N167

Page 1

La revue internationale d’architecture, design et communication visuelle La rivista internazionale di architettura, design e comunicazione visiva The international magazine of architecture, design and visual communication Juillet-Août/Luglio-Agosto/July-August Bimestriel/Bimestrale/Bimonthly

www.arcadata.com 167 - 2022



COMPILATION

Trésors et Fontaines, Palais idéal du facteur Cheval. © Jean-Michel Othoniel Adagp, Paris, 2022

JEAN-MICHEL OTHONIEL, LE RÊVE DE L’EAU, HAUTERIVES, FRANCE Pour célébrer les 110 ans de sa construction, le Palais idéal du facteur Cheval présente une exposition exceptionnelle de Jean-Michel Othoniel jusqu’au 6 novembre 2022. Inspirée par les dessins préparatoires du facteur Cheval, l’intervention de Jean-Michel Othoniel se développe autour de l’eau et de la lumière, deux éléments intrinsèquement lié au Palais idéal. Ainsi ses grottes, ses alcôves et ses circonvolutions abritent de joyaux précieux, de briques incandescentes, de perles géantes et autres trésors imaginés par l’artiste. 10 fontaines en verre de Murano et en verre miroité bleu indien, rendent le rêve du facteur Cheval possible : faire vivre son palais par l’eau. Par son intervention sur la façade Est, Jean-Michel Othoniel réalise un ensemble de fontaines dont la forme même est ondoyante. Quatre autres fontaines sont placées dans les niches de la façade Nord, faisant du Palais idéal une Nymphée. A l’intérieur des espaces d’exposition 8 aquarelles sur le dessin préparatoire de Ferdinand Cheval et 5 lithographies inspirées de la façade du Palais idéal rendent visible le lien entre l’univers poétique de l’artiste et le projet du facteur Cheval.

Per celebrare il 110° anniversario della sua costruzione, il Palazzo Ideale del facteur Cheval presenta una grande mostra di Jean-Michel Othoniel, fino al 6 novembre 2022. Ispirato dai disegni preparatori del facteur Cheval, l’intervento di Jean-Michel Othoniel si sviluppa intorno all’acqua e alla luce, due elementi intrinsecamente legati a questa architettura visionaria. Così le grotte, le nicchie e gli anfratti custodiscono gioielli preziosi, mattoni incandescenti, perle giganti e altri tesori immaginati dall’artista. 10 fontane in vetro di Murano e vetro specchiato blu indiano rendono possibile il sogno del facteur Cheval: far vivere il suo palazzo attraverso l’acqua. Con l’intervento sulla facciata est, Jean-Michel Othoniel realizza una serie di fontane dalla forma ondulata. Altre quattro fontane sono poste nelle nicchie della facciata nord, rendendo il Palazzo Ideale un Ninfeo. All’interno degli spazi espositivi, 8 acquerelli sul disegno preparatorio di Ferdinand Cheval e 5 litografie ispirate alla facciata del Palazzo Ideale rendono visibile il legame tra l’universo poetico dell’artista e il progetto del facteur Cheval.

To celebrate the 110th anniversary of its construction, the Palais Ideal du facteur Cheval is presenting an exceptional exhibition by Jean-Michel Othoniel running until 6th November 2022. Inspired by preparatory drawings for facteur Cheval, Jean-Michel Othoniel’s project is focused around water and light, two elements intrinsically linked to this visionary work of architecture. Its caves, niches and recesses hold precious jewels, glowing bricks, giant pearls and other treasures envisaged by the artist. 10 fountains made of Murano glass and Indian blue mirror glass make facteur Cheval’s dream come true: to bring the palace to life through water. Jean-Michel Othoniel’s work a series of wavy fountains. A further four fountains have been set in the niches of the north façade making the Palais a sort of Nymphaeum. Inside the exhibition spaces, 8 watercolours based on Ferdinand Cheval’s preparatory drawings and 5 lithographs inspired by the facade of the Palais Ideal visualise the link between the artist’s poetry and Cheval’s facteur project. l’AI 167


CARMINATI SERRAMENTI, DESIGN AND REFINEMENT IN A PRESTIGIOUS VILLA

Carminati Serramenti, entreprise leader dans la production de fenêtres en bois, bois-aluminium, et bois-verre, a contribué à la réalisation d’une villa londonienne particulièrement réussie en termes de typologie et d’originalité du projet. Conçue par Lab Architects, la Floating Villa est en fait une habitation flottante qui allie le sentiment de protection et de sécurité d’une maison privée avec le désir de mouvement et d’évasion que seul un bateau peut donner. L’extérieur est habillé d’une succession de lattes en bois qui, en plus d’être un élément décoratif, offre un système efficace de contrôle de la lumière préservant l’intimité. A l’intérieur, l’espace est clairement délimité en deux zones: au premier étage, un grand espace ouvert est composé de l’entrée, de la cuisine et du salon; à l’étage inférieur, se trouve l’espace nuit avec les chambres et leurs salles de bains respectives. Pour la zone living de la Floating Villa, le choix s’est porté sur les Skyline Sliding portes coulissantes à levage, en bois de sapin en finition claire naturelle, le type de fenêtre qui offre l’apport maximal de lumière, avec son cadre rendu encore plus minimal grâce à sa porte fixe entièrement en verre. La nuance dorée du sapin se marie parfaitement aux autres accessoires d’ameublement en bois, s’intégrant ainsi à l’harmonie qui caractérise l’ambiance. La finition gloss avec garantie de la partie en bois et le traitement spécial anti-corrosión de la quincaillerie, rendent la fenêtre parfaite même dans une situation difficile comme celle-ci, soumise à une forte humidité. l’AI 167


www.carminatiserramenti.it

Carminati Serramenti, azienda leader nella produzione di infissi in legno, legno-alluminio, legno-vetro, ha contribuito alla realizzazione di un progetto londinese particolarmente riuscito per tipologia e originalità dell’intervento. Firmata dallo studio Lab Architects, la Floating Villa è infatti una villa galleggiante in cui si coniugano il senso di protezione e sicurezza di un’abitazione privata col desiderio di movimento e d’evasione che solo una barca può dare. L’esterno si presenta con una successione di listelli in legno che, oltre a essere un elemento decorativo, rappresentano un efficiente sistema di schermatura per la luce e la privacy. All’interno, lo spazio si distingue chiaramente in due zone: al primo piano abbiamo un grande open space che ospita l’ingresso, la cucina e il soggiorno; al piano inferiore, invece, si trova la zona notte con le camere e i rispettivi bagni. Per la zona living della Floating Villa sono stati scelti gli alzanti scorrevoli Skyline Sliding in legno d’abete con finitura chiara naturale, una tipologia di serramento che permette l’apporto massimo di luce con un telaio reso ancora più minimal grazie all’anta fissa a tutto vetro. Il colore dorato dell’abete si abbina perfettamente agli altri complementi d’arredo in legno, diventando parte dell’armonia che caratterizza gli ambienti. La finitura gloss con garanzia della parte legno e lo speciale trattamento anti-corrosione della ferramenta rendono il serramento perfetto anche in una situazione difficile come questa, soggetta a una forte presenza d’umidità.

Carminati Serramenti, a leading manufacturer of windows and doors made of wood, wood-aluminium and wood-glass, has contributed to the construction of a London project that is particularly stylish and original. Designed by Lab Architects, the Floating Villa is in fact a floating house combining the sense of protection/security associated with a private home with the desire for movement and escape that only a boat can provide. The Floating Villa designed by the Lab Architects combines the sense of protection and security of a private house with the desire for movement and a sense of escape that only a boat can convey. The exterior façade is covered by a series of wooden slats which, in addition to being a decorative element, provide an effective light protection system and create privacy conditions. Inside, the space is clearly divided into two zones: on the first floor we can see a large open space which contains the entrance hall, kitchen and living room; on the lower floor, there is a sleeping area with corresponding bathrooms. For the living room of the Floating Villa were chosen Skyline Sliding panoramic windows, made of fir wood with a natural light finish. This type of window, which consists of the frame made even more minimal thanks to the fixed all-glass sash, allows the maximum contribution of light. The golden color of the fir perfectly matches with the other wooden furnishing accessories, becoming part of the harmony that characterizes present environments. The gloss finish with guarantee of the wooden part and the special anti-rust treatment of the hardware make the window perfect even with such a strong presence of humidity as in this situation. Photos : Alexander James Photography l’AI 167


Ethimo et Marc Sadler réinterprètent le teck pour éclairer les espaces extérieurs avec la collection de lampes Gaia au design sobre, élégant et contemporain. Gaia est une idée de lumière qui allie technologie et design. Les deux versions, de table et suspendue, sont disponibles avec un abat-jour en tissu de neuf coloris différents et peuvent être allumées et éteintes par un système tactile. Le corps lumineux peut être réglé sur deux intensités, et est facilement rechargeable grâce à sa base de recharge spéciale en teck, équipée d’un connecteur magnétique et alimentée par une prise USB. La batterie a une autonomie garantie de plus de 10 heures à l’intensité maximale, ce qui fait de Gaia le choix idéal pour passer d’agréables soirées dans le jardin.

ethimo.com

COMPILATION

Furniture & Office / Decoration & Lifestyle Ethimo e Marc Sadler reinterpretano il teak per illuminare gli spazi outdoor con la collezione di lampade Gaia dal design sobrio, elegante e contemporaneo. Gaia è un’idea di luce che unisce la tecnologia al design. Le due versioni, da tavolo e sospesa, sono disponibili con paralume in tessuto in nove varianti colore e hanno un sistema di accensione e spegnimento touch. Il corpo luminoso è dimmerabile a due livelli ed è facilmente ricaricabile grazie all’apposita base di ricarica in teak, provvista di connettore magnetico ed alimentata da una presa USB. La batteria ha una durata garantita di più di 10 ore alla massima intensità, rendendo Gaia la scelta ideale per trascorrere delle piacevoli serate in giardino. Ethimo and Marc Sadler reinterpret teak to illuminate outdoor spaces with the collection of Gaia lamps with a sober, elegant and contemporary design. Gaia is a light concept that combines technology and design. Available as a hanging lamp or a table lamp, Gaia has a fabric shade that comes in a choice of nine colours and an on/off touch-control system. The light can be dimmed to two levels and is easily charged using the teak charging base, which has a magnetic connector and a USB port. The battery is guaranteed to last over 10 hours at maximum intensity, making Gaia the perfect choice for delightful evenings spent in the garden.

hideo.design

Hideo presents a new collection of high-end freestanding bath Hideo présente une nouvelle collection de baignoires tubs, conceived as actual interior reestanding haut de gamme, conçus comme des éléments décor elements, that go beyond d’ameublement dépassant leur fonction première et épousant their primary function and le concept japonais de bain comme rituel. Hideo Shimizu, embrace the Japanese concept of propriétaire et designer de Hideo, détourne le concept de la the bath as a rite. Hideo Shimizu, baignoire en attribuant une forme innovante à l’action même owner and designer of Hideo, de s’immerger dans l’eau chaude. La haute qualité du matériau revolutionises the concept of the avec une texture mate blanc cassé, le design essentiel aux bath tub by giving the very action lignes douces et enveloppantes et les bords fins confirment le of diving into the warm water an concept de confort et d’ergonomie que tous les modèles de la innovative shape. The high quality collection garantissent avec une sécurité maximale. of the material with an off-white matte texture, the essential Hideo presenta una nuova collezione di vasche da bagno freestanding di alta gamma, concepite come design of the soft and enveloping elementi d’arredo che vanno oltre la loro funzione primaria, sposando il concetto giapponese del bagno lines, and the thin and sleek edges come rito. Hideo Shimizu, titolare e designer di Hideo, stravolge il concetto di vasca da bagno attribuendo enhance the concept of comfort una forma innovativa all’azione stessa di immergersi nell’acqua calda. L’alta qualità del materiale dalla texture and ergonomics that all models in opaca off-white, il design essenziale dalle linee morbide e avvolgenti e i bordi sottili avvalorano il concetto di the collection guarantee together comfort ed ergonomia che tutti i modelli della collezione garantiscono insieme alla massima sicurezza. with maximum security.

giorgetti.eu Parmi les nouveautés de la collection 2022 de Giorgetti, le paravent Borealis conçu par Roberto Lazzeroni célèbre la passion de Giorgetti pour les détails et sa recherche continue de la plus haute qualité grâce fruit d’une fabrication particulièrement soignée et de matériaux sélectionnés. Borealis est un objet d’aspect sculptural caractérisé par un jeu séduisant de bandes de cuir entrelacées, chacune composée de deux couches de cuir couplées, de deux couleurs différentes, cousues et finies à la main. Tra i nuovi prodotti della collezione 2022 di Giorgetti, il paravento Borealis firmato da Roberto Lazzeroni celebra la passione di Giorgetti per i dettagli e la continua ricerca della massima qualità attraverso una cura sartoriale delle lavorazioni e l’utilizzo di materiali selezionatissimi. Borealis è un oggetto dall’aspetto scultoreo caratterizzato da un seducente gioco di intrecci di fasce in pelle, ognuna formata da due strati di pelle accoppiati, di due colori diversi, cuciti e rifiniti a mano. Among the new 2022 products of Giorgetti, the Borealis screen designed by Roberto Lazzeroni celebrate Giorgetti’s passion for detail and its continuous search for the highest quality, through the sartorial attention to workmanship and the use of highly selected materials. The new Borealis screen is an object with a sculptural appearance that recounts the company’s high level of craftsmanship through a seductive interplay of interwoven leather bands, each made up of two layers of leather of two different colours, sewn and finished by hand. l’AI 167


CERSAIE OPEN TO EVOLUTION Bologne, 26-30 septembre 2022

Suivez-nous sur

Salon International de la Céramique pour l’Architecture et des Ameublements pour Salles de Bains De nouvelles propositions pour une conception évoluée des espaces architecturaux.

du 19/09 au 07/10 2022

Promu par

CONFINDUSTRIA CERAMICA

www.cersaie.it

En collaboration avec

Organisé par

Avec le soutien de


COMPILATION

luceplan.com Conçue par Marco Spatti pour Luceplan, Levante (dont le nom fait référence à la légèreté et au vent mais également à l’esthétique orientale) est née de l’intersection de trois grands éventails, réalisés d’un nouveau matériau dans le secteur du design, issu du secteur du food, avec un aspect rappelant le papier de riz, capable de diffuser la lumière uniformément sur toute la surface. Les voiles sont très fines et s’accrochent magnétiquement au noyau central qui abrite la source lumineuse, cachée comme s’il s’agissait d’un cœur organique et battant. La lampe est proposée en deux tailles : 60 cm et 1 m de diamètre. Le matériau est lavable, durable et recyclable. Levante est proposée comme une nouvelle icône Luceplan née dans une optique de durabilité, sans jamais trahir la vocation de proposer des projets de grande qualité formelle et d’impact émotionnel.

Furniture & Office / Decoration & Lifestyle Disegnata da Marco Spatti per Luceplan, Levante (il cui nome rimanda alla leggerezza e al vento ma ha anche un chiaro riferimento all’estetica orientale) nasce dall’intersezione di tre grandi ventagli, realizzati in un materiale inedito nel settore design, proveniente dal settore del food, con un aspetto che ricorda la carta di riso, in grado di diffondere uniformemente la luce su tutta la superficie. Lo spessore delle vele è minimo e queste agganciano magneticamente al nucleo centrale che alloggia la fonte luminosa, nascosta come se fosse un cuore organico e pulsante. La lampada viene proposta in due dimensioni: 60 cm e 1 m di diametro. Il materiale è lavabile, resistente e riciclabile. Levante si propone come una nuova icona Luceplan che nasce nell’ottica della sostenibilità, senza mai tradire la vocazione di proporre progetti di grande qualità formale e impatto emotivo. Designed by Marco Spatti for Luceplan, Levante (the name suggests lightness and wind, but also a clear reference to oriental aesthetics) stems from the intersection of three large fans, made in an unprecedented material for the design sector, borrowed from the world of food, with an appearance similar to rice paper, to spread light in a uniform way over surfaces. The thickness of the veils is minimal, and they are attached with magnets to the central core that contains the light source, hidden as if it were an organic, beating heart. The lamp comes in two sizes: 1 meter or 60 cm in diameter. The material is washable, strong and recyclable. Levante is ready to become a new Luceplan icon, created in a perspective of sustainability, without altering the company’s mission of producing designs of great formal quality and emotional impact.

technogym.com

Technogym Ride est le premier vélo – conçu par le Technogym Style Center à partir de l’expérience avec des sportifs professionnels - avec un écran 22” qui vous permet de vivre une expérience indoor immersive à la maison. Avec une seule connexion, Technogym Ride vous permet d’accéder confortablement à vos applications et contenus d’entraînement préférés.

tubesradiatori.com

Technogym Ride è la prima Bike – disegnata dal Centro Stile Technogym a partire dall’esperienza con gli sportivi professionisti - con uno schermo di 22” che permette di vivere, a casa propria, un’esperienza indoor immersiva. Con un solo log-in, Technogym Ride permette di accedere comodamente alle proprie app e contenuti di allenamento preferiti.

Technogym Ride is the first bike – designed by the Technogym Style Centre based on inpout from professional athletes - with a 22” screen that lets you enjoy an immersive indoor experience at home. By logging-in just once, Technogym Ride means you can easily access your favourite training apps and content.

Designed for Tubes by Elisa Ossino, I Ching is a 304L stainless steel towel Conçu par Elisa Ossino pour Tubes, I Ching est un module sècheheater created based on a process serviette en acier inoxydable 304L créé à partir d’un travail de of radical stylistic simplification. By simplification formelle radicale. En minimisant les dimensions et les reducing the overall size and thickness épaisseurs grâce à une technique très complexe, avec I Ching l’objet as much as possible by means of a chauffant se transforme en une sorte d’artwork qui fait oublier l’aspect highly complex technique, I Ching fonctionnel auquel il est destiné. Une ou plusieurs lignes parallèles ou transforms a heating appliance into séquentielles sont insérées dans le mur offrant la possibilité de créer a sort of artwork so that you almost différentes compositions graphiques et formelles faisant référence forget what it was designed to do. One aux hexagrammes du livre I Ching. Finitions en inox poli, inox satiné, or more parallel or sequential lines are nickel noir brossé mat, étain brossé mat, cuivre brossé mat, noir mat set in the wall so that various graphic/ (RAL 9005), blanc mat (RAL 9016), ou peint dans les 140 coloris de la stylistic patterns can be created that palette Tubes. Quatre tailles sont également disponibles : longueur 53, are reminiscent of the hexagrams in 63, 78 ou 135 cm, pour une largeur de 4 cm et une section très fine. the book entitled I Ching. Finishes are available in polished stainless steel, Disegnato per Tubes da Elisa Ossino, I Ching è un modulo scaldasalviette in acciaio inox 304L creato satin stainless steel, brushed black a partire da un lavoro di radicale semplificazione formale. Riducendo al massimo gli ingombri e gli matt nickel, brushed matt tin, brushed spessori grazie a una tecnica molto complessa, con I Ching l’oggetto scaldante si trasforma in una sorta matt copper, matt black (RAL 9005), di artwork che fa dimenticare l’aspetto funzionale cui è destinato. Una o più linee parallele o in sequenza matt white (RAL 9016) or painted in a s’inseriscono a parete offrendo la possibilità di creare diversi componimenti grafici e formali che range of 140 shades from the Tubes rimandano agli esagrammi del libro I Ching. Finiture in Inox lucido, Inox satinato, Nichel nero Spazzolato range of colours. Four sizes are also Opaco, Stagno Spazzolato Opaco, Rame Spazzolato Opaco, nero opaco (RAL 9005), bianco opaco (RAL available: 53, 63, 78 or 135 cm in 9016), oppure verniciato nei 140 colori della palette Tubes. Quattro inoltre le dimensioni disponibili: length and 4 cm wide with a very thin lunghezza 53, 63, 78 o 135 cm, per una larghezza di 4 cm e una sezione molto sottile. section. l’AI 167



COMPILATION

agapedesign.it

Furniture & Office / Decoration & Lifestyle

“Face à face” de Jean Nouvel Design est le nouveau concept de baignoires et vasques architecturales en marbre qui marque le début de la collaboration entre Agape et l’architecte français. Grâce à un système ingénieux de joints invisibles, la baignoire est construite de manière que ses surfaces semblent simplement se rapprocher l’une de l’autre. L’inclinaison extrêmement précise des panneaux qui deviennent des dossiers, permet de transformer la baignoire en un nid douillet où l’on peut s’asseoir, s’allonger, lire et se détendre.

La nuova serie di vasca e lavabi architettonici in marmo Face à face, disegnati da Jean Nouvel Design, segna l’esordio della collaborazione fra Agape e l’architetto francese. Nella costruzione della vasca i piani appaiono semplicemente accostati fra loro, grazie a un ingegnoso sistema di giunzioni invisibili. Grazie a una progettazione estremamente attenta all’inclinazione dei piani che diventano schienale, la vasca si trasforma in nido confortevole dove sedersi, sdraiarsi, leggere, rilassarsi. “Face à face” by Jean Nouvel Design is the new concept of architectural bathtubs and washbasins made in marble that marks the launch of the collaboration between Agape and the French architect.Thanks to an ingenious system of invisible joints, the bathtub is constructed such that its surfaces appear to simply approach one another side by side. The surfaces brush gently against one another, and thanks to the extremely precise inclination of the panels that become the backrests, the bathtub is transformed into a cozy nest where you can sit, stretch out, read and relax.

