Rapport d’activités Créatrice, apprenante, accueillante, solidaire, entreprenante et ouverte
www.rennes-metropole.fr
2010
Rapport d’activités Créatrice, apprenante, accueillante, solidaire, entreprenante et ouverte
2010
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LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE RENNES MÉTROPOLE Les compétences de Rennes Métropole . . . . . . . . 6 Rennes Métropole, c’est 37 communes . . . . . . . . 7 Les communes : contacts . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Les élus du conseil comunautaire . . . . . . . . . . . 12 Organigramme général des services . . . . . . . . . 18 Les ressources humaines . . . . . . . . . . . . . . . 20 La vie communautaire en 2010 . . . . . . . . . . . . 22 RAPPORT FINANCIER
RENNES MÉTROPOLE CRÉATRICE ET APPRENANTE Recherche, enseignement supérieur, innovation . . 36 Culture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
44
76
RENNES MÉTROPOLE ACCUEILLANTE ET SOLIDAIRE Aménagement de l’espace communautaire . . . . . Habitat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nouvelles formes urbaines . . . . . . . . . . . . . . Cohésion sociale et politique de la ville . . . . . . . Politique foncière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Déplacements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Transports . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Valorisation et élimination des déchets ménagers . Évaluation des politiques publiques . . . . . . . . .
46 50 54 56 58 60 62 66 70 74
RENNES MÉTROPOLE ENTREPRENANTE ET OUVERTE Développement économique et emploi . . . . . . . 78 Partenariats et les réseaux . . . . . . . . . . . . . . 82 Aménagement numérique . . . . . . . . . . . . . . .86
2
Nous avons fêté en 2010 les 40 ans de l’agglomération.
C
et anniversaire nous a permis de mesurer le chemin parcouru, mais aussi de nous réinterroger sur nos méthodes de travail et notre fonctionnement. J’ai tenu à donner une place nouvelle à la Conférence des maires : elle joue désormais un rôle essentiel d’information, d’échanges et de débats. Les maires de chacune de nos communes, quelle que soit sa taille, doivent en effet pouvoir participer activement à nos choix et nos orientations. J’ai souhaité également ouvrir une démarche d’actualisation du projet communautaire, en associant tous les élus, métropolitains et municipaux. Cette réflexion est rendue nécessaire par la crise et l’évolution des défis économiques, sociaux et énergétiques auxquels nous devons faire face. Dans ce contexte difficile, les approches transversales sont plus que jamais nécessaires. Il faut penser l’avenir de notre métropole à la fois en termes d’attractivité et de rayonnement économique du territoire, de qualité des services à la population, d’urbanisation assurant mixité sociale et fonctionnelle.
Le projet Eurorennes, la cité des congrès, la 2e ligne de métro, l’axe est ouest de transport en site propre, l’écocité Via Silva, l’aménagement du cadrant Sud Ouest de notre agglomération, la mise en place du Plan climat énergie, sont autant de projets ou de réflexions en cours qui témoignent du dynamisme de cette agglomération. Le présent rapport d’activités illustre, à travers tous les secteurs de compétences évoqués, cette capacité à travailler ensemble, pour offrir le meilleur du service public à nos concitoyens. Cette édition met tout particulièrement en valeur les temps forts de notre activité métropolitaine en 2010 et l’action des services. Un sondage, présenté lors de la Convention des élus du 4 décembre 2010, révélait que 94 % des habitants de notre territoire connaissent notre institution et que 72 % en jugent le rôle important. Ces chiffres témoignent de l’ancrage de notre communauté d’agglomération dans le paysage local. Que les acteurs de l’intercommunalité, vice-présidents, conseillers communautaires, élus communaux, fonctionnaires, techniciens et partenaires, qui œuvrent à cette reconnaissance soient ici remerciés de leur investissement. Daniel DELAVEAU Président de Rennes Métropole
3
4
é2 ivit act t d’ por
Rap 010
La communauté d’agglomération de Rennes Métropole
Rapport d’activité 2010 La communauté d’agglomération de Rennes Métropole
Les compétences de Rennes Métropole > COMPÉTENCES OBLIGATOIRES 1 Développement économique - Études, création, aménagement, entretien et gestion de zones d’activités industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire qui sont d’intérêt communautaire. - Actions de développement économique d’intérêt communautaire et notamment l’apport de tout type d’aides à l’implantation, à la création et/ou au développement d’activités économiques, de recherche et d’établissements d’enseignement supérieur. 2 Aménagement de l’espace communautaire - Études d’urbanisme et d’aménagement (plans locaux d’urbanisme …). - Études, création et réalisation de ZAC d’intérêt communautaire. - Constitution de réserves foncières permettant notamment la protection et la mise en valeur de l’environnement et de ZAD. - Organisation des transports urbains (le périmètre des transports urbains – PTU – de l’agglomération rennaise, recouvre l’ensemble des communes visées à l’article 1).
3 Équilibre social de l’habitat - Programme local de l’habitat. - Politique du logement d’intérêt communautaire, actions et aides financières en faveur du logement social d’intérêt communautaire.
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- Réserves foncières pour la mise en œuvre de la politique communautaire d’équilibre social de l’habitat. - Action, par des opérations d’intérêt communautaire, en faveur du logement des personnes défavorisées. - Amélioration du parc immobilier bâti d’intérêt communautaire.
> COMPÉTENCES FACULTATIVES 1 Création et gestion de terrain d’accueil pour les gens du voyage.
4 Politique de la ville dans la communauté - Dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et d’insertion économique et sociale d’intérêt communautaire. - Dispositifs locaux, d’intérêt communautaire, de prévention de la délinquance.
4 Sur habilitation conventionnelle, instruction des demandes d’autorisation de lotir et de l’ensemble des décisions prévues au livre IV du Code de l’urbanisme.
> COMPÉTENCES OPTIONNELLES 1 Création ou aménagement et entretien de voirie d’intérêt communautaire ; création ou aménagement et gestion de parcs de stationnement d’intérêt communautaire 2 Protection et mise en valeur de l’environnement et du cadre de vie - Études d’environnement, lutte contre la pollution de l’air, lutte contre les nuisances sonores, soutien aux actions de maîtrise de la demande d’énergie - Collecte, élimination et valorisation des déchets des ménages et assimilés, collectes sélectives et déchèteries. 3 Construction, aménagement, entretien et gestion d’équipements culturels et sportifs d’intérêt communautaire.
2 Adhésion à une agence d’urbanisme. 3 Toutes études pouvant conduire à une extension des compétences de la communauté d’agglomération.
5 Création et gestion des crématoriums. 6 Établissement et exploitation d’infrastructures et de réseaux de communications électroniques d’intérêt communautaire. 7 Actions d’animation et de promotion d’activités culturelles d’intérêt communautaire. 8 Construction, aménagement, entretien et gestion d’un Centre de congrès. 9 Création et entretien des infrastructures de charge nécessaires à l’usage de véhicules électriques ou hybrides rechargeables ou mise en place d’un service comprenant la création, l’entretien et l’exploitation des infrastructures de charge nécessaires à l’usage des véhicules électriques ou hybrides rechargeables.
Rennes Métropole, c’est 37 communes Gévezé
Chevaigné St-Sulpice-la-Forêt
Parthenay-de-Bretagne Clayes
Betton
La chapelle-des-Fougeretz Pacé
St-Gilles
Thorigné-Fouillard Montgermont
St-Grégoire Acigné
La chapelle-Thouarault
10 4
L’hermitage Vezin-le-Coquet
Cintré Le Rheu
1
3
6
2
8
9
Mordelles
5
12
Cesson-Sévigné Brécé
7 11 Chantepie
St-Jacques-de-la-Lande
Le Verger
Noyal-Chatillon-sur-Seiche
Chavagne
Vern-sur-Seiche Chartres-de-Bretagne Bruz Nouvoitou
Quartiers de la ville de Rennes
St-Erblon
1- Centre 2 - Thabor - Saint-Hélier 3 - Bourg l’Evêque - La Touche - Moulin du Comte 4 - Nord - Saint-Martin 5 - Maurepas - Patton 6 - Jeanne d’Arc - Longschamps - Atalante 7 - Francisco Ferrer - Vern - Poterie 8 - Sud Gare 9 - Cleunay - Arsenal - Redon 10 - Villejean - Beauregard 11 - Le Blosne 12 - Bréquigny Métro ligne a
St-Armel
Pont-Péan
Orgères
Bourgbarré
Secteur Centre Rennes
Secteur Nord-Ouest
Secteur Sud
Quartier Centre Quartier Thabor-St Hélier
La Chapelle-des-Fougeretz Clayes Gévezé Montgermont Pacé Parthenay-de-Bretagne Saint-Gilles Vezin-le-Coquet Quartier Villejean-Beauregard
Bruz Chartres-de-Bretagne Noyal-Châtillon-sur-Seiche Orgères Pont-Péan Saint-Erblon Saint-Jacques-de-la-Lande Quartier Sud-Gare Quartier Bréquigny
Secteur Ouest
Secteur Sud-Est
Secteur Est Acigné Brécé Cesson-Sévigné Thorigné-Fouillard Quartier Jeanne d’Arc Longs-Champs - Atalante
Secteur Nord Betton Chevaigné Saint-Grégoire Saint-Sulpice-la-Forêt Quartier Nord-St Martin Quartier Maurepas-Patton
La-Chapelle-Thouarault Chavagne Cintré L’Hermitage Mordelles Le Rheu Le Verger Quartier Bourg-l’Evêque La Touche - Moulin du Comte
Corps-Nuds
Bourgbarré Chantepie Corps-Nuds Nouvoitou Saint-Armel Vern-sur-Seiche Quartier Francisco Ferrer - Vern - Poterie Quartier Le Blosne
7
Rapport d’activité 2010 La communauté d’agglomération de Rennes Métropole
Contacts ACIGNÉ 35690 Maire : JOUHIER Guy Tél. : 02 99 04 30 00 Fax : 02 99 04 30 01 www.ville-acigne.fr E-mail : mairie@ville-acigne.fr Conseillers communautaires : JOUHIER Guy, ROUX Catherine BETTON 35830 Maire : GAUTIER Michel Tél. : 02 99 55 81 01 Fax : 02 99 55 03 01 www.betton.fr E-mail : mairie-info@betton.fr Conseillers communautaires : GAUTIER Michel, BESSERVE Laurence, COUZELIN Philippe BOURGBARRÉ 35230 Maire : NOUYOU Didier Tél : 02 99 57 66 96 Fax : 02 99 57 70 60 www.bourgbarre.fr E-mail : mairie@bourgbarre.fr Conseillers communautaires : NOUYOU Didier, GENTRIC Annick BRÉCÉ 35530 Maire : BOUVET Joël Tél. : 02 99 00 10 09 Fax : 02 99 00 24 29 E-mail : accueil@mairie-brece.fr Conseiller communautaire : BOUVET Joël
8
BRUZ 35170 Maire : CAFFIN Philippe Tél. : 02 99 05 86 86 Fax : 02 99 05 86 87 www.ville-bruz.fr E-mail : mairie@ville-bruz.fr Conseillers communautaires : CAFFIN Philippe, ALMIN Catherine, KERMARREC Alain
CHARTRES-DE-BRETAGNE 35131 Maire : BONNIN Philippe Tél. : 02 99 77 13 00 Fax : 02 99 77 13 01 www.ville-chartresdebretagne.fr E-mail : commune@ville-chartresdebretagne.fr Conseillers communautaires : BONNIN Philippe, DELOFFRE Bertrand
CESSON-SÉVIGNÉ 35510 Maire : BIHAN Michel Tél. : 02 99 83 52 00 Fax : 02 99 83 46 63 www.ville-cesson-sevigne.fr E-mail : mairie@ville-cesson-sevigne.fr Conseillers communautaires : BIHAN Michel, BEZZA Karima, THOMAS Alain
CHAVAGNE 35310 Maire : CROCQ André Tél. : 02 99 64 24 11 Fax : 02 99 64 33 11 www.ville-chavagne.fr E-mail : mairie@ville-chavagne.fr Conseillers communautaires : CROCQ André, BOUILLON René
CHANTEPIE 35135 Maire : LE BLOND Grégoire Tél. : 02 99 41 42 33 Fax : 02 99 41 48 69 www.ville-chantepie.fr E-mail : secretariat.general@ville-chantepie.fr Conseillers communautaires : LE BLOND Grégoire, DAVID Yvonnick
CHEVAIGNÉ 35250 Maire : NICOLAS Gilles Tél. : 02 99 55 82 17 Fax : 02 99 55 87 59 www.ville-chevaigne.fr E-mail : info@ville-chevaigne.fr Conseiller communautaire : NICOLAS Gilles CINTRÉ 35310 Maire : PESTEL Alain Tél. : 02 99 64 16 31 Fax : 02 99 64 00 55 www.ville-cintre.fr E-mail : mairie.cintre@ville-cintre.fr Conseiller communautaire : PESTEL Alain
CLAYES 35590 Maire : RICHEUX Paulette Tél. : 02 99 61 20 30 Fax : 02 99 06 19 33 E-mail : mairie-de-clayes@wanadoo.fr Conseiller communautaire : RICHEUX Paulette CORPS-NUDS 35150 Maire : PRIGENT Alain Tél. : 02 99 44 00 11 Fax : 02 99 44 00 13 www.corps-nuds.fr E-mail : mairie@corps-nuds.fr Conseillers communautaires : PRIGENT Alain, LISEMBART Laurent
LA CHAPELLE-THOUARAULT 35590 Maire : BOHUON Jean-François Tél. : 02 99 07 61 41 Fax : 02 99 07 67 40 www.lachapellethouarault.fr E-mail : mairie@lachapellethouarault.fr Conseiller communautaire : BOHUON Jean-François LE RHEU 35650 Maire : CHENUT Jean-Luc Tél. : 02 99 60 71 31 Fax : 02 99 60 85 97 www.lerheu.fr E-mail : mairie@ville-lerheu.fr Conseillers communautaires : CHENUT Jean-Luc, PÉTARD-VOISIN Chantal
GÉVEZÉ 35850 Maire : ROUAULT Jean-Claude Tél. : 02 99 69 90 22 Fax : 02 99 69 03 70 www.ville-geveze.com E-mail : mairie@ville-geveze.fr Conseillers communautaires : ROUAULT Jean-Claude, CHEVILLON Christian
LE VERGER 35160 Maire : LE RAY Patrick Tél. : 02 99 07 92 15 Fax : 02 99 07 45 43 www.mairie-le-verger.fr E-mail : contact@mairie-le-verger.fr Conseiller communautaire : LE RAY Patrick
L’HERMITAGE 35590 Maire : CHOUAN André Tél. : 02 99 78 66 66 Fax : 02 99 78 66 63 www.mairie-lhermitage.fr E-mail : accueil@mairie-lhermitage.fr Conseillers communautaires : CHOUAN André, GAUTRAIS Yves
MONTGERMONT 35760 Maire : POULARD Alain Tél. : 02 99 68 83 88 Fax : 02 99 68 93 32 www.ville-montgermont.fr E-mail : mairie.montgermont@wanadoo.fr Conseillers communautaires : POULARD Alain, LEMOINE Gérard
LA CHAPELLE-DES-FOUGERETZ 35520 Maire : APÉTOH Gisèle Tél. : 02 99 13 13 13 – Fax : 02 99 13 13 19 www.lachapelledesfougeretz.fr E-mail : mairie.la.chapelle.des.fougeretz@wanadoo.fr Conseillers communautaires : APÉTOH Gisèle, MARIE Daniel
MORDELLES 35310 Maire : POIRIER Bernard Tél. : 02 99 85 13 85 Fax : 02 99 85 13 70 www.ville-mordelles.fr E-mail : mairie@ville-mordelles.fr Conseillers communautaires : POIRIER Bernard, DAVID Marie-Odile
NOUVOITOU 35410 Maire : LEGAGNEUR Jean-Marc Tél. : 02 99 37 42 71 Fax : 02 99 37 59 60 www.nouvoitou.fr E-mail : commune.nouvoitou@wanadoo.fr Conseillers communautaires : LEGAGNEUR Jean-Marc, LENFANT Stéphane NOYAL-CHÂTILLON-SUR-SEICHE 35230 Maire : ÉPAUD Sylvie Tél. : 02 99 05 20 00 Fax : 02 99 05 11 44 www.ville-noyal-chatillon.fr E-mail : mairie@ville-noyal-chatillon.fr Conseillers communautaires : ÉPAUD Sylvie, MONHAROUL Serge ORGÈRES 35230 Maire : DEIN Daniel Tél. : 02 99 05 70 10 Fax : 02 99 05 70 16 www.orgeres.fr E-mail : mairie@orgeres.fr Conseillers communautaires : DEIN Daniel, NAHUET Gilles PACÉ 35740 Maire : KERDRAON Paul Tél. : 02 23 41 30 00 Fax : 02 23 41 30 09 www.ville-pace.fr E-mail : mairie@ville-pace.fr Conseillers communautaires : KERDRAON Paul, DANSET Agnès PARTHENAY-DE-BRETAGNE 35850 Maire : LORANT Michel Tél. : 02 99 69 91 53 Fax : 02 99 69 04 97 E-mail : mairie.parthenaybretagne@wanadoo.fr Conseiller communautaire : LORANT Michel
9
> contacts PONT-PÉAN 35131 Maire : GAUDIN Jean-Luc Tél.: 02 99 52 41 70 Fax : 02 99 52 86 76 www.pontpean.fr E-mail : mairie@pontpean.fr Conseillers communautaires : GAUDIN Jean-Luc, TRÉGOUET Armel RENNES 35000 Maire : DELAVEAU Daniel Tél. : 02 23 62 10 10 Fax : 02 23 62 14 09 www.rennes.fr E-mail : ville.rennes@ville-rennes.fr Conseillers communautaires : DELAVEAU Daniel, ANDRÉ François, APPÉRÉ Nathalie, BARBOTIN Catherine, BERROCHE Éric, BOUCHERON Jean- Michel, BOUGEARD Jocelyne, BOURCIER Frédéric, BRIAND Véra, BRIÉRO Lénaïc, CARON Benoît, CHAUOU William, CHAPDELAINE MarieAnne, CHAPUIS Jean-Yves, CHARDONNET Hubert, CHAVANAT Bruno, COQUART Alain, DAJOUX Sylvain, DAUBAIRE Jean-Luc, DAUNIS Maryline, DEBROISE Catherine, FISCHER Micaël, GARGAM Nicole, GIRON de la PENA Lilian, HAMON Gwénaële, HERVÉ Marc, JÉGOU Glenn, JOUQUAND René, KRÜGER Katja, LECLERCQ Éliane, LEFRANCOIS Roselyne, LETOURNEUX Geneviève, MAHODUHAMEL Vincent, MBOMBO Nathalie, MÉDARD Laeticia, MERRIEN Jean-Louis, PELLERIN Isabelle, POTIN Guy, PRÉAULT Yves, PUIL Honoré, ROBERT Sylvie, SAOUD Hind, TOULOUSE-PAYEN Michèle, VADILLO Maria.
