Événements
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Un colloque inédit !
Le 20 avril Passeur de mots et d’histoires® sera au Ministère de la Santé à l’occasion d’un colloque inédit sur la biographie hospitalière !
Des médecins, des politiques, des artistes, une femme rabbin, une biographe hospitalière ainsi que la famille d’un patient biographé échangeront sur la vie, la maladie grave, la mort, la transmission, la mémoire, le soin…
Découvrez le programme de cette journée exceptionnelle !
■Plus d’informations et inscription
Un guide des festivals littéraires 2023
Les manifestations littéraires et salons du livre - Année 2023
La rencontre avec Laurence Potte-Bonneville du 23 mars a été annulée en raison du mouvement de grèves contre la réforme des retraites.
Par ailleurs Valentine Goby, prévue le 12 avril ne pourra pas être présente à Angers à cette date.
En remplacement, une nouvelle rencontre est organisée le jeudi 13 avril à 19h, à la Médiathèque Toussaint, avec Justine Augier, auteure de Croire sur les pouvoirs de la littérature.
Les livres
Le Siège de Leningrad, Journal d'un adolescent - 1941-1942
Iouri Ivanovitch Riabinkine
Iouri Ivanovitch Riabinkine a seize ans au début de l’invasion allemande et de l’opération Barbarossa, en juin 1941. Le 8 septembre il note dans son journal : « Oui, c’est le premier véritable bombardement de Leningrad. C’est la nuit du 8 au 9 septembre. Que cette nuit nous apportera-t-elle ? » C’est le point de départ du plus long et du plus terrible siège de l’histoire : des centaines de milliers d’habitants sont soumis au feu ennemi allemand durant neuf cents jours faisant huit cents mille victimes dont l’écrasante majorité de famine.
Au début de la guerre, les Riabinkine choisissent de rester à Leningrad. Souffrant de problèmes de vue et de pleurésie, Iouri n’a pas pu se porter volontaire pour le front. À l’automne 1941, sa mère lui conseille de s’inscrire dans une école spéciale de la marine, afin de pouvoir être évacué plus rapidement, mais Iouri échoue à l’examen médical. À la mi-décembre 1941, la famille est inscrite sur la liste des personnes qui doivent être évacuées entre le 15 et le 20 décembre, mais le départ ne peut avoir lieu, au grand désespoir de Iouri qui y entrevoit leur seule chance de survie. Le 3 janvier 1942, il écrit : « C’est presque la dernière note dans mon journal. J’ai bien peur qu’elle… que je ne pourrai même pas écrire le mot fin sur la dernière page. » ...
L’Insurgée, Séverine
Caroline Rémy, dite Séverine (1855-1929), aura été l’une des pionnières du journalisme et l’une des grandes figures de l’histoire des mouvements révolutionnaires. Disciple et amie de Jules Vallès, première femme à diriger un quotidien national, elle se lance à corps perdu dans la grande mêlée sociale de la « Belle Époque ». Sa plume, ardente et infatigable, n’aura de cesse de défendre le peuple face à ses ennemis : le capital et la bourgeoisie. Féministe, pacifiste et libertaire, d’une intégrité à toute épreuve, elle sera en première ligne de tous les combats de son temps.
Durant toute sa vie, Séverine a écrit plus de 6 000 articles dans de nombreux journaux : Le Cri du Peuple, La Fronde, Gil-Blas, L’Humanité, Le Figaro, etc. Dans ce recueil sont réunis ses textes les plus flamboyants. Au détour de ces pages apparaissent les grands et petits noms de l’anarchisme auxquels elle rend hommage, les innombrables batailles des femmes et du mouvement ouvrier, et le parfum de poudre et de révolte de ces années tumultueuses.
Quelques pas dans les pas d'un ange - Une enfance avec Marc Chagall
David McNeil
« Je voudrais ici simplement parler de ces moments intenses passés avec mon père, Marc Chagall, cet homme aux facettes multiples que le monde entier appelait souvent “Maître” mais que moi j’appelais simplement “papa”, et sans chronologie, encore moins une quelconque prétention historique, partager ces trop rares et précieux souvenirs, ces instants de joie, ces heures enchantées que j’ai pu passer avec ce père aimant, ce poète-magicien, cet ouvrier mystique de notre usine à rêves. »
Dans cette édition revue, augmentée et illustrée, David McNeil montre pour la première fois des peintures et dessins méconnus de Marc Chagall issus de sa collection personnelle.