Cedit (marque de Florim) explore la réalité virtuelle du métaverse avec un projet numérique qui embrasse le passé, le présent et le futur. Un voyage à travers les collections CEDIT qui entrelace différents langages expressifs en faisant référence aux ruines historiques du classicisme avec des projections du futur. Dans la photo : immergées dans un paysage bucolique avec les ruines d’un temple classique, de grandes surfaces céramiques, s’élèvent comme de grandes colonnes. Un voyage dans le temps raconté par la designer Elena Salmistraro avec les dalles de la collection Chimera.

florim.com

Cedit (marchio di Florim) esplora la realtà virtuale del metaverso con un progetto digitale che abbraccia passato, presente e futuro. Un viaggio tra le collezioni CEDIT che intreccia diversi linguaggi espressivi e dove convivono riferimenti e simbolismi che riconducono alle rovine storiche della classicità insieme a proiezioni dal futuro. Nella foto: immerse in un paesaggio bucolico che vede al centro le rovine di un tempio classico, grandi superfici ceramiche dall’intensa carica simbolica si stagliano come grandi colonne. Un viaggio nel tempo raccontato dalla designer Elena Salmistraro sulle lastre della collezione Chimera. Cedit (made in Florim) explores the virtual reality of the metaverse with a digital project that embraces past, present and future. A journey through the CEDIT collections that intertwines different expressive languages and where references and symbolisms coexist leading back to the historical ruins of classicism along with projections from the future. Photo: Immersed in a bucolic landscape with the ruins of a classical temple in the main scene, large ceramic surfaces stand out like large columns. A journey through time narrated by the imagination of the designer Elena Salmistraro on the slabs of Chimera.

axolight.it Design, modularité, flexibilité et technique sont les caractéristiques qui distinguent Poses de Axolight, la nouvelle lampe modulaire en version plafonnier, applique et suspension, qui permet la création d’innombrables formes géométriques. La lampe est modulable grâce à l’utilisation de barres linéaires, d’un diamètre de 2,3 cm, déclinées en trois longueurs différentes (~ 45cm, ~ 82 cm, ~ 142 cm), qui se greffent sur des satellites circulaires, équipés d’un couvercle d’ouverture et fermeture aimanté. Chaque satellite circulaire peut intégrer de 1 à 4 barres combinées dans 12 positions différentes. Design, modularità, flessibilità e tecnica sono le caratteristiche che contraddistinguono Poses di Axolight, la nuova lampada modulare da soffitto, muro e sospensione, che consente la creazione di innumerevoli forme geometriche. La lampada è componibile attraverso l’uso di barre lineari, dal diametro di 2,3 cm disponibili in tre differenti lunghezze (~45cm, ~82 cm, ~142 cm), che si innestano su satelliti circolari, dotati di un coperchio di apertura e chiusura a calamita. Per ogni satellite circolare si possono inserire, congiuntamente, da 1 a 4 barre in 12 diverse posizioni. l’AI 167

Design, modularity, flexibility and technique are what distinguish Poses by Axolight, the new modular pendant, wall, or ceiling fixtures that can be assembled in a variety of ways to create countless geometrical shapes. The composition is achieved through the use of linear bars, with a diameter of 2.3 cm, available in three different lengths (~45 cm, ~82 cm, ~142 cm), which are fitted onto circular satellites, equipped with a cover with magnetic opening and closure. For every circular satellite from one to four bars can be inserted in 12 different positions.


MONDIAL DU BÂTIMENT 2022, PARIS

www.batimat.com

Événement international de référence des secteurs du bâtiment, de la construction et de l’architecture, le Mondial du Bâtiment, et ses trois salons Batimat, Idéobain et Interclima ouvrira ses portes à Paris Expo Porte de Versailles du 3 au 6 octobre 2022. Le salon Batimat, en particulier, s’adresse aux secteurs de la construction et du bâtiment, organisés au sein des pavillons 1, 4, 5 et 6. Cette année, 2022, le salon est porté par 4 grands sujets : Préserver l’environnement, Transformer les méthodes, Bien vivre dans la ville de 2050 et Valoriser les métiers. Parmi les temps forts de cette édition, les solutions émergentes pour la décarbonation des bâtiments. Situé en plein cœur du Pavillon 1, l’Espace Low Carbon Construction, en partenariat avec Construction 21, mettra en lumière, sur plus de 600 mètres carrés, la richesse de l’offre de ce marché en fort développement. En totale cohérence avec la thématique, cet espace réconcilie événementiel et développement durable : politique zéro déchets, choix de bois d’origine française et transformé sur le territoire, de mobiliers éco-conçus, de moquettes 100 % recyclées, d’éclairage led… Deux forums prennent place au cœur des Pavillons 1 (Forum Construction) et 2 (Forum Architecture), donnant la parole à des experts français et internationaux et à des intervenants de renom afin d’apporter un éclairage sur les grands sujets de société, proposer une vision et des solutions. Evento internazionale di riferimento dei settori dell’edilizia, costruzione e architettura, “le Mondial du Bâtiment”, che riunisce i saloni Batimat, Idéobain e Interclima, aprirà i battenti a Paris Expo Porte de Versailles dal 3 al 6 ottobre 2022. Batimat, in particolare, si rivolge ai settori della costruzione e dell’edilizia, riuniti nei padiglioni 1, 4, 5 e 6. Quest’anno il salone verterà su 4 grandi temi: Preservare l’ambiente, Trasformare i metodi, Vivere bene nella città del 2050 e Valorizzare le professioni. Tra i momenti forti di quest’anno, l’universo low carbon a cui è dedicato un intero spazio di oltre 600 metri quadrati al centro del padiglione 1. Progettato in collaborazione con Construction 2, Low Carbon Construction metterà in evidenza soluzioni e materiali per la decarbonizzazione degli edifici. In completa coerenza con il tema, questo spazio concilierà eventi e sviluppo sostenibile: politica dei “rifiuti zero”, scelta del legno di origine francese e trasformato sul territorio, mobili eco-design, tappeti 100% riciclati, illuminazione a LED... Un ricco programma di incontri organizzati al centro dei padiglioni 1 (Forum Construction) e 2 (Forum Architecture) permetterà di dibattere sulle principali questioni sociali e proporre una visione del futuro con le relative soluzioni coinvolgendo durante i 4 giorni del salone esperti francesi e internazionali e relatori di rilievo.

A leading international event for the building, construction and architecture sectors, ‘le Mondial du Bâtiment’, which brings together the Batimat, Idéobain and Interclima shows, will open its doors at Paris Expo Porte de Versailles from 3rd-6th October 2022. Batimat, in particular, is focused on the construction and building industries and held in Halls 1, 4, 5 and 6. This year, the show will focus on 4 major themes: Preserving the environment; Transforming work methods; Living well in the city of 2050; and Showcasing trades and professions. One of this year’s highlights is low carbon that has been allocated its own space covering over 600 square metres in the middle of Hall 1. Designed in partnership with Construction 2, Low Carbon Construction will highlight products and materials for decarbonising buildings. In perfect synch with the main theme, this space will reconcile events with sustainable development: ‘zero waste’ policy, opting for French wood processed in the nation, ecodesign furniture, 100% recycled carpets, LED lighting... An extensive schedule of meetings organised in the middle of Pavilions 1 (Forum Construction) and 2 (Forum Architecture) will provide the opportunity to debate crucial social issues and propose a vision of the future and products for facing it that will involve leading French and international experts and speakers during the 4 days of the show. l’AI 167


Jwana Hamdan, la nouvelle marque de design d’extérieur fondée par l’entrepreneuse italo-libanaise homonyme, a présenté The Wandering Majlis, une série de mobilier inspiré du monde nomade. La collection se compose de sièges au sol et rehaussés, de canapés modulables, de coussins et de tables basses, conçus pour être situés dans des ambiances délimités par des tapis d’extérieur créant des jeux superpositions. Chaque meuble est fabriqué avec des matériaux certifiés pour une utilisation en extérieur. Un trait distinctif de la collection est le projet textile exclusif, inspiré de l’art textile des Bédouins, les Sadu, avec des palettes de couleurs, permettant de multiples combinaisons.

COMPILATION

Furniture & Office / Decoration & Lifestyle jwanahamdan.com

Jwana Hamdan, il nuovo brand di design outdoor fondato dall’omonima imprenditrice italo-libanese, ha presentato The Wandering Majlis, una serie di arredi ispirati al mondo nomade. La collezione si compone di sedute da terra e rialzate, divani modulari, cuscini e tavolini bassi, pensati da situare in ambienti delimitati da tappeti outdoor con cui creare layer e giochi di sovrapposizioni. Ogni arredo è realizzato con materie certificate per l’utilizzo outdoor. Tratto distintivo della collezione è il progetto tessile esclusivo, ispirato all’arte tessile dei beduini, il Sadu, con palette cromatiche ricercate. Jwana Hamdan, the new outdoor design brand founded by the Italian-Lebanese entrepreneur bearing the same name, presented The Wandering Majlis, a series of furnishings inspired by the nomadic world. The Wandering Majlis consists of floor-standing and elevated seating, modular sofas, cushions and low tables, designed with which to create layers and playful overlays. Each piece of furniture is made from excellent raw materials certified for outdoor use. Fundamental distinguishing feature of the collection is the exclusive textile design, inspired by the textile art of the Bedouins, the Sadu, with refined color palettes, where sophisticated geometries, patterns and different textures.

marazzi.it

Grazie a tecnologie di produzione all’avanguardia nella lavorazione del gres porcellanato e un’approfondita ricerca su smalti e colori, la collezione Lume di Marazzi reinterpreta la bellezza irregolare dei mattoncini maiolicati fatti a mano caratterizzati da ricche densità cromatiche, un’estrema brillantezza e leggere imperfezioni. L’originale formato 6x24 cm, oltre a quelli 10x30 e 7x28 cm già presenti in gamma, nonché i bordi molto dritti che consentono una posa quasi senza fughe. Lume è disponibile in 12 colori ed è adatto per il rivestimento di pareti in spazi residenziali e commerciali. La posa a pavimento è consigliata solo in spazi privati soggetti a un leggero calpestio.

Grâce à une technologie de production du grès d’avant-garde et à une recherche poussée sur les émaux et les couleurs, la collection Lume de Marazzi réinterprète la beauté des briquettes de majolique faites à la main, saturées d’émail, extrêmement brillantes et imparfaites. Le format inédit 6x24 cm, plus particulier que ceux en 10x30 et 7x28 cm déjà présents dans la gamme, ainsi que les bords très droits qui permettent une pose presque sans joints. Proposé en 12 couleurs, Lume convient à la pose sur les murs dans les espaces résidentiels et commerciaux. La pose au sol est recommandée uniquement dans des espaces privés exposés à une faible intensité de piétinement.

Thanks to cutting-edge manufacturing technologies for processing porcelain stoneware and in-depth research into glazes and colours, the Lume collection by Marazzi reinterprets the irregular beauty of hand-made majolica tiles characterised by deep colour variations, shininess and slight imperfections. The original 6x24 cm format, as well as the 10x30 and 7x28 cm version already available in the range, not to mention the extremely straight edges enabling almost seamless installation. Lume is available in 12 colours and it is ideal for wall tiling in residential and commercial spaces. Floor laying is only recommended in private spaces subject to light footfall.

luctra.eu/fr Luctra® présente Luctra® Mesh, la nouvelle solution pour une gestion intelligente de l’éclairage des espaces de travail. La technologie Bluetooth Mesh combinée à une puce intégrée dans chaque lampadaire offre une connexion directe et peut communiquer avec n’importe quel autre réseau Mesh. Une application disponible sur smartphone ou tablette permet de paramétrer les lampadaires, de la même manière qu’une maison intelligente. L’interface utilisateur offre une utilisation intuitive. Luctra® Vitawork® Mesh est donc une excellente solution pour la mise en œuvre d’un concept d’éclairage holistique. Luctra® presenta Luctra® Mesh, la nuova soluzione per la gestione intelligente dell’illuminazione degli spazi di lavoro. La tecnologia Bluetooth Mesh combinata con un chip integrato in ogni lampada offre una connessione diretta e può comunicare con qualsiasi altra rete Mesh. Un’applicazione disponibile su smartphone o tablet permette di configurare le lampade, come la programmazione domotica di un’abitazione. L’interfaccia utente offre un funzionamento intuitivo. Luctra® Vitawork® Mesh è quindi un’ottima soluzione per l’implementazione di un concetto di illuminazione olistico. l’AI 167

Luctra® presents Luctra® Mesh, the latest product for smart workspace lighting management. Bluetooth Mesh technology combined with a chip integrated in every lamp guarantees a direct connection ready to communicate with any other Mesh network. An app available on a smartphone or tablet enables the lamps to be set in a similar way to home automation programming. The user interface operates on an intuitive basis. Luctra® Vitawork® Mesh is an excellent way of implementing a holistic lighting concept.


SKYLINE MINIMAL FRAMES WWW.CARMINATISERRAMENTI.IT PROGETTO: LAB ARCHITECTS FOTOGRAFIA: ALEXANDER JAMES

R

WE DESIGN THE INVISIBLE


COMPILATION

Furniture & Office / Decoration & Lifestyle

poltronova.it

Plasma, le fauteuil conçu par Nigel Coates pour Poltronova, reflète le goût du designer anglais par la conception numérique de formes essentielles. Composé d’un ensemble de coussins de différentes tonalités posés sur une structure métallique élancée aux courbes harmonieuses, Plasma allie la simplicité d’un signe graphique continu à la technologie complexe de la structure, réalisée avec des méthodes informatisées de pliage et de soudure. Avec un repose-pieds, il est également disponible pour une utilisation en extérieur. Plasma, la poltrona disegnata da Nigel Coates per Poltronova, esprime la vocazione del progettista inglese a disegnare forme essenziali mediante la progettazione digitale. Costituita da un set di cuscini, in varia tonalità di colore, sospesi su un esile struttura in metallo dalle curve armoniche, Plasma unisce la semplicità di un segno grafico continuo alla complessa tecnologia della struttura, realizzata con metodi di piegatura e saldatura computerizzata. Dotata di poggiapiedi è disponibile anche per esterno. Plasma, the armchair designed by Nigel Coates, reflects the English designer’s taste for designing essential forms by digital means. Composed of a set of cushions in different tones placed on a slender metal structure with harmonious curves, Plasma combines the simplicity of a continuous graphic sign with the complex technology of the structure, made with computerized methods of bending and welding. With a footrest, it is also available for outdoor use.

citteriospa.com Conçu par Pinuccio Borgonovo pour Citterio, société du Groupe Molteni, le système Wood Wall comprend des cloisons vitrées, à simple vitrage central ou latéral, à double vitrage et à panneaux aveugles, des cloisons avec rangements, ainsi qu’une gamme complète de portes battantes ou coulissantes, vitrées ou pleines. Il se compose d’éléments en bois de chêne massif ou en noyer Canaletto, qui s’assemblent entre eux pour former un ensemble structuré d’organisation de l’espace. Ceramiche Ragno ha inaugurato il suo primo flagship showroom progettato da Benedetta Tagliabue – EMBT. Lo spazio espositivo di 400 m2 nell’iconico quartiere di Porta Nuova a Milano è stato reinterpretato dall’architetto come un caleidoscopio di colori, texture e disegni che raccontano la storia e le capacità tecniche e artigianali della marca e le potenzialità espressive della ceramica. La leggerezza e le dimensioni straordinarie delle grandi lastre in gres a spessore sottile della collezione Incanto sono in armonico equilibrio accanto alle piccole ceramiche super lucide e iper-decorate di Storie, con un sistema di tiranti che richiama, ancora una volta, le geometrie della ragnatela. Il pavimento è un unico grande mosaico che dialoga con le collezioni sospese alle strutture in legno suggerendo nuove combinazioni e letture dei materiali esposti nelle varie sale e accompagnando i visitatori in un suggestivo percorso. l’AI 167

Disegnato da Pinuccio Borgonovo per Citterio, azienda del Gruppo Molteni, il sistema Wood Wall comprende pareti divisorie vetrate a lastra singola centrale oppure laterale, a doppio vetro e a pannello cieco, pareti a contenitore e una gamma completa di porte battenti o scorrevoli, sia vetrate che piene. Wood Wall è composto da elementi in legno massello di rovere o noce canaletto che si incastrano tra loro a diventare un sistema strutturato di organizzazione dello spazio. Wood Wall, designed by Pinuccio Borgonovo for the Molteni Group company Citterio includes glazed partitions, with single central or side panes, double glazed and solid options, partitions and storage units, and a complete range of glazed or solid swing or sliding doors. Wood Wall consists of solid wood Canaletto walnut, which interlock to become a structured system for the organisation of interiors.

ragno.it Ceramiche Ragno, marque historique de l’industrie de la céramique, a inauguré à Milan son premier flagship showroom, conçu par Benedetta Tagliabue – EMBT. L’espace de 400 m², au cœur du quartier emblématique de Porta Nuova, a été interprété par l’architecte comme un caléidoscope de couleurs, textures et dessins, racontant l’histoire et les capacités techniques et artisanales de la marque, et tout le potentiel expressif de la céramique. La légèreté et les dimensions extraordinaires des grandes plaques en grès d’épaisseur fine sont mises en valeur, dans leur globalité, à côté des petites céramiques de la collection Storie, qui décorent les grandes vitrines, accrochées à un système de tirants typique des bateaux à voile, simulant encore une fois la géométrie de la toile d’araignée. La mosaïque étendue au sol dialogue avec les collections suspendues aux structures en bois, suggère d’ultérieures combinaisons et lectures des matières dans les différentes pièces en accompagnant les visiteurs dans un parcours suggestif. Ceramiche Ragno has opened its first flagship showroom designed by Benedetta Tagliabue - EMBT. This 400 m2 showroom in Milan’s iconic Porta Nuova district has been reinterpreted by the architect as a kaleidoscope of colours, textures and designs that tell the story of the brand’s technical skills and craftsmanship and the stylistic potential of ceramics. The lightness and extraordinary size of the large, thin stoneware slabs from the Incanto collection are neatly balance with the small, super-glossy, hyper-decorated ceramics from the Storie range, including a system of tie rods that once again evokes the geometric patterns of a spider’s web. The floor is one single large mosaic that dialogues with the collections suspended from the wooden structures, suggesting new combinations/readings of the materials on display in the various rooms that visitors can admire along the striking exhibition layout.


PARIS NORD VILLEPINTE

08-12 SEPT. 2022 WWW.MAISON-OBJET.COM

#MAISON ETOBJET


A cura par/di/by Alda Mercante

BOOKS

Private Portraits of Living Porta Nuova Milano – Projects by COYMA Image & Gio Pagani Skira editore, Milano 2022, ill. col., 164 pp Ce livre met en lumière la longue collaboration entre les agences d’architecture et de design d’intérieur COIMA Image et GioPagani, qui a mené à un processus de conception commun et à la réalisation d’appartements très singuliers dans le quartier exclusif de Porta Nuova à Milan. Il s’agit de propositions d’habitation de grande valeur, dotées de solutions innovantes, d’une rationalité qui exalte la beauté sophistiquée et la praticité, avec un soin particulier dans la recherche des matériaux et dans l’exécution des détails et des finitions. Il libro pone in evidenza la lunga collaborazione tra gli studi di architettura e interior design COIMA Image e GioPagani, che ha consentito un comune iter progettuale e la realizzazione di appartamenti molto singolari nelle zona esclusiva di Porta Nuova a Milano. Si tratta di proposte abitative di notevole pregio, dotate di soluzioni innovative, di una razionalità che esalta bellezza sofisticata e praticità, con una particolare cura nella ricerca materica e nell’esecuzione di dettagli e finiture. This book highlights the long-standing partnership between COIMA Image and GioPagani architecture/interior design firms that has resulted in a shared process for designing and constructing quite unique apartments in the exclusive Porta Nuova neighbourhood of Milan. These are housing projects of the highest order, fitted out with innovative solutions and rationally designed to engender sophisticated beauty and practicality, paying particular attention to building materials, features and finishes.

Dans ce volume, qui comprend deux textes de Bruno Forte et de Luigi Cosenza, Cesare De Seta traite des raisons complexes qui sont à l’origine de la civilisation architecturale de l’Italie, refondée par le christianisme qui prônait des valeurs spirituelles et éthiques très différentes de celles du monde antique. En effet, Cesare De Seta trace un large excursus en suivant le parcours idéal des architectures sacrées en Italie, en tenant compte de celles qui ont le plus intéressé ses études, ses expériences et ses propres choix en enquêtant sur les raisons fondatrices et incontournables de l’architecture chrétienne : de l’architecture paléochrétienne aux expressions de la civilisation médiévale romane et gothique et de la Renaissance au baroque pour arriver à l’architecture actuelle.

CESARE DE SETA Architettura sacra in Italia CLEAN Edizioni, Napoli 2022, 144 pp

Nel volume, che comprende due scritti di Bruno Forte e Luigi Cosenza, Cesare De Seta discute sulle ragioni complesse all’origine della civiltà architettonica in Italia, rifondata dal Cristianesimo che promosse valori spirituali ed etici del tutto diversi da quelli del mondo antico. Infatti De Seta compie un vasto excursus seguendo il percorso ideale delle architetture sacre in Italia, considerando quelle che maggiormente hanno interessato i suoi studi, le sue esperienze e le proprie scelte indagando le ragioni fondanti e ineludibili dell’architettura cristiana: dall’architettura paleocristiana sino alle espressioni della civiltà medioevale romanica e gotica e dal Rinascimento al Barocco sino all’architettura attuale. In this book, which includes two pieces written by Bruno Forte and Luigi Cosenza, Cesare De Seta discusses the complex reasons at the origins of architectural civilisation in Italy that was re-founded by Christianity and promoted spiritual/ethical values quite different from those of the ancient world. De Seta offers an extensive overview tracing the history of sacred/religious architecture in Italy based on those works he has studied most attentively, his own experiences and his personal favourites, investigating the fundamental, inescapable reasons underscoring Christian architecture: from early Christian architecture and works from medieval Romanesque and Gothic civilisation to the Renaissance, Baroque and present-day architecture.

