GIW Novembre 2012

Titre Chapeau

Décalé Jeux

Assos

Culture

Gem Inside

Actu

Dossier

A

rticle

Titre Vis ma vie - Dans les coulisses du JDS

Actu: L’impro à Grenoble

Et toujours: Culture (cinéma, musiques), Assos, Jeux...

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édito Chers amis bonsoir !

Pour ce mois de novembre, le GIW est de nouveau de sortie, et contrairement aux infâmes rumeurs colportées par le JDS, c’est le deuxième numéro après celui de septembre, qui lui aussi a été publié.

Pour ce numéro, foin d’actualité brûlante, nous laissons aux grands média de ce pays (Le Monde, Le Point, Le JDS) le soin de la traiter, mais du fond, du fond encore du fond avec un sujet sur la génération Y. Cette belle génération qui est la nôtre, celle du numérique, de Facebook, de Twitter, du web 2.0, de YouTube, de You Porn…

Hormis ce dossier, vous pourrez aussi retrouver des rubriques où la fine fleur du journalisme d’investigation vous livrera ses meilleures enquêtes sur la vie de l’école et de ses assoces. Enfin, fidèle à son idéal de journalisme total qui lui est si cher, le Gem in Way n’oubliera pas de parler de bien d’autres choses encore (Cinéma, sport…).

J’aimerais finir cet article par un hommage en référence à l’actualité de ces derniers mois.

Il s’agit de rendre hommage à un jeune sans histoire de la banlieue de Grenoble qui a subi un drame terrible et de plus en plus commun. À la sortie de l’école, le malheureux s’est littéralement fait arracher son pain au chocolat. Nous ne l’oublions pas.

Et maintenant, bonne lecture !

Somma

ire

p3 Déca lé - Vis m a vi p8 Doss ier - La gé e nération p12 Act Y u p15 Gem In p19 Cult side ure p23 Ass o p26 Jeu x 2

Gem In Way

Journal de Grenoble EM Rédacteur en chef: Matthias Lemosquet Maquettiste: Laure Misuriello Contact: xpression@grenoble-em.com

Harassée par autant de travail et une réflexion intellectuelle profonde, l’équipe décide de prendre une pause dans le café du coin.Lieu de prédilection de ces joyeux fanfarons, ce bar est le théâtre d’un véritable « journalisme d’investigation », me confie un membre de l’équipe tout content à l’idée de retrouver son breuvage secret, un petit jaune aux vertus magiques.

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Dossier Actu Gem Inside Culture

9h15Dossier VIS ma VIe, dans les coulisses 9h35 du JDS Réunion pour préparer le prochain numéro, date de sortie : J-1.

Une revue de presse de la concurrence est organisée pour trouver deux-trois idées. Voici en exclusivité un extrait de ce qui est épluché.

Assos

8h25

Jeux

Journal hautement intellectuel, à la ligne éditoriale intrigante, osée et vraiment originale, le JDS est un journal mystérieux, voire mythique. Mais comment font-ils ? Quel est leur secret ? Qui sont ces héros ? A chaque lecture, cette question vous taraude. Et bien, le Gem in Way a eu la chance et le privilège de passer 24 heures en la compagnie de ces journalistes quasi-professionnels en pleine préparation de leur prochain numéro. Voici les coulisses du JDS. Arrivée devant les locaux du BDS. Je suis impressionné par ce lieu de travail. Sauvage et sympathique, je comprends tout de suite que le JDS se fait dans un environnement sain et naturel. Ces gens m’ont l’air d’être de vrais professionnels.

Décalé

Dossier VIS ma VIE, dans les coulisses du JDS

16h00

Fin de la pause au PMU, il est temps de passer à la rédaction et de bâtir le journal. Là encore, je suis ébahi devant l’organisation et l’application. On peut parler d’un vrai travail d’équipe.

Décalé

16h34

Dossier

Moment de crise, un rédacteur jette l’effroi en posant une question qui terrorise l’équipe : « Oh mais mon dieu ça veut dire quoi lettré ? ». Mais au JDS, on sait régler les gros problèmes. Un membre se jette sur le dictionnaire et hop tout est réglé, ou presque.

Actu Gem Inside Culture Assos Jeux

Dossier VIS 18h30 ma VIe, dans les coulisses 19h00 du JDS Le journal touche à sa fin.

Mais comme tout journal de qualité, le JDS se doit d’offrir une info exclusive, l’info que tout le monde voudrait s’arracher. Et bien la voici, la voilà : le rugby est un sport qui se joue à 11. On ne parle plus de journalistes, mais de vrais experts.

Fin de cette journée inoubliable, un grand merci à toute l’équipe du JDS !

Tortuche 4

Micro-trottoir Chaque fois que quelqu’un regarde le 20h, une marmotte se suicide en avalant 10 cl d’eau de Cologne

Tout simplement parce que contrairement à tous ces maux qui ont des effets parfaitement visibles et observables, le 20h est une véritable saloperie affreusement pernicieuse qui agit dans l’ombre et sous couvert de bonnes inten-

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Gem Inside

Actu

Dossier

Micro-trottoir

Culture

Pour ceux qui n’auraient jamais regardé le 20h (si c’est le cas appelez-moi au 0645637218, je vous offrirai de bon cœur un choco BN et une tasse de thé vert aux fruits rouges), le microtrottoir fonctionne selon un principe très simple. Des gens lambda (de préférence vieux, pauvres ou immigrés) sont amenés à donner leur avis en 10 secondes sur un thème le plus souvent nul à chier (ex : les températures étonnamment basses pour cette seconde quinzaine d’avril) ou au contraire tellement complexe qu’il est 1) impossible pour une personne normale de dire un truc pas trop con dessus 2) impossible même pour un esprit aussi supérieur que celui de Christian Jeanpierre d’exprimer un avis clair et constructif sur la question dans le temps imparti (ex : le rôle des produits dérivés dans la crise des subprimes de 2008). Non contents d’occulter une part non négligeable du temps d’antenne, les interviews étant courtes mais les

Assos

tions. Une sorte de lobotomie invisible et indolore. Mais encore ? Hé bien, je ne prendrai qu’un seul exemple, qui à lui seul vaut tous les meilleurs arguments du monde (même ceux de BH, de Morsay et de Jacques Cheminade). Le 20h a mis au point une invention démoniaque, digne de celle de la bombe H ou de la télé-réalité, une abjecte création qui pourrait bien menacer l’avenir de l’humanité toute entière bien plus sûrement que le terrorisme salafiste. Cette monstruosité porte un nom : le micro-trottoir.

Jeux

On pourrait facilement me demander pourquoi j’en viens subitement à m’en prendre à cet infortuné 20h, qui, lui, n’a jamais fait de mal à personne, quand tant de maux ô combien plus dangereux et perfides rôdent à l’horizon en cette pluvieuse fin d’avril : la paupérisation des classes moyennes françaises, les ravages du sida en Afrique, les communistes, les serbes, Ben Laden (ha nan, lui c’est bon), les banquiers, les saloperies d’immigrés qui viennent impunément voler le travail des honnêtes citoyens français, bref, c’est pas les ennemis qui manquent. Alors pourquoi diable le 20h et pas l’un des fléaux précédemment cités ?

Décalé

B

on, vous l’aurez compris (si ce n’est pas le cas, vous pouvez immédiatement interrompre votre lecture et retourner écouter du Franky Vincent en vous tripotant machinalement le pénis), cet article commence par un fieffé mensonge. En effet, le 20h de TF1 représente à lui tout seul une audience d’environ 1 million 750 mille spectateurs en un mois.

Si l’affirmation qui sert d’accroche à cet article était vraie, cela représenterait par conséquent une moyenne de 58 333,333 suicides de marmottes par jour (56 451,6129 pour les mois à 31 jours), soit 2431 par heure, 41 par minute, un peu moins d’un par seconde, ce qui, n’en doutons pas, aurait suffi à éradiquer la population mondiale de marmottes depuis des lustres, et ce bien plus sûrement qu’une bonne vieille série de déportations en Sibérie orientale. Ajoutons en outre que les marmottes ont en général une sainte horreur de l’eau de Cologne, lui préférant de loin le patchouli ou l’essence de térébenthine frelatée.Bref, venons-en au fait.

Décalé Dossier

organisateurs poussant le vice jusqu’à en placer une petite dizaine d’affilée, ces monstrueux interludes intellectuels font souvent guise de traitement exclusif du sujet. En bref, pour ceux qui n’auraient pas saisi le sens de la superbe phrase précédente, au style légèrement ampoulé je dois l’admettre, on vous sert 5 minutes de banalités sorties les unes à la suite des autres et on passe immédiatement au sujet suivant sans la moindre once d’analyse de la part d’un journaliste.

