YATTA FANZINE N°16 SOMMAIRE A LA UNE A LA UNE - MUSIQUE MANGA - LES MÉMOIRES DE VANITAS MANGA - ESCAPE JOURNEY MANGA -REINE D’EGYPTE ANIME - KIN-IRO MOSAIC ANIME - RECOVERY OF AN MMO JUNKIE ANIME - NATSUME YUUJINCHOU ANIME - BARAKAMON DRAMA - HOST CLUB JAPON - GOODIES & FIGURINES JAPON - RECETTE CAKE AU THÉ MATCHA INTERVIEW COSPLAY - MYSTÉRIOUS MAEMI JEU VIDÉO - MOUJUUTSUKAI TO OUJISAMA JEU VIDÉO - AEREA JEU VIDÉO - YS VIII: LACRIMOSA OF DANA JEU VIDÉO - CURSED CASTILLA JEU VIDÉO - RPG MAKER FES
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EDITO
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Bonjour à tous Toute l’équipe se joint à moi pour vous souhaiter une bonne et heureuse année ! L’association va sur ses 6 ans et commence l’année fort avec notre venue en convention, des partenariats en prévision et une visibilité qui ne cesse d’augmenter sur le site ! On ne cessera jamais de le dire mais un grand merci à vous tous ! N’hésitez pas à faire découvrir le Yatta Fanzine à vos amis! Et à nous suivre sur nos différents réseaux.
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A LA UNE
LE MONDE DU SUM O MIS À L’ÉPREUVE
YOUTUBE REND ACCESSIBLE LES CLASSIQUES JAPO
NAIS
En novembre 2017 un yokozuna, le titre le plus élevé da ns le monde du sumo, a dû met tre un terme à sa carrière. Alors âgé de 33 ans, Harumafuji a dû répondre de ses actes après avoir eu un comportement brut al envers un autre sumo mongol.
ais. En C’est la bonne nouvelle pour les adeptes de films japon ues du effet, vous pouvez dès à présent voir de nombreux classiq cinéma japonais en vostfr et en entier sur Youtube. récents. Cependant ne vous attendez pas à y retrouver des films Nous sommes plutôt entre 1920 et 1989. Retrouvez un listing à cette adresse
COCA-COLA ET LE MARKETING Afin de célébrer la floraison des cerisiers comme il se doit au Japon, Coca-Cola a lancé une nouvelle bouteille collector à l’image des Sakura.
LE KIT KAT RUBY Cette année, les japonais ont pu découvrir une nouvelle variété de KIT KAT pour la saint valentin : le «KITKAT RUBY». Issu d’un type de chocolat naturel (fève de chocolat ruby), Les KIT KAT Ruby ont été vendus à 400 yens la barre et 1800 à 2400 yen le coffret.
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A LA UNE - MUSIQUE LE RETOUR DE GUITAR WOLF ! Guitar Wolf revient faire exploser son rock punk en France entre mars et avril à Paris, Nantes et Orléans !
UN NOUVEAU SINGLE POUR NECRONOMIDOL Les idols metal / darkwave Necronomidol, viennent de sortir leur single « Strange Aeons « en deux versions. Chacune possédant un titre différent et 2 en commun, ainsi qu’un visuel alternatif.
LOUDNESS REVIENT EN EUROPE AVEC RISE TO GLORY Le groupe emblème du heavy metal Loudness, revient avec un nouveau long effort, « Rise To Glory «, disponible en Europe.
UN TROISIÈME ALBUM POUR FHÀNA
Fhána lancera son troisième album “ World Atlas “ le 28 mars. En édition classique et en limitée avec séquence en concert et clips.
LE GROUPE JAPONAIS ANGERME EN CONCERT À PARIS Premier concert hors Japon pour Angerme, prévu à Paris le 3 juin à 20h à la Cigale.
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MANGA - AVIS
©JUN MOCHIZUKI/SQUARE CO.TLD.
LES MÉMOIRES DE VANITAS Après Pandora Hearts, une série en 25 volumes qui a su satisfaire les fans à travers le monde, son auteur, Jun Mochizuki, revient en France afin de nous offrir son deuxième manga. Edité par Square Enix au Japon après une prépublication dans le « Monthly Gangan joker », ce manga compte aujourd’hui 4 tomes dans son pays de naissance. En France, c’est aux éditions Ki-Oon que l’on peut le retrouver, avec pour le moment quatre volumes à son compteur. Classé dans la catégorie shonen, ce manga semble faire une réelle impression au Japon, comme en France.
Nous sommes à la fin du 19ème siècle, en France. La population est plongée dans la terreur à cause de multiples attaques de vampires survenues aux quatre coins de la capitale. Mais quelque chose ne va pas puisque la règle la plus importante de ce peuple est de ne pas s’en prendre aux humains. Certains d’entre eux semblent en réalité devenir fous et attaquer n’importe qui.
…
©JUN MOCHIZUKI/SQUARE CO.TLD.
ah …
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il te va à ravir !
C’est dans ce contexte que Noé, un vampire ayant pour mission de retrouver le Grimoire de Vanitas, un livre pouvant être à l’origine de ce cataclysme, arrive à Paris. En chemin, il fait la connaissance d’une jeune femme qui va, à son tour attaquer les gens, avant d’être sauvée par un humain, se présentant lui-même comme Vanitas. Son but ? Sauver tous les vampires ….
mais oui…
pff…
florifer !
LE MYTHE DU VAMPIRE REVISITÉ AVEC BRIO
© RIE ARUGA / KODANSHA LTD.
C’est à travers un 1er tome très bien fourni côté épaisseur que l’on découvre Les Mémoires de Vanitas. Comme à son habitude sur Pandora Hearts, Jun Mochizuki voit les choses en grand et tente de ne pas nous décevoir. Son histoire prend place dans une période passée, souvent prisée par de nombreux écrivains de littérature classique, à savoir la fin du 19ème siècle. Et elle choisit pour ce faire la Ville Lumière, Paris, qui l’a beaucoup inspiré lors de son premier passage en France pour des dédicaces de Pandora Hearts. Toutefois, comme le mythe du vampire a déjà été vu, revu et re-revu, il lui a été nécessaire de revisiter ces créatures mythiques afin de ne pas tomber dans la simplicité ou dans le déjà-vu. C’est pourquoi elle a non seulement revu les décors afin d’y ajouter une belle touche de steampunk, style qu’elle apprécie bien selon son propre aveu (interview du numéro d’août de Coyote Mag et sur la 1ère de couverture du tome 1). Elle a aussi choisi d’inverser les tendances afin que les vampires ne soient plus les chasseurs sans cœur d’autrefois, mais que ce soient elles, les personnes chassées, malades. Ce n’est maintenant plus l’histoire du vampire tout-puissant, mais celle de vampires qu’un humain va tenter de sauver des autres et d’eux-mêmes.
©JUN MOCHIZUKI/SQUARE CO.TLD.
©JUN MOCHIZUKI/SQUARE CO.TLD.
Mais ce qui surprend, par ailleurs, c’est la beauté des dessins. Bien que nous sachions déjà que Jun Mochizuki est une mangaka de talent, on est réellement subjugué en ouvrant ce livre. Le trait est délicat jeetdoive extrêmement le tuer de mes joli. Les dessins sont élégants et adultes, et nous propres laissent apercevoir une multitude de détails mains… sur chaque page.
Les Mémoires de Vanitas est un manga bien ficelé, nous amenant à revoir notre point de vue sur les monstres de légende que sont les vampires, en les découvrant bien plus vulnérables qu’avant. La bonne dose d’humour apportée par vagues dans l’histoire y rajoute du mordant et nous donne envie de tourner les pages. Le suspense est déjà au rendez-vous !
Sans oublier l’aéronef visible dès le chapitre 1 qui représente à lui seul une œuvre d’art. De plus, les dessins transcrivent de façon agréable le ressenti de chaque scène, et un moment sérieux sera aussi appuyé qu’un moment humoristique.
C’est donc avec une grosse impatience que j’attends la suite de cet ouvrage qui ne va sûrement pas manquer de nous surprendre. Et une chose est sûre, Jun Mochizuki fait un retour de toute beauté sur le devant de la scène. Mizuo
©JUN MOCHIZUKI/SQUARE CO.TLD.
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MANGA - AVIS
©ESCAPE JOURNEY ©OGERETSU TANAKA 2015 ORIGINALLY PUBLISHED IN JAPAN IN 2015 BY LIBRE PUBLISHING CO.,LTD.TOKYO
ESCAPE JOURNEY L’auteure Ogeretsu Tanaka déjà connue en France pour ses titres, Love whispers, Even in the rusted night et The proper way to write love revient en France avec son titre Escape Journey. Pré-publié depuis 2015 dans le magazine Be x Boy au Japon, le manga comporte actuellement 2 tomes et est disponible en France chez Taifu Comics.
©ESCAPE JOURNEY ©OGERETSU TANAKA 2015 Originally Published in Japan in 2015 by Libre Publishing Co.,Ltd.Tokyo
Jusqu’à ce qu’ils se retrouvent dans la même université, Taichi et Naoto ne s’étaient pas revus. Malgré leur rupture en tant qu’amants, ils se rendent rapidement compte qu’ils peuvent toujours se fréquenter en tant que simples amis. Mais leurs sentiments d’antan sauront-ils rester enfouis loin dans leur coeur alors qu’ils sont redevenus si proches ?
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PAS FACILE DE SE RE APPRIVOISER EN AMOUR
Décidant d’un commun accord (du moins c’est ce qu’ils croient) de redevenir amis et juste amis ils se mettent à se fréquenter régulièrement. Au milieu d’une bande d’amis et d’amies au potentiel facilement développable ils vont commencer à se ré-apprivoiser. On découvre ainsi assez rapidement que Naoto est énergique, amical, marrant et que tout le monde l’adore très rapidement. Taichi est quand à lui plus réservé, plus impressionnant. Ses intentions sont moins facilement devinables que celle de Nao et sa trop grande retenue en fait parfois un personnage à la limite du désagréable. On ne sait trop que penser de lui, ses sentiments semblent troubles et on se demande, tout comme Naoto, si leur rapprochement sera vraiment bénéfique.
© RIE ARUGA / KODANSHA LTD.
Au lycée, Taichi et Naoto sortaient ensemble mais ils ont fini par casser après la dispute de trop. Ils se sont quittés en assez mauvais termes et Naoto ne pensait pas revoir un jour son ex. Pourtant, sur qui tombe t-il dès son premier jour à l’université ? Taichi, bien sûr.
©ESCAPE JOURNEY ©OGERETSU TANAKA 2015 ORIGINALLY PUBLISHED IN JAPAN IN 2015 BY LIBRE PUBLISHING CO.,LTD.TOKYO
© RIE ARUGA / KODANSHA LTD.
ON NE PEUT S’EMPÊCHER D’APPRÉCIER CERTAINS MOMENTS
A première vue il s’agit d’un titre assez quelconque. Que ce soit via la psychologie des personnages ou le cadre choisi pour les faire évoluer, on a rapidement l’impression d’avoir déjà lu cette histoire des dizaines de fois. On continue donc la lecture sans en attendre grand chose, se disant qu’on passera un petit moment simplement sympa et qu’on oubliera cette histoire aussitôt le manga refermé. Et pourtant on ne peut s’empêcher d’apprécier certains moments moins téléphonés, certaines situations. En fin de compte on se met à apprécier les héros et c’est tout naturellement qu’on se procure le tome 2 en se disant qu’il y a une chance pour qu’on ne soit pas face à une énième refonte de la même idée.
Dans le second opus nos deux garçons ont bien mûri. En couple depuis un moment ils vivent leur relation plus sereinement bien que très peu de gens, même parmi leurs proches, sont au courant. Petit à petit ils commencent à penser à ce qui les attend après la fac. De plus, ces angoisses mêlées à ce que la société pense d’eux va les amener à faire quelques erreurs et à retomber dans certains travers de leur adolescence.