MARCO ANTONIO BAZZOCCHI Alfabeto Pasolini Carrocci editore, Roma 2022, 192 pp Ce livre, sous la direction de Maria Careri et Walter Siti, réunit 20 rencontres, 20 mots, 20 intervenants et 20 podcasts pour évoquer le centième anniversaire de Pasolini à travers une série de rencontres et de textes confiés à des écrivains et à des experts qui explorent l’imaginaire de Pier Paolo Pasolini. Et le dictionnaire proposé dans cet ouvrage passe en revue les motsclés fondamentaux et fournit des indications préliminaires sur la signification des différentes œuvres. En effet, Pasolini ne peut être confiné dans les limites d’une œuvre ou d’un genre, car c’est un auteur qui les franchit et les défie sans cesse. Il libro, a cura di Maria Careri e Walter Siti, raccoglie 20 incontri, 20 parole, 20 biblioteche, 20 oratori e 20 podcast, che evocano i cento anni di Pasolini mediante un ciclo di incontri e di testi affidati a scrittori ed esperti che attraversano l’immaginario pasoliniano. E il dizionario proposto in questo scritto ne passa in rassegna i lemmi fondamentali e fornisce indicazioni preliminari sul significato delle singole opere. Infatti Pasolini non può esse racchiuso nei confini di un’opera o di un genere, ma è un autore che continuamente li attraversa e sovverte. This book, edited by Maria Careri and Walter Siti, brings together 20 encounters, 20 words, 20 libraries, 20 speakers and 20 podcasts to celebrate Pasolini’s 100th birthday in the form of a series of meetings and texts commissioned to writers and experts with a deep understanding of Pasolini’s visionary thinking. The dictionary compiled in this publication surveys all the basic lemmas and provides preliminary insights into the meaning of the individual works. Pasolini cannot really be encapsulated within the confines of one work or genre; he is a writer who constantly crosses and subverts boundaries.

l’AI 167


architect meets innovations Paris Event Center 22 & 23 septembre 2022 ÉVÉNEMENT EXCLUSIF présentant les dernières innovations d’industriels de la construction PRODUITS SÉLECTIONNÉS par un comité de pilotage

THÈME 2022 : SYNERGIES

EXPOSITION MATÉRIAUX • COCORICO, des innovations made in France PRÉSENTATION • Le FRENCH DESIGN 100 - Les lauréats en design d’espace EXPOSITIONS PHOTOGRAPHIQUES • AILLEURS / OUTWARDS, exposition photographique du Grand Prix AFEX 2021 • DIPLÔMES DE L’ENSA PARIS-VAL DE SEINE - Sélection 2022 CONFÉRENCES sur l’architecture ART by Philippe Desloubières LIBRAIRIE Le Moniteur VISITEZ EN LIVE ET/OU EN LIGNE

Pré-enregistrement obligatoire avec code d’invitation ARCHITECTATWORK.FR

Evénement organisé avec la collaboration de Agenceurs

l’AI 167


A cura par/di/by Alda Mercante

BOOKS

JORGE ALMAZÁN Emergent Tokyo: Designing the Spontaneous City Oro Editions, San Francisco 2022, 250 pp Ce livre propose une nouvelle compréhension de la première mégalopole du monde, ainsi qu’un guide pratique sur la manière de faire bénéficier d’autres villes du monde de l’intimité, de l’adaptabilité et de la spontanéité du style de Tokyo. Par rapport aux métropoles occidentales telles que New York ou Paris, peu de personnes vivant en-dehors de Tokyo ont une connaissance approfondie des mécanismes internes de cette ville. Pour les villes du monde entier, en crise et à la recherche de nouveaux modèles pour l’avenir, la réussite de Tokyo en termes d’équilibre entre croissance exponentielle et vie communautaire locale pose un défi : pouvons-nous concevoir d’autres villes pour égaler ses qualités principales ? Emergent Tokyo répond à cette question de manière claire en se plongeant dans les espaces urbains les plus représentatifs de Tokyo, de la vie nocturne au néon aux ruelles tranquilles des faubourgs. I visitatori del Giappone, architetti e professionisti delle politiche urbane verranno con una nuova comprensione della megalopoli più importante del mondo e una guida pratica su come portare intimità, adattabilità e spontaneità in stile Tokyo in altre città del mondo. Rispetto alle metropoli occidentali come New York o Parigi, pochi estranei capiscono i meccanismi interni di Tokyo. Per le città di tutto il mondo impantanate nella crisi e alla ricerca di nuovi modelli, il successo di Tokyo nell’equilibrio tra crescita massiccia e vita comunitaria locale pone una sfida: possiamo progettare altre città per emularne le migliori qualità? Emergent Tokyo risponde affermativamente a questa domanda scavando negli spazi urbani più caratteristici di Tokyo, dall’iconica vita notturna al neon alle tranquille stradine secondarie del quartiere. Visitors to Japan, architects, and urban policy practitioners alike will come away with a fresh understanding of the world’s premier megacity – and a practical guide for how to bring Tokyo-style intimacy, adaptability, and spontaneity to other cities around the world. Compared to Western metropolises like New York or Paris, few outsiders understand Tokyo’s inner workings. For cities around the globe mired in crisis and seeking new models for the future, Tokyo’s success at balancing between massive growth and local communal life poses a challenge: can we design other cities to emulate its best qualities? Emergent Tokyo answers this question in the affirmative by delving into Tokyo’s most distinctive urban spaces, from iconic neon nightlife to tranquil neighborhood backstreets.

Plein sud. Le guide de l’art contemporain du Sud pleinsud.art Plein Sud 2022 est un guide gratuit, qui référence 74 espaces dédiés à l’art contemporain dans le sud de la France. Diffusé dans les principaux établissements touristiques et culturels, ce guide recense des lieux emblématiques et inédits entre Sète-Sérignan et Nice-Monaco et invite à découvrir les programmations de juin à octobre, de musées, centres d’art, parcs de sculptures, fondations privées, écoles d’art ou résidences d’artistes, domaines viticoles, monuments historiques ou jardins remarquables… Plein Sud 2022 è una guida gratuita, che cataloga 74 spazi dedicati all’arte contemporanea nel sud della Francia. Distribuita nei principali stabilimenti turistici e culturali, la guida elenca luoghi emblematici e inediti tra Sète-Sérignan e Nice-Monaco e invita a scoprire la programmazione da giugno a ottobre, di musei, centri d’arte, parchi di scultura, fondazioni private, scuole d’arte o residenze d’artista, aziende vinicole, monumenti storici o giardini notevoli... Plein Sud 2022 is a free guide cataloguing 74 spaces dedicated to contemporary art in the South of France. Distributed at leading tourist and cultural establishments, the guide lists emblematic and unfamiliar places located between Sète-Sérignan and Nice-Monaco and gives the schedules of museums, art centres, sculpture parks, private foundations, art schools or artist residences, wineries, historic monuments and notable gardens etc, from June-October,

Palazzo Reale di Milano: Ritratte Direttrici di Musei Italiani

Ce livre-catalogue, publié à l’occasion de l’exposition “Ritratte – Direttrici di Musei Italiani”, qui s’est tenue du 3 mars au 3 avril 2022 au Palais royal de Milan, et qui présentait des photographies signées Gerald Bruneau, a été conçu et dirigé par la Fondazione Bracco. Il présente, en tant que protagonistes, vingt-deux femmes directrices de certains des musées et des institutions culturelles les plus importants d’Italie. C’est un projet qui illustre le travail d’un grand photographe et le soutien d’une institution d’excellence comme la Fondation Bracco, qui s’efforce de promouvoir des projets à vocation civile et sociale. En effet, les photographies exposées montrent, à travers la vision suggestive des musées désertés en raison de l’épidémie de coronavirus, l’identité des femmes qui sont chargées de les gérer et de s’en occuper. Questo libro-catalogo, edito in occasione della mostra “ Ritratte” - Direttrici di Musei Italiani – svoltasi a Palazzo Reale dal 3 marzo al 3 aprile 2022, e allestito con fotografie di Gerald Bruneau, è stato ideato e curato da Fondazione Bracco e mette in evidenza, quali protagoniste, ventidue donne direttrici di alcuni dei più importanti musei e istituzioni culturali italiane. Si tratta di un’iniziativa che illustra il lavoro di un grande fotografo e l’impegno di un’istituzione di eccellenza come la Fondazione Bracco, che si prodiga a promuovere iniziative di valore civile e sociale. Le fotografie esposte mostrano infatti, con la visione suggestiva di musei deserti a causa dell’epidemia di corona virus, l’identità delle donne che hanno la responsabilità di gestirli e custodirli. This catalogue-book, published in conjunction with an exhibition entitled “Ritratte” - Direttrici di Musei Italiani - held at Palazzo Reale from 3rd March-3rd April 2022 and featuring photographs by Gerald Bruneau, was devised and edited by the Bracco Foundation and focuses on twenty-two female directors of some of Italy’s most important museums and cultural institutions. The project sets out to showcase the work of a great photographer and the engagement of an institution of the highest order like the Bracco Foundation, which does its utmost to promote projects of civil/social value. The photographs on display, featuring striking images of museums deserted due to the Coronavirus pandemic, focus on women who are in charge of managing and safeguarding these museums.

l’AI 167


arcainternational@groupep.mc

(copie de la carte d’étudiant obligatoire)

Abonnement Spécial Etudiant ¤ 40,00

Modalità di pagamento:

Acconsento che i miei dati personali siano trattati, nel rispetto della legge monegasca n. 1.165 - 23-12-1993 modificata, per l’invio dell’abbonamento e relative comunicazioni

167

I agree that my personal data are used, as per Law n. 1.165 - 23-12-1993, for this subscription and relative communications

167

Data

Les informations recueillies font l’objet d’un traitement informatique destiné à mettere en place votre abonnement. Le destinataire des données est notre service abonnements. Conformément à la loi monégasque relative à la protection des informations nominatives, n. 1.165 du 23 décembre 1993, modifiée, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification à vos informations nominatives traitées par la Société Anonyme Monégasque MDO sur demande écrite dûment motivée adressée à la direction de la société. Sam MDO-31, avenue Princesse Grace - MC 98000 Monaco.

Firma L’abbonamento entrerà in corso a pagamento ricevuto

Subscription will be processed on receipt of payment

Date

167

Attendo fattura: Partita IVA ......................................................................................

L’abonnement ne débutera qu’après réception du paiement

Signature

Expiration..................................................................................................................

Date

Data di scadenza..................................................................................................... Expiry date ............................................................................................................

N.°........................................................................ Cryptogramme.............................

Signature

N.°.............................................................................. CVV..................................

Mastercard

Mastercard

N.°.......................................................................... CVV.......................................

Visa

Visa

carte de crédit:

Mastercard

carta di credito Visa

by Credit Card:

virement bancaire sur le compte: SAM MDO IBAN : MC58 1273 9000 7005 2348 0000 086 Crédit Foncier de Monaco - 11 boulevard Albert Ier - 98000 MONACO

Provincia

allego copia di bonifico bancario intestato a: SAM MDO IBAN : MC58 1273 9000 7005 2348 0000 086 BIC CFMOMCMX Crédit Foncier de Monaco - 11 boulevard Albert Ier - 98000 MONACO

Telefono

Cognome

Rinnovo

(è necessario allegare il certificato di iscrizione scolastica)

Abbonamento biennale studenti ¤ 75,00

by Bank Wire Transfer to: SAM MDO IBAN : MC58 1273 9000 7005 2348 0000 086 BIC CFMOMCMX Crédit Foncier de Monaco - 11 boulevard Albert Ier - 98000 MONACO

chèque bancaire à l’ordre de : SAM MDO

Payment:

Professione

Mode de paiement:

Telephone

Città

CAP

Indirizzo

Nome

Nuovo abbonamento

Abbonamento biennale ¤ 90,00

e-mail (obbligatorio)

Profession

Profession

Country

(è necessario allegare il certificato di iscrizione scolastica)

Abbonamento annuo studenti ¤ 45,00

Sottoscrivo un abbonamento biennale a l’ARCA International (12 numeri) + l’ARCA International-on line

e-mail (obligatory)

Town

Ville

Surname

Renewal

(please enclose a copy of your school registration)

¤ 90,00 student subscription

(please enclose a copy of your school registration)

¤ 75,00 student subscription

e-mail (obligatoire)

Post Code

CP

Téléphone

Adress

Name

First subscription

¤ 110,00 regular subscription

Rest of the world

¤ 85,00 regular subscription

Abbonamento annuo ¤ 55,00

arcainternational@groupep.mc

Europe

ITALIA

Sottoscrivo un abbonamento annuale a l’ARCA International (6 numeri) + l’ARCA International-on line

arcainternational@groupep.mc

Please send me a year’s subscription to l’ARCA International (6 issues) + l’ARCA International-on line

Adresse

Prénom

(copie de la carte d’étudiant obligatoire) Renouvellement

Première inscription

Nom

Abonnement Spécial Etudiant ¤ 75,00

Abonnement normal ¤ 90,00

Je souscris un abonnement pour 2 ans à l’ARCA International (12 numéros) + l’ARCA International-on line

Abonnement annuel ¤ 50,00

Je souscris un abonnement annuel à l’ARCA International (6 numéros) + l’ARCA International-on line

FRANCE, DOM/TOM, MONACO EUROPE/REST OF THE WORLD

+377 97 97 19 75 - SAM MDO - 31, avenue Princesse Grace - 98000 MONACO tel. +377 92 16 51 54

www.arcadata.com

envoyer par fax spedire via fax send by fax

ABONNEZ-VOUS ABBONATEVI!


l’ARCA INTERNATIONAL SAM MDO 31, AVENUE PRINCESSE GRACE MC 98000 MONACO

l’ARCA INTERNATIONAL SAM MDO 31, AVENUE PRINCESSE GRACE MC 98000 MONACO

l’ARCA INTERNATIONAL SAM MDO 31, AVENUE PRINCESSE GRACE MC 98000 MONACO


N° de commission paritaire : n. 0226 T 87573 Dépôt légal : à parution N° ISSN : 1027-460X N° TVA Intracommunautaire : FR 66000037266 Imprimé en Italie - Printed in Italy

www.arcadata.com Media partner of International Federation of Interior Architects/Designers

Toute reproduction totale ou partielle des contenus de cette revue est interdite, sauf autorisation de l’éditeur. È vietata la riproduzione totale o parziale del contenuto della rivista senza l’autorizzazione dell’editore. Total or partial reproduction of the magazine without previous authorization by the editor is prohibited.

www.ifiworld.org

La revue internationale d’architecture, design et communication visuelle La rivista internazionale di architettura, design e comunicazione visiva The international magazine of architecture, design and visual communication

Juillet-Août/Luglio-Agosto/July-August 167 2022

INDEX

01 02 04 10 14 18

Cover

59. Biennale Internazionale d’Arte Venezia 2022 (photo : Emilio Sfriso)

EDITORIALE/EDITORIAL/EDITOR’S TEXT Sostenibilità = Durabilité Sostenibilità = Durabilité Sustainability = Durability Cesare M. Casati

IFI WORLD

Giulio Ceppi Autofficina Futuro

FUTURE - PUPA701 Yamato, CycloTech - SP80 SEA ROCKET TRIMARAN SP80 - 100% GREEN H2 BOILER Baxi - SUBORBITAL ACCELERATOR SpinLaunch “Soutenir. Ville, Architecture et Soin” – Scau et Cynthia Fleury – Pavillon de l’Arsenal, Paris Marie Tesson André Bruyère, Pavillon de l’Orbe, Hôpital Charles Foix, Ivry-sur-Seine (FR)

COMPETITIONS

22 24 34 46 54 64 76 78

MONITOR

80

Michele Bazan Giordano

BEEAH GROUP HEADQUARTERS Sharjah, UAE

Luigi Prestinenza Puglisi, Giulia Mura TOPOI Temi chiave e protagonisti del prossimo futuro: Stefano Pujatti Questions clés et protagonistes du proche avenir Key issues and players in the near future

Zaha Hadid Architects LE 19M, MANUFACTURE DE LA MODE CHANEL Paris-Aubervilliers, France

Rudy Ricciotti NIRAN APARTMENT Nakhon Pathom, Thailand

RAD Studios Marco Brizzi

RIVIERA 107

Pescara, Italy

Giovanni Vaccarini Architetti

90 104 110

FORTYSEVEN°WELLNESS THERME Baden, Switzeland

Mario Botta Architetti Mario Pisani Mario Botta: Sacro e Profano – Fondazione Maxxi Roma

SHORT Mario Pisani

WENCUN VILLAGE PROJECT

116

Carmelo Strano, Jacqueline Ceresoli 59. Biennale Internazionale d’Arte, Venezia 2022 Marco Bonetto DESIGN SCHOOLS: Politecnico di Milano Facoltà Disegno Industriale

DESIGN - YOUMELLOW Gianni Arnaudo for Gugliermetto experience - INTERSECTION WORKTABLE Snøhetta - FUNIVIA DI TIRES Doppelmay with Werner Tsholl - HYOBODO FUOCO Andrea Ponti Design for Hyobodo - CLIP CHAIR Nendo for Zens Lifestyle AGENDA

Guangzhou, China

Amateur Architecture Studio/Wang Shu, Lu Wenyu Editeur Editore Publisher S.A.M. M.D.O. Société anonyme monégasque 31, avenue Princesse Grace MC 98000 Monaco tél. +377 92 16 51 51 fax +377 93 50 49 78

Comité de direction Comitato di direzione Management committee Matteo Citterio , Joseph di Pasquale

Représentant Légal Rappresentante legale Legal Representative Edmond Pastor

Comité scientifique/ Comitato scientifico Scientific committee Piero Castiglioni, Odile Decq, Giorgietto Giugiaro, Gianpiero Jacobelli, Dominique Perrault, Paolo Riani, Joseph Rykwert, Alain Sarfati, Piero Sartogo

Secrétariat de l’éditeur Segreteria dell’editore Publisher assistant France Lanza Directeur de la publication Direttore responsabile Editor Cesare Maria Casati direzione@groupep.mc

Consultants culturels/Consulenti culturali Cultural consultants Aldo Castellano, Carmelo Strano, Maurizio Vitta

Secrétariat commercial/production Segreteria commerciale/traffico Marketing secretariat Claire Nardone tel. +377 92 16 51 54 claire.nardone@groupep.mc Rédaction de Milan Redazione di Milano Editorial staff in Milan Elena Tomei via privata Martiri Triestini, 6 20148 Milano tel. +39 344 28 38 786 redazione@groupep.mc

Rédaction de Monaco Redazione di Monaco Concessionaria pubblicità per l’Italia Editorial staff in Monaco MKT Worldwide Elena Cardani Corso Sempione, 12 31, av. Princesse Grace 20154 Milano MC 98000 Monaco Mob. +39 335 80 00 863 / +39 335 60 27 824 tél. +377 92 16 51 54 mezzanzanica@mktworldwide.com fax +377 97 97 19 75 prestinoni@mktworldwide.com redaction@groupep.mc

Comptabilité et logistique événements Amministrazione e logistica eventi Administration and logistics events mdo@groupep.mc Correspondant au Japon Corrispondente in Giappone Correspondent in Japan Toshyuki Kita Correspondant IFI/Corrispondente IFI Correspondent IFI Sebastiano Raneri sabastiano.raneri@gmail.com Communication/Comunicazione Communication Alda Mercante comunicazione@groupep.mc Mise en page/Impaginazion/Page layout Giorgio E. Giurdanella Traductions/Traduzioni/Translations Isabelle-Béatrice Marcherat, Martyn J. Anderson

Abonnements/Abbonamenti Subscriptions SAM M.D.O. 31, avenue Princesse Grace MC 98000 Monaco tel. +377 92 16 51 54 fax +377 97 97 19 75 arcainternational@groupep.mc www.arcadata.com Distribution internationale dans les librairies Distribuzione internazionale nelle librerie International Distribution for bookshops A.I.E. – Agenzia Italiana di Esportazione Srl Via Manzoni, 12 20089 Rozzano (MI), Italy tel. +39 02 57 53 911 fax +39 02 57 51 26 06 info@aie-mag.com Impression/Stampa/Printed by Ingraphic srl Via Giulio Natta, 21 24060 Casazza (BG) Italia


UN ANNO, SEI NUMERI

SOLO 12,00 € E TI ABBONI ALLA VERSIONE DIGITALE UN AN, SIX NUMÉROS, SEULEMENT 12,00 €

POUR S’ABONNER ON-LINE A LA VERSION NUMERIQUE ONE YEAR, SIX ISSUES, FOR JUST 12.00 €

SUBSCRIBE TO DIGITAL VERSION ON-LINE


Sostenibilità = Durabilité

Sostenibilità = Durabilité

Sustainability = Durability

ome tutti sappiamo da alcuni anni è purtroppo diventato inflazionato l’uso della parola “sostenibilità” al punto tale che sta perdendo il suo reale significato quando è riferita al progetto di architettura e di design. Importante termine che sta cambiando tutti i criteri di impostazione di ogni progetto di una architettura o di un prodotto industriale. E’ diventato essenziale, al momento dell’impostazione di ogni progetto, scegliere la natura delle materie che si vorranno impiegare e poi prescrivere, considerare sempre le conseguenze del loro impiego nel rispetto dei parametri della sostenibilità ambientale e sociale. C’è un valore che il termine italiano di “sostenibilità”, comune in molte lingue, non viene considerato ma che la traduzione francese “durabilité” esprime meglio: è il valore etico e culturale della resistenza al tempo e alla manutenzione. Purtroppo negli ultimi decenni il mercato dei consumi, rapidi e ripetuti, ha inquinato anche alcuni segmenti dell’architettura e del design. Ho notato che molti edifici recenti dopo solo dieci anni iniziano a deperire e necessitano di manutenzioni straordinarie e sostituzioni nelle tecnologie impiantistiche, e nel mondo della produzione industriale il design di molti prodotti si limita solo a sostituzioni formali, presentandole come innovazioni importanti, senza modificare la loro efficienza. In poche parole, se vogliamo veramente proteggere il nostro pianeta e le nostre condizioni ambientali per mantenerle sopportabili e vivibili occorre terminare rapidamente la cultura dell’usa e getta e realizzare prodotti veramente duraturi da sostituire solo per migliorare la loro capacità di facilitarne l’uso domestico e strumentale sul lavoro.

C

omme chacun sait, le mot “durabilité” a malheureusement été tellement galvaudé ces dernières années qu’il perd sa véritable signification lorsqu’il se réfère à des projets d’architecture et de design. Il s’agit d’un terme important qui est en train de modifier tous les critères de conception des projets d’architecture ou de produit industriel. Il est devenu essentiel, au moment de l’élaboration de chaque projet, lorsqu’il faut choisir le type de matériaux à utiliser, puis à préconiser, en tenant toujours compte des conséquences de leur utilisation dans le respect des paramètres de durabilité environnementale et sociale. Il existe une valeur que le terme italien “sostenibilità”, commun à de nombreuses langues, ne prend pas en compte, mais que la traduction française “durabilité” exprime mieux : il s’agit de la valeur éthique et culturelle de la résistance au temps et à l’entretien. Malheureusement, au cours des dernières décennies, le marché de la consommation, rapide et facile, a également pollué certains segments de l’architecture et du design. J’ai remarqué qu’au bout de dix ans seulement, beaucoup de bâtiments de construction récente commencent à se dégrader et à nécessiter des travaux de maintenance extraordinaire et de remplacements des installations technologiques, et que dans le monde de la production industrielle, la conception d’un grand nombre de produits se limite à les remplacer formellement, en les présentant comme des innovations importantes, sans améliorer leur efficacité pour autant. En deux mots, si nous voulons vraiment protéger notre planète et notre environnement pour qu’ils restent supportables et vivables, nous devons rapidement mettre fin à la culture du jetable et fabriquer des produits qui soient réellement durables et ne les remplacer que pour améliorer leur capacité à faciliter leur utilisation domestique et professionnelle.

