Yatta Fanzine n°17

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YATTA FANZINE N°17 SOMMAIRE A LA UNE A LA UNE - MUSIQUE MANGA - L’ATELIER DES SORCIERS MANGA - FINAL FANTASY LOST STRANGER MANGA - D-GRAY MAN MANGA - LES GOUTTES DE DIEU ANIME - NIL ALDMIRARI NO TENBIN ANIME - DARLING IN THE FRANXX DRAMA - TODOME NO KISS JAPON VOYAGE - POKEMON CAFÉ JAPON VOYAGE - TEMPLE DES MOUSSES SAIHOJI JAPON RECETTE - NOUILLES AUX LÉGUMES MUSIQUE - FREDERIC COSPLAY TUTORIEL - LES DESSOUS DES IMPRESSIONS 3D COSPLAY INTERVIEW - HIMIKO COSPLAY COSPLAY INTERVIEW - ELLOTHIN COSPLAY & CYPRIEN GOODIES - NOUVAUTÉS GOODIES - AMIIBO PIKACHU GOODIES - LIFE IS STRANGE LUDIQUE - KODAMA LUDIQUE - NOUVEAUTÉS LUDIQUE JEU VIDÉO - NOUVEAUTÉS INDÉPENDANT JEU VIDÉO - DRAGON LAPIS JEU VIDÉO - WAKU WAKU SWEETS: HAPPY SWEETS MAKING

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CONTACT info@yatta-fanzine.fr

EDITO

PRÉSIDENTE / GRAPHISTE Forever / Pey Magali CORRECTRICES Remu Maereva

Bonjour à tous

RÉDACTEURS MANGA Byoz Forever Castile Mizuo

L’équipe du Yatta Fanzine s’aggrandit ! Nous accueillons dans nos rangs :

RÉDACTEURS ANIME Forever Strike

- Aikuu (rédactrice japon) - Twinsunnien (rédacteur musique & jeux vidéo) - Neiru (rédactrice goodies)

RÉDACTEUR DRAMA Eloise

Deux nouvelles rubriques voient le jour dans ce numéro : Ludique & Les jeux vidéo indépendants ! L’association avance, nous avons la chance de pouvoir tenir des stands en convention, donc n’hésitez pas à venir nous rencontrer ! Nous espérons que ce nouveau numéro plus diversifié répondra à vos attentes. N’hésitez pas à faire découvrir le Yatta Fanzine à vos amis ! Et à nous suivre sur nos différents réseaux.

RÉDACTEURS JAPON Aikuu Shana Inod Twinsunnien RÉDACTEURS COSPLAY Selene Sirius Forever RÉDACTEUR JEU VIDEO Inod RÉDACTEURS GOODIES/ LUDIQUES Inod Castile ONT COLLABORÉ Himiko Cosplay Ellothin & Cyprien Crunchyroll - H2T

www.yatta-fanzine.fr Toutes les images, dessins, photos et autres éléments de ce magazine sont la propriété de leurs auteurs Les textes sont la propriété de l’association Yatta Fanzine, leur reproduction même partielle est interdite dans tout pays quel que soit le support.


A LA UNE

DÉCÈS DE CHIYO MIY AKO JAPONAISE DE 117 A NS Le livre Guinness de s records a annoncé Vendredi 27 juillet 2018, le décès de Mme Ch iyo Miyako, la Japonaise de 117 an s doyenne de l’humanité.

RECONNAISSANCE FACIALE - JO 2020 À TOKYO e de Les jeux Olympiques de Tokyo-2020 utiliseront un systèm es, athlèt 0 300.00 les pour apide reconnaissance faciale ultra-r listes. membres du personnel et journa ation.

Il faudra 0,3 seconde au système pour procéder à la vérific

UNE MANETTE POUR LES PERSONNES EN SITUATION D’HANDICAP MicroSoft pense aux personnes en situation de handicap et proposera dans le courant de l’année, une manette adaptative, capable de gérer pléthore d’accessoires pour rendre le jeu vidéo accessible à tout le monde. La manette reste chère (environ 90€) et ne comprend pas les accessoires, mais c’est un premier geste en espérant que Sony et Nintendo suivent cette heureuse initiative.

DES JOURS DE CONGÉS EN CAS DE DÉCÉS D’UN ANIMAL La compagnie d’assurance pour animaux de compagnie, «ipet Insurance» basée à Tokyo offre 2 jours de congés pour la perte d’un animal de compagnie. 3 jours de congés payés supplémentaires leur sont accordés.

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A LA UNE - MUSIQUE LE PASSAGE EN FRANCE DES ANGERME Les ANGERME ont donné leur premier concert en France à la Cigale, c’était le 03 Juin 2018. Les tarifs étaient un peu élevés, mais il y avait le groupe Amaitsuki en première partie. Nous espérons revoir à nouveau les anciennes S/mileage dans notre pays.

AMAITSUKI FONT LA PREMIÈRE PARTIE DU GROUPE ANGERME Amaitsuki a gagné le concours organisé par 33 Degrees. Le groupe amateur reprend depuis 10 ans les chorégraphies et chants de nombreuses idols. Le tout en direct, excusez du peu. Elles ont donc obtenu le droit de faire la première partie du groupe ANGERME à l’occasion du premier concert français des Japonaises le 3 Juin dernier.

NEO SUGAR SUGAR YOU LE TITRE INÉDIT DE KIKKAWA YOU

UN NOUVEL ALBUM POUR KISHIDAN

Alors qu’elle célébrait son 26ème anniversaire et ses 7 ans de carrière au début du mois de Mai 2018, KIKKAWA You entame sa 8ème année de carrière avec la sortie d’un titre inédit et exclusivement numérique. «NEO SUGAR SUGAR YOU» possède la particularité de sortir mondialement. Dans la foulée l’intégrale du catalogue de l’idol devient disponible en numérique. Plus d’excuse pour ne pas écouter ses titres.

Après une absence que l’on juge trop longue, le groupe de Yankee au look Bôsôzoku revient avec un single prévu pour le 8 Août 2018. «Sumatsu Bancho» de KISHIDAN contiendra le thème de l’événement «Kishidan Banpaku 2018» mais aussi le titre principal du film «Kamen Rider Ghost : The 100 Eyecons and Ghost’s Fated Moment». Pour un total de 4 titres qu’il nous tarde d’entendre.

KOKIA BIENTÔT DE RETOUR EN FRANCE

SUZUKIA AIRI, EN SOLO !

Encore La Cigale, encore une décennie aussi, KOKIA revient en France le 11 Novembre 2018 pour célébrer ses vingt ans de carrière. 10 ans qu’elle n’avait plus foulé les planches françaises. L’artiste en profitera pour présenter son nouvel album «Tôkyô Mermaid».

SUZUKIA Airi, connue pour avoir fait partie des Buono! Et °C-ute, deux groupes d’idols désormais séparés, se lance en solo. «Do me a favor» est sorti le 6 Juin 2018 et offre 15 titres à savourer sans concession.

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TONGARI BOSHI NO ATELIER © KAMOME SHIRAHAMA / KODANSHA LTD.

L’ATELIER DES SORCIERS Nouveau petit bijou s’inscrivant dans la collection Seinen chez Pika édition, L’Atelier des Sorciers est la nouvelle série de Kamome Shirahama, auteure diplomée des Beaux-Arts de Tokyo, aux inspirations multiples. L’oeuvre s’inscrit dans les genres ‘’Fantastique’’ et ‘’Aventure’’.

Coco a toujours été fascinée par la magie. Hélas, seuls les sorciers peuvent pratiquer cet art et les élus sont choisis dès la naissance. Un jour, Kieffrey, un sorcier, arrive dans le village de la jeune fille. En l’espionnant, Coco comprend alors la véritable nature de la magie et se rappelle d’un livre de magie et d’un encrier qu’elle a achetés à un mystérieux inconnu quand elle était enfant. Elle s’exerce alors en cachette. Mais, dans son ignorance, Coco commet un acte tragique ! Dès lors, elle devient la disciple de Kieffrey et va découvrir un monde dont elle ne soupçonnait pas l’existence.

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UN SORT NE SE LANCE PAS, IL SE DESSINE Oeuvre ayant la magie pour thème central, Shirahama renouvelle ici, avec beaucoup d’élégance et de finesse, le genre, sans pour autant délaisser les puristes: Rangez donc vos baguettes magiques en bois de chêne, et sortez plutôt vos encriers et vos plumes ! Dans L’Atelier des Sorciers, la magie s’opère par une approche, non pas tenant de l’enchantement, mais davantage mathématique; tout est logique, les sortilèges s’effectuent par le tracé de figures complexes et codifiées, avec symboles, flèches et forces à savoir maîtriser ! Tout se travaille, la magie n’est pas innée et/ou réservée à une poignée d’élus, malgré les idées préconçues, mais elle s’apprend et avec minutie s’il vous plaît. TONGARI BOSHI NO ATELIER © KAMOME SHIRAHAMA / KODANSHA LTD.

Cette approche très singulière de la sorcellerie sera introduite le long de ce premier tome, où l’on cherchera à en dégager les nombreuses nuances par les différents personnages présentés : La pratique irréprochable de Kieffrey, les débuts et maladresses de la jeune Coco qui, au fil de ses sorts, montrera au lecteur les différentes subtilités que présentent l’application de cet ‘’art’’ ... Entière néophyte, notre protagoniste, Coco, permettra au lecteur de découvrir par ses yeux, ce monde fascinant et envoûtant. Les explications qui lui sont offertes seront également utilisées par le lecteur … Qui à force de pratique et d’acharnement pourra peutêtre lui aussi devenir un maître dans cette pratique technique ?

TONGARI BOSHI NO ATELIER © KAMOME SHIRAHAMA / KODANSHA LTD.

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COCO VÉHICULE UN MESSAGE IMPORTANT Coco est un personnage avec beaucoup de ressources, de réserves, de réflexion, et de bonne humeur: Sa passion pour l’univers des sorciers est contagieuse, on ne peut que la suivre avec des étoiles plein les yeux, reflet de son amour pour la magie. Une jeune fille avec du répondant, qui échoue certes, mais qui ne cesse de se relever et d’user de ses connaissances de manière astucieuse afin de se débrouiller comme elle peut; ses victoires n’en sont que plus satisfaisantes. Le lecteur la voit évoluer, avec un certain plaisir, tandis qu’elle tend vers la réalisation de son rêve, qu’elle pensait pour autant impossible à réaliser à l’origine … Coco véhicule un message important, transporté par beaucoup de héros et d’héroïnes suivant une aventure initiatique: Il faut faire des efforts pour atteindre ses rêves, et Coco ici incarne l’idée même que l’origine n’est pas une finalité, la détermination et l’acharnement feront la différence. Rien ne tient de la fatalité, et il faut pouvoir croire pour pouvoir. L’ENTIÈRETÉ DU VOLUME EST TRÈS DÉTAILLÉ

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TONGARI BOSHI NO ATELIER © KAMOME SHIRAHAMA / KODANSHA LTD.

UNE OEUVRE À SE PROCURER D’URGENCE Le premier tome est très réussi et très riche en informations ; subsiste après la lecture de nombreux mystères, en plus du reste de ce monde inconnu à découvrir… Qui est l’antagoniste, quel est l’importance du rôle de Coco dans cette histoire par exemple ?

TONGARI BOSHI NO ATELIER © KAMOME SHIRAHAMA / KODANSHA LTD.

La mise en oeuvre de chaque sortilège se fait de manière très graphique et visuelle, une expérience assez bluffante sous les traits de Shirahama; l’entièreté du volume est très détaillé et criant de soin, sans pour autant être chargé: A la manière d’un maître sorcier, l’auteure maîtrise son art à la perfection, de la mise en page à l’application des trames, chaque case est un délice visuel. En plus de l’immense travail sur l’identité graphique, on observe également une réelle étude sur chaque design, que ce soit par rapport aux personnages, aux décors, ou au bestiaire introduit dans ce premier tome. On ne peut qu’en demander plus tant les images montrées attisent la curiosité par leur beauté.

L’univers montré ici est encore très pur et joli, on conserve la dimension «magique» de la sorcellerie… On attend avec impatience voir surgir la part d’ombre et de danger qui ne demande qu’à apparaître. Une oeuvre à se procurer d’urgence, d’autant plus que l’édition est très bonne, les éditions Pika ayant proposé, en plus de l’édition simple, une édition collector. L’artbook disponible avec cette dernière est, par ailleurs, un très bel objet, regroupant sur une trentaine de pages, illustrations en couleurs, noir et blanc, croquis préparatoires, le tout sous une couverture solide. Byoz



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© 2017 HAZUKI MINASE, ITSUKI KAMEYA/SQUARE ENIX © 2017 SQUARE ENIX CO., LTD. ALL RIGHTS RESERVED.

