Zen+dCo book juin 2016

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fficeDESIGN édition juin 2016


muséo actu

Actuellement

l’atelier a en charge Le centre d’interprétation Sheik Mohamed Bin Khalifa House, Al Ain, Emirats Arabes Unis, maitre d’ouvrage Tourism and Culture Authority

L’exposition de préfiguration All the perfumes of Arabia.... et le musée Origines du parfum , à Mascate, Sultanat d’Oman

La muséographie permanente, la direction artistique et la muséologie pour l’élaboration et la production des contenus multimédia du centre d’interprétation et d’un parcours interprétatif sur le site de Cucuruzzu et Capula, Corse, avec l’agence d’architecture Paul Franceschi, Ajaccio, maître d’ouvrage CTC

La conception muséographique, la muséologie, l’acquisition des collections, la direction artistique et la production multimédia de MKKO, centre d’interprétation privé sur le chocolat, commanditaire et maître d’ouvrage le chocolatier Sève à Lyon

La scénographie de Moby Dick ou le cachalot, d’après Herman Melville dans une mise en scène et écriture de Chantal Mélior pour la troupe du Théâtre du Voyageur, à partir de janvier 2017 et suivant en 4 épisodes

En concours : Musée Albert Kahn, CONCEPTION-PRODUCTION DES DISPOSITIFS AUDIOVISUELS ET MULTIMEDIA DU PARCOURS DE VISITE PERMANENT ET DE LA LIBRAIRIE-BOUTIQUE D’ALBERT KAHN MUSEE ET JARDIN DEPARTEMENTAUX, à Boulogne-Billancourt, maître d’ouvrage Département des Hauts de Seine

La muséographie et la direction artistique du musée national de l’Archéologie et des Sciences de la Terre à Rabat, Maroc avec l’agence d’architecture Abdelouahed Mountassir, Casablanca, maître d’ouvrage ministère de la culture du Maroc

La muséographie de la salle Albert Ier du musée Océanographique de Monaco, avec l’atelier d’architecture Alexis Blanchi, Monaco

CORPOREA, museo virtuale del corpo umano, aménagement muséographique permanent (conception-réalisation) pour la Citta della Scienza à Naples, avec Frédérique de Vignemont, conseillère scientifique, Permasteelisa agenceur, Pietro Nunziante, architecte, Stéphano Gargiulo, cross-média, Maurizio Braucci, scénariste et Mariana Rondon, artiste

Récemment

l’atelier a signé notamment

- la muséographie permanente, le graphisme et la direction artistique du musée de l’Homme, Palais de Chaillot, Paris, 2015

- la muséographie permanente, le graphisme et la direction artistique de l’exposition de synthèse et de référence “Espèces, la maille du vivant” au musée des Confluences, Lyon - 2014

- la mise en scène des collections historiques du MuCEM (ex MNATP) au Fort Saint Jean, “Le temps des loisirs”, muséographie, graphisme et direction artistique ; MuCEM Fort Saint Jean, Marseille - 2013

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Paris - Musée de l’Homme - avril 2016 Galerie de l’Homme, exposition permanente, Espace Qui sommes-nous? (partie 1) Le long des grandes vitrines murales... En premier plan le dispositif de présentation commun aux pôles Histoire des sciences : ici la phrénologie. La dénomination de musée est-elle la plus pertinente pour les Galeries de l’Homme ? Peut-être pas mais c’est devenu un label.! Le terme de muséelaboratoire donné par Paul Rivet en 1937 inscrit la galerie de l’Homme dans la recherche, dans un espace scientifique et philosophique où se croisent pensées, idées, connaissances, objets, constats, qui interagissent avec les visiteurs. Pour autant le musée n’est toujours pas défini et se trouve à l’étroit dans l’anthropologie. Ceux sont les “qu’est-ce-que..?” tous azimuts qui sont exposés. Un Trans- musée alors entre contemplation des choses existantes et celles qui préexistent...!? Zen+dC

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PRINCIPALES références de projets

musées - expositions permanentes

2015

2014

“Espèces, la maille du vivant”, musée des Confluences, Lyon

2013

MuCEM Fort Saint Jean, Marseille

2012

Musée national de la porcelaine Adrien Dubouché, Limoges

2008

Musée Masséna, Nice

2006

Musée Bernard d’Agesci, Niort

2004

Zoorama de Chizé, forêt de Chizé

2002

Extension du Mémorial de la paix, Caen

2001

Musée basque et d’histoire de Bayonne, Bayonne

1999

Musée de la nacre et de la Tabletterie, Méru

1997

Musée des Bastides, Monflanquin

Musée de l’Homme, Palais de Chaillot, Paris

Museum national d’histoire naturelle, OPPIC 2 400m² - 6,2 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique et graphique, architectes Olivier Brochet et Emmanuel Nebout, Bordeaux Département du Rhône, SERL 1 000m² - 2,35 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique , architecte Wolf Prix, Vienne Ministère de la Culture, OPPIC 1 100m² - 3,5 M€ mission de maîtrise d’œuvre des aménagements muséographiques, architectes Roland Carta et Rudy Riccioti, Marseille et Bandol DRAC Limousin et Service des Musées de France, ICADE 2 400m² - 1,55 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique, architecte Boris Podrecca, Vienne Ville de Nice 1 000m² - 1 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique, architecte Philippe Mialon, Nice Communauté d’agglomération de Niort 5 000m² - 1 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique, architectes BLP et King-Kong, Bordeaux Conseil Général des Deux Sèvres 900m² - 0,54 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique Ville de Caen 4 000m² - 3,4 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique et graphique, architecte Jacques Millet, Caen Mairie de Bayonne 4 000m² - 3,46 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique, architecte ACMH Bernard Voinchet, Tarbes et architecte Bernard Althabegoity, Paris

District des Sablons, Villeneuve Les Sablons 1 200m² - 2 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique, design et direction de projet Mairie de Monflanquin 0,54 M€ mission de conception muséologique et muséographique et mission graphique

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MUCEM-FORT SAINT JEAN - Le temps des loisirs - 2013 - Installation l’oEil et l’eSprit sont Ouvert aux Nuées en cours de production dans l’atelier de construction à Marseille. La Folie (au sens XVIIIe du terme) fait de quatre visages de femmes assemblés et orientés selon les points cardinaux sur la Place du Dépôt du Fort est un théâtre pour marionnettes ou castelet. Elle évoque et s’inspire de la Grèce antique. Quelques mois plus tard à Naples dans l’atelier, sur une des collines de la ville, de Bruno Leone, dernier héritier du Pulcinella napolitain _ “D’ou vient ce bois ?”, quelques fagots sont entreposés là pour fabriquer ses personnages : - “D’Ithaque”, répondra-t-il, “ Je choisis particulièrement leur provenance”. Un tour de Méditerranée... Zen+dC

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PRINCIPALES références de projets

expositions temporaires Principales Réalisations classées selon nos principaux maîtres d’ouvrage

AFEX

CMN Centre des Monuments Français Hôtel de Sully Le monde de Proust Claude Perrault ou la curiosité d’un classique Le Marais, mythe et réalité Le Corbusier, le passé à réaction poétique

La ville projetée - Pékin et Shenyang La ville projetée - Sao Paulo Visions françaises - Pékin, Shanghai, Chonquing

2007 500m² 2005

600m²

2005

400m²

1991

300m²

1988

600m²

1987 1200m² 1987 1200m²

Conciergerie Un canal des canaux Trouver Triestre

1986 1700m²

2004 2500m²

Le Compa, Chartres Parfums, le pouvoir des odeurs Plaine Terre

Contrefaçon, la vraie expo qui parle du faux L’Homme transformé Une vie électrique, voyage dans le quotidien

Exposition universelle de Shanghai Pavillon de la République Bolivarienne du Venezuela

2010

450m²

2001

900m²

1996 1200m²

2010 Pavillon

2009 4 000m²

INRAP C’était là ! Sous nos pieds... 100 000 ans sous les rails

2014-2016 2006-2010

500m² 300m²

Musée Galliéra Le monde selon ses créateurs

1991

600m²

2006

400m²

Sotheby’s galerie Charpentier, Paris Turkophilia Révélée

2011

350m²

Ville de Besançon L’arpenteur du Roi

2007

900m²

Musée Granet, Aix en Provence

Cézanne, voir autrement

2000 2500m²

CSI Cité des Sciences et de l’Industrie (Universcience)

Grand Palais-RMN Force de l’art 02

1985 1700m²

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* Boris Achour, Kader Attia, Véronique Aubouy, Fayçal Baghriche, Gilles

Barbier, Olivier Bardin, Dominique Blais, Michel Blazy, Xavier Boussiron et Arnaud Labelle-Rojoux, Alain Bublex, Butz&Fouque, Stéphane Calais, Mircea Cantor, James Coleman, Pascal Convert, Damien Deroubaix, Dewar&Gicquel, Nicolas Fenouillat, Jean-Baptiste Ganne, Fabien Giraud et Raphaël Siboni, Grout/Mazéas, Fabrice Hyber, Le Gentil Garçon, Guillaume Leblon, Frédérique Loutz, Stéphane Magnin, Didier Marcel, Philippe Mayaux, Anita Molinero, Bruno Peinado, Philippe Perrot, Julien Prévieux, Cannelle Tanc et Frédéric Vincent , Fabien Verschaere, Wang Du , Virginie Yassef.

La Force de l’ART 02 - Grand Palais, Paris - 2009 - Vue axonométrique de la Géologie Blanche concept Espace-Temps de l’architecte Philippe Rahm pour les œuvres de 40 artistes “Résidents” * exposé(e)s : univers de plaques tectoniques, coiffées de volumes jaillissant du sol, qui se déploient et se répartissent en fonction de l’expressivité singulière de chaque œuvre ou ensemble d’œuvres. Études de projet, mises au point, dimensionnement, répartition, choix constructif, maîtrise d’œuvre d’opération (direction des travaux, planning, suivi financier), et interfaces avec la régie des œuvres furent les principales fonctions de notre mission dans le projet conduit par la RMN et dont Jean-Louis Froment, Jean-Yves Jouannais et Didier Ottinger signent le commissariat scientifique. Zen+dC

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PRINCIPALES références de projets

CONCOURS

2016 2014

Exposition permanente CORPOREA, museo virtuale del corpo umano, Citta della Scienza à Naples, 2500m² - 4 M€ mission conception - réalisation, avec Frédérique de Vignemont, conseillère scientifique, Permasteelisa agenceur, Pietro Nunziante, architecte, Stéphano Gargiulo, cross-média, Maurizio Braucci, scénariste et Mariana Rondon, artiste Création d’un espace muséal, Cité du Cuir, Saint Junien 2 500m² - 1,5 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique et graphique

2013

Pavillon français, Biennale d’Architecture 2014, Venise

2012

Cité internationale de la tapisserie et de l’art tissé, Aubusson

2012

Réhabilitation du musée Arthur Rimbaud, Charleville Mézières

2011

Musée du Compa, Chartres

2010

Projet Pyramide, Musée du Louvre, Paris

2007

Exposition permanente Terre vue de l’espace, CSI, Paris 500m² - 0,5M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique et éclairage

2004

Centre d’interprétation Cité des Matières, le Valasse, 1 800m² - 2,1M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique co-traitant, mandataire agence Brochet-Lajus- Pueyo, Bordeaux

2003

Freedom Park Architectural, Pretoria, Afrique du Sud 3 700m² - 6,7M€ Concours d’idées international

2003

Museo de la Indumentaria, centro de documentacion del patrimonio etnografico, Madrid, Espagne 2 000m² mission de maîtrise d’oeuvre muséographique

2002

The Grand Egyptian Museum, Giza, Egypte 86 000m² - 327M€ Concours international

Cité de l’architecture et du patrimoine, Palais de Chaillot mission de maîtrise d’œuvre muséographique

5 000m² - 5,7 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique, co-traitant architecte mandataire Frédéric Borel, Paris 500m² - 3,6 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique, co-traitant, architecte mandataire Stéphane Malka, Paris

Conseil Général d’Eure et Loir 2 300m² - 0,6 M€ mission de maîtrise d’œuvre muséographique, co-traitant, architecte mandataire Stéphane Malka, Paris 8 000m² - 8M€ mission d’architecture d’intérieur - muséographie, mandataire associée à l’architecte Amanda Levete, Londres

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Charleville Mézières - Musée Arthur Rimbaud - 2012 - Perspective sur la grotte verticale de la Grande Nef du Moulin Nous voulons un lieu dégagé a priori de toute condition temporelle et spatiale, comme dans Barbare (Illuminations) : « Bien après les jours et les saisons, et les êtres et les pays… », de manière à plonger le visiteur dans un espace suggérant la démesure, le chaos, le recommencement, et installer une réalité nouvelle, une vision hallucinée pour que dans le musée du poète le visiteur découvre un monde nouveau. Zen+dC

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2016

Projet Sheik Mohammed Bin Khalifa House, Al Ain, émirat d’Abu Dhabi

L’espace d’interprétation au sein de SMBKH se définit « as real mediation tool, it provides the visitors sources and methods of incorporation of knowledge that will enable them to understand, appreciate and respect heritage ». Nous avons concentrée notre réflexion sur la mise en exergue de la porosité entre salles intérieures et coursive extérieure, le liwan. On se plaît à rêver comment à « l’heure bleue » plus qu’à toute autre, cette galerie s’illumine et devient pour les habitants d’ Al Ain, un guide, comme le fait un phare pour les navigateurs sur l’océan immense. Cet effet de lanterne (magique) nous la dédions, jour comme nuit, au pavillon Living (between) Tradition and Modernity, ancienne salle de réception des appartements privés (majlis), en créant des extensions sur l’extérieur qui invitent à avoir une vision kaléidoscopique de l’environnement par l’utilisation d’un matériau réfléchissant. dans un design contemporain qui fait écho à l’art décoratif islamique, Les fenêtres existantes ne s’ouvrent plus sur le ciel d’Al Ain, mais sur dix théâtres d’optiques thématiques. Le pavillon Honoring the Al Nahyan Family est immersive. Les portraits « imprimés » sur des écrans grand format HD dissimulés derriére un doublage de verres réflexifs. Un écran de veille illustrant des paysage de l’oasis, de lointaines habitations, de sable, attend le visiteur projeté ainsi vers le dehors, la terre ancestrale. Une vitrine toute hauteur, sorte de cabinet de fauconnerie, présente de beaux spécimens de faucons taxidermés sur le coté droit de la pièce depuis la porte d’accès, appuyée sur le mur de séparation. En pénétrant dans le centre de la salle, le visiteur pris dans un faisceau de capteurs, déclenche l’animation d’un hologramme de faucon. Un homme, également en hologramme, va libérer l’oiseau de son chaperon qui, depuis sa perche, prendra son envol. Les ailes de l’oiseau dans ce vol fictif va venir caresser les contours de la salle et le portrait, diffusé à partir des écrans jusqu’alors non preceptibles, s’enclenche avec un travelling sur le personnage en pied qui émerge lentement du paysage de veille. Les salles consacrées au thème Building contiennent des micro-architectures en forme de prismes de vison, qui sont les lieux d’exposition intérieurs pour préserver la lumière du jour dans ces salles et l’aspect «home feelling» de la maison. L’intérieur des prismes contient des projections vidéo, didactique et narrative, en mapping sur des maquettes 3D des différentes formes et configurations de la SMBKH dans le temps sur fond de plan urbain d’Al Ain, dans le futur et à l’époque de la construction de l’édifice.

