Hum, extra tes restes ! by yves bigot

EXTRATESRESTES ! GUIDE SUR L’ÉCO-CONSOMMATION ET LA LUTTE CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE

GROUPE RENNAIS DE PÉDAGOGIE ET D’ANIMATION SOCIALE

EXTRATESRESTES ! GUIDE SUR L’ÉCO-CONSOMMATION ET LA LUTTE CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE

SOMMAIRE

PRÉFACE............................................................................................................................................................. P.5 EN SAVOIR PLUS SUR LE PROJET...................................................................................................... P.6 L’ÉCO-CONSOMMATION C’EST QUOI ?............................................................................................. P.9 Les circuits courts ................................................................................................................................... P.10 La qualité des aliments ........................................................................................................................ P.16 Les produits moins emballés ......................................................................................................... P.20 LUTTER CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE : OUI MAIS COMMENT !?!............................................................................................................................ P.25 Acheter malin ............................................................................................................................................... P.27 Bien conserver mes aliments ......................................................................................................... P.31 Des astuces pour cuisiner ................................................................................................................. P.36 DES IDÉES RECETTES POUR ACCOMMODER MES RESTES .................................................................................................. P.39 POUR ALLER PLUS LOIN, LE COMPOSTAGE................................................................................. P.54 REMERCIEMENTS ........................................................................................................................................ P.58 CALENDRIER DES FRUITS ET LÉGUMES....................................................................................... P.59 LES DIFFÉRENTS MARCHÉS DE RENNES MÉTROPOLE....................................................... P.61 CONTRIBUTIONS............................................................................................................................................ P.63

PRÉFACE

ravo aux explorateurs en herbe du quartier de Maurepas à Rennes qui, pendant une année scolaire, ont parcouru pour nous les pistes d’une alimentation durable et nous en confient les secrets dans ce livre.

Achats directs chez le maraîcher, circuits courts dans une cantine scolaire, produits biologiques et de saison, plats sans viande, refus des emballages inutiles, eau du robinet plutôt qu’eau en bouteille, tout est pensé pour prélever le moins possible de ressources naturelles et respecter l’homme et la nature. Et puis, sur le gaspillage alimentaire, les enfants ont recueilli une multitude de conseils pour nous aider : faire des listes de courses, se méfier des promotions qui font trop acheter, bien emballer pour mieux conserver, comprendre et surveiller les dates limites de consommation ou d’utilisation, acheter des produits frais en petite quantité, mais plus souvent. Une astuce que je ne connaissais pas : dans le planning de la semaine, prévoir un repas de moins, afin de s’obliger à cuisiner les restes ! Pour terminer, des recettes pour cuisiner les restes, et même les épluchures, comme les cosses de petits pois, concoctées par des chefs, testées et approuvées par des familles, faciles à faire et pleines de goût. De quoi nous donner envie de nous y mettre nous aussi... Finalement, grâce à nos explorateurs, ne pas gaspiller la nourriture, c’est un jeu d’enfants ! Dominique VIEL Chef de la mission de contrôle Ecologie et développement durable, au Ministère de l’Economie, des Finances et du Commerce Extérieur. Présidente du groupe de travail sur la prévention des déchets au Conseil National des Déchets.

POUR EN SAVOIR PLUS SUR LE PROJET

EXTRATESRESTES !

e Groupe Rennais de Pédagogie et d’Animation Sociale (GRPAS) est une association membre du GPAS Bretagne, mouvement d’éducation populaire oeuvrant pour la promotion des pédagogies sociales et environnementales favorisant l’implication des jeunes dans des initiatives citoyennes. Pour donner suite à l’engouement des familles pour le projet de livre de recettes de saison « Mac Maurepas », notre association a souhaité proposer le projet « Hum ! Extra tes restes ! » aux enfants du quartier de Maurepas à Rennes, où nous travaillons depuis 1996. Ces enfants, qui participent aux activités de l’association, et leurs parents se sont donc impliqués dans l’élabora-

Mieux acheter et mieux conserver les aliments !

tion de ce guide. C’est un outil concret et ludique, fait avec eux et à destination des habitants de Rennes et de sa métropole, visant à la réduction des déchets alimentaires et valorisant les actions de lutte contre le gaspillage alimentaire.

Ce projet s’est déroulé d’octobre 2011 à juin 2012. Nous avons débuté par une phase de sensibilisation à la production et à la réduction des déchets, avec une quarantaine d’enfants de 6 à 12 ans. Ce fut l’occasion de rencontrer différents acteurs du territoire, aussi bien des glaneurs sur les marchés, que des responsables de supermarché. Nous avons ensuite élaboré avec les enfants des questionnaires pour savoir quels aliments sont les plus fréquemment jetés, et collecté des astuces pour « mieux » acheter ou conserver nos aliments. Puis nous avons testé les astuces avec les familles du quartier et retenu ensemble celles qui nous sem-

blaient les plus pertinentes. Enfin, les enfants ont rencontré des chefs restaurateurs pour découvrir des idées recettes pour accommoder nos restes alimentaires. Ces recettes ont ensuite été testées et approuvées par les familles. Vous n’avez donc plus qu’à vous régaler les yeux fermés ! Ce guide a été subventionné par Rennes Métropole dans le cadre du projet européen Miniwaste. Ce projet a notamment comme objectif de montrer qu’il est possible de réduire la quantité de déchets organiques présents dans la poubelle en compostant sur site ou en réduisant le gaspillage alimentaire. « Hum ! Extra tes restes ! » parait dans le cadre de la semaine européenne de la réduction des déchets qui se déroule en novembre 2012. Imprimé à 5000 exemplaires, il sera distribué sur l’ensemble de Rennes Métropole. L’équipe du GRPAS

L’ÉCO-CONSOMMATION C’EST QUOI ?

’éco-consommation est un terme que l’on entend de plus en plus et qui peut se définir comme une consommation qui prend en compte les aspects écologiques et sociaux.

Mais concrètement, qu’est-ce que cela veut dire ? Ce sont des achats de produits ou de services plus respectueux de l‘environnement, et fabriqués dans des conditions respectueuses pour le salarié, ou le producteur. Lorsque l’on parle d’éco-consommation, il y a une vigilance sur la traçabilité du produit (de sa fabrication jusqu’au moment où nous le consommons), sur son transport, son emballage, mais aussi sur les conditions de travail des personnes qui l’ont fabriqué, sur sa recyclabilité, etc. Nos explorateurs en herbe sont allés à la rencontre de nombreux acteurs (maraîcher, cantinière, gérant de supérette, ...) qui, à leur échelle et parfois même, sans s’en rendre compte, ont des petits gestes qui favorisent cette éco-consommation. Vous allez découvrir ici trois thématiques : les circuits courts, la qualité et la diversité des aliments et le suremballage. Pour chaque thème, nos explorateurs en herbe vous présenteront des expériences vécues, des anecdotes, des astuces afin de découvrir et mettre en pratique, si on le souhaite, quelques gestes simples d’éco-consommation !

LES CIRCUITS COURTS UN CIRCUIT COURT C’EST QUOI ?

Selon le ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche, est considéré comme circuit court un mode de commercialisation des produits agricoles qui se fait soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte, à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire, entre le producteur et le consommateur.

Dans la vente en circuit court, on trouve des fruits, légumes, viandes, ou encore des fromages. Elle est plus développée dans le Sud-Est, dans le Nord et en Alsace. Les produits peuvent être vendus directement ou transformés sur l’exploitation (conserves de légumes, fruits séchés, confitures, découpe et conserves de viande, volailles prêtes à cuire, fabrication de fromages, production de vin, etc). ba, s, et Sakoum Kalaïka, 10 an s, à Rennes ce Li s de é ch 11 ans, au mar

êtent et Juliana pr , Jérôme, Enzo hers du Patis aic ar m x au main forte s pa re au M au marché de

MAIS OÙ A-T-ON ACCÈS À CES CIRCUITS COURTS ?

