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fficeDESIGN édition janvier 2019


MUSÉO ACTU

Actuellement

l’atelier a en charge

Exposition Twenty FIVE Elements, espace Commines, Paris Commisaires Marie-Christine Bouhours, Fabienne Billioud Conception scénographique et direction artistique 11 avril - 8 mai 2019 Exposition Le monde en tête, musée des Confluences, Lyon Donation Antoine de Galbert Conception et fabrication, groupement Zen+dCO / La Fabrique Réalisation des multimédias Juin 2019 - Mai 2020 Le centre d’interprétation Sheik Mohamed Bin Khalifa House, Al Ain, Emirats Arabes Unis, maitre d’ouvrage Tourism and Culture Authority

Récemment

l’atelier a signé notamment

Exposition l’envol, maison rouge - fondation Antoine de Galbert. Commissaires : Antoine de Galbert, Aline Vidal, Barbara Safarova, Bruno Decharme. Conception scénographie et parcours de visite. 16 Juin 2018 28 Oct. 2018

La scénographie de Moby Dick ou le cachalot, d’après Herman Melville dans une mise en scène et écriture de Chantal Mélior pour la troupe du Théâtre du Voyageur, à partir de janvier 2017 et suivant en 4 épisodes La maison du collectionneur Grunberg, Bruxelles, aménagement d’intérieur d’un hotel particulier et muséographie de la collection

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L’Envol ou le rêve de voler, Maison rouge, Paris - juin-octobre 2018 Extrait dossier de presse : Avec sa scénographie ouverte conçue par l’agence Zen+dCo, autorisant chemins de traverse et boucles dans le parcours, L’envol se donne comme une déambulation spatiale, mentale... et aérienne. Il y est question du « rêver de voler », dans toutes les acceptions que peut revêtir l’expression : ascension sociale, élé-vation spirituelle, ivresse des cimes, arrachement à la gravité, rites de passage ou échelons à gravir, extases mystiques côtoyant les amoureuses, décollages sous influences... Car tous et toutes, d’une manière ou d’une autre, souhaitons un jour échapper à la pesanteur – aux pesanteurs !

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PRINCIPALES RÉFÉRENCES DE PROJETS

MUSÉES - EXPOSITIONS PERMANENTES

2017 Bibliothèque des Archives Nationales, Maison des Arts et de la Culture Rabat Maroc, 30 000m² - 8M€ mission d’architecture d’intérieur et de scénographie, groupement d’architectes ATKINS, Londres et AWM , Casablanca Wessal Capital, maitre d’ouvrage

Espace muséographique pile Zoé, CEA Fontenay-aux-roses. 400m² - 0,2 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique et graphique, production audiosiuels 2016

2015 Musée de l’Homme, Palais de Chaillot, Paris Museum national d’histoire naturelle, OPPIC 2 400m² - 6,2 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique et graphique, architectes Olivier Brochet et Emmanuel Nebout, Bordeaux 2014 “Espèces, la maille du vivant”, musée des Confluences, Lyon Département du Rhône, SERL 1 000m² - 2,35 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique , architecte Wolf Prix, Vienne 2013 MuCEM Fort Saint Jean, Marseille Ministère de la Culture, OPPIC 1 100m² - 3,5 M€ mission de maîtrise d’œuvre des aménagements muséographiques, architectes Roland Carta et Rudy Riccioti, Marseille et Bandol 2012 Musée national de la porcelaine Adrien Dubouché, Limoges DRAC Limousin et Service des Musées de France, ICADE 2 400m² - 1,55 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique, architecte Boris Podrecca, Vienne 2008 Musée Masséna, Nice Ville de Nice 1 000m² - 1 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique, architecte Philippe Mialon, Nice 2006 Musée Bernard d’Agesci, Niort Communauté d’agglomération de Niort 5 000m² - 1 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique, architectes BLP et King-Kong, Bordeaux 2004 Zoorama de Chizé, forêt de Chizé Conseil Général des Deux Sèvres 900m² - 0,54 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique 2002 Extension du Mémorial de la paix, Caen Ville de Caen 4 000m² - 3,4 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique et graphique, architecte Jacques Millet, Caen 2001 Musée basque et d’histoire de Bayonne, Bayonne Mairie de Bayonne 4 000m² - 3,46 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique, architecte ACMH Bernard Voinchet, Tarbes et architecte Bernard Althabegoity, Paris

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Musée de l’Homme, Paris - ouverture publique octobre 2015 Galerie de l’Homme, exposition permanente, Espace Qui sommes-nous? (partie 1) Le long des grandes vitrines murales... En premier plan le dispositif de présentation commun aux pôles Histoire des sciences : ici la phrénologie. La dénomination de musée est-elle la plus pertinente pour les Galeries de l’Homme ? Peut-être pas mais c’est devenu un label.! Le terme de muséelaboratoire donné par Paul Rivet en 1937 inscrit la galerie de l’Homme dans la recherche, dans un espace scientifique et philosophique où se croisent pensées, idées, connaissances, objets, constats, qui interagissent avec les visiteurs. Pour autant le musée n’est toujours pas défini et se trouve à l’étroit dans l’anthropologie. Ceux sont les “qu’est-ce-que..?” tous azimuts qui sont exposés. Un Trans- musée alors entre contemplation des choses existantes et celles qui préexistent...!? Zen+dC

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PRINCIPALES RÉFÉRENCES DE PROJETS

EXPOSITIONS TEMPORAIRES Principales réalisations classées selon nos maîtres d’ouvrage AFEX Architectes Français à l’Export La ville projetée - Pékin et Shenyang La ville projetée - Sao Paulo Visions françaises - Pékin, Shanghai, Chonquing

2007

500m²

2005

600m²

2005

400m²

1991

300m²

CMN Centre des Monuments Français, Paris

Hôtel de Sully Le monde de Proust Claude Perrault ou la curiosité d’un classique Le Marais, mythe et réalité Le Corbusier, le passé à réaction poétique

1988

600m²

1987

1200m²

1987

1200m²

Conciergerie, Paris Un canal des canaux 1986 Trouver Triestre 1985

1700m² 1700m²

Le Compa, Chartres

Parfums, le pouvoir des odeurs 2004 Plaine Terre 2000

CSI Cité des Sciences et de l’Industrie (Universcience), Paris Contrefaçon, la vraie expo qui parle du faux

L’Homme transformé Une vie électrique, voyage dans le quotidien

2010

2500m² 2500m²

450m²

2001

900m²

1996

1200m²

Exposition universelle de Shanghai, Shanghai

Pavillon de la République Bolivarienne du Venezuela 2010 Grand Palais-RMN, Paris Force de l’art 02 2009 Institut National de Recherche d’Archéologie Préventive, Paris C’était là ! Sous nos pieds... 2014-2016 100 000 ans sous les rails 2006-2010

Pavillon

4 000m²

500m² 300m²

Maison Rouge, Paris

L’envol ou le rêve de voler

2018

1200m²

Musée du temps, Besançon L’arpenteur du Roi

2007

900m²

Musée Galliéra, Paris Le monde selon ses créateurs

1991

600m²

Musée Granet, Aix en Provence

Cézanne, voir autrement 2006 400m² Sotheby’s galerie Charpentier, Paris Turkophilia Révélée 2011 350m²

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MUCEM-FORT SAINT JEAN - Le temps des loisirs - 2013 - Installation l’oEil et l’eSprit sont Ouvert aux Nuées en cours de production dans l’atelier de construction à Marseille. La Folie (au sens XVIIIe du terme) fait de quatre visages de femmes assemblés et orientés selon les points cardinaux sur la Place du Dépôt du Fort est un théâtre pour marionnettes ou castelet. Elle évoque et s’inspire de la Grèce antique. Quelques mois plus tard à Naples dans l’atelier, sur une des collines de la ville, de Bruno Leone, dernier héritier du Pulcinella napolitain _ “D’ou vient ce bois ?”, quelques fagots sont entreposés là pour fabriquer ses personnages : - “D’Ithaque”, répondra-t-il, “ Je choisis particulièrement leur provenance”. Un tour de Méditerranée...

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PRINCIPALES RÉFÉRENCES DE PROJETS

CONCOURS (extraits)

2018 Dhow Museum, Programmation et conception du parcours muséographique permanent

du musée d’histoire maritime et navale, Dubai E.A.U. 3000 m² - 7 M€

2017 Al-Ain Al National Museum et Fort Sultan, Conception du parcours muséographique permanent du musée archéologique et d’ethnographie. Production des dispositifs audiovisuels et multi-média, Al-Ain E.A.U. 1500 m² - 3,2 M€

Qasr Al Hosn Fort , Conception du parcours muséographique permanent du Fort Production des dispositifs audiovisuels et multi-média, Abu Dhabi E.A.U. 600 m² - 1,2 M€

Artistes et Robots, RMN. Prestation de conception et de conseil d’architecte-scénographe programmée au Art Center d’Astana, Kazakhstan, du 10 juin au 10 septembre 2017 à l’occasion de l’Exposition Universelle Expo 2017 Astana, Kazakhstan. 900 m² - 0,5 M€ 2016 Projet Musée Albert Kahn, conception et production des dispositifs audiovisuels et multi-média du parcours de visite, Boulogne-Billancourt 2 300m² - x M€ Exposition temporaire Big Data à la Cité des Sciences et de l’Industrie, Universcience 500m² - 0,2 M€ Exposition permanente CORPOREA, museo virtuale del corpo umano, Citta della Scienza à Naples, mission conception - réalisation, 2500m² - 4 M€ 2015 Nouvelle muséographie de la salle Albert Ier Prince de Monaco du musée Océanographique de Monaco 600m² - 1,7 M€ 2014 Création d’un espace muséal, Cité du Cuir, Saint Junien 2 500m² - 1,5 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique et graphique 2013 Pavillon français, Biennale d’Architecture 2014, Venise Cité de l’architecture et du patrimoine, Palais de Chaillot mission de maîtrise d’œuvre muséographique 2012 Cité internationale de la tapisserie et de l’art tissé, Aubusson 5 000m² - 5,7 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique, co-traitant architecte mandataire Frédéric Borel, Paris 2012 Réhabilitation du musée Arthur Rimbaud, Charleville Mézières 500m² - 3,6 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique, co-traitant, architecte mandataire Stéphane Malka, Paris 2011 Musée du Compa, Chartres Conseil Général d’Eure et Loir 2 300m² - 0,6 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique, co-traitant, architecte mandataire Stéphane Malka, Paris

2010

Projet Pyramide, Musée du Louvre, Paris Zen+dC

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Artistes et Robots - RMN, Art Center d’Astana, Kazakhstan, 2017 Exposition d’art contemporain, commissaires Miguel Chevalier, Jérôme Neutre et Jean-Luc Soret Zen+dCoOffice Design

12 Décembre 2016 |

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Le monde en tête - Musée des Confluences, Lyon Table d’orientation ; une constellation horizontale. Points dans l’espace de la salle les tables forment une nuée qui donne au sol un niveau de référence inédit. L’effet recherché est celui d’absorber le corps sous les coiffes en le concrétisant dans la masse horizontale tel un planisphère. Ainsi s’exonérer de la réalité et les rapprocher d’un niveau médian bas de vision (1,20m/sol moyen), point de vue de prédilection pour en décrypter leurs matières et façons, jusqu’à ce qu’elles forment une nappe horizontale dont seront issues relations d’interdépendances, corrélations, isolements, etc. Zen+dC