©ESCAPE JOURNEY ©OGERETSU TANAKA 2015 ORIGINALLY PUBLISHED IN JAPAN IN 2015 BY LIBRE PUBLISHING CO.,LTD.TOKYO
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© ASUMIKO NAKAMURA / OHTA SHUPPAN ©ESCAPE JOURNEY ©OGERETSU TANAKA 2015 ORIGINALLY PUBLISHED IN JAPAN IN 2015 BY LIBRE PUBLISHING CO.,LTD.TOKYO
Ce tome c’est aussi l’arrivée d’un nouveau personnage, Nishina. Beau garçon torturé par des raisons assez habituelles pour le genre mais non dénué d’intérêt pour autant. En s’insinuant entre nos deux héros il va les forcer à réfléchir à ce qu’ils éprouvent l’un pour l’autre et à ce qu’ils sont prêts à faire pour sauver leur relation. DES PERSONNAGES SECONDAIRES INTERESSANTS
Clairement, du point de vue de Nao ce nouveau venu ne représente aucun danger, c’est évident dès le début. Ses sentiments sont clairs dans son esprit et il lui en faudra plus pour aller voir ailleurs. Pourtant, je ne peux m’empêcher de le préférer un peu à Taichi, et ce bien que je n’aie plus aucun grief à son encontre. Un retournement est-il encore possible dans les tomes à venir ? Qui sait. J’aime la galerie des personnages secondaires. Même si on ne les voit pas énormément ils sont beaucoup plus construits que dans nombre de mangas. Loin de n’être là que pour sublimer les héros , ils se sont vu accorder une vraie personnalité et leurs (micros) arcs narratifs ne sont pas dénués d’intérêt.
DES SCÈNES PROCHES DE LA RÉALITÉ
Le traitement de l’homosexualité est aussi intéressant. L’auteure a su doser habilement les informations et les réactions pour nous dépeindre une scène plus proche de la réalité que ce dont nous pouvons avoir l’habitude. Ici tout le monde n’est pas gay, certaines discriminations sont mises en évidence mais surtout on a le droit à des réactions positives de l’entourage (ou au moins d’une partie de celui-ci) nous évitant de tomber dans l’exact opposé des yaois full gays où un avenir paisible et heureux est inimaginable et où la vie ne peut être qu’un enfer. Je pense qu’on a besoin de représentations comme cela. Même si tout est loin d’être rose dans le quotidien de Nao et Taichi. Visuellement c’est plutôt sympa. Le trait est agréable, très expressif et l’auteure fait passer une pléthore d’émotions à travers de simples regards. Un vrai travail est fait sur les décors et l’un dans l’autre c’est un titre aussi agréable à lire qu’à regarder. Kobaitchi
De plus, le fait qu’une partie des amis soient des amies et qu’elles ne soient pas représentées comme des nunuches, ça fait plaisir.
©ESCAPE JOURNEY ©OGERETSU TANAKA 2015 ORIGINALLY PUBLISHED IN JAPAN IN 2015 BY LIBRE PUBLISHING CO.,LTD.TOKYO
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MANGA- AVIS
REINE D’ EGYPTE Au XIXe siècle en Australie, une famille de fermiers recueille un bébé dont la mère vient de mourir accidentellement. Le prénom de cette petite fille est Georgie. Sans se douter du secret de sa naissance, elle va grandir entourée de ses frères d’adoption Abel et Arthur.
RETOUR SUR UNE HISTOIRE CULTE Au fil des millénaires, de nombreuses civilisations et de nombreux empires se sont succédé et ont imposé des changements au peuple, autant bien que ce soit dans la culture, les pratiques de vie, la religion.Aujourd’hui, nous tentons encore de découvrir le fonctionnement de ces dernières en fouillant les reliques qui ont traversé les âges pour venir jusqu’à nous et ainsi nous dévoiler les secrets que nous cache encore le passé. L’une de ces civilisations est l’Egypte Antique qui a perduré de -2686 avant J.C. jusqu’à la christianisation en 476 après J.C. Nous allons partir à leur découverte à travers le manga réalisé par Chie Inudoh, narrant l’histoire d’Hatchepsout, Reine d’Egypte lors de la XVIII Dynastie.
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© 2015 Chie Inudoh KADOKAWA CORPORATION
© 2015 CHIE INUDOH KADOKAWA CORPORATION © 2015 CHIE INUDOH KADOKAWA CORPORATION
LE CONFLIT D’UNE JEUNE REINE DANS UN ROYAUME CHANGEANT
C’est suite à leur nuit de noce, après avoir repoussé les fougueuses avances de son frère qu’elle ne juge pas digne de la toucher et après l’humiliation que ce Tout commence entre -1504 et -1492, le royaume dernier tente de lui faire subir, Hatchepsout de passer du pharaon de Thoutmosis 1er, le 3éme pharaon de à l’action afin d’accéder au pouvoir suprême. la XVIIème dynastie, est en liesse car ses enfants, Sethi et Hatchepsout, vont célébrer leurs noces. Après avoir donné une leçon en public à Sethi, Dans l’Egypte antique, pour préserver la pureté de la Hatchepsout comprendra que ce n’est pas la voie lignée royale, les frères et sœurs du Pharaon doivent du guerrier qui pourra l’aider à atteindre son but se marier ensemble comme Osiris s’est marié avec sa (malgré ses grandes capacités au combat). Son soeur Isis. Accompagnés par l’arrivée de la crue du alliance avec les différentes factions qui imposent Nil, tous dans la capitale acclament cette union qui leur loi, la religion très importante dans la civilisation approche et apportent les voeux de bonheur à Sethi Egyptienne et surtout l’appui du scribe royal Senmout, qui devient Thoutmosis II. qui deviendra son confident l’aideront à affronter les menaces venant des proches du Pharaon. Tous, hormis d’une personne importante du royaume : la jeune Hatchepsout elle-même. Etant une personne C’est ainsi que commence le combat de cette jeune forte et combative, surtout depuis la perte de sa femme forte, souhaitant apporter un nouvel âge mère, elle n’approuve pas le côté arrogant et la future d’or au royaume sans entraîner de conflits, dans une position de son frère et mari. Selon elle, il ne mérite Egypte où la femme ne peut gouverner. pas le titre de Pharaon.
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INTRIGUES ET TUMULTES EN CES TEMPS RECULÉS En tant que grand amateur de Brides Stories, une autre série historique de Kaoru Mori, également auteur d’Emma, et lors de l’achat du dernier tome de ce dernier, j’ai pu me procurer un extrait de cette nouvelle série historique signée Chie Inudoh que je ne connaissais pas. Comme pour Brides Stories, je suis tombé sous le charme de l’histoire malgré le temps d’attente avant de le lire. En effet, je suis un grand lecteur. L’une des forces de ce manga est de se baser sur une forte valeur historique. Chie Inudoh a passé beaucoup de temps à se documenter sur l’Egypte antique afin d’élaborer son histoire. Elle a étudié de nombreuses dynasties afin de rechercher LE personnage dont elle s’inspirerait pour son manga. C’est cette documentation et ces ouvrages, ainsi que l’aide de son éditrice, qui lui a permis de bâtir cette œuvre et cela se ressent dans l’histoire très fouillée (dont les petits «Anubis sait tout» en fin de chaque volume) : les aspects de la culture polythéiste, la puissance du pharaon et des religions à cette époque, la place de la femme dans la société (petite dédicace au Senet, un jeu de société joué par Hatchepsout et Senmout dans l’histoire) … Mais cette documentation se ressent également dans les dessins : les ornements, les vêtements, les dieux, les lieux, les personnages ... Tout est vivant ; et tout nous fait ressentir la puissance de cet empire du passé ainsi que ses conflits.
© 2015 CHIE INUDOH KADOKAWA CORPORATION
UNE HÉROINE FORTE ET HORS DU COMMUN La seconde force de ce manga, personnellement, est Hatchepsout elle-même. Tout d’abord, le personnage principal est une femme (chose assez représentée dans les mangas), mais c’est une femme forte souhaitant pulvériser les codes de supériorité de l’homme plus de 3000 ans avant les premiers conflits femme-homme modernes. En plus de vouloir montrer la force de cette femme hors du commun et son envie de régner sur l’Egypte, non comme un tyran mais comme une bienfaitrice, les autres personnages, qu’ils soient hommes ou femmes, sont sur un pied d’égalité. Au contraire de nombreux supports, on a enfin les membres des deux sexes jouant sur le même tableau, sans infériorité de l’un ou de l’autre. Et le fait qu’une femme forte tente une révolution dans une époque où presque tout lui est interdit est un petit plus que j’aime dans la série. Quels conflits cette guerre mari-femme va-t-elle entraîner ? Hatchepsout sera-t-elle assez forte pour repousser les conspirations contre elle, et pourra-telle arriver à attendre son but ? Nous le découvrirons au fil des nouveaux tomes de la série. Castile
©SABUROUTA/ICHIJINSHA/citrus Project
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MOVING FORWARD
COUP DE COEUR DU STAFF Kuko, jeune lycéenne, affiche toujours un sourire radieux ! Mais autour d’elle, personne ne semble soupçonner que derrière cette apparente bonne humeur se cache une profonde douleur. Ni son père. Ni Kiyo, son voisin métis. Ni Ibu, son amie d’enfance fan de shôjo mangas. Seul Outa, jeune étudiant en école d’art, réussit à lire en elle, au-delà des apparences.
MOVING FORWAR © NANAJI NAGAMU © SHUEISHA 2011
Mais l’arrivée dans son quartier d’un garçon plus perspicace que les autres pourrait bien chambouler son univers... Volumes : 11 (terminé) Genres : Shojo - Romance - School Life - Drame Auteurs : Nanaji Nagamu Editeur : Akata
MOVING FORWAR © NANAJI NAGAMU © SHUEISHA 2011
ALDERAMIN ON THE SKY
L’empire de Katjvarna, un pays régit par ses traditions, notamment religieuses. Sur ces terres, le respect des esprits magiques est un précepte qu’on ne peut enfreindre sous peine d’être exécuté. Cependant, un vent de modernité souffle sur l’empire et ses voisins. si celui-ci refuse d’y céder, certains de ses hauts responsables souhaitent instaurer une logique plus rationnelle et scientifique qui permettrait à Katjvarna de faire face à ses ennemis, qui comptent la république de Kioka, un pays usant de ces nouvelles technologies, dans leur rang.
©Delcourt 2011 Tsubaki
COUP DE COEUR DU STAFF
Volumes : 7 (terminé ) Genres : Comédie - Romance Scénariste : Uno Bokuto Dessinateur : Kawakami Taiki Editeur : Ototo manga ©BOKUTO UNO/TAIKI KAWAKAMI
KADOKAWA CORPORATION ASCII MEDIA WORK
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©BOKUTO UNO/TAIKI KAWAKAMI KADOKAWA CORPORATION ASCII MEDIA WORK
TO YOUR ETERNITY
COUP DE COEUR DU STAFF Ici débute un voyage éternel...
FUMETSU NO ANATA E © YOSHITOKI OIMA / KODANSHA LTD.
«C’est à l’épreuve de la réalité que je saurai ce que je suis… Voilà pourquoi mon voyage commence.”
t
Un être immortel a été envoyé sur Terre. Il rencontre d’abord un loup puis un jeune garçon vivant seul au milieu d’un paysage enneigé. Ainsi commence le voyage de l’Immortel, un voyage fait d’expériences et de rencontres dans un monde implacable…
Volumes : 5 (en cours) Genres : Aventure - Fantastique - Mystère Auteur: Oima Yoshitoki Editeur : Pika Manga
FUMETSU NO ANATA E © YOSHITOKI OIMA / KODANSHA LTD.
Satoru, employé de bureau lambda, se fait assassiner par un criminel en pleine rue. Son histoire aurait dû s’arrêter là, mais il se retrouve soudain réincarné dans un autre monde sous la forme d’un Slime, le monstre le plus faible du bestiaire fantastique. Le voilà équipé de deux compétences uniques : « Prédateur », lui permettant de récupérer les aptitudes de ses adversaires, et « Grand sage », grâce à laquelle il acquiert une compréhension aigüe de son environnement. Mais même muni de ces armes, ses chances de survie semblent encore limitées… Volumes : 4 ( terminé ) Genres : Ecole - Ecchi - Comédie Scénario : FUZE Dessinateur : KAWAKAMI Taiki Editeur : Kurokawa
© Taiki KAWAKAMI & Mitz VAH - FUSE - Kurokawa
MOI, QUAND JE ME RÉINCARNE EN SLIME
© Taiki KAWAKAMI & Mitz VAH - FUSE - Kurokawa
COUP DE COEUR DU STAFF
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ANIME - AVIS
KINMOZA! KIN’IRO + MOSAIC © 2013 HARA YUI / STUDIO GOKUMI
KIN-IRO MOSAIC Adapté du manga de Hara Yui, l’anime Kin-iro Mosaic est licencié en France chez Crunchyroll. Deux saisons sont disponibles comprenant 13 épisodes chacune. L’animé a été diffusé entre 2013 et 2015 et se place dans le genre Tranche de vie, Scolaire et Comédie. Le Studio Gokumi est en charge de la production pour les deux saisons.
Découvrir ces lieux emblématiques, le rythme de vie de ces pays, leurs traditions, leur fêtes permet d’étoffer ses connaissances et continue à pousser l’explorateur à se passionner pour un ou des pays étrangers. Mais c’est également grâce aux rencontres que l’on peut faire lors de nos voyages que cette passion peut naître. C’est le cas pour notre héroïne qui, par son envie de découvrir l’Angleterre, ainsi que son voyage en primaire, va faire la plus belle des rencontres. Partons donc à la découverte des aventures de Shinobu et de ses amies.
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KINMOZA! KIN’IRO + MOSAIC © 2013 HARA YUI / STUDIO GOKUMI
Les voyages forment la jeunesse, une expression se vérifiant encore aujourd’hui, surtout lors de la découverte d’autres cultures à travers le monde.
LA FILLE DU PAYS DES MERVEILLES Shinobu Omiya réalise enfin son rêve, celui de visiter l’Angleterre. Fascinée par ce pays depuis qu’elle est petite, elle peut enfin le visiter lorsqu’elle a 11ans. Invitée chez une amie de sa mère, elle y fait la rencontre de la fille de cette dernière : Alice Cartelet, une jeune fille blonde de son âge, de laquelle Shinobu tombe sous le charme (aimant les chevelures blondes). Apeurée par cette nouvelle arrivante, la timidité d’Alice va la faire fuir à chacune de ses rencontres.
Avant de partir pour le lycée, elle reçoit une lettre venant d’Alice, mais n’étant pas douée pour traduire l’anglais, elle a du mal à comprendre la lettre, malgré l’aide de son amie Aya. C’est lors de la présentation d’une nouvelle arrivante en classe que le contenu de la lettre se révèle. Alice a convaincu ses parents de l’envoyer en voyage d’études au Japon chez la famille de Shinobu afin de revoir son amie et vivre sa scolarité avec elle. C’est ainsi que commence cette nouvelle vie opposant un fort choc entre deux cultures diamétralement opposées, revisitées à travers des protagonistes venant des deux pays.
KINMOZA! KIN’IRO + MOSAIC © 2013 HARA YUI / STUDIO GOKUMI
Pourtant, au fil du séjour, cette timidité va finir par s’envoler et les deux jeunes filles vont devenir les meilleures amies du monde et se découvrir l’une l’autre. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et Alice doit rentrer au Japon à la fin de son séjour. 5 ans ont passé depuis le retour de Shinobu au Japon et cette dernière est devenue lycéenne avec ses amies Aya et Youko.
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KINMOZA! KIN’IRO + MOSAIC © 2013 HARA YUI / STUDIO GOKUMI
JE VEUX DÉCOUVRIR CET UNIVERS OÙ TU RÉSIDES Soyons clair de suite, Kin-iro Mosaic ressemble à énormément de séries basées sur la tranche de vie de plusieurs protagonistes, et la formule est déjà vue et revue dans de nombreux titres. Mais pourquoi cet animé est-il arrivé à me passionner comparé à de nombreux autres ? Tout d’abord pour les personnages. Malgré le fait de ressembler aux archétypes de nombreux personnages de Shojo / Seinen, cet univers ne contient quasiment aucun garçon (le frère de Youko est le seul que l’on voit dans l’histoire) et ne finit sur aucune histoire amoureuse (comparé à ce que l’on peut voir habituellement dans ce genre de séries). Il y a bien des semblants de romance entre certains protagonistes (surtout Youko et Aya) mais aucun n’entache le développement de la série en se mettant trop en avant.
vont entraîner entre les deux cultures opposées. Même l’ajout des nouveaux protagonistes comme la seconde professeur ainsi que l’arrivée d’Honoka dans la team ne va pas contrebalancer l’équilibre, et la série restera toujours stable pour donner la même importance à chacune (même si l’OAV se base un peu plus sur Aya). Les personnages sont tous attachants malgré leurs différences et si vous aimez le style, aucune ne vous ennuiera (un peu comme la team dans les anime K-ON! et Azumanga Daioh cités plus haut). Un vent de fraîcheur vient d’arriver sur le Japon, partons à la découverte de ces pays inconnus en leur compagnie. Castile
L’autre point qui m’a attiré dans la série est le format de cette dernière, basée sur un format comic strip, des mini-histoires en 4 cases (assez proche de K-On et Azumanga Daioh), la série ne cherche pas à développer une seule histoire unique au fil des épisodes, mais sera une succession de petites histoires humoristiques sur la vie de nos protagonistes, tout en restant sur le fil conducteur qu’est la vie lycéenne de nos héroïnes. Il y a également le développement des personnages. Alors bien entendu, les personnages sont assez proches de ce que l’on trouve dans les séries standards : la timide, le garçon manqué, la surexcitée ... Mais pourtant, chacun est bien construit. On a le temps de les découvrir et en apprendre plus sur les filles et leur passé, ainsi que le choc qu’elles 20
KINMOZA! KIN’IRO + MOSAIC © 2013 HARA YUI / STUDIO GOKUMI
à r e ga r d er en s i m ulcas t s ur
©2017 Koré Yamazaki/MAG Garden·Mahoyome Partners
ANIME-- AVIS
RECOVERY OF AN MMO JUNKIE Adapté du manga Net-juu no Susume de Rin Koyukou, Recovery of an Mmo Junkie a été diffusé en simulcast en France chez Crunchyroll. L’anime comporte 10 épisodes et un petit oav est disponible uniquement dans la box BD du manga. « Moriko Morioka a 30 ans, elle est célibataire. Elle est surtout ce qu’on appelle une « NEET » (Not in Education, Employment or Training). Complètement déconnectée du monde réel, elle a trouvé refuge dans le monde d’un jeu vidéo en ligne, le seul endroit où elle se sent bien ! Là, elle commence une nouvelle vie sous les traits d’un séduisant jeune homme nommé Hayashi. »
© HIRRECOVERY OF AN MMO JUNKIE © 2017 KOKUYOU RIN / SIGNAL MD
UNE BELLE SURPRISE PROPOSÉE EN SIMULCAST PAR CRUNCHYROLL Recovery of an MMO Junkie propose une romance et une approche des MMO originales. Tous les joueurs de MMORPG le savent, il n’est pas rare de voir des joueurs IRL se travestir IG et c’est précisément de là que vient le charme de cette série en 10 épisodes. Moriko, une NEET de luxe qui incarne un beau et jeune avatar du nom d’Hayashi, va peu à peu s’investir corps et âme dans ce nouveau monde au nom douteux de « Fruit de Mer ». Elle va alors faire la connaissance de « Lily » un personnage féminin au style très kawaii avec qui notre héroïne va se lier très rapidement d’amitié. Une certaine proximité et ambiguïté commence alors à naître entre les deux personnages. Et si cette attirance dépassait les pixels ? 22
Recovery of an MMO Junkie offre un scénario loin des clichés, le côté « jeu vidéo » n’est pas la pièce principale de cet anime, ce n’est qu’un élément déclencheur, déclencheur d’une série de quiproquos, de suspense et de romance. De plus, l’intrigue proposée avance bien et à bon rythme. Les épisodes s’enchaînent et les Cliffhanger aussi. Le spectateur n’a pas le temps de s’ennuyer et on alterne avec aisance entre l’aspect IRL & IG. De plus les protagonistes principaux possèdent un background intéressant qui se développe au fil des épisodes, les personnages secondaires ne sont pas en reste et se dévoilent petit à petit sans pour autant empiéter et accaparer la première place. La romance avance elle aussi petit à petit et sans précipitation, on assiste à plusieurs scènes cocasses entre gêne et premier amour.
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© HIRRECOVERY OF AN MMO JUNKIE © 2017 KOKUYOU RIN / SIGNAL MD
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Le spectateur a beau plus ou moins anticiper l’issue de l’histoire, il reste tout même happé par certaines profondeurs notamment concernant les raisons qui ont poussé les protagonistes à se connecter, entre la solitude et l’envie d’échapper à la réalité, l’acceptation de soi ... Chacun y trouve son compte et les MMORPG sont réellement mis en valeur comme un créateur de lien social et non l’inverse. Côté animation, c’est sans grande surprise un sans faute supervisé par le studio Signal MD (Hirune Hime, Rêves Eveillés , Atom...). Les tenues côté IG sont originales et rentrent dans un univers fantastique et sophistiqué. A contrario, les vêtements IRL possèdent beaucoup moins de fantaisie mais en même temps les protagonistes sont adultes, les tenues sont plus strictes et professionnelles. Les expressions des personnages sont exagérées, facilitant la lecture des sentiments aux spectateurs. De façon générale, Recovery of an MMO Junkie est une très belle découverte, un anime qui se dévore du début à la fin ! Le côté comédie romantique saura en séduire plus d’un ! Rendez-vous sur Crunchyroll pour découvrir cette série ! Forever
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© HIRRECOVERY OF AN MMO JUNKIE © 2017 KOKUYOU RIN / SIGNAL MD
LES MMORPG CRÉATEURS DE LIEN SOCIAL
ANIME - AVIS
NATSUME YUUJINCHOU © 2008 MIDORIKAWA YUKI / NAS, BRAIN’S BASE
NATSUME YUUJINCHOU Natsume Yuujinchou est un anime en 6 saisons adapté du manga du même nom. Le titre signifie littéralement “le livre des amis de Natsume” bien qu’il ai été traduit en français par “Le pacte des yokais”. Le manga compte actuellement 21 tomes au Japon et est édité en France par Akata et Delcourt. L’anime lui, s’est arrêté à la sixième saison “Natsume Yuujinchou Roku”. Cet anime n’est pas licencié en France.
L’histoire nous fait suivre le quotidien de Natsume, un jeune adolescent capable de voir les Yokais (Monstres du folklore japonais) depuis qu’il est enfant. Il hérite du “Livre des amis” de sa grand -mère, permettant notamment de commander les Yokais dont leur nom est inscrit dedans et ce sans limite. Natsume devra alors faire face à de nombreux Yokais souhaitant récupérer leur nom.
Natsume Yuujinchou est une merveille, une pépite, et plus on la savoure et plus on a envie d’en avoir plus. Chaque saison nous montre l’évolution du personnage, que cela soit dans sa relation avec sa famille adoptive, ses amis mais aussi avec les Yokais en qui il tisse au fur et à mesure un lien de confiance et d’amitié.
De plus, sa vie quotidienne est perturbée entre le fait de ne pas déranger ni blesser ceux qui pourraient se lier à lui et le fait de résoudre les problèmes que les Yokais autour de lui rencontrent et ainsi en savoir plus sur sa grandmère, dont il ne sait rien au final.
NATSUME YUUJINCHOU © 2008 MID
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UNE HISTOIRE ENTRE DEUX MONDES C’est dans ce double aspect que l’anime est intéressant. Au final, Natsume n’est ni avec les humains, ni avec les Yokais, il est entre ces deux mondes dont il doit s’accommoder pour essayer d’y vivre. Non seulement il essaye de comprendre chaque fois plus les Yokais au fil des épisodes, mais il arrive également à faire confiance à son entourage. Point qui lui faisait défaut au départ, préférant la solitude du fait de sa capacité unique. Et si la vie quotidienne de Natsume est au coeur de l’anime, l’histoire principale n’est pas pour autant délaissée. En effet, chaque saison apporte à petite dose des éléments clés sur la grand mère de Natsume, son caractère, sa vie, ses victoires et ses défaites et surtout ses liens avec les Yokais. De plus, Natsume sera amené à rencontrer des personnes comme lui, ayant la capacité de voir les Yokais, et notamment les exorcistes. Néanmoins, ces derniers n’ont qu’un but, exterminer les yokais, ce qui laissera certaines relations entre notre personnage principal et certains de ces exorcistes, notamment un certain Natori Shûichi, assez compliquées.
NATSUME YUUJINCHOU © 2008 MIDORIKAWA YUKI / NAS, BRAIN’S BASE
UN ANIME SEREIN SUR TOUS LES PLANS En ce qui concerne les aspects techniques de l’histoire, la musique est relativement calme, même dans les moments d’action, ce qui ajoute un côté très serein à l’anime. Les dessins sont très beaux, voire artistiques. Certaines images sur le web le prouvent. De plus, les dessins s’améliorent largement au fil des saisons, ce qui laisse plus de détails et des traits plus fins.
Les épisodes ne font pas tous avancer l’histoire principale, au final il y a beaucoup d’histoires épisodiques, qui servent le fil conducteur principal ne serait-ce que pour comprendre Natsume. Même si ce dernier aspect pourra rebuter certains à regarder l’anime, c’est un anime à voir et les notes données sur divers sites le prouvent. Alors prenez tout votre temps, asseyez-vous, et suivez le quotidien de Natsume. Suiguichi
ORIKAWA YUKI / NAS, BRAIN’S BASE
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ANIME - AVIS
BARAKAMON © 2014 YOSHINO SATSUKI / KINEMA CITRUS
BARAKAMON Adapté du manga de Yoshino Satsuki , l’adaptation de BARAKAMON en anime a été diffusée en simulcast sur Crunchyroll en été 2014. Elle a été réalisée par le studio Kinema Citrus (Black Bullet, Made in Abyss, Code Breaker). La série est constituée de 12 épisodes, et est classifiée ‘’comédie’’ et ‘’slice of life’’. Le manga quant à lui est toujours en cours de parution.
Étoile montante de la calligraphie, le beau, mais néanmoins arrogant, Seishu Handa se voit sanctionné le jour où il assomme un conservateur de musée suite à une critique envers son travail, jugé ‘’formaté et sans saveur’’... Le jeune citadin est alors envoyé au fin fond d’une île perdue, au beau milieu de la campagne japonaise... Mais s’ il espérait au moins pouvoir pratiquer son art en toute tranquillité, cela était sans compter l’action et la vivacité des habitants du village... C’est ainsi que l’aventure commence pour Handa, qui va devoir apprendre à changer ses petites habitudes, et à bousculer son quotidien.
BARAKAMON © 2014 YOSHINO
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UN ANIME QUI SE DISTINGUE PAR SA QUALITÉ Barakamon est l’exemple parfait de ces séries au postulat de départ ne brillant pas pour leur originalité, mais qui se distinguent de part leur traitement. Une adaptation en 12 épisodes se doit d’être efficace, et ici, le studio Kinema Citrus réussit son pari en offrant au spectateur un anime de qualité, aussi bien scénaristiquement que visuellement ; la mise en place de l’histoire se fait très rapidement et sans perdre en caractère, les épisodes sont toujours très dynamiques et rares sont les pauses ou les temps morts. C’est ce qui fera la force de Barakamon ici ; un slice of life réaliste et sincère, reposant sur sa large galerie de personnages. Ceux-ci amèneront des situations, dialogues et répliques qui s’enchaîneront logiquement et de manière naturelle : c’est de là que viennent les situations comiques et le réel rire du spectateur. BARAKAMON © 2014 YOSHINO SATSUKI / KINEMA CITRUS
UN PERSONNAGE QUI ÉVOLUE ET SE REDÉCOUVRE Néanmoins, le point culminant de l’intrigue n’est pas dans le ressort comique, mais plutôt dans la maturation du personnage principal ; un strict besoin de changement d’air de la part de ce dernier, une nécessité aussi bien sociale que psychologique, qui entraînera une remise en question artistique et humaine pour un jeune homme qui en a sérieusement besoin. La calligraphie est symbole du perfectionnement de soi, en travaillant sur l’amélioration de son art, Handa va en effet, pouvoir changer et évoluer, grandir, également, en apprenant de nouvelles choses, ou simplement en
les regardant sous un angle différent, avec davantage de recul. En s’ouvrant aux autres, notre jeune adulte pourra se redécouvrir lui-même. Comme dit plus tôt, la qualité de Barakamon repose sur sa grande collection de personnages, tous hauts en couleur, se révélant être surprenants et variés, et formant aussi et surtout, un ensemble harmonieux et réussi ; ce sont ces personnages excentriques qui aideront Handa à sortir de sa coquille, leur extraversion sans borne et leur expression des émotions, sublime et maîtrisée, faciliteront sans doute le citadin à ‘’se lâcher’’ un peu plus.
O SATSUKI / KINEMA CITRUS
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BARAKAMON © 2014 YOSHINO SATSUKI / KINEMA CITRUS
UNE AMBIANCE CHALEUREUSE L’ambiance de l’anime est humaine et très conviviale : cette omniprésence d’humour, de fraîcheur et de chaleur humaine est fortement communicative, on prend goût à observer les interactions d’Handa avec ces habitants de la campagne japonaise. L’atmosphère se dégageant de chaque épisode est chaleureuse, l’anime dans son ensemble est donc très agréable à suivre. D’un point de vue graphique, on nous offre ici un chara design riche, et très expressif ; un casting mémorable -bien que moins que dans l’oeuvre papier-, brillant de naturel, ce qui en fait sa préciosité. Généralement, les plans sont très propres, et l’animation fort fluide.
plus coupé) possèdent un dialecte, et il est amusant de noter l’effort qu’il a pu être fait pour représenter l’accent sans caricature. Le patois de l’île est donc représenté, et il contribue au charme de la série. En outre, l’anime est classique mais se révèle être très bon dans son domaine. La série est réussie sur de nombreux plans, parvenant à retranscrire l’esprit et l’aura du manga, tout en tirant parti des avantages d’une adaptation animée. Un réel sédatif, réconfortant et rafraîchissant, à mettre entre toutes les mains.
DE TRÈS BONS DOUBLAGES ET UN SOUND TRACK ADAPTÉ ! L’original sound track fait son travail, contribuant à cette ambiance tranquille et énergique à la fois ; on dégagera une mention spéciale pour l’excellent opening Rashisa, interprété par SUPER BEAVER, un générique plein de positivité et de force, donnant automatiquement le sourire. Qualité à noter également au niveau du doublage ; les personnages, vivants à la campagne, en ‘’marge’’ (une île perdue, avec un seul bus passant par jour, difficile de faire BARAKAMON © 2014 YOSHINO SATSUKI / KINEMA CITRUS
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Byoz
VIOLET EVERGARDEN
COUP DE COEUR DU STAFF
Après la guerre, Violet Evergarden doit trouver du travail. Meurtrie et hébétée, elle devient rédactrice de lettres pour dénouer son passé et comprendre qui elle est.
Episodes : 14 Genres : Drame - Science Fiction - Romance Studio d’animation : Kyoto Animation Licencié : Netflix
©Taichi Ishidate - Reiko Yoshida /KYOTO ANIMATION ©violet evergarden
COUP DE COEUR DU STAFF
©Taichi Ishidate - Reiko Yoshida /KYOTO ANIMATION ©violet evergarden
CITRUS
Yuzu est une jeune fashionista énergique et enthousiaste, mais elle n’a encore jamais connu l’amour. Parce que sa mère s’est remariée, elle intègre un lycée très strict pour jeunes filles. Alors qu’elle entame son premier jour de classe, elle fait la connaissance de Mei, la présidente du BDE. Après s’être disputée avec cette dernière, elle la surprend en train d’embrasser un professeur. Une autre surprise l’attend à la maison quand elle apprend que Mei est sa nouvelle demi-sœur…
Episodes : 12 Genres : Ecole - Yuri - Romance - Drame Studio d’animation : Passione Licencié : Crunchyroll
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Citrus © 2018 Saburouta / Passione
Citrus © 2018 Saburouta / Passione
KUJIRA NO KORA WA SAJOU NI UTAU
COUP DE COEUR DU STAFF Dans un monde où tout n’est plus que sable, un gigantesque vaisseau vogue à la surface d’un océan de dunes. Il abrite des hommes et des femmes capables pour beaucoup de manipuler le saimia, un pouvoir surnaturel qu’ils tirent de leurs émotions. Ce don les condamne cependant à une mort précoce. À bord de la “Baleine de glaise”, ils vivent leur courte vie coupés du reste du monde. Jusqu’au jour où, sur un vaisseau à la dérive, le jeune Chakuro fait une étrange rencontre… Episodes : 12 Genres : Action - Aventure - Fantasy - Drame Studio d’animation : J.C Staff Licencié : /
© 2017 Kujira no kora wa sajou ni utau / J.C STAFF
COUP DE COEUR DU STAFF
© 2017 Kujira no kora wa sajou ni utau / J.C STAFF ©
JUST BECAUSE!
Avez-vous déjà eu le sentiment que tout se précipite ? Que la fin du lycée arrive si vite qu’on ne pense plus qu’aux examens de fin d’année ? Seulement voilà, même si le temps presse et que cette page de votre vie sera bientôt tournée, l’arrivée d’un nouveau peut tout changer, tout ralentir. Surtout si ce nouveau est un ancien du collège qu’on croyait perdu de vue. Peut-on reprendre une relation où elle s’était arrêtée comme si de rien n’était ? Saurez-vous prendre le temps de vous redécouvrir ?
Episodes : 12 Genres : Drame - Romance - School Life Studio d’animation : PINE JAM Licencié : ADN
©FOA/ Just Because! Production Committee ©FOA/ JB
©FOA/ Just Because! Production Committee ©FOA/ JB
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DRAMA - AVIS
HOST CLUB Adapté du manga de Bisco Hatori (Sennen no Yuki, Urakata!!), le drama japonais Ouran High School Host Club, ou Host Club pour faire court, a été diffusé pour la première fois en 2011 sur la chaîne TBS. Réalisé par Ikeda Natsuko (Clone Baby en 2011, Alice no Toge en 2014). On retrouvera les acteurs Yamamoto Daisuke, Daito Shunsuke, les jumeaux Takagi, Nakamura Masaya, Kawaguchi Haruna, Chiba Yudai et Ryusei Ryo, respectivement dans les rôles de Tamaki, Kyoya, Kaoru, Hikaru, Takashi, Haruhi, Mitsukuni et Nekozawa. Il est classé «Comédie» et «school-life».
RETOUR SUR LES HOST CLUB Petit retour sur la notion de ‘’club d’hôte’’, ou d’ ‘’Host-club’’ avant de débuter: Un Host club (Osutokulabu en japonais), est un établissement dans lequel sont employés des hommes chargés de tenir compagnie à des femmes en leur faisant la conversation. Le premier au Japon a été ouvert en 1966.
Haruhi étudie dans un prestigieux lycée de riches. Elle est la meilleure élève de son lycée mais c’est aussi l’élève la plus pauvre. Alors qu’elle cherchait une salle pour étudier tranquillement, elle rentre par hasard dans la salle du «Host Club», un club composé de beaux garçons qui tiennent compagnie aux filles de l’établissement. Sans le faire exprès, elle casse un vase d’une valeur de 8 millions de yens. Pour rembourser sa dette, elle va devoir se faire passer pour un garçon et va donc être obligée d’entrer dans ce groupe d’hôtes.
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DES CLICHÉS ET DE LA SUR-ENCHÈRE Si Host club arrive à se démarquer de beaucoup de comédies school life, les personnages n’y sont pas pour rien : En effet, l’une des plus grandes particularités de la série se trouve au niveau de ces derniers : nombreux et clichés, mais marquants, chacun à leur manière en jouant sur ces stéréotypes. Et c’est là un des grands charmes d’Host Club, loin d’être un défaut, ces personnages clichés jusqu’à la moelle (du prince narcissique jusqu’à l’homme mystérieux et taciturne) sont très drôles, on tombe rapidement dans l’abus, dans les réactions exagérées, on leur tire les vers du nez jusqu’au bout, on s’amuse. Cela est d’autant plus appréciable car c’est bien exploité et d’autant plus cohérent avec l’histoire : Le club des hôtes réunissant un panel de beaux garçons, dit bishônens, aux personnalités atypiques/différentes pour satisfaire le maximum de jeunes filles.
La série se trouve être assez drôle également dans ce choc de classes sociales. Je m’explique: Le lycée Ouran est un lycée bourgeois; les lycéens sont donc tous des personnes assez aisées. Tous? Sauf une personne: Notre protagoniste (C’est noté dans le résumé, au cas où). On pourra donc observer une constante opposition entre milieu aisé, et milieu un peu moins aisé, ce qui donne lieu à des dialogues assez improbables (ou tout du moins plus rares de nos jours) et qui s’avèrent amusants à suivre. Entre les ‘’riches’’ ayant beaucoup de stéréotypes sur la vie des moins ‘’riches’’, les moins ‘’riches’’ en ayant aussi quelques-uns, chacun ‘’découvre’’ la vie de l’autre avec plus ou moins d’étonnement. Quand leurs idées et la réalité se croisent, les réactions sont également assez drôles.
Ajoutez à cela le jeu des acteurs, et vous avez un drama sachant parfaitement jouer avec l’humour : en plus d’avoir saisi l’essence même de leurs personnages, le fait qu’ils soient continuellement dans l’excès accentue leurs personnalités clichées, les scènes n’en sont donc que plus amusantes. Les acteurs, masculins notamment, entrent très bien dans leur rôles, aucune déception de ce côté là ; surtout concernant l’acteur incarnant Tamaki Suoh, Yamamoto Yusuke, qui a été très certainement un énorme coup de cœur pour ma part, et il aurait pu être ma raison de terminer les 11 épisodes si je n’avais pas accroché ; il a su imiter les mimiques et incarner à la perfection son personnage, et dans ce sens-là, il est impressionnant, car Tamaki était loin d’être un personnage simple à jouer.
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Au niveau de l’actrice interprétant la protagoniste, Kawaguchi Haruna, son jeu était assez banal en comparaison avec ses partenaires masculins, qui l’éclipsent partiellement. Disons plutôt que son jeu est moins marquant que celui des autres acteurs, chose assez triste car son personnage est tout de même en place centrale de l’oeuvre. Peut-être parce qu’Haruhi est plus ‘’classique’’ à jouer? Aucune idée. UN FORMAT ÉPISODIQUE & DES EFFETS CHEAP Le drama suit un format épisodique, c’est à dire qu’un épisode retranscrit une petite histoire en particulier, aucun réel fil conducteur, aucune histoire qu’on développera petit à petit; ce qui entraîne très clairement un contraste d’un épisode à un autre : les histoires de chaque épisode se trouvent être assez indépendantes globalement, un épisode pourra donc provoquer un engouement différent d’une histoire à un autre. A la fin de chaque épisode est délivrée une morale concluant la petite histoire. Petit plus concernant les effets spéciaux. Ils sont mémorables à leur manière, disons qu’ils font assez cheap (bon marché). De mon point de vue, cela jouait et aidait beaucoup dans le comique de certaines scènes, si vous êtes réceptifs à ce genre d’effet, cela devrait vous faire sourire au moins. Ou au contraire vous agacer complètement. Le drama est très premier degré, ce qui peut étonner au premier abord; là ou dans l’anime ou le manga, un personnage se prendra en pleine face une remarque type ‘’tu es ennuyeux’’, dans le drama, il se prendra cette remarque LITTÉRALEMENT.
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AUCUN BACKGROUND ET UNE ROMANCE OUBLIÉE Côté décors et musiques, rien de bien transcendant, l’intrigue prenant place en milieu scolaire, aucune diversité au niveau des décors n’est vraiment présente, ce qui n’est en soi, pas un défaut, mais cela reste à préciser quand même. Les musiques se trouvent être assez banales, tant et si bien qu’il est très facile d’oublier leur présence (et leur existence quand le drama est terminé aussi). Petit point noir, on peine légèrement à trouver un quelconque background aux personnages, le court format du drama n’aidant en rien... Quelques informations sont glissées d’un épisode à un autre, mais le drama n’offre pas une galerie de personnages très étoffée, en comparaison avec le manga par exemple. On pourra expliquer cela assez facilement en se disant que ce drama est une adaptation, que les scénaristes ont donc dû faire un choix, et ils l’ont fait. Là où cela peut coincer aussi, c’est au niveau de la romance qui est beaucoup trop mise au second plan; ce n’est pas vraiment ce que j’ai cherché en premier en regardant Host Club, mais le descriptif (surtout la mention ‘’romance’’ sortant de l’anime et du manga à vrai dire) et le manga originel mettaient bien en avant une relation entre Haruhi et l’un des membres du club d’hôtes (dont je ne préciserai pas le nom, mais l’épisode 1 du drama la dévoile très explicitement); relation qui est complètement survolée dans les 11 épisodes de cette adaptation.
Disons qu’on nous introduit une histoire d’amour, pour ensuite l’oublier durant toute la série, pour la faire revenir au dernier épisode. C’est sûrement l’un des plus gros reproches que j’aurais à faire au drama; reproche qui n’aurait pas existé s’il n’y avait pas eu de romance introduite de base, ou bien si la romance avait était bien exploitée. Or ici, on se trouve dans l’entre deux. Au bout des 11 épisodes, on nous laisse sur unet fin très ouverte, invitant sûrement le public à jeter un oeil au manga. A noter qu’un film est également sorti pour poursuivre la série live
UN BON MOMENT ET UNE BONNE SURPRISE L’adaptation live du manga de Bisco Hatori a été pour moi une grosse surprise. Il fut l’un de mes premiers dramas, et je me suis beaucoup amusée en le voyant. Malgré ses petits défauts (que je n’aurais peut être pas trouvé si dérangeant si je ne connaissais pas l’origine de l’adaptation de base), j’ai passé un très bon moment devant. Je le conseille si vous voulez prendre du bon temps pendant quelques heures; il se regarde très rapidement étant donné son format assez court. Byoz
DAD OF LIGHT
COUP DE COEUR DU STAFF
Akio Inaba, employé dans une grande société, avait un lien très fort avec son père Hirotaro durant son enfance. Mais au fil des années, ce lien s’est étiolé et tous deux sont devenus des étrangers l’un pour l’autre. Mais dans Éorzéa, «Maidy» remarqua un joueur qui lui sembla étrange...
Episodes : 7 Genres : Famille - Mode virtuel - Mmorpg Acteurs : Chiba Yudai - Osugi Ren Licencié : Netflix
COUP DE COEUR DU STAFF Après plusieurs années à lutter au milieu des requins de la politique, Muto Taizan vient enfin d’atteindre le Graal à savoir le poste de Premier ministre. Son fils Sho est un étudiant efféminé très loin d’être brillant qui n’a que peu de rapport avec son père. Un jour, après s’être fait assommé d’un coup de de poêle à frire alors qu’il se trouvait au Kitchen Yamikumo, son restaurant habituel, Sho se réveille en pleine réunion sur le budget du pays tandis que Taizan se retrouve sans savoir pourquoi au Kitchen Yamikumo. Le père et son fils ont échangé leurs corps ! Nautiljon Episodes : 8 Genres : Comédie - Famille Acteurs : Endo Kenichi - Suda Masaki
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TAMIOU
JIMI NI SUGOI
COUP DE COEUR DU STAFF Kono Etsuko rêve de devenir rédactrice dans un magazine de mode et pensait se rapprocher de son objectif en entrant dans une maison d’édition. Malheureusement pour elle, elle se retrouve affectée au service de relecture et de correction. À elle les joies de traquer les fautes d’orthographe et les incohérences dans les romans ou les articles qui vont être publiés. Malgré tout, elle fait tout pour remplir sa tâche au mieux, n’hésitant pas à partir à l’autre bout du Japon pour vérifier qu’un roman respecte bien son contexte ou à mener sa propre enquête sur une affaire traitée dans un article de revue. Nautiljon Episodes : 10 Genres : Comédie - Romance - Triangle Amoureux Acteurs : Ishihara Satomi - Suda Masaki - Honda Tsuba - Aoki Munetaka
COUP DE COEUR DU STAFF
ERASED
2006. Aspirant mangaka dont la carrière peine à décoller, Satoru Fujinuma travaille comme livreur de pizzas pour joindre les deux bouts. Néanmoins, Satoru possède un don exceptionnel : à chaque fois qu’un incident ou une tragédie se déroule près de lui, il est projeté quelques minutes dans le passé pour empêcher l’inévitable avant qu’il se produise… Un jour, suite à un terrible événement, Satoru est ramené 18 ans auparavant, quand il était encore à l’école primaire, lui donnant ainsi la possibilité d’arrêter un criminel qui avait tué 3 de ses camarades et qui semble être le même tueur qui sévit dans son Présent… Episodes : 12 Genres : Drame - Suspence - Voyage temporel Acteurs : Furukawa Yuki
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JAPON - GOODIES & FIGURINES
GOODIES & FIGURINES Aoba: Gothic Version ~ 140 € / GoodSmile Tirée de la série DRAMAtical Murder, cette figurine place Aoba dans un univers gothic à couper le souffle. Disponible en précommande
Gashapon Ancien Magus Bride ~ 16 € La commercialisation des figurines (6,5cm de haut) est prévue pour le mois de mars 2018. 8 figurines seront disponibles
Post-It Card Captor Sakura ~3,65 € / La Kawaiirie
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Monopoly DragonBall Z ~39,99 € RéférenceGaming
Persona. Derrière le masque Volume 2 24,90€ / ThirdEdition Retour en grâce de Shin Megami Tensei, le spin-off Persona est devenu plus connu que la saga originelle. Persona est en effet une série parallèle au jeu de rôle japonais Shin Megami Tensei.
Le Monopoly Dragon Ball Z en version française inclus 6 pions collector.
Nendoroid Hinata ~33€ / GoodSmile Tirée du célébre manga Naruto, cette nendoroid de Hinata Hyuga saura ravir les fans ! «Because... I love you, Naruto...»
L’Histoire de Capcom - Super Combo Edition 69,90 € / Pixnlove L’incroyable histoire de Capcom racontée pour la première fois dans un ouvrage officiel ! COFFRET COLLECTOR SUPER COMBO EDITION édition limitée et numérotée
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JAPON - CUISINE
CAKE AU MATCHA Quoi de plus simple qu’un cake au yaourt ? Nous avons tous ou presque commencé notre découverte de la pâtisserie avec ce gâteau… Quoi de plus normal ? Une recette simplissime, prête en un peu moins de 15 minutes et super moelleuse ! Voilà une recette revisitée qui lui ajoute un petit esprit japonnais tout en gardant les souvenirs de notre enfance !
INGRÉDIENTS
2 œufs 1 sachet de levure 1 sachet de sucre vanillé 1 yaourt nature non sucré 1 pot d’huile 3 pots de farine 1 pot de sucre 1 à 2 cuillères à soupe de matcha Temps de préparation 15 minutes Cuisson 45 minutes
UNE RECETTE SIMPLISSIME, PRÊT ETAPE 1 : Dans un saladier battre les œufs entiers pendant quelques minutes. Ajouter le yaourt et battre à nouveau. Récupérer le pot du yaourt et s’en servir pour mesurer les quantités des autres ingrédients. Rajouter au mélange un pot de sucre ainsi que le sachet de sucre vanillé et battre le tout. Incorporer un pot d’huile et mélanger. Préparer à part 3 pots de farine et le sachet de levure bien réparti à l’intérieur. Ajouter petit à petit la farine et bien mélanger pour éviter les grumaux.
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OÙ TROUVER DU THÉ MATCHA ? Vous pouvez trouver du thé matcha dans la plus part des grossistes asiatiques. Si vous n’en trouvez pas vous pouvez toujours en commander en ligne. De notre coté nous avons commandé sur : https://www.alicedelice.com/
TE EN UN PEU MOINS DE 15 MINUTES ETAPE 2 : Terminer avec 1 ou 2 cuillère(s) à soupe de matcha (selon votre goût) tamisé, toujours en mélangeant énergiquement pour éviter les grumaux.
Une fois le mélange bien lisse le transférer dans un moule à cake préalablement beurré et fariné pour éviter que le gâteau accroche.
ETAPE 3 : Enfourner le tout dans un four non préchauffé au 1er niveau (tout en bas) à 165°C pendant 45-50 minutes (mode de chauffage du four : supérieur ou inférieur de préférence, pas de chaleur tournante). .
PS: Le cake obtenu est moins « vert » que la pâte avant la cuisson. C’est normal, la cuisson détruit une partie des colorants naturels du matcha. Si vous voulez un cake encore plus vert que vert, vous pouvez rajouter à la recette des colorants alimentaires vendus en grande surface ou magasins spécialisés. Shana
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INTERVIEW- COSPLAY
Marieke V
MYSTERIOUS MAEMI 46
Bart Kools Fotografie
Tout d’abord pourrais-tu te présenter en quelques lignes pour les lecteurs qui n’ont pas la chance de te connaître ? Bonjour les lecteurs, je m’appelle Stéphanie alias Mysterious Maemi de Belgique! Enfant, j’ai grandi avec Club Dorothée et les jeux vidéo. De là, j’ai gardé de l’intérêt pour les animes et mangas. Dès 14 ans, j’ai commencé à faire des bijoux, en plus d’autres activités créatives. Plus tard, à FACTS (convention du Benelux en 2006), le monde du cosplay et de la modélisation s’est ouvert à moi. Au fil des années, j’ai gagné en expérience et je suis devenue vice-présidente de notre organisation caritative Cosplay4Charity. Notre organisation a un contrat avec Make-wish depuis quelques années maintenant pour divertir les enfants malades et handicapés. Il m’arrive aussi de prendre part à certaines conventions en tant que juge de cosplay ou invité.
