GIW 66 - novembre 2016 by Association Xpression

Edito Novembre, un mois où il fait bon vivre à Grenoble ! Les paysages, la nourriture (enfin surtout le vin et le fromaaaaaaaage <3), le Movember qui j’espère fera une bien belle rentrée à l’école… Mais surtout, puisqu’on est à GEM, les associations ! Les fameuses, celles pour lesquelles vous êtes venu(e)s à GEM, celles pour lesquelles les projets vous font vibrer, celles qui rythment une grande partie de la vie étudiante de l’école… ENFIN ! Car, après avoir intégré l’école vous allez intégrer votre association. Et cela passe par les week-ends d’inté, la participation aux évènements de l’asso, les AG, les restos et les soirées hebdomadaires. Tout ça pour vous faire kiffer et vous donner envie de reprendre le flambeau dans quelques mois. Je suis sûr que tous les 2A respos en asso ont autant de paillettes dans les yeux durant cette période que les 1A eux-mêmes. Tout ça pour dire que je vous souhaite de très bons moments au sein de votre asso et un excellent mois de Novembre. Le rédac’ chef

Rédaction du Gem In Way Journal étudiant de GEM Publication Xpression Contact xpression@grenoble-em.com Rédacteur en chef Nathan Hardy Responsable Maquette Charlotte de Verdière Rédacteurs Maela Vincent Antoine Boulet Claire Maraval Maquettistes Emeline Mauchaussé Antoine Boulet Photos non contractuelles

Sommaire La vie de l'école L’article du GEM Career Center..............p.4 et 5 Interview de Renaud Cornu-Emieux.......p.6 et 7 Le CDPM.....................................................p.8

6 Asso Focus sur un projet d’Xpression................p.9 Interview d’un prez - Planètes ............p.10 et 11 Bosser pour la JAI ou AMD ? .............p.12 et 13

Culture (cul)ture, la croix enflammée....................p.16 Aux origines d’Halloween..........................p.17 Movember, prise de conscience éphémère ? .....................................p.18 et 19 Des mots et des LGBT+.......................p.20 et 21 Sortir de l’ordinaire..................................p.22 Ravage, Barjavel.........................................p.23 Donald Trump à la tête des EU................p.24

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expression libre Ces petits plaisirs liés à l’hiver.................p.25 Les petits mots des 1A......................p.26 et 27 Les jeux du mois .....................................p.28 Le pourquoi du comment........................p.29 L’horoscope du gémien......................p.30 et 31 Les trésors de la langue française.............p.32 Un gratin bien gratiné..............................p.33 Think outside the box, qu’ils disent ! ...p.34 et 35

Ecole

EM Care Où trouver des offres de stage ? Sur le site GEM Career Center* ce sont plus de 15 000 offres qui sont saisies chaque année et actualisées quotidiennement. Mais aussi sur les sites partenaires si vous souhaitez faire un stage à l’étranger (Going Global, iAgora ...). Retrouvez de nombreux sites recommandés dans notre rubrique « Ressources ». Et pensez également aux candidatures spontanées ! * grenoble-em.com/careercenter

Qui peut vérifier mon CV et ma lettre de motivation ? Prenez rendez-vous avec l’un des consultants du Career Center, vous pourrez discuter de votre projet professionnel. Les consultants vous aideront à créer ou améliorer vos dossiers de candidature en français, anglais, espagnol ou allemand. Pensez à vous créer un profil et télécharger votre CV sur le site GEM Career Center pour être visible dans la CV-thèque de l’École. Actuellement la cv-thèque de GEM compte 4 807 CV d’étudiants et 1 365 CV de diplômés. Pour créer votre CV, connectez-vous sur GEM Career Center, rubrique « Ressources ».

Est-ce que je peux envoyer mon CV directement à des diplômés ? Il est préférable d’adopter une méthode plus subtile. Votre objectif doit tout d’abord être la recherche d’informations. Faites appel aux diplômés pour mieux comprendre par exemple, le secteur d’activité qui vous intéresse ou l’entreprise qui vous attire. Personnalisez votre message pour chaque interlocuteur. N’oubliez pas de remercier celui qui aura donné un peu de son temps et communiquez-lui quelques nouvelles. Les coordonnées des diplômés sont accessibles dans l’annuaire des diplômés sur GEM Career Center.

reer Center Les stages sont-ils rémunérés ? En France, selon la législation, les stages d’une durée supérieure à 2 mois doivent être rémunérés. Pensez aux bourses de stage ExploraSup pour les stages à l’étranger (critères d’éligibilité sur GEM Career Center), mais aussi aux avantages complémentaires – tickets restaurant, transport, aide au logement, etc... À vous de négocier !

Comment accéder au réseau étudiant ? Le réseau des étudiants est une source d’information très riche. Consultez l’historique des stages sur GEM Career Center et faites appel aux étudiants pour des conseils. Vous pouvez également entrer en contact avec tous les bénéficiaires de la bourse ExploraSup sur www.explorablogs.rhonealpes.fr, et avec des étudiants en échange ou stage partout dans le monde.

Les entreprises viennent-elles recruter à GEM ? Chaque année plus de 150 entreprises viennent recruter à Grenoble Ecole de Management. Profitez des forums et des journées spécifiques organisées par le Career Center pour rencontrer les recruteurs et leur faire part de votre projet. Certaines entreprises organisent des collectes de CV et d’autres viennent présenter leur graduate program, leur entreprise et processus de recrutement, etc.

J’ai dit oui à une entreprise, mais si je change d’avis? À partir du moment où vous avez accepté une offre, vous êtes moralement engagé envers l’entreprise pour aller jusqu’au bout de votre contrat. N’oubliez pas que vous représentez l’École et que votre comportement pendant votre stage engage sa réputation. Nous vous conseillons de ne pas accepter d’offre tant que vous n’êtes pas sûr : une entreprise préférera vous accorder un délai de réflexion plutôt que d’essuyer un désistement. Le processus de recrutement demande un investissement financier et humain à l’entreprise.

Ecole

interview de Rena

GEM 2010 et Titulaire de la Chaire « Tal

Qu’est-ce que la Chaire GEM ``Talents de la transformation digitale`` ? La Chaire « talents de la transformation digitale » vise, avec les entreprises partenaires, les chercheurs de Grenoble Ecole de Management et la plateforme d’expérimentation des usages de GEM très novatrice dans son fonctionnement, à éclairer les individus, les entreprises et la société sur cette thématique de la transformation digitale. Ceci passe par un programme de recherche, une capacité à expérimenter des usages nouveaux et la possibilité de partager la connaissance produite. Le programme de recherche mis en place dans le cadre de la Chaire permettra de créer de nouvelles connaissances et de mieux comprendre les process sous-jacents pour créer de la valeur pour les entreprises et la société. Trois thématiques de recherche sont déployées, associées aux trois plans de la transformation en cours : - Sursollicitation et performance - Le « travailleur » digital ou la transformation de la nature du travail - Innover grâce à la collaboration dans un écosystème La plateforme d’expérimentation des usages, déployée à GEMbis sur près de 500 m2 regroupe trois plateaux : - Un pour mettre en œuvre une démarche de Design Thinking avec les parties prenantes d’un projet d’expérimentation - Un pour expérimenter des technologies de types objets connectés, imprimante 3D par exemple - Un permettant d’intégrer ces technologies dans un shop connecté de façon à analyser l’usage qui en est fait en situation proche de la réalité La diffusion et le partage des savoirs, notamment via le GEM DigitalDay, organisé tous les ans par GEM dans le cadre de FrenchTech in the Alps.

Qu’est-ce que le GEM digital day ? Le prochain GEM DigitalDay (la 5ème édition) se déroulera le 6 décembre 2016 au WTC de 8h30 à 18h30. L’édition 2015 avait réuni 415 personnes. C’est l’événement sur la transformation digitale des entreprises. Cette nouvelle édition, organisée par Grenoble Ecole de Management via sa Chaire « talents de la transformation digitale » est aussi un événement de FrenchTech in the Alps (Digital Grenoble) et de l’Union Internationale des Télécommunications (une des agences de l’ONU). Ce sont des conférences sur une journée, des tables rondes ainsi que des Labs pour faire un point sur la transformation des entreprises induite par le Digital. Cette année, le programme proposé se traduit en deux axes : « numérique et société » et « numérique et business ».