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2019

Le monde en tête, musée des Confluences, Lyon

E G A Y O V LE E! L I B O M IM E D N O M E L E M M O “C ”AL E N R U O QUI T ROBERT MALAV

Sous la peau…des coiffes ! Qui se cache, respire, regarde, pense, transpire, espère, chancelle, aime, se montre, sous ces parures à paraître ce pour quoi nous nous sommes fabriqués ou avons été désignés dans une société donnée ? Allons droit au but. Et faire pareille expo c’est montrer des femmes, des hommes. Des peaux, du sang, des odeurs, du goût quoi! Montrer les coiffes comme des êtres, c’est-à-dire non pas posées mais présentes. Présentes au monde, à l’autre tout en étant l’autre. Façonnant le monde, en plein, en entier, en infini, en universel. Sentir le creux, certes, les matières, à l’évidence, la composition autant matérielle que immatérielle, raccourcir la distance avec l’autre. C’est à dire la dessiner. Et la dessinant créer l’horizon. Car notre intention, dans l’intention didactique de la composition muséologique de l’exposition est d’aboutir à l’émergence d’horizons. Au pluriel en effet car ils seront à la fois signifiants, esthétiques, nés du hasard aussi mais architecturés dans deux grandes forces présentes dans le site : l’horizontalité de l’espace qui dialogue avec une majestueuse et ample verticalité. Ces forces pour les inscrire dans la mémoire et l’inconscient du visiteur qui sont pour nous représentatives d’un amalgame espacetemps, un temps resserré autour du sens de l’Autre, sa présence via les artefacts ou les artefacts eux-mêmes, nous les dessinons avec 2 typologies de présentation ou deux outils de transport pour effectuer le voyage immobile : table d’orientation et périscope. Par eux notre objectif est d’installer une texture charnelle, poreuse qui fait peau, celle des coiffes, couvrant la salle, s’agençant avec elle et dans laquelle le visiteur se glisse par envie, par inconscience et par plaisir. Pleine de anfractuosités et rebondissements elle forme l’horizon des regards. Ils passent du proche au lointain, d’avant scène au côté cour (côté coeur celui de la Reine), du haut des cieux à la nappe ondulante et fertile que sont les coiffes présentes dans leur temps, magnifiques ou humbles mais sincères. Filante et changeante au gré des perspectives et trajectoires, dans l’abstraction de ces horizons probables, se tisse entre regardé et regardant une joie de se suivre, d’être là, ensemble. C’est ce lent mouvement d’appropriation qu’au centre des horizons dilatés des coiffes nous voulons communiquer au visiteur : un open space modulable et réactif dont les seuls points de repère sont ceux de la collection elle-même.

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Le monde en tête - Musée des Confluences, Lyon Dance floor : Une des 4 installations particulières de l’exposition, il s’agit d’une vitrine évidée en son centre qui dégage ainsi un espace appropriable par le visiteur et une façade sur laquelle va être projetée une “battle” entre danseurs contemporains répétant les pas éffectués ailleurs par les danseurs et danseuses portant les coiffes qui sont présentées en périphérie extérieure. Le visiteur est incité à répliquer se qu’il voit. Zen+dC

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Le monde en tête - Musée des Confluences, Lyon Gros plan sur le système de présentation et d’information des tables d’orientation.

GROUPEMENT Équipe Zen+dCo | La Fabrique Zen+dC

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5. Graphisme – Polygraphik – PRO – D


Twenty FIVE Elements - Espace commines, Paris Vue sur la grande nef niveau entrée et table des éléments

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2019

Twenty FIVE Elements, espace commines, Paris

E I H P A R SCÉNOG : S E T S I T R A 0 4 R U O P E R I O T C E TRAJ TS N E M I T DE SEN

Twenty Five, pour les 25 ans de l’espace Commines, et Five Elements, pour le conte cartographique de répartition et les sillages de régénérescence induits par les différentes oeuvres (trajectoires de sentiments), s’effeuille comme un journal intime dans l’ancienne fabrique industrielle. Convocation dans l’espace d’un écheveau de pôles attractifs qui se dilate pour s’arrondir, se dulcifier et laisser place au silence que le visiteur va s’accaparer pour y jouer sa propre scéne et y tenter son engagement vers les oeuvres. Voilà comment est fabriqué la scénographie de cette exposition. Et ce que nous proposons comme ergonomie de visite : un territoire utilisé comme un réservoir où les liens n’existent pas plus que dans un bain de découvertes polyphoniques. C’est la mécanique (poétique) de chacune des oeuvres qui est l’indice premier pour scander l’espace. C’est sur l’irrégularité que nous nous appuyons pour façonner et enrichir le paysage commun à Twenty FIVE elements. Ironie, joie de vivre et parcellaire. Pas d’exhaustivité pas de thème, ce sont les fils de l’amitié et des émotions qui réunissent les artistes à l’espace Commines et c’est cette matière que nous avons voulu mettre en scène. Elevée au rang de subsistances essentielles.

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Twenty FIVE Elements - Espace commines, Paris Grande nef de l’espace commines et détail table des éléments

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Twenty FIVE Elements - Espace commines, Paris Détail de la ligne graphique de l’événement. Ici la Une du catalogue pour l’élément “TERRE”

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L’envol ou le rêve de voler - Maison rouge, Paris Ce corps en tension, pris dans les plis du tissu, introduit un accrochage de photographies d’athlètes et de funambules, mêlant anonymes et grands noms : chacun retient sa respiration devant ces clichés aux cadrages et compositions remarquables. Ainsi du soleil noir que forme le corps en boule du nageur dans le Plongeon d’Alexandre Rodtchenko, fondateur du constructi-visme russe ; ou bien encore des sauts de Lev Borodulin, très influencé par Rodtchenko, où, pris en contre-plongées et autres angles audacieux, les nageurs apparaissent tels des avions ou des oiseaux s’élevant vers le ciel. Zen+dC

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2019

L’Envol ou le rêve de voler, Maison rouge, Paris

, S D N O C ETATS SE , S E R È M I H C E D S DO . . . E N U L A L R U S É H C ! R S A A M L A É H N O O P X E E R È DERNI E G U O R N O S I A M A DE L

L’envol ou le rêve de voler commissaires : Bruno Decharme, Antoine de Galbert, Barbara Safarova et Aline Vidal En juin 2004, La maison rouge ouvrait ses portes au public avec une exposition annonciatrice : L’intime, le collectionneur derrière la porte. Depuis, 131 expositions monographiques ou collectives y ont été organisées, dont, chaque année, des présentations de collections particulières, caractéristiques de la programmation de cette fondation reconnue d’utilité publique. Regarder à côté, « derrière la porte », nous y emmener un temps : La maison rouge a toujours eu à cœur de montrer des œuvres et des démarches marquées par leur anticonformisme voire considérées comme « en marge ». Et surtout : les faire dialoguer de manière audacieuse. Et, pour cet ultime opus, Antoine de Galbert fait appel, ce sera une première, à l’équipe de scénographes que nous formons. Zen+dCoO via le musée de l’homme avait quelques mois plutôt séduit le collectionneur. Un dernier vol Conformément à l’esprit du lieu, L’envol, ou le rêve de voler ras-semble des œuvres d’art moderne, contemporain, brut, populaire, ethnographique. Les fidèles de ces lieux y reconnaîtront peut-être des artistes (re)découverts là, à l’occasion d’une exposition antérieure : Dieter Appelt, Henry Darger, Nicolas Darrot, Hélène Delprat, Hervé Di Rosa, Didier Faustino, Agnès Geoffray, Rebecca Horn, Eikoh Hosoe, Ilya et Emilia Kabakov, Stéphane Thidet, Panamarenko, Philippe Thomassin, Adolf Wölfli – entre autres. De même, Bruno Decharme, co-commissaire de l’exposition, avait déjà investi les lieux avec art brut/ collection abcd en 2014. Ces récurrences témoignent de la constance d’un engagement, et du plaisir de pouvoir faire ressurgir les souvenirs des expositions passées au cœur de La maison rouge. Merveilleuse rencontre avec une équipe et sa relation à l’art. Zen+dCoO à travers la donation Antoine de Galbert au musée des Confluences à Lyon dont elle assure la scénographie, prolonge le lien.

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L’envol ou le rêve de voler - Maison rouge, Paris Haut : Entrée de l’exposition, avion de papier de l’allemand Hans-Jörg Georgi qui a l’ambition d’accueillir à bord l’humanité, la maison rouge pour l’occasion a été repeinte en bleu. Bas : Aménagement très épurée de la salle “l’échapée folle” pour laisser aux oeuvres l’espace de leurmécanique. Zen+dC

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L’envol ou le rêve de voler - Maison rouge, Paris Haut : Espace consacré à la danse avec un dispositif incliné pour que les visiteurs puissent s’allonger. A noter au premier plan la sculpture de Vaslav Nijinski réalisé par Rodin. Bas : Vue sur “états seconds” Zen+dC

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Qasr Al Hosn - Abu Dhabi Al-Ain Emirats Arabes Unis Tour B3 - L’arrivée des Bani Yas Fondateurs d’Abu Dhabi Le concept muséographique met en exergue la détermination à construire à partir d’une source d’eau l’histoire d’un peuple et l’avenir d’une nation. Le principe des aménagement à l’intérieur du Qasr Al-Hosn s’articule sur le récit mythique de la fondation d’une nation par un peuple nomade. Zen+dC

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2017

Qasr Al Hosn, Abu Dhabi Al-Ain Emirats Arabes Unis

ALLIAGE E C A P S E ’ L DANS E U Q I H P RA G O É S U M , E N I O M I DE PATR E N U ’ D E ORIGIN T I C É R , N NATIO

Sheikh Zayed Bin Sultan Al Nahyan, fondateur et premier président des Émirats arabes unis, s’est engagé dans la restauration de Qasr Al Hosn - la maison historique et le siège de la gouvernance des Émirats arabes unis par la famille Al Nahyan à Abu Dhabi. Aujourd’hui, l’héritage du cheikh Zayed est toujours vivant et sa vision de construire un nouvel avenir pour Abu Dhabi avec Qasr Al Hosn au cœur de la ville continue de guider le développement de la ville. Projet Muséographiqe du Qasr Al-Hosn L’objectif d’une muséographie attrayante et innovante repose sur le respect scrupuleux de l’identité de Qasr Al Hosn. Ainsi, dans la cartographie curatoriale ponctuée de dispositifs, on peut voir le désir d’accentuer ce qui précède, au moins dans une interprétation, l’émergence formelle de Qasr Al Hosn: sa résonance avec une croyance intense dans le pouvoir bienveillant de cette terre, aussi rude, aussi dur, aussi exigeant des efforts surhumains pour y survivre. Ce qui préexiste et sur lequel nous baserons le développement du contenu muséographique, c’est la matérialité de l’amour, de la foi, du courage de résister à la tentation d’abandonner une telle tâche. Nous y ancrons le concept muséographique comme un signe de profond respect pour cette volonté de construire et de protéger une source d’eau ainsi que l’histoire d’un peuple et l’avenir d’une nation. Le mythe du Père de la Gazelle confère une dimension fondatrice à Qasr al Hosn. La Watchtower, emblématique de la confédération Bani Yas à Abu Dhabi, premier maillon de la chaîne de son développement futur et de la formation de l’Etat, n’est certainement pas un marqueur de chance dans l’espace à maîtriser et à développer. Il a la force d’un phare poétique. Une fois suspendu dans le temps et préservé, le Fort émerge comme un site éponyme. Ce n’est pas un vestige ou un talisman, dont la matière blanche qui scintille dans certaines lumières est encore perceptible, mais l’emblème de l’espace-temps d’un peuple. Au niveau urbain, on peut percevoir les strates construites pour la protection, le bien-être et la portée de la civilisation humaine, guidées par des dirigeants audacieux, qui ont puisé dans leurs terres les ressources nécessaires à la survie il y a plusieurs siècles, et qui montrent aujourd’hui une vision de l’avenir.

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Qasr Al Hosn - Abu Dhabi Al-Ain Emirats Arabes Unis Perspective sur la salle contenant la reprÊsentation 3d de la cartographie du peuple nomade autour de l’oasis.

