Le

Individuell angepasste Protokolle für unterschiedliche Einsatzarten, wie etwa für Krankentransporte, Notfalleinsätze und ITW-Transporte
Verschiedene Skins für augenschonendes Arbeiten, Umschalten zwischen Tag- und Nachtmodus
Bereitstellung von kundenspezifischen Modulen, wie z.B. geografische Karten, Rote Liste oder Tip Doc
anschauen!
Große Zeitersparnis, da die Protokollierungspflichten umfassend und schnell erfüllt werden
Schweiz aktuell
6 Ein Zwölf-Meter-Bus für den MANV-Einsatz: der GRTW aus Basel
Actualité suisse
6 Un bus de douze mètres de long pour les interventions AMB: l’ambulance de grande capacité de Bâle
10 Der Rettungsdienst Uster hat ein neues Zuhause 10 Le service de sauvetage Uster dans de nouveaux locaux 12 Prestigeprojekt gescheitert: Rega-Heli mit Enteisungsanlage kommt nicht 12 Échec d’un projet prestigieux: Pas d’hélicoptère avec système de dégivrage pour la Rega 14 «7 Fragen an» Daria Stohler 14 «7 questions à» Daria Stohler
Swiss Paramedic intern Info Swiss Paramedic 20 Die 2022 frisch diplomierten RS 20 Les ambulanciers diplômés en 2022
Aus der Praxis Pratique 22 30 000 Pfadis, 5045 Patienten, 35 RS: wie die sanitätsdienstliche Versorgung am grossen Bundeslager im Wallis ablief
22 30 000 scouts, 5045 patients, 35 ambulanciers: la prise en charge par les services sanitaires lors du grand camp fédéral en Valais 28 Was bringt Meditation im Rettungsdienst? Resultate einer kleinen Studie 28 Qu’apporte la méditation dans le domaine du service de sauvetage? Les résultats d’une petite étude
Medizin Médecine 32 Genfer Studie zur Analgesie mit Methoxyfluran 32 Une étude genevoise sur l’antalgie au méthoxyflurane
Aus-, Fort- und Weiterbildung
Formation, formation continue et postgrade 37 Das Schweizer Institut für Rettungsmedizin (Sirmed) feiert seinen 20. Geburtstag 37 L’Institut suisse de médecine d’urgence (Sirmed) fête son 20ème anniversaire 40 «Emergency»-Abschlussklasse lernte Grundlagen der Gefechtsmedizin 40 La classe terminale «Emergency» apprenait les bases de la médecine de combat
Ein Rettungssanitäter auf dem Quad als Rapid Responder am Pfadi-Bundeslager im Goms. Wie der eigene Rettungsdienst des Grossanlasses aufgestellt war und mit welchen Verletzungen die Einsatzkräfte zu tun hatten, zeigt der Bericht ab Seite 22.
Bild: Jeffrey Dozier
Un ambulancier sur un quad en tant que rapid responder lors du camp fédéral scout dans la vallée de Conches. L’article à partir de la page 22 explique la structure du propre service de sauvetage de cette manifestation majeure et à quelles bles sures les forces d’intervention étaient confrontées.
Photo: Jeffrey Dozier
Der jüngste «star of life» liegt vor und damit möchte ich einen kleinen Rückblick in die Ver gangenheit wagen. Vor rund 30 Jahren hatte ich das erste Mal KontaktmiteinemRettungsdienst. DieserRettungsdienst bestand aus zwei Hoch-langAmbulanzen, welche in einer engen Garage untergebracht waren. Nebenan gab es einen kleinen Aufenthaltsraum, wo sich die damaligen Rettungssanitäterinnen und Rettungssa nitäter IVR und die Transporthelferinnen und Transporthelfer IVR aufhalten konnten. Verhältnisse, welche heute für jünge re Mitarbeitende wahrscheinlich kaum nachvollziehbar sind.
Vieles hat sich gewandelt. Von der RS-Ausbildung über die Rettungswagen hin zu neuen Stützpunkten, Einsatztaktiken und sogar unserem Verbandsnamen. Neben der Kernauf gabe, der notfallmedizinischen Versorgung der Bevölkerung, nehmen Rettungsdienste vermehrt Nebenaufgaben wahr, beispielsweise die Eventbetreuung. Auch im Bereich der Luftrettung hat sich einiges getan. Ich bin fast dazu verleitet zu sagen, das Schweizer Rettungswesen ist erwachsen geworden.
Der Umgang mit belastenden Einsatzsituationen wurde früher nicht, dann kaum bis hin zur heutigen Selbstverständ lichkeit thematisiert, was sehr erfreulich ist. Ebenso hat sich im Bereich der Analgesie einiges getan. Wurde in meiner Anfangszeit lediglich die Kombination von Tramal und dem Antiemetikum Paspertin zur initialen Schmerzbekämpfung eingesetzt, steht uns heute ein breites Repertoire an Analge tika zur Verfügung. Durch die zunehmende Terror-Bedrohung werden mehr und mehr Taktik-Kurse notwendig. Ein Be reich, der auch erst seit wenigen Jahren zum Standard zählt.
Das medizinische Rettungswesen in der Schweiz hat sich per sonell und materiell vielfältig weiterentwickelt. So, dass es sich fast wie ein Chamäleon an alle Situationen anpassen kann.Ichbindavonüberzeugt,dassdieseEntwicklung noch weitergehen wird. In dieser Ausgabe wird einem Teil dieses Spektrums Rechnung getra gen. Ich wünsche Ihnen beim Lesen spannende und abwechslungsreiche Momente – so, wie sich auch unser Berufsalltag darstellt.
Le nouveau «star of life» est arrivé et j’aimerais ainsi faire une petite rétrospective. Il y a une tren taine d’années, j’ai eu pour la première fois contact avec un service de sauvetage. Celui-ci dis posait de deux ambulances fourgon qui étaient stationnéesdansungarageétroit.Àcôtésetrouvaitunepe tite salle de séjour qui accueillait les ambulancières et ambu lanciers IAS et les auxiliaires de transport IAS de l’époque. Aujourd’hui, les jeunes collaborateurs ne peuvent probable ment que difficilement comprendre de telles conditions.
Beaucoup de choses ont changé. De la formation des ambu lanciers jusqu’aux nouvelles bases, les tactiques d’interven tion et même le nom de notre association en passant par les ambulances. Outre leur mission principale, c’est-à-dire la prise en charge médicale d’urgence de la population, les ser vices de sauvetage assument de plus en plus de tâches an nexes, par exemple l’encadrement d’événements. Le sauve tage aérien a également connu une évolution importante. J’ai presque envie de dire que le domaine du sauvetage en Suisse est devenu adulte.
Au début, la gestion de situations d’intervention difficiles n’était pas abordée. Ensuite, on a commencé à en parler un peu et aujourd’hui, cette thématisation est une évidence, ce qui est très réjouissant. Les choses ont également évolué dans le domaine de l’analgésie. Si à mes débuts, le Tramal et le Paspertin étaient les médicaments de premier choix pour lutter contre les douleurs, nous disposons aujourd’hui d’une large palette d’analgésiques. En raison de la situation terro riste de plus en plus inquiétante, les cours de tactique sont également de plus en plus nécessaires. Ce domaine fait aussi partie du standard depuis seulement quelques années.
Le sauvetage médical en Suisse a connu de nombreux déve loppements tant sur le plan personnel que matériel. Si bien qu’il peut s’adapter à toutes les situations, un peu comme un caméléon. Je suis certain que cette évolution va encore se poursuivre. Le présent numéro tient compte d’une partie de cet éventail. Je vous souhaite de passer des mo ments passionnants et variés en le lisant, tout à fait à l’image de notre quotidien professionnel.
Anfang September 2022 konnte die Sanität der Rettung Basel-Stadt nach fünf Jahren Planungs- und Bauzeit den neuen Gross raumrettungswagen (GRTW) «AMBU 44» den Medien vorstellen. Das Echo war gross.
Von der Pandemie ausgebremst Doch warum fünf Jahre Planungszeit? Als die ersten Ideen reiften, wurde auf dem Markt recherchiert, und das Beschaffungsverfahren musste evaluiert werden. Doch als es konkret wurde, erreichte uns die Covid-19Pandemie: Auslandsreisen zu technischen Bauge sprächen und Zwischenab
nahmen waren nicht immer möglich, Bauteile zum Teil schwer erhältlich. So verzö gerte sich die Auslieferung des Fahrzeugs um gegen eineinhalb Jahre.
Schon in den letzten Jahren war die Vorhaltung für einen Massenanfall an Verletzten oder Erkrankten (MANV) in Basel erneuert worden. Ein Gerätewagen San wurde ausgemustert, dafür flexible Rollmodule mit unterschied licher Bestückung beschafft. Zwei Anhänger als Mobile Sanitätsstationen ergänzen die Einsatzmittel. Mit dem GRTW wurde nun noch eine Lücke geschlossen: Einer seits Triage- oder Behand lungsstelle, andererseits
Début septembre 2022 et après cinq ans de plani fication et de construction, le service sanitaire Rettung Basel-Stadt a pu présenter la nouvelle ambulance de grande capacité «AMBU 44» aux médias. L’événement a suscité un grand intérêt.
Freiné par la pandémie Mais pourquoi fallait-il une période de planification de cinq ans? Lorsque les pre mières idées murissaient, on procédait à des re cherches sur le marché et il fallait évaluer la procédure d’adjudication. Mais quand les choses devenaient plus concrètes, la pandémie du Covid-19 arrivait chez nous: il n’était plus possible de
voyager à l’étranger pour des entretiens techniques liés à la construction ou pour rencontrer des clients intermédiaires. Par ailleurs, il était difficile d’obtenir certains composants. La livraison du véhicule était donc retardée de près d’un an et demi.
Déjà au cours de ces der nières années, la prépara tion pour un afflux massif de blessés et de malades (AMB) avait été restructurée à Bâle. Un véhicule d’inter vention sanitaire était mis au rebut et remplacé par des modules roulants flexibles dotés de différents équipe ments. Les moyens d’inter vention étaient complétés
Der neue Basler GRTW und im Vergleich daneben ein Standard-RTW.
Bilder: Rettung Basel-Stadt
La nouvelle ambulance de grande capacité bâloise à côté d’une ambulance standard pour comparaison.
Photos: Rettung Basel-Stadt
Zul. Gesamtgewicht: 19 000 kg
Leergewicht: 14 020 kg Länge: 12 m (ohne Heck koffer)
Breite: 2,55 m Höhe: 3,25 m Besonderes: Motorraum brandmeldeanlage, Motorraumlöschanlage, Abbiegeassistent (Toter-Winkel-Warner), Notbremsassistent, Rückfahrkamera, 360-GradKamera
Innenraumgestaltung ermöglicht hohe Flexibilität Mit dem Innenausbau wurde die Gebr. Heymann GmbH im deutschen Nastät ten beauftragt. Sie konnte mit mehreren GRTW für arabische Länder Erfahrung im Ausbau nachweisen.
par deux remorques servant de stations sanitaires mo biles. Cette nouvelle ambu lance de grande capacité comble désormais une autre lacune: elle peut servir d’une part comme centre de triage ou de traitement et d’autre part comme moyen de transport et offre ainsi à la fois un maximum de flexi bilité et une fonctionnalité maximale.
Un bus urbain de douze mètres de long Le véhicule de base est un autobus urbain courant sur la base d’un Mercedes-Benz Citaro Euro VI qui était livré à l’usine de Mannheim sous forme de coque «vide»: le véhicule avec toute la tech nique et la place du conduc teur mais sans sièges.
ten en Allemagne, société qui pouvait démontrer de son expérience en matière d’aménagement avec plusieurs ambulances de grande capacité livrées dans des pays arabes.
Transportmittel – maximale Flexibilität bei höchstmög licher Funktionalität.
Ein zwölf Meter langer Stadtbus
Als Grundfahrzeug wurde ein handelsüblicher Stadt bus auf Basis eines Merce des-Benz Citaro Euro VI be schafft. Ausgeliefert wurde er im Werk Mannheim als «leere» Hülle: Das Fahrzeug mit ganzer Technik und Fahrerplatz, ohne Bestuh lung.
Die technischen Daten Kraftstoff: Diesel Nennleistung: 260 kW / 354 PS Hubraum: 7698 cm3 Zylinder: 6 Schadstoffklasse: Euro VI
In Zusammenarbeit mit mehreren Zulieferern wurde das ursprünglich angedach te Innenraum-Konzept völlig neu entwickelt. Es wurde auf möglichst hohe Flexibilität für den Einsatz in unter schiedlichen Situationen ge achtet. Fest verbaut sind zwei elektrohydraulische Fahrtragen mit Ladehilfe im Heck. Im vorderen Bereich können dank Airlineschie nensystem weitere drei elektrohydraulische Fahr tragen eingebaut werden. Alternativ dazu bis zu zehn Sitze.
Dieser «Umbau» ist in weni gen Minuten erledigt und auch für eine einzelne Per son machbar. Der GRTW wird nie erstes Einsatzmittel sein, sondern mit einer zweiten Alarmierung einge setzt. So kann das Fahrzeug vor dem Ausrücken noch der Einsatzmeldung ange passt werden: möglichst viele Liegeplätze bei einer
Les données techniques Carburant: Diesel Puissance nominale: 260 kW / 354 PS Cylindrée: 7698 cm3 Cylindres: 6 Classe d’émission: Euro VI Poids total autorisé: 19 000 kg Poids à vide: 14 020 kg Longueur: 12 m (sans coffre arrière) Largeur: 2,55 m Hauteur: 3,25 m Particularités: Système de détection d’incendie dans le com partiment moteur, système d’extinction d’incendie dans le comparti ment moteur, assistant de changement de direction (avertisseur d’angle mort), assistant de freinage d’urgence, caméra de recul, caméra à 360 degrés
L’aménagement intérieur offre une grande flexibilité L’aménagement intérieur était confié à la société Gebr. Heymann GmbH de Nastät
En collaboration avec plu sieurs fournisseurs, le concept d’intérieur imaginé à l’origine était entièrement revu. L’accent était mis sur une flexibilité maximale pour l’intervention dans différentes situations. Deux chariots brancards électro hydrauliques avec aide au chargement sont installés à l’arrière. Grâce à un système de rails Airline, trois cha riots brancards électro-hy drauliques supplémentaires peuvent être installés à l’avant. En alternative, il y a suffisamment de place pour dix sièges au maximum.
Cette «transformation» est réalisée en quelques mi nutes et peut être effectuée par une seule personne. L’ambulance de grande capacité ne sera jamais le premier moyen d’interven tion, mais elle sera déployée suite à une deuxième alerte. Il est ainsi possible d’adap ter le véhicule en fonction du message d’intervention avant d’être déployé: un maximum de places cou chées pour une évacuation d’un établissement médicosocial ou d’un hôpital ou plus de places assises pour évacuer un immeuble en cas d’incendie dans un appartement. Par ailleurs, il est possible de fixer un lit d’hôpital au milieu du véhicule pour un transfert aux soins intensifs. Il est également possible de transporter des patientes et patients présentant une adiposité importante.
Evakuation eines Pflege heims oder Spitals – mehr Sitzplätze bei Evakuation eines Mehrfamilienhauses bei Wohnungsbrand. Auch kann in der Mitte des Fahr zeugs ein Spitalbett für eine intensivmedizinische Verlegung befestigt wer den. Auch stark adipöse Patientinnen und Patienten können transportiert wer den.
Bei den Verkehrsbetrieben in die Fahrschule
Der GRTW ist im MANVKonzept von Basel-Stadt in der Ausrückeordnung ab MANV 6+ vorgesehen. Es wird eine spezielle Gruppe Fahrer alarmiert, die zum Standort des Fahrzeugs einrücken. Sobald zwei Fahrer eingerückt sind, kann das Fahrzeug in Ein satz gehen.
Die Ausbildung der Fahrer erfolgt in Zusammenarbeit mit der Fahrschule der Bas ler Verkehrsbetriebe. Bisher haben alle Fahrer vier Aus bildungstage genossen und dabei den Umgang mit dem Fahrzeug gelernt und Si cherheit gewonnen. Regel mässige Auffrischungsfahrten, auch in Begleitung der Fahrlehrer, sollen die Kom petenz erhalten.
13 000 Liter Sauerstoff dabei
Die Ausstattung des Busses entspricht vom verwendeten Material her derjenigen der Standardrettungswagen der Sanität.
