ateliers d’écriture - histoires de vie N U M E R O
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Les festivals et salons du livre
Aharon Appelfeld 1932 - 2018 Retrouvez-nous sur Facebook
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Premières informations sur le 38è Salon du Livre de Paris
« D’une langue à l’autre » Une interview de l’écrivain israélien décédé le 4 janvier 2018
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L’agenda des événements En février et mars ♦ 23 septembre 2017 - 13 avril 2018 : F(l)ammes (théâtre) >> en savoir + ♦ 27 septembre 2017 - 4 mars 2018 : René Goscinny - au-delà du rire >> en savoir +
♦ 2 février 2018 : Ecritures et réel du cancer ♦ 6 février 2018 : Master classe à la BNF
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♦ 12 février 2018 : Séminaire : 2. La biofiction
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♦ 15 Février : 19h30 – Dans quelles vignes on vit ! Photos Fred Merieau et textes poétiques Catherine Malard. Soirée poétique avec Les Délivreurs et des vignerons. (Buffet) >> en savoir + ♦ 11 mars 2018 : Ecrire & Lire
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♦ 12 mars 2018 : Séminaire : 3. L’exofiction >> en savoir + ♦ 14 mars 2018 : Soirée des "Bouillons" - Café littéraire d'Angers >> en savoir + ♦ 16 - 19 mars 2018 : Livre de Paris (salon)
>> en savoir +
♦ 20 mars 2018 : Master classe à la BNF >> en savoir + ♦ 22 mars 2018 : Soirée des "Bouillons" - Café littéraire d'Angers >> en savoir + ♦ 31mars 2018 : Master classe Aleph-Ecriture >> en savoir +
À l’occasion de la parution du livre
« Dans quelles vignes on vit ! » de Catherine Malard (textes) et de Fred Merieau (photographies),
une soirée des « Bouillons », le 15 février 2018 à Angers Toutes les informa-
À voir Expositions Cinéma, DVD Théâtre
tions et réservation gratuite, mais obligatoire
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Livres Double fond d'Elsa Osorio Qui est Juana ? Une militante révolutionnaire qui a trahi ? Une mère qui échange sa vie contre celle de son enfant ? Ou la prisonnière d'un cauchemar qui tente de survivre ? Une femme, médecin sans histoire, est retrouvée noyée près de SaintNazaire. La jeune journaliste locale ne croit pas à la thèse du suicide et remonte le fil : elle découvre l'horreur de la dictature argentine, et un étrange échange de mails entre un jeune homme en colère et une femme qui a bien connu cette période. Parallèlement, une mère raconte à son fils pourquoi il a dû grandir sans elle. Perdue dans les marécages de la dictature militaire, cette militante révolutionnaire a échangé sa liberté contre la vie de son enfant et accepté de collaborer avec la dictature, en particulier au Centre pilote de Paris. Traître aux yeux de tous, avec la survie pour seul objectif, elle va disparaître. Elsa Osorio construit un kaléidoscope vertigineux et bouleversant. Les péripéties s'enchaînent, haletantes : tortionnaires mafieux, violence, passion amoureuse, habileté à jouer avec les identités clandestines, dans un intense suspense psychologique. L'auteur de Luz ou le temps sauvage atteint ici le sommet de son art de romancière profonde et habile. « Comme pour tous les romans d'Elsa Osorio, il n'y a qu'une manière de définir celui-ci : indispensable. » Luis Sepúlveda
Les auteur.e.s et tous leurs livres présentés sur le site
Toutes les notes de lectures
Le livre « Dans quelles vignes on vit ! » est paru (photos de Fred Merieau et textes de Catherine Malard). Pour l’acheter au prix de 19 €uros, contacter l’ «Association Le Bouillon-Cube» - le bas Plessis, 49610 Soulaines sur Aubance
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Articles A quoi servent les ateliers d’écriture ? par Alain André (article paru dans « L’Inventoire » - 20 janvier 2018) Des ateliers d’écriture naissent un peu partout en France, aujourd’hui comme depuis le début des années quatre-vingts. Il est temps d’esquisser un bilan de ces drôles de machines. Elles sont aujourd’hui le support privilégié de l’une des « pratiques culturelles » préférées du grand public adulte. À quoi servent-elles au juste ? Alain André suggère quelques réponses, aiguisées par son expérience d’écrivain et de fondateur d’AlephÉcriture…
