Giw 41 Avril 2013 by Association Xpression

n째41 - Avril 13

edito L’équipe 2012-2013 du Gem In Way est fière de vous présenter son dernier numéro, le cul sur la commode. Mais diable que peux donc bien signifier « le cul sur la commode » ? Eh bien c’est très simple. Imaginez, là, devant vous, une commode, placée dans un salon type XVIIIème avec son mobilier Louis XV, ses grands lustres de cristal et sa bibliothèque garnie de la pléiade, le tout dans un hôtel privé du cœur de la capitale. Sur cette commode en bois d’acajou, en dessus de marbre et aux poignées en argent, un homme est appuyé. Ses jambes sont légèrement croisées en dessous du genou, son buste est droit et sa nuque relevée lui donnant un port altier. Il porte un costume troispièces fait de tweed et couleur gris anthracite, une cravate et des chaussures assorties, et tient dans sa main droite une pipe de bruyère qu’il s’apprête à porter à ses lèvres tandis que la paume de sa main gauche s’appuie sur le des

Somma

ire

p4 Déca lé p7 Doss ier - All les ancien Star, s p14 Act u p16 Cult ure p21 Xpr ess p22 Jeu ion x

-sus de marbre de la commode, laissant ses doigts glisser sur le meuble vers le sol. Son visage, qui arbore fièrement une moustache en croc finement ciselée et un menton en galoche, affiche une expression grave agrémentée d’un regard profond et pensif porté vers l’horizon. Posé sur le meuble à quelques centimètres, un verre Glencairn remplie de bourbon, que l’homme semble avoir délaissé pour quelques instants, trône fièrement. Un homme, une commode, une posture, un style et une belle branlette intellectuelle : c’est ça « le cul sur la commode ». Outre ce petit descriptif de dandy « swag et soin », vous trouverez également dans ce numéro une foultitude d’informations sur les moustaches et autres bacchantes de 1870 à 1940, sur Pius N’diefi ainsi que le salon de l’agriculture et son stand 7.2, sur les bonheurs de la vie professionnelle à Tokyo ou ailleurs, mais aussi sur pleins d’autres sujets très sérieux que je vous laisse le soin de découvrir. En vous souhaitant une agréable lecture et une délicieuse journée.

Gem In Way

Journal de Grenoble EM Rédacteur en chef: Matthias Lemosquet Maquettistes: Laure Misuriello, Laura Bonnafé, Théo Knoepflin Contact: xpression@grenoble-em.com

Blague du mois Décalé Dossier Actu Gem Inside

Le diable sourit et lui dit que depuis que François Hollande est devenu président, la France est devenue un enfer et que c’est donc un appel local. Victor Martin

Jeux

Nicolas Sarkozy à son tour prend le téléphone, appelle la France et parle pendant 4 heures. A la fin de l’appel le diable lui dit qu’il doit 5 euros. Quand Poutine entend cela il rentre dans une rage épouvantable et demande au diable pour quelle raison Sarkozy est traité de manière préférentielle.

ANGELA MERKEL demande donc à son tour d’appeler l’Allemagne. Elle parle pendant 20 minutes et le diable lui demande 6 millions d’EUR. Elle paye cash

Blague du mois

Assos

Culture

Le diable leur dit qu’il peut être utilisé pour appeler la terre dans des circonstances exceptionnelles.

Poutine demande donc d’appeler la Russie, il parle pendant 5 minutes et le diable lui dit qu’il lui doit 1 million de Roubles. Poutine fait un chèque.

A leur arrivée, ils repèrent un téléphone et immédiatement demandent quelle en est l’utilité.

Considérant tous les trois que les circonstances sont exceptionnelles car ils n’ont pas eu le temps de régler tous leurs problèmes, ils décident de demander s’ils peuvent s’en servir.

Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Vladimir Poutine meurent en même temps et se retrouvent en enfer.

Monsieur le . .. s u s s e d u d n i s voi

ner toute ma sympaation pour vous témoig loc de is mo er rni de ce uare des Fusillés, nous e profite de vous n’habitiez pas le sq où re eu l’h à , ère rni de nt à pleine voix les thie. L’année : lors de soirées, où fusaie le ab nn so rai e qu it bru îtriser, les nuits de fîmes plus de avons rythmé, sans le ma us no és, ivr en ts ian tud et de nous prévenir mots lubriques d’é e de venir nous trouver nc ce dé la eu rs alo t on ient dans l’obligation nos voisins. Ceux-ci ales orgiaques, ils se verra an cch ba ces s pa ns sio réhensifs, nous avons que « si nous ne ces ée ». Bien élevés et comp uss ha réc ma la de rs eu se recentrer sur des d’appeler ces messi de 30 mètres carré, pour on sal un ns da 29 à es iré pel dans le jargon festif alors stoppé les so nant à minuit que l’on ap mi ter se s me cal s plu soirées beaucoup gé notre voisinage. ns donc plus jamais déran « les Before ». Nous n’avo contrés lorsque nous , nous nous sommes ren en us vo ezen uv So … ivé au volume 12… Déjà, Et puis vous êtes arr écoutant de la musique en e, atr qu à s, ire ata loc de l’un de vos doigts discutions entre co sonnette sous la pression tre no de » g on g-D Din demandé de cesser le la mollesse du « e fuyant. Vous nous avez êtr n d’u ce sen pré la it boudinés témoigna H. z pas à dormir… Il était 22 bruit car vous ne parvenie à travers une lettre du us vous êtes manifesté vo d, tar s plu is mo is tro voisins du dessous, La seconde fois, quête de voisinage. Ni les en e un né me rs alo ns urs suggéré de vous syndicat. Nous avo certains nous ont d’aille (et re ind pla se à eu nt l’auteur. Puis, il y a de ni ceux d’à côté n’o ater que vous en étiez nst co de fut rce Fo ). r... à 23h un samedi soir, envoyer promene trois policiers chez nous nir ve t fai z ave us vo es, ns payer 450€ d’amende. cela trois semain ux sans quoi nous devio lie les er cu va d’é er nd eiller à 8h13 par le bruit pour nous dema , quand je me suis fait rév tin ma e ch an dim le in, suis décidé à vous écrire C’est le lendema et marteaux que je me es us rce pe s vo de x ieu jovial et harmon cette lettre. ler qu’un jour vous aller us avertir ou vous rappe vo oi z-m sse lai e, tud atti reur et l’inimitié que Face à une telle c votre petitesse, votre aig ave , us vo is ma s, tou us is de rajouter en toute crever, comme no vous blesse pas, je me do ne la ce où cas Au nt. rte bonifieront sûrement les gens vous po Pré-adolescentes, elles se es. ch mo nt so es fill s vo es, et qu’il ne les transsubjectivité que sera plus clément avec ell er rni de ce e qu ère sp tit égo mal placé. avec le temps. J’e se-vinaigre muni d’un pe pis un : s ête us vo e qu formera pas en ce

Décalé

Dossier Actu Gem Inside Culture Assos

Mr le voisin du dessus ...

Jeux

Que votre vie soit belle

Jérôme Szymon

Au poil !

