Yatta Fanzine 15

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YATTA FANZINE N°15 SOMMAIRE A LA UNE A LA UNE - MUSIQUE MANGA - GET BACKERS MANGA - GEORGIE MANGA - COPONICUS NO KOKYUU MANGA - HOSHIN L’INVESTITURE DES DIEUX ANIME - FUSHIGI YUGI ANIME - COLLÈGE FOUFOUFOU ANIME - GUNDAM SEED ANIME - NICKY LARSON ANIME - GOLDORAK ANIME - ULYSSE 31 DRAMA - A SCENE AT THE SEA DRAMA - BATTLE ROYALE JAPON - GOODIES & FIGURINES JAPON - MIKIMOTO L’ILE DES PERLES JAPON - OST DN ANGEL INTERVIEW COSPLAY - AOKIJI COSPLAY JEU VIDÉO - HIRO NO KAKERA JEU VIDÉO - GUMSHOE

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EDITO

CONTACT info@yatta-fanzine.fr PRÉSIDENTE / GRAPHISTE Forever / Pey Magali CORRECTRICES Remu Maereva

Bonjour à tous Ce numéro est un petit peu particulier ! En effet nous partons sur un spécial «Retro & Nostalgie». Nos auteurs ont tous des âges très différents et donc le retro pour certains peut être très recent pour d’autres. C’est pour cela que nous voulions un numéro un peu plus personnel avec des petites anecdotes. Il a pris plus de temps à sortir car finalement ce n’est pas un thème facile à aborder et écrire un avis sur de vieilles séries sans se laisser influencer par les graphismes et autres ce n’est pas si évident ! Dans tous les cas il est là ! Peut-être que certains articles vous feront aussi un petit pincement au coeur N’hésitez pas à faire découvrir le Yatta Fanzine à vos amis !

RÉDACTEURS MANGA Kobaitchi Castile Byoz RÉDACTEURS ANIME Strike Suiguichi Kyo VR Castile RÉDACTEURS DRAMA Eloïse Natsumi RÉDACTEURS JAPON Forever Ioteta RÉDACTEURS COSPLAY Forever RÉDACTEUR JEU VIDEO Inod Strike ONT COLLABORÉ Zalaziel Cosplay - Patate & Co

www.yatta-fanzine.fr Toutes les images, dessins, photos et autres éléments de ce magazine sont la propriété de leurs auteurs Les textes sont la propriété de l’association Yatta Fanzine, leur reproduction même partielle est interdite dans tout pays quel que soit le support.


A LA UNE

IT’S A TRAP ! PLUS MAINTENANT

Dans la lignée de s restaurants à thème, le japon n’e st jamais à cours d’idées ! Naturalia, le café sans maquillage s’est installé à Shib uya quartier réputé de Tokyo. LUTTER CONTRE LE STRESS AVEC VOTRE MINOU yés De plus en plus d’entreprise au Japon, propose à leurs emplo ! chats leurs avec de venir au bureau votre En effet avoir son compagnon ronronner, marcher sur iétés propr des aurait res étagè les et u burea le clavier, sauter sur ! u burea au stress e urait apaisantes et dimin Cette pratique est surnomée .... «Ronronthérapie»

DE LA BIÈRE AROME MATCHA ! Green Tea Restaurant 1899 situé à Tokyo propose à ses clients une campagne «Matcha Beer Garden» ! Ainsi vous pourrez découvrir 10 parfums de bières aromatisées au thé vert, et ce à volonté ! A condition d’avancer la somme de 3000 yens en plus de votre repas !

UN GROUPE D’IDOLS ET UNE SOCIÉTÉ DE CARTE DE CRÉDIT Higashi Ikebukuro 52 c’est le nom d’un nouveau groupe de J-pop formé par des employées de la société de carte de crédit «Credit Saison» ! Les 24 membres du groupe ont d’ailleurs conservé l’uniforme ! et ont passées un casting en interne supportées par des professionnels du milieu de l’industrie musicale nippone.

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A LA UNE - MUSIQUE UN NOUVEAU SINGLE POUR AAA ! Intitulé « No Way Back, le nouveau single de AAA sortira le 5 juillet ! il sera disponible en 3 versions : une édition CD simple, une édition CD et DVD et pour termine qu’une version fan club goodies.

UN NOUVEAU SINGLE POUR YOUSEI TEIKOKU Le 31 mai, le groupe Yousei Teikoku sortira un nouveau single intitulé « flamma idola» Celui-ci comprendra 3 morceaux + les versions instrumentales

MAN WITH THE MISSION DE RETOUR EN FRANCE A l’occasion de la tournée «DEAD END IN TOKYO EUROPE 2017», le groupe MAN WITH A MISSION fera une nouvelle fois un crochet en France et plus précisement à Paris le 26 Juin

UN 11ÈME SINGLE DE CODOMO DRAGON

Le groupe de visual kei Codomo Dragon va sortir son nouveau single intitulé Dokumushi, il sortira le 12 Juillet et sera disponible en 4 versions.

UVERWORLD CRÉE L’HYMNE POUR LE RED BULL SOAPBOX RACE ! L’hymne de l’évènement intitulé « RANGE » a été composé par le groupe UverWorld ! LE RED BULL SOAPBOX RACE aura

lieu en Octobre au Japon. En attendant vous pouvez écouter un extrait de Range dans la vidéo promotionnelle.

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MANGA - AVIS

©AOKI YUYA -AYAMINE RANDO / KODANSHA

GET BACKERS Sorti à la fin des années 90 au Japon et découvert en France au début des années 2000 par les publications «Shonen Collection» de chez Pika Editions, l’oeuvre fut ensuite publieé en format manga chez ce dernier éditeur (le Shonen Collection servait à sélectionner des nouvelles séries «à succès»). C’est ainsi qu’arriva sur le vieux continent, l’histoire de Ginji & Ban ainsi que de leur agence de recherche d’objets perdus : les Get Backers.

Shinjuku, quartier très célèbre de Tokyo pour son animation permanente, ses grandes sociétés modernes ainsi que sa population cosmopolite, mais également pour sa petite Subaru 360, seul logement et bureau de la société Get Backers, représentée par nos deux héros, Amano Ginji et Mido Ban.

L’agence des Get Backers est constitué par Mido Ban dont le but est de rechercher des objets perdus par leurs clients. Elle est composée de Mido Ban (ou Ban Chan), stratège à la force développée et possédant une technique (le Jagan) provoquant de puissantes illusions durant une minute, et d’Amano Ginji, capable de contrôler l’électricité et de manipuler les éclairs.

© RIE ARUGA / KODANSHA LTD.

Seulement, leur commerce périclite et nos deux jeunes amis se retrouvent souvent sans argent, faute de clients pour les rémunérer.

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©AOKI YUYA -AYAMINE RANDO / KODANSHA


RETROUVER CE QU’ON VOUS A VOLÉ, SATISFACTION GARANTIE :

Après un violent combat durant lequel Ban provoquera une illusion de l’enfer chez la jeune fille (qui tuera toute la bande de Yakuza sous le coup de l’illusion). Ceci conclura leur contrat avec le vieil homme. Une jeune femme volcanique du nom d’Heaven se présentera à eux et c’est ainsi que commenceront les ennuis pour nos deux héros, emmenés par cette dernière sur des missions dangereuses et qui leur fera affronter des ennemis aux pouvoirs étranges, ainsi que les factions vivant au Mugenjo, un quartier de Tokyo abandonné en plein chantier et constitué de trois zones entourés de mystères.

© RIE ARUGA / KODANSHA LTD.

Sauvés de la faim par une personne âgée ayant tout perdu (sa famille et son entreprise à cause d’une bande de Yakuza), ils partent en chasse afin d’accomplir le dernier souhait de ce vieil homme en lui ramenant sa fille qu’il n’a pas vu depuis la fermeture de son entreprise et capturée par la bande responsable du déclin de son entreprise. Mais une fois retrouvée, cette dernière avoue aux Get Backers que c’est elle qui a coulé l’entreprise de son père. Après être devenue la femme du boss de la bande de Yakuza et avoir sombré dans la luxure.

©AOKI YUYA -AYAMINE RANDO / KODANSHA

© RIE ARUGA / KODANSHA LTD.

UNE TASSE DE BLUE MOUNTAIN À LA MAIN AU HONKY TONK :

Découvert avec les prépublications de chez Shonen Collection, j’ai été rapidement séduit par l’univers du manga. L’une des forces de ce dernier est d’offrir les éléments de Shõnen dans notre monde, tout en utilisant quelques ficelles de science-fiction avec les pouvoirs de certains personnages. L’histoire de chacun des protagonistes principaux a été bien approfondie au fil des volumes et on découvrira avec plaisir le passé de chacun, et ce qui l’a amené à faire ses choix de vie, et même si bon nombre de protagonistes apparaîtront, aucun n’écrasera les autres sous une présence trop étouffante. Malgré le fait que l’histoire est souvent lambda (la plupart du temps se déroulant sur le schéma : mission trouvée => nos héros partent en chasse => fin de mission) et que certains passages du manga s’étirent

trop sur les explications (donc peuvent endormir un peu le lecteur), la force du manga réside dans ses combats. Les personnages sont fluides et bien retranscrits dans leur mouvements, les combats sont violents sans être un déluge de super pouvoirs et les différents «rivaux» que vont croiser nos héros offrent chacun de grands moments de fight sans être abusifs. Le dernier point à citer de ce manga est son travail sur le dessin, chaque livre est extrêmement fourni en détails et offre une très belle réalisation ne laissant aucun moment de vide, même lors des passages amusants ou calmes. Les décors sont travaillés avec soin et retranscrivent bien ce quartier de Tokyo qui sert de pilier à l’histoire, ainsi qu’une superbe esthétique sur le travail des personnages offrant une bonne richesse visuelle sur chacun d’entre-eux. Castile

©AOKI YUYA -AYAMINE RANDO / KODANSHA

© RIE ARUGA / KODANSHA LTD.

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MANGA- AVIS

GEORGIE Au XIXe siècle en Australie, une famille de fermiers recueille un bébé dont la mère vient de mourir accidentellement. Le prénom de cette petite fille est Georgie. Sans se douter du secret de sa naissance, elle va grandir entourée de ses frères d’adoption Abel et Arthur.

RETOUR SUR UNE HISTOIRE CULTE Déjà, il faut savoir que le manga et l’anime ne se concentrent pas du tout sur les mêmes évènements, tout du moins dans leurs débuts. Là où l’anime s’intéressait pendant de nombreux épisodes à l’enfance de la jeune héroïne, nous livrant le quotidien de trois enfants de la campagne australienne, entre jeux, partie de pèche et premier jour d’école, le manga ne lui consacre lui que quelques pages d’introduction au début du tome 1 et parfois plus loin en guise de flash back très courts. Après cela nous découvrons immédiatement une Georgie adolescente qui tombera amoureuse très rapidement du jeune homme noble rencontré par hasard au bord d’un ruisseau au milieu d’un champ. Là où tous les jeunes aristos aiment s’isoler pour réciter des poèmes quand ils veulent éviter leurs fiancées trop collantes. 8

©Tonkam 2006 Izawa/Igarash

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©TONKAM 2006 IZAWA/IGARASH ©TONKAM 2006 IZAWA/IGARASH

une homme, Lowell, va rapidement devenir la pale raison de vivre de la jeune héroïne. Si bien uelques jours après son départ pour l’Angleterre, qu’elle vient d’apprendre qu’elle a été adoptée et es deux garçons qu’elle prend pour ses frères et e aime comme tel sont fous amoureux d’elle et ne ent plus comme un sœur mais bien comme une e, elle va s’enfuir à bord du premier bateau nt route pour l’Angleterre.

sée en garçon elle va se faire embaucher comme ot. Elle plongera aussi au milieu d’un banc de ns pour sauver une petite fille tombée à l’eau. hose en entrainant une autre sa véritable identité écouverte, on l’accusera de vol, la jeune fille a qui sauvé la vie la défendra et une fois débarquées à es c’est chez cette enfant et ces parents qu’elle ira r en attendant de retrouver Lowell.

Lowell qu’elle retrouvera et avec lequel elle choisira finalement de s’enfuir malgré sa santé fragile et le fossé immense qui les sépare. Car, si tous deux s’imaginent que la seule distance entre eux est l’immense océan séparant leur deux pays, le lecteur, lui, se rend compte un peu plus à chaque planche que les deux jeunes gens n’ont absolument rien en commun et, très rapidement, s’y met à penser, comme Abel, que jamais l’aristo ne rendra Georgie heureuse. Mais également, et par honnêteté intellectuelle, il sera obligé d’admettre que jamais Georgie ne pourra rendre un homme comme celui là heureux en s’évertuant à vivre comme elle l’entend. Si bien que quand elle ramène Lowell à Londres pour laisser son ex-fiancée s’occuper de lui et lui payer les soins de santé dont il a besoin, on se dit que c’est la meilleure chose qui pouvait leur arriver. Une séparation, certes douloureuse sur le coup, mais qui n’obligera aucun des deux à vivre dans un monde qui n’est pas le sien et qui ne l’attire pas.

© RHOHGO NARITA ASCII MEDIA WORKDS/PROJECT BACCANO!

