Le Dire Et L Ecrire 378

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14e année - n° 378

15 décembre 2021

www.ledireetlecrire.com

La littérature à la télévision Émission diffusée entre 1975 et 1990

Ce sont quelques grandes émissions littéraires, mais aussi, en cette fin d’année (et en « replay » pour plusieurs semaines ou mois), des films et des documentaires adaptés de grandes œuvres de la littérature et/ou de la vie de leur auteur. Au côté de Flaubert (200è anniversaire de la mort) et Proust (150è anniversaire de la naissance), on retrouve Pierre Choderlos de Laclos, Victor Hugo, Didier Eribon, et l’Irlandais James Joyce. +


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Le dire et l’écrire

Evénements (rencontres-théâtre-expositions-télévision-cinéma-formations)

En décembre En janvier

En décembre En janvier

En décembre En janvier

En décembre En janvier

En décembre

Les « Bouillons » d’Angers du 16 décembre Attention : la rencontre commence à 18h30 et non à 19h00

Articles, notes, entretiens, sons, vidéos

Pierre Ahnne Pierre Ahnne « ...Aimez-vous parler de vos livres ? »

« Mes livres du mois »

Des documents du colloque international

Les histoires de vie dans un monde en transformation ….

La Passion, la honte, la trahison

Jeanne Duval et Baudelaire

Georgia Makhlouf à propos d’Annie Ernaux

2 articles de DIACRITIK et 1 audio

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Le dire et l’écrire

Des livres

À paraître le 18 décembre - À offrir

Un cheval bleu sur l’horizon

Parution du roman de

Catherine Malard et

Myriam Nion (illustrations)

Le samedi 18 décembre après-midi,

Catherine Malard dédicacera son livre lors du 34è chapitre de « NoëLivre » à Brissac-Quincé (département du Maine-et-Loire)

Le programme de NoëLivre

Le 12 janvier 2022 à la Bibliothèque Municipale d'Angers, un « Bouillon » autour du roman Le site de Myriam Nion


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Le dire et l’écrire

Des livres

Une petite Hongroise Betty Leruitte

Le journal d’Anne Frank L’intégrale Ce live rassemble pour la première fois tous les écrits d’Anne Frank, pour certains jamais traduits en français, et enrichis de documents exceptionnels (photos, documents originaux…). Ils sont accompagnés de quatre essais importants sur le contexte historique par Mirjam Pressler, traductrice et experte du Journal ; Gerhard Hirschfeld, historien allemand ; et Francine Prose, essayiste américaine.

Portraits de famille Jean-Luc & Simon Outers Derrière les photos de famille, se cachent des secrets. Ils sont invisibles, mais on les devine flottant dans l’atmosphère, se posant ici ou là comme une tache ineffaçable sur un costume ou une robe. On a beau utiliser les poudres à lessiver les plus puissantes dont la publicité vante les performances inégalées jusqu’à inventer un blanc plus blanc que le blanc, rien n’y fait, la tache demeure comme la cicatrice de ce qui fut, un drame que l’on tait depuis la nuit des temps.

Satires, Edgar Hilsenrath Dans un ensemble de dialogues absurdes et souvent grotesques, Edgar Hilsenrath livre son regard sur une Allemagne qu’il redécouvre après un long exil. Nazis croupissants et veuves de guerre, travailleurs immigrés et jeune génération en quête d’identité : un survivant de la Shoah dit le dérisoire de la réalité, d’un passé irrésolu qui hante ses personnages, et c’est tout le génie de l’écrivain qui surgit à nouveau.

Ma quête a commencé à Habay-la-Neuve, charmant village gaumais. C'est là que je suis partie sur les traces de ma mère pour tenter de reconstituer le patchwork de sa vie et écrire l'histoire de cette petite fille née dans une banlieue ouvrière de Budapest au lendemain de la Première Guerre mondiale. Les caprices du hasard, mêlés aux soubresauts de l'Histoire avec un grand "H", l'ont menée d'un célèbre cabaret bruxellois aux Forces belges en Allemagne, en passant par le Paris de mai 68. Passionnée de musique et de poésie, assoiffée d'amour mais femme d'un seul homme, elle a vécu plusieurs vies qui avaient tout d'un parcours d'obstacles.

A l’école des blancs - Textes autobiographiques d’indiens Omahas Francis La Flesche À l'école des Blancs regroupe les récits autobiographiques de cinq Indiens omahas originaires du Nebraska aux États-Unis. Le texte principal est celui de Francis La Flesche, The Middle Five : Indian Boys at School. Paru en 1900, The Middle Five est un témoignage rare, narré à hauteur d'enfant, dans lequel La Flesche raconte son expérience des années 1860 à l'école presbytérienne installée sur la réserve omaha. ...