A

C

EDITORIALE / EDITORIAL / EDITOR’S TEXT

s we all know, for some years now word “sustainability” has unfortunately become so overused that it is losing its real meaning in relation to architecture and design projects. It is an important expression that is changing all the criteria for designing any kind of architecture or industrial product. It has become vital, when planning any project, to choose the kind of materials to be used and then prescribe, always bearing in mind the consequences of how they are used within the guidelines of environmental and social sustainability. The Italian term “sustainability”, shared by many languages, does not take into account something that the French translation “durabilité” expresses much more effectively: i.e., the ethical and cultural value of withstanding time and maintenance. Unfortunately, over recent decades, the market for rapid, reiterated consumption has even infected certain aspects of architecture and design. I have noticed that after just ten years many recently constructed buildings begin to decay and require extraordinary maintenance or replacements of plant-engineering parts, and in the world of industrial production, the design of many products is confined to just altering certain stylistic features that are passed off as important innovations, without in any way making them more efficient. In a nutshell, if we really want to protect our planet and environmental conditions to ensure they are bearable and liveable, we need to swiftly abandon our ‘throwaway’ or ‘disposable’ culture and make truly durable products that should only be replaced if that facilitates domestic chores and work.

Cesare Maria Casati l’AI 167 1


At the Apex

2022 Highest Individual Awardees for Interior Architecture/Design & Its Reporting

À l’apogée

2022. Les principaux lauréats individuels pour Architecture d’intérieur / Design et ses rapports

All’Apice

2022 I Vincitori Assoluti Individuali per Architettura di Interni /Design e la sua narrativa The 2022 international jury for the IFI Global Awards Program (IFI GAP) selected the recipients for the IFI PRIZE and IFI Design Journalism Award (IFI DJA). In so doing, they awarded two remarkable individuals who have elevated the discipline through their passion, commitment and brilliance. Les membres du jury international de l’IFI Global Awards Program (IFI GAP) 2022 ont sélectionné les lauréats du Prix IFI et de l’IFI Design Journalism Award (IFI DJA). À cette occasion, ils ont récompensé deux personnalités remarquables qui ont fait évoluer ce domaine grâce à leur passion, à leur engagement et à leur talent. La giuria internazionale 2022 dell’IFI Global Awards Program (IFI GAP) ha selezionato i destinatari dell’IFI PRIZE e dell’IFI Design Journalism Award (IFI DJA). Sono così state premiate due figure straordinarie che hanno elevato la disciplina attraverso la loro passione, impegno e talento. Receiving the IFI PRIZE 2022, Interiors’ highest individual honor at the world level, architect/designer Patricia Urquiola’s breadth of work, scope of achievements and outstanding international contribution to the discipline were recognized with this illustrious award. In honor of those who document and shape the discipline’s narrative and history through word and image, the IFI DJA 2022 is awarded to Domus Editorial Director Walter Mariotti, for his sustained commitment to advancing the creative industries and advocating for the critical reflection of the design profession. Also selected were the Fellows of IFI (FoIFI), three extraordinary individuals who have displayed outstanding and exemplary professional achievements for design and its community. We celebrate this year from Hong Kong SAR, China, Steve Leung, IFI President 2017-2020, Program Chairman of IFI GAP and founder of Steve Leung Design Group (SLD); IFI Board Member 2015-2017, associate professor and Philippine Institute of Interior Design President 2017-2019 Lilia De Jesus, PhD (Philippines) for her educational contribution; and founder and president of Objeto Brasil, Joice Joppert Leal (Brazil). En recevant le prix IFI 2022, la plus haute distinction individuelle décernée en matière de décoration intérieure au niveau mondial, l’architecte et designer Patricia Urquiola a été récompensée pour la richesse de son travail, la portée de ses réalisations et son exceptionnelle contribution à cette discipline. Pour rendre hommage à ceux qui témoignent et définissent les faits et l’histoire de cette profession par le biais de textes et d’images, le prix IFI DJA 2022 est décerné au directeur de la rédaction de Domus, Walter Mariotti, pour son engagement indéfectible en faveur des industries de la créativité et de la réflexion critique sur la profession de designer. Ont également été sélectionnés les Fellows de l’IFI (FoIFI), trois personnalités extraordinaires qui ont obtenu des résultats professionnels exceptionnels et exemplaires pour le design et sa communauté. Cette année, nous rendons hommage à Steve Leung, président de l’IFI 2017-2020, président du programme IFI GAP et fondateur du Steve Leung Design Group (SLD), membre du conseil d’administration de l’IFI 2015-2017, professeur adjoint et président de l’Institut philippin de design d’intérieur 2017-2019, Lilia De Jesus, PhD (Philippines), pour sa contribution à la formation, ainsi qu’à Joice Joppert Leal (Brazil), fondateur et président d’Objeto Brasil.

staff@ifiworld.org | www.ifiworld.org

A ricevere il PREMIO IFI 2022, la piú alta onorificenza individuale per gli Interni a livello mondiale, è l’architetto/designer Patricia Urquiola; l’ecletticitá del suo lavoro, la portata dei suoi risultati e l’eccezionale contributo internazionale alla disciplina sono stati riconosciuti con questo illustre premio. Ideato per celebrare coloro che documentano e plasmano la narrativa e la storia della disciplina attraverso parole e immagini, l’IFI DJA 2022 viene assegnato al Direttore Editoriale di “Domus” Walter Mariotti, per il suo impegno costante nel promuovere le industrie creative e nel sostenere la riflessione critica della professione del design. Sono stati inoltre selezionati i Fellow di IFI (FoIFI), tre personalità straordinarie che hanno mostrato risultati professionali eccezionali ed esemplari per il design e la sua comunità. Festeggiamo quest’anno da Hong Kong SAR, Cina, Steve Leung, Presidente IFI 2017-2020, Presidente del programma di IFI GAP e fondatore di Steve Leung Design Group (SLD); Lilia De Jesus, PhD (Filippine), Membro del Board IFI 2015-2017, professore associato e Presidente del Philippine Institute of Interior Design 2017-2019 per il suo contributo educativo; e Joice Joppert Leal (Brasile), fondatore e presidente di Objeto Brasil.


LILIA DE JESUS

JOICE JOPPERT LEAL

STEVE LEUNG

PHILIPPINES

BRAZIL

HONG KONG SAR, CHINA

FoIFI – Fellow of IFI 2022

FoIFI – Fellow of IFI 2022

FoIFI – Fellow of IFI 2022


AUTOFFICINA FUTURO@2086 Dans le cadre de l’exposition MOTION, AUTOS, ART, ARCHITECTURE, le musée Guggenheim de Bilbao présente un projet de Giulio Ceppi/École polytechnique de Milan qui invite à imaginer de quelle manière la voiture sera produite dans le futur.

All’interno di MOTION, ART, ARCHITECTURE al Guggenheim di Bilbao un progetto di Giulio Ceppi (con Pietro Montefusco e Ilaria Siani)/Politecnico di Milano per immaginare le modalità di produzione futura dell’automobile.

A project by Giulio Ceppi/Milan Polytechnic envisaging how cars will be manufactured in the future as part of the MOTION, ART, ARCHITECTURE exhibition at the Guggenheim in Bilbao

Comment nous déplacerons-nous et comment vivrons-nous en 2086, deux cents ans après la naissance de l’automobile ? À l’occasion de l’exposition “Motion, Autos, Art, Architecture” (du 8 avril au 18 septembre 2022) réalisée sous la houlette de la Norman Foster Foundation et du Musée Guggenheim de Bilbao, quinze écoles de design et d’architecture de quatre continents ont été invitées à présenter leur vision du futur de la mobilité. Parmi elles, la Faculté de Design de l’École polytechnique de Milan, la seule en Italie, l’imagine et la raconte à travers une installation interactive, placée à l’intérieur de la Galleria del Futuro, à la fin du parcours de l’exposition. “Autofficina Futuro”, est le nom de cette installation qui explore différents aspects de la question, en recoupant la dimension de la mobilité avec celle de l’environnement, de la ville, de la de la société, de la communauté et de l’individu. Elle relève un défi contemporain, en envisageant l’avenir proche et lointain : du réchauffement climatique aux flux migratoires, mais aussi des histoires de personnes “fragiles”, de personnes âgées, d’enfants ou de personnes souffrant de handicaps. On a donc imaginé à quoi pourrait ressembler l’AUTOFFICINA DEL FUTURO@2086, c’est-à-dire comment perpétuer la tradition tout italienne des carrossiers artisanaux, en définissant des micro-ateliers pour de futurs métiers bien précis et dans des contextes professionnels ciblés : des micro-garages ultra spécialisés (50 m2), hautement automatisés, pouvant être gérés à distance, et par conséquent, équipés d’IA et de technologies de pointe. Le projet “Autofficina Futuro” a été organisé par Giulio Ceppi avec la participation de la revue Quattroruote, de l’ANFIA (Association italienne de l’Industrie automobile) et de Poggipolini. Il représente le proche avenir des fournisseurs et des micro-fabricants italiens, déjà présents et réputés au niveau international, l’héritage ultime et l’excellence future de ce qui fut l’industrie automobile italienne.

Come ci muoveremo e vivremo nel 2086 a 200 anni dalla nascita dell’automobile? Inoccasione,dellamostra“Motion,Autos,Art, Architecture” (8 Aprile – 18 Settembre 2022) voluta dalla Norman Foster Foundation e dal Guggenheim Museum di Bilbao, sono state invitate quindici scuole di design e architettura da quattro continenti diversi a presentare la loro visione sul futuro della mobilità. Tra queste, come unica realtà italiana, la Scuola del Design del Politecnico di Milano lo immagina e lo racconta con un’installazione interattiva, posta all’interno della Galleria del Futuro, a conclusione del percorso espositivo. Autofficina Futuro, questo il nome dell’installazione, indaga aspetti differenti del tema, con un approccio ampio e multidisciplinare, incrociando la dimensione della mobilità con quella dell’ambiente, della città, della società, della comunità e dell’individuo. Affronta una sfida contemporanea, guardano al futuro prossimo e lontano: dal riscaldamento globale, ai flussi migratori, ma anche storie di individui “ fragili”, anziani, bambini, persone con disabilità. Si è immaginata quindi come potrebbe essere l’AUTOFFICINA DEL FUTURO@2086, ovvero come continuare la tradizione tutta italica dei carrozzieri, definendo dei micro-atelier per professioni future specifiche e in contesti operativi mirati: microfabbriche ad elevata specializzazione (50 m2), fortemente automatizzate, gestibili a distanza, quindi dotate di AI e tecnologie avanzate. Il progetto delle AUTOFFICINE FUTURO è stato curato da Giulio Ceppi con la partecipazione di Quattroruote, ANFIA, Poggipolini e rappresenta il futuro prossimo per fornitori e microproduttori italici di eccellenza, già internazionalmente operativi e noti, eredità ultima ed eccellenza ventura di quella che fu l’industria automobilistica italiana.

How will we move and live in the year 2086, two hundred years after the invention of the automobile? In conjunction with an exhibition entitled “Motion, Autos, Art, Architecture” (8th April 18th September 2022) commissioned by the Norman Foster Foundation and Guggenheim Museum in Bilbao, fifteen schools of design and architecture from four different continents will be presenting their vision of the future of mobility. They include the only Italian design institute involved, Milan Polytechnic’s School of Design, which has its own vision to be narrated through an interactive installation inside the “Galleria del Futuro” at the end of the exhibition layout. Autofficina Futuro, as the installation is named, investigates different aspects of this major issue adopting a sweeping multidisciplinary approach bringing together mobility, the environment, the city, society, the community and people. It takes on a very contemporary challenge from the perspective of both the near and distant future: from global warming and immigration flows to stories of “fragile” individuals, the elderly, children and people with disabilities. It also examined what the AUTOFFICINA DEL FUTURO@2086 might look like, i.e. how to continue the very Italian tradition of body shop mechanics, describing micro-workshops for specific professions of the future in targeted business contexts: highly specialised micro-factories (50 m2) that are highly automated, remotely manageable and, hence, equipped with AI and advanced technologies. The AUTOFFICINE FUTURO project is curated by Giulio Ceppi in partnership with Quattroruote, ANFIA, and Poggipolini and represents what the near future will be like for outstanding Italian suppliers and micro-manufacturers that are wellknown and already operating internationally, a legacy of the old Italian car industry and the best it will have to off in the future.

4 l’AI 167


Credits Content Curator and Exhibit Design: Luisa Collina with Ilaria Bollati | Politecnico di Milano Scientific Board: Roberto Boni, Fausto Brevi, Giulio Ceppi, Nicola Crea, Flora Gaetani, Daniela Maurer, Francesco Zurlo | Politecnico di Milano Multimedia and Interactive Experience: CamerAnebbia Visual Design: Umberto Tolino | Politecnico di Milano Videos: CamerAnebbia with Lab Immagine | Politecnico di Milano Illustrations: Francesca Gastone | Atelier Fyumi Photos: Niccol Biddau

Progetto realizzato grazie al sostegno dell’ Italian Council (X edizione, 2021), programma di promozione internazionale dell’arte italiana della Direzione Generale Creativit Contemporanea del Ministero della Cultura l’AI 167 5


Hostile habitat designer Architecte spécialisé dans la terraformation d’environnements climatiques extrêmes. Architetto specializzato nella terraformazione di ambienti climaticamente estremi. Architect specialized in the eartformation of extreme climate environments.

Conception du showroom (vue de dessus). Progettazione showroom (vista dall’alto). Showroom project (top view).

Garage : des installations sont installées à l’intérieur pour permettre la communication entre l’intelligence artificielle du garage et l’utilisateur. Autofficina: all’interno sono posizionati degli impianti che permettono la comunicazione tra l’intelligenza artificiale presente nell’autofficina e l’utente. “Autofficina”: inside there are the plants allowing communication between Artificial Intelligence of the garage and the user.

Étape de production et test final. Fase di produzione e testing finale. Production phase an final test.

6 l’AI 167


METABOLIC WASTE MANAGER Éco-gestionnaire pour la transformation des déchets organiques. Ecogestore della trasformazione organica dei rifiuti. Ecomanager of the organic transformation of waste.

Projet conçu dans l’atelier : construction du “système digestif” du véhicule. Progettazione all’interno dell’officina: costruzione del “sistema digestivo” del veicolo. Project work inside the garage: construction of the “digestive system” of the car.

Production de l’automobile. Produzione dell’automobile. Production of the car.

Développement de la livrée qui enveloppe tout le véhicule. Crescita della livrea che avvolge tutto il veicolo. Development of the “skin” envelopin the vehicle.

l’AI 167 7


EMOTIONAL DRIVERs Psychothérapeute qui utilise la conduite automobile comme méthode de guérison. Psicoterapeuta che impiega la guida come pratica curativa. Psychotherapist using driving as a healing practice.

Garage (vue d’ensemble). Le principal point de contact de l’intelligence environnementale se trouvera dans la partie supérieure de la voiture en construction. Autofficina (vista d’insieme). Il touchpoint principale dell’intelligenza ambientale sarà situato in alto in corrispondenza dell’auto in costruzione. “Autofficina” (general view). The main touchpoint of environmental intelligence will be placed on the top near the car in construction.

MEDIUM FOR DIGITAL DATA Figure chargée de collecter des données significatives concernant des personnes en fin de vie, ainsi que de les gérer et de les protéger après leur décès. Figura che si occupa di raccogliere dati significativi di persone vicine al fine vita, gestirli e proteggerli inoltre in momenti successivi al trapasso. Person dealing with the significant data collection about people near death, their management and protection after death. Construction de l’automobile avec CoroBot. Costruzione dell’automobile con corobot. Construction of the car with corobots.

NUTRI-NATURE EDUCATOR Professeur de processus naturels et sciences végétales. Docente di processi naturali e scienze vegetali. Professor of natural processes and plant sciences. Finitions et livraison de l’automobile. Finiture e consegna dell’auto. Car finishing and delivery.

8 l’AI 167


ESSENCE COMPOSITION THERAPIST Aromathérapeute et chercheur d’essences naturelles afin de faire revivre aux gens des traumatismes et des expériences du passé pour qu’ils puissent les surmonter définitivement. Aromaterapeuta e ricercatore di essenze con il fine di far rivivere alle persone traumi ed esperienze passate, in modo da poterle superarle per sempre. Aromatherapist and researcher of essences in order to allow people to relive past trauma and experiences, and overcome them forever. Section du garage. Sezione dell’autofficina. Garage section.

PHYTODESIGNER Concepteur des espaces verts urbains qui travaille pour compenser et contrecarrer la pollution et l’impact environnemental, pour que les villes soient plus vivables. Progettista del verde urbano che opera per compensare e contrastare l’inquinamento e l’impatto ambientale, rendendo più vivibili le città. Urban green designer operating to contrast and compensate pollution and environmental impact, making cities more liveable. Production à l’intérieur du garage. Le sol accueille un système intelligent d’irrigation et de culture de la posidonie. Produzione all’interno dell’autofficina. Il pavimento accoglie un sistema intelligente di irrigazione e coltura della Poseidonia. Production inside the garage. Into the floo there is an intelligent system for irrigation and farming of Poseidonia.

SPONTANEOUS NATURE PRESERVER Biologiste spécialisé dans le suivi des espèces végétales sauvages. Biologo specializzato nel monitoraggio di specie vegetali spontanee. Biologist specialized in the monitoring of spontaneous plant species. Activités de co-design entre designer et futur propriétaire. Sélection de matériaux et finitions. Attività di co-design tra progettista e futuro proprietario. Selezione di materiali e finiture. Co-design activity between designer and future owner. Selection of materials and finishings.

l’AI 167 9


FUTURE

PUPA701 (POD UNIT FOR PARCEL AIR-TRANSPORTATION) YAMATO, CYCLOTECH

YAMATO-HD.CO.JP, WWW.CYCLOTECH.AT

P

our la première fois, les caractéristiques uniques des CycloRotors ont été utilisées pour concevoir un eVTOL cargo sans pilote, de taille compacte, stable en cas de vent, avec une capacité d’atterrissage de précision dans des espaces restreints, et pouvant transporter une cargaison de 45 kg sur une distance de 40 km. L’une des principales caractéristiques des CycloRotors est la possibilité de diriger instantanément le moteur de propulsion sur un cercle complet de 360°, alors que tous les autres systèmes de propulsion tractent ou poussent principalement dans une seule direction. Une autre caractéristique importante du drone cargo est son très faible encombrement de 2,7 x 2,5 m qui lui permet d’atterrir dans des espaces très restreints et encombrés (3,5 x 3,5 m), aussi bien sur des sites d’atterrissage aménagés que sur des sites non aménagés, tels que des toits, des parkings, des héliports ou autres.

10 l’AI 167

P

er la prima volta, le caratteristiche uniche dei CycloRotors sono state utilizzate per progettare un eVTOL da carico senza equipaggio di dimensioni compatte, stabile in caso di vento con capacità di atterraggio di precisione in aree ristrette e in grado di trasportare un carico utile di 45 kg su una distanza di 40 km. Una caratteristica fondamentale dei CycloRotors è la capacità di dirigere istantaneamente il vettore con una spinta circolare a 360°, al contrario di tutti gli altri sistemi di propulsione che tirano o spingono sostanzialmente in una direzione. Un’altra delle caratteristiche chiave del drone cargo è l’ingombro molto ridotto di 2,7x2,5 m, che dà la possibilità di atterrare in aree molto piccole e ostruite (3,5x3,5 m), in siti di atterraggio, preparati e non, come tetti, parcheggi, eliporti o altri luoghi.

F

or the first time, the unique characteristics of CycloRotors were used to design an unmanned cargo eVTOL, compact in size, stable in windy weather with precision landing capability into confined areas, and capable of transporting 45 kg payload over a distance of 40 km. A key feature of CycloRotors is the ability to instantaneously direct the thrust vector in a full circle of 360°. In contrast, all other propulsion systems pull or push basically into one direction. Another of the critical features of the freighter drone is the very small footprint of 2.7x2.5 m, which gives the possibility to land in very small and obstructed areas (3.5x3.5 m), in prepared as well as unprepared landing sites such as rooftops, parking lots, helipads, or other places.


SP80 SEA ROCKET TRIMARAN SP80

SP80.CH

C

e trimaran est conçu pour battre le record du monde de vitesse à la voile, avec une vitesse de 80 nœuds (150 km/h), au cours de l’été 2023. La structure trimaran de ce bateau lui permet de rester stable aussi bien à petite qu’à grande vitesse. Le cerf volant qui tracte le trimaran capte la force du vent et, couplé à l’hydroptère principal, la transforme en force propulsive pour le bateau : le cerf-volant est le moteur du bateau. Pour obtenir les meilleures performances, sa taille peut être adaptée en fonction des conditions de vent, grâce à une surface allant de 20 à 50 m2. L’hydroptère super ventilé est incurvé de manière à contrebalancer la portance du cerf-volant et à ce que le bateau soit toujours en contact avec l’eau. Le cockpit accueille les pilotes et centralise toutes les commandes de pilotage du bateau et du cerf-volant.

Q

uesto trimarano è progettato per battere il record di velocità per imbarcazioni a vela, raggiungendo gli 80 nodi (150 km/h), nell’estate 2023. La struttura a trimarano della barca le permette di rimanere stabile alle basse e alle alte velocità. L’aquilone cattura la forza del vento e, accoppiato all’aliscafo principale, la trasforma in forza propulsiva: l’aquilone è il motore della barca. Per garantire prestazioni ottimali, la sua dimensione è adattabile alle condizioni del vento con una superficie che va da 20 m2 a 50 m2. Lo scafo alare superventilato è curvo per controbilanciare la portanza dell’aquilone e mantenere la barca sempre a contatto con l’acqua. Il pozzetto ospita i piloti e centralizza tutti i comandi per il governo della barca e il controllo dell’aquilone.