10
SAINT-ARMEL 35230 Maire : HOUSSEL Pierric Tél. : 02 99 62 71 58 Fax : 02 99 62 89 71 E-mail : mairie.saint-armel@wanadoo.fr Conseiller communautaire : HOUSSEL Pierric SAINT-ERBLON 35230 Maire : LETORT Hervé Tél. : 02 99 52 34 08 Fax : 02 99 52 30 23 www.saint-erblon.fr E-mail : mairie@saint-erblon.fr Conseillers communautaires : LETORT Hervé, AUBRÉE Christophe SAINT-GILLES 35590 Maire : BUSNEL Jean Michel Tél. : 02 99 64 63 27 Fax : 02 99 64 83 40 www.saint-gilles35.fr E-mail : infocom@saint-gilles35.fr Conseillers communautaires : BUSNEL Jean-Michel, PICARD Michel SAINT-GRÉGOIRE 35760 Maire : BRETEAU Pierre Tél. : 02 99 23 19 23 Fax : 02 99 68 70 32 www.saint-gregoire.fr E-mail : mairie@saint-gregoire.fr Conseillers communautaires : BRETEAU Pierre, GUYOT Jean-Yves SAINT-JACQUES-DE-LA-LANDE 35136 Maire : COUET Emmanuel Tél. : 02 99 29 75 30 Fax : 02 99 31 34 24 www.ville-st-jacques-de-la-lande.fr E-mail : mairie@ville-st-jacques-de-la-lande.fr Conseillers communautaires : COUET Emmanuel, MALARDÉ Annie, TEXIER Yann
SAINT-SULPICE-LA-FORÊT 35250 Maire : DUVAL Jean-Yves Tél. : 02 99 66 23 63 Fax : 02 99 45 12 25 E-mail : saint-sulpice-la-foret-mairie@wanadoo.fr Conseiller communautaire : DUVAL Jean-Yves THORIGNÉ-FOUILLARD 35235 Maire : BERNARD Jean-Jacques Tél. : 02 99 04 54 54 Fax : 02 99 62 45 65 www.thorigne-fouillard.fr E-mail : mairie@thorignefouillard.fr Conseillers communautaires : BERNARD Jean-Jacques, TILLIER Ombretta VERN-SUR-SEICHE 35770 Maire : HAIGRON Jean-Claude Tél. : 02 99 04 82 04 Fax : 02 99 04 82 05 www.ville-vern-sur-seiche.fr E-mail : mairie@ville-vern-sur-seiche.fr Conseillers communautaires : HAIGRON Jean-Claude, MOYON Didier VEZIN-LE-COQUET 35132 Maire : LE CAM Gérard Tél. : 02 99 64 52 78 Fax : 02 99 64 72 78 www.vezinlecoquet.fr E-mail : mairie@ville-vezinlecoquet.fr Conseillers communautaires : LE CAM Gérard, ROUDAUT Jean
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Rapport d’activité 2010 La communauté d’agglomération de Rennes Métropole
Les élus du conseil de Rennes Métropole Les membres du bureau du conseil
12
Daniel Delaveau Président de Rennes Métropole Maire de Rennes
Bernard Poirier
Sylvie Robert
Vice-président délégué aux Prospectives et au développement durable Président de la commission Développement durable du territoire Maire de Mordelles
Vice-présidente déléguée à la Culture, à l’architecture et aux grands projets Présidente de la commission Culture et rayonnement métropolitain Rennes
Emmanuel Couet
Gwenaële Hamon
Vice-président délégué à l’Aménagement Président de la commission Aménagement et habitat Maire de Saint-Jacques-de-la-Lande
Vice-présidente déléguée au Développement économique et à l’emploi Présidente de la commission Économie, enseignement supérieur et recherche Rennes
Guy Jouhier
Nathalie Appéré
Vice-président délégué aux Transports et aux infrastructures Président de la commission Mobilités et transports Maire d’Acigné
Vice-présidente délégué à la Cohésion sociale et à la politique de la ville Présidente de la commission Cohésion sociale Rennes
Jean-Louis Merrien
Jean-Luc Chenut
Vice-président délégué à la Collecte, au traitement et à la prévention des déchets Président de la commission Collecte et valorisation des déchets Rennes
Vice-président délégué aux Finances Président de la commission Finances, personnel et administration générale Maire de Le Rheu
Michel Gautier
Gisèle Apétoh
Vice-président délégué à la Communication et à la démocratie intercommunale Maire de Betton
Vice-présidente déléguée aux Gens du voyage Maire de La Chapelle-des-Fougeretz
Jean-Jacques Bernard
Joël Bouvet
Vice-président délégué au Personnel Maire de Thorigné-Fouillard
Vice-président délégué au Foncier et au crématorium Maire de Brécé
Philippe Caffin
Jean-Yves Chapuis
Vice-président délégué à l’Insertion Maire de Bruz
Vice-président délégué aux Formes urbaines Rennes
Alain Coquart
Bertrand Deloffre
Vice-président délégué au Livre et à la lecture publique Rennes
Vice-président délégué aux Technologies de l’information et de la communication Chartres-de-Bretagne
Jean-Claude Haigron
Isabelle Pellerin
Vice-président délégué à la Sécurité et à l’administration générale Maire de Vern-sur-Seiche
Vice-présidente déléguée à l’Enseignement supérieur et à la recherche Rennes
Guy Potin
Honoré Puil
Vice-président délégué à l’Habitat Rennes
Vice-président délégué à l’Urbanisme commercial, à l’artisanat et au tourisme Rennes
Alain Thomas
Maria Vadillo
Vice-président délégué à la Jeunesse et à la formation Cesson-Sévigné
Vice-présidente déléguée aux Relations internationales Rennes
Jean-Yves Guyot
Paul Kerdraon
Vice-président délégué auprès de la commission Mobilités et transports Saint-Grégoire
Vice-président délégué auprès de la commission Économie, enseignement supérieur et recherche Maire de Pacé 13
> Le Conseil de Rennes Métropole Grégoire Le Blond
André Chouan
Vice-président délégué auprès de la commission Développement durable du territoire Maire de Chantepie
Conseiller délégué à l’Agriculture Maire de L’Hermitage
Jean-Luc Daubaire
Daniel Dein
Conseiller délégué à l’Énergie Rennes
Conseiller délégué aux Collectes sélectives et au suivi des prestataires Maire d’Orgères
Didier Nouyou
Alain Pestel
Conseiller délégué à l’Économie sociale et solidaire Maire de Bourgbarré
Conseiller délégué aux Modes doux Maire de Cintré
Les conseillers communautaires Catherine Roux Acigné
Laurence Besserve Betton
14
Philippe Couzelin Betton
Annick Gentric
Catherine Almin
Alain Kermarrec
Bourgbarré
Bruz
Bruz
Karima Bezza
Michel Bihan
Yvonnick David
Cesson-Sévigné
Cesson-Sévigné (maire)
Philippe Bonnin
René Bouillon
Chartres-de-Bretagne (maire)
Chavagne
Chantepie
André Crocq Chavagne (maire)
Gilles Nicolas Chevaigné (maire)
Alain Prigent Corps-Nuds (maire)
Daniel Marie La-Chapelle-desFougeretz
Paulette Richeux
Laurent Lisembart
Clayes (maire)
Corps-Nuds
Christian Chevillon
Jean-Claude Rouault
Gévezé
Gévezé (maire)
Jean-François Bohuon
Chantal Pétard-Voisin
La-ChapelleThouarault (maire)
Le Rheu
Patrick Le Ray
Yves Gautrais
Gérard Lemoine
Le Verger (maire)
L’Hermitage
Montgermont
Alain Poulard
Marie-Odile David
Jean-Marc Legagneur
Mordelles
Nouvoitou (maire)
Sylvie Épaud
Serge Monharoul
Montgermont (maire)
Stéphane Lenfant Nouvoitou
Noyal-Châtillon-surSeiche (maire)
Gilles Nahuet
Agnès Danset
Michel Lorant
Orgères
Pacé
Parthenay-deBretagne (maire)
Jean-Luc Gaudin
Armel Trégouet
François André
Pont-Péan (maire)
Pont-Péan
Rennes
Noyal-Châtillon-surSeiche
15
> Les Conseillers communautaires Catherine Barbotin
Éric Berroche Rennes
Rennes
Jean-Michel Boucheron Rennes
Jocelyne Bougeard
Frédéric Bourcier
Rennes
Rennes
Lénaïc Briéro
Benoît Caron
Rennes
Rennes
Véra Briand Rennes
Marie-Anne Chapedelaine Rennes
Hubert Chardonnet
William Chauou
Bruno Chavanat
Rennes
Rennes
Sylvain Dajoux
Maryline Daunis
Rennes
Rennes
Catherine Debroise
Rennes
Rennes
Micaël Fischer
Nicole Gargam
Rennes
Rennes
Lilian Giron de la Pena Rennes
Marc Hervé
Glenn Jégou
René Jouquand
Rennes
Rennes
Rennes
Katja Krüger
Éliane Leclercq
Rennes
Rennes
Roselyne Lefrançois Rennes
16
Geneviève Letourneux
Vincent Maho-Duhamel
Nathalie Mbombo
Rennes
Rennes
Rennes
Laëtitia Médard
Yves Préault
Hind Saoud
Rennes
Rennes
Rennes
Michèle Toulouse-Payen
Pierric Houssel
Hervé Letort
Saint-Armel (maire)
Saint-Erblon (maire)
Michel Picard
Pierre Breteau
Saint-Gilles
Saint-Grégoire (maire)
Annie Malardé
Yann Texier
Jean-Yves Duval
Saint-Jacques-de-laLande
Saint-Jacques-de-laLande
Saint-Sulpice-la-Forêt (maire)
Ombretta Tillier
Didier Moyon
Gérard Le Cam
Thorigné-Fouillard
Vern-sur-Seiche
Vezin-le-Coquet (maire)
Rennes
Jean-Michel Busnel Saint-Gilles (maire)
Jean Roudaut Vezin-le-Coquet
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Rapport d’activité 2010 La communauté d’agglomération de Rennes Métropole
Organigramme général de Rennes Métropole Direction Générale Communication Information Jean De Legge Adj. : Vincent Aubrée
Direction Générale Ressources Humaines Pierre-Jean Joyeux
Ressources humaines Coordination auprès du maire de rennes Presse et projets Manuel Contin
Direction Communication et Information Vincent Aubrée
Chargé de mission RH - Organisation Yves Sébille
Service Relations aux publics Marie-Christine Trégaro
Service Gestion et Ressources Paul Garnero
Pôle graphique Élisabeth çatçoury
Service Projets communication Vincent Aubrée
Service Paie, Situations administratives Claire Baude
Service Carrières
Service Information multimédia Christian Veyre
Service Innovation numérique Bernadette Kessler
Mission édition Gilbert Lebrun
18
Direction Systèmes d‘Information Nathalie Marin
Service Assistance administrative Géraldine Emeriau
Jocelyne Hureau
Service Finances, Prestations d’action sociale
Service Infrastructures
Thierry Forveille
Christian Toczé
Anne-Françoise Cariou
Service Relations sociales
Service Postes de travail
Claudine Larzul
Service Santé au travail Dr Marie d’Aguanno
Service social
Raphaël Hervé
Direction Finances Edith Mélès
Martine Jegou Marie-Jeanne Gavard
Service Budget Comptabilité
Service Administration générale, SIRH, Communication
Service Prospective Fiscalité
Hervé David
Chargée de dossiers Ressources humaines Marie-Pierre Liebard
Secteur Emploi et Compétences Service Recrutement
Manuel Contin
Edith Mélès
Service Etudes et Projets
Samuel Dubois
Service Relations presse
Direction Générale Finances Systèmes d’Information
Sylvie Texier
Service Formation Fabienne Blin
Insertion professionnelle Ghislaine Esnault
Évolution professionnelle Géraldine Guégan
Direction Projets, Com interne & doc Claudie Renault
Direction Risques François Belot
Lucile Joubert Marie-Lorraine Raut
Service Projets et Grands travaux Cyriaque Moreau
Direction Affaires juridiques
Chantal Mainguené
Service Assemblées, Actes Carole Letournel
Direction Moyens généraux Laurence Souhil
Direction Commande publique Bernard Tual
DIRECTION GÉNÉRALE DES SERVICES Joël Boscher
Direction Générale Culture Helga Sobota
Directeur Coopération régionale et internationale Guénaël Blin
Direction Art, culture, territoire Daniel Eveillard
Direction Développement des publics et des transversalités Sophie Zeller
Service Aménagement et Salles culturelles Cécile Guillaud
Les Champs Libres Roland Thomas
Musée de Bretagne Pascal Aumasson
Bibliothèque Rennes Métropole Marine Bedel
Écomusée du Pays de Rennes Jean-Luc Maillard
Direction Générale Proximité Cohésion Sociale Patrice Allais
Mission Cohésion sociale Politique de la ville Jean-Luc Masson
Service Emploi, Insertion, Formation Véronique Faucheux
Réseau Métropole Coordination de la plateforme de services aux communes
Chargée de mission auprès du Directeur Général des Services Christine Le Goff-Page
Direction Générale Aménagement Urbain Christian Le Petit Adj : Philippe Faysse
Direction Études et Programmation Éric Tocquer
Service Études urbaines Françoise Lostanlen
Service Foncier Joëlle Hédou Adj. : Patricia Kopmels
Service Habitat Nathalie Demeslay
Direction Générale Prospective et Développement Durable Alain Bénesteau
Direction Stratégie et Rayonnement métropolitain Gwenaël Bodo
Service Prospective, évaluation Développement durable Isabelle Lechevallier
Bureau des temps Evelyne Reeves
Service Aménagement et Usages du numérique Norbert Friant
Direction Aménagement opérationnel Olivier Schoentjes
Service Opérations d’aménagement Antoine Morin
Service Droit des sols
Service Environnement et Énergie
Alain Prenveille
Service Architecture et Patrimoine Michèle Le Loir
Franck Burel
Service Métro et Investissement transport Vincent Tournedouet
Service Valorisation des Déchets ménagers Marie Neuschwander
Crématorium Mission Accessibilité Nathalie Henry
Mission Mobilité urbaine
Service Relations internationales et partenariats européens
Direction Économie, Recherche et Enseignement supérieur
Service Maîtrise d’œuvre
Éric Diserbeau
Direction Contrôle de gestion
Cécile Tamoudi
Direction Infrastructures
Philippe Carriou
Service Transports urbains
Service SIG
Marie-Ange Orihuela
Service Conduite d’opération
Noël Philippe
Christelle Leproust
Sandrine Barré
Karine Fleury
Direction Générale Services Urbains
François Rouault
Service Entreprises, Filières et Promotion économique Maryvonne Guilloux
Service Enseignement supérieur Recherche Innovation Marion Glatron
Service Commerce Tourisme Nathalie Guénancia-Bréger
Chef de projet Centre de congrès
Légende Direction/Service/Pôle/Mission propre à Rennes Métropole Direction/Service/Pôle/Mission mutualisé(e) avec la Ville de Rennes
Jean-François Kerroc’h
19
Rapport d’activité 2010 La communauté d’agglomération de Rennes Métropole
Les ressources humaines Situation à fin décembre 2010
1
Évolution des effectifs permanents
Au 31 décembre 2010, Rennes Métropole comptait 924 agents occupant un emploi permanent soit une progression de près de 96 % des effectifs par rapport à décembre 2009. La mutualisation des services de Rennes Métropole et de la Ville de Rennes explique cette évolution : en effet au 1er juillet 2010 ce sont 535 postes de la Ville de Rennes qui ont été mutés à Rennes Métropole. L’évolution des effectifs permanents sur l’année 2010 illustre cet « effet mutualisation » : Une majorité des agents mutualisés de la Ville de Rennes ont intégré Rennes Métropole au 1er juillet 2010 puis régulièrement sur le deuxième semestre de l’année. 924
332
352
377
408
423
455
471
475
479
201
06 /2 01 0 12 /2 01 0
12 /2 00 8 12 /2 00 9
12 /2 00 5 12 /2 00 6 12 /2 00 7
109
12 /2 00 0 12 /2 00 1 12 /2 00 2 12 /2 00 3 12 /2 00 4
1000 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0
> Quelques actions marquantes en 2010 La mutualisation est un axe fort de l’activité des services de la DGRH. Un important travail de convergence des politiques RH et des procédures a été mis en œuvre et se poursuivra dans les prochaines années. La mutation des 535 agents de la Ville de Rennes vers Rennes Métropole au 1er juillet 2010 constitue un temps fort et illustre parfaitement ce processus de mutualisation.
20
2
Grandes caractéristiques
> La moyenne d’âge est de 43.63 ans.
50
40,39
40
> Les femmes représentent 62 % des effectifs.
43,63
41,88
F
30 20
H
10 0
2008
2009
38 %
2010
62 %
> Répartition des effectifs par Direction Générale
> Quatre filières sont représentées à Rennes Métropole, en cohérence avec ses compétences. La filière administrative représente plus de la moitié des emplois.
1%
53 %
2% 7%
25 %
9%
1% 35 % Filière médico-sociale Emplois fonctionnels Filière culturelle
10 %
1%
9% 16 %
Filière technique Filière admnistrative
10 % 11 % DGS DG PCS DG SU DG PDD
10 %
DG FSI DG COM DG RM DG RH
DG CULT DG AU
> Rennes Métropole se caractérise par une forte proportion de cadres : 33% de cadres A.
41 %
33 % Catégorie C Catégorie B
26 % Catégorie A
21
Rapport d’activité 2010 La communauté d’agglomération de Rennes Métropole
La VIE COMMUNAUTAIRE EN 2010
Le nouveau projet communautaire devra préparer l’agglomération de 2020
Rennes Métrople actualise son projet Les élus métropolitains ont décidé de revisiter le projet communautaire pour définir les grandes orientations de l’intercommunalité à l’horizon 2020.
22
L
e projet communautaire de Rennes Métropole a été adopté en 2006. Depuis, le contexte a fortement évolué : crise économique et sociale, réforme territoriale, réforme fiscale, renouvellement important des élus communautaires suite aux dernières élections municipales. Autant de raisons qui ont poussé la Conférence des maires à lancer une réflexion sur la stratégie métropolitaine. Cette démarche est prévue en deux étapes : -Une phase dite « d’actualisation » mobilisant les élus municipaux, via des ateliers portant sur les trois thèmes structurants du projet actuel : « Rennes Métropole, créatrice et apprenante », « Rennes Métropole, accueillante et solidaire », « Rennes Métropole, entreprenante et ouverte ». Ces ateliers devaient être prolongés par un forum de mise en commun en juin, puis un questionnaire envoyé aux mille élus des communes. Cette première phase devrait s’achever par une convention des élus en décembre 2011. -L’étape 2, intitulée « Vers un nouveau projet de territoire », s’étalera sur 2012. La réflexion des élus sera nourrie par d’autres apports : Audiar, experts, acteurs du territoire, groupe
d’habitants,… Un événement grand public type « Rennes Métropole 2030 » pourrait clôturer ce travail à l’horizon fin 2012.
40 ans
Élus et responsables de l’agglomération se sont retrouvés le 1er octobre aux Champs Libres pour célébrer les 40 ans de l’intercommunalité rennaise. Lors de sa création, en juillet 1970, le District de Rennes rassemblait 27 communes. La communauté d’aujourd’hui en compte 37 et ses compétences se sont considérablement élargies. Un hors-série de l’Info Métropole distribué aux habitants a retracé les grandes étapes de cette évolution.
