13 è année - n° 282
26 février 2020
www.ledireetlecrire.com
Les histoires de vie dans un monde en transformation : au carrefour de la recherche, de la formation et de l'intervention A moins de trois mois de l’ouverture de ce colloque international, vous trouverez sur le site dédié ►La
liste de intervenants
►L’argumentaire
►Les
et le programme
modalités d’inscription et les tarifs
Un entretien avec Danielle Desmarais (paru sur le site de l’ASIHVIF)
Le dire et l’écrire
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Les « Bouillons » d’Angers
Une rencontre avec Arno Bertina Rencontre organisée par les « Bouillons » le 5 mars 2020 à 19h30 à la Sadel d’ Angers Son livre « L’âge de la première passe » doit paraître début mars 2020 aux éditions VERTICALES
Une rencontre avec Cécile Coulon Rencontre organisée par les « Bouillons » le 26 mars 2020 à 19h00 à la Bibliothèque Toussaint d’ Angers
Le dire et l’écrire
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Les « Bouillons » d’Angers
Arno Bertina « Je nais en 1975. J’ai 13 ans en 1988, quand un professeur de français me fait lire L’Adieu aux armes d’Hemingway, Nouvelles de Salinger et Les braves gens ne courent pas les rues de Flannery O’Connor. Je ressens encore les effets de l’onde de choc produite par ces lectures. J’écrivais déjà, je continue. Je lis La nausée, que personne ne m’a recommandé, qui me fascine immédiatement, et Le capitaine Fracasse. Je cours encore après l’effet produit sur moi par la mélancolie de ces deux romans. Le lycée est un champ de foire, il s’y passe tout et n’importe quoi, c’est excitant. Je continue d’écrire, participe à un concours de nouvelles. L’année d’Hypokhâgne est un champ de foire, il s’y passe tout et n’importe quoi, c’est excitant. Je découvre l’univers des revues littéraires. Mon premier texte de fiction est publié par Grèges, et mon premier article par Prétexte. Beaucoup d’autres textes et articles suivront (pour Esprit, La NRF, Critique, et aujourd’hui Inculte). En 2000 je termine pour la première fois un roman. Alors que je suis au service militaire (c’est un champ de foire, etc.), Actes Sud publie Le Dehors ou la migration des truites. Paraitront ensuite – une fois libéré des « obligations » – Appoggio (Actes sud, 2003) et Anima motrix (Verticales, 2006), ces trois titres constituant une manière de triptyque. En 2003 je suis sélectionné pour devenir pensionnaire de la villa Médicis (Rome) en 2004-2005. A Rome je décide de mettre entre parenthèse l’écriture d’Anima motrix pour coécrire Anastylose (Fage, 2006), un ouvrage retraçant l’histoire d’un monument de la Rome antique, l’Ara Pacis. Je prends goût aux expériences collectives, qui prolongent la recherche d’une écriture polyphonique et devient membre du comité de rédaction de la revue Inculte. A partir de là, je multiplierai les projets collectifs – le dernier en date étant La borne SOS 77 avec le photographe Ludovic Michaux.
C’est encore cette dimension collective qui explique mon goût pour l’écriture radiophonique et le fait que je réponde aux commandes de France-Culture en écrivant des dramatiques (La relève des dieux par les pitres, réalisé par Claude Guerre) ou des adaptations (Sous le volcan de Malcolm Lowry, réalisé par Christine BernardSugy, et La conscience de Zeno d’Italo Svevo, réalisé par Myron Meerson). » Présentation parue sur le site de la Mel (Maison des écrivains et de la littérature), dont il est membre du Conseil d'administration.
