Année 12 - n° 267
30 octobre 2019
www.ledireetlecrire.com
En novembre,
salons - rencontres conférences
Paris en toutes lettres 29ème Festival d’automne Du 18 novembre au 1 décembre à Montauban et le département
Crime et mise à mort Ce que Giono nous dit Le 30 octobre à Marseille
Autour d’André Gide Le 7 novembre à Paris
Carnet de voyage Comment ça commence Du 21 au 24 novembre à SaintNazaire Du 26 au 28 novembre en Ilede-France
Salon du livre de jeunesse Du 27 novembre au 2 décembre à Montreuil
Du 7 au 18 novembre à Paris
Du 15 au 17 novembre à ClermontFerrand
Migrations et réécriture de soi Du 5 octobre au 14 décembre en ProvenceAlpes-Côte d’Azur
Et à Alger, jusqu’au 9 novembre
A Beyrouth, du 9 au 17 novembre
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Le dire et l’écrire
Articles
Michèle Cléach : intervention à la table ronde de l’APA sur « les transmissions familiales et sociales » - juin 2019 Dominique W., les effets d’un récit de vie Depuis de nombreuses années j’accompagne, soit dans des ateliers d’écriture, soit en individuel, des personnes qui souhaitent « écrire et transmettre leur histoire de vie » et qui se heurtent à la question du « comment l’écrire ? » : comment écrire cette vie que l‘on désire transmettre à ses enfants, ses petits-enfants, à la famille élargie et, pour certaines personnes, la publier et atteindre un plus large public. Assez rapidement, les personnes témoignent des effets du dispositif d’accompagnement sur leur écriture. Mais elles témoignent aussi de la façon dont la question de la transmission, placée au cœur de leur projet, a pu le modifier sensiblement, comme cela a pu modifier leur rapport aux autres et à leur vie. Ainsi Dominique W. qui, d’octobre 2014 à juin 2016, a participé aux ateliers « écrire et transmettre son Histoire de vie » que j’anime au sein d’Aleph-Écriture » et que j’ai ensuite accompagnée individuellement pendant un an et demi, jusqu’à ce qu’elle considère que le texte était publiable. De ce travail d’écriture, de sa publication (en autoédition) et de sa transmission à ses enfants et petits-enfants, à sa famille dispersée en France et à l’étranger ainsi qu’à ses amis, Dominique … Lire la suite
Sur le site EAN Le carnet de bord de John Steinbeck, tenu au cours des années 1938-1941, offre un commentaire inédit des Raisins de la colère. L’article La fiche du livre
Qu’est-ce que la photo a bien pu faire à mon texte ? Entretien avec Françoise Khoury, publié par L'INVENTOIRE - 21 octobre 2019 "Les écrivains utilisent aujourd’hui abondamment la photo. Les photographes et les plasticiens, inversement, mêlent textes et photographie. À l’occasion du nouvel atelier que Françoise Khoury va animer (à Aleph Ecriture), s’attachant à construire un projet aboutissant à une pré-maquette de livret photo-textuel, L’Inventoire est allé à sa rencontre, pour qu’elle nous parle de sa vision du rapport qu’entretiennent texte et l’image...." L'intégralité de l'entretien
En préparation Les histoires de vie dans un monde en transformation au carrefour de la recherche, de la formation et de l’intervention
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Le dire et l’écrire
Théâtre
Des revues
« Transmettre est un acte qui se trouve au cœur des missions de l’APA ... »
Après le succès à Paris, en tournée en Régions jusqu'en juin 2020
Le dossier de « LA FAUTE A ROUSSEAU » octobre 2019
► Ma langue maternelle va mourir et
j'ai du mal à vous parler d'amour
