Année 12 - n° 263
2 octobre 2019
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En octobre
Salons de livres et de revues Le Salon du livre de poche à Gradignan Le Salon de la Revue de Paris
du 11 au 13 octobre
du 11 au 13 octobre
Le Salon International du Livre d’Alger du 30 octobre au 9 novembre
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Le dire et l’écrire
Autres rencontres
LES « BOUILLONS » avec
Jeanne Benameur Le 17 octobre à Angers, présentation de son dernier livre « Ceux qui partent »
Présentation du livre par l’auteure
Rencontre, le 11 octobre à Paris, avec
Lise Poirier Courbet autour de son livre "C'est la première fois que je vis longtemps",
L’agenda des rencontres Octobre
Jeanne Benameur parle de sa poésie
Novembre
L’agenda des expositions La fiche du livre
Octobre Novembre Décembre
Au théâtre
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Le dire et l’écrire
Des livres
Par les routes 77
Sylvain Prudhomme
Marin Fouqué
«J’ai retrouvé l’autostoppeur dans une petite ville du sud-est de la France, après des années sans penser à lui. Je l’ai retrouvé amoureux, installé, devenu père. Je me suis rappelé tout ce qui m’avait décidé, autrefois, à lui demander de sortir de ma vie. J’ai frappé à sa porte. J’ai rencontré Marie.»
Chaque matin depuis la rentrée, ensommeillés, mutiques, mal lunés, ils se retrouvent au point de ramassage – le grand Kevin, la fille Novembre, le Traître, les faux jumeaux, et puis lui. Aujourd’hui, il ne montera pas dans le car scolaire, il va rester seul au bord de la route, sous l’abribus, sous sa capuche, toute la journée. À regarder passer les voitures. À laisser son regard se perdre sur les terres du “sept-sept”, ce département vague entre Paris et la province, entre boue et bitume, où les villes sont de simples bourgs et les champs de mornes étendues de camaïeu brun. À se noyer dans les souvenirs d’avant l’été, quand le Traître s’appelait encore Enzo et qu’avec la fille Novembre ils formaient un trio inséparable....
Avec Par les routes, Sylvain Prudhomme raconte la force de l’amitié et du désir, le vertige devant la multitude des existences possibles.
Vidéo de présentation par l’auteur
Une note de EAN
La fabrique des salauds Chris Kraus … Dans la lignée des Bienvillantes de Jonathan Littell ou de Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez, un roman hors normes, une fresque exubérante et tragique, pleine de passion, de sang et de larmes, qui retrace tout un pan du XXe siècle, de Riga à Tel Aviv en passant par Auschwitz et Paris. À travers l'histoire de Koja, Hubert et Ev Solm, deux frères et leur sœur, sorte de ménage à trois électrique, Chris Kraus nous entraîne dans des zones d'ombre où morale et droiture sont violemment bafouées, et dresse en creux le portrait d'une Europe à l'agonie, soumise à de nouvelles règles du jeu ...
Une note de EAN
Entretien avec Chris Kraus
Le drap blanc Céline Huyghebaert Quand mon père est mort, je n’ai pas hérité de boîtes pleines de documents et de lettres. Ses cendres ont été jetées à l’eau. Ses biens ont été donnés, détruits à la hâte. Il avait les yeux clairs et portait la barbe. Sur les photos, il avait cette allure virile et négligée caractéristique des années soixante-dix. Il ne pouvait pas se mettre à table sans son couteau de poche et du pain. Il disait « il » à ceux qu’il aurait dû vouvoyer, parce qu’il refusait de se soumettre à leur supériorité de classe. Il était drôle et colérique. Il était sensible. Il fumait, il buvait ; il n’a pas laissé grand-chose derrière lui. Je crois qu’il avait commencé à disparaître de son vivant déjà. Quand on a soulevé son corps, j’ai vu la légère empreinte qui creusait le drap, là où était posé ...
Une note parue dans « LeDevoir » (Montréal)
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Le dire et l’écrire
Des livres
Autres notes « 50 ans sans E »
Sur les chemins de Jean-Jacques Gabrielle De conti Gabrielle De Conti continue d’explorer des voies originales pour mieux se comprendre et se faire comprendre. Après La cascadeuse et Journal d’une orpheline, elle poursuit son entreprise de réflexion et de quête de sens. Sur les chemins de Jean-Jacques annonce une nouvelle étape franchie, une lumière retrouvée au bout du tunnel. Elle part d’une question : quelle est cette « force invisible », cette « petite voix à l’intérieur » qui l’a guidée, secourue, sauvée depuis son enfance ? Elle sait désormais que « sans le vouloir, sans le savoir », pendant toute sa vie, sa route a croisé celle de Jean-Jacques Rousseau. Alors comment « tordre le cou aux signes » ? Enfant abandonnée avant même sa naissance par son père, elle a pourtant refusé longtemps de lire les œuvres de Rousseau. ...
Dans la ville
« Nous étions nés pour être heureux »
Collectif Pour ce premier concours de nouvelles organisé par Alephécriture via sa revue numérique L'Inventoire, nous avons choisi de faire se rencontrer un lieu et une histoire, « Dans la ville » La ville est ici un point de repère, un souvenir, un réseau d’habitudes. C’est parfois le lieu d’une nostalgie ou la cartographie d’un amour qui ne veut pas finir. Entre trajets souterrains et rencontres fortuites, elle s’offre en décor à ces vies en recherche de moments intenses. Nous avons privilégié pour constituer ce recueil des genres et des points de vue différents, dressant un panorama de la nouvelle allant du quotidien au fantastique.
Une note parue sur le site de l’APA
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