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GEORGIE ABORDE DES THÈMES LOIN D’ÊTRE MIÈVRES. Georgie est une œuvre devenue culte, en grande partie grâce à l’anime. Au même titre que Candy Candy, de la même autrice (Bien qu’elle n’aie pas travaillé au scénario de Georgie, celui ci revenant à Man Izawa). Malgré son trait typiquement shojo, qui continuera d’ailleurs à influencer le genre bien des années après sa publication, Georgie aborde des thèmes finalement loin d’être mièvres. Et il serait injuste de limiter cette sérié au seul pseudo inceste tant décrié par certains. Car entre assassinat, séquestration, trafic de drogue et conspiration contre la couronne nous avons ici une œuvre plutôt solide. Certes, Georgie est une héroïne qui pleure beaucoup mais elle est aussi débrouillarde, altruiste et obstinée. Loin de n’être là que pour être secourue elle prend ses propres décisions, parfois difficiles, fait des erreurs et les assume.

Pas de fausse pudibonderie ici non plus. Georgie va tomber amoureuse plus d’une fois et si ce n’est pas clairement montré parce qu’on est quand même dans un manga tout public, les lecteurs et lectrices plus âgés n’auront aucune peine à comprendre ce qu’il se passe réellement une fois la lumière éteinte. Finalement, alors que l’anime nous offrait une merveilleuse happy end où Abel et Arthur survivaient et ou les trois frères et sœurs retournaient vivre en Australie comme si de rien n’était, le manga se refuse à autant de simplicité. La petite fille partie à l’autre bout du monde à la recherche de ses origines pour ne pas avoir à choisir entre ceux qu’elle considérait comme étant ses frères est finalement devenue une femme qui, selon toute vraisemblance, va élever le fils de l’un au bras de l’autre. Kobaitchi

ANECDOTE DE KOBAITCHI Il est un peu dur de rédiger une chronique rétro quand, en fait, cette période ne nous manque pas tant que ça. J’avais beau passer tout mon temps libre devant le Club Dorothée ou les Minikeums quand j’avais moins de 12 ans, j’ai assez peu envie de me refaire l’intégrale des séries que je regardais à l’époque étant donné que les rares fois où je l’ai fait j’ai senti mon cœur saigner en ne retrouvant pas du tout les héros et héroïnes dont je me souvenais au travers du voile étincelant de la nostalgie. Et puis, cachés derrière quelques mangas plus récents j’ai retrouvé les cinq tomes de Georgie que j’avais acheté il y a 10 ou 15 ans quand j’avais ressentis l’envie de retrouver la petite australienne blonde qui entretenait une relation plutôt ambiguë avec ses deux grands frères. Ne ressentant toujours pas ce que je qualifierais comme de la nostalgie mais plutôt une forme de curiosité teintée d’oubli je les ai rouvert dans l’intention de vous en livrer aujourd’hui une critique que j’espère un peu plus mature que celle que j’aurais pu en faire il y a de nombreuses années. ©Tonkam 2006 Izawa/Igarash



MANGA - AVIS

© ASUMIKO NAKAMURA / OHTA SHUPPAN

COPERNICUS NO KOKYUU Si elle est aujourd’hui une auteure emblématique dans le domaine du Boy’s Love grâce à son œuvre Doukyusei, Asumiko Nakamura n’en était pas à son coup d’essai… Retour sur sa première série, Copernicus no Kokyuu. Série en 2 volumes et inédite en France, Copernicus no Kokyuu ou ‘’La Respiration de Copernicus’’ est prépubliée pour la première fois en 2002 dans le magazine Manga Erotics F. Elle est classée ‘’Yaoi’’, ‘’Drame’’, ‘’Érotique’’, ‘’Psychologique’’, ‘’Mature’’ et s’adresse donc à un public averti.

Paris, années 70. Ancien trapéziste, Bird’s Nest travaille en tant que clown, suite à la mort de son frère, au Cirque du Soir. Cependant, le cirque étant en difficulté, Monsieur Loyal force les artistes à se prostituer… C’est dans ce contexte que Bird’s Nest fera la connaissance d’un diplomate japonais, Makoto Oonagi, qui révèlera assez rapidement sa personnalité oppressante…

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© ASUMIKO NAKAMURA / OHTA SHUPPAN


Ce qui est directement frappant et qui pourra faire fuir un public non habitué est le trait particulier d’Asumiko Nakamura, trait qui lui aura permis de se démarquer de ses comparses bien tôt. Un dessin fin, léger, parfois grossier, lourd de sens et parlant ; il se prête parfaitement à la dimension du cirque, transformant le corps même des artistes en œuvre d’art, insufflant une âme à chaque scène, intensifiant la dureté des actions mises en place. Ajoutons à cela un jeu de noir et blanc mené avec brio, contribuant à emmener le lecteur dans le monde fantastique du spectacle. Les personnages sont mis en scène sans grande délicatesse, ils nous sont montrés tels quels, sans artifice, qu’importe le supplice qu’ils endureront. Néanmoins, une beauté sans égale se dégagera d’eux, notamment par leur regard, criant, d’une puissance émotionnelle rare. L’expression ‘’Les yeux sont le miroir de l’âme’’ semble toute faite pour les divers artistes du Cirque du Soir.

© ASUMIKO NAKAMURA / OHTA SHUPPAN

UN TRAIT PARTICULIER ; UNE BEAUTÉ SANS ÉGAL

© ASUMIKO NAKAMURA / OHTA SHUPPAN

UNE INTRIGUE INTENSE & INTERESSANTE POUR UN PUBLIC AVERTI

Outre l’aspect artistique remarquable de la chose, la série est emplie de psychologie, peignant le tableau d’un jeune adulte perdu et hanté par le fantôme de son frère ; simple victime de sa beauté ou fuite de la réalité ? Le personnage Bird’s Nest sera forcé (comme d’autres de ses camarades) à se prostituer, les scènes de sexe hard seront donc amplement justifiées… Et si le protagoniste parvient à se libérer du cirque au détriment de la propriété de son corps, il se dégagera une certaine noirceur tragique à la vision de ce garçon cherchant le bonheur partout où il peut le trouver.

Le lecteur ressent parfaitement la douleur de Bird’s Nest qui, en voulant réduire à néant l’autre risquera de s’abandonner soi-même. C’est avant tout l’histoire d’un jeune homme anéanti par la mort de son frère, rongé par la culpabilité, le désespoir ; cela rend l’intrigue aussi intense qu’intéressante à suivre, mise en scène tant de manière réaliste qu’imaginaire. Du fait de sa haute présence de scènes gores et hard, que ce soit concernant les relations sexuelles homosexuelles ou hétérosexuelles, la série s’adresse définitivement à un public averti, peu sensible à ce genre de scènes répétées et réalisées sans barrières, sans limites, passant du fétichisme pur à la torture. Âmes sensibles s’abstenir donc.

© ASUMIKO NAKAMURA / OHTA SHUPPAN

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© ASUMIKO NAKAMURA / OHTA SHUPPAN

Un mélange de détresse, de perversion, de colère ou encore de manipulation, tout cela mis en valeur par un coup de crayon on ne peut plus maîtrisé, Copernicus no Kokyuu est une œuvre à l’ambiance rare, contant un récit déconcertant, dépravé, d’une manière très expressive. Un manga ne s’arrêtant pas à l’étiquette ‘’yaoi’’ collé sur sa couverture, empli de poésie et de désespoir. Ne vous laissez pas rebuter par le dessin particulier, vous remarquerez au fil des pages son charme, qui s’empressera de vous faire voyager jusqu’au Cirque du Soir aux côtés de Bird’s Nest.

Byoz

ANECDOTE DE BYOZ La respiration de Copernicus’’ est une oeuvre méconnue du public, le fait qu’elle ne soit pas éditée en France nuit également à sa visibilité, sans doute la raison pour laquelle je voulais en parler. Première série d’Asumiko Nakamura, elle vaut clairement le coup d’oeil et peut introduire au style poétique de la mangaka, étant donné qu’on retrouve dans ces 2 tomes un avant goût de sa recette ayant tant de succès aujourd’hui. Un petit bijou, un ovni, même 15 ans après sa parution. L’une des premières oeuvres yaoi sur lesquelles j’ai pu tomber, il m’a permis de m’intéresser doucement au genre sous un angle nouveau; le côté psychologique de la chose, au delà de la romance. Il m’a aussi permis de m’introduire dans la bulle de l’auteure, chose que je ne regrette toujours pas aujourd’hui. © ASUMIKO NAKAMURA / OHTA SHUPPAN

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MANGA- AVIS

HOSHIN L’INVESTITURE DES D

Lors de la création d’une série, de nombreux thèmes sont possibles et beaucoup de ces mangas se tournent vers le passé et leur histoire foisonnante afin d’inclure leur univers. Certains par contre s’attaquent à des œuvres majeures datant de plusieurs millénaires en arrière. Et c’est le manga que nous allons découvrir dans notre découverte nostalgique avec un manga ayant valu le premier prix des jeunes talents à son mangaka lors d’un concours organisé par Shueisha. Aujourd’hui, nous allons découvrir l’histoire d’un des quatre grands romans de la Chine antique et découvrir l’histoire de la dynastie Ming dans Hoshin, inspiré de L’investiture des dieux (les trois autres étant Le Voyage en Occident qui inspirera Sayuki & Dragon Ball, Au Bord de l’eau qui inspirera la saga Suikoden et Romance des 3 Royaumes qui inspirera la saga des Dynasty Warriors).

LA DYNASTIE YIN EST AU BORD DE L’EFFONDREMENT : Bien avant l’ère de la dynastie Yin naquirent les monts Kunlun, un archipel d’îles se trouvant dans le ciel et sur lequel se trouvait les Immortels. Ces derniers étaient des humains ayant perfectionné et poussé à l’extrême les arcanes du Taoïsme afin de devenir plus que de simples humains et s’élever au rang de créatures supérieures. Chaque grand maître présent sur cet archipel avait le droit de recueillir des humains avec des capacités surhumaines (ainsi que certains aspects morphologiques) afin de les entraîner et d’en faire des Immortels dans le but de combattre toute force néfaste en ce monde. Afin de l’aider à son entraînement, chaque maître confie à ses disciples une arme nommée Baobei, une arme prodigieuse amplifiant le pouvoir d’un immortel. Prodigieuse mais dangereuse car seul le squelette d’un immortel est capable de fournir l’apport d’énergie nécessaire à la manipulation de cette arme, ce qui serait mortel à tout humain exploitant cette dernière. 16

Notre histoire commence donc au 11ème siècle a J.C. et durant la dynastie Yin. Apparue en 1570 avan cette dynastie perdura jusqu’au début de notre aven avec la décadence de cette dernière. Le roi Zhou, 30 souverain de la dynastie Yin conduisit son peuple da prospérité jusqu’à l’apparition de Daji, une jeune fe qu’il prit pour épouse. Malheureusement pour lui, décision scella le destin de la dynastie car Daji une Immortelle descendue sur Terre. Elle envouta le jeune roi et après avoir convié de nombreux dém autour d’elle, commença à écraser le royaume sa tyrannie en étouffant le peuple sous de lou taxes et une misère extrême, tout en menant un luxueuse au sein de la Cité Interdite avec ses fidèle


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© FUJISAKI RYU / SHUEISHA

DIEUX

© FUJISAKI RYU / SHUEISHA

Au sein du royaume des Immortels, cette menace ne pouvait plus être tenue à l’écart car Daji pourrait dans le futur, vouloir écraser les monts Kunlun. Il était donc temps de mettre un terme à ses méfaits et c’est ainsi que fut envoyé le jeune Taigong-Wang, disciple du Grand Maitre Yuanshu, en mission sur terre afin d’éliminer Daji et ses sbires et de les enfermer dans la tour de Hoshin, une structure capable d’emprisonner ces âmes surpuissantes et leur empêcher une éventuelle réincarnation. Afin de l’aider dans cette mission, Taigong se voit confier un Baobei : la badine divinicide capable de contrôler le vent, ainsi qu’un animal enchanté qui lui servira de monture : Sibu Xiang. Partant en chasse au sein de la cité interdite et avec la conviction de venger sa famille tuée par Daji par le passé, Taigong combattra de nombreux ennemis dans son périple mais découvrira que le plan Hoshin révèle de nombreuses failles ainsi qu’un but plus profond que celui révélé par Yuanshu. © FUJISAKI RYU / SHUEISHA