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Pearling industry

Tribe’s domain

Mleih

Movement in the desert

Nomadic way of life

Application of design concept B2 - The Move Showcase is designed to highlight movements of the tribes from the mainland to the new coastal settlement

Qasr Al Hosn Fort Exhibition Design

The Move - Showcase content display principles

Jewelling

Pearl Trading

Pearl Harvesting

Father of the “gazelle”

Fish, salt and pearls

Movement in the desert

Seasons in the desert

Gold eattings Qu’awaashi Abu Shooq Shahit Burgazain Fitrr Gold khanjar

Natural peal Pearl scales Pearl shovel Tawash chest Pearl sieves

Fingertip protectors Pearl diver’s noseclip Diving weight Sa’ahan Drum

Watchtower under the leadership of Sheikh Dhiyad bin Issa

Boat artefact

Sahah A’arooq Taas Dallah Al-menhaz Hab’an Agaal

Set of tools Well pulley leather stiching Bells Al - yar Al - habool

(drawing in the back) Zen+dC

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20 May 17th 2017

Application of design concept B2 - The Move Objects display

The Move - objects display principles Singing of the fisherman to mesure the lenght of the dive

Departure of a caravan at dawn in the desert

Qasr Al Hosn Fort Exhibition Design

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May 17th 2017

Sound multimedia

Qasr Al Hosn - Abu Dhabi Al-Ain Emirats Arabes Unis Perspective sur la salle contenant la représentation 3d de la cartographie du peuple nomade autour de l’oasis. Qasr Al Hosn Fort Exhibition Design

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The Move - Audio / audiovisual spots 22 May 17th 2017


SMBK HOUSE - Al Ain Abu Dhabi Perspective sur la salle contenant une présentation multimédia du développement de l’oasis après la découverte du pétrole à Al Ain. Zen+dC Zen+dC

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2016

Projet Sheikh Mohammed Bin Khalifa House, Al Ain, émirat d’Abu Dhabi

E I V E D S MODE E C N I R P CHEZ UN ” L I O T S O “P À AL AIN

L’espace d’interprétation au sein de SMBKH se définit « as real mediation tool, it provides the visitors sources and methods of incorporation of knowledge that will enable them to understand, appreciate and respect heritage ». Nous avons concentrée notre réflexion sur la mise en exergue de la porosité entre salles intérieures et coursive extérieure, le liwan. On se plaît à rêver comment à «  l’heure bleue » plus qu’à toute autre, cette galerie s’illumine et devient pour les habitants d’ Al Ain, un guide, comme le fait un phare pour les navigateurs sur l’océan immense. Cet effet de lanterne (magie) nous la dédions, jour comme nuit, au pavillon Living (between) Tradition and Modernity, ancienne salle de réception des appartements privés (majlis), en créant des extensions sur l’extérieur qui invitent à avoir une vision kaléidoscopique de l’environnement par l’utilisation d’un matériau réfléchissant. dans un design contemporain qui fait écho à l’art décoratif islamique, Les fenêtres existantes ne s’ouvrent plus sur le ciel d’Al Ain, mais sur dix théâtres d’optiques thématiques. Le pavillon Honoring the Al Nahyan Family est immersive. Les portraits « imprimés » sur des écrans grand format HD dissimulés derriére un doublage de verres réflexifs. Un écran de veille illustrant des paysage de l’oasis, de lointaines habitations, de sable, attend le visiteur projeté ainsi vers le dehors, la terre ancestrale. Une vitrine-cabinet de fauconnerie présente des spécimens de faucons taxidermés sur le coté droit de la pièce depuis la porte d’accès, appuyée sur le mur de séparation. En pénétrant dans le centre de la salle, le visiteur pris dans un faisceau de capteurs, déclenche l’animation en hologramme d’un envol de faucon libéré par la main de l’homme de son chaperon. Les ailes de l’oiseau, durant ce vol fictif, va venir caresser les contours de la salle doublés de cloisons de verre teinté et déclencher des portraite, diffusé à partir des écrans jusqu’alors non preceptibles. S’enclenche alors un travelling avant sur le personnage qui émerge lentement du paysage de veille et vient vers le visiteur . La salle consacrée au thème Building contient un Habitacle en forme de prisme de vison : lieu de diffusion des moyens de médiation qui se dégage de l’ambiance de la salle, elel préservée.. L’intérieur du prisme contient des projections vidéo, didactiques et narratives, en mapping sur des maquettes 3D des différentes formes et configurations de la SMBKH dans le temps sur fond de plan urbain d’Al Ain.

18 October 22th 2017 Zen+dC

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1 -

SHEIKH MOHAMMED BIN KHALIFA HOUSE

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BLOCK 'C' - GROUND FLO SCALE 1:100

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June 2nd. 2016

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2 -

BLOCK 'C' - FIRST FLOOR SCALE 1:100

Honouring

Living

tradition and modernity

the Al Nayan Family

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Discovering - room A0.02 EX2 Dark Glazing Wall / AV1 Interactive Database

OOR LAYOUT

e database on Al Ain World Heritage Site allowing access to many information on the different sites of Al Ain.

HAMMED BIN KHALIFA HOUSE

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R LAYOUT

Building

a tangible heritage of the architecture from the Transition Period Zen+dC

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11 October 22th 2017


CORPOREA - Citta della Scienza, Naples 2016 Le bâtiment, dessiné par l’architecte Massimo Pica Ciammara, est de forme organique dont les plateaux recevant l’exposition dessinent trois niveaux. Ci-dessus étude du tracé régulateur pour implanter les installations muséographiques à partir des lignes extraites du dessin du bâtiment, des contraintes de circulation, de l’impact des données, et des objectifs de connexions des différentes thématiques. Zen+dC

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2016

Projet CORPOREA, Citta della Scienza, Naples

Extraits du texte de Fréderique de Vignemont, conseillère scientifique du groupement,

R U O T N O “LE C S P R O C N DE MO E R È I T N O R F E N U S EST N O I T A L E R S E L E QU E R I A N I D R O E C A P S ” D’E S A P T N E S Maurice Merleau-Ponty S I H C N A NE FR LE CORPS : UN OBJET UNIQUE Quelles différences existe-t-il entre cette portion limitée de l’espace qu’est mon corps et le reste du monde ? En un sens, aucune. Le corps est un objet comme un autre, avec une certaine forme aux frontières délimitées, qui évolue dans un espace plus global occupé par une multitude d’autres objets. Il peut être mesuré, dessiné, sculpté, voire découpé. Rien ne semble le distinguer à première vue de la chaise sur laquelle ce corps est peut-être assis. Et pourtant le corps est un objet comme nul autre à plus d’un titre. C’est en premier lieu le seul objet qui ne nous quitte jamais. C’est aussi l’objet que je connais le mieux, ou du moins celui que je devrais connaître le mieux étant donné la richesse d’informations permanentes que je reçois à son sujet (....) LE CORPS PROPRE Il est important de distinguer une description purement anatomique du corps, qui ne diffère en rien d’autres objets, et une description psychologique, qui représente le corps tel que nous le percevons de l’intérieur par le biais de nos sensations. Ce corps tel que nous le ressentons dans notre vie mentale, c’est ce que Merleau-Ponty appelle le corps propre. LE CORPS : NOTRE NATURE ET NOTRE PROPRIÉTÉ Le syndrome de la main étrangère remet en cause ce qui constitue une évidence pour tous, à savoir la nature de notre relation à notre corps. Le corps en effet semble être à la fois notre nature (« je suis un corps, voire je suis ce corps ») et notre propriété (« c’est mon corps »). Lorsque je bouge, ce n’est pas n’importe quelle main que je bouge, c’est la mienne. Lorsque que j’ai mal, ce n’est pas dans n’importe quel dos que j’ai mal, c’est dans mon dos. DE L’ESPACE PÉRI-PERSONNEL A L’ESPACE INTER-PERSONNEL Les frontières entre le soi corporel et le reste du monde peuvent donc être quelquefois floues. De fait, la recherche a montré qu’il existait un espace intermédiaire, proche de notre corps, qui joue le rôle de zone tampon : l’espace dit péri-personnel. L’espace péripersonnel aurait un rôle de prédiction et d’anticipation (....) De l’espace péripersonnel il faut passer à l’espace inter-personnel (...)

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CORPOREA - Citta della Scienza, Naples 2016 Vue axonométrique d’une installation SUPER EXHIBIT + COROLLAIRE + SUBSTANCE ( tel que définie dans le synoptique de chacun des dispositifs) du système cardio-circulatoire

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CORPOREA - Citta della Scienza, Naples 2016 Etudes des possibilités de circulation dans le bâtiment et les différentes dispositifs (12 au total) sans croisement de flux pour obtenir un maximum de fluidité entre les éléments induite par les contours et emboîtements de ceux-ci.

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Musée océanographique de Monaco, salle Albert Ier ective depuis coursive, S.A.S. le Prince Albert Ier P3 Perspective depuis galerie le niveaud’activités coursive versespace le laboratoire océanographique reconstitué de l’Hirondelle, navire de recherche de S.A.S. Albert Ier, dont est perceptible sur l’image la cloison arrière qui réalisée en fines plaques de marbre.

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2015

Salle Albert Ier, musée océanographique, Monaco

E R T Â É H T E L I B O M IM E N U R U PO N O I S R E IMM DANS L’OCÉAN

Une fois vu, et senti, et ressenti, et vécu, et entendu, car l’espace n’est pas muet, quoi de plus naturel que d’aller vers l’inclinaison déjà esquissée. Et à travers une écriture contemporaine sauter le pas pour redessiner et redire ce qui existe en filigrane. L’océan s’exprime ici, et dans l’invisible quoique avec des traits plus accentués, voyons l’invisible. Regardons le, écoutons le. Nous allons tendre un fil, Onde Océanique, formée par mille et un miroirs, qui va osciller dans ce paysage pour en capter l’image, et le faire peut-être exister par fragments sous le regard des visiteurs qui s’amuseront à l’apercevoir. Une manière joyeuse d’être dans la confidence... PONCTUATIONS D’INNOVATIONS INTERACTIVES ET PARTICIPATIVES Derrière la Capsule-Vision, reproduction échelle x 3 de celle du Commandant Cousteau, un mur réactif au contact du visiteur affiche suivant le choix fait, sur une projection de l’œuvre “La mer” de Ange Leccia, différents portraits des océans pour former un kaléidoscope de leur état de santé à partir d’une base de données photographiques et filmiques datées et localisées, sélectionnées suivant les quatre thématiques soulevées par S.A.S. le Prince Albert II. Devenant rédacteur en chef d’une revue éphémère, le visiteur devient un témoin actif et impliqué. La collaboration avec d’autres visiteurs fait émerger dans un labyrinthe d’images une des causes à défendre. Horizon Océan 21, nom de cette revue pour évoquer les enjeux du 21e siècle, est l’œuvre des visiteurs D’autres innovations vont interpeller les visiteurs tel Océan Curiosity, dont le centre se situe dans l’amphithéâtre. SE DÉPLOYER DANS LA NEF ET BÂTIR AVEC LA TRANSPARENCE La transformation de la salle jusqu’alors dédiée aux témoignages, recherches, expéditions, collaborations, collections et visions du Prince Albert Ier, inventeur et innovateur en son temps, doit projeter le lieu vers le futur, car les constats écologiques à l’échelle planétaire le suscitent. Un nouveau système technique, qui nous entraîne de visu au fond des océans, est abordé avec Jacques-Yves Cousteau, précurseur à son tour dans l’exploration sous-marine et techniques de recherches océanographiques, Soit deux personnalités marquantes, à deux âges différents, qui forment des “têtes de pont” d’une épistémologie de la discipline. Les actions de S.A.S. le Prince Albert II, présent et engagé sur tous ces fronts actuels y compris sous la banquise, est notre porte d’entrée pour concevoir une nouvelle trajectoire et dans le site et dans la manière de diffuser les idées. Co-traitant muséographie du groupement Alexis Blanchi

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Coupe transversale dd’

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s Blanchi +dCo ud Pierard yrie & associés

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Musée océanographique de Monaco, salle Albert Ier Coupe perspective depuis l’entrée de la salle qui montre la répartition au-dessus et au-dessous de la surface océanique des thématiques à mettre en scène autour de trois personnages clés, leurs découvertes, leurs inventions, leurs combats pour la connaissance et le respect des océans : S.A.S. Albert Ier au début du XXe siècle, le Commandant Cousteau, et S.A.S. Albert II. Zen+dC