Ausstattung
Liegeplätze: 2 bis 5, je nach Einsatzzweck, kurzfristig umrüstbar Sitzplätze: 6 bis11, je nach Einsatzzweck, kurzfristig umrüstbar, 1 Arbeitsplatz für Einsatzleitung und -dokumentation
Medizintechnik: 3 Beatmungsgeräte, 3 Patien tenmonitore/Defibrillatoren, 9 Spritzenpumpen, 3 Ab saugpumpen, 1 Videolaryn goskop, 1 Ultraschallgerät, 1 mechanisches Reanimati onsgerät
Medizinische Gase:13 000 l medizinischer Sauerstoff Verbrauchsmaterial: Ver bandmaterial, Infusionsmate rial, Notfallmedikamente, Material für Sauerstoffabga be, Beatmung und Reanima tion
Rettungsmaterial: 3 Spine boards, 3 Schaufeltragen, 1 Trage- und Evakuierungs stuhl, 1 Set Immobilisations material (Stifneck, Samsplint, Samsling)
Das medizinische Material wird allerdings nicht in Ein satzrucksäcken oder -koffern vorgehalten, sondern in klei nen thematisch sortierten Modultaschen, die jeweils im gleichen Schrankfach gela gert werden. So hat man nur in der Hand, was wirklich be nötigt wird, womit hohe Fle xibilität auf engem Raum ge währleistet ist. Zudem kann Material auch für Behandlun gen ausserhalb des Fahr zeugs abgegeben werden. Der Fahrer hat dann die Auf gabe, angebrauchte Modul taschen aus dem Vorrat wie der aufzufüllen und wieder in den Kreislauf zu bringen.
WLAN-Zugang
Nebst der medizinischen Ausstattung wurde das Fahr zeug mit Kommunika tionselektronik und einer Sondersignalanlage ausge rüstet. Das Corporate Design der Sanität wurde auch bei diesem Fahrzeug umgesetzt.
Technische Geräte
Digitalfunk (Festeinbau und Handfunkgeräte),
À l’école de conduite auprès des services de transport Dans le concept AMB de Bâle-Ville, l’utilisation de l’ambulance de grande ca pacité est prévue à partir d’AMB 6+ dans l’ordre de déploiement. Un groupe spécial de conducteurs est alerté qui se rend à l’empla cement du véhicule. Dès l’arrivée de deux conduc teurs, le véhicule peut partir en intervention.
La formation des conduc teurs se fait en collaboration avec l’auto-école des ser vices de transport de Bâle. Jusqu’à présent, tous les conducteurs ont effectué une formation de quatre jours qui leur a permis d’ap prendre à utiliser le véhicule et de gagner en assurance. Des courses de mise à jour régulières, également en compagnie des moniteurs d’auto-école, devraient per mettre de maintenir les compétences.
Du point de vue du matériel utilisé, l’équipement du bus correspond à celui des am bulances standard des ser vices sanitaires.
Places couchées: 2 à 5, en fonction de l’utilisation. Transformable en peu de temps
Places assises: 6 à11, en fonction de l’utilisation. Transformable en peu de temps, 1 poste de travail pour le/la responsable de l’intervention et la documentation de l’intervention Technique médicale: 3 venti lateurs, 3 moniteurs de patients/défibrillateurs, 9 pousse-seringues, 3 pompes d’aspiration, 1 vidéo-
laryngoscope, 1 appareil à ultrasons, 1 appareil de réanimation mécanique Gaz médicaux: 13 000 l d’oxygène médical Fournitures médicales: Pansements, matériel de perfusion, médicaments d’urgence, matériel pour l’administration de l’oxy gène, la ventilation et la réa nimation
Matériel de sauvetage: 3 planches de sauvetage, 3 civières à aubes, 1 chaise d’évacuation, 1 kit de matériel d’immobilisation (Stifneck, Samsplint, Samsling)
Le matériel médical n’est toutefois pas conservé dans des sacs à dos ou des va lises d’intervention, mais dans de petits sacs modu laires triés par thèmes qui sont stockés toujours dans le même compartiment de l’armoire. Ainsi, on mani pule seulement ce dont on a vraiment besoin. Cela ga rantit une grande flexibilité dans un espace restreint. Par ailleurs, il est possible de remettre du matériel éga lement pour des traitements à l’extérieur du véhicule. Le conducteur est ensuite res ponsable de compléter les sacs modulaires entamés en puisant dans les réserves et de les remettre en circula tion.
En plus de l’équipement médical, le véhicule est équipé d’un système de communication électro nique et d’une installation de signalisation spéciale. Ce véhicule arbore également l’identité visuelle des ser vices sanitaires.
Appareils techniques Radio numérique (installa
Espace confortable et bon aperçu à l’intérieur (vue de l'avant vers l'arrière du véhicule).
Einsatzdatenübertragung, elektronisches Einsatzproto koll, Multifunktionsdrucker, WLAN, Radio DAB+, Infomonitor, 5-kW-Not stromaggregat, elektrische Markise
Blaulichtbalken vorne, Kühlerblitzer blau, Seiten blitzer vorne, Blaulichtbal
ken hinten mit Verkehrsleit system in orange, Horn elektrisch und pneumatisch, Arbeitsbeleuchtung aussen rundum
Jan-Hendrik Stiebeling, MSc, Oberleutnant, ist als Leiter Projekte bei der Sanität der Rettung Basel-Stadt tätig.
L’auteur Jan-Hendrik Stiebeling, MSc, premier-lieutenant, travaille comme responsable de projets aux service sanitaire de Rettung Basel-Stadt.
tion fixe et appareils radio portatifs), transmission des données d’intervention, pro tocole d’intervention élec tronique, imprimante multi fonctions, WLAN, radio DAB+, moniteur d’informa tion, génératrice de secours de 5 kW, store électrique.
Barre de signalisation bleue à l’avant, clignotant bleu sur le radiateur, clignotant laté ral à l’avant, barre de sig nalisation bleue à l’arrière avec système de gestion du trafic en orange, sirène électrique et pneumatique, éclairage de travail extérieur tout autour du véhicule.
Ein Rettungsdienst braucht ausreichend Platz für die grossen Einsatzfahrzeuge, das Material und die rund um die Uhr anwesenden Mitarbei tenden. So, wie es die neue, nun in Betrieb ge nommene Wache des Rettungsdienstes Uster optimal erfüllt.
Etwa zehn Quadratmeter gross war bis vor kurzem das Büro, das sich Barbara Henzen, Leiterin des Ret tungsdienstes Uster (RDU), und zwei weitere Angehöri ge des Führungsteams teil ten. Führte Henzen ein ver trauliches Mitarbeiterge spräch, musste sie zuerst die zwei Kollegen aus dem Büro «werfen».
Auch die weiteren Räume für die ständig wachsende Belegschaft, die jährlich über 7300 Einsätze leistet, waren zu klein. Und wollte man die grossen Rettungs wagen reinigen, musste man sie zuerst aus der sehr engen Garage fahren, um alle Türen öffnen und das Material ausladen zu können.
Grosse Energiezentrale im selben Gebäude Tempi passati, denn mit dem grossen Umbau und der Erweiterung des Spitals Uster erhielt der Rettungs dienst ein neues, Mitte Au gust bezogenes Domizil, das wiederum in unmittelbarer Nähe zum Spital liegt. Im selben Gebäude, das die erste Bauetappe der Spital vergrösserung bildet, sind noch ein Parkhaus für Besu cher und Mitarbeiter sowie die Energiezentrale der Energie Uster AG unterge bracht. In der Energiezentale wird Wärme aus Holzschnit
Un service de sauvetage a besoin d’assez de place pour les grands véhicules d’intervention, le matériel et les collaborateurs présents 24h sur 24. Des conditions que remplit désormais de façon optimale le nouveau local du Service de sauvetage Uster qui vient d’entrer en service.
Les autres locaux pour l’équipe, en augmentation constante et qui réalise chaque année plus de 7300 interventions, étaient aussi trop petits. Et lorsqu’on voulait nettoyer les grandes ambulances il fallait d’abord les sortir du garage très étroit afin de pouvoir ouvrir toutes les portes et décharger le matériel.
Gibt’s während längerer Zeit in der Nachtschicht keinen Einsatz, können sich die Teammitglieder in Einzelzimmer zurückziehen.
Bilder: Mirjam Müller
Si, durant le tournus de nuit, il n’y a pas d’intervention pendant une période prolongée, les membres de l’équipe peuvent se retirer dans des chambres individuelles.
zeln erzeugt – so viel, dass laut Energie Uster pro Jahr «rund 3,3 Prozent des heuti gen Wärmebedarfes der Stadt gedeckt werden».
Unten die Fahrzeuge, oben die Menschen Der Rettungsdienst hat zwei Gebäude-Ebenen zur Verfü gung. Im Erdgeschoss ist die Einstellhalle mit fünf grosszügig bemessenen
Photos:MirjamMüller
Jusqu’à récemment le bu reau mesurait quelque 10 m2 que se partageaient Bar bara Henzen, Directrice du Service de sauvetage Uster (Rettungsdienst Uster RDU) et 2 autres membres de l’équipe de direction. Si la Directrice devait avoir un entretien confidentiel avec un collaborateur, elle devait d’abord «mettre à la porte» ses deux collègues.
Grande centrale énergétique dans le même bâtiment Temps révolus car, avec la grande rénovation et l’agrandissement de l’hôpital d’Uster, le Service de sauvetage a obtenu un nouveau domicile où il s’est installé mi-août, et qui plus est à proximité directe de l’hôpital. Dans ce bâti ment – qui représente la première étape de l’agrandissement de l’hôpital – il y a également un parking pour les visiteurs et les collaborateurs ainsi que la centrale d’Energie Uster AG. Celle-ci produit la chaleur à partir de copeaux de bois – tellement que, selon Energie Uster, elle permettra de couvrir «près de 3,3 % de la deman de actuelle de la ville» par année.
En bas les véhicules, en haut le personnel Le Service de sauvetage
Plätzen für Rettungswagen untergebracht. Einer dieser Plätze kann mit einem dicken Kunststoffvorhang abgeschirmt und so als «Waschbox» verwendet werden. Gleich hinter den Fahrzeugen liegen mehrere Räume, welche von den Ret tungs-Teams vor oder nach den Einsätzen benötigt wer den, zum Beispiel zum Retablieren.
Im oberen Stock befinden sich unter anderem die Büros der RDU-Leitung, mehrere PC-Arbeitsplätze und ein grosser Schulungsund Rapportraum. Und natürlich Garderoben, Auf enthaltsräume und sechs Pikettzimmer für die Einsatz teams.
Raumanordnung ermöglicht effizienteres Arbeiten Alle Räume sind sehr hell, übersichtlich und absolut zweckdienlich. Der schnör kellose Ausbau verbirgt dem aussenstehenden Betrachter die grossen Vorteile des Neubaus: «Wir verfügen über rund 60 Prozent mehr Platz, und alles ist durch
dacht in Bezug auf die be trieblichen Abläufe», sagt Barbara Henzen. Das bringe grosse Vorteile und mehr Effizienz gegenüber früher.
Und vor allem bringe der Neubau «gute, angenehme Bedingungen für die Mitar beitenden». Deshalb sind beispielsweise die Pikettzim mer auch als Einzelzimmer ausgelegt.
Die Züglete des Rettungs dienstes innerhalb eines einzigen Tages und bei lau fendem Vollbetrieb war laut Henzen zwar eine rechte Herausforderung. Dank aus geklügelter Planung und einem Sondereffort fast der gesamten Belegschaft habe jedoch beinahe alles ge klappt. eh.
dispose de deux niveaux du bâtiment. Au rez-de-chaus sée il y a un parking avec cinq places largement pré vues pour les ambulances et dont une peut être séparée par un épais rideau synthétique afin de l’utiliser comme une «boîte de lavage». Et juste derrière les véhicules il y a plusieurs locaux dont l’équipe de sauvetage a besoin avant et après les interventions, par exemple pour rétablir le matériel.
A l’étage supérieur se trou vent entre autres les bu reaux de la Direction du ser vice RDU, plusieurs places de travail avec PC et un grand local pour les forma tions et les rapports. Sans oublier bien sûr les vesti aires, les locaux de détente et 6 chambres de piquet pour les équipes.
L’aménagement des espaces permet un travail plus efficace Tous les locaux sont très clairs, concis et bien pensés. La construction sobre empêche le visiteur extéri
eur de voir les grands avan tages de ces nouvelles cons tructions: «Nous disposons de près de 60% de place en plus, et tout est bien pensé pour les différentes interac tions de l’entreprise», dit Barbara Henzen. Cela repré sente de gros avantages et plus d’efficacité que par le passé.
Le nouveau local offre avant tout «de meilleures conditions, plus agréables pour les collaborateurs». C’est ainsi par exemple que les chambres de piquet sont désormais des chambres individuelles.
Le déménagement du ser vice en un seul jour et en maintenant la pleine activité était certes un véritable défi, selon Barbara Henzen. Mais grâce à une planification ingénieuse et un effort parti culier de presque toute l’équipe, on peut dire que tout a bien fonctionné. eh.
Böse Überraschung für die Schweizerische Rettungs flugwacht: Die Rega und der italienische Helikopterher steller Leonardo haben den Kaufvertrag für drei neue Helikopter des Typs AW169FIPS aufgehoben, «weil diese nicht gemäss den vertraglich vereinbarten Spezifikationen entwickelt werden konnten». Dies gab die Rega Ende Sep tember bekannt.
FIPS funktioniert schon, aber … Laut Leonardo funktioniere zwar die neu konzipierte und diesen Rettungsheli ein zigartig machende Entei sungsanlage Full Ice Protec tion System (FIPS) grund sätzlich, jedoch erfülle der Helikopter damit nicht mehr die vereinbarten hohen Leis tungsanforderungen der
Rega. Dies zeigten die Aus wertungen von verschiede nen Testflügen. Vor diesem Hintergrund wurde der Kauf vertrag gemäss einer RegaMedienmitteilung «einver nehmlich aufgehoben» und man erhalte die bereits ge leisteten Anzahlungen voll umfänglich zurück.
Risiko war allen Beteiligten klar
Die Rega und Leonardo waren sich laut Medienmit teilung von Beginn an be wusst, dass es sich beim ge planten Heli um ein Pionier projekt handelt. Ein Projekt, an dem man mehrere Jahre arbeitete und «für dessen Realisierung es keine Garan tie geben kann». Auch wenn die Sache nun gescheitert ist, dankt die Rega Leonar
Mauvaise surprise pour la Garde aérienne suisse de sau vetage: La Rega et le fabricant italien d’hélicoptères Leonar do ont annulé le contrat d’achat de trois nouveaux hélicoptères de type AW169FIPS, «car ceux-ci n’ont pas pu être développés conformé ment aux spécifications con venues dans le contrat». C’est ce qui a été annoncé par la Rega fin septembre.
Le FIPS fonctionne certes, mais … Selon Leonard, le nouveau système de dégivrage Full Ice Protection System (FIPS) qui rendrait cet hélicoptère de sauvetage unique fonctionne en principe, mais l’hélicoptère ne remplit plus les exigences de performance élevées con venues par la Rega. C’est ce
qu’ont montré les évaluations de différents vols d’essai. Dans ce contexte, le contrat d’achat a été «annulé d’un commun accord» selon un communiqué de presse de la Rega et les acomptes déjà versés seront remboursés intégralement.
Le risque était connu par tout le monde Selon le communiqué de presse, la Rega et Leonardo étaient dès le début consci ents que l’hélicoptère planifié était un projet pionnier. Un projet sur lequel on a travaillé pendant plusieurs années et «dont la réalisation ne pou vait être garantie». Même si cela n’a pas marché comme prévu, la Rega remercie Leo nardo «pour avoir pris ce risque au niveau du dévelop pement».
Etwa so hätte er dann ausgesehen, der Heli vom Typ AW169-FIPS, hier auf einem Testflug in Nordamerika. Bild:Rega
Voici à quoi il aurait ressemblé, l’hélicoptère de type AW169-FIPS, ici lors d’un vol d’essai en Amérique du Nord. Photo:Rega
do, «dieses Entwicklungsri siko eingegangen zu sein»
Thema wird nicht ad acta gelegt Dennoch werde man die Vi sion einer wetterunabhängi gen Luftrettung weiterver folgen, heisst es bei der Rega: «Es bleibt das erklärte Ziel, Einsätze auch unter Vereisungsbedingungen fliegen zu können.» Man sei überzeugt, dass dereinst auch mittelschwere und für den Einsatz bei der Ret tungsflugwacht geeignete Helis mit einer Enteisungs anlage ausgerüstet werden können. sol.
Le thème n’est pas bandonné Selon la Rega, on poursuivra toutefois la vision d’un sauvetage aérien indépen dant des conditions météoro logiques: «L’objectif déclaré reste de pouvoir effectuer des missions également dans des conditions météoro logiques givrantes.» On est convaincu qu’un jour, des hélicoptères de sauvetage de poids moyen adaptés aux missions de la Garde aéri enne de sauvetage pourront être équipés d’un système de dégivrage. sol.