Inscrivez-vous ici : http://gem-digitalday.fr

Ecole

aud CORNU-EMIEUX

alents de la transformation digitale »

Qu’est-ce qui a motivé à sa création ? Cet événement a été créé par GEM avec deux objectifs : assurer l’animation de l’écosystème grenoblois sur le numérique et permettre aux étudiants grenoblois (et particulièrement à ceux de GEM) de profiter d’un événement traitant des sujets du moment. Cela permet de rapprocher les étudiants et les acteurs économiques de la startup aux grands groupes.

Quel est le rôle précis des différentes parties prenantes ? C’est la Chaire « Talents de la transformation digitale » de GEM qui organise cet événement, avec plusieurs partenaires : les partenaires de la Chaire (Orange, Socomec et Jean-Pierre Corniou), des entreprises (à ce jour : Solocal, HPE, Oracle, Hardis…) ainsi que des organisations : French Tech in the Alps, l’ONU via l’Union Internationale des Telecoms, La Casemate, Cowork in Grenoble, Clust’r Numérique, Inovallée…

Cet évènement est-il librement ouvert aux étudiants de GEM ? Si oui, que gagne le gémien à aller à un tel évènement ? Oui, cet événement est ouvert aux étudiants de GEM, de plus, pour nombre d’entre eux, la journée a été banalisée de façon à ce qu’ils puissent s’y rendre. Cette journée, c’est l’occasion de participer à des tables rondes sur des sujets émergents, cette année, par exemple : blockchain, responsabilité des robots et des algorithmes, Phygital (comment le numérique réinvente le magasin physique), culture et numérique : la musique électronique, le rôle des hackers dans l’évolution du web, growth hacking, luxe et digital… Mais également de faire du réseau en participant aux différents labs. Enfin nouveauté cette année, nous mettons en place avec CARE, une CVthèque éphémère pour rapprocher les étudiants et les entreprises partenaires. Attention : l’accès est libre mais l’inscription est obligatoire http://gem-digitalday.fr un lien vous conduira à la CVthèque éphémère. Ouverture des inscriptions le 24 octobre.

Ecole Le Centre de Développement Personnel et Managérial Un des deux centres qui font la force de GEM ! e CDPM est un outil peu connu des étudiants et peu fréquenté, malheureusement. Pourtant, son utilité est bien réelle puisqu’il permet à ceux perdus en arrivant en École de Commerce de trouver ce dans quoi ils voudront travailler plus tard. Cette description réductrice est néanmoins celle qui intéressera le plus les étudiants de l’école puisque la plupart d’entre eux sont restés dans le commerce pour continuer à traiter de sujets généralistes en n’ayant pas de projet professionnel bien défini.

Le CDPM est donc plus largement un centre de coaching personnalisé à destination des Gémiens. Sa mission essentielle est d’aider les étudiants à se projeter, à prendre conscience de leurs talents, en un mot : à développer leur compétence «savoir-devenir». Géré par des psychologues, coaches, consultants en RH, enseignants spécialisés etc., le CDPM a plusieurs missions et peut toucher des champs variés de questionnement. Par exemple, il organise tant des conférences sur des sujets personnels

(gestion du stress, comment se révéler dans son travail) que des conférences sur le management (gestion des conflits, comment bien manager son équipe). C’est en entretien individuel que la mission de Développement Personnel du CDPM prend tout son sens : ses membres aident l’étudiant à prendre conscience de ses points forts/faibles et comment les gérer, de ses qualités/défauts et comment les présenter, de ce qu’il aime réellement ou non dans le (grand) champ du management, des compétences que l’étudiant a acquises ou développées durant telle expérience professionnelle… Tous ces champs balayés lors d’entretiens individuels avec un membre du CDPM, ou parfois lors de conférences, illustrent bien pourquoi il est utile que les étudiants aillent à leur rencontre : chacun est différent, les résultats d’un test passé en ligne ou une expérience vécue n’ont pas ou peu de sens s’ils ne sont pas mis en contraste avec la personnalité et l’ensemble d’une personne. Comment prendre RDV ? Pour prendre rendez-vous avec l’un des membres du CDPM, rien de plus simple : il suffit d’aller sur My ESC, rubrique CDPM, et de lancer l’application « Prendre Rendez-vous ». Les disponibilités sont alors affichées, et l’étudiant peut choisir la personne avec qui il désire prendre rendez-vous. Le CDPM est ouvert à tous les Gémiens. Comment participer à une conférence organisée par le CDPM ? Très simple, tout au long de l’année, le CDPM envoie des mails aux étudiants pour les informer de la tenue d’une conférence prochainement. L’étudiant intéressé clique donc sur le lien donné et s’inscrit (en s’engageant à venir). Attention : Les places sont limitées !

Nathan Hardy

Asso

Focus sur un projet GÍ;SUHVVLRQ « Xpression c’est la culture mais aussi… »

ette année Xpression désire s’ouvrir à l’extérieur ! Forte de sa valeur ajoutée dans le domaine du Journalisme et de l’Édition, l’association désire s’exporter jusqu’au Wild Wild West de Grenoble (et jusqu’au Wild Wild East aussi en fait) en créant un magazine à destination des individus n’ayant pas droit à des réductions à la SNCF (j’ai nommé : les malheureux actifs de 27 à 60 ans, si-possible Cadres). Objectif : L’édition et l’écoulement de plusieurs centaines (voire plusieurs milliers en fonction des subventions reçues) de numéros d’une quarantaine de pages d’un nouveau magazine Xpressionniste. Et ce, d’ici la fin de l’année prochaine.

L’équipe, issue des différents pôles d’Xpression, devra alors prospecter des partenaires potentiels, réaliser des reportages et des interviews de personnalités innovantes, rechercher la perle des perles en matière de progrès, toujours avoir l’œil ouvert ! En outre, ils piloteront eux-mêmes une bonne force de vente afin d’écouler les numéros produits. On appréciera l’occasion donnée d’enfin mettre en pratique ce que certains rabâchent sans but depuis au moins 2 ans ! En effet, l’équipe en charge du projet touchera au moins à tout ce qui est marketing, gestion de projet, gestion de budget, logistique, comportement vendeur, management j’en passe et des meilleurs…

« ... l’association désire s’ex-

Ce projet représente un véritable défi pour la première association de littérature et de journalisme de France. En effet, il s’agit là de quitter le petit cocon Gémien pour s’attaquer au monde extérieur sans soutien extérieur autre que financier (et encore, les subventions reçues ne représentent qu’une infime partie du coût de l’opération) ! C’est ainsi que les reporters de l’association iront à la traque à l’innovation dans la 5ème ville la plus innovante au monde (Oui Oui, c’est bien de Grenoble dont je parle là), en traitant cette dernière avec un regard jeune et impertinent. C’est qu’ils sont bien préparés puisqu’étudiants à l’école trouvant les plus belles punchlines d’Écoles de Management (Ma préférence va à : « Et si une carrière toute tracée n’avait plus de sens ? »).

RDV dans quelques mois pour la réalisation de ce projet !

porter jusqu’au Wild Wild West de Grenoble (et jusqu’au Wild Nathan Hardy Wild East aussi en fait) »

Asso

Interview d'un p

Jules Holtzwarth se dévoile. Asso, respos, nouveaux, vous apprenez Peux-tu te présenter en quelques mots ? Jules, 21 ans, bordelais et dit plus gros de GEM. J’ai fait une prépa ENS Cachan option éco gestion. Et l’année dernière j’étais au JT à Planètes.

C’est quoi, être président de Planètes ? Président à Planètes, et comme dans beaucoup d’assos à mon avis, c’est être un manager qui doit coordonner. C’est-à-dire, s’assurer que chaque membre réalise ce qui lui est demandé tout en profitant au maximum de son année au sein de l’association. C’est aussi être l’un des premiers interlocuteurs avec l’extérieur. Enfin, être président c’est surtout participer, avec tout le bureau, à l’élaboration de la stratégie et au développement de l’association.

