Ateliers d’écriture
Des ateliers animés par
Événements En juin En juillet
Paris et banlieue « Libraires d’un jour »
Des livres
Le Français va très bien, merci Avec la collaboration de Anne Abeillé, Julie Auger, Christophe Benzitoun, Heather Burnett, Maria Candea, Françoise Gadet, Médéric Gasquet-Cyrus, Antoine Gautier, Arnaud Hoedt, Jean-Marie Klinkenberg, Michel Launey, Julie Neveux, Rachel Panckhurst, Jérôme Piron, RF. Monté de Linguisticae, Corinne Rossari, Gilles Siouffi, Laélia Véron.
« Nous, linguistes de France, de Belgique, de Suisse, du Canada, sommes proprement atterrées par l’ampleur de la diffusion d’idées fausses sur la langue française. »
Les discours sur les « fautes » saturent quasiment l’espace éditorial et médiatique contemporain. Mais la différence entre une faute et une évolution, c’est la place qu’elle occupera à long terme dans l’usage. Et l’usage, ça s’étudie avec minutie. C’est le travail des linguistes. Face aux rengaines déclinistes, il devient indispensable de rétablir la rigueur des faits.
Non, l’orthographe n’est pas immuable en français. Non, les jeunes, les provinciaux ou les Belges ne « déforment » pas la langue. Oui, le participe passé tend à devenir invariable. Non, le français n’appartient pas à la France. Oui, tout le monde a un accent, voire plusieurs.
Dix idées reçues sur la langue, et surtout trente propositions pour en sortir.
Et deux vidéos
La faute de l'orthographe Arnaud Hoedt et Jérôme Piron
Les deux Belges qui veulent modifier les règles du participe passé …
Devenir sujet de sa formation
Histoires de vie et processus de subjectivation
Direction Christophe Niewiadomski et Hervé Prévost
Suite à la tenue d'un colloque international, intitulé : « Place de la personne dans les accompagnements institués. Se former et accompagner par les histoires de vie », organisé en juin 2021 à Pau, ce livre entend témoigner des débats qui s'y sont déroulés. Cette manifestation scientifique avait en effet pour ambition de rassembler des professionnels et des chercheurs afin d'échanger sur les usages et effets des pratiques d'histoire de vie en formation dans les différents secteurs de la formation des adultes. Elle voulait aussi s'interroger sur la pluralité des formes d'accompagnements institués, s'inscrivant dans le champ de la recherche biographique. L'objet de ce livre témoigne ainsi du croisement des points de vue entre praticiens, experts et chercheurs, dans les domaines de l'accompagnement social et de la formation par les récits de vie, en explorant la nature et la visée des processus de subjectivation mis en œuvre.
Des livres
Avec l’Ukraine
Aux portes de l’Europe
Histoire de l’Ukraine
Serhii Plokhy
Ce livre est une histoire de l’Ukraine, du territoire et des hommes qui l’habitent, depuis Hérodote jusqu’à Zelensky. Racontée avec brio à travers une suite d’événements et de portraits des protagonistes insérée dans l’histoire politique, économique et militaire de l’Europe et dans celle de la chrétienté ; les deux présentées dans leurs grandes lignes mais sans simplifications excessives. La moitié du livre traite de la période antérieure à la Première Guerre mondiale, ce qui laisse assez de place pour une histoire plus détaillée de l’époque contemporaine.
L’ambition de l’auteur vise toutefois un objectif plus difficile à atteindre que celui de simplement raconter à ses lecteurs l’histoire d’un pays souvent mal connu. Il essaie de leur faire comprendre toute la complexité de la situation de l’Ukraine en dévoilant ses racines historiques. Il y réussit pleinement en montrant comment un ensemble humain traversé par des frontières écologiques, religieuses, linguistiques, politiques, et dont les composantes ont vécu des passés fort différents, construit une identité commune, devient une nation et se donne un État.
Serhii Plokhy évite toute apologie, ne cache pas les faces sombres du mouvement national ukrainien et les énormes difficultés d’apprentissage de l’indépendance face à un voisin, la Russie, puissant et hostile.
Cette histoire de l’Ukraine est aussi celle de la Russie, l’une n’étant pas intelligible sans l’autre. À ce titre, elle est une excellente introduction à la compréhension du conflit actuel.