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LE LANCEMENT DU PLAN HOSHIN : J’ai pu découvrir ce manga totalement par hasard (et par un cadeau d’anniversaire à mon jeune frère) et ce fut une claque monumentale dans l’univers du Shõnen et fait partie des meilleurs Shõnen à connaître aujourd’hui . Malgré le fait d’être un manga des années 90, il offre une esthétique impeccable et une réalisation magnifique ,d’où le fait qu’il ait permis à son auteur de gagner le premier prix des jeunes talents en 1996. Basé sur un roman pilier de la culture chinoise, il nous permet de découvrir ce dernier sans avoir à lire un roman antique assez difficile d’accès (j’ai pu lire la version épurée du roman et il est assez dur à parcourir), en ajoutant une grande part d’amusement dans ce conte sombre. L’humour des nombreux protagonistes et surtout du fainéant mais stratège Taigong-Wang fait mouche et on s’amuse à découvrir ses nouvelles bêtises et stratégies de fourbe. Et pourtant, au-delà de ces passages clownesques, cette histoire raconte le sombre destin dans lequel a plongé la dynastie Yin avant de se faire détrôner par son peuple fatigué de la décadence de cet empire mourant par la faute de la folie. Par contre, ce Shönen n’est pas à mettre dans les mains des plus jeunes car, sans offrir de scènes violentes telles que pourrait le proposer Berserk par exemple (un autre de mes mangas cultes), il offre quelques scènes de morts spectaculaires mais assez barbares, telle que le Chai-Pen, une fosse aux serpents et crocodiles dans laquelle Daji jettera tout opposant à sa politique. Et pourtant, même durant ces moments, le manga offre une réalisation impeccable et une narration qui ne perd jamais son rythme. Castile © FUJISAKI RYU / SHUEISHA

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© FUJISAKI RYU / SHUEISHA



COUP DE COEUR DU STAFF

OVER LORD © HUGIN MIYAMA 2015 © SATOSHI OSHIO 2015 © 2012 KUGANE MARUYAMA KADOKAWA CORPORATION

OVERLORD

Nous sommes en l’an 2138. Yggdrasil, le célèbre MMORPG à succès est sur le point de fermer. Momonga, nécromancien mort vivant de niveau 100, chef de la puissante guilde « Ainz Ooal Gown », attend seul l’arrêt du jeu. Cependant, l’heure de la fermeture passée, Momonga ne se déconnecte pas et les personnages non jouables se retrouvent dotés d’une conscience… Prisonnier d’un monde inconnu, notre seigneur maléfique va partir à la recherche d’un nouveau but à son existence et prendre la décision de conquérir ce nouvel univers tout en y laissant son empreinte. Volumes : 3 (en cours) Genres : Dark Fantasy - Réalité Virtuelle - Jeux Vidéo Auteurs : Kugane Maruyama (auteur du Light Novel) Satoshi Oshio (scénariste du manga) et Hugin Mayama (mangaka) Editeur : Ototo

OVER LORD © HUGIN MIYAMA 2015 © SATOSHI OSHIO 2015 © 2012 KUGANE MARUYAMA KADOKAWA CORPORATION

FIGHT GIRL

Chef d’une bande de voyous, Mafuyu est renvoyée de son lycée suite à une violente bagarre. Promettant à sa mère de ne plus jamais se battre, elle intègre l’établissement privé Midoriagoka. Mais la veille de son arrivée, elle est confrontée à une rixe en pleine rue et sauve un jeune homme en danger... En danger, vraiment ? Ce dernier est en fait son professeur principal : un brin sadique, il va forcer Mafuyu à continuer de se battre ! Pour protéger son identité, tout en exécutant les ordres de son prof sadique, la jeune fille n’aura pas d’autre choix que de se cacher derrière... un masque de lapin ?! Volumes : 21 (En cours ) Genres : Comédie - Romance Auteur : TSUBAKI Izumi Editeur : Delcourt

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©Delcourt 2011 Tsubaki

©Delcourt 2011 Tsubaki

COUP DE COEUR DU STAFF


BLOODY MARY

COUP DE COEUR DU STAFF

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COUP DE COEUR DU STAFF Ayumi, Koyoi, Rika, Kei et Nao sont cinq collégiennes qui se posent les questions de leur âge et une en particulier : qu’est-ce que l’amour ? Un jour, la pauvre Ayumi est mise au pied du mur : Misao Zaitsu, la terreur du lycée du coin, lui fait sa déclaration et ne la quitte plus d’une semelle... Bientôt, les autres filles vont elles aussi connaître des situations aussi cocasses que confuses et ainsi découvrir le grand mystère de l’amour.

Volumes : 4 ( terminé ) Genres : Ecole - Ecchi - Comédie Auteur : Mizuki Kawashita Licencié : Kazé

HATSUKOI LIMITED.© 2007 By Mizuki Kawashita / SHUEISHA Inc.

Cependant le jeune homme ignore tout de son pouvoir et est constamment traqué par des vampires qui souhaitent boire son sang réputé donner une grande force. Ils passent donc un pacte : Mary doit protéger Ichiro jusqu’à ce qu’il découvre comment lui offrir la mort !

Volumes : 5 (en cours) Genres : Vampire - Mystère - Shonen-aï Auteur: Samamiya Akaza Editeur : Soleil Manga

BLOODY MARY © 2014 AKAZA SAMAMIYA * KADOKAWA SHOTEN

HATSUKOI LIMITED

HATSUKOI LIMITED.© 2007 By Mizuki Kawashita / SHUEISHA Inc.

BLOODY MARY © 2014 AKAZA SAMAMIYA * KADOKAWA SHOTEN

Mary est un vampire et il veut mourir. Manger de l’ail, prendre un bain de soleil…rien n’y fait ! Jusqu’au jour où il trouve Ichiro, un jeune prêtre descendant du « Sang des Maria », seul capable de le tuer.

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ANIME - AVIS

© WATASE YUU / PIERROT

FUSHIGI YUGI « Fushigi Yugi » est un manga type shojo, aventure et combat de Yuu Watase. Il a été pré-publié entre 1992 et 1996 dans le magazine Shōjo Comic publié par Shōgakukan et a été compilé en un total de dix-huit volumes. La version française est publiée en intégralité par « Tonkam ». Il a été adapté en anime de cinquante-deux épisodes et treize OAV par le « studio Pierrot ». Et c’est de ce dernier que nous allons parler aujourd’hui. L’anime a été diffusé entre 1995 et 1996 au Japon. Il est disponible en France chez l’éditeur « Declic ».

Miaka est une lycéenne japonaise tout ce qu’il y a de plus normal. Elle est soumise au stress des examens par sa mère et ne souhaite qu’une chose, pouvoir s’en échapper. Un jour, en accompagnant Yui, sa meilleure amie, à la bibliothèque, elle trouve un livre nommé « Les écrits des quatre dieux du ciel et de la terre ». Mais ce livre est magique, et les deux jeunes filles sont aspirées dedans.

Sa mission est de rassembler les étoiles de Suzaku, des personnes dotées de pouvoirs exceptionnels qui aideront la prêtresse de Suzaku à accomplir son devoir et protéger le royaume contre les menaces extérieures.

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© WATASE YUU / PIERROT

Dans le monde du livre, qui ressemble à la Chine ancienne, elle devient la prêtresse de Suzaku, un des quatre dieux du livre, protecteur du pays Sud, avec pour charge de protéger le royaume.


UNE HISTOIRE FANTASTIQUE CACHANT UN MESSAGE L’histoire était nouvelle à l’époque : être transporté dans un autre monde, complètement différent du sien est maintenant un plot assez basique qui est retrouvé dans beaucoup de manga mais « Fushigi Yugi » a été l’un des premiers a l’exploiter. En plus de s’inspirer d’une vrai mythologie, l’auteur a fait d’énormes recherches pour faire en sorte que l’univers à l’intérieur du livre soit réaliste tout en étant fantastique. Mais cette histoire de monde fantastique dans lequel notre héroïne peut entrer alors qu’elle est sous pression à cause de sa mère et des examens représente bien une échappatoire pour la jeunesse japonaise. Elle fuit son monde et ses difficultés pour arriver dans un autre monde qui semble idyllique à la base mais qui lui réservera plein des surprises et qui lui permettra de grandir, de devenir plus forte et de pouvoir surmonter les épreuves de son propre monde par la suite. En effet, à travers ce manga, je ne doute pas que Yuu Watase a voulu permettre aux élèves japonais de pouvoir s’échapper à leur tour lorsque cela devient trop dur et de peut-être, leur permettre de pouvoir rassembler leur courage afin de surmonter les épreuves dans cette société japonaise élitiste.

© WATASE YUU / PIERROT

UNE INTRIGUE QUI DURE MAIS NE LASSE PAS L’anime de « Fushigi Yugi » est long : 52 épisodes, représentant uniquement les 14 premiers tomes de la série. Mais il n’y a pas un épisode en trop : c’est vraiment une adaptation parfaite du manga, ne laissant pratiquement aucun détail de côté. Un lecteur du manga et une personne qui n’aura regardé que l’anime pourront parler de l’œuvre sans aucun problème : ils seront sur la même longueur d’onde. Ce qui fait la force du manga et de l’anime, c’est que l’intrigue devient toujours de plus en plus intéressante : dès qu’une épreuve est passée, on a pas le temps de souffler, une autre encore plus impressionnante arrive. Le fait que Yuu Watase n’aime pas réaliser des shojos simples nous permet d’avoir notre part de combats, de blessés, de morts et de retournements de situation inattendus que nous n’avons pas dans les shojos basiques. On ne va pas se mentir, Miaka aurait peut-être dû rester dans son monde : elle aurait verser beaucoup moins de larmes. Mais Miaka est une battante : elle ne se laissait déjà pas marcher dessus au début de la série mais elle devient encore plus forte psychologiquement après chaque épreuve, aussi horrible soit-elle. 23


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DES HISTOIRES DE CŒURS PRÉSENTES MAIS PAS ÉTOUFFANTES Un shojo signifie bien évidemment que notre héroïne va avoir une relation amoureuse : en effet, Miaka tombe sous le charme de Tamahome, l’une des étoiles de Suzaku, pratiquement dès le début de l’histoire. Mais leur relation est semée d’embûches et l’auteur a bien fait en sorte que leur histoire d’amour ne soit pas le fil conducteur de l’histoire – il ne s’agit que d’un bonus en plus, toujours agréable à vivre, permettant à Miaka d’atteindre son objectif ultime : sauver le Konan (pays du Sud) et invoquer Suzaku. Miaka n’est pas la seule à tomber amoureuse. Beaucoup d’autres personnages expérimentent l’amour lors de cette histoire, faisant naître des amours à sens unique, des couples, des triangles amoureux ect. Et il faut bien avouer que les ennuis commencent à cause d’un triangle amoureux mais ça n’étouffe jamais l’histoire principale.

UN GRAPHISME ANCIEN MAIS AGRÉABLE Il est bien évidemment que compte tenu de l’époque auquel l’anime a été créé, le graphisme fait un peu vieillot. Mais pour l’époque, je trouve qu’il est plutôt pas mal. Les couleurs sont jolies, un peu ternes mais pas trop. Les décors sont simples mais suffisants : évidemment, on a le droit aux moments « fuwa fuwa » roses à souhait lors de certaines scènes romantiques mais c’était la période et je trouve que ça a un certain charme. Les designs des personnages respectent ceux du manga et je les trouve particulièrement bien réalisés. Entre les moments fixes et l’animation, c’est assez agréable à regarder. Même quand ils sont en mode chibi un peu dégueulasse, ça me fait bien rire.

UNE BANDE SON ANCIENNE ET SIMPLE Je ne vous le cacherai pas, encore aujourd’hui, il m’arrive d’écouter les OST de Fushigi Yugi. Les musiques sont anciennes et simples mais elles restent très agréables. C’est dans un style entre musique traditionnelle Chinoise et musique traditionnelle Japonaise qui donne un charme particulier pour les musiques douces et un style plus « pop » des années 90 pour les musiques qui bougent. Tout le monde n’appréciera peut-être pas mais à mes oreilles, c’est un régal. PS : Je n’oublierai jamais la mélodie de la boîte de musique de l’épisode 11… C’est ancré dans ma mémoire pour toujours.

© WATASE YU

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© MARIE-ANTOINETTE © FUYUMI SORYO / KODANSHA LTD.

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ANECDOTE DE STRIKE COUP DE COEUR NOSTALGIE: je souhaitais vous parler de « Fushigi Yugi » car il s’agit de ma bible « manga ». Je vous aurais parlé avec joie du manga et de ses suites (la Légende de Genbu et Byakko) mais je n’ai pas encore touché à ce genre d’article alors j’ai préféré parler de l’anime pour le moment. C’est à cause de FY que je suis devenue une accro du plot « traversée du temps » ou « transport dans un autre monde »… Et ce n’est pas près de s’arrêter. J’aime tout dans ce manga : l’histoire, les personnages et tous les évènements qui se déroulent au fil du temps… même les plus tristes…. Je ne compte plus le nombre de larmes que j’ai lâché à cause de Fushigi Yugi. Si vous ne connaissez pas encore, je vous conseille de le découvrir très rapidement.

UU / PIERROT

Strike


ANIME-- AVIS

COLLÈGE FOU FOU FOU Le Collège fou, fou, fou est une série télévisée d’animation de 86 épisodes réalisée par le Studio Comet2, diffusée du 12 octobre 1985 au 26 septembre 1987 sur Fuji TV, au Japon. Elle est basée sur le manga Highschool! Kimengumi, écrit par Motoei Shinzawa et prépubliée pour la première fois dans le magazine Weekly Shōnen Jump de 1982 à 1987. En France, la série est diffusée à partir du 8 novembre 1989 sur la chaîne télévisée TF1, dans l’émission Club Dorothée. Elle est régulièrement rediffusée depuis, notamment sur Mangas, TMC, MCM et L’Énôrme TV2.