En regardant en arrière, c’était un bon moment. Si je venais à refaire ce costume, beaucoup d’éléments seraient à remplacer ou solidifier. Mais avec le temps limité, le budget (en tant qu’étudiante) et les ressources (sans magasins de cosplay, motifs de tissu, etc), c’était pas trop mal pour l’époque. Le jupon avait été acheté (ou prêté?) et la perruque venait d’Ebay, ce qui en 2006 semblait assez irréel. Mes choix de cosplays ont bien sûr changé au cours des années: il s’agissait d’abord de jeux vidéos, d’animé / manga, puis de bandes dessinées / films. Maintenant, ce sont plutôt des films, des séries télévisées, des jeux vidéo, des bandes dessinées, puis des anime / manga.
Aujourd’hui tu as des costumes plus superbes les uns que les autres, mais on a tous commencé au bas de l’échelle, quel a été ton premier costume et quelle critique peux-tu en faire aujourd’hui ? À ma première convention, c’était fun de me déguiser et d’exprimer mon fandom, qu’il soit commun ou rare. À l’époque, c’était un cosplay placard de Fushigi Yuugi et en 2005 un cosplay Battle Royal acheté. Cette tenue avait été un peu reprisée et mes cheveux avaient été temporairement teints en noir. Les cosplayers néerlandais m’ont inspirée, ainsi que ma créativité, pour réaliser mon premier cosplay à partir de rien. Il s’agissait de Princess Garnet de Final Fantasy 9. Pour moi, c’était mon premier vrai cosplay: entièrement fait et avec une vraie perruque.
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Bart Kools Fotografie Zebraman
Katapon Photo Tu as plusieurs fois été la représentante de la Belgique lors de l’Eurocosplay, peux-tu nous parler de ce que tu as vécu ? Je n’ai participé que 2 fois à la même compétition internationale de haut niveau, l’Eurocosplay, ce pour quoi je suis toujours très reconnaissante. A chaque fois l’expérience était incroyable. Ça l’était vraiment! En tant qu’helper de finaliste, je recommande aussi vraiment l’expérience car c’est être capable de rencontrer des gens de pays lointains et de partager la même passion. Pour déguster des boissons typiques ou des bonbons aussi et surtout: être tous ensemble comme des amis. Il n’y a pas de concurrence, tout le monde est si heureux d’être là et de profiter du temps que nous avons. J’ai gagné de bons amis grâce à ce concours. Grâce à mes compétences linguistiques différentes (hollandais, français, anglais, allemand et polonais), il était également plus facile de communiquer avec les gens. Bien sûr, l’anglais était le langage de communication de base, mais les gens apprécient lorsque vous êtes en mesure de parler avec eux dans leur langue maternelle. 48
Revenons-en à tes cosplays. En parcourant ta page on remarque rapidement que tes choix de costumes sont très hétéroclites. Allant du manga, aux films/séries en passant par les Disney et les jeux vidéo. Comment sélectionnes-tu tes projets ? Ma liste de projets est énorme, et parfois des fichiers de musique MP3 du moment font que ça change au gré de de mes sentiments et de mes intérêts sur un moment précis. Bien sûr, pour une finale de compétition internationale, des projets plus complexes et difficiles sont choisis. Aujourd’hui quel a été ton plus gros challenge dans la conception d’un cosplay ? Difficile à dire car il y en a quelques-uns. Dina de Bizenghast: car il y avait la difficulté de créer différents os tout en tenant compte de la gravité. Swordmaster de Warhammer: car je n’avais jamais fait de cosplay presque entièrement en armure. Le cuirassier complet, le casque et les bottes ont été le plus grand défi ici. Cruella des 102 Dalmatiens: tous les travaux de couture à la main avec les perles, et les paillettes combinées avec de nombreuses plumes d’autruche.
Bart Kools Fotografie Comment lies-tu ta passion et ta vie privée/ professionnelle?
Quel conseil donnerais-tu à une personne qui se lance dans le cosplay ?
Je suis mariée, avec une maison à entretenir et un emploi à plein temps: la gestion du temps est la clé. L’activité principale dans mon temps libre est le cosplay (à part certaines pauses ici et là bien sûr) !
Utilisez Internet: pour une meilleure recherche de références (notamment pour les personnages originaux), de tutoriels et même de modèles! Si vous cousez, essayez de commencer avec un patron de couture. Commencez aussi avec un projet relativement facile et apprenez à partir de là.
Toutes les activités que je fais, ont lieu après mon travail et prennent environ 3 à 4 heures. Le week-end, mes tâches ménagères sont ma priorité, puis viennent mes autres activités comme le cosplay. Cela signifie se lever à 8h00, au maximum 9 heures au lieu de 6 heures du matin pour mon travail. Grâce à mon entreprise, je travaille à domicile deux fois par semaine. J’ai tendance à me lever à la même heure que lorsque je travaille, mais le «temps gagné» est utilisé pour les tâches ménagères ou faire des finitions rapides sur mon cosplay. Lorsque mon travail commence, je me sens satisfaite d’avoir accompli une tâche terminée avant mon travail. Parfois, je prends avec moi de petits travaux de cosplay faciles afin de travailler dessus pendant mes heures de trajet en train ou durant mes pauses de déjeuner. En sachant surtout que j’ai environ 2h en train par jour. Heureusement ce n’est pas tous les jours.
N’ayez pas peur de recommencer et n’abandonnez pas! Le processus d’apprentissage est important. Les cosplayers plus expérimentés ont également commencé quelque part (et parfois ont encore des idées sauvages qui échouent dans la réalité). Aussi, s’il vous plaît, portez des chaussures assorties! Ça peut sembler bizarre dit comme ça, mais parfois, vous voyez de jolis cosplays, cool ou géniaux et pas de chaussures assorties. Principalement des baskets. À mes yeux, ces baskets ruinent un peu le travail acharné que vous avez fait sur le cosplay. «À la fin, nous sommes tous des fans, le cosplay est une façon fantastique d’exprimer cela et d’explorer votre créativité.» Kristos Foto
Bart Kools Fotografie
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JEU VIDEO - OTOME GAME
MOUJUUTSUKAI TO OUJISAAMA « Moujuutsukai to Oujisama » est un otome game de type romance et fantastique créé par Idea Factory et Otomate. Le jeu est sorti sur PS2 le 24 juin 2010. Une version sur PSP le 30 juin 2011. Un second jeu est sorti sur PS2 le 24 février 2011 et sur PSP le 23 février 2012 sous le nom de « Moujuutsukai to Oujisama ~ Snow Bride~ » Un remake sur PS Vita est sorti le 11 juin 2015 sous le nom « Moujuutsukai to Oujisama ~Flower & Snow ~ ». C’est un jeu qui compile les deux jeux. Le jeu est également disponible sur iOs et Android mais seulement en version japonaise. Le jeu n’est pour le moment disponible qu’en japonais mais de nombreuses pétitions circulent depuis 2016 pour que le jeu soit traduit en anglais.
HISTOIRE : UN LION, UN LOUP, UNE OIE UN LAPIN ET 4 PRINCES Le rêve de Tiana est de devenir une «Beast master», comme sa mère, en utilisant une flûte spéciale fabriquée par son père. Cependant, elle ne trouve pas d’animaux à entraîner et se contente d’utiliser ses capacités sur les animaux sauvages et dangereux qui débarquent parfois en ville. Mais un jour, elle tombe sur quatre animaux au marché : un lion, un loup, une oie et un lapin. Un vendeur propose aux gens de les acheter pour leur repas du soir. Elle décide de les sauver en les échangeant contre une broche précieuse que sa mère lui avait offerte. Elle ramène les animaux chez elle et s’occupe d’eux. Au moment du premier repas, les animaux refusent de manger.
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C’est alors que le lion commence à parler, suivi très rapidement par les trois autres. Surprise de voir des animaux en train de lui parler, les quatre bêtes lui expliquent qu’ils sont des humains atteints d’une malédiction et ils lui demandent si elle peut les aider à lever cette malédiction en recherchant des indices et informations. Tiana décide de les aider à retrouver leur apparence normale, sans savoir que ces quatre bêtes sont en réalité les princes du Royaume voisin et qu’elle va, malgré elle, se retrouver au milieu d’un complot destiné à assassiner les princes.
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La tête sur les épaules et un grand cœur, Tiana accepte d’aider les princes sans aucune arrièrepensée et sans espérer quoique ce soit en retour. Le fait qu’elle veuille devenir une Beast Master fait qu’elle n’a pas peur des animaux les plus féroces et elle le montre dès le début du jeu en endormant un tigre. Ses parents sont toujours en voyage et depuis qu’elle est petite, elle vit seule, sous la surveillance de Klaus qui passe de temps en temps. De ce fait, elle est très indépendante. TIANA
MATHEUS [SEIYUU : HIKARU MIDORIKAWA]
“ Je peux même te rembourser avec mon corps, si tu veux. » Matheus est le prince héritier du Royaume de Fasan. Il adore les femmes et sait se servir de sa beauté royale pour les séduire. Il a une sainte horreur des hommes et dès que l’un d’entre eux le touche, il devient fou. Malgré ses remarques quelques peu narcissiques par moment, Matheus prend soin de ses frères et de son peuple. Il s’intéresse beaucoup à la vie des citoyens. Il est très doué pour les jeux de cartes et gagner de l’argent. 52
ALFRED [SEIYUU : KOSUKE TORIUMI]
« Je ne peux rien faire si ce n’est utiliser mon épée. » Alfred ne s’intéresse pas au trône et fait tout son possible pour que Matheus monte sur le trône. Il respecte son frère et ne voit pas quelqu’un de plus digne de monter sur le trône. Alfred est doué pour l’art de la guerre. Il occupe un rang important dans l’armée et adore tout ce qui se rapporte au combat. Il estime que c’est la seule chose à laquelle il est doué. Il est très certainement celui qui est le moins princier des 4. Il arriverait très bien à s’adapter à un style de vie normal.
LUCIA [SEIYUU : HIRO SHIMONO]
« Demain, montrons à tout le monde ce que nous avons accompli jusqu’à aujourd’hui. » Lucia est plus un intellectuel qu’un combattant. Il est généralement le premier à fuir si un combat se profile à l’horizon. Cependant, il n’abandonnera jamais ses amis ou sa famille. Même sans combattre, il trouvera un moyen de les aider. Il prend souvent les gens de haut et n’hésite pas à utiliser des mots plutôt blessants envers la personne qui se trouve en face de lui. Il connait le secret d’Erik et l’aide à l’entretenir, malgré son attitude arrogante. Il grossit facilement alors il fait attention à ce qu’il mange.
ERIK [SEIYUU : YUUKI KAJI]
« Tu as peur de moi ? » Le petit cadet de la fratrie. Il semble très enfantin et se trimballe avec une peluche en forme de grenouille nommé Gaspard. Il aime aider Tiana du mieux qu’il peut. Matheus et Alfred le protègent des remarques à la con de Lucia. Il est très doué dans tout ce qui est artistique : il est doué pour scuplter dans le bois, peindre, jouer du piano… Cependant, ce petit garçon vous réserve bien des surprises. Il vous fera comprendre ce que signifie « Il ne faut pas se fier aux apparences ».
SILVIO [SEIYUU : TAKUMA TERASHIMA] KLAUS [SEIYUU : HIROKI YASUMOTO]
«Laisse-moi te protéger pour l’éternité.»
« Ton visage quand je suis sur le point de t’embrasser est tellement mignon que ça me suffit.»
Klaus est un ami d’enfance de Tiana. Il est très strict et faisait souvent pleurer Tiana quand ils étaient enfants. Il veille sur Tiana lorsque ses parents sont en voyage – c’est-à-dire 90% du temps -.
Silvio est vendeur dans une pharmacie qui vend également quelques potions magiques. Il est très amical et hyper persuasif pour vendre. Il a beaucoup de succès auprès des filles et il aime jouer de ça.
Il a été diplômé de l’académie royale avec les meilleurs résultats de sa promo. Depuis, il travaille à la bibliothèque royale, entre autre…
Il est fort au combat et n’hésite pas à combattre si cela est nécessaire. Il cache cependant beaucoup de secrets que les différentes routes et la sienne vous permettront de découvrir.
