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UCCLE CENTRE
UCCLE CENTRE
ENSEMBLE, C’EST LEUR CRUC
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Concert organisé en juillet dernier, place Vander Elst, par le Collectif des Riverains d’Uccle Centre. © DR
THIERRY FIORILLI
Le Collectif des Riverains d’Uccle Centre porte bien son nom : c’est en rassemblant les habitants du quartier qu’il a contribué très concrètement à l’empêcher de sombrer.
D’abord, réparer une erreur : contrairement à ce que nous écrivions le mois dernier, l’euro prélevé sur chaque bière Uccle Centre vendue n’est pas reversé au Collectif des Riverains du quartier (CRUC) mais à son Union des Commerçants (UCUC). Julie, Mélanie, Sébastien et Stéphane, qui coordonnent le Collectif, tiennent autant à n’être présentés que par leur prénom respectif qu’à ne pas passer pour « une grosse machine qui finance des activités, des tables et des plaines de jeux mais plutôt une “bande de voisins” qui tentent, avec de l’enthousiasme et de la créativité, d’animer leur quartier, de créer du lien et d’apporter de la verdure et de la convivialité à Uccle Centre ».
Erreur rectifiée. Et dynamisme pas émoussé. Dernière preuve en date : l’inauguration, le 20 novembre, « Journée internationale des droits de l’enfant » sourit Sébastien, de la plaine de jeux place Vander Elst. Elle a vu le jour, comme les tables de bois à côté, parce que le dossier du Collectif a été retenu (donc subsidié) par Bruxelles Mobilité dans le cadre de son projet « Bruxelles en vacances ». La commune a aidé en déplaçant la canisette plus haut, en étalant les copeaux sur le sol… Et « désormais, regardez, les enfants peuvent jouer en sécurité et les parents souffler sur l’un des bancs ; il n’y avait pas d’endroit comme ça ici » , indique Mélanie, qui a donné rendez-vous sur la placemême et qui, elle aussi, sourit quand elle parle.
HYPERACTIVITÉ COLLECTIVE
Faisons les comptes : lancement d’une bière en juin dernier, installation de huit des tables de pique-nique cet été (elles sont réparties entre place Vander Elst, square des Héros, dans le parc Raspail et dans le jardin de la Maison des arts), plaine de jeux pérenne… Pas mal pour une bande de voisins. Sauf que « le Collectif, c’est 100 à 150 familles ». Sauf aussi qu’« on a obtenu la réouverture du Parc Raspail, où on se charge du débroussaillage, qu’on a organisé des activités, un concert, un atelier réparation vélos, qu’on a lancé l’idée des capteurs mobilité… » En bonne entente avec les autorités communales, « très à l’écoute » , et dont les subsides « coups de pouce » sont bien réels. Passent justement deux gamins, Charles et Romain, sur leur skate. « Ils ont décroché un budget communal de 25 000 euros pour un skatepark et un street workout. La commune cherche le terrain où les créer. »
Ça bouge décidément bien, par ici. « Ça mousse bien !, réplique Mélanie, allusion à l’action bière et au sac de course Faites mousser Uccle Centre avec le dessin de duBus »). Ce quartier, qui a rajeuni, est vraiment comme un village : on se croise pour tout, partout, on se connaît tous, on se reconnaît même avec un masque. On essaie de cultiver ça, en étant solidaires et inclusifs », avec « toutes les générations, les habitants, les commerçants ».
« ON TABLAIT SUR UNE DIZAINE, ON ÉTAIT 70 »
Les travaux de la chaussée d’Alsemberg et la pandémie ont apporté de l’eau au moulin. « Quand le chantier a démarré, en 2018, quand on a vu la tournure que ça prenait, en termes de mobilité, on s’est dit qu’il fallait un mode d’information », raconte Mélanie, arrivée trois ans plus tôt de Schaerbeek et s’étant liée avec Julie, qui habite juste à côté et qui venait d’emménager elle aussi. « On a fait un sondage en ligne pour demander aux gens ce qu’ils souhaitaient, puis on a fixé une réunion dans une classe de l’école Saint-Vincent. On tablait sur une dizaine de personnes et on s’est retrouvé à 70. »
© DR
Les tables de bois installées par le CRUC.