La vente directe peut se faire à la ferme, sur les marchés ou être organisée à l’avance grâce aux AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne). En vente indirecte avec un seul intermédiaire, il y a les commerçants détaillants ou les artisans par exemple un boucher, qui a acheté sa viande à un éleveur. Nos explorateurs en herbe ont rencontré de nombreux acteurs des circuits courts et souhaitent vous présenter quelques expériences : Rencontre avec Martine Robin, Les maraîchers du Patis... Enzo, Juliana et Jérôme, 7 ans, accom-

pagnés de Faustine, ont profité de la pause du mardi midi, et du marché de Maurepas à Rennes, pour aller à la rencontre de Martine Robin, maraichère à Bréal sur Montfort. L’occasion pour les enfants de découvrir le métier de Martine, de nouveaux légumes et de pouvoir participer au rangement des caisses dans les camions, comme des grands ! Martine travaille aujourd’hui en GAEC (Groupement Agricole Exploitant en

n des Martine Robi Patis maraîchers du

Commun) avec son frère et son père qui a créé l’exploitation en 1960. Martine Robin n’est pas exploitante bio, mais prône une agriculture raisonnée, c’est-à-dire sans traitement fongicide ou pesticide. Ainsi, les maraîchers du Patis préfèrent insérer dans leurs serres des insectes de type coccinelle, par exemple, pour se débarrasser des pucerons. De même, ils privilégient des espèces de légumes robustes et leurs récoltes se font sur une plus longue durée. Les maraîchers du Patis ont toujours privilégié les circuits courts et aujourd’hui on peut acheter leurs produits directement sur l’exploitation ou sur 11 marchés d’Ille-et-Vilaine. Le truc en plus ! Pour les pressés ou les lève tards : Il est possible de commander ses légumes sur internet (même la veille pour le lendemain) et de venir

ensuite les retirer sur le marché de son choix. Ce système est prisé surtout en début de saison, lorsqu’une espèce de légumes est peu produite, par exemple pour être sûr d’avoir des fraises ou des tomates cerises après 10h ! Pour en savoir plus et connaître les marchés desservis sur la métropole : www.lesmaraichersdupatis.com

Pour connaître les jours de marché dans les différentes communes de Rennes Métropole, vous trouverez une fiche à la fin du guide ! DÉCOUVERTE D’UNE AMAP :

Hippolyte, Amal et Sarah, 7 ans, accompagnés de Léa se sont rendus à la bibliothèque des Longs Champs pour rencontrer Laurence Daguin, de la Fromagerie du Mézard à Erbrée. Mais quel rapport entre une fromagerie, une bibliothèque, et les circuits courts vous demandez-vous ?

et Hippolyte Amal, Sarah attention les ec écoutent av de Laurence ns tio ica pl ex

Nos explorateurs en herbe y ont découvert le fonctionnement d’une AMAP. En effet, tous les vendredis soirs à la bibliothèque des Longs Champs à Rennes, des habitants viennent chercher leur panier de légumes, pain et fromage achetés directement aux producteurs et artisans. La constitution des paniers se fait selon la saison et la récolte des produits arrivés à maturité. Mais qu’est-ce qu’une AMAP ? Le principe est de créer un lien direct entre le paysan et les consommateurs, qui s’engagent à acheter la production de celui-ci à un prix équitable et en payant par avance. Le prix du panier est fixé de manière équitable : il permet au producteur de couvrir ses frais de production et de dégager un revenu

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décent, tout en étant abordable par le consommateur. Le prix est en général proche de celui d’un panier composé des mêmes produits en grande surface. Mais souvent, ce panier a une qualité nutritionnelle et gustative supérieure. En effet, les producteurs ont moins de soucis de rendement et de vente. Il recherche la satisfaction des consommateurs en privilégiant les variétés végétales - ou races animales - de terroir ou anciennes reconnues pour leur qualité gustative. Un tel prix est rendu possible du fait de l’absence de gâchis au niveau des produits, en effet, tout ce qui est produit est consommé, même si les carottes ont une drôle de forme ! Ce prix est aussi rendu possible du fait de l’absence d’intermédiaire,

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ainsi que d’un emballage souvent absent, il suffit d’amener son sac ou son panier ! Il existe de nombreuses AMAP sur la métropole rennaise, avec différents modes de fonctionnement (taille des paniers,

engagement, aliments présents dans le panier, ...). Pour connaître les AMAP, proches de chez vous, vous pouvez vous rendre sur le site internet de Rennes Métropole (www.rennes-metropole.fr). Et dans la restauration collective, les circuits courts sont-ils possibles ? Exemple avec la cantine scolaire de Langouët : Accompagnés d’Anne-Catherine, Loana, Aram et Flora, 10 ans, se sont rendus à Langouët une commune située à 25km au nord de Rennes, dans une cantine pas comme les autres. Mickaëla Rio, la cantinière, ne prépare en effet, jamais de frites aux enfants, mais favorise la découverte de nouveaux goûts !

uvrent et Flora déco Loana, Aram aëla. ick M ec av ales quelques céré

découvrent zo et Nathan Maïwenn, En s vergers de s s parfum la diversité de de la Réauté

Lors de cette rencontre, nos explorateurs en herbe ont découvert qu’il était possible de favoriser les circuits courts même dans les cantines scolaires. En effet, la cantine de Langouët propose aux élèves des repas entièrement composés d’aliments issus de l’agriculture biologique, pour un coût inférieur à celui qui était pratiqué auparavant. Mais comment cela est-il possible ? Cela est possible car tout fonctionne avec des circuits courts ! Concrètement, la majorité des produits utilisés sont locaux et de saison, ce qui implique de composer des menus adaptés à chaque saison. Aucune livraison spécifique n’est faite pour un seul produit. Les aliments non disponibles localement (exemple l’huile d’olive) sont fournis par une biocoop. Concernant les préparations, elles sont souvent faites en interne par Mickaëla et ses collègues, contrairement à d’autres établissements qui réchauffent simplement les plats livrés chaque jour.

IDÉE DE SORTIE POUR LE WEEK-END OU LES VACANCES ! Le Verger de la Réauté à Thorigné Fouillard (à 15km de Rennes, accessible en transport en commun). Maïwenn, 8 ans, Enzo et Nathan, 6 ans, y ont rencontré Françoise Ferron, maraichère. Elle leur a fait découvrir une partie du verger-potager, où il est possible de venir cueillir soi même ses fruits et légumes selon la saison ! Pour en savoir plus : http://verger-la-reaute.com/

LA QUALITÉ DES ALIMENTS

eaucoup de ressources de notre planète (de l’eau, du pétrole, du bois) ont dû être mobilisées pour produire les aliments que nous consommons et pour fabriquer les emballages.

duits chimiques : un petit coup de colorant, une touche de conservateur, et les aliments sont consommables plus longtemps ou prennent de belles couleurs, ... Mais ils ne sont pas forcément plus sains.

Pour répondre aux besoins, on n’hésite pas à employer massivement des pro-

Pour se nourrir en préservant l’environnement, on peut acheter des aliments ans, s, et Mélik, 10 Aurore, 11 an umes lég et its fru découvrent les ’Dallah, M ri za .avec Ni du printemps eil rdin du Br jardinier au Ja

issus de l’agriculture biologique. Cette agriculture n’utilise pas de produits chimiques, mais ces aliments sont souvent plus chers. En effet, faire de l’agriculture bio a un coût plus élevé : les surfaces cultivées sont plus petites et les récoltes moins abondantes. Cependant, plus on les achètera et plus leur prix baissera. Comme nous l’avons vu précédemment, les circuits courts peuvent vous permettre d’avoir une démarche d’éco-consommateur en favorisant les produits locaux et de saison. Mais, lorsqu’on n’a pas de potager, il est souvent difficile de savoir ce qui est de saison à force de trouver sur les étals toutes sortes de légumes et de fruits à tout moment ! Manger des aliments de saison rime souvent avec des aliments de meilleure qualité gustative, moins gorgés d’eau et plus riches en goût, car cueillis à maturité ! C’est souvent l’occasion de redécouvrir des légumes et des fruits !

Pour compléter cette partie, les explorateurs en herbe vous proposent un calendrier des fruits et légumes de saison, à la fin de ce guide, afin de varier les plaisirs et d’acheter à des prix plus intéressants que hors saison. Et comme les saisons concernent également le poisson, suite à une rencontre avec Pascal Porée, poissonnier, Amin, Nathan, 6 ans, et Maïwenn, 8 ans, vous proposent quelques idées de poissons à cuisiner suivant la période de l’année : A consommer toute l’année : - Barbue - Grenadier - Raie A consommer toute l’année sauf de juin à septembre : - Congre - Coquille saint Jacques - Grondin

Pic d’abondance de janvier à mars : - Merlan - Tacaud - Plie Pic d’abondance de mars à mai : - Cabillaud - Maquereau - Cardine Mais pour en savoir plus, n’hésitez pas à questionner votre poissonnier. Pascal nous a indiqué qu’un tableau des saisonnalités des poissons est présent dans chaque poissonnerie.