Quels sont les axes de développement de votre asso cette année ? L’année dernière fut riche pour Planètes. En effet, nos 2A (actuellement en césure) ont réussi à améliorer considérablement la qualité de nos projets, que ce soit au niveau de la vidéo mais aussi de la photo, du graphisme ou du web. Cela est dû à des investissements réfléchis et des formations plus axées sur la pratique. Cette année nous voulons poursuivre dans cette direction mais surtout utiliser nos acquis de l’année passée pour nous développer encore plus à l’extérieur. C’est pourquoi nous avons rajouté le poste de commercial au bureau. Assuré par Yasmine, son rôle est de démarcher les entreprises et ensuite de gérer administrativement les contrats pro. Pour l’instant le résultat est très satisfaisant ! Nous allons assurer une couverture photo de la descente des alpages à Grenoble, réaliser une

vidéo de promotion pour un club d’aviron lyonnais et nous sommes en négociation pour faire le clip de rappeurs, plutôt stylé ! En parallèle, pour aider le démarchage, la com web a entrepris la refonte du site internet de Planètes pour lui donner une image plus pro avec pour cible : les entreprises. Un autre projet, encore en réflexion, est la création d’un moyen métrage. Ce projet transversal dans lequel toute l’asso pourrait s’investir, a pour but principal de mettre à profit la créativité des membres et leur donner 100% de liberté dans la réalisation, chose que nous n’avons pas forcément dans nos différents contrats. Après, chaque com a plein d’idées pour l’année. Le canap’ veut développer sa chaîne youtube, la com photo veut se diriger vers des photos plus artistiques ou encore le JT souhaite faire des JT à thème pour créer un réel évènement.

Comment se passe l’intégration et la désintégration des nouveaux à Planètes ? L’intégration à Planètes passe par des évènements, comme le premier MAP (mardi Planètes) avec une très grosse soirée et le premier WEI Planètes pour apprendre à tous se connaître. On organise aussi des dîners de com ou inter com pour se découvrir en petit comité. Concernant la désintégration à Planètes c’est un moment fort en émotion. En effet, nous avons pour habitude lors de notre dernier WE Planètes de faire des vidéos (Planètes oblige !) qui retracent toutes nos rencontres et notre année dans l’asso ! Mais même après le WE de désintégration, nous gardons toujours un pied dans l’asso et des relations avec nos 3A, 4A et voir 5A notamment grâce au WE 5génération. Bref ça représente bien notre grande famille de Planetix !!

Asso

prez - Planetes

z tout du président de Planètes. Propos recueillis par Nathan Hardy. Avez-vous d’autres gros projets à gérer cette année ? Bien entendu le Festival de Géopolitique, est l’un des projets phare de Planètes, car pendant les 5 jours nous couvrons médiatiquement toutes les conférences et évènements que ce soit au niveau photo, retransmission live sur internet, interviews annexes et même community management. Toute l’asso est réquisitionnée pour staffer mais c’est super enrichissant car nous apprenons énormément !

A côté de ça, nous avons aussi le projet AG Inside où 8 planetix filment et montent durant le challenge dans le but de retransmettre tous les soirs un épisode d’environ 7 minutes résumant la journée. C’est intensif et encore une fois formateur mais c’est surtout énorme de pouvoir filmer un tel évènement, l’occasion ne se présente pas souvent ! Par ailleurs, nous participons à des concours vidéo comme le 48H Film Project ou le Nikon Film Festival.

Planètes a été saluée par toutes les assos pour la qualité des films d’assos en Septembre, un commentaire là-dessus ? En effet, nous avons eu énormément de retours positifs de la part des assos et des 1A. Cela nous a fait énormément plaisir car les films assos représentent plus de deux semaines intensives de tournage et de montage. Nous nous sommes donnés à fond et apparemment ça a payé, je pense que tous les membres de l’asso, particulièrement les respos com asso et le vice-président process, peuvent être fiers !

Un mot de la fin, une anecdote ? Pour rebondir sur les films assos, sachez qu’on a eu quelques soucis avec notre drone pendant le tournage du film Planètes car il s’est accidentellement pris les fils des œufs pour monter à la Bastille, pas la meilleure chose qui nous soit arrivée dans cette période de rush !

Signature

Asso

Bosser pour la

A GEM, 2 organismes nous permettent de g et autres activités étudiantes, mais quelles

Présentation : La JAÏ est une Junior-Entreprise c’est-à-dire une association fonctionnant comme une petite entreprise sur le modèle d’un cabinet de conseil. Ses membres réalisent des études pour des entreprises toute l’année sur la base de données obtenues via des questionnaires administrés par des Gémiens. AMD pour « Association de Marketing Direct » est une association fonctionnant comme une agence d’intérim. Elle propose des missions simples et rapides aux étudiants voulant travailler à côté de leurs études, parfois en leur trouvant un travail régulier.

Missions :

Les missions de la JAI sont les mêmes : Administrer un questionnaire. Seule la méthode d’administration change (Par téléphone ou en direct).

AMD propose un très large panel de missions (de l’animation commerciale au travail en direct pour Mr. Fiorina).

Avantage :

Une fois les 2 premiers questionnaires administrés une sorte de routine s’installe et il est plus simple d’administrer les autres. L’objectif d’administration est d’ailleurs faible pour 10h de travail : Une vingtaine en moyenne.

Tu n’aimes pas le phoning et veut quand même gagner de l’argent ? AMD est la solution ! Pas de routine d’ailleurs, le temps passe plus vite à chaque mission.

Inconvénient :

La grande difficulté repose dans l’essence même du travail : les questionnaires. Il faut appeler des professionnels qui n’ont pas beaucoup de temps à nous consacrer et persévérer, persévérer…

On regrettera cependant les missions telles que « distribution de tracts », on sait tous comment ça se passe en réalité…

Asso

gagner un peu d’argent à côté de nos études s sont les différences entre les deux ?

Suivi :

Lorsque nous sommes pris pour une mission, une équipe de Jaïeux nous suit pendant le temps de l’administration.

A AMD les missions sont données par une équipe de chargés de missions.

Avantage :

Pas de pression de la part de l’association puisque nous sommes suivis par un élément externe. Souvent, il s’agit d’un salarié de l’entreprise ayant contacté AMD.

Une question ? Un problème ? Pas de problème, quelqu’un est là pour toi ! Il y aura toujours une solution à trouver :)

Avantage :

Inconvénient :

Aucun, sauf lorsque tu prends du retard et oublies qu’il y a un objectif à atteindre en un temps donné. En même temps, tu l’as mérité !

Pas de suivi régulier par la même personne si enchaînement de plusieurs missions AMD, à moins de le chercher.

Salaire :

C’est bien connu, la JAÏ offre 90€ pour 10h de missions effectuées, qu’en est-il vraiment ?

De même que la JAÏ, AMD paye au SMIC, qu’en est-il vraiment ?

Avantage :

Avantage : Payé au SMIC, rien à redire c’est normal.

Inconvénient : En revanche, du fait des process des études proposées par la JAÏ et de la réalité des finances des entreprises, il arrive qu’un administrateur soit payé 3-4 mois après la fin de son travail.

AMD verse parfois en prime « l’indemnité compensatrice de congés payés ». Le salaire net passe alors de 89.07€ à 101.81€ pour 10h de travail. En outre, les salaires sont versés le mois suivant la fin de la mission.

Inconvénient : Il arrive qu’AMD verse les salaires en retard du fait de problèmes internes, le retard n’excède pas 2-3 semaines cela dit.

Conclusions : Les deux associations proposent donc des services un peu différents : La JAÏ est plus une association de long terme : L’étude l’étant par nature, ça permet un suivi plus régulier des missions effectuées, que ce soit du côté étudiant que du côté consultant. AMD de son côté est plus une association calée sur le modèle des fast-foods : Les étudiants se mettent en file, commandent leur mission, l’effectuent, sont payés puis repartent. On retrouve d’ailleurs cette différence dans les gènes des deux assos : La JAÏ étant une JE, elle est plus attachée à la qualité du travail rendu. AMD se définissant comme une agence d’intérim, elle se contente juste de mettre en relation une offre et une demande de travail. Quoi qu’il en soit, elles ont bien au moins un point commun : C’est elles qui se baignent dans l’argent une fois l’année écoulée !