FINAL FANTASY LOST STRANGER La série est basée sur la célèbre saga de Square Enix, celle-ci est disponible au Japon depuis 2017. Pré-publié dans le magazine Shônen Gangan des éditions Square Enix. En France Final Fantasty Lost Stranger est édité chez les éditions Mana Books.

Que feriez-vous si vous vous réveilliez dans l’univers de votre jeu vidéo préféré ? Un rêve pour beaucoup, mais qui n’est pas aussi idyllique qu’il n’y paraît … Employés chez Square Enix, Shogo et sa sœur Yuko n’ont qu’un rêve : pouvoir un jour travailler sur un opus de la série Final Fantasy. Mais ce projet va tourner court lorsqu’un camion les fauche tous les deux. Projetés dans un village peuplé de Mogs et de Chocobos, ils comprennent qu’ils font désormais partie intégrante de leur univers favori… Étrangers perdus dans une contrée familière, Shogo et Yuko vont devoir réapprendre tout ce qu’ils pensaient connaître de l’univers de Final Fantasy et forger de nouvelles alliances afin de survivre à un monde bien plus dangereux qu’il n’en a l’air. Leur rêve va bientôt tourner au cauchemar … © 2017 HAZUKI MINASE, ITSUKI KAMEYA/SQUARE ENIX © 2017 SQUARE ENIX CO., LTD. ALL RIGHTS RESERVED.

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DE NOMBREUSES RÉFÉRENCES RAVIRONT LES FANS

Ce premier tome sert à poser les bases, Shogo et sa soeur Yuko sont littéralement projetés dans ce nouvel univers extrêmement proche des FF, le temps d’adaptation des protagonistes est assez rapide, de par leurs antécédents et leurs rêves, le lecteur pourra tout de même suivre les doutes et l’avancée psychologique des personnages. Il est difficile de s’identifier aux personnages mais Hazuki MINASE, réussit avec brio à faire ressentir aux lecteurs en ascenseur émotionnel en un seul tome, on passe de la joie à la tristesse en passant par la colère et l’incompréhension. UN MONDE PROCHE ET POURTANT SI DIFFÉRENT Ce nouveau monde se rapproche énormément d’un MMORPG type FF14 ou FF11(RIP à toi) ; Un système de classes et de guildes est en place, les personnages évoluent au travers de différentes quêtes, de bash mob et d’exploration (je ne serai pas surprise de rencontrer des aléas dans les prochains tomes). Nos deux héros devront rapidement se mettre aux pas, ils pourront compter sur des nouveaux compagnons d’armes pour les initier à cet univers plus dangereux qu’il n’y paraît. Dès le premier tome, un événement inattendu attend nos héros : et si finalement tout n’était pas si identique aux Final Fantasy ? Shogo et sa soeur vont en faire les frais, ce triste événement lancera le fil conducteur du scénario.

© 2017 HAZUKI MINASE, ITSUKI KAMEYA/SQUARE ENIX © 2017 SQUARE ENIX CO., LTD. ALL RIGHTS RESERVED.

Final Fantasy Lost Stranger est un isekai prenant place dans l’univers riche et complexe de la saga Final Fantasy. De nombreuses références aux différents opus sont présentes, les fans seront ravis de pouvoir découvrir sous de nouvelles facettes les races, les classes et le bestiaire.

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UN BESTIAIRE RESPECTÉ ET DES ILLUSTRATIONS EFFICACES Côté illustrations, il n’y a pas grand chose à dire : les dessins de KAMEYA Itsuki sont très efficaces et permettent une réelle immersion dans l’univers de Final Fantasy Lost Stranger. Le lecteur pourra apprécier de nombreux paysages et éléments de décors ; il y a énormément de détails sans pour autant alourdir les cases. Le bestiaire quant à lui est très fidèle aux différents jeux. UNE RÉUSSITE TOTALE ET UNE EDITION EXEMPLAIRE Final Fantasy Lost Stranger est clairement un manga fan service, les adeptes des Final Fantasy n’auront aucun mal à apprécier les nombreux clins d’oeil et les nombreuses références. Pour les non-initiés, ils pourront découvrir ce nouvel univers via les yeux et le ressenti de Shogo sans trop de difficultés, cependant ils passeront sûrement à côté de plusieurs «indices» scénaristiques. Ce premier tome est donc une réussite totale, laissant le lecteur en haleine. Les éditions MANA BOOKS ont fait un travail remarquable sur l’édition, des pages couleurs, un tome épais avec 228 pages et une couverture avec des dorures. Forever

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© 2017 HAZUKI MINASE, ITSUKI KAMEYA/SQUARE ENIX © 2017 SQUARE ENIX CO., LTD. ALL RIGHTS RESERVED.

© 2017 HAZUKI MINASE, ITSUKI KAMEYA/SQUARE ENIX © 2017 SQUARE ENIX CO., LTD. ALL RIGHTS RESERVED.



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D.GRAY-MAN © 2004 BY KATSURA HOSHINO / SHUEISHA INC.

D GRAY MAN Sorti au Japon pour la 1ère fois en 2004, et toujours en cours aujourd’hui, D.gray-man compte actuellement 25 tomes, que ce soit dans son pays natal ou chez nous. Publié aux éditions Glénat, il continue de maintenir le suspense chez ses fans. Malheureusement, les problèmes de santé de l’auteur, Katsura Hoshino, font que les chapitres sortent à raison d’un par trimestre. Il faut être divinement patient.

Dans un monde ravagé par une guerre secrète, à la fin du 19ème siècle, Allen Walker est un exorciste. Sous les ordres d’une congrégation religieuse extrêmement rigide, il participe à cette guerre sainte dans le but de détruire les Akumas, créatures mécaniques nées du désespoir des hommes, ainsi que leur créateur, le comte millénaire. Pour cela, il se sert de l’innocence, un cristal divin dont la puissance est la seule capable de détruire ces monstres. Malheureusement, il n’existe qu’une centaine de ces cristaux, et ils sont disséminés de par le monde. C’est avec ses compagnons que le jeune garçon commencera sa quête pour sauver le monde…

D.GRAY-MAN © 2004 BY KATSURA HOSHINO / SHUEISHA INC.

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UNE LICENCE BIEN FICELÉE La licence D.Gray-man a eu le droit à un 1er anime, entre 2006 et 2008, de 103 épisodes, suivi d’un second anime, qui a fait la joie de ses fans, D.Gray-man Hallow, au cours de l’année 2016. Il faisait 13 épisodes. La série fait aussi l’objet de petits romans, les D.Gray-man reverse, qui racontent les histoires de personnages secondaires ainsi que d’un art book, D.Gray-man Noche, et d’un guide. Commencé ainsi, on pourrait avoir l’impression que D.Gray-man est l’équivalent d’une série Z chez nous, mais que nenni ! Il s’agit d’un manga bien ficelé, avec du suspense, de bonnes doses d’ironie. Les personnages sont extrêmement attachants, et en dépit de leur rôle dans la guerre, ils tentent de prendre la vie du bon côté et de la vivre à fond. D.Gray-man fait partie de ces mangas qui amènent à réfléchir, sur la loyauté, la religion et ses implications, le bien et le mal, et quelques bonnes notions philosophiques.

Par ailleurs, la touche artistique apportée par Katsura Hoshino est juste sensationnelle. Au cours des 25 tomes sortis, nous avons pu voir ses dessins s’améliorer grandement, et tout en devenant plus adulte et féminins, notamment pour un shonen, cela n’est pas dérangeant, et pour faire simple, les personnages sont très agréables à regarder. Et l’intensité scénaristique qui existe dans l’histoire supporte très bien cette évolution du dessin, qui va de pair avec l’évolution mentale et physique des personnages devenant de plus en plus adultes. Très sincèrement, ce manga est dans mon top 3 depuis que je l’ai commencé, il y a maintenant 10 ans, et il y restera. Je n’ai donc qu’un conseil. Si vous ne l’avez toujours pas sur vos étagères, allez donc l’acheter. Vous tomberez en adoration devant.

D.GRAY-MAN © 2004 BY KATSURA HOSHINO / SHUEISHA INC.

UNE AMÉLIORATION DES DESSINS AU FIL DES TOMES

Mizuo D.GRAY-MAN © 2004 BY KATSURA HOSHINO / SHUEISHA INC.

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D.GRAY-MAN © 2004 BY KATSURA HOSHINO / SHUEISHA INC.

© TADASHI AGI – SHU OKIMOTO / KODANSHA LTD

LES GOUTTES DE DIEU Paru sur nos contrées depuis 10 ans déjà et arpentant notre pays comme de nombreuses autres contrées, les gouttes de dieu nous propose une épopée dans le monde du vin au travers de deux séries édité chez Glenat : Une course pour les 12 apôtres au fil des 44 tomes , suivi de la quête pour le vin ultime dans le mystère de l’ordre des Gouttes de Dieu dans la série « Mariage » toujours en cours après 9 tomes .

Le vin, l’un des plus vieux alcools de notre monde, apparu dans le Proche-Orient il y a plusieurs millénaires et développé au fil des civilisations Grecques, Egyptiennes, Romaines, Gauloises … Fait partie des nombreuses boissons alcoolisées rythmant la vie de nos tables. Mais au-delà de cette boisson connue à travers le monde, se cache une face que seul un initié est capable de comprendre et exprimer. Aujourd’hui, Tadashi Agi et Shu Okimoto nous font vivre au travers des deux arcs de leur manga, leur découverte de ce monde après leur rencontre avec un profond vin ainsi que les clés pour pouvoir nous-même l’appréhender et se faire notre propre opinion sur ces derniers. Il est temps pour la sortie du tome 8 du second arc, de fouler les vignes et comprendre la complexité que peut cacher cet alcool. © TADASHI AGI – SHU OKIMOTO / KODANSHA LTD

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UNE LUTTE FRATRICIDE DANS LE MONDE DU VIN Shizuku Kanzaki, fils d’un célèbre Œnologue et employé d’une société brasserie, alors qu’il dîne dans un restaurant de Tokyo, est témoin d’une scène entre une jeune apprentie sommelière ainsi qu’un chef d’entreprise borné ne souhaitant pas accepter un grand vin trop fermé. Au moyen d’une méthode surprenante, il parvint à décanter et à offrir la réelle expression du vin à ces clients trop confiants ainsi que les remerciements de la jeune apprentie Miyabi Shinohana. Pourtant, malgré cette habileté à décanter le vin, Shizuku le déteste et lie à ce dernier de nombreux mauvais souvenirs de son parcours initiatique lorsqu’il était qu’un enfant (qui lui a fait découvrir de nombreuses arômes et images mais sans jamais pouvoir goutter ce breuvage d’où son dégoût), et pourtant, tout va basculer le jour de la mort de son père, décédé d’un cancer du pancréas. Ce dernier a continué à vivre pour le vin malgré cette terrible maladie et c’est un vieux Richebourg qui aura été son chant du cygne.

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Ecœuré par cette conviction ayant conduit son père à la mort et les réponses qu’il ne pourrait jamais apporter à son fils, Shizuku reçoit de la main de la notaire, le testament ainsi que l’énigme des Gouttes de Dieu, une épreuve que Yukata souhaitait faire passer à son fils ainsi qu’au jeune oenologue prodige Issei Tominé (adopté par Yukata une semaine avant sa mort) afin de savoir qui héritera de la collection de vins valant plusieurs milliards de Yens sur le marché. Il demande au travers de 12 textes, poèmes, anecdotes … de trouver en un an, 13 vins légendaires représentant le vin de Dieu et celui de ses 12 apôtres. Effrayé par le vin et cette voix qui l’appelle de ce dernier, Shizuku fuit le premier affrontement offert en prélude par son père et trouve refuge dans un bar à vin détenu par un ami de Miyabi et c’est dans ce bar que Shizuku va découvrir pour la première fois la signification de son passé, et comprendre, à travers ce château MontPerrat que le seul souhait de son père durant son enfance était de lui transmettre son savoir gustatif et son émotivité à travers ces nombreux exercices afin de faire de Shizuku son réel héritier. Et c’est à travers de nombreuses épreuves et aidé par ses nouveaux amis que sont Miyabi, Fujeida (le propriétaire du bar à vin Monopole) ainsi que ses futurs collègues de travail lorsqu’il va être transféré dans le département Vins de sa société, que Shizuku devra comprendre la réelle signification du vin ainsi que de l’héritage laissé par son défunt père afin de pouvoir affronter ce rival trop confiant dans ses connaissances.