"C’est un spectacle politique sur les dominations, sur la langue, surtout la langue, sa langue, le parlange, véritable cœur du spectacle. Une langue presque morte mais pas tout à fait, une langue inutile. De là, il conquiert le monde.Cette dimension universelle est renforcée par la musique et les chants d’Alain Larribet. Une voix venue des hauteurs du Béarn qui semble être la complainte intemporelle de toutes les langues oubliées ou en danger"
► Causer d'amour
"Avec une impudence pudique, il retrouve rapidement le français pour conter son échec d’amour. Sa désespérante habitude à ne pas savoir bien aimer, pas assez, pas vraiment... Il part à la recherche des sources de ce handicap qui le laisse avec deux mariages sur le flanc. Il revisite son enfance paysanne dans ce monde où l’amour était omniprésent mais où on n’en parlait jamais franchement "
Parution du numéro 11 - automne 2019 de la revue
Parution du numéro 480 - novembre 2019 de la revue
Présentation des spectacles Les dates et les villes de la tournée Parution du numéro 23 - novembre 2019 de la revue
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Le dire et l’écrire
Des livres
Mer Méditerranée L. Ph. Dalembert
L’empire, l’usine, l’amour "Travailleurs indochinois" en France et en Lorraine (1939-2019) Pierre Daum, Yse Tran, Gilles Manceron, Dominique Rolland … L'ouvrage conçu par le journaliste Pierre Daum et la cinéaste Ysé Tran repose sur leur enquête menée sur plusieurs années et prend sa force au plus près des témoins : récits de vie, entretiens, photographies de famille. Le livre reproduit aussi des clichés d'archives publiques (Centre des archives nationales de la France d'Outre-mer à Aix-en-Provence, Archives départementales de Moselle) ou de journaux locaux ou d'archives privées d'entreprises. Environ 80 photographies et documents représentent ainsi les " travailleurs indochinois " dans les camps de travail pendant la guerre ; les travaux effectués ensuite dans toute la France, en Lorraine ; lors des manifestations politiques ; en famille, dans l'intimité.
Nous étions nés pour être heureux Lionel Duroy Depuis trente ans, Paul a fait de son histoire familiale, et du désastre que fut son enfance, la matière même de ses romans. Une démarche que ses frères et sœurs n'ont pas comprise, au point de ne plus lui adresser la parole pendant de longues années. Et puis arrive le temps de la réconciliation. Paul décide de réunir à déjeuner, dans la maison qui est devenue son refuge, tous les protagonistes de sa tumultueuse existence : ses neuf frères et sœurs, leurs enfants et les siens, et même ses deux ex-femmes. Viendra qui voudra. Et advienne que pourra. ...
Un article de « Florilettres »
Entretien sur France Inter
...Chochana a compris que son pays, le Nigéria, ne lui permettra jamais de devenir avocate. Semhar, la jeune érythréenne, veut quitter la dictature de son pays et son service militaire obligatoire. Dima ne voit pas quel avenir elle peut apporter à ses enfants en poursuivant sa vie en Syrie. Vient alors pour chacune le moment de prendre la décision : quitter son pays. Il faut organiser la fuite, réunir l’argent et contacter des passeurs, ces hommes qu’elles devront suivre aveuglément pour traverser les frontières puis la mer. Avec ces trois femmes, Louis-Philippe Dalembert offre des visages et surtout une parole à cette tragédie devenue familière. Trois femmes déterminées, embarquées dans un périple qui souvent les dépasse mais qui jamais ne les fait abdiquer. Un texte d’une rare puissance.