T

his trimaran is designed to break the speed record for sailboats, reaching 80 knot (150 km/h), in Summer 2023. The trimaran structure of the boat allows it to remain stable at low and high speeds. The kite captures the power of the wind and, coupled with the main hydrofoil, transforms it into propulsive force for the boat: the kite is the boat’s motor. To ensure optimal performances, its size is adaptable according to wind conditions with a surface area spanning from 20 m2 to 50 m2. The super-ventilated hydrofoil is curved in order to counterbalance the kite’s lift and keep the boat always in contact with the water. The cockpit holds the pilots and centralizes all the commands for boat steering and kite control. l’AI 167 11


FUTURE

100% GREEN H2 BOILER BAXI

WWW.BAXI.IT

B

axi vient de présenter la première chaîne de production en Europe d’une chaudière domestique 100 % à hydrogène vert. La distribution en Italie est prévue d’ici 2025. La nouvelle ligne de chaudières à hydrogène est un projet pilote conçu en collaboration avec le département R&D pour “apprendre sur le tas”. La production de chaudières à hydrogène s’avère e hautement durable et efficace : l’électricité provient de sources renouvelables (en particulier, les 6 200 m2 de panneaux photovoltaïques installés sur le toit de l’usine de Bassano del Grappa), et le procédé de production de l’hydrogène s’effectue par électrolyse dans une structure prévue spécialement à l’extérieur du bâtiment. L’usine dispose d’un système MES (Manufacturing Execution System) efficace pour la gestion du processus.

12 l’AI 167

B

axi ha appena presentato la prima linea di produzione in Europa della caldaia domestica funzionante al 100% ad idrogeno verde. Prevede la distribuzione in Italia dal 2025. La nuova linea di caldaie a idrogeno è un impianto pilota concepito per il learning on the job in sinergia con il reparto R&D. La produzione delle caldaie a idrogeno si dimostra altamente sostenibile oltre che efficiente: l’energia elettrica proviene da fonti rinnovabili (nello specifico, i 6.200 m2 di pannelli fotovoltaici posti sul tetto dello stabilimento di Bassano del Grappa), e il processo di produzione dell’idrogeno avviene per elettrolisi in una struttura creata appositamente nell’area esterna al fabbricato. L’impianto dispone di un efficiente sistema MES (Manufacturing Execution System) per gestire il processo.

B

axi has just presented the first production line in Europe of the domestic boiler operating at 100% green hydrogen. It foresees distribution in Italy from 2025. The new line of hydrogen boilers is a pilot plant conceived for “learning on the job” in synergy with the R&D department. The production of hydrogen boilers proves to be highly sustainable as well as efficient: the electricity comes from renewable sources (specifically, the 6,200 m2 of photovoltaic panels placed on the roof of the Bassano del Grappa plant), and the production process of hydrogen occurs by electrolysis in a structure created specifically in the area outside the building. The plant has an efficient MES (Manufacturing Execution System) system to manage the process.


SPINLAUNCH SUBORBITAL ACCELERATOR SPINLAUNCH

WWW.SPINLAUNCH.COM

L

a NASA s’apprête à tester la nouvelle technologie de lancement spatial développée par SpinLaunch pour envoyer des satellites en orbite. Cet accélérateur suborbital révolutionnaire permet de catapulter une fusée au-delà de la vitesse du son et de l’envoyer à des satellites spatiaux. Spinlaunch a créé une nouvelle méthode pour la mise en orbite basse de satellites de 200 kilos. Contrairement aux fusées traditionnelles qui utilisent du carburant, ce système de lancement cinétique basé au sol et fonctionnant à l’électricité, est beaucoup moins coûteux et écologiquement durable pour accéder à l’espace.

L

a NASA sta per testare la tecnologia innovativa di lancio spaziale di SpinLaunch per inviare i satelliti in orbita. Il rivoluzionario Suborbital Accelerator può accelerare un razzo oltre la velocità del suono e inviarlo ai satelliti spaziali. Spinlaunch ha creato un metodo alternativo per mettere in orbita terrestre bassa i satelliti della classe fino a 200 chilogrammi. A differenza dei tradizionali razzi a combustibile, utilizza un sistema di lancio cinetico a terra alimentato elettricamente che offre un approccio sostanzialmente meno costoso ed ecologicamente sostenibile all’accesso allo spazio.

N

ASA is about to test SpinLaunch’s innovative new space launch technology to send satellites into orbit. The revolutionary Suborbital Accelerator can accelerate a rocket to beyond the speed of sound and send to space satellites. Spinlaunch created an alternative method for putting 200 kilogram class satellites into low earth orbit. Unlike traditional fuel-based rockets, it uses a ground-based, electric powered kinetic launch system that delivers a substantially less expensive and environmentally sustainable approach to space access.

l’AI 167 13


Soutenir

Ville, Architecture et Soin Pavillon de l’Arsenal, Paris Scau et Cynthia Fleury

L’exposition “Soutenir” est un parcours dans les relations entre soin et architecture. Elle s’intéresse à la place du soin dans la ville, entre omniprésence (nous l’avons expérimenté à travers la pandémie de Covid-19), mise à distance de l’hôpital, souvent construit hors de l’enceinte de la ville, et méfiance (la ville serait pathogène, stressante, polluée, et dangereuse). Ce soin s’incarne de multiples façons, prend différentes formes architecturales ; des plus institutionnelles (comme l’hospitalité des dortoirs de l’Hôtel-Dieu, ou la guérison de l’hôpital moderne ou du sanatorium, hygiénistes et fonctionnalistes) aux plus alternatives (le jardin, le bateau, la communauté, l’enquête, l’entretien, etc.). Tant d’incarnations architecturales et urbaines du soin, à découvrir au Pavillon de l’Arsenal jusqu’au 28 août 2022, et dans le catalogue de l’exposition, disponible sur place. La mostra “Soutenir” è un viaggio nel rapporto tra cura e architettura che si concentra principalmente sulla posizione che occupa la cura all’interno città, tra onnipresenza (l’abbiamo vissuta durante la pandemia di Covid-19), distanziamento dell’ospedale, spesso costruito in zone decentrate, e diffidenza (la città sarebbe patogena, stressante, inquinata, e pericolosa). Questa cura si esprime in modi diversi e assume varie forme architettoniche; dalla più istituzionale (come il ricovero nei dormitori dell’Hôtel-Dieu, o la guarigione del moderno ospedale o sanatorio, igienisti e funzionalisti) al più alternativo (il giardino, la barca, la comunità, il colloquio, eccetera). Una pluralità di incarnazioni architettoniche e urbane della cura, che la mostra in corso al Pavillon de l’Arsenal fino al 28 agosto 2022 mette in luce in un percorso scandito da 7 sezioni e nel catalogo che l’accompagna. The “Soutenir” exhibition is an investigation into the relationship between health care and architecture that focuses mainly on health care’s position in the city as it fluctuates between being everywhere (as we experienced during the Covid-19 pandemic), kept outside the city in decentralised areas or distanced from urban areas due to mistrust (the city is viewed as pathogenic, stressful, polluted, and dangerous). Health care is expressed in different ways and takes on various architectural forms; from the most conventional (i.e. the kind of shelter provided by the dormitories of Hôtel-Dieu or the care provided by modern hospitals or sanatoriums, hygienists and functionalists) to the most alternative (gardens, boats, communities, colloquiums, etc.). A plurality of architectural and urban embodiments of health care as showcased by the exhibition currently running at the Pavillon de l’Arsenal until 28th August 2022 in a layout consisting of 7 sections accompanied by a catalogue.


DISTANCES. Panorama pris de la tour Saint-Jacques montrant l’île de la Cité en travaux, entre 1862 et 1872 © Paris Musées / Musée Carnavalet

FORMES. Maggie’s Center Dundee, Frank Gehry architecte, 2003 ©Maggie’s Centers

ÉLÉMENTS. Hubert Robert, La Démolition des maisons du pont Notre-Dame, en 1786, huile sur toile RMN-Grand Palais (musée du Louvre)/Hervé Lewandowski

©


André Bruyère, Pavillon de l’Orbe, Hôpital Charles Foix, Ivry-sur-Seine (FR)

Marie Tesson Dès l’entrée du Pavillon de l’Orbe, il se dégage une atmosphère exceptionnelle : plus qu’un lieu de soin en gériatrie, c’est un lieu de vie. Il y a là un lavabo en pierre, une banquette circulaire qui contemple le patio planté à travers la grande fenêtre, et une maquette du bâtiment, qui capte inévitablement l’attention. Un air de musique classique fend le silence, effleuré par un parfum discret. Il n’y a personne, mais l’espace est accueillant. Deux pincements, un à chaque extrémité latérale du hall, ouvrent vers ce qu’il faut appeler des dilatations plus que des circulations : les espaces communs sont fluides, ponctués de petits noyaux techniques (infirmerie, rangement, etc.) en chapelet, qui séquencent la promenade. Par endroits, ils ménagent un coin cheminée, un salon télévision, un petit coin repas, sous les ondulations du toit. Le réfectoire est central, entre les deux patios et entre les deux branches du bâtiment. Près de lui, se trouvent la salle de sport, la salle d’orthophonie, et la chambre d’apaisement, avec son matelas à eau chauffant et ses différents dispositifs sensoriels. Les résidents et résidentes sont répartis dans des chambres simples ou doubles, qui disposent d’une fenêtre par lit, offrant à chacun et chacune une vue à soi, un contact propre à l’extérieur, à la plante devant la fenêtre, et au ciel dégagé. Ils ont aussi des portes séparées, de part et d’autre de la salle de bain partagée par binôme. Les chambres ont été pensées et décorées de manière domestique ; André Bruyère rejette la gaine en tête de lit, et son langage trop médical. Récemment rénové, l’Orbe a abandonné quelques principes et matériaux chers à l’architecte : la moquette sombre, les briques apparentes, la tapisserie à motifs, et surtout le petit tabouret juste devant la porte de la chambre, sur lequel s’asseoir pour habiter l’espace commun sans se détacher de la sécurité et l’intimité incarnées par la chambre. André Bruyère avait 75 ans lorsqu’il a conçu l’Orbe. Le projet témoigne dans chacun de ses détails du souci de l’architecte pour la fin de vie, et de son engagement à mettre l’architecture au service du soin.

Entrando nel Pavillon de l’Orbe, si è subito accolti da un’atmosfera unica: più che un luogo di assistenza geriatrica, è un luogo di vita. C’è un lavabo in pietra, una panca circolare che guarda verso il patio alberato attraverso la grande finestra, e un modello dell’edificio, che cattura inevitabilmente l’attenzione. Un’aria di musica classica rompe il silenzio, sfiorata da un profumo discreto. Non c’è nessuno, ma lo spazio è accogliente. Due restringimenti agli estremi laterali della hall d’ingresso si aprono verso quelle che bisognerebbe chiamare dilatazioni più che circolazioni: gli spazi comuni sono fluidi, scanditi da piccoli nuclei tecnici (infermeria, deposito, ecc.) in sequenza, che ritmano il percorso. In alcuni punti formano un angolo caminetto, una sala televisione, una piccola zona pranzo, sotto le ondulazioni del tetto. La sala da pranzo comune è centrale, posizionata tra i due patii e le due ali dell’edificio. Accanto a essa si trovano la palestra, la sala di logopedia e la sala relax, con il suo letto ad acqua riscaldato e vari dispositivi sensoriali. I residenti sono ospitati in camere singole o doppie, che hanno una finestra per letto, offrendo a ciascuno una propria vista, un proprio contatto con l’esterno, con una piantina davanti alla finestra e con il cielo. Hanno anche porte separate, da una parte e dall’altra del bagno condiviso in binomio. Le camere sono state progettate e arredate come uno spazio domestico; André Bruyère rifiuta le travi testa letto e il loro linguaggio troppo medicale. Recentemente ristrutturato, l’Orbe ha abbandonato alcuni principi e materiali cari all’architetto: la moquette scura, i mattoni a vista, la tappezzeria a motivi geometrici, e soprattutto lo sgabellino proprio davanti alla porta della camera, su cui sedersi per vivere lo spazio comune senza staccarsi dalla sicurezza e dall’intimità della propria camera da letto. André Bruyère disegnò l’Orbe quando aveva 75 anni. Il progetto testimonia in ogni dettaglio l’attenzione dell’architetto per il fin di vita e il suo impegno nel mettere l’architettura al servizio della cura.

As you enter the Pavillon de l’Orbe, you are immediately greeted by a unique atmosphere: more than just a place for caring for the elderly, it is a place full of life. There is a stone washbasin, a circular bench looking across the tree-lined patio through a large window, and a scale model of the building, which inevitably catches the eye. Classical music breaks the silence immersed in a sweet-smelling scent. There is no one there, but the space is cosy. The narrow lateral ends of the entrance hall open up to what should be described as dilations rather than circulations: the communal spaces are fluid, punctuated by small technical hubs (infirmary, storage room, etc.) set in sequence, which inject rhythm to the layout. At certain points they form a fireplace niche, a television room, and a small dining area beneath the undulations of the roof. The dining room is centrally positioned between the two patios and two wings of the building. Next to it stand the gym, the speech therapy room and the relaxation room with its heated waterbed and various sensory devices. Residents are accommodated in single or double rooms that have one window for each bed, so everybody has their own view and own personal contact with outdoors. There are also plants in front of the windows with the sky in the background. They also have their own separate doors on either side of the bathroom shared in pairs. The rooms have been designed and furnished as a homely space; André Bruyère has abandoned the notion of bed-head beams and their overly medical connotations. Recently refurbished, the Orbe rejects certain principles and materials that the architect is usually so fond of: dark carpeting, exposed brickwork, geometrically-patterned upholstery and, above all, a stool right in front of the bedroom door for sitting on to enjoy the shared space without feeling you have lost the sense of security and intimacy associated with your own bedroom. André Bruyère designed the Orbe when he was 75 years old. Every detail of the design testifies to the architect’s attention to the end of life and his commitment to putting architecture at the service of healthcare.


1.

3.

2. 1. André Bruyère, Pavillon de l’Orbre, Hôpital Charles-Foix, Ivry-sur-Seine, France, model. Fonds Bruyère, André (19121998). SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture contemporaine. 2. André Bruyère, Pavillon de l’Orbre, Hôpital Charles-Foix, Ivrysur-Seine, France, external view. Fonds Bruyère, André (19121998). SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture contemporaine.

3. André Bruyère, Pavillon de l’Orbre, Hôpital Charles-Foix, Ivry-sur-Seine, France, general external view. Fonds Bruyère, André (1912-1998). SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/ Archives d’architecture contemporaine. Le pavillon de l’Orbe d’André Bruyère est présenté dans la section “Formes” de l’exposition “Soutenir” au Pavillon de l’Arsenal. Il padiglione dell’Orbe di André Bruyère è presentato nella sezione “Formes” dell’esposizione “Soutenir” al Pavillon de l’Arsenal. The pavilion de l’Orbe by André Bruyère is presented in the “Formes” section of the “Soutenir” exhibition at the Pavillon de l’Arsenal. l’AI 167 17


COMPETITIONS

INTERNATIONAL CONFERENCE CENTER – Pujiang, China Organizer Pujiang County Planning Bureau and Urban Construction Investment

Brief Conception d’un nouveau centre administratif qui créera un nouveau quartier polyvalent important dans une partie qui n’a pas été développée jusqu’à présent, située entre la nouvelle ville de Pujiang et la rive sud-est du lac Guangdong.

Progettare un nuovo centro civico, che introdurrà una nuova densa zona multiuso in un’area precedentemente non sviluppata tra Pujiang Città Nuova e la sponda sudorientale del Lago Guangding. To design a new civic center, which will introduce a massive new multi-use zone into a previously undeveloped area between Pujiang New Town and the southeast shore of Guangding Lake.

Winner Henning Larsen (www.henninglarsen.com) Situé sur l’axe central de la ville nouvelle de Pujiang, le centre de conférence est un bâtiment circulaire au toit incliné qui fait face au lac Guangdong. Selon les architectes, cette forme est non seulement symbolique, mais elle est aussi plus appropriée à la ventilation naturelle. Le paysage aquatique autour du bâtiment inscrit le projet dans l’environnement du lac. Le projet se trouve au cœur d’un parc écologique qui comprend des systèmes de purification de l’eau, une faune et une flore diversifiées, ainsi que de nombreux éléments pédagogiques et scientifiques.

Situato sull’asse centrale di Pujiang New Town, l’edificio del centro congressi è a struttura circolare con tettoa spiovente Lago Guangdong. Secondo i progettisti, la forma non è solo simbolica, ma anche più favorevole alla ventilazione naturale. Il paesaggio acquatico intorno all’edificio ancora il progetto all’ambiente lacustre. Al centro c’è un parco dotato di sistemi di depurazione delle acque, flora e fauna e vari elementi di educazione scientifica.elements. Located on the central axis of Pujiang New Town, the conference centre building is a circular structure with a sloping roof facing Guangdong Lake. According to the designers, the shape is not only symbolic but is also more conducive to natural ventilation. The waterscape around the building anchors the project in the lake’s environment. At the centre of the design lies an ecological park featuring water purification systems, diverse flora and fauna and various scientific education elements.

18 l’AI 167


THE ARCHITECTURE DRAWING PRIZE Organizer Sir John Soane’s Museum, Make Architects, and the World Architecture Festival thedrawingprize.worldarchitecturefestival.com

Brief Créé en collaboration avec le Sir John Soane’s Museum, Make Architects et le Festival mondial d’architecture, le Prix du dessin d’architecture en est à sa cinquième édition. Il attire des candidatures du monde entier et présente les meilleurs dessins d’architecture d’aujourd’hui. La manière dont le dessin traduit des possibilités de l’architecture est un critère important dans le processus d’évaluation, au même titre que les compétences techniques et l’originalité de l’approche. Les curateurs du Sir John Soane’s Museum, en collaboration avec Make Architects, ont réalisé une rétrospective virtuelle du prix sur cinq ans.

1.

2. 3.

Creato in collaborazione tra il Sir John Soane’s Museum, Make Architects e il World Architecture Festival, The Architecture Drawing Prize è giunto alla sua quinta edizione. Attira voci da tutto il mondo e mostra i migliori e più innovativi disegni architettonici di oggi. La misura in cui il disegno si fa proposta sulle possibilità dell’architettura è un criterio importante nel processo di giudizio, così come l’abilità tecnica e l’originalità dell’approccio. Il team curatoriale del Sir John Soane’s Museum, insieme a Make Architects, ha creato una retrospettiva virtuale di 5 anni del Premio, visitabile qui: https://vca.gallery Created as a collaboration between Sir John Soane’s Museum, Make Architects, and the World Architecture Festival, The Architecture Drawing Prize is now in its fifth year. It attracts entries from around the world and displays the best and most innovative architectural drawings of today. The extent to which the drawing makes a proposition about the possibilities of architecture is an important criterion in the judging process, as are technical skill and originality of approach. The curatorial team from Sir John Soane’s Museum, together with Make Architects, created a virtual 5-year retrospective of the Prize. You can access it here: https://vca.gallery

4.

Jury Louise Stewart, Paul Finch, Ken Shuttleworth, Robin Brodie Cooper, Pablo Bronstein, Lily Jencks, Narinder Sagoo, Ben Langlands and Nikki Bell

1. Overall winner Dafni Filippa Flood Responsive Landscape Performance

2. Hand drawn winner Antonio Paoletti Reconfiguring Addis Ababa’s Narratives

3. Hybrid category (2 joint winners) Dafni Filippa Fluid Strata; Boji Hu (Un)homeliness

4. Digital category/Lockdown prize winner Zachary Higson Site(s) of Flux

l’AI 167 19


COMPETITIONS

THE ABDULLATIF ALFOZAN AWARD FOR MOSQUE ARCHITECTURE Organizer The Abdullatif Alfozan Award alfozanaward.org

Brief Le prix, qui en est à sa troisième édition, avait pour thème “L’architecture des mosquées au XXIe siècle”, en examinant des concepts architecturaux uniques, ainsi que leur lien avec les communautés locales. Créé en 2011, le concours vise à établir une base et une meilleure compréhension des niveaux architecturaux des mosquées entre passé, présent et futur. Le jury a examiné trois catégories de mosquées : les mosquées principales ayant une influence et une visibilité au niveau national dans chaque pays, les mosquées où ont lieu les prières du vendredi (mosquées Jumu’ah) et les mosquées de quartier.

Il Premio, nel suo terzo ciclo, aveva per tema “L’architettura della moschea nel XXI secolo”, e valutava concetti architettonici unici e la loro connettività con le comunità locali. Istituito nel 2011, il concorso mira a stabilire una base e una più ampia comprensione dei livelli dell’architettura della moschea tra passato, presente e futuro. La giuria ha considerato tre categorie: moschee centrali con influenza e presenza a livello nazionale in ciascun Paese, moschee dove si tengono le preghiere del venerdì (moschee di Jumaa’) e moschee a scala di quartiere.

1. 2.

The Award, in its third cycle, was under the theme “Mosque architecture in the 21st century”, evaluating unique architectural concepts as well its connectivity with local communities. Established in 2011, the competition aims to set a base and a broader understanding of the levels of mosque architecture between the past, present, and future. The jury considered three categories: central mosques with influence and presence on a national level in each country, mosques where Friday prayers are held (Jumaa’ Mosques), and neighborhood-scale mosques. Les 7 mosquées primées sont : Le 7 Moschee premiate sono: The awarded 7 Mosques are: • Grand Mosque of King Abdullah Financial District / Omrania Associates (Saudi Arabia) • Amir Shakib Arslan Mosque / L.E.FT Architects (1.) (Lebanon) • Sancaklar Mosque / Emre Arolat Architects (2.) (Turkey) • Basuna Mosque / Dar Arafa Architecture (Egypt) • Red Mosque / Kashif Mahboub (3.) (Bangladesh) • The Great Mosque in West Sumatra / Rizal Muslimin + Urbane Indonesia + Penta Rekayasa (Indonesia) • Great Mosque of Djenne (Mali), has been awarded for the Djenne community efforts in maintaining their mosque

3. 20 l’AI 167


SKYSCRAPER COMPETITION 2022 Organizer

1st

eVolo Magazine www.evolo.us

Brief Le prix annuel, crée en 2006, récompense des idées visionnaires qui, grâce à l’utilisation des nouvelles technologies, de matériaux et de programmes novateurs, à l’esthétique surprenante et à l’organisation des espaces, révolutionnent notre façon d’interpréter l’architecture verticale et sa relation avec les environnements naturels et bâtis.

Il premio annuale istituito nel 2006 riconosce idee visionarie che, attraverso il nuovo uso di tecnologia, materiali, programmi, estetica e organizzazioni spaziali, sfidano il modo in cui comprendiamo l’architettura verticale e il suo rapporto con gli ambienti naturali e costruiti. The annual award established in 2006 recognizes visionary ideas that through the novel use of technology, materials, programs, aesthetics, and spatial organizations, challenge the way we understand vertical architecture and its relationship with the natural and built environments.