C’est là que les quatre – « on se complète bien, l’un est plus dans la créativité, l’autre dans l’organisation » – ont compris qu’ils n’étaient pas seuls à souhaiter se fédérer, se soutenir, se concerter, rendre les lieux plus agréables. Se mobiliser aussi. Alors, avec l’appui d’Ucclois plus anciens, « parce que leur expérience est indispensable » , en osmose avec les commerçants, en dialogue avec la commune, en écho aux prises de conscience accélérées par la crise sanitaire, la bande de voisins a multiplié les actions.
Et va continuer. Un nouveau sondage est prévu « pour savoir ce que les habitants d’ici attendent encore », en matière de mobilité notamment, et entre autres parce que le déménagement de la Maison communale et l’arrivée du théâtre Le Public vont avoir un impact sur le quartier. Aussi pour « pousser à ce que d’autres prennent doucement le relais ». Julie, Mélanie, Sébastien et Stéphane ne se bunkériseront pour autant.
AU PARVIS AUSSI
D’autres fédèrent dans le quartier. C’est le cas du Comité Uccle Centre - Parvis Saint Pierre, qui, explique l’un de ses moteurs, Marc Van Roy, « fait entendre les intérêts des habitants et les informe de souhaits qui les concernent ». Il est composé d’habitants des différentes rues adjacentes au Parvis. Parmi ses projets, rendre le parvis piétonnier les week-ends, « pour créer une nouvelle dynamique, un lieu d’animation, où se détendre, s’amuser, se rencontrer en journée et en soirée, à l’instar des places Flagey et du Châtelain à Ixelles et du parvis à Saint-Gilles. Cette proposition a été choisie lors des récents Etats généraux de la commune. Nous progressons et espérons des résultats dès la prochaine belle saison. » www.facebook.com/groups/2559696274267202 et comiteparvis@gmail.com
LA FIN DES TRAVAUX LA MOBILITÉ DU QUARTIER EN DÉBAT
PHILIPPE BERKENBAUM
La partie commerçante de la chaussée d’Alsemberg est enfin libérée des travaux ! L’occasion de lancer un vaste débat citoyen sur la mobilité et le stationnement.
À quoi va ressembler la chaussée d’Alsemberg
Il aura fallu deux ans mais la page du chantier sur le tronçon le plus commerçant de la chaussée d’Alsemberg, entre le Globe et la rue Asselbergs, est tournée. Juste à temps pour les fêtes. Et il a fière allure avec ses pavés sciés de façade à façade, ses trottoirs élargis et traversants au niveau des carrefours, ses cheminements piétons plus conviviaux, son esthétique flambant neuve, ses arbres fraîchement plantés. Il ne reste à poser que quelques finitions et à marquer les dernières signalisations.
« Les commentaires sont très positifs, tant de la part des commerçants que des habitants », nous affirme l’échevin des Travaux publics et de la Mobilité, Thibaud Wyngaard. Qui précise que l’achèvement du carrefour avec la rue Xavier De Bue, où il reste à réaliser les oreilles de trottoir, a été reporté à l’été prochain pour ne pas bloquer la circulation en période scolaire ni pendant les fêtes. Le chantier se poursuit en amont jusqu’à l’avenue Coghen. Sachant que « la partie située entre Xavier De Bue et Floréal adoptera la même physionomie qu’en aval. C’était une demande des riverains que le collège a appuyée auprès de Bruxelles Mobilité ».
MOITIÉ MOINS DE STATIONNEMENT
Revers de la médaille : la moitié des places de stationnement a été supprimée, soit plusieurs dizaines d’emplacements, au profit de l’élargissement des trottoirs. Or, le besoin est réel. Une étude de parking.brussels chiffrait à 90 % le taux d’occupation des parkings en voirie dans le quartier. « Le collège est très conscient du problème et cherche des solutions », rassure Thibaud Wyngaard. Tout est encore sur la table, mais on parle de modifier le statut du parking communal de la rue du Doyenné (80 places), pour permettre une plus grande rotation, ou de celui de la place Vander Elst, devant la maison communale. Sachant que le déménagement de l’administration début 2022 vers Stalle devrait réduire fortement la pression sur le stationnement dans le quartier.