Actu Gem Inside Culture Assos

aversion envers les noirs en costume ou les blondes à l’air un peu concon). Le microtrottoir est à lui tout seul une abomination bien suffisante pour foutre son téléviseur par la fenêtre et s’adonner à une activité bien plus enrichissante, comme éplucher des haricots blancs en fredonnant du Michel Sardou. Je prépare d’ailleurs une campagne de com’ à grande échelle pour lutter contre l’oppression que nous impose chaque jour ce fléau à la hauteur de la peste bubonique dans ses ravages. J’avais pensé à quelques slogans du genre : « Si Adolf Hitler était vivant, il regarderait le 20h » ; « Le Titanic a percuté un iceberg parce que le capitaine était occupé à regarder le 20h » ; « Kurt Cobain s’est suicidé après avoir visionné le 20h une fois de trop » ; « Non au 20h, oui aux céréales Nesquik avec un zeste de citron vert » ; « Si vous consacrez le temps que vous passez actuellement à regarder le 20h à effectuer une activité rémunérée au SMIC, vous vous retrouverez en à peine 12 ans en possession de pas moins de 16 635 euros 24 cts, bruts et sans tenir compte de l’inflation » ; « Regarder le 20h nuit à la fertilité et provoque l’impuissance » ; « Le 20h est l’ennemi des animaux » ; « Le 20h vote Philipe Poutou » ; « Le 20h est le méchant dont on ne voit jamais le visage dans Inspecteur Gadget » ; « Le 20h détruit le parc industriel français » ; etc.

Jeux

Ainsi, lors de la semaine où les températures ont avoisiné celles de Vladivostok au plus fort d’une tempête de blizzard, les téléspectateurs ont eu droit chaque jour à la superbe Une suivante : « Aujourd’hui, il fait froid », suivie chaque fois de dix minutes parmi les plus atroces de mon existence durant lesquelles une bande de jackies tout contents de passer à la télé alignait les tirades hautement intellectuelles. Florilège : « Ha ben oui c’est sûr que c’est pas facile mais bon on fait avec hein, on a sorti les pneus neiges ! » ; « Bigre, on se les gèle sévère aujourd’hui, une chance que j’ai sur moi cette merveilleuse invention qu’on appelle un manteau » ; « J’ai vécu le moment le plus traumatisant depuis ma circoncision : avec la neige, ma bagnole était coincée et j’ai dû la pousser sur quelques mètres pour la faire démarrer. Mais j’ai réussi à surmonter cette épreuve et j’en suis sorti grandi. ».

Si vous avez d’autres suggestions, n’hésitez pas à me les faire parvenir à l’adresse suiBref, vous l’aurez compris, il est inutile vante : ulysselechien@hotmail.fr. Je les lirai d’évoquer ici les autres raisons qui font que avec la plus grande attention. j’apprécie autant le 20h que les films de Lars Von Trier (rassurez-vous, celles-ci n’ont ab- La prochaine fois, nous traiterons de la résolument rien à voir avec une quelconque sistance contre l’internet.

Micro-troittoir

Guillaume Renouard 6

Y on earth are we

Doss La gé ier : nérati on Y

called ‘Generation Y’?

Décalé

Génération Y, c’est cette nouvelle expression (pression) très en vogue en ce moment, pour désigner les gens comme vous, comme moi, nés entre les chocs pétroliers et le lancement des Pokémons, dans un gros foutoir en somme, mais un foutoir plutôt heureux, peuplé de nouvelles technologies et autres joyeusetés.

Dossier Actu Gem Inside Culture

Nous savons ce que nous voulons, et ce que nous ne voulons pas. Nous refusons de devenir comme nos parents, et si tant est qu’ils aient réussi dans la vie, nous désirons faire mieux encore. Nous (la Génération Y, à l’exception de Dolce Vita) souhaitons profiter de la Terre et de ses ressources, pleinement, sans avoir à nous priver pour des individus qui ne sont même pas encore à l’état de spermatozoïdes. Nous tenons absolument à tout savoir sur tout, et a fortiori sur ce qui ne nous regarde pas le moins du monde, et pour cela nous sommes infiniment reconnaissants à ces deux grands génies du siècle que sont Mark Zuckerberg et Larry Page.

Assos Jeux

Y on earth are A we called ‘Generation Y’? lors oui, pas de bol, nous ne sommes pas concernés par le baby-boom, ce qui en clair signifie que nous risquons de galérer un jour ou l’autre (si ce n’est pas déjà le cas). Que ce soit à propos du pétrole, de la crise économique, financière et morale, de notre retraite sous les ponts… notre vie ne va probablement pas rester rose jusqu’à son terme.

Nous n’avons pas non plus connu mai 68, nous avons une vague idée de qui était De Gaulle (mais si, souvenez-vous, celui qui a traversé le désert pour aller buter les Romains… ou pas), mais nous vivons plutôt bien malgré tout, ou peut-être grâce à cela.

Nous sommes en quelque sorte passés à la vitesse supérieure : nous oublions le passé pour nous tourner non pas vers l’avenir (laissons ça à la génération Z come Zorro qui voudra sauver le monde de la surpopulation, la famine, la misère, la merde qu’on leur aura généreusement léguée pour faire simple) mais vers le présent.

Nous sommes centrés sur nous-mêmes, et ça nous convient parfaitement. A bien y réfléchir, n’est-ce pas le meilleur mode de vie possible ?

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Nous sommes polyvalents, autonomes, ambitieux, et parvenons toujours à nos fins quelles qu’elles soient, pour un peu que nous y aspirions vraiment. Nous accélérons tout : première copine à 7 ans, premier téléphone à 8 ans, premier MacBook à 9 ans, première IVG à 12 ans, et nous sommes en permanence à la recherche de l’innovation qui pourra changer nos vies, les rendre encore plus folles et détonantes.

Why ? Pourquoi sommes-nous ainsi ? Je suppose que c’est parce que quelqu’un nous a FAIT tels que nous sommes. Nos parents, les générations précédentes, Walt Disney, la Game Boy, Adibou… mais toutes ces technologies ne nous renferment pas pour autant. Elles nous ouvrent aux autres, à la socialisation à outrance. Elles font de nous une génération « why ? », une génération wild, et même, par conséquent, une génération WEI. Ornella Cantegrel

Génération Y : L’ironie a remplacé l’utopie

Selon certains vieux marketeurs qui n’en démordent pas de comprendre les consommateurs d’aujourd’hui et de demain, la génération Y se serait cristallisée autour de la

Jérôme Simon 9

Gem Inside Culture

Génération Y : L’ironie a remplacé l’utopie

Assos

Aujourd’hui qu’en est-il ? Les « grands sites d’actualité » citoyens comme AgoraVox n’ont jamais réussi à percer, et l’on s’aperçoit que la majorité des blogs qui traitent d’actualité le font sur le registre de l’ironie.

En d’autres termes, plutôt que de s’offusquer d’un scandale politique quelconque, les bloggeurs préfèrent en parler sous la forme du divertissement. Ce qui a émergé du web 2.0, ce n’est donc pas la révolte des Traditionnellement mignon et un peu niais, citoyens informés, mais la découverte d’une le culte du chat est devenu le comble d’une capacité à tout ridiculiser sans limite. certaine forme de subversion par l’absurde.

Ces photos de chats accompagnées d’une Adieu donc la morale et la bien-pensance. légende marrante en un langage légèreOn peut maintenant rire de tout. Il y a par ment décalé du nôtre symbolisent parfaiexemple sur le web un nombre incroyable tement les valeurs de la génération Y, celle de caricatures de Mahomet, sans que cela des 15-30 ans, qui n’a plus Foi en rien sinon ne gêne personne. D’ailleurs, plus les ima- en l’humour. D’ailleurs, la Bible est actuelges sont polémiques, plus elles font rire et lement en train d’être traduite en langage sont commentées : ce qui incite naturelle- Lolcat… ment les bloggeurs à en publier davantage.

Actu

Dossier

culture LOL. La haute figure représentative de cette culture serait le Lolcat...

Jeux

A

vec l’apparition du web 2.0, beaucoup ont pensé que de nombreux bloggeurs allaient devenir des citoyens-journalistes, à l’affût de la moindre information qui pourrait faire tomber les plus grands.

Décalé

Doss La gé ier : nérati on Y

Doss La gé ier : nérati on Y

Décalé

Choc des générations dans l’entreprise

Dossier

La lutte des classes dans l’entreprise, c’est un peu pour faire simple les « petits cons » de la Y contre les « fake » de la génération X et les « has been » de la génération 68.

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Actu Gem Inside Culture Assos Jeux

ais qui sont tous ces gens ?

La génération Y, comme exposé depuis quelques articles, c’est la génération des 18-25 ans voire 30 ans pour les plus précoces. Ceux que tous les médias (par ailleurs peuplés de personnes de plus de 30 ans) décrivent comme des jeunes gavés d’écrans divers et variés et pour qui une coupure Internet équivaut à un passage au purgatoire. Les X quant à eux sont les personnes entre 30 et 40 ans, un peu « bâtards de l’Internet », qui ont découvert Internet à grande échelle sur le tard.

Enfin, la génération 68 ce sont les parents de tout ce beau monde en lettre alphabétique qui oscillent entre l’envie de se mettre à la page et la nostalgie de ce temps où l’on savait s’amuser autrement qu’en envoyant des textos et en restant connecté à Facebook.

Dans la rue, ou en famille, tout ce beau monde se croise et s’apprécie. Mais dans l’entreprise où les premiers membres de la génération Y débutent, la cohabitation avec leurs homologues X et génération 68 se veut un peu plus tendue.

ou encore « moins motivés », bref des cancres.

Par ailleurs on n’échappe pas non plus aux bons vieux clichés qui décrivent les Y comme impatients, incapables de se concentrer sur la durée, indisciplinés voire frondeurs.

En définitive, la caricature veut que l’on retrouve deux générations dos-à-dos avec d’un côté des aînés déplorant des jeunes qui croient tout savoir, veulent tout changer et n’écoutent rien, tandis que leurs cadets leur font les mêmes reproches à l’exception du fait que selon eux « les vieux » ne veulent rien changer.