Jury Volkan Alkanoglu (Principal, VA | DESIGN), Gianni Botsford (Preside, Gianni Botsford Architects), Steven Chilton (Preside, SCA – Steven Chilton Architects), Tsvetelina Georgieva (Principal, DesignMorphine), Nuru Karim (Principal, Nudes), Arthur Mamou-Mani (Principal, Mamou-Mani Architects) and Moon Hoon (Principal, Moon Hoon Architects)

1st place Climate Control Skyscraper Kim Gyeong Jeung, Min Yeong Gi, and Yu Sang Gu (South Korea). Le projet porte sur l’utilisation d’une série de gratte-ciel pour modifier les conditions météorologiques, ce qui permettrait d’atténuer la crise climatique mondiale et de mettre fin à la désertification, à la hausse des températures et aux catastrophes naturelles.

Il progetto studia l’uso di una serie di grattacieli per modificare le condizioni meteorologiche che migliorerebbero la crisi climatica globale e fermerebbero la desertificazione, l’aumento delle temperature e i disastri naturali. The project investigates the use of a series of skyscrapers to modify weather conditions that would improve the global climate crisis and stop desertification, rising temperatures, and natural disasters.

2nd 3rd

2nd place Tsunami Park Wang Jue, Zhang Qian, Zhang Changsheng, Li Muchun, and Xu Jing (China) Le projet est conçu comme une mangrove habitée par l’homme dans la région de Tonga pour prévenir les tsunamis qui pourraient frapper les côtes du Pacifique.

Il progetto è concepito come una mangrovia artificiale abitata per la regione di Tonga per prevenire gli tsunami che colpirebbero il Pacifico. The project is designed as a man-made inhabited mangrove for the Tonga region to prevent tsunamis that would affect the Pacific Rim.

3rd place New Spring: Agro-Ecological Skyscraper Michał Spólnik from Austria and Marcin Kitala (Poland) Cette proposition est envisagée comme une agrégation de modules de jardin contenant une flore et des micro-organismes distincts qui pourraient être distribués dans des régions spécifiques qui s’enrichiraient ainsi d’une nouvelle vie.

La proposta è concepita come un’aggregazione di moduli da giardino contenenti flora e microrganismi distinti che potrebbero essere distribuiti in regioni specifiche che rifiorirebbero a nuova vita. The proposal is envisioned as an aggregation of garden modules containing distinct flora and microorganisms that could be deployed to specific regions that would flourish with new life. l’AI 167 21


MONITOR ÉGLISES AVEC SKATEBOARDS ême le pape François l’avait dit en 2016 : les églises modernes sont laides, surtout celles des banlieues. “Et dénuées de valeur théologique” avait ajouté le cardinal Ruini. Une conférence sur ce sujet s’était ensuite tenue à Rome, organisée par l’Institut pontifical liturgique, l’Office national pour le patrimoine culturel ecclésiastique, la Construction des églises, l’Office national liturgique de la Conférence épiscopale italienne et l’Ordre des ingénieurs (mais pas des architectes...) de la capitale italienne. L’année suivante (par pur hasard, bien sûr...), deux jeunes Espagnols ont eu l’idée de reconvertir (légalement, grâce à une collecte de fonds) une ancienne église déconsacrée à Llanera, dans les Asturies, l’église Santa Barbara (construite en 1912, soit dit en passant, non dénuée d’une certaine dignité architecturale), en une piste de skateboard, aujourd’hui en pleine activité. Provoc : pourquoi ne pas recycler nos églises les plus affreuses en temples du skateboard ou d’autres activités sportives et/ou sociales, et pourquoi pas, en confiant leur transformation créative à de jeunes artistes, comme dans le cas de la petite église des Asturies ?

M

CHIESE CON SKATEBOARD o aveva detto persino Papa Bergoglio, nel 2016: le chiese moderne, soprattutto in periferia, sono brutte. “E prive di valore teologico”, aveva aggiunto il cardinal Ruini. S’era poi tenuto a Roma un convegno sul tema organizzato da Pontificio Istituto Liturgico, Ufficio Nazionale per i Beni Culturali Ecclesiastici, Edilizia di culto, Ufficio Liturgico Nazionale della Conferenza episcopale italiana e l’Ordine degli Ingegneri (ma non architetti…) della Capitale. L’anno successivo (ovviamente è un puro caso…) due giovani spagnoli hanno pensato di trasformare (legalmente, con una raccolta fondi) una chiesa sconsacrata delle Asturie, Santa Barbara (1912, per altro non priva di una propria di-gnità architettonica), in pista di skateboard, oggi in piena attività. Provocazione: perché non riciclare le nostre più orribili chiese in templi dello skateboard o altre attività sportive e/o sociali, magari facendole modificare in modo creativo, come nelle Asturie, da giovani artisti?

L

22 l’AI 167

CAPSULES DE MUSÉE ertaines cellules de la Nakagin Capsule Tower, une tour à usage résidentiel et de bureaux abritant 140 capsules ou cellules d’habitation préfabriquées, construite entre 1970 et 1972 par l’architecte Kisho Kurokawa, et située dans le quartier de Shimbashi à Tokyo, au Japon, deviendront des pièces de musée. Déjà en 2018, les cellules avaient été louées au mois, principalement à des hommes d’affaires en déplacement à Tokyo (en quelques mois, elles avaient été habitées par plus de deux cents personnes, et toujours avec des retours positifs), tandis que d’autres étaient construites dans tout le Japon. L’agence de Kurokawa (l’architecte est décédé en 2007) a expliqué qu’une équipe technique préservera certaines capsules et les régénérera sous forme d’installations muséales dans le monde entier (tandis que d’autres, en revanche, seront recyclées de nouveau comme unités de logement). Dans le film documentaire intitulé Kochuu (2003) réalisé par le metteur en scène suédois Jesper Wachtmeister, Kisho Kurokawa précisait que, contrairement à ce que l’on pourrait penser au premier abord, “dans les capsules Nakagin, il y a encore la tradition japonaise invisible”, et mettait l’accent sur le rejet de la symétrie, dans cette méthode de construction, même si elle se sert d’apports technologiques considérables. Dans le cadre de leur démolition-conservation, les capsules, utilisées depuis plus d’un demi-siècle comme micro-logements, certes confortables mais porteurs, en raison de leur exiguïté, de discussions et de controverses, suivront le concept de “métabolisme” en reconfigurant les éléments du bâtiment qui ont été supprimés. Et une campagne de financement participatif (en cours) permettra de financer cette opération muséale (entre autres, le Centre Pompidou à Paris s’est déjà manifesté).

C

CAPSULE DA MUSEO akagin Capsule Tower Building, gli alloggi modulari di Kisho Kurokawa, realizzate fra il 1970 e il 1972, note in tutto il mondo e situate a Shimbashi, Tokyo, diverranno pezzi da museo. Già dal 2018, sono state affittate, per un mese, soprattutto, a uomini d’affari in viaggio a Tokyo (in un paio di mesi sono state abitate da più di 200 persone, sempre con feedback positivi) e altre sono state realizzate in tutto il Giappone. Lo studio di Kurokawa (l’architetto è scomparso nel 2007) ha spiegato che una squadra tecnica preserverà alcune capsule e le rigenerà come installazioni museali in tutto il mondo (altre, invece, saranno riciclate ancora come unità abitative). Nel docu-film Kochuu (2003) del regista svedese Jesper Wachtmeister, Kisho Kurokawa sottolineava che, al contrario di come si potrebbe pensare limitandosi a una visione superficiale, “sullo sfondo delle Capsule Nakagin c’è ancora la tradizione giapponese invisibile”, ponendo l’accento sul rifiuto, in quella metodologia costruttiva, della simmetria, pur servendosi di notevoli apporti tecnologici. Le Capsule, utilizzate per oltre mezzo secolo come micro-alloggi, pur confortevoli, ma forieri, per l’angustia, di discussioni e polemiche, seguiranno, nell’ambito della loro demolizione-conservazione, il concetto di “metabolismo” riconfigurando gli elementi eliminati dall’edificio. E una campagna di crowdfunding (in corso) finanzierà l’operazione museale (fra gli altri, si è già fatto avanti il Centre Pompidou di Parigi).

N

CHURCHES FOR SKATEBOARDING ven Pope Bergoglio pointed it out in 2016: modern churches, especially in the suburbs, are ugly. “And devoid of theological worth,” so Cardinal Ruini added. A conference on the subject was then held in Rome organised by the Pontifical Liturgical Institute, the National Office for Ecclesiastical Cultural Assets and Places of Worship, the National Liturgical Office of the Italian Bishops’ Conference and the Rome Association of Engineers (but not architects...). The following year (obviously purely by chance...) two young Spaniards came up with the idea of transforming (legally, through fundraising) a deconsecrated church in Asturias, Santa Barbara (built in 1912 and, incidentally, not without its own certain architectural dignity), into a skateboarding track, now in full swing. The controversial point being made was: why not recycle our most hideous churches into shrines for skateboarding or other sports and/or social activities, perhaps by having them creatively modified, as in the case of the church in Asturias, by young artists?

E

MUSEUM CAPSULES akagin Capsule Tower Building, Kisho Kurokawa’s world-famous modular living units built in Shimbashi, Tokyo in 197-72, will become museum pieces. They have been rented out (mainly for a month) since 2018 to businessmen travelling to Tokyo (in just a couple of months they have been inhabited by over 200 people with plenty of positive feedback) and others have been built all over Japan. Kurokawa’s firm (the architect passed away in 2007) explained that a technical team will take over some of the capsules and regenerate them into mural installations around the world (others will still be recycled into living units again). In the documentary film Kochuu (2003) by the Swedish director Jesper Wachtmeister, Kisho Kurokawa emphasised that, contrary to what you might think from a superficial perspective, “in the background of the Nakagin Capsules there is still an invisible sense of Japanese tradition”, emphasising the rejection of symmetry in that kind of building method, even though it makes considerable use of technology. The Capsules, used for over half a century as micro-apartments that were comfortable but seemed to generate endless arguments and controversies, will work along the lines of “metabolism” (as part of their demolition-preservation, process) by redesigning features that had been removed from the building. And a crowdfunding campaign (in progress) will finance this museum operation (the Pompidou Centre in Paris has already come forward, amongst others, to lend a hand).

N


Michele Bazan Giordano VIRTUAL GUERRILLA WARFARE he firm founded by Zaha Hadid, the Anglo-Iraqi architect who passed away in 2016, has designed “a cyber-urban city in the metaverse”, a term coined by Neal Stephenson in the science fiction novel entitled Snow Crash (‘92), i.e. a shared virtual space (paid for in cryptocurrency). A way of “doing architecture” that is now widely experimented with by many professionals. The prestige associated with the name ‘Hadid’ inevitably makes this a culturally significant project. Ultimately, “sharers” will be able (as avatars) to enter city halls, buildings, use public transport or chat with other avatars. Liberland, the name of this city, lies between Croatia and Serbia. Liberland has its own coat of arms, national anthem, and digital currency. The original idea actually came from a Czech called Vít Jedlička, who has long claimed (seriously) that this disputed area between Croatia and Serbia actually belongs to him. In real life, there has been so much controversy over this region that it has opted, for now, to take on merely “virtual” status. Especially since – the organisers explain – any-body interested in investing or buying plots of land in this virtual realm will also be entitled to a stake in the real land. Of course, in times like these it would have been better to avoid causing any further dispute involving Croatia and Serbia...

T

“SALTY” RELAXATION ome people also like to relax on sodium chloride. A truly unique experience. The decidedly elegant and exclusive mini-apartments built in Salinas of Salvador de Jujuy in the Salta region of Argentina, are known as Pristine Salinas Grandes and are powered by 100 per cent renewable energy (use of solar panels). Decidedly high-end sustainable flats: a project also aimed at promoting (along the lines of tourism and exploratory discovery) locations that until recently were unknown to non-locals. The designers describe it as an instance of the circular economy, where culture, human resources, unspoilt landscape and first-class service are priority features. These are real, centrally managed accommodation units located in a unique and decidedly lunar, natural setting that can cater on-site for all the miscellaneous needs of clients, since these are strikingly prefabricated bubble-homes, even in terms of their design, equipped with every comfort, yet situation well away from the rest of the world. Perhaps a little salty (in every sense...) but offering decidedly unusual philosophical and personal experiences.

GUÉRILLAS VIRTUELLES agence de Zaha Hadid, l’architecte irakobritannique décédée en 2016, a conçu une ville “cyber-urbaine” dans le “métavers”, terme inventé par Neal Stephenson dans son roman de science-fiction “Le Samouraï virtuel” (titre original : Snow Crash) paru en 1992, c’est-à-dire un univers parallèle au nôtre, un espace virtuel partagé (payant, en cryptomonnaie). Une façon de “faire de l’architecture” qui est largement pratiquée aujourd’hui par un grand nombre de professionnels. La prestigieuse renommée de Zaha Hadid confère toutefois une portée culturelle particulière à ce projet. Bientôt, les “partageurs” pourront entrer en tant qu’avatars dans la mairie, dans les immeubles, utiliser les transports publics ou bavarder avec d’autres avatars. Liberland, est le nom d’une micro-nation située sur les rives du Danube, entre la Croatie et la Serbie. Le Liberland a un blason, un hymne national et une monnaie numérique qui lui sont propres. En réalité, l’idée de départ est venue du Tchèque Vít Jedlička qui a longtemps revendiqué (réellement) cette contrée contestée entre la Croatie et la Serbie, un processus long et difficile dans la vraie vie, qui l’a fait opter, pour l’instant, pour la solution virtuelle. D’autant plus que – comme l’expliquent les organisateurs –, “ceux qui souhaitent investir, acheter des parcelles de terrain dans le monde virtuel, auront également une participation dans le territoire réel”. Certes que, par les temps qui courent, on aurait pu éviter de ressortir le conflit Croatie-Serbie …

L’

RELAX SALÉ ertaines personnes aiment aussi se détendre sur du chlorure de sodium. Une expérience vraiment unique. Les mini-logements très raffinés et exclusifs, construits en Argentine, dans la zone de Salinas de Salvador de Jujuy, dans la région de Salta, sont appelés Pristine Salinas Grandes et sont alimentés à 100 % par des énergies renouvelables (utilisation de panneaux solaires). Des appartements durables, donc, de catégorie supérieure : une opération qui vise également à promouvoir, en matière de tourisme et de découverte exploratoire, des lieux qui, jusqu’à récemment, étaient inconnus des étrangers. Selon ses promoteurs, il s’agit d’un cas d’économie circulaire où la culture, les ressources humaines, les paysages intacts et les services de haute qualité sont des priorités. Il s’agit de véritables unités de logement à gestion hôtelière centralisée, situées dans un environnement naturel unique et résolument lunaire, mais en mesure de répondre aux attentes des clients sur place, car elles sont préfabriquées de manière pittoresque, y compris sur le plan du design, et sont dotées de tout le confort, tout en étant loin du reste du monde. Peut-être un peu salées (dans tous les sens du terme...), mais porteuses d’expériences philosophiques et personnelles absolument uniques.

C

RELAX SALATO è anche chi ama rilassarsi sul cloruro di sodio. Un’esperienza davvero unica. Le mini-abitazioni, decisamente raffinate ed esclusive, realizzate in Argentina, nella zona delle Salinas di Salvador de Jujuy, area di Salta, si chiamano Pristine Salinas Grandes e sono dotate al 100% di energie rinnovabili (uso di pannelli solari). Appartamenti sostenibili, dunque, di categoria alta: un’operazione che ha anche lo scopo di promuovere, sul piano turistico e della scoperta esplorativa, località fino a poco tempo fa sconosciute ai non locali. Gli ideatori lo definiscono un caso di economia circolare lad-dove la cultura, le risorse umane, il paesaggio incontaminato e il servizio di prima classe sono elementi prioritari. Si tratta di vere e proprie unità abitative a gestione centrale alberghiera collocate in un ambiente naturale unico, e decisamente lunare, ma in grado di soddisfare in loco le varie esigenze dei clienti, trattandosi di casette-bolle prefabbricate in modo suggestivo, anche dal punto di vista del design, dotate di ogni comfort, pur lontane dal resto del mondo. Forse un po’ salate (in tutti sensi…), ma foriere di esperienze filosofiche e personali decisamente irripetibili.

C’

S

GUERRIGLIE VIRTUALI o studio di Zaha Hadid, l’architetta anglo-irakena scomparsa nel 2016, ha ideato “una città “cyberurbana” nel “metaverso”, il termine coniato da Neal Stephenson nel romanzo fatascientifico Snow Crash (‘92) ovvero uno spazio virtuale condiviso (a pagamento con criptovaluta). Un modo di ‘fare architettura’ oggi assai sperimentato da numerosi professionisti. La prestigiosa fama del nome della Hadid conferisce, però, all’operazione un significato culturale di particolare rilevo. In definitiva i “condividenti” potranno entrare come avatar nel municipio, nei palazzi, utilizzare i mezzi pubblici o chiacchierare con altri avatar. Liberland, questo il nome della città, sta tra Croazia e Serbia. Liberland ha uno stemma, un inno nazionale e valuta digitale propria. In realtà, l’idea primigenia nasce dal ceco Vít Jedlička che da tempo rivendica (davvero) quell’area contesa fra Croazia e Serbia, un processo lungo e difficoltoso nella vita reale, che l’ha portato a optare, per ora, per la soluzione virtuale. Tanto più che – spiegano gli organizzatori – chi auspichi di investire e comprare appezzamenti di terra nel mondo virtuale, otterrà anche una partecipazione nel terreno del reale. Certo, però, che, con i tempi che corrono, la contesa Croazia-Serbia si poteva anche evi-tare di tirare in ballo…

L

l’AI 167 23


Avec son nouveau siège, BEEAH prouve que la technologie peut avoir un impact durable et même servir de modèle dans la construction des villes intelligentes et durables de demain. Con la nuova sede, BEEAH dimostra come la tecnologia può scalare l’impatto sostenibile e, in definitiva, fungere da modello per le città intelligenti e sostenibili di domani. With their new headquarters, BEEAH demonstrates how technology can scale sustainable impact and ultimately serve as a blueprint for tomorrow’s smart, sustainable cities.


BEEAH Group Headquarters Sharjah, UAE

Zaha Hadid Architects


Alimenté par des panneaux solaires et équipé de technologies de dernière génération, pour la certification écologique LEED Platinum, le nouveau siège du Groupe BEEAH, qui développe 9 000 m2 sur une superficie de 93 000 m2, a été conçu par l’agence Zaha Hadid Architects en vue de parvenir à des émissions nettes nulles et de représenter le centre de gestion et d’administration du groupe qui sera une nouvelle référence pour les futurs lieux de travail. Grâce à sa stratégie fondée sur deux piliers, à savoir la durabilité et la numérisation, le Groupe BEEAH intervient dans six secteurs clés, qui comprennent la gestion et le recyclage des déchets, l’énergie propre, le conseil en environnement, la formation et la mobilité verte. En vertu de ces principes, la conception du siège s’inscrit dans l’environnement naturel en formant un ensemble de dunes interconnectées, orientées et dessinées de manière à optimiser les conditions climatiques locales. Ainsi, dans le désert d’Al Sajaa à Sharjah, les bâtiments font écho au paysage environnant modelé par les vents dominants en dunes concaves et en crêtes qui deviennent convexes lorsqu’elles se rencontrent. En faisant en sorte que tous les espaces intérieurs bénéficient de la lumière naturelle et de vues étendues, tout en limitant la quantité de vitrage exposé aux rayons du soleil, les deux “dunes” centrales du complexe abritent les espaces ouverts au public et de la direction, ainsi que les espaces administratifs (bureaux) reliés entre eux par une cour centrale qui définit une oasis à l’in-

térieur du bâtiment tout en améliorant la ventilation naturelle. Les visiteurs entrent directement dans la plus grande dune, dans l’atrium qui est un espace de quinze mètres de hauteur, qui contribue ainsi à assurer la ventilation naturelle à l’intérieur du bâtiment. En plus des espaces dédiés aux bureaux et aux salles de réunion, le bâtiment dispose d’un centre d’accueil immersif et d’un auditorium de 500 places. Un grand nombre de mesures ont été adoptées pour adapter la structure à des conditions climatiques difficiles, notamment avec des technologies permettant de produire de l’électricité à partir de la lumière du soleil, de récupérer les eaux usées, d’économiser l’énergie, etc. Des panneaux en composite renforcé de fibres de verre réduisent les apports de chaleur, tandis que des dalles et des vitres réfrigérantes régulent la température à l’intérieur pour garantir un confort optimal. Le traitement de l’eau sur place permet de filtrer les eaux usées afin de minimiser la consommation, et la ferme solaire recharge les batteries Tesla pour répondre jour et nuit aux besoins d’énergie du bâtiment. Le système de gestion intelligente du bâtiment ajuste automatiquement l’éclairage et la température en fonction de l’heure et du nombre de personnes présentes dans les locaux, tout en permettant aux employés de contrôler par des apps certaines activités quotidiennes.



Alimentato da pannelli solari e dotato di tecnologie di nuova generazione per operazioni secondo gli standard LEED Platinum, il nuovo quartier generale BEEAH, che sviluppa 9.000 m2 su un’area di 93.000 m2, è stato progettato da Zaha Hadid Architects per ottenere emissioni nette zero e sarà il centro amministrativo e gestionale del gruppo che stabilisce un nuovo punto di riferimento per i futuri luoghi di lavoro. Con la sua strategia a doppio pilastro di sostenibilità e digitalizzazione, BEEAH Group opera in sei settori chiave che includono gestione e riciclaggio dei rifiuti, energia pulita, consulenza ambientale, istruzione e mobilità verde. Incarnando questi principi, il progetto della sede risponde al suo ambiente come una serie di “dune” interconnesse orientate e modellate per ottimizzare le condizioni climatiche locali. Incastonato nel contesto del deserto Al Sajaa di Sharjah, il design fa eco al paesaggio circostante modellato dai venti prevalenti in dune di sabbia concave e creste che diventano convesse quando si intersecano. Per garantire che tutti gli spazi interni siano dotati di ampia luce diurna e di vedute, limitando al contempo la quantità di vetri esposti al sole rigido, le due “dune” primarie della sede centrale ospitano i dipartimenti pubblici e direzionali insieme alla zona amministrativa che si interconnette tramite un cortile centrale,

definendo un’oasi all’interno dell’edificio che è parte integrante della sua strategia di ventilazione naturale. L’ingresso dei visitatori avviene direttamente nella duna più grande, l’atrio che accoglie il pubblico è uno spazio a tutta altezza di 15 metri che contribuisce alla ventilazione naturale interna. Oltre agli spazi dedicati agli uffici e alle sale riunioni, nell’edificio si trovano un centro visitatori immersivo e un auditorium da 500 posti. Diverse le misure adottate per adeguare la struttura alle difficili condizioni climatiche con tecnologie volte alla produzione dell’energia elettrica dalla luce solare, al recupero delle acque reflue, al risparmio energetico, ecc. Pannelli in fibra di vetro rinforzato riducono il guadagno solare mentre il raffreddamento della lastra e del vetro regolano le temperature interne per un comfort ottimale. Il trattamento dell’acqua in loco filtra le acque reflue per ridurre al minimo i consumi e la sua fattoria solare carica i pacchetti batteria Tesla per soddisfare la domanda di energia dell’edificio durante il giorno e la notte. Il sistema di gestione intelligente regola automaticamente l’illuminazione e la temperatura a seconda del tempo e dell’occupazione degli ambienti, oltre a permettere ai dipendenti di gestire attraverso app alcune attività quotidiane.