2030

Stratigraphy Timescale

1968 SMBKH construction phases

Voices from Al Ain

transition SKIN

interviews hearing area

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SHEIKH MOHAMMED BIN KHALIFA HOUSE

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June 2nd. 2016

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%/2&. & ),567 )/225 6&$/(

Honouring

Living

tradition and modernity

the Al Nayan Family

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Honouring the Al Nayan T2- Falcon fictious flight triggers a portrait s SHEIKH MOHAMMED BIN KHALIFA HOUSE

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Building

a tangible heritage of the architecture from the Transition Period Zen+dC

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CORPOREA - Citta della Scienza, Naples 2016 - Le bâtiment, dessiné par l’architecte Massimo Pica Ciammara, est de forme organique dont les plateaux recevant l’exposition dessinent trois niveaux. Ci-dessus étude du tracé régulateur pour implanter les installations muséographiques à partir des lignes extraites du dessin du bâtiment, des contraintes de circulation, de l’impact des données, et des objectifs de connexions des différentes thématiques. Zen+dC

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2016

Projet CORPOREA, Citta della Scienza, Naples

« Le contour de mon corps est une frontière que les relations d’espace ordinaires ne franchissent pas. » Maurice Merleau- Ponty Extraits du texte de Fréderique de Vignemont, conseillère scientifique du groupement, chercheuse CNRS à l’Institut Jean Nicod

LE CORPS : UN OBJET UNIQUE Quelles différences existe-t-il entre cette portion limitée de l’espace qu’est mon corps et le reste du monde ? En un sens, aucune. Le corps est un objet comme un autre, avec une certaine forme aux frontières délimitées, qui évolue dans un espace plus global occupé par une multitude d’autres objets. Il peut être mesuré, dessiné, sculpté, voire découpé. Rien ne semble le distinguer à première vue de la chaise sur laquelle ce corps est peut-être assis. Et pourtant le corps est un objet comme nul autre à plus d’un titre. C’est en premier lieu le seul objet qui ne nous quitte jamais. C’est aussi l’objet que je connais le mieux, ou du moins celui que je devrais connaître le mieux étant donné la richesse d’informations permanentes que je reçois à son sujet (....) En plus de l’information donnée par les cinq sens classiques (vision, toucher, audition, olfaction et goût), nous recevons constamment des signaux sur l’état de notre corps d’une série de récepteurs sensoriels, tels que la nociception (pour la douleur), la proprioception (pour la position du corps), la thermoréception (pour la température), et le système vestibulaire (pour l’équilibre). Alors que les sens classiques nous informent sur un nombre quasi infini d’objets, les « sens » internes sont spécialisés dans le traitement de l’information concernant notre corps uniquement. Notre vie quotidienne s’articule ainsi autour d’une vaste gamme d’expériences corporelles, plus ou moins agréables et plus ou moins en arrière-plan de notre conscience, expériences que nous n’avons que pour notre propre corps. Ce corps familier n’est pour autant pas immunisé aux illusions (... ) LE CORPS PROPRE Il est important de distinguer une description purement anatomique du corps, qui ne diffère en rien d’autres objets, et une description psychologique, qui représente le corps tel que nous le percevons de l’intérieur par le biais de nos sensations. Ce corps tel que nous le ressentons dans notre vie mentale, c’est ce que Merleau-Ponty appelle le corps propre. Dans la terminologie de Descartes, le corps s’appréhende comme res extensa, c’est-à-dire comme surface étendue. En un certain sens, la définition première du corps est d’être un espace qui se décrit à partir de ses frontières et à partir de sa configuration interne. Mais l’espace du corps tel qu’il est ressenti de l’intérieur n’est pas le simple reflet de notre corps biologique, objectif. « Le contour de mon corps est une frontière que les relations d’espace ordinaires ne franchissent pas. » Ainsi le philosophe Maurice Merleau- Ponty affirmait-t-il la spécificité de l’espace du corps propre dans son livre La phénoménologie de la perception en 1945. Mais comment s’articule cet espace du corps propre ? Nos livres d’anatomie nous parlent de pieds, de mains, et de visages, mais quelle est la réalité psychologique de ces parties du corps ? Notons que la catégorisation linguistique des parties du corps varie notablement d’une culture à l’autre. Par exemple, le bras et la main sont parfaitement individualisés en français, mais ce n’est pas le cas dans plus d’un tiers des langues. (...) LE CORPS : NOTRE NATURE ET NOTRE PROPRIÉTÉ Le syndrome de la main étrangère remet en cause ce qui constitue une évidence pour tous, à savoir la nature de notre relation à notre corps. Le corps en effet semble être à la fois notre nature (« je suis un corps, voire je suis ce corps ») et notre propriété (« c’est mon corps »). Lorsque je bouge, ce n’est pas n’importe quelle main que je bouge, c’est la mienne. Lorsque que j’ai mal, ce n’est pas dans n’importe quel dos que j’ai mal, c’est dans mon dos. Comme le dit Descartes, nous ne sommes pas seulement des pilotes au commande de notre corps. Notre relation à notre corps est bien plus intime, à tel point que l’on pourrait croire que rien ne pourrait remettre en cause qu’il s’agit bien là de ma main et de mon dos. Et pourtant, ce n’est pas toujours le cas (...) DE L’ESPACE PÉRI-PERSONNEL A L’ESPACE INTER-PERSONNEL Les frontières entre le soi corporel et le reste du monde peuvent donc être quelquefois floues. De fait, la recherche a montré qu’il existait un espace intermédiaire, proche de notre corps, qui joue le rôle de zone tampon : l’espace dit péri-personnel. L’espace péripersonnel aurait un rôle de prédiction et d’anticipation (....) De l’espace péripersonnel il faut passer à l’espace inter-personnel (...) Zen+dC

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CORPOREA - Citta della Scienza, Naples 2016 - Haut : vue axonométrique d’une installation SUPER EXHIBIT + COROLLAIRE + SUBSTANCE ( tel que définie dans le synoptique de chacun des dispositifs) du système cardio-circulatoire Bas : perspectives sur les dispositifs ; système endocrinien, système digestif Chaque dispositif est équipé, outre les projections et simulations 3D ou manipulations interactives, d’une carte sensitive en hologramme didactique Zen+dC

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CORPOREA - Citta della Scienza, Naples 2016 - Haut : études des possibilités de circulation dans le bâtiment et les différentes dispositifs (12 au total) sans croisement de flux pour obtenir un maximum de fluidité entre les éléments induite par les contours et emboîtements de ceux-ci. Bas : perspectives sur les dispositifs ; système nerveux et système reproductif selon l’œuvre de Mariana Rondon Zen+dC

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Big Data, une révolution. Quelle révolution ? Perspective de l’ Etape 3 Des usages des datas. Sur les tables panoramiques sculptées, dites Datascape, vidéoprojection sur écran horizontal narratif volumique (interactive ou non selon les scénarii) sorte de maquette façon plan relief de chacun des thèmes abordés. Des paysages significatifs, directement évocateurs, sur lesquels sont projetés des films d’animation scénarisés selon les notions complexes et souvent novatrices de l’emploi des datas dans les usages industriels, sportifs, informatifs, etc... Zen+dC

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2016

Big Data, une révolution ? Quelle révolution ?, Cité des Sciences et de l’Industrie (Universciences), Paris

Le parti-pris général, dont les ponctuations telles que progression, immersion, perception, décalage et les matières, visibilité, immatérialité, sont les ingrédients, consiste à la mise en œuvre d’un espace graphique et scénographique vibratoire pour déclencher des perceptions, visuelles, émotionnelles dans une dynamique constante et diversifiée. Les objectifs sont doubles. D’une part obtenir une atmosphère de construction et déconstruction des espaces créés à partir des différentes scansions du programme pour générer un mouvement plastique, tout en assurant une continuité disruptive. D’autre part donner à voir dans l’espace, et instantanément, un milieu fragmenté et mobile. La perception du visiteur, qui vient voir cette exposition de l’ordre du visible et celui du non-visible, est mobilisée en abolissant les limites de l’espace concret pour atteindre, comme dans un effet miroir, la fusion des contraires. Pour y parvenir nous proposons un double fonctionnement, « une architecture dont la présence physique a un effet émotionnel direct», (Peter St John) ; transversalité du parcours par le regard versus linéarité du déplacement du corps, et constructions architecturées dans l’espace versus open-space. Nous utilisons les potentialités sensorielles du corps dans une promenade cinématique pour être dans la filiation du sujet à partir d’un travail sur l’espace. C’est par un assemblage de formes élémentaires et économiques, comme un paysage pauvre, essentiel, dont la narration n’est pas perceptible mais s’entre-aperçoit de manière constante dans le travelling de visite, que va émerger un espace sobre, sensible dont la syntaxe constructive avec un minimum de matière va générer un maximum d’espace. Un espace ou des espaces successifs vont être à la fois médium d’expériences perceptives et lieux d’événements autant que de mouvements. Les obstacles sont hors champ, à l’instar des immenses poutres de la CSI qui suppriment toutes structures porteuses en sous face, seuls les événements correspondant à l’organisation thématique circonscrivent les rapports de voisinage et forment un espace topologique dont mesure et distance sont moins prépondérantes que les relations créées. Dessinées à partir d’une forme euclidienne, les relations topologiques se décomposent en expérience progressive avec séquences visuelles qui se succèdent pour qu’in fine prédomine la « sensation du lieu, de la concentration, lorsque soudain cette enveloppe est autour de soi et nous rassemble et nous tient, seul ou en groupe » (Peter Zumthor). Ce dispositif est notre réponse « au filet numérique » jeté sur le monde par le calcul. La superposition, modulation de l’espace et de sa lumière avec signification (« mood ») du scénario muséologique, doit fonctionner de manière naturelle, presque intuitive. Le traitement dans l’espace est le versant esthétique du projet scientifique, un soutien à la compréhension, un véhicule qui en emprunte le même rythme, processus ou démonstration. Ou comment rendre un espace visitable sans procéder d’une errance de notions en notions (synonyme d’ennui ou d’accablement) mais dessiner un environnement qui attache le visiteur au réel ?

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Big Data, une révolution. Quelle révolution ? Perspective sur l’espace Vertige des données. Dans un esprit d’entre-sort, création d’une period room contemporaine un intérieur de DataFarm. Les parois extérieures obtenues par une superposition de plans mis en perspective sont, suivant les pans imprimés de vues intérieures, gros plans sur connections, câbles, et infrastructures de distribution réseaux et forment une perspective tronquée d’alignement de racks. L’intérieur qui sert de salle immersive cumule vidéoprojections et parois réfléchissantes de manière à ce que les visiteurs participent aux vertiges des données. Zen+dC

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Saint-Germain-en-Laye - L’Austrasie mérovingienne Perspective de l’intégration de l’exposition dans la chapelle Saint-Louis, Musée d’Archéologie nationale. En partie haute la frise “pliée” du territoire austrasien qui se superpose au territoire actuel, renseigne le visiteur sur la dimension politique et territoriale du sujet pour ancrer la recherche et les travaux archéologiques comme outil de savoir contemporain. Zen+dC

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2015

L’Austrasie mérovingienne, musée de la ville, Saint Dizier et Saint Germain en Laye

Les objets mérovingiens à réaction poétique Encloisonnés, motifs, géométries, labyrinthes, jeux. Les formes de l’art, de la parure, des puissants, d’un Royaume. Inspiration pour dessiner les supports des objets de médiation (paysage horizontal) Les paysages et le territoire “Les chemins de pliage de l’espace et son survol, sont une quête vers un futur inconnu qui est simultanément une fin et un début.” Moon Kyungwon et Jeon Joohno, artistes; Le territoire austrasien du VIe se superpose à celui du découpage des régions actuelles. La présence des paysages de ce même territoire livrant aux archéologues les clés de lecture devenues invisibles, est le second argument de la mise en espace.