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JEU VIDEO - OTOME GAME
GAME PLAY Le système est très basique et possède un mini-jeu qui apparaît durant la partie. Pour réussir à draguer l’homme que vous avez choisi, il suffit de faire les bons choix aux moments importants du jeu pour augmenter votre jauge d’amitié avec votre proie. Selon les niveaux des jauges, vous arriverez sur la route de celui qui sera le plus proche de vous, amicalement parlant. (au début). Autant vous dire toute de suite que vous n’avez pas très souvent à faire des choix – c’est vraiment un jeu simple qui vous demande peut-être une quinzaine de fois de faire un choix.
Vous saurez que vous aurez fait le bon choix quand une petite icône avec une silhouette de l’animal représentant votre proie apparaît en haut à droite de la fenêtre de dialogue avec un petit « UP », vous indiquant que votre jauge d’amitié a augmenté. Vous pourrez d’ailleurs regarder où en sont vos jauges d’amitié en allant dans le menu lorsque vous jouez et en cliquant sur l’icône « Friendly ».
Durant votre première partie, vous pourrez accéder aux routes des 4 princes. Après avoir fait les routes de Erik et Lucia, vous pourrez avoir accès aux routes de Klaus et Silvio.
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En dehors de ces choix, il est possible d’augmenter les jauges avec le « mofu mofu » game ! Il vous sera demandé de caresser votre animal favori d’une manière bien particulière pendant un temps imparti pour qu’il soit content.
AVIS DE LA RÉDACTION « Moujuutsukai no Oujisama » est sûrement l’un des meilleurs otome game jamais réalisé. C’est l’un de mes favoris. Tout est là pour faire plaisir : les dessins magnifiques, une bande son sympathique, des histoires cohérentes et intéressantes et des beaux princes à vos pieds. Ah ! J’allais oublier : il y a également une héroïne qui fait honneur à cet adjectif. Elle est toujours là pour sauver les princes quand ils sont dans la merde et ça, c’est badass ! Pouvoir contrôler les animaux sauvages, c’est quand même cool quand il y a besoin de combattre. Moujuustsukai no Oujisama est un vieux jeu mais c’est justement les vieux jeux qui sont les meilleurs dans le monde de l’otome game. Peu de jeux récents sont aussi intéressants sur tous les plans. La suite du premier jeu se concentre un peu plus sur la relation amoureuse et ça fait du bien parce qu’on reste un peu sur notre fin sur certaines routes. On veut plus d’amour ! Et ils ont exaucé ce souhait avec « Snow Bride ». Je vous conseille vraiment ce jeu si vous voulez un bon otome game fantastique avec des histoires différentes les unes des autres et surtout, pas niais. Les CGs sont vraiment à tomber, je vous assure que vous ne serez pas déçu. Strike 55
JEU VIDEO - AVIS
AEREA Si la musique a souvent tenté de s’introduire dans le milieu vidéo-ludique, à moins que ce ne soit ce dernier qui ait cherché à en faire quelque chose dans son domaine, tout n’a pas été concluant loin de là. En marge des jeux de rythme, on a, ces dernières années droit à de nouvelles expériences portant la musique vers d’autres genres. C’est justement ce que Triangle Studio et SOEDESCO proposent via AereA, un jeu de rôle action où le quatrième art prend une place prépondérante.
L’ÉGOUT & LES COULEURS MUSICALES ÇA NE SE DISCUTE PAS Le scénario d’AereA a le bon ton de nous proposer un aspect que l’on affectionne tout particulièrement : de la trahison ! Là où l’on retrouve généralement des méchants qui le sont sans raison, une solide amitié finalement rompue rend un univers bien plus intéressant, car prenant aux tripes. C’est justement ce que l’on découvre ici au travers de Guido et Demetrio. Ce dernier effectuant en cachette des recherches sur une magie octroyant le pouvoir de contrôler les êtres vivants, ce qui évidemment déplait à son camarade. Le duo devenant désormais un un contre un. Ceci si bien que la lutte entre les deux, faite de pouvoirs obtenus par la magie de la musique, s’avère si terrible et puissante que l’île d’Aezir s’en retrouve déchirée. Le vil se carapatant, Guido compte bien réparer la situation mais pas seul et pour ce faire ses espoirs reposent sur son quatuor d’élèves de l’école de musique. Ceux-ci ayant, suite à votre balade dans les égouts où vous rencontrerez non pas des tortues mais de méchantes créatures, la charge de mettre la main sur les instruments primordiaux disparus, afin que le monde se rétablisse. 56
PLUS VITE QUE LA MUSIQUE Énorme point fort d’emblée, car si l’on sait qu’AereA délivre 4 avatars à incarner, il reste essentiel de préciser que l’on peut y évoluer en solo, mais également jusqu’à 4 joueurs. Cela s’avérant de moins en moins le cas, on se doit de le signaler tout particulièrement, qui plus est on peut s’y adonner en local, de plus en plus rare de nos jours. On découvre ainsi des personnages possédant des capacités propres, comme dans tout bon jeu du genre, ceci non sans y inclure de l’originalité. La dimension musicale de l’univers portant chaque détail de l’œuvre, y compris dans les classes de nos héros. Cela se traduisant par la présence de Claude l’Artilleur à la trompette, Jacques le Chevalier au violoncelle, Jules le Mage au luth et Wolff l’Archer à la harpe. Les voir combattre armés de ces instruments offrant instantanément une forte dose humoristique.
LA MUSIQUE C’EST ELLE QUI A LA CLEF Dernièrement, on a la chance de voir davantage de jeux de rôle sortir dans des versions physiques, là où il y a encore peu de temps seuls quelques-uns y avaient droit. AereA en fait partie & délivre au passage un exemplaire de la bande-originale de Deon van Heerden (Broforce). Ce dernier s’avérant plus qu’une pierre à l’édifice de cette nouvelle licence, puisque la musique se retrouve à l’épicentre du gameplay & non juste un accompagnement, avec seules des scènes spécifiques où le son aiderait à l’implication, sans non plus s’avérer indispensable. En l’occurrence si ici elle n’était pas au niveau, c’est l’intégralité de l’expérience qui s’en ressentirait. Heureusement pour nous, elle fonctionne tout au long d’AereA, notamment de par ses moments épiques collant avec cette aventure. Mais elle s’avère loin de ne se cantonner qu’à cela, ses séquences classiques permettant de déployer un certain relief pouvant manquer chez de nombreux
Mais l’on n’est pas au bout de nos surprises, car l’art sonore impacte également les boss dont il faudra venir à bout & chaque détail du jeu. On aura bien entendu l’occasion de faire grimper leurs capacités à force d’avancer dans l’aventure, suite à des quêtes d’ailleurs pas très longues. Un atout primordial, car si en solo on peut adorer toutes les durées de missions, il n’en est pas de même en multijoueur. Il s’avère compliqué de réunir durant longtemps 2, 3 ou 4 personnes, alors que vraiment s’y lancer à plusieurs offre un tel plaisir que l’on ne peut que conseiller de tout faire pour le compléter ainsi. On s’amuse ainsi davantage à frapper, explorer, s’entraider surtout, faire évoluer séparément nos bonshommes... Le tout évidemment avec les vannes fusant, ainsi que les conseils & autres appels au secours que l’on se fera côte à côte, quelque chose d’irremplaçable par les jeux en ligne.
RPG, ainsi que des films & séries, restant trop ancrés dans une case sonore épique commune dont on connait tous les codes. Graphiquement il s’agit d’un émerveillement de chaque instant, associé à une direction artistique naviguant dans le mignon. Les personnages s’avérant amusants et à croquer avec leur bonhomie visuelle. Les décors assez rondouillards aussi & la palette de couleurs n’hésitant pas à en mettre plein la vue, continuent à délivrer un charme mignon, ainsi qu’un aspect magique collant à la situation. De par son univers original & sympathique, ainsi qu’une aventure solide, AereA s’avère déjà intéressant, mais en sus il possède un atout devenu rare : la possibilité d’y jouer jusqu’à 4 en local. Rien que cela le rendant quasi indispensable (aucun jeu ne l’étant), qui plus est son prix se trouve en-deça des standards actuels. Inod
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YS VIII: LACRIMOSA OF DANA On ne va pas vous refaire la genèse de la saga Ys, mais l’on a plaisir de voir débouler son dernier volet en date Ys VIII: Lacrimosa of Dana, avec un effort réalisé pour que les francophones puissent davantage y goûter.
LE CHANT DES SEIREN La chance a tendance à ne pas trop sourire aux héros des jeux de rôle à chaque début d’aventure & l’on sait par expérience que la licence Ys & son célèbre Adol Christin n’échappent pas à la règle. Il en va donc de même pour Ys VIII: Lacrimosa of Dana, où l’on pensait pouvoir paisiblement naviguer à bord du vaisseau de croisière le Lombardie, où l’on travaille tout de même en tant que marin. Alors que tout le monde festoyait, une créature mesurant on ne sait combien d’immeubles & faisant chavirer le bateau à l’aide de ses tentacules va changer le programme, malgré nos efforts. On se retrouve alors échoué sur une île déserte pour ainsi dire, mais maudite à la fois : Seiren ! Et si l’on peut la trouver déserte concernant certains aspects, on se rendra rapidement compte que la population est plutôt nombreuse.
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PLUS VITE QUE LA MUSIQUE Qu’emporteriez-vous sur une île déserte ? Ah cette question ringarde de journaleux qui le sont d’autant plus a de quoi nous agacer à chaque fois qu’on l’entend. Mine de rien, Adol échoué sur cet atoll (qui n’en est pas un mais ça sonne bien) aurait voulu y songer avant de partir, afin de penser à embarquer certains objets avec lui. Car la facette survie s’avère essentielle tout au long d’Ys VIII: Lacrimosa of Dana. On démarre tout simplement avec rien, nada, que dalle, l’endroit s’avérant véritablement désert, il nous faudra rapidement établir une base, ce qui se fera de manière pas trop compliquée, afin de tout même être paré pour la suite assez rapidement. Qui elle s’avèrera plus dure, ce qui était primordial en vue de ressentir un vrai aspect survie. Au gré de l’histoire, on partira à la recherche d’autres personnes emportées par l’incident du navire. Un procédé prenant, tant on a à coeur de retrouver chacune & chacun, avec un scénario bien construit derrière, faisant que l’on ne peut pas partir comme on le désire, tant de rebondissements nous attendent. On se laisse littéralement aller par ce qui nous est conté, gros coup de chapeau là-dessus.
Cependant on reste dans un milieu isolé & les ressources pécuniaires n’y sont donc pas présentes. Ce sont des éléments à récolter ici & là qui serviront de monnaie d’échange, soit des matériaux & autres véritablement utiles, qu’il s’agira de parfois lâcher afin d’en bénéficier d’autres. De quoi se retrouver davantage impliqué dans l’esprit, qu’avec un côté financier n’ayant aucun sens. La vie est donc complexe, mais viennent s’y ajouter des monstres peu accueillants. Il faut avouer que vous squattez l’île & récupérez tout ce que vous y trouvez, du coup vous ne leur êtes pas sympathique. Ils n’hésiteront donc pas à venir tenter de détruire votre logis, tandis qu’évidemment vous tenterez, avec vos compagnons, de les repousser. Côté combat on évolue dans de l’action en temps réel, avec possibilité d’alterner entre ses personnages en place pour la bataille, ce qu’il sera nécessaire d’effectuer afin de trouver le point faible des assaillants par rapport au type de coups. De notre part, les parades s’avèreront également primordiales, mais en choisissant un ton de difficulté bas, vous pourrez faire de ces séquences de l’action frénétique. Ceci sans omettre les parties rôlistes afin de s’améliorer bien sûr.
Réunir les gens ne s’avèrera pas une fin en soi, étant donné que l’apport de chaque sera important. Plutôt que d’avoir, comme dans la plupart des RPG, des lieux à découvrir avec pour tous leurs particularités au niveau des commerçants, cette fois on déniche les personnes ajoutant ainsi des fonctions à notre campement. On pourra ainsi voir s’ouvrir de nouvelles boutiques de fortune, afin de mieux de s’équiper.