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Coupe longitudinale bb’

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Coupe transversale cc’

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Concours pour la réalisation de la nouvelle muséographie de la salle Albert Ier du Musée Océanographique de Monaco

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Ale Zen Ren Lab CP

14 M Musée océanographique de Monaco, salle Albert Ier Coupe perspective sur le fond de la galerie. Vue sur la la reconstitution grand format (hors échelle) inspirée de la soucoupe plongeante SP350 dite Denise, des années 1960 du Commandant J.Y. Cousteau et Jean Mollard. Zen+dC

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Concours : Musée National d’Archéologie et des Sciences de la Terre Perspective salle Jurassique

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2015

Musée National d’Archéologie et des Sciences de la Terre, Rabat, Maroc

ROUTES , S E U Q I G O L O N O R CH & N O I T A I D É M E D S E D T MOYENS I C É LE R S E N I G I R O C O R A M U A

Perspective de la salle dédiée au Jurassique dans la partie Sciences de la Terre, avec l’exposition de l’Altasaurus visible depuis plusieurs niveaux du musée. A droite de l’image grande vitrine didactique, dont la partie basse est visible depuis le grand hall d’accueil, contient une façon d’herbier sur la faune, flore et environnement de la même période. Un pôle de visite interactif, placé à la gauche de la vitrine propose aux visiteurs une étude approfondie des éléments présentés par navigation virtuelle. Synoptique global de visite et du contenu des deux entités muséales, archéologie et sciences de la Terre comme tableau de synthèse : répartition chronologique et thématique, principaux moyens de médiation et traitements muséographiques, positionnement dans le parcours, espace de transition et identification des temps de visites et des routes chronologiques. Vue perspective de la salle des Bronzes. La salle des Bronzes est un des éléments phares du futur musée. Obtenue à partir d’un tracé régulateur reprenant le carré magique 9x9 la salle est située au premier étage et surplombe la section Arts Islamiques. Les très belles pièces de collection sont placées sur des promontoires en pierre, en porte à faux laissant apparaître un vide pour la mise en relation des deux espaces. Le pourtour de la salle est réalisé en zellige blanc et bronze posé en drapé.

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Concours : Musée National d’Archéologie et des Sciences de la Terre Vue perspective de la salle des Bronzes.

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Paris - Musée de l’Homme P2SHOMI, vue de la partie “Une humanité encore plurielle”. La lumière naturelle est un matériau d’enracinement de la nouvelle muséographie dans le musée. Les installations muséographiques pour le support des œuvres et le fonctionnement muséal (conservation préventive des œuvres présentées, parcours, répartition des contenus, organisation des visites de groupes, entretien et maintenance des installations) sont dessinées pour créer un jeu de perspectives complémentaires et dialoguer entre elles. Zen+dC

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2015

Musée de l’Homme, Palais de Chaillot, Paris

1 5 T 5 1 6 0 0 2 M O É S U M NO A M U H É H2M T I S N E D R E U Q I N U M M O C À E N N I O H I C T A U L M ÉVO

Un processus sans fin Il faut savoir le faire comme n’importe quel autre. S’enfouir dans le labyrinthe d’idées, de signes, de dates, de références, de causes, de recherches, d’énigmes, de mensonges, de corps. Un musée subjectif du collectif. Collectif Homo sapiens, celui de notre humanité actuelle, héritière d’autres humanités sur la planète Terre. Une avec elle. « Le collectif n’est rien que le sujet de l’individuel », Jacques Lacan. Nous sommes sur MON sujet. Mon cycle de composition, recomposition, décomposition, au fil des mises au point et ajustements pour se rapprocher de la substance fictive, instable, chromatique qui fera le musée. Un système de vie. Mon sujet est temps et matière pour une perméabilité omniprésente. Le temps du récit, la matière du lieu et celle des objets, le temps de la conception qui transcende les obstacles dans la nuit où la pensée gamberge vers le mirage d’un objectif : l’objectif d’un musée idéal. Mon sujet est mouvement pour dulcifier les idées jusqu’à atteindre leur porosité, leur suintement. Les flux s’y emmêlent et la muséographie est non plus la gestion de l’information, mais la création, la distinction, la singularisation, la dénomination de traces. Au départ du processus, on cherche le tempo. On écrit des gammes. On répète à l’infini. Transe. Et le tracé du mouvement dans l’espace est composition, vision. Existence. L’articulation des idées est le schéma directeur, référence urbanistique, de la muséographie. Ne faire qu’un avec le lieu, avec le corps du visiteur, avec la densité visuelle et celle du sens. Idéal mystique. Dans ce galop conceptuel comme une ivresse, la vitrine-cerveau s’invente ; elle est plastique, réactive, machine, mémoire, connexion. Au théâtre, elle répondrait à la dénomination imagée et technique de cage de scène. Ici sa nouvelle appellation pour designer cette machine à communiquer qu’elle forme en unité ou assemblage avec d’autres vitrines. Les galeries du Palais de Chaillot vont accueillir la galerie de l’évolution des Homo sapiens, issus d’un buissonnement de lignées humaines que les paléoanthropologues reconstituent par bribes. Le temps long de notre temps actuel, dont le futur fait débat : Par-delà nature et culture ? Philippe Descola La continuité visuelle de l’espace amplifiant l’effet galerie est métaphorique dans le lien sens/lieu. Adieu mannequins costumés et représentations du « bon sauvage », regardons-nous de l’intérieur à travers la loupe de l’évolution ! Un parcours muséal conçu comme une baguenaude dans une stratigraphie dynamique.

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Paris - Musée de l’Homme P1VM1 ( partie, vitrine mural 1) : Le corps humain entre nature et culture Pour pallier à deux inconvénients majeurs, la non-climatisation des galeries permanentes et une surcharge admissible faible (- de 350kg/m²) des planchers, le choix de grands habitacles techniques pour les collections a été acté. Le concept de UPA MUSEO est né : unité de présentation autonome muséographique. Adaptation du scénario muséologique, absorption des impacts techniques (soufflage et reprise de l’air, éclairage, sécurité, accroches des verres et ouvertures, réverbération de la façade du bâtiment, effacement de la cloison du fond, modalités du soclage des oeuvres, spatialisation du discours, harmonisation avec le site ; ce sont avec l’ensemble de ces éléments et contraintes que le design des vitrines a été élaboré. Zen+dC

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Paris - Musée de l’Homme LA STRUCTURE DES BUSTES DE LA COLLECTION ANTHROPOLOGIQUE : chronique d’une construction La pièce, réalisée en 5 modules est en alliage d’aluminium 6061-T6 dit T651, utilisé dans l’aéronautique pour ces hautes performances mécaniques et sa légèreté. Le choix de ce matériau découle de la recherche d’un gain en poids pour les surcharges encaissables par le plancher du bâtiment, de ses résistances mécaniques, de ses possibilités de finition sans ajout de surfaces (coating, peinture) et de sa capacité d’usinage. La structure est une voile tridimensionnelle courbe faite d’assemblage de traverses courbes (profondeur) et de lames (longueur). Elle est entièrement modélisée sous CAO, et s’inscrit dans l’espace en épousant les limites des volumes du bâtiment et de l’atrium de l’escalier de liaison pour atteindre au N+2, du bout de sa pointe, le plafond situé à 11m de hauteur et son point d’ancrage sur la structure porteuse cachée dans le faux-plafond. Cette justesse dimensionnelle est rendue réalisable grâce aux derniers outils de relevés laser. Du début de l’étude jusqu’à l’implantation définitive, un théodolite laser (instrument géodésique) est employé afin de réaliser les relevés de l’existant et les implantations de la sculpture in-situ. Cette technologie permet de faire la passerelle entre l’espace réel et le modèle numérique. Pour la fabrication de la pièce, les tôles d’aluminium de 10mm d’épaisseur ont été découpées au jet d’eau au moyen d’une tête robotisée sur 5 axes pour obtenir d’une part un jeu minimum aux croisements des traverses et des lames, avec des angles variables dans les deux plans pouvant aller jusqu’à 65°, et d’autre part pour assurer au dos de la voile la continuité d’une surface en double courbure, telle une peau. Les lames et traverses sont ensuite usinées sur une table à commande numérique afin d’obtenir un lamage pour un assemblage à mi-alu dont la fixation est assuré par des vis réalisées sur mesure au tour numérique. Pareille technologie de découpe permet l’emboîtement avec un jeu constant des composants de chacun des cinq modules et l’assurance de soudures à venir régulières et qualitativement performantes. Chaque module sera posé sur son gabarit en médium pour la phase soudure. Les gabarits sont constitués d’une quarantaine de sections équidistantes usinées au moyen d’une table à commande numérique pour une mise en place avant soudure de chaque lame et traverse à sa position définitive. Les soudures sont réalisées au moyen du procédé TIG (Tungstène Inert Gaz) sur un poste spécifique à impulsions pulsées qui limite l’échauffement de la pièce et par conséquent ses déformations, puis usinées au moyen d’une affleureuse d’angle montée sur un rail à coulisse afin de parfaire l’esthétique de l’ouvrage. Le binôme potence-tablette qui supporte les bustes est usiné, à son tour. Les potences sont extraites de barres rectangulaires de section 40x20 mm, de la même nuance que la structure. Elles sont mises en forme au moyen d’un centre d’usinage 5 axes afin d’obtenir les articulations nécessaires à l’assemblage et au réglage des supports des bustes. Les tablettes de la partie verticale sont quant à elles réalisées au moyen d’une table d’usinage pour y intégrer des rainures qui recevront les griffes de maintien de chacun des bustes de la collection anthropologique du musée de l’Homme. Zen+dC

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Paris - Musée de l’Homme - Les trésors de l’art paléolithique, Salle des merveilles, gros plan sur la Vénus de Lespugue : INSPIRANTE Les galeries vides du musée, encombrées d’outils et matériels de chantier, permettaient une préfiguration projetée. Nous étions « au motif » dans la lumière des faisceaux et des poussières du chantier, à “l’impression du projet”, dans son lieu et son illusion. En connexion avec le monde visible construit à partir de fragments de l’histoire de l’humanité que les chercheurs du musée-laboratoire de l’Homme ont déposé dans le scénario muséologique. En dehors de l’identité du temps, dans le faisceau de temporalités dans lequel, c’est notre espoir, continueront à circuler les futurs découvreurs du MDH Zen+dCoOfficeDESIGN une fois celui-ci ouvert...


Paris - Musée de l’Homme - P1VAL1 Vitrine-alcôve histoire des sciences : “l’art de la cire au service de l’anatomie humaine” Les trois alcôves pentagonales, qui replient l’épaisseur de son contenant pour envelopper les oeuvres d’une part, et le visiteur d’autre part, sont associées à la fluidité des galeries grâce aux capacités plastiques de ce matériau. Quant au visiteur, placé au centre de ces kaléidoscopes de notions, il en devient le maître assembleur. L’intrigante matérialité des surfaces enveloppantes des alcôves est l’aboutissement d’une stratification des techniques d’impression et de traitement surfaciques, dont l’effet énigmatique et sensuel évolue avec la lumière naturelle de l’espace du musée. Zen+dC

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Paris - Musée de l’Homme - Dispositif des “7 terres” sur l’avènement de la domestication. 7 Segments discontinus de 5 lames superposées de longueur variable forment un cercle (pour représenter le monde). Chacune des lames affectée à un groupe, lui-même affecté à une région est découpée, brodée, selon documents et indications scientifiques, représentant la faune ou la flore ou les habitats et cités ou les dieux. Cette installation, réalisée en laies de feutre, est sonorisée et introduit le plateau décrivant les processus de domestication aboutissant à la mondialisation. Zen+dC

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Paris - Musée de l’Homme Vue générale sur la structure des bustes vers la section “Qui sommes-nous ?”