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Des livres

La Cité de mon père Mehdi Charef

Autobiographie en mouvement Deborah Levy Un coffret de 3 livres autobiographiques

Ce que je ne veux pas savoir

Le Coût de la vie

Dans le hall d’entrée, mon père s’arrête face aux boîtes aux lettres. Il y en a trente-deux. Il les fixe, cherche notre nom. Soudain ému, il avance d’un pas et tend un doigt vers l’étiquette blanche où est écrit « Charef ». Je ne dis rien. Il y a des hommes, beaucoup, qui rêvent de voir leur nom briller en rouge, en lettres larges, encadré de néons multicolores, scintillant, clignotant, en haut d’une affiche, sur un fronton. Mon père voit son nom à la hauteur de ses yeux et déjà, il n’en revient pas. L’exil qu’il nous a fait subir, les bidonvilles, la sordide cité de transit, il sait qu’on en a souffert. Mais il a réussi, mon papa. Maintenant il respire, et nous aussi. Années 1970. À l’usine où le fils travaille pour compléter la paie du père, au HLM où toute la famille est enfin installée, s’ajoutent les cheveux longs, les bottes à talons, les virées en boîte, Jimi Hendrix et Janis Joplin. Dans cette cité mille fois rêvée, enfin habitée, souffle un nouveau vent de liberté. La Cité de mon père est le septième roman de Mehdi Charef, né en 1952, qui a notamment publié Le Thé au harem d'Archi Ahmed (1983) et réalisé onze films.

Un article dans MEDIAPART

Etat des lieux

Les Prix littéraires automne 2021


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Le dire et l’écrire

Des livres

Au plus clair de la lumière, Diane Régimbald Les 66 poèmes d’Au plus clair de la lumière soulèvent des résistances, des peurs, des questions : pourquoi être, comment devenir. Depuis l’enfance, se révèlent une traversée des mythes, des pulsions vie et mort, un désir profond de liberté et de connaissance. La révolte est sauvage et la douleur survit dans ce chant pour l’enfant qui revient, sous-titre du recueil. Ce sont des impératifs appelés par l’urgence de tenter le vivant, de risquer sa parole. Une manière de combattre la folie, de répondre à une voix qui dicte des vents contraires, qui force des temps, provoque des mystères, pousse la pensée, ouvre le cœur à sa résonance. Dans un murmure, par un écho, une ligne basse continue permet l’invention possible d’autres poèmes.

Entretien avec l’auteure (propos recueillis par Régine de La Tour)

Vidéo de présentation par l’auteure

La Porte du voyage sans retour David Diop « La porte du voyage sans retour » est le surnom donné à l’île de Gorée, d’où sont partis des millions d’Africains au temps de la traite des Noirs. C’est dans ce qui est en 1750 une concession française qu’un jeune homme débarque, venu au Sénégal pour étudier la flore locale. Botaniste, il caresse le rêve d’établir une encyclopédie universelle du vivant, en un siècle où l’heure est aux Lumières. Lorsqu’il a vent de l’histoire d’une jeune Africaine promise à l’esclavage et qui serait parvenue à s’évader, trouvant refuge quelque part aux confins de la terre sénégalaise, son voyage et son destin basculent dans la quête obstinée de cette femme perdue qui a laissé derrière elle mille pistes et autant de légendes. S’inspirant de la figure de Michel Adanson, naturaliste français (1727-1806), David Diop signe un roman éblouissant, évocation puissante d’un royaume où la parole est reine, odyssée bouleversante de deux êtres qui ne cessent de se rejoindre, de s’aimer et de se perdre, transmission d’un héritage d’un père à sa fille, destinataire ultime des carnets qui relatent ce voyage caché.

Une tribune, parue dans Le Monde du 08/12/2021 :

Un collectif de femmes s’étant déclarées publiquement victimes de violences sexuelles de la part de l’ancien ministre Nicolas Hulot et du journaliste PPDA reviennent sur les déclarations récentes du chef de l’Etat, qui a salué la libération de la parole tout en s’inquiétant du risque d’une « société de l’inquisition ».


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Le dire et l’écrire

Le 18 décembre : journée Internationale des migrants

En 2019, le nombre de migrants dans le monde était d'environ 272 millions de personnes, soit 51 millions de plus qu'en 2010. Les femmes représentent 48 % du total des migrants.

Le 18 décembre 1990 l’ONU mettait à la signature des états une convention internationale sur les migrants. Mais la France a toujours refusé de la ratifier, tout comme les autres pays occidentaux … Faute de ratifications suffisantes, la convention est restée inapplicable. A l’heure où l’immigrée Joséphine Baker entre au Panthéon, on peut rappeler quelques faits ►Joséphine Baker a été sauvée de la noyade au large de la

Corse par un tirailleur sénégalais qui la portera sur son dos, ►233 000 « indigènes » (134 000 Algériens, 26 000 Tunisiens et 73 000 Marocains) ont participé à la libération de la France, ►à l’exception de leur capitaine, tous les soldats entrant les premiers à Paris en août 1944 appartiennent à la fameuse section « NUEVE » de l’armée du général Leclerc et sont des républicains Espagnols réfugiés en France en 1939, ►les 23 « terroristes » du groupe Manouchian exécutés en 1944, sont tous des immigrés, sauf 3 d’entre eux, ►le chanteur Charles Aznavour, célébré comme représentant la « vraie culture française » par un candidat raciste de la présidentielle, est enfant d’une famille immigrée, etc....

Dans notre page « MIGRANT.E.S - MIGRATIONS », vous retrouverez une trentaine de romans, de BD, souvent des récits autobiographiques, traitant de la migration. (voir ICI)


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