La commune ne veut rien imposer sans concertation avec les riverains, habitants et commerçants. Une réunion publique a lieu le 13 décembre à la maison communale, pilotée par le consultant spécialisé dans la consultation citoyenne Strategic Design Scenarios. « Divers scénarios seront présentés et nous écouterons attentivement remarques et suggestions pour dégager des solutions qui conviennent au plus grand nombre », assure l’échevin. Il sera question de stationnement et de mobilité au sens large, sachant qu’une autre étude, réalisée par hub.brussels, montre qu’un quart seulement des clients venant faire leurs courses à Uccle Centre s’y rend en voiture.
De là à imaginer que s’invite un autre dossier dans les discussions, il n’y a qu’un pas… Vous l’aurez deviné, c’est celui de la mise en piétonnier de la rue Xavier De Bue, souhaitée notamment par le comité de quartier à l’image de ce qui s’est fait à Ixelles, autour de la place Fernand Cocq. Pour le coup, l’échevin est clair : « Nous n’imposerons rien sans réunir tout le monde ni étudier toutes les formules. » Si piétonnier il doit y avoir un jour, reste à définir sur quel périmètre, quel horaire, quels jours et à quelle période de l’année… Bref, le débat ne fait que commencer.
POUR LA PETITE HISTOIRE DEUX SIÈCLES D’ÉVOLUTION COMMERCIALE
RAYMOND VANDERBERGHE
Dans son numéro de septembre 1999, Ucclensia, la revue du Cercle d’Histoire, d’Archéologie et de Folklore d’Uccle et environs, retraçait les grandes et moins grandes heures du quartier. En voici les principales.
La chaussée d’Alsemberg, à hauteur du Globe, début XXe siècle.
AVANT 1820 : TRÈS PEU DE COMMERCES
Uccle est un village dont le cimetière entoure l’église. Quelques maisons et fermes sont disséminées dans son périmètre. La population est peu importante : on compte 320 habitants en 1801! La chaussée d’Alsemberg fut tracée entre 1726 et 1729 et c’est au fil du temps que plusieurs maisons sont construites sur son parcours. En 1839, la rue Xavier de Bue actuelle est tracée dans sa partie basse, déjà à son emplacement actuel, et est appelée Kerklaan ou avenue de l’Église. La prolongation de cette rue de l’autre côté de la chaussée d’Alsemberg ne se fera qu’en 1866 lors de l’aménagement du quartier du Nouvel Uccle (place communale, rues Beeckman et avoisinantes). (…) L’accroissement de la population du village est dû en grande partie à la construction en 1828 de la Maison communale devenue, vers1870-1880, Hôtel des Familles, puis Justice de Paix et bureau de police. Comme les réunions du Conseil communal se tenaient au centre et que l’on y a implanté des écoles, le village devenait obligatoirement le point où convergeaient le plus d’habitants. Un plan de la rue de l’Église de 1871 nous montre qu’à cette date, environ 15 maisons y sont construites. C’est dire qu’à la fin du XIXe siècle, le nombre de commerçants y était peu important.
DÉBUT XXe SIÈCLE : COMMERCES DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ ET DE SERVICES
(…) Uccle Centre ressemble encore à certains gros villages de province, avec l’école en face de l’église (coin Xavier de Bue, parvis), ses maisons éparpillées, ses commerces diffus et ses terrains vagues. Les premiers commerces à s’installer sont surtout ceux de première nécessité : épicerie, boucherie, boulangerie, mercerie, droguerie, quincaillerie... Mais également les services : plombier zingueur, menuisier, pompes funèbres, marchand de charbon... Les moyens de locomotion étant quasi inexistants, il fallait mettre à la disposition des habitants tout ce dont ils avaient besoin pour vivre sans devoir chercher trop loin. N’oublions pas les estaminets, disséminés sur le chemin des ouvriers se rendant à leur travail, qui deviennent des lieux de rencontre et de plaisir.
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Après quinze années au 112 rue du
Doyenné, Mayflower entame une heureuse transition mère-fils à la direction. Un service surmesure, une recherche éthique et écologique et une offre qui varie au gré des tendances,
Mayflower met tout le monde d’accord.