Cécile Coulon
est une romancière,
nouvelliste et poétesse française. À l'âge de 16 ans, elle publie son premier roman intitulé "Le voleur de vie" (2007). Elle passe un baccalauréat option Cinéma. Après des études en hypokhâgne et khâgne à Clermont-Ferrand, elle poursuit des études de Lettres Modernes. En 2016, elle prépare sa thèse dont le sujet est "Le Sport et le corps dans la littérature française contemporaine". Son premier recueil de nouvelles, "Sauvages", est paru aux Éditions Revoir en 2008. Elle publiera ensuite "Méfiez-vous des enfants sages" (2010), "Le roi n’a pas sommeil" (2012), prix Mauvais Genres France Culture / Le Nouvel Observateur, "Le rire du grand blessé" (2013), "Le cœur du pélican" (2015). À 26 ans, elle publie son huitième livre, le roman "Trois saisons d'orage", qui obtient le prix des libraires 2017. Son premier recueil de poèmes "Les Ronces", paru en 2018 au Castor Astral, a reçu le Prix GuillaumeApollinaire. "Une bête au paradis" est paru en septembre 2019 à l'occasion de la rentrée littéraire aux éditions L'Iconoclaste.
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Le dire et l’écrire
Des livres
Prisonniers du passage BD de Chowra Makaremi & Matthieu Parciboula
Au fond des ténèbres Gitta Sereny Commandant du camp d’extermination de Treblinka où furent gazés près de 900 000 Juifs, Franz Stangl illustre, au même titre qu’Adolf Eichmann, la banalité du mal. Débusqué par Simon Wiesenthal après avoir fui au Brésil à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Franz Stangl est jugé en Allemagne en 1970. C’est alors qu’il s’entretient avec Gitta Sereny. Au cours de six semaines d’entretien, celui que Himmler surnommait « notre meilleur commandant » se livre sans fard, tente d’expliquer ses actes, en trichant et dissimulant parfois. Sans céder à la facilité, Gitta Sereny nous fait pénétrer dans l’esprit d’un des plus grands meurtriers de l’histoire de l’humanité. Considéré comme un modèle du genre, ce livre demeure, aujourd’hui encore, un document hors du commun. Réédition (1ère édition 1975)
Dans les aéroports existent des espaces insoupçonnés pour les vacanciers que nous sommes. Les « zones d’attente » sont des lieux de détention, où les étrangers sont enfermés jusqu’à vingt-six jours avant d’être admis en France, de devenir demandeurs d’asile ou d’être refoulés. Chowra Makaremi, anthropologue, chercheure au CNRS, a passé plusieurs années à arpenter la ZAPI, un bâtiment qui ressemble aux autres constructions de tôle qui enlacent Roissy, mais dans lequel sont retenus des individus, réfugiés politiques, réfugiés de guerre, enfants venus rejoindre leurs parents en France, …
Un entretien mené par Georgia Makhlouf avec Minh Tran Huy , l’auteure du livre « Les Inconsolés »
Des revues
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Le dire et l’écrire
Le livre au Vietnam
Au Vietnam, le marché du livre est en plein boom
Une échoppe à Hoï An
(article paru dans « Courrier International » du 13 février 2020)
« Les librairies et l’édition vietnamiennes ne se sont jamais aussi bien portées : dopées par un pouvoir d’achat en hausse, les ventes de livres reflètent autant l’attachement du pays à sa culture que son ouverture au monde. Au Vietnam, pendant les festivités chatoyantes du nouvel an lunaire, à la fin janvier, on a pu indéniablement observer un développement du consumérisme au sein de la classe moyenne naissante. Au milieu des années 1980, les réformes économiques dites du Doi Moi (Renouveau) ont eu pour but de créer une économie de marché partiellement régie par des principes collectivistes. Il en a résulté un mélange unique de capitalisme et de socialisme, qui met de plus en plus l’accent sur l’entrepreneuriat et la réussite matérielle. Mais une tendance plus surprenante est née de cette politique : un regain d’intérêt pour la littérature vietnamienne, comme en témoignent les foules qui fréquentent les librairies Dans les années 1990, le Vietnam était l’un des pays les plus