1. À rien ? Au petit matin du 4 novembre 2011, je me trouvais dans la chambre 805 du « Golden Tulip Hotel de Ville », à Beyrouth, prêt à ouvrir une formation destinée aux animateurs de l’association « Kitabat »[1], l’association libanaise d’ateliers d’écriture. La veille, Georgia Makhlouf, présidente de l’association, m’avait rappelé que je participais à une table ronde, au Salon du livre de Beyrouth, sur le thème : « À quoi servent les ateliers d’écriture ? » Pendant ce rappel, j’avais revu le visage de ma fille de trois ans qui, lorsque je lui posais une question dont elle ne connaissait pas la réponse (rarement, à vrai dire), se contentait en général de répéter la question : « Oui, à quoi ? » La réponse de la majorité des écrivains, en France, est assez facile à résumer : « À rien ». À quoi bon, en effet, suggèrent-ils, aider à écrire des gens… qui ne sont pas capables d’y arriver tout seuls ? Pourquoi, en outre, perdre son temps à les regarder écrire « pendant qu’ils pissent de la mauvaise copie, au lieu d’écrire soimême », comme me le demanda un auteur qui avait essayé et n’avait Alain André guère envie de
renouveler l’expérience. A fortiori si l’on est convaincu qu’écrire est affaire de talent, de génie natif, voire de grâce, comme le croient volontiers les héritiers du catholicisme et du romantisme ? Puisque, comme l’écrivait naguère un plumitif du Figaro, l’atelier d’écriture « n’est pas dans l’esprit français ? » D’autres, qui en ont pourtant conduit en nombre, s’interrogent en tant qu’animateurs, comme Anne Roche qui fut la première à introduire les ateliers dans la bergerie de l’université française : « Écrire ou faire écrire : faut-il choisir ? », s’interrogeait-elle lors du colloque de Cerisy consacré en juillet 2011 aux ateliers d’écriture a visée littéraire. Et plus précisément : n’est-il pas prudent « de taper toujours sur le même clou », si l’on souhaite l’enfoncer profondément ? Je me propose de laisser de côté ces états d’âme empreints de scepticisme. Si la question est posée, c’est que la petite planète des ateliers tourne, et comment ! On peut en juger par la centaine de programmes de Masters de création littéraire dispensés dans les universités américaines. Elle tourne aussi en France : il en existe dans la moitié des universités, même si leur statut reste périphérique. Des centaines d’associations en proposent – plus de quatre-vingts pour la seule région MidiPyrénées, selon une enquête de la Boutique d’Écriture du Grand Toulouse. Des milliers de participants
… La suite
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Formations Réécrire jusqu’au point final Du 11 au 13 juin 2018 à Béhuard (près d’Angers) … Ecrire puis réécrire, c’est développer une pratique de jeu qui s’apparente à un réflexe, un geste nécessaire à opérer sur vos écrits de premier jet, c’est mordre dans la chair des mots, battre et tordre le rythme de la phrase, jouer du sabre ou du rabot, tel est l’enjeu de ce stage pour affiner au plus près vos choix d’écriture. Réécrire un texte est un travail comparable à celui du peintre qui ajoute de la couleur pour mieux équilibrer ses motifs, remodeler ses formes, gommer un profil mal ajusté, ôter le surcroît de peinture que la truelle trop généreuse a appliqué sur la toile….
De son histoire de vie à sa posture professionnelle d'accompagnement Formation proposée par Aleph-Ecriture. Ouverture 14-16 mai, puis 28-30 mai et 25-27 juin 2018 Michèle Cléach
Danielle Desmarais
Face aux injonctions sociales de plus en plus fortes d’inventer son chemin de vie, la demande d’accompagnement, personnel, professionnel et/ ou social s’accroît également. Les enjeux liés à ces demandes nécessitent, pour les professionnels qui y sont confrontés, de construire leur démarche et leur posture et d’identifier ce qui les sous-‐tend. La formation, en invitant chacun(e) à produire un récit de ses expériences de l’accompagnement, à le partager dans le groupe et à en tirer des acquis à travers une analyse sommaire de l’ensemble des récits, poursuit un double objectif : permettre aux participants de saisir la complexité et la dynamique de la construction des postures d’accompagnement des adultes et s’approprier la démarche des histoires de vie pour la mettre en œuvre dans leurs pratiques d’accompagnement ...
En préparation
CONTRE LA RÉPRESSION EN TURQUIE ET AU KURDISTAN, solidarité avec Zehra DOĞAN à Paris du 20 mars au 15 avril : exposition et autres manifestations à la Maison des Métallos Exposition de photos de la jeune journaliste et artiste kurde. Cette exposition, pied de nez de Zehra du fond de sa prison à ceux qui veulent briser ce qu’elle est, réunit ses œuvres évadées de Turquie et son journal de bord. Elle est un point d’étape dans sa résistance politique et culturelle. À seulement 28 ans, avec les yeux grands ouverts, elle nous place au cœur de la question de la liberté d’expression. Elle a d’ailleurs reçu cette année le «Freethinker prize» remis par l’association suisse des libres penseurEs. Des événements accompagneront le mois d’exposition.
Et aussi à Angers jusqu’au 30 janvier 2018