Les livres
Zone de la douleur - Inédits et textes retrouvés
Françoise Frenkel
Peu après la redécouverte de Rien où poser sa tête de Françoise Frenkel, un parent éloigné exhume chez lui, en Suisse, un carton conservé pendant quarante ans, contenant des archives de l’autrice disparue en 1975.
L’ensemble mêle des tapuscrits en français et en allemand de formes très différentes (nouvelles, souvenirs, portraits, poèmes). Ils font découvrir les débuts littéraires de Françoise Frenkel à travers des textes publiés en revue dans l’entre-deux-guerres et ses thèmes de prédilection : l’enfance, l’amour des livres et de la librairie, l’antisémitisme à Berlin, Nice comme ville refuge, les rencontres d’une vie. Mais ils témoignent aussi de la difficulté d’une survivante de la Shoah à reprendre pied dans la société française de l’après-guerre et ses tentatives pour faire entendre le drame auquel elle a échappé et qui n’a pas épargné sa famille.
Croire sur les pouvoirs de la littérature
Justine Augier
Justine Augier ("De l'ardeur", "Par une espèce de miracle"...) qui pratique et incarne une forme de pudeur et d'éthique littéraire assez uniques voit son projet d'écrire sur la littérature comme lieu de l'engagement entrer en collision avec la maladie et bientôt la mort de sa mère. Alors que la nature même de l'urgence mute, l'intime et l'universel se tressent dans un texte bouleversant de justesse et de clairvoyance. Et qui rappelle le potentiel devenir résistant de chaque lecteur.
À l'intersection du littéraire et du politique un livre bref et fulgurant qui trouve sa place entre Hannah Arendt et Joan Didion. Pas moins.
Un puma dans le cœur Stéphanie Dupays
«Morte de chagrin, le cœur brisé. »
Un entretien de l’auteure avec Georgia Makhlouf
C’est la légende familiale qui entoure l’arrière-grand-mère de la narratrice; Anne Décimus aurait suivi son mari dans la mort. L’étrange proximité que Stéphanie Dupays ressent avec son ancêtre la pousse à mener l’enquête. Elle découvre alors un secret qui fait vaciller ses certitudes : Anne a passé la majeure partie de sa vie dans un asile; elle est décédée quarante ans après la date que tous pensaient officielle. Comment l’existence de cette femme a-t-elle pu être effacée au point que même les siens ignorent tout d’elle? Un puma dans le cœur raconte un cheminement intime vers la compréhension et la reconquête d’un héritage. En sondant les liens et les malentendus qui unissent ou séparent les êtres d’une même famille, ce sont nos failles originelles que ce roman bouleversant interroge. Mêlant fiction et récit personnel, Stéphanie Dupays redonne une voix à une femme extraordinaire qui ne savait pas comment supporter le monde et qu’on a réduite au silence. Elle prouve que la littérature peut apaiser les fantômes.
Des articles
Oui, les jeunes lisent encore. Mais différemment !
Une note de lecture de DIACRITIK
Une note de lecture de En Attendant Nadeau
Sons, vidéos
Un article à propos de la mort de Kenzaburô Ôe dans En Attendant Nadeau
Une note de lecture de Michèle Cléach
Toutes les conférences de la Fête du Livre de Bron 2023
Masterclasse Hélène Gestern organisée par Aleph Ecriture et animée par Michèle Cléach
(le 8 octobre 2022)
[la vidéo commence à 10 minutes 50]
Conférence
Michèle Cléach à Tours, le 18 mars 2023
Des artistes contre la réforme
Près de 2 500 personnalités du monde de la culture appellent au retrait immédiat du texte dans une lettre ouverte au président de la République, publiée initialement dans le journal Libération (22 mars 2023).