In der dicht besiedelten Region rund um die Stadt Illnau-Effretikon betreibt der Rettungsdienst Winterthur seit 2014 die dezentrale Wache Südwest. Da der bis herige Standort in Kempt thal nicht mehr den Anfor derungen entsprach, suchte der RD einen neuen Stand ort und fand schnell «eine ideale Lösung», wie das Kantonsspital Winterthur in einer Medienmitteilung schreibt. So konnte im Som mer eine Wache etwas au sserhalb der Gemeinde Weisslingen im Zürcher Oberland bezogen werden. Der Standort, an dem rund um die Uhr ein Team statio niert ist, liegt strategisch gut; dank bestens ausge bauten Strassen können die Region rund um IllnauEffretikon wie auch das Töss tal schnell erreicht werden. «Weisslingen» ist laut der Medienmitteilung vorerst
aber nur als Übergangslö sung gedacht. Denn die Wache Südwest wird vor aussichtlich 2025/26 in das neue Feuerwehrgebäude von Illnau-Effretikon ziehen. Ob man für das Tösstal eine zusätzliche Wache evaluie ren oder die Wache in Weisslingen nach 2025/26 weiterbetreiben wird, lässt sich laut RD erst sagen, wenn die Hilfsfristen über mindestens ein Jahr hinweg ausgewertet wurden. sol.
Wer bist Du?
Mein Name ist Daria Stohler, ich bin 38-jährig und in Prat teln aufgewachsen. Ich lebe mit meinem Partner in einer kleinen solothurnischen Ge meinde. Als Projektleitung Qualitätsmanagement arbeite ich in den Solothurner Spitä lern und betreue innerhalb meines Tätigkeitsfeldes neben Projekten die Themati ken Patientensicherheit und -zufriedenheit. Ich arbeite in einem 20-Prozent-Pensum als Rettungssanitäterin, bin als Dozentin tätig, und Instrukto rin im inner- und präklini schen Setting und Prüfungs expertin.
Welche Stationen in Deinem Werdegang haben Dich am meisten geprägt?
Den Mehrwert meiner geleis teten Aus- und Weiterbil dungen wird mir in meiner vielseitigen Tätigkeit jetzt bewusst. In das Gesundheits wesen startete ich als dipl. Radiologiefachfrau HF und wurde dipl. Rettungssani täterin HF. Ich absolvierte
In der Serie «7 Fragen an …» werden Persönlichkeiten des Schweizer Rettungs wesens vorgestellt. Men schen, die man an Anlässen oder Einsätzen immer wieder mal trifft, von denen man liest oder hört – aber eigentlich gar nicht so rich tig weiss, was denn diese Frau oder dieser Mann genau macht und was sie/ ihn antreibt, sich über das normale Mass hinaus zu engagieren. Den Personen im Mittelpunkt dieser Serie werden jeweils sieben Standardfragen gestellt, die sie schriftlich beant worten. sol.
den eidgenössischen Fach ausweis Ausbildnerin sowie ein Studium in Angewandter Psychologie für die Arbeits welt. In der Ausbildung durf te ich bereits von Simulati onstrainings profitieren. Ge prägt wurde ich somit durch eine spannende sowie praxisorientierte Ausbildung, welche mir aufzeigte, wie wichtig Patientensicherheit in unserer täglichen Arbeit ist.
Gibt es eine Erfahrung, die Deine rettungsdienst liche Tätigkeit nachhaltig verändert hat?
Rückblickend sind es die wirkungsvolle Zusammenar beit in den jeweiligen Orga nisationen und gemeinsam gemachte Erfahrungen. Die stetige Optimierung der Pro zesse, die Anpassungen an die jeweiligen Gegebenhei ten sowie der Umgang mit den Patientinnen und Pati enten und mit den unter schiedlichsten Mitarbeiten den und Vorgesetzten empfinde ich rückwirkend bereichernd. Als Führungs person erkannte ich, wie he rausfordernd es sein kann, die Qualität und Nachhaltig keit der geleisteten Arbeit aller in einem Betrieb Täti gen gemeinsam zu steigern. Dies zeigte mir auf, dass jeder für und an sich arbei ten muss.
Qui es-tu?
Je m’appelle Daria Stohler, j’ai 38 ans et j’ai grandi à Pratteln. Avec mon partenaire, j’habite dans une petite commune soleuroise. En tant que res ponsable de projets en ma tière de gestion de la qualité, je travaille dans les hôpitaux soleurois et dans le cadre de mon domaine d’activité, je m’occupe, en plus des projets, des thèmes de la sécurité et de la satisfaction des patients. Je travaille à 20 % comme ambulancière et je suis forma trice et instructrice dans l’en vironnement clinique et pré clinique. Par ailleurs, je suis experte aux examens.
Quelles étapes t’ont le plus marqué pendant ta carrière? Dans le cadre de mes activi tés variées, je me rends compte de la plus-value des formations et formations continues que j’ai suivies. J’ai débuté dans le domaine de la santé comme techni cienne en radiologie médi cale ES diplômée avant de devenir ambulancière ES diplômée. J’ai fait le brevet fédéral de formatrice et suivi des études en psychologie appliquée au monde du tra vail. Au cours de la forma tion, j’ai déjà pu profiter d’entraînements par simula tion. J’ai donc été marquée
par une formation captivante et axée sur la pratique qui m’a démontré à quel point la sécurité des patients est im portante dans notre travail quotidien.
Existe-t-iluneexpériencequi a durablement modifié ton tra vailauservicedesauvetage?
Rétrospectivement, ce sont la collaboration efficace au sein des différentes organisations et les expériences que nous avons faites ensemble. L’opti misation continuelle des pro cessus, les adaptations aux circonstances du moment et le contact avec les patientes et les patients et avec les col laborateurs et supérieurs les plus divers me semblent au jourd’hui enrichissants. En tant que cadre, j’ai reconnu à quel point il peut être difficile d’augmenter ensemble la qualité et la durabilité du tra vail effectué par le personnel d’un établissement et cela m’a démontré que tout un chacun doit travailler indivi duellement et sur soi-même.
Quelestpourtoil’aspectle plusintéressantàtravailler dansunservicedesauvetage?
J’ai appris à mieux com prendre le comportement et le vécu humains grâce aux inter ventions et en combinaison avec mes études. Aujourd’hui, je réfléchis plus après les in terventions et j’analyse mon point de vue et les consé quences de celui-ci pour mes patientes et patients. En plus de mon travail au bureau, la rencontre régulière de per sonnes dans des situations extrêmes me sollicite au jourd’hui d’une manière parti culière que je peux mainte nant véritablement apprécier.
Commentt’engages-tupour lesauvetage?
Avec mon engagement, j’es saie d’aider mes collègues de travail. Mon engagement est
Was ist für Dich das In teressanteste am Rettungs dienst-Job?
Ich lernte, das menschliche Verhalten und Erleben durch die Einsätze und in Kombina tion mit meinem Studium besser zu verstehen. Heute reflektiere ich nach Einsätzen vermehrt und überprüfe meine Sichtweise und deren Auswirkungen gegenüber meinen Patientinnen und Pa tienten. Die stetigen Begeg nungen mit Menschen in Ex tremsituationen fordern mich neben meiner Arbeit im Büro heutzutage in einer speziel len Weise, die ich mittlerwei le sehr zu schätzen weiss.
Wie engagierst Du Dich für die Rettungsszene?
Ich versuche, durch mein En gagement meine Arbeitskolle ginnen und -kollegen zu ent lasten. Mein Engagement zählt insbesondere bei den Aus- und Weiterbildungen in diesem wertvollen Job. Da durch gelingt es mir, Wissen zu vermitteln sowie in einen Austausch mit Berufskollegin nen und -kollegen zu gehen.
Weshalb machst Du das?
Die Arbeit als Dozentin be trachte ich als Herzensange legenheit für den so wichti gen «Nachwuchs», um ihm wichtige Erfahrungen und Fachwissen mit auf den Weg zu geben. Das Engagement als Instruktorin untermauert meinen Einsatz dafür, die Qualität unserer Arbeit stets den neusten Anforderungen anzupassen und erfolgreich zu optimieren. Die Arbeit als Prüfungsexpertin stellt mich teilweise vor herausfordern de Entscheidungen, welche ich stets für den Berufsstand und die Weiterentwicklung der jeweiligen Studierenden treffen will.
Was könnte zu einer markanten Weiterentwick lung der Rettungsszene beitragen?
Die Entwicklungen in Rich tung Digitalisierung wie künstliche Intelligenz, Tele medizin und Virtual Reality fordern eine Ausbildung an den Schnittstellen von Ge sundheit und Technologie. Hierbei darf der Patient im Zentrum unserer Tätigkeiten nicht vergessen gehen. Durch die demografischen und sozialen Veränderungen werden Anpassungen in der Vorhaltung und Besetzung von Ambulanzen und deren vermehrten Einsatz für nicht dringliche oder psychiatri sche Einsätze zunehmen. Durch die Entwicklung der Gesellschaft wird die extrahospitale Pflege von älteren und psychisch kranken Men schen im eigenen Zuhause zunehmen. Die Rettungs dienste werden sich entspre chend anpassen müssen und gegebenenfalls auch die Ausbildung erweitern. Ich bin der festen Überzeugung, dass wir in Hinblick auf die jungen Generationen um denken müssen. Agile Me thoden könnten zu tollen Er folgen führen und vielleicht – durch die mit agilen Metho den einhergehenden Ver schiebungen von Hierarchie ebenen – sogar einen Beitrag zur Reduktion des Fachkräfte mangels leisten. Der Fokus auf Teilzeitarbeit und einen grösseren Stellenwert der Work-Life-Balance ist hierbei nicht zu unterschätzen.
notamment important dans le domaine des formations et formations continues dans cette profession importante. Cela me permet de transmettre des connaissances et d’avoir un échange avec des collègues de travail.
Pourquoi fais-tu cela? Le travail comme formatrice me tient particulièrement à cœur pour la «relève» qui est tellement importante afin de lui transmettre des expé riences pertinentes et des connaissances profession nelles. L’activité en tant qu’ins tructrice souligne mon enga gement de veiller à ce que la qualité de notre travail soit constamment adaptée aux dernières exigences et qu’elle soit optimisée avec succès. Le travail en tant qu’experte aux examens exige parfois des dé cisions difficiles que je veux toujours prendre pour le bien de la profession et du dévelop pement de l’étudiant/-e en question.
Qu’est-ce qui pourrait contribuer à une évolution importante des futurs mi lieux du sauvetage? Avec les évolutions vers la numérisation telles que l’in telligence artificielle, la télé médecine et la réalité vir tuelle, il faut mettre en place une formation qui permettra d’établir un lien entre la santé et la technologie. Dans ce contexte, il ne faut pas oublier que le patient doit être au centre de nos activi tés. Les changements démo
graphiques et sociaux aug menteront les adaptations au niveau de la mise à dispo sition et l’occupation d’am bulances et leur déploiement plus fréquent pour des inter ventions non urgentes ou pour des interventions d’ordre psychiatriques. Avec l’évolution de la société, il faudra augmenter l’offre de soins extra-hospitaliers à domicile de personnes âgées et souffrant de maladies psy chiques. Les services de sau vetage devront s’adapter à ces changements et, le cas échéant, également étendre la formation. Je suis convaincue que nous devons changer notre manière de penser au vu des jeunes gé nérations. Les méthodes agiles peuvent aboutir à des succès, voire contribuer à réduire la pénurie de person nel qualifié grâce au déca lage des niveaux hiérar chiques que ces méthodes agiles entraînent. Dans ce contexte, il ne faut pas sousestimer l’importance du tra vail partiel et l’importance accrue de l’équilibre entre le travail et la vie privée.
Der Autor
Das Interview wurde von Ilario Boldo geführt. Boldo arbeitet an der Höheren Fachschule für Rettungsberufe von Schutz & Rettung Zürich und ist Mitglied der Redaktionskommission des «star of life».
L’auteur L’interview était menée par Ilario Boldo. Boldo travaille à l’École supérieure pour les professions du sauvetage de Schutz & Rettung Zurich et il est membre de la commission de rédaction du «star of life».
Dans le cadre de la série «7 questions à …», des personnalités du sauve tage suisse sont présen tées. Il s’agit de person nes que l’on rencontre régulièrement dans le cadre de manifestations ou d’interventions, de personnes dont on en tend parler mais dont on ignore ce qu’elles font exactement et ce qui les incite à s’engager au-delà de la normale. Les personnes qui sont au centre de cette série répondent chacune par écrit à sept questions standard. sol.
SIRMED AG – Schweizer Institut für Rettungsmedizin Guido A. Zäch Strasse 2b | CH-6207 Nottwil | www.sirmed.ch Ein Unternehmen der Schweizer Paraplegiker-Stiftung (SPS) und der Schweizerischen Rettungsflugwacht (Rega)
«Herz-Lungen-Stillstand!»
Lungenstillstand? Da muss man dann einfach den LungenDefi einsetzen, und gut wird’s? – Titel auf «Blick» online zum Attentat auf den japanischen Ex-Regierungschef Shinzo Abe.
«Auf Videobildern sieht man sehr leblose Körper am Boden liegen.»
Ja, es gibt eine Steigerung von «leblos», nämlich «sehr leblos» ... – Ein sehr sinnloser Begriff, nachzulesen in einem Artikel in den CH-Media-Zeitungen. Und aus derselben Quelle wird uns auch noch ein sehr guter Ratschlag vermittelt: «Amen Sie durch und fassen Sie Mut.» Unbedingt! Denn wer das
Amen vergisst, der muss vom Rettungsdienst künstlich beamt werden, oder wie das heisst, wenn einem Sauerstoff verabreicht wird.
«Wir haben Arzt, Sanitär und Seepolizei.»
Ein Veranstalter eines Volks schwimmens auf «Radio Zürisee» über die Fachleute, die am Anlass für Sicherheit sorgen.
«Drei Verletzte und Feuerwehr im Grosseinsatz»
Titel in der Onlineausgabe der «Jungfrau-Zeitung» zu einem Verkehrsunfall, der offenbar derart schlimm war, dass
sogar die Verletzten beim Grosseinsatz helfen mussten …
Und gleich noch ein recht spe zieller Verkehrsunfall hat sich laut der Onlineausgabe von «20 Minuten» ereignet: «Offenbar wurde ein Kind beim Überqueren eines Fuss gängers von einem Fahrzeug erfasst»
«Systematische Veränderun gen kommen zu spät für die durchschnittlich 245 Frauen, die momentan in der Schweiz Tag für Tag ein Kind gebären.» Die Medizin ist einfach ein faszinierendes Gebiet! Da gibt
es doch in der Schweiz laut dem «Magazin» des «TagesAnzeigers» in der Schweiz eine Gruppe von Frauen, die derart hyperfruchtbar sind, dass sie Tag für Tag, also jeden Tag, ein Kind auf die Welt bringen. eh.
Die Umsetzung für den neuen Namen «Swiss Paramedic Association» und das Logo findet laufend seit August 2022 statt und wurde mittlerweile offiziell nach aussen kommuniziert. Per sofort ist die Webseite unter www.swissparamedic.ch abrufbar. Die Geschäftsstelle kann bei Anfragen unter info@swissparamedic.ch erreicht werden.
Alle Sektionen, der Vorstand sowie die «star-of-life»Redaktion sind mit deren neuen Mailadressen aktiv. Die aktuellen Adressen sind auf der Webseite in den je weiligen Rubriken zu finden. Swiss Paramedic.
La mise en œuvre du nouveau nom «Swiss Paramedic Association» et du logo se déroule en continu depuis le mois d’août 2022 et a désormais aussi été communiqué of ficiellement vers l’extérieur.
Le site internet peut être consulté dès maintenant sous www.swissparamedic.ch. En cas de questions ou de de
mandes, le secrétariat général peut être contacté à l’adresse info@swissparamedic.ch
Toutes les sections, le comité et la rédaction du «star of life» utilisent leurs nouvelles adresses e-mail respectives. Les adresses actuelles sont disponibles sur le site internet dans les différentes rubriques. Swiss Paramedic.
Reservieren Sie sich bereits jetzt den Termin für den Schweizer Kongress für Not fallmedizin vom 6./7. Juni 2023 im Forum Fribourg. Der Kongress ist die bedeu tendste, einmal jährlich stattfindende Plattform im Schweizer Rettungswesen.
Der Anlass bietet eine akkre
ditierte Weiterbildung und fördert die Interdisziplina rität zwischen den Berufs gruppen im Rettungswesen. Die aktuellen Informationen rund um die Veranstaltung sind jeweils auf der Webseite www.notfallkongress.ch zu finden.
Swiss Paramedic.
Réservez dès maintenant la date du Congrès suisse de médecine d’urgence qui se tiendra les 6/7 juin 2023 au Forum Fribourg. Ce con grès est la plate-forme la plus importante en matière de sauvetage en Suisse et se tient une fois par année. Cette rencontre propose une
formation continue accrédi tée et favorise l’interdisci plinarité entre les groupes professionnels dans le secteur du sauvetage. Les in formations actualisées con cernant cette rencontre se trouvent en tout temps sur le site www.notfallkongress.ch
Swiss Paramedic.
Die neue App wurde an fangs Juli erfolgreich in der Romandie lanciert. Es haben alle Mitglieder der fünf Sek tionen GE, FR, VD, VS und NE Ende Juni ein Schreiben mit den Login-Daten und Anleitungen per Post erhal ten. Der Brief wurde an rund 680 Mitglieder versendet, bis heute haben sich zahl reiche Personen für die App registriert. Mitgliedern,
welche sich noch nicht für die App registriert haben, wird empfohlen, sich noch zu registrieren, um die neusten Informationen ihrer Sektionen zu erhalten. Bei Fragen zum Login kann office@swissparamedic.ch kontaktiert werden. Swiss Paramedic.