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© TADASHI AGI – SHU OKIMOTO / KODANSHA LTD

A TRAVERS SA ROBE, LE VIN NOUS OFFRE SON IMAGE Au travers des milliers de mangas que j’ai pu découvrir, très peu m’ont laissé une image aussi forte que les Gouttes de Dieu alors qu’au moment de ma découverte de cette série, je n’y connaissais absolument rien en vin, je n’ai jamais fait d’étude d’œnologie ni même lu le moindre ouvrage sur cet univers et pourtant, grâce aux conseils d’un propriétaire d’un magasin de mangas Montpelliérain et le fait de me l’avoir vendu comme une sorte de polar car la découverte de chaque Apôtre adopte de nombreux traits de ce style de littérature m’a intrigué. Ayant acheté les deux premiers numéros (cela me permet de mieux découvrir où va une histoire), j’ai été encore plus fasciné par la richesse de l’œuvre ainsi que sa puissance en terme d’intérêt même pour un néophyte. En effet, lors des pérégrinations de Shizuku et Miyabi, on va prendre part à de nombreux aspects de l’œnologie autant bien dans les méthodes de dégustation, les connaissances de vins et domaines, … mais le tout est développé de manière très lisible et accessible aux non-connaisseurs en sachant aller loin dans les explications sans être trop indigeste ( avec une progression par touche comme si au fil des 44 volumes, on souhaitait vous initier à l’univers de ce breuvage comme on initierait un enfant à la vie, progressivement et sans remplir le crâne par des infos trop lourdes à digérer).

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Bien sûr, le style graphique d’Okimoto apporte énormément à l’immersion avec de superbes scènes ainsi que la visite de nombreux lieux dans le monde rattaché au vin (les domaines de Bourgogne, les deux rives de Bordeaux, le Piémont, les régions de Barcelone et Madrid, Nappa Valley aux USA, les Eco Domaines Australiens … ), tous réalisés de manière fidèle aux lieux originaux (les auteurs sont partis dans de nombreux pèlerinages du vin pour enrichir la force de leur manga). La richesse se ressent encore plus lors de la découverte de l’image et de l’impression se cachant dans les nombreux vins, donnant envie au spectateur de vraiment découvrir la subtilité et la sensibilité du breuvage. Et c’est par les nombreux prix remportés par ce manga dans de nombreux ouvrages sur le vin qui aident à prouver le sérieux et la profondeur que veulent apporter Tadashi Agi et Shu Okimoto. Castile


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ANIME- -AVIS AVIS ANIME

KINMOZA! KIN’IRO + MOSAIC © 2013 HARA YUI / STUDIO GOKUMI

NIL ALDMIRARI NO TENBIN « Nil admirari no Tenbin » est un shoujo fantastique réalisé par les studios « Zero G Room». Nous vous avions parlé de l’adaptation anime en Septembre 2017 (article) du jeu PS Vita éponyme qui est un otome game lorsque le premier trailer avait fait son apparition. L’anime est diffusé au Japon depuis le 8 avril 2018, il est composé de 12 épisodes. L’anime est actuellement disponible en vostfr sur le site de Crunchyroll.

En l’ère Taisho (1913-1926), à Tokyo, il est dit que certains livres ont des âmes et émotions qui influencent grandement leurs lecteurs : ce sont des “Maremono”. Ceux qui rassemblent et protègent ces livres font partie du Bureau de Gestion des Actifs de la Librairie Impériale, communément appelé “Fukuro”. Tsugumi est une jeune fille de bonne famille qui décide de se marier avec un homme riche qu’elle n’a jamais rencontré pour sauver sa famille de la ruine. Cependant Hitaki, son jeune frère, n’accepte pas cette décision et suite à une dispute, il fait une tentative de suicide devant Tsugumi, un vieux livre entre ses mains.

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Se sentant responsable, Tsugumi culpabilise. C’est alors qu’un groupe de jeunes hommes faisant partie du “Fukuro” apparaît devant elle et lui annonce que la tentative de suicide de son frère n’est pas un hasard : un “Maremono” serait la cause de l’acte. Suite à ces événements, Tsugumi découvre qu’elle a acquis le pouvoir de voir les “auras” des Maremono. Elle décide donc de rejoindre les “Fukuro” afin d’éviter que d’autres tragédies en utilisant son pouvoir. Cependant, le monde qui s’offre à elle, qui n’avait jusqu’alors vécu que dans une cage dorée, est un sombre monde rempli de trahisons et d’arrières-pensées.


UNE HISTOIRE QUI SE DÉVELOPPE VITE Adapté un jeu vidéo en anime de 12 épisodes n’est jamais tâche facile, d’autant plus pour un otome game qui possède plusieurs routes différentes. Les producteurs sont obligés de sélectionner certaines parties du jeu et en oublient d’autres. Cependant, pour une fois, ils ont développé l’histoire plutôt rapidement et on rentre dans le coeur de l’histoire dès le premier épisode avec l’intégration de Tsugumi chez les Fukuro à la fin de celui-ci. Ensuite, on a le droit aux épisodes qui présentent les personnages masculins les uns après les autres tout en continuant l’histoire. Sur ce point-là, on peut les féliciter car on n’a pas perdu plusieurs épisodes rien que pour connaître le passé de tous les protagonistes, ça vient petit à petit. C’est donc une production plutôt réussie niveau scénario pour le moment mais à l’heure où je vous écris ces mots, la fin n’est pas encore disponible - une erreur peut si vite arriver.

Il faut savoir que le jeu de base est un R-18, c’est à dire qu’il y a des scènes de sexe et c’est un aspect plutôt important du jeu, qui a été complètement oublié afin de permettre à l’anime d’être vu par les enfants. Malheureusement, ils ont fait le travail à moitié et du coup, certains personnages sortent des phrases assez louches hors contextes par moment... Et ce n’est pas forcément marrant. On dirait juste des gros pervers sans aucune raison apparente. Heureusement, ils ont fait en sorte que Tsugumi ait assez de répartie pour répondre correctement à ses phrases complètement ridicules qui apparaissent de temps à autre.

KINMOZA! KIN’IRO + MOSAIC © 2013 HARA YUI / STUDIO GOKUMI

UN R-18 OUBLIÉ DURANT L’ADAPTATION

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KINMOZA! KIN’IRO + MOSAIC © 2013 HARA YUI / STUDIO GOKUMI

On avait déjà peur pour le design lors du premier trailer en septembre dernier mais nous n’avons pas eu de bonnes surprises au final. Il est certain qu’une adaptation d’un jeu vidéo aura toujours un design plus mauvais que celui de base mais là, on en vient à se demander s’ils ont vraiment voulu refaire les mêmes personnages. Je dois vous avouer que j’ai eu beaucoup de mal à reconnaître mon personnage favori ... Cependant, pour les gens qui ne connaissent pas le jeu, le design est passable tant que ce sont des plans rapprochés. Vous pouvez oublier les proportions le reste du temps. UN OPENING COMPLÈTEMENT HS S’il y a bien quelque chose qui a été complètement raté, c’est l’OP de l’anime. Autant l’ending a été réalisé pour être du fanservice et ce n’est pas surprenant pour une adaptation d’otome game que l’opening... on se demande encore ce que les producteurs ont fumé ce jour-là. La musique ne va absolument pas avec l’ambiance de l’anime et bien évidemment, les images choisies non plus... On se retrouve avec une héroïne et des prétendants en mode «bal» qui finissent par faire une petite danse tout ce qui a de plus inutile. le kitsch a l’état pure.... Si vous voulez regarder l’anime, surtout, passez vite l’op, c’est pour votre bien.

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UN ENSEMBLE PLUTÔT MITIGÉ POUR LES FANS DU JEU MAIS UN ANIME À DÉCOUVRIR POUR LES NON INITIÉS AU JEU Vous l’aurez compris, l’anime peut décevoir les joueurs du jeu de base mais d’un point de vue général, il peut séduire beaucoup de gens qui connaissent pas le jeu. L’histoire de base est intrigante et l’héroïne a la tête sur les épaules et n’hésite pas à remballer les gens qui pensent encore qu’une femme doit rester à la maison et s’occuper des enfants (n ‘oublions pas que c’est le début du XXème siècle et les femmes commencent à s’émanciper). Je vous recommande l’anime si vous souhaitez voir quelque chose d’innovant et que vous avez une petite soirée à perdre. Strike

KINMOZA! KIN’IRO + MOSAIC © 2013 HARA YUI / STUDIO GOKUMI

MAIS OÙ EST PASSÉ LE DESIGN DU JEU !!?


à regarder sur

©TO BE HEROINE Production Committee


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© 2017 HAZUKI MINASE, ITSUKI KAMEYA/SQUARE ENIX © 2017 SQUARE ENIX CO., LTD. ALL RIGHTS RESERVED.

DARLING IN THE FRANXX L’anime Darling in the Franxx est une création originale créée par les studios Trigger (Kill la Kill) et A-1 Pictures (Sword Art Online). Il comporte 25 épisodes et est licencié en France chez Crunchyroll. Au japon, une adaptation en manga est prévue par Kentarô Yabuki (To Love-Ru).

Dans un lointain futur, la Terre est en ruine et l’humanité s’est retranchée dans une ville fortifiée mobile, Plantation. Un quartier est dédié à la formation de jeunes pilotes qui ne connaissent rien du monde extérieur. Leur seul but dans la vie est d’apprendre à piloter des robots, les Franxx, afin d’affronter un mystérieux ennemi géant mais invisible

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DARLING IN THE FRANXX UN ANIME CONTROVERSÉ

Les enfants sont élevés en toute ignorance du monde extérieur, ils vivent dans une «plantation» et n’existent que pour satisfaire «père» une entité que le spectateur pourra découvrir vers la fin de la série. Ils sont élevés et entraînés en binôme, une fille et un garçon, depuis leur plus jeune âge dans le seul but de devenir des pilotes de «Franxx» afin de combattre les «hurleurs». La position pour piloter les Franxx est très explicite et rappelle une position sexuelle bien connue, il est cependant impossible pour deux personnes du même sexe de piloter ensemble un Franxx. Il est compliqué de ne pas interpréter cette impossibilité avec un rejet de l’homosexualité, un rejet de la «normalité»... De plus, un message écologique est aussi bien avancé, après plusieurs années à exploiter la Terre, la planète rejette littéralement les hommes. CREUSONS TEL UN HURLEUR Darling in the Franxx peut déranger par ces différents aspects, cependant il serait dommage de s’arrêter là. L’anime offre un éventail de possibilités et d’interprétations. L’évolution de la personnalité des personnages est omniprésente. En effet, celle-ci se développe au fil des révélations concernant le monde qui les entoure et en fonction des sentiments grandissant. Entre amour, peine, colère et incompréhension les protagonistes se retrouve nt obligés de s’adapter offrant de nouvelles tournures au scénario. Le scénario bien que se plaçant dans un mode à la limite du postapocalyptique se concentre en grande partie sur la relation entre les deux personnages principaux Hiro et Zero Two. La solitude et l’exclusion ressenties par ces deux personnages sont très bien exploités et vont finir par les réunir non sans mal. Le passé de Hiro et Zero two sera dévoilé, permettant au spectateur de s’attacher à cette romance.

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Darling in the Franxx fait partie de ses animes qui divisent littéralement les spectateurs. L’univers dans lequel évolue les protagonistes n’est pas simple, il est même complexe et met en éveil certains problèmes liés à la société japonaise notamment le problème de natalité.

En dehors de ce côté tranche de vie, Darling in the Franxx a su tenir en haleine sont auditoire grâce à quelques épisodes rythmés et des interrogations permanentes « Mais que sont les hurleurs ?» «comment cela va se terminer « ? «Qu’est-il arrivé à la planète ?» «Qui sont les adultes ?» Tant de questions qui trouveront une réponse, parfois très expéditive.

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KINMOZA! KIN’IRO + MOSAIC © 2013 HARA YUI / STUDIO GOKUMI

DU FAN SERVICE MODÉRÉ

UNE RESSEMBLANCE ASSUMÉE

Contrairement à ce que l’ont pourrait croire en recherchant Darling in the Franxx sur google, le personnage de Zero Two n’est pas hyper sexualisé, en effet une scène d’apparition en tenue d’Eve a fait naître une déferlante de fan art sur le protagoniste. Entre les épisodes rythmés, les spectateurs auront droit à quelques épisodes transitoires notamment le «Break» à la plage. On ne va pas se le cacher, quelques scènes «Fan Service» sont disséminées ici et là mais en soi rien de bien choquant.