ET C’EST PARTI POUR UN GRAND DÉLIRE DANS LE COLLÈGE ! La série animée a été classée 87ème dans le top 100 des meilleurs anime et nous comprenons pourquoi ! Des professeurs plutôt farfelus et, parmi les élèves prompts à se dissiper, une bande de cinq cancres baptisés « Les Joyeux Loufoques ». Dans leur sillage, Laura et Julie, deux élèves séduites par leur humour et leur autodérision.

Tout commence lorsqu’une nouvelle élève du nom de Laura, arrive dans ce lycée. Elle se liera rapidement d’amitié avec une jeune fille de sa classe, Julie. Ce que peut remarquer Laura au premier abord, c’est que les garçons de ce lycée semblent être des « crétins infinis », comme elle le cite si bien. Peu d’accord avec cette hypothèse ou du moins, suspicieuse, Julie lui demande d’attendre un peu avant de coller un jugement hâtif au comportement des garçons.

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© HIROSHI FUKUTOMI - TAKAO KOYAMA - SHIGERU YANAGAWA / STUDIO COMET

© HIROSHI FUKUTOMI - TAKAO KOYAMA - SHIGERU YANAGAWA / STUDIO COMET

Nous découvrirons plusieurs bandes de garçon au sein de ce lycée. Les Bons Samaritains, les Bourreaux des Cœurs, les Costauds, mais les plus convoités sont et resteront les Joyeux Loufoques. Ceux-ci sont toujours prêts à distraire leurs camarades, surtout en plein cours, au grand regret de leur professeur, mademoiselle Hilary. Cette dernière n’hésite pas à employer la manière forte pour les punir, mais souvent, ce n’est que peine perdue. Nous vivons un parfait moment de comédie et de détente avec cette animation. Bercé entre rire et nostalgie, Le collège fou, fou, fou mérite sa place dans le top des meilleurs anime.

ANECDOTE DE KYO Quand je parle du Collège fou fou fou, ça m’évoque beaucoup les moments en famille devant la télévision, à regarder ces épisodes. De purs moments de rigolade et de détente devant cette animation hors du commun, qui développe à la fois la vie de tous les jours, mais aussi les bons moments passés entre amis. Kyo VR

MA - SHIGERU YANAGAWA / STUDIO COMET

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MOBILE SUIT GUNDAM SEED Mobile Suit Gundam Seed est une des fameuses séries Gundam diffusée au Japon entre 2002 et 2003 et produite par le studio Sunrise. Elle dispose de 50 épisodes et d’un épilogue ainsi que d’une suite nommée Mobile Suit Gundam Seed Destiny, elle aussi en 50 épisodes. Cette critique s’arrêtera néanmoins à la première série. L’anime a rencontré un grand succès et est considéré comme une des séries phares Gundam. Une version remastérisée HD a d’ailleurs été produite en 2012.

Comme dans la plupart des Gundam, il faut avant tout comprendre le contexte et l’univers dans lequel l’histoire va se dérouler. En l’année C.E. 71 (Comic Era), une guerre fait rage depuis onze mois entre les Naturels (Pour faire simple : La terre et ses colonies ou l’Alliance Terrestre) et les Coordinateurs (Les P.L.A.N.T., les colonies spatiales, et son armée Z.A.F.T.).

retrouver dans l’armée de ZAFT mais dans l’armée de l’Alliance Terrestre et plus particulièrement au sein de l’équipage de l’Archangel, un vaisseau de guerre spatial. Au sein de ce dernier, il va utiliser ses talents naturels de coordinateur (car en effet, ils sont considérés comme «supérieur» aux naturels) pour piloter le Strike Gundam, un mobile suit d’une puissance destructive.

Nous suivons Kira Yamato, un jeune coordinateur qui vit dans la colonie neutre, Héliopolis. Cette dernière est attaquée par ZAFT, qui souhaite voler les derniers modèles de mobile suit de l’Alliance Terrestre. Kira va se retrouver malgré lui embarqué dans cette guerre alors qu’il ne souhaite rien d’autre que la paix et la tranquillité. Et en tant que coordinateur, il ne va pas se

Sauf que tout ne va pas se dérouler si bien, déjà réticent à l’idée de prendre parti et de se battre pour protéger ses amis (ce qui induit de tuer), il va se rendre compte que son meilleur ami, Asran Zala, se bat au côté de ZAFT et du camp adverse. Une guerre sanglante et triste va alors avoir lieu entre nos deux protagonistes, suivant morts et destructions.

©MITSUO FUKU

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ENTRE RESPONSABILITÉ & AMITIÉ Vous l’aurez compris, Gundam Seed possède deux forces, à la fois le contexte politique bien raconté entre les forces terriennes et de l’espace ainsi que cette triste bataille entre deux amis. Et si ces rencontres désastreuses au sein de leur armure de destruction massive est on ne peut plus terrible, elle l’est encore plus quand on sait les enjeux que chacun ont de ne pas abandonner et rejoindre le camp de l’autre. Par exemple, on pourrait se demander pourquoi Kira Yamato ne rejoint pas Asran ? Tout simplement parce qu’il a ses amis à protéger au sein de l’Archangel. Et au fur et à mesure de l’histoire, les soldats du vaisseau deviendront également important à ses yeux … Suffisamment pour se battre réellement à leur côté. Asran quant à lui, est motivé par la colère qu’il possède envers les naturels, ayant causé des ravages aux colonies spatiales dans cette guerre. Sa haute position au sein de ZAFT va donc l’amener à faire des choix difficiles, en particulier lorsque Kira sera impliqué. En tant que spectateur, on est impliqué, pris par le récit qui nous est raconté. On se demande sans cesse ce que va devenir l’avenir de nos deux protagonistes. Les personnages secondaires sont également très intéressants, notamment l’antagoniste Rau Le Creuset ou encore la T princesse Lacus Clyne.

MITSUO FUKUDAT

UN PANNEL INTERESSANT DE GUNDAM

UN DESIGN UN PEU VIEUX MAIS QUI SE RATTRAPE

Les batailles de Gundam sont très bien faites, et en général plutôt facile à comprendre (Autant l’enjeu que le déroulement), même si il pourra arriver parfois que vous soyez un peu perdu. L’un des autres points forts de la série, c’est d’ailleurs le nombre de Gundam mis en jeu, tous plus ou moins facilement reconnaissables. Les personnages sont également faciles à reconnaître et disposent tous d’un caractère qui lui est propre.

Les dessins se font un peu vieux mais reste très bon pour leur époque. De plus, la version remastérisée HD de 2012 permettra au plus réticent par le visionnage de l’ancienne série, de se plonger pleinement dans Gundam Seed. Cette nouvelle version permet entre autre une refonte de tous les épisodes, donc des personnages avec des émotions plus poussées, des bruitages plus agréables à l’oreille et des dessins plus soignés.

UDA / SUNRISE

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DES OST MARQUANTES Avant de finir cette critique, il serait difficile de ne pas parler des OST, Opening et Ending de Gundam Seed. En premier les opening, l’Opening 1 est « Invoke » par TM Revolution, l’Opening 2 « Moment » par Vivian or Kazuma, l’Opening 3 & 4 « Believe » et « Realize » interprété par Tamaki Nami. Ce sont tous des openings marquants, qu’on garde en tête. Il est fort probable d’ailleurs que vous en connaissiez certains sans même avoir vu l’anime. Si vous en avez l’occasion, allez les écouter vous ne serez absolument pas déçu !.

Et enfin, l’ending 3 est « Find the way » par Nakashima Mika et est également très agréable à écouter. Globalement vous l’aurez compris, tous les Opening et Ending de Gundam Seed ont probablement marqués certaines générations, qu’on aime ou pas les Gundam. En ce qui concerne les OST composés principalement par Toshihiko Sahashi (Full Metal Panic !, Hunter X Hunter première série, Gunslinger Girl, Reborn ! …), elles sont tout à fait adaptées aux différentes situations, que ça soit pendant les batailles ou pendant les moments un peu plus calmes. Une OST à noter est « Shizuka na Yoru ni » interpreté par Rie Tanaka (Seiyuu de Lacus Clyne).

Passons maintenant aux endings, et le gros coup de cœur, sûrement l’un des plus gros de tous les musiques d’anime que j’ai entendu jusqu’ici, c’est l’ending 1 « Anna ni Issho Datta no ni », interprété par See-saw et composé par Yuki Kajiura. C’est peut-être cet ending qui a fait de moi un grand fan de Yuki Kajiura. Et si l’écoute seule est un délice pour les oreilles, c’est encore plus vrai quand un épisode fini de manière dramatique avec cette musique en arrière plan. L’Ending est tellement bon que quand il passe à l’ending 2 « River » par Shizue, le premier Ending nous manque (Bien que ce deuxième ending n’est pas mauvais, même si il est probablement le moins bon des endings).

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UNE VERSION REMASTÉRISÉE HD SÉDUIRA LES RÉTICENTS Pour conclure cet article, bien que souvent critiqué par les fans de la première heure des gundam, Gundam Seed n’en reste pas moins l’un des animes les plus marquants des années 2000. Malgré une animation un peu vieillie, l’histoire, les relations entres les différents personnages, la mise en scène et les musiques font un tout parfaitement réalisé. De plus, pour ceux qui seraient réticents au niveau de l’animation, la version remastérisée HD vous permettra de vous lancer dans cette aventure sans problème. Si vous aussi vous aimez les mecha, les histoires dramatiques, les guerres spatiales et que vous n’avez pas encore vu Gundam Seed, alors sans nulle doute vous serez conquis par cet anime.

Suiguichi ANECDOTE DE SUIGUICHI Nostalgie & Coup de coeur : Gundam Seed a été mon tout premier mecha, à la base je n’étais vraiment pas fan de ce genre et Gundam Seed a été un vrai coup de coeur. De plus, c’est l’un des animes qui m’a fait aimer Yuki Kajiura !

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NICKY LARSON Nicky Larson est l’adaptation en anime du roman CITY HUNTER, écrit par Tsukasa Hōjō et publié dans le Weekly Shonen Jump, en 140 épisodes, en 1987 par le studio d’animation japonais Sunrise.

RETOUR SUR SON SUCCÈS EN FRANCE En France, la série sera diffusée à partir du 21 novembre 1990 sur TF1 dans l’émission du Club Dorothée. De nos jours, elle est diffusée sur les chaînes Mangas et NT1 du AB Groupe, détenteur des droits de la série. De 2007-2008 et pour la première fois en France, les deux dernières saisons ont été diffusées en version japonaise non censurée et sous-titrée sur la chaîne Nolife ! Bien sûr, l’intégrale non censurée et sous-titrée de la série est disponible en streaming gratuit sur les chaînes numériques WAT.tv et XTRA du groupe TF1.

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UNE HISTOIRE QUI PARAISAIT SI BANALE .... Tony Marconi est un policier à qui un jour une affaire assez délicate est confiée . Pas très confiant de ses capacités à réussir cette mission, il fait appel à l’un de ses grands amis, détective privé et garde du corps hors norme, du nom de Nicky Larson. D’ailleurs, ce dernier maîtrise toutes sortes d’armes allant du couteau aux armes explosives, mais il se sert habituellement d’un Colt Python noir avec une crosse en bois de calibre 357 Magnum. Jusque là, nous nous attendons à une histoire sympathique et sans réelle embrouille où Nicky se verra obligé de remplacer son ami Tony dans de nombreuse missions hors normes. Or, Tony trouvera la mort lors d’une affaire douteuse. Afin de le venger, sa sœur, Laura Marconi, deviendra l’assistante de Nicky Larson.

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A partir de là commence la réelle histoire de la série. Chaque épisode comportera une enquête différente ; qui seront plus difficiles et glauques les unes que les autres. Bien évidemment, cette série nous prend en haleine et nous fait même parfois rire aux éclats. Chaque mission, chaque événement nous plonge dans des suspenses insoutenables. Nicky, qui est l’un des plus grands détectives privés que l’on ait connu, reste le plus pervers jamais vu. Il deviendra fou à chaque rencontre avec une belle femme, jusqu’à en perdre sa crédibilité, mais Laura, son assistante et sœur de Tony Marconi, n’hésite pas à lui remettre les idées en place à coup de massue. Bien que ce coureur de jupons ne soit pas souvent crédible, lorsqu’il le devient, plus personne n’a envie de plaisanter. Une aura plus que meurtrière se fait ressentir et le charisme qu’il dégage nous laisse sans voix.

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UN ANIME QUI JOUE AVEC LES ÉMOTIONS

Au fil des épisodes, quelques éléments supplémentaires sur les héros et leurs passés respectifs peuvent être aperçus et c’est ce qui fait le charme de cette série, qui nous surprend à chaque épisode !

Kyo VR Nicky Larson restera une série animée que j’ai pris plaisir à regarder et que je regarde encore. Elle résume à peu près toute mon enfance. J’ai été surprise par toutes ces enquêtes aussi amusantes que frustrantes et de cette façon peu commode dont Laura se sert afin de calmer les pulsions perverties de Nicky. Tout comme le manga, City Hunter, la série animée Nicky Larson est une pépite des années 80. A voir et à revoir sans modération et à tout âge ! Parler de cet anime, nous fait tout simplement retourner en enfance.