Autre phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur : l’épilation masculine. Pourquoi, les hommes étaientils si jaloux de ne pouvoir eux-aussi goûter au doux plaisir de l’éradication des poils ? Eh non, il s’agirait, là encore, d’une question d’esthétique. Maintenant il faut vous le dire, Messieurs, peut-être bien votre précipitation part-elle d’une bonne intention, mais, pensezy, demandez-nous conseil avant – nos plus de 2000 ans d’expérience jouent en notre faveur. Vraiment.

Au poil ! Anna-Luisa Vogt

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Parce qu’il s’agit aussi d’une question d’esthétique. L’épilation nous permet de nous différencier et de répondre à des critères de beauté valables de tous temps comme une peau lisse et nette au regard comme au toucher. Evidemment certains standards de beauté ont évolué au fil du temps, il n’est ainsi plus moderne de s’épiler le front à la chaux comme Agnès Sorel en avait l’habitude ou de faire entièrement disparaître ses sourcils comme Edith Piaf pour les redessiner ensuite. Aujourd’hui cependant la mode de l’épilation pénètre jusque dans notre sphère intime avec la mode des bikinis plus qu’« ajustés ». Si on peut considérer cette pratique comme plus ou moins érotique, certains y voient une tendance presque pédophile d’un culte du corps comme il n’est plus après la puberté. Toujours est-il que les prostituées de la Rome antique pouvaient demander un prix beaucoup plus

élevé pour leurs services si elles étaient épilées intégralement. Au moins avons-nous l’assurance que, tout bien considéré, le phénomène n’est pas des plus récents. Mais pourquoi vouloir changer quelque chose que la nature nous a donné pour de bonnes raisons : la protection des chocs et la diffusion d’odeurs en vue de la reproduction ? Probablement pour la bien connue raison du « on veut toujours ce qu’on n’a pas ». A savoir pour nous un corps sans poils et dans d’autres régions du monde comme en Asie à titre d’exemple, davantage de poils. Les coréennes se font même faire des implants de poils, prélevés dans la chevelure et réinsérés plus bas. Aïe ! Ceci dit, c’est chacun la sienne (d’épilation) en fin de compte. N’est-ce pas Frida Kahlo ?

Jeux

our commencer, un peu d’histoire : déjà dans l’Antiquité l’épilation était très en vogue, Cléopâtre ou César la pratiquaient tous deux (ensemble ?). Mais, si à l’époque il s’agissait d’une mesure d’hygiène avant tout, aujourd’hui nous avons l’eau courante et nous nous lavons régulièrement (en théorie). Pourquoi l’épilation ne perd-t-elle alors pas de son ampleur dans la société mais est de plus en plus répandue?

Décalé

Ça fait bientôt six mois que vous l’attendiez et le voilà : le printemps ! Mais qui dit printemps dit aussi : « jupes-qui-se-raccourcissent » ou « maillots-de-bains-nous-revoilà ». Bref, on va à nouveau devoir assumer sa peau –et sa pilosité ! Sauf que cette-dernière, vous pouvez toujours espérer la contrôler (un peu). Je vous invite donc, à l’occasion de la nouvelle saison, à un petit tour d’horizon concernant l’épilation…

Faut-il interner les épileptiques ? Décalé

« Con los terroristas ! » Vous avez forcément déjà entendu ces trois mots qui déclenchent une frénésie systématique chez ceux qui les entendent de l’autre côté de la caméra. Parfois originaux et drôles, souvent suiveurs et mal faits, les « Harlem Shake » pullulent sur la toile aussi vite que les pulls oranges à l’Escarette. Auscultation.

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e morceau sur lequel se produit cette frénésie s’appelle donc « Harlem Shake », et est une création du jeune dj Baauer, datant de 2012. Toutefois, cette terminologie remonte à 1981, et est à mettre à l’actif d’un New-Yorkais délicieux du nom de « Al Bm », résidant donc dans le quartier nommé Harlem. Il avait en effet créé une danse pouvant s’apparenter de loin à la danse de l’épaule du grand Cyril Hanouna, mais plus franchement à celle d’une mangouste atteinte de dysenterie.

Culture

Le buzz est lancé le 30 janvier 2013 quand Filthy Frank, utilisateur de cette fabuleuse plateforme qu’est Youtube poste une vidéo nommée « Do the Harlem Shake Original », aujourd’hui vue plus de 44 millions de fois. Leurs combinaisons délicieuses et leurs mouvements parkinsoniens sont les fondations du meme que l’on connaît.

à fait normale et naturelle, pendant qu’un de leurs membres se lève, déguisé, et entame une danse quasi-épileptique, les autres ne se souciant évidemment pas de ses agissements. Puis résonne le fameux « Do the Harlem Shake », d’une voix tellement grave que Barry White himself n’est pas capable de la reproduire, alors que la vidéo se coupe. Lorsqu’elle reprend, l’intégralité des protagonistes est déguisée et se trémousse.

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Et c’est là où la problématique médicale intervient : en effet chaque protagoniste semble victime d’une crise d’épilepsie ou habité par le démon (selon les croyances de chacun, il semble cependant préférable de se faire soigner que de prier le seigneur pour qu’il évacue le malin de son corps). Face à ce problème de santé publique des plus préoccupants, et en l’absence de Roselyne Bachelot pour lancer une grande campagne de vaccination, il est nécessaire de pousser un grand cri d’alarme. Internons ces jeunes déboussolés qui nous appellent à l’aide via leur danse obscène.

Faut-il interner les épileptiques ?

Les vidéos actuelles durent une trentaine de secondes. La première partie montre un groupe de gens vaquant à leurs occupation de manière tout

Jeux

Harlem façon saucisson 6

Vous allez me dire : qu’estce qui pousse notre belle jeunesse à se remuer frénétiquement au son de cette douce mélopée au même titre qu’elle éructe compulsivement « allo, mais allo quoi ! » à chaque fois qu’une occasion se présente? Eh bien je ne sais pas, mais fort heureusement pour ces pauvres hères, la médecine existe.

Jules Simonnet

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Welcome to Tokyo

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Kon’nichi wa, bande d’étudiants...

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a césure est une sorte d’expatriation. Une parenthèse professionnelle dans un univers différent. Au début, c’est sympa. Comme le premier trajet en taxi. Celui qui t’emmènes de l’aéroport à ton hôtel. Tu sors à peine de l’avion, et tu te jettes dans un taxi duquel tu regardes par la vitre passager tout ce qui t’attend, sans ce que tu sois encore un vrai touriste. Insouciant. D’ailleurs, tu t’en fous, puisque c’est même pas toi qui conduis et qui cherche la route, mais un chauffeur « bien attentionné » qui te prend presque par la main. Mais la course est éphémère, et tel Bill au Japon, tu te retrouves, à un moment, comme un con devant des autochtones qui dévalent les rues sans te dévisager. Comme le trottoir n’est pas une vie, tu te décides enfin à prendre ton sac et à toi aussi dévaler les rues, le regard attiré par chaque détail de ce qui t’entoure. Bienvenue en entreprise. Welcome to Tokyo.