L’institution métropolitaine vue par ses habitants Quelle perception les habitants ont-ils de Rennes Métropole ? C’était le thème d’une enquête dont les résultats ont été présentés lors de la Convention des élus en décembre 2010. Rennes Métropole est connue et bien identifiée dans son rôle. C’est ce que révèle un sondage* dont les résultats ont été présentés lors de la Convention des élus du 4 décembre 2010. 94 % des personnes interrogées connaissent l’institution ; 72 % en jugent le rôle important et 72 % en connaissent en gros les compétences. Pourtant, paradoxalement, seuls 9 % des sondés identifient Rennes Métropole comme une assemblée politique. La majorité la définit avant tout comme une communauté d’habitants, une administration ou un territoire géographique. Désormais bien ancrée dans le paysage local, l’agglomération souffre encore d’un déficit d’incarnation et de positionnement par rapport à la ville centre ou à la commune d’appartenance. Ainsi, si 78 % des sondés se disent attachés à leur commune, le score est plus faible pour
la métropole (59 %). Christian Le Bart, enseignant-chercheur en sciences politiques, a commenté ces résultats devant les élus en mettant l’accent Les élus de l’agglomération réunis en convention le 4 décembre 2010. sur la permanence de l’identité communale. Mais pour le sociologue, les « imaginaires territoriaux » vont forcément bouger dans les années à venir, notamment en fonction des pratiques sociales, des mobilités géographiques et du renouvellement des générations. Estimant que « la perception de la communauté de destin est peut-être plus importante que celle de l’institution », Christian Le Bart a conclu en insistant sur le lien entre les notions de projet et d’identité. *Enquête réalisée par l’institut TNS Sofres, du 30 septembre au 2 octobre 2010 auprès d’un échantillon de 800 habitants de la communauté d’agglomération âgés de 18 ans et plus.
La réforme territoriale en débat Quel avenir pour l’intercommunalité ? Quelle réforme souhaitable ? Les élus en ont débattu à plusieurs reprises, notamment en séance du conseil en avril Le conseil communautaire a consacré l’essentiel de sa séance du 29 avril au projet de réforme territoriale en cours. Dans un vœu adopté à la quasi-unanimité, les élus métropolitains ont souhaité que la réforme prévue de l’intercommunalité respecte quelques grands principes : -le renforcement de l’attractivité de la métropole rennaise, mais aussi la consolidation de l’ensemble des communautés de communes du département, -la prise en compte des bassins de vie et du vécu des habitants dans la définition des futurs périmètres des intercommunalités,
ZOOM sur
-la stratégie de « développement durable » qui place l’habitant « au centre du projet communautaire », -le principe d’équilibre entre solidarité intercommunale et responsabilité communale, basé sur la notion de « subsidiarité », -le maintien dans l’agglomération de la commune du Verger. Le débat a porté également sur les questions de gouvernance qui ne manqueront pas de se poser avec l’élargissement probable du périmètre de la communauté d’agglomération. Plusieurs élus ont ainsi souhaité que s’engage une réflexion sur le fonctionnement politique et administratif de Rennes Métropole afin que les communes puissent « participer davantage à l’élaboration des décisions ».
23
EN BREF Extranet Mis en place en 2007 pour faciliter le partage et l’échange d’infos entre Rennes Métropole et les communes et limiter l’usage des documents papier, l’extranet devient un outil essentiel pour suivre la vie des instances communautaires. Parmi les nouvelles fonctionnalités décidées en 2010 : la mise à disposition de contenus rédactionnels, via la création d’un centre de ressources, alimenté par la direction de la Communication.
DGS Les directeurs généraux des services de Rennes Métropole et des communes ont tenu six réunions communes en 2010. Une réflexion a été engagée pour arrêter des principes et une méthode de fonctionnement pour cette conférence des DGS.
Mutualisation La mutualisation des services est devenue effective au 1er juillet, date à laquelle les agents mutualisés de la Ville de Rennes sont devenus personnel métropolitain, à l’issue de la période transitoire de six mois de mise à disposition.
Plateforme de services La Conférence des maires du 22 juin a retenu deux actions prioritaires dans le cadre de la plateforme de services aux communes : le lancement de groupements de commandes, identifiés à partir des besoins des communes, et la mise en place d’actions de formation des agents au développement durable.
Conférences des maires Conformément au souhait de Daniel Delaveau, la Conférence des maires a été renforcée dans sa fonction politique de débat et d’échange sur les grandes orientations des politiques communautaires. Réunie au moins une fois par trimestre, en amont des instances de décision (bureau et conseil), elle doit désormais, selon le président, permettre à chaque maire de « mieux apporter, dans un cadre moins formel, sa contribution à la coopération intercommunale ». En 2010, elle s’est tenue à 5 reprises.
Commandes groupées Dans le cadre des « Trophées de la commande publique », Orgères s’est vu décerner un prix spécial, pour la mise en place d’un groupement de commandes pour l’achat de fournitures administratives, papiers de reprographie et consommables informatiques. Cette démarche réunit 11 communes de l’agglomération. D’autres groupements du même type sont en cours 24
de constitution au sein de la métropole : sur le balayage et l’élagage, les vêtements de travail ou les produits d’entretien.
33
é2 ivit act t d’ por
Rap 010
Rennes Métropole, créatrice et apprenante
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, créatrice et apprenante
Recherche, enseignement supérieur, innovation
Un campus végétal pour fédérer la recherche agronomique (INRA) et l’université de Rennes 1, le projet de « campus végétal » vise à fédérer la recherche dans le domaine de la biologie appliquée à l’agronomie.
202 000
Rennes Métropole a accordé 202 000 € d’avances remboursables à
cinq projets de recherche universitaire susceptibles d’aboutir à des résultats valorisables sur le plan économique.
36
L
La construction et la réhabilitation d’une plateforme mutualisée de phénotypage constituent l’une des étapes clés du projet. Cet outil de travail ultraperformant doit en effet permettre aux chercheurs de caractériser finement la structure et les propriétés des plantes ainsi que leurs interactions avec leurs principaux agresseurs biologiques, parasites et ravageurs.
Une aide de 200 000 € de Rennes Métropole
INRA
national de recherche
es uns étudient la biologie des organismes et des populations, appliquée à la protection des plantes. Les autres travaillent à l’amélioration des plantes et des biotechnologies végétales. À Rennes, plusieurs laboratoires ont en commun d’étudier le végétal sous toutes ses formes. Jusqu’à présent, ces compétences étaient dispersées, insuffisamment valorisées. Pour développer leurs projets avec davantage de visibilité, l’INRA Agrocampus Ouest et l’université de Rennes 1 ont choisi de rassembler leurs unités de recherche pour former un « campus végétal ». Ce nouveau levier d’innovation de la recherche agronomique se donne comme vocation de développer ou d’optimiser des systèmes durables - et mutualisés - de production végétale. Il veut offrir des moyens permettant aux équipes rennaises d’assurer une recherche de haute qualité, attractive pour les étudiants, les jeunes chercheurs et les leaders scientifiques dans ce domaine. Il vise également à proposer une offre conjointe de recherche, d’enseignement supérieur et de développement économique grâce à l’association étroite des enseignants chercheurs, des partenaires techniques et du monde de l’entreprise. Environ 300 personnes - dont 80 chercheurs – sont directement impliquées dans la création du campus végétal.
Pour son volet infrastructures, le programme de travaux porte sur la réalisation de 3 700 m² de serres, 4 750 m² de tunnels, 500 m² d’enceintes climatisées et 800 m² de plate-forme logistique. L’opération s’accompagne de la mutualisation du fonctionnement des installations et de l’extension de leurs capacités d’accueil. Inscrite au contrat de projet État-Région (2007-2013), la création du campus végétal bénéficie du soutien de Rennes Métropole à hauteur de 200 000 €.
80 chercheurs concernés
INRA
Porté par l’Institut
Interview
Marion Glatron Responsable du service Enseignement supérieur, Recherche, Innovation
« Le projet de campus végétal est une réponse à trois défis majeurs auxquels doit aujourd’hui faire face la recherche agronomique. Il s’agit de permettre aux équipes rennaises de participer au renouvellement profond des questions de recherche liées à la sécurité alimentaire, à la qualité environnementale et aux nouveaux usages, les biocarburants par exemple. Il s’agit aussi d’accompagner
l’évolution rapide du métier de chercheur, appelé à s’appuyer sur de nouvelles technologies, puissantes mais lourdes à mettre en œuvre sur le plan matériel et humain, et à assurer un lien plus étroit entre l’enseignement supérieur, la recherche et le transfert de technologie. Enfin, l’objectif est de relever le défi d’une concurrence accrue à l’échelle nationale et internationale alors que le flux
EN BREF
de jeunes scientifiques diminue dans toutes les sciences biologiques. Pour Rennes, il est important de miser sur le secteur de la recherche agronomique compte tenu de son potentiel important - présence de l’école Agrocampus Ouest, de l’INRA, du CEMAGREF… - et de son adéquation avec le tissu économique agro-alimentaire, particulièrement riche ».
40 000 13 40 000 exemplaires
du guide L’Indic (plans,
Jeunes chercheurs Rennes Métropole propose aux jeunes chercheurs récemment arrivés une aide pour l’acquisition d’un équipement de recherche. En 2010, ce dispositif d’allocation scientifique a fêté ses dix ans. Depuis 2001, 88 allocations ont été versées pour une somme total de 3 M€ : 22 allocations de 10 000 €, 60
conseils, infos pratiques…) ont été distribués gratuitement aux étudiants de l’agglomération rennaise avec l’aide de Rennes Métropole.
Rennes Métropole a soutenu 13 manifestations de promotion des établissements d’enseignement supérieur et de recherche de l’agglomération rennaise (38 100 €) contribuant à leur rayonnement et à leur notoriété.
de 40 000 € et 6 de 75 000 €. Instaurées en 2009, ces dernières visent à faciliter l’installation de chercheurs confirmés consti-
Colloques
tuant une nouvelle équipe.
Rennes Métropole apporte son soutien financier aux colloques scientifiques se déroulant sur son territoire. En 2010, 82 150 €
Échanges
ont été attribués à 60 colloques scientifiques, nationaux et
Rennes Métropole encourage les échanges internationaux entre
internationaux, organisés principalement par les unités de
les entités de recherche. En 2010, 15 doctorants ont ainsi béné-
recherches des universités de Rennes 1 et de Rennes 2.
ficié d’un soutien pour un séjour dans un laboratoire étranger dans le cadre de leur thèse. 60 mois de bourses (48 000 €) pour
UEB C@mpus
des destinations diverses (Europe, États-Unis, Australie…)
Piloté par l’Université européenne de Bretagne, le projet UEB
ont ainsi été financés. Rennes Métropole soutient le centre de
C@mpus vise à relier tous les sites d’enseignement supérieur et
mobilité internationale (CMI) de l’Université européenne de
de recherche de Bretagne en développant de nouveaux usages
Bretagne (69 000 €) qui accompagne chercheurs et étudiants
pédagogiques et scientifiques du numérique grâce à l’instal-
étrangers en séjour à Rennes.
lation d’équipements de haute performance technologique. En 2010, Rennes Métropole a apporté sa contribution financière à la mise en service de la première salle de visioconférence immersive sur le campus de l’université de Rennes 1 (150 000€).
37
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, créatrice et apprenante
EN BREF EN BREF
Fondation
Associations étudiantes
Rennes Métropole est l’un des sept membres historiques ayant
Rennes Métropole soutient les initiatives étudiantes qui
participé au lancement de la Fondation Rennes 1, créée par
tendent à valoriser les enseignements dispensés sur l’agglo-
l’université en janvier 2010. Aux côtés de grandes entreprises
mération rennaise, en liaison avec le monde économique. En
régionales, Rennes Métropole s’est engagée à verser 200 000 €
2010, 19 associations étudiantes ont ainsi bénéficié d’une aide
pendant trois ans, contribuant ainsi à doter la fondation d’un
globale de 21 275 €.
capital lui permettant de remplir ses missions : promouvoir une recherche d’excellence, renforcer la professionnalisation des formations et dynamiser l’ouverture du campus à l’inter-
Cité internationale
national.
En mars 2010, l’État, la Ville de Rennes et Rennes Métropole ont signé un protocole d’accord définissant l’opération de
Pôles de compétitivité
construction de la Cité internationale sur l’esplanade Charles-
L’agglomération est impliquée dans quatre pôles de compétiti-
de-Gaulle (Rennes). Le bâtiment hébergera le siège de l’Uni-
vité (Mer, Images et réseaux, Valorial et iD4CAR). Un disposi-
versité européenne de Bretagne (UEB), ainsi que sa structure
tif de soutien aux entreprises et établissements d’enseignement
d’animation et d’accueil des chercheurs et étudiants étrangers,
supérieur et de recherche du territoire intégrant des projets
le Centre de mobilité internationale (CMI). Il abritera aussi
labellisés par ces pôles existe depuis 2007. Dans le cadre de la
des logements, une cafétéria et un gymnase.
convention passée entre la Région et l’ensemble des collectivités
(Architectes : Isabel Hérault et Yves Arnod)
locales partenaires, l’engagement financier de Rennes Métropole auprès de ces structures s’élève à 444 518 € pour 2010.
Projet IDA Lancé pour développer l’usage des technologies numériques favorisant le maintien à domicile des personnes âgées, le projet IDA s’est terminé en 2010 par une restitution publique à l’Hôtel de Rennes Métropole. Ce projet a contribué à la prise en compte de l’adaptation du logement au vieillissement dans le cadre du Programme local de l’habitat (PLH) lors de sa révision en juillet 2010.
Festival des sciences Organisée par l’Espace des sciences avec le soutien de Rennes Métropole, cette manifestation de vulgarisation scientifique permet la rencontre entre la population et les chercheurs de l’agglomération qui font avancer la science dans les domaines les plus pointus et les plus originaux. 105 événements (ateliers, conférences, débats, projections, expositions…) se sont déroulés sur 26 communes de la métropole, pendant une semaine en octobre 2010.
38
39
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, créatrice et apprenante
culture
Un temps fort malien au féminin Parmi les nombreuses expositions accueillies à la Bibliothèque, à l’Espace des sciences et au musée de Bretagne, Mali au féminin a constitué un temps fort de la programmation culturelle des Champs Libres.
P
rogrammée du 16 mars au 30 octobre 2010, au musée de Bretagne, l’exposition Mali au féminin se proposait de livrer une photographie de la société et de la culture maliennes contemporaines, à travers le prisme de la femme. Éléments moteurs de la mutation de la société malienne, les femmes s’engagent individuellement et collectivement dans de nombreux domaines de la vie publique : politique, social, économique, culturel... À travers la dynamique féminine, l’exposition a abordé la culture malienne en se concentrant sur le pays dogon, Bamako et ses environs. Il ne s’agissait pas d’opposer un « Mali traditionnel » et un « Mali de la modernité » mais d’inscrire cette exposition dans un mouvement, celui d’un pays en pleine mutation. En choisissant le Mali, le musée de Bretagne s’est ouvert à une culture avec laquelle la Bretagne tisse des liens de longue date. En effet, la Ville de Rennes et le conseil général d’Ille-et-Vilaine sont jumelés respectivement avec le cercle de
Un temps fort de 7 mois aux Champs Libres
Bandiagara et la région de Mopti. Localement, il existe plus de 80 associations de jumelage ou de coopération avec le Mali. Soutenue par la Région Bretagne, une exposition itinérante, déclinée de l’exposition présentée au musée de Bretagne, a très largement circulé à Rennes (collèges, écoles, prisons, FJT…), ainsi que dans douze communes de l’agglomération et une dizaine de villes en Bretagne (Lorient, Douarnenez, Paimpol…).
1 137 295 1 137 295 personnes ont franchi
Une version itinérante de l’exposition a circulé en Bretagne
40
les portes des Champs Libres en 2010
Toulouse 3 questions à Sarah Directrice adjointe de la bibliothèque de Rennes Métropole
Un joyau médiéval dans les collections La bibliothèque des Champs Libres a acquis en 2010 un joyau de l’art médiéval breton exilé en Angleterre depuis plusieurs siècles. De quel ouvrage parlonsnous ? Il s’agit d’un manuscrit copié et enluminé pour Tanguy du Chastel et sa femme Jeanne Raguenel de Malestroit, deux des plus grands bibliophiles bretons du XVe siècle. Intitulé Histoire ancienne jusqu’à César, cet ouvrage se rattache à la Bretagne à la fois par sa provenance et son décor. Il témoigne de l’existence de bibliophiles en Bretagne à l’époque de son économie florissante des XVe et XVe siècles avant la dispersion de leurs magnifiques collections. En parfait état, il est aussi de belle facture : grand format,
écriture et mise en page très soignées, belles lettrines et vignettes… Comment s’est faite l’acquisition ? L’ouvrage a été acheté à un libraire spécialisé anglais qui l’a réservé pour Rennes Métropole le temps de réunir le budget nécessaire (280 000 €). Le ministère de la Culture et la Région Bretagne ont apporté leur contribution financière à l’investissement. Cet achat répond-il aux missions de la bibliothèque ? La bibliothèque s’efforce de réunir des manuscrits médié-
EN BREF
vaux de provenance bretonne afin de compléter ses fonds issus des confiscations révolutionnaires. Depuis 1985, elle a pu s’enrichir de 23 nouvelles pièces doublant ainsi sa collection de manuscrits enluminés. Celui de Tanguy de Chastel se situe dans la ligne des acquisitions réalisées depuis cette date. Le fait qu’il s’agisse d’un texte profane - et non pas religieux - ajoute encore à l’intérêt d’un tel achat. L’ouvrage va être intégralement numérisé. Il constituera l’un des fleurons de la bibliothèque numérique en cours de constitution.
137 268 Grâce au succès des exposi-
tions Meurtres à l’Espace des sciences et Au temps des mammouths, l’Espace des sciences a connu la meilleure fréquentation de son histoire. Soient 137 268 visiteurs en 2010, en hausse de 7,3% par rapport à 2009.
Acquisitions En 2010, le musée de Bretagne a enrichi le contenu de ses collections en acquérant, par achat ou par don, des objets de mémoire liés à la Résistance à Rennes, des pièces archéo-
Festival
logiques (un bracelet de l’âge du Bronze…), des documents
Organisé pour la première fois
relatifs au procès du capitaine Dreyfus (affiche, cartonnage,
en Bretagne, le Festival du film
photos…), des décors du mosaïste Odorico et diverses ressources
d’animation s’est tenu à Bruz, en
iconographiques régionales (chromolithographie sur les
décembre 2010. Destinée à valori-
vacances en Bretagne…).
ser la création française contemporaine, la manifestation a ras-
Incendie
semblé grand public et professionnels autour d’une soixantaine
Le 3 mai 2010, un incendie s’est déclaré dans l’enceinte de
de séances et plus de 200 films, mais aussi des rencontres, des
l’écomusée du Pays de Rennes. Le feu a détruit presque entiè-
expositions, des visites de studio, des ateliers de réalisation…
rement les hangars agricoles et les espaces de travail dédiés à
Soutenu par Rennes Métropole, le festival a enregistré 6 000
la médiation, la maintenance, la zootechnique et aux jardins.
entrées dans dix communes de l’agglomération.
L’intervention des services de Rennes Métropole a permis de régler efficacement les problèmes de logistique afin que les équipes retrouvent rapidement un outil de travail provisoire dans l’attente des travaux de reconstruction, prévus en 2011.
41
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, créatrice et apprenante
Chiffres de fréquentation des Champs libres 2009 Fréquentation globale (entrées dans le bâtiment) 1 223 818
42
Evolution en % 1 137 295 -7,1% 2010
Fréquentation Bibliothèque (entrées aux portes) 770 169
694 092
-9,9%
groupes
2 549
1 146
-55,0%
Fréquentation globale espaces payants individuels groupes
211 520 150 631 60 889
194 753 135 815 58 938
-7,9% -9,8% -3,2%
Fréquentation Musée de Bretagne
67 551
47 183
-30,2%
individuels
46 500
34 785
-25,2%
groupes
21 051
12 398
-41,1%
Fréquentation Espace des sciences
127 890
137 268
+7,3%
individuels
88 483
95 187
+7,6%
groupes
39 407
42 181
+7,0%
Fréquentation Salle Anita Conti
34 560
22 725
-34,2%
individuels
33 751
18 612
-44,9%
groupes
809
4 113
+408,4%
Fréquentation salle de conférences Mardis de l’Espace des sciences Rencontres de la Bibliothèque Docs en stock Champs Contre Champs Concerts
47 677 11 716 3 174 7 313 20 343 5 131
40 082 11 805 4 175 6 612 12 470 7 480
-15,9% +0,8% +31,5% -9,6% -38,7% +45,8%
761 488 En 2010, les abonnés de la bibliothèque de Rennes Métropole ont emprunté 761 488 documents (livres, revues, CD, DVD…).