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Saint Dizier - L’Austrasie mérovingienne Le plan de l’exposition est composé selon le découpage muséologique du contenu de l’exposition en OPEN SPACE ponctué par des mobiliers de présentation dont le dessin s’inspirent de bijoux mérovingiens retrouvés dans les fouilles archéologiques. Zen+dC

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Musée océanographique de Monaco, salle Albert Ier Perspective depuis galerie le niveaud’activités coursive versespace le laboratoire océanographique reconstitué de l’Hirondelle, navire de recherche de S.A.S. Albert Ier, dont est ective depuis coursive, S.A.S. le Prince Albert Ier P3 perceptible sur l’image la cloison arrière qui réalisée en fines plaques de marbre va servir de surface et d’écran de projection visible sur les deux faces. Au niveau de la coursive existante vue en premier plan se déploie un plafond ondulé en métal réfléchissant qui symbolise une surface d’océan, qui va servir de définition pour deux milieux développés dans les contenus : celui sous-océanique des eaux et sub-océanique de l’air pour les sciences liées à la météorologie. Zen+dCoOfficeDESIGN


2015

Salle Albert Ier, musée océanographique, Monaco

Lors de notre candidature nous évoquions une “onde marine” inspirée par les gardes-corps en ferronnerie qui bordent le plancher de la coursive périphérique de la salle et transforment ainsi cette grande nef en temple du savoir et de délectation, traînant derrière eux un relent de bibliothèques savantes. Le tout dans une lumière étourdissante, qui s’ombrant sous la coursive en fait décoller le niveau, tant et si bien que le ciel nous semble vraiment haut perché. “L’architecture n’est que lumière” ; la salle Albert Ier dans sa sobriété formelle et radicale en est l’expression la plus directe, pour ne pas nous faire oublier que nous sommes sur un promontoire maritime, dans ses nuées. Une fois vu, et senti, et ressenti, et vécu, et entendu, car l’espace n’est pas muet, quoi de plus naturel que d’aller vers l’inclinaison déjà esquissée. Et à travers une écriture contemporaine sauter le pas pour redessiner et redire ce qui existe en filigrane. L’océan s’exprime ici, et dans l’invisible quoique avec des traits plus accentués, voyons l’invisible. Regardons le, écoutons le. Nous allons tendre un fil, Onde Océanique, formée par mille et un miroirs, qui va osciller dans ce paysage pour en capter l’image, et le faire peut-être exister par fragments sous le regard des visiteurs qui s’amuseront à l’apercevoir. Une manière joyeuse d’être dans la confidence... PONCTUATIONS D’INNOVATIONS INTERACTIVES ET PARTICIPATIVES Derrière la Capsule-Vision, reproduction échelle x 3 de celle du Commandant Cousteau, un mur réactif au contact du visiteur affiche suivant le choix fait, sur une projection de l’œuvre “La mer” de Ange Leccia, différents portraits des océans pour former un kaléidoscope de leur état de santé à partir d’une base de données photographiques et filmiques datées et localisées, sélectionnées suivant les quatre thématiques soulevées par S.A.S. le Prince Albert II. Devenant rédacteur en chef d’une revue éphémère, le visiteur devient un témoin actif et impliqué. La collaboration avec d’autres visiteurs fait émerger dans un labyrinthe d’images une des causes à défendre. Horizon Océan 21, nom de cette revue pour évoquer les enjeux du 21e siècle, est l’œuvre des visiteurs ; - La lutte contre le changement climatique et l’acidification des Océans - La protection des pôles arctique et antarctique, sentinelles des changements climatiques et de l’avenir des océans - La protection de la biodiversité - Lutter contre la pollution par les plastiques D’autres innovations vont interpeller les visiteurs tel Océan Curiosity, dont le centre se situe dans l’amphithéâtre. SE DÉPLOYER DANS LA NEF ET BÂTIR AVEC LA TRANSPARENCE La transformation de la salle jusqu’alors dédiée aux témoignages, recherches, expéditions, collaborations, collections et visions du Prince Albert Ier, inventeur et innovateur en son temps, doit projeter le lieu vers le futur, car les constats écologiques à l’échelle planétaire le suscitent. Un nouveau système technique, qui nous entraîne de visu au fond des océans, est abordé avec Jacques-Yves Cousteau, précurseur à son tour dans l’exploration sous-marine et techniques de recherches océanographiques, Soit deux personnalités marquantes, à deux âges différents, qui forment des “têtes de pont” d’une épistémologie de la discipline. Les actions de S.A.S. le Prince Albert II, présent et engagé sur tous ces fronts actuels y compris sous la banquise, est notre porte d’entrée pour concevoir une nouvelle trajectoire et dans le site et dans la manière de diffuser les idées. Le lien avec l’histoire, comme avec le bâtiment qui en est un de ses réceptacles, est à magnifier. Notre intervention se veut synchronique, dynamique, flirtant avec les limites de la pesanteur et générant une ergonomie de visite qui est de l’ordre du laboratoire public : un nouvel instrument pour la contribution à la sauvegarde des écosystèmes marins. Les nouvelles technologies et les réseaux sociaux seront à l’œuvre. Et quoi de plus contemporain que venir se lover dans cet open space sans écrans, heurts ou cloisonnements pour promouvoir et une lignée de pensée et une transparence maximale. Co-traitant muséographie du groupement Alexis Blanchi

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Coupe transversale dd’

upement

s Blanchi +dCo ud Pierard yrie & associés

onseil Plus Ingénierie

C

Musée océanographique de Monaco, salle Albert Ier Coupe perspective depuis l’entrée de la salle qui montre la répartition au-dessus et au-dessous de la surface océanique des thématiques à mettre en scène autour de trois personnages clés, leurs découvertes, leurs inventions, leurs combats pour la connaissance et le respect des océans : S.A.S. Albert Ier au début du XXe siècle, le Commandant Cousteau, et S.A.S. Albert II. Le programme fait un grande place à une visite interactive, connectée, participative. La muséographie proposée privilégie une mixité des moyens de médiation dans un espace immersif qui respecte l’architecture existante en utilisant ses potentialités. Transparence et lumière sont préservées. Zen+dC

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Coupe longitudinale bb’

1/100°

Coupe transversale cc’

G

Concours pour la réalisation de la nouvelle muséographie de la salle Albert Ier du Musée Océanographique de Monaco

5sur5

Musée océanographique de Monaco, salle Albert Ier Coupe perspective sur le fond de la galerie. Vue sur la la reconstitution grand format (hors échelle) inspirée de la soucoupe plongeante SP350 dite Denise, des années 1960 du Commandant J.Y. Cousteau et Jean Mollard, dont l’emplacement sous le laboratoire d’étude de l’Hirondelle fait écho à la progression technique des possibilités d’investigation dans le “monde du silence”. Zen+dC

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Ale Zen Ren Lab CP

14 M


L’environnement de Ahl al oughlam Fresque sculptée (faune) et reconstituée (flore)

Le récit géologique de l’ère où l’homme apparaît Un cabinet de curiosités numérique transmédia pour guider le visiteur dans le parcours didactique de l’épanouissement des marqueurs biologiques et naturels : objets, sons, images, odeurs, reconstitutions, plages graphiques

Crétacé

Avant l’arrivée de l’Homme

Fenêtre sur le Crétacé Mapping sur diorama animant flore et faune, aquatiques, terrestres, et aériennes

Jurassique

Cambrien Ordovicien Silurien Dévonien Carbonifère Permien

L’apparition de la vie sur Terre

La dérive des continents

Les météorites

Composants physiques roches et minéraux

Différenciation de la planète Terre

Big Bang et formation du système solaire

Principales médiations multimédia

Dans les pas d’un altasaurus imlakei Déclenchement sonore par pression du visiteur

Néogène au Maroc

Dérive des continents

Paléogène du Maroc

Dislocation de la Pangée

Fac-simili des poissons crétacés du Jbel Tselfat (type diorama)

Collision

Voûte des origines La dérive des continents Au noyau de la vie Spectacle immersif Ecran en sable modulé par Table d’exploration (hauteur 8m) les visiteurs,déclenchement virtuelle multitouch d’une projection sur le relief formé, en temps réel.

Programme scientifique et muséologique

Histoire naturelle du globe Paroi ciselée dans l’interstice du parcours pour créer un lien avec les méga globes du hall

Pangée

Trias

La génèse des formes de vie Fac-similés (échelle x 1000) de procaryotes et eucaryotes (méduses, algues, éponges...)

Les sutures ophiolitiques Sculpture murale aboutissant à une vitrine pour support d’oeuvres (hauteur 10m)

Principaux objets de médiation à créer

Démantèlement

Processus atmosphériques et paléoclimatologie Habitacle de transition immersif

N.1

SCIENCES DE LA TERRE /

N.0

Temps de visite

Surface

Chronologie

Parcours

Méga Rodinia

ORIGINES

15 Mrd

PRÉCAMBRIEN

4,6 Mrd

ST1 226m²

PALÉOZOÏQUE

530 M

ST2 214m²

MÉZOZOÏQUE

245 M 190 M

ST3 265m²

ST TERTIAIRE

136 M

65 M

ST4 903m²

QUATERNAIRE

26M 22 M

3M

ST5 417m²

2,5 M

1M

342m²

moyen

19’

14’

15’

49’

38’

TOTAL moyen

2h15

10’

rapide

8’

6’

6’

20’

15’

TOTAL rapide

0h55

4’

Musée National d’Archéologie et des Sciences de la Terre Haut : perspective de la salle dédiée au Jurassique dans la partie Sciences de la Terre, avec l’exposition de l’Altasaurus visible depuis plusieurs niveaux du musée. A droite de l’image grande vitrine didactique, dont la partie basse est visible depuis le grand hall d’accueil, contient une façon d’herbier sur la faune, flore et environnement de la même période. Un pôle de visite interactif, placé à la gauche de la vitrine propose aux visiteurs une étude approfondie des éléments présentés par navigation virtuelle. Zen+dC

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Maîtrise d’ouvrage Royaume du Maroc, Agence pour l’aménagement de la vallée du Bouregreg Budget n.c Surface 15 000m²

Co-traitant muséographie du groupement AWM Mountassir, architecte mandataire

Juba II Fenêtres Caton en Deux Maurétanie portraits Tingitane fiction série

PRÉHISTOIRE

PROTOHISTOIRE 800 1 800 600 22 000 10 000 3 000

A1 574m²

Construction d’une noria installée dans le jardin du musée

Routes chronologiques atelier de calligraphie ateliers d’artisans

Alaouites

Saadiens

Mérinides

Almohades

Almoravides

Convoitises omeyyades et fatimides

Avènement de l’Islam

Idrissides

De l’Antiquité au Moyen-Âge Restitution d’un atelier antique de fabrication de monnaies

Maurétanie et Rome

Salle des bronzes

Maurétanie

ARCHÉOLOGIE /

M 200 000

Les dynasties islamiques au Maroc fresque multimédia

d’écrans sur différents pans des installations muséographiques

Premiers métallurgistes

(Néolithique)

Demeures des morts Diffusion sonore de chants funéraires

Vers les sociétés modernes

Restitution d’un atelier antique de fabrication de monnaies

Les rois d’un royaume Création d’un plan relief

Diorama paléoenvironnement (Paléolithique supérieur)

Sur les traces de la croyance au Maroc

(Paléolithique moyen)

Vers les premiers hommes modernes

(Paléolithique ancien)

Début de préhistoire au Maroc

Gravures rupestres Jeu ludoéducatif tactile et sonore

Création d’un jardin maroco-andalou

Levée de pierres à Erfoud Reconstitution d’un monument funéraire (échelle

Musée National d’Archéologie et des Sciences de la Terre, Rabat, Maroc

Sur les traces des chasseurs Sculpture d’un site de dépeçage

2015

jardin maroco-andalou restitution d’une noria restitution d’un puits avec margelle

l’eau le commerce et échanges culturels les sciences et savoir l’architecture, l’art et les techniques décoratifs la religion

A PÉRIODE ISLAMIQUE

ANTIQUITÉ

647 788 1069 1125

0

1269

A2 635 m²

1525

1664

A3 684m² (hors jardin maroco-andalou et noria) accès direct par les remparts

42’

55’

58’

TOTAL moyen

2h35

Durée moyenne du parcours de visite

17’

22’

23’

TOTAL rapide

1h00

Parcours de visite rapide

4h50 1h55

Musée National d’Archéologie et des Sciences de la Terre Bandeau bas Synoptique global de visite et du contenu des deux entités muséales, archéologie et sciences de la Terre comme tableau de synthèse : répartition chronologique et thématique, principaux moyens de médiation et traitements muséographiques, positionnement dans le parcours, espace de transition et identification des temps de visites et des routes chronologiques. Zen+dC

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Musée National d’Archéologie et des Sciences de la Terre Vue perspective de la salle des Bronzes. La salle des Bronzes est un des éléments phares du futur musée. Obtenue à partir d’un tracé régulateur reprenant le carré magique 9x9 la salle est située au premier étage et surplombe la section Arts Islamiques. Les très belles pièces de collection sont placées sur des promontoires en pierre, en porte à faux laissant apparaître un vide pour la mise en relation des deux espaces. Le pourtour de la salle est réalisé en zellige blanc et bronze posé en drapé. Zen+dC

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Paris - Musée de l’Homme P2SHOMI, vue de la partie “Une humanité encore plurielle”. La lumière naturelle est un matériau d’enracinement de la nouvelle muséographie dans le musée. Les installations muséographiques pour le support des œuvres et le fonctionnement muséal (conservation préventive des œuvres présentées, parcours, répartition des contenus, organisation des visites de groupes, entretien et maintenance des installations) sont dessinées pour créer un jeu de perspectives complémentaires et dialoguer entre elles. Zen+dC