Commençons par le plus important. Tu sors d’une ESC, et as un peu plus de vingt ans. Il y a donc marqué « cuite » sur ton visage, comme un symbole de Wall to Wall qui finit mal. Tu te plains des préjugés sur les étrangers, et le soir venu, te console avec d’autres expat’ au pub. La cause est noble, et le coude est haut. C’est sans compter le lendemain que tu oublies plus ou moins volontairement. Une vraie lutte, digne des plus grands amphis du vendredi matin. Seul contre tous. Les murs bougent. Ta tête tombe. Tes yeux se ferment. Une faille spatio-temporelle ralentit tout ce qui se produit sous tes yeux. Toi seul connais la vérité, et tu dois la cacher. Un lourd secret à porter, au moins jusqu’à la pause-café. Même si, par chance, la gueule de bois a de ça d’honnête qu’elle est universelle : tout le monde y est passé, tu ne tiens pas tant que ça à ce que ton supérieur le sache.

Welcome to Tokyo

Jeux

Et là, grande surprise. Les Japonais sont un peu différents, mais apparemment aussi humains. En cas de doute, l’avis ethnologique aiguisé du JDS servira de référence. Ils te ressemblent, et finalement, se comportent comme toi sur le fond. Métro – boulot – sortie – dodo. Futé, tu comprends que tout se passera pour le mieux si tu adoptes leurs us et coutumes, sans pour autant te mettre à vénérer l’Empereur, hein. Tu comptes bien ne pas devenir de suite comme eux, et rester l’étudiant qui sommeille au fond de toi (le jour, la nuit il est bien réveillé).

« ‘Azy Bill, passe la tise »

Welcome to Tokyo

But wait, there’s more. Encore une fois, tu es beau, voire très beau, tu as à peine plus de vingt ans et tu sors d’une ESC. Il y a donc « sexe » marqué sur ton front, comme quand tu t’étais endormi trop tôt sur le sofa Ikea de ta colloc’. Et là … petit veinard, ta moitié part aussi à Tokyo, et tu t’éclates avec elle. Ou pas, si ton maître de stage a décidé que tu serais un très bon esclave personnel. Sinon, tu écumes les bars d’expat’ et les afterworks, chine comme à la foire du jambon, et te retrouve parfois dans un appart’ qui n’est pas le tien. Tellement fier de toi, le nouveau Dom Juan du Pays du Soleil Levant, tu t’oublies et débarques au bureau avec les mêmes vêtements que la veille, et éventuellement, pour épouser au mieux les clichés, les cheveux encore mouillés indiquant finement ta récente sortie de la douche. Bien sûr, personne ne te rate, pas besoin de Planètes, et les commentaires fusent. Moment délicat, mais bon... Tokyo vaut bien une fesse.

Au fond, si Bill s’est fait à Tokyo, tu t’y feras aussi, jeune futur diplômé, même si ce n’est que pour un an. Par contre, tu as de fortes chances de devoir y retourner et y rester longtemps, il faut le reconnaître. Peut-être ne sera-ce pas Tokyo, mais New York, Madrid, ou Béziers. Après tout, c’est pour cette raison, pour cet autre endroit que tu étudies. Oui, pour rappel, tu étudies – ou tu es sensé le faire. D’où l’importance de ta césure : c’est ta chance de faire le grand saut, mais avec filet. Allez, pleure pas, les Japs sont gentils, Godzilla aussi.

Décalé Dossier Actu Jeux

« ‘Azy Bill, passe le mic »

Gem Inside

Recentrons-nous sur notre sujet. Il y a bien des coutumes sur lesquelles personne ne transigera : tenue correcte, ponctualité, politesse, respect des engagements, etc. Soit rien qui ne te surprend, au fond. Et c’est à peu près tout ce qu’on te demandera. Peut-être est-ce là le plus grisant, le plus nouveau ? Cette totale liberté une fois que tu as quitté le bureau n’a pas de prix. Finis les remords de ne pas avoir travaillé la MQAD, pour ceux qui en ont. Les rues infinies de Tokyo s’allongent sous tes pas, et rien ne te force à rester chez toi pour réviser. Activités sportives, culturelles, sociales ne répondant qu’à tes propres décisions (si Madame te laisse faire …) constitueront désormais tes soirées et week-ends. Si la condition d’étudiant se porte à temps plein, ce n’est pas la même chose pour celle du salarié …

Culture

« ‘Azy Bill, passe Scarlett »

Assos

Car oui, tu es sorti hier soir. D’ailleurs, tu attendais ça avec impatience toute la journée, et pour une fois, tu tentes un tant soit peu d’organiser cet évènement. Ainsi, comme prévu, tu as rejoint d’autres expat’ au pub du coin. Ensemble, vous échangez sur vos nouvelles expériences, vos fous rires et vos coups de stress. Vous souriez tous en pensant à votre vie d’il y a quelques mois. Vous vous donnez des nouvelles des autres expat’, et des chanceux qui sont restés à la maison. Foutu mal du pays. Foutue nostalgie. Mais rapidement, vous passez à autre chose, à votre soirée, parfois véritable bouffée d’air frais entre deux orages au boulot. Le relâchement aidant, tes yeux pétillent, tes zygomatiques se tendent, et tu passes un bon moment. Un bon match, un bon billard, une bonne bouffe, un bon film, qu’importe, pourvu que vous vous évadiez. Paris se délocalise à Tokyo pour une soirée. Te voilà transporté en un instant au Star Café. Si près, si loin, te voilà ailleurs.

Thibaut Forest

Sept point deux La taille du Gem in Way a beau s’amenuiser, le talent des rédacteurs reste. Le Gem in Way, c’est une sorte de petit peuplier qui apprend que l’hiver approchant, il va devoir perdre ses feuilles, mais qui reçoit la visite d’un grand mage lui offrant un feuillage éternel. Le Gem In Way est ainsi devenu un résineux, grâce à un grand mage connu sous le nom de « Journalisme total ». Décalé Dossier

Actu Gem Inside Culture

es gars, j’ai déconné sévère sur l’intro. En tout cas c’est un véritable plaisir d’avoir la chance d’écrire à nouveau pour ce concentré de journalisme total. J’ai une pensée pour toi, Lemosquet, le candidat évident à la responsabilité suprême et désormais vieux briscard de la réunion de rédaction, grand maître du « Qui a une idée pour le thème du dossier ». Une pensée émue aussi, pour toi, le lecteur blagueur, qui saura toujours manier avec la plus grande élégance le « Ah merci, j’vais pouvoir caler ma table basse », ou encore le « Cool, j’avais plus de PQ ».