EN BREF Oulipo En 2010, la bibliothèque des Champs Libres a célébré le « cinquième millénaire » de l’Oulipo, le cercle littéraire iconoclaste créé en 1960 par Raymond Queneau, Georges Perec et François le Lionnais. Exposition, animations et rencontres ont permis de retracer l’histoire du mouvement et de faire connaître l’inventivité des oulipiens, élargie aux domaines de la musique, de la cuisine, de la politique… À cette occasion a été inaugurée l’œuvre conçue par l’Oulipo sur l’esplanade Charles-de-Gaulle, Les clous de l’esplanade.
Ferme du Haut-Bois En 2009, Rennes Métropole a décidé la restructuration de la ferme du Haut-Bois pour confirmer sa vocation artistique et de résidence d’artistes. Situé au cœur du nouveau centre ville de Saint-Jacquesde-la-Lande, le bâtiment est actuellement mis à la disposition de la compagnie de théâtre de rue Dromesko. En 2010, Rennes Métropole a attribué le marché de rénovation du site à l’équipe d’architecte de Nicole Concordet (Paris).
Crématorium Achevé en 2009, le nouveau crématorium de Rennes Métropole (Vernsur-Seiche), signé de l’agence parisienne Plan01, a reçu le prix spécial de l’architecture de Bretagne 2010.
Art contemporain Pour la troisième année consécutive, Rennes Métropole a invité le Fonds régional d’art contemporain Bretagne à exposer une sélection d’œuvres de sa collection dans les couloirs de l’hôtel d’agglomération. Baptisée La rencontre #3, l’exposition programmée à partir du 1er octobre 2010 a permis de faire connaître au grand public, en dehors des circuits de visite traditionnels, le travail de sept artistes contemporains sur le thème des relations entre l’art et l’architecture.
Compagnons célestes Le nouvel espace muséographique (350 m²) de l’écomusée du Pays de Rennes, inauguré en avril 2010, a accueilli sa première exposition temporaire. Autour d’une collection inédite de 150 ornements de toiture et épis de faîtage, Compagnons célestes a emmené 60 000 visiteurs sur les toits, jusqu’en août 2011, à la découverte de ces objets énigmatiques. De nombreuses animations ont été organisées pour mettre en valeur les savoir-faire des professionnels du patrimoine bâti.
Dimanche Depuis 2006, la bibliothèque des Champs Libres était ouverte le dimanche, d’octobre à avril. Constatant la forte fréquentation du lieu par les familles et les étudiants, il a été décidé d’étendre cette ouverture dominicale toute l’année, à l’exception de juillet et août. 43
44
é2 ivit act t d’ por
Rap 010
Rennes Métropole, accueillante et solidaire
45
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, accueillante et solidaire
aménagement de l’espace communautaire
Via Silva : la ville de demain Dernier morceau de ville à construire en cœur d’agglomération, le quartier Via Silva (560 ha) a vocation à devenir un modèle urbain exemplaire en matière de développement durable. En 2010, les études pour la définition d’un projet d’ensemble ont démarré.
E
n 2040, le quadrant nord-est de l’agglomération sera devenu une petite ville dans la ville, conçue dans le respect du développement durable, forte de 25 000 emplois et 50 000 logements. Ce projet d’extension urbaine a été baptisé Via Silva par l’équipe d’urbanistes de l’architecte Christian Devillers, retenue en 2010. Laboratoire de la ville de demain, il concerne au premier chef trois communes de la métropole : Rennes, Thorigné-Fouillard et Cesson-Sévigné. Six quartiers intra-rocade, et un dernier à l’extérieur, sont prévus. Chaque écoquartier sera lui-même composé de 10 à 15 macro-îlots à dominante d’habitat ou d’activité. Via Silva veut mettre en pratique les solutions les plus innovantes dans les domaines de la performance énergétique des bâtiments, de la mobilité décarbonée ou de la mixité urbaine. Un exemple ? La trame verte. L’équipe d’urbanistes a proposé d’utiliser celle-ci, constituée des délimitations bocagères, des bois et bosquets, comme armature du site pour en faire des corridors écologiques, connectés aux milieux naturels environnants, en particulier à la forêt de Rennes et à la vallée de la Vilaine.
Cet engagement global de Via Silva au bénéfice du développement durable lui a valu d’être labellisé ÉcoCité par le ministère de l’Écologie en 2009. À la suite de cette reconnaissance, les élus ont validé le principe d’une maîtrise d’ouvrage solidaire pour poursuivre les études. Plusieurs missions prioritaires ont été engagées en 2010, notamment l’étude de l’organisation du pôle d’échanges des Champs Blancs qui a permis de positionner précisément la station Champs Blancs sur la future ligne b de métro. En parallèle, Rennes Métropole a entamé la définition d’un plan directeur d’aménagement d’ensemble ainsi que d’une étude d’accessibilité et d’organisation des déplacements. Trois ateliers permis d’approfondir certaines thématiques portant sur les solutions innovantes de mobilité, les grandes rues et les quartiers, ainsi que les flux d’échanges et les voies structurantes. L’année 2010 a aussi été marquée par la préparation du dossier de candidature à l’appel à projets « Ville de demain », lancé par l’État dans le cadre des investissements d’avenir.
La future éco-cité sera implantée à la fois sur Rennes, Cesson-Sévigné et Thorigné-Fouillard
46
ViaSilva
Les POS et PLU de Rennes Métropole Etat d’avancement des PLU approuvés en 2010 et mis en ligne sur Extranet
Gévezé
Chevaigné St-Sulpice-la-Forêt
Parthenay-de-Bretagne Clayes
La chapelle-des-Fougeretz
Betton
Pacé
St-Gilles
Thorigné-Fouillard Montgermont
St-Grégoire Acigné
La chapelle-Thouarault
L’hermitage
Cintré
Vezin-le-Coquet
Rennes
Cesson-Sévigné
Le Rheu
Vern-sur-Seiche
Brécé
Mordelles Chantepie
St-Jacques-de-la-Lande
Le Verger
Noyal-Chatillon-sur-Seiche
Chavagne
Chartres-de-Bretagne Bruz Nouvoitou St-Erblon St-Armel
Pont-Péan
Le Plan local d’urbanisme (PLU) traduit le projet de développement d’une commune sur son territoire et détermine des règles de constructibilité qui en découlent.
Orgères
En 2010, Rennes Métropole a travaillé sur onze procédures de révision générale et a réalisé 26 adaptations de PLU existants (modifications, révisions simplifiées…). Fin 2010, 27 des 37 communes de l’agglomération sont dotées d’un PLU.
Bourgbarré
Corps-Nuds
POS actuel) POS en cours de révision en 2010 PLU révisés approuvés avant 2005 PLU révisés approuvés entre 2005 et 2009 PLU en cours de révision en 2010
PLU mis en ligne sur Extranet (Réseau Carto)
47
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, accueillante et solidaire
Dao Varieras, 3 questions à Kim responsable du Pôle d’études d’urbanisme de Rennes Métropole
Le futur du quadrant sud-ouest à l’étude Un second site stratégique d’aménagement est à l’étude au sud-ouest de l’agglomération. Comment ? Et pour quoi faire ? Les explications de Kim Dao Varieras, responsable du Pôle d’études d’urbanisme de Rennes Métropole.Angleterre depuis plusieurs siècles. Un second site stratégique d’aménagement est à l’étude au sud-ouest de l’agglomération. Qu’est-ce que le quadrant sud-ouest ? C’est une vaste aire géographique de 12 000 ha et 30 000 habitants, située à cheval sur cinq communes : Bruz, SaintJacques-de-la-Lande, Chartresde-Bretagne, Noyal-Châtillonsur-Seiche et Rennes. C’est une zone très urbanisée, riche en emplois et en activités économiques, structurée par des axes routiers très fréquentés. Mais c’est aussi un territoire où cohabitent des secteurs quasi monofonctionnels qui se tournent le dos et vivent comme des îlots, sans cohérence ni identité d’ensemble :
le parc-expo, le site PSA, l’aéroport, le campus de Ker Lann… Quel est l’enjeu ? Le SCot a identifié le quadrant sud-ouest comme une zone d’aménagement stratégique de l’agglomération pour accueillir de nouvelles populations et de nouvelles activités avec une meilleure qualité de vie et des mobilités plus durables. Tout l’enjeu consistera à retravailler la perméabilité de ce territoire, en l’intégrant davantage dans son milieu naturel, en nouant des connexions entre les champs urbains. Il s’agira aussi de relier les différents ensembles entre eux, tout en densifiant l’habitat. Bizarrement oubliée depuis
L’agriculture aux portes des villes Comment l’agriculture et la ville coexistent-elle dans les grandes métropoles d’aujourd’hui ? La question a servi de fil rouge au colloque organisé le 30 novembre 2010 par l’association « Terres en villes » et Rennes Métropole, à l’Hôtel d’agglomération. Intitulée Formes agricoles et urbaines dans la ville-territoire, la rencontre a été suivie par 250 représentants de 24 agglomérations et chambres d’agriculture, membres du réseau échangeant régulièrement sur les problématiques de l’agriculture périurbaine. Illustrés la veille par la visite de trois exploitations agricoles, les débats et ateliers ont permis d’échanger avec des spécia48
longtemps, la vallée de la Vilaine apparaît être un élément structurant du quadrant sud-ouest, vecteur d’attractivité et d’identité forte. Le long de cette trame bleue, on peut imaginer développer un grand pôle d’activités de loisirs, sportives et nautiques. Où en est le dossier ? En 2010, trois équipes d’urbanistes, de paysagistes et de sociologues ont participé à définir un schéma directeur d’aménagement. Ces premières études serviront à faire mûrir le projet, à affiner la réflexion des élus. Elles anticipent le lancement de nouvelles études, plus ciblées, avant de définir un véritable programme d’opérations.
ZOOM sur
listes de l’urbanisme, des paysages et de l’agriculture, tels Pierre Donadieu, Bernardo Secchi ou Laurent Théry. Plusieurs collectivités européennes, dont Lille, Barcelone ou Milan ont présenté leurs expériences d’articulation entre agriculture et formes urbaines. « Pour Rennes Métropole, ce fut l’occasion de rappeler notre longue tradition de planification et nos efforts pour limiter l’étalement urbain dans le cadre de la villearchipel », explique Pascal Verdier, chargé de mission agriculture à Rennes Métropole. En 2010, ce colloque national fut le temps fort de l’animation du Programme local de l’agriculture (PLA) de Rennes Métropole.
EN BREF
Axe est-ouest Rennes Métropole poursuit le projet d’aménagement de la deuxième tranche de l’axe est-ouest (Lenoir-Beaulieu). 2010 a été marqué par l’achèvement des études de maîtrise d’œuvre et
métro
d’impact, la validation du dossier de déclaration au titre de la
En vue de la réalisation de la ligne b du métro, le service
loi sur l’eau, les premières déviations de réseaux et le lancement
SIG de Rennes Métropole a apporté son expertise à la société
de l’enquête publique. De Rennes à Cesson-Sévigné, le projet
d’exploitation SEMTCAR pour assurer la mission topogra-
prévoit la requalification de l’espace public, la création d’une
phique d’assistance à la maîtrise d’ouvrage (base de données,
voie de bus en site propre et d’un parc relais de 260 places.
cartographie des réseaux, sondages géologiques…).
géographie La Courrouze
En 2010, Rennes Métropole a élargi la diffusion, encadrée
L’année 2010 a été marquée par la poursuite des travaux sur
juridiquement, de ses informations géographiques et de ses
les secteurs Bois Habité et Dominos ainsi que la finalisation
données publiques. Avec l’objectif de susciter le développement
des études du secteur Maisons dans les Bois. Les travaux de
de nouveaux services à la population et de nouveaux projets
l’itinéraire bus en site propre reliant la rue Jules Verne à l’ave-
pouvant dynamiser le tissu économique local. Les données sont
nue Germaine Tillon sont en cours.
accessibles, via la cellule Géocarto du service SIG, sur le site de l’open data www.data.rennes-metropole.fr et l’application de consultation intranet-extranet http://carto.rennesmetropole.fr.
EuroRennes Après une phase importante de concertation préalable, le conseil communautaire de Rennes Métropole a approuvé le dossier de création de la ZAC EuroRennes en novembre 2010, avant d’engager les études de réalisation du site stratégique d’aménagement de la future gare de Rennes.
ZAC En 2010, plusieurs dossiers de ZAC d’intérêt communautaire ont suivi leur cours, conduisant notamment à la création de la ZAC Bourgbarré nord (24 ha), au lancement des travaux de la ZAC de la Forge (Saint-Gilles, 7,5 ha) et au concours d’architecte préalable à la création de la ZAC de la Haie de terre (Vezin-le-Coquet, 20 ha).
Pigeon Blanc À Saint-Jacques-de-la-Lande, la requalification urbaine du quartier du Pigeon Blanc s’est poursuivie en 2010 par la fin des travaux de la première tranche et le début des travaux de la seconde. L’opération consiste à réaménager les espaces publics et à effacer les réseaux aériens EDF et France Télécom.
49
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, accueillante et solidaire
habitat
Le PLH prolongé et ajusté Prévu pour la période 2005-2012, le PLH a été prolongé de deux ans, afin de permettre aux communes de respecter leurs engagements. De nouvelles règles ont aussi été adoptées.
P
our tenir compte du contexte, en particulier de la crise économique et sociale qui a eu de fortes conséquences sur les marchés de l’immobilier, la mise en œuvre du PLH a été prolongée de deux ans, soit jusqu’en décembre 2014. Plusieurs ajustements, discutés avec les communes, ont été adoptés en 2010 : -Les nouvelles règles de densité applicables sont celles du Scot, 45 logements/ha dans le noyau urbain et 25 logements/ha dans les communes périphériques, au lieu des 50 % de collectifs ou semi-collectifs sur les opérations d’urbanisme, inscrits initialement dans le PLH. L’objectif est de proposer une gamme de logements plus diversifiée à l’échelle de Rennes Métropole et de chaque opération. -Le Plan climat énergie a été intégré dans le PLH : à compter du 1er septembre 2010, tous les logements aidés devront avoir la certification « Très haute performance énergétique » (THPE). C’est une étape intermédiaire avant la mise en place du Bâtiment basse consommation. -En matière de réhabilitation du parc social, une programmation pluriannuelle a été arrêtée
en fonction de trois enjeux forts : l’énergie, le vieillissement de la population et l’attractivité du parc. -Les aides à l’accession aidée ont été revues en fonction de l’évolution des dispositifs nationaux, avec pour objectif principal de mettre en œuvre l’accessibilité aux actifs avec enfants sur le territoire de l’agglomération. -La production de logements locatifs privés à loyer intermédiaire est maintenue en mobilisant prioritairement le PLS à cette fin et en recentrant le PLS institutionnel sur des besoins spécifiques (personnes âgées, jeunes….).
149
Sous l’effet de la suppression annoncée du Pass Foncier fin 2010, le produit PSLA (prêt social en location-accession) a commencé à prendre le relais avec 149 logements financés en 2010, soit une progression très forte par rapport aux années précédentes. Au moins 500 logements sont programmés en PSLA en 2011.
Un délai supplémentaire donné aux communes pour respecter leurs engagements.
50
Demeslay, Interview Nathalie responsable du service Habitat « Les objectifs du PLH en termes de nombre de logements à construire (4 500 /an, dont 2 250 de logements aidés), avaient été établis sur la base des données démographiques de 1999. De ce point de vue, la réalité est celle attendue et conforte donc Rennes Métropole dans ses choix. Par contre, le contexte économique s’est fait durement ressentir en 2009, avec une rupture brutale dans le rythme de la production, qui touche exclusivement la production privée et l’accession libre. C’est ce qui a conduit Rennes Métropole et les communes à prolonger de deux ans le PLH, pour que les communes puissent aller aux termes de leurs projets contractualisés.
Un autre aspect du bilan à mi-parcours est la mise en évidence de l’efficience du PLH. Notamment, en matière de production d’offre locative sociale, avec un taux d’augmentation très significatif (+ 14 % sur Rennes Métropole et 50 % sur les communes hors Rennes) et une meilleure répartition entre Rennes et la périphérie. Ainsi, la demande de logement social en augmentation a pu être contenue grâce au nombre conséquent de logements sociaux livrés. Par ailleurs, toujours pour répondre aux effets de la crise, Rennes Métropole a mobilisé au maximum le dispositif PASS Foncier ® pour une meilleure solvabilisation des ménages en accession aidée à la propriété ».
881
Pour le parc public, 881 logements sociaux ont été financés en 2010 (461 en PLUS et 420 en PLAI). À cette offre locative sociale s’ajoute la production locative intermédiaire en PLS avec 1 258 logements financés (756 en PLS « investisseurs » et 502 PLS « institutionnels »). L’enveloppe prévisionnelle de Rennes Métropole associée à cette programmation s’élève à près de 19 M€ contre 4 M€ pour l’État.
EN BREF
Application Web « AGAPEO » L’application Web Agapeo permet la gestion et le pilotage des
Réhabilitation du parc privé
aides à la pierre. Effective depuis juillet 2010, elle permet de
L’exercice 2010 a conforté le recentrage des aides déléguées
réaliser tout le suivi physique et financier de la production
de l’Anah (Agence nationale de l’habitat) au profit du centre
de logements aidés, offrant ainsi à Rennes Métropole un outil
historique de Rennes, priorité de l’action métropolitaine sur
de gestion et d’observation au service du Programme local de
le parc privé. 171 dossiers ont été examinés en 2010, dont les
l’habitat.
trois-quarts concernent des propriétaires occupants tandis que plus de 80 % des autorisations d’engagement portent sur les immeubles de l’Opah (2 832 K€ de l’Anah et 842 K€ de Rennes Métropole).
Anru La fin du programme ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine), avec seulement 5 opérations sur un total de 21 opérations présentées en 2010, annonce la fin du financement des co-financeurs du PRU. Au total, l’ensemble des subventions
URBACT II
de Rennes Métropole s’élève à 5 460 K€ et 1 776 logements ont
Ce projet européen avait pour objet la production d’un habitat
été réhabilités au titre de la programmation 2010.
durable, accessible socialement et économiquement viable. Il a notamment permis de promouvoir le projet B3 (architecte Clément Gillet) et sa déclinaison grandeur nature à travers le projet de 11 maisons individuelles, « Les chromatiques » à Saint- Gilles.
51
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, accueillante et solidaire
Gilles Dreuslin,
3 questions à responsable du pôle Dispositif de solidarité
Le point sur le relogement prioritaire La commission « offre » de la Commission locale de l’habitat, bimensuelle, étudie et oriente toutes les demandes de relogement prioritaire sur Rennes Métropole pour les ménages en situation d’urgence. Quelles sont les situations qui relèvent du dispositif de relogement social prioritaire ? Les situations étudiées vont de l’accueil de grande urgence à l’accès de droit commun au logement. Il y a actuellement environ 12 000 demandeurs d’un logement social sur le territoire de Rennes Métropole. Lorsqu’un ménage ne peut pas attendre son tour dans la file d’attente du logement social, il peut donc saisir la Commission offre pour une demande de relogement rapide. Il peut s’agir de demandes liées à des séparations conflictuelles, à toutes situations de
mal logement devant être résolues rapidement, à des problématiques d’insertion… On constate aussi la montée en charge des demandeurs d’asile et des réfugiés. En 2010, quels sont les chiffres-clés du relogement prioritaire ? En 2010, la CLH a étudié 1 217 demandes. 75 % ont pu être prises en compte. Ce dispositif permet d‘avoir peu, ou pas, de saisine de la commission de médiation du droit au logement opposable (DALO). La baisse de la demande constatée en 2008 (-12 %) ne s’est confirmée ni en 2009 ni en 2010. Sur ces deux dernières années, elle se stabilise
L’accueil des Gens du voyage Avec 18 aires et 3 terrains soupapes, le dispositif métropolitain assure 60 % de l’accueil sur le département.