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Lyon - Musée des Confluences - ESPÈCES, LA MAILLE DU VIVANT Sculpture du Buisson du vivant (arbre phylogénétique) suspendu au dessus d’un dispositif d’approfondissement multimédia. En arrière plan l’adaptation à l’environnement à travers l’exemple des différentes espèces antilopes

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2014

“Espèces, la maille du vivant” Musée des Confluences, Lyon

S E C N E U L CONF E M È T S Y S ECO TOTAL

Écosystème total A l’optimum, un système sensible de communication tridimensionnel dont l’espace, le temps et l’information à diffuser sont les jambes de force. L’enjeu est la progression du Museum vers le Musée des Confluences. Que nous pouvons traduire en termes propres à ceux de l’histoire de la muséographie, et correspondant à la progression suivante, elle-même adaptée aux développements des théories scientifiques et de la connaissance ; *Mystique, le sensationnel des Cabinets de Curiosités, XVIe-XVIIIe siècle Systématique, collections du XIXe siècle Contextuelle, les dioramas, fin XIXe-début XXe siècle Didactique, les années 1980 Scénographique, images 3D des années 1990 Multimédia-TIC, mondes expérimentaux du XXIe siècle. Nous avons superposé toutes les données pour optimiser l’urbanisme muséographique et interprété le plateau comme un plein et non comme un plan. La spatialisation en 3D a été immédiate pour créer l’effet de libérer l’horizon, maintenir une appréhension de cet espace sans pour autant créer des obstacles. Elle prend origine sur une répartition signifiante qui façonne et désigne les espaces d’échanges de l’information et sur la tension interne au Nuage de Coop Himmelb(L)au ; Sculpter un pain de terre est le geste réalisé pour le design de ce plateau. Quant au pain de terre en question il est un composite fait de bâtiment existant, de parcours, de collections, d’idées, d’expériences de visites. L’expérience de visite, comme un air de musique ou une poésie, est ce qui jaillit en premier : le plaisir d’être immergé tout entier dans un espace concret exhalant le monde invisible devenu palpable des idées. L’organisation de la muséographie d’Espèces, la maille du vivant, repose sur l’imbrication des lignes de forces et leur dynamique. De lignes immatérielles, lignes de correspondances des éléments de contenus, elles deviennent fils et espace. Nous avons souhaité inscrire cette exposition dite de synthèse et de références dans une nouvelle sphère, à la fois scientifique (respectueuse des récits du programme) et citoyenne (émerveiller et distraire). Nous avons mis en place une installation qui sert de vecteur de diffusion des connaissances, dans la lignée et la filiation du sensationnel des Cabinets de Curiosité et de l’expérimental des les mondes numériques. Ce noir ambiant, nuancé, légèrement coloré, renversé, étincelant, crée le clair obscur nécessaire aux générations de proche, lointain, trouble, affirmé, découvert, infranchissable. A la naissance des paysages fantômes. (*Source Bertron Schwarz Frey in « designing exhibitions-ausstellungen entwerfen », Birkhäuser, Basel)

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Lyon - Musée des Confluences - ESPÈCES, LA MAILLE DU VIVANT Intérieur de la vitrine des collections égyptiennes des momies d’animaux . Gros plan sur le soclage des amulettes : confrontées à des pièces de dimensions importantes ce soclage basé sur la fulgurance de la trace assure leur présence auprès de pièces de dimensions beaucoup plus importante Zen+dC

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Lyon - Musée des Confluences - ESPÈCES, LA MAILLE DU VIVANT (en cours de montage) Composition muséographique pour créer un lien formel entre objets, socle, vitrine, effet miroir et décollement utilisé comme moyen de médiation du discours muséologique Zen+dC

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Lyon - Musée des Confluences - ESPÈCES, LA MAILLE DU VIVANT Vue depuis les collections des œuvres chamaniques inuits en premier plan vers la zone introductive de la salle. A la question Qui sommes-nous ? ( homo sapiens) la muséographie imprime l’appartenance de l’espèce humaine au monde du vivant qui, quelles que soient les espèces, est à ce moment T au même niveau d’évolution Zen+dC

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Lyon - Musée des Confluences - ESPÈCES, LA MAILLE DU VIVANT Collection de litoptères et coléoptères mise en place dans une des vitrines dont la géométrie à pans asymétriques épouse le réseau de la maille qui a donné son nom à la salle

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Lyon - Musée des Confluences - ESPÈCES, LA MAILLE DU VIVANT La ligne graphique est dessinée à partir des objets de la collection du musée des Confluences exposés dans la salle. La typographie employée est la minuscule. Enchevêtrement dans l’espace et design des supports tendent à impliquer le visiteur dans un monde commun avec les autres espèces présentées. Les salles d’exposition du bâtiment de Wolf Prix, CoopHimmelBlau, sont conçues comme des plateaux de théâtres sans lumière du jour, ce qui nous a permis d’utiliser des laques en finition des mobiliers (hors intérieur des vitrines) pour amplifier la sensation de reflets et dissoudre les limites. Zen+dC

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Lyon - Musée des Confluences - Espèces, la maille du vivant PLAN EXPO

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200

fond de projection tressage maille transparent

30% opacité

titre FR / GB animation des caractères en boucle (10”) police de caractère : minuscule

100% opacité

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La visite élastique Sommaire Interactif de l’exposition

2

1,2,3,4 silhouettes de points, entrées de partie

3

1

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T1 - relie les points

MORPHING Collections depuis points

T0

f intéractif INTRODUCTION -ESR 2 - Musée des Cofluences - LYON oOffice pour design - muséographie - 08/10/14

page

séquence de veille dessin maillage simultanémént avec silhouette à 30%

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dispositif intéractif INTRODUCTION -ESR 2 - Musée des Cofluences - LYON Zen+dCoOffice pour design - muséographie - 08/10/14

T1b - relie les points FIN disparition maillage aplat silhouette évoluant de 30 à 70%

T2 - ouverture s partie 1 page

200

T0 - points animés

PRINCIPE TRANSITION T1b - relie les points FIN

T1 - relie les points

2

silhouette à 100 morph des poin ettes de collecti mentation éche

266,7

T0 - points animés

T2 - ouverture sur collections partie 1

disparition maillage dessin maillage aplat silhouette évolumasque silhouette avec simultanémént avec demasque 30 sur à tressage 70%maille à 80% d’opacité silhouette à -ESR 30% 2 - Musée des ant dispositif intéractif INTRODUCTION Cofluences - LYON

silhouette à 100% morph des point en silhouettes de collection avec augmentation échelle

Zen+dCoOffice pour design - muséographie - 08/10/14 T1

réconnaissance visiteur / gestion sur 3 plans de profondeur dispositif intéractif INTRODUCTION -ESR 2 - Musée des Cofluences - LYON Zen+dCoOffice pour design - muséographie - 08/10/14

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PRINCIPE TRANSITION T0 - points animés

T1 - relie les points

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simultanémént avec silhouette à 30%

aplat silhouette évoluant de 30 à 70%

notions - 3 à 4 texte transition par augmentation opacité + échelle

dispositif intéractif INTRODUCTION -ESR 2 - Musée des Cofluences - LYON disparition maillage dessin maillage - 08/10/14 Zen+dCoOffice pour design - muséographie

morphing silhouettes à partir de points

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notion 1

T2 - ouverture sur collections partie 1 notion 2

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silhouette à 100% morph des point en silhouettes de collection avec augnotion 3 mentation échelle

T3

Approfondissement partie. Eclatement des points en une vingtaine d’objets de collection (20”) Retour sur T2 par réduction d’échelle et moprhing des silhouettes vers points simultanément ( 3” ) dispositif intéractif INTRODUCTION -ESR 2 - Musée des Cofluences - LYON Zen+dCoOffice pour design - muséographie - 08/10/14

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PRINCIPE TRANSITION

INTRODUCTION -ESR 2 - Musée des Cofluences - LYON ur design - muséographie 08/10/14 T1b - relie les points-FIN

disparition maillage aplat silhouette évoluant de 30 à 70%

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silhouette à 100% morph des point en silhouettes de collection avec augmentation échelle

Dessins du synopsis du sommaire intéractif temps de détection/captation, action, morphing, déploiement, contraction. Photo test d’installation, novembre 2014

Lyon - Musée des Confluences - ESPÈCES, LA MAILLE DU VIVANT Dessins préparatoires au synopsis pour la réalisation du sommaire introductif de la salle et interactif ; temps de détection/captation, action, morphing, déploiement, contraction. Photo test d’installation novembrepage 20146

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Lyon - Musée des Confluences - Espèces, la maille du vivant La vitrine des oiseaux de 13m de long avec la disposition cladistique des spécimens naturalisés est un des focus scientifique sur la systémique phylogénétique. Le dessin complexe de ce soclage, réalisé et mis au point en 3D pour tenir compte de l’encombrement de chaque spécimen, correspond à un schéma ou cladogramme qui exprime les hypothèses de parentés entre les espèces et groupe d’espèces. Zen+dC

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Marseille - MuCEM Fort Saint Jean - le théâtre des marionnettes L’oEil et l’eSprit sont Ouverts aux Nuées (EST/SUD/OUEST/NORD) Vue de la Folie de la place du Dépôt du Fort Saint Jean dans le paysage marseillais. Ce castelet extérieur, formé par l’assemblage de quatre visages dont un s’ouvre pour découvrir la scène, est destiné à accueillir une programmation de spectacles de marionnettes. Réalisé en résine et ossature métallique, il a nécessité un transport et grutage spécial pour être amené fini sur site. Zen+dC

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2013

MuCEM Fort Saint Jean, Marseille

MUCEM S P M E T ENTRE S E R I A N ORDI S P M E T ET S E R I A N I D R O A R T EX

Développer un environnement muséographique qui exploite et explore l’espace par nœuds, voisinages et continuités pour positionner des concepts originaux aux articulations des objectifs du MuCEM. L’intervention muséographique tisse avec les existants (patrimoine, histoire, identité) et résout de manière concise dans la diversité des espaces les notions de perméabilité de l’information et celle de l’évolution des collections thématiques. Le parti-pris de création est de mettre en place une unité de présentation muséographique “fouineuse”, mobile, transformable, technologique, intégrée. La CURIOSEADA fondée pour l’exposition des œuvres du MuCEM (ex MNATP) affirme un droit au plaisir et à la découverte et vient s’insérer en architecture autonome dans les strates historiques du patrimoine bâti présent dans le site. Inédit, le projet est un parcours culturel en accès libre et non directif. Il contribue à créer un nouveau concept de musée de la civilisation pour le XXIe siècle, dont le labyrinthe initiatique du Fort Saint-Jean amène le visiteur à découvrir un espace muséal de façon presque involontaire. Le Fort, embryon et vecteur de l’identité de la ville, le castel dell’Ovo marseillais, est âpre. On imagine ses hivers mais au printemps on entend les enfants du « Panier » faire des concours de plongeons à ses pieds. Le Fort d’une ville à l’entrée d’un port face à la mer... On se prend à une balade imaginaire dans « le rivage des Syrthes ». Sur son ombre sud-ouest le volume pythagoricien, « éloge du dense et du fragile » de Rudy Riciotti et Roland Carta, hale le mastodonte vers de nouvelles rives. Cet enlèvement est providentiel pour nous permettre de s’immiscer dans les anfractuosités du mythe. Le Fort épouse la topographie accidentée d’un promontoire maritime, et l’épousant, cela se fait gaiement comme un enfant chahuteur qui tire gloriole de ses frasques pour en permettre d’autres, il invente son lieu. Il émerge de la ville, solitaire et hardi. De ce profil annonciateur du défi des hommes, devenus maîtres d’un territoire, exhale une stratégie secrète et impénétrable, promise à délivrer les secrets d’une existence articulée dans le temps. Principe de « curioseada » Une curioseada est une unité de présentation muséographique « fouineuse ». Elle est mobile, technologique, transformable, intégrée, réactive, adaptée (dans le sens distincte d’une à l’autre).