Choc des générations dans l’entreprise

Pourquoi tant de haine ?

Le problème c’est que nos aînés nous reprochent beaucoup de choses dans le monde du travail.

Un sondage publié en janvier 2012 révèle que les plus de 30 ans jugent leurs cadets « trop ambitieux » à 55% et carrément« égoïstes » à 58%.

Sans compter qu’ils reprochent également aux Y d’être « moins efficaces », « moins polyvalents »

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Une réalité à nuancer En attendant la réalité reste moins caricaturale. D’abord parce que les préoccupations professionnelles restent globalement les mêmes toutes générations confondues : conditions de travail, salaire, stabilité de l’emploi. Ensuite parce que les clivages générationnels sont toujours à relativiser. En effet, ils ne sont que très rarement aussi évidents qu’on voudrait bien nous le faire croire (les relations intergénérationnelles ne ressemblent pas toutes à un épisode de Soda) et surtout ils semblent exister depuis bien longtemps. Aristote, en parlant des jeunes, disait déjà d’eux : « Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l’autorité et n’ont aucun respect pour l’âge. A notre époque, les enfants sont des tyrans». C’était au quatrième siècle avant Jésus-Christ.

Matthias Lemosquet

Doss La gé ier : nérati on Y

Glossaire

S

Décalé

WAG : Hype, stylé, top, trop cool.

Attention, il ne suffit pas de lire les Inrock et de faire comme ils disent dans GQ pour être SWAG : vous risquez de passer pour un « Kevin » : antithèse de ce que vous prétendez être.

H

Jérôme Simon 11

Gem Inside

Actu

Glossaire

Culture

L

OL : de l’anglais «laughing out loud» («rire à gorge déployée»), ressemblant au « con » marseillais, « lol » est d’abord une banale interjection de fin de phrase. Vidé de son sens, le mot a plusieurs fonctions dans une conversation : combler les blancs sur les messageries instantanées ; faire semblant de s’intéresser à ce que dit l’autre sans même avoir à faire ipster : Les “bobos” modernes : l’effort d’esquisser un sourire forcé ; ou enautre époque, autre ambiance, core exprimer l’étendue de son désamour mais la même faible capacité auto- pour une humanité décevante… critique que leurs prédécesseurs. *D’une manière générale, je vous conseille de ne pas ajouter votre mère sur Facebook.

Assos

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gag.com : Bible du Lolcat et du meme.

Exemple : La vie en cours d’Introduction au Management Technologique oscille comme un pendule entre la page Facebook et les nouveaux post sur 9gag.

Jeux

T

weet : littéralement un « gazouillis de 140 caractères maximum ». On ne peut s’empêcher de citer les oiseaux aux sifflements harmonieux comme Nadine Morano : « Me faire passer pour quelqu’un qui serait raciste, alors que j’ai des amis qui sont justement Arabes, et dont ma meilleure amie qui est Tchadienne, donc plus noire qu’une Arabe, je trouve ça choquant »... #DehorsLaConnasse

Dossier

P

oke : En pokant un membre (ami ou pas), c’est comme si vous lui tapiez sur l‘épaule pour lui dire “Coucou, je suis là”. C’est le sens officiel. Très bizarrement, en France, le « poke » aurait une connotation sexuelle… J’ai lu sur un site inutile que certains traduisent ce mot par « fourrer »… Afin que l’état de vos relations familiales ne fasse pas l’objet d’interprétations douteuses, je vous conseille de ne pas utiliser le « poke » avec votre mère qui vient juste de se créer un compte*.

Grenoble, terre d’impro Décalé

Entretien avec Ludovic Lecordier

Dossier Actu Gem Inside Culture Assos Jeux

Ce mois-ci le Gem In Way a rencontré Ludovic Lecordier, comédien et improvisateur amateur mais formateur professionnel connu de quelques Gémiens et grenoblois, puisqu’il coache et arbitre la troupe d’improvisation de l’école : Impropulsion. » Il revient avec nous sur sa passion et le succès de l’improvisation dans l’agglomération grenobloise.

Que c’est plutôt flatteur ! Tu es là sur scène avec tes partenaires, tu réagis spontanément à ce qui Rappel est en train de se passer, les idées fusent, l’histoire Un petit rappel sur la définition d’un match prend forme, l’impro se termine… le public pense d’improvisation s’impose. Le match d’im- que c’est préparé ? C’est qu’on a été drôlement pro réunit deux équipes de quatre joueurs, bons ! Heureusement il y a toujours quelques un arbitre et un public. L’arbitre choisit un impros moyennes voire mauvaises, celles-ci sont thème en sollicitant le public (ou pas) puis toujours écrites à l’avance pour persuader le pudemande aux joueurs des deux équipes blic que les autres ne le sont pas. d’improviser ensemble une histoire de trois minutes. A la fin de l’improvisation, le Pourquoi, selon toi, l’impro reste-t-elle méconnue en France ? public vote pour l’équipe qu’il a préférée.

Je ne suis pas certain que ce soit si méconnu que Pour pimenter le tout, l’arbitre peut imça. Ce qui est sûr c’est que l’improvisation est très poser des catégories aux joueurs. Comme peu médiatisée. Quand il faut 2 ou 3 auteurs pour par exemple en exigeant une ambiance écrire un sketch d’une minute pour présenter la western spaghetti ou en demandant une météo, on voit bien qu’il n’y a pas beaucoup de impro rimée ou chantée. place pour la prise de risques et la spontanéité à la télévision. A l’étranger il y a pourtant eu de très bonnes émissions consacrées à l’impro, je pense udovic est tombé dans l’impro il y a sept particulièrement à «whose line is it anyway ? » ans. Il joue aujourd’hui dans la troupe des dont vous pourrez trouver des extraits sur le net. « Quand Mêmes » et a entamé en octobre sa troisième année de coaching avec Impropulsion…

Y-a-t-il des improvisateurs professionnels ? En quoi sont-ils différents des amateurs ?

Comment définirais-tu l’improvisation ?

C’est simple, le professionnel gagne sa vie avec Selon moi, cela tient simplement en trois mots : l’impro (que ce soit sur scène ou en animant des création spontanée collective. ateliers). C’est comme pour la cuisine, un pro aura généralement plus d’expérience, de technique et Beaucoup de personnes pensent que c’est pré- de pratique mais on peut pourtant trouver des paré, qu’il y a des trucs. Que leur réponds-tu ? des amateurs qui excellent dans leur domaine.

L

Grenoble, terre d’impro

Entretien avec Ludovic Lecordier

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Comment travaillez-vous l’improvisation ?

On se retrouve un soir par semaine pour travailler.

L’un des membres de la troupe prend en charge les entrainements sur plusieurs séances en proposant des thématiques différentes. On essaie de partir à la recherche de nouveautés, d’exercices ou de formats de spectacle que nous n’avons jamais fait dans le but de progresser et nous renouveler.

Qu’est-ce que t’apporte l’impro par rapport au théâtre « classique » ?

Je vais reprendre la définition que j’ai donnée de l’impro : le plaisir de créer et jouer des histoires en temps réel avec mes partenaires. Et tout ce qui va avec : le plaisir de se lancer dans l’inconnu, de prendre des risques, de faire des erreurs, de les rattraper…

Le plaisir de monter souvent sur scène aussi, d’être en contact direct avec le public. Monter une pièce de théâtre en amateur peut être très frustrant, vous travaillez toute une saison pour n’en faire qu’une (ou quelques si vous êtes chanceux) représentation en public.

Grenoble, terre d’impro

Dossier Actu Gem Inside

As-tu des modèles parmi des acteurs ou personnes connus ?

Je dirais Edouard Baer ou Fabrice Lucchini pour leur sens du discours et Boris Vian pour sa créativité.

Culture

Quelles sont tes catégories d’impro préférées ?

J’apprécie particulièrement les catégories où l’on donne des informations au public mais que les joueurs ne sont pas au courant. Par exemple, les impros où il faut qu’un des joueurs effectue une action précise, tout le monde est au courant sauf le joueur concerné.

Assos

Comment se sont-réunis les « Quand Mêmes » ?

Comme beaucoup de troupes : un petit groupe de personnes issues de la même troupe, certaines se connaissant depuis dix ans, d’autres depuis beaucoup moins longtemps, et qui décident de créer quelque chose qui leur ressemble avec la volonté d’avancer dans la même direction. C’était il y a trois ans.

Ludovic Lecordier entame sa troisième année de coaching avec Impropulsion

Jeux

Un championnat d’improvisation a ouvert ses portes. Dis-nous en plus.

C’est avant tout un café théâtre associatif qui a ouvert ses portes, à La Basse-Cour au 18 rue Colbert (à quelques rues de GEM). Ce nouveau lieu accueille des humoristes, des scènes ouvertes, des spectacles d’impro et un championnat de catch d’improvisation où des duos issus de différentes troupes de la ville s’affrontent dans des spectacles en général très rythmés.

Décalé

A Grenoble, on dénombre plusieurs troupes étudiantes (LATIAG, Impropub, Les Quand Mêmes, Ligue d’Impro Professionnelle de l’Isère,…). Comment expliquer ce succès ?

La plupart des villes de taille moyenne a au moins une troupe d’impro. C’est vrai qu’à Grenoble, nous sommes particulièrement nombreux et, si ça fonctionne, c’est que le public vient chercher des choses différentes d’une troupe à l’autre et c’est tant mieux, cela amène de la diversité et des visions différentes de l’impro.