Monsieur le Président de la République, Vous avez choisi de faire passer en force une réforme des retraites, injuste, inefficace, touchant plus durement les plus précaires et les femmes, rejetée par l’immense majorité de la population, et même minoritaire à l’Assemblée nationale.
En plus des appels intersyndicaux, nous disons que nous sommes oppose·és à cette réforme et à la méthode du passage en force par le 49.3.
Des professions sont en grève depuis plusieurs semaines, éboueurs·euses, cheminot·es, énergéticien·nes, enseignant·es, dans les ports et docks, le commerce, etc. Elles et ils se mobilisent pour nous toutes et tous, avec un sens de l’intérêt général qui force notre respect et qui semble au contraire avoir disparu de la tête de nos gouvernants.
En ce qui concerne nos professions, notre ministère de tutelle n’a produit aucune réponse aux demandes d’étude d’impact de la réforme, en particulier pour nombre d’artistes et technicien·nes intermittent·es du spectacle, d’autrices d’auteurs.
Des enquêtes ont largement démontré que cette
précarité est encore plus grande pour les femmes que pour les hommes, que les rôles se font plus rares après 50 ans pour nous, comédiennes par exemple. Si les plus connu·es d’entre nous ne sommes pas les plus touché·es par le report de l’âge de départ et l’augmentation du nombre d’annuité, nous savons qu’il n’est pas possible de travailler plus tard quand un nombre croissant de personnes sont sans emploi, dans la précarité, en souffrance au travail, voire en danger de mourir avant même l’âge de la retraite. Alors que le climat se réchauffe dangereusement, que les inégalités explosent tout autant que le coût de la vie, plutôt que de fragmenter la société, il existe des chantiers bien plus ambitieux à mener pour la consolider.
Il est plus que temps de faire entendre nos voix, parce que le cinéma, le théâtre, la culture, s’ils portent parfois le rêve et l’évasion, sont surtout des œuvres qui parlent de notre monde.
M. le Président, nous sommes solidaires de celles et ceux qui font grève et manifestent avec raison contre cette loi injuste et impopulaire.
M. le Président, nous ne voulons pas déplorer de victimes de blessures graves, ou pire de décès, dans ces manifestations : la raison et la démocratie imposent le retrait immédiat de cette réforme des retraites. Convaincu·es que vous entendrez nos voix se rajoutant à la majorité de moins en moins silencieuse, nous vous adressons nos salutations républicaines
Les signatures
Un an de résistance !
Retrait inconditionnel des troupes russes d’Ukraine
Liberté et démocratie pour les peuples d’Ukraine
Solidarité active La Fondation de France a besoin de vos dons
Un an après l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février dernier, la situation humanitaire dans le pays est catastrophique. La Fondation de France reste mobilisée.
En un an, elle a consacré près de 9 millions d’euros au déploiement de plus de 100 actions sur le terrain, majoritairement en Ukraine et dans les pays limitrophes (Pologne, Roumanie et Moldavie). Ses principes d’intervention : venir en aide aux populations, notamment les plus fragiles, et s’appuyer sur les organisations locales à même d’agir au plus près des besoins.
Alors que l’accès aux services de base reste compromis pour des millions de personnes, la grave crise énergétique s’accompagne de températures hivernales rudes, et l’accès au chauffage est un enjeu crucial. L’aide apportée aux populations sur place repose pour beaucoup sur les ONG et les initiatives citoyennes locales, l’État ukrainien concentrant l’essentiel de ses efforts sur le soutien à l’armée. Grâce à l’expertise de son comité « Solidarité Ukraine » et de ses correspondants sur le terrain, la Fondation de France adapte son approche selon les réalités des différentes régions (occupées, libérées, de transit ou d’accueil massif).
Les actions de la Fondation de France vont de l’urgence humanitaire aux préparatifs de l’après conflit, même si face à un conflit qui s’enlise, l’aide humanitaire demeure la priorité, surtout dans les régions proches du front. La Fondation de France concentre aujourd’hui majoritairement son action en Ukraine. Elle travaille également à l’échelle européenne pour donner plus de force aux actions menées dans la durée...