Nathan Hardy 13

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Cul(ture) Ce mois-ci, découvre ce qui s’est passé dans la tête de nos rédacteurs...

LA MINUTE CUL-(TURE) : LA CROIX ENFLAMMÉE Le GIW vous fait découvrir tous les mois une nouvelle position du Kama Sutra, son application, son histoire, sa symbolique… LA TOTALE ! a croix enflammée est la position parfaite pour ceux qui pensent que le missionnaire est une position pour les femmelettes et qui pourtant sont peu inspirés pour en changer ! Elle conviendra aussi à tous les sportifs du dimanche qui veulent faire un peu de sport mais pas trop, un peu d’étirements mais pas trop, un peu de bonne action mais pas trop ;) On notera d’ailleurs que les partenaires n’ont pas besoin d’être contorsionnistes pour réaliser la performance décrite ci-dessous ce qui est plutôt rare dans les positions du Kama Sutra (comme pour la position du Cavalier à la barre par exemple). En quelques mots : Rentrez chez vous et essayez-la direct !

Cette position permet d’ailleurs d’exacerber ce qu’il y a de bon dans le sexe : le plaisir (oui oui c’était dur à trouver). En effet, l’homme pénètre la femme avec un angle très stimulant et stimule des parties du sexe féminin souvent laissées pour compte une fois les préliminaires passés, ce qui réserve souvent une bonne surprise ! D’ailleurs, les deux amants ne se voient pas. Outre l’aspect utile de cette position pour valider une chope d’OB, ce petit mystère, la privation du regard de l’autre, peut être une bonne source d’excitation.

La minute mécanique : Comment ça marche ? La femme s’allonge de côté sur le lit et projette ses bras dans le sens de son corps (Un peu comme pour les petites cuillères). Elle lève ensuite une jambe vers le ciel. L’homme rentre ainsi en action en s’allongeant perpendiculairement à la femme, les mains posées sur son dos et en se glissant entre ses cuisses. Les deux amants forment alors une sorte de croix des plus torrides ! Vous comprendrez que c’est à l’homme d’endosser le rôle d’actif tandis que la femme se reposera délicatement sur le lit, profitant de chaque instant. Réalisable uniquement sur un lit (sous peine d’avoir plus de mal que de bien), cette position peut néanmoins fatiguer rapidement les deux partenaires (attention aux crampes pour la demoiselle !). Il arrive souvent que la femme se repositionne sur le dos, la jambe autrefois en l’air repliée, et que l’homme se redresse à la façon d’un missionnaire pour finir ce qui a été commencé (Cf dessin). Bonne pratique !

Nathan Hardy

culture

AUx origines d'Hall o

ween

re enfance, quand vous Rappelez –vous de cette période de vot vos voisins, vêtus de vos alliez quémander des bonbons à tous ition, qui a plus ou moins plus monstrueux déguisements. Cette trad populaire outre-Atlandisparu en France, tout en demeurant très ons au fil de l’Histoire. tique, a connu de très nombreuses mutati out commença au cours du Ier siècle avant J.C. Des celtes, installés au nord de la Grande-Bretagne depuis plusieurs années, vivaient alors de l’agriculture. Ils élevaient des animaux et cultivaient la terre. A cette période de l’Histoire et étant donné la situation géographique du territoire, l’année se décomposait en deux saisons, l’été et l’hiver. Le passage de l’un à l’autre était célébré, permettant de rythmer l’année. Le calendrier celtique imposait que les festivités débutent une nuit de pleine lune, d’où la croyance populaire selon laquelle une liaison entre le monde des morts et celui des vivants avait lieu à ce moment de l’année. Durant sept jours, les celtes pratiquaient des sacrifices afin d’honorer leurs ancêtres. Puis, un feu nouveau était allumé pour marquer le début de la nouvelle saison.

Pomone avant que la fête païenne ne soit interdite par les chrétiens. Les temples furent détruits, mais la tradition demeura. Face à cette impuissance et à l’échec de cette interdiction, la fête d’Halloween fut inscrite au calendrier liturgique en 837, la veille de la Toussaint. C’est d’ailleurs de cette dernière que provient son nom, Halloween signifiant « All Hallows Eve » (Veille de tous les saints).

« Durant sept jours, les celtes pratiquaient des sacrifices afin d’honorer leurs ancêtres »

Ces festivités restèrent longtemps telles quelles, jusqu’à l’arrivée des Romains. Ils adaptèrent cette tradition en l’honneur de la déesse étrusque

Tout est bien qui finit bien, la fête est acceptée et prend son nom actuel. Pourtant, un dernier événement va façonner l’histoire de ce mythe.

Il se propage en Europe et notamment en Irlande, où le mythe de Jack O’Lantern prend vie. Ce maréchal-ferrant refusé aussi bien au Paradis qu’en Enfer pour avoir dupé le diable, est condamné à errer sur Terre jusqu’au jour du Jugement Dernier. Le diable lui concède néanmoins un morceau de charbon pour s’orienter dans le noir, que Jack décide de placer dans un navet. Avec l’exode des Irlandais vers les Amériques lors de la Grande Famine (18451852), le mythe est propagé outre-Atlantique et le navet se transforme en citrouille, donnant naissance à l’une des fêtes les plus populaires des Etats-Unis.

Maela Vincent

Culture

MOVEMBER : PRISE DE CONSCIENCE... ÉPHÉMÈRE ? ui n’a jamais entendu parler de Movember ou encore de l’ALS Ice Bucket Challenge ? Ces mouvements ayant pour but de prévenir et de sensibiliser à des problèmes de santé publique pour récolter des fonds connaissent depuis plusieurs années un succès retentissant. Pourtant, certains d’entre eux existent depuis plus de dix ans, à l’instar de Movember, qui comptait seulement trente participants l’année de sa création en 2003.

Avec l’essor des réseaux sociaux, ces phénomènes ont pris une importance telle qu’ils deviennent plus efficaces en termes de levée de fonds que les campagnes classiques de prévention. Leur principal atout ? Leur capacité à unir des millions de personnes à travers le monde autour d’un même projet. Prendre une photo de soi et la partager est simple et les associations jouent même sur l’aspect ludique des actions à réaliser pour accélérer leur propagation, en détournant les normes. Pour le NoMakeUpSelfie (en faveur de la recherche contre le cancer), les femmes se photographient cernes et boutons apparents alors que les hommes souhaitant y participer vont quant à eux se maquiller outrageusement. Il s’agit de faire quelque chose d’inhabituel, d’accepter de se montrer d’une manière différente et moins valorisante qu’en temps normal.

Ces actions sont d’autant plus virales qu’elles permettent à tout le monde de participer et de montrer son intérêt pour une cause, voire même d’inciter les autres à y participer. C’est le cas de l’ALS Ice Bucket Challenge, qui permet de nominer des amis et connaissances avant de se faire verser des glaçons sur la tête. Malgré l’intérêt de ces phénomènes qui permettent de récolter des millions de dollars en alliant facilité de la participation et humour à la bonne cause, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer le narcissisme qui se cache derrière cette philanthropie apparente.

culture Outre leur côté ludique, ces actions sont un excellent moyen d’améliorer son image et de montrer au monde que nous savons avoir de l’empathie. Regardez comme je suis altruiste ! Ce constat est d’autant plus vrai concernant les célébrités prenant part à ces projets. Qui aurait pu penser que Kim Kardashian prenait autant à cœur les problèmes de sclérose latérale amyotrophique avant de se faire verser un seau d’eau glacé sur la tête par Ellen DeGeneres devant des milliers de téléspectateurs, tout en prenant un selfie posté sur Instagram juste après l’émission? Certes, il s’agit sans doute d’un moyen de se montrer pour beaucoup d’individus, d’améliorer son capital sympathie, mais pourquoi s’en plaindre ? Si ce narcissisme permet de rallier plus de personnes à une cause et de la faire connaître, pourquoi s’en priver ? Car ce sont bien des célébrités, qui dans de nombreux cas, ont permis de populariser ces phénomènes et de les rendre viraux. Un(e) fan de Kim Kardashian, après l’avoir vue y participer, peut tout à fait se dire : « J’ai envie d’être comme elle, elle a fait l’ALS Ice Bucket Challenge, alors je vais faire comme elle, dans le but de lui ressembler un tout petit peu plus ».