Entretien avec Ludovic Lecordier

Préfères-tu arbitrer ou jouer ?

Ce sont deux choses complètement différentes.

Je prends beaucoup de plaisir à jouer les maîtres de cérémonie, c’est l’occasion de me déguiser, de jouer avec le public, de maltraiter les joueurs. C’est aussi beaucoup de pression, car vous êtes garant du bon déroulement du spectacle, de maintenir l’énergie du public au plus haut. Je laisse beaucoup de place à l’improvisation quand je prépare mes rôles d’arbitre, mais c’est en tant que joueur que l’impro prend tout son sens.

Vous pourrez retrouver Ludovic le 28 novembre et le 12 décembre à la Basse-Cour et bien évidemment dès janvier avec Impropulsion !

Maxime Gibaud 13

Rencontre avec Jean-Pierre Goux Décalé

Jean-Pierre Goux, ingénieur et romancier, a été accueilli par les associations Xpression et GEM en Débat mardi 2 octobre. Retour sur une rencontre autour de sa saga Siècle bleu.

Dossier

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Actu

ujourd’hui directeur de la stratégie et du business development sur le marché européen de l’électricité et du gaz dans l’entreprise Powernext, il s’occupe en parallèle de la lutte anti-blanchiment et anti-mafia dans ces secteurs. Mais l’auteur était avant tout parmi nous pour nous parler de sa saga d’un nouveau genre, le thriller écologique, où il aborde des thèmes comme l’énergie, la conquête spatiale, l’environnement mais aussi la mafia et la criminalité organisée.

Gem Inside Culture Assos

Dans son roman il présente son projet, ses espoirs et les défis majeurs qu’il anticipe. Il considère que « L’humanité doit imaginer son rêve pour le XXIème siècle » et c’est là tout l’enjeu de Siècle bleu : un siècle pour changer sa façon de voir le monde, changer sa façon de consommer et s’engager pour offrir un avenir meilleur à notre planète bleue.

Et sinon, ce qui s’est dit :

Jeux

Tous les élèves de GEM ne sont pas forcément sensibles aux idées que vous véhiculez, quel message souhaitez-vous transmettre lors de votre passage dans notre école?

L’engagement est une question d’éthique avant tout. Il s’agit de bâtir son socle de valeurs, penser aux conséquences de ce que nous faisons, ne pas aller travailler dans des entreprises polluantes ou du moins concilier le côté économique d’une entreprise et le côté éthique et durable, ou savoir dire non intelligemment ; limiter la production d’un produit néfaste pour la santé ou l’environnement ou celle d’un service qui peut rendre addict comme certains jeux vidéo.

Pour ceux qui ont déjà pris conscience des enjeux, continuez à être vous-même, faites passer et développez les messages auxquels vous avez réfléchi auprès des gens qui vous paraissent ouverts. Devenez acteurs plutôt que spectateurs !

Une adaptation au cinéma est-elle d’actualité ?

Aujourd’hui l’édition reste plutôt artisanale tandis que le cinéma est une véritable industrie qui requiert des investissements largement supérieurs.

Pour l’instant, certains réalisateurs commencent à lire Siècle bleu mais un projet de BD est plus envisageable pour l’instant.

Rencontre avec Jean-Pierre Goux

Le rêve tient une place importante dans son récit.

En effet, après sa rencontre avec des astronautes, il s’est aperçu que lorsqu’ils sont partis à la conquête de l’espace, ils ont en réalité découvert la terre. Paul Gartner, l’un des personnages du roman, envoie des messages poétiques depuis l’espace où il est coincé, inspirés par les récits de StExupéry qu’il admire, à l’image de l’auteur, grand fan de « La Citadelle » et du « Petit Prince ».

Une histoire où s’entremêlent lutte écologiste, complot d’état et chamanisme, des personnages réunis autour d’une même cause, des manipulations politiques… le tout habilement combiné dans un roman qu’on ne lâche plus !

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Eléonore Strub

Pourriez-vous nous expliquer comment vous est venue l’idée du CDPM ?

Dominique Steiler : J’ai fait mes études initiales en STAPS (Fac de sport, ndlr) et j’ai ensuite été Attaché d’enseignement. La problématique du Stress et de la Performance m’a tout de suite intéressé, d’abord dans le sport, avant de l’appliquer en entreprise. L’histoire du CDPM a commencé à l’école en 1997/98, avec un cours de Gestion du stress.

Le cours a eu tellement de succès que l’on a voulu développer ces questions de bien-être au travail.

Aujourd’hui, le CDPM, c’est environ une quarantaine de conférences et 2500 entretiens par an. L’école et ses qualités d’ouverture ont permis que le CDPM se développe, c’est elle qui finance le Centre. Par

contre, ce sont les entreprises, qui font du mécénat, qui financent la Chaire de Recherche et d’Enseignement.

Projet professionnel

* Dominique Steiler est le Directeur du CDPM et le responsable du DCP (Développement des compétences du Corps Professoral). Il est également professeur-chercheur et a créé dans cette optique la Chaire Recherche et Enseignement, entièrement financée par des entreprises, qui s’implique dans les thèmes du Bien-être au travail, de la Mindfulness et de la paix économique.

Pourquoi les entreprises sont-elles intéressées par cette question du bien-être au travail ? Après tout, on entend de plus en plus parler de cette problématique, n’est-ce pas, finalement, qu’un effet de mode ?

D.S. : Les entreprises se sont rendu compte que le modèle économique actuel ne marche plus. La guerre économique fait souffrir. Il émerge aujourd’hui une nouvelle vision, qui prend en compte le bienêtre des gens. Les travaux de recherche ont confirmé le ressenti commun : il n’y a pas de perte de performance quand on va bien, au contraire. Concernant l’effet de mode, ça l’a peut-être été pendant un temps, mais ça ne l’est plus aujourd’hui. Pendant longtemps, on a ignoré la souffrance pendant

les études, la pression liée à la famille, aux examens… Aujourd’hui, on a non seulement le droit de dire quand on ne va pas bien, mais surtout de comprendre que c’est une étape de responsabilisation du futur de manager que vous êtes, que de gérer ses émotions. Les gens 15

Dossier Actu Gem Inside

Le Gem In Way est parti à la rencontre de Dominique Steiler*, qui travaille sur la problématique du bien-être au travail depuis 1997 à GEM.

Culture

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STEP 1 : le CDPM

remière étape : établir son projet professionnel avec le CDPM. Le CDPM, késako ? C’est le sigle un peu barbare qui désigne le Centre Développement Personnel et Managérial. Concrètement, le CDPM, qui « a pour mission d’offrir à l’ensemble des acteurs étudiants, enseignants et administratifs un lieu, un temps et des professionnels disponibles pour une amélioration de la qualité de vie et de la performance professionnelle » (MyESC), a pour but de vous aider à définir votre projet professionnel, et ce via divers moyens d’accompagnement.

Tout d’abord, au niveau collectif, le CDPM propose régulièrement des ateliers (Comment gérer son stress, Construire son réseau professionnel…) et des conférences. Ensuite, au niveau individuel, chacun peut prendre rendez-vous, que ce soit pour parler de son projet professionnel, obtenir un accompagnement psychologique ou encore un conseil juridique. Enfin, le CDPM est aussi un centre de recherche appliquée, notamment en ce qui concerne la mesure du stress professionnel, la démarche de coaching ou le concept de Mindfulness.

Assos

Jeux

Qui dit nouvelle année, dit nouvelle rubrique dans le GIW ! Petit 1A, tu découvriras ici les possibilités qui te sont offertes à l’école pour construire ton projet, trouver ton stage et connaître l’école.

2A, cette rubrique est là pour que vous partagiez vos expériences, et, pourquoi pas, au passage, glaner quelques renseignements utiles (césure, vous avez dit césure ?).

Pour ce numéro de Novembre, nos pas nous ont menés vers les contrées lointaines du CDPM, de l’Espace Carrières et de GEM Graduate Network. Voici un petit tour d’horizon des aides mises à disposition des étudiants par l’école et ses partenaires.

Décalé

Projet professionnel

Décalé Dossier Actu Gem Inside Culture Assos Jeux

sont plus à l’aise pour dire qu’ils ont besoin et c’est ce qui vous permettra Le saviez-vous ? d’aide. A titre d’exemple, concernant le Grâce au CDPM et à sa po- d’affronter la vie en entremal-être étudiant, on enregistre environ litique innovante d’accom- prise. L’école vous apprend 80 entretiens de soutien psychologique, pagnement, Grenoble Ecole de à être prêts à apprendre et c’est beaucoup plus qu’il y a quelques Management a été choisie comme à vous adapter. années. Est-ce que le mal-être étudiant école pilote par le Ministère du Traaugmente, ou bien se sent-on plus ca- vail pour l’enseignement et la gestion Concrètement, qu’estpable de demander de l’aide ? C’est des risques psychosociaux aux futurs ma- ce que le CDPM apporaussi une question que l’on se pose nagers. te à l’école ? aujourd’hui.