Difficile de parler de Darling in the Franxx sans penser au très célèbre et indémodable Evangelion. De nombreuse similitudes scénaristiques sont frappantes mais est-ce un mal ? Pas vraiment, malgré certaines ressemblances, Darling in the Franxx à su développer à sa manière le scénario. Puisant sa force dans le mélange du tranche de vie et du mécha darling in the franxx a finalement réussi à séduire un auditoire pas forcément très adepte des mechas. Pour les nostalgiques de Neon genesis Evangelion, certains passages clins d’oeil vous feront sourire ou tout simplement vous rendre nostalgique. ET FINALEMENT ? Darling in the Franxx a été pour beaucoup dans le top des animes de cette saison. Le scénario n’est pas un sans faute, certains passages et développements scénaristiques sont trop rapides. Cependant, il est tout à fait possible de passer un très agréable moment en compagnie de Zero Two & Darling. On appréciera le charadesign et l’ambiance qui se dégage de l’anime. De plus, les seiyuu ont été très bien choisis. De mon côté j’ai dévoré les 24 épisodes, je vous invite à ne pas vous fier aux différentes chroniques dispos sur le net allez vous faire propre avis ! Forever

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DRAMA - AVIS ANIME - AVIS

TODOME NO KISS Très attendu par les fans de drama Todome no kiss est paru cette année sur la chaine NTV. Attention, ce drama est interdit au moins de 16 ans. Un spin-off est sorti : Todome no Parallel. Il met en scène les personnages du drama dans la situation où Otaro ne pourrait pas revenir dans le passé.

Dojima Otaro, un jeune homme charmant et gentil, travaille au club Narcissus où il occupe la place d’host numéro 1. Otaro fréquente énormément ses clientes dans le but de gagner assez d’argent pour pouvoir payer un détective pour retrouver son frère. En effet, ce dernier est porté disparu depuis un accident de bateau ayant eu lieu durant leur enfance. Le jeune homme pense également que des personnes influentes pourront lui donner du pouvoir et atteindre tous les buts de sa vie. Pour cela il sélectionne avec précision les clientes avec lesquelles il doit passer du temps.

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Un jour il apprend qu’une jeune héritière, Namiki Mikoto, va venir passer la soirée avec ses amies au club. Il va alors tout faire pour séduire Mikoto. Cependant une personne va lui mettre des bâtons dans les roues : une jeune femme habillée en Père Nöel l’embrasse. À la suite de ce baiser, il décède puis se réveille 7 jours dans le passé. Il va alors tenter de corriger les petites erreurs qu’il a pu commettre pour faire tomber sous son charme Mikoto. Toutefois, la mystérieuse jeune femme continue de le suivre et de l’embrasser, le ramenant encore et encore dans le passé.


UN SCÉNARIO ORIGINAL ET DE BONS ACTEURS

Todome no Kiss était un drama très attendu dans le genre romance et mystère. Le scénario est original, mêlant de façon étonnante les voyages temporels, avec les retours dans le passé, et la romance. Otaro est interprété par Yamazaki Kento (L dans Death Note), Namiki Mikoto est jouée par la très belle Araki Yuko (Code Blue 3). Une chose intéressante : la jeune femme mystérieuse est en fait Kadowaki Mugi. Cette dernière a déjà jouer dans le film Wolf Girl and Black Prince avec Yamazaki Kento, et c’est très rare dans un drama de retrouver des acteurs ayant dans le passé déjà joué ensemble.

UN DRAMA BIEN FICELÉ QUI MENE À RÉFLECHIR

En plus d’un scénario innovant, nous avons des personnages très bien construits avec un développement visible d’épisode en épisode. Le concept de retour dans le passé, permet aux personnages de modifier certains choix et donc remettre en question leurs anciennes actions et de modifier également le caractère de chacun. Cela nous donne également l’occasion de voir les différents défauts des personnages puis d’observer l’influence de ces défauts sur la fin des épisodes et du drama. Le suspense reste bien présent tout au long des épisodes, mais la fin n’est pas des plus surprenantes. Je recommande à 100% ce drama, il a le potentiel pour plaire à toutes personnes, même aux amateurs de drama coréens. Eloïse

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JAPON - VOYAGE

POKÉMON CAFÉ Ce qu’il manquait à Tokyo me direz-vous ? Un café sur le thème de Pokémon ! Et oui, jusqu’en mars 2018 il n’existait que les fameux Pokémon Center (ces grands magasins ultras populaires proposant une quantité phénoménale de goodies) et quelques cafés éphémères dédiés à la franchise de Nintendo. Le nouveau shop Pokémon DX situé dans le quartier de Nihonbashi dans le centre commercial Takashiyama possède désormais un café Pokémon officiel et permanant.

Vous pouvez donc aller flâner au Pokémon Center et vous reposer au café (ou inversement) puisqu’ils sont au même étage. Si le Pokémon center DX est en libre accès, le Pokémon café est quant à lui sur réservation. (Je vous explique la procédure plus loin). Le café propose aux clients une carte variée avec des plats salés et sucrés ainsi que des boissons chaudes et froides. Parfait donc pour n’importe quel moment de la journée. Je m’y suis rendu pour me faire un avis sur le concept ! (et pour retomber un peu en enfance, soyons réaliste…) Après avoir passé les portes du Pokémon Café vous êtes chaleureusement accueilli par le personnel et s’offrent à vous 90 minutes d’amusement !

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DES COMMANDES ECLAIREES Chaque table est munie d’une tablette, reliée directement aux cuisines. Cette dernière est en fait la carte plats/boissons avec des illustrations pour montrer le produit en question et savoir combien il coûte. La tablette est utilisable dans plusieurs langues donc il n’y a pas de problème pour comprendre ce que vous allez commander. La commande se fait directement sur la tablette et vous pouvez connaître en temps réel le montant de votre panier (L’argent part très vite ahahah). Pendant une heure il est possible de commander autant de choses que vous le souhaitez.

RETOUR A BOURG PALETTE Le décor est épuré, lumineux : il y a des grandes baies vitrées pour laisser une vue sur les rues aux alentours, les tables et chaises en bois sont larges et rendent l’endroit classe et cosy. Des vitrines décorent tout le salon : Une à l’entrée présentant les différents goodies que l’on peut acheter uniquement au Pokémon Café et l’autre séparant deux zones pour y exposer certains produits de la franchise. Les murs et les tables sont partiellement décorés de statuettes pour rappeler le thème du café. Ne vous attendez pas à des Pokémon originaux, sont représentés seulement les Pokémon les plus populaires, à coup de Pikachu, Evoli, 1ère génération… Le café est scindé en 4 zones ouvertes (A, B, C, D). C’est lors de la réservation que vous choisissez, tant bien que mal, la zone dans laquelle vous allez être assis.

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OÙ SONT PASSES MES POKÉDOLLARDS ? Généralement les produits dans les cafés à thèmes sont assez chers, le Pokémon Café n’est pas une exception. On oublie cependant très vite l’addition puisque qualité et quantité sont au rendez-vous, ce n’est pas simplement «esthétique». Chaque boisson, chaque plat est bien entendu décoré à l’effigie des Pokémon et en commandant certains produits il est possible de repartir avec un mug ou un verre (spécifié pendant la commande sur la tablette). PIKA PIKA Le repas est arrivé, je déguste avec joie tandis que j’observe autour de moi les petits détails décoratifs qui m’ont échappé en arrivant, tout est calme… Et d’un coup, une annonce vient distraire la salle : Pikachu va venir nous dire bonjour ! Des grandes oreilles jaunes apparaissent devant nous, un Pikachu géant ainsi que sa fidèle employée traductrice viennent tenir le show pendant quinze minutes. Pikachu s’arrête dans chaque zone, devant chaque table pour saluer tout le monde.

Ce fut moment très joyeux et mignon. Cela pourrait devenir très vite « enfantin » mais le show est justement dosé. D’ailleurs, en regardant autour de moi, il y a beaucoup plus d’adultes que d’enfants ! J’ai également eu l’occasion de jouer à une petite loterie pour gagner un dessous de verre. Le Pokémon Café propose donc aussi des petites animations tout au long de votre visite. Vous pourrez également acheter sur place des goodies exclusifs sur le thème de la cuisine (mug, thermos, vaisselles, peluches pikachu en tenue de cuisinier…) Vous trépignez encore plus d’impatience de vous y rendre ? Armez-vous de patience, il faut d’abord anticiper et réserver votre place ! Les réservations se font uniquement sur le site officiel du Pokémon Café. Aikuu LES CONSEILS D’AIKUU Choisissez plusieurs dates où vous serez disponible sur Tokyo, les réservations sont très prisées (surtout pendant les vacances d’été). A partir de l’horaire choisi dans votre réservation vous avez 90 minutes pour profiter du Pokémon Café. Si vous arrivez pile à l’heure, vous aurez donc plus de temps pour savourer. Même si vous devez choisir une zone pendant votre réservation, rien est indiqué pour savoir où elle se trouve. Sachez que les services sont les mêmes dans n’importe laquelle des 4 zones, et qu’elles sont toute agréables. Pendant la réservation il vous sera demandé un nom, que vous pouvez écrire en caractères romains. / !\ Attention : La personne ayant réservé à son nom devra être présente sur place et montrer un titre d’identité. Ne l’oubliez pas le jour de votre venue / !\

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JAPON - VOYAGE

TEMPLE DES MOUSSES : SAIHOJI Direction l’arrondissement Nishikyo à l’ouest de Kyoto pour la visite d’un temple zen hors du temps, où la nature règne et nous imprègne. Ce temple s’appelle Saihoji (西芳寺), surnommé par les locaux « Kokedera » (苔寺) littéralement « Temple des mousses » où sont cultivées plus de 120 types de mousses différentes. Bien qu’essentiellement végétal, Saihoji est considéré comme le premier jardin de méditation zen.

HISTORIQUE DU LIEU Le site fut tout d’abord aménagé pour y accueillir la résidence de vacances du prince Shotoku. Un prêtre de la période Nara, Gyoki Bosatsu, le transforma ensuite en un temple dédié au culte d’Amida, nom japonais du Bouddha Amitabha (Incarnant l’énergie du lotus). Quelques siècles plus tard, en 1338, la direction du temple fut confiée au prêtre Muso Kokushi qui fut considéré comme le restaurateur du temple Saihoji. Il redessina les plans du temple et du jardin.

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Suite à de nombreux incidents (incendies, inondations…) Le temple tomba peu à peu en ruine et au XIXè siècle, la nature sauvage repris ses droits avec la prolifération des mousses. Au lieu de les détruire, les moines en prirent grand soin. Jusqu’en 1977, les visites au temple étaient libres. En raison des dégâts occasionnés sur les mousses, des mesures furent prises pour limiter le nombre de visiteurs. Aujourd’hui, Saihoji est un lieu extrêmement préservé, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Pour venir visiter le site, une demande écrite et une offrande au temple sont impératives.


LE TEMPLE Le jardin des mousses est construit sur deux niveaux : Le niveau supérieur a été pensé et bâti dans le style « karesansui », un jardin sec zen qui évoque la nature : La combinaison des rochers représente une chute d’eau dans les montagnes profondes.

Le niveau inférieur a été crée dans le style classique : Des chemins autour d’un étang. Cet étang prend la forme du caractère chinois 心 shin (qui signifie cœur, et qui symbolise la nature intérieure de l’Homme).

Autour de l’étang, trois maisons de thé contrastent avec la verdure et permettaient à l’époque de profiter de certaines perspectives du jardin pendant la cérémonie du thé. Des petits temples se trouvaient également autour de l’étang.

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LA VISITE DE SAIHOJI La visite du temple est essentiellement concentrée sur la balade dans l’immense jardin. Mais avant de pouvoir flâner au milieu de ce paysage extraordinaire il est demandé de participer, au sein même du temple principal, à une cérémonie bouddhiste. Nous sommes donc plongés dans une ambiance authentique et spirituelle dès notre arrivée. Les moines commencent par réciter une prière religieuse. Chaque visiteur est ensuite invité à inscrire une prière personnelle sur une tablette en bois. N’ayez crainte si vous ne maîtrisez pas la langue et l’écriture japonaise, il est possible d’écrire dans sa propre langue.

Cette cérémonie permet finalement de se plonger dans l’ambiance du temple des mousses en impliquant du calme, de la discipline et de la curiosité. La balade du jardin s’offre alors à nous, comme la cerise sur le gâteau et fait perdurer cette paix intérieure qui s’est installée : Plus on avance, plus les paysages nous transcendent et nous coupent le souffle. Visiter le temple des mousses est une expérience poétique, forte et insolite. Même si les démarches pour y accéder peuvent paraitre fastidieuses pour nous Occidentaux, la récompense en vaut la chandelle.