Powered by its solar array and equipped with next-generation technologies for operations at LEED Platinum standards, the new BEEAH Headquarters, which develops 9,000 m2 on an area of 93,000 m2, has been designed by Zaha Hadid Architects to achieve net-zero emissions and will be the group’s management and administrative centre that sets a new benchmark for future workplaces. With their twin-pillared strategy of sustainability and digitalisation, BEEAH Group works across six key industries that include waste management and recycling, clean energy, environmental consulting, education and green mobility. Embodying these principles, the headquarters’ design responds to its environment as a series of interconnecting “dunes” orientated and shaped to optimize local climatic conditions. Embedded within its context of Sharjah’s Al Sajaa desert, the design echoes the surrounding landscape shaped by prevailing winds into concave sand dunes and ridges that become convex when they intersect. Ensuring all internal spaces are provided with ample daylight and views while limiting the quantity of glazing exposed to the harsh sun, the headquarters’ two primary “dunes” house the public and management departments together with the

administrative zone that interconnect via a central courtyard, defining an oasis within the building which is integral to its natural ventilation strategy. Visitors enter the largest dune directly, the atrium that welcomes the public is a full-height space of 15 meters that contributes to the natural internal ventilation. In addition to the spaces dedicated to offices and meeting rooms, the building has an immersive visitor center and a 500-seats auditorium. Various measures have been adopted to adapt the structure to difficult climatic conditions with technologies aimed at producing electricity from sunlight, recovering waste water, saving energy, etc. Glass reinforced fibre panels reduce solar gain while slab and glass cooling regulate interior temperatures for optimum comfort. On-site water treatment filtrates waste water to minimise consumption and its solar farm charges Tesla battery packs to meet the building’s energy demand throughout each day and night. The intelligent building management system automatically adjusts lighting and temperature according to the time and occupancy of the rooms, as well as allowing employees to manage some daily activities through apps.


2

12 2

8

7

2

6 5 3

11

10 9

1

4

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

CHAIRMAN'S OFFICE GALLERY SPACE CHAIRMAN'S SECRETARY MAJLIS DIRECTOR'S OFFICE OFFICES PRINT ROOM PANTRY CEO'S OFFICE CEO'S SECRETARY BOARDROOM MANAGEMENT RECEPTION

1st floor plan

BEEAH Headquarters Firsr Floor Plan

0

10m 14

N

14

16

6 27

14 25

4

1 4

4

7 16 6

5 4

5

13

16

24

9

22

2 3

27

5

5

4

4

15

20

16

21

4

4

4

8 14

20

7 10

1 ENTRANCE LOBBY 2 RECEPTION 3 FOYER 4 OFFICE 5 MEETING ROOM 6 PANTRY 7 WATERLOBBY FEATURE INTERNAL 1 ENTRANCE 8 WATER FEATURE EXTERNAL 2 RECEPTION 9 PRAYER ABLUTIONS ROOM 3 FOYER 10 RECYCLING ROOM 4 OFFICE 11 DELIVERIES 5 MEETING ROOM 12 PRINT ROOM 6 PANTRY 13 PRAYER ROOM 7 WATER FEATURE INTERNAL 14 MECHANICAL ROOM 8 WATER FEATURE EXTERNAL 15 CONFERENCE 9 PRAYER ABLUTIONSROOM ROOM 16 STORAGE ROOM 10 RECYCLING ROOM 17 11 DELIVERIES 30 l’AICOURTYARD 167 18 DEPARTMENTAL OFFICE 12 PRINT ROOM 19 STAFF LOUNGE 13 PRAYER ROOM

18

3

17 14

9

13

26

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27

4 11

ENTRANCE LOBBY RECEPTION FOYER OFFICE MEETING ROOM PANTRY WATER FEATURE INTERNAL WATER FEATURE EXTERNAL PRAYER ABLUTIONS ROOM RECYCLING ROOM DELIVERIES PRINT ROOM PRAYER ROOM MECHANICAL ROOM 21 AUDITORIUM CONFERENCE ROOM 22 AUDITORIUM STORAGE ROOM FOYER 23 CAFE COURTYARD 24 RESEARCH LAB DEPARTMENTAL OFFICE 25 VISITOR CENTER STAFF LOUNGE 26 ANCILLARY ROOM CORRIDOR 27 CONTROL ROOM AUDITORIUM AUDITORIUM FOYER CAFE RESEARCH LAB VISITOR CENTER ANCILLARY ROOM CONTROL ROOM

12

N

4

6

5

5

7 4

14

17

8

4

18 6

23

14

16

16 10

4 19

2

5

18 1

5 4 4 4

4

4

4

6

5

5

N

BEEAH Headquarters Ground Floor Plan

4

2119AUDITORIUM 22 AUDITORIUM FOYER 23 CAFE 24 RESEARCH LAB 25 VISITOR CENTER 26 ANCILLARY ROOM 27 CONTROL ROOM

0

0

10

20m

10m

Ground floor plan


12

11

12

7

2

9 1 4

7

10

6

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

MAIN BUILDING VISITOR CENTER ENERGY CENTER CEREMONIAL AREA PV FARM COURTYARDS WATER FEATURES CAR PARKING VIP CAR PARKING SHUTTLE PARKING DUNES ENTRANCE/EXIT

7 7

6

11

8

N

BEEAH BEEAH BEEAH BEEAH BEEAH Headquarters BEEAH Headquarters BEEAH Headquarters BEEAH Headquarters BEEAH Headquarters Headquarters Headquarters Headquarters Headquarters Headquarters 0 BEEAH 25 50m North North North Elevation North Elevation North Elevation North Elevation North Elevation North Elevation North Elevation North Elevation Elevation Elevation BEEAH Headquarters BEEAH BEEAH Headquarters Headquarters 0

0

0

010m 10m 0 0 10m010m 20m 0 10m 20m 10m 0 20m 010m 20m 10m20m 10m 20m 10m 20m 20m 20m 20m

3

North Elevation Elevation SiteNorth Plan 0

Site plan 0

10m

N

10m

20m

0

5 20m

25m

50m

West elevation

BEEAH BEEAH BEEAH BEEAH BEEAH BEEAH Headquarters BEEAH Headquarters BEEAH Headquarters BEEAH Headquarters BEEAH Headquarters Headquarters Headquarters Headquarters Headquarters Headquarters West West West Elevation West Elevation West Elevation West Elevation West Elevation West Elevation West Elevation West Elevation Elevation Elevation BEEAH BEEAH Headquarters Headquarters 0

0

0

010m 10m 0 0 10m010m 20m 0 10m 20m 10m 0 20m 010m 20m 10m20m 10m 20m 10m 20m 20m 20m 20m

WestWest Elevation Elevation 0

0

10m

10m

20m

20m

North elevation

BEEAH BEEAH Headquarters Headquarters North Elevation North Elevation 0

10m 0

0

10

20m 10m

20m

20m

South elevation

BEEAH BEEAH BEEAH BEEAH BEEAH BEEAH Headquarters BEEAH Headquarters BEEAH Headquarters BEEAH Headquarters BEEAH Headquarters Headquarters Headquarters Headquarters Headquarters Headquarters South South South Elevation South Elevation South South Elevation Elevation South Elevation South Elevation South Elevation South Elevation Elevation Elevation BEEAH BEEAH Headquarters Headquarters Client: BEEAH Group South South Elevation Elevation Project: Zaha Hadid Architects (www.zaha-hadid.com) Project Leaders: Zaha Hadid and Patrik Schumacher Project Director: Sara Sheikh Akbari Commercial Director: Charles Walker Project Team: Gerry Cruz, Drew Merkle, John Simpson, BEEAH BEEAH Headquarters Headquarters WestMatthew Elevation West Elevation Le Grice, Maria Chaparro, Frenji Koshy, Leo Alves, Erwan Gallou, Vivian Pashiali, Alia Zayani, Alessandra Lazzoni, Dennis Brezina, Eider Fernandez-Eibar, Rasha Al-shami, Ben Kikkawa, Maria Vergopoulou-Efstathiou, Haohao Chen Phase 1 Project Director: Tariq Khayyat BEEAH BEEAH BEEAH BEEAH BEEAH BEEAH Headquarters BEEAH Headquarters BEEAH Headquarters BEEAH Headquarters BEEAH Headquarters Headquarters Headquarters Headquarters Headquarters Headquarters Phase 1 Project Architect: Kutbuddin Nadiadi East East Elevation East East Elevation East Elevation East Elevation East Elevation Elevation East East Elevation East Elevation Elevation Elevation BEEAH BEEAH Headquarters Headquarters Design Team: Gerry Cruz, Drew Merkle, Yuxi Fu, Xiaosheng Li, EastEast Elevation Elevation Edward Luckmann, Eleni Mente, Kwanphil Cho, Mu Ren, Harry Ibbs, Mostafa El Sayed, Suryansh Chandra, Thomas Jensen, Alexandra Fisher, Spyridon Kaprinis, 0

0

0

0

0

0

010m 10m 0 0 10m010m 20m 0 10m 20m 10m 0 20m 010m 20m 10m20m 10m 20m 10m 20m 20m 20m 20m

10m

10m 0

0

0

0

0

0

10m

20m

20m

20m 10m

20m

010m 10m 0 0 10m010m 20m 0 10m 20m 10m 0 20m 010m 20m 10m20m 10m 20m 10m 20m 20m 20m 20m

10m

10m

20m

20m

BEEAH BEEAH Headquarters Headquarters South Elevation South Elevation

John Randle, Bechara Malkoun, Reda Kessanti, Carolina Lopez-Blanco, Matthew Johnston, Sabrina Sayed, Zohra Rougab, Carl Khourey, Anas Younes, Lauren Barclay, Mubarak Al Fahim Competition Team: Xiaosheng Li, Gerry Cruz, Yuxi Fu, Drew Merkle, Lauren Barclay, Mostafa El Sayed, Alia Zayani, Mubarak Al Fahim Structure/Facade/Acoustic/Transport & Civil: Buro Happold MEP/ Lighting/Fire Protection & Life Safety: Atelier Ten Cost: Gardiner & Theobald Project Manager: Matthews Southwest Landscape: Francis Landscape Local Architect: Bin Dalmouk, DSA Architects International Main Contractor: Al Futtaim Construction Photo: Hufton+Crow l’AI 167 31


32 l’AI 167


l’AI 167 33


Le 19M

Manufacture de la Mode Chanel Paris-Aubervilliers, France

Rudy Ricciotti

34 l’AI 166


Inauguré en janvier 2022, le 19M regroupe sur un seul site les créateurs de métiers d’Art appartenant à la filiale Paraffection de Chanel (600 artisans et collaborateurs – 11 Maisons d’art et la Maison ERES). A la fois lieu de travail, de rencontre et de transmission, le bâtiment R+4 occupe la quasi-totalité des limites de la parcelle avec 2 niveaux de sous-sol (locaux techniques, stockage, parkings). Rudy Ricciotti, lauréat d’un concours en 2016, a imaginé un ensemble enveloppé par une double façade de 231 modules de filaments en BFUP blanc de 24 mètres de haut et 15 cm d’épaisseur moyen en une seule pièce (1ère mondiale) agissant en masque solaire. Le tressage monolithique, inspiré d’une trame textile verticale, reprend le poids propre des coursives, leur surcharge fonctionnelle et climatique, soit environ 500 kg/m2. Inaugurato nel gennaio 2022, il 19M riunisce in un unico sito gli atelier dei “maestri d’arte” d’alta moda della filiale Paraffection di Chanel (600 artigiani e dipendenti – 11 Maisons d’art e la Maison ERES). Al contempo luogo di lavoro, di incontro e di trasmissione, l’edificio di cinque piani occupa quasi interamente il lotto, con 2 livelli sotterranei (locali tecnici, deposito, parcheggi). Rudy Ricciotti, vincitore di un concorso a inviti nel 2016, ha immaginato un insieme avvolto in una doppia facciata formata da 231 moduli di filamenti in UHPC bianchi alti 24 metri e spessi 15 cm in un unico pezzo (prima mondiale) che funge da protezione solare. La trama monolitica, ispirata alla trama verticale di un tessuto, assorbe il carico funzionale e climatico dei corridoi, pari a circa 500 kg/m2. Officially opened in January 2022, the 19M brings together all the elegant haute couture craft skills of Chanel’s Paraffection branch (600 artisans and staff – 11 Maisons d’art and Maison ERES) at one single location. A work, meeting and interaction space, this five-storey building takes up almost the entire lot including 2 underground levels (utility rooms, storage, parking). Rudy Ricciotti, winner of an invitations-only competition in 2016, envisaged one single construction enveloped in in a double façade made up of 231 white UHPC panels 24 metres high and 15 cm thick forming one single piece (a world first) also acts as a sunscreen. This one-piece weave, inspired by the vertical weave of a fabric, absorbs the functional/climatic load of the corridors, amounting to approximately 500 kg/m2.


Rudy Ricciotti nous explique les axes de son projet où convergent noblesse et élégance des solutions constructives, innovation technique et certifications environnementales les plus exigeantes.

Rudy Ricciotti spiega gli assi del suo progetto dove convergono nobiltà ed eleganza delle soluzioni costruttive, innovazione tecnica e le più esigenti certificazioni ambientali.

“Trait d’union entre Paris, capitale de la mode, et Aubervilliers, territoire urbain porté par une formidable énergie, ici, la célèbre maison de haute couture a décidé de regrouper ses Maisons d’art. Cet investissement de Chanel est un vrai projet politique au sens noble du terme ayant pour finalité la pérennisation et la valorisation de savoir-faire d’exception uniques au monde et de garantir les meilleures conditions de travail à ses artisans. La lumière naturelle fut le fil conducteur pour permettre à ces mains savantes de la haute couture d’exercer leur talent dans des conditions d’acuité visuelle maximum. Le 19M est un projet exceptionnel avec une double façade de 231 modules de filaments en BFUP blanc de 24 mètres de haut et 15 cm d’épaisseur moyen en une seule pièce (1ère mondiale), agissant en masque solaire, leur densité variant selon l’orientation et l’exposition au soleil. La complexité de ces façades, tissage de fils de béton inspiré d’une trame textile verticale, est le fruit de recherche et de développement engagés par le cabinet Ricciotti depuis presque 40 ans, et accompagnés aujourd’hui par le bureau d’études spécialisé dans l’ingénierie des structures Lamoureux & Ricciotti Ingénierie. Le bâtiment est construit sur des savoir-faire français et avec des artisans et des technologies de proximité. Derrière cette dynamique se reconstruit sans cesse la transmission des métiers du bâtiment, de jeunes maçons vers des ingénieurs expérimentés et inversement. Défendre des savoirs faires, une mémoire, un récit constructif et permettre aux jeunes comme aux plus anciens de partager leur expérience dans la transmission. Finalement cette architecture parle de sensibilité, de féminité, de tendresse et des efforts que nous devons à la mémoire des vrais métiers. La féminité que vous trouvez chez Chanel est aussi celle de nombreux de mes projets. Refuser la dépendance technologique, refuser l’emphase du high-tech et la terreur du minimalisme sont les fils conducteurs de mes recherches. En ce sens, mes travaux sont la conjonction d’un fort engagement dans les sciences exactes et la physique des solides en relation au sens et à la métaphore. Contexte et circonstance nourrissent toujours le sens d’un récit.”

“È al collegamento tra Parigi, capitale della moda, e Aubervilliers, territorio urbano dotato di grande energia, che la famosa maison di haute couture ha deciso di raggruppare le sue Maison d’art. Questo investimento di Chanel è un vero e proprio progetto politico nel senso nobile del termine, il cui scopo è quello di perpetuare e promuovere un know-how unico al mondo e di garantire le migliori condizioni di lavoro ai suoi artigiani. La luce naturale è stata il fil rouge per permettere a queste abili mani dell’alta moda di esercitare il proprio talento in condizioni di massimo confort visivo. Il 19M è un progetto eccezionale con una doppia facciata di 231 moduli di filamenti UHPC bianchi alti 24 metri e spessi 15 cm in un unico pezzo (anteprima mondiale), che fungono da maschera solare, la cui densità varia a seconda dell’orientamento e dell’esposizione solare. La complessità di queste facciate, intreccio di fili di cemento ispirati a una trama tessile verticale, è il risultato di una ricerca e sviluppo su cui lo studio Ricciotti è impegnato da quasi 40 anni, e che oggi si affianca allo studio di progettazione specializzato in ingegneria strutturale Lamoureux & Ricciotti Ingénierie. L’edificio è costruito facendo ricorso a competenze francesi e con artigiani e tecnologie locali. Dietro questa dinamica si ricostruisce costantemente la trasmissione dell’edilizia, dai giovani muratori agli ingegneri esperti e viceversa, per difendere le competenze specialistiche, la memoria, la storia costruttiva e permettere sia ai giovani sia ai più esperti di condividere le loro esperienze nell’ottica della trasmissione. Infine, questa architettura parla di sensibilità, di femminilità, tenerezza e degli sforzi che dobbiamo alla memoria dei veri mestieri. La femminilità che troviamo da Chanel è anche quella di molti miei progetti. Il rifiuto della dipendenza tecnologica, il rifiuto dell’enfasi dell’high-tech e il terrore del minimalismo sono i fili comuni della mia ricerca. In questo senso, i mei lavori sono la congiunzione di un forte impegno per le scienze esatte e la fisica dei solidi in relazione al significato e alla metafora. Il contesto e le circostanze alimentano sempre il significato di una storia”.

36 l’AI 167


Rudy Ricciotti explained the assumptions on which his project was built as a combination of high-brow/elegant construction features, technical innovation and environmental certifications of the highest order. “This famous fashion house has decided to focus its Maisons d’Art at the juncture between Paris, the capital of fashion, and Aubervilliers, an urban area bursting with energy. This investment by Chanel is an authentic political project in the noble sense of the term, whose aim is to perpetuate and promote its exceptional know-how, unique of its kind in the entire world, and guarantee the best working conditions for its artisans and craftspeople. Natural light was the guiding thread enabling these skilled haute couture artisans to exercise their talents in the utmost visual comfort. 19M is an exceptional project with a double façade of 231 white UHPC panels that are 24 metres high and 15 cm thick forming one single piece (a world first) acting as a sunscreen. The density of these panels varies according to the direction they face and their exposure to the sun. The complexity of these façades, an interweaving of concrete threads inspired by a vertical textile weave, is the result of research and development carried out by Ricciotti’s firm for almost 40 years. The firm now also draws on the expertise of a design company specialising in structural engineering called Lamoureux & Ricciotti Ingénierie. The building has been built using French expertise provided by local craftsmen and technologies. This approach means building skills are exchanged between young masons and experienced engineers to hold on to specialist know-how, knowledge from the past and construction tradition, so that both the young and experienced can share and pass on their expertise. Finally, this architecture speaks of sensitivity, femininity, tenderness, and the legacy of miscellaneous trades. The femininity associated with Chanel can also be found in many of my designs. The rejection of a reliance on technology, the rejection of an emphasis on high-tech and a fear of minimalism are the common threads of my experimentation. In this sense, my works bring together a deep commitment to the exact sciences and physics of solids in the name of meaning and metaphor. Context and circumstances always lie behind the real meaning of any story.” Client: SCI FAIMIN – Chanel Client Assistant: 2PGB / CAP 5 Conseil Project: Rudy Ricciotti (rudyricciotti.com) Project Manager: Marco Arioldi Technical Studies: Lamoureux & Ricciotti ingénierie (structure), IMOGIS (maitrise d’œuvre d’exécution), Le Sommer (environment), Egis bâtiments (electricity CFO – CFA, BIM), Bérim (CVCD, plumbing, VRD), Arcora (facade), Agence Thomas Gentilini (landscaping), Pollen (commissioning), Cabinet Lamoureux (acoustic system), G.SIR (kitchen), CCingénierie (elevators), CSD FACES (fire safety, safety and coordination SSI), ARCOM (Pre-Synthesis), G.V.Ingenierie (economy), GD-MH (geotechnics), Burgeap (hydrogeology, geothermal energy, pollution), GTA (geometer), SOCOTEC (control office, SPS coordinator) Photo: Olivier Amsellem




Module Module 03 Module03 03 base base base

Module Module 04 Module 04 04 base base base

Module 05 05 Module Module 05 base base base

Module07 Module Module 0707 base base base

Facade modules 40 l’AI 167


Typical floor plan

Cross section

N

SitePlan plan de masse

Echelle 1/1000e

l’AI 167 41


42 l’AI 167




l’AI 167 45


RAD Studios

Niran Apartment Nakhon Pathom, Thailand


Juste de l’autre côté de la rue, en face de l’université Silpakorn, le Niran Apartment se cache derrière un groupe d’immeubles classiques de la ville de Nakhon Pathom. Aussi l’extérieur de l’appartement lui-même s’harmonise également avec les quartiers voisins, car il a été conçu pour passer inaperçu. Proprio dall’altra parte della strada, di fronte alla Silpakorn University, il Niran Apartment è stato nascosto dietro un mucchio di blocchi tipici di Nakhon Pathom. Anche l’esterno dell’appartamento stesso è armonizzato con i dintorni poiché è stato progettato per essere poco impattante sul contesto. Just across the road, opposite of Silpakorn University, Niran Apartment has been hiddenly located behind a bunch of Nakhon Pathom’s typical building blocks. Commonly, the exterior of the apartment itself is also contextually harmonized with nearby neighbors as it was designed to be unnoticeable.