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Marseille - MuCEM Fort Saint Jean - Curioseada des âges de la vie et des rites de passage. Réalisation d’ une cage de scène en structure métal et bracons autoportants de H 11,40 x L 7,5 x P 2,15 équipée de trois niveaux de coursives et d’un escalier en colimaçon intérieur pour atteindre un gril technique. Fabrication d’un retable contemporain muséographique derrière quinze pans de verre en porte-à-faux. pour libérer l’espace de présentation de tout support vertical dans lequel les œuvres (costumes, mobiliers, objets, décors, peintures) sont présentés sur des chevalets suspendus à différentes hauteurs. Zen+dC

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Marseille - MuCEM Fort Saint Jean - Galerie haute des officiers : Le temps cyclique. Dans les salles étroites et exiguës de la galerie haute des officiers, l’occupation par le mobilier muséographique est centrale avec un appui sur le mur situé à l’opposé des ouvertures. Les vitrines sont dessinées en saillie et léger porte à faux du sol pour alléger leur volume. Ici l’aménagement intérieur correspond aux objets de collections du MuCEM autour des fêtes à l’occasion du Printemps. Photo réalisée en cours de montage. Zen+dC

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Marseille - MuCEM Fort Saint Jean - Les salles dédiées à la collections de marionnettes du MuCEM Pour varier la présentation des marionnettes à fils, tringles et gaines et illustrer les différents théâtres, chaque unité de collection est composée suivant un scénario dédié. Ici le public qui ne rentre pas dans la salle et la découvre à travers les baies existantes, ne gêne pas les marionnettes qui laissent libre court à leur monde intime et discret. Zen+dC

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Marseille - MuCEM Fort Saint Jean - Bâtiment E, salle E-03 Pour Pulcinella qu’Antoine Vitez a fait à son image sur cette pièce, c’est sa voix qui est illustrée. Sculptée même pour être projetée dans l’espace. La sculpture du cri du Polichinelle, réalisé à partir d’une modélisation 3D qui s’étend jusqu’à la voûte, tend à rendre visible l’énergie et la truculence du personnage. Exploration muséographique pour créer un moment fort dont le visiteur se souvienne. Zen+dC

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Marseille - MuCEM Fort Saint Jean - Galerie des Officiers bas transformée en Entre-sorts Les entre-sorts, ces petits musées forains où l’on entre et sort pour voir les « bêtes de foire », racontent ici la naissance des loisirs ; celle du cirque avec la maquette d’un théâtre équestre, celle du restaurant, à l’enseigne du Grand Véfour, celle du Musée, où l’on voit le premier objet entré dans les collections du MuCEM, celle des parcs d’attractions, encore appelés Tivoli, autour d’un manège de sirène (photo) , celle du précinéma, en lanternes magiques et en vues d’optiques, celle de l’illusionnisme, quand il entre en scène. Zen+dC

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Marseille - MuCEM Fort Saint Jean - Bâtiment G, salle des Saltimbanques Trois salles voûtées identiques se jouxtent. L’aménagement muséographique des Curioseadas est identique pour chacune d’elles : occupation de la moitié de l’espace existant. Les aménagements intérieurs sont sculptés suivant les scénarios. Ici histoire du cirque. Au premier plan le dompteur Houcke qu’une tigresse a sauvé, la célèbre écuyère Sabine Rancy, un duo de trapézistes, etc...L’ensemble de ces sculptures serviront de supports à la collections d’habits de cirque du MuCEM. Zen+dC

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Limoges - Musée national de la porcelaine Adrien Dubouché - Plateau des techniques, îlots de médiation technique Six îlots de médiation technique jalonnent cette partie du parcours. Le mobilier muséographique est ici une déclinaison modulaire de tables-vitrines de différentes dimensions pour s’adapter aux objets à présenter. La présence de grands vases de Limoges posés sur socle venus s’immiscer dans la présentation technique rappelle les liens entre savoir-faire et art. Zen+dC

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2012

Musée national de la porcelaine Adrien Dubouché, Limoges

SALLE DE R BAL POU S T R A S E L DU FEU

Le Musée national à Limoges n’incarne pas seulement le type même du musée urbain, c’est dans ce cas aussi un facteur d’identité urbaine et un témoin historique. Ce caractère assurément exceptionnel nous a induit à vouloir conserver telle quelle l’apparence de ce complexe vue de la ville, lui conservant ce caractère d’icône. Un chemin latéral articulé sur l’Est de l’installation conduit, par le nouveau salon de thé, à la cour, jusque là apathique, séparant les corps de bâtiment A et B. On introduira ici un implant d’acier et de verre qui constituera – du point de vue de la forme et du matériau – un contrepoint passionnant à la partie historique. Il hébergera l’infrastructure du Musée, l’accueil et l’aboutissement du parcours de visite. Seules les façades latérales transparentes, translucides sont a créer. L’espace intérieur se défini par les anciennes façades extérieures de A et B qui deviennent dès lors façades intérieures. C’est à ces façades que s’appuient la légère structure de couverture en verre et acier, ce qui rend tout autres supports inutiles.. Au rez de jardin de la partie B, à côté de toutes les fonctions de foyer, se trouve le bloc composé de la zone des expositions temporaires, la salle de conférences et son foyer, qui peut être utilisés de façon autonome. Un plateau flottant relié à l’escalier placé dans l’axe de l’entrée se développe dans l’aile nouvelle. C’est là que l’on placera le Module des Techniques de la céramique qui fait aussi office d’introduction au parcours muséal. Il est possible ensuite de relier soit le Module chronologique de l’Histoire de la céramique ou à l’étage noble du bâtiment A le module de la Céramique à Limoges. Quatre passerelles tendues derrière les façades étroites du nouvel implant, servent à relier avec leurs ascenseurs selon un modèle de réseau circulaire, sans croisement, les partie anciennes et nouvelles du Musée de façon à former une unité clairement structurée. Une cour technique forme le pendant à l’élégant accès principal et rassemble toutes les tâches techniques et opératives. De là sont desservir les ateliers, les bureaux, les dépôts et réserves, la maintenance, les parkings privés. Le jardin historique du Musée constitue avec les espaces extérieurs réaménagés un domaine ouvert au public. Les stratégies formelles et conceptuelles à la base du projet suivent l’idée de la réanimation d’une substance ancienne. La dichotomie entre la partie A – auratique – et la partie B – profane – est rendue obsolète par l’implant qui fond l’ensemble dans une unité architecturale.

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Limoges - Musée national de la porcelaine Adrien Dubouché, la Salle du Limoges Vue de l’aménagement de la salle Est consacrée à la porcelaine de Limoges Les vitrines conques sont composées d’une coque auto-portante moulée servant d’habillage, d’une ossature métallique structurelle, d’un fond intérieur moulé support d’inserts, de plateau de verre noir teinté dans la masse, et de deux portes sur pivots en verre plié. La stabilité des vitrines ne nécessite que de deux ancrages en sol (préservation du plancher du bâtiment classé monument historique). Zen+dC

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Limoges - Musée national de la porcelaine Adrien Dubouché, la Salle du Limoges Modifiées dans les années 80 les salles de peinture du musée méconnaissables et dénaturées n’existent plus. Le rapport à la lumière naturelle a disparu, la verrière occultée. Le projet de rénovation consiste à retrouver l’espace initial, la grande hauteur et la lumière zénithale. Les vitrines conques, conçues spécifiquement pour Limoges, simulent la transition entre la rigueur des formes architecturales et la virtuosité des pièces de porcelaine sculptées. Zen+dC

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Limoges - Musée national de la porcelaine Adrien Dubouché - Salle chronologique XIXe et XXe Pour cette section, riches en objets d’arts, des vitrines double-face sur ossature métallique centrale et verre sont mises au point . Elles permettent deux fonctionnalités : présentation de pièces remarquables sur la face intérieure et réserves visitables sur les faces extérieures côté baies. Nous sommes dans le bâtiment de l’ancienne école des beaux-arts de Limoges où ont été formés bon nombre de porcelainiers. Les plafonds des salles, au droit de Zen+dC

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l’implantation des vitrines sont peints et reprennent les couleurs des verres qui servent de cloison séparative aux modules. Le design des profils intérieurs des vitrines et les consoles de support des plateaux de présentation est étudié pour rendre invisible la modularité des accroches et intégrer les fonctions de d’ossature primaire et support secondaire sans impact sur l’épaisseur finale.

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Paris - Contrefaçon, la vraie expo qui parle du faux Graphisme, définition des dispositifs, mise au point des manipulations, éclairage, aménagement des CUBES250, une mise en place au cas par cas et dans le détail des contenus a été faite pour aboutir à une diversité d’ergonomie de visite de manière à rendre captif le visiteur sur un sujet d’ordre juridique et sociétal. Zen+dC

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2010 Contrefaçon, la vraie expo qui parle du faux, Cité des Sciences et de l’Industrie (Universciences), Paris

14 CUBES 0 5 2 x 0 5 2 x 250

Genèse des formes Elle est le fruit d’une interdépendance entre le contenu (segmentation) limites,

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+

la thématique Contrefaçon, troubles des

l’espace dans la cité, trame prise dans le 300x300cm du SIRT de la CSI

=

cubes 250x250x250

Fabrication d’une matière première Elle est faite d’une série infinie de questionnements comme celle relative aux objets à présenter (comment, quel éclairage, quel environnement et quelle position, pourquoi, où, lequel ?) celle relative au schéma directeur d’urbanisme-muséo (juxtapositions, enchaînements, ruptures ?) celle relative au parcours (dans ce lieu quelle proposition ?) celle relative à l’objectif de l’exposition (quel tempo, quel rythme, quelle attitude, quelle attention demande-t-on au visiteur, jusqu’où ?). Beyond représentation A chaque fois nous sommes dans un monde clos, fermé, un monde merveilleux. Ce que nous savons aujourd’hui de l’objectif de notre travail muséographique est qu’il doit agir pour faire refléter dans toutes les dimensions et surfaces possibles la complexité de ces mondes, leurs systèmes, leur beauté ou leur laideur, leurs utopies, leurs réseaux, voies et passages, leur compacité ou leur fluidité, leur futur, leur histoire, leurs êtres et leurs âmes. Car ce n’est pas une leçon ou une démonstration qu’une exposition ou un musée. Une curiosité sûrement, un dédale sûrement, une intimité quand ça touche, une représentation forcément. Si on s’inventait des règles !? Les vides seront des surfaces. Elles définissent des pleins oui mais en fenêtre. Les formes seront dessinées pour une histoire qui n’existe pas ou qui n’est pas la nôtre. Les cubes fonctionneront comme des points de repères, des marqueurs d’un territoire sans frontières.

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Paris - Contrefaçon, la vraie expo qui parle du faux Vues exposition (Haut) Thème Propriété intellectuelle, la sculpture des cerveaux en porcelaine au premier plan est un des éléments créés pour la compréhension du parcours de visite. (Bas) Vue d’ensemble sur la déclinaison des cubes. Zen+dC

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Paris - Contrefaçon, la vraie expo qui parle du faux Étude des Cubes 250x250 avec les déclinaisons d’occupation de l’espace intérieur de façon à ce que chacune des quatre faces accessibles apporte une vision différente sur le sujet.

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Paris - Force de l’art 02 Vue générale de l’exposition, sous la voûte du Grand Palais. Premier plan le “derrick” de l’artiste Damien Deroubaix .

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2009 Exposition temporaire d’art contemporain Force de l’art 02, Grande nef du Grand Palais, Paris

N O I T C A ABSTR E L A I T A P S T R A R U O P N I A R O P CONTEM

La Géologie Blanche concept Espace-Temps de l’architecte Philippe Rahm pour les œuvres de 40 artistes “Résidents” * exposé(e)s : univers de plaques tectoniques, coiffées de volumes jaillissant du sol, qui se déploient et se répartissent en fonction de l’expressivité singulière de chaque œuvre ou ensemble d’œuvres. Maîtrise d’œuvre de la scénographie, sur le concept de Géologie blanche l’architecte Philippe Rahm. Mission d’intégration des œuvres d’artistes, mise au point des plans et de la circulation du public, recherche de mécénat de compétence pour le financement de l’opération.