La nouvelle application a été lancée avec succès début juillet en Suisse romande. Fin juin, tous les membres des 5 sections GE, FR, VD, VS et NE ont reçu un courrier par la poste avec les données de connexion et les instructions. La lettre a été adressée à prés de 680 membres et jusqu’à aujourd’hui, de nombreux membres se sont inscrits à l'application.
Il est recommandé aux membres qui ne se sont pas encore inscrits à l'application de le faire afin de recevoir les dernières informations de leurs sections. Pour toute question concernant le login, il est possible de contacter office@swissparamedic.ch. Swiss Paramedic.
Mitglieder der Swiss Para medic Association profitie ren von vielen Vorteilen. Der Verband hat mit verschiede nen Partnern attraktive An gebote und Vergünstigun gen erarbeitet, beispiels weise für Fahrzeuge, eine Kreditkarte oder Ferien.
Die einzelnen Angebote sind unter https://www.swiss paramedic.ch/mitglieder/ uebersicht-dienstleistungen. html aufgeschaltet. Bei
näherem Interesse zu den Angeboten kann die Geschäftsstelle unter info@swissparamedic.ch kontaktiert werden.
Swiss Paramedic.
Les membres de la Swiss Paramedic Association bé néficient de nombreux avantages. L'association a élaboré des offres et des réductions attrayantes avec différents partenaires, par exemple pour des véhicules, une carte de crédit ou des vacances.
Les différentes offres sont également disponibles sur https://www.swissparame dic.ch/f/membres/apercu-
des-services.html. Si vous souhaitez savoir plus sur les offres, vous pouvez contac ter le secrétariat général à l'adresse info@swisspara medic.ch
Swiss Paramedic.
Zentrum für medizinische Bildung (medi), Bern
Arnold Laura Tabea
Arnold Manuel Aubort Loïc
Augsburger Raphaël Bakopanos-Bairamakis Anna Bergmann Samuel Bösch Cornelia Bosshard Jordana Bucher Joël Burri Nadia Buser Martin Chardonnens Maude Cheffi Karim Curtoni Martina
Droz Janine Egli Isabel Emerson Kaija Frei Fabio Gendron Maxime Groen Saskia Gross Benjamin Grundisch Sandro Gubler Thierry Hofer Anja Jan Emilie Käser Manuel Knöri Michelle Koller Svenja
Emergency Schulungszentrum AG, Zofingen
Fäs Rosi
Grieder Flurin
Hüsser Philippe Messer Martina
Poffet Carmen Portner Sarah Rechenmacher Christian Rieder Samuel
Schweizer Institut für Rettungsmedizin (Sirmed), Nottwil
Anderhalden Nicole Bühlmann Elias
Forte Nadia Good Georg Hartmann Tanja
Isenschmid Mirjam Jenny Angela Lanfranchi Claudio Liebhardt Jasmin Marti Jonas
Höhere Fachschule für Rettungsberufe (HFRB), Zürich
Artho Philipp Bellafiore Sandro Bühler Nicole
Bürgin Andreas Costantino Danilo Cottier Lea
De Gaetano Riccardo
Dietschweiler Jenny Dubs Martin
Epprecht Linda Fatzer Stefanie
Fuchs Anita Haab Pascal
Halter Jolanda Holzner Celina Howald Dominik
Huser Gina
Huser Barbara Koller Sandro Lageder Daniel Lengen Leandra Maag Nicole Mark Sandra Mebert Noah Nobre Roberto Nüesch Thomas Nufer Matthias
Oesch Sabrina Oppliger Melanie Poster Sjoerd
Prasad-Brunner Bettina Pronk Pascal Schärer Serge Schnider Alois
Krieg Sarah Kunz Karin Lacourt Mélanie Läuchli Svenja Lehmann Stefan Leuenberger Pascal Lopez Anne-Laure Mahrer Nathan Mangold Sina Moser Anina Mosimann Sereina Mutti Stefan Nöthiger Nathalie Probst Mirjam
Richoz Mégane Rohrer Mégane Schmid Marina Schmutz Aurélien Schneider Eric Schneiter Maria Laura Schwaar Stephan Secondi Philippe Wermuth Isabelle Wittwer Tim Wüst Samuel Wüthrich Tina Zollinger Marion
Saner Jill Sarbach Brendan Weber Patricia Zeiter Svenja
Peter Anita Rupnik David Stalder Anja Steiner Roman Wigger Matthias
Senn Michael Sewer Jasmin Sieber Martin Sonderegger Roy Stalder Franziska Stamm Taimi Stoll Michael Thür Nina Vincenti Madlaina Vontobel Samuel Werner Gabriela Wettstein Nadine Wild Leandra
Ziegler Cyril Zindel Noël
École supérieure de soins ambulanciers (ESAMB), Genève
Arnoldi Aline Bandini Emma Brandt-Dit-Grieurin Melina Burton Fiona Deschenaux Lucie
Dumas Priscille Egli Luc Nicolas Fournier Alice Güvercin Hakan Jaquier Sylvain
Kolly Elias Luthi Tessa Meloni Michela Oberson Pierre Orange Benjamin
Pauli Noé Portela Roxane Rauss Lou Scolari Melody
École Supérieure d’Ambulancier et Soins d’Urgence Romande (ES ASUR), Le Mont-sur-Lausanne
Balzacchi Sophie
Baumberger Léna Berset Coraline De Franceschi Luca De Habsbourg-Lorraine Christoph Devenes Carole Di Feliciantonio Andrea Erne Estribi Ysatis Erriquez Damien
Gassmann Simon Gillieron Loïc Grossenbacher Sarah Gueron Antoine Hirt Loïc In-Albon Rémy Labiouse Nathan Loretan Titienne Magnin Maxime Alison Mariethoz Alain
Centro professionale sociosanitario infermieristico, Lugano
Colautti Christian Corso Meryl Esteves Pinto Hernani
Gilgen Raffaella Longhi Siro Magnoni Jérôme
Matthey Tess Sophie Mermoud Jérémy Nunes Da Silva Tania Paoli Pierre-Antoine Rascao Diogo Ritter David Roulet Pauline Schor Samoa Stadelmann Nicolas Stryjski Olivier
Portolani Maher Schnider Annatina Vita Fabrizio Siro
Troendle Vyacheslav Ungemacht Karim Weil Mélanie Wyss Cyril
Für das Pfadi-Bundeslager (Bula) wurde diesen Sommer im Goms (VS) die grösste temporäre Notfall-Praxis der Schweiz aus dem Boden gestampft. 70 Ärztinnen und Ärzte, 200 Pflege fachpersonen, zwei Sanitätskompanien der Armee sowie 35 Rettungssanitäterinnen und Rettungssanitäter kümmerten sich während zwei Wochen um die medizinische Versorgung der 30 000 Pfadis.
Kathrin Wyss, ZürichVon aussen ist sie unschein bar, die grösste je in der Schweiz aufgestellte tempo räre Notfall-Praxis: Ein riesi ges, weisses Festzelt, ver bunden mit zwei feldgrünen Armeezelten – direkt neben dem Militärflugplatz in Ulri chen. Das Innenleben hinge gen ist eindrücklich: 20 Be handlungskojen, ein Contai ner für die Röntgen- und Ultraschalldiagnostik sowie ein Operations-Container, ein vollausgerüsteter Schockraum mit Intensivbe handlungsplatz. Bis zu 800 Patientinnen und Patienten hätten hier pro Tag betreut werden können, in der Rea lität waren es dann maximal 470 täglich.
Verletzungsbilder
So vielseitig die Lagerteil nehmenden waren, so viel seitig zeigten sich die Verlet zungen: In der Auf- und Ab bauphase waren dies unter anderem Hammerverletzun gen, dazu kamen während des Lagers Schürfungen Verstauchungen, Schnitt
Pour le camp fédéral scout (CaFé), le plus grand cabinet d’urgence temporaire de Suisse a été créé de toutes pièces cet été dans la vallée de Conches (VS). 70 médecins, 200 infirmières et infirmiers, deux compagnies sanitaires de l’armée ainsi que 35 ambulancières et ambulanciers assuraient la prise en charge médicale des 30 000 scouts durant deux semaines.
Die Notfallpraxis mit 20 Kojen: grösser als in einem Kantonsspital.
Le cabinet d’urgence avec 20 box: plus imposant que dans un hôpital cantonal.
De l’extérieur, il a l’air insi gnifiant, le plus grand cabi net d’urgence temporaire jamais installé en Suisse: une immense tente blanche, reliée à deux tentes en gris-
Le camp fédéral scout: une grande affaire pour des servicesBilder: Jeffrey Dozier Photos: Jeffrey Dozier
wunden sowie Dehydrierun gen wegen der Hitze. Doch auch hier waren es weniger als angenommen. «Die Pfa dis sind sich die Natur ge wohnt. Sie wissen, wie sie
mit der Hitze umgehen müs sen, tragen Kopfschutz und trinken viel», erklärt der Chef der Praxis, der St. Galler Arzt Raphael Stolz. Dazu komme, dass das Goms auf rund
vert de l’armée, juste à côté de l’aérodrome militaire à Ulrichen. L’intérieur est en revanche impressionnant: 20 box de traitement, un container dédié au diagnos tic par radiographie et par ultrasons et un container faisant office de bloc opéra toire. S’y ajoute une salle de réanimation entièrement équipée avec une place pour les soins intensifs. Ces ins tallations auraient permis de prendre en charge chaque jour jusqu’à 800 patients. En réalité, on y traitait au maxi mum 470 patients par jour.
La diversité des participants au camp se reflétait dans la diversité des blessures: pen dant la phase de montage et de démontage, les blessures étaient entre autres dues à l’utilisation des marteaux. Durant le camp, il fallait trai ter des éraflures, des en torses, des coupures ou en core des déshydratations
Die beiden leitenden RS Reto Hintermeister (links) und Marc Eichenberger (Mitte), zusam men mit Dr. Fredy-Michel Roten, ärztlicher Co-Leiter, vor einer der Ambulanzen, die dem Bula zur Verfügung stand.
Les deux ambulanciers responsables Reto Hintermeister (à gauche) et Marc Eichenberger (au milieu), avec Dr Fredy-Michel Roten, médecin répondant, devant l’une des ambulances dont disposait le CaFé.
dues à la chaleur. Mais là encore, il y en avait moins que prévu. «Les scouts sont habitués à la nature. Ils savent comment gérer la chaleur, ils portent une pro tection sur la tête et boivent beaucoup», explique le res ponsable du cabinet, le mé decin saint-gallois Raphael Stolz. S’y ajoute le fait que la vallée de Conches se trouve à environ 1350 mètres d’altitude. «Au cours de la dernière semaine de juillet et de la première se maine d’août, les tempéra tures n’étaient donc pas tout à fait aussi élevées qu’en plaine».
Une mobilité totale, entre autres avec cinq ambulances En plus du cabinet d’ur gence ouvert 24 heures sur 24, les participants bénéfi ciaient également d’un ser vice de visite dans les tentes: deux médecins se déplaçaient pour donner des conseils par exemple en matière d’hygiène et de pré
1350 Meter über Meer liege. «In der letzten Juli- und der ersten Augustwoche kletter te das Thermometer daher nicht ganz so hoch wie im Flachland».
Voll mobil, unter anderem mit fünf Ambulanzen Nebst der 24-Stunden-Not fall-Praxis wurde den Teil nehmenden auch ein Zelt besuchsdienst angeboten:
vention aux 800 différentes unités de scouts. En raison de la taille du site, des uni tés mobiles intervenaient en outre sur les terrains situés à l’extérieur, secondées par
un «Sprinter» sanitaire de l’armée durant les activités sportives.
Une autre pièce majeure du puzzle se trouvait à l’entrée arrière du cabinet d’ur gence: les «unités sanitaires mobiles». Il s’agissait de cinq ambulances bien ali gnées chaque jour: des véhi cules militaires ainsi que des véhicules prêtés par les services de sauvetage de St-Gall et d’Appenzell Rhodes-Intérieures.
Des «vacances de sauve tage» dans la vallée de Conches
Une
…
…
Durant trois ans, Marc Eichenberger (Sancho), services sanitaires Bâle et Reto Hintermeister (Spirou), responsable d’équipe du service de sauvetage Bülach, se préparaient au cas d’ur gence. Dans le ressort «Ser vices sanitaires et sécurité», les deux ambulanciers et scouts passionnés étaient responsables du secteur par tiel «unités mobiles».
Pendant la phase de prépa ration, il fallait tenir compte de beaucoup de choses. Tout d’abord, ils avaient peur de ne pas trouver suffi samment de professionnels. Mais grâce à leur réseau personnel et aussi à une information publiée dans le «star of life», 35 ambulan cières et ambulanciers de toute la Suisse se manifes taient en très peu de temps. Ils passaient leurs vacances dans la vallée de Conches et venaient bénévolement donner un coup de main au service sanitaire. «L’équipe pouvait s’appuyer sur un très grand savoir-faire et était incroyablement moti vée – dès le premier jour», s’émerveille Hintermeister.
Zwei Ärzte waren beratend unterwegs und gaben den 800 verschiedenen PfadiEinheiten beispielsweise Tipps zu Hygiene und Prä vention. Aufgrund der Grö sse des Geländes standen zudem auf den ausserhalb gelegenen Programmflä chen mobile Einheiten im Einsatz, welche während Sportaktivitäten mit einem Sanitäts-«Sprinter» der Armee präsent waren.
Ein weiteres wichtiges Puzzleteil befand sich beim Hintereingang der NotfallPraxis: Die «Mobilen Ein heiten Sanität». Schön auf gereiht standen hier täglich fünf Ambulanzen; militäri sche Fahrzeuge sowie Leihgaben der Rettungs dienste St. Gallen und Appenzell Innerhoden.
«Rettungs-Ferien» im Goms Drei Jahre lang haben Marc Eichenberger v/o Sancho, Sanität Basel, und Reto Hin termeister v/o Spirou, Team leiter des Rettungsdiensts Bülach, den Ernstfall vorbe reitet. Die beiden Rettungs sanitäter und Vollblut-Pfadis hatten innerhalb des Res sorts «Sanität und Sicher heit» den Teilbereich «mobi le Einheiten» unter sich.
In der Vorbereitungsphase gab es einiges zu beachten. Zuerst hatten die beiden Be denken, genügend Fachkräf te zu finden. Doch aufgrund ihres persönlichen Netz werks und auch dank eines Hinweises im «star of life» meldeten sich innert kürzes ter Zeit 35 Rettungssanitäte rinnen und -sanitäter aus der ganzen Schweiz, welche ihre Ferien im Goms ver brachten und freiwillig in der Sanität mithalfen. «Das Team verfügte über sehr viel
Auf dem grossen, weitgehend auf unbefestigtem Gelände liegenden Lagerplatz rückte in der Regel als erstes jeweils ein RS auf einem Quad als Rapid Responder aus.
Sur le grand camp situé en grande partie sur un terrain difficile, un ambulancier sur un quad intervenait en règle générale en premier en tant que rapid responder.
Knowhow und war unglaub lich motiviert – vom ersten Tag an», schwärmt Hinter meister.
Die zivilen Rettungssanitäte rinnen und -sanitäter wur den von zwei Sanitätskom panien sowie Fahrerinnen und Fahrern der Schweizer Armee unterstützt. «Wir haben diese aufs Blaulicht fahren geschult, die Zusam menarbeit hat sehr gut funk tioniert.»
Für einmal fast nur junge Patienten
Die Einsätze der 35 RS sowie 55 weiteren Helfenden un terschieden sich enorm vom normalen Arbeitsalltag. «Wir behandelten hier fast ausschliesslich junge Patientinnen und Patienten ohne Vorerkrankungen», so
Les ambulancières et ambu lanciers civils pouvaient compter sur le soutien de deux compagnies sanitaires et de chauffeurs de l’armée suisse. «On leur a donné une formation pour la conduite avec feux bleus. La collaboration a très bien fonctionné.»
Pour une fois presque exclusivement de jeunes patients
Les interventions des 35 ambulanciers et des 55 autres bénévoles se distin guaient énormément du travail quotidien habituel. «Ici, nous avons traité presque exclusivement de jeunes patientes et patients qui ne présentaient aucun antécédent médical», ex plique Eichenberger. Au
total, les services de sauve tage ont dû intervenir à 682 reprises durant ce camp fédéral de deux semaines. La plupart du temps, il s’agissait de traumatismes suite à des activités spor tives. Beaucoup de patientes et de patients avaient des blessures aux extrémités. S’y ajoutaient quelques pro blèmes circulatoires, des réactions allergiques et des gastroentérites. «En nous appuyant sur les chiffres du dernier camp fédéral de 2008, nous nous attendions à ce nombre d’interventions.» En revanche, Eichenberger et Hintermeister étaient un peu surpris par la répartition de ces interventions sur la journée: «Les nuits ont été nettement plus tranquilles que prévu et nous avons pu
Das Bundeslager (Bula) der Pfadibewegung Schweiz findet nur alle 14 Jahre statt. Vom 23. Juli bis 6. August 2022 waren 30 000 Pfadis aus der gesamten Schweiz und dem Ausland im Goms (VS) zu Gast. Rund 500 Pfadi begeisterte aus allen Sprachregionen der Schweiz organisierten das Bundeslager mit viel Herzblut und Leiden schaft. Die meisten arbeiteten ehrenamtlich. Das Gesamtbudget be trug 25 Millionen Franken.
