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Bon à savoir
from Terre-net Le Magazine n°98
by NGPA
VARENNE DE L’EAU
La majorité des agriculteurs ne croient pas à l’efficacité concrète des mesures
«Avez-vous entendu parler du Varenne agricole de l’eau et du changement climatique?» À cette question posée entre mi-février et début mars, quelques semaines après la clôture de la concertation par le Premier ministre, 47% des agriculteurs interrogés dans le cadre du Baromètre agricole Terre-net Datagri ont répondu par la négative. Parmi les mesures annoncées, la réforme de l’assurance récolte est la plus connue (seuls 18% n’en avaient pas eu connaissance), et 41% des sondés pensent qu’elle aura des conséquences positives concrètes. L’aide aux investissements est davantage plébiscité, avec 47% des sondés estimant qu’elle donnera des résultats positifs et concrets. En revanche, ils n'étaient que 19% à penser que le renforcement du rôle décisionnel du rôle du préfet sera efficace sur le terrain.
LA CITATION Aujourd’hui, la nourriture ne vaut rien. Quand on regarde un ticket de caisse, on paie tout sauf la nourriture. Par exemple, pour un paquet de pâtes, on paie le salaire de la personne à la caisse, de la personne qui a placé le paquet de pâtes dans les rayons, du transporteur qui l’a amené, de celui qui a fait l’emballage, de la campagne de pub, etc.
JEAN-MARC JANCOVICI, créateur du bilan carbone au sein de l’Ademe et personnalité influente sur les enjeux climatiques et énergétiques, lors d’une interview donnée à Terre-net Média le 5 mai
ÉLISABETH BORNE LA FILIÈRE DES ÉNERGIES RENOUVELABLES ESPÈRE UNE POLITIQUE DU RÉSULTAT
PXHERE Emmanuel Macron l’avait promis en campagne, il y aura un ministre « de la planification énergétique » et un ministre « de la planification écologique territoriale ». Attentifs, les acteurs des énergies renouvelables attendent beaucoup d’une planification, qu’ils réclament depuis longtemps. La France est de fait très en retard. Cumulant blocages administratifs, recours judiciaires, manque de terrains disponibles, etc., elle est à 19 % d’électricité d’origine renouvelable, quand elle vise 42 % en 2030. Sur le solaire seul, le pays prévoit 20 gigawatts (GW) de capacités d’ici 2023, mais n’en est qu’à 13 GW. Or pour faire face au réchauffement climatique et répondre au boom de la demande électrique, tous les scénarios prévoient que les renouvelables dominent l’offre en milieu de siècle, et ce quelle que soit l’importance de la relance du nucléaire. La crise énergétique actuelle a encore renforcé l’argument, entre flambée des prix des fossiles, dépendance criante à l’égard de producteurs comme la Russie, déboires d’un parc nucléaire vieillissant… Si « la France est depuis l’automne le pays européen le plus protecteur du pouvoir d'achat des consommateurs; c'est aussi celui qui a le moins appuyé sur l’accélérateur », indique Michel Gioria, délégué général de France énergie éolienne (FEE).
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STOCKAGE DE CARBONE, RAPPORT QUALITÉ-PRIX LES DÉFIS DE LA POMME DE TERRE
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À la fois première victime du réchauffement climatique et émettrice de gaz à effet de serre, l’agriculture doit non seulement s’adapter aux nouvelles conditions météorologiques, mais aussi agir pour atténuer son impact sur le climat. Une gageure, pour la filière pommes de terre fraîches, qui doit relever plusieurs défis comme stocker du carbone ou faire accepter au consommateur ADOBE STOCK une pomme de terre moins belle, ou plus chère, afin de tenir compte de ces enjeux.
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GESTION DES ADVENTICES
«Pas de solution miracle» en ACS
Dans le cadre du plan Écophyto II, le projet SOLutionsACS a permis d’étudier différentes alternatives agronomiques au glyphosate en agriculture de conservation des sols, via des plateformes d’agriculteurs. Arrivées à la troisième campagne d’essais, les équipes estiment qu’il n’existe pas de solution miracle. Elles misent plutôt sur une combinaison de leviers alternatifs pour se passer du produit sur le long terme. «La génétique peut aider avec des variétés plus couvrantes, comme les variétés de blé anciennes», indique Paul Robert, fondateur de Novalis Terra. Les couverts végétaux ont également un rôle à jouer à ce niveau, en faisant concurrence aux adventices. «La technique reste toutefois aléatoire, en fonction de la climatologie», ajoute-t-il.
81,5%
Avec les conditions sèches, la levée est difficile pour les cultures de printemps. Les plantes sont alors plus vulnérables face aux attaques d’oiseaux ou de sangliers. Selon un sondage réalisé sur terre-net.fr, sur 1724 répondants, 81,5 % indiquent être concernés par les dégâts dans les parcelles. 42,7 % ont même été contraints de ressemer en dépit des moyens de lutte installés.
L’ORIGINAL DEPUIS 2010
Bayer SAS – Division Crop Science – 16 rue Jean-Marie Leclair – CS 90106 – 69266 LYON Cedex 09 – N° agrément Bayer SAS : RH02118 (distribution de produits phytopharmaceutiques à des utilisateurs professionnels). Fosburi® • 200 g/l di ufénicanil 400 g/l ufénacet • AMM n°2080145 • Détenteur d’homologation : Bayer SAS • ® Marque déposée Bayer.
Toxicité aiguë (par voie orale), catégorie 4 • Sensibilisation cutanée, catégorie 1 • Toxicité spéci que pour certains organes cibles - Exposition répétée, catégorie 2 • Toxicité aiguë pour le milieu aquatique, catégorie 1 • Toxicité chronique pour le milieu aquatique, catégorie 1.
ATTENTION :
H302 - Nocif en cas d’ingestion. H317 - Peut provoquer une allergie cutanée. H373 - Risque présumé d’effets graves pour les organes (système nerveux) à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée en cas d’ingestion. H410 - Très toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme.