YATTA FANZINE N°14 SOMMAIRE A LA UNE A LA UNE - MUSIQUE MANGA - MARIE ANTOINETTE MANGA - SAO MOTHER’S ROSARIO MANGA - PERFECT WORLD MANGA - SUPER LOVERS ANIME - BRYNHILDR IN THE DARKNESS ANIME - GEKKAN SHOUJO NOZAKI-KUN ANIME - CODE GEASS ANIME - THE GARDEN OF WORDS DRAMA - YURIKO BUSUJIMA BARENAKED DRAMA - BECK JAPON - GOODIES & FIGURINES JAPON - KUMANONACHI-TAISHA JAPON - RECETTE MOCHI JAPON - MUSIQUE : MURAOKA DAISUKE JAPON - OST BACCANO! JEU VIDÉO - TRILLION: GOD OF DESTRUCTION JEU VIDÉO - TOKYO TWILIGHT GHOST HUNTERS: DAYBREAK SPECIAL GIGS JEU VIDÉO - MEGATAGMENSION BLANC + NEPTUNE VS ZOMBIES JEU VIDÉO - UTA NO PRINCE-SAMA – MUSIC 3 JEU VIDÉO - ICO & SHADOW OF THE COLOSSUS COSPLAY - TUTORIEL ROBE DE SORCIER INTERVIEW COSPLAY - NAITO KOSPHY DIVERTISSEMENTS
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EDITO
CONTACT info@yatta-fanzine.fr PRÉSIDENTE / GRAPHISTE Forever / Pey Magali CORRECTRICES Remu Maereva
Bonjour à tous C’est bientôt la fin de l’année et nous voilà avec notre 14ème numéro ! Déjà 4 ans que vous nous suivez merci encore ! Nous accueillons dans la team plusieurs nouveaux membres : Strike : Rédactrice Otome Game Michy : Rédactrice Anime Kyo VR : Rédactrice LN Nous avons lancé un calendrier de l’avent sur notre facebook n’hésitez pas à participer ! Et d’ici notre prochain numéro nous vous souhaitons un joyeux noël et de bonnes fêtes ! Sur ce, nous vous souhaitons une bonne lecture. N’hésitez pas à faire découvrir le Yatta Fanzine à vos amis !
RÉDACTEURS MANGA Kobaitchi Forever ByOz Kyo VR RÉDACTEURS ANIME ByOz Suiguichi Michy Remu RÉDACTEURS DRAMA Eloïse Natsumi RÉDACTEURS JAPON Forever Inod Ioteta ByOz RÉDACTEURS COSPLAY Miloki Selène RÉDACTEUR JEU VIDEO Inod Strike Castile ONT COLLABORÉ Naito Psycho
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A LA UNE
GUNDAM D’ODAIBA
U HIME JI LE CHATEA UN DR ESCO a ine de l’UN t un o im tr a p u éa effe Himeji class le 17 Novembre. En Le château se er la tour ri rt rp u e vaise su venu h u st a e m r) e e n li u u eu national. partic me trésor m ment d’un re co û e (s é n e g n an dernier. dro desi restauré l’ u chateau d té é le a a ji ip e c n pri têau Him que le cha u priétaire d Rappelons uver le pro o tr re r u o verte p te a été ou drone. Une enquê ASH SUR ONE SE CR
C’est désormais offi ciel, la statue Gundam d’Odaiba se ra démontée en mars 2017. Cepe ndant, les 40 ans de la saga tomba nt en 2019, un autre projet d’envergure devrait voir le jour. Ce valeureux robot marchera-t-il co mme tout le monde l’attend ?
DOLL MASTER <3 Au Japon, cet homme préfère avoir une relation avec ses 17 poupées qu’avec une vraie femme ! C’est Mr Hiroyuki Nomura agé de 51 ans !
A OSAKA LES PÈRES NOEL DONNENT DE LEURS PERSONNE ! C’est pas moins de 6000 personnes déguisés en père noel qui ont participé à une course de bienfaisance à Osaka. La moitié des bénéfices seront utilisés pour acheter des cadeaux aux enfants malades
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A LA UNE - MUSIQUE UN PREMIER ALBUM POUR PIKO TARO Le roi de la pomme, de l’ananas et du crayon, Piko Taro, sort son premier album «PPAP» ce 7 décembre.
UN MAXI CD POUR SAYAKA SHIONOYA Le nouveau maxi CD de Sayaka Shionoya, «Maho», débarque ce 7 décembre en deux versions, dont une avec DVD.
DRAMATIC ALASKA DE RETOUR AVC UN NOUVEL ALBUM «Rock n Roll Dreamers», l’album de Dramatic Alaska, arrive lui aussi lors de ce productif 7 décembre.
VERSAILLES PHILHARMONIC QUINTET EN EUROPE
Versailles Philharmonic Quintet revient pour une tournée européenne, avec un passage à Paris le 5 février à La Machine du Moulin Rouge.
KINGDOM HEARTS ORCHESTRA - world tour Le KINGDOM HEARTS Orchestra -word tour- prendra place à la Salle Pleyel de Paris les 18 et 19 mars.
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MANGA - AVIS
© MARIE-ANTOINETTE © FUYUMI SORYO / KODANSHA LTD.
MARIE-ANTOINETTE, LA JEUNESSE D’UNE REINE En tant que fan de Cesare, quand j’ai appris qu’un nouveau manga de Fuyumi Soryo était sorti je me devais de foncer tête baissée jusque chez mon libraire. Qui, même s’il pratique des prix plus élevés qu’un certain vendeur faisant le tour de l’alphabet, à le mérite de me fournir ma came sans délais.
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© MARIE-ANTOINETTE © FUYUMI SORYO / KODANSHA LTD.
a première chose que l’on remarque quand on prend la bête en main c’est son poids anormalement lourd pour un manga. Parce que, oui, on pourrait presque parler ici d’une version collector tant l’édition est soignée. Grammage de papier supérieur, un centimètre de plus dans la largeur et un demi dans la hauteur, couverture au rendu satiné avec dorures, double pages couleurs au début en plus une dizaine à la fin. On comprend rapidement d’où lui vient son prix un peu plus élevé que la moyenne.
il faut dire ce cet ouvrage a été commandé, en partenariat avec Glénat, directement par l’organisme s’occupant du château de Versailles. Et que Fyumi Soryo est venue s’installer dans le château un certain temps pour s’en imprégner et commencer à dessiner son histoire. Ce partenariat ne sort évidement pas de nulle part mais fait échos à l’exposition MarieAntoinette, une Reine à Versailles qui se teindra au Mori Arts Center Gallery de Tokyo jusqu’en février 2017.
© TAKUMI YANAI SATORU SAO ALPHAPOLIS
UNE DEMOISELLE ENCORE BIEN NAÏVE L’histoire débute sur une visite du roi Louis XVI à sa femme et ses enfants. Alors que celle-ci le regarde jouer avec leurs ainés elle se remémore les événements qui ont fait d’elle la reine de France. Nous sommes alors propulsés à Vienne en 1770 le jour où la jeune archiduchesse Maria Antonia prend la route en direction de la France pour aller y épouser le dauphin Louis Auguste. Nous suivons alors cette demoiselle encore bien naïve lors de ce voyage éprouvant ainsi que lors de la cérémonie de remise de l’épouse où elle sera abandonnée seule aux mains des français au même titre qu’une simple marchandise. Peu de temps après elle rencontre enfin le roi ainsi que son tout jeune époux. Leur rencontre, bien que loin du conte de fées que l’on pourrait s’imaginer, ne se passe pas trop mal non plus et, bien qu’ayant quelques différents et étant forcément impressionnés, les jeunes mariés ne s’en sortent pas si mal dans leur nouvelle vie maritale.
© MARIE-ANTOINETTE © FUYUMI SORYO / KODANSHA LTD.
© MARIE-ANTOINETTE © FUYUMI SORYO / KODANSHA LTD.
Cette période de la vie de la princesse n’est peut-être pas la plus intéressante. Elle est très jeune et très (trop ?) naïve en arrivant à la cours et les quelques gaffes qu’elle va y commettre ne semblent pas correspondre à ce que l’on est en droit d’attendre d’une aristocrate. Cela dit sa douceur et sa droiture la rendent sympathique et il ne faut pas longtemps au lecteur pour s’attacher à elle bien qu’une certaine distance soit toujours maintenue entre elle et nous. Comme pour souligner son coté princier. En l’’accompagnant de couloirs en boudoirs nous découvrons la vie des nobles gens, les petites intrigues et perfidies de la cours, les alliances et mésententes. Bien que tout cela soit assez survolé (on est tout de même assez loin de Game of Throne) ça permet d’avoir une vue d’ensemble de l’ambiance qui régnait entre les différents clans. Bien que ce ne soit pas extrêmement flagrant, Marie Antoinette restant tout au long de ce tome une enfant fort calme et docile, nous allons malgré tout la voir prendre de l’assurance et du répondant au fil des pages, se dirigeant ainsi, peu à peu, vers la femme assurée que l’histoire retiendra. 7
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Au niveau des dessins c’est, comme on pouvait s’y attendre, absolument superbe. Le soucis du La fin est abrupte. On s’attend vraiment à une suite détails que ce soit dans l’habillement, la décoration mais il semblerait qu’il ne doive pas y en avoir. Ce qui ou l’architecture est éblouissant. Fyumi Soryo nous est extrêmement dommage car en tant que premier transporte dans cette France pré-révolution sans volume d’une série ce tome est très bon mais en temps aucune difficulté et ça fait regretter encore plus amèrement que ce tome soit voué à rester seul. que one-shot il nous laisse sur notre faim. LE SOUHAIT D’UNE SUITE
Parmi les détails sympathiques lié à cette lecture j’ai particulièrement apprécié la dizaine de pages couleur à la fin du volume où sont reproduites certaines peintures d’époque représentant aussi bien Marie Antoinette que Louis XVI ou d’autres courtisans. Mises ainsi en vis à vis direct avec les planches de Mme Soryo elles semblent se répondre et se sublimer les unes les autres.
Et c’est peut-être précisément l’effet recherché, inciter les plus jeunes générations (mais pas que) à aller d’elles même vers l’Histoire et y découvrir, peut-être, des choses qui les passionneront. Ce qui fait de ce manga une façon très agréable de rentrer, parfois pour la première fois, dans cette Histoire. Une porte d’entrée peut-être un chouilla rococo mais, hé, c’est l’époque aussi qui le veut.
Il s’agit donc d’un tome très sympathique bien qu’un peu léger au niveau de l’histoire qu’il porte et qui mériterait clairement une suite de quelques tomes pour pouvoir être considéré comme complet.
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Après il s’agit peut-être d’une volonté aussi bien de la part de l’autrice que de l’éditeur. Le sous titre de ce manga étant «La jeunesse d’une reine» il est presque logique que l’histoire s’arrête avant son couronnement. Seulement la mangaka nous a si bien conté cette jeunesse que nous sommes maintenant en attente de plus. Plus que nous pourrions parfaitement allez chercher dans un livre d’histoire.
Je ne regrette cela dit nullement de l’avoir lu et espère voir d’autres partenariats aussi bien inspirés dans un futur proche. Kobaitchi
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à regard er en streaming sur
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MANGA - AVIS
©Reki Kawahara, CSY, Tsubasa Haduki/Kadokawa Corporation/ASCII Media Works/SAO Project
SAO : MOTHER’S ROSARIO Sword art Online est une licence que l’on ne présente plus ! Après un anime de 2 saisons licencié en France par Wakanim, l’oeuvre originale de Reki Kawahara est arrivée dans nos contrées chez l’éditeur Ofelbe et le manga quant à lui est édité chez Ototo. Sorti en novembre, le tome 1 de «Mother Rosario» ouvre le bal sur un des arcs les plus poignants de la licence.
V ©REKI KAWAHARA, CSY, TSUBASA HADUKI/KADOKAWA CORPORATION /ASCII MEDIA WORKS/SAO PROJECT
ous êtes ici dans un jeu vidéo, mais vous n’êtes plus là pour jouer. Après l’affaire Death Gun et la mission de fin d’année d’Excalibur, l’année 2026 est sur le point de débuter pour Kirito et ses compagnons. C’est à ce moment qu’Asuna entend pour la première fois parler de Zekken, ou l’Épée absolue, un mystérieux personnage possédant une Original Sword Skill phénoménale de onze coups d’affilée, qui a vaincu en combat singulier Lisbeth, Leafea et même Kirito. Asuna décide alors de se rendre sur l’île du niveau 24 de Néo-Aincrad afin de l’affronter...
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Ce tout premier tome sert essentiellement à poser les bases, l’histoire se déroule toujours à Alfheim Online et se concentre sur un nouveau protagoniste «Zenken» L’épée Absolue. Asuna qui semblait jusqu’alors être passée au second plan dans les précédents arcs, revient sur le devant de la scène. Le lecteur pourra alors découvrir son passé et se rendre compte qu’elle représente un personnage bien plus complexe que ce que laissait envisager les premiers chapitres. En effet les premières pages ouvrent sur la situation familiale de notre héroïne, coincée dans une oppression maternelle constante. Contrairement à ce qu’elle était dans l’ Aincrad, elle n’est plus vraiment libre de ses choix et c’est ce qui va la pousser à se confronter à Zenken qui semble selon les dires de ses amis «Vivre dans Alfheim ». Kirito, qui monopolise la place de personnage central de l’histoire, se voit vaincu par Zenken et sa compétence à 11 coups. Celui-ci est complètement mis à l’écart, recentrant le lecteur sur une seule personne Asuna..
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UN PERSONNAGE COMPLEXE
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C’est une tête déjà bien connue du public de SAO qui est en charge des dessins, le mangaka Tsubasa Haduki, qui avait déjà collaboré précédemment sur l’arc Fairy Dance prête à nouveau main forte à Reki Kawahara pour les 3 tomes de Mother’s Rosario. Le trait des personnages est impeccable, petit coup de coeur pour l’adaptation de Yuuki, avec un charadesign enfantin et enjouée qui représente à merveille la mystérieuse Zenken ! Les effets et le dynamisme des combats sont bien présents, facilitant l’immersion du lecteur. On notera cependant une petite fausse note sur les décors bien souvent absents des cases.
Qui est l’épée Absolue et pourquoi défie-t-elle des joueurs de tout horizon ? Que recherche-t-elle ? Ces questions trouveront un sens à la fin de ce premier volume, laissant au lecteur l’envie de poursuivre sa lecture vers le tome 2. Pour les personnes ayant vu l’anime, il ne sera pas étonnant d’entendre inconsciemment l’OST du combat entre nos deux protagonistes. De plus, une surprise les attends dans les pages bonus. Pour les personnes ayant le jeu «SAO Hollow Realisation» un QRcode est disponible pour recevoir un DLC de Asuna. Forever
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PERFECT WORLD Nouveau titre des éditions Akata, Perfect World est la première série de la mangaka Rie Aruga. Toujours en cours au Japon, elle compte actuellement 4 tomes en volume relié, le tome 1 est paru chez nous le 13 octobre 2016. L’handicap est un thème très peu abordé encore de nos jours, on se souviendra de l’excellent A Silent Voice paru chez Ki-oon début 2015, et rare sont les titres traitant et exploitant ce sujet avec justesse.
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sugumi, à 26 ans, travaille au sein d’une entreprise de design d’intérieur. Un soir, lors d’une soirée de travail, quelle est sa surprise de retrouver autour de la table Ayukawa, son amour de lycée ! Mais depuis la fin de leurs études, le jeune homme, impliqué dans un accident, est en fauteuil roulant. Certaine que jamais elle n’aura la force (et l’envie) de fréquenter un homme «au corps amoindri», la jeune femme va pourtant sentir quelque chose bouger en elle…
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HANDICAP ET L’AMOUR. UN MÉLANGE PLUTÔT RÉUSSI CHEZ RIE ARUGA
«Comment est-il possible de s’aimer et de construire une relation saine et durable, quand tout semble vouloir vous en empêcher ?» Ce point est d’ailleurs rappelé très tôt par la protagoniste, et ce, dès la première page, première case, montrant l’importance que l’handicap aura dans cette romance.
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L‘histoire est très classique, on ne compte plus les manga ayant pour main plot une romance entre deux ex-camarades de classe (enfin de lycée ici); la particularité de celle-ci sera l’âge des protagonistes (une romance non pas lycéenne du coup mais entre adulte) et l’entrée en scène de l’handicap, c’est d’ailleurs l’un des points essentiels de la série, sur lequel Akata a beaucoup fait sa communication:
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UN HANDICAP DÉTAILLÉ PHYSIQUEMENT & MENTALEMENT
Ce premier volume fait office d’introduction, on posera très rapidement les bases (Perfect World a la mérite de ne pas passer par quatre chemins...) en présentant les enjeux d’une relation avec une personne handicapée, les difficultés qui en ressortent (le fait que la personne handicapée soit assez dépendante contre son gré par exemple) mais également les problèmes coulant de l’handicap en lui même. On ne s’arrête pas au problème de motricité dont souffre Ayukawa, son handicap se voit être développé tout le long de ce premier volume (Les problèmes sont d’ailleurs très souvent expliqués en terminant par un subtil ‘’Ca arrive souvent aux personnes touchées à la moelle épinière’’ mettant tout le monde d’accord), on en apprend plus
dessus au fil des pages; ce n’est pas tant le fait d’être en fauteuil roulant qui le met en danger, c’est ce qui arrive derrière, le fait de rester statique apporte beaucoup de problèmes qui pourraient lui coûter la vie. Mais, plus qu’un problème au niveau médical, on met également en avant le regard des autres et la discrimination, qu’elle soit positive ou négative, et c’est juste; j’ai apprécié le fait qu’on ne jetait pas la pierre d’un côté ou d’un autre, qu’on ne place pas les handicapés en position de faiblesse contre les méchants, ou le contraire. Le point de vue sur l’handicap reste assez neutre et c’est tout à l’honneur de la série.
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On pourra d’ailleurs observer un aspect du ‘’combat’’ d’Ayukawa, sa volonté d’aider directement les handicapés dans son domaine, car il travaille dans l’architecture, en installant des infrastructures telles que des rampes d’accès, combat loin d’être gagné d’avance. Cette dimension n’a pas encore été développée dans ce premier volume, je croise les doigts pour la retrouver dans les suivants, en espérant qu’elle ne sera pas survolée. Ce petit aperçu démontre pourtant, et très tôt, le courage et la ténacité dont Ayukawa fait preuve. UNE ROMANCE AU DELÀ DES APPARENCES Concernant la romance en elle même; elle s’installe rapidement, c’est un fait, mais non pas sans réticences et difficultés. Du côté de Tsugumi, elle va réussir à aller outre ses a priori sur l’handicap, elle va apprendre peu à peu à aimer Ayukawa en laissant de côté ses préjugés sur les handicapés, passant d’un chapitre à un autre de l’optique ‘’Je ne peux pas sortir avec un handicapé’’ à ‘’Je l’aime c’est tout’’, sûrement aidée par l’amour qu’elle avait pu éprouver pour lui lorsqu’elle était plus jeune; le pouvoir de l’amour que voulez vous (comment ça je suis vieux jeu là dessus?).
Prévisible certes, mais au moins, on ne passe pas une dizaine de tomes à tourner en rond à coup de ‘’- je t’aime - moi non plus’’. Cette relation va permettre aux deux protagonistes d’évoluer, et c’est quelque chose de très bien. Mais, même lorsque la romance prend enfin place, on se doute que tout ne se passera pas parfaitement bien, et Tsugumi nous avertit également. L’important sera maintenant de voir comment nos personnages vont réussir à construire leur relation, malgré les difficultés. UN STYLE DE DESSIN QUI DOIT S’AFFIRMER
Concernant le coup de crayon de l’auteure, il s’approche davantage du style shôjo. On remarquera au fil des pages des divergences au niveau des personnages; le soin donné pourra parfois être remis en question, notamment quand les personnages ne seront pas au premier plan. Globalement, c’est très soigné, notamment au niveau de l’aspect médical; par exemple, les fauteuils roulants, dessinés avec beaucoup de détails Ayukawa en revanche, aura un peu plus de mal à faire et s’approchant beaucoup de la réalité. Le style de Rie la girouette, rejetant en bloc toute relation amoureuse. Aruga doit néanmoins s’affirmer un peu plus, il reste Il changera néanmoins peu à peu au contact de son très classique; elle en aura le temps au fil des tomes. amie de lycée, jusqu’à se laisser aller complètement et accepter, peut être, d’envisager une relation avec Toutes les bases sont posées à la fin de ce premier tome, Tsugumi. promettant un second riche et entrant dans le coeur du sujet. Akata publie une nouvelle fois, une série sortant des sentiers battus, abordant des thèmes anodins et ancrés dans notre époque, des thèmes d’actualité. Byoz © RIE ARUGA / KODANSHA LTD.
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SUPER LOVERS Edité par Taifu Comics, le tome 01 de Super Lovers, voit le jour le 23 mai 2013, et instantanément, touche le cœur des milliers de lecteurs. Cette magnifique histoire qui se classe dans la catégorie Yaoi, a fait un grand succès lors de sa première sortie en manga, mais aussi lors de son adaptation en anime au moins d’avril 2016. De quoi ravir Miyuki Abe, scénariste et illustrateur de ce titre phénomène.
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aru Kaidou a vécu jusqu’à l’âge de 8 ans au Canada avec sa mère avant de partir vivre avec son père au Japon. Plusieurs années ont passé et alors qu’Haru est maintenant âgé de 17 ans, celui-ci reçoit un message dans lequel il apprend que sa mère est sur le point de mourir. Décidé à revoir celle-ci une dernière fois, il part pour le Canada et découvre non seulement que sa mère est en bonne santé mais que celle-ci a adopté un jeune garçon âgé de 8 ans nommé Ren. Haru rencontre donc son nouveau «petit frère» et va vite comprendre qu’il ne va pas être facile de s’entendre avec lui. En effet, Ren est un jeune garçon sauvage qui déteste les humains à cause d’un traumatisme qu’il a subi quelques années auparavant ... Haru se voit donc confier la difficile tâche de civiliser Ren ... Au fur et à mesure du temps les deux vont se rapprocher progressivement ... Mais cela sera-t-il suffisant ? Vont-ils réussir à devenir une famille ?
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Après avoir reçu un message mensonger lui apprenant que sa mère vit ses derniers instants, Haru Kaidô fait le voyage jusqu’au Canada et se retrouve coincé au sein de ce pays. Là, il rencontre un petit garçon nommé Ren, qu’on lui présente comme étant son petit frère. Haru tente donc de s’occuper de cet enfant aux origines mystérieuses qui apparemment serait devenu sauvage et insociable à la suite d’un traumatisme. Vivant en compagnie de chiens et de loups, Ren finit même par agir comme eux. Un caractère bien trempé, des gestes sauvages, Haru comprend vite que ce petit garçon est bien différent de tout ce qu’il aurait pu s’imaginer à son propos, si on lui avait avoué son existence, bien avant. Après un long moment d’adaptation et d’efforts, Haru réussit à gagner la confiance de son « petit frère ».
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SUPER LOVERS, UN RÉEL COUP DE CŒUR !
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UNE LECTURE RAPIDE QUI TRANSPORTE LE LECTEUR
Bien que tout semble être parfait, et que leurs famille ne fait que s’agrandir, Ren va devoir faire la rencontre de ses autres frères, vivant au Japon. Un réel changement pour le jeune sauvage … Des rebondissements aussi surprenants que frustrants, une histoire touchante et bouleversante, Super Lovers nous emporte dans un autre monde. Une lecture rapide qui transporte le lecteur à travers leurs aventures.
Un réel coup de cœur. Bercé entre la dure réalité des histoires de famille et la beauté de l’amour ambigu, Super Lovers est un manga à recommander sans modération ! Et pour les plus impatients, encore un peu de patience, la saison 2 est prévue pour janvier 2017 ! Kyo VR
Un petit pincement au cœur lorsque j’ai aperçu que j’arrivais malheureusement à ma dernière page de lecture, mais un soulagement immense, en apprenant que les trois autres tomes, sont disponibles chezTaifu Comics. © ABE MIYUKI / KADOKAWA SHOTEN
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COUP DE COEUR DU STAFF
2015 BY YAKO GUREISHI / NSP APPROVED NUMBER ZCW-68F
SOMALI ET L’ESPRIT DE LA FORÊT
Depuis que le monde est dominé par les créatures non-humaines, les hommes en sont réduits à mener une existence clandestine pour échapper à la persécution sans répit des nouveaux maîtres. Un jour, un golem, gardien des forêts, recueille une fillette appartenant à cette race humaine en voie d’extinction et décide d’entreprendre avec elle un périlleux voyage à travers les contrées. Ainsi commencent les aventures de cet étrange duo dépareillé, mais uni par un attachement quasi filial. Volumes : 2 en cours Genres : Aventure - Fantastique Auteurs : Gureishi Yako Editeur : Komikku
©2015 BY YAKO GUREISHI / NSP APPROVED NUMBER ZCW-68F
ORGUEIL ET PRÉJUGÉS
Lorsque Monsieur Bingley, jeune homme riche et célibataire vient s’installer à Netherfield accompagné de son ami Monsieur Darcy, c’est Madame Bennet et ses cinq filles à marier les premières averties ! Car chacun sait qu’un célibataire pourvu d’une belle fortune doit avoir envie de se marier ! Découvrez cette superbe adaptation en manga du mondialement connu chef-d’oeuvre de Jane Austen. Tout l’humour et le romantisme de l’original y sont parfaitement éclairés par un dessin riche et somptueux Volumes : 1 (Terminé) Genres : Historique - Tranche de vie Auteur : AUSTEN Jane / PoTse Editeur : Soleil Manga
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©Scénariste AUSTEN Jane /Illustrateur : PoTse
©Scénariste AUSTEN Jane /Illustrateur : PoTse
COUP DE COEUR DU STAFF
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COUP DE COEUR DU STAFF Jadis, le Continent fut ravagé par une effroyable guerre où les «pactes démoniaques» étaient monnaie courante. Des années plus tard, Cecily Cambell, descendante d’anciens nobles et membre d’une compagnie de chevaliers, est à la recherche d’une forge capable de réparer sa vieille épée déjà bien émoussée. Son chemin croise celui de Luke, un jeune homme qui terrasse d’un seul coup un vagabond sous l’emprise d’un pacte démoniaque. Ces fameux pactes sont pourtant interdits depuis que la paix est revenue… La rencontre de Cecily et Luke marque le début d’une nouvelle aventure ! Volumes : 9 (en cours) Genres : Aventure - Heroic-Fantasy Auteur : MIURA Isao / YAMADA Kôtarô Licencié : Doki Doki
© YAMADA Kotaro/MIURA Isao/ MEDIA FACTORY , INC
Uenoyama est un lycéen féru de guitare et de basket. Seulement, la passion qui l’animait semble s’être éteinte pour laisser place à un quotidien morne, rythmé par de simples siestes. Un jour, il tombe sur Mafuyu, qui s’est endormi à l’un de ses endroits favoris, une superbe guitare Gibson serrée contre lui. Ce dernier le supplie alors de la réparer et de lui apprendre à en jouer. Si Uenoyama refuse catégoriquement au début, il finit par l’aider et va même jusqu’à l’intégrer dans son groupe. Il découvre derrière la candeur de Mafuyu un talent incroyable et bouleversant. Malheureusement, ce dernier est également hanté par un lourd traumatisme qui l’empêche de s’exprimer pleinement… Volumes : 2 (en cours) Genres : Romance - Comédie - Musique - Shonen Ai Auteur: Kizu Natsuki Editeur : Taifu Comics
© NATSUKI KIZU 2014 ORIGINALLY PUBLISHED IN JAPAN SHINSHOKAN CO., LTD., TOKYO.
THE SACRED BLACKSMITH
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© NATSUKI KIZU 2014 ORIGINALLY PUBLISHED IN JAPAN SHINSHOKAN CO., LTD., TOKYO.
COUP DE COEUR DU STAFF
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ANIME - AVIS
© Lynn Okamoto/Shueisha © VAP, YTV, YTE, GENCO, DAX PRODUCTION
BRYNHILDR IN THE DARKNESS Brynhildr in the darkness est une adaptation anime du manga du même nom de Okamoto Lynn. Licencié en France chez ADN, l’anime dispose d’une première saison de 13 épisodes produits par le studio ARMS.
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orsqu’il était jeune, Ryôta Murakami était ami avec Kuroneko, une fille de son âge, qui croyait en l’existence des extraterrestres. Voyant Ryôta sceptique, Kuroneko décide de trouver un moyen de la lui prouver, mais un accident tragique se produit : Ryôta est gravement blessé tandis que Kuroneko meurt. Désormais lycéen, Ryôta n’arrive pas à oublier son amie d’enfance. Afin de tenir sa promesse de prouver l’existence des extraterrestres, il s’inscrit au club d’astronomie de son lycée. Un jour, une jeune fille nommée Kuroha Neko, ressemblant exactement à son amie d’enfance, débarque dans sa classe. Cependant, la jeune fille lui affirme qu’elle ne le connait pas, et lui révèle qu’un accident au cours duquel il va mourir est sur le point de se produire.
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PAR LE CRÉATEUR D’ELFEN LIED Par le créateur de l’excellentissime Elfen Lied, il ne m’en a pas fallu davantage pour me pencher sur cet animé. Premièrement emportée par la beauté des graphismes et le charisme de chaque personnage, j’ai assez vite été déçue par le nombre de ressemblances (comprenez, le nombre de choses grossièrement recopiées d’Elfen Lied) : un labo, des expériences inhumaines, des filles aux pouvoirs surnaturels qui s’échappent, l’héroïne principale atteinte d’amnésie, un jeune garçon traumatisé depuis l’enfance, de l’hémoglobine giclant sur les murs…
LAISSONS LUI QUAND MÊME SA CHANCE !
V, YTE, GENCO, DAX PRODUCTION
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Nous faisons la connaissance de Ryôta, pourchassé par le douloureux souvenir de la mort de sa meilleure amie lorsqu’ils étaient enfants ; il voue sa vie à son amie décédée, se promettant d’un jour prouver l’existence des extraterrestres pour lui rendre hommage. Au cours de son année au lycée, il fera la connaissance de jeunes filles dotées de pouvoirs aussi surprenants que dangereux ; il apprendra que ce sont des magiciennes, échappées d’un Centre. Sa vie prend alors un nouveau tournant, il se dévoue pour les protéger, même si cela doit lui coûter la vie.
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Des personnages attachants, intrigants et très soignés, un humour assez pervers (en quête de fanservice, vous serez servis, y’a des boobs partout, aaahh !) sans pour autant trop dévier de la quête principale de notre petit Ryôta. On s’attache très facilement à chacun d’entre eux, quelques passages touchants, d’autres très comiques, un scénario qui se tient, des surprises…
UNE FIN DECEVANTE ! Alors expliquez-moi POURQUOI cette fin, bâclée, décevante, à la limite de l’acceptable après la qualité de
tous les épisodes précédents. On s’attend à du lourd, à un twist, un je ne sais quoi qui nous laissera bouche bée, mais il n’en est malheureusement rien… À croire que ce dernier épisode a été expédié vite fait bien fait, que tout à coup, le sort des personnages importait peu ; sans parler du fait qu’au final, cette histoire d’extraterrestres reste aussi floue qu’au premier épisode. Les révélations du dernier épisode sont mal exploitées, trop rapides et dénuées d’émotions.
Mention positive pour les deux openings et l’ending, le premier opening étant
entrainant et se calant bien sur l’ambiance de la série, le deuxième complètement métal et déjanté rappelant un peu celui de Death Note (What’s up People de Maximum The Hormone). Remu 21
ANIME - AVIS
© Gekkan Shôjo Nozaki-kun/ Doga Kobo
GEKKAN SHOUJO NOZAKI-KUN Gekkan shoujo Nozaki-kun est un anime de 12 épisodes produit en 2014 par le studio Doga Kobo (New Game, Plastic Memories). Adapté du manga d’Izumi Tsubaki (connue en France pour Fight Girl et Sweet Relax chez Delcourt), l’anime est licencié par Viewster et est classé ‘’Comédie’’, ‘’Romance’’ et ‘’Shônen’’.
S
akura, une lycéenne, décide d’avouer ses sentiments à celui qu’elle aime, Nozaki, son camarade de classe. Malheureusement, celui-ci comprend de travers et pense qu’elle est fan du manga qu’il écrit. Commence alors une longue bataille pour Sakura, qui tentera de lui faire comprendre ses réels sentiments.
© Gekkan Shôjo Nozaki-kun/ Doga Kobo
Chiyo, 16 ans ; j’ai demandé au “ Sakura garçon que j’aimais de sortir avec moi et il m’a donné son autographe ”
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© Lynn Okamoto/Shueisha © VAP, YT
CECI N’EST PAS UN SHOJO ! La première chose d’assez surprenante chez Gekkan Shoujo Nozaki-kun, c’est cette absence de développement de la romance, juste présente afin de créer des quiproquos; car oui, détrompez-vous, la série n’est pas un shôjo, au grand dam de ce que présentait le synopsis. La romance contribue au comique avec brio ; rien que l’opposition entre l’amour de Sakura et le pragmatisme de Nozaki est un point régulièrement mis en jeu de façon assez absurde. Le spectateur aura même tendance à suivre la jeune fille lorsqu’elle romancera certaines situations, l’anime nous y aidera d’ailleurs, en lançant par exemple des musiques romantiques et des effets pailletés.
UN ANIME SANS PRÉTENTION & DES PERSONNAGES DIVERSIFIÉS Gekkan Shoujo Nozaki-kun est un anime misant sur son humour et ses personnages, avec beaucoup de dérision. Il est très drôle, et tout contribue à la création du comique ; situations, histoire, personnages, chaque élément est utilisé avec justesse pour amuser le spectateur. L’anime est sans grande prétention et fait son travail. Les personnages ne sont pas réellement développés, quelques informations
seront glissés par ci par là, mais ce n’est pas vraiment ce que recherche le spectateur ici. Ils auront cependant chacun droit à leur petit moment de gloire dans un épisode qui les mettra plus en valeur que d’autres. Petit point notable : Ils sont tous très diversifiés, que ce soit au niveau du chara-design, beau et expressif, qu’au niveau de leurs personnalités bien affirmées. Ils brillent tous d’une façon ou d’une autre, l’attention ne se focalise pas juste sur le duo de protagonistes, et c’est assez appréciable.
TV, YTE, GENCO, DAX PRODUCTION
© Gekkan Shôjo Nozaki-kun/ Doga Kobo
© Gekkan Shôjo Nozaki-kun/ Doga Kobo
© Gekkan Shôjo Nozaki-kun/ Doga Kobo
Les graphismes et l’animation sont soignés, l’OST est tranquille et assez banale, on retiendra l’opening entraînant et positif signé Oishi Masayoshi. L’ambiance est légère et décontractée, les épisodes se regardent assez rapidement et, du fait que l’anime suive un format épisodique, on pourra s’arrêter sur un épisode pour reprendre, quelques jours après, sans pour autant être perdu. Gekkan Shoujo Nozaki-kun est un anime sans prise de tête, juste là pour faire passer un bon moment au spectateur au travers de situations loufoques. Il ne mise que là dessus et réussit son pari, on passe un bon moment devant. Certains regretteront le manque de romance, d’autres reviendront sur la fin, mais on se souviendra surtout des personnages et du bon temps passé avec eux. Cette fin justement, pourra laisser le spectateur bouche bée. De mon côté, elle m’aura plutôt fait rire. Elle est assez surprenante mais reste assez logique, je n’en parlerai pas plus. Byoz
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© Gekkan Shôjo Nozaki-kun/ Doga Kobo
UN ANIME SANS PRISE DE TÊTE
ANIME - AVIS
©SUNRISE/PROJECT GEASS • MBS CHARACTER DESIGN ©2006 CLAMP
CODE GEASS
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Code Geass : Hangyaku no Lelouch est un anime original en deux saisons de 25 épisodes sorti en 2006 et 2008. La série a été produite par le studio Sunrise. En France, l’anime est édité par Kazé, ADN et Netflix. Et une saison 3 a été annoncée récemment
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En l’an 2010 du calendrier impérial, le Saint Empire de Britannia a littéralement écrasé les forces militaires japonaises et a conquis le Japon en un temps record grâce à ses Knightmare Frames, des mechas d’une technologie avancée. Le pays perd alors ses droits, ses traditions, sa liberté et sa fierté. Le Japon est renommé « Area 11 » et les japonais perdent alors leur identité, se faisant appeler désormais « Eleven ». La majeure partie de la population japonaise vit misérablement dans des ghettos tandis que les colons britanniens vivent aisément et occupent la totalité du territoire. Britannia est en même temps devenu l’unique super-puissance du monde. Néanmoins, les japonais n’ont pas dit leur dernier mot et commencent alors des rébellions armés, désireux de retrouver la liberté et l’indépendance de leur nation.
©SUNR
ALL HAIL BRITANNIA ! L’histoire se déroule sept ans après la conquête du Japon par l’empire. Lelouch Lamperouge, notre protagoniste, possède un sombre passé et souhaite la mort de l’empereur de Britannia. Il se retrouvera au milieu d’une bataille entre les forces indépendantes japonaises et l’armée britannienne et y rencontrera C.C., une fille mystérieuse, qui lui donnera un pouvoir surnaturel, le Geass. Ce pouvoir lui permettra de soumettre quiconque à sa volonté par un simple regard. L’intelligence de Lelouch et l’acquisition de ce pouvoir l’amèneront à mener les forces armées japonaises à la victoire contre l’ennemi que représente l’empire Britannia. En revanche, le but de Lelouch et de l’armée indépendante du Japon n’est pas le même …
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«AU TERME DE TOUT ACTE, VIENNENT LES CONSÉQUENCES. IL N’Y A PAS D’EXCEPTION.» Cette phrase est une bonne représentation de ce que peut être Code Geass. Un héros torturé qui est prêt à tout pour atteindre son but, la vengeance. Ses actes auront des conséquences graves et entraîneront la mort de nombreuses personnes. Malgré cela, le personnage restera humain et se retrouvera torturé par ses propres erreurs. Lelouch Lamperouge est d’ailleurs souvent comparé à Light Yagami de Death Note pour son côté intellectuel, calculateur et menteur. Néanmoins, les deux personnages restent fondamentalement différents. Là où Yagami Light est entraîné par une folie de devenir un Dieu vivant, Lelouch est on ne peut plus humain et ne souhaite à la base que se venger. Light n’hésite pas une seule seconde à tuer ses proches, sans absolument aucun regret. Lelouch est quant à lui affecté par les morts qu’il causera, c’est d’ailleurs ce qui l’amènera à changer tout au long de l’anime. La série est également centrée sur la relation et l’amitié entre Lelouch Lamperouge et Suzaku Kururugi. Les deux personnages sont amis d’enfance et se retrouvent
dès le début de la série. Le problème est que l’un veut changer le système à l’intérieur de Britannia et l’autre veut détruire l’empire. Leur vision des choses étant totalement différente, les deux seront amenés à de nombreuses reprises à se battre l’un contre l’autre. Cet aspect d’amitié est également important car il nous fait vivre quelques-uns des moments les plus forts de Code Geass comme la fin de la première saison. Le personnage de Suzaku est souvent perçu négativement par la communauté des fans du fait de son comportement un peu puéril et naïf qui le rend presque détestable. Malgré cela, en tant que spectateur, nous nous poserons sans cesse la question « Et s’ils avaient fait équipe, que se serait-il passé ? » et c’est exactement ce à quoi on pense à la fin de l’anime. Au final, il nous sera impossible de détester vraiment ce personnage car malgré son comportement parfois stupide, il restera tout de même un personnage humain, fidèle à ses convictions et à sa manière d’être.
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Code Geass, c’est aussi un bon anime mecha qui n’a rien à envier aux séries du même style. En effet, tous les amoureux de guerre et de mecha y retrouveront sans nulle doute les charmes d’un Gundam par exemple. Les mechas sont bien dessinés et l’évolution de ces derniers au cours de l’histoire est relativement bien amenée, quoique parfois un peu trop puissants sur la fin. On retrouvera d’ailleurs le mecha-designer Kenji Teraoka qui a participé à de nombreux projets du même genre. Les combats de l’anime, quant à eux, sont très bien mis en scène et les différentes factions qui se battent sont facilement reconnaissables, ce qui nous permet de nous plonger aisément dans les combats et d’en ressentir toute la tension et la pression. Pour tous ceux qui ne sont pas fans des séries mechas, voire même qui les rejettent, rassurez-vous car Code Geass est surtout intéressant pour son histoire et les conflits
qui surviennent entre les différents personnages.
WATASHI WA.... ZERO ! Lelouch Lamperouge le sait … Il ne pourra pas se
battre seul contre l’immense empire de Britannia.
Il veut lever une armée, créer un symbole. Lelouch enfile alors un costume presque grotesque, se fait passer pour un dénommé Zero et crée un nouvel ordre : L’ordre des chevaliers noirs. Cette nouvelle armée indépendante n’est pas à la botte des résistants japonais, pas plus que de l’empire Britannien, elle se bat pour ce qu’elle croit juste et annonce sa participation dans tout combat qu’elle jugera injuste et déloyal. Son but est donc de défendre les
Cette organisation n’est que le moyen qui amène à la fin, c’est à dire la destruction de Britannia. L’ordre aura en son sein de nombreux personnages très intéressants comme Kallen Stadtfeld ou encore Kaname Ougi. La guerre opposant Britannia et l’ordre sera violente, très violente. Code Geass est donc génialissime en ce qui concerne ses batailles et le personnage de Zero – alias Lelouch, charismatique malgré son côté un peu clown et on comprendra assez vite pourquoi les différents personnages de l’ordre suivront Zero.
faibles des forts. Néanmoins, là n’est évidemment pas le but de Lelouch, ou plutôt de Zero.
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DU BON MECHA ET UNE BONNE IMMERSION
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UNE PERLE EN OST
Les openings sont agréables à écouter mais parfois peu marquants, on retrouvera notamment Flow, JINN, access et ORANGE RANGE, . Les endings sont très bons et permettent de cloturer les épisodes efficacement avec comme interpètes le fameux groupe ALI PROJECT, SunSet Swish
et encore ORANGE RANGE.
PRESQUE UN CHEF D’OEUVRE Code Geass est une perle rare, un genre d’anime qu’on ne voit pas si souvent. Les forces de la série sont nombreuses : Des musiques marquantes, des personnages et un protagoniste on ne peut plus charismatiques, des batailles et répliques épiques, une animation et un mecha-design plus que correctes et enfin un chara-design unique. Tout cela contribue à ce qu’on pourrait presque qualifier de chef d’œuvre. Si vous n’avez pas vu Code Geass, il n’est jamais trop tard, foncez ! Suiguichi
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Côté musique, Code Geass est là aussi une perle. Les OSTs sont composées par Nakagawa Koutarou. On pourra noter par exemple les OSTs suivantes : Le Repas du Guerrier, Madder Sky ou encore The Master. Hitomi Kuroishi a également participé aux musiques de Code Geass et a interpretée sans nulles doutes les plus marquantes de l’anime comme : Stories, Masquerade ou encore la musique de fin Continued Story.
ANIME - AVIS
© MAKOTO SHINKAI /COMIX WAVE FILMS
THE GARDEN OF WORDS Il s’agit donc cette fois-ci non pas d’un animé adapté d’un manga, mais bel et bien d’un film d’animation de 46 minutes seulement. Produit en 2013 par les studios Comix Wave Films (5cm per seconds, Asylum Session, Kanojo to Kanojo no Neko, etc.) par Makoto Shinkai, le filme tourne autour de la thématique Amour & Amitié et donc principalement des relations. En France, vous pouvez le retrouver licencié chez Kazé.
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LE NOUVEAU MIYAZAKI ?
OEIL RAPIDE SUR L’HISTOIRE
Le nom de Makoto Shinkai sonne aux oreilles de beaucoup d’entre nous en ce moment… Son nouveau film Your Name faisant parler de luimême. Makoto Shinkai nous offre donc l’espoir d’un nouveau compositeur en série de film d’animation. Les critiques le nomment comme le futur Miyazaki. Bien qu’il soit trop tôt pour lui donner un tel titre, Makoto nous a déjà offert des films de qualité. En attendant de pouvoir se délecter de la sortie Française de Your Name (prévue pour décembre de cette année), revenons sur une de ses œuvres précédentes… The Garden of Words !
Akizuki est un lycéen qui s’entraîne régulièrement à concevoir lui-même des chaussures car il souhaiterait en faire plus tard son métier. Loin d’être intéressé par ses études, il a décidé que chaque matinée où il pleuvrait, il sécherait les cours afin d’aller sous un petit abri dans un parc dans le but d’améliorer son art. Un jour, il y rencontre une jeune femme mystérieuse semblant quant à elle, ne pas vouloir aller à son travail. Alors que la saison des pluies commence, ils partagent tous les deux, malgré leur différence d’âge, de simples moments de complicité.
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UN SCÉNARIO POIGNANT Makoto Shinkai a encore une fois frappé fort sur la thématique des sentiments avec un scénario poignant. Il ne faut pas s’attendre à ce que les choses bougent de manière concrète ou à voir passer beaucoup d’action. L’essentiel de l’histoire se déroule sur les petites choses de la vie auxquelles on accorde soudainement de l’importance. Tout est centré sur les deux protagonistes, leurs échanges. L’animation qui nous est offerte en accompagnement de ce scénario centré sur les personnages est d’autant plus poignante. Même si vous n’aimez pas particulièrement les histoires où l’on se concentre plus sur les ressentis que sur l’action, je vous conseille de découvrir ce film au moins pour l’animation qu’il propose.
Tout est proposé dans le détail, jusqu’au petit brin d’herbe et aux gouttes de pluie. C’est d’ailleurs le point clé et le point fort de ce film : l’eau. En effet, seuls les jours de pluie donnent une excuse aux deux protagonistes de se rencontrer, dans ce petit abri de parc. Et l’animation de l’eau reste la chose la plus réussie dans cette oeuvre. Les studios ont usé d’une technique peu commune : Les gouttes de pluie sont toutes des images de synthèse, tandis que chaque rebond a été dessiné manuellement. Autre technique nouvellement expérimentée : les tonalités de vert sur les reflets. L’animation utilise d’habitude le noir et le blanc, mais pour ce film, le vert fut l’outil principal, donnant des tonalités bien plus douces. (source : Compte-rendu de l’avant première du film par Makoto Shinkai).
© MAKOTO SHINKAI /COMIX WAVE FILMS
DES DÉTAILS, UNE ANIMATION RÉUSSIS & DE NOUVELLES TECHNIQUES EXPLOITÉES
Même sur une simple image montrant le sol, qui en soi n’est en rien intéressant dans un scénario en règle générale, l’on peut y voir de nombreux détails. Comme le rebond de l’eau, l’effet miroir de la pluie, les marques sur les dalles, les sillons entre ces dernières... Des choses auxquelles on ne prête jamais attention. Petites choses qui deviennent importantes et qui peuvent avoir leurs significations, si l’on y regarde de plus près... Egalement un vrai régal pour les yeux. C’est aussi là où veut en venir Makoto Shinkai dans son choix scénaristique. Les personnages sont banals, ils n’ont rien d’exceptionnel, passent partout. Là encore, tout est en finesse, subtile, sous-entendu. Les échanges entre les personnages, qui se découvrent, reste poétique, donnant une note d’espoir.
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ANIME - AVIS
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Tout d’abord Takao, le jeune garçon de 15 ans, présenté en premier. A première vue, l’on voit qu’il ne s’intéresse pas énormément à ses cours, qu’il sèche dès qu’il le peut pour se cacher sous cet abri dans le parc. Même si l’on peut penser au premier abord qu’il s’agit d’un de ces élèves sans ambition, ne voulant rien savoir de l’école, c’est loin d’en être le cas. Tout au long du film, l’on voit que Takao travaille dur pour réaliser son rêve, celui d’être cordonnier. Il a beau être jeune, il sait déjà ce qu’il veut et où il veut s’en aller
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Et de l’autre côté, il y a Yukino. De par ses habits et au fait que nous la voyons boire de la bière, l’on sait immédiatement qu’elle est une adulte. Contrastant avec Takao, elle semble perdue. Son chemin est flou et incertain, elle ne sait plus où elle doit aller. Malgré l’opposition entre le monde adulte et le monde de l’adolescence, Takao semble être plus sûre d’elle de ses ambitions, que ne peut le montrer Yukino de son côté.
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Les rôles sont quelque part inversés et chacun des personnages recherchent en l’autre ce qu’ils semblent vouloir désirer : d’un côté la stabilité, de l’autre la liberté (ici pour Takao, la non contraire de l’école). Les deux personnages vont donc créer leur univers à eux, ces temps de pluie, dans ce qui va devenir en quelque sorte leur sanctuaire : L’abri au milieu du parc. © MAKOTO SHINKAI /COMIX WAVE FILMS
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© MAKOTO SHINKAI /COMIX WAVE FILMS
UNE TOUCHE DE RÉALISME, UN FILM QUI FAIT RÉFLECHIR Pour terminer sur ce qui fait la force du scénario : les deux personnages se retrouvent coincés dans les dictats de la société dans lesquels ils ne se reconnaissent plus. D’un côté le monde du travail, de l’autre l’école. C’est ainsi que par ce point qui les relie, les jours de pluie, les deux protagonistes vont apprendre progressivement à se connaitre, se comprendre. Progressivement, la question de la différence d’âge s’impose. Il n’a que 15 ans, tandis qu’elle est adulte. Deuxième question de société qui s’impose : Que faire de ses sentiments lorsque la société entière s’y oppose ? Thématique récurrente dans les films de Makoto Shinkai : la distance. D’habitude, il présente la distance entre ses deux protagonistes d’un point de vue géographique, comme l’on peut le voir dans 5 cm per seconds ou Your Name. Ici la question de la distance sera traitée sur la question de cette société qui représente au Japon la personne, et dans laquelle la personne doit se faire représenter.
Ainsi, il nous montre à l’aide de ce film que d’un point de vue réaliste, tout n’est pas au bon vouloir seul de l’amour que peuvent se porter les protagonistes entre eux. Toutes les relations quelles qu’elles soient, sont forcément liées à l’environnement qui les entoure et donc à la société dans laquelle ils vivent. Une touche de réalisme parmi la thématique de l’amour interdit que l’on a déjà pu rencontrer dans de nombreux scénarios. UNE MUSIQUE TOUTE EN FINESSE ! Le choix de la musique est également important pour souligner toute la douceur et la finesse que l’on retrouve tout au long du film. Toutes les musiques sont calmes, au piano. Elles nous transportent comme une balade sous la pluie. Les morceaux ne sont pas nombreux, mais tous avec le piano comme instrument principal. L’ending est le seul morceau contenant des paroles. On le doit à Hata Motohiro et il se nomme Rain (petit clin d’œil scénaristique)
© MAKOTO SHINKAI /COMIX WAVE FILMS
© MAKOTO SHINKAI /COMIX WAVE FILMS
« Même si deux personnes s’aiment de manière
pure, ce sentiment ne suffit pas pour qu’ils puissent simplement s’aimer, que cette histoire d’amour marche ».
Pour conclure, c’est un film d’animation intéressant sur plusieurs aspects : L’animation en elle-même et le sens du détail de chaque scène de vie quotidienne, l’évolution des personnages au sein de microsociétés comme le Travail ou l’Ecole, dans lesquels ils ne se retrouvent plus et le réalisme avec lequel ces thématiques sont traitées tout au long du film. Le tout en restant poétique et léger, 46 minutes suffisent pour entrer dans ce monde de Garden of Words. Michiyo 33
KISS HIM, NOT ME !
COUP DE COEUR DU STAFF
Kae est à la fois une Otaku et une Fujoshi (fan de boy’s love), très enrobée et presque inexistante. Un jour, elle est choquée par la mort de son héros de dessin animé préféré et, déprimée, elle s’enferme dans sa chambre plusieurs jours durant. Après une perte de poids assez violente, elle revient au lycée et découvre qu’elle a dorénavant un physique de rêve, qui pourrait s’avérer ravageur...
Episodes : En cours.... Genres : Comédie - Romance - School Life Studio d’animation : Brain’s Base Licencié : Wakanim
© Junko, KODANSHA / “Kiss Him Not Me” Production Committee.
COUP DE COEUR DU STAFF
© Junko, KODANSHA / “Kiss Him Not Me” Production Committee.
MUSHISHI
Ce ne sont ni des plantes, ni des animaux. Ils sont juste différents des autres formes de vie. Ce sont des formes primitives, connues seulement sous le nom de « mushi ». Peu de gens connaissent leur existence ou même leur véritable apparence. Si les mushi peuvent parfois aider, ils sont surtout réputés pour nuire aux personnes en les infestant. Ginko est un des chasseurs de mushi chargé de les traquer pour leur apporter soulagement et guérison... On appelle ceux comme lui les « Mushishi ». Il parcourt donc le pays, à la recherche d’âmes tourmentées le conduisant notamment auprès de Shinra, adolescent capable de donner la vie à ses dessins... Episodes : 26 Genres : Aventure - Drame - Surnaturel - Mystère Studio d’animation : Artland Licencié : Black Box
©Mushishi / Artland
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©Mushishi / Artland
MONONOKE
COUP DE COEUR DU STAFF Cet animé raconte l’histoire d’un apothicaire qui vend des remèdes mais qui s’occupe aussi de libérer des lieux ou des personnes des mononoke (des esprits). Il possède une épée tueuse de démons mais il doit, avant de pouvoir la sortir de son fourreau, réunir la Forme, la Vérité et la Raison. La Forme du mononoke est définie par la relation que celui-ci entretient avec les hommes, la Vérité dépend des circonstances de l’incident et enfin la Raison dépend des sentiments qui ont conduits à l’incident. Episodes : 12 Genres : Mystère - Surnaturel - Yokai Studio d’animation : Toei Animation Licencié : /
©Wazawa Kiri / Toei Animation
COUP DE COEUR DU STAFF
©Wazawa Kiri / Toei Animation
THE ANCIENT MAGUS BRIDE © Kore Yamazaki / MAG Garden
Chise Hatori a 15 ans. Elle n’a ni famille, ni talent particulier, ni aucun espoir dans la vie. Un jour, elle est vendue à un sorcier, un non-humain dont l’existence remonte à la nuit des temps… Il la prend sous son aile pour faire d’elle sa disciple et lui annonce qu’à terme, elle deviendra son épouse. Alors, les aiguilles qui semblaient à tout jamais figées dans son cœur se mettent à tourner de nouveau, petit à petit…
Episodes : 3 Genres : Fantasy - Mystère - Surnaturel Studio d’animation : Wit Studio Licencié : Crunchyroll
© Kore Yamazaki / MAG Garden
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DRAMA - AVIS
YURIKO BUSUJIMA BARENAKED Yuriko Busujima barenaked est un drama japonais dffusé sur TBS en 2016. La série comprend 10 épisodes de 24 minutes. Ce drama est « dédicacé à toutes les femmes qui ne peuvent pas vivre sans amour »
B
usujima Yuriko, interprétée par Maeda Atsuko (Aa-chan ex-AKB48), est une jeune femme qui rêve de devenir journaliste politique. Petite, elle assista à l’adultère de son père. Suite à cet incident elle décida de ne pas faire confiance aux hommes. Cependant Yuriko ne peut pas vivre sans romance, c’est pour cela qu’elle décide de toujours avoir plusieurs petits copains en même temps. Ainsi même si un la quitte, elle ne connaîtra jamais de peine de cœur.
Dans sa vie de journaliste politique elle y découvre un monde dur, et a recours à énormément de ténacité pour essayer d’obtenir des informations. Dans le cadre de son travail, elle fait la connaissance de Ozu Shota, incarné par Arai Hirofumi (Bakuman), un grand journaliste politique. Immédiatement après avoir croisé son regard, c’est le coup de foudre pour Yuriko qui est immensément attirée par cet homme, et décide alors d’approcher Ozu, avec comme autre idée derrière la tête de profiter de la proximité d’Ozu et Kuroda Densuke, le candidat Si cette situation peut être mal vue de nos jours, électoral que Yuriko doit suivre. Néanmoins, elle Yuriko joue carte blanche et prévient toujours apprend qu’Ozu est marié… ses différents copains qu’elle fréquente d’autres hommes. Le fait que la protagoniste soit si directe Va-t-elle finir par succomber à cette tentation sur sa façon de vivre une relation rend justement ou respectera-t-elle la règle qu’elle s’était fixée ? la situation des plus honnêtes. La seule règle que Yuriko s’impose est de ne pas toucher à un homme marié.
UN CONTEXTE INNOVANT Ce drama traite de deux sujets qui au final sont très proches : la politique et l’amour. Dans chacun de ces deux thèmes, on peut y voir de la fidélité, comme de la tromperie, des envies de réconciliations mais parfois des rancunes trop importantes pour le pardon. Le contexte dans lequel se place ce drama est innovant. On a un cadre qui nous montre le quotidien amoureux et professionnel d’une jeune femme moderne. Tristement, la fin est très prévisible, c’est à la fois dommage et normal. Dommage car on a vraiment envie d’être surpris mais normal également car il n’y a pas énormément de possibilités pour la situation finale.
Cependant, un bon point revient à l’évolution de l’héroïne, que l’on remarque de plus en plus au fil du drama. Le jeu des acteurs est très bon et le casting original, le spectateur n’aura vraiment aucun mal à s’attacher aux personnages. L’OST intitulé « Selfish » est chanté par Atsuko, c’est une musique dynamique qui apporte un vrai plus à chaque épisode. Ce drama est un bon drama, abordant un thème rarement vu mais très bien amené. Mais ce n’est pas un drama indispensable à voir, cependant il est bon dans ce genre.
Maeda Atsuko
Arai Hirofumi Eloïse
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DRAMA - AVIS
BECK Beck est une interprétation du manga japonais et de l’anime du même nom, datant de 2010, réalisé par Tsutsumi Yukihido. Ce film vous plongera dans un univers très Rock and Roll pendant plus de 2 heures !
I WAS MADE TO HIT IN AMERICA
o Yukio autour de Tanak le u o ér d se it e ’histoir céen maladro ly e n u je n u i, qui en alias Koyuk up d’amis et, co u ea b as p e n’ayant par un group er en m al m r où il plus, se fait bascule le jou t u To e. cé ly e à son de garçons au ement, comm ill u q an tr i lu coin rentre chez américains au is o tr e u q ar m ris de habitude. Il re petit chien. P n u t n ta ai tr al us d’une rue m toutou par to ce r e v u sa e te d s trois courage, il ten ent pour lui, le m se u re eu h al C’est alors les moyens. M à le frapper. t n ce en m m let. hommes co e avec un pisto m m o h e n u je n qu’intervient u le que Ryusuke, e tr u ’a d st ’e n me groupe Ce jeune hom itariste dans un u g et n ie ch ce sa sœur Maho. propriétaire de ec av rk o -Y ew N t de al, de Rock venan envers son anim te es g n so e d er e alors Pour le remerci ut. Koyuki affirm ve ’il u q ce e ue d il lui deman uitare électriq g la re d n re p ap ercevra qu’il souhaite s, Ryusuke s’ap p m te u d l fi u comme lui. A uveur. lent de notre sa du véritable ta
L
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L’ouverture est simple, elle ouvre sur la nature puis défile sur Koyuki. On remarque que c’est un personnage très réservé et ayant un léger malêtre par le fait qu’il se fait intimider par les autres garçons de son établissement. L’opening nous plonge dans l’ambiance même du film, un bon rock-and-roll pour commencer à visionner 2h25 min de film. Beck possède un point fort intéressant. La langue anglaise est ici beaucoup présente. Avec cette utilisation, on peut alors ressentir le sentiment de liaison envers le rock japonais et le rock anglais. Un véritable punch pour ce film. Qui aurait pu imaginer qu’il pourrait y avoir des problèmes de droits d’auteurs sur une des chansons mise en place dans le scénario. C’est ce que Beck à malheureusement eu. En effet, lorsque que Koyuki chante, on entend très vaguement le son des instruments et de la foule seulement. Le son de sa voix quant à elle reste muette. Nous sommes à la fois curieux, puis frustré.
Sato Takeru joue le rôle de Koyuki avec une très belle interprétation, un jeune lycéen d’allure banale, assez réservé et timide. Il reflète le bon côté d’une personne. Il est plein de courage mais le fait qu’il se fasse intimider repousse en quelque sorte ce courage de leur faire face et de ne pas se laisser faire.
Taira Yoshikuri est joué par Mukai Osamu, un personnage rempli de gentillesse, souriant, joyeux et doté d’un sacré talent, il deviendra très vite l’ami de Koyuki. Ils vont s’entraider dans les moments les plus durs.
Mizushima Hiro, cet acteur connu dans les drama et films interprète Ryusuke Minami, ce fameux jeune homme venant de New-York. On aperçoit très vite que le rock est une vrai passion. Niveau caractère, il est plutôt l’inverse de Koyuki, c’est quelqu’un qui sait se battre, qui ne se laisse pas intimider. Il a un bon tempérament. C’est un personnage assez confiant.
Kutsuna Shiori interprète Maho Minami, la sœur de Ryusuke. C’est un personnage empli d’une grande gentillesse et de douceur. Elle est maligne, drôle et sincère. De plus, elle est passionnée par le domaine de la réalisation. De ce fait, elle tient une place assez importante dans le film. Et c’est aussi le seul casting féminin important
Le film dans sa globalité est plutôt sympa, l’ambiance très Rock-and-Roll du début jusqu’à la fin propulse le spectateur dans un univers de musique à la fois moderne et un peu underground. Concernant le casting, rien à redire il y a de grandes têtes d’affiches comme des acteurs peu connus. Cependant, certaines scènes auraient pu être réduites. En effet, dans quelques moments du film l’ennui se fait ressentir durant les 2h25 de visionnage. Natsumi
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SEKAI KARA NEKO GA KIETA NARA
COUP DE COEUR DU STAFF
Tokio Naruse, un facteur d’une trentaine d’années, apprend qu’il a une tumeur au cerveau et qu’il ne lui reste plus beaucoup à vivre. Mais c’est alors qu’apparaît devant lui un démon qui lui propose un marché : s’il souhaite continuer à vivre, il devra effacer quelque chose dans sa vie et ce chaque jours.
Episodes : 1 Genres : Drame Acteurs : Sato Takeru, Miyazaki Aoi, Hamada Gaku, Okuda Eiji Licencié : /
COUP DE COEUR DU STAFF
Sangenya Machi, agent immobilier, a la réputation d’arriver à conclure n’importe quelle transaction. Elle est transférée dans l’agence de Yashiro Dai dont les résultats sont plutôt en berne. Avec ses méthodes pas du tout académiques, Machi va redresser la situation mais aura bien du mal à convaincre ses collègues du bien-fondé de sa façon de faire.
Episodes : 10 Genres : Comédie - Travail Acteurs : Kitagawa Keiko - Araki Yuko - Chiba Yudai
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IE URU ONNA
OTONA JOSHI
COUP DE COEUR DU STAFF
Comédie romantique entre une femme de quarante ans célibataire qui travaille sur une application justement destinée à des personnes comme elle, et un scénariste de séries télé qui se repose sur ses succès passés.
Episodes : 10 Genres : Romance Acteurs : Shinohara Ryoko - Eguchi Yosuke Kichise Michiko - Suzuki Sawa
COUP DE COEUR DU STAFF
TADA, KIMI WO AISHITERU
Tiré d’un roman de Ichikawa Takuji, «Renai Shashin - Mouhitotsu no Monogatari», ce film raconte l’histoire de Makoto (Tamaki Hiroshi), un jeune étudiant passionné de photo, timide et assez maladroit, qui rencontre Shizuru (Aoi Miyazaki), étudiante elle aussi, qui est en quelque sorte son antagoniste. Ces deux-là vont très vite devenir amis et Makoto va apprendre la photo à Shizuru... Peu à peu, cette dernière va voir naître en elle des sentiments autres que ceux de l’amitié envers Makoto, qui lui, ne voit que Miyuki. Episodes : 1 Genres : Comédie - Drame - Romance Acteurs : Tamaki Hiroshi - , Miyazaki Aoi - Kuroki Meisa
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JAPON - GOODIES & FIGURINES
GOODIES & FIGURINES Saber Bride de Fate/EXTRA CCC ~ 109 € / www.amiami.com Une nouvelle figurine de saber débarque, tirée de Fate/EXTRA CCC. Elle saura ravir les fans des détails et de finesse.
Tirelire Nyanko Sensei ~ 23 € / www.cdjapan.co.jp Nyanko Sensei se propose de garder précieusement votre monaie dans cette superbe tirelerie vers maneki Neko. C’est natsume qui doit être content !
Monopoly Pokemon ~50 € / http://chibi-akihabara.com
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Artbook Kuroneko ~17 € / www.cdjapan.co.jp
Boîte à musique Sailor Moon ~84 € / http://p-bandai.hk Détendez vous avez cette parfaite boite à musique à l’effegie du très célèbre Sailor Moon. Plusieurs thèmes de l’animé sont disponibles ! Sortie prévue en Mai
Découvrez les illustrations d’un yaoi incontournable ! Si vous aimez les yaoi surtout ne le ratez pas ! (Le manga est disponible chez Taifu Comics)
Clochettes Ghibli ~7€ // www.cdjapan.co.jp Dès le mois de janvier profitez de nouveaux goodies à l’effigie des films du studio Ghibli ! On remercie le fabricant Ensky pour ces petites clochettes so cuuuuute
Edition Collector : The Last Guardian ~120 € / ricedigital.fr Le coffret comprends : Le jeu avec un boitier steebook - 1 planche de stickers - 1 Artbook de 72 pages - 1 Figurine de Trico et la bande-son à télécharger.
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JAPON - CULTURE
KUMANONACHI-TAISHA 46
UN SITE EMPREINT DE MYSTÈRE ET DE SPIRITUALITÉ
S
itué dans la région de Kumamoto, Kumanonachi-taisha est un lieu sacré pour le shintoïsme et le bouddhisme. En effet plusieurs complexes religieux se trouvent au sommet. Pour y accéder, plusieurs choix s’offrent aux visiteurs. L’option du bus est rapide et peu fatigante. Il vous déposera à quelques marches des sanctuaires. Ou alors, pour les plus téméraires le site est accessible à pied. Pour cela, il faudra passer par le Daimonzaka, un chemin d’escalier de pierre de 267 marches menant directement aux sanctuaires. Une fois au sommet, vous pourrez admirer l’une des plus grandes cascades du Japon (133 mètres), Nachi no taki ! Une vue formidable s’offre alors à vous, un lieu mystique où la nature est reine ! Se dressant devant la cascade, vous pourrez admirer une magnifique pagode rouge tranchant avec le décor verdoyant !
Mais la visite ne s’arrête pas là ! S’il vous reste des forces, vous pourrez alors descendre au pied de la cascade et y découvrir un autre sanctuaire. De plus, un nouveau paysage s’offrira à vous : vous aurez la possibilité d’observer la cascade venir s’écraser contre les rochers. Il sera possible d’obtenir une calligraphie dans ce temple, alors ne l’oubliez pas !
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JAPON - CUISINE
MOCHI POMME IN GR ED IE NT S PO UR 8 • • • • •
1 pomme 100g de farine de riz gluant 125mL d’eau 40g de sucre Fécule de maïs
1. Épluchez la pomme. Coupez la en morceaux d’environ 1 cm
2. Préparez ensuite la pâte à mochi Dans un récipient, mélangez la farine de riz gluant, l’eau et le sucre. Faites cuire ensuite dans un micro-onde pendant 30 secondes à 600W. Sortez du micro-onde, mélangez une nouvelle fois puis faites cuire 30 secondes de nouveau. Répétez les mêmes gestes jusqu’à obtenir une pâte épaisse, mais qui reste souple et collante (environ 6-7 fois). 48
3. La pâte à mochi se travaille plus facilement lorsqu’elle est chaude. Divisez la en 8 morceaux que vous recouvrirez de fécule de maïs. Prenez un morceau, aplatissez-le pour former un disque, puis placez-y des morceaux de pomme avant de bien refermer pour obtenir une boule.
4. Répétez les gestes avec les morceaux de pâte restants. Goûtez !
WWW.KAZE-ANIME.FR
VOL 1/2
VOL 2/2
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AU FINAL, LA GUERRE N’A PAS DISPARU. MAIS AU SEIN DE TOUTES CES TUERIES
QUELQUE CHOSE A CHANGÉ... © 2015 kazuma Kamachi/PUBLISHED BY KADOKAWA CORPORATION ASCII MEDIA WORKS/PROJECT HO
JAPON - MUSIQUE
MURAOKA DAISUKE Artiste solo ayant notamment un EP, « If I could «, à son actif, Muraoka Daisuke a également sorti quelques morceaux à part, dont deux sur lesquels nous allons nous pencher dès à présent.
Le démarrage de « Love is Cosmic Justice » reflète particulièrement bien l’identité de Muraoka Daisuke, en l’occurrence un artiste sachant mêler de multiples cultures. Cela lui permettant d’inclure aussi bien des éléments nippons traditionnels, que ses propres influences occidentales. Ces premières secondes mixent donc le sanshin, instrument originaire d’Okinawa que l’on peut comparer au banjo, enfin l’on se demande si plus de monde lisant cet article sait ce qu’est un banjo plutôt qu’un sanshin enfin bref passons, avec une douce pop, légèrement ambiante au cours des prémices de cette chanson. Les genres continuent à s’amalgamer jusqu’au terme de cette piste, en voyant en sus le chanteur et musicien venir délicatement poser sa voix.
Daisuke étant de Kyoto, la tombée massive de neige que la ville a connu en 2015, la plus importante depuis 60 ans, a inspiré son titre « Snow Ate My Hometown». Celui-ci se démarque énormément du style de son prédécesseur, en évoluant au sein de sphères davantage atmosphériques et à la teinte noisy. Afin d’accentuer les sensations ambiantes de cette expérience, le chanteur s’efface pour laisser place au guitariste qu’il est également, afin de nous plonger dans un univers maculé de blanc. Muraoka Daisuke nous délivre ici en seulement une doublette de chansons, toute une variété de mondes et de sonorités se mélangeant et nous transportant. Aucune raison de passer à côté, ceux-ci étant directement disponibles ici : http:// www.daisuke-muraoka.com/#!music/c130w . Inod
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JAPON - OST
OST BACCANO! Nous vous avions déjà parlé Jazz dans plusieurs OST, Jazz malsain et fou avec Hellsing et Jazz doublé de techno pour l’effet futuriste de Cowboy Bebop. Mais qu’en est-il du Jazz plus classique ? Plus conventionnel ? Plus réaliste ? C’est avec l’OST de Baccano ! sorti en 2007 que l’on appréciera ce retour aux sources.
Baccano ! n’a pas une myriade d’OST du fait qu’il est beaucoup moins connu que d’autres grosses licences sorties au même moment. Par exemple Afro Samurai, Lucky Star, Gurren Lagann, Claymore, j’en passe et des meilleurs, sont aussi sortis en 2007 et ont dû « ombrager » le succès de Baccano ! qui se cantonne donc d’un OST global : « Baccano - Original Soundtrack : Spiral Memories » et de deux singles « Calling » de Kaori Oda et «Gun’s & Roses» de Paradise Lunch. Pas grand-chose à dire sur ces deux derniers car il sont là pour promouvoir les artistes qui ont signé respectivement l’ending et l’opening. On y retrouve alors dessus l’opening, ou l’ending, une fois en version longue, une fois en version vocale et une fois en version karaoké.
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Pour « Baccano - Original Soundtrack : Spiral Memories », je suis un peu partagé sur le contenu de cet OST. Car il y a quelques très bons sons de jazz dit « classique » et... le reste. La plupart des sons sont en formation bigband, qui est un orchestre de jazz composé de plusieurs instruments à vent, cuivres, cordes, percussions et autres. Ceux-ci sont très péchus, groovy et swing à souhait. On notera l’utilisation de la technique de « palm mute » pour souligner l’effet rapide et sautillant mais j’y reviendrais plus tard car ce n’est pas forcément un bon point. Avec quelques autres on navigue entre Samba, Tango, cool jazz et bebop. Ce qui est une très bonne idée car on change d’ambiance tout en gardant les mêmes instruments. Cependant, tout ceci est tout juste majoritaire sur les 26 tracks du disque ! Pour le reste c’est de la soupe facile, on fait grincer les violons quand ça doit être triste et on ajoute des pouèt pouèt quand ça doit être drôle ! Mais ça, ok. Ca arrive à tout le monde de céder à la facilité pour une raison ou pour une autre.
Ce que je reproche le plus à cet OST c’est qu’il n’est pas totalement raccord avec l’univers, je m’explique. L’histoire de Baccano ! se tient entre 1711 et le Manhattan de 1930, de là on s’attendrait plus à du Blues, du Ragtime ou du Dixieland, car Swing, Bebop et Cool Jazz sont arrivés APRÈS 1930 ! Toujours dans ce problème de contexte, le Palm Mute dont je vous parlais tout à l’heure était à oublier, car la guitare électrique est arrivée dans les années 50 ! Toutes ces petites choses donc, forment un ensemble trop lisse et contemporain par rapport au contexte donné dans l’animé.
© RHOHGO NARITA ASCII MEDIA WORKDS/PROJECT BACCANO!
© RHOHGO NARITA ASCII MEDIA WORKDS/PROJECT BACCANO!
Pour prendre un contre exemple, Nujabes pour l’OST de Samurai Champloo a ajouté du grain et a fait en sorte de « vieillir » ses sons hip hop, pour qu’ils restent plausibles pour l’univers de Samurai Champloo bien que celui-ci se tienne à l’ère Edo. On regrettera aussi l’absence de voix dans les musiques, on se contentera de l’ending ! En bref Baccano garde un ensemble classieux, de par les instruments choisis. Ca reste un bon ost à écouter à part, mais c’est quand même dommage que d’une manière générale l’ost soit aussi peu raccord avec l’univers proposé à cause de sa forme et son fond. Ioteta
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TRILLION: GOD OF DESTRUCTION Tout d’abord sorti via la PS Vita & désormais débarqué sur PC, Trillion: God of Destruction a énormément fait parler de lui en amont grâce à une particularité basée sur les points de vie de votre grand ennemi. Caractéristique anecdotique ou véritable impact ?
WHO WANTS TO LIVE FOREVER ?
Cela pourrait ne rien laisser présager d’original au niveau du scénario, sauf que cette capacité ’histoire de Trillion: God of Destruction se permettra de découvrir de nouvelles Overlords, déroule plus d’un millier d’années après avec un fort besoin de relations à nouer, vous la légendaire bataille face aux Heavens. amenant donc à des moments délicats lorsqu’elles Si chacune et chacun vivait depuis en paix, tout trépasseront face au plus que jamais résistant change avec l’arrivée de Trillion, le maléfique dieu Trillion. Une spécificité du soft, rendant ainsi le de la destruction qui avait tenté de consumer le scénario & sa narration assez originaux, le tout monde. Le grand Overlord Zeabolos tente bien de mêlé au système de jeu comme vous l’aurez compris s’y opposer, mais en vain. Surprise, puisque la jeune & comme l’on va vous le détailler davantage. nécromancienne Faust le ressuscitera, en plus de lui offrir le Grimoire de l’âme... Enfin offrir, cela ne s’avèrera pas si gratuit comme vous aurez l’occasion de le constater.
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MOKUJIN TONIQUE Dans l’éventualité où vous espéreriez réaliser une coalition capable d’exploser le grand vilain de Trillion: God of Destruction, il n’en sera rien. Au contraire, vous devrez à chaque fois déterminer laquelle des overlords sera en ligne de mire pour le nouvel affrontement face à celui-ci. On repassera au niveau de la stratégie, qui serait peu loyale certes, mais cela ne risque pas de nous faciliter la tâche. Il s’agira donc de faire avec ce choix, en relançant constamment un apprentissage pour votre guerrière sélectionnée, étant donné que la précédente a de faibles chances de s’en sortir face à un tel mastodonte bénéficiant de tant de points de vie. Heureusement, ces derniers stagneront d’un affrontement à l’autre. Il ne recouvrera donc pas son énergie, sans quoi cela s’avèrerait impossible d’en venir à bout. Question de vases communicants, vos héroïnes qui se seront quasiment sacrifiées, car oui on peut l’envisager ainsi, évolueront entre chaque période séparant deux batailles. Il sera donc primordial de les entrainer afin d’augmenter sa jauge de santé, de magie, leurs statistiques d’attaque, de défense, débloquer des techniques spéciales... Ce à quoi il faut ajouter les multiples objets à réunir permettant de vous remettre d’offensives adverses, voire d’accessoires afin notamment d’améliorer là aussi sa force & sa capacité à encaisser.
Le tout se passe principalement au sein de donjons générés aléatoirement, soit un aspect classique par rapport au genre, avec toujours cette facette agréable de la génération in game des niveaux sachant renouveler les parties. Ce n’est cependant pas tout, puisque l’on aura également l’occasion d’affronter ses pairs dans cette phase de montée en puissance. Enfin, la conclusion de tous les cycles vous amènera vers un combat contre un Mokujin, soit une créature de bois comme vous le savez probablement si vous êtes un(e) adepte de versus fighting. Afin de vous plonger davantage dans l’ambiance, celui-ci prendra la forme de votre plus grande menace : Trillion lui-même. Néanmoins, n’imaginez pas vous donner à fond du début à la fin de vos phases d’entrainement. En effet, il faudra réfléchir simultanément à ses temps de récupération, sans quoi l’enseignement s’avèrera bien moins efficace. Tout cela en parallèle aux relations à tisser avec les autres protagonistes, comme nous l’évoquions précédemment. Qui plus est, elles s’aideront au-delà encore, puisque lorsque l’une trépassera, son expérience sera reçue par celle lui succédant.
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COMME À LA TÉLÉ Très bonne nouvelle par rapport à l’univers de Trillion: God of Destruction, celui-ci étant accentué par la présence des doublages japonais renvoyant à nos références au niveau des animes, avec une grande qualité au niveau de l’interprétation, comme habituellement avec de tels studios derrière. La partie sonore s’avère également magnifiée grâce à une bande-son de haute volée, dont on retiendra particulièrement le thème d’ouverture décapant & entrainant. Mais il ne sera évidemment pas le seul à faire le boulot comme il se doit, puisque les oppositions seront bien accompagnées, tandis que les phases de dialogues posséderont un fond sonore bien senti à chaque fois. Ces dernières s’avèreront aussi au top graphiquement parlant, avec de sublimes artworks tant pour les personnages que les décors. Tandis que comme habituellement les bagarres posséderont des alliées & adversaires réussis, il en va de même pour les effets visuels, contrairement aux environnements en 3D restant assez simples. En proposant une certaine originalité de par l’approche pour aller combattre son boss, Trillion: God of Destruction s’avère déjà intrigant. Mais avec tout ce qui concerne l’évolution de ses héroïnes, les liens d’amitié, sa narration ou encore sa dimension stratégique, cela en rajoute plus qu’une couche en le faisant devenir un jeu de rôle action dating sim très profond. Inod
©2016 extreme. Licensed to and published by Aksys Games. Nintendo trademarks and copyrights are properties of Nintendo
Développeurs : Idea Factory International/Compile Heart/Preapp Partner Éditeur : Idea Factory International Genre : RPG Supports : PC & PlayStation Vita Date de sortie : En France, 7/11/16 sur PC & 01/04/16 sur PS Vita
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©Hasetsu Townspeople/Yuri!!! on ICE PROJECT
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TOKYO TWILIGHT GHOST HUNTERS: DAYBREAK SPECIAL GIGS En cherchant dans votre mémoire, vous vous souviendrez sans doute de Tokyo Twilight Ghost Hunters sur PS3, dont nous avions parlé l’an passé sur notre site. Autre console, autre version, puisque l’on a désormais droit avec Tokyo Twilight Ghost Hunters: Daybreak Special Gigs sur PlayStation 4 à diverses améliorations pour ce jeu qui avait su nous marquer, notamment par son système de combat très original.
WHO YOU GONNA CALL ? GHOST HUNTERS
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andis que l’on commence à s’adapter à l’école que l’on vient de rejoindre le jour-même, à savoir l’Académie Kurenai Academy de Shinjuku, on se retrouve bien rapidement propulsé au sein d’une drôle de bataille. On a tout de même eu l’occasion de discuter avec quelques camarades gentils mais néanmoins curieux, avant d’être mené par la déléguée de notre classe, la très froide & piquante Mifune Sayuri, vers une visite de l’établissement. Cependant Tokyo Twilight Ghost Hunters: Daybreak Special Gigs n’est pas une simulation de visite d’un bâtiment scolaire, ce que sauront vous faire comprendre des fantômes débarquant on ne sait pour quelle raison, mais il sera nécessaire de vite se reprendre afin de s’en débarrasser. On ne se retrouvera toutefois pas laissé pour compte, puisque l’on découvrira l’existence des Gate Keepers, l’organisation luttant contre ces esprits, avec à sa tête Fukari Chizuru, bien qu’il s’agisse officiellement d’un magazine. Au fil du temps, on rencontrera d’autres membres de cette bande, prête à endiguer la menace spectrale pesant sur la cité tokyoïte. 58
Précisons pour les possesseurs du Tokyo Twilight Ghost Hunters de base, que la partie narrative a été grandement retravaillée, alors qu’elle s’avérait déjà de qualité. On bénéficie ainsi notamment de cinq chapitres, de personnages, de dialogues & d’un scénario supplémentaires. Tout en conservant bien entendu son identité faite de différents embranchements, permettant de guider son expérience sur plusieurs conclusions.
SYSTÈME DE JEU PAS FANTOCHE Qu’un logiciel mêle de multiples systèmes de jeu n’a plus rien d’extraordinaire. En revanche, on a droit à de fortes disparités entre ceux aux simples petites touches se greffant à un seul, & ceux possédant de véritables styles bien distincts, sachant pourtant s’amalgamer afin qu’il en résulte quelque chose de solide. En l’occurrence avec Tokyo Twilight Ghost Hunters: Daybreak Special Gigs, c’est tout d’abord le genre de l’aventure qui nous emportera vers ce monde. Ce qui se traduit par de nombreuses phases de dialogues, débutant d’ailleurs par des questions indiscrètes sur votre petite personne. Hormis ces dernières, vous aurez l’occasion de répondre à une sacrée galerie de personnages par le biais d’une fonction spécifique à ce soft, permettant de choisir au sein d’une roue l’un des cinq sens : le goût, l’odorat, l’ouïe, le toucher & la vue ou bien encore aucun. Ceci en l’associant à un sentiment : l’amitié, l’amour, l’anxiété, la colère & enfin la tristesse. Cette doublette formant ainsi une grosse vingtaine de possibilités, permettant d’approfondir ses relations avec les gens croisés. Une facette loin de s’avérer anodine, tant elle s’avèrera utile pour ce qui se rapportera aux batailles face aux spectres & tous ses préparatifs. Sengen Moichi, spécialiste des pièges, saura vous aider davantage si vous êtes bons amis. Cependant, on peut parfois imaginer que l’on aura eu une action sympathique, sauf que l’on aura tenté des rapprochements physiques peu banals, comme tenter d’embrasser, voire lécher ses interlocuteurs. Ce segment sensoriel sert également à dénicher des indices laissés par vos ennemis, dont il va désormais falloir s’occuper.
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Afin de venir à bout de ceux-ci, il faudra au préalable s’avérer bien malin, en plaçant des traquenards sur le niveau où l’on évolue là où l’on imagine que les vilains passeront, ceci par l’intermédiaire de notre tablette spéciale. Tout comme ce que l’on a pu apprendre à de maintes reprises au cours d’autres œuvres, on aura vite fait d’avoir souvent envie d’utiliser du sel afin de les
bloquer.
Durant les bastons à proprement parler, on reviendra vers une vue à la première personne, mais au lieu d’une sorte de visual novel avec les membres de l’équipe, les professeurs & autres, on pourra enfin voir à quoi ressemble notre ennemi intangible. Il en adviendra donc à notre groupe de le vaincre, tout en obtenant le meilleur résultat possible. Tokyo Twilight Ghost Hunters: Daybreak Special Gigs possédant une facette scoring assez drôle, à laquelle on se doit d’associer la possibilité de casser des éléments au sein des décors & si cela nous arrive il nous en coûtera cher, pécuniairement parlant.
Développeur : Arc System Works/Toybox Inc. Éditeur : NIS America Genre : Jeu de rôle Support : PlayStation 4 Date de sortie : En France, 21/10/16
UNCHAINED MELODY Avec sa dimension de jeu d’aventure incluant de nombreux dialogues comportant des images fixes, Tokyo Twilight Ghost Hunters: Daybreak Special Gigs en profite pour nous faire goûter à un maximum d’artworks de toute beauté. On a d’ailleurs la chance qu’il comporte un large panel de personnages très différents, car au-delà de notre escadron déjà bien varié mais restant dans un milieu scolaire, on retrouvera également des PNJ & des vilains tout aussi hauts en couleurs, en plus de se démarquer sur divers points comme celui de l’âge & de l’endroit où vous ferez plus ample connaissance, sortant du cadre étudiant. Au niveau sonore, on retrouve Uematsu Nobuo, qu’il serait quasiment indécent de présenter, pour le titre d’ouverture extrêmement accrocheur. The Key Project s’occupant lui du reste, soit pas un menu travail tant
les atmosphères s’avèrent très variées entre les situations comiques & les inquiétantes.
Notons au passage que les doublages japonais sont au rendez-vous, ce qui nous satisfait toujours puisque les studios derrière ce soft ne se gênent jamais pour réunir un casting de haut vol.
Les importantes nouveautés apportées à Tokyo Twilight Ghost Hunters: Daybreak Special Gigs prouvent que l’on peut sortir une édition spéciale peu de temps après l’originelle, tout en l’améliorant de manière significative. Dans l’éventualité où vous n’auriez pas déjà craqué, c’est désormais l’occasion tant son originalité dans les phases d’aventure, ainsi que celles portées sur la traque sont originales, si ce n’est du jamais vu.
Inod
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MEGATAGMENSION BLANC + NEPTUNE VS ZOMBIES
La franchise Neptunia se porte plutôt bien & n’hésite pas à se lancer dans du spin-off toujours plus délirant. C’est ce que semble justement nous proposer d’emblée MegaTagmension Blanc + Neptune VS Zombies, comme son scénario va rapidement nous le démontrer.
Ce qui colle tout à fait à l’esprit humoristique, voire caustique de la série, sachant jouer avec les lutôt original, MegaTagmension Blanc + codes du milieu vidéo-ludiques, en lâchant des tas Neptune VS Zombies n’est rien de moins qu’un de références. Cette fois-ci cela va donc encore plus jeu vidéo nous plongeant au cœur d’un loin, en renvoyant à tout ce qui peut concerner ces film, un film amateur... Non, pas le genre auquel créatures, même si Biohazard restera en tête de vous pensez bande de petites & petits coquin(e) lice. s, mais amateur car réalisé par les élèves de l’école de Gamicademi, tristes d’apprendre que celle-ci Mais cela reste léger pour l’instant, si, si, vous pouvez va, à l’instar d’Hartley, bientôt devoir fermer. Cet nous croire. Car de véritables zombies viendront évènement motivant notre héroïne principale, se mêler à la fête, de manière fort surprenante. Blanc, à concevoir ce projet vidéo. En revanche elle, Qu’à cela ne tienne, nos étudiantes les intégreront elle semble manquer d’idées puisque comme tout bien vite à leur production, ne manquant désormais le monde elle décide de se lancer dans un métrage assurément plus de figurants. De quoi au passage où les zombies seront de la partie. en faire la fiction la plus réaliste de tous les temps, étant donné qu’il s’agira de dégommer ces gus pour de bon. HIGH SCHOOL GAMICAL
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LUCILLE DON’T CRY D’entrée, MegaTagmension Blanc + Neptune VS Zombies vous mettra aux prises avec des rôdeurs à l’aspect très comique, aussi bien visuellement que dans leurs attaques. Afin de les contrer ou même tout simplement les anéantir, vous démarrerez avec Blanc & sa massue magique prête à dézinguer les têtes de tous ces bonshommes, mais aussi celles d’Abraham & de Glenn à l’occasion. Le principe reste donc simple, puisqu’il s’agit tout bonnement d’un beat’em all, délivrant tout de même suffisamment de possibilités dans ses offensives afin d’avoir de quoi renouveler les sensations de jeu.
En précisant que nous avons joué avec une manette (le clavier est envisageable, mais comme toujours chez ce genre on évitera ce périphérique), il sera possible de frapper via deux boutons différents, un faible & un fort, avec évidemment des amplitudes & une vitesse différentes. En associant les touches d’action à l’une des tranches, on aura l’occasion de sortir une attaque encore plus puissante, mais demandant un temps & un mouvement bien plus grands, qu’il s’agira de savoir gérer.
sautant par-dessus. De face ils auront tendance à vous cogner même si vous vous trouvez en plein mouvement de votre attaque la plus forte, y compris dans la plus faible difficulté du logiciel, là où les BTA ont pour coutume de vous laisser tranquille durant ce type de séquences. Nos personnages formeront des doublettes en vue des tournages/pilonnages, au sein desquels elles pourront améliorer leurs performances grâce à des transformations titanesques, comme on les connait chez cette licence. Ce à quoi il faut adjoindre la spécificité que l’on remarque dans le titre MegaTagmension Blanc + Neptune VS Zombies, à savoir le Tag, signifiant que l’on pourra évoluer telle une Tag Team, en alternant nos filles, mais également en combinant quelques attaques démentes. Surtout que chacune possédera sa spécialité, entre la magie, la facette davantage «tank», des portées plus ou moins longues... Qui plus est cela s’avèrera modifiable via l’achat d’armes, mais aussi de morceaux spéciaux afin de les améliorer. Sans omettre les objets utilisables par exemple pour se remettre d’appoint ou bien, plus anecdotique comme sujet, des tenues à glaner pour nos actrices en herbe. Ces features, narration mise à part, se retrouveront au cours du mode multijoueur annexe à la trame principale. De quoi y évoluer jusqu’à quatre d’une manière différente, avec une cohésion à créer autour de cet escadron.
D’ailleurs en parlant de gestion, une barre vous signalera quand vous pourrez balancer votre coup spécial le plus impressionnant. Que l’on ne peut que conseiller d’employer lorsque votre personnage se retrouvera idéalement placée par rapport à ses adversaires, le soft n’étant point permissif sur cet aspect. De quoi ne pas rendre les combats foutraques, mais tout de même un peu réfléchis. Ce qui prend également en compte leur position, en sachant qu’il vaut mieux les prendre en traitresse, de dos, en
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ÇA ME CONSOLE L’univers toujours aussi référencé au niveau vidéoludique, on en prendra plein les yeux dans tous les détails visuels renvoyant à ce milieu, tant atu niveau de développeurs, de constructeurs, de magazines & de jeux bien connus. MegaTagmension Blanc + Neptune VS Zombies sachant surtout utiliser ces clins d’œil de fort belle façon, avec beaucoup d’humour. & non dans le style plagiat, comme d’autres le font de plus en plus. Il est compliqué d’être capable de diluer cela à son propre monde, mais clairement Idea Factory International, Compile Heart & Tamsoft ne semblent pas avoir de problèmes à réussir cela. Le chara-design s’avérant en plus très convainquant, tant dans les artworks, qu’en pleine action, on s’attache aisément à tout ce beau petit monde. Peut-être même davantage encore aux zombies totalement délirants, qui ont de quoi faire rire certain(e)s, mais qui en tout cas plaisent tellement ils sont charismatiques de par leur identité rigolote. On ne change pas les bonnes habitudes en ayant droit aux doublages nippons, ainsi qu’à des musiques de grande qualité. On est d’ailleurs déjà en phase avec certaines, puisqu’on les a découvertes durant d’autres épisodes. Ce qui est quelque part légèrement dommage, car si l’on comprend aisément la présence d’une partie étant donné que c’est aussi ce qui fait la continuité d’une marque, on n’aurait pas été contre une bande-son quasiment inédite. Toutefois ne paniquez pas, on a également droit à de nouveaux morceaux qui ont de quoi rester ancrées dans nos esprits. Développeurs : Idea Factory International/ Compile Heart/Tamsoft Éditeur : Idea Factory International Genre : Action Supports : PC & PlayStation Vita Dates de sortie : 03/10/16 sur PC & 29/04/16 sur PS Vita
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MegaTagmension Blanc + Neptune VS Zombies, la licence déjà importante de Neptunia perdure dans sa qualité & sa capacité à changer de genre, le tout intégré au sein d’un univers finement travaillé & hilarant. Inod
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UTA NO PRINCE-SAMA - MUSIC 3 “Uta no Prince-sama – Music 3” est un jeu vidéo de rythme et romance. Le jeu a été licencié par Broccoli et il est sorti le 28 Janvier 2016 sur PS Vita au Japon. Le jeu possède une édition simple et une édition collector : avec un CD reprenant les chansons du jeu + un chiffon avec les mascottes du jeu pour nettoyer l’écran de PS Vita. Actuellement, le jeu n’est disponible qu’au Japon.
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ta no Prince-sama est à la base une saga d’otome game permettant de vivre une histoire d’amour avec des jeunes hommes qui deviennent des idols connus, au fur et à mesure des jeux. Le premier jeu permet l’introduction de tous les personnages dans un environnement scolaire : l’Académie SAOTOME. L’héroïne intègre la filière « compositeur » tandis que les garçons intègrent la filière « idol ».
Grâce aux compositions de l’héroïne, les 7 garçons deviennent le groupe « STARISH » et commencent leur carrière en tant que groupe. Mais les jeux qui suivent nous permettent de suivre leurs carrières solos ainsi que quelques moments de groupe. Evidemment, les relations amoureuses ne reviennent pas à 0 lorsqu’on commence la suite du premier jeu. On a vraiment l’évolution du couple et des carrières des garçons tout le long. Dans la suite des jeux, des senpais sont introduit : le quatuor « QUARTET NIGHT ». Il y a également des routes amoureuses avec eux. (Ainsi que certains professeurs dans certains jeux.)
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L’atout principal de ces 11 jeunes hommes étant le chant, beaucoup de chansons ont été créées pour les jeux de bases mais aussi pour la série animée (qui compte actuellement 4 saisons – la 4ème est en cours de diffusion au Japon depuis début octobre 2016) ainsi que des CD bonus sortit sous la franchise « Shining Theater ».
STARISH Tokiya Ichinose (Seiyuu : Miyano Mamoru) Chanteur uniquement. Il était déjà chanteur sous le pseudo « HAYATO » avant d’intégrer l’Académie SAOTOME. Sa technique et son timbre sont parfaits mais il n’y a aucun sentiment dans ses chansons – c’est sa raison principale pour avoir abandonné son ancien alias et d’avoir intégré l’école. D’une apparence froide et détachée, il est en fait très gentil et doux. Il est perfectionniste.
Ittoki Otoya (Seiyuu : Takuma Terashima) Guitariste. Toujours enjoué, souriant et aimable, il adore chanter et prend du plaisir dans sa passion. Il est orphelin. Sa mère est morte quand il était enfant dans un accident d’avion. Il a voulu devenir idol parce qu’il a entendu dire que son père en était un.
Masato Hirijikawa (Seiyuu : Kenichi Suzumura) Il joue du piano. Héritier du Groupe Hirijikawa, il a été élevé dans un environnement strict et traditionnel japonais. Il est sérieux et un peu coincé. Il ne s’entend pas beaucoup avec Ren qui est son opposé.
Syo Kurusu (Seiyuu : Hiro Shimono) Il joue du violon. Il est petit mais veut compenser son manque de masculinité physique par son comportement. Il aime montrer qu’il est viril pour éviter qu’on le compare à une fille. Il est ami d’enfance avec Natsuki. Il a un frère jumeau, Kaoru. Il a des problèmes cardiaques.
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STARISH
Ren Jinguji (Seiyuu : Suwabe Junichi) Il joue du saxophone. Il fait partit d’une famille riche et connait Masato depuis l’enfance, compte tenu de leurs familles. Il flirte beaucoup avec la gente féminine mais c’est pour éviter d’être blessé comme par le passé. Il ne veut pas de relation sérieuse. Sa mère est morte. Elle était une chanteuse et c’est en découvrant les chansons de sa mère qu’il a eu envie de devenir idol.
Cecil (Seiyuu : Kousuke Toriumi) Il joue de la flûte. C’est le prince d’Agnapolis, un pays où la musique est idolisée. Il a été victime d’une malédiction qui l’avait fait devenir un chat noir que Haruka avait recueilli. C’est cette dernière qui l’aide à lever la malédiction. On ne l’apprend que grâce à des indices dissimulés dans les jeux mais, c’est le demi-frère d’Ittoki.
Natsuki Shinomiya (Seiyuu : Kishou Tanimiya) Il joue de l’alto mais jouait du violon par le passé. Il a beau être le plus grand du groupe, c’est également le moins viril. Il aime tout ce qui est mignon et petit (dont Syo-chan, Haruka et Piyo-chan), adore cuisiner (même s’il finit toujours par créer des choses étranges). Il a une double personnalité violente qui apparaît lorsqu’il enlève ses lunettes, Satsuki. Ce dernier est plus talentueux en ce qui concerne la musique que Natsuki.
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QUARTET NIGHT Reiji Kotobuki (Seiyuu : Morikubo Shoutarou) Leader du groupe “QUARTET NIGHT”. Il joue des Maracas. Il est le plus vieux de tous les personnages. C’est le clown de service. Il aime donner des surnoms aux gens et faire des farces. (Surtout à Ranmaru) Malgré les apparences, c’est un personnage très mature avec un passé difficile. Il est du genre à devenir sérieux lorsque son adversaire le déteste.
Camus (Seiyuu : Tomoaki Maeno) Il joue du violoncelle. C’est un Comte du pays de Permafrost. Il agit en fonction des personnes qui sont en face de lui : il a un comportement gentil lorsqu’il travaille et devient complètement désagréable lorsqu’il ne travaille pas. Sa nature d’aristocrate le rend plus important que la populace, selon lui.
Ai Mikaze (Seiyuu : Aoi Shouta) Il joue du synthé. C’est un robot créé par l’Académie SAOTOME qui voulait réaliser l’idol parfait. Son physique est celui d’Aine Kisaragi, un ancien idol – ami avec Reiji – qui est mort. En tant que robot, il manque cruellement de sentiment. Il est très strict lorsqu’il enseigne à ses kouhais. Il appelle tout le monde par leurs prénoms.
Ranmaru Kurosaki (Seiyuu : Tatsuhisa Suzuki) Il joue de la basse. Il aime le rock, les chats et la nourriture. C’est un ami d’enfance de Masato et Ren. Il appelle tout le monde par son prénom. Abrupte et honnête, il fait une chose à la fois mais n’arrêtera pas tant que son but ne sera pas atteint.
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GAME PLAY Après une petite vidéo d’intro vous présentant tous les personnages, vous choisissez de commencer une nouvelle partie ou d’en charger une. Dans les 2 cas, vous arriverez sur le Menu principal ci-joint. Pas besoin de vous expliquer que « Save/Load », c’est pour sauvegarder et charger une partie. Les options, ce sont les paramètres du jeu. Vous disposez d’un tutorial qui vous explique comment jouer, ce qui est plutôt pratique. Et enfin, vous avez la possibilité de changer de nom, si vous avez envie. Dans tous les cas, attaquons-nous aux 3 premiers onglets qui sont ce qui est le plus important dans ce jeu.
Afin de débloquer toutes les chansons dans un premier temps, il vous faudra faire des Rank A (minimum) sur les 3 premiers niveaux de difficulté de chaque chanson. Avant de commencer une partie, vous pouvez également mettre le personnage de votre choix qui sera à vos côtés pour vous encourager lors d’une partie. Le choix est cependant limité selon les chansons. Avec une chanson solo, vous serez obligé d’être accompagné par le chanteur. Pour les chansons de groupes, vous pourrez choisir parmi tous les personnages qui participent à la chanson. Vous pouvez également couper le son de ces personnages ainsi que les paroles de la chanson, si vous ne voulez que la mélodie. VOTRE PARTIE
ONGLET 1 : MUSIC SELECT En cliquant sur cet onglet, vous allez avoir accès aux chansons du jeu. Au début, vous n’aurez qu’une chanson solo par personnage. A vous de jouer à toutes les chansons et faire des scores de folie afin de débloquer de nouvelle chanson ! :D Il y a 3 niveaux de difficulté : Facile (divisé en 3 paliers), Difficile (divisé en 3 paliers), Pro (un seul palier). A l’aide des touches L et R ainsi que de la croix de votre PS Vita, à vous d’augmenter ou baisser la difficulté de votre partie. (Le niveau de difficulté est représenté par les étoiles sur l’image ci-dessous)
Vous allez ensuite avoir accès à votre partie ! Le système est simple. Une barre avance plus ou moins rapidement selon la mélodie sur des partitions remplies par des symboles (croix, rond, triangle et carré ainsi que la croix directionnelle) et non pas des notes. A vous d’avoir le bon timing et de faire les bonnes combinaisons lorsque la barre passe sur les symboles afin d’atteindre le meilleur score ! \o/ Sur l’image ci-dessous, vous pouvez voir le premier niveau de difficulté (1 étoile) et le dernier (pro).
Comme vous pouvez le constater, je suis encore nulle pour le niveau pro. :D Car oui, ce n’est pas si facile que ça ! Dès le niveau 5, ça commence à être vraiment dur et vous allez avoir besoin de beaucoup de temps et d’entraînement pour réussir toutes vos chansons en Rank S. A la fin de la chanson, vous aurez un récapitulatif de votre partie : score, points obtenus (qui vous permettront d’acheter des bonus), rank ect… 70
ONGLET 2 : LIBRARY Cet onglet met à votre disposition plusieurs choses : votre pourcentage d’avancée dans le jeu (status), les cartes d’identité des personnages (character), la vidéo d’introduction du jeu (movie), le générique (credit), les musiques du jeu (music). La couronne « episode » contient des petites vidéos des garçons (backstage des concerts, rendez-vous amoureux avec Haruka, conneries ect…) que vous débloquer en faisant des Rank A et S. Il y a 75 épisodes à débloquer en tout.
Pour débloquer la couronne « Memories », il vous faut faire tous les niveaux de toutes les chansons. Tout comme les épisodes, il s’agit de petites histoires bonus. La couronne « Challenge », c’est si vous avez un niveau de folie et que vous voulez faire une certaine chanson à un niveau trèèèès élevé. Et enfin, vous aurez peut-être remarqué le petit rond sur la droite du menu « Library ». Il s’agit d’un bonus qui est débloqué lorsque vous aurez fait toutes les chansons au moins une fois. Il s’agit d’une histoire bonus qui prend place au temps des samurais.
ONGLET 2 :CUSTOMIZE
AVIS DE LA RÉDACTION
Et enfin, le dernier onglet. Ce dernier vous permettra de personnaliser vos personnages et vos écrans de jeux. Grâce aux points gagnés lors de vos parties, vous pourrez acheter des vêtements et accessoires pour chaque personnage et l’habiller selon vos envies ~ Vous pourrez également acheter des fonds personnalisés pour l’écran du jeu des chansons ainsi que les effets lorsque vous faîtes des combos.
Uta no prince-sama Music 3 est un jeu très sympathique, ludique et qui passe le temps très vite. Pouvoir jouer sur ses chansons favorites, c’est quand même un grand plus. Evidemment, il faut déjà connaître les jeux de bases pour apprécier pleinement le jeu et les bonus qui vont avec. Les épisodes bonus donnant la petite touche otome game au jeu nous remémore les jeux principaux et nous donne envie de retourner y jouer. On a aussi des backstage des CD de Shining theater, ce qui est très excitant en tant que fan d’Utapri. Petit bémol cependant sur la difficulté des 2 derniers niveaux qui sont vraiment trop ardue. En 2 mois de jeu, je n’arrive toujours pas à faire un Rank A à l’avantdernier niveau, quelques soit la chanson… Et ce n’est pas faute d’avoir joué les chansons des dizaines de fois. Mais dans l’ensemble, le jeu est vraiment parfait pour passer le temps en écoutant des chansons géniales ! Strike 71
JEU VIDEO - AVIS
ICO & SHADOW OF THE COLOSSUS Dix ans, dix ans d’attente après le sublime Shadow of the Colossus. Depuis des années, le studio SCE Japan Studio (Team Ico) annonce aux travers des E3, une suite à l’aventure déployée au travers de deux jeux phares du studio : Ico et Shadow of the Colossus. Depuis, malgré les promesses annoncées pour cette nouvelle aventure en HD sur PS3, aucune nouvelles autres que quelques petites vidéos au fil des E3. Et pourtant à l’E3 2016, le studio a enfin lâché plus de matière concrète sur cette nouvelle fresque qu’on n’espérait plus. The Last Guardian est enfin créé avec une date de sortie pour décembre. J’espère qu’au moment ou vous lirez ces lignes, vos coeurs seront transportés dans cette nouvelle aventure onirique. En attendant, redécouvrons les oeuvres du studio SCE au travers de cette nouvelle chronique de jeux vidéo.
Quels sont les mystères entourant cette forteresse, qui sont les chimères qui tentent de capturer votre compagne, mais surtout, ans un village reculé d’un pays inconnu, toute qui est Yorda et pourquoi est-elle également personne naissant avec une malformation, prisonnière de ces lieux ? mais surtout des cornes est déclarée comme étant un enfant maudit. Ico fait partie de ces enfants enfermés injustement par une caste nommée les Chevaliers sans Visage dans une forteresse gigantesque et laissés à l’abandon au milieu d’une salle funéraire remplie de sarcophages et de traces de leurs prédécesseurs. Malgré cette condamnation et ce destin funeste qui l’attend, il parvient à échapper à son emprisonnement dans l’un de ces tombeaux et part au travers des dédales de ces lieux afin de trouver un moyen de s’échapper. PERDU DANS DES RUINES, UN RAYON DE LUMIÈRE VOUS GUIDE
D
Lors de son parcours au travers de cette forteresse maudite, Ico va faire la rencontre de Yorda, une jeune demoiselle imprégnée de lumière, enfermée dans une cage. Malgré le langage incompréhensible de Yorda, nos deux jeunes héros vont s’entraider afin de sortir de ces lieux par le langage du cœur et des signes, et prendre garde aux hordes d’esprits des ténèbres qui tenteront par tous les moyens d’éliminer Ico et de capturer Yorda. 72
GUIDÉ PAR LA MORT DE VOTRE COMPAGNE, UN DÉFI TITANESQUE VOUS ATTEND
la voix de Dormin, le dieu du temple. Ce dernier promit au jeune voyageur qu’il pouvait en effet faire revenir Mono mais à une condition. En demandant à Wanda de contempler les statues du temple, il lui précisa que ces statues représentaient 16 colosses qui vivent sur ces terres et que pour accomplir le rituel de résurrection, il fallait faire voler en éclat ces statues et donc, vaincre tous les colosses.
Que seriez-vous prêt à faire si vous perdiez un être cher et si tout était possible pour ce dernier ? Seriez-vous capable d’accepter son destin et lui rendre hommage, ou seriez-vous prêt à soulever des montagnes et à braver l’interdit si cela vous permettait de la voir revivre ou au moins, la voir Si un tel pouvoir dort sur ces terres, pourquoi une dernière fois ? personne n’y vit-il ou n’y est passé depuis des C’est ce destin qu’aura choisi Wanda, le protagoniste temps immémoriaux ? Et jusqu’ou cette quête va de cette nouvelle histoire. Guidé par une ancienne conduire Wanda ? légende connue de son peuple, Wanda décide de partir vers les terres interdites avec son fidèle cheval Agro et d’y emmener Mono, celle qui partageait sa vie et qui l’a quitté prématurément. En effet, sur ces terres reculées dont personne ne veux franchir l’immense viaduc conduisant sur ces terres, vit un dieu capable de ressusciter les morts. Après avoir franchi le viaduc conduisant sur ces terres inhabités, Wanda arriva à l’intérieur d’un grand temple et déposa Mono sur un autel de pierre. C’est à ce moment-là que se fit entendre SPÉCIFICITÉS DU JEU Dans le style des jeux d’action-aventure comme Tomb Raider, vous allez parcourir de vastes étendues au travers de ces deux aventures. Au fil de l’aventure Ico, vous allez devoir guider vos deux personnages au travers d’un dédale et utiliser les capacités du jeune garçon dans cette exploration. En effet, Ico est capable d’escalader certains lieux, mais aussi de pouvoir pousser / tirer des rochers ainsi que d’utiliser les cordes et franchir les gouffres. Yorda quant à elle ne sera faire que des actions basiques (se déplacer, monter / descendre) et aura besoin de votre aide pour la guider au travers de la forteresse et ses puzzle dont vous n’auriez aucun mal à franchir seul . Votre progression sera entrecoupé de combats durant lesquels, avec des actions simples (frapper, se protéger), vous devrez tout faire pour protéger Yorda et empêcher les ombres qui l’agresseront de l’emporter dans leur monde de ténèbres. Le défi de ces ombres étant qu’elles peuvent surgir n’importe quand dans le but d’agresser Yorda, mettant le joueur dans une peur permanente de l’abandonner pendant que vous déployez tous les efforts du monde pour lui faire franchir une salle.
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Lors de l’aventure tracée dans Shadow of the Colossus, de nombreux aspects du gameplay ont été conservés (sur la manipulation du personnage fragile mais qui surpasse son corps pour dominer son environnement) et le jeu est toujours aussi agréable à jouer qu’Ico en proposant la possibilité d’escalader, de se déplacer agrippé à des parois, franchir des gouffres et énigmes ... La différence centrale entre Ico et Shadow réside dans la structure de son histoire. En effet, au lieu de progresser à deux, cette fois-ci, vous allez progresser seul au sein de ces environnements (enfin presque car votre cheval sera là) et concentrer la réflexion et le combat sur un seul point : les colosses. En effet, chaque colosse est comme une énigme de salle dans Ico, sauf que votre réflexion sera tourné vers les moyens de mettre à terre ce géant, de franchir tous les obstacles de son corps, ses déplacements qui peuvent vous faire chuter et d’atteindre ses points vitaux pour les transpercer et vaincre ces monstres. La part combat a diminué par rapport au premier jeu mais reste tout de même présente. Les deux titres sont guidés par une musique et des fonds sonores présents toute au long de votre aventure mais qui sauront rester discrets et suffisamment mélancoliques pour plonger le joueur dans l’ambiance poétique que les jeux tentent de transmettre. Ico et Shadow of the Colossus restent aujourd’hui des monuments importants du monde vidéo ludique et ce, malgré leur succès commercial mitigés en dehors des frontières Japonaises. En effet, pour rentrer dans cette aventure, il faut s’apprêter à être patient, et à savoir vaincre les obstacles tout en comprenant une histoire qui n’est expliquée uniquement que par les actions de vos personnages et dans leur dialogue sans voix (et comprendre la profondeur d’un jeu en se basant uniquement sur ses yeux et non sur ses oreilles,sans son ni voix explicative, n’est pas facile pour tous). Ayant découvert ces jeux grâce aux conseils d’un ami travaillant dans un magasin de jeux vidéo, je me suis procuré le premier jeu à bas prix (aujourd’hui, trouver le jeu en bon état avec les lithographies va vous demander un rein xD). Je me suis lancé dans les deux aventures et ai énormément apprécié ces dernières. Malgré le fait qu’on ait l’impression de se traîner un boulet (Yorda dans Ico) ou de jouer un personnage frêle devant arrêter une météorite 74
lancée sur sa figure (votre héro dans Shadow of the Colossus), les aventures restent très prenantes et offrent une forte implication de soi dans un monde se montrant plus vivant que nature (un peu comme Shenmue avait su le faire en son temps). Pourtant, si en vous, vous possédez une petite corde sensible aux petites choses de la vie, un coin reculé, un petit ruisseau qui coule, l’herbe qui bouge, l’envol d’un oiseau, un petit chat dans un carton, des moments attendrissants, l’éclat d’un lac ... Vous ne pourrez pas passer au travers de cette ode vidéo ludique.
COSPLAY - TUTORIEL
ROBE DE SORCIER - HARRY POTTER Aujourd’hui, prenons nos baguettes magiques et nos valises, nous partirons direction la voie 9 ¾ prendre le train pour Poudlard. Nous allons réaliser ensemble une robe de sorcier basée sur celles utilisées à partir de Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban. MATÉRIELS
• Nécessaire à Un écusson de couture votre maison • 3m de tissu noir (trouvable sur • 3m de tissu de internet) la couleur de • Une attache en votre maison applique ETAPE 1 : TRACER LES DIFFÉRENTES PARTIES La robe de sorcier est composée de plusieurs morceaux assemblés ensemble. Comprendre l’assemblage des pièces est primordial pour réussir ce blouson. En effet, il faut découper les pièces suivantes chacune en deux exemplaires : 1 dans le tissu noir et une seconde dans le tissu de la couleur de votre maison. Il faut donc découper : Une partie avant gauche x2 Une partie avant droite x 2 2 manches x2 Un dos x2 Une capuche x2 76
ETAPE 2 : LA COUTURE Il faut coudre la robe de sorcier entièrement dans les 2 couleurs séparément. Servez-vous des guidelines de couleur sur le croquis suivant pour comprendre comment s’assemblent les différentes pièces du costume. N’oubliez pas de coudre ou thermocoller votre écusson sur l’avant à ce moment-là. C’est seulement après que l’on coudra les deux tissus différents ensemble, l’un sur l’autre, endroit contre endroit. Il suffira de laisser une petite ouverture pour retourner le tout à l’endroit sans aucune couture visible. Cousez cette petite fente à la main et c’est presque fini. Il suffit de coudre le petit appliqué qui ferme la robe de sorcier et vous êtes prêts pour faire votre rentrée à Poudlard ! Selène
25,rue sainte 13001 Marseille A 33 ans, Christophe Caïola décide d’ouvrir la première crêperie japonaise de Marseille. L’idée de ce restaurant atypique est venue de l’association de son expérience de 4 ans dans une crêperie bretonne et de sa passion pour la cuisine et la culture japonaise.
Pour que son projet prenne vie, il a été aidé par un chef originaire d’Hiroshima: NORIAKI Shimbara, spécialisé dans les «Okonomiyaki» (crêpe japonaise) et formé dans une école prestigieuse de cuisine d’ Osaka.
INTERVIEW- COSPLAY
Von
NAITO KOSPHY 78
Salut Naito, pour bien commencer, est-ce que tu pourrais te présenter à nos lecteurs et lectrices ? Alors moi c’est Naito, j’ai 19 ans, je fais du Cosplay depuis un an vraiment et le Crossplay est venu un peu plus tard, quand on m’avait proposé un duo. Je fais plus dans les animes que dans les jeux vidéos mais j’aime les deux tout autant donc ça viendra ! Je fais beaucoup plus souvent du Crossplay maintenant ~
En parlant du cosplay, quelle est la partie sur laquelle tu préfères travailler lorsque tu bosses sur l’un des tiens ?
Ce que je préfère c’est le Make Up car pour moi c’est vraiment ce qu’il y a de plus important pour ressembler vraiment à son personnage. Pour les crossplay, vu que je fais principalement des hommes virils et Bara, j’essaie d’accentuer au plus le Contouring pour rendre mes traits plus sévères et sérieux, et pour les yeux je Je fais les conventions de Paris car j’y habite privilégie un jeu d’ombrages avec les eyeshadow pour actuellement, mais quand je peux me déplacer dans le moins d’eye liner. Bien sûr pour un meilleur rendu il faut Sud je le fais. La prochaine hors de Paris normalement que le roleplay soit là ahah ! Chacun de mes persos ont un Make up différent ~ Pour les Cosplays, je vais surtout sera Polymanga l’an prochain. jouer sur les yeux et rendre mes traits de visage Qu’est-ce qui t’a lancé dans le monde de la plus doux via un léger Contouring pour agrandir mon japanimation et du cosplay ? regard ~ Je peux passer d’un simple 10 min de Make up à 3-4h facile. Pour ma découverte des Mangas/Animes, je remercie la tv qui me faisait rentrer de l’école primaire en courant J’aime aussi les Wigs. Avec une Wig bien stylisée on pour pas rater One Piece ou encore Bleach, City Hunter, peut direct reconnaître le personnage. J’aime aussi etc... Les bases 8D Je m’y suis mise vraiment toute énormément les Props, grâce à ça j’ai vraiment pu seule, les Mangas sont venus un peu plus tard, ensuite découvrir plusieurs matières à travailler et découvrir ce furent les conventions, c’était vraiment du bouche différentes techniques, c’est une partie vraiment à oreille. diverse qui part de la simple récupération à une pièce unique ! Je peux passer vraiment entre 2h à 2jours de La première fois j’y avais été avec ma mère, à l’époque customisation selon le type de travail, notamment où Paris Manga était mieux et comme j’étais à fond les lacefront qui sont vraiment longs à faire car il faut dans le mouvement, j’ai commencé par curiosité ~ vraiment être appliqué pour faire ça pour un rendu Voir les Cosplayers dans les allées m’avait vraiment plus naturel ~ donné envie !
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Steeve Li Photography
Japan Kyutsu Comment apprends tu toutes ces techniques ? Les Props, la première que j’ai fait je n’y connaissais vraiment rien du tout c’était que de la récupération, une petite planche de bois coupé, poncée et peinte (je connaissais pas les sous-couches genre gesso ou dip ahah !) et hop ! Le Katana de Shura Kirigakure dans sa deuxième forme ! Mon temps de travail peut être de quelques jours à des mois ça dépend, mon plus gros Props à présent m’a pris un mois en rush car je touchais à une nouvelle matière que je n’avais pas utilisé en écoutant pas mal de conseils de NéFaLiNe. La matière que je préfère traiter c’est de loin le bois, c’est celle que j’ai le plus traité depuis ! Le Make up et les wigs, j’ai vraiment appris par moimême, je n’ai pas regardé de tutos ou quoi, c’est vraiment de l’entraînement et toujours de l’entraînement ! Après pour traiter différentes matières notamment pour le FX, là par contre je regarde souvent des tutos, surtout ceux de Jordan Hanz ou Anaïs Marion, elle donne énormément de conseils et traite beaucoup de matières, de la base du latex au moulage de prothèses qui me tarde de commencer à exploiter ! 80
FotografCosplay Tu cites des noms qui t’ont aidé à apprendre pour améliorer ton make up FX, côté cosplayeurs lesquels t’ont inspiré et motivé à continuer dans ce monde ? Au niveau européen, KIN, Shiro et Shunsuke sont vraiment ceux qui m’inspirent le plus et ceux que j’ai connu en premier dans le Cosplay. Etant une grande fan de FF je ne pouvais pas passer à côté de la Lightning de Shiro et le Cloud et Reno de Shunsuke ! Je les aime vraiment beaucoup car ils sont toujours présents pour discuter avec leurs fans et les aider si besoin, j’ai eu quelques conseils de Shiro pour faire mes Props, elle est vraiment adorable ! KIN.. Que dire de plus à part PERFECTION ! J’aime énormément ses Make up, j’essayais de m’en inspirer pour faire les miens, ses Cosplays sont aussi magnifiques. Les avoir rencontrés tous les trois était vraiment super émouvant pour moi !! Niveau international, Yuegene Fay et Sakuya m’ont vraiment beaucoup impressioné de part leur ressemblance avec les persos qu’elles incarnent et leurs interprétations photographiques ~ Je ne peux pas finir sans avoir mentionné Pugoffka aussi bien Cosplayeuse que Photographe et totalement impressionnante dans les deux, c’est grâce à elle que j’ai voulu commencer la photographie également. Je suis vraiment fan de son Cosplay de Jinsoyun de Blade & Soul voilà voilà ~
Von & Ades Cosplay 81
INTERVIEW - COSPLAY
Une petite question difficile maintenant : quel est le cosplay dont tu es le plus fière, et le personnage dont tu te sens le plus proche/roleplay ? Malgré le fait que ce ne soit pas un personnage que j’apprécie beaucoup, je suis vraiment fière de mon Cosplay de Sakuya Tachibana de God Eater car c’est celui qui m’a pris le plus de temps, mais j’ai vraiment aimé le porter et surtout le God Arc a été un petit défi pour moi, n’ayant jamais d’armes aussi imposantes ! Il y avait pas mal de facteurs à prendre en compte avant de la commencer ahah ! (Mention spéciale à Sasuke Uchiha aussi !) Si on me connaît personnellement, ma personnalité peut être vraiment différente des personnages que je fais mais je n’ai aucun mal à rentrer dans la peau d’un personnage viril 8D Je dirais vraiment Mikoto Suoh de K Project, ce personnage m’a vraiment touché et le faire avec un groupe serait vraiment le meilleur que je désire ! Et vu que j’aime énormément interpréter des personnages sadiques je dirais également Crowley Eusford d’Owari No Seraph ! Mais le personnage qui se rapproche plus de ma personnalité que j’ai pas fini
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to Minhou Pho
d’ailleurs hein ! C’est Osamu Dazai de Bungô Stray Dogs, son passé m’a extrêmement marqué, il sait être sérieux quand il le faut (parfois sadique *wink wink*) mais également complètement décalé. Son roleplay est juste excellent à faire ~ Quels sont tes prochains projets et les conventions dans lequelles on pourra te voir prochainement ? Alors mes prochaines conventions, Paris Manga de Février 2017, Polymanga 2017 et sûrement Japan Expo 2017 ! Les Cosplays que je prépare; j’en ai pas mal qui sont en cours donc je ne les compte pas xD Alors mes prochains, Sôma Yukihira de Shôkugeki No Sôma, Ban de Nanatsu No Taizai, Mitsuyo Oodenta de Touken Ranbu et Tiar Halibel de Bleach et j’aimerai vraiment essayer de faire Alucard de Hellsing car il me tient énormément à coeur ! Et possiblement Sôma Schiksal de God Eater que j’aimerai présenter au Cosplay Show de Japan Expo ~ (Je suis une personne à 3 milliards de projets. Help me !)
u Japan Kyuts Von
As-tu une place pour une autre activité ou passion à côté du cosplay ?
N’oubliez pas: Cosplay is for everyone ! Je suis également Newbie là-dedans alors je sais ce que vous ressentez mais osez tout !
Oui j’ai une passion à côté pour la musique, j’en écoute vraiment tout le temps et je joue surtout de la batterie, j’ai fait 4 ans avec un professeur mais là je n’y joue plus trop car le Cosplay occupe une bonne partie de mon temps ~ On peut vraiment dire que le Cosplay est ma passion principale !
Alors déjà je tiens à remercier Yatta Fanzine de m’avoir proposé de faire cette interview ! C’est juste extra ! Je vous remercie également chers lecteurs d’avoir pris le temps de lire cette interview, partager ma passion avec vous me fait vraiment plaisir car le Cosplay me tient beaucoup à coeur ! Si cela vous a plu, je n’ai qu’une chose à ajouter...
Merci beaucoup d’avoir répondu à toutes nos questions ! Pour finir, aurais-tu un petit mot à laisser pour les personnes qui veulent débuter dans le cosplay, ainsi qu’à nos lecteurs/lectrices ?
REGOIGNEZ-NOUS ! On a des cookies ! 8D
Alors que dire... Si vous voulez vous lancer dans le Cosplay, n’hésitez surtout pas et foncez ! N’ayez pas peur ou quoi, n’hésitez pas à demander conseil, les Cosplayers seront contents de vous aider ! J’ai vécu mes meilleurs moments grâce au Cosplay et rencontré des personnes vraiment superbes avec qui je suis devenue proche ! C’est une communauté vraiment ouverte et très conviviale !
Interview par Miloki Merci à Naito pour son temps RETROUVEZ NAITO KOSPHY SUR :
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