Assos Jeux

Trêve de sottises émotionnelles, mes petites brebis égarées, revenons à nos moutons. J’ai droit à une double-page qui me permettra, ne sachant pas me décider, de traiter deux sujets qui me tiennent particulièrement à cœur : le salon de l’agriculture, et Pius N’Diefi. Le problème est le lien inexistant entre ces deux thèmes, qui pourrait n’engendrer qu’un article dépourvu de cohérence. Mais ne vous en faites pas, je gère tout.

naliste total, nous nous résignons à ne pas rendre visite aux animaux présents ce jour-là Porte de Versailles. François, le Français, pas l’argentin, a déjà bien tâté le terrain. Le journalisme de terrain, en ces temps douloureux pour l’agriculture française, consistera à tester à nos risques et périls ces produits hauts en couleur afin de rassurer nos lecteurs sur la qualité du terroir français. Nous allons goûter la France Rouge-Blanc-Rose, et Pius N’Diefi déjà en impose. La France du goût se trouvant dans le hall 7.2, une traversée de tout le parc des expositions est nécessaire pour s’y rendre, et c’est complètement déshydratés que nous arrivons à destination. Rien de tel que le soleil corse pour nous désaltérer. Le fruité nous choisirons. Et Pius N’Diefi demande le ballon. Notre bonheur est presque total après ces premières gorgées. L’un de nous estime cependant que la présence des péruviens de Châtelet aurait pu être un plus, entre Bordeaux et le Pays de la Loire, pour ajouter un un peu d’ambiance musicale. Une remarque

Sept point deux

Il est 12h30, l’heure de l’apéro n’est déjà plus qu’un doux rêve envolé, quand je retrouve deux grandes plumes plus ou moins légères. Viendra s’ajouter à la bande un réfugié de Schengen. 700 000 personnes se tassent dans le salon, et Pius N’Diefi enlève son pantalon. Après un débat animé sur le métier de jour10

Décalé Dossier Actu

Le Jura nous tend les bras. Méfiants, nous versons doucement cette jaune chose au fond de nos entrailles. Monsieur Jura nous explique que son vin se conserve, même ouvert, pendant des mois. Nous lui expliquons que nous n’en avons rien à foutre car sa bouteille sera vidée dans les 10 prochaines minutes. Monsieur Jura applaudit. On goûte. Soixante-treizième minute de jeu : Pius N’Diefi rattrape la saucisse de Morteau à pédales.

Gem Inside

Soixante-dixième minute de jeu : Pius N’Diefi poursuit une saucisse de Morteau à pédales. Une bonne partie du salon l’acclame, certains le huent, mais Pius ne se laisse pas distraire. Pius a appris à faire fi de toutes les insultes. Pius est conscient de son physique ingrat, mais il s’en contrefout. Pius attire les jalousies des plus grands suédois à long nez, mais il n’en a cure. Pius ne veut que de la joie, de la bonne humeur. Tous les millions du désert ne feront pas son bonheur, il les laisse aux mannequins H&M. Il est comme ça, Pius.

C’est en nous dirigeant vers Bordeaux que je me rends compte que je ne sais pas d’où vient ce manteau que je porte depuis des mois. Jamais acheté. Jamais offert par le grand barbu. Un superbe Zara ¾ col Mao, d’usure moyenne. J’en conclus l’avoir pris par mégarde en sortant des 2C et efface instantanément ce problème de ma mémoire. Je ne retrouverai pas la République Populaire de Chine seulement autour de mon cou aujourd’hui : Madame Bordeaux, grand guide officiel de la région, nous parle de sa stratégie prix en Chine, qui est, peu de gens le savent, le pays d’origine de la bouffe chinoise. Après un bref retour en Corse, mon corps entre dans une grande vibration supra-cosmique. Je crois d’abord entendre Grand-Mère Feuillage me dire d’écouter mon cœur. Mais d’étranges nuages se pressent devant moi, et forment le visage du Major Tom, perdu depuis des années dans l’hyperespace. Il me fixe de longues minutes, avant de m’annoncer : « Allô la Terre, ici le Major Tom. Depuis l’espace, on ne voit plus que Pius N’Diefi et une montagne de tize. Et Pius N’Diefi a tizé, c’est bon. »

Culture

vite oubliée lorsque nous tombons nez à nez sur une gigantesque saucisse de Morteau à pédales. Un brigand tente de la dérober, mais c’était sans compter sur la vigilance de maitre Pius qui passait par là.

Sept point deux

Assos

Pius N’Diefi

Poste : Attaquant 31 sélections, 1 but

Jeux

Naissance : 5 juillet 1975 à Douala (Cameroun) 1m74 74kg

Signes particuliers : - La même efficacité face au but que l’attaque trempette de Magicarpe - Un cou absent - Un visage très rigolo dans son ensemble Paul Markovic 11

Décalé

Les plus belles moustaches de la e III République

Dossier

Actu

dolphe Thiers était une saleté d’orléaniste pisse-vinaigre à la botte de Bismarck et des Versaillais, imbu de lui-même qui plus est ; il était persuadé qu’on le rappellerait après sa démission. Je ne dis pas cela par sympathie pour les Communards exécutés ou exilés en NouvelleCalédonie ou parce que je suis un légitimiste de la première heure brûlant tous les matins un masque de François Hollande devant un portrait de Louis X le Hutin. Thiers n’arborait pas la moustache, ce qui en fait l’aberration de la troisième République. Il est l’anomalie sur quinze présidents fièrement lestés de bacchantes bien cosmétiquées.

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Les plus belles moustaches de la IIIe République

Culture

Il y a certes le jurassien Jules Grévy. Il cumule rouflaquettes et un collier bien fourni mais pas de moustache, ce qui lui donne un petit côté républicain des années 1860, à la Abraham Lincoln. Mais deux remarques : si Tintin l’avait croisé, il se serait surement exclamé «Sapristi, une moustache ! », non parce que Tintin est con mais parce qu’une barbe complète moins la moustache, cela dessine une moustache en négatif. Deuxièmement, Grévy était marié à Coralie Marie Louise Eudoxie Fraisse, qui a été désobligeante vis-à-vis du prince de Galles, un hybride extraterrestre.

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La moustache impériale de Sadi Carnot, la Reynolds de Félix Faure, la poireau Paul Deschanel et autre Zappa d’Alexandre Millerand, la plus longue des républiques françaises est un florilège de moustaches sans précédent. Mais rien n’égale en beauté la toute-puissance esthétique Jean-Casimir Perrier de la moustache sculpturale, superbement abondante et buissonneuse de Jean-Casimir Périer. Que les blasphémateurs de gauche, instigateurs de la haine qui ont traité ce fier héritier de Sadi Carnot de « Casimir d’Anzin », que l’ignoble président du conseil Charles Dupuy, cet arriviste Rastignac, qu’ils se retournent tous dans leur tombe pour avoir fait chuter Périer. Plus court mandat de la troisième, certes, mais jamais un président français n’a été affublé d’une plus belle moustache. J’aurai enfin une pensée toute particulière pour Albert Lebrun. Président déchu de la seconde guerre mondiale, suspendu de facto par l’arrivée au pouvoir de Philippe Pétain, il restera dans l’histoire comme le dernier président moustachu. Et qu’on ne vienne pas me contredire en invoquant le pauvre duvet pré-pubère de Vincent Auriol.