Une relève bien assurée
Pour Cyril, tout à commencé par un service rendu à sa mère. « Elle a tout bâti. Un jour, je pars avec elle à la criée belge : sans le vouloir, je me surprends à aimer ça, et je ne m’arrête jamais. 6 ans plus tard, c’est naturellement que je prends la relève ! ». Cette passion mère-fils prend tout son sens lorsque l’on découvre la boutique : au travers des tendances, des goûts et des associations on retrouve la « patte » de l’un, puis de l’autre. Fleurs fraîches sélectionnées dans le respect de l’écologie, fleurs séchées, artificielles (en soie) ou décorations, difficile de ne pas y trouver son bonheur.
Un travail d’équipe pour les fêtes de fin d’années
Dans le magasin, on y croise toute l’équipe. « Nous sommes 7, autant de personnalités différentes que de spécialités. C’est ce qui fait notre force, une offre variée avec pour chaque produit, une personne qualifiée ». C’est d’ailleurs ensemble que Mayflower nous surprend cette année encore pour les fêtes de fin d’année. Ses douces vitrines de Noël proposent couronnes de porte, centres de table ou pièces uniques, des réalisations qui caractérisent toute la créativité du duo mère - fils. Bougies, sapins, couronne de l’avent et autres décorations, rien n’est laissé au hasard pour embellir même la plus sommaire des tables de réveillon. C’est l’art et la manière de Mayflower.
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L’ancienne rue de l’Eglise, devenue rue Xavier De Bue en 1918. © Flâneries dans Uccle d’hier à aujourd’hui/Facebook.
1920 : HÔTELS, TAILLEURS, COIFFEURS, MARCHANDS DE VÉLOS ET DE RADIOS
(…) À la suite de l’accroissement de la population, le commerce se renforce dans le centre ; certaines maisons privées libèrent une pièce ou deux au rez-de-chaussée afin d’y faire magasin. Aux carrefours, les bâtiments d’angle sont exploités commercialement. Par exemple : 2 magasins coin Beeckman-Asselbergs, 1 magasin coin Beeckman-Jos Bens, 2 cafés place Vander Elst, 3 magasins et cafés coin Beeckman-Allard, etc. Ensuite les hôtels apparaissent : Hôtel du Globe, avec en face Hôtel Gilsoul, Hôtel du Nouvel Uccle à la place Vander Elst. Ceci est dû à la renommée d’Uccle dont l’air est qualifié de plus sain par les citadins bruxellois qui y débarquent en calèche ou en tramway pour un séjour d’oxygénation. Le niveau de vie des habitants est plus élevé et l’on commence à voir apparaître d’autres genres de commerce : tailleur, modiste, coiffeur, marchand de vélo, magasin de radio... La crise de 1936 et la guerre1940-1945 mettent un frein à ce développement.
APRÈS-GUERRE : PRÊT-À-PORTER, CHAUSSURES, DÉCORATION, CADEAUX
(…) Beaucoup de maisons privées transforment leur rez-de-chaussée en maison commerciale. Que ce soit à la chaussée d’Alsemberg ou à la rue Xavier de Bue, tout se rénove et tout bouge et l’on voit apparaître d’autres types de commerce : bijouterie, magasin de sport, d’électroménager, de mode, de chaussures, etc. Nous sommes en pleine diversification commerciale et tout le monde y trouve son compte. Le pouvoir d’achat se décuple et donne la possibilité à de plus en plus de citoyens d’acheter une voiture. Dans les années 60, ce sont ces voitures qui indirectement vont faire changer le paysage commercial. En effet, c’est le début de la création des supermarchés et autres grandes surfaces qui attirent la clientèle grâce à la diversité des marchandises offertes mais aussi à cause des facilités de chargement et de parking. À partir de cette époque, nous voyons disparaître petit à petit des quincailleries, des drogueries, des merceries, des boucheries et des petites épiceries. Au fur et à mesure ces magasins sont remplacés principalement par des commerces de vêtements, de chaussures, de décoration, de cadeaux... Le haut de la rue Xavier de Bue se transforme par la construction de 3 immeubles à appartements avec rez commerciaux. Le nombre de commerces de cette partie les fait passer de 6 à 26.
CHANGEMENT DE DÉCOR POUR OBLIC QUI FÊTE SES 40 ANS !
Une enseigne élégante, un accueil que l’on connaît chaleureux et des pièces indispensables à shopper, Oblic fête 40 ans de passion, toujours dans l’air du temps.
40 ans au service de la mode chaussée d’Alsemberg, ça se fête !
Depuis 1982, la mode n’a plus aucun secret pour eux. Alex Rozenwajn et son équipe mettent au service de leur clientèle uccloise une sélection pointue de pièces tendances et de qualité. “Suite aux travaux de la chaussée, nous avons profité de changer de local et d’offrir à notre boutique un nouvel intérieur. Nous sommes ravis de reprendre nos quartiers chaussée d’Alsemberg, adresse emblématique d’Oblic”. Esprit showroom cozy, pièces aux matières douces et aux couleurs tendances, tout est pensé pour que l’on s’y sente bien.
OBLIC 773, Chaussée d’Alsemberg, 1180 Uccle @Oblicstorebrussels @oblic_store Un service sur-mesure et des pièces sélectionnées avec soin
Xandres, Brax, Jeff, Terre Bleue, Monari, Oakwood ou encore Sissel Edelbo, la joyeuse team d’Oblic ne laisse aucune place au hasard quand il s’agit de sélectionner les marques proposées au magasin : des pièces fortes ou des intemporels choisis selon les tendances. Côté accessoires, on retrouve les bijoux Mya Bay, Les Cordes, les coques de téléphone Ideal Of Sweden ou encore la marque de baskets Hoff. Besoin d’un avis, d’un conseil ? Coupe, matière, tendances, l’équipe se tient aux petits soins pour un moment shopping privilégié dans une ambiance cocooning.
On aime:
•Le service personnalisé en boutique •Les nombreuses idées cadeaux destinées à toutes les bourses : bougies artisanales, accessoires, sacs, carte cadeaux... •40 ans, ça se fête ! Suivez Oblic et découvrez les actions anniversaires !
MENU DE RÉVEILLON DE NOËL 65.00€ Mise en bouche
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Terrine de Foie Gras Maison ou Huîtres Gratinées au Champagne ou Noix de St Jacques Rôties, Velouté de Chou-Fleur, Parfum de Truffes
MENU DE LA SAINT SYLVESTRE 65.00€ Mise en bouche
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Sole (de la Mer du Nord) Farcie aux Petits Légumes, Mousseline au vin de Chablis, Grenailles Rôties ou Ballotine de Coucou de Malines aux Champignons des Bois ou Filet de Biche, Légumes oubliés, Jus réduit au Spéculoos, Mousseline de Bintje
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d f f Tournedos Rossini ou Pata-Negra Purée de Potimarrons aux Noisettes ou Noix de St Jacques Rôties, Risotto aux Ecrevisses, Sauce Homardine
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RÉSERVATIION UNIQUEMENT PAR TÉLÉPHONE au 02 346 49 49 ou 0473 29 21 54 - Rue du Doyenné 114-116 à Uccle
Les années 70 sont probablement pour le quartier la période la plus diversifiée et florissante commercialement. Une association locale de commerçants s’est créée en 1971 dont la devise est : « On trouve tout à Uccle Centre. » Et c’est exact ! Le quartier est reconnu par sa diversification de petits commerces de détail tenus par d’anciens Ucclois mais aussi des commerces spécialisés : fruits et primeurs, gibiers et volailles, fromages, glaciers, bijoutiers, magasin d’optique, magasin de café, etc. Apparaissent alors trois grandes surfaces et l’implantation de magasins à succursales. Tout se transforme, on abat les vieilles façades pour les remplacer par de grandes vitrines, on associe deux maisons qui se jouxtent pour n’en faire qu’une seule (Aldo, Veleman...). L’Association des commerçants organise de nombreuses manifestations : Saint-Nicolas, brocantes, illuminations, jogging, tombola. Et cela draine une foule considérable. Cette période faste, tant pour le commerçant que pour le client attire un grand nombre d’agences bancaires car chaque banque renommée veut avoir un emplacement dans cette zone tellement attirante.
Chaussée d’Alsemberg, début début de l’entre-deux-guerres.