Pour éviter cette sensation, des événements sont venus étoffer ces phénomènes. Il s’agit de les faire perdurer dans le temps, de faire en sorte que dans dix ans, encore plus de personnes décident de laisser pousser leur moustache. En somme, l’objectif est de créer un événement annuel, une sorte de rendez-vous pour se rappeler que ces maladies et risques existent bel et bien, comme sont devenus les soirées du Téléthon et des Restos du Cœur. Pour cela, Movember a jalonné le mois de Novembre de soirées d’ouverture et de fermeture du challenge, ainsi que des concours Man of Movember et Miss Movember. Seulement, cela sera-t-il suffisant à rendre durable un phénomène né et développé grâce aux réseaux sociaux, par le simple fait de faire quelque chose changeant de l’ordinaire ?

« Que deviendra Movember quand chaque homme sur Terre y aura déjà participé plusieurs fois ? »

Plus que le narcissisme de certains acteurs, le véritable problème rencontré provient davantage du fait que ces mouvements risquent de ne bénéficier que d’une notoriété temporaire. Que deviendra Movember quand chaque homme sur Terre y aura déjà participé plusieurs fois ? Ils laisseront sans doute leur moustache s’épanouir librement deux voire trois années de suite, puis se lasseront.

Il s’agit d’un véritable dilemme pour ces associations, qui sans idées nouvelles, ne pourront faire perdurer leur mouvement dans le temps. Ils risquent grandement de disparaître, remplacés par de nouveaux mouvements tout aussi éphémères. Car si l’argent déjà récolté a été d’une grande aide pour financer les recherches, celles-ci n’ont toujours pas été concluantes, nécessitant encore beaucoup de fonds avant de pouvoir trouver des remèdes efficaces. Quant à l’aspect prévisionnel et informatif, il risque lui aussi de n’être que temporaire, alors même que ces problèmes de santé publique perdurent dans le temps.

Maela Vincent

Culture

Des mots et des LGBT+ ! Parce que parfois on est un peu perdu dans l’océan lexical… u es déjà resté(e) bloqué(e) pendant vingt minutes sur le profil Tinder d’une personne parce que tu te demandais ce qu’elle voulait dire par « pansexuel poly aromantique non-binaire » ? Bienvenue dans la jungle LGBT+ ! C’est rempli de vocabulaire et d’étiquettes, mais pas de panique, tu vas finir par t’y retrouver !

Car oui, le sigle « LGBT+ » désigne bien les Lesbiennes Gays Bi et Trans, mais pas seulement. Pour nous sauver d’un sigle à rallonge type LGBTQIAAP, qui n’est ni totalement inclusif (oui oui, il manque encore des lettres !), ni vraiment lisible, c’est dans ce petit « + » que résident un grand nombre de minorités sexuelles et de genre. En fait, toute personne qui n’est pas strictement hétérosexuelle et cisgenre peut s’y retrouver. La définition est assez fluide et tend à inclure le plus de personnes possible. Certaines définitions rajoutent même un K pour « kink », faisant ainsi de n’importe qui ayant un penchant pour le BDSM ou autre fétiche, même si hétéro et cis, un membre de la grande communauté LGBT+. Perdu ? Voici un – très court - glossaire non-exhaustif de quelques termes encore peu utilisés dans le langage courant, et qui gagneraient à être connus :

L’aromantique, c’est celui ou celle qui ne ressent pas d’attirance romantique envers quiconque. Jamais, nada. Attention ! Etre aromantique ne signifie pas qu’on n’aime pas le romantisme ; on peut aimer les longues promenades accompagné/e sur la plage au clair de lune mais ne pas ressentir d’attirance romantique pour la personne avec qui on la fait. Le « squish », c’est le coup de foudre non-romantique : c’est avoir très envie d’être l’ami ou le partenaire non-romantique de quelqu’un, en somme.

Aromantique :

Asexuel/le : C’est quelqu’un qui ne ressent pas d’attirance sexuelle envers qui que ce soit. Ce qui ne signifie pas toujours qu’il/elle n’a jamais de relations sexuelles, puisque certain/es asexuel/les choisissent d’en avoir. Celles et ceux qui n’en ont pas ne sont pas pour autant abstinents puisqu’ils ne s’abstiennent de rien, ils n’en ressentent juste pas le désir.

culture Butch : Dans la famille des lesbiennes, je demande la butch ! Tu sais, Big Boo dans Orange Is The New Black. C’est la lesbienne qui utilise les codes vestimentaires « masculins ». On l’oppose souvent aux “fem”, ou “lipstick” lesbiennes, qui sont généralement considérées comme plus « féminines », même si la distinction est un peu primaire.

Cisgenre : Par opposition à « transgenre », le ou la cisgenre est la personne dont le genre auquel elle s’identifie correspond à celui qui lui a été assigné à la naissance, donc à son sexe biologique.

Genderqueer : Aussi appelé « non-binaire », genderqueer fait référence à toutes les personnes qui ne s’identifient pas comme soit homme, soit femme. Cela va de sans-genre à troisième sexe en passant par les bi(ou plus)–genre, genderfluid etc. En ce qui concerne les pronoms, certains utilisent des alternatives neutres comme « iel », « ielles », ou encore « ele » etc., mais le plus sûr pour ne pas frustrer la personne concernée est de lui demander !

Outing : Outer quelqu’un, c’est révéler l’orientation sexuelle ou le genre d’une personne LGBT+ sans qu’elle n’ait donné son avis, voire contre son gré. Certains y voient une façon de lutter contre la discrimination puisque ce n’est pas un crime d’être LGBT+, ce n’en est pas un non plus de le dire ; mais c’est faire fi de l’avis de la personne concernée, de sa vie privée, et du fait qu’elle soit prête ou non à faire son coming-out.

/ÍDIILFKH OD SOXV /ROZKDW GÍRFWREUH

/H ILOP GX PRLV

Campagne de sensibilisation à la mammographie relayée par la ville de Laon

Circumstance de Maryam Keshavarz Sur deux iraniennes de Téhéran qui profitent de la vie en mode business school, tombent amoureuses mais sont rattrapées par la réalité de la société iranienne. Très beau et instructif !

Charlotte de Verdière

Culture

Sortir de l’ordinaire

Emerger de l’ennui, de la procrastination, ou d’autres fléaux d’un XXIème siècle pantouflard, mérite un certain sens du courage, mais l’aventure en vaut la peine !

a vie sédentaire, le confort, la routine, les trois grands maux de nos vies. Nous attendons que quelque chose se passe, qu’un événement vienne rompre le quotidien comme le premier coup de tonnerre d’une tempête qui viendrait nous arracher à l’ennui. Alors nous tendons l’oreille, le moindre bruissement nous faisant espérer un vent nouveau. Rien ne se passe, sauf le temps, qui lui s’écoule avec son implacable régularité, alors notre jeunesse s’évanouit peu à peu dans le néant.

Pourtant, le désir est brûlant, l’appel du lointain est pressant. Qui n’a pas rêvé de transpercer l’horizon en quête d’aventure ? Que ce voyage soit à travers la steppe, la connaissance ou l’entrepreneuriat, il reste enserré dans nos cœurs, incarcéré ici par notre rationalité et notre propension à surprotéger nos petites personnes des moindres risques qui pourraient survenir.

place à l’ombre et à l’obscurité qui s’y réfugie, aux businessmans, dans leurs salons volants, délicatement soulevés par les nuages. Il en reste quelquesuns qui ne sont pas englués dans la texture du quotidien. S’échapper, s’évader, s’enfuir, balbutiements de l’aventurier. Ces premiers mots décrivent l’action initiale, le difficile premier pas vers l’inconnu. Arraché à la terre nourricière, ce pied projeté en avant vers de nouveaux horizons est le début de péripéties qui feront de la vie de son propriétaire une histoire sans nulle autre pareille. Partir à l’aventure, c’est avoir quelque chose à raconter.