Charles Perragin

Albert Lebrun

Ni iconoclaste, ni vernaculaire

Je vois d’ici les sceptiques esquisser une moue dubitative, les détracteurs du père spirituel de Nicolas Sarkozy pourfendre mon assertion d’un geste dédaigneux. Pourtant, les photos parlent d’elles-mêmes. Il suffit d’admirer la coupe impeccable de ses costumes en laine Lora Piana Super 120 à motifs tartans et revers passepoilés, la magnificence de ses jaquettes à vertugadins en tambour. Et quand le ciel se couvre, Edouard Balladur s’enveloppe dans une superbe gabardine de laine avec doublure en coton surpiqué, doublé d’une zibeline dont la vue suffit à procurer un agréable frétillement dans le bas-ventre du spectateur.

Alors maintenant, je sais ce que vous devez vous dire. Comme ma femme, vous pensez que j’ai pété un plomb, que j’ai un pet ‘ au casque. Que je suis un fou, un malade, un psychopathe, un déséquilibré qui se livre à des orgies païennes devant le Castorama d’Echirolles, la nuit tombée, durant lesquelles un canard est brutalement sodomisé pendant que les convives récitent la digue du cul en latin avec des masques de François Hollande sur la tête. Eh bien, le Castorama de vous avez raison. Et St Marcel les Valence malheureusement pour vous, je suis en liberté. Bon je vous laisse, j’emmène mes meubles en week-end, ils n’ont jamais vu la mer. J’espère qu’on aura beau temps. STEAK

Guillaume Renouard 13

Culture

Je passerais rapidement sur la splendide pelisse en alpaga que M. Balladur arbore fièrement en période de grands froids, ainsi que sur le délicieux pull col roulé à motifs jacquards que l’individu adopte lors de chaque repas dominical, après avoir visionné un documentaire sur le Gypaète barbu dans la joie et la grâce du Seigneur.

Assos

Ni iconoclaste, ni vernaculaire

Si vous vous prêtez d’aventure à cette expérience, vous aurez probablement à répondre tôt ou tard à une question fatidique : « Quel est l’homme politique français le plus élégant ? ». Je n’irai pas par quatre chemins. Quoiqu’en disent les afficionados hystériques de la mèche argentée de M. de Villepin, les faquins qui se pâment devant le swag échancré d’un Jacques Chirac, ou encore les mordus de la splendide pilosité sub-nasale de Gaston Doumergue, je le dis et le répète : Edouard Balladur est notre homme politique le plus élégant.

Jeux

Swag et soin

Gem Inside

Actu

Dossier

Décalé

l n’est pas rare, au cours d’une sauterie organisée dans l’agglomération grenobloise, que certains individus avinés se prêtent au désormais classique mais non moins trépidant jeu dit « des questions ». Au cours de cet interlude fort ludique, les participants font tourner un bâtonnet d’encens, en inspirent les vapeurs, et le font passer d’une main à l’autre selon un principe de question/réponse. Celui qui tient le bâton pose une question, et le premier à répondre correctement remporte le droit de s’imbiber un instant d’effluves évanescentes. J’en viens au fait.

A quoi joue

Nicolas S. ? Décalé Dossier

Nicolas Sarkozy ? « Tu ne le verras plus », lâche François Hollande, en visite au Salon de l’Agriculture, à un enfant qui lui demandait de ses nouvelles. C’était la phrase de trop pour Sarkozy, l’ultime provocation, au point de vider son sac à un déjeuner avec un journaliste de « Valeurs actuelles ». Décidément, depuis que Sarkozy n’a pu renouveler son bail de 5 ans à l’Elysée, ces deux-là s’écharpent à distance.

Actu

Gem Inside

l prend son petit air souverain, mais j’le connais moi, l’pingouin, n’a pas de manière de châtelain... Hé le pingouin ! Si un jour tu recroises mon chemin, je t’apprendrai, le pingouin, je t’apprendrai à me faire le baisemain », lance Carla Bruni, femme de Sarkozy, mais aussi chanteuse nouvellement engagée. Sur un coup de tête, elle décida d’exorciser sa colère en chanson.

Culture

Il a d’ailleurs enfreint une règle qu’il s’était imposée à la sortie de l’Elysée : éviter tout contact avec les journalistes.

Assos Jeux

Sarkozy se dit « abasourdi » qu’un tel article fut publié, comme si déjeuner avec un journaliste en tant qu’ancien président de la République sans s’être exprimé depuis 10 mois n’aboutirait à rien dans la presse. Il a d’ailleurs enfreint une règle qu’il s’était imposée à la sortie de l’Elysée : éviter tout contact avec les journalistes. Animal politique et médiatique, Nicolas Sarkozy est a priori bien trop expérimenté pour ne pas maîtriser à ce point sa communication. La preuve en est qu’il envoie ses fidèles immédiatement au front en opération déminage, Brice Hortefeux en tête. Ce qui passe le plus mal ? Ses propos sur le Mali : « Que fait-on là-bas, sinon soutenir des putschistes et tenter de contrôler un territoire trois fois grand comme la France avec 4 000 hommes ». Et sa sortie hâtive sur le mariage homosexuel et la « traçabilité des enfants ».

Et pourtant, Valeurs actuelles a laissé des garanties à Sarkozy, en lui faisant moultes compliments. C’est un mec cool : lors des matches du PSG, il serre la pince à Zlatan et côtoie Jamel Debbouze dans les tribunes. C’est une star internationale : on l’invite à discourir partout dans le monde, il a même dû refuser une invitation du pape pour se rendre à une conférence lucrative. Il ne pense qu’à la France : en effet, s’il revient, ce ne sera pas par « envie », mais par « devoir », « uniquement parce qu’il s’agit de la France ». Ce n’est donc pas la virulence de l’article qui devrait le chagriner. Mais pourquoi diantre avoir accepté ce déjeuner ? Une réplique à la gentille attention de Hollande au Salon de l’agriculture ? La faute à un Fillon émancipé qui se place sur la même ligne que lui pour 2017 ? Plus prosaïquement, d’autres analysent dans cet apparent « ratage » une impatience de l’ancien chef de l’Etat à redescendre dans l’arène politique pour faire ce qu’il aime le plus : livrer des combats. Rien n’obsède plus Nicolas Sarkozy que la politique, la politique de la nation, qui se fait sans lui, loin de lui. L’ancien président de la République est aujourd’hui hors de l’histoire qui s’écrit et cela l’exaspère ; il ne le supporte pas.

A quoi joue Nicolas S. ?

Cette sortie de Nicolas Sarkozy, voulue ou non, n’est pas sa plus belle réussite en matière de communication. Selon un de ses anciens conseillers, l’intéressé le mesure lui-même et jure qu’on ne l’y reprendra plus.

Damien Bertoncino

Les Femen,

représentantes légitimes du féminisme ?

Tout d’abord, expliquons ce qu’est le mouvement Femen. Il a été créé en 2008 en Ukraine par Anna Hutsol, son actuelle dirigeante, et se réclame du mouvement féministe. Ses membres ont pour habitude donc de manifester les seins nus pour toutes les causes qui leur tiennent à cœur, liées de près ou de loin au féminisme.