Enfin, certains d’entre nous mangent souvent la même chose, juste par manque d’idée. Nourina, 7 ans et Jérôme, 8 ans, ont rencontré Francine Mahé, qui mitonne des petits plats au bar associatif, La vie Enchantiée, à Rennes. Elle leur a proposé quelques idées de recettes sans viande, mais pas sans légumineuse ! Mais qu’est-ce qu’une légumineuse ? C’est une catégorie d’aliments qui inclut les légumes secs (pois chiches, lentilles corailles ou vertes, les haricots...). Ces aliments sont riches en protéines, leur composition est donc proche de celle du groupe

les poissons sionné devant Amin impres al te Pasc que lui présen

urina lors de Jérôme et No e avec Francin tre on nc leur re

« viande, poisson, œuf ». C’est pourquoi les légumineuses sont une idée pour remplacer la viande à certains de vos repas.

Par exemple, en entrée une purée de pois chiches, type houmous, suivi d’un couscous sans viande ; ou encore, un dahl (spécialité indienne) composé de lentilles, de carottes et de riz !

Francine nous a donné une astuce pour préparer un repas sans viande : Pensez au trio : un légume + une céréale + une légumineuse

LES PRODUITS MOINS EMBALLÉS

haque année, les Français jettent 90 milliards d’emballages, soit 25 % de la masse totale des poubelles. D’après le rapport annuel du service des déchets de Rennes Métropole, en 2011, chaque habitant de Rennes Métropole a jeté en moyenne 485 kilogrammes de déchets, dont 94 kilogrammes étaient recyclables. Audelà du coût financier que représente leur traitement, une fois jetées, ces boites et cartonnettes consomment des matières premières qui pourraient être évitées.

Voici 3 expériences qu’ils souhaitaient vous présenter.

Nos explorateurs en herbe ont découvert quelques astuces pour réduire nos déchets au moment de faire les courses, car cela peut arriver que nous achetions des gâteaux emballés dans un grand paquet et « suremballés » en paquet individuel sans même que cela ne soit indiqué !

Choisir les produits en vrac, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas d’emballage, comme les fruits et les légumes au marché par exemple ! Et oui, pourquoi acheter un emballage que l’on va mettre directement à la poubelle ?! De plus, les produits en vrac coûtent souvent moins chers que les produits emballés, tout simplement, car l’embal-

ACHETER EN VRAC :

Aïcha, 9 ans, Ismaël et Anthony, 11 ans, se sont rendus à vélo à la biocoop Scarabée de Cesson-Sévigné afin de rencontrer l’animatrice, Mélanie Boulard. Ils ont découvert que l’on pouvait acheter certains produits, par exemple du riz, des pâtes, toutes sortes de céréales (même celles destinées au petit-déjeuner) en vrac. Mais qu’est ce que cela veut dire ?

lage à un coût et pour certains emballages, il peut parfois être même plus cher que le produit lui-même ! Parfois l’emballage peut être effectivement utile à la conservation du produit. Mais en ce qui concerne les céréales, mieux vaut les mettre dans une boite hermétique en arrivant à la maison. On peut le regretter, mais encore peu de moyennes ou grandes surfaces proposent ce type de conditionnement, pourtant cela existe dans certains magasins. Les enfants ont testé le principe et ont même trouvé cela rigolo !

CHOISIR DES PRODUITS AVEC MOINS D’EMBALLAGE :

En arpentant les allées des supermarchés Kémal, 11 ans Manola, Arda et Shiranie, 10 ans, se sont rendus compte que certains produits contenaient vraiment beaucoup d’emballage et que l’on pouvait se poser la question de l’utilité de ceux-ci. En effet à quoi sert le carton qui entoure un lot de quatre yaourts ou compotes ? Nos explorateurs en herbe se sont aperçus que l’on pouvait parfois éviter ces emballages en choisissant nos t le thony testen Ismaël et An ac ! vr en ts ui od rayon des pr

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produits, voici quelques astuces qu’ils vous proposent : • Choisir des fruits en vrac plutôt qu’emballés dans des barquettes • Si le produit se conserve bien, préférez les grands formats aux produits unitaires • Quand le choix est possible, évitez les produits avec du carton inutile • De nombreux boulangers nous ont rappelé que rien ne nous oblige à accepter le papier autour de la baguette

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• Pour peser certains fruits et légumes, inutile de les mettre dans un sac plastique si vous n’en prenez qu’un. Collez directement l’étiquette du prix sur le produit, nos explorateurs en herbe ont testé et cela ne laisse aucune trace ! EAU DU ROBINET ET NON EN BOUTEILLE :

Lors de la semaine de réduction européenne des déchets, Amine, Iliès, 7 ans, accompagnés de Léa ont testé différentes eaux (de source, minérale, du robinet) au bar à eau !

Quel a été leur verdict ? Arrivons-nous toujours à faire la différence entre l’eau du robinet ou l’eau en bouteille ? Dans tous les cas, la qualité de l’eau du robinet est très contrôlée et elle est tout à fait potable ! Consommer l’eau du robinet permet d’éviter d’acheter de l’eau en bouteille, car même si elles sont recyclables lorsqu’elles sont triées, leur fabrication nécessite de puiser dans les ressources naturelles, notamment le pétrole.

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Au GRPAS, lorsque nous partons à la découverte de la ville nous emportons des gourdes réutilisables et solides, pour étancher les petites soifs. À vélo ou à pied, elles ont remplacé les bouteilles d’eau depuis plus d’un an lorsque les enfants partent en escapade ! Et pour les grandes occasions, nous remplissons d’eau les bouteilles en verre « Moi je bois l’eau du robinet ! »

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de Rennes Métropole, que nous avions eues en visitant l’exposition sur la réduction des déchets ! N’hésitez pas à le faire chez vous, ça fonctionne avec n’importe quelle bouteille en verre ! Et pour ceux qui n’aiment pas le goût de l’eau du robinet, vous pouvez laisser reposer ou ajouter une rondelle de citron !

LUTTER CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE : OUI MAIS COMMENT !?!

n 2009, la campagne nationale de caractérisation des ordures ménagères menée par l’ADEME (l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise de L’Énergie) a montré qu’en moyenne chaque français jette 20 kilogrammes de nourriture, par an, à la poubelle.

Quand on parle de 20 kg de nourriture, l’ADEME considère les aliments bien sûr, mais aussi des aliments encore emballés, des restes de repas, des fruits abimés... Nos explorateurs en herbe ont donc proposé à leur famille et plus largement aux habitants de Rennes Métropole de s’intéresser à ce que contient leur poubelle de cuisine... Quels sont les aliments que l’on retrouve le plus souvent dans les ordures et pourquoi ? Est-ce la date de péremption qui est dépassée ? Ou ne sait-on pas comment accommoder les restes ? Autant de questions auxquelles les explorateurs en herbe ont souhaité trouver des pistes de solutions, en allant interroger de nombreux acteurs de l’alimentation ou en demandant juste des astuces à leurs parents ou voisins ! Dans cette seconde partie, les enfants vous proposent donc des idées qui pourront peut-être vous permettre d’éviter facilement de jeter certains aliments. Chaque fois, les astuces présentées ont été testées et approuvées par les familles des enfants ! Partant de la liste des aliments les plus présents dans nos poubelles de cuisine, les enfants ont interrogé des cuisiniers rennais pour collecter des idées de recettes. Les 7 recettes que nous vous proposons ont été, elles aussi, testées et approuvées par les familles des enfants et des copains goûteurs, venus déguster et donner leur avis ! Voici ce qu’ils ont souhaité partager avec vous ! Bonne dégustation !

ACHETER MALIN

our éviter de jeter des aliments, il existe quelques astuces qui peuvent être utiles en faisant nos courses. Nos explorateurs en herbes ont encore fait de nombreuses rencontres et vont vous livrer des « petits secrets d’experts »... Premièrement lorsque nous avons interrogé les habitants du quartier

de Maurepas à Rennes et plus largement les habitants de la métropole, voici quelques astuces qu’ils nous ont livrées : Par exemple, vous êtes nombreux à nous avoir dit de faire une liste de courses ! En regardant dans le frigo et les placards ce que nous avons, cela évite d’acheter des produits que nous avons enés dans les se sont prom x in et Nathan Am ust pour mieu n, lo en Ta ie aïw ph M arket avec So M s. S TI tte SI ue iq du ét rayons logos des les différents comprendre

déjà. Certains, bien organisés nous ont conseillé de faire un planning des repas de la semaine, pour acheter ce dont on a besoin et savoir à l’avance ce que l’on va manger ! L’astuce en plus livrée par un habitant était de prévoir un repas en moins dans ce planning, afin de manger les restes de la veille, ou anticiper un imprévu !