52
Dans le cadre de la mise en œuvre du schéma départemental d’accueil des Gens du voyage, Rennes Métropole a réalisé le terrain de Noyal-Châtillon-sur-Seiche (8 emplacements) ouvert en décembre 2010. Les travaux de l’aire d’accueil de Petit Champeaux à Rennes se termineront courant 2011. S’agissant des projets, l’ensemble des études de faisabilité est en cours, notamment pour l’aire de grand passage de Bruz. Avec 18 aires d’accueil, soit 170 emplacements, et 3 terrains soupapes, le dispositif métropolitain assure 60 % de l’accueil sur le département. En 2010, la fréquentation des terrains a été en moyenne de 85 % (82 % en 2009) et a atteint 95 % les mois d’hiver. Plus de la moitié des stationnements ont
et retrouve un rythme de 100 situations par mois. La demande des publics les plus en difficulté reste donc très importante. Vers quelles structures les personnes ont-elles été orientées ? L’orientation dépend des situations. Un accès direct au parc social a été proposé à 25 % des personnes. Lorsqu’un logement temporaire avant un accès direct au parc social s’avère nécessaire, les personnes sont orientées vers l’AIVS (31 % en 2010) avec éventuellement un accompagnement social en lien avec l’Alfadi. De plus, une proportion significative des orientations
se fait vers l’hébergement temporaire pour les situations les plus complexes. Enfin 34 situations ont relevé d’un habitat adapté. Les ménages nécessitent un logement compatible avec leur mode de vie. On trouve également une problématique de grandes familles qui ne parvient pas à se loger dans le parc social classique faute de réponse adaptée
ZOOM sur une durée supérieure à 6 mois. 8 terrains ont été occupés en permanence sur l’année 2010. Les aires de grand passage ont permis l’accueil de 3 missions évangéliques et 8 groupes familiaux pour hospitalisation. D’après les données de l’observatoire départemental de l’accueil des gens du voyage, 60 % de la population fréquentant les aires d’accueil a moins de 25 ans ; les plus de 65 ans ne représentant que 5 %. Le modèle dominant reste la famille nombreuse, même si de plus en plus de familles monoparentales apparaissent. Les stationnements sont aussi de plus en plus longs sur les aires d’accueil, certains terrains étant occupés depuis plusieurs années par les mêmes familles. Ce constat réinterroge la question de l’offre de logements de sédentarisation sur le territoire de l’agglomération.
EN BREF Fonds de solidarité logement Destiné aux ménages pour accéder ou se maintenir dans leur logement, ce fonds a versé 1,7 M€ en 2010 (84 % en subvention et 16 % en prêt), montant sensiblement identique à celui de 2009. Les aides sont majoritairement attribuées à des ménages isolés avec moins de 2 enfants à charge. La part des moins de 25 ans et des plus de 60 ans augmente. 60 % des bénéficiaires sont logés dans le parc HLM et 50 % ont des ressources inférieures ou égales aux minima sociaux.
Réhabilitation du parc public 2010 amorce un virage dans la programmation, tant dans l’ampleur des programmes de travaux envisagés que dans leurs coûts et leur financement. L’actualisation du PLH a validé de nouvelles règles de financement de la réhabilitation autour de trois priorités : la performance énergétique, le renforcement de l’attractivité patrimoniale et l’adaptation au vieillissement et au handicap.
Centre ancien Les priorités de résorption de l’insalubrité et de l’habitat dégradé et insalubre ont été réaffirmées. Cela passe par des interventions plus coercitives et des procédures jusqu’alors peu mobilisées, telles que la résorption de l’habitat insalubre (RHI) et par une action foncière renforcée. Les actions peuvent désormais s’appuyer sur un nouveau dispositif opérationnel, avec l’intervention de la SPLA Territoires publics et une nouvelle convention d’OPAH renouvellement urbain à compter du 1er février 2011.
53
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, accueillante et solidaire
NOUVELLES FORMES URBAINES
Une délégation métropolitaine à Lausanne Une cinquantaine de personnes de l’agglomération se sont rendues
Questions à Céline Racapé, chargée de mission Formes urbaines et valorisation du territoire, organisatrice du voyage d’études organisé en 2010 à Lausanne.
dans la ville suisse, exemplaire en matière de développement durable
Pourquoi un nouveau voyage d’études en 2010 ? Suite au bilan positif du voyage d’études de 2008 à Londres, avec en particulier la visite de Bedzed, il a été décidé de proposer un voyage une année sur deux, en alternance avec le Pays de Rennes. Ces moments contribuent à la construction d’une culture commune entre élus et services. Ce déplacement a été organisé dans le contexte de la préparation du plan Climat- Énergie et de la réflexion menée par le groupe de travail Formes urbaines sur l’aménagement. Deux thématiques ont été particulièrement ciblées : les politiques énergétiques et l’aménagement urbain. Pourquoi Lausanne ? C’est une agglomération de 250 000 habitants, comptant 17 communes. Elle est Cité de l’énergie depuis 1996 (label suisse) et a été deux fois lauréate du EEA (European Energie Award) gold, en 2004 et 2009, en ayant atteint respective-
Après Londres, Lausanne
ment 80 % et 84 % des objectifs fixés en matière de politique énergétique et de développement durable. Elle a par ailleurs adopté un programme d’actions Agenda 21 dès 1996. Le programme alternait présentations des politiques locales et visites de sites.
Quelles en sont retombées ? Les participants ont été particulièrement intéressés par la politique énergétique lausannoise ainsi que par la coulée verte, le long du tracé du nouveau métro et les Jardins de Prelaz, quartier aménagé sur le site d’un ancien dépôt de bus, même si tout n’est pas reproductible à l’échelle communale. La visite urbaine en trottinette a beaucoup été appréciée, et pourrait être reprise ici ! Ce voyage a aussi permis de mesurer tout l’intérêt des outils de planification, comme le Scot, qui manquent à Lausanne. Pour l’avenir, il y a une forte attente en matière de formes urbaines et architecturales plus innovantes, d’informations plus détaillées sur les montages opérationnels et la concertation avec les habitants.
Délégations
Conférences
Huit délégations, dont celle de la communauté urbaine de Bor-
Quatre conférences ont été organisées, avec les interventions de
deaux, ont été accueillies en 2010. Au total 363 personnes sont
Françoise-Hélène Jourda, architecte, Gilles Lipovetsky, philo-
venues visiter des opérations de l’agglomération, essentielle-
sophe, Jean Viard, sociologue et Alain Erhenberg, sociologue.
ment des élus accompagnés de représentants de leurs services et
Ces rendez-vous autour des grandes évolutions sociétales et
de professionnels. Les circuits de visites ont couvert une dizaine
urbaines permettent d’alimenter le débat sur la ville, avec des
de communes, pour illustrer les travaux d’aménagements réali-
points de vue pluridisciplinaires. L’angle de l’évolution des
sés à différentes échelles.
modes de vie y est privilégié pour mieux comprendre et répondre aux attentes des habitants et anticiper la ville de demain.
54
PacĂŠ
Mordelles
Saint-Jacques-de-la-Lande
55
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, accueillante et solidaire
cohésion sociale et politique de la ville
Le Jardin des savoirs pour cultiver l’échange et la connaissance Portail internet dédié à l’accès à l’éducation, à la formation et au partage des connaissances, le Jardin des savoirs est un réseau social initié par Rennes Métropole. Il est original à plus d’un titre.
«L
’idée est née à la suite du colloque « Se former tout au long de la vie », organisé par Rennes Métropole en mars 2006 », précise Jean-Luc Masson, responsable de la mission Cohésion sociale et Politique de la Ville. Les acteurs locaux, réfléchissant à la meilleure manière de mobiliser les compétences du territoire, ont pensé à un site internet comparable à La Ruche, réseau social local développé par l’association BUG. En créant ce Jardin des savoirs, Rennes Métropole, associé à BUG, a eu pour objectif de mettre en relation habitants, associations et collectifs, sur les thèmes de l’éducation, la formation, le partage des connaissances et des compétences. Il s’agissait aussi d’aller aussi vers ceux qui ne fréquentent pas les lieux habituels d’accès à l’information.
Chaque utilisateur peut ainsi construire son espace en décrivant son parcours (professionnel, formation, compétences, passions…), consulter des offres et demandes de stages et de formations, entrer en contact avec des professionnels, rechercher des compétences et des savoir-faire ou échanger des savoirs. Le service est gratuit et, contrairement aux réseaux sociaux issus de société privées, la confidentialité des données y est garantie. Il a été présenté dans toutes communes, aux animateurs des PAE, des maisons de quartiers… qui sont autant de relais pour informer les habitants.
Piloté par les services « Cohésion sociale et Politique de la Ville » et « Aménagement et usage du numérique » de Rennes Métropole, le projet s’est construit avec les organismes d’enseignement et de formation, mais aussi les habitants, premiers concernés : « Nous sommes partis de leurs attentes pour identifier les services qui pouvaient être proposés. » Le site combine deux approches : les compétences des habitants et les dispositifs de formation existant sur le territoire. « C’est un outil complètement original », pointe Norbert Friant, du service Aménagement et usage du numérique. « Nous l’avons voulu simple, avec une page d’accueil conviviale ».
56
Un site conçu à partir des attentes des utilisateurs
EN BREF Sortir Plusieurs communes de l’agglomération ont manifesté leur intérêt pour un dispositif permettant de soutenir l’accès aux sports aux loisirs et à la culture pour le plus grand nombre. Suite à une commission mixte Cohésion sociale et Culture
200
650 000
€
Plus de 200 personnes ont
C’est l’engagement de Rennes
participé, en mars, à une
Métropole au bénéfice du Contrat
est lancée avec ces communes.
journée de restitution des
urbain de cohésion sociale (2007-
évaluations du CUCS, du
2009), prolongé d’un an pour ren-
Nouveau service
Programme de réussite édu-
forcer des actions en direction de
cative et de la démarche Ges-
six quartiers prioritaires (à Rennes
tion urbaine de proximité.
et St-Jacques-de-la-Lande).
ayant permis de présenter le dispositif « Sortir » mis en place sur Rennes et Saint-Jacques-de-la-Lande, la réflexion collective
2010 a été marquée par la création du service mutualisé Ville de Rennes/Rennes Métropole Cohésion sociale et Politique de la Ville, intégré dans une nouvelle direction générale Proximité et cohésion sociale. Cette organisation permet un pilotage
Discriminations et accès au droit
plus efficace des dispositifs Politique de la ville présents sur
La mutualisation des services a permis de développer, au sein
le territoire et du projet de développement social de Rennes
des deux collectivités, le Plan de lutte contre les discrimi-
Métropole.
nations de la Ville de Rennes. Une réflexion est notamment engagée sur l’égal accès de tous à la Fonction publique. Un
Axes de travail
programme de tutorat destiné à de jeunes diplômés issus des
Les thèmes de travail et projets mis en œuvre par le service sont
quartiers prioritaires a pu être lancé fin 2010. Il regroupe 10
structurés autour de quatre axes :
tuteurs et 10 stagiaires au sein des services des deux collecti-
1. Politique de la Ville et Contrat urbain de cohésion sociale
vités.
2. Développement social : observation sociale, appui aux communes sur les enjeux de développement social, de citoyenneté et
Jeunesse
de participation des habitants
L’animation des réseaux des élus jeunesse et des professionnels
3. Jeunesse
jeunesse du territoire a fait émerger l’attente des communes
4. Lutte contre les discriminations et accès au droit.
en matière de développement et d’accès à l’information des jeunes. Une expérimentation intitulée « animateurs relais de
Participation
l’information » et confiée au Centre régional d’information
Suite au recensement des actions mises en œuvre dans les com-
jeunesse Bretagne (Crijb) a été proposée aux communes ne
munes de l’agglomération pour favoriser la participation des
disposant pas de Point information jeunesse. 25 communes
habitants, l’Audiar a démarré l’étude « Analyse des initiatives
ont signé la convention permettant la mise en œuvre de cette
et des dispositifs existants en matière de participation des
action expérimentale.
habitants à Rennes Métropole ». Le service a préparé la rencontre intercommunale prévue sur ce thème en février 2011.
Vieillissement Rennes Métropole a été primée « pôle d’excellence territorial » lors du Concours national des villes « Les aînés au cœur de nos villes et de nos territoires ». Trois projets étaient présentés : la maison Helena à Gévezé (projet d’habitat groupé porté par un collectif d’habitants), l’expérimentation Ida (Innovation domicile autonomie, réflexion autour du maintien des personnes âgées à domicile) et la résidence Simone de Beauvoir (résidence intergénérationnelle initiée par la Ville de Rennes).
57
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, accueillante et solidaire
politique foncière
Foncier de Bretagne : un premier programme de cinq ans Établissement public d’État, créé par décret en juin 2009, Foncier de Bretagne a pour but de faciliter l’acquisition de foncier pour des projets régionaux ou locaux.
C
omme l’explique Joëlle Hédou, responsable du service foncier de Rennes Métropole, « L’EPF est un complément important pour renforcer l’action de notre programme d’action foncière. Il permet en effet aux communes de demander le portage, par l’agglomération, des biens bâtis ou non bâtis, pour des programmes d’aménagement et de renouvellement urbain, ainsi que certains projets d’équipements publics. ». L’intervention de l’EPF est soumise à plusieurs critères : respect de densité minimale, utilisation économe du foncier pour limiter l’étalement urbain, mixité sociale, fonctionnelle et générationnelle, projets économes en énergie.
ancien de Rennes, la ZAC Euro Rennes et le renouvellement urbain de communes, le secteur sud-ouest de l’agglomération et le Chêne Morand sur Cesson-Sévigné.
L’établissement est financé par des dotations et subventions (État, collectivités, établissements publics), la taxe spéciale d’équipement mise en place à partir de 2011 (19,3 millions € par an pour la Bretagne), les emprunts, les revenus de biens et les reventes. En 2010, Rennes Métropole a versé à Foncier de Bretagne, une subvention de 311 424 €. En 2010, Rennes Métropole a été particulièrement impliquée dans la définition de la stratégie de l’EPF pour sa première programmation pluriannuelle d’investissement, d’une durée de 5 ans. L’enveloppe financière affectée à Rennes Métropole sur cette période est de l’ordre de 20 millions €. Une convention cadre a défini les opérations métropolitaines qui pourront faire l’objet d’un portage par l’EPF : Via Silva, la ZAC des Pierrins (incluse dans Via Silva), le centre 58
Via Silva, une des opérations métropolitaines inscrites dans la convention avec l’EPF
EN BREF Soutien aux communes
Gestion du patrimoine
Rennes Métropole soutient les communes pour la réalisation
En 2010, Rennes Métropole a géré 102 baux et conventions
du Programme local de l’habitat (PLH), notamment par le
précaires à usage d’habitation, 14 locaux vacants à usage
biais d’une mission d’assistance et de conseil de ses services, en
d’habitation et 2 contrats d’affichage (biens bâtis) ainsi que
matière de stratégie foncière. En 2010, cette aide s’est concré-
36 baux ruraux et conventions d’occupation précaire, 13
tisée par la création de 7 zones d’activités sur les communes
conventions de mise à disposition SAFER et un bien vacant
d’Orgères, Noyal-Châtillon-sur-Seiche et Montgermont (14 en
(biens non bâtis).
cours au total).
Cessions Programme d’action foncière
17 cessions de biens aux communes et constructeurs
Il s’agit d’acquisitions réalisées à la demande des communes
(1 654 894 €) au titre du programme d’action foncière.
qui permettent notamment la mise en œuvre du PLH. La
3 cessions de terrains du lotissement du Moulin, à Cintré
priorité est donnée au renouvellement urbain. Les chiffres
(489 046 €) au titre du développement économique. 6 baux
2010 : 28 acquisitions (pour un montant global de 4 291 366 €
emphytéotiques et 2 baux à réhabilitation au profit de bail-
et une surface de 230 153 m²). Ces acquisitions se divisent
leurs sociaux, au titre de la cession de droit réels immobiliers.
en deux catégories : les extensions urbaines (729 884 € pour 204 294 m²) et le renouvellement urbain (3 561 482 € pour
Opérations communautaires
25 859 m²).
-Opérations mixtes (EuroRennes et ViaSilva) : 6 acquisitions (679 000 €)
Observatoire foncier
-Activités économiques : 11 acquisitions (1 819 047 €) pour des
La connaissance du marché est essentielle pour adapter ou
opérations à Noyal-Châtillon-sur-Seiche, Rennes et Vezin-le-
faire évoluer les politiques publiques. En 2009 (dernières
Coquet.
données disponibles), 344 ha ont été échangés sur Rennes
-Habitat : 7 acquisitions (1 753 000 €) pour l’aménagement
Métropole, soient 40 % de moins qu’entre 2005 et 2008, les
de logements destinés à l’habitat adapté et la création de
prix étant restés globalement stables. La baisse d’activité
logements sociaux.
concerne principalement les terrains à urbaniser (- 50 %) et les
-Transports en commun : 10 acquisitions (1 758 260 €) pour la
terrains équipés (- 40 %). Le marché de la terre agricole est en
deuxième ligne du métro et la création d’un deuxième dépôt de
revanche moins concerné (- 25 % d’activité).
bus à Saint-Jacques-de-la-Lande.
59
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, accueillante et solidaire
environnement
Un Plan climat énergie pour le territoire Document d’orientation stratégique ayant vocation à intégrer la question énergétique et climatique dans l’ensemble des politiques publiques de Rennes Métropole, le Plan climat énergie territorial a aussi pour ambition d’être un levier de mobilisation pour les acteurs du territoire.
«L
e Plan climat énergie répond à la question : que voulons-nous faire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre sur le territoire ? Il s’inscrit dans l’objectif de baisser de 20 % les quantités de CO2 émises par habitant d’ici 2020 », rappelle Brendan Catherine, du service EnvironnementÉnergie. Le Plan climat énergie territorial (PCET) a été adopté le 21 octobre 2010, à l’unanimité, en conseil communautaire. Au préalable, la communauté d’agglomération avait signé, en 2008, la Convention des maires. 33 communes de l’agglomération se sont engagées sur le même objectif, dans leurs champs de compétences respectifs. Rennes Métropole a accompagné chacune dans l’élaboration de son plan d’action pour l’énergie durable (PAED), qui constitue sa contribution aux objectifs fixés par le Plan climat énergie métropolitain. « C’est le résultat d’une dynamique collective qui a pour objectif la mobilisation de l’ensemble du territoire », explique Brendan Catherine. Le PCET est organisé autour de cinq orientations
qui visent à préparer les transitions vers un territoire post-carbone, dans un souci de cohésion sociale : - Planifier et aménager le territoire pour réduire la dépendance énergétique, - Anticiper et accompagner les mutations économiques, - Mobiliser les acteurs du territoire et accompagner les changements sociétaux, - Renforcer la dimension énergétique dans la politique de l’habitat, - Offrir des services urbains (transports et déchets) économes en énergie La synthèse des PAED, réalisée en partenariat avec l’agence locale la de l’énergie Clé, fait état de plus de 600 actions programmées d’ici 2014 dans les 33 communes signataires. Elles concernent en majorité le patrimoine communal et l’éclairage public, la mobilisation des habitants et les déplacements de proximité. D’autres initiatives ont été recensées dans le secteur agricole, des énergies renouvelables, de la commande publique durable ainsi que vers le commerce et l’artisanat.