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2015

Musée de l’Homme, Palais de Chaillot, Paris

M200615T51

Un processus sans fin

Il faut savoir le faire comme n’importe quel autre. S’enfouir dans le labyrinthe d’idées, de signes, de dates, de références, de causes, de recherches, d’énigmes, de mensonges, de corps. Un musée subjectif du collectif. Collectif Homo sapiens, celui de notre humanité actuelle, héritière d’autres humanités sur la planète Terre. Une avec elle. « Le collectif n’est rien que le sujet de l’individuel », Jacques Lacan. Nous sommes sur MON sujet. Mon cycle de composition, recomposition, décomposition, au fil des mises au point et ajustements pour se rapprocher de la substance fictive, instable, chromatique qui fera le musée. Un système de vie. Mon sujet est temps et matière pour une perméabilité omniprésente. Le temps du récit, la matière du lieu et celle des objets, le temps de la conception qui transcende les obstacles dans la nuit où la pensée gamberge vers le mirage d’un objectif : l’objectif d’un musée idéal. Mon sujet est mouvement pour dulcifier les idées jusqu’à atteindre leur porosité, leur suintement. Les flux s’y emmêlent et la muséographie est non plus la gestion de l’information, mais la création, la distinction, la singularisation, la dénomination de traces. Au départ du processus, on cherche le tempo. On écrit des gammes. On répète à l’infini. Transe. Et le tracé du mouvement dans l’espace est composition, vision. Existence. L’articulation des idées est le schéma directeur, référence urbanistique, de la muséographie. Ne faire qu’un avec le lieu, avec le corps du visiteur, avec la densité visuelle et celle du sens. Idéal mystique. Dans ce galop conceptuel comme une ivresse, la vitrine-cerveau s’invente ; elle est plastique, réactive, machine, mémoire, connexion. Au théâtre, elle répondrait à la dénomination imagée et technique de cage de scène. Ici sa nouvelle appellation pour designer cette machine à communiquer qu’elle forme en unité ou assemblage avec d’autres vitrines. Les galeries du Palais de Chaillot vont accueillir la galerie de l’évolution des Homo sapiens, issus d’un buissonnement de lignées humaines que les paléoanthropologues reconstituent par bribes. Le temps long de notre temps actuel, dont le futur fait débat : Par-delà nature et culture ? Philippe Descola La continuité visuelle de l’espace amplifiant l’effet galerie est métaphorique dans le lien sens/lieu. Adieu mannequins costumés et représentations du « bon sauvage », regardons-nous de l’intérieur à travers la loupe de l’évolution ! Un parcours muséal conçu comme une baguenaude dans une stratigraphie dynamique ; M200615T51 H2M Humano-muséo DENSITÉ / MACHINE À COMMUNIQUER / ÉVOLUTION

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Paris - Musée de l’Homme P1VM1 ( partie, vitrine mural 1) : Le corps humain entre nature et culture Pour pallier à deux inconvénients majeurs, la non-climatisation des galeries permanentes et une surcharge admissible faible (- de 350kg/m²) des planchers, le choix de grands habitacles techniques pour les collections a été acté. Le concept de UPA MUSEO est né : unité de présentation autonome muséographique. Adaptation du scénario muséologique, absorption des impacts techniques (soufflage et reprise de l’air, éclairage, sécurité, accroches des verres et ouvertures, réverbération de la façade du bâtiment, effacement de la cloison du fond, modalités du soclage des oeuvres, spatialisation du discours, harmonisation avec le site ; ce sont avec l’ensemble de ces éléments et contraintes que le design des vitrines a été élaboré. Zen+dC

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Paris - Musée de l’Homme LA STRUCTURE DES BUSTES DE LA COLLECTION ANTHROPOLOGIQUE : chronique d’une construction La pièce, réalisée en 5 modules est en alliage d’aluminium 6061-T6 dit T651, utilisé dans l’aéronautique pour ces hautes performances mécaniques et sa légèreté. Le choix de ce matériau découle de la recherche d’un gain en poids pour les surcharges encaissables par le plancher du bâtiment, de ses résistances mécaniques, de ses possibilités de finition sans ajout de surfaces (coating, peinture) et de sa capacité d’usinage. La structure est une voile tridimensionnelle courbe faite d’assemblage de traverses courbes (profondeur) et de lames (longueur). Elle est entièrement modélisée sous CAO, et s’inscrit dans l’espace en épousant les limites des volumes du bâtiment et de l’atrium de l’escalier de liaison pour atteindre au N+2, du bout de sa pointe, le plafond situé à 11m de hauteur et son point d’ancrage sur la structure porteuse cachée dans le faux-plafond. Cette justesse dimensionnelle est rendue réalisable grâce aux derniers outils de relevés laser. Du début de l’étude jusqu’à l’implantation définitive, un théodolite laser (instrument géodésique) est employé afin de réaliser les relevés de l’existant et les implantations de la sculpture in-situ. Cette technologie permet de faire la passerelle entre l’espace réel et le modèle numérique. Pour la fabrication de la pièce, les tôles d’aluminium de 10mm d’épaisseur ont été découpées au jet d’eau au moyen d’une tête robotisée sur 5 axes pour obtenir d’une part un jeu minimum aux croisements des traverses et des lames, avec des angles variables dans les deux plans pouvant aller jusqu’à 65°, et d’autre part pour assurer au dos de la voile la continuité d’une surface en double courbure, telle une peau. Les lames et traverses sont ensuite usinées sur une table à commande numérique afin d’obtenir un lamage pour un assemblage à mi-alu dont la fixation est assuré par des vis réalisées sur mesure au tour numérique. Pareille technologie de découpe permet l’emboîtement avec un jeu constant des composants de chacun des cinq modules et l’assurance de soudures à venir régulières et qualitativement performantes. Chaque module sera posé sur son gabarit en médium pour la phase soudure. Les gabarits sont constitués d’une quarantaine de sections équidistantes usinées au moyen d’une table à commande numérique pour une mise en place avant soudure de chaque lame et traverse à sa position définitive. Les soudures sont réalisées au moyen du procédé TIG (Tungstène Inert Gaz) sur un poste spécifique à impulsions pulsées qui limite l’échauffement de la pièce et par conséquent ses déformations, puis usinées au moyen d’une affleureuse d’angle montée sur un rail à coulisse afin de parfaire l’esthétique de l’ouvrage. Le binôme potence-tablette qui supporte les bustes est usiné, à son tour. Les potences sont extraites de barres rectangulaires de section 40x20 mm, de la même nuance que la structure. Elles sont mises en forme au moyen d’un centre d’usinage 5 axes afin d’obtenir les articulations nécessaires à l’assemblage et au réglage des supports des bustes. Les tablettes de la partie verticale sont quant à elles réalisées au moyen d’une table d’usinage pour y intégrer des rainures qui recevront les griffes de maintien de chacun des bustes de la collection anthropologique du musée de l’Homme. Zen+dC

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Paris - Musée de l’Homme - Les trésors de l’art paléolithique, Salle des merveilles, gros plan sur la Vénus de Lespugue : INSPIRANTE Les galeries vides du musée, encombrées d’outils et matériels de chantier, permettaient une préfiguration projetée. Nous étions « au motif » dans la lumière des faisceaux et des poussières du chantier, à “l’impression du projet”, dans son lieu et son illusion. En connexion avec le monde visible construit à partir de fragments de l’histoire de l’humanité que les chercheurs du musée-laboratoire de l’Homme ont déposé dans le scénario muséologique. En dehors de l’identité du temps, dans le faisceau de temporalités dans lequel, c’est notre espoir, continueront à circuler les futurs découvreurs du MDH Zen+dCoOfficeDESIGN une fois celui-ci ouvert...


Paris - Musée de l’Homme - P1VAL1 Vitrine-alcôve histoire des sciences : “l’art de la cire au service de l’anatomie humaine” Les trois alcôves pentagonales, qui replient l’épaisseur de son contenant pour envelopper les oeuvres d’une part, et le visiteur d’autre part, sont associées à la fluidité des galeries grâce aux capacités plastiques de ce matériau. Quant au visiteur, placé au centre de ces kaléidoscopes de notions, il en devient le maître assembleur. L’intrigante matérialité des surfaces enveloppantes des alcôves est l’aboutissement d’une stratification des techniques d’impression et de traitement surfaciques, dont l’effet énigmatique et sensuel évolue avec la lumière naturelle de l’espace du musée. Zen+dC

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Paris - Musée de l’Homme - Dispositif des “7 terres” sur l’avènement de la domestication. 7 Segments discontinus de 5 lames superposées de longueur variable forment un cercle (pour représenter le monde). Chacune des lames affectée à un groupe, lui-même affecté à une région est découpée, brodée, selon documents et indications scientifiques, représentant la faune ou la flore ou les habitats et cités ou les dieux. Cette installation, réalisée en laies de feutre, est sonorisée et introduit le plateau décrivant les processus de domestication aboutissant à la mondialisation. Zen+dC

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Paris - Musée de l’Homme Vue générale sur la structure des bustes vers la section “Qui sommes-nous ?”

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Lyon - Musée des Confluences - Espèces, la maille du vivant Sculpture du Buisson du vivant (arbre phylogénétique) suspendu au dessus d’un dispositif d’approfondissement multimédia. En arrière plan l’adaptation à l’environnement à travers l’exemple des différentes espèces antilopes

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2014

“Espèces, la maille du vivant” Musée des Confluences, Lyon

Écosystème total A l’optimum, un système sensible de communication tridimensionnel dont l’espace, le temps et l’information à diffuser sont les jambes de force. L’enjeu est la progression du Museum vers le Musée des Confluences. Que nous pouvons traduire en termes propres à ceux de l’histoire de la muséographie, et correspondant à la progression suivante, elle-même adaptée aux développements des théories scientifiques et de la connaissance ; *Mystique, le sensationnel des Cabinets de Curiosités, XVIe-XVIIIe siècle Systématique, collections du XIXe siècle Contextuelle, les dioramas, fin XIXe-début XXe siècle Didactique, les années 1980 Scénographique, images 3D des années 1990 Multimédia-TIC, mondes expérimentaux du XXIe siècle. Nous avons superposé toutes les données pour optimiser l’urbanisme muséographique et interprété le plateau comme un plein et non comme un plan. La spatialisation en 3D a été immédiate pour créer l’effet de libérer l’horizon, maintenir une appréhension de cet espace sans pour autant créer des obstacles. Elle prend origine sur une répartition signifiante qui façonne et désigne les espaces d’échanges de l’information et sur la tension interne au Nuage de Coop Himmelb(L)au ; Sculpter un pain de terre est le geste réalisé pour le design de ce plateau. Quant au pain de terre en question il est un composite fait de bâtiment existant, de parcours, de collections, d’idées, d’expériences de visites. L’expérience de visite, comme un air de musique ou une poésie, est ce qui jaillit en premier : le plaisir d’être immergé tout entier dans un espace concret exhalant le monde invisible devenu palpable des idées. L’organisation de la muséographie d’Espèces, la maille du vivant, repose sur l’imbrication des lignes de forces et leur dynamique. De lignes immatérielles, lignes de correspondances des éléments de contenus, elles deviennent fils et espace. Nous avons souhaité inscrire cette exposition dite de synthèse et de références dans une nouvelle sphère, à la fois scientifique (respectueuse des récits du programme) et citoyenne (émerveiller et distraire). Nous avons mis en place une installation qui sert de vecteur de diffusion des connaissances, dans la lignée et la filiation du sensationnel des Cabinets de Curiosité et de l’expérimental des les mondes numériques. Ce noir ambiant, nuancé, légèrement coloré, renversé, étincelant, crée le clair obscur nécessaire aux générations de proche, lointain, trouble, affirmé, découvert, infranchissable. A la naissance des paysages fantômes. (*Source Bertron Schwarz Frey in « designing exhibitions-ausstellungen entwerfen », Birkhäuser, Basel)

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Lyon - Musée des Confluences - Espèces, la maille du vivant Intérieur de la vitrine des collections égyptiennes des momies d’animaux . Gros plan sur le soclage des amulettes : confrontées à des pièces de dimensions importantes ce soclage basé sur la fulgurance de la trace assure leur présence auprès de pièces de dimensions beaucoup plus importante Zen+dC

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Lyon - Musée des Confluences - Espèces, la maille du vivant (en cours de montage) Composition muséographique pour créer un lien formel entre objets, socle, vitrine, effet miroir et décollement utilisé comme moyen de médiation du discours muséologique Zen+dC

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Lyon - Musée des Confluences - Espèces, la maille du vivant Vue depuis les collections des œuvres chamaniques inuits en premier plan vers la zone introductive de la salle. A la question Qui sommes-nous ? ( homo sapiens) la muséographie imprime l’appartenance de l’espèce humaine au monde du vivant qui, quelles que soient les espèces, est à ce moment T au même niveau d’évolution Zen+dC

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Lyon - Musée des Confluences - Espèces, la maille du vivant Collection de litoptères et coléoptères mise en place dans une des vitrines dont la géométrie à pans asymétriques épouse le réseau de la maille qui a donné son nom à la salle

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Lyon - Musée des Confluences - Espèces, la maille du vivant La ligne graphique est dessinée à partir des objets de la collection du musée des Confluences exposés dans la salle. La typographie employée est la minuscule. Enchevêtrement dans l’espace et design des supports tendent à impliquer le visiteur dans un monde commun avec les autres espèces présentées. Les salles d’exposition du bâtiment de Wolf Prix, CoopHimmelBlau, sont conçues comme des plateaux de théâtres sans lumière du jour, ce qui nous a permis d’utiliser des laques en finition des mobiliers (hors intérieur des vitrines) pour amplifier la sensation de reflets et dissoudre les limites. Zen+dC

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Lyon - Musée des Confluences - Espèces, la maille du vivant PLAN EXPO