Et lors des courses, faire attention aux promotions qui ne sont pas forcément adaptées à ce dont nous avons besoin ! Et une fois dans les magasins, il est important de regarder les dates de péremption des produits, mais comment s’y retrouver dans tous les différents sigles ?

Amin, Nathan, 6 ans et Maïwenn, 8 ans, accompagnés de Faustine ont été à la rencontre de Sophie Taloust au Sitis Market, afin de comprendre les dates de péremption, voici un tableau explicatif : Mention sur l’étiquette Date Limite de Consommation (DLC) Denrées très périsables (viandes, poissons, oeufs, produits laitiers)

Date Limite d'Utilisation Optimale (DLUO) Denrées moyennement périssables Elle informe le consommateur sur le délai au-delà duquel les qualités gustatives et nutritionnelles du produit peuvent s'altérer

« A consommer jusqu’au » accompagnée du jour et du mois « A consommer de préférence avant le » accompagnée du jour et du mois Ex : « À consommer de préférence avant le 18-02 ». Du mois et de l’année Ex : « À consommer de préférence avant fin mai 2002 ».

Signification Au-delà de la date indiquée, le produit ne peut plus être vendu ni consommé, car il pourrait provoquer une intoxication alimentaire. La durabilité du produit est inférieure à 3 mois. Ensuite le goût, l’odeur et la texture peuvent varier.

La durabilité du produit est comprise entre 3 et 18 mois. Ensuite le goût, l’odeur et la texture peuvent varier.

La durabilité du produit est De l’année supérieure à 18 mois. Ex : « À consommer de Ensuite le goût, l’odeur et préférence avant fin 2003 ». la texture peuvent varier.

Source : « Les dates limites d’utilisation des produits alimentaires » - DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) - 2006

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Dans cette superette, Sophie et son mari ont d’ailleurs mis en place un rayon où ils vendent à prix réduits les produits qui arrivent bientôt à la date de péremption. Cela peut être pratique et économique lorsque l’on sait que l’on va consommer rapidement le produit. Autres astuces que nos explorateurs en herbe ont eues de la part de nombreux maraîchers. - Acheter les produits frais plus souvent, mais en petite quantité (dans le chapitre suivant, nous vous livrerons

des astuces pour mieux les conserver). Cela évitera d’avoir à les jeter s’ils ne sont pas mangés assez vite ! De plus comme Sylvain Delaunay, (chef du restaurant Les Carmes à Rennes) l’a confié à Juliana, Djiyana, 6 ans et Sokunthiry, 7 ans, il est important de choisir ses fruits et légumes plus ou moins mûrs selon la date à laquelle on souhaite les manger. - Enfin savez-vous comment choisir votre poisson ? Nous avons vu que les saisons avaient une incidence sur les poissons que

hiry au na et Sokunt Juliana, Djiya Sylvain ec av s ce Li s marché de

nous trouvons sur les étals et Pascal Porée, poissonnier aux Halles, a livré à Nathan, Amin, 6 ans et Maïwenn, 8 ans, ses deux astuces pour bien choisir un poisson :

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Faites attention à ce que son œil soit bien bombé et préférez un poisson à la couleur et aux écailles brillantes ! Vous n’aurez plus qu’à vous régaler !

BIEN CONSERVER MES ALIMENTS

l ne suffit pas d’acheter malin pour éviter le gaspillage. De nombreuses personnes que nous avons rencontrées ont mis en avant l’importance de bien conserver ses aliments afin de pouvoir les garder plus longtemps. Nous vous proposons dans cette partie de vous livrer les meilleures astuces collectées par nos explorateurs en herbe auprès de nombreux maraichers ou artisans, ainsi que des astuces testées par les familles des enfants.

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RENCONTRE AVEC MICKAËL LAISNEY, FROMAGER DE LA FROMAGERIE BALÉ À RENNES :

Amin, Rachid et Moina, 6 ans, ont rencontré Mickaël, à Noyal-sur-Vilaine (35), dans les caves d’affinage de la fromagerie Balé. Équipés de charlottes et après un lavage de mains efficace, les enfants ont eu l’occasion : de découvrir les chambres froides où l’on laisse le fromage vieillir, mais aussi de toucher, de voir, de sentir des fromages

ces emballage de Petit cours d’ guster en dé à es ag m délicieux fro aison...Hum ! famille à la m

très variés, énormes ou minuscules, aux formes et couleurs différentes ! Un vrai plaisir des sens ! Mais qu’en est-il des astuces pour mieux conserver notre fromage ? - Il est conseillé de laisser le fromage dans son emballage papier, ou cellophane, s’il n’est pas acheté à la « coupe ». - Conserver le fromage dans le bac à légumes du réfrigérateur. Mais, comment savoir si le fromage n’est plus consommable ? Voici le test « d’odeur et de goût » de Mickaël : • Odeur : si odeur anormale, trop forte ou de pourriture • Goût : si le fromage pique aux an, attentifs Enzo et Nath ise ço an Fr conseils de

Dans ce cas, votre fromage n’est plus consommable. Attention donc à la Date Limite d’Utilisation Optimale (DLUO) présente sur les emballages, elle ne signifie pas que le fromage est à jeter à la date indiquée. Si vous avez un doute, faites le test ! Concernant les fruits et les légumes, rencontre avec Françoise Ferron, du verger de la Réauté et découverte du marché des Lices avec Sylvain Delaunay, chef du restaurant des Carmes. En effet, Maïwenn, 8 ans, Enzo et Nathan, 6 ans ont découvert le verger de la Réauté à Thorigné Fouillard, alors que Juliana, Djiyana 6ans, et Sokunthiry, 7 ans, ont arpenté le marché des Lices en compagnie d’un chef.

Grenier Maïwenn au Sokunthiry et ann Yo r ge an ul bo à pain avec le

Voici les astuces qu’ils ont souhaitées vous transmettre : - Conserver les fruits et les légumes au réfrigérateur, à l’abri de la lumière et de l’humidité, afin de ralentir leur maturation. En effet, certains fruits et légumes continuent de mûrir même après avoir été séparés de leur plant ou arbre, sauf s’ils sont stockés dans des endroits froids. - Attention toutefois aux exceptions, les bananes, les ananas ou les avocats ne doivent pas être mis au réfrigérateur. Ils ont tendance à noircir, ce sont des fruits tropicaux qui supportent mal d’être longtemps au

contact du froid. - Afin que les fruits soient à température, pensez à les sortir une heure avant de les consommer. - De même, sortir ses fruits et légumes au fur et à mesure permet de les laisser mûrir avant de les consommer. - Ne laissez pas un fruit abimé ou pourri dans la corbeille à fruit, car il aura tendance à contaminer les autres ! Des astuces bonus glanées au fil des rencontres concernant le pain, la viande et le poisson : Maïwenn et Sokunthiry ont rencontré

Yoann Chollet, boulanger au Grenier à pain à Rennes. Son astuce pour conserver le pain est de le mettre dans un torchon suffisamment grand pour bien l’envelopper et le placer dans un placard à l’abri de la lumière. LE SAVIEZ-VOUS ?!