Eichenberger. Insgesamt musste die Rettung wäh rend des zweiwöchigen Bun deslagers 682 Mal ausrücken. Am meisten wegen Traumata bei Sportaktivitäten; viele Patientinnen und Patienten hatten Verletzungen an den Extremitäten. Dazu kamen auch Kreislaufprobleme, allergische Reaktionen sowie Brechdurchfall. «Die Zahl der Einsätze haben wir auf grund des letzten Bundes lagers 2008 so erwartet.»
Etwas überrascht waren
Eichenberger und Hinter meister hingegen über die Verteilung während des Tages: «Die Nacht war eini ges ruhiger als erwartet, hier konnten wir Schichtan passungen vornehmen. Die meisten Einsätze fuhren wir im Verlauf des Nachmittags und des frühen Abends.» Dies lässt sich damit erklä ren, dass die verschiedenen Einheiten häufig nachmit tags Sportprogramme ge macht haben und es dann auch die meisten Wetterum schwünge gab.
Kurze Reaktionszeit «Überrascht hat mich auch die Hilfsbereitschaft der Lei tenden. Während zwei Wo chen brauchten wir keine Feuerwehr, die hilft, die Bahre zu tragen, keine Polizei, die hilft, den Einsatzort zu fin den.» Ein Vorteil war sicher lich, dass die Pfadis über die sogenannte mova-App alar mieren konnten. So wurden sie direkt lokalisiert. Die mova-eigene Notfallzentrale wurde durch den Zivilschutz betreut, die Reaktionszeit der Einsatzkräfte lag stets unter 100 Sekunden, worauf die beiden sichtlich stolz sind.
Herausforderung Lage und Lagerplatz
Ein besonderes Augenmerk legten Marc Eichenberger
procéder à des adaptations des équipes. Nous avons effectué la plupart des inter ventions dans le courant de l’après-midi ou en début de soirée.» Cela s’explique par le fait que les différentes unités avaient souvent des programmes sportifs l’après-midi et que c’est aussi à ce moment-là que l’on observait la plupart des changements de temps.
Un temps de réaction court «J’ai également été surpris par la serviabilité des moni teurs. Pendant deux se maines, nous n’avons pas eu besoin de pompiers pour nous aider à porter le bran card, ni de la police pour nous aider à trouver le lieu d’intervention.» L’un des avantages était certaine ment le fait que les scouts pouvaient donner l’alerte via l’application mova. Ils étaient ainsi directement localisés. La centrale d’ur gence du mova était gérée par la protection civile et le temps de réaction des forces d’intervention était toujours inférieur à 100 se condes ce dont ils sont visi blement fiers.
Le défi de la situation et de l’emplacement du camp Dès la planification, Marc Eichenberger et Reto Hinter
Le camp fédéral (CaFé) du Mouvement Scout de Suisse n’a lieu que tous les 14 ans. Du 23 juillet au 6 août 2022, la Vallée de Conches (VS) accueil lait 30 000 scouts de toute a Suisse et de l’étranger. Près de 500 passionnés du scoutisme de toutes les régions linguistiques de la Suisse organisaient le camp fédéral avec beaucoup d’engagement et de passion. La plupart travaillaient bénévole ment. Le budget global était de 25 millions de francs.
meister accordaient une attention particulière aux défis imposés par la situa tion géographique. La vallée de Conches est la partie la plus élevée de la vallée du Haut-Valais, les hôpitaux se trouvent à des distances importantes et les routes sont sinueuses. «Ici, à l’em placement du camp, il y a de nombreux sens uniques et des ponts. Par ailleurs, nous devions à tout moment ga rantir l’accessibilité du ter rain», souligne Eichenber
Im Rahmen des Bula wurden zwischen dem 21. Juli und dem 6. August 2022 im sanitätsdienstlichen Bereich folgende Einsätze gleistet:
Patienten Notfallpraxis 5045
Einsätze Ambulanz (primär) 234
Einsätze Helikopter 17
Einsätze Notarzt 43
Einsätze Rapid Responder (Quad) 209 Patiententransporte sitzend 299 Patiententransporte liegend 38
Dans le cadre du CaFé, les interventions suivantes ont eu lieu dans le domaine des services de sauvetage entre le 21 juillet et le 6 août 2022:
Patients au cabinet d’urgence 5045 Interventions ambulance (primaire) 234 Interventions hélicoptère 17 Interventions urgentiste 43 Interventions rapid responder (quad) 209 Transports de patients assis 299 Transports de patients couchés 38
und Reto Hintermeister schon in der Planung auf die Herausforderungen der geo grafischen Lage. Das Goms ist der oberste Talabschnitt des Oberwallis, die Distan zen zu den umliegenden Spi tälern sind weit, die Strassen kurvig. «Hier auf dem Lager platz gibt es viele Einbahnen und Brücken, ausserdem mussten wir stets die Gelän degängigkeit gewährleis ten», so Eichenberger. Um den raschen Zugang zu den Patientinnen und Patienten auf den Lagerplätzen zu ge währleisten, haben die bei den ein ausgeklügeltes Sys tem entwickelt. Bei einer Alarmierung rückte im Nor mallfall jeweils als erstes ein Rapid Responder aus: eine Rettungssanitäterin oder ein Rettungssanitäter auf einem Quad. Bei Bedarf wurde die ser durch die Bula-eigene Ambulanz sowie einen Not arzt unterstützt.
Die Zahl der Helikopter-Ein sätze scheint mit 17 erstaun lich hoch. Doch auch hierfür haben die beiden Rettungs sanitäter eine Erklärung: «Es war jeweils auch einsatztak tische Überlegungen. Ist eine Ambulanz mit einem Transport nach Sion be schäftigt, fehlt dieses Fahr zeug einen halben Tag auf dem Lagergelände. Ausser dem war nicht jeder Einsatz ort, zum Beispiel auf einer Wanderung, mit einem Fahrzeug erreichbar.» Nebst den Wegzeiten spielten auch die Strassenverhältnisse eine entscheidende Rolle. «Der Transport via Helikop ter ist viel schonender.»
Koordiniert wurden die Ret tungsmittel jeweils mit dem behandelnden Arzt sowie dem Einsatzleiter der Kanto
nalen Walliser Rettungsor ganisation (KWRO). Die Zu sammenarbeit zwischen den lokalen Einsatzkräften, der Armee und der Bula-eige nen Einheiten funktionierte hervorragend.
Nach dem zweiwöchigen Einsatz zeigt sich Marc Ei chenberger sichtlich beein druckt: «Die Leute, die hier zusammengearbeitet haben, haben sich vorher nicht ge kannt, kamen aus verschie denen Betrieben, welche alle ihre Eigenheiten haben, aber innert kürzester Zeit lief alles einwandfrei. Diese Er fahrung hat uns alle eng zu sammengeschweisst.» Und Reto Hintermeister ergänzt: «Nach zwei Wochen war klar: Hier wurden überkantonal und überregional Freund schaften geschlossen».
Die beiden sind überzeugt, dass sich dies auch im weite ren beruflichen Alltag zeigen wird. Man werde sich viel eher aktiv untereinander aus tauschen. Eichenberger und Hintermeister sind sich einig: «Die Rettungsdienste der Schweiz sind hier oben etwas näher zusammengerückt.»
Die Autorin
Kathrin Wyss v/o Nyuki war im Bundeslager als Redaktorin im Kommunikationsteam tätig. Sie arbeitet als «Beauftragte Öffentlichkeitsarbeit und Repräsentation» für den Zürcher Kantonsrat.
Fotograf Jeffrey Dozier v/o Tayra war im Bundeslager Co-Teilbe reichsleiter Fotografie. Der passionierte Hobby-Fotograf studiert Medizin, bevor er nächstes Jahr als Assistenzarzt tätig sein wird.
ger. Afin d’assurer un accès rapide aux patientes et pa tients, les deux hommes ont mis au point un système ingénieux: En cas d’alerte, le premier à intervenir était un rapid responder: une ambu lancière ou un ambulancier conduisant un quad. En cas de besoin, ce rapid respon der pouvait être assisté par l’ambulance du CaFé et un urgentiste.
Relativement beaucoup d’interventions en hélicoptère Le nombre d’interventions en hélicoptère (17) semble étonnamment élevé. Mais les deux ambulanciers ont également une explication à cela: «Il s’agissait à chaque fois aussi de réflexions sur la tactique d’intervention. Lorsqu’une ambulance est occupée avec un transport vers Sion, ce véhicule manque sur le terrain du camp pendant une demijournée. Par ailleurs, tous les lieux d’intervention n’étaient pas accessibles en véhicules, par exemple lors d’une randonnée». En plus des temps de trajet, les conditions routières jouaient également un rôle décisif. «Le transport par
Au camp fédéral, Kathrin Wyss (Nyuki) œuvrait comme rédactrice au sein de l’équipe de communi cation. Elle travaille comme «Chargée des relations publiques et représentation» pour le Grand conseil du canton de Zurich.
Au camp fédéral, le photographe Jeffrey Dozier (Tayra) était co-responsable du secteur partiel Photographie. Ce photographe amateur passionné fait des études de médecine et débutera l’internat l’année prochaine.
hélicoptère est beaucoup plus doux pour le patient.»
Les moyens de sauvetage étaient toujours coordonnés avec le médecin traitant et le responsable des interven tions de l’Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS). La colla boration entre les forces d’intervention locales, l’ar mée et les unités du CaFé fonctionnait à la perfection.
Une collaboration impeccable Après les deux semaines d’intervention, Marc Eichen berger est visiblement im pressionné: «Les personnes qui ont travaillé ensemble sur ce site ne se connais saient pas auparavant, elles venaient de différents éta blissements qui ont chacun leurs particularités. Mais en très peu de temps, tout fonc tionnait comme sur des rou lettes. Cette expérience nous a tous étroitement soudés.» Et Reto Hintermeister d’ajou ter: «Après deux semaines, c’était clair: des amitiés al lant au-delà des frontières cantonales et régionales ont été nouées ici».
Les deux hommes sont per suadés que cela se manifes tera également à l’avenir dans le travail quotidien. On fera un échange beaucoup plus actif entre les différents protagonistes. Eichenberger et Hintermeister sont d’ac cord: «À cette altitude un peu plus haute, les services de sauvetage suisses se sont un peu rapprochés.»
Aus der Hirnforschung weiss man, dass der Mensch auch Informationen in sein Gehirn aufnimmt, welche er nicht bewusst wahrnimmt. Ebenso weiss man über die Existenz der Spiegelneuronen – jene Neuronen sind dafür zustän dig, dass wir Handlungen nachahmen, aber auch Ge fühle nachempfinden kön nen.
Dies gilt auch für alle Einsät ze, welche wir in unserem Rettungsdienst-Dasein be reits geleistet haben. Bei
den meisten unserer Ein sätze sind wir mit herausfor dernden Emotionen bezie hungsweise mit Menschen in Ausnahmesituationen konfrontiert – auch wenn das Ereignis aus medizini scher Sicht nicht gravierend ist. Einen grossen Teil dieser Dinge nehmen wir also wahr und platzieren sie anschlie ssend irgendwo in unserem Gehirn.
Bedeutung unbewusster Wahrnehmungen Unser Gehirn und dessen Funktionen ist in vielen Be
La recherche sur le cerveau nous apprend que l’être hu main enregistre aussi des informations dans son cer veau qu’il ne perçoit pas consciemment. On connaît également l’existence des neurones miroirs, ces neu rones qui nous permettent d’imiter des actions mais aussi de ressentir les émo tions.
Cela s’applique également à toutes les interventions que nous avons déjà effectuées au cours de notre vie d’am bulanciers. La plupart de
nos interventions nous confrontent à des émotions difficiles ou à des personnes dans des situations excep tionnelles, même si d’un point de vue médical, l’évé nement n’est pas grave. Nous percevons donc une grande partie de ces choses et les stockons ensuite quelque part dans notre cerveau.
Les perceptions incons cientes sont également importantes
Notre cerveau et ses fonc tions sont encore inexplorés
Ab und zu einfach mal ins Grüne schauen, die Gedanken schweifen lassen – doch reicht das, um sich von den mentalen Belastungen im Rettungsdienst zu erholen?
Bild und Grafiken: Barbara Widmer.
Contempler simplement la nature de temps en temps et laisser libre cours à ses pensées – mais est-ce suffisant pour se remettre du stress mental du service de sauvetage?
Photo et graphics: Barbara Widmer.
1-Allgemeine Beanspruchung2-Emotionale Beanspruchung3-SozialeBeanspruchung4-Konflikt/Leistungsdruck5-Übermüdung6-Energielosigkeit 7-Somatische Beanspruchung 8-Erfolg9-SozialeErholung10-SomatischeErholung11-AllgemeineErholung 12-Schlaf 13-EmotionaleErschöpfung14-Kontrollverlust15-Sinnverlust 16-NegativesArbeitsklima17-Arbeit/Freizeit18-UngestörteFreizeit19-ErholsamePausen20-ErholsameFreizeit21-UngestörtePausen 22-SozialeUnterstützung(Privat)23-SozialeUnterstützung(Arbeit)24-Partizipation26-Handlungsspielraum25-PersönlichkeitsförderlichkeitderArbeit
Die gesammelten Ergebnisse auf dem Erholungs-Belastung-Fragebogen zeigen, dass nach der Meditation (grün) in mehreren Bereichen die Werte besser sind als vor der Meditation (blau).
Les résultats recueillis à l’aide du questionnaire de récupération-stress démontrent qu’après la médita tion (vert), les valeurs sont meilleures dans plusieurs domaines qu’avant la méditation (bleu).
Schwitzen Nacken-,Schulter-,RückenschmerzenMagen-/VerdauungsproblemeKopfschmerzenKreislaufproblemeRascheErschöpfungGenerellmüde SchlechtesEin-/DurchschlafenNiedergeschlagenheitSelbstzweifelNervös,gereiztÜberempfindlichGefühlderNutzlosigkeitUnkonzentriertheitVergesslichkeitMühemitNeuemEntscheidungsschwierigkeitenVernachlässigung vonsozialenBeziehungenUnnötigeFehlerVeränderterAppettitbzw.Essverhalten(Beinahe)UnfälleRuhelosigkeit Schwindel
Die Stärke der Wahrnehmung der Stressmarker konnte durch die Meditation praktisch durchs Band reduziert werden (blau: vor der Meditation, grün: nach der Meditation).
La méditation a permis de réduire la perception des marqueurs de stress de manière pratique ment générale (bleu: avant la méditation, vert: après la méditation).
reichen noch unerforscht, doch gibt es Hinweise, dass auch unbewusste Wahrnehmungen einen Einfluss auf uns haben. Meine Annahme ist, dass all unsere «Einsatz-Wahr nehmungen» einen Teil dazu beitragen, dass wir als Retter mit eigenen mentalen Herausforderungen zu kämpfen haben.
Die Achtsamkeits-Meditation Auf der Suche nach mögli chen Lösungsansätzen, um uns Retterinnen und Retter gesund zu halten oder wie der gesünder werden zu las sen, bin ich unter anderem auf Achtsamkeits-Meditati on gestossen. Bei dieser Form von Meditation wird die Aufmerksamkeit auf etwas Bestimmtes gerichtet.
dans de nombreux do maines. Il existe toutefois des indices selon lesquels les perceptions incons cientes ont également une influence sur nous. Je pense que toutes nos «perceptions d’interventions» contribuent à ce que nous soyons confrontés, en tant que se couristes, à nos propres défis mentaux.
La méditation de pleine conscience
Au cours de la recherche de solutions possibles pour que nous, les secouristes, restions en bonne santé ou retrouvions notre santé, j’ai découvert, entre autres, la méditation de pleine conscience. Avec cette forme de méditation, l’atten tion est dirigée sur quelque
Dies kann der Atem, ein ein zelner Körperteil, die Natur oder auch ein Satz sein. Wenn währenddessen Ge danken auftauchen – was ziemlich wahrscheinlich ist –, werden diese «beobachtet» und wieder «losgelassen», so wie eine vorbeiziehende Wolke. Meditation kann auch frei von religiösen oder spiri tuellen Inhalten und Überzeu gungen praktiziert werden.
Hirnstrukturen sind veränderbar Es wurden bereits einige Studien über die Wirkung von (Achtsamkeits-)Meditati on gemacht. Ergebnisse zei gen, dass sich gewisse Hirn strukturen verändern können [Kral et al. 2018, Hölzel et al. 2011]. Darunter die Amygda
la und der Hippocampus, welche mitunter für die Emo tionsverarbeitung, Stressre aktion und Erinnerung zu ständig sind. Meine Überle gung war, dass Meditation eine Möglichkeit sein könnte, unser Gehirn etwas «aufzu räumen» und die negativen Eindrücke aus den Einsätzen auszugleichen.