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© WATASE YUU / PIERROT
ADOL LES OPTICIENS Cas typique des RPG, Ys VIII: Lacrimosa of Dana pose un double univers graphique, à savoir des cinématiques de toute beauté, digne des dessins animés les plus aboutis sur ce point. Ces passages nous époustouflant à chaque fois. Tandis que lors des phases jouables on a droit à des visuels largement au-dessus de la moyenne, mais où évidemment on ne peut retrouver la puissance des vidéos entrecoupant nos actions. Toutefois il est à noter que l’on bénéficie d’environnements très jolis & assez détaillés, là où la plupart des logiciels du genre laissent cette facette de côté. Pour les musiques on reste dans de la grande qualité chez cette franchise & l’on se régale à les écouter de bout en bout. Précisons par ailleurs que les doublages sont disponibles en japonais (l’essentiel) & en anglais, avec des textes localisés en français, rareté dans le domaine. Surprenant de par son identité survie en milieu hostile, allant au-delà des batailles attendues, Ys VIII: Lacrimosa of Dana a de quoi susciter l’intérêt parmi les moult JDR action disponibles. L’histoire est en plus béton & donne envie de perdurer dans l’aventure, à la recherche d’autres naufragé(e)s en vue d’une véritable entraide. Inod
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CURSED CASTILLA L’histoire à succès de Maldita Castilla, conçu par Juan Antonio Becerra alias Locomalito prolonge son parcours après avoir changé de nom pour Cursed Castilla & des sorties sur PC & consoles de salon, avant de débarquer sur 3DS.
HACKASTILLA’N SLASH La Castille va mal après qu’un démon ait pu résulter une clé des larmes d’une sorcière, afin de permettre à de vilaines créatures d’avoir un accès vers le monde que l’on connait, mais l’on ne s’en souvient pas trop puisque l’action de Cursed Castilla date du 16e siècle. Il revient donc à nous, Don Ramiro, d’aller vaincre tous ces malandrins afin de rétablir la paix au sein de Tolomera. De toute façon on y a été forcé par le roi Alphonse VI de Castille. On bénéficie ainsi d’une histoire de départ, mais cela pourrait s’arrêter à ce niveau comme souvent chez les BTA, cependant il n’en est rien, un quatuor de conclusions existant il y a de quoi persévérer afin de connaitre la suite.
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RARTHURO Il n’est pas compliqué de remarquer à quel point le créateur de Cursed Castilla a été grandement inspiré par Arthur & ses pérégrinations au travers des licences cultes de Capcom que sont Ghosts’n Goblins & Ghouls’n Ghosts. On lutte au sein d’un univers en 2D, dans une avancée horizontale où l’on doit éliminer toute la menace que contient ce monde.
Un jeu d’action/beat’em all à l’ancienne, pleinement ancré dans l’univers 8, voire 16-bit. Ceci étant, si l’on évoque cette double saga culte, c’est également de par le style de jouabilité, ressemblant vraiment à celui que l’on connaît de cette franchise d’antan. Sans omettre la taille des protagonistes, celle de notre héros comprise, tout est fait pour que l’on y ressente les mêmes choses qu’à l’époque, avec néanmoins sa propre identité. Mais il y a un autre point s’y reflétant : sa difficulté ! Les GNG sont célèbres pour ça & l’on s’y retrouve totalement ici, tant on a l’impression qu’elles sont similaires & qu’il en ressort la même sensation en quelque sorte.
Mais cela est d’autant plus vrai lorsque l’on découvre que l’on doit jeter ses armes vers les adversaires tel Arthur, tout en sautant comme un cabris, afin d’esquiver un maximum. Car oui il ne faudra surtout pas croire que l’on peut rester trankiloo (sérieux on a écrit ça ?) & dégommer tout le monde comme 99% des sorties actuelles, hormis celles basant tout leur argument commercial sur le fait que leur jeu est dur, ce qui est bizarre. Ici c’est dans les gènes, sans être abusé, surtout grâce à une jouabilité soignée. Notons que la légende du high score est aussi là.
Remarquons que le logiciel joue pleinement la carte à l’ancienne, en effectuant un important clin d’oeil via l’écran inférieur sur lequel se situe le meuble arcade, tel les JV ressortis par certains éditeurs, sachant récréer ce type d’univers. On prend plaisir à en voir également pour un jeu faisant comme s’il était des mêmes années & de la même origine que ceux-là, alors qu’ils en sont l’inspiration & que c’est un grand honneur qui leur est rendu. Tout comme on ne prend pas le public pour n’importe quoi, en lui offrant un tel détail, même pas anodin puisqu’y figure le DIP Switch, permettant de bidouiller pas mal de choses dans les réglages & ça c’est carrément délicieux. Au-delà du fait de pouvoir changer les options, la manière d’y procéder est un joli hommage & super drôle.
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RIEN QU’UNE LARME Si le liquide lacrymal de la sorcière a besoin d’un démon pour sortir, le vôtre coulera peut-être à l’idée nostalgique vous attendant au travers de Cursed Castilla. Ceci tout d’abord via la musique que vous découvrirez au fil de l’aventure, intégralement chiptune avec aux manettes le bien nommé Gryzor87. Une interprétation sachant chercher divers courants, tant des séquences peuvent être épiques, flippantes, mais également plus piquantes, on sent l’inspiration castillane lors de ces moments, olé ! Bien sûr à l’ancienne également sont les graphismes, on n’en a pas encore parlé, mais évidemment c’est ce qui immédiatement fera à tout le monde se dire qu’il évolue dans une certaine catégorie. Mais contrairement à beaucoup d’autres faisant du pixel faussement 8/16 bit, même si souvent très bons, celui-ci est pleinement ancré dans ces temps anciens, tout en profitant de la capacité de calculs de la machine & de la possibilité offerte aux jeux en capacité de mémoire. Le tout permettant de proposer des tas & des tas de situations, avec un bestiaire tout bonnement titanesque, où le chara design n’a pas été laissé pour compte. On songera forcément aux boss s’avérant délicieux, mais ce sont loin d’être les seuls. Jouabilité & enrobage typiquement à la «c’était mieux avant» & non faux hommage, Cursed Castilla saura raviver la flamme des joueuses/eurs lassé(e)s des productions actuelles, qu’elles/ils aient connu cet autre temps ou non. Inod
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RPG MAKER FES Les adeptes du PC connaissent sûrement davantage que les consoleux le logiciel RPG Maker & toutes ses itérations, dont peu ont franchi le cap entre ces bécanes. Développeuses/eurs confirmé(e)s, comme simple joueuse/eur ayant juste envie de bidouiller, voire illustratrices/eurs désirant créer un personnage bien pixelisé y ayant recours assez simplement, il fallait bien qu’une machine récente permette aux non pécéistes de s’y adonner également. C’est désormais le cas avec RPG Maker Fes, débarquant sur 3DS.
FES-LE TOI-MÊME Comme pour tout dans la vie, à force de critiquer : oh ce plat n’est pas assez relevé, ce guitariste ne connait qu’un accord, ce JDR manque de profondeur... on a bien souvent droit à quelqu’un rétorquant : puisque tu es si maligne/malin fais-le toi-même ! Grâce à RPG Maker Fes, vous devriez maintenant avoir l’occasion de répondre qu’effectivement, c’est ce que vous comptez faire. Ce dernier ne proposant rien de moins que la possibilité de créer son propre jeu de rôle. Au cas où vous ne connaîtriez pas la licence de base, sachez que l’on évolue dans du RPG à l’ancienne, avec du bon gros pixel dans une aventure en 2D, du genre 8/16 bit aux graphismes charmants. Ce qui sied idéalement à la 3DS, qui comme on peut le constater, accueille régulièrement de très bons jeux évoluant dans ce domaine. Mais désormais il y a mieux : vos propres créations ! Surtout qu’en un exemplaire, c’est donc une myriade de possibilités s’offrant à vous, pour ne pas dire une infinité, étant donné que vous pourrez faire tout ce que bon vous semble & ainsi partir dans des quêtes toutes plus différentes les unes des autres. 66
Mieux encore, elles pourront être partagées, de quoi offrir à quiconque la joie de s’adonner à vos merveilles, en toute modestie évidemment. Cependant, à moins que vous ne soyez justement une personne sacrément douée, enfin pouvoir transmettre ses jeux reste néanmoins génial même si l’on a fait n’importe quoi, on aura également la chance de télécharger les aventures du reste de la communauté. De quoi découvrir d’autres aspects du logiciel, avec la folie que chacun(e) contient en soi & sait faire rejaillir au sein de ses JV.
JEU DRÔLE À l’instar de tout bon jeu créatif, ou bac à sable comme il est à la mode de dire à présent, RPG Maker Fes se doit d’inclure un tas d’outils afin de se sentir libre & de s’adonner à la confection de RPG variés, peu importe le domaine. Là-dessus on est carrément convaincu, tant il y a de quoi faire afin dans un premier temps de déterminer sa carte, entre donjon, monde ou encore ville. Puis par la suite en y ajoutant ce qu’il faut au niveau des décors. On a tant pesté, raillé, fouiné, tenté d’exploser chaque rocher, chaque arbre & même n’importe quel bout de végétation que l’on comprend, voire se venge, de tous ces éléments contre lesquels on s’est cogné ou nous ayant laissé croire qu’ils renfermaient de précieux artéfacts alors qu’il n’en était rien. À nous désormais de faire souffrir les autres &/ou se faire plaisir, en en plaçant des tas ou en préférant le vide, que ce soit sur un gigantesque espace ou l’inverse. Tout est possible ou presque & c’est ce que l’on adore. Surtout que cela reste assez simple, attention pas simpliste, à réaliser.
Il en va de même concernant la confection de ses protagonistes, faisant franchir une certaine étape à RPG MF, tant on a l’occasion d’insuffler tout le charisme que l’on souhaite à ceux-ci, mais pas nécessairement dans le sens premier du terme. Effectivement, ils bénéficieront d’un charisme encore plus titanesque si on les rend plus ridicules que jamais & cela fonctionne tout autant pour nos adversaires. Si encore une grande partie des JDR donne la possibilité de façonner un(e) héroïne/héros, voire plusieurs, avoir la main mise sur le bestiaire s’avère déjà moins courant.
Néanmoins la phase la plus importante reste à venir, car si l’on a tout de même mis en place l’univers & les personnages, l’aventure s’avèrerait bien vide si elle n’était pas préparée comme il se doit. Bien sûr mettre en situation les rencontres, ce que déclenche telle situation, l’écriture des dialogues... n’est pas de tout repos, permettant ainsi de mieux appréhender la difficulté des développeuses/eurs, surtout celles & ceux en solo, même si les éléments offerts nous ont quand même évité d’être artiste designer.
Mais l’on devra assurément mettre en avant ses talents de scénariste, tant il s’agit d’un point essentiel afin de constamment relancer l’intérêt. Surtout, on ne pourra plus geindre contre les trop courantes histoires des RPG. Ou alors on rend carrément tout le monde amnésique, sauf notre héroïne/héros afin de changer. Ceci sans omettre l’humour, où l’on aura aucune limite, de quoi assister à de savoureuses discussions. Précisons que le logiciel est localisé en français, aucun souci à venir donc au cours de vos tribulations créatrices.
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FESTASY Une des particularités du logiciel originel s’avère son immensité de possibilités provenant de contenus additionnels, permettant de bénéficier de thèmes différents, influant les environnements, les personnages... On n’y coupe pas avec RPG Maker Fes, qui de base s’inscrit dans la fantasy. Cependant il reste possible d’acquérir plusieurs DLC gratuitement afin de l’étoffer, ainsi que d’autres qu’il faudra en revanche payer. Toutefois on se rend compte que l’éditeur ne cherche pas à forcer l’achat en ayant déjà fait payer un faux jeu plein pot, bien au contraire. Déjà tout ce que l’on possède hors contenus téléchargeables se suffit à lui-même & délivre une richesse sans fin, à un prix moindre part rapport à la majorité des JDR sortant actuellement & ne délivrant qu’une seule histoire, pour la plupart codifiée à foison qui plus est. Mais l’éditeur va amplement au-delà, puisqu’il propose une application RPG Maker Player permettant de jouer gratuitement aux créations de celles & ceux ayant le jeu. En somme, de quoi s’amuser à moult jeux de rôle, variés dans leurs univers, les scénarios, les situations, les protagonistes de son côté, ainsi que ceux à affronter... On n’en revient même pas que cette fonction puisse exister tant elle est généreuse. Nous n’avons pas eu l’occasion de l’essayer, puisque nous étions sur RPG MF en lui-même, mais l’on ne doute pas de sa bonne tenue. Inod
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Créer son propre jeu vidéo est déjà un fantasme pour la majorité d’entre nous, mais alors pouvoir en confectionner autant que l’on veut, les partager, recevoir ceux des autres, avec un panel de possibilités immense, fait de RPG Maker Fes un incontournable.
Bronze - Plaqué Or - Galaxium - Or 18k Artefacts légendaires.
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