Yoann a expliqué à nos explorateurs en herbe que le pain était très sensible à la météo, ce qui l’oblige à modifier la composition de la pâte à pain en fonction du taux d’humidité de l’air, sinon le pain est trop mou en fin de journée si l’air est humide ou trop dur si le temps est sec ! Concernant la viande, Malika et Quentin, 7 ans, ont rencontré Yannick Donnerh, boucher à la boucherie Letort à Rennes. Pour bien conserver la viande, il nous a conseillé de la laisser dans son papier d’emballage à l’endroit le plus frais du

réfrigérateur. Il est donc important de se renseigner sur le type de frigo en regardant son mode d’emploi, ou tout simplement en faisant un test avec un thermomètre. Enfin, le conseil de Pascal Porée, poissonnier aux Halles, rencontré par Amin, Nathan et Maïwenn, est de conserver le poisson au réfrigérateur dans une assiette ou un plat, avec un film plastique transparent afin d’éviter les odeurs ! Ce projet a également été l’occasion pour les familles des enfants de tester quelques astuces de conservation. Nous vous livrons celles qui les ont le plus séduites ! • Lavez et essorez bien votre salade, conservez-la ensuite dans une boite hermétique, dans laquelle vous aurez placé une feuille d’essuie-tout. Vous pourrez ainsi la conserver une semaine !

herie ntin à la bouc Malika et Que ick nn Ya Letort avec

ont urina, 7 ans, Malika et No stuce de l’a de cu ain l’air conv ! de la salade conservation

• Les champignons de Paris peuvent être conservés dans le bas du réfrigérateur dans un torchon sec ou dans une boite hermétique avec un essuie-tout. • Pour garder le croquant de vos biscuits, vous pouvez utiliser une boîte en métal ou boîte hermétique, avec un essuie-tout dans le fond. Selon nos experts, ce système permet aussi de garder le moelleux des gâteaux faits maison ! • Pour éviter que les pommes de terre ne germent trop rapidement, vous pouvez les entreposer dans un endroit sombre avec une pomme ! • Vous pouvez aussi congeler les aliments, mais n’attendez pas qu’ils soient trop proches de la date de consommation.

s, et Aram, 10 an Kémal, 11 ans, t les en em us ne rangent soig r garder tout leu gâteaux pour u prochain u’a sq ju nt illa croust goûter !

Lorsque vous congelez des aliments, il existe quelques règles concernant le temps de conservation. Voici un tableau qui pourra vous aider : Durée maximale conseillée de congélation Légumes 8 à 10 mois Fruits 10 à 12 mois Bœuf 10 mois Porc, agneau, veau 6 à 8 mois Volaille, gibier 12 mois Poisson 3 à 5 mois Pain 1 à 2 mois Plats cuisinés 2 à 3 mois Soupe 4 mois Aliments

Bon à savoir : congélation déconseillée pour les laitages, les œufs, la salade, les pâtes, les pommes de terre... Source : http://congelateur.comprendrechoisir. com

Mieux doser et savoir conserver les aliments !

DES ASTUCES POUR CUISINER

Il existe quelques astuces lorsque nous cuisinons pour éviter le gaspillage alimentaire. Nos explorateurs en herbe ont interrogé de nombreuses personnes afin de collecter quelques idées, ils les ont testées, et vous les livrent à leur tour... LA DURÉE DE VIE DE MES ALIMENTS

Quelques astuces En effet, vous pouvez penser à utiliser en premier les produits déjà entamés. Il est parfois utile de noter la date à laquelle le produit a été ouvert. Cela évite d’hésiter sur la fraîcheur du produit et donc de jeter inutilement ou de manger un produit périmé ! Utiliser les produits arrivés en premier dans le frigo : « Premier entré... Premier sorti » Au moment de ranger les courses, il peut être astucieux de placer les anciens aliments sur le devant afin, par

date s, précisant la Bounou, 11 an rottes râpées ca s de re rtu d’ouve is ranger au fra avant de les

exemple, de manger les yaourts arrivant à la date limite de consommation, avant ceux que vous venez d’acheter, et ce, même si ce ne sont pas vos préférés ! Et pensez à cuisiner en priorité les aliments qui arrivent à la date limite de consommation ! BIEN DOSER MES RECETTES...

Parfois, on prévoit de faire des pâtes pour plusieurs jours... mais si cela n’est pas le cas, pensez à cuisiner des quantités adaptées au nombre de personnes à table, cela évitera d’accumuler des restes de repas que l’on oublie parfois au frigo ! Nos explorateurs en herbe ont ques-

tionné de nombreux chefs afin de collecter des astuces pour enfin savoir doser les aliments (riz, pâte, légumes, ...). Tous leur ont dit qu’il était difficile de répondre à cette question. Cela dépendait de l’âge, l’appétit, l’activité des personnes, ainsi que du reste du repas. Nous ne vous livrerons donc pas de « recette magique » sur les quantités à respecter ! En revanche, n’hésitez pas, quand la recette le mentionne, à utiliser des instruments appropriés pour doser vos aliments, par exemple : Un verre, une cuillère à café ou à soupe, un verre doseur, ou une balance. Ces différents ustensiles peuvent être pratiques pour mesurer les quantités adaptées au nombre de personnes autour de la table. mands tous les gour Faustine sert la ez ch recette lors du test de ré famille Du

sage du s, en plein do Jérôme, 8 an n de cake io at ar ép e pr sucre lors d’un antiée. ch En e e de la Vi avec Francin

N’hésitez pas à le noter lorsque vous avez trouvé le dosage et l’ustensile qui vous correspond ! Vous aurez ainsi, par exemple, votre verre de référence pour le riz. EST CE POSSIBLE DANS LA RESTAURATION COLLECTIVE ?

Des astuces ont déjà été imaginées et pourraient être adaptées : Par exemple : adapter la taille des por-

l’école Trégain Les enfants de pas du midi. re du au self, lors

tions aux besoins des personnes : en proposant deux tailles de plats dans les restaurants, en adaptant la taille des portions en fonction de l’âge des élèves à la cantine, en fonction de l’appétit des patients à l’hôpital... Et pourquoi ne pas systématiser le “doggy bag” dans les restaurants ? Un doggy bag est un terme anglais pour désigner un emballage dans lequel le client d’un restaurant peut mettre les restes du plat qu’il n’a pas mangé et repartir avec pour les finir plus tard. C’est devenu une pratique courante dans de nombreux pays et cela permet de lutter efficacement contre le gaspillage alimentaire.

DES IDﾃ右S ET DES RECETTES POUR ACCOMODER MES RESTES

EN FONCTION DES RESTES QUE VOUS AVEZ, VOICI QUELQUES IDﾃ右S DE RECETTES QUE VOUS PROPOSENT NOS EXPLORATEURS EN HERBE !

OUS V L I ’ U Q S R LO A L E D E T S E R VIANDE… IRRIER E JÉRÉMY PO RECETTE D À RENNES E BATEAU IVR DU BAR LE NDJÉLINA A , EN PAR OW COLLECTÉE 6 ANS ET SARAH,

BOULETTES DE VIANDE

approuvée Recette testée et on m Si par la famille

, 7 ans Goûteur : Hakim

MATÉRIEL - Couteau - Mixeur - Poêle - Casserole - Cuillère INGRÉDIENTS Boulettes de viande - 400g de restes de viande (poulet, jambon...) ou de viande hachée - 40g de restes de riz cuit - 1 oignon - 1 jaune d’œuf (facultatif) - huile d’olive Ketchup maison Recette du restaurant Miam et caetera, à Rennes. - La chair de 4 tomates - ½ oignon - 1 et ½ cuillère à soupe de sucre - sel, poivre

ASTUCE Pour les boulettes, vous pouvez remplacer l’oignon par l’ail, ajoutez des épices ou des herbes ... Et même des restes de légumes !

PRÉPARATION

BOULETTES DE VIANDE

Pour 4 personnes Temps de préparation : 20 minutes Temps de cuisson : 15 minutes

1 - Épluchez et hachez l’oignon. 2 - Ajoutez le riz cuit et l’oignon haché dans le mixeur. Mixez jusqu’à ce que le riz devienne pâteux. 3 - Ajoutez ensuite la viande et le jaune d’œuf et mixez avec le riz et l’oignon. 4 - Faire des boulettes à la main avec le mélange mixé. Faire revenir les boulettes à la poêle avec une cuillère d’huile d’olive. Salez et poivrez. 5 - Pour le ketchup, extraire la chair des tomates à l’aide d’une petite cuillère. Dans une casserole à part, mettre le demi-oignon épluché et haché et faites-le revenir. Puis ajoutez la chair des tomates, le sucre, le sel et le poivre. Vous pourrez vous servir du reste des tomates en les coupant en petits morceaux et en les servant en entrée accompagnées d’une bonne vinaigrette ! 6 - Quand la préparation commence à bouillir, retirez du feu et passez le mélange au mixeur ! Servir avec les boulettes chaudes mais votre ketchup peut-être dégusté chaud comme froid !