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titre FR / GB animation des caractères en boucle (10â€?) police de caractère : minuscule

100% opacitĂŠ

2

1,2,3,4 silhouettes de points, entrĂŠes de partie

3

1

4

200

266,7

T0

masque silhouette avec masque sur tressage maille à 80% d’opacitÊ

T1

200

notions - 3 Ă 4 transition par augmentation opacitĂŠ + ĂŠchelle morphing silhouettes Ă partir de points

266,7

itĂŠ

200

fond de projection tressage maille transparent

266,7

visite Êlastique mmaire Interactif de l’exposition

T3

ns du synopsis du sommaire intÊractif de dÊtection/captation, action, morphing, ement, contraction. test d’installation, novembre 2014

Lyon - MusĂŠe des Confluences - Espèces, la maille du vivant Dessins prĂŠparatoires au synopsis pour la rĂŠalisation du sommaire introductif de la salle et interactif ; temps de dĂŠtection/captation, action, morphing, dĂŠploiement, contraction. Photo test d’installation novembre 2014 Zen+dC

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Lyon - Musée des Confluences - Espèces, la maille du vivant La vitrine des oiseaux de 13m de long avec la disposition cladistique des spécimens naturalisés est un des focus scientifique sur la systémique phylogénétique. Le dessin complexe de ce soclage, réalisé et mis au point en 3D pour tenir compte de l’encombrement de chaque spécimen, correspond à un schéma ou cladogramme qui exprime les hypothèses de parentés entre les espèces et groupe d’espèces. Zen+dC

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Exposition itinérante INRAP/RFF C’était là ! Sous nos pieds... Version 2 Mobilier muséographique en feuilles d’aluminium plié et traitement graphique inspiré razzle-dazzle

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2014

“C’était là ! Sous nos pieds”, exposition itinérante

Exposition itinérante sur les résultats des fouilles archéologiques réalisées par de l’INRAP le long du tracé de la ligne LGV Est. Suivant la réalisation dans le temps des tronçons de la ligne, LGV deux versions de l’exposition vont être présentées. Version 1 (2006-2010) Cent mille ans sous les rails, focus sur les fouilles réalisées au cours des travaux d’aménagement de la Marne à la Lorraine. Supports-structures en feuilles d’aluminium pliées voilà le design muséo ; des « lames » et « plans » vont se déformer, se positionner se fixer, s’assembler, au fur et à mesure du développement du projet. Ce système de présentation évolutif et muséo-transformable se répartit en familles (table, vitrine, cloison, écran, pupitre..) selon les moyens de médiation et les collections mis en exergue. L’assemblage des éléments particuliers du système forment la muséographie générale représentative des différents média qui fonctionnent en connexion soit en vis à vis soit en perspective, les uns avec les autres. Ce sont à partir de ces éléments discontinus du système, citation aux chantiers de fouilles, que se reconstitue la connaissance de l’exposition, et, par extension, celle auparavant effectuée par les archéologues auquel est associé un mouvement de pliage et dépliage qui évoque le déploiement dans le temps : une stratigraphie du passé à la découverte. Le visiteur est conscient de ce mouvement, personnage du scénario muséographique, et s’approprie l’action d’effeuillage des couches et des strates archéologiques qui manifeste le passage d’enfouissement à celui de la surface pour rendre lisible les traces insoupçonnées. La ligne de mobilier se décline pour adopter la configuration adéquate aux supports de médiation et pour exister quelque soit la configuration des lieux de présentation. Pour garantir l’unité de l’exposition ( +/- 300 m²) ce design est appliqué à tous les supports. Budget travaux 2006 : 162 000 HT Version 2 (2014-2015) C’était là! Sous nos pieds, focus sur les fouilles réalisées au cours des travaux d’aménagement de la Lorraine à l’Alsace Reprise des mêmes structures et les lames et plans se repositionnent, se fixent, s’assemblent à nouveau au fur et à mesure de la nouvelle élaboration du contenu muséologique modifié par les récentes découvertes. Les variations modulaires sont opérationnelles. Une refonte graphique, accompagnée d’une nouvelle ventilation thématique et d’une intégration de nouveaux objets issus des fouilles, présentation de 300 objets environ, est pratiquée dans l’optique d’obtenir une lisibilité des contenus qui croisent chronologie et thème. Un récit, cette fois-ci à plusieurs strates. Une proposition d’un design graphique basé sur le camouflage disruptif dans une gamme de tonalités différentes est avancée et, après essais et prototype est réalisée sur l’ensemble des supports. Budget travaux de reconversion : 45 000 HT Pour chacune des versions de cette exposition itinérante le choix d’une modernité plastique pour une exposition archéologique s’impose. Elle va servir le propos de l’exposition et correspondre par le choix du matériau employé, à un atout technique qui permettra une modularité d’agencement dans un design permanent qui en préservera l’identité.

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Exposition itinérante INRAP/RFF C’était là ! Sous nos pieds... Version 2 axonométrie de l’exposition dans sa figuration au Parc archéologique européen de Bliesbrück-Reinheim

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Marseille - MuCEM Fort Saint Jean - le théâtre des marionnettes L’oEil et l’eSprit sont Ouverts aux Nuées (EST/SUD/OUEST/NORD) Vue de la Folie de la place du Dépôt du Fort Saint Jean dans le paysage marseillais. Ce castelet extérieur, formé par l’assemblage de quatre visages dont un s’ouvre pour découvrir la scène, est destiné à accueillir une programmation de spectacles de marionnettes. Réalisé en résine et ossature métallique, il a nécessité un transport et grutage spécial pour être amené fini sur site. Zen+dC

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2013

MuCEM Fort Saint Jean, Marseille

Développer un environnement muséographique qui exploite et explore l’espace par nœuds, voisinages et continuités pour positionner des concepts originaux aux articulations des objectifs du MuCEM. L’intervention muséographique tisse avec les existants (patrimoine, histoire, identité) et résout de manière concise dans la diversité des espaces les notions de perméabilité de l’information et celle de l’évolution des collections thématiques. Le parti-pris de création est de mettre en place une unité de présentation muséographique “fouineuse”, mobile, transformable, technologique, intégrée. La CURIOSEADA fondée pour l’exposition des œuvres du MuCEM (ex MNATP) affirme un droit au plaisir et à la découverte et vient s’insérer en architecture autonome dans les strates historiques du patrimoine bâti présent dans le site. Inédit, le projet est un parcours culturel en accès libre et non directif. Il contribue à créer un nouveau concept de musée de la civilisation pour le XXIe siècle, dont le labyrinthe initiatique du Fort Saint-Jean amène le visiteur à découvrir un espace muséal de façon presque involontaire. Le Fort, embryon et vecteur de l’identité de la ville, le castel dell’Ovo marseillais, est âpre. On imagine ses hivers mais au printemps on entend les enfants du « Panier » faire des concours de plongeons à ses pieds. Le Fort d’une ville à l’entrée d’un port face à la mer... On se prend à une balade imaginaire dans « le rivage des Syrthes ». Sur son ombre sud-ouest le volume pythagoricien, « éloge du dense et du fragile » de Rudy Riciotti et Roland Carta, hale le mastodonte vers de nouvelles rives. Cet enlèvement est providentiel pour nous permettre de s’immiscer dans les anfractuosités du mythe. Le Fort épouse la topographie accidentée d’un promontoire maritime, et l’épousant, cela se fait gaiement comme un enfant chahuteur qui tire gloriole de ses frasques pour en permettre d’autres, il invente son lieu. Il émerge de la ville, solitaire et hardi. De ce profil annonciateur du défi des hommes, devenus maîtres d’un territoire, exhale une stratégie secrète et impénétrable, promise à délivrer les secrets d’une existence articulée dans le temps. Le parti de création “ Le paysage, en lévitant, nos corps, naissant, se découvrent dans le lieu: oeuvre commune du voyant et du vigneron qui, depuis mille ans, ici, prépare le vu, paradis entre deux fleuves. » (Michel Serres). Depuis mille ans… Résonance du programme et proposition d’un parti de création : principe de « curioseada » Une curioseada est une unité de présentation muséographique « fouineuse ».Elle est mobile, technologique, transformable, intégrée, réactive, adaptée (dans le sens distincte d’une à l’autre). En voici deux exemples ; _Curioseada de la Chapelle ( les âges de la vie) est un micro-bâtiment en verre suspendu par une ossature médiane intérieure intégrant l’ensemble des accessoires du mobilier muséographique et du mobilier technique (projecteurs vidéos, partitions intérieures, machinerie pour la mise en mouvement partielle, écrans, régie technique). Les partitions intérieures sont déployables afin de cadrer le regard et choisir la transparence. Accumulation ou choix très restreint d’objets sont possibles. La partie arrière du module sert d’écran de projection. Inspiré de google art-project, un système de captation de présence en frontispice du micro-bâtiment déclenche une projection de plans serrés sur les objets présentés. Chaque visiteur agira, suivant ses déplacements dans l’espace, sur la vitrine et son information. Effet d’accumulation et de vision en gros plan d’objets inaccessibles à l’œil peuvent cohabiter. Certaines partitions peuvent être motorisées et dans la mesure où les préconisations de conservation le permettent. Quelques objets pourront être vus alors sur les deux faces. L’ensemble fait plus de 1.50 m de profondeur _Curioseada Oranger / diseuse de bonne aventure / monnayeur Amplification du jardin des orangers par un oranger parlant comme l’arbre d’Alexandre. L’intention aussi est par les installations extérieures, de prendre en compte les rythmes saisonniers par une activité ou une absence.

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Marseille - MuCEM Fort Saint Jean - Curioseada des âges de la vie et des rites de passage. Réalisation d’ une cage de scène en structure métal et bracons autoportants de H 11,40 x L 7,5 x P 2,15 équipée de trois niveaux de coursives et d’un escalier en colimaçon intérieur pour atteindre un gril technique. Fabrication d’un retable contemporain muséographique derrière quinze pans de verre en porte-à-faux. pour libérer l’espace de présentation de tout support vertical dans lequel les œuvres (costumes, mobiliers, objets, décors, peintures) sont présentés sur des chevalets suspendus à différentes hauteurs. Zen+dC

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Marseille - MuCEM Fort Saint Jean - Galerie haute des officiers : Le temps cyclique. Dans les salles étroites et exiguës de la galerie haute des officiers, l’occupation par le mobilier muséographique est centrale avec un appui sur le mur situé à l’opposé des ouvertures. Les vitrines sont dessinées en saillie et léger porte à faux du sol pour alléger leur volume. Ici l’aménagement intérieur correspond aux objets de collections du MuCEM autour des fêtes à l’occasion du Printemps. Photo réalisée en cours de montage. Zen+dC

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Marseille - MuCEM Fort Saint Jean - Les salles dédiées à la collections de marionnettes du MuCEM Pour varier la présentation des marionnettes à fils, tringles et gaines et illustrer les différents théâtres, chaque unité de collection est composée suivant un scénario dédié. Ici le public qui ne rentre pas dans la salle et la découvre à travers les baies existantes, ne gêne pas les marionnettes qui laissent libre court à leur monde intime et discret. Zen+dC

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Marseille - MuCEM Fort Saint Jean - Bâtiment E, salle E-03 Pour Pulcinella qu’Antoine Vitez a fait à son image sur cette pièce, c’est sa voix qui est illustrée. Sculptée même pour être projetée dans l’espace. La sculpture du cri du Polichinelle, réalisé à partir d’une modélisation 3D qui s’étend jusqu’à la voûte, tend à rendre visible l’énergie et la truculence du personnage. Exploration muséographique pour créer un moment fort dont le visiteur se souvienne. Zen+dC

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Marseille - MuCEM Fort Saint Jean - Galerie des Officiers bas transformée en Entre-sorts Les entre-sorts, ces petits musées forains où l’on entre et sort pour voir les « bêtes de foire », racontent ici la naissance des loisirs ; celle du cirque avec la maquette d’un théâtre équestre, celle du restaurant, à l’enseigne du Grand Véfour, celle du Musée, où l’on voit le premier objet entré dans les collections du MuCEM, celle des parcs d’attractions, encore appelés Tivoli, autour d’un manège de sirène (photo) , celle du précinéma, en lanternes magiques et en vues d’optiques, celle de l’illusionnisme, quand il entre en scène. Zen+dC

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Marseille - MuCEM Fort Saint Jean - Bâtiment G, salle des Saltimbanques Trois salles voûtées identiques se jouxtent. L’aménagement muséographique des Curioseadas est identique pour chacune d’elles : occupation de la moitié de l’espace existant. Les aménagements intérieurs sont sculptés suivant les scénarios. Ici histoire du cirque. Au premier plan le dompteur Houcke qu’une tigresse a sauvé, la célèbre écuyère Sabine Rancy, un duo de trapézistes, etc...L’ensemble de ces sculptures serviront de supports à la collections d’habits de cirque du MuCEM. Zen+dC

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Limoges - Musée national de la porcelaine Adrien Dubouché, la Salle du Limoges Modifiées dans les années 80 les salles de peinture du musée méconnaissables et dénaturées n’existent plus. Le rapport à la lumière naturelle a disparu, la verrière occultée. Le projet de rénovation consiste à retrouver l’espace initial, la grande hauteur et la lumière zénithale. Les vitrines conques, conçues spécifiquement pour Limoges, simulent la transition entre la rigueur des formes architecturales et la virtuosité des pièces de porcelaine sculptées. Zen+dC