« Qui n’a pas rêvé de transpercer l’horizon en quête d’aventure ? »

L’histoire de l’humanité n’est-elle pas faite de nomades ? Prompts à sacrifier leur confort, leur vie tranquille, leur sécurité, au profit de leur propre exaltation ? Des peuples du désert, traversant un océan de sable brûlant, où le soleil ne laisse aucune

Il est temps de nous rappeler de ce que nous sommes : des explorateurs, innovateurs, baroudeurs. Enfin, nous pourrons retrouver la grandeur, plutôt que d’être affalé dans un canapé à se morfondre sur la tournure que prend le monde. Il est temps d’agir, de rugir et de surgir dans le présent pour laisser notre empreinte, fut-elle une entreprise prospère, une rupture technologique, une œuvre artistique ou tout simplement une belle histoire à transmettre.

Charles Bazin

culture

Ravage, Barjavel Ce mois-ci, Xpression a lu et revu Ravage, de Barjavel pour vous ! « Barjavel, c’est qu’un facho ». Si l’on était réducteur, voici ce que l’on pourrait croire en découvrant la vie de René Barjavel. C’est ainsi que cet auteur parfois méconnu, et pourtant père de la science-fiction française, apparaît le plus souvent. Il faut dire que commencer par publier RAVAGE, son premier roman, en 1943 dans Je suis partout, une revue collaborationniste, n’était pas le meilleur moyen d’éviter tout soupçon. De la même manière, la récurrence de la critique de la technologie et du progrès l’ont fait passer pour un réactionnaire de base. Et pourtant, ce fameux premier roman, en dépit de son aspect réac, est un véritable bijou littéraire qui, paradoxalement, apparaît comme une évolution sans nom dans la littérature française. C’est ce qui en fait un des meilleurs romans français et un des meilleurs romans de science-fiction, et ça, mesdames et messieurs, je m’en vais vous le montrer. Tout d’abord, un rapide résumé de l’intrigue s’impose : dans un futur qui ressemble à notre présent à nous, l’électricité disparaît en un claquement de doigts de la surface de la terre. Le monde sombre alors dans le chaos et les flammes. Au milieu de cette véritable Apocalypse technologique, François Deschamps, le protagoniste, cherche à fuir Paris avec une bande de réfugiés, car la capitale est devenue un Enfer sur Terre, où les flammes avalent les hommes par milliers. C’est ce périple, cette fuite loin de la technologie, qui va animer tout le roman. On est donc ici devant quelque chose de très rare, voire inexistant à l’époque dans la littérature française : de la science-fiction. C’est pour cela que Barjavel a le titre de père de ce genre en France. Mais ce qui fait le génie de cette œuvre, c’est qu’il ne se contente pas de décrire froidement le monde comme Huxley a pu le faire dans Le Meilleur des Mondes. Non, ici tout le roman est marqué par la chaleur, par les flammes, par l’enfer qui se déchaîne. Tout est rouge, rouge sang, tout brûle et tout est voué à la mort.

Barjavel, en créant une Science Fiction à la française accouche ainsi d’une œuvre paradoxale : elle concentre en son sein un formidable élan de progressisme formel et un fond réactionnaire et agrarien, une peur panique de la technologie et du contrôle qu’elle peut prendre sur nos vies. Mais ce qui demeure après la lecture de Ravage, ce n’est pas tant le propos réactionnaire que la beauté formelle et la dimension dantesque de cette catastrophe qui broie les personnages, et la société toute entière, pour ne laisser en fin de compte qu’un monde à reconstruire. En étant l’un des précurseurs du mouvement, il a influencé tous les auteurs français de science-fiction qui l’ont suivi, comme Alain Damasio et sa Horde du Contrevent. Finalement, Ravage, c’est certes la destruction de la société, mais c’est avant tout, à travers l’acte d’écriture, la création de quelque chose nouveau, l’édification d’un monument littéraire jamais vu auparavant. Pour toutes ces raisons, c’est un livre à lire, un incontournable classique de la littérature française et SF.

Alexis Hardel

Culture L'article de

Donald Trump à la tEte des Etats-Unis : Qu'est-ce que cela donnerait ? Une houppette blonde sur le sommet du crâne, des dents blanchies, un teint bronzé qui flirte avec l’overdose d’auto-bronzant, voilà à quoi pourrait bien ressembler le futur président des Etats-Unis d’Amérique. u-delà de cette caricature physique populaire chez ses opposants se cache un magnat de l’immobilier qui fait quelque peu trembler le monde occidental tant son programme semble extrême.

Donald Trump est, pour ceux qui l’ignorent encore, le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine qui se déroulera le 8 novembre prochain. Alors qu’il y a de cela quelques mois, son élection semblait improbable, aujourd’hui, l’avenir est on ne peut plus incertain car sa concurrente principale, Hilary Clinton, est très controversée outre-Atlantique. Pourquoi inquiète-t-il tant les pays occidentaux ? C’est simple, il suffit de jeter un œil sur son programme. Ainsi, il a l’intention d’expulser les sans-papiers des Etats-Unis, qu’on estime aujourd’hui à onze millions d’individus. Cependant, une telle mesure semble compliquée car ces personnes vivent loin du radar de l’administration américaine, et ont pour vocation d’être invisibles. Alors, comment Monsieur Trump compte-t-il mettre en place une expulsion de cette ampleur ? N’oublions pas de mentionner

également combien une telle décision renverrait une image négative du pays, qui se refermerait alors sur lui-même et détruirait une dimension importante de « l’American Dream ». Autre exemple du possible isolement des Etats Unis si D. Trump venait à être élu, sa proposition bien connue de construire une barrière entre la frontière mexicaine et américaine, qui, bien évidemment, se ferait aux frais de Mexico. Sans mentionner le probable désaccord du Mexique avec cette proposition, le mur coûterait environ 20 milliards d’euros, auxquels il faut rajouter les frais d’entretien (700 millions par an) et le personnel, qui coûte actuellement plus d’un milliard d’euros. Autre proposition toute aussi invraisemblable, l’interdiction d’entrée dans le pays pour les musulmans. Sans mentionner l’aspect discriminatoire d’une telle action, il faut soulever le fait qu’elle soit contraire aux principes de liberté et de laïcité énoncés dans la Constitution américaine. Mentionnons aussi le fait qu’il veuille baisser drastiquement les impôts, ce qui coûterait à l’Etat quinze mille milliards de dollars sur dix ans. Après tout, pourquoi pas ? Les Etats-Unis ne sont plus à ça près me direz-vous !

Eugénie Heumez

Libre

Ces petits plaisirs liés à l’hiver

Fini le soleil, les températures avoisinant les 30°, les dîners en terrasse et autres réjouissances propres à la période estivale. Pour les plus réfractaires à l’idée d’être plongés au cœur de l’hiver grenoblois, voici quelques arguments pour aborder cette période avec sérénité.

a y est ! Le thermomètre commence à afficher des températures négatives, tu enfiles 15 couches de vêtement dès que tu sors de chez toi, et tu es déjà à moitié malade. Pourtant, tu ne passes une journée entière dehors que pour une seule raison : les week-ends Supergliss. Alors certes en été, la plupart d’entre nous profite des plages, mais habiter en bord de mer en hiver ne sert strictement à rien. Surtout qu’avoir la possibilité d’aller skier toutes les semaines alors que le reste de la France doit attendre les vacances de février, c’est vraiment cool.

L’hiver rime également avec Noël et cadeaux. Après le déménagement et le WEI en septembre, la période critique en matière de budget est dépassée. Octobre et novembre ont également permis de renflouer ton compte en banque pourtant bien vide deux mois auparavant. Et si tu te dis que les factures pour pouvoir réchauffer ton petit appartement ont pris le relais, alors attends de passer un seul été à Grenoble et tu comprendras que ces factures de chauffage sont bien moins élevées que celles qui te permettent de faire tourner ton ventilateur en permanence et d’éviter de mourir de chaud sous 40° à l’ombre aux mois de juillet et d’août. On ne va pas se mentir, on attend tous d’ouvrir nos cadeaux (parce que c’est le seul moment de l’année où on peut se comporter comme si on avait encore 5 ans), avant d’aller manger le meilleur petit déjeuner de toute l’année.