Pour alimenter l’expérience, il est possible de saisir le pinceau de calligraphie à notre droite et de s’essayer à l’écriture de sûtra (un écrit des enseignements de Bouddha) intégralement constitué de kanji.

Aikuu

LES CONSEILS D’AIKUU

LES CONSEILS D’AIKUU Pour réserver il faut envoyer un formulaire par courrier (disponible sur le site officiel), de deux mois à trois semaines avant votre visite. Réservez le plut tôt possible, proposez plusieurs dates afin d’augmenter vos chances de recevoir une réponse positive du temple. La ponctualité est de rigueur lors de l’arrivée au temple. Ne soyez surtout pas en retard. Il faut prévoir une donation au temple d’un minimum de 3 000 ¥ par visiteur à mettre dans une enveloppe. Les mois de mai et de juin sont les meilleurs moments pour visiter Saihoji. 36



JAPON - RECETTE

NOUILLES SAUTÉES AUX PETITS LÉGUMES Voici une recette végétarienne simple de nouilles aux légumes et lait de coco ! Cette recette se réinvente presque à l’infini, ajoutez vos légumes préférés et le tour est joué!

INGRÉDIENTS 200g de nouilles chinoises 2 petites courgettes 2 carottes 1 grosse tomate 6 à 8 champignons (en fonction de la taille) Une belle poignée de pousses de haricot mungo (ou pousse de soja) 1 gros oignon ou 2 petits 1 gousse d’ail 1 cuillère à café de curcuma (possibilité d’ajouter aussi du curry) 20 cl de lait de coco

UNE RECETTE QUI S ETAPE 1 Commencer par faire cuire les nouilles dans un grand volume d’eau bouillante pendant environ 4-5 minutes (suivre indications du paquet). Passer les nouilles à la passoire et puis sous l’eau froide (pour éviter qu’elles ne se collent entre elles). Réserver. Couper en fines lamelles les carottes et tous les légumes.

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SE RÉINVENTE RAPIDEMENT ! ETAPE 2

ETAPE 3

Faire revenir dans un wok (ou une poêle assez profonde) : de l’huile, l’ail et l’oignon, puis ajouter tous les légumes.

Laissez cuire environ 15 minutes en remuant régulièrement. Vous pouvez laisser cuire plus longtemps si vous souhaitez des légumes fondants.

Bien remuer les légumes (rajouter si besoin une cuillère à soupe d’huile) et couvrir.

Rajouter les nouilles dans le wok et le lait de coco et laisser cuire encore 5 minutes.

Shana

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MUSIQUE

FREDERIC - UCHÛ NI MUCHÛ Ce groupe, dont nous allons voir la dernière EP sur le label MASH A&R, a la particularité d’avoir des jumeaux à sa tête. MIHARA Kenji chante tout en étant à la guitare, tandis que MIHARA Koji s’occupe de la basse, ce qui ne l’empêche pas de chanter aussi. C’est ainsi que depuis 2009, accompagnés de AKAGASHIRA Ryuji à l’autre guitare et kaz. pour les percussions, Frederic (ou parfois Frederick) s’est fait un nom à travers des concerts pleins d’énergie. Si récemment, le batteur a été remplacé par TAKAHASHI Takeru, « Uchû ni muchû » est bien sorti alors que kaz. s’occupe de la batterie.

Ceci est confirmé par « SPAM Seikatsu », ce qui marque, en plus d’un rythme calme, c’est le chant. Le timbre, ni trop grave, ni trop aigu du chanteur s’accorde parfaitement à la composition posée, mêlant Funk, Pop, Rock et même du Reggae. Le tout est harmonieux, donnant le ton d’un disque dont nous venons déjà d’entendre le tiers des pistes. Si le temps total peine à atteindre les vingt minutes, il n’y a rien à jeter. « Himitsu no Ohanabatake » offre une guitare Funky, tout droit sortie des années soixante-dix.

Le 12 mars 2014 le groupe sort donc une Extended Play (EP), composée de seulement 6 titres, pas assez pour parler d’un mini-album. Et encore, quand nous lançons l’écoute, nous nous apercevons rapidement que « Papa March » ne sert que d’introduction. Très court, ce titre nous propose cependant une petite palette musicale de ce que seront les compositions du groupe. De la Pop/Rock suave. 40

Les jumeaux allient leurs voix pour offrir un très bel effet. Batterie et basse offrent une rythmique agréable. La chanson donne quelques passages solo bien agréables. Comme en plus nous nous retrouvons à entonner le refrain efficace, qui reste en tête, nous pouvons dire que ce titre est excellent.


« bunca bunca » reste sur le principe du refrain entêtant, un rythme quelque peu haché, une guitare cherchant les aigus, le solo de guitare fait penser à l’artiste étasunien Beck Hansen, connu sous le nom de Beck, par le côté métallique du son sorti. C’est même la composition entière qui rappelle cet artiste en fait. Ce qui n’est pas pour nous déplaire. Surtout que « Outside no Umi » ralentit violemment le rythme. La guitare se veut plus proche d’un titre Reggae, et nous retrouvons une fois de plus les délires de Beck au niveau du solo de guitare. Surtout avec la musique électro psychédélique derrière. Une jolie balade, un petit peu trop molle dirons-nous. Disons qu’elle permet d’apporter plus de calme, non pas que le rythme soit effréné sur ce disque. Mais quand nous nous retrouvons face au dernier titre, « Hone no Fune », et bien revoilà un rythme et une composition classiques. Plus Pop cette fois-ci, le titre se permet d’avoir lui aussi un refrain facile à retenir, restant gravé dans les mémoire. De la très jolie Pop. Pour découvrir le groupe, ces vingt minutes sont parfaites, offrant peu de déchets (oublions « Papa March »), le disque est, de plus, proposé dans un superbe packaging en carton, copiant les disques vinyles. Avec la pochette en plastique protégeant le disque. De jolies illustrations nous sont proposées, avec les paroles au dos. Ne sachant pas lire le japonais, nous nous abstiendrons de parler des paroles. Sachez que celles-ci et la composition sont de MIHARA Koji, qui en plus du chant et de la guitare, nous montre toute sa sensibilité à travers un son Rock qui rappellera celui des Français du groupe Phœnix. Excellente initiation à la musique de ce groupe, plus Pop/Rock que Rock. Des compositions suaves, mais pourtant rythmées, des voix agréables. Frederic est même un excellent groupe pour débuter avec la J-Music. Twinsunien

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COSPLAY - TUTORIEL

LES DESSOUS DE L’IMPRESSION 3D DANS LE COSPLAY C’est la dernière mode au sein du cosplay et sa démocratisation fait que de plus en plus de cosplayeurs s’équipent d’une imprimante 3D ! Alors que les entrées de gamme commencent quasiment à 200 euros comment ne pas résister à l’appel ? Comme toute nouveauté cependant, les débats font rage au sein de la communauté afin de déterminer s’il s’agit de triche ou pas. Afin de vous faire votre propre idée à ce sujet, Yatta Fanzine vous fait découvrir les dessous de l’impression 3D. Bien sûr il faut dans un premier temps noter que cette technique est très pratique pour produire une pièce en plusieurs exemplaires mais elle ne convient pas pour de grandes pièces !

ÉTAPE 1 – LA CONCEPTION DU DESIGN C’est l’un des points précis qui enflamment le plus les détracteurs de l’impression 3D. En effet, un grand nombre de modèles 3D tout faits pour le cosplay sont disponibles gratuitement sur internet. Et leur nombre augmente chaque jour ! Ce qui peut être très pratique lorsque que l’on est pressé ou que l’on ne se sent pas de modéliser une pièce. Cependant il est difficile de venir modifier ces pièces toutes faites quand quelques détails ne nous plaisent pas.

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Mais les plus téméraires se lanceront dans l’apprentissage des logiciels de modélisation 3D. Bien que cela ne semble pas compliqué de prime abord, c’est en réalité un exercice complexe. Il s’agit grâce à des combinaisons de formes plus où moins complexes et un peu de mesure / géométrie sur les différents plans (X / Y / Z) de recréer l’apparence finie de l’objet voulu.


Très souvent cependant il est nécessaire de réaliser la forme globale en vrai pour avoir un modèle à dimension afin de le reproduire à la mesure et à l’épaisseur que l’on veut sur le logiciel. En effet, il est facile de créer directement sur le logiciel mais on risque à l’impression de se rendre compte que finalement tel qu’on voyait sur l’écran cela ne rend pas du tout au rendu voulu !

ÉTAPE 2 – LE TRANCHAGE Une fois que l’on est satisfait du design avant l’impression il faut passer à l’étape du tranchage. Il s’agit d’indiquer à l’imprimante comment elle doit imprimer la pièce. Les trancheurs gratuits offrent pas mal de possibilités mais ne valent pas un trancheur payant qui offre vraiment des possibilités avancées de paramétrage.

Par exemple, les endroits où l’angle d’impression est supérieur à 45° ou encore des objets avec peu de surface d’accroche au plateau sont sûrs de rater si on ne prend pas des mesures appropriées. Le tranchage permet de savoir le temps d’impression et aussi le métrage de fil consommé.

C’est l’étape la plus critique car c’est le tranchage qui détermine la qualité de l’impression. La plupart des fabricants d’imprimantes 3D fournissent des réglages standard mais ce n’est pas pour ça que cela garantit une réussite certaine de l’impression.

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ÉTAPE 3 – L’IMPRESSION

C’est le moment de vérité ! Le moment où ça passe ou ça casse. C’est l’étape la plus simple car si vous avez bien tout réalisé et que vous avez bien réglé votre imprimante théoriquement ça s’imprime tout seul. En impression 3D on ne peut pas corriger en cours de route, il faut réimprimer !

ÉTAPE 4 –LE POST – TRAITEMENT En effet l’impression ne fait pas tout ! Bien que l’impression 3D permette d’avoir la pièce quasifinalisée en terme de forme elle reste pleine de marques d’impression où l’on voit notamment un peu les différentes couches. A ce stade le posttraitement reste exactement que des pièces d’armures faites main !

Vous pensiez voir y échapper ? Et ben non ! Ici une impression à peine finie. On y voit des colonnes verticales qui sont des supports pour certaines zones avec des angles à 45 degrés. Car on ne peut pas imprimer dans le vide !

Il faut s’armer de s on décapeur thermique pour essayer de lisser un peu (ou d’acétone pour les impressions en filament ABS) et poncer ! Et on recommence ! Enduit de rebouchage / souscouche , on ponce encore une fois ! Et ce jusqu’à ce que ce soit lisse !

Impression dégrossie et assemblage avant ponçage. On voit les traces des couches

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Maintenant c’est tout lisse !

Sélène


à regarder s ur

©HIDEAKI SORACHI/SHUEISHA, TV TOKYO, DENTSU, BNP, ANIPLEX


COSPLAY - INTERVIEW

Crédit: PM ForeverArts

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HIMIKO COSPLAY


Pour bien commencer, est-ce que tu pourrais te présenter à nos lecteurs ?

Comment sélectionnes-tu les personnages que tu vas incarner (caractère, design, effet de mode) ?

Alors bonjour, je m’appelle Mélanie, j’ai 25 ans et je fais du cosplay depuis maintenant presque 7 ans !

Alors je marche énormément au coup de coeur visuel en premier temps et ensuite j’essaye de me renseigner, de regarder ou de jouer sur le support dans lequel je vois le personnage en question.

Qu’est-ce qui t’a lancée dans le monde de la japanimation et du cosplay ? En premier temps, je pense que c’est le fait que je dessinais beaucoup plus jeune (vers mes 11-12 ans), ma soeur lisait des manga et j’ai fini par les lui piquer afin de dessiner des pages entières, jusqu’à ce qu’elle m’en offre et que je finisse par faire des recherches, et tomber sur du cosplay. C’est surtout lorsque j’ai rencontré une amie au lycée que j’ai commencé à craft mes premiers costumes avec elle.