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2012

Musée national de la porcelaine Adrien Dubouché, Limoges

Le Musée national à Limoges n’incarne pas seulement le type même du musée urbain, c’est dans ce cas aussi un facteur d’identité urbaine et un témoin historique. Ce caractère assurément exceptionnel nous a induit à vouloir conserver telle quelle l’apparence de ce complexe vue de la ville, lui conservant ce caractère d’icône. Un chemin latéral articulé sur l’Est de l’installation conduit, par le nouveau salon de thé, à la cour, jusque là apathique, séparant les corps de bâtiment A et B. On introduira ici un implant d’acier et de verre qui constituera – du point de vue de la forme et du matériau – un contrepoint passionnant à la partie historique. Il hébergera l’infrastructure du Musée, l’accueil et l’aboutissement du parcours de visite. Seules les façades latérales transparentes, translucides sont a créer. L’espace intérieur se défini par les anciennes façades extérieures de A et B qui deviennent dès lors façades intérieures. C’est à ces façades que s’appuient la légère structure de couverture en verre et acier, ce qui rend tout autres supports inutiles.. Au rez de jardin de la partie B, à côté de toutes les fonctions de foyer, se trouve le bloc composé de la zone des expositions temporaires, la salle de conférences et son foyer, qui peut être utilisés de façon autonome. Un plateau flottant relié à l’escalier placé dans l’axe de l’entrée se développe dans l’aile nouvelle. C’est là que l’on placera le Module des Techniques de la céramique qui fait aussi office d’introduction au parcours muséal. Il est possible ensuite de relier soit le Module chronologique de l’Histoire de la céramique ou à l’étage noble du bâtiment A le module de la Céramique à Limoges. Quatre passerelles tendues derrière les façades étroites du nouvel implant, servent à relier avec leurs ascenseurs selon un modèle de réseau circulaire, sans croisement, les partie anciennes et nouvelles du Musée de façon à former une unité clairement structurée. Une cour technique forme le pendant à l’élégant accès principal et rassemble toutes les tâches techniques et opératives. De là sont desservir les ateliers, les bureaux, les dépôts et réserves, la maintenance, les parkings privés. Le jardin historique du Musée constitue avec les espaces extérieurs réaménagés un domaine ouvert au public. Les stratégies formelles et conceptuelles à la base du projet suivent l’idée de la réanimation d’une substance ancienne. La dichotomie entre la partie A – auratique – et la partie B – profane – est rendue obsolète par l’implant qui fond l’ensemble dans une unité architecturale.

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Limoges - Musée national de la porcelaine Adrien Dubouché, la Salle du Limoges Vue de l’aménagement de la salle Est consacrée à la porcelaine de Limoges Les vitrines conques sont composées d’une coque auto-portante moulée servant d’habillage, d’une ossature métallique structurelle, d’un fond intérieur moulé support d’inserts, de plateau de verre noir teinté dans la masse, et de deux portes sur pivots en verre plié. La stabilité des vitrines ne nécessite que de deux ancrages en sol (préservation du plancher du bâtiment classé monument historique). Zen+dC

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Limoges - Musée national de la porcelaine Adrien Dubouché, la Salle du Limoges Vue de l’aménagement de la salle Est consacrée à la porcelaine de Limoges depuis le salon d’Honneur.

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Limogesconques, Vitrines - Musée présentation national dedelalaporcelaine collection du Adrien “Limoges” Dubouché, Plateau des Techniques La présentation du processus de fabrication de la porcelaine, des matières premières aux décors peints jusqu’aux céramiques techniques actuelles (prothèses corporelles, filtres industriels, miroirs, aéronautique spatiale, etc..) mixte objets et outils techniques, ébauches et dessins, objets finis et multimédia sur le niveau mezzanine du nouveau bâtiment conçu par l’architecte Boris Podrecca. Le plateau des techniques est l’introduction au parcours de visite dans les collections nationales. La vitrine arrondie des arts du feu, évocatrice des fours de cuisson en est la première étape. Zen+dC

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Limoges - Musée national de la porcelaine Adrien Dubouché - Plateau des techniques, îlots de médiation technique Six îlots de médiation technique jalonnent cette partie du parcours. Le mobilier muséographique est ici une déclinaison modulaire de tables-vitrines de différentes dimensions pour s’adapter aux objets à présenter. La présence de grands vases de Limoges posés sur socle venus s’immiscer dans la présentation technique rappelle les liens entre savoir-faire et art. Zen+dC

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Limoges - Musée national de la porcelaine Adrien Dubouché - Salle chronologique XIXe et XXe Pour cette section, riches en objets d’arts, des vitrines double-face sur ossature métallique centrale et verre sont mises au point . Elles permettent deux fonctionnalités : présentation de pièces remarquables sur la face intérieure et réserves visitables sur les faces extérieures côté baies. Nous sommes dans le bâtiment de l’ancienne école des beaux-arts de Limoges où ont été formés bon nombre de porcelainiers. Les plafonds des salles, au droit de Zen+dC

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l’implantation des vitrines sont peints et reprennent les couleurs des verres qui servent de cloison séparative aux modules. Le design des profils intérieurs des vitrines et les consoles de support des plateaux de présentation est étudié pour rendre invisible la modularité des accroches et intégrer les fonctions de d’ossature primaire et support secondaire sans impact sur l’épaisseur finale. Zen+dC

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Paris - Contrefaçon, la vraie expo qui parle du faux Étude des Cubes 250x250 avec les déclinaisons d’occupation de l’espace intérieur de façon à ce que chacune des quatre faces accessibles apporte une vision différente sur le sujet.

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2010

Contrefaçon, la vraie expo qui parle du faux, Cité des Sciences et de l’Industrie (Universciences), Paris

Quatorze cubes 250 x 250 x 250 Quelques 10 ans après «l’Homme Transformé », exposition pour laquelle nous avions créé un environnement avec un plan de distribution s’inspirant de celui de l’église réformée de la Visitation de François Mansard, Zen+dCo retrouve les chemins de la Cité des Sciences et de l’Industrie pour une nouvelle proposition scénographique sur la Contrefaçon. Notre métier est donc cela, la muséographie. Et dans ce métier nous avons la chance de participer à des projets d’envergure différente et de typologie différente. Passer d’une exposition d’art contemporain, à une exposition d’archéologie, un musée d’objets d’art, une expo d’architecture à l’étranger et itinérante, ou un musée d’histoire fait parti de notre quotidien. Comme choisir la qualité d’un verre float extra-clair, corriger l’interlignage d’un texte, mettre au point un scénario de film, choisir les bonnes focales de projection, donner les puissances nécessaires en terme de câblage, faire des calculs de structure ou descente de charge, « exposer » un objet correctement et lisiblement, intégrer les handicaps, faire des organigrammes et calcul de surface, etc…est notre quotidien. Cette diversité, nous l’aimons, la privilégions, nous amuse et nous garde éveillés. Elle aboutit in fine à une forme spécifique pour chaque contexte et typologie. La muséographie est dans le champ dont nous sommes issus, l’architecture, un métier de niche ; même méthodologie appliquée dans l’élaboration des concepts primaires, même outils de dessins, même relation à la maîtrise d’ouvrage. Tout change quand il s’agit de s’immerger dans la nécessaire définition du détail, au niveau du design, au niveau de la qualité de l’espace, au niveau graphique, au niveau de l’ergonomie de visite, au niveau du déplacement du visiteur, au niveau de la perception de l’espace. Pour décrire un projet d’architecture l’école espagnole utilise la notion « d’architecture de l’information ». Dans notre cas, il faut faire un « smoothie » entre « architecture de la communication », « architecture communiquée » le tout orchestré par Merlin l’Enchanteur pour nous faire changer d’échelle à tout moment ! Peut-être obtiendrons-nous « la » définition de notre métier. Et les manières de l’exercer sont multiples : celles apparentées à la scénographie de théâtre, celles apparentées à la publicité, celles apparentées à l’événementiel, celles apparentées à l’architecture d’intérieur. La manière Zen+dCo pour un lieu/un sujet il s’agit avant tout de réaliser un environnement ; dessus/dessous, extérieur/intérieur, ouvert/fermé, retrait/ajout, plein/vide, figuratif/abstrait, là/ailleurs, familier/étrange, écolo/polluant, immersif/frontal, etc/etc... Les facettes du projet que nous pouvons vous décrire sont les suivantes ; Genèse des formes Elle est le fruit d’une interdépendance entre le contenu (segmentation), la thématique Contrefaçon (troubles des limites), et l’espace dans la cité (trame prise dans le 300x300cm du SIRT de la CSI = cubes 250x250) Fabrication d’une matière première Elle est faite d’une série infinie de questionnements comme celle relative aux objets à présenter (comment, quel éclairage, quel environnement et quelle position, pourquoi, où, lequel ?) celle relative au schéma directeur d’urbanisme-muséo (juxtapositions, enchaînements, ruptures ?) celle relative au parcours (dans ce lieu quelle proposition ?) celle relative à l’objectif de l’exposition (quel tempo, quel rythme, quelle attitude, quelle attention demande-t-on au visiteur, jusqu’où ?) Beyond représentation A chaque fois nous sommes dans un monde clos, fermé, un monde merveilleux. Ce que nous savons aujourd’hui de l’objectif de notre travail muséographique est qu’il doit agir pour faire refléter dans toutes les dimensions et surfaces possibles la complexité de ces mondes, leurs systèmes, leur beauté ou leur laideur, leurs utopies, leurs réseaux, voies et passages, leur compacité ou leur fluidité, leur futur, leur histoire, leurs êtres et leurs âmes. Car ce n’est pas une leçon ou une démonstration qu’une exposition ou un musée. Une curiosité sûrement, un dédale sûrement, une intimité quand ça touche, une représentation forcément. Si on s’inventait des règles !? Les vides seront des surfaces. Elles définissent des pleins oui mais en fenêtre. Les formes seront dessinées pour une histoire qui n’existe pas ou qui n’est pas la nôtre. Les cubes fonctionneront comme des points de repères, des marqueurs d’un territoire sans frontières.

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Paris - Contrefaçon, la vraie expo qui parle du faux Vues exposition (Haut) Thème Propriété intellectuelle, la sculpture des cerveaux en porcelaine au premier plan est un des éléments créés pour la compréhension du parcours de visite. (Bas) Vue d’ensemble sur la déclinaison des cubes. Zen+dC

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Paris - Contrefaçon, la vraie expo qui parle du faux Graphisme, définition des dispositifs, mise au point des manipulations, éclairage, aménagement des CUBES250, une mise en place au cas par cas et dans le détail des contenus a été faite pour aboutir à une diversité d’ergonomie de visite de manière à rendre captif le visiteur sur un sujet d’ordre juridique et sociétal.

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Paris - Force de l’art 02 Vue générale de l’exposition, sous la voûte du Grand Palais. Premier plan le “derrick” de l’artiste Damien Deroubaix .

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2009

Exposition temporaire d’art contemporain Force de l’art 02, Grande nef du Grand Palais, Paris

Maîtrise d’œuvre de la scénographie, sur le concept de Géologie blanche l’architecte Philippe Rahm. Mission d’intégration des œuvres d’artistes, mise au point des plans et de la circulation du public, recherche de mécénat de compétence pour le financement de l’opération.

Maîtrise d’ouvrage Réunion des Musées Nationaux

Budget 995 000 euros HT Surface 4 000 m²

Zen+dCo, mandataire de groupement

Vues axonométriques et modalités de répartition des différents espaces dédiés aux œuvres et ceux à la circulation des publics. la Géologie Blanche concept Espace-Temps de l’architecte Philippe Rahm pour les œuvres de 40 artistes “Résidents” * exposé(e)s : univers de plaques tectoniques, coiffées de volumes jaillissant du sol, qui se déploient et se répartissent en fonction de l’expressivité singulière de chaque œuvre ou ensemble d’œuvres. Zen+dC

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Nice - Musée Masséna - détail vitrine dans la galerie historique L’occupation des angles du bâtiment permet de libérer un espace plus ample pour la déambulation. Un nouveau concept de vitrine est ainsi élaboré, basé sur le jeu des perspectives intérieures et l’utilisation de diagonale pour accentuer la profondeur en obtenant un effet de fond de scène, du lointain. Ce procédé de théâtralisation de la collection, disparate comme toute collection historique, homogénéise cet ensemble et laisse place à l’expression du contenu. Zen+dC

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2008

Musée Masséna, Nice

Un lieu public, muséal, une maison de villégiature de “la belle époque” à faire renaître, une rencontre avec l’élégance, les arts et l’histoire de la capitale d’un pays, voilà quels ont été les objectifs du projet muséographique pour la villa du prince d’Essling et ses jardins, située à l’angle de l’hôtel Negresco, en bordure de la promenade des Anglais dans la baie de Nice. Le rez de chaussée de la villa a conservé ses décors initiaux ; ceux des étages, ont été détruits. Nous avons opéré un glissement du temps, celui de l’époque où « Nice était le salon de l’Europe » avec des matières actuelles, techniques et industrielles, essentiellement le verre décliné ici sous forme de miroir, sérigraphié, peint et tramé, puis superposé, comme autant de filtres, de brouillards, de certitudes aussi, à un autre verre travaillé également, pour provoquer dans un effet de floutage, une absence dans le temps, jusqu’à entendre le froissement des robes de bal, sur le parquet des salons de la villa Masséna le soir des réceptions avant la saison chaude. Cette intention d’immersion dans le passé de la villa a été la source inspiratrice du projet muséographique : une perception de la présence du passé qui traversera les visiteurs du musée dorénavant nouveaux hôtes des lieux. Les parements, sur lesquels sont accrochées les œuvres, sont réalisés en double cloison de verre travaillés et sérigraphiés de manière à donner un effet de perspective, de mise en profondeur de la réalité. Les vitrines sont dessinées dans le prolongement des parements, comme un pli, et forment des petits théâtres thématiques, contribuant à leur tour à créer un intérieur sans fond. Tout cela concourt à un sentiment de mise en vibration de l’espace. Pareil parti-pris muséographique rend à un ensemble de contraintes divergentes un mouvement dont le moule du lieu devient le réceptacle d’un tourbillon ; - donner un statut muséal et institutionnel - respecter les collections et le scénario - habiter à nouveau la villa dans une continuité avec l’ensemble somptueux des salons et du parc en bord de mer. La création de dispositifs muséographiques installés dans les angles de la partition spatiale existante est une entreprise qui joue sur plusieurs effets : - avènement de nouvelles perspectives intérieures, - régulation d’une géométrie dédiée à l’exposition des pièces formant des plans et volumes intégrés, - ouverture d’une gamme élargie pour moduler le regard, de la transparence à l’opacité, - différents points de vue sur les œuvres qui participent à une promenade cinématique du lieu. Au musée Masséna, l’utilisation des angles du bâtiment a permis de tester un nouveau concept de vitrines. Structurées sur une proposition de nouvelles perspectives intérieures, le travail des diagonales accentue la perception de profondeur, de fond de scène, de lointain comme dans un espace scénique. Les murs et parois existants sont gommés par une telle intervention pour former un lieu plus unitaire et dont la scansion se superpose à celle du déploiement des différents contenus historiques. Nouvelles perspectives et ouvertures, construction d’un espace fluide et changeant, nous instaurons un processus de théâtralisation de la collection, disparate ou non-homogène comme toute collection historique, pour exalter le sens du propos dans le respect de ces disparités, fragmentations, ponctuations. L’implantation en biais du mobilier muséographique correspond au prolongement replié des parements muraux sur euxmêmes ; un design qui assure des continuités, spatiale, esthétique, et de sens. L’occupation dans l’espace rend libre la centralité des salles et renforce la perception de l’ancienne villégiature.