US O V L I ’ U Q S LOR S… E T Â P S E D RESTE RANT AR-RESTAU E GIGI DU B RECETTE D À RENNES HAN, 6 ANS LE SABLIER ELIEZER, NAT R PA E TÉ COLLEC N 8 ANS ET MAÏWEN

GRATIN DE PÂTES approuvée Recette testée et ré Du par la famille

ina, 7 ans Goûteuses : Nour s et Océann, 13 an

MATÉRIEL - couteau - planche à découper - grand plat INGRÉDIENTS 300g de reste de pâtes - 4 tranches de jambon ou de blanc de poulet ou autre reste de viande - 10 cl de crème fraîche liquide - 130g de fromage râpé (restes de fromages) - sel et poivre

ASTUCE

PRÉPARATION

GRATIN DE PÂTES

Pour 4 personnes : Temps de préparation : 15 minutes Temps de cuisson : 10 minutes

1 - Préchauffez le four à 210°. 2 - Coupez le jambon ou le poulet en morceaux. 3 - Dans un saladier, mélangez le reste de pâtes, la viande et la crème fraîche. 4 - Versez la moitié de cette préparation dans un plat à gratin. Salez, poivrez et parsemez de fromage râpé. Puis à nouveau, versez le reste de la préparation, salez, poivrez et terminez par une couche de fromage qui recouvre les pâtes. 5 - Enfournez votre plat 10 à 15 minutes à 210° (sous le grill si possible afin de faire gratiner le fromage).

Ce gratin est délicieux servi avec une salade verte ! On peut remplacer le jambon blanc par d’autres charcuteries ou restes de morceaux de viande. Ne pas hésiter à agrémenter le gratin de restes de légumes coupés en petits morceaux (courgette, aubergine...) et à jouer avec les épices et aromates (muscade, thym...).

• LE PETIT + de Mme Duré : S’il vous reste du lait concentré, vous pouvez en verser une partie à la place de la crème fraîche.

OUS V L I ’ U Q S R LO TITS E P S E D E T RES S POIS OU DE CAROTTES… DE LÉGUMES RES ES ÉPLUCHU OU MÊME D

ESTAURANT E ILIAS DU R C EN R U LA E RECETTE D ES NS MIA A RENN FANTA, 6 A LA CANTINA DJÉLINA ET N A , M A H IC PAR H COLLECTÉE

PURÉE DE PETITS POIS CAROTTES approuvée Recette testée et on par la famille Sim

, 7 ans Goûteur : Hakim

MATÉRIEL - casserole avec couvercle - couteau - verre - cuillère - mixeur - économe INGRÉDIENTS épluchures de carottes (si vous en avez) - 3 carottes - 1 patate - 130g de petits pois - 1 échalote - 1 pincée de cumin - ½ verre d’eau - huile d’olive - sel, poivre

PRÉPARATION 1 - Portez une casserole d’eau à ébullition, baissez le feu, y ajoutez les carottes et la patate, lavées et les laisser cuire. Plantez un couteau dans les légumes, si la chair est moelleuse, c’est cuit ! 2 - Egouttez les légumes puis les faire revenir dans l’huile d’olive avec l’échalote épluchée et hachée. Ajoutez les petits pois et les épluchures (bien rincées). Salez, poivrez, ajoutez un demi-verre d’eau, la pincée de cumin et couvrir la casserole. Remuez de temps en temps. 3 - Quand les légumes et les épluchures sont bien fondants, passez le mélange au mixeur et ajoutez un peu d’eau au fur et à mesure afin d’arriver à l’onctuosité désirée.

PURÉE DE PETITS POIS CAROTTES

Pour 4 personnes Temps de préparation : 15 minutes Temps de cuisson : 30 minutes

ASTUCE N’hésitez pas à utiliser des carottes ou des pommes de terre abîmées, elles seront meilleures en purée. Vous pouvez aussi ajouter les cosses des petits pois en retirant bien les fils des épluchures. S’ils en restent, passez le mélange mixé à la passoire !

US O V L I ’ U Q S LOR … Z I R U D E T S RE

URANT M DU RESTA PTISTE ADA A -B N A JE E RECETTE D RENNES N, D’ALSACE À NA ET RAYA LES RELAIS ANS, JULIA 7 , KA LI A M PAR COLLECTÉE S N 6A

SALADE DE RIZ SUCRÉE-SALÉE

approuvée Recette testée et g Meyo on Nd par la famille

e, 8 ans Goûteur : Jérôm

MATÉRIEL - couteau - planche à découper - saladier - cuillère à soupe - bol - presse-agrume INGRÉDIENTS Salade : - 250g de reste de riz cuit - 1 concombre - 2 tomates - 1 pomme - 2 tranches de jambon blanc ou de blanc de dinde (facultatif) - 2 blancs de poulet (ou autres restes de viande)

PRÉPARATION 1 - Bien laver le concombre, la pomme et les tomates (cela évite de les éplucher). 2 - Coupez les fruits, légumes et restes de viande en petits cubes. Mélangez le tout avec le riz dans un saladier. 3 - Pressez une orange et versez son jus dans un bol. Ajoutez l’huile puis le vinaigre. Salez, poivrez et mélangez jusqu’à ce que la vinaigrette soit homogène. Préparez et servez la vinaigrette dans un bol à part, chacun pourra ainsi se servir à sa convenance.

SALADE DE RIZ SUCRÉE-SALÉE

Pour 4 personnes Temps de préparation : 15 minutes

Idée de vinaigrette : - Le jus d’une orange - 4 cuillères à soupe d’huile d’olive - 2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre - sel, poivre

S U O V L I ’ U Q LORS RESTE DES PEU POMMES UN FLÉTRIES…

IE CIATIF LA V U BAR ASSO D E IN C N A E FR RECETTE D E, 8 ANS À RENNES ÉE TI N A H C S ET JÉRÔM EN URINA, 7 AN O N R PA E COLLECTÉ

CAKE POMMEGINGEMBRE approuvée Recette testée et ré par la famille Du

ina Goûteuses : Nour s et Océann, 13 an

MATÉRIEL - planche à découper - couteau - cuillères à soupe et à café - râpe - balance - saladier - fouet - moule à cake INGRÉDIENTS Pour le cake : - 3 oeufs - 200g de farine - 100g de sucre - 1 cuillère à café de bicarbonate de sodium - 6 cuillères à soupe d’huile de tournesol - 12 cl de lait (environ une tasse à café) - 2 pommes - 1 petite branche de gingembre

PRÉPARATION

CAKE POMME – GINGEMBRE

Pour un cake Temps de préparation : 20 minutes Temps de cuisson : 45 minutes

1 - Préchauffez le four à 180°. 2 - Lavez puis coupez les pommes en cubes, râpez le gingembre. 3 - Dans un saladier, battre les œufs entiers et ajoutez le sucre sans cesser de remuer. Ajoutez l’huile. 4 - Mélangez le bicarbonate et la farine et versez le mélange petit à petit dans le saladier. Quand la pâte devient difficile à remuer, versez le lait au fur et à mesure pour la rendre plus liquide en continuant à remuer. 5 - Ajoutez à la préparation les morceaux de pommes et le gingembre râpé. Versez le tout dans un moule à cake graissé. 6 - Enfournez le cake 30 à 45 minutes, selon la puissance du four.

ASTUCE Le sucre roux, non-raffiné, donne un bon goût aux pâtisseries. Le bicarbonate de sodium peut avantageusement remplacer la levure chimique, il s’agit d’un produit naturel et plus économique que la levure. Une cuillère à café de bicarbonate dans un gâteau équivaut à un sachet de levure. Les cakes et autres gâteaux à base d’œufs peuvent se conserver 3 jours, dans une boîte hermétique. N’hésitez pas à remplacer les pommes par les fruits un peu flétris qu’il vous reste et à utiliser la base du cake pour inventer des recettes gourmandes aussi bien sucrées que salées ! 49

S U O V L I ’ U Q LORS ANC L B U D E T S RE D’ŒUF…

ARD, RÉLIEN LOC ENNES E IDÉE D’AU ITCH UP À R W D Y D’APRÈS UN M K C A SN IE M, 7ANS KI ER A WICH 6 ANS ET H DE LA SAND E, HICHAM, N ÉA C O R PA COLLECTÉE

MERINGUES approuvée Recette testée et on m Si par la famille

, 7 ans Goûteur : Hakim

MERINGUES

Pour 4 personnes Temps de préparation : 15 minutes Temps de cuisson : 45 minutes MATÉRIEL - fouet ou batteur - saladier - cuillère en bois - papier sulfurisé. INGRÉDIENTS - 1 blanc d’oeuf - 1 pincée de sel - 85g de sucre

PRÉPARATION 1 - Préchauffez le four à 120°C. 2 - Battre le blanc en neige dans un saladier. Ajoutez une pincée de sel pour que les blancs montent plus vite. 3 - Quand le blanc en neige commence à monter, ajoutez les 85g de sucre et mélangez délicatement avec une cuillère en bois. Battre de nouveau les blancs en neige jusqu’à ce qu’ils soient bien fermes. 4 - Avec une cuillère, déposez des petits tas sur la plaque du four, recouverte de papier sulfurisé. 5 - Enfournez entre 30 min et 1 heure en vérifiant régulièrement la cuisson.