En général ce sont toujours à peu près les mêmes types de personnages qui m’attirent donc je m’y retrouve facilement niveau caractère. Crédit : Elkashir

Tu fais du cosplay depuis plusieurs années et pourtant tu ne fais que très peu de concours. Comment profites-tu de cette passion ? Je profite lors du craft essentiellement et lorsque je le porte évidemment et que j’ai énormément de bons retours, le craft reste ma plus grand source de plaisir. Je suis d’un naturel assez stressé et je n’ai pas eu de réelle satisfaction sur scène jusqu’ici qui pourrait me remotiver à y remonter. Quelle partie préfères-tu dans la confection du cosplay (accessoires, stylisation de wig, couture, etc) ? J’aime à peu près tout mais vraiment tout, que ce soient les accessoires ou la couture ou les props je trouve toujours mon compte, j’aime créer quelque soit la tâche (à part changer la canette je crois que j’aime tout ahah). 47


Crédit : NyaoNyao Cosplay

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Crédit : Grey Man Photo

Crédit : Loïc Ambrosini Photography


Lorsque que l’on te croise en convention, on peut remarquer que tu fais souvent des duos. Trouves-tu cela plus attirant que de faire des cosplay solo ? Attirant d’un point de vue extérieur je ne pense pas mais pour moi oui, j’aime énormément partager des moments en duo/groupe, rencontrer de nouvelles têtes, rigoler tous ensemble et surtout avoir des supers souvenirs, ça rapproche des fans d’un même univers et c’est le top ! En solo c’est tout de suite moins drôle ! Est-ce que tu as des cosplayeurs qui t’ont inspirée en avançant dans le cosplay ? Et des photographes/cosplayeurs avec qui tu aimerai travailler pour des collaborations futures ? J’ai énormément de personnes qui m’ont inspirés dans mes débuts telles que Lyel, Chibi, Anvee et Yumi qui m’inspire toujours aujourd’hui.

Crédit : NyaoNyao Studio Crédit : Grey Man Photo

Jusqu’ici je me dépatouille bien j’ai eu de la chance de faire des photos avec beaucoup de beau monde et j’espère par la suite en rencontrer de nouveaux, si je devais donner un nom ça serait Steeve Li avec qui nous n’avons pas encore eu la chance de shooter ainsi que Zentodestiny, pour le côté cosplayeur je n’arriverai pas à citer des personnes tellement je suis déjà super heureuse d’en côtoyer un bon paquet ! Pour finir, aurais-tu un petit mot à laisser pour les personnes qui veulent débuter dans le cosplay, ainsi qu’à nos lecteurs ? Juste pour dire que vous pouvez vous lancer n’importe quand, je conçois que le cosplay coûte cher, mais si vous êtes un peu débrouillard vous pouvez toujours commencer par des choses simples qui vous tiennent quand même à coeur avec des choses qui se trouvent chez vous ! J’ai commencé à coudre à la main sans savoir comment faire, avec des vieux vêtements et des draps ! Il n’y a pas de secret, si vous en avez vraiment envie, vous avez la chance d’avoir un maximum de tutos sur internet sur énormément de supports, si vous avez pas l’âme créative vous pouvez très bien en acheter, ils ont de plus en plus une meilleur qualité ! Franchement faites-vous plaisir ! Pensez à vous ! Sentez vous bien ! C’est comme ça que la joie se transmet <3 Forever 49


COSPLAY - INTERVIEW

Crédit : Bart, Photographie

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ELLOTHIN & CYPRIEN COSPLAY


Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes pour nos lecteurs qui ne vous connaîtraient pas encore? C: Bonjour, je m’appelle Thomas, j’ai 28 ans et je doute que vous me connaissiez. Je ne fais pas de cosplay habituellement, mais dans le cas du CICAF, ma femme ne m’a pas laissé le choix. E: Bonjour tout le monde, moi c’est Ellothin. J’ai 28 ans et je suis de Toulouse. Je fais du cosplay depuis maintenant 8 ans et je suis une grande fan de League of Legends.   Comme vous avez pu le voir pour ceux qui me connaissent un peu, j’adore créer de grosses armures et tout ce qui touche au travail de la mousse et du worbla.

Quelles passions en-dehors du cosplay vous animent ? C: Les jeux vidéo. E: En dehors du cosplay je dirais la musique en premier lieu, tout ce qui touche de près ou de loin au métal en général. Je jouais de la guitare et du violon dans ma jeunesse mais je n’en ai pas fait depuis un moment je dois l’avouer. Puis dans un second temps les jeux vidéo et principalement League Of Legends.

Comment avez-vous atterri dans la culture de la japanimation/geek? E: Pour ma part, j’ai eu mon premier coup de cœur pour cet univers un peu par hasard. Je lisais beaucoup de manga quand j’étais jeune et mon meilleur ami m’avait emmené un weekend à ma 1ère convention pour l’accompagner. Ce n’est que là-bas que j’ai réellement découvert cet univers et notamment les cosplayers. J’ai directement accroché au concept et j’ai voulu me lancer à mon tour et commencer à créer mes costumes aussi  :) C: Pour moi, ça a commencé par les mangas vers mes 14 ans, avec les premiers Naruto. Après, les soirées LAN, et l’univers fantastique. Concernant le cosplay, je l’ai découvert pendant mes années de fac. Un pote à moi faisait partie d’une association qui préparait un spectacle de cosplay, j’ai trouvé ça cool.

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Crédit : Bart, Photographie Zebraman

Katapon Photo Jouons les petits curieux en vous demandant “est-ce votre passion pour cet univers qui vous a réunis” ?

Cyprien cosplay, tu as été par le passé, président d’association d’animation et de cosplay. Qu’en retiens-tu?

C: Totalement. Elle est entrée dans l’association dont je faisais partie. Cela dit c’est pas sa passion pour le cosplay qui m’a attiré.

C: Rien d’inhabituel. Du fun, des potes, des bons moments, des mauvais, beaucoup de boulot… A la fin, vous gardez tout en mémoire, et ça fait des supers souvenirs.

E: En effet oui. Nous nous sommes rencontrés dans une association de cosplay que nous avions rejoint tous les 2. Thomas en temps que président et moi en temps que simple membre. Puis nous avons pu faire connaissance et là le charme a opéré et fait le reste  ;) Quelles autres distinctions hors CICAF avez-vous? E: Je ne pense pas autant que pour le CICAF ^^ C’était notre 1ère victoire en concours international. Sinon oui je suis ambassadrice pour une boutique de cosplay Cosplay Mat et j’ai au cours des dernières années plusieurs fois été jury de concours et j’ai animé plusieurs ateliers cosplays et conférences.

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On sais tous que les cosplayers ont parfois des idées farfelues, as-tu des anecdotes bien drôles à nous partager? C: Rien d’extraordinaire : des gens qui voulaient se battre avec de vrais sabres, une personne dans un concours solo qui voulait 3 helpers, une autre qui voulait cracher du feu sur scène.


Revenons-en à vos cosplay, en faisant un petit tour sur la page d’Ellothin, on peux constater que tes choix sont aussi divers que variés. Choisis-tu vos costumes sur des coups de cœurs implulsifs ou réfléchis? E: Presque tous les cosplays que j’ai fait sont des choix de cœur. Généralement ce sont des personnages de jeux vidéos que j’adore jouer ou alors qui me font rêver. Certains sont même une réunion de ces 2 points. Prenons comme exemple le costume de Vi: J’adore son design style steampunk underground (en plus quand j’ai décidé de la faire j’avais la même coupe de cheveux, la «side cut» rose).

Crédit : Acael - Photography

En plus de ça c’était mon main en jungle sur League of Legends. Mais ce qui m’a le plus décidé c’était le challenge technique avec la réalisation des mains géantes articulées. LE combo gagnant ^^ Pour Xayah, c’était un choix esthétique et sentimental. Un couple sur League Of Legends que l’on adorait jouer ensemble qui avait le même caractère que nous dans la vraie vie...Puis le côté coloré et impressionnant des plumes, encore un coup de cœur .  Sinon oui il y a certains costumes qu’il m’est arrivé de faire pour accompagner des amis dans leurs groupes comme Maléfique par exemple. Je me voyais difficilement interpréter une princesse et le côté sombre avec le travail sur les cornes m’a fait trancher. L’un de vous deux pourrait-il nous faire un résumé de votre sélection pour le CICAF? E: Tout d’abord, nous avions envie de créer nos cosplays de Xayah/Rakan sans avoir d’arrière pensée de concours. Puis lorsque nous avions terminé nous avions envie de nous lancer un challenge personnel et de tenter notre 1er concours international. Il s’est présenté les sélections françaises du CICAF lors du Toulouse Game Show. Au départ nous ne connaissions pas beaucoup ce concours et nous nous sommes renseignés.

Crédit : Paper Cube Bart Kools Fotografie

Le CICAF est un concours international basé principalement sur la prestation scénique, plus que sur le costume (80%presta). Ce qui différait aussi avec les autres concours traditionnels c’est que le temps de prestation n’est pas de 2min30 mais de 5min. 53


Crédit : Free dream picture Votre prestation est essentiellement basée sur de la danse gracieuse et dynamique, avez-vous pris des cours de danse ou l’entraînement personnel à suffi?

Les costumes nous gênaient pour la plupart des mouvements et nous avions envie de pousser davantage le côté danse acrobatique. C: C’est sur que les acrobaties avec des plumes de 2m c’est pas simple.

C: beaucoup de répétition ! Et sur la dernière semaine, un ami chorégraphe a bien voulu regarder notre Qu’est-ce que cette expériences d’une autre boulot et nous corriger. envergure, vous a apporté personnellement? E: Je vais vous dévoiler notre grand secret......... Danse avec les stars ! XD Je crois que nous avons dû regarder toutes les saisons françaises et américaines pour s’inspirer et créer notre chorégraphie ! Ensuite il y a eu beaucoup de répétitions et d’entraînement surtout pour les portés. Puis la dernière semaine nous avons présenté notre prestation à un ami chorégraphe qui nous a apporté les dernières retouches, et il nous a été d’une grande aide! C’est très difficile de se voir et de s’autocorriger.

C: Satisfaction personnelle (n’ayons pas peur des mots).

C: Par choix. Il y avait vraiment matière à améliorer, ces costumes avaient du potentiel .

C: C’est vrai. il n’y avait pas vraiment d’ambiance de compétition, plutôt de la camaraderie.

E: Nous avions dit au jury de la présélection que nous aimerions garder ce fil conducteur avec des améliorations. Il n’y a pas d’obligations, c’est au bon vouloir des cosplayers. Nous avions beaucoup d’idées d’améliorations qui lors de nos répétitions et nous étions un peu frustrés de pas avoir le temps ou les moyens techniques pour les mettre en œuvre.

E: Absolument. je pense que c’est le terme le mieux adapté pour décrire cette expérience «échange humain». On découvre des personnes issues de toute part du monde et chacune avec cette même passion commune. Ça crée des liens rapidement.

E: Je dirais que cela a renforcé notre complicité au sein de notre couple. Travailler en équipe sur un projet commun avoir le même objectif ... et surtout apprendre à avoir une confiance absolu en son partenaire. Impossible de faire les portés dans d’autres conditions.

De nombreux participants de grands concours européens et mondiaux, disent souvent qu’ils Entre votre sélection et le concours , vous n’avez ne vivent pas une compétition mais un échange pas changé la trame de l’histoire, était ce un choix, humain autour de la même passion. Était-ce votre une préférence, ou cela faisait partie du règlement? cas aussi?

54 Bart Kools Fotografie


Sur quoi les grosses conventions chinoises différent-elles des grosses conventions Françaises ? C: Alors je sais pas si toutes les conventions chinoises ressemblent au CICAF mais il faut bien avouer que c’est assez unique. vous ne trouverez pas d’associations là bas, uniquement des éditeurs et des boutiques (et une énorme salle pour le cosplay), ce sont des énormes stands avec des écrans géants et des décors grandioses. Et concernant le cosplay, là aussi c’est très différent les chinois ne font pas de concours en solo ou duo (hormis CICAF). Là-bas, ils sont 25/30 sur scène et les prestations durent 10 minutes, c’est très impressionnant à voir. Le CICAF étant un concours Chinois, les formalités doivent différer des concours européens? E: Lors des sélections il n’y a pas de support vidéo mais pour les finales oui, et toute la piste son doit être montée en chinois (ou anglais sous-titré chinois).

Crédit : Pumpkyn Photography

Il y aura un pre-juging des costumes uniquement lors de la présélection et pas sur place en Chine. Pour s’inscrire il faut avoir un passeport valide 6 mois après les finales qui se déroulent en Chine dans la ville de Hangzhou. Il faut prendre en compte que les frais de VISA seront à votre charge mais tout le reste du voyage est entièrement pris en compte par les conventions. Cette interview touche à présent à sa fin. Merci infiniment pour le temps que vous nous avez consacré, et encore toutes nos félicitations pour cette première place méritée. C: Merci à vous  ^^ E: Merci beaucoup, nous avons été enchantés de partager ces quelques moments avec vous tous et espérons que notre aventure vous donnera envie d’y participer à votre tour  ^^ Sirius

Crédit : Ellothin Bart Kools Fotografie

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JAPON - GOODIES & FIGURINES

GOODIES & FIGURINES BD - The Evil Within La B.D. The Evil Within d’Ian Edginton, Alex Sanchez & Ed Anderson, est disponible chez Omaké Books. L’histoire se déroule avant les événements du jeu de Shinji Mikami, Tango Gameworks & Bethesda Softworks.