RS testeten Methode
Mir ist bewusst, dass unser Gehirn nicht trivial funktio niert und es so oder so nicht «die eine Lösung» geben wird. Doch ich wollte es tes ten. Aus diesem Grund habe ich im Jahr 2021 in zwei Etappen die Wirkung von Meditation auf Rettungssani täterinnen und -sanitäter un tersucht.
chose de précis. Il peut s’agir de la respiration, de cer taines parties du corps, de la nature ou aussi d’une phrase. Si durant cet exer cice, des pensées appa raissent, ce qui est assez probable, celles-ci sont «ob servées» avant d’être «relâ chées» un peu comme un nuage qui passe. La médita tion peut aussi être pratiquée sans contenu ou conviction religieux ou spirituels.
Les structures cérébrales sont modifiables Les effets de la méditation (de pleine conscience) ont déjà fait l’objet de plusieurs études. Des résultats dé montrent que certaines structures cérébrales peuvent être modifiées
[Kral et al. 2018, Hölzel et al. 2011]. Parmi elles, l’amyg dale et l’hippocampe qui sont parfois responsables du traitement des émotions, de la réaction au stress et des souvenirs. J’ai pensé que la méditation pourrait être un moyen de «faire un peu le ménage» dans notre cerveau et de compenser les impressions négatives qui s’y enregistrent au cours de nos interventions.
Des ambulanciers ont testé la méthode Je suis consciente que notre cerveau ne fonctionne pas de manière triviale et que de toute façon, il n’y aura pas «une seule solution». Mais j’ai voulu faire le test. C’est pour cette raison, qu’en
Damit Lebensretter:innen hochwertige Notfallversorgung leisten können.
Simulationssysteme Made in Switzerland. SKILLQUBE ist der führende Anbieter für Simulationstechnologie sowie das größte AHA Training Center im deutschspra chigen Raum. Unsere innovativen Patientenmonitorsimulatoren auf Basis von C3, Lifepak 15, Zoll und vielen weiteren machen Simulationen noch realistischer. In Kombination mit den SIMBODIES verschwimmt gar die Grenze zwischen Simulation und Realität. Gemeinsam für eine bessere Ausbildung!
Die Teilnehmer wurden auf gefordert, während eines Monats nach jedem Dienst eine geführte Achtsamkeits meditation von zehn Minu ten durchzuführen. Vor und nach diesem Monat wurden mit Hilfe eines Fragebogens (Erholungs-Belastungs-Fra gebogen und Stressmarker) der Stresslevel beziehungs weise die Erholungsmöglich keit der Teilnehmer erhoben.
Positiver Effekt
Insgesamt haben 22 RS aus der ganzen Deutschschweiz teilgenommen, jeweils elf Frauen und elf Männer. Und dies sind die Ergebnisse: Vergleicht man die Daten des Erholungs-BelastungsFragebogen (EBF) vor und nach der Meditationsphase, ist eine Reduzierung im Be reich der Belastung (Punkt 1–7 und 13–15) sowie eine Verbesserung im Bereich der Erholung (Punkt 10–12 und 18–20) zu erkennen. Betrachtet man die Stress marker – etwa Schwitzen, Kopfschmerzen, Gereiztheit –, so ist bei fast allen Punk ten eine Reduzierung zu er kennen.
Am meisten haben mich die Äusserungen der Teilneh mer zum subjektiven Erle ben beeindruckt. Der gröss te Teil berichtete von positi ven Veränderungen, am meisten wurde dabei ge nannt, dass es ihnen half, besser abzuschalten, den Dienst mental abzuschlie ssen und zu entspannen. Ei nige empfanden auch das (Ein-)Schlafen als verbes sert.
Im Nachhinein stellt sich mir die Frage, ob der EBF das richtige Tool zur Auswer tung der Wirkung war. Dies vor allem, da die Teilneh merzahl eher klein war.
Mentaler Gesundheit Sorge tragen Unsere mentale Gesundheit ist mindestens genauso wichtig wie unsere körper liche. Und besonders in einem Job wie dem unsri gen lohnt es sich, aktiv etwas dafür zu tun – sei es nun mit regelmässigem Meditieren oder mit einer anderen Methode.
Meine Vision ist, dass wir als Rettungsszene wieder ein stärkeres Augenmerk auf die mentalen Aspekte unse res Berufes legen – sei dies durch eigenverantwortliches Handeln, Implementierung in die Ausbildung, Weiterbil dungen oder das zur Verfü gung stellen von Ressour cen am Arbeitsplatz. Denn mentale Gesundheit geht alle etwas an.
2021, j’ai étudié l’effet de la méditation sur les ambulan cières et les ambulanciers en deux étapes.
Les participants ont été invi tés à effectuer une médita tion de pleine conscience guidée de dix minutes du rant un mois après chaque service. Avant et après ce mois, le niveau de stress, respectivement la possibilité de récupération des partici pants ont été évalués à l’aide d’un questionnaire (questionnaire de récupéra tion-stress et marqueurs de stress).
Un effet positif Au total, 22 ambulanciers de toute la Suisse alémanique ont participé, onze femmes et onze hommes. Voici les résultats: la comparaison des données obtenues à l’aide du questionnaire de récupération-stress (RESTQ) avant et après la phase de méditation démontre une réduction dans le domaine de la sollicitation (point 1-7 et 13-15) et une amélioration dans le domaine de la récu pération (point 10-12 et 1820). En examinant les mar queurs de stress, par exemple la transpiration, les
maux de tête, l’irritabilité, on peut constater une ré duction pour presque tous les points.
J’étais particulièrement im pressionnée par les déclara tions des participants concernant l’expérience subjective. La plupart d’entre eux ont fait état de changements positifs en mentionnant le plus souvent que cela les avait aidés à mieux se déconnecter, à terminer le service sur le plan mental et à se dé tendre. Certains ont égale ment constaté qu’ils s’en dorment plus facilement et que leur sommeil est d’une meilleure qualité.
Avec du recul, je me de mande si le REST-Q était le bon outil pour évaluer l’ef fet. Ceci surtout parce que le nombre de participants était plutôt faible.
Prendre soin de sa santé mentale
Notre santé mentale est au moins aussi importante que notre santé physique. No tamment dans un métier comme le nôtre, il est judi cieux de faire quelque chose activement pour la préser ver, que ce soit par une mé ditation régulière ou par une autre méthode.
Die Autorin Barbara Widmer ist dipl. Rettungs sanitäterin HF und arbeitet im Rettungsdienst des Spitalverbunds Appenzell Ausserrhoden (SVAR).
Die Autorin ist auch als systemi scher Coach und Organisationsbe raterin tätig und Mitgründerin von «Gsund im Grind», einer Firma für mehr mentale Gesundheit im Gesundheitswesen.
L’auteure Barbara Widmer est ambulancière diplômée ES et travaille au service de sauvetage de l’association des hôpitaux d’Appenzell Rhodes-Extérieures (SVAR). L’auteure est également active comme coach systémique et comme conseillère en organisa tion et elle est cofondatrice de «Gsund im Grind» (sain dans la tête), une société qui s’engage pour plus de santé mentale dans le domaine de la santé.
Je pense qu’en tant qu’ac teurs dans les milieux du sauvetage, nous devons de nouveau accorder plus d’at tention aux aspects men taux de notre profession –que ce soit par des actions responsables, par la réalisa tion de formations, de for mations continues ou par la mise à disposition de res sources à la place de travail. Car la santé mentale est l’af faire de tous.
A.C.E. Genève Ambulances führte eine Studie über den Einsatz von Methoxyfluran in der präklinischen Versorgung in Kombination mit anderen Schmerzmitteln durch, die 2021 in «Healthcare» veröf fentlicht wurde. Der vorliegen de Artikel fasst die wichtigsten Ergebnisse zusammen und zeigt die Erfahrungswerte der Rettungssanitäterinnen und -sanitäter des Rettungsdiens tes auf.
RD-Patienten haben oft Schmerzen
In der präklinischen Versor gung ist akuter Schmerz ein häufig anzutreffendes Symp tom. Seine Prävalenz liegt bei über 40 %. In 73 % der Fälle erhalten die Patientinnen und Patienten ein Analgetikum, das die Schmerzintensität um etwa 50 % reduziert (1). Die Behandlung von Trauma schmerzen erfolgt mit Opio iden wie Morphin, Fentanyl (2–4), der äquimolaren Mi schung von Sauerstoff und Lachgas (5), Ketamin (6,7) und Paracetamol (8).
Seit 2018 zugelassen Methoxyfluran ist ein Halo genderivat, das in den 1960erJahren erstmals im klinischen Bereich als Inhalationsanäs thetikum und wegen seiner schmerzstillenden Eigen schaften eingesetzt wurde. Es wird mit einem tragbaren In halator mit drei Millilitern In halt zu 99,9 % automatisch
verabreicht und hat einen schnellen Wirkungseintritt. Knapp 50 % der Patientinnen und Patienten spüren die Schmerzlinderung nach einem bis fünf Atemzügen, und der Median der Schmerz linderung liegt bei vier Minu ten (9). Swissmedic hat die Verwendung des Medikamen tes 2018 zugelassen (10). Es ist einfach in der Anwendung, leicht, kompakt, zum einmali gen Gebrauch und nicht inva siv (11).
Die erwähnte Studie wurde in Genf zwischen Dezember 2018 und Oktober 2020 durch geführt. Bei einem Trauma mit Schmerzen von mehr als 3/10 konnten die Rettungssanitäter eine Dosis von drei Millilitern zu 99,9% verabreichen. Die weitere Schmerzbehandlung erfolgte je nach Schmerzin tensität mit Fentanyl, Keta min, Paracetamol. Der Schmerz wurde mit der visu ellen Analogskala (VAS) oder der Verbalskala (VS) beurteilt. Die Beurteilung der Zufrieden heit erfolgte mit einer LikertSkala.
Der Grossteil der 263 in der Studie berücksichtigten Per sonen war stabil (NACA 3). Das Durchschnittsalter betrug 54 Jahre. Die Verletzungen be trafen zu knapp 75 % die Glied massen, zu 14,1 % den Rücken und zu 7,6 % den Thorax.
Wie die Einnahme des Medikamentes über ein pfeifenähnliches kleines Gerät
Le fonctionnement de la prise du médicament via un petit appareil ressemblant
funktioniert, muss dem Patienten genau erklärt werden.
à un sifflet doit être expliqué en détail au patient.
A.C.E. Genève Ambulances a mené une étude sur l’utili sation du méthoxyflurane en préhospitalier, combiné aux autres antalgiques, pu bliée dans «Healthcare» en 2021. Cet article résume les principaux résultats et dé montre les retours d’expé rience des ambulancières et ambulanciers du service de sauvetage.
Au SdS, les patients ont souvent des douleurs La douleur aiguë est un symptôme fréquent lors de prises en charge préhospi talières. Sa prévalence at teint plus de 40 %. Les patientes et patients re çoivent une analgésie dans 73% des cas, diminuant l’intensité de la douleur d’environ 50 %(1). Le traite ment de la douleur trauma tique s’effectue avec des opioïdes, comme la mor phine, le fentanyl (2–4), le mélange équimoléculaire oxygène protoxyde d'azote (5), la kétamine (6,7) et le paracétamol (8).
Autorisé depuis 2018 Le méthoxyflurane est un dérivé halogéné utilisé pour la première fois en clinique dans les années 1960 comme anesthésique par inhalation et pour ses pro priétés analgésiques. Autoadministré à l'aide d'un in halateur portatif de 3 ml à 99,9 %, son délai d’action
est rapide. Près de 50 % des patientes et patients res sentent la diminution de la douleur en 1 à 5 insuffla tions et la médiane du sou lagement de la douleur est de 4 minutes (9). Swissme dic a autorisé son utilisation en 2018 (10). Il est simple à utiliser, léger, compact, à usage unique et non invasif (11).
Cette étude s’est déroulée à Genève entre décembre 2018 et octobre 2020. Lors de traumatisme avec une douleur supérieure à 3/10, les ambulanciers pou vaient administrer une dose de 3 ml à 99,9 %. La suite de l’antalgie était réalisée en fonction de l’intensité de la douleur (fentanyl, kétamine, paracétamol). La douleur a été évaluée avec l’échelle visuelle analogique (EVA) ou l’échelle verbale (EV). La satisfaction a été évaluée avec une échelle de Likert.
La majeure partie des 263 personnes incluses étaient stables (NACA 3). L’âge moyen était de 54 ans. Les lésions touchaient dans près de 75 % les membres, dans 14,1 % le dos et 7,6 % le thorax. La valeur médiane de la douleur sur site était de 8/10. Le méthoxyflurane a été administré seul dans 35,4 % des cas et 41,1 % as
A l'arrivée de l'ambulance
Die vier Zeitpunkte, zu denen in der Studie die Schmerzen beurteilt wurden. zvg
Les quatre moments auxquels la douleur a été évaluée dans l'étude. zvg
Der Medianwert des Schmer zes vor Ort betrug 8/10. Methoxyfluran wurde in 35,4 % der Fälle allein und in 41,1 % der Fälle in Kombi nation mit Opiaten und NichtOpiaten verabreicht. Die Vitalparameter waren unabhängig von der schmerz lindernden Strategie stabil. Nebenwirkungen traten nur selten auf und waren nicht schwerwiegend.
Bei 93 Personen wurde Me thoxyfluran allein verabreicht und führte zu einer Schmerz reduktion von 3,7/10. In Kom bination mit Opioiden (Fenta nyl) und Nicht-Opioiden (Para cetamol, Ketamin) betrug die Schmerzreduktion 4,6/10.
Erfahrungen aus der Studie Das Medikament ist einfach
anzuwenden. Es kann auch verwendet werden, wenn der Patient nur beschränkt zu gänglich ist und ermöglicht, die Schmerzbehandlung schneller zu beginnen als bei einer intravenösen Verabrei chung.
Es war manchmal schwierig, gerade älteren Menschen die Anwendung des Geräts zu er klären. Der starke Geruch von Methoxyfluran kann den Pati enten ekeln oder ihn bei den ersten Atemzügen husten las sen. Mit einer guten Beglei tung legen sich diese Unan nehmlichkeiten. Nach der ent sprechenden Information kann die verletzte Person selb ständig über ihre Analgesie entscheiden und ihre Medika tion selbst bestimmen. Das
Outcome Alle Patienten (n=263)
Tous les patients (n=263)
Schmerzlinderung (95 % VI)
Diminution de la douleur (IC 95 %)
Wirksame Analgesie
Methoxyfluran alleine (n=93)
Méthoxyflurane seul (n=93)
socié à des opiacés et non opiacés.
Les paramètres vitaux sont stables quel que soit la stra tégie antalgique. Les effets secondaires étaient rares et non graves.
Le méthoxyflurane a été administré seul chez 93 per sonnes avec une diminution de la douleur de 3,7/10. Combiné avec des opioïdes (fentanyl) et non opioïdes (paracétamol, kétamine) la diminution de la douleur était de 4,6/10.
Son utilisation et sa mise en place sont simples. Il est possible de l’utiliser lorsque l’accès au patient est limité, et permet de débuter l’an
Methoxyfluran in Kombination mit Nicht-Opioiden (n=29)
Méthoxyflurane associé sans opioïde (n=29)
talgie plus rapidement que par voie intraveineuse. L’explication de l’utilisation du dispositif, plus particu lièrement avec les per sonnes âgées, était parfois difficile. La forte odeur du méthoxyflurane peut dé gouter la-le patient-e, soit la-le faire tousser lors des premières inspirations. Avec un bon accompagne ment, ces désagréments disparaissent.
Une fois informée, la per sonne blessée est auto nome pour son analgésie et devient seule acteur-trice de sa médication. Le dispositif peut être remis à l’hôpital de destination. En cas d’at tente, elle-il bénéficiera alors d’une couverture an
Methoxyfluran in Kom bination mit Opioiden (n=33)
Méthoxyflurane associé avec opioïdes uniquement(n=33)
Methoxyfluran in Kom bination mit Opioiden und Nicht-Opioiden (n=108)
Méthoxyflurane associé avec opioïdes et non opioïdes (n=108)
4,2 (3,9–4,5) 3,7 (3,2–4,2) 4,7 (3,8–5,6) 3,8 (2,6–5,1) 4,6 (4,2–5,1)
Analgésie efficace 57,8 % 55 % 69 % 60,6 % 52,8 %
Wirksame veränderte Analgesie
Analgésie efficace modifiée
74,5 % 82,8 % 79,3 % 75,8 % 65,7 %
Primäres Outcome der verschiedenen Analgesie-Arten.
Résultat primaire des différents types d'analgésie.