Z comme zombike
Iegor Gran
Katia, seize ans, coincée à Marioupol à côté du cadavre de sa mère morte de froid et de malnutrition, appelle son oncle resté en Russie. Réponse embarrassée de l’oncle-zombie : « Mais qui êtes-vous ? Arrêtez de m’appeler. Je ne vous connais pas.’’ Arkadi montre à son père des photos d’immeubles détruits à Kharkov par les bombardements russes. Réponse : ‘‘Ce sont les Ukrainiens eux-mêmes qui se bombardent à la roquette. »
Bouleversé par la guerre en Ukraine et la propagande russe, Iegor gran décide d’écrire un texte très informé, à mi-chemin entre le pamphlet et le gonzo-journalisme. Il s’intéresse à « ce Z peinturluré en blanc dégeu sur les chars russes en Ukraine qui a gangréné le cerveau d’une majorité de Russes. » Z comme zombie !
120 dessins de presse
Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie l’association Cartooning for Peace, dont le réseau de 281 dessinateurs et dessinatrices s’étend à plus de 70 pays sur tous les continents, a réuni des centaines de dessins de presse qui nous alertent et dénoncent la situation.
Pour cet ouvrage, préfacé par le journaliste Pierre Haski et en partenariat avec Amnesty International et France Médias Monde, 120 dessins marquants et significatifs ont été sélectionnés.
Articles, entretiens , notes de lecture
Comment présenter son manuscrit à un éditeur ?
Un article de François Terrier paru le 23 mai 2023 sur le site de L'INVENTOIRE, revue électronique d'Aleph Ecriture
Un note de lecture de Danielle Desmarais et Ernst Jouthe à propos du livre « Enfin libre. Grandir quand tout s'écroule » de Léa Ypi
Sons
Des revues
Un dossier sur Virginia Woolf coordonné par Augustin Trapenard
Lire 418 mai 2023
Des livres Un an de résistance !
Retrait inconditionnel des troupes russes d’Ukraine
Liberté et démocratie pour les peuples d’Ukraine
Des centaines de milliers d’enfants ont probablement été transférées par la Russie dans les zones sous son contrôle en Ukraine ainsi que sur son propre territoire, selon un rapport de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). « Il semble qu’il y ait un plan pour les assimiler de manière massive », a déclaré hier à la presse Veronika Bilkova, professeure à la faculté de droit de Prague, qui a rédigé l’étude avec deux autres experts
Il est difficile de déterminer avec exactitude combien d’enfants ont été déportés, une politique qui a débuté dès 2015, à la suite de l’annexion de la Crimée, a-t-elle souligné. « Selon les estimations les plus basses que nous avons pu trouver, leur nombre se situe autour de 20 000. Mais des sources russes et ukrainiennes suggèrent des chiffres dix fois plus élevés, voire davantage encore », a détaillé Mme Bilkova. « Il s’agit donc vraiment d’un phénomène massif. »
Le rapport de 82 pages fait état de « multiples violations des droits des enfants », avec un « schéma systématique » visant à les intégrer dans des familles russes au lieu de les aider à retrouver leurs proches. Une telle pratique « peut constituer un crime contre l’humanité », relève le rapport. Selon le droit international, aucune partie à un conflit ne peut évacuer des enfants vers un pays étranger, sauf temporairement pour des raisons impérieuses de santé ou de sécurité.
La Russie affirme de son côté protéger des enfants « réfugiés », mais, selon les auteurs du document, elle a pris « des mesures juridiques et politiques (…) pour favoriser l’obtention de la nationalité russe et leur placement dans des familles d’accueil »
.Les jeunes Ukrainiens transférés sont en outre « exposés à une campagne d’information prorusse dans le but de les rééduquer, et [ils] sont soumis à des formations militaires ». Le rapport se base sur des sources écrites, une vingtaine d’interviews et une visite effectuée à Kiev en avril. La Russie a refusé de coopérer.
La Cour pénale internationale (CPI) a émis en mars un mandat d’arrêt contre le président russe, Vladimir Poutine, pour le crime de guerre de « déportation illégale » d’enfants. Seulement 360 enfants ont pu être récupérés à ce stade par les autorités ukrainiennes, selon les chiffres officiels, qui évaluent à plus de 19 000 le nombre de victimes.
L’OSCE, qui compte 57 Etats membres, a été instauré en 1975, au cœur de la guerre froide, pour favoriser les relations Est-Ouest, mais son fonctionnement a été entravé ces derniers mois, Moscou bloquant plusieurs décisions importantes. [New York, le 5 avril 2023]
Les autorités russes ont interrogé, détenu et déporté plus de 19 500 enfants ukrainiens