D.S. : Le CDPM permet à GEM de se Face à ce mal-être, est-ce que vous observez des ré- différencier par rapport aux autres écoles. Une des sultats de votre travail au CDPM ? questions que l’on se pose c’est : comment, de l’exD.S. : Il est difficile de mesurer une efficacité propre, térieur, identifier les étudiants de GEM de manière car notre travail est en partie individuel, personnel et spécifique ? Nous, nous voulons que ce soit grâce à confidentiel. Ce que l’on peut mesurer, en revanche, leurs qualités humaines. Le CDPM participe aussi de c’est la satisfaction. Elle nous montre aussi une cer- la politique d’innovation de l’école, même si générataine performance, car les retours que nous avons lement, ce n’est pas la première chose qui vient en sont extrêmement satisfaisants. tête lorsque l’on parle d’innovation. Avec le CDPM, les élèves ont accès à des moyens qui n’existent Le CDPM se veut proche de chacun des élèves, et nulle part ailleurs. Ils ont un temps et des spécialisrepose sur le principe du développement person- tes pour réfléchir à comment ils vont construire leur nel de l’individu. Pourtant, avec au moins 2000 élè- parcours de vie. ves en première et deuxième année, n’est-ce pas un peu illusoire de penser s’occuper de chacun ?

Lorsque l’on regarde les cours proposés par le D.S. : Notre système repose avant tout sur le volon- CDPM, on voit notamment le cours de Théâtre distariat. L’élève doit faire la démarche de venir nous pensé en première année. Qu’est-ce que cette mavoir. Au-delà, certains cours en lien avec le déve- nière d’enseigner a en plus ? loppement personnel sont construits et proposés D.S. : Il existe différentes manières d’enseigner. Etre par le CDPM : le cours de MBTI (cours sur assis dans une classe est l’une d’entre Le saviez-vous ? la connaissance de soi en 2A, ndlr), par elles, et elle peut être bonne, mais Le CDPM est ouvert gratuite- ce n’est pas la seule. Avec le théâexemple, était dans le passé propoment pendant un an au Gémien tre par exemple, tout se met en sé lors d’entretiens individuels au qui vient d’être diplômé.

CDPM. C’est aujourd’hui un cours jeu, intellectuellement, physide Tronc Commun, qui permet quement, émotionnellement d’acquérir des compétences pour gérer et relationnellement. On apprend mieux qui on est les aspects humains au travail. Ceci est vraiment en mouvement qu’à l’arrêt. A l’école de Platon, l’enau cœur du CDPM : Comment traverser l’école au seignement se faisait en marchant. Quand on pense mieux, en termes de bien-être, de performance et cours, on pense acquisition des connaissances. Avec de santé. Il y a une citation d’Einstein que j’apprécie le théâtre, c’est un travail de conscience qui se fait, il beaucoup, et qui résume parfaitement notre mis- ne s’agit pas « d‘ingérer » quelque chose. On prend sion : « L’école devrait viser à ce que le jeune qui la conscience de l’intérieur de choses qu’on ne perçoit quitte ait développé une personnalité harmonieuse pas lorsque l’on est assis. et non qu’il soit spécialiste. » C’est le but de l’école,

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Projet professionnel STEP 2 : l’Espace Carrières

’Espace Carrières, c’est l’interface entre les étudiants, les entreprises et les diplômés. Tu connais déjà probablement leur site internet, qu’ils partagent avec GEM GN (accessible via MyESC. A noter que l’Espace Carrières est accessible aussi bien aux élèves qu’aux diplômés, dans la partie bleue) et as déjà reçu leur newsletter.

L’Espace Carrières organise des forums tout au long de l’année, ainsi que des Speed recrutement (une entreprise vient une après-midi à l’école pour faire passer des entretiens).

Mais ces entreprises, sont-elles vraiment là pour recruter, ou sont-elles présentes « pour se montrer » ?

Rikke Smedebol, responsable de l’Espace Carrières, est très claire à ce sujet : « Chaque entreprise présente à l’école, soit qu’elle nous ait contactée, soit qu’on l’ait contactée parce qu’on sait qu’elle fait rêver les élèves,

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Projet professionnel 17

Décalé Dossier Actu Gem Inside Jeux

Assos

Sylvain Boutié, élève en césure à Unilever, nous parle de l’Espace Carrières : « L’an passé j’ai trouvé mon stage de fin de première année sur Graduate Network et j’ai passé mon entretien de sélection lors d’un forum de recrutement. C’est donc tout naturellement que pour ma recherche de césure je me suis servi de l’espace carrières. Parmi les ressources mises à la disposition des étudiants, les simulations d’entretien sont les plus formatrices. En effet, dans le cadre d’une recherche de césure on doit passer en général plusieurs entretiens avant de décrocher le poste convoité et non un seul comme c’était mon cas en fin de première année. Chaque entretien répond à des objectifs différents et les attentes ne sont pas les mêmes ce qui peut être assez déstabilisant au début. Le premier entretien est souvent un entretien RH plutôt bateau et généralement c’est celui qui se prépare le plus facilement, où on est le plus à l’aise. En revanche les autres entretiens avec les managers sont plus difficiles à aborder dans la mesure où ceux-ci n’ont pas les mêmes attentes : ils veulent savoir si vous avez les capacités pour remplir vos missions, si vous connaissez bien le marché et le poste, si vous savez prendre du recul par rapport à vos expériences précédentes, si vous savez un bon esprit d’analyse et de synthèse…

C’est sur le point-là que les simulations d’entretien de l’espace carrière m’ont le plus aidé : les personnes qui font passer les entretiens sont expérimentées, connaissent les postes sur lesquels on postule et se mettent bien dans la peau du manager de l’entreprise. Elles attendent de nous souvent un discours plus professionnel, elles nous montrent les différents points de notre CV qui vont intéresser un manager en entretien et nous expliquent comment les mettre en avant. Leurs critiques sont souvent éclairantes et leurs conseils s’avèrent très utiles pour les vrais entretiens. »

Culture

Comment se préparer à un forum ? passe par un diagnostic ». Le but est de comprendre Une rencontre sur un forum se prépare : il faut les besoins de l’entreprise, de vérifier qu’elle a un se renseigner sur l’entreprise, les postes qu’elle réel besoin de recruter et d’organiser un événement propose et qui sont à pourvoir, bref, savoir pour- en fonction de ces besoins et de ceux des étudiants. quoi on se tient devant le stand. En amont, on D’ailleurs, une entreprise paie 1350€ (prix standard, apprend aussi à se présenter avec le « 2 minutes des exceptions peuvent être faites) pour être préspeech », technique de présentation courte et effica- sente, ce qui « prouve que l’étudiant a de la valeur ce (pour exemple, de nombreuses vidéos existent sur pour l’entreprise », ajoute Rikke. Le retour des eninternet). Enfin, le jour J, on adopte une tenue correcte, treprises est excellent, puisque près de 90% des entreprises reviennent l’année d’après. Mais, si et surtout, en adéquation avec l’entreprise ! les entreprises sont prêtes à payer pour avoir un stand dans le hall de l’école, et semblent satisfaites de leur déplacement, qu’en est-il des étudiants ? Une entreprise rencontre environ 300 étudiants en une après-midi. Peut-on espérer se distinguer et décrocher son stage ? « Il faut être dans une démarche active, et ne pas se placer en situation d’infériorité par rapport à l’entreprise. L’étudiant doit avoir un discours ciblé pour chaque entreprise qu’il présente et une idée précise du poste pour lequel il se présente », ajoute encore Rikke. Le recrutement est souvent un processus long, et il faut voir le forum comme un premier contact avec l’entreprise, qui peut déboucher sur un entretien puis une offre de stage. Mais concrètement, il est difficile de mesurer le nombre de personnes qui obtiennent leur stage via les forums.

Si tu ne trouves pas ton bonheur lors des forums, l’Espace Carrières est présent toute l’année via son site internet. La base d’offres de stage Qu’est-ce que Do you est mise à jour quotidiennement, et ce sont près de 12 000 offres de stage et buzz ?

5000 offres d’emploi qui sont proposées chaque année. Les offres Do you buzz est un site permet- m o i s restent sur le site un mois pour les offres d’emploi, trois tant de créer ton CV et de faire q u a pour les offres de stage, afin de maintenir une base de partie d’une CVthèque, visible par les e s t lité. Dans cette même optique de qualité, chaque offre entreprises.

Cette base de CV permet étudiée et validée avant d’apparaître en ligne. aussi de cibler les besoins des étudiants, Pour te tenir informé et être au courant de ces et d’affiner la recherche des entreprises qui c e événements, surveille ta boîte mail : l’Espaseront présentes sur les forums ou encore de Carrières envoie régulièrement des newsletters et est trouver des profils spécifiques recherchés par maintenant présent sur Facebook (Grenoble EM Cales entreprises. reer Centre).

Enfin, sache que l’Espace Carrières t’est accessible toute l’année sur rendez-vous, à prendre sur le site graduatenetwork.

Une fois le projet défini avec le CDPM, le stage trouvé avec l’Espace Carrières, et le diplôme obtenu (oui, on se projette un peu loin !), c’est à GEM Graduate Network que le diplômé gémien peut faire appel.

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STEP 3 : GEM Graduate Network

Décalé Dossier Actu Gem Inside

ntrer dans une Grande Ecole, c’est également appartenir à un réseau, celui des anciens élèves. Si pendant ta scolarité, tu n’en as pas forcément conscience, ce réseau des anciens élèves de GEM pourra t’être très utile par la suite. GEM Graduate Network, ou plus familièrement, GEM GN, c’est l’association des diplômés.