Leur première action française date d’octobre 2011, où 4 de leurs membres manifestèrent en tenue de soubrette devant le domicile de Dominique Strauss-Kahn. Depuis, elles ont fait parler d’elles de nombreuses fois. La lutte pour les droits des femmes est un combat qui devra être mené jusqu’à ce que ces dernières aient universellement les mêmes que les hommes, c’est une évidence. Cependant, montrer

Laura Allouche et Jules Simonnet 15

Gem Inside

Les Femen, representantes légitimes du feminisme ?

Culture

Montrer ses seins et manifester de manière agressive est-il le meilleur moyen de se battre ?

Assos

L’extrémisme est dangereux, on a pu l’observer au cours de l’Histoire, notamment pour questions religieuses. Ici, ces jeunes femmes pratiquent le féminisme extrémiste. Au lieu de montrer l’intelligence de la femme et de la porter sur un piédestal, les Femen l’ont dégradée, en la montrant dans son état le plus asservi. Mais surtout, elles l’ont montrée stupide. Il est probable que dans certains pays encore très misogynes et encore trop peu éduqués, des actions chocs soient nécessaires, et pourquoi pas de cette façon-là, encore que. Mais des actions menées de manière intelligente sont tellement plus efficaces. On aurait pu croire par exemple que leur nom venait du latin femen, voulant dire, « cuisse », pour faire un rapport à la beauté féminine. Mais non, Femen, ça sonne bien. Aujourd’hui, le féminisme, c’est ne plus s’épiler, ne plus porter de talons, ne plus se maquiller. C’est modifier la langue française pour changer par exemple le nom des écoles « maternelles ». C’est également refuser l’aide des hommes qui offrent de l’aide pour porter des choses lourdes, pour du bricolage, ou qui ouvrent la porte. Aujourd’hui, la galanterie est devenue de la misogynie. Ah, qu’elle est loin Simone de Beauvoir.

Actu

Dossier

ses seins et manifester de manière agressive est-il le meilleur moyen de se battre ? Les Femen justifient leur choix par la médiatisation évidente qu’il instaure. Certes. Mais les journalistes filment-ils pour leur message, ou pour le scandale ?

Jeux

février dernier. Le pape Benoît XVI vient d’annoncer sa démission, et le projet de loi sur le mariage pour tous vient d’être adopté par l’Assemblée Nationale. Afin de célébrer cela, huit jeunes femmes, appartenant à la branche française des Femen s’introduisent dans Notre Dame de Paris, se déshabillent, et frappent sur les cloches nouvellement restaurées de la cathédrale exposées à l’intérieur. Elles sont seins nus, le corps bardé d’inscriptions telles que « Bye bye Benoît » ou « Crise de foi », et hurlent le même slogan « Pope no more » sous le regard médusé des visiteurs de l’édifice. Pourquoi cela ?

Décalé

On les voit partout dans les médias, seins nus, le corps recouvert de slogans. Qui sont ces femmes ? Quel est leur message ?

Les conseils jeuxvidéo de Lolo Décalé

Dossier

ientôt les vacances ? Presque. Tu t’apprêtes pour ton stage à aller vendre des polos YOLO au célio de l’Hyper-Champion de Veurey en Voroize (1A) ou alors à te préparer pour une année derrière Excel à te maudire pour ne pas avoir assez saigné médiaplus (2A). Mais en attendant, il te reste quelques semaines de flottement entre la fin des cours et le début de ton/ ta stage/césure. Je te connais, je sais qu’en rentrant il y aura une période où tu vas profiter d’être à la maison, à manger enfin des plats dignes d’être appelés ainsi, à ne plus te préoccuper de rien, maman est aux commandes. Cette période, on le sait, est propice à la procrastination, aux errements chez soi entre les anges de la télé réalité et les reportages de FR5 sur la toxicité des colles de moquette moldaves. Mais c’est aussi l’occasion de faire son loqueteux devant des jeux-vidéo, et Xpression dans sa grande bonté va te donner de quoi faire.

Actu Gem Inside

consiste à résoudre des problèmes à l’aide d’une arme capable de créer des portails pour que le joueur puisse se téléporter, lui ou des objets. Vous serez constamment aidé par « GLaDOS », qui se révèlera être plus qu’une simple intelligence artificielle. Deux excellents jeux, très bien notés par la presse, le deuxième est jouable en coop à deux. Que tu joues ou non aux JV n’est pas important, tu ne peux qu’adorer Portal. (25€ pour les deux) ***

Culture

Portal 1 et 2 Ce qui se fait mieux peut être aujourd’hui. Le jeu

Team Fortress 2 Voilà un FPS (jeu à la première personne) fait

Assos Jeux

Les conseils jeux-vidéo de Lolo

pour se défouler en multi et destiné à tous. Il n’y a pas à réfléchir, juste à sauter et tirer dans tout ce qui se bouge. Cependant le jeu ne s’arrête pas à une boucherie, il est extrêmement fun avec ses graphismes cartoons. Plusieurs modes de jeux sont proposés, des classiques comme la capture d’un drapeau jusqu’à des trucs plus zigotos comme devoir pousser un chariot explosif. Plusieurs classes sont disponibles pour augmenter la durée de vie déjà énorme du jeu. Et comble du luxe, le jeu est gratuit.

Day-Z Dayz est une simulation online dans lequel vous incarnez une per-

sonne qui doit survivre dans un monde infesté de zombies. Basé sur le jeu de simulation de guerre Arma II, le jeu est très poussé, vous devez vous nourrir, boire, vous guérir si vous tombez malade. Mais ce serait que trop facile s’il n’y avait que les zombies et soi, ce qu’il y a de plus à craindre sont les autres joueurs qui n’hésiteront pas à vous coller une balle dans le dos juste pour récupérer vos conserves de cassoulet. Le jeu est très difficile, immense, complet à en tomber du canapé, il est destiné à un public averti qui aime les jeux « hardcore ». Comptez 25€. *** *** à noter que Steam, plateforme en ligne qui permet l’achat et le téléchargement de jeux propose deux fois par an (hiver et été) des soldes très intéressantes sur ces jeux. Ainsi le pack Portal 1 et 2 est trouvable à 8euros, et Day-Z (Arma II) à moins d’une dizaine d’euros.

Lolololo

20 minutes à tuer... je regarde quoi ? Décalé

Bien sûr, pour les plus nostalgiques, on se rue sur Friends et Scrubs, qui font probablement partie des meilleures séries parues sur le petit écran. Mais ces dernières années ont aussi leur lot de petits bijoux, d’humour ou non. Je passerai How I met your mother et The Big Band Theory, déjà bien connus, mais qu’on se doit évidemment de citer. Bref, voici quelques nouveautés.