ASTUCE Cette recette est pratique lorsque vous cuisinez et que vous n’avez pas besoin de vos blancs d’œufs dans votre recette !

OUS V L I ’ U Q S R LO AIN P U D E T S E R SEC…

RANT DU RESTAU CYRIL JAMBU E D TE ET REC NS JÉRÔME, 8 A IR À RENNES L’ENTONNO ZO, 6 ANS, ET EN , A N YA PAR DJI COLLECTÉE

PAIN PERDU approuvée Recette testée et g Meyo on Nd par la famille

e, 8 ans Goûteur : Jérôm

PAIN PERDU

Pour 4 personnes Temps de préparation : 10 minutes Temps de cuisson : 10 minutes MATÉRIEL - balance - couteau à pain - planche à découper - saladier - poêle INGRÉDIENTS - Pain dur - 1/3 du litre de lait - 2 œufs En plus, si vous en avez : - un sachet de sucre vanillé - 60g de sucre

PRÉPARATION 1 - Coupez le pain dur en tranches. 2 - Dans un saladier, battre les œufs, ajoutez le sucre et le sucre vanillé. Versez petit à petit le lait jusqu’à ce que le mélange soit homogène. 3 - Trempez les morceaux de pain, s’il est très dur, les laisser imbiber une petite heure en fonction de la dureté du pain, jusqu’à ce qu’ils ramollissent. 4 - Faire fondre une noix de beurre dans une poêle. Lorsque la poêle est chaude, mettre les morceaux de pain et laissez griller de chaque côté. Ajoutez du beurre dans la poêle si besoin entre les différentes poêlées.

ASTUCE Dégustez le pain perdu tiède, n’hésitez pas à saupoudrer de sucre ou napper de caramel, de miel, de confiture (...) selon vos envies, vous n’avez plus qu’à vous régaler !

POUR ALLER PLUS LOIN, LE COMPOSTAGE...

ême si l’on est attentif au gaspillage alimentaire, nous produisons tout de même des déchets organiques (épluchures de légumes, coquille d’œuf, ...). Nos explorateurs en herbe se sont donc intéressés au compostage.

MAIS QU’EST CE QUE C’EST ?

Le compost est un moyen de valoriser les « déchets verts » c’est-à-dire tout ce qui vient de la nature (épluchures de légumes, fruits pourris, coquille d’œuf,...) mais aussi les filtres à café ou les sachets de thé comme nourriture pour les plantes. ne e avec Stépha ine et Shirani Arda, El Yam if ct lle co r mposteu devant le co

e découvrent ine et Shirani Arda, El-Yam . st po m co consignes du

El-Yamine, Shiranie et Arda, 10 ans, ont rencontré Stéphane, de l’association Graine de Rire, référent du composteur collectif du jardin du Bonheur sur le quartier de Maurepas à Rennes. À l’occasion de l’inauguration du composteur du square d’Exeter, Ils ont pu découvrir son fonctionnement et vous livrent ici les différentes étapes : • Tous les déchets sont déposés au fur et à mesure dans un bac ou en tas au fond du jardin. • Des micros-organismes, comme les bactéries, ou encore des insectes ou des vers de terre, mangent alors les pourritures et rejettent une terre appelée terreau.

les

steur Vue du compo

• Le terreau peut ensuite être étalé sur les plantes, la pelouse ou le potager pour que ça pousse mieux. On trouve le plus souvent des composteurs dans les jardins privatifs, mais il en existe aussi aux pieds de certains

immeubles. Si vous souhaitez savoir s’il en existe un près de chez vous, vous pouvez vous renseigner auprès du numéro vert de Rennes Métropole, 0 800 01 14 31. LE SAVIEZ-VOUS ?

Vous aimeriez, avec votre voisin, bénéficier d’un composteur collectif ? Dans ce cas, vous pouvez adresser votre demande à Rennes Métropole qui vous propose également de suivre une formation pour apprendre à vous en servir. ET LE LOMBRICOMPOSTAGE C’EST QUOI ?

lin-Peron de la Scop Eisenia (une société environnementale, coopérative et participative). Le principe de cette méthode est de recycler les déchets organiques grâce à l’action des vers. Et oui ! Vous avez bien lu ! Les vers sont capables de digérer les déchets sans odeur, en occupant un minimum de place et en produisant de petites quantités de compost. Vous pouvez donc l’installer à l’abri des intempéries par exemple sur votre balcon. Les enfants ont été surpris d’apprendre que les vers mangeaient jusqu’à une fois leur poids par jour !

Lande et Amine, 7 ans, ont découvert le lombricompostage avec Élise Longe-

uvert le ine ont déco Lande et Am icompostage br m lo du ent fonctionnem avec Élise

ine utilisant Lande et Am mpostage ico br m lo la terre du s de roses ed pi s de pour nourrir

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REMERCIEMENTS TOUTE L’ÉQUIPE DU GRPAS TIENT À REMERCIER, Les enfants qui ont participé à cette belle initiative, Andjélina, Camilla, Hakim, Cayan, Sarah, Treisha, Fatma, Hicham, Nikita, Océane, KDjee, Iliès, Hippolyte, Owen, Amal, Amine, Elif, Mathéo, Lande, Salma, Ilyas, Djiyana, Eliezer, Maïwenn, Malika, Enzo, Moina, Jérôme, Amin, Antoine, Perrin, Fortunes, Nathan, Louanne, Nourina, Rachid, Théo, Quentin, Sokunthiry, Juliana, Rayan, Mélik, Makiha, Mélissa, Anthony, Audrey, Aïcha, Rayane, Joé, Déborah, Aurore, Iürgen, Ismaël, Nabyl, Océann, Justine, Dylan, Déborah, Arda, Ali, Maëlle, Flora, Adeline, Alina, Benos, Shaïna, El Yamine, Méissa, Aram, Manola, Bounou, Eugénie, Egor, Shiranie, Zolchimeg, Kémal, Elton, Loana, Sadïa, Hacheley-Gabriela, Giovanny-Ulysse, Wesley... Les familles qui ont testé et approuvé les recettes et les astuces, Mme Simon, Mme Duré, Mme Egu et M. Ndong Meyo, Mme Hnine, Mme Lahbib, M. et Mme Saïd, Mme Diego, M. et Mme Moreau-Bruchard, Mme Ousseni, Mme Landrevie, Mme Guerin, Mme Yris, M. et Mme Ahrouf, M. et Mme Yung. Les nombreuses personnes rencontrées, Les producteurs des marchés rennais, Elise Longelin-Peron de la Scop EISENIA, Jérêmy Poirrier du Bateau Ivre, Gigi du Sablier, JeanBaptiste Adam du restaurant Relais d’Alsace, Nicolas Corre et Pierre Marchand du Café du Port, Hélène Armantier du restaurant les Pieds dans le plat, Anthony Martin et Cyril Jambu du restaurant l’Entonnoir, Albert

Méroué de Miam et caetera, Aurélien Locard de la sandwicherie Snack my dwitch up, Laurence Iliès du restaurant la Cantina Mia, l’AMAP des Longs Champs, Laurence Daguin de la fromagerie du Mézard, Mickaëla Rio de la cantine municipale de Langouët, Albert Chasse des cuisines centrales de la ville de Rennes, Mélanie Boulard pour les magasins Biocoop, Francine Mahé de la vie enchantiée, Stéphane Divet de l’association graine de rire, Sophie Taloust du Sitis Market, Pascal Porée de la poissonnerie Gourdin, Mickaël Lasney de la fromagerie Balé, Gurvan Pellerin et Nizari M’Dallah des jardins du Breuil, Françoise Ferron des vergers de la Réautais, Vincent Thomas de la fromagerie St Hélier, Martine Robin des maraîchers du Patis, Yoann Cholet de la boulangerie le Grenier à Pain, Sylvain Delaunay du restaurant les Carmes, Yannick Donnerh de la boucherie Letort, M. Beccarel du Super U de Bourg l’évêque... Les membres du conseil d’administration de notre association, qui nous accompagnent et nous soutiennent dans nos initiatives. Les partenaires financiers, Le Contrat Urbain de Cohésion Sociale de Rennes Métropole et le service valorisation des déchets ménagers de Rennes Métropole, via le projet européen Miniwaste. Les partenaires institutionnels, La ville de Rennes, le Conseil Général d’Ille et Vilaine, la région Bretagne, l’Etat dans le cadre du dispositif service civique, ainsi que la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations.