1985-1999 : GRANDES ENSEIGNES, RESTAURANTS, SNACKS
De nombreux petits détaillants doivent fermer devant la concurrence des grandes surfaces. Seuls les plus spécialisés résistent : glacier, traiteur, primeur... Les prix augmentent sans cesse. Le coût des loyers monte en flèche, cela tue le petit commerce et ne permet qu’aux maisons à succursales de tenir le coup. Il devient de plus en plus difficile de travailler sans une clientèle très importante. Dès le début des années 90, la dépersonnalisation du quartier se fait de plus en plus percevoir et l’on voit apparaître d’autres enseignes : Yves Rocher, Cloquet, Avance, Casa, Blokker, Benetton, etc. Le client commence à ne plus se sentir à Uccle Centre mais dans n’importe quel quartier commercial. Quelques restaurants font leur apparition : cuisine bourgeoise, cuisine grecque, thaïlandaise, chinoise, italienne... Toute la commune s’y met pour prendre un air gastronomique qui attirera bon nombre de Bruxellois. À cette même époque, il y a saturation de commerces du même genre : magasins de vêtements, de vêtements d’enfants, de chaussures, de coiffeurs, d’opticiens... Vers les années 94-95, la crise aidant, nouvelle évolution et ce ne sont pas moins de cinq magasins de bradage qui s’installent en même temps dont quatre ont déjà disparu en 1997. La petite restauration prend également son essor et après plusieurs implantations de snacks et croquanteries, il n’est plus possible de traverser le Centre le ventre creux.
MILLY & STELLA Inspirations d’Ailleurs
Difficile de ne pas s’arrêter sur la vitrine colorée du numéro 59 rue Xavier de Bue. Inspirations d’ailleurs, objets uniques et tendances, Caroline nous propose son univers que l’on ne se lasse pas de découvrir.
Après un succès à Boitsfort, Milly & Stella s’installe à Uccle !
Historienne de l’art de formation, Caroline se lance dans l’aventure de Milly & Stella, un “bazar organisé” composé d’une sélection de beaux objets faisant référence à ses voyages. “J’ai travaillé en Chine, aux Etats Unis, en Asie du sud-est, autant de voyages dans lesquels j’ai eu l’occasion de voir de très jolies choses. Impossible alors de ne pas les inclure dans ma boutique !”. Après une première enseigne à Watermael Boitsfort, elle décide d’installer en 2020 son concept rue Xavier de Bue, amenant son univers peps et coloré au cœur d’Uccle dans lequel elle a grandi.
De jolis objets inspirés du monde entier
Décoration, textile, prêt à porter, objets utilitaires ou encore bijoux, le bel univers de Milly & Stella ne laisse pas indifférent. «Nous aimons les beaux objets, mais ils sont encore plus beaux lorsque l’on sait où, comment et par qui ils ont été fabriqués ». Créations espagnoles ou danoises sur les portants, vases vintages ou encore tissus kilims, les inspirations viennent d’ici et d’ailleurs, sans jamais en oublier la Belgique.
La création jusque dans les murs !
Milly & Stella, c’est aussi et surtout la vente d’un savoirfaire. “De nombreux artistes cherchent des endroits où s’exposer. C’est donc tout naturellement que j’ai proposé le magasin ucclois : ici nous ne manquons pas d’espace et nous sommes ravis de pouvoir proposer le travail de nos artistes”. La première exposition sera celle de la collagiste Watermaelienne @lauraritae, visible et disponible à la vente du 3 au 31 décembre.
Ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 18h30, exceptionnellement ouvert les dimanches 12 et 19 décembre. www.millyandstella.com @MillyandStella @milly_and_stella
LA DIVERSITÉ FAIT LA FORCE
MARIE-EVE REBTS
Avec pour colonne vertébrale la dynamique et vivante chaussée de Waterloo, le quartier du Fort-Jaco se déploie entre l’avenue du Prince d’Orange et le Vivier d’Oie. Même s’il ne constitue pas LE quartier où l’on rencontre le plus de Français à Uccle, ses belles avenues résidentielles n’en restent pas moins très prisées par les familles originaires de l’Hexagone.