Dossier

Go On

Stéphanie Houlze

Culture

Girls, c’est la série qui fait du bruit en bousculant les codes habituels des séries pour les filles. Oubliées, les Blair et Serena, riches et belles, qui vivent de rêve et de soirées. Avec Girls, ce sont les filles normales qui sont mises en avant, celles qui vivent au jour le jour en essayant d’éviter les galères de la vie dans une grande ville comme New-York. Alors oui, de loin, la série ressemble à Sex and The City : Hannah, l’héroïne, est écrivain comme Carrie et les personnages ont des traits de caractère marqués comme dans la série des années 90, mais ça s’arrête là. Le ton se veut beaucoup moins glamour, plus honnête et plus proche de la réalité (même si on n’évite pas les tendances à la caricature, parfois). On suit donc les (més)aventures de quatre jeunes femmes dans leur vingtaine, qui essaient de se débrouiller comme elles le peuvent, entre job, copain et crise de l’amitié. A voir si on veut un truc bien mais sans prétention, loin des séries de filles à paillettes.

Assos

Girls

The Middle

The Middle, c’est la série qui compte déjà 4 saisons, et que pourtant personne ne connait. On suit la vie de la famille Heck, famille de la classe moyenne américaine, dont le repas de famille consiste en un hamburger devant le Bachelor. Frankie, super-héroïne des temps modernes, cumule vie pro, sociale et familiale, accompagné de son mari bourru Mike (joué par Neil Flynn, le concierge de Scrubs, toujours aussi bon). Ils ont trois enfants, Axl, l’ado un peu attardé qui se balade en caleçon à longueur de journée, Sue, la jeune fille complètement invisible aux yeux des autres mais qui tente tout pour devenir populaire, et enfin Brick, le surdoué de la famille, qui vit dans son propre monde, entouré de ses bouquins. Si la série peut faire penser à Malcolm, le point de vue est différent : cette fois, on suit les grands moments de la vie d’une famille américaine moyenne avec les yeux des parents, et les personnages sont beaucoup moins fous. A voir si on veut une série qui fait sourire sans être difficile à suivre.

Jeux

20 minutes à tuer... je regarde quoi ?

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Actu

Go On, c’est la série grâce à laquelle on retrouve Matthew Perry, le Chandler de Friends. Lancée en septembre par NBC, l’histoire est celle de Ryan King, commentateur sportif, qui vient de perdre sa femme et qui est forcé de rejoindre un groupe de soutien. Choisissant au début d’y mettre un joyeux bazar, il finit par trouver sa place au sein du groupe, composé de personnalités toutes plus folles les uns que les autres, mais toutes très attachantes. Le groupe est mené par Lauren, la psy un peu dépassée au début, mais qui trouve finalement son rôle de pilier en glissant de petites leçons de morale. On retrouve aussi Yolanda, la perfectionniste laissée devant l’autel et que personne n’apprécie ; Sonia, qui a un problème d’addiction aux chats ; Annie, la colérique qui a perdu sa compagne… Bref, du joyeux monde pour un joyeux moment. La force de cette série est de jouer sur les deux tableaux, aussi bien l’humour que l’émotion. A voir si on est nostalgique de Matthew Perry et de ses mimiques.

Les Sons of an illustrious father,

de futurs illustres musiciens Décalé

Je vous parle ici d’un groupe trop peu connus de jeunes américains (même pas de page Wikipedia !) mais qui, à mon goût, méritent amplement de le devenir.

Dossier

(avec une propension plus prononcée pour les deux membres féminins), ce qui donne à la tendance générale très folk une tournure assez éclectique, assez originale. Conclusion : il y en a pour (presque) tous les goûts.

Actu Gem Inside Culture Assos Jeux

Les Sons of I an illustrious father : de futurs illustres musiciens ls sont cinq (dont un acteur presque connu : Ezra Miller, dont on a salué la prestation dans We need to talk about Kevin, et qui a récemment joué dans Le monde de Charlie), sont âgés de 20 ans, et ont déjà sorti, au jour d’aujourd’hui, deux albums studio. Ils cultivent un style folk, inspiré par le traditionnel mélange très américain de blues, de country, d’un petit côté gospel, et, parfois également, de rock un peu plus classique. Une perle pour des fans de Bob Dylan (dont ils ont d’ailleurs repris l’une des plus belles chansons : Moonshiner ; on note également une reprise étonnante de la célèbre chanson de gospel Go Down Moses, notamment interprétée par Louis Armstrong) ou de simples amateurs de Johnny Cash, de Joan Baez, ou même de certains accords de Nirvana.

Et pourtant, derrière ce style musical vieux comme le monde, qui sent le vintage et le déjà-vu, on distingue nettement la fougue et l’exaltation emportée de la jeunesse qui, en plus de rendre prépondérant le mot « alcool » dans les paroles, donnent à leurs chansons le soupçon d’impétuosité qui leur faut.

De plus, le style varie assez franchement selon les chansons et selon les compositeurs. En effet, chacun des cinq membres écrit et interprête des morceaux

Ce qui choque également, en terme de variété, c’est celle des instruments. En-deçà de la traditionnelle guitare sèche, qui trouve sa place dans toutes les chansons, on trouve de la guitare électrique dans certaines chansons plus punk, ainsi que de la mandoline et du banjo, qui rappellent la diversité sonore de Led Zeppelin, et, ce qui fait l’originalité du groupe, une présence assez prononcée de l’accordéon et du violon, ou même de l’orgue dans une chanson. Somme toute, des musiciens multi-instrumentistes, qui savent agencer leurs talents avec brio. L’un des arguments majeurs du groupe est également, selon moi, la voix extraordinaire de ses membres (notamment une voix de crooner à ballades et la voix grave et limpide d’Ezra Miller) et plus précisément des deux filles du groupe. L’une a la voix parfaite de la chanteuse folk, éraillée au possible, qu’elle sait faire hésiter avec virtuosité entre un aigu transporté et un alto plus impulsif (à écouter dans Love & a 40oz) ; l’autre a une voix grave, rauque, dans laquelle on distingue tout de même le fond de féminité, qui donne un côté mystique à toute chanson, et qui, sinon, accompagne de manière admirable la voix de la première (notamment dans la reprise de Go Down Moses). Ainsi, malgré une orientation musicale très prononcée qui ne plaît pas forcément à tout le monde, on a affaire ici à un groupe de jeunes artistes au talent indéniable qui va, je l’espère, connaître le niveau de reconnaissance qui lui est dû.

Laura Allouch

Nuits Sonores 2013, Décalé

quand Lyon rime avec passion !

Dossier

Pour sa 11ème édition, le festival de musiques électroniques et indies lyonnais a décidé de voir les choses en grand. Voyage au cœur d’un monde de sonorités atypiques mais aussi de visuels hauts en couleur : embarquement immédiat.