A l’échelle étudiante, tu pourras rencontrer les diplômés lors du forum des métiers, des cafés métiers (Cet événement est réservé aux cotisants : un diplômé vient partager son expérience avec une dizaine d’étudiants et peut éventuellement prendre leur CV) ou tout simplement profiter des « Parcours de la semaine », diffusés sur les écrans de l’école.

Depuis 2009, GEM GN a mis en place les « communautés associatives », un outil sur Internet permettant de faire un lien intergénérationnel entre les membres des associations. L’objectif est donc réellement de réunir les élèves, actuels et anciens, et de maintenir l’esprit gémien.

L’esprit gémien, on le retrouve aussi lorsque les diplômés, partout dans le monde, se retrouvent pour partager une après-midi, un repas au restaurant, pour se retrouver ou se rencontrer. Ainsi, le 26 octobre dernier, des gémiens se sont retrouvés à Berlin. Dans chaque coin du monde, un coordinateur bénévole réunit d’anciens élèves, comme cet été où des diplômés se sont rejoints à Grenoble autour d’une pétanque et d’un barbecue.

Mais concrètement, qu’apporte l’association des diCotiser, une opération intéressante ? plômés à l’école ? Et inversement, l’école a-t-elle Outre l’accès aux « cafés métier » et le caun droit de regard sur l’association ? Pour répondeau de la tasse « GEM GN » (pour être gémien dre à ces questions, voici quelques mots d’Isabeljusqu’au petit-déjeuner), la cotisation offre l’accès le Fitamant, directrice de GEM GN et ancienne à l’annuaire des diplômés, ainsi qu’un accès gratuit élève de GEM. à Viadeo Premium 6 mois avant le diplôme, tandis que L’école a-t-elle un pouvoir de décision sur l’école prend en charge les 6 mois après le diplôme.

Culture Assos

GEM GN ?

Isabelle Fitamant : GEM GN est une association loi 1901, nos cotisants participent chaque année à une assemblée générale pour élire un bureau et un président. Ce sont eux qui dirigent l’association en s’appuyant sur une équipe salariée. Nous travaillons avec une volonté forte et clairement affichée d’agir en coordination et en bonne intelligence avec GEM et ses différents services, mais l’école n’a pas de pouvoir de décision sur l’association.

Jeux

Comment avez-vous vu évoluer l’école ? Que pensez-vous de GEM aujourd’hui ?

I.F. : Pour répondre à cette question, je vais quitter mon costume de directrice de l’asso et remettre mon polo de diplômée. Je fais partie de celles que l’on appelle entre nous les promos «Pionniers». Je suis entrée à l’ESC Grenoble alors que seulement deux promotions (87 et 88) étaient dans le monde de l’entreprise. Je n’ai jamais, jamais regretté d’avoir parié sur le devenir de cette «petite» école nichée au sein de sa CCI qui est devenue une des plus belles entreprises de Grenoble ! Aujourd’hui, je me sens pleinement diplômée d’une Business School Européenne, je défends les couleurs de notre école avec énergie et passion, nous tous (fondateurs, profs, étudiants, anciens) avons fait de l’école ce qu’elle est aujourd’hui au travers de toutes et chacune nos actions (excellence des cours, accréditations, carrières, associations, management des projets portés par l’école, remise en cause régulière…).

GEM aujourd’hui est une fierté pour moi, une belle école dont nous essayons de vous transmettre les valeurs : performance, alliance et tolérance.

Projet professionnel

Comment l’association soutient l’école ? et inversement ?

I.F. : La mission de l’association est très claire : «jouer un rôle incontournable dans le développement de GEM et dans le développement professionnel des diplômés». Dans ce cadre nous répondons présents régulièrement pour soutenir GEM et l’image de GEM. Par exemple, les diplômés interviennent à l’école (membres de jurys d’entrée et de sortie, forums..) ce qui est un soutien «logistique» et font parler de GEM dans la presse (plus de 450 articles pour l’année 2011) ce qui est un soutien fort en terme d’image.

L’école soutient l’association en lui offrant un support financier et logistique comme, par exemple, des bureaux au sein de l’école.

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Stéphanie Houlzé

Bollywood in the air

Inspirés notamment des textes anciens (Ramayana, Mahabharata), des théâtres indiens et évidemment de Hollywood (d’où le nom… True Story), ces films sont des « masalas », c’est-àdire des mélanges de différents styles (action, comédie, etc.) dont les dialogues sont souvent en Hindi et peuvent être inspirés de la mythologie hindoue.

Mais malgré tout, les Bollywood c’est aussi l’évolution d’un style suivant l’évolution d’une société. Et si une grande partie de ces films sont centrés sur ces fameuses romances, ce n’est pas le cas pour tous. Il existe aussi des Bollywood traitant de sujets bien plus sérieux tels que le colonialisme, la politique, etc.

Bollywood in the air

Mais en dehors de tout ça, ce qu’on connaît surtout de Bollywood c’est le cliché du mélodrame amoureux chanté, dansé, mais pas très réfléchi.

Alors certes, les scénarios sont souvent assez basiques et laissent en général peu de place au suspense. On est bien loin de The Usual Sus-

Le style est en pleine mutation et son développement à l’international depuis les années 2000 n’a fait que renforcer cette tendance. L’Inde est indépendante, l’Inde monte, l’Inde fait partie des BRICs… et les Bollywood suivent le mouvement. On voit maintenant des films où les jeunes femmes sont habillées non plus des traditionnels saris mais de vêtements « occidentaux », courts et osés, parce que la nouvelle génération s’habitue à de nouvelles façons de faire et d’être et les codes sont moins traditionnels.

L’Inde s’occidentalise, d’accord. Ça, on le sait !

Et après ? L’Occident s’orientalise ? Et bien

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Dossier Actu Gem Inside

On s’moque, on s’moque mais…

Culture

Parce que quand même, dans le fond, c’est ça un bon Bollywood comme on l’imagine !

Mais commençons par le début. Pour les (rares ?) personnes ne connaissant pas ou peu le style Bollywood, nous parlons bien là de ces étonnants films musicaux aux titres… accrocheurs (Dil To Pagal Hai, Devdas, Kabhi Khushi Kabhie Gham…

Enfin vous voyez quoi !) et aux histoires d’amour connues et reconnues.

Assos

Pourquoi la vie est-elle si compliquée ? Et comment les personnages de Bollywood font-ils pour se retrouver systématiquement embourbés dans des relations amoureuses compliquées et forcément désapprouvées ?

pect, Fight Club ou autre films à fin. Mais qu’estce que ça peut faire du bien ! Au risque d’avoir tous les puristes du 7ème art sur le dos… C’est quand même chouette de pouvoir regarder un film où les tensions mélodramatiques (rien que ça !) sont entrecoupées de scènes où les héros expriment leurs sentiments face à un mariage bien souvent arrangé en dansant et en chantant, accompagnés d’une incroyable foule d’amis, de domestiques ou même d’inconnus sortis d’on ne sait où !

Jeux

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Roméo ! Roméo ! Pourquoi es-tu Roméo ?

Décalé

Revisiter les grands classiques du 7ème art assis au coin du feu et revoir 100 fois ce film qui a marqué toute ta jeunesse et que tu connais par cœur… T’en as marre ? Et si on changeait de registre…

Bollywood in the air

Décalé

pourquoi pas ! Qui parmi vous n’a jamais entendu parler d’un certain film du nom de Slumdog Millionaire ? Ce n’est pas un Bollywood, et le réalisateur n’est pas Indien, d’accord, mais on ne peut pas nier l’influence du style sur ce film. Il n’y a qu’à voir la fin où tout le monde se met à danser « à l’indienne » ! Si ça c’est pas du Bollywood… Et pour les éternels sceptiques, il paraîtrait même que le film musical « Moulin Rouge! » de Baz Luhrmann est inspiré des films indiens…

Et ça, c’est beau.

Alors malgré tout ce qu’on peut en dire, ce sont

quand même de chouettes films qui permettent aussi de découvrir un peu la culture indienne mine de rien, et franchement… ça vaut le détour !

Amanda Rambhujun

Dossier Actu

J’ai rencontré le diable

Gem Inside Culture

Réalisateur : Kim Jee Woon Année : 2010 Pays : Corée du Sud Avec : Lee Byung Hun, Choi Min Sik

Assos Jeux

L

ee Byung Hun* (GI Joe ; Le bon, la brute et le cinglé) incarne dans ce film Soohyun, un agent des services secrets coréens qui vient de se fiancer. Malheureusement, bloquée par une panne de voiture sur une route enneigée, sa fiancée se fait sauvagement assassiner. Complètement dévasté, Soohyun se jure de venger sa mort en pourchassant son meurtrier, un psychopathe (Choi Min Sik ; Old Boy), pour lui rendre au centuple la souffrance qu’il lui a infligée.

acteurs principaux est tout bonnement renversant, le scénario est simple mais pas trop, l’issue incertaine jusqu’à la fin. La pression est maintenue tout au long du film, d’abord sur Lee Byung Hun (va-t-il trouver l’homme qu’il recherche ?) puis Choi Min Sik (peut-il échapper aux griffes de son chasseur ?). Car c’est à partir du moment où Soohyun se confronte à son adversaire qu’on plonge véritablement au cœur du film, et on n’en ressort plus. Lee Byung Hun et Choi Min Sik ne se contentent pas d’interpréter un rôle, non, ce serait trop simple, ils le vivent pleinement et c’est cela qui fait la force de ce film.