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Nice - Musée Masséna - salle Nice Belle époque Les vitrines sont dessinées dans le prolongement des parements, comme un pli. Elles forment des espaces thématiques qui contribuent à créer un intérieur sans avoir la nécessité d’en obturer le fond. Transparence, légèreté et inscription de la fonction musée dans l’ancienne résidence de villégiature se fondent avec la mise en exergue des objets. Zen+dC

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Nice - Musée Masséna - Salle Belle Epoque En créant de nouvelles de perspectives intérieures, élargissant la gamme des transparences, proposant plusieurs points de vues et se dédouanant de la géométrie du bâtiment, l’objectif muséographique est de faire écho à la ville également, à l’extérieur. Nous apportons une certaine nuance en localisant, en l’occurrence dans un intérieur privé, pour rester en dialogue avec la maison du Prince d’Essling. et donc en phase avec l’Histoire de la ville. Zen+dC

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Besançon - exposition L’arpenteur du roi, Vauban - Musée du Temps Vue de l’exposition au rez de chaussée du Palais Granvelle : Vauban réformateur

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2007

Exposition “L’arpenteur du roi, Vauban et Besançon” musée du Temps, Besançon

Maîtrise d’œuvre muséographique et graphique. Parcours scénographique sur Vauban, preneur de ville, l’ingénieur, le fortificateur, et le réformateur. Scénographie, mise en lumière, catalogue de l’exposition, affiche, signalétique

Maîtrise d’ouvrage Musée du Temps, Besançon

Budget euros 350 000 € HT Surface 900 m²

Besançon - exposition L’arpenteur du roi, Vauban - Musée du Temps Vue de l’exposition dans une des salles du 1er étage du Palais Granvelle : Vauban ingénieur Au deuxième plan, vue extérieur du cabinet des instruments de mesures

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Musée Granet, Aix en Provence, Salle Une vie en peinture : une approche chronologique. 2 Lanternes magiques composées de 6 Dioramas réalisés à partir de montages photographiques retracent les grandes étapes de la vie et l’œuvre de Paul Cézanne. Zen+dC

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2006

Exposition “Cézanne, voir autrement” musée Granet, Aix-en-Provence

Il s’agit d’une installation multimédia, dont l’image et le son sont des supports de médiation distincts, et qui une fois réunis, fonctionnent comme un voyage didactique dans l’œuvre et la vie du peintre ; un parcours muséographique proche de celui d’un centre d’interprétation destiné au grand public et au public scolaire. Sous la forme d’une scénographie exploratrice de l’œuvre de Cézanne, ce parcours place le visiteur dans un espace de découverte et de réflexion. De multiples fenêtres s’ouvrent sur la vie du peintre, son œuvre picturale et son influence dans l’art moderne. L’objectif est de donner au visiteur des notions majeures de l’œuvre du peintre et en particulier de l’aider à comprendre en quoi l’origine de cette œuvre ouvre sur le XXe siècle. Quatre approches synthétiques différentes sont déclinées pour aborder l’œuvre de Cézanne, à l’instar d’un objet décrit sous plusieurs angles différents et vu dans une forme unique ; une vie en peinture : une approche chronologique, le processus de création : une approche analytique “Je continue donc mes études” : une approche du personnage l’œuvre ouverte : une approche thématique. Une approche chronologique L’histoire de la vocation et de la vie de peintre, objet de la première salle, se fait sous un angle chronologique. Elle est présentée dans deux théâtres sonores ronds découpés en six facettes à l’intérieur desquelles des plans graphiques successifs forment des scénettes thématiques. Une pièce sonore diffusée sur ces deux pôles est réalisée à partir de la correspondance de Cézanne et donne aux visiteurs la dimension intime et humaine de l’artiste. Une approche analytique Deux pôles, l’espace et la couleur, sont des points d’appui pour décrypter l’œuvre et donner aux visiteurs des clés de lecture pour faire émerger les notions fondatrices des recherches que Cézanne mène inlassablement. La profondeur plate, la sensation colorante, la réalisation du motif, la vision simultanée, se fondre dans la nature, ce que la toile exprime, sans théorie, mais à travers la fulgurante et avant- gardiste sensibilité et intelligence de Cézanne sont quelques uns des thèmes qui sont proposés à la découverte du public. 5 échelles - chevalets, fac-similé de celui de l’atelier des Lauves, évoquent une atmosphère d’atelier et celle du travail sur le motif. Ils servent de support pour une vidéo projection sur des écrans plats qui diffusent l’interprétation analytique d’œuvres prises comme exemples. Une pièce sonore est dédiée à la parole de Cézanne lui-même sur son processus créatif et à celles de critiques d’art et d’artistes proches de son œuvre. La salle se termine sur la notion d’achevé – inachevé par la reproduction photographique sur du verre traité d’une œuvre, « Le Mont de Cengle », comme une immense diapositive. Une approche du personnage Cette salle est dédiée à la présentation d’auto-portraits, pour affirmer la présence du peintre, son regard sur lui-même, sa quête et ses doutes dans ce labyrinthe d’émotions picturales qui le traversent. La définition du motif, extrait du dialogue entre Joachim Gasquet et Cézanne, occupe musicalement l’espace. Une approche thématique Des longues séquences audio-visuelles sur le thème des baigneurs(ses) et celui de la Sainte-victoire occupent deux écrans grand format suspendus en plafond. Promenade dans le tableau, dans une série de tableaux, de deux sujets récurrents de l’œuvre, cette salle est destinée à la contemplation et à l’immersion dans le mystère de sa peinture et à la révolution picturale qu’elle opérera. Derrière une toile que le visiteur est invité à soulever et qui recouvre la périphérie de la salle, sont présentés les artistes et mouvements majeurs de l’art moderne qui reconnaissent en Cézanne un précurseur.

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Aix en Provence, exposition Cézanne, voir autrement, Musée Granet Salle Le processus de création : une approche analytique 5 fac-similé de chevalets de l’atelier des Lauves évoquent une atmosphère d’atelier et celle du “travail sur le motif ”.

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Aix en Provence, exposition Cézanne, voir autrement, Musée Granet Salle Le processus de création : une approche analytique et salle L’oeuvre ouverte : une approche thématique Vues des salles mélant dessins 3D initiaux et prises de vues de l’exposition ouverte au public

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Forêt de Chizé, maison du visiteur Installation immersive Jour, prologue à la visite du complexe scientifique. Pans de feutres assemblés et découpés pour figurer faune et flore réelles ou imaginaires délimitant un espace sonore déclenché par de captation de présence.

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2005

Zoodyssée, forêt de Chizé

L’aménagement du bâtiment servant d’accueil au visiteur pour un parcours dans la foret de Chizé, le zoo attenant et un parcours d’interprétation Humanimal, propose une transposition en matières, formes et couleurs de l’environnement animalier, forestier et celui de la recherche scientifique présente sur site. La maison du visiteur est le site introductif à une promenade dans cette forêt placée sous l’expertise scientifique de laboratoires de recherches du CNRS de de l’Office national des forêts. Le complexe de Chizé est un parc scientifique expérimental d’une ampleur géographique réduite avec un rayonnement intellectuel novateur. Le concept du projet est d’inciter une attitude physique, réceptive plutôt qu’une prise en charge par des médias informatifs le visiteur. Show-room évolutif, adaptable aux saisons et aux actualités de la recherche, lieu d’expériences physiques plus qu’intellectuelles, parce que le corps est un organe de pensée, voilà quelques uns des objectifs du projet. La RBI de Chizé ( réserve biologie intégrale) a vocation à devenir un site pilote pour la recherche sur les équilibres naturels entre la faune et la flore (évolution de la hêtraie face aux changements climatiques globaux par exemple) sans exclure pour autant les activités encadrées de découverte. Dans ce contexte, l’option de la création de deux environnements interactifs et ludiques dans les principaux espaces du sites centrés sur le vivant a été optée au détriment d’une communication plus standard et formatée qui n’aurait pas pu jouer le rôle incitateur à la visite du parcours d’interprétation, du zoo et de la forêt. Ces environnements qui correspondent à des rythmes cycliques et biologiques et oscillent entre fantasmagories et discours scientifiques sont les sas de passage à la visite, introductifs et surtout contextuels à la suite sans en dévoiler le contenu ; sorte de prologues ou avertissement aux visiteurs pour ce qui se jouera à l’extérieur du bâtiment. Opposés le jour et la nuit, dans la faune et la flore de la forêt, ne se vivent pas de la même façon et suscitent des comportements différents. C’est toute une trame basée sur l’imaginaire qui est proposée aux passants pour attiser leurs émotions. 1-Sas immersion jour Espace sonore interactif, formé par des laies acoustiques en feutre naturel gris et blanc, de 5 mm d’épaisseur utilisées en double et quadruple superposition. Les laies sont déformées par le travail de découpe et d’assemblage par oeillets de la toile, travail qui évoque un animal réel ou fantastique. Les laies, réalisées en feutre pour avoir des contours très net tout en étant totalement souples et molles, respectent la matière organique en mouvement. L’évocation des formes animales sont supports pour un jeu de devinettes et prétexte à complicité entre visiteurs. Les animaux flottent dans l’air comme dans une fresque rupestre. Le visiteur est invité à toucher ces formes, geste qui déclenchera un programme audio décrivant les apports scientifiques en cours. 2- Sas immersion nuit Le visiteur s’immerge dans une sculpture tactile qui évoque l’intérieur d’une membrane, d’une cellule, d’un corps ou la voûte céleste. Pas de visuels, uniquement un design sonore dont le déclenchement par capteurs suit la déambulation du visiteur. La sculpture, légèrement mouvante sous l’influence du déplacement des personnes, est un réseau de jonc (tissage d’osier brut sur structure métallique primaire) défini par ses interstices comme par ses vides..

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Forêt de Chizé, maison du visiteur Installation immersive Jour, prologue à la visite du complexe scientifique.

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Forêt de Chizé, maison du visiteur Détail aménagement de la boutique

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Bayonne - musée basque et d’histoire de Bayonne - Maison Dagourette Vue d’une des salles agropastorales de la Maison Dagourette, anciens entrepôts fluviaux. Est utilisé à l’arrière des vitrines un film lenticulaire qui produit une opacité en vision frontale et une transparence au dessus d’un angle de vision de 15°. Ce matériau permet une implantation en profondeur du dispositif muséographique sans gêne visuelle pour chacun des ensembles d’objets. La colorimétrie des socles en premier plan, inspirée par les couleurs des paysages au Pays basque est déclinée dans l’ensemble des supports du musée. Zen+dC

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2001

Musée basque et d’histoire de Bayonne, Bayonne

Le bouquet de violettes sauvages posés à l’ombre de gros oignons à même du trottoir du Pont neuf face à la maison Dagourette au petit matin de ce samedi là jour de marché à Bayonne, émerge de la brume blanche montée de la Nive. Vision révélatrice des sens mélangés et indissociés pour introduire le musée basque. Elle sera accompagnatrice du projet; l’oignon du sucre, l’oignon des pleurs, l’oignon de la peau craquante et de la chair tendre, la sphère qui s’effeuille, l’accouplement avec les corolles dansantes de minuscules pétales en forme d’ailes de papillon dont on sent le velours à travers les yeux et qui tendent vers nous ce visage angélique. Quelle chance d’avoir rencontré ce jour-là cette émotion ! Elle s’avère être dans le monde inconnu du projet, notre vérité, notre échelle de pompier, notre aire de repos, notre agent secret. Paul Valéry alors venu à Guethary ( pour visiter le musée basque ?) parle de substance. Il en faut pour faire de la muséographie. Psaumes de - Matin à Guéthary – Chant des coqs Bien-être – dans le seul, le frais-tiède, le bleu-noir fondant, à grosses étoiles rares et mûres Il y a un chant silencieux dans cet instant . La paix est encore massive. Trains et phares gardent leurs grondements et leurs éclats de nuit. Seul à seul. L’ennemie dort quelque part Les raisons dorment. Personne ne raisonne. Les peuples sont absents. Le Germain est sur le dos. Le Latin sur le flanc droit. Tous ceux qui sont éveillés sont esclaves ou malades. La substance blanchit. La masse divise. Il y a de célestes couleurs, et des lumières terrestres que les couleurs vont faire taire. Elles ne peuvent coexister. Il y a des sentiments et des nettetés en présence qui ne peuvent coexister – Il est temps que vienne le jour, avec son épée qui divise l’esprit de l’âme et découpe aujourd’hui dans - ( texte inachevé) Paul Valéry, 1928, dans Cahiers, vol2 La Pléiade p 1292

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Bayonne - musée basque et d’histoire de Bayonne - Maison Dagourette Vue d’une des salles agropastorales au rez de chaussée de la Maison Dagourette, anciens entrepôts fluviaux

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Bayonne - musée basque et d’histoire de Bayonne - Maison Dagourette Salle des Foires et Marchés au niveau 1 du musée. Vitrine des costumes traditionnels de la vallée du Roncal.