« Une ville peut-elle réellement

Qui dit ski, dit r a c l e t t e , tartiflette et autres plats tous plus bons les uns que les autres. Quoi qu’on en dise, on préfère tous manger un bon gratin dauphinois bien au chaud qu’une salade. Ou boire un chocolat bien chaud dans un café plutôt que de boire un verre d’eau pour se réhydrater alors qu’on est déjà en nage. Ou encore passer son weekend à regarder des films, confortablement installé dans son canapé au creux de multiples coussins et enroulé dans des couvertures (tout ça en ayant revêtu son plus beau pyjama, celui avec des pingouins/rennes ou avec tout autre allusion à l’hiver, en pilou bien sûr, sinon ça perd de son charme !).

être plus belle qu’en hiver quand elle est illuminée ? »

Si tu n’es pas encore convaincu(e), balade-toi en ville dans quelques jours, de nuit de préférence. Une ville peut-elle réellement être plus belle qu’en hiver quand elle est illuminée ?

Maela Vincent

28 Solution : chomer, choper, cremer, creper, crepon, drelin, frimer, friper, fripon, linier, merlin, moudre, moulin, mouron, mouton, palier, palmer, palper, perdre, perron, persan, plumer, pluton, pommer, pomper, pompon, poncho, pondre, ponton, ronier, sandre, santon, tondre

CHO IER PAL PON

CRE LIN PER RoN

DRE FRI MER MOU PLU POM SAN TON

Regroupe les syllabes deux par deux pour former des mots de six lettres. Chaque syllabe est utilisable plusieurs fois. Il y a 33 mots Ă trouver !

Les jeux du mois Libre

Libre

Le pourquoi du comment POURQUOI FAIT-ON UN DOIGT D’HONNEUR ? Pendant la guerre de Cent Ans (1337-1453), les archers anglais provoquent de lourdes pertes dans les rangs français. Plutôt prévoyants, les français décident alors de couper l’index et le majeur de chaque britannique fait prisonnier afin de le mettre hors d’état de nuire. Sur le champ de bataille, les anglais exhibent ces deux doigts, manière imagée de dire « nous les avons encore et on va bien vous défoncer ». Cela dit, le geste ayant été parmi les favoris de Diogène (un peu avant la guerre de Cent Ans du coup), on peut remonter à une explication toute bête, le majeur levé représentant un phallus et les autres doigts des testicules.

Pourquoi les chiens urinent-ils en levant la patte ? C’est le moyen le plus efficace pour un chien de déposer un marquage olfactif, qui informera ses amis canidés de son passage, de sa santé et de son état sexuel. Or, pour que cela soit vraiment efficace, l’idéal est de déposer cet agréable reminder à hauteur de truffe. Et puis un support vertical est aussi moins susceptible d’être lessivé par la pluie qu’un marquage à terre. Si les chiots sont incapables d’un tel exploit, les femelles peuvent elles aussi, après la puberté, relever leur patte pour être plus à l’aise. Enfin, le réel exploit, c’est surtout que certains exécutent carrément des poiriers en urinant pour être vraiment super performants.

Pourquoi les bouts des gommes sont bleus ? Parce que tout le monde apprécie un bon mythe. La partie rose gommerait le crayon à papier, la bleue le stylo. Une croyance ancrée chez tout jeune écolier malgré son incapacité à donner réalité à la chose. Mais oui, c’est qu’elle n’efface rien cette gomme. Bien pire, elle colore ou déchire le papier ! Mais alors pourquoi la produire ainsi ? Plongeons-nous dans nos souvenirs d’enfance et revenons il y a déjà 20 ans de cela, pour découvrir les racines de cette supercherie marketing. A cette époque, le responsable marketing de Maped avouait que les gommes orphelines de bout bleu se vendaient tout simplement moins bien. Pourquoi ? Les enfants les trouvaient plus esthétiques, et leurs parents y étant habitués, elles produisaient un effet madeleine de Proust.

Claire Maraval

Libre

L'HOROSCOPE

Ce mois-ci, nous avons dem voyancediscount.fr de

Verseau

Tu as fait le tri dans tes amis et tu te retrouves seul, donc tu parles moins. D’ailleurs ne parle plus du tout, ce n’est pas le moment. Ton côté solitaire attire plus d’une personne, et Vénus est bien décidée à t’aider. Mais mets-y aussi du tien et lave toi.

Capricorne Pour toi ce mois-ci c’est champ libre, tout ce que tu entreprendras sera couronné de succès : travail, amour, argent, SAT ! En fin de mois et selon l’alignement Mars – Uranus, tu devrais même pouvoir te connecter au réseau wifi de GEM. Profite mais fais attention à toi. Yolo.

Poisson

Ta présence en cours se fera plus rare. L’épuisement dû au WEI est effectif. En même temps, ne te force pas trop à y retourner, tes potes se souviennent (eux) très bien de ta dernière soirée et souhaitent ardemment t’en parler. Reste chez toi et joue aux cartes.

Lion Tu enchaînes les désillusions en amour ? Ne t’en fais pas, c’est ce que les astres t’ont réservé. Mais pas de panique, tout vient à point à qui sait attendre. Surtout si tu sais attendre longtemps. Genre, vraiment. Parce qu’il ne se passera rien tant que tu ne seras pas imbattable en MQAD. Au travail !

Bélier

Fais attention chez toi ! Une ambiance taquine règne dans ta coloc, et ta fidélité va être mise à rude épreuve. Mais même si quelque chose arrivait, rassure-toi, rien ne se sait à GEM, surtout quand on connaît les astres et planètes.

Scorpion Ton assiduité en cours portera ses fruits. Le corps professoral envisage même de t’accorder les fameux points bonus de participation. N’arrête pas ton effort maintenant, ce n’est que le début. Bouffe : il faut absolument que tu lises le livre de maman « Cuisine étudiante ». Pâtes et Tacos ça suffit !

Libre

E DU GEMIEN

emandé à un astrologue de e prédire votre avenir...

Taureau

La persévérance est la clé de ta réussite. Quels que soient tes objectifs, targets, ne te laisse pas influencer par les avis des autres, ce n’est que de la jalousie. Va au bout de tes envies, tombe dans la lourdeur, c’est exactement ce que Pluton attend de toi. Bref, sois fort.

Vierge Que c’est dur… Le sort s’acharne et ce n’est toujours pas ce moisci que ton signe astrologique deviendra fiction. Mais qui ne tente rien n’a rien. Profite des rares occasions que tu auras, si la porte s’entrouvre met le pied, la jambe ... Sur un malentendu ça peut marcher.

Gémeau

Cancer

Afin de circonvenir à la difficulté conjoncturelle, nous sommes contraints d’analyser toutes les organisations matricielles opportunes, et déjà en notre possession à l’avenir, surtout par anticipation inaudible. Tiens Gémeau, débrouille toi avec ça ! #astresengrêve

Tu enchaînes les soirées mais ta vie n’a pas plus de sens que cela. Retourne à la simplicité et va chercher les plaisirs simples, ils seront la clé de ton équilibre. Randonnées, lectures, jardinage et peinture seront les meilleurs ingrédients. Et les pistaches aussi, surtout si t’en manges en battant un pote à FIFA, c’est toujours cool !

Balance

Sagittaire

Les pots d’assos terminés, tu retournes au sport pour cultiver ton corps d’Apollon. N’oublie pas de soulever la fonte entre deux snaps. Sache d’ailleurs que la réaction de tes potes devant ces mêmes snaps sera toujours « Le forceur… ». Invite tes gens avec toi, tu gagneras en respect et admiration.

La générosité sera la clé de ton épanouissement. Paye des coups à tes amis, tu verras que le bonheur est dans le don de soi. Donne sans compter jusqu’à ce que ta banque t’appelle, puis là arrête. Cette méthode te garantit sept conquêtes ce mois, dont une personne âgée et une très âgée.