En effet, dès le mercredi soir, place à l’énergique Boston Bun qui laissera ensuite la place à Breton : un groupe londonien producteur de musique et de films qui vous invitera à participer à une expérience sonore et visuelle. Pas le temps de souffler avec la programmation du jeudi : riche et variée elle vous emmènera aux quatre coins de la ville : Seth Troxler pour maître

A une semaine des partiels de première année, c’est définitivement le rendez-vous incontournable pour tester vos connaissances en contrôle de gestion, en droit des contrats et en comportement vendeur. Pourquoi ? Aucune idée mais bon ce sera toujours mieux que de regarder la finale de The Voice…

Julien Marbouty 19

Culture Assos

Dans ce contexte, quelle importance peut donc bien avoir la programmation ? C’est indéniablement ce qui fait la spécificité du festival lyonnais. Cette année encore, l’objectif n’est pas de faire plaisir au festivalier mais de le surprendre. La nuance est de taille quand on pense aux différents rassemblements estivaux dont la différenciation se fait au nombre de têtes d’affiche présentées. Ainsi à côté des Carl Cox, Laurent Garnier, Fritz Kalkbrenner, Vitalic, Jamie xx et autres Busy P, vous découvrirez des artistes au public naissant mais au talent infini.

de cérémonie et le label KOMPAKT toute la nuit pour vous bercer. Mais retour aux usines Brossette pour la soirée du vendredi. Une soirée exceptionnelle où les couleurs de l’Union Jack vont flotter très haut : Jamie xx, Disclosure, Daniel Avery et Scuba sauront vous tenir éveillé jusqu’aux premières lueurs du jour. Si vous ne devez en faire qu’une alors il n’y a pas d’hésitations à avoir : le vendredi c’est ravioli ! Par conscience professionnelle, et aussi parce qu’on m’a appris à ne pas cracher dans la soupe, je me dois de vous parler de la dernière nuit. Last but not least, le samedi 11 mai marquera la fin d’un heureux festival avec l’allemand Pantha du Prince, Todd Terje – génial compositeur d’Inspecteur Norse – et surtout un live de Rone dont l’album Tohu Bohu a été plébiscité sur tous les Internets. Un français de surcroît. Cocorico.

Jeux

Nuits Sonores, quand Lyon rime avec passion !

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u 7 au 12 mai se déroule à Lyon le festival électronique des Nuits Sonores. Son principe est simple : investir la capitale des Gaules afin d’y diffuser un courant musical underground en mal de reconnaissance. En journée ou en soirée, la simplicité du projet est épatante. Une paire de platines, des enceintes et une foule attentive suffisent au succès de cet évènement. Dans les effluves d’alcool, les corps se laissent transporter au fil des mesures, le regard est captivé par les formes : les sens sont en éveil et la fête peut enfin commencer.

Mads Brugger : journalisme total Décalé Dossier

Voici un journaliste pas vraiment comme les autres qui qualifie lui-même son travail de mélange entre « Borat et The Economist » (il rappelle également Gunter Wallraf, journaliste d’investigation allemand qui prenait une identité fictive pour enquêter sur ces sujets). Ce danois de 30 ans a déjà réalisé deux documentaires sur ce mode unique mélangeant investigation, humour caustique et grande prise de risque. Car si dans ces deux documentaires il dénonce, son humour grinçant peut déranger et ses méthodes d’enquête le place parfois à la limite de la morale (il est d’ailleurs produit par Lars Von Trier, célèbre pour son sens de la provocation). Pour mieux comprendre le personnage, retour sur « The Red Chapel » et « The Ambassador », ces deux principaux documentaires.

The Red Chapel (2009) :

The Ambassador (2012) :

Actu

Mads Brugger : journalisme total

Gem Inside Culture Assos Jeux

Mads Brügger va encore plus loin que pour The Red Chapel en se faisant passer pour l’Ambassadeur du Libéria au Centrafrique. Grâce à cette couverture, il va réussir à infiltrer les réseaux du trafic de diamant (par valise diplomatique notamment), et fricoter avec les politiciens et diplomates les plus véreux. Le documentaire, d’ailleurs présenté comme une comédie, arbore un style p a r t i c u l i e r, « entre Borat et Michael Moore » (Les Inrocks). Moins drôle que Borat, plus acide que Michael Moore, il mène une enquête à charge sur la Françafrique et sur la corruption qui y règne, entretenue par l’appétit des grandes puissances occidentales et émergentes pour les sols plein de richesses d’une partie de ces régions. Mais ce qui fait la marque de Brügger, c’est sa prise de risque et la manière parfois provocante avec laquelle il mène son enquête. Car le danois va jusqu’à acheter des « diamants du sang » à un trafiquant et visiter une zone de production dans une région en guerre, le tout dans une tenue excentrique de dandy ambassadeur.

Meilleur documentaire au festival de Sundance en 2010, Mads Brügger nous raconte son odyssée accompagné de deux comédiens danois d’origine coréenne (du sud), dont un souffre d’infirmité motrice cérébrale (la maladie du fils de Walter White dans Breaking Bad). Sous le prétexte d’un échange culturel entre le Danemark et la Corée du Nord, Brügger parvient à faire pénétrer son équipe pour plusieurs semaines en Corée du Nord, plus précisément à Pyongyang la capitale. Durant leur séjour, l’équipe va rencontrer quelques dirigeants et visiter des lieux incontournables de la propagande du régime, sous le contrôle d’une accompagnatrice qui ne les quittera jamais, Mme Pak. Bien que toute les images filmées étaient contrôlées après chaque jour de tournage, ce qu’a pu ramener Brügger est édifiant, parfois drôle, mais surtout angoissant. On peut citer le passage où Mme Pak se met à fondre en larme à la vue de la statut de Kim Il-Song ou encore les incroyables images de la commémoration du déclenchement de la guerre de Corée qui démontre l’atmosphère étouffant qui règne dans ce pays totalitaire.

Matthias Lemosquet

Vice- Président Jules Simonnet

Membres Actifs

Partenariat Clément Auguy

Les Respo

Présidente Anna-Luisa Vogt

Com litté Laura Allouche

Secrétaire Flora Vannihuse

Relations Presse & Le Petit Ynsolent

Trésorier Théo Knoepflin

Loïc Cariou, Cyril Franck, Aliénor Goron, Alexandre Koja, Guillaume Lods, Margaux Planche, Lucile Thorel

Maquettiste Théo Knoepflin

Gem In Way

Rédacteur en chef Simon Maarek

Com Externe Laura Bonnafé

Le Bureau

Une nouvelle équipe !

Jeu des 7 différences Trouve les 7 différences entre ces deux images !

Décalé Dossier

Jeu des 7 differences

Actu Gem Inside Culture

Sauras-tu identifier les 7 différences entre ces deux clichés ?

Assos Jeux

Solution Sérieusement ?! 22

Décalé

Sudoku

Gem Inside

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Sudoku

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Enigme

Assos

Epitaphe de Diophante : Passant, sous ce tombeau repose Diophante. Ces quelques vers tracés par une main savante Vont te faire connaître à quel âge il est mort. Des jours assez nombreux que lui compta le sort, Le sixième marqua le temps de son enfance ; Le douzième fut pris par son adolescence. Des sept parts de sa vie, une encore s’écoula, Puis s’étant marié, sa femme lui donna Cinq ans après un fils qui, du destin sévère Reçut de jours hélas ! deux fois moins que son père. De quatre ans, dans les pleurs, celui-ci survécut. Dis, si tu sais compter, à quel âge il mourut.

Jeux

Enigme Solution

La réponse revient à résoudre l’équation suivante : x/6 + x/12 + x/7 + 5 + x/2 + 4 = x. On trouve x = 84 ans, âge auquel Diophante mourut.

Paul Goupil

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