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GOLDORAK L’histoire des mangas commence en France entre la fin des années 70 et le début des années 80 grâce à Récré A2. Afin de proposer un riche contenu pour enfants, cette dernière a cherché à trouver des programmes divertissants pour les anciens enfants que nous étions, et c’est avec le potentiel du pays du Soleil-Levant que le 3 juillet 1978, un grand robot viendra frapper l’esprit de milliers d’enfants dans son combat contre le mal venant de Vega. C’est ainsi qu’accoura vers nous ce prince de l’espace à bord de GOLDORAK (ou UFO Robot Grendizer au Japon). JE NE VOUS LAISSERAI PAS DÉTRUIRE MA CHÈRE PLANÈTE BLEU Notre univers compte de nombreuses formes de vie et chacune a ses inspirations vers la paix ou la guerre. C’est ainsi que se dresse un pacte entre le peuple de la planète Vega, grand empire belliqueux, et de la planète Euphor, une nation tournée vers la paix et l’avenir. Seulement, ce pacte n’était que provisoire car le vrai plan de Vega était de capturer le géant défenseur d’Euphor : Goldorak, un robot surpuissant capable de voyager à travers des étoiles, afin d’asservir l’univers.

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Lors de l’assassinat de la famille royale d’Euphor, le jeune prince Actarus encore trop faible pour rivaliser avec Vega s’échappa de la planète à bord de Goldorak tout en jurant à travers sa tristesse de venir un jour venger son peuple et détruire à jamais l’empire de Vega et son ignoble dirigeant, le grand Stratéguerre. Lors de son arrivée sur terre, il fut retrouvé inconscient et soigné par le professeur Procyon, un scientifique sur la recherche spatiale. Ce dernier décide de cacher le robot sous le centre de recherche qu’il dirige et d’adopter ce jeune homme comme son fils (les Euphoriens ont une apparence humaine). Il devient alors garçon d’écurie au ranch du Bouleau Blanc afin que personne ne sache qui il est.

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Attaqué par ces derniers, Alcor tente de tout faire pour venir en ami mais rien n’y fait, l’empire de Vega lance sa première attaque. Terrifié par ce qu’il voit et souhaitant protéger Alcor, Actarus n’a d’autre choix de réveiller le Geant Goldorak afin de se lancer au combat. Au cours d’un combat contre cette première vague, un Golgoth est envoyé au combat (les Golgoths sont des robots de combats de l’empire). Un combat se livre entre les deux géants et Actarus parvient à vaincre le monstre en utilisant la puissance combiné de ses armes. Maintenant capable de combattre, Actarus va tout faire pour affronter cet empire.

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Ayant conquis la plupart de la galaxie, l’empire de Vega concentre ses forces vers les planètes restantes et leur prochaine cible est la Terre. Une base militaire est alors bâtie sur la face cachée de la lune afin de masquer leur arrivée dans le système solaire et pour pouvoir attaquer la Terre (suivie d’une lune rouge, annonce de leur arrivée). Plusieurs soucoupes font irruption dans le ciel du Japon et Alcor, à bord du OVTerre, part à leur rencontre.

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UNE TOUCHE DE RÉALISME, UN FILM QUI FAIT RÉFLECHIR Attention, grande vague de nostalgie en approche. Durant les années 80, j’ai pu découvrir la fin de Récré A2 ainsi que le Club Dorothée et connaître ces dessins animés qui feront le pilier de ma culture manga. Le premier que j’ai suivi avec attention était Ulysse 31 (qui suivra dans le fanzine), puis par les conseils de mon frère aîné, je me suis mis à découvrir Goldorak. Et c’est grâce à ces deux découvertes que ma passion pour ces animes m’est venue et ne m’a pas quitté encore aujourd’hui. Et malgré ses 42 ans d’existence, Goldorak reste toujours agréable à voir et un chefd’œuvre à découvrir si vous aimez les Mecha (et fait partie des précurseurs des séries de Super Robots).

Bien entendu, pour connaître l’univers étendu de l’histoire de Goldorak, il faut également se pencher sur les autres séries de Super Robots de Gõ Nagai. En effet, Goldorak fait partie de la saga Mazinger, constituée de Mazinger Z (où Alcor est le héros et défend la terre contre un empire souterrain à bord d’un robot), Great Mazinger ainsi que Mazinkaiser (après la fin de Goldorak), mais même si les autres séries n’intéressent pas, Goldorak se suffit à elle seule pour passer un très bon moment.

72 épisodes mais aucun temps mort. Il est vrai que certains passages à la ferme peuvent être lassants pour certains mais cela permet d’aider à construire les personnages et leur empathie avec leur proches. C’est également par ses passages que les personnages comme Alcor et Actarus vont mieux se découvrir afin de comprendre que leur combat est le même et ainsi s’allier. Par la suite, l’apparition de deux nouveaux alliés ainsi que de nouvelles machines de guerre pour affronter Vega vont offrir de plus en plus de spectacles et de situations dangereuses à Goldorak ainsi que bon nombre de combats épiques.

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Castile


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La comédie poétique du printemps...

à r e ga r d er en s i mulcas t s ur 33


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ULYSSE 31

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Le chemin de la Terre est effacé de ma mémoire, l’une des phrases que nous, enfants du soleil ( et surtout des années 80-90 ) avons en tête grâce à l’intermédiaire de notre amie Dorothée et ses deux emissions culte : Récré A2 (1978 à 1987) et le Club Dorothée (1987 à 1997). Dans ce mouvement créatif naquirent plusieurs projets collaboratifs France - Japon et c’est sur cette collaboration que naquit une œuvre inspirée de l’Odyssée d’Homère, l’un des piliers de la mythologie Grecque .C’est ainsi que nous nous embarquons aujourd’hui dans l’Odysseus pour affronter les périls tendus par des dieux cruels.

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LE CHEMIN DE LA TERRE EST EFFACÉ DE MA MÉMOIRE Le 31ème siècle, la guerre de la cité spatiale de Troie vient de prendre fin, et il est temps pour ses héros de rentrer chez eux, comme Ulysse qui doit revenir à son royaume d’Itaque sur Terre au plus tôt afin de protéger son trône des perfides prétendants. Après avoir fêté l’anniversaire de son fils Télémaque et offert à ce dernier un Robot du nom de Nono, Ulysse prendra les commandes de son vaisseau «l’Odysseus» afin d’entamer son voyage retour vers la Terre. Durant le trajet, une boule de lumière entre en collision avec l’Odysseus alors que ce dernier croise l’orbite d’une planète inconnue sur les cartes spatiales. Indemne, le vaisseau se prépare à reprendre sa route jusqu’à remarquer une présence dans la boule de lumière retournant vers la planète. Avec horreur, Ulysse va se rendre compte qu’il s’agit de son fils.

Sur la prison créée person et Nou

Alors q sacrifie la vue planèt des gr durant adorat cyclop

Mais d elle m et ses l’espac héroïq cyclop


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a planète, Télémaque va découvrir qu’il est le nnier des adorateurs du Cyclope, une machine par les dieux de l’Olympe et que deux autres nnes l’accompagneront dans ce sacrifice : Themis umaïos, deux jeunes habitants de la planète Zotra.

que le rituel commence (ce dernier consiste à er l’énergie vitale d’une personne afin de rendre aux adorateurs aveugles), Ulysse débarque sur la te en compagnie de Nono afin de sauver son fils riffes de ses ravisseurs. Un terrible combat à lieu t lequel, malgré la supériorité en nombre des teurs, Ulysse et Nono arriveront à pulvériser le pe et sauver les otages.

durant le départ de la planète qui s’écroule sur même après la destruction du cyclope, Ulysse s compagnons voient l’image de Zeus dans ce, courroucé des actes d’Ulysse malgré l’acte que de ce dernier pour sauver son fils (car le pe appartenait au dieu Poséidon, frère de Zeus).

«Quiconque ose défier la puissance de Zeus doit être puni. Ulysse, tu erreras dans un monde inconnu. Jusqu’au royaume d’Hadès, vos corps resteront inertes !» Suite à cette terrible malédiction lancée sur l’Odysseus et son équipage, les compagnons d’Ulysse vont sombrer dans une léthargie dont seule l’arrivée au Royaume d’Hadès pourra les libérer. Se trouvant seul dans le vaisseau et maudissant les dieux de ce châtiment injuste, Ulysse va parcourir le vaisseau et découvrir avec joie que Télémaque, Thémis (placés en régénération médicale durant la malédiction) et Nono sont encore conscients. Ulysse, accompagné par ses compagnons de fortune, va devoir traverser cet univers inconnu, sans aucun repère, et franchir de nombreuses épreuves imposées par les dieux qui souhaitent voir sa mort ou sa capitulation. Le chemin de la Terre est perdu, Ulysse retrouverat-il son chemin au travers de ce royaume dangereux, et reverra-t-il ses compagnons un jour ? 39


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Que dire sur Ulysse sans éprouver une énorme dose de nostalgie aujourd’hui ? Comme vous tous, il s’agit du premier anime que j’ai découvert étant jeune (pour tout dire, je rentrais de l’école en courant chaque fois qu’un épisode passait à la télévision) et même malgré le temps passé (cela fait 35 ans que cette série est sortie), je ne me lasse pas de la revoir et de la conseiller car elle reste toujours splendide à voir (même l’aspect graphique et animations des années 80 restent agréable à regarder). Malgré les 26 épisodes (la série devait faire 52 épisodes au départ), la série s’enchaîne et ne perd pas en intensité. Tous les personnages (même si je trouve que Thémis est le boulet du groupe dans certaines situations) ont leur rôle et montreront que s’ils n’avaient pas été la, Ulysse aurait eu plus de difficultés à sortir du royaume de l’Olympe. Chaque épisode est également une épreuve pour Ulysse et ses proches et offre de nombreux rebondissements en intégrant beaucoup de personnages secondaires ainsi que des myriades de références à la mythologie grecque (ainsi que plusieurs personnages présents dans l’Odyssée d’Homère). Ainsi, au travers des épisodes, Ulysse rencontrera les agents des dieux, la sorcière Circé (qui transforme les voyageurs inconscients en pourceaux), les sirènes qui attirent les voyageurs par leurs chants envoûtants, le supplice de Sisyphe (un mortel souhaitant découvrir le secret de la mort), piégé dans un lieu à accomplir jour après jour la même tâche, le labyrinthe du Minotaure ... Le tout entrainé par une OST magnifique qui retranscrit les événements, sensations de chaque instant (recomposée d’ailleurs il y a peu par Parallax). Castile

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IL EST TEMPS D’AFFRONTER LES TRIDENTS



SAGRADA RESET

COUP DE COEUR DU STAFF Dans la ville de Sakurada, près de la moitié de la population possède des super-pouvoirs. Kei Asai peut, par exemple, se rappeler avec exactitude tout ce qu’il a vu ou entendu. Misora Haruki, elle, est capable de revenir dans le temps ou de le réinitialiser (dans la limite de trois jours). Tous deux sont étudiants et membres du club « Service », que la mairie utilise pour surveiller les personnes dotées de super-pouvoirs et afin de préserver la paix. En combinant leurs pouvoirs, et parce que Kei peut se rappeler ce qu’il s’est passé même lorsque le temps a été réinitialisé, ils résolvent ensemble des affaires dans le cadre du club. C’est là que Kei entend parler de la pierre « MacGuffin » qui, malgré son apparence inoffensive, se révèlera être un élément indispensable à la survie de la ville entière.

Episodes : 24 Genres : Drame - Science Fiction - Surnaturel Studio d’animation : David Production Licencié : ADN

©Yutaka Kono, You Shiina/KADOKAWA/Anime «Sagrada Reset» Production Committee ©K,S/K/S

Kenka Banchô Otome -Girl Beats Boys

©Yutaka Kono, You Shiina/KADOKAWA/Anime «Sagrada Reset» Production Committee ©K,S/K/S

MUSHISHI

Hinako a grandi seule, sans jamais connaître ses vrais parents. Un jour, elle rencontre un garçon qui prétend être son frère jumeau, Hikaru. Comme ils se ressemblent beaucoup, il lui demande de prendre sa place dans une célèbre école privée pour des élèves en difficulté

Episodes : 12 Genres : Ecole - Harem Inversé - Comédie Studio d’animation : A-Real, Project No.9 Licencié : Crunchyroll

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© Kenka Banchô Otome: Girl Beats Boys - A-Real, Project No.9 / Studio A-Cat

© Kenka Banchô Otome: Girl Beats Boys - A-Real, Project No.9 / Studio A-Cat


GRIMOIRE OF ZERO

COUP DE COEUR DU STAFF En l’an 526, l’existence des sorcières et de leurs pouvoirs est méconnue du grand public et leurs pratiques restent un mystère pour les non-initiés. En ces temps vivait une créature mi-homme, mi-bête surnommée « la bête tombée en disgrâce ». Un jour, celle-ci est approchée par une sorcière, Zero, qui lui fait la promesse de lui rendre son apparence humaine en échange de son aide comme mercenaire. Ils se lancent alors à la recherche d’un livre contenant tout le savoir des sorciers, « le grimoire de Zero ». Episodes : 12 Genres : Fantaisie - Magie - Romance - Aventure Studio d’animation : White Fox Licencié : Wakanim

© 2016 Kakeru Kobashiri/Kadokawa ASCII Media Works/Little Wing

COUP DE COEUR DU STAFF

© 2016 Kakeru Kobashiri/Kadokawa ASCII Media Works/Little Wing

GIN NO GUARDIAN © Gin no Guardian / Emon

Lu Shuiyin (rebaptisé Riku Suigin en japonais) est un adolescent orphelin qui a réussi a être classé parmi les meilleurs joueurs d’un jeu en ligne. Un jour, Shuiyin reçoit un étrange dispositif de son ami Lu Lian. Alors qu’il a eu à peine le temps de lui expliquer à quoi ce dispositif sert, Lu Lian se fait kidnapper. Embarqué dans une histoire abracadabrante, Lu Shuiyin active malencontreusement le dispositif et se retrouve transporté dans un monde virtuel. Nautiljon Episodes : Indéterminé Genres : Fantasy - Action - Aventure Studio d’animation : Emon Licencié : /

© Gin no Guardian / Emon

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DRAMA - AVIS

A SCENE AT THE SEA Pour ce numéro nostalgie, on revient sur le film A Scene at the Sea de Takeshi Kitano. Ce film est sorti en 1991 au Japon et en 1999 en France et dure 101 minutes. C’est un des longs metrages les plus remarquables de ce réalisateur et c’est surtout son premier qui comprend une bande son. On sort du thème très représentatif de Kitano, les yakuza, pour aller vers un genre plus naturel, plus zen pour admirer au mieux la beauté du silence et des images.

UNE PASSION EST NÉE ... Shigeru et Takano sont tous les deux sourds et muets. Shigeru est éboueur, lors d’une tournée il trouve une planche de surf cassée. Il la ramène chez lui afin de la rafistoler avec les moyens du bord : du polystyrène, du carton et du scotch. Une fois la planche réparée, il va à la mer et s’essaie au surf, sans grand succès au départ car novice il s’accroche et fait entrer la pratique de ce sport dans son quotidien. Malheureusement un jour sa planche se casse mais soutenu par Takano, sa fiancée, il décide d’en acheter une nouvelle. Le temps passe et sa passion du le surf ne cesse d’augmenter. A la mer il rencontre un groupe de surfeurs qui va l’aider à maîtriser les vagues. Mais quels obstacles devra franchir une personne sourde et muette ?

Shigeru est joué par Maki Kurodo, ancien champion de surf, que l’on retrouve également dans « Aniki, mon frère » (également de Kitano). Takano est quant à elle interprétée par Oshima Hiroko. Il semblerait que cette actrice n’ait rien fait de plus de notable, ce qui est bien dommage car elle a un très bon jeu d’acteur. UN COMPOSITEUR CONNU ET UNE BANDE SON DE QUALITÉ La bande son est signée Joe Hisaishi. Ce compositeur est très connu pour ses collaborations avec Hayao Miyazaki pour les musiques de « Le Chateau dans le ciel » (1986) ou encore « Mon voisin Totoro » (1988). A scene at the sea est le premier film d’une longue collaboration entre Hisaishi et Kitano, aboutissant également à la bande son de Dolls (2002). Ainsi cette première collaboration de qualité, entre un réalisateur et un compositeur hors pair, fut fortement nominée et récompensée. En effet ce film a remporté 6 titres, principalement pour « meilleur film », « meilleure musique » et « meilleur réalisateur ».

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La musique dans ce film est calme et juste. Elle correspond très bien au cadre et renforce le caractère de la mer. De plus, cette musique accentue la romance entre Shigeru et Takano. Celle-ci est très prude : les acteurs ne se touchent jamais, les sourires sont discrets et rares mais le regard des acteurs et la musique donnent un charme infini à cette relation. DES COULEURS DOUCES ET UNE ROMANCE PURE Les images sont au même niveau que la musique. Naturellement il faut apprécier la mer et son panel de couleur, elles sont très douces contrastant ainsi avec l’agressivité des vagues tout en accentuant la romance. On note qu’il y a très peu d’ellipse, ce qui participe à l’accentuation des sentiments. Avec des personnages principaux sourds et muets, Kitano fait tout pour faire passer des sentiments de la façon la plus pure et juste.

© RHOHGO NARITA ASCII MEDIA WORKDS/PROJECT BACCANO!

© RHOHGO NARITA ASCII MEDIA WORKDS/PROJECT BACCANO!

Cela peut surprendre mais ici, la puissance des mots n’est pas applicable, c’est la force et la rareté des émotions qui s’impose, nous permettant le ressenti de sensations diverses qu’on ne pensait pas découvrir. Comparer ce film à Hanabi serait sans doute une erreur, il apparaîtrait comme peu « abouti » et c’est normal car le personnage principal de ce film, Shigeru, est une personne en développement. Cependant c’est l’évolution du personnage et des éléments autour de lui qui rendent ce film exceptionnel. Ce film est unique, bouleversant, en premier par le scénario et par les émotions ressenties, puis par le caractère mémorable de la musique. Eloise

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DRAMA - AVIS

BATTLE ROYALE Le Battle Royale réalisé par Kinji Fukasaku est l’adaptation du roman du même nom. Sorti en 2000. ce film plonge le spectateur dans un univers déjanté dû à une société « totalitarisante », où la peur, le massacre, les morts sont en rendezvous dans une battle hors du commun.

Battle Royale n’est rien d’autre qu’un jeu de massacre dont la règle consiste à s’entretuer entre camarade de classe, seul le dernier des survivants pourra regagner son foyer. Les élèves de la classe B de 3ème du collège Shiroiwa ont été tirés au sort pour cette battle. Ils sont alors emmenés sur une île déserte par une armée mystérieuse accompagné de leur ancien professeur Kitano qui leur annonce les règles et présente les deux nouveaux élèves qui semble être une menace pour les autres.

Ces collégiens sont abandonnés chacun à leurs sort avec un sac aléatoire contenant de la nourriture et une arme de tout genre. Les adolescents disposent seulement de 3jours pour s’entretuer. Toutefois, la dernière règle est simple, si il reste plusieurs personnes vivantes à la fin du temps imparti, tout le monde mourra. Pourquoi ce jeu de massacre ? Parce que selon la nouvelle loi concernant la réforme de l’éducation pour le siècle à venir ,ce sacrifice permettra de former des adultes sains.


UNE RÉUSSITE INATTENDUE Pour son 60ème film, Kinji Fukasaku a affirmé qu’il souhaitait faire de la violence son personnage principal et c’est une réussite ! L’ouverture se fait sur une musique stressante, avec une première scène qui place directement le spéctateur dans l’ambiance du film. En effet les premières minutes représentent tout simplement la gagnante de la battle précédente ensanglantée arborant un sourire sadique. Le ton est ainsi donné ! Afin de faire ressortir le caractère monstrueux et parfois glauque de la battle royal, le film est tourné avec sobriété accompagné d’une certaine violence. Les 20 premières minutes sont remarquables et la mise en place du contexte politique bien ancrée dans le scénario. Battle Royale est rempli de moments forts aliant l’humour noir et la violence gratuite.

Concernant le casting, il y a de nombreux d’acteurs qui sont mis en avant avec un jeu impressionnant qui s’accorde parfaitement à l’univers du film. Les caractères des étudiants comme des enseignants évoluent durant toute la Battle Royale. Les vraies facettes des collégiens voient le jour au cours de cette situation de jeu et les acteurs arrivent à switcher d’expression avec une certaine aisance. Au Japon, Battle Royale a eu un gigantesque succès commercial malgré son débat polimique autour de la violence à l’écran. Natsumi

Eloïse

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SEIREI NO MORIBITO

COUP DE COEUR DU STAFF Balsa est une garde du corps voyageant à travers le monde. Un jour, elle sauve de la noyade un petit garçon qui se révèle être le prince Chagum de l’Empire de Yogo. La seconde impératrice demande alors à Balsa de protéger Chagum, dont la vie est menacée depuis qu’on raconte au palais qu’il serait possédé par un démon. Balsa s’enfuit alors avec Chagum et découvre que ce dernier abrite en réalité le grand œuf de l’esprit de l’eau, qui se matérialise dans un corps humain une fois tous les cent ans. Nautiljon Episodes : S1 - 4 // S2 - 9 Genres : Combat - Mythologie - Légendes Acteurs : Haruka Ayase, Masahiro Higashide, Kai Kobayashi Licencié : /

COUP DE COEUR DU STAFF

Lily est une jeune femme qui semble toujours mal comprendre les choses. Par conséquent, elle interprète toujours mal les personnes autour d’elle. Par exemple : elle croit qu’elle est la plus belle femme aux alentours et que tous les hommes veulent d’elle. Elle croit aussi que le petit ami d’Anna est amoureux d’elle. Anna est la meilleure amie de Lily et elles partagent un appartement ensemble... mais est-elle vraiment le centre du monde ? Nautiljon Episodes : 10 Genres : Comédie - Romance Acteurs : Becky - Anzu Sayuri - Kashiwabara Shuji

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ANNA-SAN NO OMAME


I AM A HERO

COUP DE COEUR DU STAFF

Hideo Suzuki n’est pas du tout ce qu’on pourrait appeler un héros. Il ne mène pas la grande vie, a peur de tout et se méfie de tout le monde, a des hallucinations et sa copine ne cesse de lui vanter les mérite de son ex- petit copain. Pourtant, en rentrant un soir chez sa copine, sa vie va basculer … Saura-t-il devenir un héros ?

Episodes : 10 Genres : Action - Drame - Zombies Acteurs : Oizumi Yo - Arimura Kasumi Nagasawa Masami

COUP DE COEUR DU STAFF

13 ASSASSINS

A l’époque des Shoguns, le puissant Seigneur Naritsugu menace la paix du Japon, de part ses actes sanglants et meurtriers. En passe d’accéder au rang de Conseiller du Shogun, un groupe de samouraïs renégats prépare en secret sa chute, déterminés à stopper sa folie meurtrière. Inférieurs en nombre, unis par l’honneur et la voix du sabre, les treize guerriers vont devoir affronter l’armée de Naritsugu lors d’une ultime et monumentale bataille. Nautiljon Episodes : 1 Genres : Action - Aventure - Drame Acteurs : Yakusho Koji - Yamada Takayuki - Iseya Yuusuke

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JAPON - GOODIES & FIGURINES

GOODIES & FIGURINES Artbook SAO by ABEC 25 € / www.ototo.fr Un nouvel artbook de Sword Art Online sera disponible en France le 7 Juillet chez Ototo ! 160 illustrations originales & des art works inédits

Mug The Legend of Zelda Majoras Mask ~ 10 € / kamehashop Mug en céramique, contenance 320 ml. Illustration officielle de The Legend of Zelda Majora’s Mask.

Peluches édition limitée Final Fantasy ~35 € / www.square-enix-boutiquecom

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T-shirt & Blouson Your Name ~24 € & ~68 € www.amiami.com

Figurine Sasuke ~119 € / kamehashop Figurine de 18cm de Sasuke Uchiha inspiré par le dieu de la mythologie Japonaise Raijin le Kami de la foudre.

Ces vetements à l’effigie de your name sont déclinés en 3 tailles différentes (S, M et L)

Collant Totoro ~10€ / ww.crakottine.fr Collant inspiré de Totoro en taille unique. Fibre synthétique élastique , Acrylique

Figurine No Game, No Life - Jibril & Shiro ~135 € / goodsmilecompagny Une nouvelle figurine pour la série No Game No Life ! Jibril accompagnée d’une mini shiro. Elle sera disponible à partir de juin 2017 ! Pensez à la précommander

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JAPON - CULTURE

MIKIMOTO, L’ILE AUX PERLES 54


UN SITE DEVENU INCONTOURNABLE POUR LES AMOUREUX DES PERLES Devenu un site touristique consacré à la perle, L’île des perles de Mikimoto est une petite île située dans la ville de Toba, elle est reliée à la terre ferme par un pont que vous pouvez traverser à pieds. Son nom provient de son créateur Mr Kokichi Mikimoto qui a mis au point la technique de culture des huitres perlières. Sur l’île il est possible d’observer des femmes «ama» qui plongent en apnée afin de récolter des huîtres perlières tout en portant le costume traditionnel. Il faut savoir qu’à l’époque les Ama plongeaient uniquement en pagne mais de nos jours elles portent une combinaisons blanche (voir photos).La prestation dure une bonne 15aine de minutes.

Sur l’île vous trouverez aussi le «Pearl Museum Collection», un musée dédié à la perle sous toutes ses formes. En plus d’en prendre plein les yeux, vous pourrez en apprendre plus sur la différence entre les perles naturelles et celles de culture. Avant de repartir les visiteurs ont la possibilité de faire un tour dans la boutique «souvenir» qui met en avant des bijoux certies de perles pour toutes les bourses ! Forever

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JAPON - OST

OST D.N.ANGEL Bon, on ne va pas se mentir, on a tous commencé à regarder des animes grâce à une série à succès. Mais c’est pas forcément la première série que nous avons regardé qui nous a marqué émotionnellement. Ayant commencé avec Naruto, Bleach je me suis par la suite pris de goût pour les Seinen... et pourtant, le premier anime qui m’a marqué reste un Shôjo. Ma petite madeleine à moi : D.N Angel et en le re-regardant récemment je me suis rendu compte que les musiques jouait un rôle capital pour renforcer à la fois l’univers et le message de l’anime.