pauvres du monde. À cette époque, me racontent des amis vietnamiens, la vie était très difficile et même les produits de base venaient à manquer. Depuis vingt ans, le pays enregistre en revanche une croissance économique moyenne de 6,7 %, selon la Banque mondiale. Le développement de la classe moyenne viet12 000 librairies namienne compte parmi les plus rapides en Asie du Sud-Est et au Vietnam 45 millions de personnes sont sorties de la pauvreté entre 2002 et 2018 [le pays comptait un peu plus de 91,5 millions d’habi- De simples échoppes parfois proposant livres neufs et tants en 2013]. Dans les rues particulièrement animées d’Hanoi d’occasion, mais aussi des et de Hô Chi Minh-Ville, les signes extérieurs de richesse vont de la grosse voiture rutilante à l’immeuble de bureaux flambant librairies telles que nous les connaissons en France et neuf, en passant par les appartements de luxe et les enseignes des cafés librairies haut de gamme telles que Gucci et Prada. Des classiques constitutifs d’une identité nationale. Ainsi, il est d’autant plus étonnant que la littérature … » Notre page sur la littérature L’intégralité de l’article en Anglais vietnamienne
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Le dire et l’écrire
Asli Erdoğan acquittée
La 23ème chambre criminelle de la Cour d’Appel d’Istanbul a acquitté, le vendredi 14 février 2020, l’écrivaine et journaliste turque, Aslı Erdoğan. Ont été abandonnées toutes les charges pour « activités terroristes », « tentative de porter atteinte à l’intégrité de l’État », « appartenance à un groupe terroriste », « propagande terroriste ». Asli Erdogan était jugée pour avoir collaboré au journal prokurde Ozgür Gündem, fermé par décret en 2016. Les autorités turques accusaient Asli Erdogan d’avoir, par le biais de cette collaboration, aidé le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qualifié de « terroriste » par Ankara.
Lors du même procès ont été acquittées également deux autres femmes, la linguiste Necmiye Alpay et l’écrivaine Bilge Aykut A l’issu de son procès, sa mère, Mine Aydostlu, a déclaré : « Croyezmoi, je suis très heureuse. C’est ce que je voulais, mais j’ai eu du mal à y croire. J’ai dû demander plusieurs fois si elle avait réellement été acquittée ». « J’ai fini par l’accepter après avoir entendu le mot «acquittée» neuf ou dix fois ! », a-t-elle ajouté avec un large sourire. Détenue pendant plus de 130 jours en 2016. Libérée en décembre 2016, elle n’a récupéré son passeport qu’en septembre 2017. Le 12 décembre 2017, elle reçoit le prix Simone de Beauvoir
Dans un texte lu par l’avocat lors de l’audience vendredi, Asli Erdogan a estimé que l’accuser sur la base « de textes littéraires est une chose que la raison peut difficilement accepter au XXI e siècle » et que cela revient à « piétiner les valeurs sur lesquelles reposent le droit et la littérature ». Elle a en outre souligné que le caractère politique de ses écrits pour Ozgür Gündem « se limitait à (la dénonciation des) violations des droits humains » et a réclamé son acquittement. Asli Erdogan vit actuellement en Allemagne. Selon son avocat, la romancière y suit un traitement médical et pourrait rentrer en Turquie une fois que celui-ci sera achevé.
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Le dire et l’écrire
Asli Erdoğan acquittée
« On parle de moi, mais il y a des centaines de milliers d’autres cas » Une interview, en date du 14 février 2020, parue dans le quotidien L’HUMANITE
Les livres d’Asli Erdogan sont édités chez Actes Sud Dossier Asli Erdogan sur note site
Interview diffusée par TV5 Monde, le 14 février 2020
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Le dire et l’écrire
L’ agenda
Rencontres
Février Mars Avril
Spectacles
Février Mars Avril
Expositions
Février Mars
Formations
Février Mars Avril
Du 20 au 23 mars 2020 à Paris
Le dire et l’écrire
Proposer des adresses pour la liste de diffusion
Au 26 février 2020, les 129 documents sonores de La Maison de la Poésie