Le Ghetto intérieur Santiago H. Amigorena … L’auteur raconte le « ghetto intérieur » de l’exil. La vie mélancolique d’un homme qui s’invente une vie à l’étranger, tout en devinant puis comprenant la destruction de sa famille en cours, et de millions de personnes. Vicente et Rosita étaient les grands-parents de l’auteur qui écrit aujourd’hui : « Il y a vingt-cinq ans, j’ai commencé un livre pour combattre le silence qui m’étouffe depuis que je suis né ». Ce roman est l’histoire de l’origine de ce silence. [Et deux critiques aux avis opposés opposées]
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Le dire et l’écrire
Des livres
Dire Auschwitz Ce que peuvent les mots Henri Borlant et Dominique Philippe Ce corps à corps avec le langage épuise, construit parfois l’insatisfaction de ne pas avoir été à la hauteur de ses promesses. Témoigner c’est encore accepter son impuissance à bâtir, comme le dit Henri Borlant, le récit exact des faits. Mais témoigner c’est aussi faire confiance à celui qui vous écoute et qui saura, dans les silences, les hésitations, les attitudes du témoin, y mettre ses propres mots. Auschwitz n’a pas englouti la parole, car l’interrogation sur le « comment dire », quatre-vingts ans plus tard, témoigne à son tour de notre condamnation à comprendre ce que fut cet improbable, mais réel, ailleurs : Auschwitz-Birkenau. Le terme génocide, la notion juridique de crime contre l’humanité dit, à son tour, la capacité de l’homme à créer un langage, au plus près de ce que fut l’indicible. Les mots portent en eux la puissance de la vérité.
Holocauste ou Shoah ? Génocide ou Hourbane ? Quels mots pour dire Auschwitz ?
Car la nuit s’approche
Vagabondes, voleuses, vicieuses : adolescentes sous contrôle de la Libération à la libération sexuelle Véronique Blanchard Luce : « vagabonde » ; Adèle : « voleuse » ; Émilienne : « vicieuse ». Trois mots, qui valent rappel à l'ordre, réquisitoire, sanction. Ou comment le langage, le système éducatif, la psychiatrie et l'institution judiciaire construisent le féminin, en lui opposant des contre-modèles. Dans les années 1950 et 1960, une adolescente a tôt fait de virer « mauvaise fille » : un flirt, une sortie au bal ou au café, voire une simple fugue de quelques heures peuvent suffire à enclencher l'engrenage judiciaire, qui la conduit devant le juge des enfants. Beaucoup seront ensuite placées en internat, hospitalisées, ou emprisonnées. Un mécanisme que Véronique Blanchard dévoile à travers l'analyse de centaines de documents exhumés des archives du tribunal pour enfants de la Seine. Les voix des jeunes filles qui en surgissent racontent autant de trajectoires brisées, de rêves réprimés et de révoltes indomptées. Elles nous plongent dans les coulisses de la fabrique du genre et des inégalités. Car si les lois ont évolué, si les regards portés sur le genre ont changé, si les adolescentes d'aujourd'hui ne portent plus les mêmes prénoms, certains mécanismes, eux, perdurent : ces voix n'ont aujourd'hui rien perdu de leur force subversive
Anna Enquist …. Après le rythme haletant de Quatuor, le dernier roman de l’auteur – et le premier volume consacré aux mésaventures de ces quatre amis musiciens –, Anna Enquist privilégie un tempo plus lent, plus intime, pour dire les ravages et la désunion que peut provoquer un traumatisme, et les étapes de la reconstruction.
Une recension sur le site La vie des idées
Bande annonce du documentaire « Maternité secrète » de Sophie Bredier
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Le dire et l’écrire
Les « Bouillons »
« Bouillons » d’Angers
En décembre, deux grands rendez-vous Romancier et essayiste, il est notamment Mercredi 4 décembre 2019 : l'auteur de « Esprit chien », « Cruels, Luc Lang 13 », « La fin des paysages », « Onze pour son livre septembre mon amour », « Les Indiens », « La Tentation ». « Mille six cents ventres » Prix Goncourt des lycéens 1999), « Les Invisibles, 12 récits sur l'art contemporain », « Au commencement du 7è jour ». Il enseigne l'esthétique et l'histoire de l'art contemporain Jeudi 19 décembre 2019 :
Cécile Coulon pour son livre
« Une bête au paradis ».
En quelques années, elle a publié six romans, dont « Trois Saisons d’orage », récompensé par le prix des Libraires, et un recueil de poèmes, « Les Ronces », prix Apollinaire. Son dernier livre « Une bête au paradis » a obtenu le prix littéraire 2019 du quotidien « Le Monde »
Très prochainement, plus d’informations sur ces deux soirées