Alors que Lee Byung Hun se transforme peu à peu en une machine impitoyable dépourvue de tout sentiment humain, sans qu’aucun retour en arrière ne soit possible, Choi Min Sik convainc le spectateur dès les premières minutes qu’il sera, avec toute la démence et la démesure dont on peut faire preuve, un effroyable psychopathe.

Pour les amateurs de cinéma sud-coréen en particulier, vous reconnaîtrez peut-être en plus certains acteurs secondaires ; pour les non-habitués, je sais bien que tous les asiatiques se ressemblent…

J’ai rencontré le diable

N’étant pas particulièrement une adepte des thrillers asiatiques sanguinolents, j’ai tout de même fini par me laisser tenter par le casting du film. Bien m’en a pris, car le résultat dépasse de loin mes plus folles espérances. Le jeu des 20

*Nota bene : Il est devenu en juin dernier le premier acteur asiatique à avoir ses empreintes au Walk of Fame.

Christelle Martin

Dossier Actu Assos

Culture

un EP de 5 chansons.

Quand est sorti ton EP ?

L : Il est sorti en mai dernier et est téléchargeable sur le site de Nymphony.

Oui, tu es membre de Nymphony en tant qu’artiste.

L : Exactement.

Et tous les artistes sont les bienvenus à Nymphony ?

L : En tout cas Nymphony auditionne des nouveaux talents jusqu’au 1er novembre.

Comment s’est passée la sortie de ton EP ? En quoi Nymphony t’a aidé ?

L : Ils m’ont aidé pour l’enregistrement et la promotion au sein de l’école.

GEM Academy : saison 1 Quelles ont été les actions menées pour la promotion de l’EP ?

L : Un event Facebook a été créé, tout s’est passé sur Facebook en fait.

La promotion n’a pas été faite seulement à l’école non ?

L : Pour cet EP c’était surtout à l’école.

N’as-tu pas joué à la FNAC pourtant ?

L : Si si, mais c’était dans le cadre de la GP Nymphony. On a créé une compilation éditée en

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Jeux

Xpression : Depuis combien de temps chantestu Leila ?

Leila : Je chante depuis que je suis toute petite, depuis la maternelle. Je chantais les comptines.

Et tu chantes sous la douche aussi ?

L : Aussi, tout le temps en fait.

Tu chantes quoi sous la douche ?

L: Un peu de tout, et de n’importe quoi. Ca dépend du moment.

Une chanson préférée peut-être ?

L : J’ai des chansons préférées du moment, mais j’ai des artistes préférés.

Tes artistes préférés, ce sont lesquels ?

L : Mes artistes préférés ? Il y en a beaucoup : Nina Simone, Billy Holiday, les Beatles, Tracy Chapman. Et des groupes plus récents : Koop, un groupe qui fait de l’électro-jazz, en plus rock les Black Keys. Et aussi Norah Jones, Ayo… Depuis quand composes-tu ?

L : Alors je compose depuis l’âge de 15 ans. J’ai composé en français puis en anglais, et je me suis orientée vers l’anglais.

Pourquoi l’anglais ?

L : Parce que tout le monde comprend l’anglais, et parce que ça sonne mieux.

Ca veut donc dire que tu vises un public large et international. Et pourquoi pas en arabe ?

L : Justement je suis en train de bosser sur une chanson en anglais et en arabe. Mais je ne maîtrise pas très bien l’arabe classique, et une chanson en marocain, je ne trouve pas ça très beau.

Ah oui, les deux langues en même temps ?

L : Oui, ça va être cool !

Concrètement tes compositions ça donne quoi ? Tu as sorti un album non ?

L : Un album c’est un bien grand mot, j’ai sorti

Gem Inside

Si vous ne le saviez pas encore, GEM permet aux artistes de développer leurs talents, notamment grâce à l’association Nymphony de la Zone Art. Entretien avec Leila, qui a sorti son premier EP l’année dernière.

Décalé

GEM Academy : saison 1

10000 exemplaires dont une de mes chansons faisait partie, et comme la FNAC était un des sponsors de la GP, on m’a demandé d’aller jouer à la FNAC. La compilation a été envoyée aux élèves de prépa que GEM visait.

La GP existe-t-elle toujours ?

L : Oui, cette année encore Nymphony propose la même GP. Revenons à ton EP. C’était ton premier ?

L : Oui. Et y en a un autre de prévu ?

L : Oui, j’ai déjà composé deux nouvelles chansons.

Et il t’est déjà arrivé de chanter pour d’autres

assos il me semble.

L : Oui, pour Avant-Garde, pour Planètes, souvent pour la Zone Art, pour Aloha bien sûr, dont je fais partie (Leila est responsable de la Com’Orient, ndlr).

Et la prochaine fois qu’on pourra t’entendre, c’est quand ?

L : Je ne sais pas. Mais vous pouvez m’entendre quand vous voulez sur le site de Nymphony, ou sur ma page fan sur Facebook (Leila Idelcadi).

On peut me suivre sur cette page et se tenir au courant de tous mes évènements.

GEM Academy : saison 1

Décalé

Johann Vigouroux

Dossier

The baseballs

Actu

Voici un groupe qui va peut-être faire aimer aux muzikos les hits de Fun Radio et NRJ tels que Katy Perry et autres Rihanna , Kesha et même « Call me maybe » (307 millions de vue sur You Tube, je ne sais pas pour vous, mais personnellement je commence à prendre peur).

Gem Inside

C

Culture Assos Jeux

omme dirait JeanPierre Pernaud au 13h, cette bien belle initiative nous vient d’Allemagne où The Baseballs a percé en 2007 grâce à une reprise de Umbrella, le hit de Rihanna. Depuis il a connu un grand succès en Allemagne, dans les pays Scandinaves et même jusqu’en Suisse ou en Espagne. Le principe de toutes ses chansons est simple : reprendre les plus gros hits des années 2000 qui culminent à plusieurs dizaines de millions de vue sur YouTube, en version Rockabilly. Pour rappel, le Rockabilly (et là je cite Wikipedia) est un sous-genre du Rock’n Roll qui a connu son apogée dans les années 50 avec les emblématiques Elvis Presley ou Johnny Cash. Pour les gens vraiment incultes, c’est le genre musical des « bananes » capillaires gominées, des vestes en cuir et du twist.

Leur chanson la plus connue est donc la reprise d’Umbrella de Rihanna, mais le grou-

pe a depuis 2009 sorti 3 albums, ce qui nous fait donc une trentaine de reprises dont certaines sont vraiment très réussies. À titre d’exemple, le groupe a repris des chansons de Lady Gaga (Poker Face ou Paparazzy), 50 cent avec une excellente reprise (et un bon clip) de Candy’s shop ou encore Kesha (Tik Tok) et même l’insupportable « Call me maybe ».

Pour finir, un petit jeu intéressant : faites croire aux gens à qui vous faites écouter une reprise que c’est l’originale et que Rihanna et consorts ne sont que de vilains copieurs.

The Baseballs

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Matthias Lemosquet

La recette Millési’mets du mois Chers admis et futurs Millésimiens,

Dossier

75 g de farine 125 g de sucre 75 g de beurre salé 125 g de chocolat haché 2 œufs 50 g de fruits à coques

La pâte à cookie

• 165 g de farine + 1 cc de levure chimique • 135 g de sucre roux • 120 g de beurre salé mou • 1 œuf • 110 g de pépites de chocolat

Actu

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Gem Inside

La pâte à brownie

Décalé

Pour ce début d’année, l’association la plus gourmande de GEM vous propose une recette atypique dans le but d’émoustiller vos papilles et de vous mettre dans l’ambiance Millési’mets.

Une recette facile qui rend addict... et on remercie Elsouille pour nous l’avoir fait découvrir.

Préchauffer le four à 180°C. On commence par réaliser la pâte à brownie : faire fondre le beurre et le chocolat au micro-ondes pendant 1 mn. Fouetter pour bien lisser.

Ajouter le sucre, fouetter. Ajouter les 2 œufs un à un, fouetter bien entre chaque ajout puis incorporer la farine et les fruits secs.

Répartir dans le moule et réserver.

Culture

La recette Millési’mets du mois

Assos

Préparer la pâte à cookie, mélanger ensemble le beurre et le sucre. Ajouter l’œuf, puis mélanger la farine avec la levure et les pépites de chocolat.

Mélanger sans trop insister puis répartir cette pâte sur la pâte à brownie. Etaler avec les dents d’une fourchette afin d’avoir de la pâte sur toute la surface.

• 6 cl de gin • 1 trait(s) de liqueur de framboise • 1.5 cl de jus de citron • 1 c. à café de sirop de framboise • eau gazeuse

Jeux

Enfourner pour une vingtaine de minutes. Laisser complétement refroidir avant de découper en carrés et de déguster ce petit bonheur !

Accompagner ce gâteau d’une boisson originale et facile à faire, qui vous changera de l’éternelle vodka/ orange :

L’Albermale Fizz

Verser tous les ingrédients, hormis l’eau gazeuse, dans un shaker rempli à moitié de glaçons. Frapper et passer dans un verre tumbler rempli de 3 ou 4 glaçons. Compléter avec l’eau gazeuse.