Maîtrise d’ouvrage Réunion des Musées Nationaux

Budget 995 000 euros HT Surface 4 000 m² Zen+dCo, mandataire de groupement

* Boris Achour, Kader Attia, Véronique Aubouy, Fayçal Baghriche, Gilles

Barbier, Olivier Bardin, Dominique Blais, Michel Blazy, Xavier Boussiron et Arnaud Labelle-Rojoux, Alain Bublex, Butz&Fouque, Stéphane Calais, Mircea Cantor, James Coleman, Pascal Convert, Damien Deroubaix, Dewar&Gicquel, Nicolas Fenouillat, Jean-Baptiste Ganne, Fabien Giraud et Raphaël Siboni, Grout/Mazéas, Fabrice Hyber, Le Gentil Garçon, Guillaume Leblon, Frédérique Loutz, Stéphane Magnin, Didier Marcel, Philippe Mayaux, Anita Molinero, Bruno Peinado, Philippe Perrot, Julien Prévieux, Cannelle Tanc et Frédéric Vincent , Fabien Verschaere, Wang Du , Virginie Yassef.

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Vues axonométriques et modalités de répartition des différents espaces dédiés aux œuvres et ceux à la circulation des publics.

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La Force de l’ART 02 - Grand Palais, Paris - 2009 - Vue axonométrique de la Géologie Blanche concept Espace-Temps de l’architecte Philippe Rahm pour les œuvres de 40 artistes “Résidents” * exposé(e)s : univers de plaques tectoniques, coiffées de volumes jaillissant du sol, qui se déploient et se répartissent en fonction de l’expressivité singulière de chaque œuvre ou ensemble d’œuvres. Études de projet, mises au point, dimensionnement, répartition, choix constructif, maîtrise d’œuvre d’opération (direction des travaux, planning, suivi financier), et interfaces avec la régie des œuvres furent les principales fonctions de notre mission dans le projet conduit par la RMN et dont Jean-Louis Froment, Jean-Yves Jouannais et Didier Ottinger signent le commissariat scientifique. Zen+dC

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Nice - Musée Masséna - détail vitrine dans la galerie historique L’occupation des angles du bâtiment permet de libérer un espace plus ample pour la déambulation. Un nouveau concept de vitrine est ainsi élaboré, basé sur le jeu des perspectives intérieures et l’utilisation de diagonale pour accentuer la profondeur en obtenant un effet de fond de scène, du lointain. Ce procédé de théâtralisation de la collection, disparate comme toute collection historique, homogénéise cet ensemble et laisse place à l’expression du contenu. Zen+dC

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2008

Musée Masséna, Nice

E É S U M N U PENSÉ COMME N O L A S N U

Un lieu public, muséal, une maison de villégiature de “la belle époque” à faire renaître, une rencontre avec l’élégance, les arts et l’histoire de la capitale d’un pays, voilà quels ont été les objectifs du projet muséographique pour la villa du prince d’Essling et ses jardins, située à l’angle de l’hôtel Negresco, en bordure de la promenade des Anglais dans la baie de Nice. Le rez de chaussée de la villa a conservé ses décors initiaux ; ceux des étages, ont été détruits. Nous avons opéré un glissement du temps, celui de l’époque où « Nice était le salon de l’Europe » avec des matières actuelles, techniques et industrielles, essentiellement le verre décliné ici sous forme de miroir, sérigraphié, peint et tramé, puis superposé, comme autant de filtres, de brouillards, de certitudes aussi, à un autre verre travaillé également, pour provoquer dans un effet de floutage, une absence dans le temps, jusqu’à entendre le froissement des robes de bal, sur le parquet des salons de la villa Masséna le soir des réceptions avant la saison chaude. Cette intention d’immersion dans le passé de la villa a été la source inspiratrice du projet muséographique : une perception de la présence du passé qui traversera les visiteurs du musée dorénavant nouveaux hôtes des lieux. Les parements, sur lesquels sont accrochées les œuvres, sont réalisés en double cloison de verre travaillés et sérigraphiés de manière à donner un effet de perspective, de mise en profondeur de la réalité. Les vitrines sont dessinées dans le prolongement des parements, comme un pli, et forment des petits théâtres thématiques, contribuant à leur tour à créer un intérieur sans fond. Tout cela concourt à un sentiment de mise en vibration de l’espace. Pareil parti-pris muséographique rend à un ensemble de contraintes divergentes un mouvement dont le moule du lieu devient le réceptacle d’un tourbillon ; - donner un statut muséal et institutionnel - respecter les collections et le scénario - habiter à nouveau la villa dans une continuité avec l’ensemble somptueux des salons et du parc en bord de mer. La création de dispositifs muséographiques installés dans les angles de la partition spatiale existante est une entreprise qui joue sur plusieurs effets : - avènement de nouvelles perspectives intérieures, - régulation d’une géométrie dédiée à l’exposition des pièces formant des plans et volumes intégrés, - ouverture d’une gamme élargie pour moduler le regard, de la transparence à l’opacité, - différents points de vue sur les œuvres qui participent à une promenade cinématique du lieu.

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Nice - Musée Masséna - salle Nice Belle Époque Les vitrines sont dessinées dans le prolongement des parements, comme un pli. Elles forment des espaces thématiques qui contribuent à créer un intérieur sans avoir la nécessité d’en obturer le fond. Transparence, légèreté et inscription de la fonction musée dans l’ancienne résidence de villégiature se fondent avec la mise en exergue des objets. Zen+dC

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Nice - Musée Masséna - Salle Belle Epoque En créant de nouvelles de perspectives intérieures, élargissant la gamme des transparences, proposant plusieurs points de vues et se dédouanant de la géométrie du bâtiment, l’objectif muséographique est de faire écho à la ville également, à l’extérieur. Nous apportons une certaine nuance en localisant, en l’occurrence dans un intérieur privé, pour rester en dialogue avec la maison du Prince d’Essling. et donc en phase avec l’Histoire de la ville. Zen+dC

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Forêt de Chizé, maison du visiteur Installation immersive Jour, prologue à la visite du complexe scientifique. Pans de feutres assemblés et découpés pour figurer faune et flore réelles ou imaginaires délimitant un espace sonore déclenché par de captation de présence. Zen+dC

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2005

Zoodyssée, forêt de Chizé

N O I T I R APPA & E L A M I AN E L A T É G VÉ E É R O ’ L À E C N E I C S DE LA L’aménagement du bâtiment servant d’accueil au visiteur pour un parcours dans la foret de Chizé, le zoo attenant et un parcours d’interprétation Humanimal, propose une transposition en matières, formes et couleurs de l’environnement animalier, forestier et celui de la recherche scientifique présente sur site. La maison du visiteur est le site introductif à une promenade dans cette forêt placée sous l’expertise scientifique de laboratoires de recherches du CNRS de de l’Office national des forêts. Le complexe de Chizé est un parc scientifique expérimental d’une ampleur géographique réduite avec un rayonnement intellectuel novateur. Le concept du projet est d’inciter une attitude physique, réceptive plutôt qu’une prise en charge par des médias informatifs le visiteur. Show-room évolutif, adaptable aux saisons et aux actualités de la recherche, lieu d’expériences physiques plus qu’intellectuelles, parce que le corps est un organe de pensée, voilà quelques uns des objectifs du projet. La RBI de Chizé ( réserve biologie intégrale) a vocation à devenir un site pilote pour la recherche sur les équilibres naturels entre la faune et la flore (évolution de la hêtraie face aux changements climatiques globaux par exemple) sans exclure pour autant les activités encadrées de découverte. Dans ce contexte, l’option de la création de deux environnements interactifs et ludiques dans les principaux espaces du sites centrés sur le vivant a été optée au détriment d’une communication plus standard et formatée qui n’aurait pas pu jouer le rôle incitateur à la visite du parcours d’interprétation, du zoo et de la forêt. Ces environnements qui correspondent à des rythmes cycliques et biologiques et oscillent entre fantasmagories et discours scientifiques sont les sas de passage à la visite, introductifs et surtout contextuels à la suite sans en dévoiler le contenu ; sorte de prologues ou avertissement aux visiteurs pour ce qui se jouera à l’extérieur du bâtiment. Opposés le jour et la nuit, dans la faune et la flore de la forêt, ne se vivent pas de la même façon et suscitent des comportements différents. C’est toute une trame basée sur l’imaginaire qui est proposée aux passants pour attiser leurs émotions. 1-Sas immersion jour Espace sonore interactif, formé par des laies acoustiques en feutre naturel gris et blanc, de 5 mm d’épaisseur utilisées en double et quadruple superposition. Les laies sont déformées par le travail de découpe et d’assemblage par oeillets de la toile, travail qui évoque un animal réel ou fantastique. Les laies, réalisées en feutre pour avoir des contours très net tout en étant totalement souples et molles, respectent la matière organique en mouvement. L’évocation des formes animales sont supports pour un jeu de devinettes et prétexte à complicité entre visiteurs. Les animaux flottent dans l’air comme dans une fresque rupestre. Le visiteur est invité à toucher ces formes, geste qui déclenchera un programme audio décrivant les apports scientifiques en cours. 2- Sas immersion nuit Le visiteur s’immerge dans une sculpture tactile qui évoque l’intérieur d’une membrane, d’une cellule, d’un corps ou la voûte céleste. Pas de visuels, uniquement un design sonore dont le déclenchement par capteurs suit la déambulation du visiteur. La sculpture, légèrement mouvante sous l’influence du déplacement des personnes, est un réseau de jonc (tissage d’osier brut sur structure métallique primaire) défini par ses interstices comme par ses vides.. Forêt de Chizé, maison du visiteur Installation immersive Jour, prologue à la visite du complexe scientifique. Détail aménagement de la boutique

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Bayonne - musée basque et d’histoire de Bayonne - Maison Dagourette Vue d’une des salles agropastorales de la Maison Dagourette, anciens entrepôts fluviaux. Est utilisé à l’arrière des vitrines un film lenticulaire qui produit une opacité en vision frontale et une transparence au dessus d’un angle de vision de 15°. Ce matériau permet une implantation en profondeur du dispositif muséographique sans gêne visuelle pour chacun des ensembles d’objets. La colorimétrie des socles en premier plan, inspirée par les couleurs des paysages au Pays basque est déclinée dans l’ensemble des supports du musée. Zen+dC

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2001

Musée basque et d’histoire de Bayonne, Bayonne

T N O M É I P U D S R U E L , N E É N LES COU É PYR , S N I S I O V E D É T É I , E R UNE SOC T N E C U A E S N A LA D S P M E T E L T I A F I U Q L’OCÉAN

Le bouquet de violettes sauvages posé à l’ombre de gros oignons à même du trottoir du Pont neuf face à la maison Dagourette au petit matin de ce samedi là jour de marché à Bayonne, émerge de la brume blanche montée de la Nive. Vision révélatrice des sens mélangés et indissociés pour introduire le musée basque. Elle sera accompagnatrice du projet; l’oignon du sucre, l’oignon des pleurs, l’oignon de la peau craquante et de la chair tendre, la sphère qui s’effeuille, l’accouplement avec les corolles dansantes de minuscules pétales en forme d’ailes de papillon dont on sent le velours à travers les yeux et qui tendent vers nous ce visage angélique. Quelle chance d’avoir rencontré ce jour-là cette émotion ! Elle s’avère être dans le monde inconnu du projet, notre vérité, notre échelle de pompier, notre aire de repos, notre agent secret. Paul Valéry alors venu à Guethary ( pour visiter le musée basque ?) parle de substance. Il en faut pour faire de la muséographie. Psaumes de - Matin à Guéthary – Chant des coqs Bien-être – dans le seul, le frais-tiède, le bleu-noir fondant, à grosses étoiles rares et mûres Il y a un chant silencieux dans cet instant . La paix est encore massive. Trains et phares gardent leurs grondements et leurs éclats de nuit. Seul à seul. L’ennemie dort quelque part Les raisons dorment. Personne ne raisonne. Les peuples sont absents. Le Germain est sur le dos. Le Latin sur le flanc droit. Tous ceux qui sont éveillés sont esclaves ou malades. La substance blanchit. La masse divise. Il y a de célestes couleurs, et des lumières terrestres que les couleurs vont faire taire. Elles ne peuvent coexister. Il y a des sentiments et des nettetés en présence qui ne peuvent coexister – Il est temps que vienne le jour, avec son épée qui divise l’esprit de l’âme et découpe aujourd’hui dans - ( texte inachevé) Paul Valéry, 1928, dans Cahiers, vol2 La Pléiade p 1292

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Bayonne - musée basque et d’histoire de Bayonne - Maison Dagourette Vue d’une des salles agropastorales au rez de chaussée de la Maison Dagourette, anciens entrepôts fluviaux

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Bayonne - musée basque et d’histoire de Bayonne - Maison Dagourette Salle des Foires et Marchés au niveau 1 du musée. Vitrine des costumes traditionnels de la vallée du Roncal.