CALENDRIER DES LÉGUMES Janv Artichauts Asperges Aubergines Betteraves Brocolis Carottes Céleris Choux Chouxfleurs Choux de Bruxelles Concombres Côtes de Blettes Courges Courgettes Endives Epinards Fenouils Haricots Laitues Maïs Navets Oignons Poireaux Petits pois Poivrons Pommes de Terre Radis Salades

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EXTRATESRESTES ! GUIDE SUR L’ÉCO-CONSOMMATION ET LA LUTTE CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE

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CALENDRIER DES FRUITS Fév

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Janv Abricots Cassis Cerises Coings Fraises Framboises Groseilles Kiwis Mandarines Melons Mirabelles Mûres Myrtilles Nectarines Oranges Pêches Poires Pommes Prunes Pruneaux Raisins Rhubarbes Tomates

EXTRATESRESTES !

LES DIFFÉRENTS MARCHÉS DE RENNES MÉTROPOLE ➥ MARDI : RENNES • Quartier Alphonse Guérin-Robidou Robidou, square Odette Seveur : marché alimentaire et produits manufacturés • Quartier Beauregard Beauregard, place Eugène Aulnette : marché alimentaire dont produits biologiques (de 16h à 20h) Bus 4 • Quartier Cleunay-Arsenal-Redon Cleunay, rue Jules Lallemand : marché alimentaire et produits manufacturés Métro (M°) Sainte-Anne ou République + bus 9 • Quartier Maurepas-Patton Maurepas, place d’Erlangen : marché alimentaire et produits manufacturés M° Sainte-Anne ou République + bus 5 ou 9 RENNES MÉTROPOLE • Bruz, parvis de l’Hôtel de Ville : marché biologique et de commerce équitable (de 16h30 à 19h30) • Mordelles, place des Muletiers : marché alimentaire et produits manufacturés • Saint-Armel, place du Gros-Chêne : marché alimentaire et de produits manufacturés (de 16h à 20h)

➥ MERCREDI

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RENNES • Quartier Centre Saint-Germain, place Saint-Germain : marché alimentaire - M° République • Quartier Sud Gare Sainte-Thérèse, place du Souvenir : marché alimentaire (légumes, pommes et jus de pommes biologiques) et produits manufacturés - M° Jacques Cartier + bus 8

RENNES MÉTROPOLE • Acigné, place de la Mairie : marché alimentaire dont produits biologiques (de 8h30 à 12h30) • Chavagne, place de la Mairie : marché alimentaire • Chevaigné, devant l’Eglise : marché alimentaire (de 15h à 20h) • Pacé, place Saint-Melaine : marché alimentaire et produits manufacturés • Saint-Grégoire, place de l’Eglise : marché alimentaire et produits manufacturés • Saint-Jacques-de-la-Lande, cours Camille Claudel : marché alimentaire et produits manufacturés

➥ JEUDI RENNES • Quartier Centre - Sainte-Anne, place Sainte-Anne : marché alimentaire (de 15h à 20h) M° Sainte-Anne • Quartier Bréquigny Square Sarah Bernhardt : marché alimentaire et produits manufacturés M° Clemenceau - M° Jacques Cartier + bus 3 • Quartier Jeanne d’Arc-Longs Champs-Atalante Alexis Carrel, boulevard Alexis Carrel : marché alimentaire et produits manufacturés M° Charles de Gaulle + bus 3 M° Sainte-Anne + bus 1 RENNES MÉTROPOLE • Chartres-de-Bretagne, place de la Mairie : marché alimentaire et produits manufacturés • L’Hermitage, place de l’Eglise : marché alimentaire

RENNES • Quartier Bréquigny Bréquigny, place Albert Bayet : marché alimentaire M° Sainte-Anne ou République + bus 5 M° Clémenceau + bus 33 M° Henri Fréville + bus 59, 60, 72 • Quartier La Poterie Poterie, place du Ronceray : marché alimentaire (de 15h à 19h) M° La Poterie + bus 2 ou 34 • Quartier Villejean-Beauregard Villejean, rue de Bourgogne : marché alimentaire et produits manufacturés M° J.F. Kennedy ou Villejean Université RENNES MÉTROPOLE • Bourgbarré, place de l’Eglise : marché alimentaire et produits manufacturés (de 16h à 20h30) • Bruz, place du Docteur Joly : marché alimentaire et produits manufacturés • Chantepie, place de la Mairie : marché alimentaire et produits manufacturés • Mordelles, place des Muletiers : marché alimentaire de producteurs locaux (de 16h à 20h) • Nouvoitou, place de l’Eglise : marché alimentaire (de 16h30 à 19h) • Vezin-le-Coquet, parking du centre commercial : marché alimentaire (de 16h à 19h30)

➥ SAMEDI RENNES • Quartier Centre - Marché des Lices, place des Lices : marché alimentaire (dont produits biologiques) et aux fleurs • Quartier Le Blosne Landrel, place de Zagreb : marché alimentaire et produits manufacturés - M° Le Blosne

RENNES MÉTROPOLE • Cesson-Sévigné, place du marché : marché alimentaire et produits biologiques • La Chapelle-des-Fougeretz, place Eugène Choux : marché alimentaire dont produits biologiques et produits manufacturés • Le Rheu, place de l’Eglise : marché alimentaire (dont produits biologiques) et produits manufacturés • Saint-Gilles, place de la Poste : marché alimentaire • Vern-sur-Seiche, place du Marché : marché alimentaire et produits manufacturés

➥ DIMANCHE • Betton, place de la Cale : marché alimentaire (dont produits biologiques) et produits manufacturés • Corps-Nuds, parvis de l’Eglise : marché alimentaire et produits manufacturés • Noyal-Châtillon-sur-Seiche, marché alimentaire et produits manufacturés • Thorigné-Fouillard, place du Bocage : marché alimentaire

A NOTER LES MARCHÉS Ils ont lieu, chaque semaine, sur Rennes, de 7h à 12h30 (13h pour le marché des Lices et quelques marchés). Un marché alimentaire se tient tous les jours de 7h à 19h (dimanche et jours fériés de 9h30 à 12h30) aux Halles Centrales (place Honoré Commeurec) - M° République. Sur les communes de la Métropole, merci de contacter les mairies concernées pour connaître les horaires des marchés.

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➥ VENDREDI

CONTRIBUTIONS AU PROJET Aux actions de terrain Anne-Catherine Pivard, Pédagogue de rue, responsable des actions de terrain (GRPAS) Léa Braidotti, Volontaire en Service civique (GRPAS) Faustine Capo, Volontaire en Service civique (GRPAS) Pauline Mirgaine, Volontaire en Service civique (GRPAS) À la rédaction de l’ouvrage Hélène Le Breton, Chargée de développement des pédagogies hors les murs (GPAS Bretagne) Anne-Catherine Pivard À la préface Dominique Viel, chef de la mission de contrôle Ecologie et développement durable, au Ministère de l’Economie, des Finances et du Commerce Extérieur. Présidente du groupe de travail sur la prévention des déchets au Conseil National des Déchets.

À la supervision du projet Cédric Audouard, Secrétaire Général (GPAS Bretagne) Avec l’aimable relecture Monique Deschamps de Rennes Métropole Léa Braidotti Faustine Capo Pauline Mirgaine À la conception graphique Service communication Rennes Métropole Studio Bigot Photos Association GRPAS Édition et réalisation Association GRPAS Service valorisation des déchets ménagers de Rennes Métropole

Au pilotage du projet Hélène Le Breton Cathy Le Coz, technicienne « prévention déchets organiques » du service valorisation des déchets ménagers de Rennes Métropole

- 2012 - 02 99 35 56 20

EXTRATESRESTES ! GUIDE SUR L’ÉCO-CONSOMMATION ET LA LUTTE CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE

ISBN : 978-2-9526918-2-6

GRPAS 32 rue de La Marbaudais - 35 700 Rennes grpas@free.fr