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Bayonne - musée basque et d’histoire de Bayonne - Maison Dagourette Vue de la salle des contes Le plafond composé de 10000 gouttes en verre coloré a le même usage que lorsque au coin du feu le spectacle du crépitement des flammes fixe le regard pendant que l’oreille écoute l’histoire racontée. Zen+dC

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Bayonne - musée basque et d’histoire de Bayonne - Maison Dagourette Vue des salles Fêtes et Jeux Le musée s’étend sur les 3 niveaux de la Maison Dagourette. Les salles des Fêtes et des Jeux, dans le parcours de visite, sont placés dans les combles de la batisse qui modifiés par la création de chiens-assis typiques de la ville de Bayonne sont baignés de lumière. Zen+dC

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Paris - L’Homme transformé, Cité des Sciences et de l’Industrie - Vue intérieure de l’alvéole Dialogue Avatar A l’intérieur des alvéoles, le sol se transforme se déforme, la masse se soulève devient paroi, mur, volume tel un sol volcanique, la matière est mouvante, la surface n’est plus euclidienne plane mais complexe, sculpturale. La membrane épaisse et spongieuse, espace des alvéoles, définit le périmètre fermé de l’environnement muséal et une place centrale de distribution vers elles. Sa surface intérieure est utilisée comme filtre pour l’expression des contenus qui interagit avec le mouvement des visiteurs en temps réel. Zen+dC

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2001

L’homme transformé, Cité des Sciences et de l’Industrie (Universciences), Paris

Paris - L’Homme transformé, Cité des Sciences et de l’Industrie - Plan de l’exposition et vues Ce projet est un renouveau muséographique pour la Cité des Sciences, qui ouvre une série d’expositions autour des défis du vivant avec Joel de Rosnay comme conseiller scientifique. Le projet propose une réflexion et interaction à partir de la notion d’épaisseurs, de vides, de mutations : mise en place de systèmes dynamiques à partir de géométries évolutives et de trames rhizomiques capables d’accueillir des informations superposées pour définir une membrane souple et organique. Zen+dC

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Chartres - Le parfum, le pouvoir des odeurs, Le COMPA - vue sur l’espace dédié au matières premières La complexité de cette exposition sont les matériaux de présentation que nous choisissons d’exposer : volatiles pour les senteurs et fragrances historiques recomposés à l’occasion et vivants car outre les matières animales ce sont les plantes et de leurs racines, bulbes, graines, branches, sèves que sont extraites les essences. Un jardin de senteurs vivantes, transformées en absolu ou sèches à toucher, est ainsi composé sous un nuage de cônes suspendus formant un faux plafond dans l’ancienne halle de chemin de fer pour contenir le regard et les odeurs. Zen+dC

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2004

Parfums, le pouvoir des odeurs, Le Compa, Chartres

Au Compa nous intervenons, au milieu d’une collection de machines-outils agricoles, en créant des volumes souples de 3,80m de haut et 4,00m de diamètre faits d’osier et papier qui sont utilisés comme espace de présentation des œuvres et surtout cavité odorante semi-fermée. Ces capsules sont les lieux architecturaux d’identification de l’exposition dans le musée. Elles sont conçues de manière à être un instant particulier de possession d’une odeur qui, grâce aux reconstitutions de parfums réalisées par Dominique Ropion, brodent, dans l’invisible brocart du temps, une époque historique donnée. L’odeur est un très puissant outil d’immersion, dans une sphère intime comme dans un espace partagé. Pour le design environnemental muséographique, nous sommes restés dans la simplicité de cette odeur dont il est impossible de savoir où elle nous amène. Le projet a consisté à modeler l’espace pour révéler les pourtours aléatoires de ces évaporations. Nous avons choisi de créer les supports muséographiques dans les matériaux simples et souples soit dans leur texture (papier, fibre de verre, textile, osier, etc...) soit dans leur possibilité de mise en œuvre (résine, corian….) de manière à absorber cette équation. L’entre-deux du sillage est l’élément déterminant choisi pour « spatialiser » le discours scientifique de l’exposition dans sa première partie. Le plafond suspendu obtenu par la juxtaposition de cônes, mobiliers spécifiques issu d’objets détournés et empruntés au monde de la parfumerie (filtre), cadrent la perspective « olfactive » du visiteur, comme celle de son regard, avec la combinaison en partie basse des éléments de vitrine ou les pots pour les spécimens de plantes. Le liant issu du flux des odeurs est retranscrit par le croisement d’horizontales et verticales souples en brins de rotin et osier eux-mêmes supports de présentation des éléments d’exposition. La suspension en amalgame des cônes sur cette première partie de l’exposition trouve son prolongement dans les formes des nacelles, eux-mêmes formant un plafond concave, sorte habitacle suspendu. Ils sont très simples en apparence; mais ont fait l’objet de deux mois de mise au point à travers dessins, maquettes et prototypes successifs avant d’aboutir à la version finale pour s’accorder avec les principes de volatilité du projet environnemental de l’exposition.

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Chartres - Le parfum, le pouvoir des odeurs, Le COMPA - L’artisanat et l’industrie de la parfumerie Présentation des stades de fabrication d’un parfum, de sa composition (orgue à parfum), à sa distillation (alambic : ici en second plan l’alambic historique qui a servi pour le parfum Jicky de la maison Guerlain) au headspace contemporain.

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Chartres - Le parfum, le pouvoir des odeurs, Le COMPA - Histoire des parfums Vue d’une nacelle suspendue en structure de brins d’osier et habillage de toile non-tissée dans l’espace de l’ancienne usine. La fabrication d’espaces clos et isolés permet une propagation de l’exposition dans l’espace existant sans heurts avec les collections agricoles en place et une liberté d’implantation qui évite l’écueil du zoning ou du cloisonnement. Zen+dC

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Caen - Mémorial de la Paix - La Guerre Froide, salle des engrenages ; dates, lieux, événements, acteurs. Une machinerie de bois ceinture l’espace et sert de support aux médias graphiques, photographiques, filmiques, sonores et objets qui évoquent les événements historiques de la Guerre Froide joués par les deux grands blocs Est et Ouest et les pays non-alignés. Théâtre chronologique reconstitué. Zen+dC

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1999

Mémorial pour la Paix, Caen

Le premier temps de la visite est consacré aux destructions matérielles, au capharnaüm issu de ces années terribles. Le visiteur est confronté violemment à l’horreur de la guerre, cette catastrophe humaine et matérielle. La galerie des villes détruites énumère les destructions, leur coût, leur envergure, sans pour autant prétendre se substituer à la réalité. Le circuit s’articule autour de quatre thèmes: la destruction d’un patrimoine millénaire, les souffrances des civils, la vie malgré tout, les modes culturels de la reconstruction. L’espace prend la forme d’une rue qui circule entre des bâtiments figurés par des ossatures métalliques (destructions ou reconstructions ?). Sur les surfaces, des images projetées de ces villes. Et en fond, une citation de Fénelon, lisible de partout : « Toutes les guerres sont civiles, car c’est toujours l’homme contre l’homme qui répand son propre sang, qui déchire ses propres entailles ». Un moment de gravité, accentué par l’ambiance monochrome. Sur les murs, des empreintes de vêtements abandonnés, dans du plâtre, figurent une sorte d’archéologie humaine de ces bombardements. Des civils, il reste seulement la trace de leurs vêtements (une mère et ses enfants, un couple, un vieil homme, une fête à Hiroshima). La ville est vue comme un souvenir, un souvenir des choses très quotidiennes, pas une vue de l’esprit. La couleur noire, uniforme, laisse peu à peu la place au rouge en fin de parcours. Un peu de lumière apparaît alors à travers un des éléments du Mur de Berlin. L’espoir, enfin ? Le monde à l’heure de la Guerre Froide (1945 à 1990) J’arrive à un moment plus descriptif et didactique, ancré dans la réalité du monde à l’heure de la Guerre Froide et des années qui suivent. Au fil du temps, entre les deux grands ennemis, les confrontations sont violentes, frontales, ou plus pacifiques. La scénographie en rend parfaitement compte, et joue sur l’opposition entre les deux blocs, communiste et occidental : oppositions matérielles, visuelles, idéologiques… Les exceptionnelles collections du Mémorial donnent à voir ces deux univers dans ce qu’ils ont de plus concret. Je déambule entre ces deux mondes que tout oppose. Sur le plan idéologique, totalitarisme contre démocratie. Sur le plan matériel, société de consommation contre société de non-consommation. Des objets emblématiques restituent la réalité de ces années : Traban contre Cadillac, journaux, citations politiques de Truman et Lénine, objets de la vie quotidienne, discours et chansons… L’ambiance de ce circuit est de tonalité sombre : des couleurs violentes, peu de lumière, opacité, matériau brut (béton)… L’exposition se prolonge en sous-sol (la réalité cachée de cette époque) où sont exposés des éléments parmi les plus spectaculaires : un MIG 21, une tête de missile nucléaire SSBS, une carcasse de bombe H (Big Boy). Comme en conclusion, des pans du Mur de Berlin disent l’espoir. 1989, année historique et enthousiaste, a-t-elle tenu ses promesses ? En se dirigeant vers la suite du parcours, je traverse le Hall de la Paix, longue pièce baignée de lumière. Tout l’espace est habité par une gigantesque reproduction du tout premier traité de paix jamais signé, celui qui suivit la bataille de Kadesh (XIIIe siècle avant J.-C.) entre les Égyptiens et les Hittites. Le diapason est donné : autre chose est possible. Plus loin, un grand objet s’impose, surprenant, en forme de diamant, de main offerte. Pour cet objet, idéal, désirable, on se bat. Pour la paix, idéale, désirable, doit-on se battre ? Des mondes pour la Paix La visite aborde alors un moment philosophique et réflexif, très lumineux. Dans cet espace, l’esprit s’élève vers une réflexion globale sur la paix. À l’entrée, six kiosques exposent différentes attitudes et pensées sur la paix à travers six grandes traditions et cultures. Je peux m’attarder sur d’autres façons d’envisager la paix. La paix positive (comment construire la paix), question éminemment ouverte, parait combien plus riche que la paix négative (comment éviter la guerre). Des penseurs y réfléchissent depuis longtemps, des artistes, des peintres, des écrivains… Une étape est franchie, le circuit s’élève pour en rendre compte. Vers où se tourner pour garantir la paix ? L’examen des propositions est vaste, et c’est toute la planète qu’il faut interroger. Le parcours du premier étage mêle les aspects pédagogiques (des pupitres sont interactifs) et spéculatifs, en faisant appel à des domaines moins attendus. Les enjeux de la paix se sont déplacés. L’univers devient technique et poétique, lumineux. De cette mise en scène légère et pointilliste se dégage un message : la paix se gagne et se construit au quotidien, elle n’est pas donnée de droit. Ce que précise un panorama général sur les institutions et individus qui œuvrent pour l’avancée du droit à la paix dans le monde. Pourtant, combien de facteurs de violence subsistent encore, partout : oppositions culturelles, raciales, religieuses, conflits de territoires et de frontières, inégalités économiques… Dans une ambiance calme, la visite se termine sur cet appel au réalisme. La descente par l’escalier de l’objet exprime cet avertissement final : la paix est au prix d’attentions permanentes.

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Caen - Mémorial de la Paix - La Paix, salle des Cultures de Paix Sous la conduite et les théories de Johann Galtung, conseiller scientifique du Mémorial et théoricien de la Paix, sont conçus des Kiosques pour illustrer les principales conceptions de la paix dans le monde. Illustrations, sons et objets caractéristiques sont spécifiques à chacune d’elles. Leur forme conique ménage des espaces semi-clos qui évitent la pollution sonore et préservent l’identité et la juxtaposition des différentes cultures. Des tapis dont le graphisme s’inspire des formes de pensées culturelles, prolongent l’habitacle au sol en participant à l’acoustique et au repérage thématique. Zen+dC

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Caen - Mémorial de la Paix - La Paix, salle des Cultures de Paix Vue de l’intérieur du kiosque de la culture de paix Ho p’ing et Heiwa..

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muséographe, muséographie,

muséographique ( terme employé dès 1764 pour évoquer l’art d’exposer ) se déclinant ; architecturale ”ou construire le monde utopique où objets et visiteurs se rencontrent “ (Jean Davallon) / scénographique dérivée de l’art de la perspective appliqué à la scène théâtrale pour désigner l’action précédente / graphique ou construire et esthétiser le verbe / plastique ou créer un environnement issu d’une narration / digitale ou représentation virtuelle substituant l’acte de construire /urbaine ou la ville comme lieu idéal d’un acte événementiel, culturel, touristique, social.

Zette Cazalas muséographe, direction de projet Jesus Pacheco architecte, chef de projet Claire Feuilly plasticienne, assistante de projet Claudia Castelletto architecte, assistante de projet Lucas Tisné designer, assistant de projet fax +33 (0)1 4277 2255

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