Produit en 2003 par Xebec, à qui on doit plus récemment les To Love-ru Darkness et Keijo !!!!! ( Eh oui ça a un peu changé ), les musiques, elles ont été composé par Takahito Eguchi qui a signé l’ost de Trinity Blood en 2005 et a travaillé sur beaucoup de musiques des jeux Sonic entre 2006 et 2015, et Tomoki Hasegawa surtout connu pour l’ost de Nana en 2006. On décompte donc un total de 5 Ost MAIS pour un total de 7 Cds :

© YAMAOKA SHINICHI - SUGISAKI YUKIRU- DENTSU INC., KADOKAWA SHOTEN, TV TOKYO, XEBEC

D.N.Angel - Original Soundtrack 1 / 1 CD D.N.Angel - Original Soundtrack 2 / 1 CD D.N.Angel - Vocal Collection / Contient 1 CD D.N.Angel - Wink / Contient 3 CDs D.N.Angel Trilogy / Contient 1 CD

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DANS L’ENSEMBLE, CES O RE-MAR

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Nous allons alors commencer avec D.N.Angel - Original Soundtrack 1 & 2 car à eux deux on a quasiment toutes les musiques au complet. Alors c’était la bonne époque où on avait pleins d’openings et d’endings différents pour un animé de 25 épisodes ! Bien entendu on les retrouve ici. Pour l’opening, Shunichi Miyamoto est aux commandes avec « Byakuya -True Light » pianiste d’exception, il fera aussi l’ending de l’avant dernier épisode avec « Caged Bird » ET du dernier épisode avec « Michishirube » et a sans doute eu son impact dans l’ost globale car son style y est présent tout le long de l’anime. Pour le reste des endings c’est l’artiste Minawo qui nous gratifie de 2 titres, le premier « Yasashii Gogo » de l’épisode 1 à 12 et le deuxième, du 13 au 23 « Hajimari no Hi ».


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D.N.Angel - Vocal Collection Justement en parlant des morceaux chantés; Cet ost ne contient ni plus ni moins que les morceaux chantés de l’anime (opening et endings compris).

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OSTS SONT D’UNE QUALITÉ R-QUABLE

Grosse surprise néanmoins du morceau « Kodou ~Whenever~ » qui contraste complètement avec le reste des Ost de D.N Angel. Guitare saturée , rythmique soutenue, basse lourde et le chanteur, Okaiyu Ryuutarou, n’est autre que le seiyū de Dark lui même !

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Il n’y a que des vrais instruments, très peu de sons électros, souvent en orchestre, on va chercher dans des styles différents comme la Muzette, l’Orchestral, le Tango. Il y a une vraie qualité de composition, on reconnaît les thèmes facilement sans avoir l’impression d’avoir déjà écouté le morceau. Ca reste, d’une manière générale, très mélodieux, léger et mélancolique. Personnellement certaines musiques me faisaiaent penser à du Final Fantasy, à cause des cuivres et des percutions à rythme militaire, doute confirmé quand j’ai appris que Takahito Eguchi, cité plus haut, avait effectivement travaillé sur les musiques de « Final Fantasy X-2 ». Les deux axes majeurs de ces osts restent quand même des parties au piano incroyables et pas mal de morceaux en vocal tout aussi bon. Une seule déception, les sons sont courts ! Il me semble qu’il n’y a aucun son qui atteint les 3 minutes !

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D.N.Angel - Wink

Alors là c’est plus compliqué, car on ne parle pas vraiment d’ost mais bien de produits dérivés musicaux, certaines pistes ont été utilisées brièvement dans l’anime d’autres non, c’est en gros la super compil mix de D.N angel, il y à 3 « Wink », 1 par CD : Wink 1st Target : Sleeping Beauty, Wink 2nd Target : Lovesick, Wink 3rd Target : Love Pleasure. Ça reste dans l’univers, un poil plus punchy que le reste avec le premier Wink. J’aimerais vous en dire plus mais il est très dur de trouver des informations fiables sur ces 3 derniers Cds, donc je préfère ne pas trop m’avancer.

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DN Angel – Trilogy

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Enfin avec ce dernier Ost nous avons les characters songs de Niwa, Dark et Hikari. Ouais pas de place pour les gonzesses ! En vrai, c’est vraiment dommage, car au moins 2 personnages féminins auraient mérité un thème, je trouve. Cependant on a quand même des characters songs de qualité, avec une version vocale et une version sans vocale pour les amateurs de karaokés.

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En bref, nous avons là un ensemble classieux, léger et surtout doté d’une qualité très rare : il sert autant la forme que le fond de l’anime. Je ne vais pas rentrer dans une analyse complète car il faudrait tout un YATTA pour bien retranscrire la métaphore que l’auteur voulait nous communiquer à travers son œuvre, mais touchez du doigt le fond de l’anime et vous verrez que les musiques prennent un autre sens... Ioteta

ANECDOTE DE IOTETA « HA ! Ioteta il aime D.N Angel ! Le fragile ! » Alors oui c’est vrai, j’admets, être tombé facilement dans le piège niais du piano. Mais quel pianiste n’a pas un moment cédé à un Yiruma ou à un Tiersen ? J’attends, jettez moi la première pierre ! Le morceau « True Light » a vraiment été une claque pour moi à l’époque et moi qui apprenait le piano, je voulais absolument le maîtriser. Ça m’a poussé à apprendre cet instrument, à apprendre d’autres morceaux d’anime (big up au musicien de D.Gray Man qui a sauvé mon bac) de plus en plus compliqués. Bref c’est en partie grâce à D.N Angel que j’ai vraiment commencé à faire attention aux musiques d’anime, à me renseigner sur les artistes etc... Disons que sans D.N Angel j’aurais sûrement animé la rubrique... Heu... Cuisine ! HA !


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INTERVIEW- COSPLAY

Loïc Ambrosini Photographie

AOKIJI COSPLAY 60


P&S Photography

Aokiji, peux tu te présenter à nos lecteurs ? Bonjour, j’ai 24ans j’ai débuté le cosplay il y a 4ans. Je me suis rendu à la Japan Expo Sud et cet univers et ambiance était juste formidable: pouvoir incarner un personnage que nous aimons et partager cette passion avec ses potes Quel est le cosplay dont tu es le plus fièr ainsi que le personnage dans lequel tu as pris le plus de plaisir à incarner ? Personellement j’aime bien tous les costumes que j’ai fait mais je dois avoué que j’aime beaucoup Xerxes pour le côté arrogant et le roleplay, un personnage très froid.

Elias Gubbels

Quels sont les matériaux que tu aimes et préfères utiliser justement pour tes cosplays & accessoires ? Pour les accessoires j’aime beaucoup utiliser la patarev pour ajouter des details sur les pièces d’armures. La créamousse est super utile car c’est un matériel assez polyvalent. Le polystirène est aussi géniale pour les armes ainsi que pour les décorations pour les prestations. Quelle partie préfères-tu dans la confection du cosplay ? (accessoires, stylisation de wig, couture, etc) et pourquoi ? L’illustration, très certainement. Je fais aussi les teintures et coupes de cheveux de toutes mes amies. Et j’ai un hobby/job de peindre sur des surfaces en tissus (souliers, coffres-à-crayons, casquettes) pour personnaliser des items, contre un certain prix.

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Lescargotgraphe Songriku

Japan Kyutsu

Lescargotgraphe Tu as été plusieurs fois membre de jury lors de différents concours français et etrangers, peux tu nous faire un retour sur cette expérience ? Et qu’est ce que cela ta apporté ? J’ai eu l’honneur d’être jury pour plusieurs concours cosplay! Je suis très reconnaissant car cela veut dire que mon travail est reconnu. C’est une super experience car cela permet de voir le cosplay d’un autre point de vue! Être jury n’est pas si facile car délibérer parmis tant de magnifiques costumes est une lourde tâche. Être jury m’a parmi de voir les „backstages“ des concours avec les pre judging, les grilles de notation, ainsi que le déroulement des délibérations. Tu as la chance de pouvoir participer à des conventions étrangères, comment ces expériences ont enrichi ta passion pour le cosplay ? Pouvoir voyager et aller en convention étrangère est un très grand plaisir. Beaucoup de cosplayeurs étrangers te suivent et c’est un super sentiment de voir des cosplayeurs étrangers venir à ta rencontre. Ca me fait super plaisir de pouvoir échanger avec d’autres cosplayeurs sur nos techniques de crafts et pouvoir prendre des photos! 62

SpirosK photography


Wilou photographie

Lescargotgraphe

Y a-t-il des cosplayeurs/ « idoles » qui t’inspirent à progresser ? Idoles non, mais des cosplayeurs qui m’inspirent énormement sont les twins cosplay, je me retrouve en eux car ils ajoutent eux aussi leur propres details sur leurs costumes. Ces cosplayeurs sont super motivant et craft des costumes super détaillés. Comment arrives-tu à lier vie professionnelle et cosplay ? Il faut savoir être organisé pour cela. Car avec les études/ boulot il faut pouvoir faire un vrai planning pour avoir le temps de crafter. J’essaie de pouvoir être le mieux organisé possible afin de pouvoir crafté un maximum. Un conseil pour les débutants ? Pour les débutants ne pas commencer avec un costume trop difficile car cela risquerait de vous démotiver. Il faut pouvoir cerner quels sont vos points forts : Couture? Craft? Et utiliser votre point fort afin de crafter un costume adéquat. Ne pas vouloir aller trop vite et prendre son temps pour confectionner un beau costume. Forever

Lescargotgraphe 63


JEU VIDEO - OTOME GAME

HIIRO NO KAKERA « Hiiro no kakera » est un otome game de type romance, fantastique et historique. Le jeu a été créé par Idea Factory and Otomate et est sorti sur Playstation 2 le 6 juillet 2006 au Japon. Le jeu a ensuite été adapté sur Nintendo DS et PSP. Une adaptation en anime a été réalisée par les Studio Deen en 2012 : 2 saisons de 13 épisodes. Un second jeu avec les mêmes personnages est sorti en 2007 sur PS2 sous le nom de « Hiiro no Kakera: Ano Sora no Shita de ». Et un troisième jeu, toujours avec les mêmes personnages, est sorti le 7 Août 2008 sous le nom « Soukoku no Kusabi: Hiiro no Kakera 3 » sur PS2 – plus tard sur PSP et NDS. Plusieurs autres jeux de la franchise Hiiro no Kakera sont sortis par la suite, avec des personnages différents.

HISTOIRE : UN VILLAGE QUI RÉSERVE BIEN DES SURPRISES... Tamaki Kasuga, une lycéenne japonaise normale, vient habiter chez sa grand-mère car ses parents sont allés travailler à l’étranger. Alors qu’elle pensait venir habiter dans un petit village calme en campagne et dans les montagnes, sa vie, qui était jusqu’alors normale, va changer du tout au tout. A peine a-t-elle posé un pied dans le village de sa grand-mère qu’elle commence à voir des êtres étranges dans les bois et certains d’entre eux commencent à l’attaquer. Elle se fait sauver par un jeune homme qui apparaît de nulle part : il s’agit de Takuma Onizuka, que la grand-mère de Tamaki a envoyé pour l’accueillir.

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© HIIRO NO KAKERA - IDEA FACTORY


© HIIRO NO KAKERA - IDEA FACTORY © HIIRO NO KAKERA - IDEA FACTORY

ANECDOTE DE STRIKE Par la suite, on lui explique qu’elle est la « Tamayorihime », une prêtresse qui protège le monde en surveillant les sceaux qui ont été placés par son ancêtre afin de sceller l’Onikirimaru, un démon qui souhaite détruire le monde. Pour l’aider dans sa tâche, la Tamayorihime est assistée par les shugosha, des humains qui sont possédés par les esprits de certains Dieux japonais avec lesquels la prêtresse a fait des pactes par le passé. Tamaki arrive au moment où une organisation Allemande « Logos » décide de détruire les sceaux pour obtenir le pouvoir d’Onikirimaru. Ainsi débute la lutte de Tamaki et des shugoshas afin de protéger les sceaux face à Logos.

Nostalgie & Coup de coeur : Je souhaitais vous parler de « Hiiro no Kakera » dans ce numéro car il s’agit du premier otome game auquel j’ai joué durant ma petite vie et c’est grâce à lui que j’ai découvert le monde merveilleux des Reverse Harem et que je n’en suis toujours pas sorti… Et ça fait maintenant 10 ans car j’ai joué au jeu en 2007. Idea Factory a séduit mon cœur et mon compte en banque le jour où je suis tombé sur ce jeu.