60
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Objectif du plan Cimat : baisser de 20 % les quantités de CO2 émises par habitant d’ici 2020
EN BREF Carte du bruit
Climat local
Comparativement à des agglomérations de même importance,
Rennes Métropole accompagne une thèse portée par le
l’environnement sonore de Rennes Métropole, au regard du
Laboratoire COSTEL (Climat et occupation des sols par
bruit des infrastructures, est plutôt de bonne qualité. Le bruit
télédétection) de l’Université de Rennes 2 associé au CAREN
routier est la principale nuisance. Seuls 1,5 % des Rennais sont
de Rennes 1. Partant du constat que les modèles habituels de
soumis à des niveaux sonores supérieurs aux valeurs réglemen-
prédiction des changements climatiques ne rendent pas compte
taires et ça n’est le cas que pour 1 % des habitants de l’agglo-
des phénomènes locaux, ces travaux visent à mesurer les écarts
mération. Les cartes stratégiques du bruit, obligation fixée
de températures dans différents secteurs de l’agglomération,
par une directive européenne, ont été adoptées par le conseil
et à identifier les déterminants. Les résultats de ce travail
communautaire en avril 2010.
alimenteront le volet adaptation du plan climat.
Projet Engage Ce projet européen, porté par Énergie-Cités, a débuté le 1er juin 2010 pour une durée de 30 mois. Les douze villes concernées s’engagent à montrer, via une campagne de communication, comment tous leurs acteurs locaux, publics et privés, se mobilisent en faveur des économies d’énergie. Des posters visibles sur le site de la campagne (www.ca-change-tout.fr) permettent de visualiser cet engagement collectif.
Rennes Métropole soutient la démarche BBC Pour favoriser la construction de bâtiments plus économes en énergie à des coûts habituels, Rennes Métropole aide les acteurs de la construction à anticiper la généralisation de la norme BBC. Une des pistes est d’impulser une méthode de travail plus collaborative, notamment lors de la conception en amont, en s’appuyant sur la méthode PCI (Processus de conception intégré). Neuf communes ont répondu à l’appel à équipes « BBC pour tous en 2012 », lancé par Rennes Métropole en 2009. Les projets sont accompagnés et suivis, de la conception à la livraison des bâtiments, avec l’appui d’un prestataire extérieur (groupement dont le mandataire est Wigwam). En 2010, six ateliers d’une demi-journée, portant sur la maîtrise des coûts, les systèmes de construction mixtes, les matériaux… ont été proposés aux acteurs de la construction, afin de développer une culture commune sur des sujets techniques.
ZOOM sur
Ils ont rassemblé en moyenne 190 personnes. Le 29 juin, tous les participants à ces ateliers, ainsi que des acteurs nationaux, ont fait un point d’étape sur la mise en œuvre de cette nouvelle méthode de travail. En parallèle, une démarche a été lancée par l’AVE (Alliance villes emploi), avec l’Ademe et la MEIF sur « Les emplois verts dans la filière bâtiment » pour accompagner le secteur du bâtiment dans son évolution liée à la construction durable. Le projet BBC est relayé dans deux groupes de travail, « Emploi-Formation » et « Pour un projet performant ». La démarche « BBC pour tous en 2012 » a été récompensée, dans le cadre du festival Fimbacte en octobre 2010, par le prix spécial du cadre de vie dans la catégorie « Aménagement durable », remis au salon des Maires en novembre.
61
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, accueillante et solidaire
déplacements
Le point sur le schéma directeur-vélo Avec son schéma directeur vélo, adopté en 2006, Rennes Métropole a fait le choix de développer l’usage du vélo, dans des conditions de sécurité suffisante, et de favoriser l’intermodalité avec les transports en commun.
L’
une des orientations du Plan de déplacements urbains (PDU) est d’augmenter la part du vélo dans les déplacements. Rennes Métropole a élaboré notamment un schéma directeur vélo dont l’objectif est de développer l’usage du vélo dans des conditions de sécurité suffisante et de favoriser l’intermodalité avec les transports en commun. « Cela comprend le développement des liaisons intercommunales, l’aménagement de parcs-vélos sécurisés ainsi que l’offre de vélos en libre-service », précise Pierre Vallée, chargé d’études au service Études urbaines. 415 km d’itinéraires possibles sont recensés dans ce schéma directeur, dont une centaine existante. Près de 209 km sont classés utilitaires, pour les trajets domicile-école ou domicile-travail, les 206 autres relevant des loisirs, même si la distinction entre les deux n’est pas toujours si nette. Ce sont les communes qui prennent l’initiative de réaliser une piste cyclable. « Rennes Métropole étudie la faisabilité : quels sont les
problèmes de foncier, faut-il prévoir une piste bi ou monodirectionnelle ?… et propose une esquisse technique. » Quelque 18 km ont été réalisés en 2010, pour une subvention totale de 560 000 €. Les coûts sont pris en charge à 50 % par le conseil général (dans le cadre du Contrat de territoire), 25 % par Rennes Métropole et 25 % par les communes. « Il s’agit très souvent de pistes cyclables, donc séparées de la voie de circulation ». Selon les cas, ces pistes peuvent être partagées avec les piétons. S’agissant des parcs-vélos, soixante-cinq sites permettant de favoriser l’accès aux transports en commun ont été identifiés. Quatre types de parcs sont proposés : des supports vélos, abrités, des parcs fermés individuels (11 places) ou des parcs fermés collectifs (38 places). « Onze ont été prévus en 2010 ». Rennes Métropole finance les installations à hauteur de 25 %, 50 % étant pris en charge par la Région au titre du Contrat de pays.
Le développement des parcs vélos : un des moyens de développer l’intermodalité avec les transports en commun.
62
Fin 2010, 31 communes étaient engagées dans la démarche Pédibus.
Steunou et Maryline Hamon, 3 questions à Marion chargées du Conseil en mobilité
Le conseil en mobilité fait bouger les comportements Créé en 2004, le conseil en mobilité de Rennes Métropole aide notamment à la mise en œuvre des Plans de déplacements entreprises (PDE) et soutient la démarche Pédibus dans les communes. Une évaluation du conseil en mobilité, effectuée avec l’aide de l’Ademe et incluant une comparaison nationale, a été réalisé en 2010. Quels en sont les principales conclusions ? On note que 78 % des établissements sont satisfaits du service proposé par Rennes Métropole, contre 64 % au niveau national. Le dispositif a un effet déclencheur pour modifier les comportements, en réduisant notamment les déplacements en véhicules individuels. Plusieurs entreprises ne se seraient pas engagées dans cette démarche sans l’accompagnement de Rennes Métropole ; d’autres ne seraient pas allées aussi loin.
26 % des salariés affirment avoir changé de pratique grâce aux actions mises en place. L’évolution de la part modale de la voiture dans ces entreprises a baissé de 27 %. Quelles évolutions sont à attendre ? Actuellement, près de 40 entreprises ont mis en place un PDE et une vingtaine sont en cours d’élaboration ou ont un projet à court terme. Afin de répondre aux demandes croissantes, nous allons développer une boîte à outils numérique et proposer des formations pour les chefs de projets au sein des entreprises, pour cibler l’accompagnement sur celles qui en ont le plus besoin. Le label « Déplacement durable » permet aussi de définir un plan d’actions plus ambitieux. Des modalités de suivi des labels vont être définies pour mieux en mesurer les effets. Nous allons aussi structurer les partenariats avec les acteurs
locaux, Kéolis, Covoiturage+… et favoriser les rencontres inter-entreprises.
4 628
C’est le nombre d’adhérents
Où en est aujourd’hui la démarche Pédibus ? Rennes Métropole soutient cette démarche en animant des réunions publiques et en mettant à disposition supports de communication et outils méthodologiques. Les communes peuvent également prétendre à une subvention pour le financement des prestations de conseil en mobilité ou pour l’achat de petit matériel. Fin 2010, 31 communes étaient engagées dans cette démarche. Par ailleurs, Rennes Métropole a fait l’acquisition d’une mallette pédagogique sur la mobilité durable, destinée aux centres de loisirs et aux enseignants. L’association les P’tits Débrouillards a été retenue afin d’assurer les interventions pédagogiques dans les classes et les communes.
utilisant le service « Vélo Star » en 2010.
900
C’est le nombre de vélos dont dispose le dispositif « Vélo Star »
34 %
C’est le taux de fréquentation que totalisent les dix stations du dispositif « Vélo Star » situées en centre ville.
63
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, accueillante et solidaire
insertion. En 2010, en partenariat avec des professionnels de l’insertion, l’association a pu résoudre 76 problèmes de mobilité via le covoiturage (sur 301 demandes).
Études pour la ligne b du métro
EN BREF
En 2010, des études fonctionnelles ont été engagées sur les stations de métro, en s’appuyant sur les études urbaines de 2008/2009 et en intégrant les autres éléments de programme de l’espace public (articulation aux arrêts de bus, prise en
Plans communaux de déplacements
compte des modes doux, adaptation de la voirie…). Par ailleurs,
Déclinaison communale du Plan de déplacements urbains
dans le cadre du dossier « Appel à projet » ou du dossier
de Rennes Métropole, le PCD intègre la problématique des
« Enquête d’utilité publique » du métro, des éléments ont été
déplacements dans le Plan local d’urbanisme. Dix communes se
apportés pour alimenter le volet environnemental et les volets
sont engagées ou ont achevé cette démarche en 2010 : Acigné,
organisation des déplacements.
Betton, Bourgbarré, Cesson-Sévigné, La Chapelle-Thouarault, L’Hermitage, Le Verger, Parthenay, Saint-Armel, Vezin-le-
Centre ville de Rennes
Coquet.
Les études du plan futur de circulation (2018) se sont poursuivies. Plusieurs grands projets interrogent le plan de circulation
Accessibilité des voiries
actuel : Centre des Congrès, EuroRennes, Mail Mitterrand,
La loi du 11 février 2005 rend obligatoire l’accessibilité de la
ligne b du métro,… Quatre scénarios ont fait l’objet de modéli-
voirie pour les personnes en situation de handicap. Lors de
sation/analyse comparative par un bureau d’études spécialisé.
la réalisation du PCD de Betton, Rennes Métropole a testé
Le scénario retenu a permis notamment de poursuivre les études
avec la commune une méthode pour la définition d’un plan
pré-opérationnelles du secteur EuroRennes et Mail Mitterrand.
de mise en accessibilité. Cette démarche a fait l’objet d’un guide méthodologique destiné à l’ensemble des communes de
Chiffres
l’agglomération.
Le service « Vélo Star » comptait 4 628 adhérents en 2010, avec une moyenne de 2 213 locations par jour en octobre. Le
Axes prioritaires pour les bus
dispositif comprend 82 stations et 900 vélos. Dix stations,
Le PDU a défini un certain nombre d’axes sur lesquels les
situées en centre ville, totalisent 34 % de la fréquentation.
transports en commun doivent bénéficier de priorité. Les études fonctionnelles réalisées en 2010 ont porté sur l’axe entre Rennes et Saint-Grégoire, depuis le giratoire desservant le centre commercial Leclerc jusqu’au centre commercial Les Forges à Saint-Grégoire. Les autres secteurs de cet axe situés sur la ville de Rennes sont en cours d’étude.
Vélo-Star Une boutique a été ouverte en juillet 2010 rue du Maréchal Joffre pour la promotion du service. De plus, grâce à l’ouverture des données du service, il est désormais possible de connaître en temps réel, sur smartphone, la position des stations et la disponibilité des vélos et des places.
Bilan du covoiturage En 2010, Rennes Métropole a versé une subvention de 33 000 € à l’association Covoiturage +. L’activité de l’association est en progression, au niveau du nombre d’inscrits (9 316 en 2010, soit + 11 %) et de covoitureurs actifs (+ 30 %). L’association apporte aussi un soutien à la mobilité de personnes en
64
65
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, accueillante et solidaire
TRANSPORTS
Le Cityval équipera la 2e ligne de métro
A L’année 2010 a été celle du choix du matériel et du maître d’œuvre ainsi que de la réponse au 2e appel à projets national Transports collectifs en site propre (TCSP).
u terme d’un appel d’offres international relatif au marché « système de transport » lancé en 2008, Rennes Métropole a retenu la solution « Cityval » de Siemens pour la réalisation de la partie système de la deuxième ligne de métro de l’agglomération, pour un montant de 212 M€ HT. Le réseau de Rennes Métropole sera ainsi le premier au niveau international à être équipé de ce système, intégrant les avancées technologiques récentes. Dernière génération de métro entièrement automatique sur pneus de la famille Val, le Cityval a été conçu par les équipes de R&D de Siemens Mobility France (Châtillon et Lille), et développé en partenariat avec Lohr Industrie (Duppigheim-Alsace). Sa conception a bénéficié d’un soutien public de 26 millions d’euros de l’Agence de l’innovation industrielle, devenue aujourd’hui OSEO.
Par ailleurs, Rennes Métropole a confié la maîtrise d’œuvre du génie civil de la réalisation de la ligne b au groupement Egis Reil / Arcadis ESG / Iosis Centre-ouest / Daniel L’heudé et Michel L’heudé, pour un montant de l’ordre de 25 M€ HT. Ce bureau d’études, de renommée internationale, intervient dans la conception, la construction et la rénovation des projets de transport urbain ou ferroviaire dans le monde entier (Lyon, Marseille, Macao, Calcutta…). Ses compétences en matière de métro automatique à grand gabarit, développées depuis plus de 15 ans, en font aujourd’hui un acteur reconnu dans ce domaine. Il est chargé de la maîtrise d’œuvre déléguée pour le génie civil et l’équipement du métro pour le compte de la société d’économie mixte Semtcar. Il va piloter le chantier, dont les premières études ont démarré il y a déjà dix ans. Le Val dernière génération roulera sur la ligne b.
68 M
C’est le nombre de voyages assurés par Le réseau Star en 2010. Sa fréquentation actuelle est deux fois plus importante que celle des années 1998 à 2001.
66
Ligne B : le calendrier du projet Concertation phase 1
Concertation phase 2
Avril à juin 2003
A partir de mars 2007
Concertation phase 3 / Enquête publique
MISE EN SERVICE Horizon 2018
ETUDES D’OPPORTUNITE
ETUDES DE FAISABILITE TECHNIQUE ET FINANCIERE
Juillet 2003
choix du fuseau et du mode de transport
ETUDES DE PROJET
Fin 2007
Choix du tracé et mise en concurrence des industriels de matériel de transport
2010
2013
Choix de l’industriel
Début des travaux
2011
Avant-Projet Sommaire global
Philippe, Interview Noël directeur général des Services urbains « Les appels d’offres « Système de transport », et « Maîtrise d’œuvre » sont des étapes importantes dans la mise en œuvre de ce grand projet. En effet, le matériel conditionne les dimensions géométriques des ouvrages que le maître d’œuvre va étudier. C’est pour nous le début de la réalisation. Trois solutions étaient en lice pour le marché « Système de transport », qui comprend notamment les rames de métro, les voies de roulement, le guidage, et les automatismes: l’une proposée par Bombardier, les deux autres par Siemens. Les critères d’analyse portaient en particulier sur la
valeur technique et sur le coût d’investissement. Cette étape dans la réalisation de la ligne b a représenté pour les services de Rennes Métropole et la Semtcar, des centaines d’heures de négociations, de rencontres et de visites de site en service commercial, de Vancouver à Barcelone, en passant par Strasbourg ! Parallèlement, Rennes Métropole a déposé un dossier dans le cadre du 2e appel à projets « Transports collectifs de province » lancé par l’État et doté de 590 millions d’euros. Cela a été aussi un long travail d’explication et de persuasion, facilité par les excellents résultats de la ligne a ».
88 000
C’est le nombre d’habitants de Rennes Métropole abonnés au réseau (y compris les bénéficiaires de la gratuité sociale).
280 000 C’est le nombre de voyages
réalisés chaque jour avec des pointes exceptionnelles dépassant les 310 000 voyages.
67
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, accueillante et solidaire
170
C’est le nombre de déplacements par an et par habitant. Le réseau Star est au 5e rang des réseaux français pour son taux d’utilisation .
Peuch, 3 questions à Bernard ingénieur au service Métro et Investissements Transports
Le métro récupère son énergie La ligne a du métro de Rennes Métropole est la première, en province, à être équipée d’un système de récupération d’énergie.
Le volant d’inertie choisi par Rennes Métropole
68
Pourquoi équiper les rames d’un système de récupération d’énergie ? Les rames de la ligne de métro comportent des moteurs électriques qui servent à la traction du véhicule mais aussi au freinage (moteurs-roues) par récupération d’énergie électrique. L’énergie récupérée lors du freinage est transmise aux autres rames par l’intermédiaire des barres de guidage. Lorsque plusieurs rames utilisent le frein électrique et qu’aucune rame ne peut utiliser le surplus d’énergie
en ligne, celui-ci était jusqu’ici dissipé sous forme de chaleur par un banc de charge dit « résistif », pour éviter la surtension du système, sans valorisation de cette énergie. Quel est le système retenu ? Après une mise en concurrence des entreprises et des deux technologies présentes sur le marché, Rennes Métropole a retenu en 2009 un volant d’inertie de marque Piller, une technologie éprouvée et utilisée depuis plusieurs dizaines d’années en énergie de secours, notamment dans les aéroports. Ce banc de charge dit « capacitif » permet désormais le stockage de l’énergie récupérée et sa réinjection pour l’alimentation de traction
des rames de métro, précisément quand les rames en ont le plus besoin, à leur redémarrage après arrêt en station. Quel coût d’un tel système et quels en sont les premiers effets ? Le système a coûté 260 K€ HT. Il a été mis en service début septembre. Les premiers bilans dépassent les prévisions. L’économie réalisée sur la première année de fonctionnement est de 296 000 KWh (230 000 KWh attendus). En incluant le coût de maintenance du système sur 15 ans, le retour sur investissement devrait être de l’ordre de 11 ans, alors que la durée de vie de l’équipement est de 25 ans.
EN BREF
Accessibilité Trois nouvelles lignes ont été mises en accessibilité, dont la 9, l’une des lignes majeures les plus fréquentées du réseau. Désormais, 22 lignes de bus complètent l’accessibilité totale de
Gratuité sociale
la ligne de métro. Les bus y sont équipés de palettes facilitant
Le nombre de bénéficiaires de la gratuité sociale des trans-
l’accès au véhicule. Grâce à une rampe escamotable, un espace
ports est en forte augmentation au cours des dernières années,
est également accessible aux fauteuils roulants. Deux espaces
passant de 21 000 équivalents bénéficiaires annuels en 2005 à
aménagés équipent même les nouveaux bus acquis depuis
29 600 en 2010. L’augmentation du nombre de bénéficiaires de
2008.
2010 par rapport à 2009 est de 8 %.
Mobilier urbain Carte Korrigo
Le remplacement des abris voyageurs sur les 36 communes de
Avec plus de 250 000 cartes émises depuis son lancement en
la métropole (hors Rennes) a fait l’objet d’un marché notifié en
mars 2006 sur le réseau STAR, la carte Korrigo est entrée
septembre 2009. 250 abris ont déjà été remplacés de novembre
dans le quotidien des voyageurs de transport public sur les
2009 à juin 2010. Ces nouveaux abris-voyageurs, comme ceux
territoires concernés (agglomération rennaise, département et
installés sur Rennes, ont été spécialement conçus pour faciliter
réseau TER à 1 heure de Rennes) et a acquis une réelle noto-
l’accessibilité de toute l’information disponible. Leur implan-
riété auprès de la population.
tation a aussi été étudiée au cas par cas, pour ne pas gêner la circulation des personnes en fauteuil.