La rue Xavier de Bue
Avec près de 300 commerces, Uccle Centre est de loin le noyau commercial le plus dense de la commune. A lui seul, il rassemble près de 20% des surfaces commerciales d’Uccle. Certains considèrent d’ailleurs le centre comme un petit village où l’on peut vivre en autarcie, tant l’offre est vaste et variée. En se promenant entre la chaussée d’Alsemberg, le Parvis Saint-Pierre et le Globe, ce n’est pas seulement le nombre de commerces et d’établissements horeca qui saute aux yeux, mais aussi leur étonnante diversité. Alimentation, habillement, services, beauté, loisirs… On trouve un peu de tout et pour toutes les bourses. Certaines zones comme le bas de la chaussée d’Alsemberg sont en effet plus populaires, tandis que les alentours du Parvis présentent un aspect plus bourgeois qui est renforcé par la présence de commerces hauts de gamme. On observe cependant partout la même dimension cosmopolite des enseignes, et surtout une cohabitation assez inédite entre les grandes chaînes internationales et les commerces indépendants. Ce phénomène s’explique peut-être par l’ancienneté de l’activité commerciale d’Uccle centre. Comme on le lira par ailleurs dans ces pages, elle a commencé à se développer fortement dans les années 1920 et 1930, en même temps qu’Uccle devenait plus urbaine. Le centre a connu plusieurs périodes très florissantes pour le commerce, notamment dans les années 1970, mais aussi des moments de crise durant la Seconde guerre mondiale ou pendant les années 1980.
LANCEMENT D’UN GUICHET UNIQUE POUR VOS PROBLEMES INFORMATIQUES ET SMARTPHONE A UCCLE
Un nouvel espace dédié au dépannage informatique et à la réparation de téléphones portables vient d’ouvrir ses portes rue du Postillon. A sa tête, deux jeunes entrepreneurs ucclois décidés à réunir leurs expertises complémentaires pour proposer une solution globale en matière de high-tech.
Un ancrage local et une expérience solides à votre service
Très attachés au quartier d’Uccle-centre dans lequel ils vivent tous les deux, les fondateurs de cet espace partagé, passionnés de la première heure par les nouvelles technologies, souhaitaient s’implanter dans ce quartier dynamique pour répondre de manière optimale aux besoins de la clientèle uccloise.
Un duo qualifié prêt à vous venir en aide
Dans les bureaux de Computile, on retrouve Flavien Roelandt, actif depuis 2015 dans le domaine de l’assistance informatique pour les particuliers, indépendants et PME, via télé-assistance ou sur site. A ses côtés, Laurent De Leeuw, gérant depuis 2017 de l’atelier Réparation Portable dans le centre-ville de Bruxelles ouvre ici un second atelier-magasin où il effectue des réparations matérielles sur des smartphones de toutes marques ainsi que sur des ordinateurs MAC ou PC.
Le petit + : un point de livraison pour les colis UPS
Plus besoin de passer son temps à attendre le livreur, on peut venir récupérer son colis à sa convenance au UPS Access Point.
17 Rue du Postillon, 1180 Uccle Computile : 02 588 23 99 https://computile.be Réparation Portable : 02 319 66 66 https://reparationportable.be
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SAXO, REPÈRE DES TENDANCES DEPUIS 30ANS
Installé au 700 chaussée d’Alsemberg depuis plus de 30 ans, Saxo traverse le temps comme il traverse les tendances : avec leur propre production italienne, l’enseigne ne cesse de se renouveler et réinventer au gré des saisons. Spreccia, Sophie et Nella vous accueille avec le sourire
La mode, une histoire qui réunit la famille ...
Depuis les années 70, la mode anime la passion de la famille Bromberg De fabricant à grossiste en passant par le détail rien n’échappe à ces férus de la mode. Il y’a 25 ans, sentant le vent tourné, ils délaissent Paris où ils s’approvisionnaient pour créer leur propre label « Terra Di Siena ». Chez Saxo, vous trouverez en exclusivité à Uccle centre l’intégralité de la marque Terra Di Siena, des collections tendances, qui ne manquent pas de peps et fabriquées en Italie.
Un concept “qui habille les adolescentes comme les grand mères branchées”
La tendance, maître mot de l’enseigne, est suivie à la lettre : mailles, pantalons, chemises, robes, autant d’articles proposés et des collections renouvelées tous les quinze jours, impossible alors de ne pas y trouver son bonheur. Côté prix, on table sur de la douceur. “Nous proposons à nos clients des pièces emblématiques de la saison à des prix abordables”. Ainsi les fashionistas trouveront des robes de fêtes, des manteaux oversize, ou encore des mailles colorées flashy, le tout sans se ruiner. La boutique propose également de très jolis accessoires comme des ceintures, des sacs et foulards qui pourront faire office de cadeau de noël...