Lisa Marcucci 23

Les Pom Pom Girls débarquent à GEM

Pom Pom girls pour certains, cheerleaders pour d’autres ; cette activité, reconnue comme un sport à part entière et déjà présente dans un certain nombre de Grandes Ecoles françaises, arrive enfin à GEM. Décalé Dossier

N

Actu Gem Inside

ouveauté associative, cette activité majoritairement féminine, rendue populaire à travers le monde par les nombreuses séries américaines qui inondent nos écrans (Heroes, Les Frères Scott notamment…), où l’on peut y voir de jolies jeunes filles se trémousser, pompons à la main aux couleurs des équipes qu’elles défendent, a été mise en place par le BDS en cette rentrée 2012. Peu nombreuses sont les filles qui, dans leur adolescence, n’ont pas un jour rêvé d’intégrer une telle équipe pour le côté convivial et festif qu’elles véhiculent. En ce qui concerne les garçons, on peut se demander qui n’a jamais eu envie d’avoir une pom pom girl comme copine ? Celles-ci constituent pour beaucoup un « objet » de fantasmes de par leur beauté et leur grâce.

ce qui je l’avoue n’est vraiment pas à la portée de tous…

Culture Assos Jeux

Ironie mise à part, je vais essayer de réhabiliter un peu ce sport qui est selon moi très sous-estimé dans notre pays… Les pom pom girls, les vrais, pratiquent en effet un art à base de chant, de danse et de gymnastique, qui les voit notamment réaliser des figures acrobatiques !

De plus, la synchronisation parfaite entre chacune des membres de l’équipe est recherchée et demande ainsi de très nombreuses heures d’entraînement. Il faut par ailleurs des qualités physiques particulières telles que l’équilibre, la force (lors des acrobaties par exemple, comme lorsqu’une des demoiselles est jetée en l’air par ses camarades) ou bien encore le souffle (car il faut pouvoir enchaîner les efforts) pour pouvoir exercer cette spécialité, ce qui requiert une condition physique optimale !

Les Pom Pom Girls débarquent à Gem

Mais, en quoi consiste exactement cette discipline qui fait souvent l’objet de railleries pour l’aspect qu’elle peut laisser transparaître au travers de ce que l’on peut voir à la télévision ? En effet, nous avons souvent cette image de la jolie pom pom girl écervelée… Vous savez, celle qui a deux neurones dans le cerveau et qui n’a qu’un seul objectif dans la vie, celui d’arriver à mettre dans son lit le meilleur joueur de l’équipe de basket ou de football américain de son lycée ou de sa faculté ! Celle-là même qui, pour être honnête, n’est pas vraiment une sportive de très haut niveau, car sur les scènes où on l’aperçoit, elle ne sait rien faire d’autre que deux pas de danse, crier, se dandiner et agiter ses fameux pompons en l’air ; 24

Nous espérons donc une belle, heureuse et longue vie à cette nouvelle équipe sportive qui voit le jour dans notre chère et tendre école et nous lui souhaitons un maximum de succès dès cette année !

Mathieu Wilsius

Cotations associatives

De 8 à 10 : « Vers une élite associative ? » Jaï : 8 -> Un professionnalisme certain, un humour douteux …

B.D.S. : 8 -> On ne peut nier la réussite des équipes sportives de G.E.M., cependant, à en lire le J.D.S, eux ne semblent guère y penser I.C.O. : 8 -> Fière de sa réussite des deux premiers mois et de sa centaine de postulants, difficile de croire qu’elle ne compte guère de vrais « voileux » parmi ses 2A …

Altigliss : 9 -> Un gros Challenge, certes, mais aussi une grosse tête K-fêt : 10 -> Véritable réussite sociale pour ses membres, ces derniers savent se plier en 4 pour les autres.

C’est d’ailleurs certainement là qu’est la clé de leur réussite.

Cotations associatives

De 4 à 6 : « les biens, mais pas trop » AMD : 5 -> Le professionnalisme de l’asso en fait une asso moins « funky » que d’autres Gem en Débat : 5 -> X’Pression se félicite encore de la réussite de son ancien pôle Dolce Vita : 6 -> Petite asso, gros projet ; celle-ci promet beaucoup !

Millésimets : 6 -> Une asso de passionnés, on leur souhaite la réussite de Maïté De 6 à 8 : « Les grosses » SOS : 7 -> Grosse Asso, Gros Projets, Gros Touristes Zone Art : 8 -> Grosse asso, cependant trop hétéroclite ; si Micro-Ondes peut viser le 2, Nymphony

*Il est à noter que nous n’utilisons pas uniquement ce type de vocabulaire afin d’ennuyer les rédacteurs du JDS dans leur lecture, mais bien par souci d’utiliser le bon mot au bon endroit.

Dossier Actu Gem Inside

De 6 à 8 : « Les marginales » Gala : 7 -> Visible à travers un seul évènement, cette asso s’en sort plutôt bien Planètes : 7 -> On ne peut que louer la réussite de certains clichés, ou encore du JT Dahu : 8 -> On ne peut nier l’impact du Dahu, prisé par les étudiants du Tout-Grenoble

Culture

avoisine le (très) haut du tableau avec des croisements avec Altigliss, la K-fêt ou ICO Aloha : 8 -> A destination des GGSB avant tout, elle reste très présente sur l’ESC

Assos

De 1 à 4 : les « déficientes en communication » J’espère que d’ici la parution de ce papier, ces associations auront pu redorer leur blason ; en tout cas, il convient toujours de rappeler que l’habit ne fait pas le moine.

Gem Store : 1 -> On rappellera la grandeur des petits débuts Enjeu : 2 -> On appréciera l’effort du nouveau visuel Job Odyssey : 3 -> Encore trop de gens déplorent ne pas connaître l’activité de l’association …

Traders : 4 -> A en croire les 20 personnes à l’amphi de recrutement, une révolution est à prévoir L’Espace : 4 -> Dommage que ces gourous du couloir asso restent encore méconnus

Jeux

V

ous l’aurez compris, cette année était l’année du nouveau format de rentrée : plus long, plus chiant, plus nul. Les 1A ont donc pu s’adonner avec joie aux 24h de l’innovation, et les 2A se faire les ongles sur l’attente inexorable du WEI. Les GPs ont pu être distribuées, et les assos passer deux mois sans 1A recruté. Ouf, c’est fini, et les choses ont repris leur cours ; les assos sont au complet (du moins je pense que chacun a fini ses recrutements), et la relève semble déjà assurée de tous côtés. Parlons-en, justement, de ces associations. D’aucuns auront entendu par quelques bruits de couloir, ou encore discerné avec quelques subtilités les sombres réalités de chaque asso. Selon les rumeurs, on distinguera donc trois catégories ; les « hypes », les « déficientes en communication », et les inclassables, on pourra même affecter chaque association d’un coefficient de réputation, afin d’être plus clair (NB : attention, cette cote ne juge en aucun cas l’association, mais uniquement sa recevabilité dans le couloir asso).

L’entreprise étant des plus fastidieuse (et certes, arbitraire*), on se permettra de ne pas détailler chaque notation, et de regrouper les associations avec des notes semblables.

Décalé

Rentrée ? Check. WEI ? Check. 2C ? Check. Asso ? Check. GP ? Check. Bastille ? ah ben non, pas cette année … Bref, la vie Gémienne a repris le cours de son long fleuve tranquille, et activités diverses et variées semblent se succéder. Reste à faire le point sur les dissonances…

Jean Emile 25

Mots mêlés

Les mots peuvent se lire de droite à gauche, de gauche à droite, de bas en haut, de haut en bas et en diagonale dans la grille suivante. Les lettres restantes donnent la solution de l’énigme : « Lustres éteints »

Décalé Dossier

BANCO BANQUIER CARDIA COLONEL CRUZEIRO CURAGE DOCTEUR

EGAREMENT FAZENDA GABLE HORSE LAINE LAMBEAUX MANTRA

MEGOT MENDICITE MERVEILLE METISSE MURAILLE NAGEUR PERSPECTIVE

POLLEN PONTET POUBELLE POULET RAMEAU REGARD SERUM

SOUPER SYBARITE TRAFIC VANILLE VERGOGNE VERSO VERTIGE

Actu Gem Inside Culture

Mots mêlés

Assos

Sudoku

Jeux

Sudoku 26

Mots placés Placez les mots de la liste suivante dans la grille

Décalé

7 ABANDON ARBORER BLATERE CASTINE LACERER NUMERAL OSERAIE RAPERIE STERNUM

Dossier

6 ABOUTE AGACEE ALARIC ANNECY CABLOT EBAUBI ENEIDE EOLIDE ETRIVE EURIPE GLUTEN MOGODS NEREIS OBEREE OUELLE RENTRE SATANE SEIGLE SEREUX

Mots placés

Actu

8 PETIOLEE RICOCHER

9 BATISSEUR

Gem Inside

5 AGENA ALISE AMDEN BEHAN BOUGE COSSA DEBYE EMMEN ERNEE EVEIL GRIEF

HAREM HASAN IBERE IDAHO INDRA ISSUE LEBEL MEDEA NEIGE OBERE OBESE ORPIN OSIER PEARY STERE SULLA ULULE VENGE VLORE

Culture

SEXE TELL UNAU URFA VEIL YOLE ZERO

Assos

IGOR ILLE KARA KSAR LERE MACE MAIA MUEE NANA OSLO OUSE OUZO PAVE PIPE PLIE REAC RUER RUNE SAVE SENE

Jeux

4 ACNE AREC ARNO BAKR BEBE CALE CENE CENS COKE DADA DARD ECHE ESAU ESTE FEUE GERE GRAF GRAM HALE

Paul Goupil 27

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