L’œuvre de Hayao Miyazaki Été prolifique au niveau cultes de l’animation chez Third Editions. Puisque suite à Cowboy Bebop, arrive L’œuvre de Hayao Miyazaki, par Gaël Berton de Kanpai!. En voici la couverture First Print d’Atelier Sentô.

Shantae: Half Genie Hero Ultimate Edition

Shantae: Half Genie Hero Ultimate Edition a beau s’avérer complète avec tous ses DLC sur Nintendo Switch et PlayStation 4, il existe encore plus ultime ! En effet, PQube propose une Édition Day One physique. Celle-ci comprenant un artbook de 100 pages bourré de croquis inédits, ainsi qu’un CD audio de 30 chansons Risky Beats. 56


Pix’n Love édition collector mythe capcom Naruto to Boruto: Shinobi Striker Entre 2 affrontements à 4 contre 4 sur Naruto to Boruto: Shinobi Striker, on aura toujours l’occasion d’admirer son édition Uzumaki par Bandai Namco Entertainment, tant sur PS4 que sur Xbox One.

En parallèle à la sortie de Street Fighter 30th Anniversary Collection Pix’n Love propose une édition collector du mythe de Capcom, plus électrisante que Blanka ! Ici la version Switch, la Xbox One & la PS4 existant également.

Celle-ci délivrant une superbe figurine du père & du fils (on vient de vous griller l’histoire), l’accessoire Les grands sages du Mont Myouboku, ainsi que le season pass, 9 DLC & des bonus si vous la précommandez.

Amiibo Coralie & Perle Les Amiibo Coralie (Marina - verte) & Perle (Pearl rose) rejoignent la gamme Splatoon ! De quoi les allier aux plus jolis Joy Con de la Nintendo Switch.

Sonic Mania Plus

Photobook Fenix Falaist L’édition physique de Sonic Mania Plus fera chavirer les nostalgiques & l’on imagine les autres aussi. Celle-ci comprenant un artbook de 32 pages, une couverture réversible SEGA Mega Drive et une illustration holographique ! Disponible sur PS4, Switch & Xbox One. La cosplayeuse Fenix Fatalist a sorti son photobook consacré à Triss Merigold de The Witcher 3: Wild Hunt.

Inod 57


JAPON - GOODIES & FIGURINES

FOCUS AMIIBO PIKACHU Cela fait bientôt 4 années que Nintendo s’est lancé sur le marché de la figurine interactive. Si l’utilisation de celles-ci est plus décorative qu’utile in-game, elles restent abordables (à peine 15€ soit le prix d’une figurine «Funko Pop!») et surtout bénéficient des nombreuses licences de la firme de Kyôtô. AMIIBO PIKACHU «SUPER SMASH BROS»

AMIIBO «DÉTECTIVE PIKACHU»

La première «fournée» se concentrait sur «Super Smash Bros.». L’amiibo Pikachu porte le numéro 10 et il faut reconnaître que le personnage se prête bien au jeu de la figurine. Ronde et colorée, la souris électrique offre en plus un toucher lisse et doux. La queue est souple, assez pour ne pas se briser en cas de mauvaise manipulation.

Pour sa version «Détective Pikachu», on constate le côté plus «badass» de la souris électrique, issue du jeu du même nom (sur 3DS). La première chose qui frappe, c’est sa taille. Justifiant les 35€ demandés (à l’époque), 14 centimètres de haut (avec le socle), une circonférence de 80 millimètres. L’expression du personnage représente parfaitement le côté charismatique du personnage, on constatera que sa bouche est ouverte, laissant apercevoir sa langue. Ses yeux sont travaillés bien qu’il s’agisse de stickers. Les joues sont roses et non pas rouges, mais peintes.

Seule la taille déçoit à vrai dire, 7 centimètres avec le socle, c’est petit. Mais sa bonne bouille avec sa bouche, ses yeux, son nez et ses joues rouges le rendent expressif. Tout ceci est peint avec rigueur, un joli petit objet pour les personnes adorant ce petit personnage attachant.

De plus, la posture est assez dynamique, comme s’il nous demandait de ne plus faire un geste. Ici aussi l’appendice en éclair du personnage est plutôt souple, il ne faut pas trop insister, mais ça peut encaisser quelques coups. Que dire de la casquette à la texture différente du corps lisse. La visière est souple, et on pourrait presque croire que c’est du cuir. Le socle offre la vision d’une carte et est bien dimensionné pour assurer la stabilité du petit Sherlock Holmes. Twinsunien

Vous pourrez constater la différence entre les 2 amiibo, seulement n’oubliez que le grand vaut le double du petit tout de même. Détective Pikachu est une figurine travaillée et sublime. Remarquable de loin, elle fait un bel effet sur une étagère ou dans une vitrine. C’est plus délicat de s’en servir en amiibo, le socle étant immense. Tandis que Pikachu version «Super Smash Bros.» est plus simple. Mais plus maniable si vous cherchez à obtenir des bonus dans vos jeux New 3DS, WiiU ou Switch. Si le prix du Détective Pikachu vous rebute, sachez que la figurine est vraiment très belle. Les fans possèdent certainement déjà ces deux figurines interactives. 58


LIFE IS STRANGE : BEFORE THE STORM ÉDITION LIMITÉE Le jeu de Dontnod Entertainement avait marqué beaucoup de monde. Par son histoire, dont la fin est bouleversante, mais aussi par une belle maîtrise du côté épisodique. L’éditeur Square Enix décida rapidement d’en sortir une suite. Enfin, une préquelle plutôt, vu que «Life is strange : Before the storm» s’intéresse au passé de Chloé Price, personnage secondaire du premier jeu. Bien que non développé par le développeur français (pour mieux se concentrer sur «Life is strange 2»), et même en ôtant l’apect surnaturel, Deck Nine Games était arrivé à offrir de fortes émotions aux joueuses et joueurs.

À l’occasion de la sortie physique du jeu le 9 Mars 2018, une «Édition limitée» sortit. Pour moins de 40€, aussi bien sur PC, PlayStation 4 que Xbox One, nous nous retrouvons avec un joli packaging, de la taille d’une box DVD, mais deux à trois fois plus large. De plus, pour toute précommande, deux magnifiques figurines furent offertes. Cette édition limitée contient un pack de tenues à télécharger et un mode compil’, voilà pour le côté numérique. Maintenant le physique, nous retrouvons le jeu, dans une boîte normalisée en fonction du support choisi. Il y a les trois épisodes plus l’épisode bonus «Farewell». La bande originale composée par le groupe britannique «Daughter», sur CD, avec son heure de musique à travers 15 titres forts en émotions. L’artbook d’environ 16 pages, pêche par son petit format (taille DVD, soit plus petit que du A5), mais sa couverture cartonnée, ses pages de papier glacé de qualité, et les photos des personnages et décors, palient ce petit défaut. Aucun texte par contre, mais parfois les images sont plus fortes que les mots.

Si cette édition justifie déjà le coût supplémentaire par rapport à sa version numérique (rien que le CD rend cette version immanquable), les personnes ayant précommandé cette version, se virent offrir deux jolies figurines. Représentant Chloé Price et Rachel Amber, d’un dizaine de centimètres de hauteur, elles peuvent se prendre par la main. Le détail des vêtements, la chevelure, les yeux, tout est très joli. Le socle transparent permet de bien stabiliser le tout, et on pourra l’enlever quand on voudra. Option utile uniquement en cas de déménagement, car sinon les figurines ne tiennent pas debout. Si on regrette le fait que les joueuses et joueurs ayant acheté la version numérique du jeu devront remettre la main à la poche, les plus patient verront une version complète et d’excellente facture. Mieux, pour les acheteuses et acheteurs ayant anticipé la sortie de cette version physique, deux figurines d’une qualité incroyable seront offertes. Et ceci alors que l’éditeur aurait pu sortir une autre version pour une vingtaine d’euros en plus sans que l’on trouve à y redire. Quand on repense que l’avenir du jeu vidéo s’oriente vers le tout numérique, on se dit qu’avec d’aussi belles versions, le physique n’a pas dit son dernier mot. Twinsunien 59


LUDIQUE- AVIS

© 2017 HAZUKI MINASE, ITSUKI KAMEYA/SQUARE ENIX © 2017 SQUARE ENIX CO., LTD. ALL RIGHTS RESERVED.

KODAMA LES ESPRITS DE L’ARBRE

Apparus il y a plus d’un millénaire durant l’ère Heian, les Kodama, ces petits Yõkai facétieux vivant dans les arbres, veillent sur l’état de la forêt et vivent en harmonie avec cette dernière, ressentant toute modification, floraison ou destruction de cette dernière sur leur être. Ces créatures, comme de nombreux autres Yõkai, ont fasciné la culture à travers les siècles. C’est dans l’œuvre phare de Hayao Miyazaki : Princesse Mononoke, que les Kodama vont ressurgir dans la culture populaire et apparaître au travers de nombreux médias, tels que les jeux-vidéo, mais également les jeux de société avec le jeu que nous allons découvrir aujourd’hui : Kodama – Les Esprits de l’Arbre.

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LA FLORAISON APPORTERA LE BONHEUR La forêt pousse vite, et en tant que bienfaiteur des Kodama, il nous incombe d’aider cette vivace forêt à se développer et devenir luxuriante afin d’offrir une grande variété d’êtres vivants au sein de ses arbres ainsi que le plus grand bonheur à nos cher Yõkai qui vont nous guider lors de cette année de floraison. Et seul le meilleur d’entre vous pourra faire entrer son nom dans les futures générations. Le but de chaque joueur est de cultiver et faire prospérer au mieux son arbre dans lequel se cachent les petits Kodama et commence la partie avec un Tronc ainsi qu’une main composée de 4 Kodama apportant de nombreux bonus selon le niveau de prospérité de notre arbre lors de chaque fin de saison. Le jeu se déroule en 3 phases successives qui vont se répéter durant 3 saisons : - LA PHASE SAISON, représentée par une carte tiré et révélé sur le plateau, permet de découvrir les bonus et/ou malus qui seront appliqués durant cette saison afin que les joueurs puissent affiner leur stratégie. - LA PHASE DE CROISSANCE va se répéter 4 fois par saison. Chaque joueur devra prendre chacun son tour, une carte branche sur la ligne centrale (constituée de 4 cartes et remise à ce niveau lorsqu’un joueur choisit l’une d’entre elles) puis la positionner sur son arbre afin de symboliser sa croissance en faisant attention que chaque carte branche posée n’en touche qu’une autre au moment de la pose et ne recouvre aucun des petits éléments servant au bonheur des Kodama ( luciole, chenille, champignon … ). Après avoir posé cette branche, le joueur pourra compter les points que cette dernière rapporte en fonction des petits éléments présents sur la branche, de sa pointe jusqu’au tronc. - LA PHASE KODAMA va nous permettre de faire appel à l’une de nos 4 créatures en main qui va, selon la structure de notre arbre et la présence d’éléments sur ce dernier, nous rapporter plus ou moins de points. Une fois chaque saison terminée, la personne ayant le moins de points au compteur peut devenir premier joueur et une nouvelle saison peut commencer. Le jeu se termine sur le plus grand nombre de points de victoire, offrant au joueur, la consécration et la possibilité de figurer dans l’histoire de la forêt pour les siècles à venir.

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UNE FORÊT PEUT CACHER UN BON TITRE Tout comme Takenoko ou Tokkaido dont j’ai pu parler par le passé dans des numéros du Yatta, l’univers riche de la culture nippone offre une envie de se poser et de contempler des aspects insignifiants et insoupçonnés de notre monde ainsi qu’une ambiance propice à la détente et la contemplation et ce, malgré un jeu basé sur la compétition entre les joueurs. Basé sur un matériel assez simple (des cartes, un plateau et un petit Kodama en 3D du plus bel effet), le jeu est superbement réalisé dans ses dessins et son image Zen se ressent au travers de chaque carte ainsi que lors de la poussée des arbres de chaque joueur.