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Bayonne - musée basque et d’histoire de Bayonne - Maison Dagourette Vue de la salle des contes Le plafond composé de 10000 gouttes en verre coloré a le même usage que lorsque au coin du feu le spectacle du crépitement des flammes fixe le regard pendant que l’oreille écoute l’histoire racontée. Zen+dC

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Bayonne - musée basque et d’histoire de Bayonne - Maison Dagourette Vue des salles Fêtes et Jeux Le musée s’étend sur les 3 niveaux de la Maison Dagourette. Les salles des Fêtes et des Jeux, dans le parcours de visite, sont placés dans les combles de la batisse qui modifiés par la création de chiens-assis typiques de la ville de Bayonne sont baignés de lumière. Zen+dC

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Paris - L’Homme transformé, Cité des Sciences et de l’Industrie - Vue intérieure de l’alvéole Dialogue Avatar

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2001

L’homme transformé, Cité des Sciences et de l’Industrie (Universciences), Paris

E D R A G T AVAN ? E U Q I BION

Ce projet est un renouveau muséographique pour la Cité des Sciences, qui ouvre une série d’expositions autour des défis du vivant avec Joel de Rosnay comme conseiller scientifique. Le projet propose une réflexion et interaction à partir de la notion d’épaisseurs, de vides, de mutations. La scénographie se dessine à partir de systèmes dynamiques issus de géométries évolutives et de trames rhizomiques capables d’accueillir des informations superposées. Le projet est de créer une membrane souple et organique, circonvolutive qui va démultiplier les espaces intérieurs sans les isoler les uns des autres. A l’intérieur des alvéoles, le sol se transforme se déforme, la masse se soulève devient paroi, mur, volume tel un sol volcanique. La matière est mouvante. La surface n’est plus euclidienne (plane) mais complexe, sculpturale. La membrane épaisse et spongieuse, espace des alvéoles, définit le périmètre fermé de l’environnement muséal et une place centrale de distribution. La surface de délimitation intérieure est utilisée comme porte d’accès à l’information pour l’expression des contenus. Elle interagit avec le mouvement des visiteurs en temps réel, pour l’activer et la disperser.

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Vue1

Vue2

Paris - L’Homme transformé, Cité des Sciences et de l’Industrie vue1 - Nanoscope vue2 et 3 - L’homme communicant, le vêtement connecté

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Vue3

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Chartres - Le parfum, le pouvoir des odeurs, Le COMPA - vue sur l’espace dédié au matières premières Un jardin de senteurs vivantes, transformées en absolu ou sèches à toucher, est composé sous un nuage de cônes suspendus formant un faux plafond dans l’ancienne halle de chemin de fer pour contenir le regard et les odeurs.

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2004

Parfums, le pouvoir des odeurs, Le Compa, Chartres

& S R E PAPI , S E G SILLA & E I R T S U D S IN N I D JAR Au Compa nous intervenons, au milieu d’une collection de machines-outils agricoles, en créant des volumes souples de 3,80m de haut et 4,00m de diamètre faits d’osier et papier qui sont utilisés comme espace de présentation des œuvres et surtout cavité odorante semi-fermée. Ces capsules sont les lieux architecturaux d’identification de l’exposition dans le musée. Elles sont conçues de manière à être un instant particulier de possession d’une odeur qui, grâce aux reconstitutions de parfums réalisées par Dominique Ropion, brodent, dans l’invisible brocart du temps, une époque historique donnée. L’odeur est un très puissant outil d’immersion, dans une sphère intime comme dans un espace partagé. Pour le design environnemental muséographique, nous sommes restés dans la simplicité de cette odeur dont il est impossible de savoir où elle nous amène. Le projet a consisté à modeler l’espace pour révéler les pourtours aléatoires de ces évaporations. Nous avons choisi de créer les supports muséographiques dans les matériaux simples et souples soit dans leur texture (papier, fibre de verre, textile, osier, etc...) soit dans leur possibilité de mise en œuvre (résine, corian….) de manière à absorber cette équation. L’entre-deux du sillage est l’élément déterminant choisi pour « spatialiser » le discours scientifique de l’exposition dans sa première partie. Le plafond suspendu obtenu par la juxtaposition de cônes, mobiliers spécifiques issu d’objets détournés et empruntés au monde de la parfumerie (filtre), cadrent la perspective « olfactive » du visiteur, comme celle de son regard, avec la combinaison en partie basse des éléments de vitrine ou les pots pour les spécimens de plantes. Le liant issu du flux des odeurs est retranscrit par le croisement d’horizontales et verticales souples en brins de rotin et osier eux-mêmes supports de présentation des éléments d’exposition. La suspension en amalgame des cônes sur cette première partie de l’exposition trouve son prolongement dans les formes des nacelles, eux-mêmes formant un plafond concave, sorte habitacle suspendu. Ils sont très simples en apparence; mais ont fait l’objet de deux mois de mise au point à travers dessins, maquettes et prototypes successifs avant d’aboutir à la version finale pour s’accorder avec les principes de volatilité du projet environnemental de l’exposition.

Pages suivantes : Chartres - Le parfum, le pouvoir des odeurs, Le COMPA - L’artisanat et l’industrie de la parfumerie Vue d’une nacelle suspendue en structure de brins d’osier et habillage de toile non-tissée dans l’espace de l’ancienne usine. La fabrication d’espaces clos et isolés permet une propagation de l’exposition dans l’espace existant sans heurts avec les collections agricoles en place et une liberté d’implantation qui évite l’écueil du zoning ou du cloisonnement. Zen+dC

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Caen - Mémorial de la Paix - La Guerre Froide, salle des engrenages ; dates, lieux, événements, acteurs. Une machinerie de bois ceinture l’espace et sert de support aux médias graphiques, photographiques, filmiques, sonores et objets qui évoquent les événements historiques de la Guerre Froide joués par les deux grands blocs Est et Ouest et les pays non-alignés. Théâtre chronologique reconstitué. Zen+dC

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1999

Mémorial pour la Paix, Caen

R E S O EXP , X I A LA P E G N E L L A H E L B UN C A I L B U INO Le monde à l’heure de la Guerre Froide (1945 à 1990) J’arrive à un moment plus descriptif et didactique, ancré dans la réalité du monde à l’heure de la Guerre Froide et des années qui suivent. Au fil du temps, entre les deux grands ennemis, les confrontations sont violentes, frontales, ou plus pacifiques. La scénographie en rend parfaitement compte, et joue sur l’opposition entre les deux blocs, communiste et occidental : oppositions matérielles, visuelles, idéologiques… Les exceptionnelles collections du Mémorial donnent à voir ces deux univers dans ce qu’ils ont de plus concret. Je déambule entre ces deux mondes que tout oppose. Sur le plan idéologique, totalitarisme contre démocratie. Sur le plan matériel, société de consommation contre société de non-consommation. Des objets emblématiques restituent la réalité de ces années : Traban contre Cadillac, journaux, citations politiques de Truman et Lénine, objets de la vie quotidienne, discours et chansons… L’ambiance de ce circuit est de tonalité sombre : des couleurs violentes, peu de lumière, opacité, matériau brut (béton)… L’exposition se prolonge en sous-sol (la réalité cachée de cette époque) où sont exposés des éléments parmi les plus spectaculaires : un MIG 21, une tête de missile nucléaire SSBS, une carcasse de bombe H (Big Boy). Comme en conclusion, des pans du Mur de Berlin disent l’espoir. 1989, année historique et enthousiaste, a-t-elle tenu ses promesses ? En se dirigeant vers la suite du parcours, je traverse le Hall de la Paix, longue pièce baignée de lumière. Tout l’espace est habité par une gigantesque reproduction du tout premier traité de paix jamais signé, celui qui suivit la bataille de Kadesh (XIIIe siècle avant J.-C.) entre les Égyptiens et les Hittites. Le diapason est donné : autre chose est possible. Plus loin, un grand objet s’impose, surprenant, en forme de diamant, de main offerte. Pour cet objet, idéal, désirable, on se bat. Pour la paix, idéale, désirable, doit-on se battre ? Des mondes pour la Paix La visite aborde alors un moment philosophique et réflexif, très lumineux. Dans cet espace, l’esprit s’élève vers une réflexion globale sur la paix. À l’entrée, six kiosques exposent différentes attitudes et pensées sur la paix à travers six grandes traditions et cultures. Je peux m’attarder sur d’autres façons d’envisager la paix. La paix positive (comment construire la paix), question éminemment ouverte, parait combien plus riche que la paix négative (comment éviter la guerre). Des penseurs y réfléchissent depuis longtemps, des artistes, des peintres, des écrivains… Une étape est franchie, le circuit s’élève pour en rendre compte. Vers où se tourner pour garantir la paix ? L’examen des propositions est vaste, et c’est toute la planète qu’il faut interroger. Le parcours du premier étage mêle les aspects pédagogiques (des pupitres sont interactifs) et spéculatifs, en faisant appel à des domaines moins attendus. Les enjeux de la paix se sont déplacés. L’univers devient technique et poétique, lumineux. De cette mise en scène légère et pointilliste se dégage un message : la paix se gagne et se construit au quotidien, elle n’est pas donnée de droit. Ce que précise un panorama général sur les institutions et individus qui œuvrent pour l’avancée du droit à la paix dans le monde. Pourtant, combien de facteurs de violence subsistent encore, partout : oppositions culturelles, raciales, religieuses, conflits de territoires et de frontières, inégalités économiques… Dans une ambiance calme, la visite se termine sur cet appel au réalisme. La descente par l’escalier de l’objet exprime cet avertissement final : la paix est au prix d’attentions permanentes.

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Caen - Mémorial de la Paix - La Paix, salle des Cultures de Paix Sous la conduite et les théories de Johann Galtung, conseiller scientifique du Mémorial et théoricien de la Paix, sont conçus des Kiosques pour illustrer les principales conceptions de la paix dans le monde. Illustrations, sons et objets caractéristiques sont spécifiques à chacune d’elles. Leur forme conique ménage des espaces semi-clos qui évitent la pollution sonore et préservent l’identité et la juxtaposition des différentes cultures. Des tapis dont le graphisme s’inspire des formes de pensées culturelles, prolongent l’habitacle au sol en participant à l’acoustique et au repérage thématique. Zen+dC

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Caen - Mémorial de la Paix - La Paix, salle des Cultures de Paix Vue de l’intérieur du kiosque de la culture de paix Ho p’ing et Heiwa..

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muséographe, muséographie,

muséographique ( terme employé dès 1764 pour évoquer l’art d’exposer ) se déclinant ; architecturale ”ou construire le monde utopique où objets et visiteurs se rencontrent “ (Jean Davallon) / scénographique dérivée de l’art de la perspective appliqué à la scène théâtrale pour désigner l’action précédente / graphique ou construire et esthétiser le verbe / plastique ou créer un environnement issu d’une narration / digitale ou représentation virtuelle substituant l’acte de construire /urbaine ou la ville comme lieu idéal d’un acte événementiel, culturel, touristique, social.

Zette Cazalas muséographe, direction de projet Camille Cieutat architecte DE, chef de projet Marie Houdret-Lobjoit architecte DE, assistante de projet

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