Antoine Boulet

Libre

LES TRÉSORS DE LA LANGUE FRANÇAISE L’ARGENT N’A PAS D’ODEUR Rome antique, an 9, Vespasien accède au pouvoir à la suite d’une guerre civile dévastatrice. Sa première préoccupation est de redresser les finances publiques, qui sont au plus bas. Il décide donc de créer de nouvelles taxes. Malin, le nouveau césar trouve rapidement un produit à la fois taxable et dont la production est sans limites. L’impôt sur l’urine est né. Etrangement, l’initiative ne convainc pas la famille de l’empereur, notamment son fils. Vespasien, pour lui faire entendre raison, lui fait sentir une poignée de pièces, en lui lançant un « pecunia non olet », « l’argent n’a pas d’odeur ». Si cette histoire vous paraît déjà plutôt classe, n’oubliez pas que Vespasien a aussi la chance d’avoir laissé son nom à ces charmantes pissotières urbaines qu’on peut encore aujourd’hui voir à Grenoble, les vespasiennes.

SE RINCER L’ŒIL Bien que certaines scènes puissent choquer un spectateur peu aguerri, l’expression n’est pas à prendre au pied de la lettre, et il serait dangereux de tenter l’expérience. L’expression dérive tout simplement d’une autre. Comme il se dit « se rincer le gosier » pour « boire sans modération », on s’est mis à dire « se rincer l’œil » pour profiter d’un spectacle peu catholique.

GLANDER Depuis le Moyen Âge, on occupe les paysans peu débrouillards en les faisant aller « au glandage », ou « à la glandée ». Techniquement, ils mènent les cochons manger des glands au pied des chênes. Glander désigne alors un travail peu fatiguant physiquement et intellectuellement, d’où son entrée dans l’argot au sens qu’il a aujourd’hui : ne rien faire d’utile.

Claire Maraval

Libre

Un gratin bien gratine Parce qu’on est au pays du Dauphiné…

Ingredients : -1kg ½ de pommes de terre -30 cl de crème -100 g de beurre -1 l de lait -quelques grammes d’ail réduit en poudre (à ce qu’il paraît, ça monte plus vite au cerveau) -sel, poivre, muscade

«...balancez la crème ! Pas trop quand même, il faut rester gentleman…»

Recette : 1) Epluchez, lavez et coupez les pommes de terre en fines rondelles – pas comme la vôtre. 2) Dans une casserole, mettez le lait, l’ail, le sel, le poivre et la muscade. Forcez bien sur la muscade si vous préparez ce plat pour enfin valider Simone que vous chinez depuis six mois, la muscade est un excellent aphrodisiaque, surtout contre l’éjaculation précoce… Ca fait six mois que vous attendez, quand même ! 3) Portez à ébullition et plongez-y les pommes de terre pour qu’elles soient bien chaudes, laissez cuire 10 à 15 minutes selon leur fermeté. 4) Beurrez un plat pour la douceur, placez-y les pommes de terre, et balancez la crème ! Pas trop quand même, il faut rester gentleman… Puis disposez de petites noix de beurre un peu partout, parce que les pommes de terre aiment le beurre. 5) Faites cuire à feu doux (thermostat 6) pendant 50 minutes, parce qu’un bon petit plat, c’est comme les belles histoires, on prépare le terrain pendant des mois avant d’en apprécier le goût… Pour parfaire le tout et pour rester dans le thème « Dauphiné », arrosez le tout de Chartreuse. Bravo ! Vous avez triplé vos chances de valider Simone !

Maela Vincent & Charlotte de Verdière

Libre

! Think outside the box " Innover, diverger, disrupter, bref, penser mais pas comme les autres.

Qu’ils disent !

iberté, ce mot désuet qui résonne partout, comme une revendication, un cri contre la frayeur elle-même. Loin de satisfaire la pulsion, l’incantation répétitive de cette grande idée sonne comme une rengaine publicitaire vieillotte. Et pourtant, c’est bien le leitmotiv de la modernité, brandi en étendard, prêt à faire ployer tous ceux qui ne s’y plieraient pas. La libération sonne comme une purge dans les contrées qui ne se seraient pas converties à cette nouvelle religion universelle, les hommes qui se dressent contre elle sont excommuniés de l’humanité, accusés de mille crimes contre elle.

Et pourtant ils continuent à bourgeonner à travers le monde, enfants turbulents du progrès qui veulent son arrêt. Dans un grand courage, empreint d’une certaine folie et d’une consistante inconscience, ils s’engagent vers les plus lointains et sombres extrêmes. Alors que la liberté est la pièce centrale du système universel, ils sont entraînés par une force centripète loin de la forme acceptée de civilisation, la civilisation unique, globale, marchande, individualiste.

« La guerre s’est adaptée à notre monde, elle est devenue digitale et verbeuse, les conquêtes terrestres sont remplacées par des conquêtes cérébrales. » Ils sont les prêcheurs, les rhéteurs et les penseurs qui s’engouffrent dans de nouvelles voies, à corps et âmes perdus. Ils vont se faire punir et mourir dans l’indifférence, voire la liesse générale. Qui pleurera Al-bagdadi ? Alors que son œuvre l’Etat islamique aura permis à l’occident de se remettre en question. Al-Bagdadi lanceur d’alerte ? Trump estil un idiot ? Un démagogue ? Un beauf friqué ? Comment alors aurait-il su rallier toute l’Amérique périphérique, celle des food stamps et des friches industrielles pleines de rouille ? Que dire alors de ces penseurs réactionnaires qui pullulent en Europe ? Ceux qui veulent protéger les traditions et les nations de la liberté et du progrès n’ont de cesse d’être harcelés par cette invincible armada de journalistes qui découpent et déforment les propos à grands renforts de tweets en tout genre.

Libre Louons le courage de tous ces personnages qui osent braver les barrières de l’imaginaire collectif et qui, paradoxalement, sont ceux qui font preuve de liberté de pensée, qui la pousse jusqu’au bout, jusqu’à l’idéal pur et sans concession. Pourtant, tous, comme nous, sont de braves petits soldats dans la grande guerre de notre temps. Une guerre où l’ennemi est invisible, diffus et pourtant partout présent. Car la guerre s’est adaptée à notre monde, elle est devenue digitale et verbeuse, les conquêtes terrestres sont remplacées par des conquêtes cérébrales. L’espèce de substance pâteuse, remplissant ce petit promontoire rond qui trône au-dessus de nos épaules, est le véritable objectif. Après les guerres du pétrole, voilà les guerres du cerveau. Cette chose contrôle tout, les respirations, les actions, les pensées, contrôler les cerveaux c’est contrôler le monde. Nul besoin de complot, nul besoin de drogues dissimulées dans les aliments, nul besoin d’images subliminales cachées dans les publicités. Il suffit de maîtriser le récit, d’être la main qui agite la plume et qui, par bourrasques, écrit le monde. Les représentations et les valeurs, le logiciel, et l’information sont sous l’autorité de cette plume alliée à la voix. Le brave petit individu libre se voit fournir un cadre, un spectre par lequel il peut confortablement regarder le monde bouger autour de lui et pourtant le cadre est une boîte, un cercueil, et le spectre est un filtre, un masque. L’illusion de liberté est superbe, la divine vérité dégueule son torrent d’information limpide dans notre égo, qui se voit enflé par le sentiment de puissance que confère la compréhension du monde. La guerre est cognitive, le monde n’est pas linéaire, il fulgure dans tous les sens dans un immense réseau d’influences intriquées. La paranoïa peut s’installer… média-menteurs ? Propagande ? Arnaques ? Rien n’est plus certain lorsque l’esprit s’évade d’un cadre, il est tenté alors de rejoindre un autre cadre, confortable, lui offrant de nouveau du sens. La force centripète aura encore arraché des individus à la masse centrale. Penser par soi-même, n’est-ce pas un doux rêve ? Après tout, la pensée n’est peut-être qu’un vulgaire enchaînement de réactions biochimiques et bioélectriques… Gardons alors des maîtres à penser ! Cette dernière affirmation vous est insupportable, alors arrachez-vous du cimetière où les décérébrés attendent patiemment leur putréfaction dans de petites boîtes capitonnées.

Charles Bazin