NIVEAU REJOUABILITÉ, NOUS RETIENDRONS TROIS POINTS ESSENTIELS - Tout d’abord, le jeu offre de nombreuses cartes Kodama, Saisons et Branches afin de renouveler sans cesse l’expérience du jeu et proposer de nouvelles manières de l’aborder (saisons variantes, Kodama en notre possession, favoriser tel ou tel élément pour accumuler les points … ) - La courte durée des parties en fonction du nombre de joueurs (10 minutes par joueur) lui permet de pouvoir se jouer rapidement, tel un jeu apéro (un jeu léger et pouvant commencer une bonne journée / soirée jeux dans la détente et la bonne humeur), mais offre un challenge toujours appréciable entre les joueurs proches d’un jeu plus lourd, les règles en moins. - La simplicité des règles lui permet d’être jouable autant bien avec des amis connaisseurs, experts du jeu, mais également et surtout, des novices du jeu, des joueurs occasionnels mais également des enfants avec la minimalisation de texte et l’accessibilité par les couleurs, les formes, la simplicité du matériel. Sur ce, je retourne arroser mes arbres afin de satisfaire les êtres qui s’y cachent et vous souhaite une bonne découverte du jeu dans cette forêt mystique et pleine de charme et peut-être Kodama viendront-ils vous rendre visite afin de vous témoigner leur gratitude. Castile

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NOUVEAUTÉ - LUDIQUE

COFFRET DRESSEUR En parallèle à la sortie de la nouvelle extension du JCC Pokémon, Soleil et Lune – Lumière Interdite chez Asmodée, un Coffret Dresseur d’élite a été proposé. On y retrouve des protège-cartes à l’effigie d’Ultra-Necrozma, des dés et marqueurs d’États spéciaux ou encore un guide rempli d’astuces.

DECK BUILDING SAINT SEIYA Le jeu de deck building Saint Seiya - Les Chevaliers du Zodiaque, de Maxime Babad et Nicolas Badoux, a été révélé lors des Tsume Fan Days en mai dernier. Celui-ci contiendra cartes brillantes, tapis de jeu, horloge aimantée... Le but étant de réunir un maximum de chevaliers autour d’Athena, sur des parties de 2 à 5 joueuses/eurs. Édité par Yoka by Tsume & distribué par Abysse Corp, il sortira courant septembre.

MONOPOLY GAMER : MARIO KART Nintendo ce n’est pas que du jeu vidéo, vous le savez depuis ses débuts avec les cartes. Justement, accroche éculée, voici Monopoly Gamer : Mario Kart, en collaboration avec Hasbro Games. Celui-ci sera disponible dès le 20 juin.

DRAGON BALL SUPER CARD GAME Dragon Ball Super Card Game verra son 3e chapitre, Les mondes croisés, sortir en juillet, toujours distribué chez Abysse Corp. Pour rappel le jeu a été lancé en mars & son deuxième chapitre est disponible depuis avril.

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CARTES YU-GI-OH! Les nouvelles cartes Yu-Gi-Oh! de chez Konami Digital Entertainment B.V. étendent leur domaine. Après L’Édition Spéciale Les Flammes de la Destruction, ainsi que Batailles de Légende : Vengeance Impitoyable, sorties en juin, débarque désormais le booster Horizon Cybernétique.

Inod


ACTUALITÉ - JEU VIDÉO INDÉPENDANT

L’ACTUALITÉ DU JEU VIDÉO INDÉPENDANT Le Yatta Fanzine étant lui-même indépendant, offrant ainsi une ligne éditoriale ouverte au possible, il en va de même concernant le médium vidéo-ludique. Moult studios nous offrent ainsi des pépites, malgré les difficultés inhérentes au milieu indé. Nous allons donc vous donner quelques conseils, en évoquant des jeux le méritant.

MACHIAVILLAIN

RIDDLED CORPSES EX

On a joué à l’une de ses premières versions en 2014 & l’on n’a pas lâché son évolution depuis. C’est vous dire s’il a su nous marquer dès ses débuts. Wild Factor, mené par Alexandre Lautié, associé à l’illustratrice Zimra, nous servent un jeu de gestion bourré d’humour, reprenant les codes des films d’horreur. En conséquence, il est indispensable de respecter ce que ceux-ci nous ont appris. Avec tous ceux que l’on a vus en cachette, le dimanche soir sur RTL 9 dans notre prime jeunesse, on n’est pas dépaysé. Edité par Good Shepherd Entertainment, il est à retrouver sur PC.

Suivant le Yatta Fanzine de près, vous n’êtes pas sans connaître Fabrice Breton & son studio COWCAT Games. Entre ses propres jeux & les adaptions de ceux de tiers, l’homme réussit toujours à nous convaincre.

I HATE RUNNING BACKWARDS

DUNGEON RUSHERS

Un shoot’em up complètement barré à génération procédurale des niveaux, par Binx Interactive, Croteam Incubator et Devolver Digital. Et pour cause, il se situe dans l’univers délirant de Serious Sam. Mais l’on y retrouve aussi des personnages de divers jeux Devolver. Soit un cocktail molotov attirant sur PlayStation 4, Xbox One et PC, puis courant de l’été sur Switch.

Nous avions eu l’occasion de critiquer la version PC de l’œuvre de Goblinz Studio sur notre site. Désormais, ce RPG dungeon crawler, comprenant combats au tour par tour & dialogues savoureusement drôles, est également disponible sur PS4, Switch & Xbox One.

Comme pour Xenon Valkyrie+, il s’est occupé de la version console de la création de Daniel Fernandez Chavez/Diabolical Mind. Un jeu de tir diabolique, encore meilleur en multi, sur PlayStation 4, PlayStation Vita et Xbox One.

Inod

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JEU VIDÉO - AVIS

DRAGON LAPIS Le catalogue de la Nintendo 3DS a beau tourner au ralenti désormais, il est peu de dire qu’elle a accueilli une quantité astronomique de logiciels géniaux. Et que dire des jeux de rôle ? Notamment ceux à la saveur à l’ancienne. L’une des valeurs sûres dans le domaine étant le combo formé de KEMCO & EXE-CREATE. Justement les 2 sont de retour, avec Dragon Lapis.

LALARIC (MONSTER) HUNTER Le monde de Dragon Lapis allait mal il y a un millénaire, suite à l’apparition de 2 dragons. L’un de glace & l’autre de feu. La doublette s’est affrontée, causant de terribles dégâts. Quand plus aucun espoir ne semblait permis, un héros surgit : Alaric. Ce dernier scellant les rivaux sous une forme humaine, en se sacrifiant. Cependant au bout d’un millier d’années, les 2 créatures commencent à trouver le temps long. Elles comptent ainsi vite retrouver leurs pouvoirs, pour tout détruire sur leur passage. Et sans vous révéler les surprises, les notions d’héritage & de vengeance apporteront grandement au scénario.

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DOUBLE DRAGON

LAPIS PARTOUT

L’aventure saura nous tenir sur la longueur, avec de réelles activités. Dragon Lapis s’avérant à l’instar de tout bon JDR, une insatiable montée de niveau en niveau. En l’occurrence, on passera ici par l’apprentissage de métiers.

Tout comme les autres RPG de ces 2 studios sur 3DS, Dragon Lapis nous offre une ode au c’était mieux avant. Du véritable pixel 8 bits, charmant, très coloré & qui attirera forcément celles et ceux ayant connu cette époque d’antan et la conservant dans leur cœur. Les autres ne seront pas en reste, surtout à l’heure de la mode du pixel art. Qui d’ailleurs seront sûrement surpris(e)s par ces graphismes pleinement ancrés dans la tradition. & non dans une réinterprétation facile.

Plus l’on évoluera au sein de l’un d’entre eux, plus l’on débloquera de nouvelles capacités. Pour ce faire, il s’avèrera primordial de glaner des plaques de croissance. Ces dernières pouvant être disséminées entre les divers personnages comme bon nous semble. De quoi, tout comme avec les jobs, confectionner une escouade complémentaire. Ces plaques offrant aussi bien des techniques supplémentaires, qu’une amélioration de ses caractéristiques. Ainsi qu’une connaissance plus accrue de son métier. Une fois celui-ci pleinement retourné, on n’hésitera pas à en apprendre un autre. Permettant de posséder de multiples spécificités propres à plusieurs activités. Ce que l’on a acquis reste, de quoi délivrer une importante profondeur de jeu. Les alliances entre jobs changeant considérablement la donne, selon vos choix. Un maximum de connaissances poussées, ne sera pas de trop pour affronter des tas de malandrins, dans un système au tour par tour.

Les musiques ne dérogent pas à la règle. Ryuji Sasai étant aux manettes, pour une aventure bordée de chiptune épique. Idéale pour le genre, avec un accompagnement restant sympathique sur les longues heures passées. & des moments intenses lors des combats. On n’en doutait pas vu ce que le duo derrière Dragon Lapis nous propose depuis des années & cette aventure le confirme. Surtout que celle-ci bénéficie d’une histoire intrigante, de par les questions posées. Il n’y a donc pas qu’un système de jeu derrière. Celui-ci poussé dans ses derniers retranchements, grâce à l’accumulation de jobs & donc de connaissances. Ce que l’on préfère, plutôt que les jeux annulant ce qui a été acquis si l’on change de domaine. Inod

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JEU VIDÉO - AVIS

WAKU WAKU SWEETS: HAPPY SWEETS MAKING Sorti il y a plus de 4 ans au Japon, Waku Waku Sweets: Happy Sweets Making déboul(angeri)e sur l’eShop européen. Dont la France, ce qui comme vous le constaterez a dû toucher les développeurs tant le pays est pris pour modèle par beaucoup d’autres, dont le Japon, sur l’univers culinaire & notamment pâtissier.

COOKING YATTA Gros avantage de Waku Waku Sweets: Happy Sweets Making par rapport à la concurrence, une véritable histoire. De quoi nous pousser à perdurer dans l’expérience. Nous incarnons Lime, jeune femme venant juste d’être recrutée par la pâtisserie Fil Rouge. Effectivement, on a droit à un joli exemple de franponais. Heureusement rien de tendancieux ou de ridicule. Enfin l’on a bien trouvé une corrélation tendancieuse, mais afin de rester dans les règles de la ligne éditoriale, nous n’en dévoilerons pas davantage. Revenons-en à notre amie Lime. Cette dernière encore un peu verte, possède néanmoins un caractère à l’enthousiasme acide tant il est débordant. Celle-ci devant désormais apprendre son métier sur le tas. Non sans y connaître un certain esprit d’équipe, ainsi que de compétition.

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BAKER SWEET SYMPHONY

BOULANGERIE PÂTISSERIE

Car oui, c’est bien là que se situe la différence entre Waku Waku Sweets: Happy Sweets Making & la concurrence. Celui-ci apportant une véritable mise en scène & un défi plus important par la présence de concours. Et non uniquement un enchaînement de mini-jeux, où la défaite n’existe pas.

La chanson culte du duo nantais Andréas & Nicolas s’ancre dans nos têtes, à chaque fois que l’on joue à Waku Waku Sweets: Happy Sweets Making. Pourtant elle n’y figure pas. L’ambiance sonore reste sympathique, mais l’on ne viendra pas pour elle.

Qui plus est, Lime a une vraie vie. Elle bosse avec des collègues par qui elle pourra apprendre. Ou encore les charmer de par ses succulentes recettes. Elle rentre même chez elle retrouver le mignon lapin, qui doit rêver qu’elle lui rapporte les invendus. Mais il peut toujours fantasmer, elle le carotte à chaque fois. On a même l’occasion de sortir & de dépenser les quelques deniers glanés par nos talents de pâtissière, en maquillage. Mais aussi & cela est davantage intéressant, s’offrir des recettes alternatives.

En revanche les graphismes auront déjà davantage tendance à attirer vers un logiciel. L’aspect ultra flashy, dynamique & mignon de celui-ci, y arrive d’ailleurs bien. Le plaisir de jeu direct, voici une particularité qui se perd. Waku Waku Sweets: Happy Sweets Making en est lui pétri. Pas de fausses missions ennuyeuses. Ici on joue vraiment, avec des mécaniques concrètes qui plus est, grâce à l’écran tactile. L’univers chatoyant, gourmand & croquant, nous accrochant en plus grandement. Inod

Les fonctionnalités de la 3DS sont évidemment grandement exploitées. Offrant des sensations semblables aux actions effectuées dans la réalité. Aussi bien que si l’on concoctait une mille-feuille aux fraises ou un éclair au chocolat. Cependant comme dans la vraie vie, tout ne sera pas de la tarte. Il s’agira de battre au bon rythme son mélange, lui-même qu’il faudra déjà réussir au lieu d’en mettre partout… L’écran tactile mis à contribution, apportant toujours ce plaisir direct & intense. Et comme IRL, si l’on suit bien les consignes, on doit d’en sortir. Encore restet-il la cuisson. L’aspect le plus souvent craint dans la cuisine, tant réelle, que virtuelle. Cela se confirme ici. Tout pouvant être raté en une fraction de seconde, car l’on regardait un tutoriel cosplay ou lisait de truculents articles sur le Yatta Fanzine.

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