Gerät kann im Zielspital noch mals verwendet werden. Wenn der Patient dort warten muss, kann er so mit den nöti gen Schmerzmitteln versorgt werden, wobei nur eine mini male Überwachung erforder lich ist. Gut 70 % der an der Studie beteiligten Rettungssa nitäter sind mit der Verwen dung von Methoxyfluran zu frieden.
Im Rahmen dieser Studie wurde eine Wirksamkeit von Methoxyfluran aufgezeigt, die mit anderen internationalen Veröffentlichungen vergleich bar ist. Die Schmerzreduktion von 3,7/10 mit der alleinigen Verabreichung von Methoxy fluran ist etwas besser im Ver gleich zu den Ergebnissen, die in den Notaufnahmen der Spi täler erzielt wurden (9). Unse re Ergebnisse sind auch bes ser im Vergleich zu anderen Studien im präklinischen Be reich, bei denen eine Schmerzreduktion von 2 bis 3,5/10 verzeichnet wurde (12–14). In der Schweiz weist eine Studie über die klinische Pra xis der Analgesie im präklini schen Bereich in Zürich ähnli che Ergebnisse auf mit einer wirksamen Analgesie von 77 % (15).
Mit Methoxyfluran kann der Patient selbst die Verabrei chung des Schmerzmittels er höhen (manuelle Steuerung des Diffusors, schnellere oder langsamere Atmung). Die Per son ist auf diese Weise fähig, über die analgetische Versor gung zu entscheiden, selbst bei starken Medikamenten. Diese Wirkung der patienten kontrollierten Analgesie (PCA) (16) ist einer der Vorteile dieses Geräts. Opiate sind teilweise für die posttraumatische Hyperalge sie verantwortlich (17). Die
1) Galinski M, Ruscev M, Gonzalez G, Kavas J, Ameur L, Biens D, et al. Prevalence and management of acute pain in prehospital emergency medicine. Prehosp Emerg Care. sept 2010;14(3):334 9.
2) Garrick JF, Kidane S, Pointer JE, Sugiyama W, Van Luen C, Clark R. Analysis of the paramedic administration of fentanyl. J Opioid Manag. juin 2011;7(3):229 34.
3) Fleischman RJ, Frazer DG, Daya M, Jui J, Newgard CD. Effectiveness and safety of fentanyl compared with morphine for out-of-hospital an algesia. Prehosp Emerg Care. juin 2010;14(2):167 75.
4) Kanowitz A, Dunn TM, Kanowitz EM, Dunn WW, Vanbuskirk K. Safety and effectiveness of fentanyl administration for prehospital pain ma nagement. Prehosp Emerg Care. mars 2006;10(1):1 7.
5) Ducassé J-L, Siksik G, Durand-Béchu M, Couarraze S, Vallé B, Lecoules N, et al. Nitrous oxide for early analgesia in the emergency setting: a randomized, double-blind multicenter prehospital trial. Acad Emerg Med. févr 2013;20(2):178 84.
6) Buckland L, Austin N, Jackson A, Inder T. Excessive exposure of sick neonates to sound during transport. Arch Dis Child Fetal Neonatal Ed. nov 2003;88(6):F513 6.
7) Häske D, Böttiger BW, Bouillon B, Fischer M, Gaier G, Gliwitzky B, et al. Analgesia in Patients with Trauma in Emergency Medicine. Dtsch Arz tebl Int. 17 nov 2017;114(46):785 92.
8) Luiz T, Scherer G, Wickenkamp A, Blaschke F, Hoffmann W, Schiffer M, et al. [Prehospital analgesia by paramedics in Rhineland-Palatinate : Feasability, analgesic effectiveness and safety of intravenous paraceta mol]. Anaesthesist. 26 oct 2015;
9) Coffey F, Dissmann P, Mirza K, Lomax M. Methoxyflurane Analgesia in Adult Patients in the Emergency Department: A Subgroup Analysis of a Randomized, Double-blind, Placebo-controlled Study (STOP!). Adv Ther. 2016;33(11):2012 31.
10) Swissmedic 2019 © Copyright. Penthrox®, Liquide pour inhalation par vapeur (Methoxyfluranum) [Internet]. [Consulté le 19 janv 2022]. Dis ponible sur: https://www.swissmedic.ch/swissmedic/fr/home/huma narzneimittel/authorisations/new-medicines/penthrox_fluessigkeitzur herstellungeinesdampfszurinhalation.html
11) Lojo Rial C, Ozainne F, Fehlmann C, Von Düring S, Cottet P. [Acute pain management : the role of inhaled methoxyflurane in clinical practice]. Rev Med Suisse. 18 mars 2020;16(686):553 6.
12) Buntine P, Thom O, Babl F, Bailey M, Bernard S. Prehospital analgesia in adults using inhaled methoxyflurane. Emerg Med Australas. déc 2007;19(6):509 14.
13) Johnston S, Wilkes GJ, Thompson JA, Ziman M, Brightwell R. Inhaled methoxyflurane and intranasal fentanyl for prehospital management of visceral pain in an Australian ambulance service. Emerg Med J. janv 2011;28(1):57 63.
14) Middleton PM, Simpson PM, Sinclair G, Dobbins TA, Math B, Bendall JC. Effectiveness of morphine, fentanyl, and methoxyflurane in the prehospital setting. Prehosp Emerg Care. déc 2010;14(4):439 47.
15) Kiavialaitis GE, Müller S, Braun J, Rössler J, Spahn DR, Stein P, et al. Clinical practice of pre-hospital analgesia: An observational study of 20,978 missions in Switzerland. Am J Emerg Med. nov 2020;38(11):2318 23.
16. McNicol ED, Ferguson MC, Hudcova J. Patient controlled opioid an algesia versus non-patient controlled opioid analgesia for postoperati ve pain. Cochrane Database Syst Rev. 2 juin 2015;(6):CD003348.
17) Lee M, Silverman SM, Hansen H, Patel VB, Manchikanti L. A compre hensive review of opioid-induced hyperalgesia. Pain Physician. avr 2011;14(2):145 61.
18) Dumont G, Réquillart H. Grégoire Dumont, Hugues Réquillart. Étude qualitative : retour d’expérience sur l’utilisation du méthoxyflurane inhalé par les pisteurs-secouristes d’Avoriaz et Flaine sur la période 2017 à 2019. [Médecine humaine et pathologie]. Grenoble; 2020.
talgique nécessitant une surveillance minimale. Plus de 70 % des ambulanciers se disent satisfaits de l’utili sation du méthoxyflurane.
Cette étude montre une efficacité du méthoxyflu rane comparable aux autres publications internatio nales. La diminution de 3.7/10 avec le méthoxyflu rane seul est un peu mieux en comparaison des résul tats obtenus dans les ser vices d’urgence intrahospi taliers (9). Nos résultats sont également meilleurs en comparaison avec d’autres études en préhos pitalier allant de 2 à 3.5/10 de diminution de la douleur (12–14). En Suisse, une étude sur les pratiques cli niques d’analgésie en pré hospitalier à Zurich montre des résultats semblables avec 77% d’analgésie effi cace (15).
Avec le méthoxyflurane, la-le patient-e peut augmen ter seul-e son niveau d’anal gésie (obstruction du diffu seur, respiration plus ou moins rapide). Ceci rend compétente la personne pour décider des soins, même avec des médica ments puissants. Cet effet d’analgésie contrôlée par le patient (ACP) (16) est un des bénéfices de ce dispositif. Les opiacés sont en partie responsables d’hyperalgé sie post traumatique (17). L’utilisation du méthoxyflu rane est un pas dans la ré duction de leur emploi. Dans près de 60 % des cas, les personnes reçoivent d’autres antalgiques. Ceci montre les limites du mé thoxyflurane. Il apparaît important de garder une analgésie combinée.
Verwendung von Methoxy fluran ist ein Schritt zur Redu zierung ihres Einsatzes. In knapp 60 % der Fälle werden den Patienten andere Schmerzmittel verabreicht, was die Grenzen von Methoxyfluran aufzeigt. Es scheint wichtig, eine kombinierte Analgesie beizubehalten.
Man kann feststellen, dass Methoxyfluran gut wirkt, und dass die Rettungssanitäter mit der Wirksamkeit und der ein fachen Anwendung zufrieden sind. Methoxyfluran könnte in den Rettungsdiensten allge mein eingeführt werden. Dies eröffnet auch Perspektiven in Bereichen ohne Fachkräfte im Gesundheitswesen, zum Bei spiel auf Skipisten (18).
Florian Ozainne und Michel Hofer sindbeidedipl.Rettungssanitäter HF und arbeiten bei A.C.E. Genève Ambulances. Ozainne unterrichtet zudemanderEcolesupérieurede soins ambulanciers de Genève (ESAMB)MethodikderDiplomar beiten und nimmt bei seiner Arbeit geberinanklinischenForschungs projektenteil.HoferistbeiA.C.E. GenèveAmbulances für die Informatik verantwortlich und auch alsDataManagertätig.
Originalartikel,derdemobenste hendenBeitragzugrundeliegt: OzainneF,CottetP,LojoRialC,von DüringS,FehlmannCA.Methoxyflu raneinNon-Life-Threatening TraumaticPain–ARetrospective ObservationalStudy.Healthcare. 2021;9(10):1360.https://www.mdpi. com/2227-9032/9/10/1360
Florian Ozainne et Michel Hofer sontambulanciersdiplômésES chez A.C.E. Genève Ambulances. Ozainneenseigneenplusla méthodologiedestravauxde diplômeàl’Ecolesupérieurede soins ambulanciers de Genève (ESAMB)etparticipeàdesprojets derecherchecliniquechezson employeur.Hoferestresponsable del’informatiquechezA.C.E. Genève Ambulances et travaille égalementcommedatamanager.
Articleoriginalsurlequelsebase leprésentarticle:OzainneF, CottetP,LojoRialC,vonDüringS, FehlmannCA.Methoxyfluranein Non-Life-ThreateningTraumatic Pain–ARetrospectiveObservatio nalStudy.Healthcare.2021; 9(10):1360.https://www.mdpi. com/2227-9032/9/10/1360
On peut constater que l’effi cacité du méthoxyflurane est bonne, les ambulanciers sont satisfait-e-s par son efficacité et sa facilité d’uti lisation. Son utilisation pourrait être généralisée dans les services d’ambu lances. Cela ouvre égale ment des perspectives dans des secteurs sans profes sionnels de la santé, comme par exemple sur les pistes de ski (18).
Von der pulsierenden Grossstadt über ländliche Gegenden
Runde Geburtstage sind tra ditionell Wegmarken, an denen Rückschau und Aus blick gehalten wird. Wäh rend für Molière heuer der 400. und für die Rettung Basel der 100. Geburtstag in der Agenda stehen, nimmt sich derjenige des Schwei zer Instituts für Rettungsme dizin (Sirmed) in Nottwil mit zwei Dekaden zwar noch vergleichsweise jung aus, viel passiert ist in dieser Zeit gleichwohl.
Ein «Kind» von Guido A. Zäch Auf Initiative von Dr. Guido A. Zäch, unterstützt von Ver tretern verschiedener ret tungsdienstlicher Partner, wurde im Dezember 2002 das Schweizer Institut für Rettungsmedizin als Toch tergesellschaft der Schwei zer Paraplegiker-Stiftung (SPS) gegründet und ins Leistungsnetz integriert, um durch Aus-, Fort und Weiter bildung die Notfallversor gung vor allem wirbelsäu lentraumatisierter Men schen zu stärken. Im darauffolgenden Sommer startete in Sursee die erste Rettungssanitäterklasse mit der damals noch vom Schweizerischen Roten Kreuz reglementierten Aus bildung.
Die Meilensteine Ende 2005 erfolgte der Umzug von Sursee ins Schweizer Paraplegiker-Zen trum. 2008 veranstaltete der Interverband für Rettungs wesen (IVR) das Rettungsfo
rum in Nottwil und das Bun desamt für Berufsbildung und Technologie BBT (heute Staatssekretariat für Bildung, Forschung und In novation SBFI) eröffnete mit Sirmed das erste Anerken nungsverfahren einer Höhe ren Fachschule (HF) nach dem neuen Berufsbildungs gesetz. 2009 ging der Kan ton Luzern eine Leistungs vereinbarung über die Ret tungssanitäterausbildung mit Sirmed ein, der erste High-Fidelity-Simulator Sim-Man 3G in Europa wurde in Nottwil in Betrieb genommen, und im direkten Anschluss an das Schweizer Notfallsymposium fand das erste First-Responder-Sym posium statt, dessen 15. Durchführung im März 2023 bevorsteht.
Seit 2010 ist Sirmed offiziel les Internationales Trai ningszentrum der American Heart Association (AHA) und seit 2016 auch für Kurse des European Resuscitation Council (ERC) anerkannt. Im Jahr 2014 nahm Sirmed neue Schulungsräumlichkei ten auf dem Campus Nottwil in Betrieb. Erstmals fand in diesem Jahr auch das Sym posium «Retten & Lernen» statt, das heute in Zusam menarbeit mit der Höheren Fachschule für Rettungsbe rufe Zürich (HFRB) durchge führt wird. Es folgte ein kon tinuierlicher Ausbau der Ressourcen und des Ange bots, insbesondere auch die Differenzierung in der Simu lation und bei den internati
Les anniversaires «ronds» sont traditionnellement des jalons qui permettent à la fois de faire une rétrospec tive et de se projeter dans l’avenir. Cette année, Mo lière aurait eu 400 ans et le service de sauvetage Bâle fête son 100ème anniver saire. En comparaison, l’an niversaire de l’Institut suisse de médecine d’urgence (Sirmed) à Nottwil est certes relativement modeste avec deux décennies, mais durant cette période, beau coup de choses se sont néanmoins passées.
Un «enfant» de Guido A. Zäch À l’initiative du Dr Guido A. Zäch, soutenue par des re présentants de différents partenaires des milieux du sauvetage, l’Institut suisse de médecine d’urgence a été créé en décembre 2002 en tant que filiale de la Fon dation suisse pour paraplé giques (PSP) et intégré dans le réseau de prestations afin de consolider la prise en charge d’urgence notam ment de personnes avec un trauma de la colonne verté brale grâce à des forma tions, des formations conti nues et des formations pos tgrades. L’été suivant, la première classe d’ambulan ciers démarrait à Sursee avec la formation qui était alors encore réglementée par la Croix Rouge Suisse.
Les étapes majeures Le déménagement de Sur see au Centre suisse des
paraplégiques avait lieu fin 2005. En 2008, l’Interasso ciation de sauvetage (IAS) organisait le Forum du sau vetage à Nottwil et l’Office fédéral de la formation pro fessionnelle et de la techno logie (OFFT (aujourd’hui Secrétariat d’État à la forma tion, à la recherche et à l’in novation, SEFRI)) lançait, avec Sirmed, la première procédure de reconnais sance d’une école supé rieure (ES) selon la nouvelle loi sur la formation profes sionnelle. En 2009, le canton de Lucerne signait une convention de prestation avec Sirmed portant sur la formation des ambulanciers/-ères. Le pre mier simulateur haute-fidé lité Sim-Man 3G d’Europe était mis en service à Nottwil et juste après le Symposium suisse d’ur gence, le premier Sympo sium des first responders avait lieu dont la 15ème édi tion est prévue en mars 2023.
Depuis 2010, Sirmed est un centre de formation interna tional officiel de l’American Heart Association (AHA) et depuis 2016, reconnu pour les cours de l’European Re suscitation Council (ERC). En 2014, Sirmed mettait en service de nouveaux locaux de formation sur le Campus de Nottwil. Toujours en 2014, le premier symposium «Retten & Lernen» (sauver & apprendre) avait lieu qui est organisé aujourd’hui en collaboration avec l’école
des
onal lizensierten Kursen. Im Bereich Erste Hilfe bietet Sirmed heute Seminare mit Anerkennung des Swiss Re suscitation Councils (SRC), des IVR und Chauffeurzulas sungsverordnung (CZV) in fünf Sprachen vor allem für Firmen und Blaulichtorgani sationen an.
Im September 2018 konnte der Erweiterungsbau mit einem modernen notfallme dizinischen Simulationszen trum in Betrieb genommen werden. Die Einrichtung
wurde in der Folge als eines der ersten europäischen Si mulationszentren durch die Society for Simulation in Europe (SESAM) akkreditiert.
Mehr als tausend Anlässe pro Jahr
Heute ist das Team der Sir med 35 Personen gross. Gut 250 Freelancerinnen und Freelancer unterstützen die unterschiedlichen Ausbil dungen. Über 12 000 Perso nen nehmen im Jahr 2022 an rund 1200 Bildungsver anstaltungen der Sirmed
supérieure des professions du sauvetage Zurich (HFRB). Par la suite, les ressources et l’offre étaient constam ment étendues, notamment aussi l’enseignement diffé rencié dans la simulation et dans le cadre de formations dispensées sous licence internationale. Dans le do maine des premiers se cours, Sirmed propose au jourd’hui des séminaires reconnus par le Swiss Re suscitation Council (SRC), l’IAS et l’Ordonnance ré glant l’admission des chauf
feurs (OACP) qui ont lieu en cinq langues et qui s’adres sent principalement aux en treprises et aux organisations de première intervention.