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© HIIRO NO KAKERA - IDEA FACTORY

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TAMAKI KASUGA [HÉROÏNE]

Tamaki est une jeune lycéenne lambda venant habiter chez sa grand-mère à la campagne parce que ses parents partent travailler à l’étranger. Cependant, sa vie banale et calme va s’arrêter dès le moment où elle va poser un pied dans le village de sa grand-mère. Contrairement à certain jeu, Tamaki met beaucoup de temps avant d’accepter sa nouvelle condition de Tamayorihime et elle n’est pas forcément douée pour utiliser son pouvoir. Mais elle est amicale et devient vite proche des shugoshas et essaye au maximum de pouvoir développer ses capacités pour les protéger également. Elle ne supporte pas de les voir blesser : pour elle, ce ne sont pas des serviteurs mais des amis avant tout.

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TAKUMA ONIZUKA ( SEIYUU : TOMOKAZU SUGITA )

« Je ne suis ni le justicier, ni le prince que tu imagines que je sois ! » Il est possédé par l’esprit de l’Oni. Du même âge que Tamaki, elle finit par atterrir dans la même classe que lui. D’un naturel moqueur, il prend un malin plaisir à rabaisser Tamaki dès qu’il le peut : toujours dans les limites du raisonnable. Malgré ça et le fait qu’il n’accepte pas Tamaki au départ, il finit par devenir très gentil et fidèle. Il adore les Taiyaki et va jusqu’à se taper un sprint lors de la pause de midi pour descendre en ville en acheter. 66

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MAHIRO ATORI (SEIYUU : KOUSUKE OKANO )

« Je veux vivre… et rester à tes côtés. » Il est possédé par l’esprit du Yatagarasu (Corbeau). Il est âgé d’un an de plus que Tamaki et est par conséquent son « senpai ». Malheureusement, il ne fait absolument pas son âge et sa taille n’aide pas non plus. De ce fait, Tamaki l’a pris pour un collégien lors de leur première rencontre : leur relation avait assez mal commencé. Par la suite, il met un point d’honneur à ce qu’elle mette « senpai » derrière son nom. Mahiro est toujours excité, bruyant, enjoué et aime également rabaisser Tamaki en compagnie de Takuma. Cependant, il cache beaucoup de choses derrière son comportement excentrique.


© HIIRO NO KAKERA - IDEA FACTORY

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YUUICHI KOMURA (SEIYUU : DAISUKE NAMIKAWA )

SURUGU OOMI (SEIYUU : DAISUKE HIRAKAWA )

« Tu n’as pas besoin d’avoir honte. Et tu n’as pas besoin d’avoir peur non plus. »

« Adieu… On ne se reverra probablement plus jamais. »

Il est possédé par l’esprit du Kitsune (Renard à neuf queues). Il est du même age que Mahiro. D’un naturel très calme et doux, sa plus grande capacité et de s’endormir n’importe où, dans n’importe quelle position. On le rencontre d’ailleurs dans la bibliothèque, quand il est en train de dormir debout, contre un mur. Malgré lui, Yuuichi a des remarques assez blessantes par moment mais ce n’est jamais méchant : il est juste très franc et ne pense pas que certains propos pourraient blesser.

Il est possédé par l’esprit du Serpent géant. L’ancien de la bande qui sert un peu de «grand-frère» à cette bande de lycéens. Il est très posé, intelligent et réfléchi. Il a toujours le mot qu’il faut pour rassurer Tamaki et l’encourager à prendre les bonnes décisions. Il adore le thé et possède une collection immense. Suguru est un personnage surprenant lorsque l’on joue sa route car on apprend que même les hommes qui semblent fort mentalement peuvent avoir une grosse faiblesse cachée.

© HIIRO NO KAKERA - IDEA FACTORY

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RYOU KUTANI (SEIYUU : KAZUNORI NOMIYA) SHINJI INUKAI ( SEIYUU : HIROKI SHIMOWADA )

« Tu m’es importante et c’est pour ça que je ne veux pas m’enfuir. » Il n’est possédé par aucun esprit. C’est un peu l’outsider du groupe. Il a un an de moins que Tamaki et est toujours tout sourire. Il était en dehors du village pendant quelques années afin de développer ses capacités magiques pour ne pas rester à la ramasse derrière les autres Shugoshas qui ont déjà des pouvoirs grâce aux esprits qui résident en eux. Il posséde le pouvoir des mots : le « kotodama ». Il est gentil… trop gentil et ça peut devenir très énervant.

« Si j’avais su que tu parlais autant, je ne t’aurais pas sauvé. » C’est le personnage caché du jeu. Par conséquent, ce qui suit contiendra du spoils : Il est possédé par l’esprit du Loup mais personne ne le sait parmi les shugosha car il a été adopté par une autre famille et il s’est bien gardé de le dire. Il n’aime pas le système de Tamayorihime et des Shugoshas et surtout, déteste la grand-mère de Tamaki, qui selon lui, sent le sang. Il apprécie l’odeur de Tamaki qui est encore pure et souhaiterait qu’elle évite de se faire embarquer dans les magouilles de sa grand-mère. Ryou a un an de plus que Tamaki mais il a redoublé car il est trop « wild » pour aller à l’école correctement. C’est un personnage « my pace » qui fait ce qu’il a envie quand il en a envie. Il est également dangereusement sexy. 67


JEU VIDEO - OTOME GAME

GAME PLAY M’étant impossible de faire des captures d’écran sur ma Nintendo DS, je me contenterai de vous expliquer brièvement le gameplay mais ne vous inquiétez pas : les premiers otome game étaient très simple à jouer. Hiiro no Kakera possède un système de questions à choix multiples comme les autres otome games. Selon nos choix, on arrive sur une route différente. Contrairement à certains jeux de nos jours, on ne choisit pas la route dès le début, il faut la trouver ! Ça paraît difficile dit comme ça mais les bonnes réponses pour chaque personnage étaient tellement faciles à deviner que ce n’était pas un problème en soi. Je ne me rappelle pas avoir eu un quelconque problème lorsque j’y ai joué la première fois. En dehors des choix, il n’y a rien de plus dans ce jeu. C’était vraiment un otome game simple. Dans la version DS, à laquelle j’ai joué, il y avait également des mini-jeux et des histoires bonus (St Valentin et un Matsuri en hiver) : les mini-jeux étaient vraiment sympathiques et on pouvait y jouer autant qu’on voulait en passant par le menu démarrer. Un gameplay plutôt simple, n’est-ce pas ?

© HIIRO NO KAKERA - IDEA FACTORY

© HIIRO NO KAKERA - IDEA FACTORY


© HIIRO NO KAKERA - IDEA FACTORY

25,rue sainte 13001 Marseille

AVIS DE LA RÉDACTION « Hiiro no Kakera » est très clairement un des meilleurs otome games auxquels j’ai pu jouer jusqu’à aujourd’hui. Que ce soit le design, les musiques, l’histoire et les personnages : tout était parfait à mes yeux lorsque j’y ai joué et je dois bien vous avouer qu’encore aujourd’hui, il m’arrive d’allumer ma NDS pour jouer une petite partie. C’est un jeu incontournable que je recommande à tous les amateurs d’otome games : Même 10 ans plus tard, ce jeu a très bien vieilli. « Hiiro no Kakera » m’a également fait tomber sous le charme des magnifiques dessins de Kazuki Yone (qui a ensuite réalisé beaucoup d’autres designs pour d’autres otome game) : son style est vraiment magnifique et surtout, l’héroïne a une expression lorsqu’elle apparaît sur les CG – chose qui n’est pas forcément systématique dans les otome games… En dehors du design, l’histoire est également fabuleuse – comme c’était un des premiers otome games, les histoires étaient encore « nouvelles » et les plots aussi – ce qui fait que rien ne nous semblait « déjà vu » et je dois avouer personnellement, tout ce qui touche à la tradition japonaise a de fortes chances de me séduire… et ça a été le cas avec les réincarnations de certains Dieux japonais et l’histoire d’amour de base cachée dans ce jeu. Toutes les routes (sauf Shinji) sont un régal pour les yeux, les oreilles et le cœur. <3 Certaines personnes ont peut-être regardé l’anime depuis le temps mais sachez que le jeu est juste dix mille fois mieux : autant au niveau design que histoire – car oui, l’anime a omis pas mal de choses – alors, n’hésitez pas et jouez au jeu. Vous ne le regretterez pas. Strike

A 33 ans, Christophe Caïola décide d’ouvrir la première crêperie japonaise de Marseille. L’idée de ce restaurant atypique est venue de l’association de son expérience de 4 ans dans une crêperie bretonne et de sa passion pour la cuisine et la culture japonaise.

Pour que son projet prenne vie, il a été aidé par un chef originaire d’Hiroshima: NORIAKI Shimbara, spécialisé dans les «Okonomiyaki» (crêpe japonaise) et formé dans une école prestigieuse de cuisine d’ Osaka.


JEU VIDEO - AVIS

© GUMSHOE -YOSHIO SAKAMOTO - NINTENDO

GUMSHOE La NES est blindée d’accessoires, mais tous sont loin d’avoir de nombreux logiciels qui leur sont dédiés. Le Zapper, un discret flingue orange et gris, est probablement le mieux loti (on ne prend pas en compte les joysticks suppléant la manette sur n’importe quel jeu). On va donc en profiter pour revenir sur l’une de ses expériences : Gumshoe !

LE PETIT BRUN AVEC DES CHAUSSURES JAUNES L’histoire de Gumshoe nous conte les pérégrinations de Mr. Stevenson, un ancien agent du FBI devenu détective, fortement influencé par le bien nommé Dick Tracy étant donné son style vestimentaire. Le souci lorsque l’on travaille dans ces milieux, c’est que l’on se retrouve rapidement confronté à des organisations mafieuses. Et qu’y a-t-il comme pire menace de s’en prendre à vos proches ? Rien du tout ! Voilà la raison pour laquelle l’une d’entre elles a enlevé sa fille Jennifer. Notre héros recevant une demande de rançon de la part d’un parrain de la pègre, King Dom, lui demandant de rassembler les 5 diamants connus sous le nom de panthère noire, décidément les références sont claires et nettes, dans les 24 heures qui suivent s’il veut revoir sa progéniture.

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© GUMSHOE -YOSHIO SAK


MOKUJIN TONIQUE Au revoir les manettes, bienvenue au Zapper ! Le pistolet de la NES se suffisant à lui-même afin de tout faire dans Gumshoe. Votre personnage avançant automatiquement de gauche à droite, à vous de lui permettre de sauter en lui tirant dessus. Un coup suffisant pour un petit saut, mais en mitraillant vous pourrez lui permettre de continuer à monter et ainsi d’atteindre des plateformes élevées, mais également d’aller plus loin en longueur et de pouvoir par ce biais franchir les pièges et autres trous béants vous attendant. Attention, il est également possible d’évoluer de droite à gauche à partir du moment où le détective buterait contre un obstacle. Il s’agira donc de veiller aussi sur ce point, afin qu’il n’aille pas au devant de nouveaux dangers.

offriront quelques balles de plus pour le calibre qu’il vous faut. Et oui, munitions limitées, car comme quasiment toujours à l’époque, les jeux étaient simples à prendre en mains, mais dur à maitriser de par des niveaux retors. Mais, et l’on pourrait presque dire surtout, le jeu est court si l’on arrive à le terminer d’une traite, à ceci près qu’il est dur ! Monter la difficulté rendant la durée de vie des softs de ces années là énorme, bien souvent nous n’arrivions même pas à les finir, alors qu’en réalité ils étaient courts. © GUMSHOE -YOSHIO SAKAMOTO - NINTENDO

© GUMSHOE -YOSHIO SAKAMOTO - NINTENDO

Cela n’est déjà pas un long fleuve tranquille, mais il faudra en sus faire avec de nombreux ennemis en tout genre, plus ou moins grands, possédant certaines capacités... Cette fois il faudra leur tirer directement dessus pour les annihiler. Au même titre que les bouteilles qui vous seront jetées dessus, sans omettre les voitures et avions fonçant à toute berzingue pour vous écraser ou encore les météorites et bombes vous tombant sur la tête. En tant que logiciel à l’ancienne, même si celui-ci possède un véritable but, le scoring n’est pas en reste. Dézinguer les diverses menaces rencontrées rapportera ainsi des points, mais pas que, puisque des tas de ballons à attraper avec votre personnage vous en feront glaner aussi. Mais surtout, ces derniers vous

KAMOTO - NINTENDO

Le seul défaut de Gumshoe est la présence de poulets que l’on peut récupérer afin de regagner de la santé. Ce principe d’engloutir, le son compris, des animaux nous répugne et l’on dribble ainsi entre tous ceux jonchant notre chemin. D’ailleurs on se doute que les adversaires prenant la forme d’animaux sont en réalité des robots. On notera que l’on peut aussi avaler des flacons contenant de mystérieux liqueurs améliorant nos capacités, en changeant en même temps la couleur de nos vêtements. Il s’agit certainement de diverses urines de coureurs cyclistes pour avoir de tels effets. Très bon jeu alliant la plateforme et le tir, tout en ne se servant que du Zapper, Gumshoe s’avère sans conteste l’une des meilleures cartouches nécessitant le pistolet NES qui n’en tire pas vraiment. Inod

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