700 Chaussée d’Alsemberg, 1180 Uccle De 10h à 18h30 du lundi au samedi 02 346 14 64 @terra_di_siena_official
contribueront à revaloriser la chaussée d’Alsemberg : « Ce chantier était attendu depuis plusieurs années, les riverains et chalands se plaignaient notamment des trottoirs étroits et cabossés », concède Aymeric Guyomarch, secrétaire de l’Union des Commerçants Uccle Centre (UCUC). « L’aménagement de plain-pied ainsi que le mobilier vont rendre l’endroit plus agréable et de manière globale, on peut espérer que ces travaux donnent une plus-value au quartier. Il y a en tout cas des commerces qui ne se seraient jamais implantés si ces rénovations n’avaient pas eu lieu.»
Chaussée d’Alsenberg Globe début XIXe
La rue Xavier de Bue
NOUVEAU VISAGE
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Aujourd’hui, Uccle Centre semble être à un nouveau tournant de son histoire commerciale. La chaussée d’Alsemberg sort en effet de deux années de travaux qui ont ralenti l’activité des commerçants et poussé certains propriétaires ou gérants de magasins à mettre en pause leurs projets. « Il y a près de chez moi des locaux vides qui devaient être remis en état mais le propriétaire a mis cette opération en suspens à cause des modifications apportées dans la rue », illustre un commerçant implanté sur la chaussée depuis plus de 20 ans. « La difficulté d’accès à Uccle pendant les travaux a également impacté la clientèle. Les clients qui venaient de Linkebeek ne font plus le déplacement et beaucoup de personnes se plaignent de la diminution des places de parking engendrée par les travaux.»
Aujourd’hui, les commerçants restent inquiets par rapport aux futures possibilités de stationnement et espèrent que des solutions seront mises en place au niveau communal (lire aussi par ailleurs). Pour le reste, les usagers du quartier reconnaissent que ces travaux étaient nécessaires et
DES SIGNES ENCOURAGEANTS
Les deux années de chantier et la Covid-19 ont laissé des traces à Uccle Centre, où le nombre de commerces est par exemple passé de 317 en septembre 2020 à 293 un an plus tard. Cependant, Uccle Centre a mieux résisté à la crise sanitaire que d’autres zones commerciales car les habitants ont privilégié les achats près de chez eux. La chaussée d’Alsemberg et la rue Xavier Debue ont perdu au maximum 31 et 36% de fréquentation durant les confinements et elles ont retrouvé en juin 2021 un nombre de passants similaires à l’avant-crise. Le taux de vacance commerciale est quant à lui plutôt stable (9,90%) et reste inférieur à la moyenne régionale (14%). Aujourd’hui, le vide locatif qu’on enregistre dans le quartier est moins dû à un manque d’attrait qu’à l’inadéquation des locaux, dont beaucoup s’avèrent trop grands et trop coûteux par rapport aux besoins actuels. Comme le remarque le secrétaire de l’Association des Commerçants Uccle Centre, cela n’empêche toutefois pas de nouveaux magasins de s’installer : « Il y a quelques années, la situation était catastrophique à la rue du Postillon alors que désormais, on n’y trouve presque plus de surfaces vides. Une poissonnerie qui était fermée depuis plusieurs années vient de rouvrir à la chaussée d’Alsemberg, et diverses enseignes bien implantées dans Bruxelles ont prévu d’ouvrir de nouvelles adresses à Uccle Centre. » Ces dernières années, beaucoup de magasins bio et de commerces de bouche ont ouvert, ainsi que des snacks et boutiques plus populaires. Certains considèrent cela comme une régression et/ou une perte de qualité pour le quartier mais Aymeric Guyomarch n’est quant à lui pas nostalgique : « Uccle Centre est en train de renaître. Il sera sans doute différent et pas aussi opulent qu’avant, mais cette mixité contribue aussi à la vie et à la richesse des lieux. »
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