En septembre 2018, l’exten sion du bâtiment était mise en service avec un centre de simulation moderne de mé decine d’urgence. Par la suite, l’établissement était l’un des premiers centres de simulation européens à être accrédité par la Society for simulation in Europe (SESAM).
teil. Rund 120 000 sind es seit der Gründung.
Seit Januar 2019 ist die Schweizerische Rettungs flugwacht (Rega) neben der Schweizer Paraplegiker-Stif tung gleichberechtigte Trä gerin der Sirmed. Aus dieser Partnerschaft ergeben sich vielfältige Synergien und in teressante Perspektiven.
Eine kleine Ausstellung zum Jubiläum Statt grosser Jubiläumsfei erlichkeiten findet zwischen Anfang September und Ende Jahr eine kleine Aus stellung zur Geschichte des Schweizer Rettungswesens im Besucherzentrum Parafo rum in Nottwil statt. Die Ausstellung ist dienstags bis sonntags zwischen 10 und 17 Uhr frei zugänglich und bietet interessante Einblicke in vergangene Zeiten.
Die bereits laufenden und die anstehenden Entwick lungen im Schweizer Ret tungswesen stellen alle Bildungsorganisationen – so auch Sirmed – in den nächs ten Jahren vor umfangrei che Aufgaben in Bezug auf Angebot und Ausgestaltung. Langeweile droht keine!
Plus de mille événements par année Aujourd’hui, l’équipe de Sirmed compte 35 per sonnes. Un peu plus de 250 personnes travaillant en freelance apportent leur soutien dans le cadre des différentes formations. En 2022, plus de 12 000 per sonnes participent à près de 1200 séances de formation de Sirmed. Depuis la créa tion, il s’agit de près de 120 000 personnes.
Depuis janvier 2019, la Garde aérienne suisse de sauvetage (Rega) est l’orga nisme responsable de Sir med au même titre que la Fondation suisse pour para plégiques. De ce partenariat découlent de multiples sy nergies et des perspectives intéressantes.
Une petite exposition pour le jubilé
Au lieu de grandes festivités à l’occasion de cet anniver saire, une petite exposition sur l’histoire du sauvetage en Suisse est organisée entre début septembre et la fin de l’année dans l’espace visiteurs Paraforum à Nottwil. L’exposition peut être visitée librement de mardi à dimanche entre 10h00 et 17h00 et offre des aperçus intéressants du passé.
Les développements déjà en cours et à venir dans le do maine du sauvetage en Suisse confrontent toutes les organisations de forma tion, et donc aussi Sirmed, à des tâches complexes en termes d’offres et de struc turation dans les années à venir. On ne s’ennuiera pas!
Der Autor
Helge Regener ist Geschäftsführer der Sirmed. Er hat unter anderem eine Ausbildung als dipl. Rettungssanitäter HF und Master of Medical Education und engagiert sich seit vielen Jahren in verschiedenen Bereichen des Schweizer Rettungswesens.
Helge Regener est directeur de Sirmed. Entre autres, il est au bénéfice d’une formation d’ambulancier diplômé ES et titulaire d’un Master of Medical Education. Il s’engage depuis de nombreuses années dans différents domaines du sauvetage en Suisse.
Im Rahmen ihrer Projektwo che haben die Studierenden der Abschlussklasse des Emergency-Schulungszen trums in Zofingen verschie dene Ausbildungstage ei genverantwortlich geplant und organisiert. Bereits früh ist das Interesse an einer Ausbildung im Bereich der taktischen Medizin deutlich geworden. Anders als in den bekannten Kursformaten für Rettungsdienst-Mitarbeiten de ging es am «Emergency»Ausbildungstag im Juni bei Kommando Swissint in Stans, dem Kompetenzzen trum der Schweizer Armee für Friedensförderung im in ternationalen Rahmen, nicht um die zivile taktisch-medi zinische Zusammenarbeit mit der Polizei: Thema war die Gefechtsmedizin.
Trotz vieler Gemeinsam keiten unterscheidet sich die Gefechtsmedizin von der taktischen Einsatzmedi zin in einigen Punkten. So sind etwa die Ressourcen im Gefecht deutlich limi tiert, und die Evakuation dauert länger. Vor allem aber steht die erfolgreiche Erfüllung des militärischen Auftrages – und nicht die Patientenbetreuung – im Vordergrund.
Instruiert wurden die ange henden Rettungssanitäterin nen und -sanitäter von Stabsadjutant Manuel Mün tener, Stabsadjutant Markus Kneubühler und Oberleut nant Pascal Benoit. Dabei konnten die drei Instrukto ren auf eine breite materiel
le und logistische Unterstüt zung durch das Kommando Swissint zurückgreifen.
Grundlagen, Skills und Training
Auf verschiedenen Posten lernten die Teilnehmenden die Grundsätze der Ge fechtsmedizin kennen. Zudem wurden Skills trai niert, welche in der Ge fechtsmedizin einen hohen Stellenwert geniessen, aber auch im zivilen Setting An wendung finden können.
Als Beispiele seien etwa die Notkoniotomie, die Autoin fusion, die sternale i.o.Punktion oder die Versor gung von Schuss- und Stichwunden genannt.
Im praktischen Arbeiten fiel vor allem eines ins Gewicht:
Die rund 20 Kilogramm schwere Schutzweste. Einer seits behindert sie die Be wegungsfreiheit der Retter, andererseits muss sie auch dem Patienten abgenom men und wieder angelegt werden. So wird jede Inter vention rasch sehr anfor dernd.
Am Nachmittag wurde das Erlernte in mehreren Übungsszenarien angewen det. Angenommen wurde eine Geiselbefreiung. Die Retter erhielten den Auftrag, als zweite Einheit in das Ein satzgebiet vorzurücken, Opfer zu triagieren und zu stabilisieren sowie den Ab transport mit Zivilfahrzeu gen (improvisierter Patien tentransport) zu organisie ren. Dabei war es für die
Dans le cadre de leur se maine de projet, les étu diants de la classe terminale du centre de formation Emergency à Zofingen ont planifié et organisé diffé rentes journées de forma tion de manière autonome. Rapidement, on a pu consta ter l’intérêt pour une forma tion dans le domaine de la médecine tactique. Contrairement aux formats de cours connus pour les collaborateurs des services de sauvetage, la journée de formation «Emergency» organisée en juin au Kom mando Swissint à Stans, le centre de compétences de l’armée suisse pour la pro motion de la paix, ne portait pas sur la collaboration ci vile tactique et médicale avec la police, mais était dédiée à la médecine de combat.
Malgré de nombreux points communs, la médecine de combat se distingue de la médecine tactique d’inter vention à différents niveaux. Dans un environnement de combat, les ressources sont par exemple nettement limi tées et l’évacuation dure plus longtemps. Mais avant tout, l’accent est mis sur la réussite de la mission mili taire et non sur la prise en charge des patients.
Les futurs/-es ambulan ciers/-ères étaient instruits par l’adjudant d’état-major Manuel Müntener, l’adju dant d’état-major Markus Kneubühler et le premierlieutenant Pascal Benoit.
Dans ce contexte, les trois instructeurs pouvaient compter sur un soutien ma tériel et logistique important de la part du Kommando Swissint.
Bases, compétences et entraînement
À différents postes, les par ticipants découvraient les bases de la médecine de combat. Par ailleurs, ils en traînaient les compétences qui sont très importantes dans la médecine de combat mais qui peuvent également être utilisées dans le cadre civil. Citons par exemple la coniotomie d’urgence, l’au to-infusion, la ponction ster nale i.o. ou le traitement des blessures par balle et à l’arme blanche.
Dans le cadre des travaux pratiques, un élément pesait particulièrement lourd dans la balance: le gilet de protec tion d’environ 20 kilos.
D’une part, il entrave la li berté de mouvement des secouristes et d’autre part, il faut aussi l’enlever au pa tient et le lui remettre. Chaque intervention devient donc rapidement astrei gnante.
L’après-midi, on appliquait les connaissances acquises dans plusieurs scénarios d’exercice. On simulait la libération d’otages. Les se couristes avaient la mission d’avancer comme deuxième unité dans la zone d’inter vention, de stabiliser les victimes et d’organiser l’évacuation avec des véhi
Die Untersuchung des Patienten gestaltete sich aufgrund der Schutzausrüstung – auch der eigenen – als kräftezehrende Sache. pb
En raison de l’équipement de protection, également de celui des secouristes, l’examen du patient était épuisant. pb
Instruktoren sehr eindrück lich zu erleben, wie die an gehenden RS ihr bisheriges Wissen und Können flexibel in diesem völlig neuen Kon text umsetzten. So fand bei spielsweise auf dem Trans port im Minivan zu dritt mit voller Schutzausrüstung die Versorgung eines «Schwerst verletzten» mitsamt Thora kotomie und assistierter Be atmung statt.
Positives Fazit Auch wenn es hoffentlich bei der theoretischen Mög lichkeit bleibt, dass zivile Rettungskräfte in Gefechts situationen eingesetzt wer den müssen, konnten die «Emergency»-Studierenden nach eigenen Aussagen von dem Tag profitieren. Es sind weniger die Grundlagen der Gefechtsmedizin, welche sie im Alltag umsetzen werden,
sondern vielmehr die vielen Tricks, welche sich auch zivil anwenden lassen. Zudem war es für alle Beteiligten eindrücklich zu sehen, wie schnell sich ausgebildete Rettungskräfte in neue Situationen einfinden und ihr Arbeiten an neue Gege benheiten anpassen können.
cules civils (transport de patients improvisé). Pour les instructeurs, il était très impressionnant de voir comment les futurs ambu lanciers appliquaient leurs connaissances et leur savoir-faire de manière flexible dans ce tout nou veau contexte. Lors du transport en minivan à trois personnes, on prodiguait par exemple des soins à un «blessé grave» en procédant
même à une thoracotomie et à une ventilation assistée.
Der Autor PascalBenoitistdiplomierter RettungssanitäterHFundarbeitet alsBerufsbildnerbeimRettungs dienst Schiers. In seiner Funktion als Miliz-Offizier leistet er zudem Dienst beim Kommando Swissint in Stans,woerfürdiemedizinische AusbildungvonArmeeangehörigen eingesetztwird.
Pascal Benoit est ambulancier diplômé ES et travaille comme formateur au service de sauvetage de Schiers. Dans sa fonction d’officier de milice, il est également en service au Kommando Swissint à Stans où il est engagé pour la formation médicale des membres de l’armée.
Un bilan positif Même si l’on espère que cela restera une théorie que des secouristes civils soient amenés à intervenir dans des situations de combat, les étudiants «Emergency» disaient avoir profité de cette journée. Il ne s’agit pas vraiment des bases de la médecine de combat qu’ils mettront en pratique au quotidien, mais plutôt des nombreuses astuces qu’ils pourront également appli quer dans le cadre civil. Tous les participants étaient par ailleurs impressionnés de voir à quelle vitesse les secouristes formés sont ca pables de s’accommoder à de nouvelles situations et d’adapter leur travail à de nouvelles circonstances.
Der Bereich Fortbildung weitet sein Angebot für bereits ausgebildete Rettungsprofis stetig aus. Zugenommen haben vor allem Schulungen für Polizist*innen zu den Themen Erste Hilfe vor Ort, lebensrettende Massnahmen bei einem Herzstill stand und Anwendung des AED-Geräts. Um dem wachsenden Bedarf an Fortbildungen gerecht zu werden, suchen wir nach Verstärkung für den Pool unserer Mitarbeitenden im Stundenlohn.
Haben wir Ihr Interesse geweckt? Dann melden Sie sich direkt bei: Nicole Woodtli, Teamleiterin Fortbildung Höhere Fachschule für Rettungsberufe Hagenholzstrasse 110, 8050 Zürich nicole.woodtli@zuerich.ch, 044 411 23 43
Hier geht’s zum Interview mit zwei Mitarbeiterinnen im Stundenlohn:
Bewirb Dich jetzt und planefrei!Dich
«Dank der freien Dienstplanung ist die Schichtarbeit jederzeit mit meinem Familienkalender kompatibel.» «60% arbeiten - 100% flexibel planen!» Mo, Rettungssanitäterin
Fachredaktion «star of life»: Ernst Hilfiker, Michel Eigenmann, Ilario Boldo, Denise Probst, Helge Regener Vertreter des IVR: Nicolas Soldati
Chefredaktion: Ernst Hilfiker, staroflife@swissparamedic.ch, Telefon 044 796 26 10
Postadresse Redaktion: Trübelstrasse 33, 8712 Stäfa
Verantwortlich für den ganzen Inhalt von «star of life» ist der Vorstand der Swiss Paramedic Association. Für die einzelnen Artikel zeichnen die jeweiligen Autoren verantwortlich.
Inserateverwaltung
Swiss Paramedic Association Bahnhofstrasse 7b, 6210 Sursee office@swissparamedic.ch Telefon 041 926 07 74
Herausgeberin
Swiss Paramedic Association Bahnhofstrasse 7b, 6210 Sursee www.swissparamedic.ch info@swissparamedic.ch Telefon 041 926 07 74
Abonnemente
Die Fachzeitschrift «star of life» ist zum Preis von 40 Franken im Abonnement erhältlich (Ausland 60 Franken). Bei Mitgliedern von Swiss Paramedic ist das Abonnement im Mitgliederbeitrag enthalten.
Gestaltung Christiane Pommerien, wamag | Walker Management AG, Bahnhofstrasse 7b, 6210 Sursee, und Ernst Hilfiker, Stäfa
Druck
Multicolor Print AG 6341 Baar
Erscheinungsweise Viermal pro Jahr
Auflage 2400
Zielpublikum Kantonsärzte, Notärzte, Rettungsdienste, Rettungssanitäter, medizinisches, im Rettungsdienst tätiges Fachpersonal, interessierte Personen.
Copyright Abdruck oder sonstige Übernahme von Artikeln – auch auszugsweise –oder Illustrationen nur nach Absprache mit der Redaktion.
Im Interesse einer besseren Lesbarkeit wird weitgehend auf die permanen te gleichzeitige Vewendung der weiblichen und männlichen Form ver zichtet. Sämtliche Personenbezeichnungen gelten jedoch für Frauen wie Männer; ausser natürlich, es sei ausdrücklich etwas anderes erwähnt.
Ja, ich möchte den «star of life» zum Preis von 40 Franken (Ausland 60 Franken) abonnieren. Das Abonnement erstreckt sich über ein Jahr und umfasst vier Ausgaben.
Name: Vorname:
Adresse: Telefon: E-Mail:
PLZ / Ort:
Datum / Unterschrift: Einsenden an: Swiss Paramedic Association, Bahnhofstrasse 7b, 6210 Sursee oder office@swissparamedic.ch
Rédaction
Rédaction professionnelle «star of life»: Ernst Hilfiker, Michel Eigenmann, Ilario Boldo, Denise Probst, Helge Regener Représentant de l’IAS: Nicolas Soldati Rédacteur en chef: Ernst Hilfiker, staroflife@swissparamedic.ch, Téléphone 044 796 26 10
Adresse postale de la rédaction: Trübelstrasse 33, 8712 Stäfa Le Comité directeur de Swiss Paramedic Association est responsable de l’ensemble du contenu de «star of life». La responsabilité des articles est du ressort des auteurs respectifs.
Régie d’annonces
Swiss Paramedic Association Bahnhofstrasse 7b, 6210 Sursee office@swissparamedic.ch Téléphone 041 926 07 74
Editrice
Swiss Paramedic Association Bahnhofstrasse 7b, 6210 Sursee www.swissparamedic.ch info@swissparamedic.ch Téléphone 041 926 07 74
Le journal spécialisé «star of life» est disponible en abonnement pour 40 francs (60 francs à l’étranger). Pour les membres de Swiss Paramedic l’abonnement est compris dans la cotisation de membre.
Mise en page
Christiane Pommerien, wamag | Walker Management AG, Bahnhofstrasse 7b, 6210 Sursee, et Ernst Hilfiker, Stäfa
Impression Multicolor Print AG 6341 Baar
Edition
Quatre fois par année Tirage 2400
Public cible Médecins cantonaux, médecins urgentistes, services de sauvetage, ambulanciers, personnel médical actif dans un service de sauvetage, personnes intéressées.
Copyright Reproduction ou autre reprise des articles – même d’extraits – ou des illustrations uniquement avec l’accord de la rédaction.
Désignation des personnes
Pour faciliter la lecture du texte, on renonce en grande partie à utiliser en permanence à la fois le féminin et le masculin. Toutes les désignations des personnes s’appliquent toutefois tant aux femmes qu’aux hommes; sauf indication contraire explicite, bien entendu.
Oui, je souhaite m’abonner à «star of life» au prix de 40 francs (à l’étranger 60 francs). L’abonnement s’étend sur une année et comprend 4 numéros.
Nom: Prénom:
Adresse: Télephone: E-mail:
NPA / lieu:
Date / signature: Envoyer à: Swiss Paramedic Association, Bahnhofstrasse 7b, 6210 Sursee ou office@swissparamedic.ch