Vidéosurveillance Avec 1 832 caméras installées sur le réseau fin 2010 (bus,
Projet SAEIV
rames de métro, stations ; parcs relais et garage-atelier), la
La ligne pilote du projet SAEIV (Système d’aide à l’exploita-
couverture vidéo permet aujourd’hui de prévenir différents
tion et à l’information voyageurs) a été lancée en 2010. Grâce
types d’acte d’incivilité, en facilitant les dépôts de plainte
à l’utilisation du GPS, le SAE permet la géo localisation des
de Kéolis Rennes ou de particuliers en cas de vandalisme ou
bus sur le réseau et assure ainsi une meilleure ponctualité et
d’altercation. C’est aussi une source d’économies pour la collec-
régularité. Le volet Système d’informations voyageurs consiste
tivité, due à la baisse des actes de vandalisme sur le réseau.
en la diffusion d’information, en temps réel, dans les bus, aux principaux arrêts de bus du réseau STAR et dans les stations de métro.
Open data Autrement dit « ouverture des données publiques », démarche qui permet à qui le souhaite d’élaborer des applications utilisables sur différents supports numériques (web, web mobile, iphone, Android). Rennes Métropole et Keolis Rennes ont été pionniers en ce domaine, en lançant, début 2010, la réflexion sur la libération des données transports. Les premières plateformes d’échanges ont été créées à l’été 2010.
Temps Réseau Handistar
Le Bureau des Temps de la Ville de Rennes, mutualisé en 2010,
L’offre du service Handistar a été développée depuis 2007,
intervient pour Rennes Métropole sur des missions spéci-
début d’une nouvelle délégation de service public. Fin 2010,
fiques. En 2010, il a initié une réflexion associant l’université
1 410 personnes, dont 225 nouveaux clients, étaient inscrites à
Rennes 2, Kéolis et le service Transports urbains sur les hyper-
ce service et avaient effectué 91 223 voyages sur l’année.
pointes dans le métro, en particulier le matin, du fait notamment de l’affluence des voyageurs lycéens et étudiants.
69
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, accueillante et solidaire
valorisation et élimination des déchets ménagers
La collecte des déchets réorganisée Réduire le nombre de kilomètres parcourus par les camions tout en maintenant la qualité de service aux usagers, tel a été l’enjeu de la réorganisation de la collecte en 2010
L
ors des études préalables au renouvellement des marchés de collecte, les données recueillies sur le terrain ont fait apparaître une sous-utilisation de ce service dans certains quartiers et zones pavillonnaires de l’agglomération. « La principale piste d’optimisation a donc porté sur la réduction des fréquences de collecte », précise Marie Neuschwander, responsable du service Valorisation des déchets ménagers. La réflexion a intégré deux priorités : maintenir la qualité du service aux usagers et réduire le nombre de kilomètres parcourus, pour limiter l’impact sur l’environnement. Rappelons que la collecte des déchets à Rennes Métropole représente près d’un million de kilomètres par an, soit deux fois le tour de la terre chaque mois. La réorganisation a été accompagnée d’une enquête auprès des habitants. Les principales modifications ont concerné Rennes : « Dans le centre-ville, nous sommes passés de 4 à 6 passages, selon les secteurs, à 3 passages par semaine. Pour environ 200 adresses, nous avons du maintenir 6 collectes hebdomadaires,
142 500T
de déchets ont été traitées en
2010 par usine d’incinération.
77 %
L’énergie produite grâce à la cogénération permet de couvrir 77 % des besoins du chauffage urbain.
70
faute de place pour le stockage de leurs déchets ». Dans les quartiers, les immeubles restent à 2 passages tandis que les pavillons et les immeubles en zone pavillonnaire qui l’ont accepté sont à un passage hebdomadaire. De plus, comme cela est déjà le cas dans les communes extra-rocades, la collecte du samedi est supprimée, sauf en cas de jour férié. Dans les communes et Rennes extra-rocade, le nombre de collectes n’a pas été modifié. En revanche, les jours et/ou horaires ont parfois changé. Par ailleurs, la collecte en porte-à-porte a été supprimée pour le papier et le verre. Trois mois de calage ont été nécessaires, notamment pour le nouveau prestataire, retenu suite au renouvellement du marché, qui a du revoir l’organisation de l’ensemble des circuits et du personnel. « Cette nouvelle organisation a nécessité un travail d’information important auprès des usagers, car nous cassions des habitudes », explique Marie Neuschwander. Aujourd’hui, le bilan est positif : « Il y a beaucoup moins de bacs présents en-dehors des jours de collecte, donc, plus de propreté ! »
La réorganisation de la collecte a nécessité un gros travail d’information des usagers
Poids Collecte des déchets. Évolution des poids par habitant Kg/Hab. (population DGF)
470
600 500 400 300
478
472
479
473
477
497
470
476
470
56
53
73
63
73
87
77
81
66
73 46
79
82
88
88
95
92
95
104
85
89
89
91
89
90
91
238
233
227
224
211
210
209
69
200 100 0
303
271
KG
de déchets produits par habitant/an (la moyenne nationale en 2007 était de 594 kg/hab/an).
Ordures ménagères Collecte sélective Déchèteries (hors déchets verts) Déchets verts
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Nathalie Gaillard 3 questions à Responsable pôle Traitement et prévention du service Valorisation des déchets ménagers
Miniwaste : pour réduire les déchets à la source Rennes Métropole est chef de file du projet européen Miniwaste, qui a démarré en janvier 2010, pour une durée de trois ans. Le financement global s’élève à 2,3 millions d’euros, avec une contribution de l’Union européenne de 50 %. Quel est l’objectif de Miniwaste ? Miniwaste veut montrer qu’il est possible de réduire significativement la quantité de déchets organiques (déchets de cuisine et déchets verts), en favorisant par exemple le compostage ou en développant le paillage. L’originalité de la démarche est d’associer des partenaires européens (France, Portugal, République tchèque) ayant des besoins et des typologies très distincts et des comportements d’achats et de consommation différents.
Quels types d’actions ? Elles portent sur la prévention et la réduction des déchets à la source, en associant les habitants, individuellement ou collectivement, et des organismes privés ou publics, comme les écoles. Par ailleurs, le Cemagref met au point des protocoles d’évaluation de la quantité des déchets compostés et de la qualité du compost produit afin de garantir qu’il respecte les normes européennes. L’efficacité des différents types de composteurs va aussi être évaluée. Quelles ont été les premières réalisations en 2010 ? Rennes Métropole, en charge de la communication, a notamment développé un site dédié, miniwaste.eu, mis en ligne en juin, et réalisé une
première lettre d’information. Les protocoles d’évaluation des actions de prévention sont testés auprès de foyers volontaires par le Cemagref. ACR+ a réalisé un recueil de fiches de bonnes pratiques. Enfin, un outil informatique permettant de faciliter le suivi des différentes actions est en cours de construction. Les partenaires du projet : Rennes Métropole, chef de file du projet, le Cemagref (établissement public de recherche en ingénierie de l’environnement ayant une expérience sur les protocoles de caractérisation des déchets), Lipor (service intermunicipal de gestion des déchets de l’agglomération de Porto), Brno, ville jumelée avec Rennes et ACR+, réseau européen d’une centaine de membres en gestion durable des ressources.
71
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, accueillante et solidaire
EN BREF
17
C’est le nombre de déchèteries dont Rennes Métropole dispose.
5
C’est le nombre de plateformes de déchets verts dont Rennes Métropole dispose.
Réduction
Apport volontaire
Depuis 2007, Rennes Métropole adhère à la campagne
Rennes Métropole privilégie les conteneurs enterrés, qui
européenne Moins 100 kg de déchets par habitant. En 2010,
permettent d’améliorer l’intégration des mobiliers de collecte
plus de 1 400 composteurs individuels ont été vendus et 43
dans le paysage urbain et de lutter contre les dégradations.
nouveaux sites de compostages collectifs installés, soit un
Le centre-ville, les quartiers rennais et les nouveaux secteurs
total de 188. Des formations au compostage ont regroupé 103
d’urbanisation sont équipés en priorité. En 2010, 80 conte-
personnes. Rennes Métropole subventionne également l’achat
neurs d’apport volontaire ont été remplacés par des conteneurs
de broyeurs pour la réduction des déchets verts, pour les
enterrés et 89 autres ont été supprimés. Pour le verre, la
associations (7 broyeurs en 2010) et par les services techniques
collecte en porte-à-porte a été totalement supprimée en 2010,
municipaux (1 broyeur, soit 23 au total depuis 2005).
sauf pour les professionnels.
Prévention
Sacs jaunes
Le 1er janvier 2010, Rennes Métropole a lancé le programme
La distribution des sacs jaunes pour la collecte sélective est
local de prévention signé avec l’Agence de l’environnement
confiée à une équipe d’ambassadeurs du tri qui passent dans
et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) en novembre 2009. Ce
tous les foyers pour déposer les rouleaux de sacs pour les 12
programme, d’une durée de 5 ans, a pour objectif la diminu-
mois à venir. Les habitants peuvent aussi s’approvisionner en
tion de 7 % de la production de déchets ménagers et assimilés
cours d’année dans divers lieux de dépôt (mairie, direction de
par habitant. Diverses rencontres avec les communes et les
quartier…). En 2010, quelque 75 000 foyers ont été dotés de
partenaires associatifs ont permis de déterminer les axes de
nouveaux sacs jaunes, soit 83 chacun.
travail à privilégier.
Information Suivi des collectes
Le nouveau « Guide des déchets »,
Le marché des collectes en porte-à-porte et en apport volon-
support d’information à des-
taire sur l’ensemble de l’agglomération a été confié en 2010
tination du grand public a été
à un seul prestataire, SITA Ouest. Dans un souci de transpa-
distribué dans toutes les boîtes
rence et de meilleur suivi du service, Rennes Métropole impose
aux lettres de l’agglomération en
dans son cahier des charges que tous les véhicules soient équi-
septembre 2010.
pés de GPS, pour un suivi en temps réel de chaque camion et éviter ainsi tout litige. À terme, les véhicules permettront aussi la pesée automatique des bacs, bientôt tous équipés de puces.
72
73
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, accueillante et solidaire
évaluation des politiques publiques
L’offre de transports urbains évaluée Depuis 2002, Rennes Métropole évalue ses politiques publiques, selon une programmation pluriannuelle. En 2010, cette démarche a permis d’analyser la pertinence de l’offre du réseau de transports urbains pour la période 2002-2008.
D
ans la perspective du renouvellement de son contrat de délégation de service public, Rennes Métropole a engagé, début 2010, l’évaluation de l’offre de son réseau de transports urbains sur la période 2002-2008. La démarche, conduite par un prestataire extérieur, le cabinet Euréval, associé à la société d’ingénierie de transports Systra, a réuni l’ensemble des acteurs et parties prenantes de la politique Transports*, conformément à la Charte d’évaluation. L’objectif était de rendre le réseau plus pertinent au regard des besoins des usagers et plus cohérent avec les autres modes de déplacements existant sur le territoire de l’agglomération. À l’issue des entretiens réalisés avec les différents acteurs de la politique Transports et de comparaisons avec d’autres agglomérations françaises et européennes, il ressort que l’offre de transport sur la métropole s’est beaucoup améliorée sur la période 2002-2008, du fait notamment de l’arrivée du métro, entraînant du même coup une hausse de 50 % de la fréquentation. Cette offre semble bien répondre aux besoins des usagers qui en sont satisfaits. De nouveaux besoins émergents sont toutefois à mieux prendre en compte, notamment ceux des retraités non-dépendants et des personnes à mobilité réduite. Un troisième enjeu porte également sur la desserte des zones d’activités. Enfin, l’évaluation n’a pas suffisamment permis de mesurer l’efficacité de la politique transports au regard des critères environnementaux et sociaux (impact des dispositifs de gratuité sociale), ceci nécessitant des études complémentaires. Dans ses recommandations, le rapport d’évalua-
74
Une fréquentation des transports en commun « boostée » par l’arrivée du métro.
tion insiste sur la nécessité d’intégrer davantage les politiques d’aménagement aux problématiques de desserte du territoire qui ne peuvent être réglées sous l’ange unique des transports. Il préconise également un renforcement des partenariats locaux avec les autres autorités organisatrices de transports, pour simplifier et améliorer les services à l’usager (création d’un support de titre unique, informations multi-acteurs sur les déplacements, communication commune…). Ces préconisations sont étudiées et débattues au sein des instances et services de Rennes Métropole, dans la perspective de la prochaine DSP du réseau Star. Un suivi post-évaluation sera réalisé en 2012. *Le Groupement des autorités responsables des transports (GART), le Centre d’études techniques de l’Équipement (CETE), le Laboratoire de recherche en sciences humaines et sociales (LARES), l’Association des usagers des transports d’Ille-et-Vilaine (AUTIV), le collectif Handicap 35 ainsi que les services de l’État, de la Région Bretagne et du Département d’Ille-et-Vilaine.
Bodo, Interview Gwénaël directeur Stratégie et Rayonnement métropolitain « Sur le territoire de Rennes Métropole, la culture de l’observation des politiques publiques est ancienne, notamment via l’Audiar et de nombreux observatoires, sur l’habitat, le foncier, les zones d’aménagement économiques… Le Baro’Métropole, outil de suivi de nos politiques, est aussi issu de cette culture. L’évaluation, quant à elle, relève davantage de la culture anglo-saxonne. L’engagement de Rennes Métropole dans cette démarche, en 2002, est le fruit d’une volonté politique. La Charte de l’évaluation a été adoptée dès 2003 et une mission spécifique créée.
Un regard neutre et distancié est un critère essentiel. Nous faisons donc appel, de façon quasi-systématique, à un prestataire extérieur. Un comité de pilotage ad hoc est constitué, réunissant les partenaires concernés. L’évaluation intègre également la perception des destinataires (usagers, entreprises, ...) d’une politique publique. Le premier programme a donné des résultats mitigés, du fait principalement d’un manque de culture initial de l’évaluation. Des formations ont été organisées pour les élus et les services, en préalable à la définition du second programme.
83 350
€
C’est le budget moyen d’une évaluation.
Celui-ci prévoit huit évaluations entre 2009 et 2012. Parmi celles qui sont achevées, celle sur la politique « Déchets », a conduit notamment à la réorganisation de la collecte en 2010, et à la mise en exergue du volet prévention. »
12 mois C’est la durée moyenne d’une évaluation.
75
C’est le nombre moyen de personnes rencontrées.
75
76
é2 ivit act t d’ por
Rap 010
Rennes Métropole, apprenante et ouverte
77
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, entreprenante et ouverte
Développement économique et emploi
Le Biopôle : la pépinière pour les sciences du vivant En avril 2010, Rennes Métropole a retenu la société d’aménagement Territoires pour construire le futur espace entreprises Biopôle dédié à l’accueil de jeunes entreprises spécialisées dans les biotechnologies.
A
près les écopôles, les technopoles, voici venue l’heure des biopôles. Calqués sur le modèle de la pépinière d’entreprises, ces espaces accueillent de jeunes sociétés en phase de démarrage, spécialisées dans les biotechnologies. La formule a déjà fait ses preuves à Lyon, Lille ou Nantes. Soucieuse de diversifier son tissu économique vers les sciences du vivant, Rennes Métropole a décidé à son tour d’installer son propre Biopôle. Construit sur le site de Rennes Atalante Champeaux, le bâtiment (2 500 m2) sera composé pour moitié d’espaces de laboratoires et de surfaces techniques, mais aussi de bureaux et de services mutualisés. Il pourra accueillir 8 à 10 entreprises en quête de locaux adaptés pour développer des produits innovants dans les secteurs de la santé humaine et animale, de l’environnement, de la cosmétique et de l’agroalimentaire. L’accès en sera réservé aux entreprises de moins de 5 ans.
Destiné à maintenir l’implantation de sociétés locales, tout en attirant des sociétés extérieures au territoire, le Biopôle vise à soutenir le développement de l’ensemble de la filière, porteuse de croissance et d’emplois. Avec Rennes Métropole, Rennes Atalante sera partie prenante dans l’animation et le suivi des entreprises accueillies. En avril 2010, Rennes Métropole a confié à la société Territoires et Développement le mandat de maîtrise d’ouvrage publique pour la construction de cet espace. À l’issue d’un concours, c’est l’équipe Périphériques - Jumeau AFJA qui a été retenue pour la réalisation de l’immeuble. Le coût du bâtiment est estimé à 7,8 M€. Les travaux de construction se poursuivront jusqu’à la fin de l’année 2013 - début 2014, date de livraison prévue du bâtiment. Le programme bénéficie du soutien financier de la Région et du Département.
34
Rennes Métropole
a 34 zones d’activités en cours de commercialisation dont 10 zones d’intérêt communautaire.
78
Périphériques Architectes
Le Biopôle sera livré en 2014 sur le site d’Atalante Champeaux
Guilloux, 2 questions à Maryvonne responsable du service Entreprises et Filières Le Biopôle sera une pépinière d’entreprises. Qu’est-ce ça signifie ? Les pépinières sont des structures d’appui et d’accueil des jeunes créateurs d’entreprise. Initiées par les collectivités locales, elles assurent un hébergement à un prix inférieur à celui du marché de l’immobilier privé, un accompagnement et des services aux nouveaux entrepreneurs. Cette démarche qualitative contribue à optimiser le taux de réussite des entreprises nouvellement
créées. Rennes Métropole a déjà d’un parc de pépinières de 8 000 m2, principalement des bureaux, mais l’agglomération ne dispose pas à ce jour d’outil d’accueil pour les jeunes entreprises intervenant dans les sciences du vivant. Pourquoi faut-il investir dans ce secteur ? Les sciences du vivant ouvrent des voies d’innovations importantes dans le secteur de la santé humaine et animale, de l’agroalimentaire et de l’envi-
ronnement. Les entreprises en phase de démarrage - qu’il s’agisse d’applications pour le secteur agroalimentaire, de la santé, du médicament ou de l’environnement - ont besoin non seulement de bureaux mais aussi de locaux techniques spécifiques aménagés, notamment des laboratoires qu’elles ne sont pas en mesure de financer les premières années. D’où l’intervention de Rennes Métropole.
81%
C’est le taux d’occupation moyen des six pépinières d’entreprises de Rennes Métropole.
CHIFFRES
300 000
300 000 € de travaux ont été réalisés
100 179 157
Grâce à la clause sociale des
179 157 m² de foncier
au sein de l’immeuble Gallium
marchés publics de Rennes
ont été cédés en 2010
pour améliorer les conditions
Métropole, 100 postes ETP
pour les besoins des
d’accueil des entreprises.
ont été créés en 2010.
activités économiques.
4 500 En 2010, le Salon
Explor’emploi a accueilli 4 500 visiteurs – dont 69 % de demandeurs d’emploi.
1 514
1 514 personnes - dont 474 nouvelles entrées en 2010 - sont accompagnées dans le cadre du Plan local pour l’insertion et l’emploi (PLIE).
640 000
Rennes Métropole a accordé 640 000 € d’aides aux structures d’insertion par l’activité économique dont 400 000 € dans le cadre du FSE / PLIE.
79
Guillaume Prié
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, entreprenante et ouverte
Près de 19 000 m2 auorisés en 2010
Urbanisme commercial : les autorisations 2010 En 2010, sept dossiers de CDAC ont été instruits par la communauté d’agglomération : 18 913 m2 nouveaux ont été autorisés sur le territoire de Rennes Métropole. Enseigne
Objet
Surface autorisée
Commune / Site
Centre commercial Leclerc
Extension
+ 3 935 m
Saint-Grégoire / nord rocade
Centre commercial Grand Quartier
Extension
+ 773 m2
Les Aubaines de La Redoute
Création
1 121 m2
Centre commercial Alma
Extension et modernisation
+ 8 705 m
Brico Dépôt
Extension
+ 3 103 m
Super U
Transfert avec extension
+ 1 276 m2
2
Saint-Grégoire / nord rocade Rennes / Longs-Champs 2
Rennes / Alma
2
Cesson-Sévigné / La Rigourdière Noyal-Châtillon-sur-Seiche
Deux nouvelles zones d’activités
Mivoie / Le Vallon Située sur Saint-Jacques-de-la-Lande et Noyal-Châtillon-surSeiche, le parc d’activités de Mivoie / Le Vallon (32 ha) est majoritairement destiné à l’accueil d’activités industrielles. En 2010, 11,3 ha ont déjà été cédés dont 9 ha pour l’implantation de la future plateforme de tri de la Poste qui traitera le courrier de l’Ille-et-Vilaine, des Côtes-d’Armor et du Morbihan. À proximité, l’entreprise de transport Butault a engagé la construction de son nouveau bâtiment sur une parcelle de 2 ha. Des options ont par ailleurs été prises sur la quasi-totalité des terrains restants. La localisation privilégiée et l’excellente desserte du site expliquent l’engouement des entreprises pour cette nouvelle zone d’activités. Les Champs blancs Extension de la technopole, ce parc d’activités situé sur Cesson-Sévigné accueille prioritairement des entreprises 80
innovantes de la filière des technologies de l’information et de la communication. En 2010, la commercialisation des terrains a permis de faire démarrer la construction du centre de recherche mondial Technicolor et du bâtiment de la SSII Cap Gemini. Un compromis de vente a été signé avec les promoteurs Blot-Lamotte pour la réalisation d’un programme de bureaux (17 000 m). Par ailleurs, une réflexion a été lancée sur la réalisation d’un pôle de services sur la ZAC, lequel comprendrait a minima un équipement de restauration (RIE) et une crèche si nécessaire.
© Agence Enet-Dolowy
En 2010, la commercialisation de deux nouvelles zones a démarré, permettant à plusieurs entreprises de concrétiser leur projet de développement et de créer de nouveaux emplois.
ZOOM sur
Le parc d’activités des Champs-Blancs
EN BREF Aide aux entreprises En 2010, dans un contexte de crise économique sévère, Rennes Métropole a adapté son dispositif d’aides aux entreprises pour accroître le soutien aux sociétés continuant d’investir et de créer des emplois. En 2010, 16 entreprises ont bénéficié de cet accompagnement, pour un montant global de subventions de 1,2 M€. Elles ont contribué à la réalisation d’investissements à hauteur de 4 M€ et à la création de 164 nouveaux emplois.
Pôle agroalimentaire
Centre des congrès
Rennes Métropole a largement contribué, en 2010, à structurer
En juillet 2010, le conseil de Rennes Métropole a désigné le
et renforcer le pôle agroalimentaire et sciences de la vie, orga-
lauréat du concours d’architecte - Jean Guervilly - pour la
nisé autour du pôle de compétitivité Valorial et des établis-
construction du centre des congrès sur le site du couvent des
sements d’enseignement supérieur et de recherche. 2010 a vu
Jacobins.
l’implantation du nouveau centre Recherche et Développement de Diana Naturals et de l’entreprise Nutrionix.
Mutations Initiée avec l’Union des entreprises 35 et la MEIF, la cellule
Ingénierie culinaire
Activ’emploi aide les entreprises à pérenniser les activités et les
En 2010, Rennes Métropole a également attribué à l’asso-
emplois, anticiper les mutations économiques, sécuriser les par-
ciation Plateforme d’ingénierie culinaire une subvention de
cours professionnels et développer les compétences. En 2010,
250 000 € pour engager la réalisation de cet outil d’innova-
170 entreprises ont été prospectées. Trente d’entre elles, dont
tion et de valorisation de l’image de la filière agroalimentaire
60 % de moins de 20 salariés (secteurs bâtiment, commerce de
bretonne, ainsi qu’une subvention de 25 000 € à la société
gros, services et transport), sont entrées dans une démarche de
Bionov pour moderniser son pilote de concentration séchage de
gestion prévisionnelle de leurs emplois.
produits laitiers.
Éco-construction Travail dominical
Dans le cadre d’une démarche nationale de l’Alliance villes
Dans le cadre de la Charte d’urbanisme commercial du Pays
emploi (AVE) et de l’Ademe, un plan d’actions concernant les
de Rennes, Rennes Métropole initie depuis 1996 des négo-
métiers de l’éco-construction a été lancé en 2010. Les possibi-
ciations avec les représentants de la grande distribution, du
lités de formation ont été répertoriées, en lien avec la Région
commerce de détail et des syndicats de salariés autour de la
Bretagne et Pôle emploi. Des rencontres avec les entreprises et
régulation de l’ouverture des commerces, le dimanche et les
des visites à destination des professionnels et du grand public
jours fériés. En 2010, les parties concernées ont signé un nou-
ont été organisées. Une exposition et une « matériauthèque »
vel accord qui prévoit l’obligation pour les commerces de détail
ont été créées pour mettre en lumière l’évolution des métiers.
du Pays de Rennes à prédominance alimentaire (+ 700 m²) de fermer le dimanche.
Emploi et quartiers Une action portée par la Mission locale avec l’appui de la
Étoiles
Maison de l’emploi, de l’insertion et de la formation (MEIF)
En 2010, Rennes Métropole a réalisé l’étude de faisabilité d’un
du bassin d’emploi de Rennes et du Contrat urbain de cohésion
nouvel hôtel 4 - 5 étoiles à Rennes. Il s’agit d’accompagner
sociale (CUCS) a permis à 80 jeunes des quartiers rennais
le développement de l’activité économique et le renforcement
d’accéder à un apprentissage dans les métiers qu’ils recher-
du positionnement international de la ville, liés à l’arrivée de
chaient.
la ligne à grande vitesse (LGV), à la création de la seconde ligne de métro et à l’ouverture du Centre de congrès. L’étude a confirmé le potentiel de création d’un hôtel d’une capacité de 120 chambres en centre-ville sur le site du palais SaintGeorges.
81
Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, entreprenante et ouverte
Partenariats et réseaux
Avec ses partenaires européens, Rennes Métropole imagine la ville de demain
La ville durable selon LC-Facil Qu’est-ce qu’une ville durable ? Via le projet européen LC-Facil, Rennes Métropole travaille, avec plusieurs villes européennes, à construire un cadre de référence commun sur le développement urbain intégré.
D
epuis 2009, l’agglomération rennaise est engagée activement dans un projet de portée européenne, intitulé « LC-Facil », du nom d’un groupe de travail constitué pour réfléchir aux enjeux de la ville de demain. L’objectif de la démarche est de contribuer à construire un cadre de référence européen sur le développement urbain, durable et solidaire. À l’opposé d’un cadre normatif et standardisé, ce devra être un outil concret et opérationnel, reposant sur des questionnements, des bonnes pratiques et des indicateurs permettant un dialogue réel entre les différents niveaux de gouvernance. Rennes participe au groupe de travail européen aux côtés de Leipzig (Allemagne - partenaire pilote), Kirklees (Royaume-Uni), Göteborg (Suède), Vitoria-Gasteiz (Espagne) et Bytom (Pologne). Au plan national, Rennes Métropole suit aussi les travaux du Groupe support pour la ville durable, piloté par le Commissariat général au développement durable. « Ce projet permet à Rennes Métropole de faire reconnaître son expertise en matière de développement durable,
82
via les outils et les projets développés localement comme le Baro’Métropole, la démarche Agenda 21, les projets d’aménagement durable, le projet d’Ecocité…. », se félicite Isabelle Lechevallier, chargé du dossier au service Prospective, évaluation et développement durable de Rennes Métropole. Après une première année de conception, le prototype de l’outil a été approuvé par les ministres en charge du développement urbain à Tolède, en juin 2010. À Rennes, il a fait l’objet d’une présentation en octobre 2010 lors du colloque de la Fédération nationale des agences d’urbanisme. Ce référentiel est désormais testé par 50 villes européennes dans la perspective d’une version finalisée et publique début 2012.
ZOOM sur
Les contrats à mi-parcours En 2010, Rennes Métropole a suivi l’exécution des différents contrats et signé un second avenant au Contrat de territoire avec le conseil général. Le Contrat de projets État-Région (2007-2013) Le Contrat de projets État-Région (CPER) précise la mobilisation financière des signataires sur de grands projets structurants à l’échelle du territoire régional. Pour la métropole rennaise : le centre des congrès, l’auditorium, le réseau très haut débit, l’espace entreprises Biopôle, l’axe est-ouest, les études pour l’extension du réseau de métro et la cité internationale des chercheurs. Le Programme opérationnel régional (2007-2013) Signé en 2007 entre l’État et la Commission européenne, le Programme opérationnel régional offre à Rennes Métropole des possibilités de financement pour ses projets en maîtrise d’ouvrage. Dans la perspective de la révision à mi-parcours du CPER et du POR, Rennes Métropole a sollicité en 2010 des financements complémentaires, notamment pour le pôle d’échanges multimodal de Rennes, les études de la
Projet
Rémunération SEMTCAR**
Le Contrat de territoire (2006-2010) Dans l’attente de la décision de reconduire le dispositif des contrats de territoire, le conseil général, a proposé à Rennes Métropole un second avenant d’un montant de 1,7 M€ pour financer uniquement des opérations de fonctionnement. Une deuxième génération de contrat a été annoncée fin 2010 pour couvrir la période 2011-2015. Le Contrat du Pays de Rennes (2006-2012) Signé en 2007, le contrat du Pays de Rennes est doté d’une enveloppe globale de 32 M€/ Il permet de croiser la politique de la Région Bretagne et les projets territoriaux portés par le Pays. En octobre 2010, Rennes Métropole a signé un avenant afin d’actualiser la programmation de ses opérations, notamment le centre de congrès, les études liées à l’extension du métro, trois sites propres pour les bus (axe est-ouest, les Touches et La Courrouze), des parcs vélos sécurisés et l’espace entreprises Biopôle.
Financement Contrat de pays conseil régional*
Financement CPER État
2 300 000 €
3 500 000 €
2 700 000€ (CPER, sur rémunération SEMTCAR)
2 000 000 € (études ext.)
2 300 000 €
5 000 000 € (CPER)
3 095 000 €
Financement conseil général
Axe Est-Ouest Tronçon est Études en vue de l’extension du réseau automatique
deuxième ligne du métro, l’espace entreprises Biopôle et l’axe est-ouest.
Financement CPER Région hors C. pays
Demande de financement FEDER
4 000 000 €
10 700 000 €
7 000 000 €
3 905 000 €
2 000 000 €
5 000 000 €
à caler
3 000 000 €
1 543 000 €
Autres financeurs
Études externalisées Centre de congrès*** Auditorium Cité internationale des chercheurs
900 000 € (CPER)
Réseau haut débit
916 000 € (contrat de territoire)
1 000 000 € (en complément de l’enveloppe initiale du contrat de pays)
Espace entreprises biopôle
1 400 000 € (CPER)
2 200 000 €
Dans le cadre de l’enveloppe de 2 000 000 € pour le développement numérique (volet territorial)
3 777 000 €
2 000 000 € (Crous)
2 000 000 €
1 000 000 €
Source : convention de site signée en 2008. Montants avant révision.
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Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, entreprenante et ouverte
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EN BREF Études urbaines
Loire-Bretagne
Cinq agences d’urbanisme accompagnent la démarche de
En 2010, les agglomérations de Rennes, Nantes, Angers,
l’Espace métropolitain Loire-Bretagne depuis ses débuts, inté-
Brest et Saint-Nazaire ont assuré une présence commune sur
grant dans leur programme de travail des études réalisées en
différents salons professionnels et ont répondu ensemble à des
commun sur les grands enjeux identifiés par les cinq agglomé-
appels d’offre européens. Elles ont aussi échangé sur les « in-
rations. En novembre 2010, elles ont publié une nouvelle étude,
vestissements d’avenir » du grand emprunt pour l’enseigne-
intitulée Les cadres des fonctions métropolitaines, état
ment supérieur ainsi que sur la réalisation de leurs Plans
actuel et évolution.
climat respectifs. Les cinq présidents de l’EMLB ont réaffirmé leur volonté de construire un pôle métropolitain à l’horizon
Arc Atlantique
2012.
En juin 2010, Rennes a accueilli la Conférence des villes de l’arc Atlantique (CVAA) à l’occasion de son 10e anniversaire.
Rennes-Saint-Malo
La CVAA s’est dotée de nouveaux statuts pour donner au
En 2010, la coopération s’est prolongée autour de l’amé-
réseau l’autonomie juridique et financière nécessaire à son
nagement de l’axe Rennes - Saint-Malo, du développement
développement. Le partenariat avec la Conférence des régions
économique et du rayonnement. Les échanges ont notamment
périphériques maritimes (CRPM) a été renouvelé. Les deux
porté sur l’amélioration de l’offre TER, le développement du
réseaux partagent une vision commune de l’espace atlantique
covoiturage et les aménagements de la route départementale.
qu’ils ont tenu à rappeler aux représentants de la Commission
Au chapitre économique, les deux collectivités ont réaffirmé
européenne présents sur place.
leur soutien au plan « Véhicule vert Bretagne » et à l’implantation de Rennes Atalante sur un site littoral dédié aux biotech-
Eurocities
nologies marines et aux TIC.
Adhérent depuis 2009 du principal réseau des grandes villes d’Europe - Eurocities, 130 métropoles, 30 pays -, Rennes Métropole a fortement contribué, en 2010, à faire émerger l’intérêt de l’échelon métropolitain au niveau européen. Avec l’idée de faire avancer la réflexion d’autres pôles urbains et de mieux intégrer cette dimension dans les futurs programmes européens.
Rennes-Nantes Initiée en 2009, elle s’est consolidée en 2010 sur les thèmes de l’enseignement supérieur et de la recherche et des transports. Un rapprochement a été engagé pour répondre conjointement à l’appel d’offres « Initiatives d’excellence » du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, destiné à faire émerger des pôles d’excellence de rang international. En matière de transports ferroviaires, une étude a été lancée pour la réalisation d’une ligne à grande vitesse reliant les deux agglomérations en 45 mn, à l’horizon 2020.
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Rapport d’activité 2010 Rennes Métropole, entreprenante et ouverte
Aménagement numérique
La Cantine numérique : l’innovation autour de la table Ni cyber café, ni restaurant d’entreprise, la Cantine numérique rennaise, ouverte en novembre 2010, inaugure un nouveau concept économique et culturel, dédié à l’innovation dans le domaine du web, des technologies numériques et de leurs usages.
C
’est d’abord un lieu de travail, ouvert aux porteurs de projet en quête d’informations et de réseau pour faire éclore leurs idées. Du terme « cantine », il faut retenir l’idée d’une tablée conviviale de professionnels, réunis autour d’un café et d’une connexion haut débit pour partager leurs besoins et leurs compétences. Pourvue de tables, de boxes individuels et d’un espace de réunion modulable, la Cantine (180 m2) constitue cet espace physique de rencontre et de travail partagé (coworking) au service de l’innovation. Ce fonctionnement en réseau permet notamment de lier les grandes sociétés aux jeunes pousses (start-ups), aux laboratoires de recherche publique et même aux usagers. Pour une journée ou six mois, les acteurs du numérique breton peuvent y installer leur bureau, recevoir leurs collègues ou leurs clients. Des industriels viennent y présenter leurs technologies, des chercheurs exposer les résultats de leurs études, des associations y organiser des débats ou des ateliers. Toutes les communautés numériques rennaises peuvent partager leurs initiatives. « Ce n’est pas un espace de loisirs, ni un centre de
100
Plus de 100 événements organisés par la Cantine numérique rennaise dès sa première année d’ouverture.
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Inauguration de la cantine numérique en novembre 2010
formation, précise Norbert Friant, responsable du service Aménagement et usages du numérique à Rennes Métropole. C’est un outil de médiation conçu pour stimuler la recherche, l’émergence de nouvelles activités économiques ou la création artistique ». La formule a déjà fait ses preuves à Paris et à Toulouse. L’expérience rennaise se veut davantage ouverte au secteur associatif et au public pour diffuser la culture numérique. Actuellement, l’association « Cantine numérique rennaise » regroupe neuf structures issues du monde économique, associatif, universitaire et culturel : le Pôle images et réseaux, l’association Web2 Rennes, l’association Bug, l’association Granit, le laboratoire GIS M@rsouin, l’ESC Rennes, la Meito, l’association Rennes Atalante et Saga. Installé dans l’ancienne boutique des Champs Libres, le site est animé par une petite équipe et doté d’une programmation spécifique. Financé par des fonds publics et privés, le projet est notamment soutenu par Rennes Métropole à hauteur de 180 000 € en 2010. > + d’infos : www.lacantine-rennes.net
EN BREF Fibre optique Le réseau métropolitain en fibre optique relie toutes les communes de Rennes Métropole depuis mi-2009. En 2010, il a été prolongé vers d’autres entreprises et établissements publics afin de leur apporter des services très haut débit. Aujourd’hui, ce réseau atteint environ 300 km.
Libération En 2010, Rennes Métropole et la Ville de Rennes ont été les premières collectivités de France à « libérer » les données issues du réseau de transports publics et les informations pratiques géolocalisées de 1 500 organismes publics et associatifs locaux. Le concours Open data a été organisé pour encourager le développement d’applications informatiques nouvelles, conçues par les habitants eux-mêmes. Une quarantaine d’entre elles, accessibles sur téléphones mobiles ou Internet, ont été primées.
Le concours Open data a suscité la création de nouvelles applications
Augmentation Créées en 2004 pour valoriser l’architecture et les formes urbaines nouvelles des communes de l’agglomération, les promenades urbaines bénéficient d’un plus depuis 2010. Des tablettes PC permettent d’enrichir les contenus, scénariser le parcours et faire participer les visiteurs. Rennes Métropole et ses partenaires (école des Beaux-arts, groupement scientifique M@rsouin et société Artefacto) ont été primés par le ministère de la Culture et de la communication pour cette initiative.
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Communauté d’agglomération Rennes Métropole Directeur de publication : Joël Boscher (directeur général des services) Directeur général de la communication et de l’information : Jean de Legge Rédaction : Olivier Brovelli, Monique Guéguen, Gilbert Lebrun Coordination éditoriale : Gilbert Lebrun Photos : Yves Bigot, Manuel Clauzier, Didier Gouray, Adeline Keil, Dominique Levasseur, Christophe Le Dévéhat, Julien Mignot, Michel Ogier, Guillaume Prié, Stéphanie Priou, Yves Servais, Christophe Simonato, Richard Volante. Conception graphique/maquette : Studio Bigot Impression : Calligraphy Print ISBN : 978-2-9164-8602-4 Rennes Métropole, 4, avenue Henri-Fréville, 35 207 Rennes Cedex 2, CS 20723 Accueil Rennes Métropole Tél. : 02 99 86 60 60 Fax. : 02 99 86 61 61 Site internet : www.rennes-metropole.fr Courriel : metropole@agglo-rennesmetropole.fr Édition : octobre 2011 Imprimé sur papier PEFC (sigle anglais pour Programme de reconnaissance des certifications forestières), fabriqué à base de bois provenant de forêts gérées durablement.
Retrouvez l’intégralité du rapport d’activité sur le site www.rennes-metropole.fr
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