Charis Solomou


La célèbre université d’art et le Chedi Phra Pathom ont été les deux éléments les plus influents dans la définition des programmes et du concept du projet. Ils représentent les principaux lieux de rassemblement de la ville où la plupart des habitants passent leur temps libre. C’est la raison pour laquelle Niran a été invité à intégrer l’atrium comme autre nouvel espace public pour les événements de la ville avec un projet d’appartements destinés aux étudiants de l’université. Par ailleurs, la rationalisation des unités et de la surface commercialisable constituait également le principal critère financier du

projet. Ainsi, la conception de trois types de logements distincts ayant des profondeurs différentes a permis de résoudre le problème de l’atrium, qui nécessitait d’une hauteur proportionnellement élevée pour son espace public de plus de 420 m2. L’unité plus basse a été placée au troisième étage, ce qui crée un espace ouvert plus grand pour l’atrium, tandis que les étages supérieurs ont été conçus respectivement avec une plus grande profondeur des pièces, ce qui crée un espace plus facilement commercialisable. Ainsi, l’atrium forme son espace comme un “stupa” dont la forme en A pourrait représenter un autre élément emblématique de la ville.

La famosa università d’arte e lo stupa Phra Pathom Chedi sono stati i riferimenti più influenti per sviluppare i programmi e il concetto del progetto. Entrambi i luoghi sono tra i principali spazi di ritrovo della città per la maggior parte della popolazione locale. Questo è stato il motivo per cui il Niran era stato incoraggiato a incorporare il progetto dell’atrio come un nuovo spazio pubblico per eventi per la città con un programma di appartamenti prevalentemente destinati agli studenti universitari. Inoltre, la massimizzazione delle unità e dell’area vendibile ha

rappresentato uno dei principali criteri finanziari del progetto. La progettazione di tre diverse tipologie di appartamenti con diverse profondità è stata la soluzione che ha risolto il problema dell’atrio che richiedeva proporzionalmente soffitti alti per i suoi oltre 420 metri quadrati di spazio pubblico. L’unità più bassa è stata collocata al terzo piano formando uno spazio aperto più ampio per l’atrio, quindi i piani superiori hanno rispettivamente applicato una maggiore profondità delle stanze creando più spazio vendibile. Di conseguenza, l’atrio è stato conformato come uno “Stupa”, la cui forma ad A si spera pos-

The famous university of art and the Phra Pathom Chedi Stupa had been the most influencing contexts emerging the project’s programmes and concept. Both places are the city’s main gathering space where most of the local people spend their time. This was the reason that Niran had been encouraged to accommodate the atrium design as another new public event space for the city with a university-student centric apartment design. Moreover, maximizing the units and saleable area also accounted for the project’s main financial criteria. Thus, de-

signing three different room types having various depths of the room was the design solution that solved the problem of the atrium which proportionally demanded high-ceiling for its over 420 sq.metre public space. The shallowest unit has been placed on the third floor forming larger open space for the atrium, then the higher floors have respectively applied with more depth of the rooms creating more sellable space. As a result, the atrium has formed its space as a “Stupa”, whose A-shaped form can hopefully create another iconic landmark to the city.

50 l’AI 167


Le principal défi du projet réside dans ses programmes qui représentent une différence en matière d’intimité entre la tranquillité des niveaux résidentiels (du niveau 3 au 6) et l’espace de rassemblement chaotique avec des commerces sur les deux côtés du deuxième étage. Ils ont également été conçus pour être liés sur le plan spatial et visuel, en particulier lorsqu’un événement se déroule au deuxième étage. Le Niran Apartment vise à mettre en relation les occupants des résidences avec les événements, et non à les séparer. La séparation en treillis qui délimite les deux espaces a été

conçue de manière paramétrique à l’aide d’un algorithme attracteur de base. La façade est principalement une cloison qui sépare les deux côtés, et seules certaines zones spécifiques sont ouvertes aux interactions. Des barres d’acier de 9 millimètres s’entrecroisent pour former 22 panneaux de types différents en forme de papillon. La taille des orifices et la taille des panneaux sont les paramètres qui ont été appliqués de manière algorithmique à la façade. Les panneaux placés près des ouvertures sont plus grands que ceux qui se trouvent plus loin, qui sont plus denses et plus discrets.

sa creare un altro punto di riferimento iconico per la città. La sfida principale del progetto sono stati i suoi programmi per cui la privacy è modulata tra la tranquillità dei livelli residenziali (dal 3° al 6° livello) e lo spazio più caotico dei negozi su entrambe le ali al secondo livello. Inoltre, i diversi livelli sono progettati per essere collegati spazialmente e visivamente soprattutto quando c’è un evento al secondo livello. Il Niran tende infatti a collegare gli abitanti del dormitorio con l’evento, non a separarli. La partizione a rete che si trova tra entrambi gli spazi è sta-

ta progettata parametricamente con un algoritmo di attrattore di base. La facciata è generalmente una partizione che mantiene disconnessi entrambi i lati, solo alcune aree specifiche presentano delle aperture per le interazioni. Barre di acciaio da 9 mm si intrecciano in 22 diverse tipologie di pannelli a forma di farfalla. La dimensione dei loro fori e le dimensioni dei pannelli sono state calcolate e applicate sulla facciata in modo algoritmico. I pannelli che sono posizionati vicino alle aperture sono di dimensioni maggiori rispetto ai pannelli che si trovano più lontani che sono più densi e più privati.

The major challenge of the project is its programmes which are the divergence of their privacy between the quietness of the residential levels (from level 3rd to 6th) and the chaotic gathering space with retails on both wings at the second level. They have also been designed to be connected spatially and visually especially when there is an event at the second level. Niran tends to connect dorm dwellers with the event, not to separate them. The mesh partition that stands between both spaces has been parametrically designed with a basic attractor’s algorithm.

The façade is generally a partition that keeps both sides disconnected, only some specific areas are the openings for interactions. 9mm steel rods are weaving into 22 different typologies of butterfly shape panels. Their size of holes and he sizes of the panels are the properties that have applied on the façade algorithmically. The panels that are placed near the openings are larger in sizes of the panels that are located further away which are denser and more private.

l’AI 167 51


3rd floor plan

Roof floor plan

2nd floor plan

5th floor plan

1st floor plan

4th floor plan

52 l’AI 167


Longitudinal section

Owner: Durongjirakan Rungrueang Company Limited Project: RAD Studios (rad.co.th) Architect in Charge: Pawan Ritipong Interior Designer in Charge: Mananuj Pathomwichaiwat Design Team: Pitchapa Nuyuth, Acharayu Intathep, Suwatchai Thinklang, Juthamart Ampawan Parametric Design Collaboration: Susanna Wong

Cross section

Structural Engineer: Napus Saenghirun, Pongsilpa Ritipong Mechanical Engineer: Nathanat Phanuwan Contractor: Songpiya Construction (Karinyawat Durongjirakan, Nilinsala Durongjirakan) Manufacturers: SCG, CPAC, Cotto, TOA Photo: Chalermwat Wongchompoo

Indoor facade detail installation l’AI 167 53


Giovanni Vaccarini Architetti

54 l’AI 166


RIVIERA 107 Pescara, Italy

“La palazzina è la figurazione delle profonde trasformazioni avvenute nella città: non è un“palazzo”, non avendone la mole né il ruolo urbano, ma non è nemmeno un piccolo edificio mono o bifamiliare, come appunto il villino. Si tratta di un ibrido, una deformazione che ha scardinato il consolidato rapporto tra tipologia edilizia e morfologia urbana proprio della città storica”.

Giovanni Vaccarini

“Le bâtiment est la représentation des transformations profondes qui ont eu lieu dans la ville : ce n’est pas un “bâtiment” puisqu’il n’en a ni la taille ni le rôle urbain, mais il ne s’agit pas non plus d’une petite maison individuelle ou bifamiliale, comme le petit pavillon. Il s’agit d’un hybride, d’une déformation qui a remis en question le rapport consolidé entre la typologie du bâtiment et la morphologie urbaine propre à la ville historique. ”. “The building is the representation of the profound transformations that have taken place in the city: it is not a ‘building’, since it does not have its size or urban role, but it is not even a small single or two-family building, like the small villa. It is a hybrid, a deformation that has undermined the consolidated relationship between building typology and urban morphology typical of the historic city”.


Pescara città nuova, moderna, americana, per dirla con Guido Piovene che Giovanni Vaccarini giustamente cita nel raccontare il suo ultimo progetto, realizzato qui, a metà dell’Adriatico, dove ha sede il suo studio di architettura. Camminando sul lungomare, a pochi isolati dalla centrale piazza della Rinascita, quella che negli anni Settanta i cittadini hanno confidenzialmente chiamato piazza Salotto, si incontra Riviera 107. L’edificio a uso residenziale si trova in una condizione privilegiata. Una zona centrale della città e al tempo stesso zona liminare, dove il tessuto urbano si interrompe e incontra la spiaggia. La passeggiata lungo il marciapiede di viale della Riviera si svolge in presenza di una varietà di edifici, spesso qualificati da una ricerca compositiva che definisce propriamente l’oggetto d’indagine di Vaccarini per questo intervento, vale a dire la cosiddetta palazzina, sulla quale si basa buona parte dell’urbanizzazione della costa adriatica. Riviera 107 propone una rivisitazione della palazzina residenziale che si manifesta fin dal piano della strada dove il marciapiede si espande in virtù del recedere dell’attacco a terra. Qui il passante incontra un setto, rivestito in marmo, che si pone ortogonalmente rispetto al camminamento e che induce all’ingresso proponendo una variazione imprevista del percorso. Il setto marmoreo, che sembra citare Mies van der Rohe, penetra l’edificio attraversandolo da parte a parte. Una porta di ingresso in vetro, frapposta, enfatizza l’effetto di apertura e incoraggia la scoperta di un’architettura che ricerca un ruolo nel contesto urbano. La facciata che guarda a nord-est, verso il mare, caratterizza l’intervento. Ma è come se la facciata non ci fosse. Quasi Giovanni Vaccarini avesse voluto non realizzarla. Infatti, se visto dal mare e solo su questo lato, l’edificio rivela gli interni di ciascuno dei suoi sette piani. L’effetto è simile, al netto del dramma, a quello che talvolta un terremoto produce sulle costruzioni con struttura a telaio, con l’intimità e la vita di interi appartamenti improvvisamente esposte col crollo dei paramenti murari esterni. L’operazione che produce questa sorta di distaccamento della facciata non è scontata e non può essere letta separatamente dalla definizione più generale dell’involucro. Se si guarda ai fronti laterali dell’edificio, per esempio, non si ritrova soltanto una riduzione significativa delle aperture che contrasta con la drastica azione compiuta sul lato che guarda il mare, ma anche il risultato di una riflessione sui temi della profondità e della permeabilità delle superfici che accompagna il lavoro di Vaccarini da molti anni. E che coinvolge tanto le superfici esterne quanto quelle interne. In questo senso la scelta di aprire il lato dell’edificio che guarda il mare non parrebbe avere a che fare con una ricerca di trasparenza poiché anche la trasparenza per Vaccarini comporterebbe una condizione di irrinunciabili complessità e profondità. Riviera 107 dunque sembra realizzare una sistematica rimozione della facciata, che conserva comunque una forma per la sola presenza dei solai che si protendono, variabilmente aggettanti, verso l’esterno. La volontà di stabilire un dialogo tra il privato e il pubblico, di fondere spazi interni e esterni sfrutta la particolarità della posizione davanti al mare per interpretare così le mutevoli esigenze dell’abitare contemporaneo. Nuovi “salotti” e nuove idee di spazio domestico si aprono sulla città. Marco Brizzi 56 l’AI 167

Pescara, une ville nouvelle, moderne, américaine, pour reprendre les mots de Guido Piovene, que Giovanni Vaccarini cite à juste titre pour décrire son dernier projet, réalisé ici, au milieu de l’Adriatique, où se trouve son agence d’architecture. En se promenant sur le front de mer, à quelques pâtés de maisons de la Piazza della Rinascita, que les habitants appelaient familièrement Piazza Salotto (Place Salon) dans les années 1970, on arrive à la Riviera 107, un bâtiment résidentiel qui se trouve dans un cadre privilégié. Un quartier central de la ville et en même temps une zone limitrophe où le tissu urbain s’interrompt et rencontre la plage. La promenade le long du trottoir de Viale della Riviera permet de découvrir une série de bâtiments qui se caractérisent souvent par une recherche de composition qui correspond bien à l’objet de réflexion de Giovanni Vaccarini pour cette intervention, à savoir la fameuse “palazzina” qui constitue la base d’une bonne partie de l’urbanisation de la côte adriatique. Riviera 107 suggère une réinterprétation de l’immeuble résidentiel qui se manifeste dès le niveau de la rue, où le trottoir s’élargit en raison du recul de son raccordement au sol. Ici, le passant trouve une cloison revêtue de marbre, qui se dresse orthogonalement à la passerelle et invite à entrer en suggérant une variante inattendue du parcours. Cet élément, qui semble évoquer Ludwig Mies van der Rohe, pénètre dans le bâtiment en le traversant de part en part. Une porte d’entrée vitrée, encadrée, accentue l’effet d’ouverture et incite à la découverte d’une architecture qui cherche un rôle dans le contexte urbain. La façade donnant sur le nord-est, vers la mer, caractérise le projet. Mais c’est comme si la façade n’existait pas. Un peu comme si Giovanni Vaccarini avait voulu ne pas la réaliser. En fait, vu de la mer et seulement de ce côté, le bâtiment dévoile l’intérieur de chacun de ses sept étages. L’effet ressemble, sans le côté dramatique, à celui qu’un tremblement de terre produit parfois sur des bâtiments à ossature, ainsi, l’intimité et la vie d’appartements entiers se trouvent alors soudainement exposées après l’effondrement des murs extérieurs. L’opération qui produit cette sorte de détachement de la façade n’est pas évidente et ne peut être interprétée indépendamment de la définition plus générale de l’enveloppe. Par exemple, si l’on observe les façades latérales du bâtiment, on retrouve non seulement une réduction significative des ouvertures qui contraste avec l’action radicale effectuée du côté qui regarde la mer, mais aussi le résultat d’une réflexion sur les thèmes de la profondeur et de la perméabilité des surfaces qui accompagne le travail de Giovanni Vaccarini depuis de longues années, et qui concerne aussi bien les surfaces extérieures que les surfaces intérieures. En ce sens, la décision d’ouvrir le côté du bâtiment qui donne sur la mer semble n’avoir aucun rapport avec une recherche de transparence, puisque la transparence pour Giovanni Vaccarini supposerait également une condition de complexité et de profondeur incontournables. Ainsi, Riviera 107 semble aboutir une suppression systématique de la façade, qui conserve néanmoins une forme uniquement grâce à la présence des combles qui se prolongent, plus ou moins en saillie, vers l’extérieur. La volonté d’établir un dialogue entre le privé et le public, de fondre les espaces intérieurs et extérieurs tire parti de l’emplacement spécial face à la mer pour interpréter les besoins changeants de l’habitat contemporain. De nouveaux “salons” et de nouvelles idées d’espace domestique s’ouvrent sur la ville. Marco Brizzi



Pescara is a modern new “American” city according to Guido Piovene, whom Giovanni Vaccarini rightly quotes in his account of his latest project built here halfway along the Adriatic coast, where his architectural firm is based. Walking along the seafront, just a few blocks from central Piazza della Rinascita that people used to affectionately refer to as Piazza Salotto back in the 1970s, you eventually come to Riviera 107. This residential building is set in a privileged position. A central area of the city which, at the same time, is almost on the outskirts where the urban fabric is interrupted and the beach begins. As you walk along the pavement of Viale della Riviera you come across a variety of buildings, often displaying the kind of stylistic experimentation that characterises Vaccarini’s own research for designing his own project: namely a focus on the so-called palazzina that distinguishes so much of the urbanisation along the Adriatic coast. Riviera 107 offers its own twist on a residential building as can instantly be seen at street level, where the pavement widens as the building retreats slightly. Here, passers-by will notice a marble-coated septum standing at right angles to the walkway and leading to the entrance by means of an unexpected detour. The marble septum, which seems to evoke Mies van der Rohe, penetrates into the building, crossing it from side to side. A glass entrance door placed in-between emphasises the opening effect and encourages us to explore a work of architecture looking for its own role in the cityscape. The façade facing north-east towards the sea is the most distinctive feature of the entire project. It is as if the façade were not there at tall. Almost as if Giovanni Vaccarini had decided not to build it. In fact, when viewed from the sea and from this side only, the building reveals the interiors of each of its seven floors. The effect is similar, minus the drama, to what an earthquake sometimes causes to frame buildings, with the intimacy and life of entire flats suddenly exposed with the collapse of the outer walls. The procedure behind this kind of detachment of the façade is not obvious and cannot be interpreted separately from the overall redesign of the building shell. If you look at the sides of the building, for example, you not only notice a significant reduction in the number of apertures in stark contrast to the more drastic work carried on the side facing the sea, there has also clearly been an attempt to study such issues as depth and permeability of surfaces that have been distinctive traits of Vaccarini’s work for many years. This involves both the inside and outside surfaces. In this respect, the decision to open up the side of the building facing the sea is in no way connected with transparency, because Vaccarini believes transparency also inevitably entails complexity and depth. Riviera 107 seems, therefore, to have systematically had its façade removed, which, nonetheless, retains its form thanks to ceilings that project out in various ways towards the outside. The intent to set up interaction between private and public realms and merge together indoor and outdoor spaces exploits the building’s location facing the sea to cater for the ever-changing needs of contemporary life. New “living rooms” and new ideas of domestic space open up to the city. Marco Brizzi 58 l’AI 167


l’AI 167 59


Ground floor plan

VIA LE

Section 60 l’AI 167

Typical floor plan

DE LL A

RIV

IE RA

North facade – perspective


N 2

4m

107.1682

PA40001

0

G084D

WA40003

PA40001 WA10010

WA10010

PA40001

WH10001 WH10008 PA40001

G084D

PA40001

WH10008 WH10001

G084D

WA40003

PA40001

WH10001 WH10008

PA40001 WA10010 SC240 SL40003

G084D PA40001

WA10010

WH10008 WH10001

300406

WA40003

SL40003

PA40001 SL40003

PA40001

SL40003

SL40010

PA40001

SC240

5

5

pannelli Fotovoltaici

schermatura schermatura solare solare

sistema sistema pompa pompa di calore di sistema pompa di calore calore

7th floor plan – penthouse terrace

tetto tetto giardino giardino

vetri a controllo solare

Indoor

6th floor plan – penthouse

controsoffitto radiante Sustainability diagram

Project: Giovanni Vaccarini Architetti (www.giovannivaccarini.it) Engineering: Proger spa Main Suppiers: Laminam (stone cladding and flooring), Antonio Lupi (sanitary), Schindler (lifts), Horman (entrance doors), Ponzio Alluminio (glass parapets and framing), FAP ceramiche (bathrooms cladding)

Furniture: Baxter, Ligne Roset, iGuzzini, Fontana, Benedetti, Cantori, Colico, Lando; Binova, Miton (kitchens and living); Sattler, Quasar (interior lighting/chandeliers) Photo: Massimo Crivellari, Michele Boccia (interiors) l’AI 167 61


62 l’AI 167


l’AI 167 63


Située à 25 kilomètres de Zurich, dans le canton d’Argovie, Baden est un centre thermal important aux traditions ancestrales qui s’étend sur la rive gauche de la Limmat. Situato a 25 km da Zurigo, nel Canton Argovia, Baden è un importante centro termale dalle tradizioni antichissime, che si sviluppa lungo le rive del fiume Limmatt. Located 25 km from Zurich in Canton Aargau, Baden is an important spa town with ancient traditions that extends along the banks of the River Limmatt.


FORTYSEVEN° Wellness Therme

Baden, Switzeland

Mario Botta Architetti


66 l’AI 167


l’AI 167 67


Depuis le mois de novembre de l’année dernière, Baden accueille un complexe thermal flambant neuf signé Mario Botta, un ouvrage architectural important (environ 97 000 mètres cubes, dont 30 750 hors sol) qui longe discrètement la berge de la rivière, et dessine un nouveau paysage. “L’intention à la base du projet était de trouver un moyen de faire le lien entre le centre historique de Baden et le cours de la Limmat, la rivière qui traverse la ville”, explique l’architecte suisse. Exploitée depuis l’Antiquité romaine, la ville de Baden a la chance de disposer de sources qui fournissent une eau sulfureuse à une température de 47 degrés. Il existe de nombreux témoignages de leur existence, comme le fragment de l’abside d’une piscine romaine ou un bassin médiéval conservés à leur emplacement d’origine dans les sous-sols de la nouvelle structure et accessibles au public. L’histoire de ce site, la situation orographique et la présence de la rivière ont caractérisé le projet, qui prend la forme d’une main ouverte vers la rivière pour créer un nouveau paysage articulé entre la ville et le cours d’eau. Entièrement revêtus de pierre naturelle, les volumes qui composent le bâtiment établissent un dialogue particulier avec les différents contextes : un volume rectiligne de deux étages longe la Parkstrasse, un corps inférieur est placé devant l’ancien complexe hôtelier Verenahof, quatre volumes trapézoïdaux de taille différente étirent leurs pointes de verre vers la rivière. Ces quatre volumes forment les doigts de la main et abritent les piscines thermales. La circulation interne est rythmée par une alternance de verrières et de colonnes. Le long de cette colonnade sont disposés quatre espaces thermaux qui donnent sur la rivière. À travers les baies vitrées, on peut voir le cours ininterrompu de la rivière, qui pénètre virtuellement dans chaque espace, et l’on peut sentir la présence, presque tangible, de la nature. Des lucarnes placées aux extrémités des “doigts” permettent de percevoir la course du soleil, laissent entrevoir le ciel et le paysage naturel de la colline d’en face. Les couleurs de la nature se retrouvent également dans les matériaux choisis pour les intérieurs : les sols et les murs recouverts de dalles couleur terre cuite et les plafonds insonorisant en bois d’érable donnent l’impression de se trouver dans un cadre paisible et agréable. Des carreaux en mosaïque recouvrent les murs inclinés sous les grandes lucarnes. Un travail artisanal qui rappelle les mosaïques romaines et qui embellit l’espace avec une texture fine animée par les reflets de l’eau.”

Client: Verenahof AG, Stiftung für Gesundheitsförderung Bad Zurzach+Baden Project: Mario Botta Architetti (www.botta.ch) General planning: bhp Baumanagement AG, Emmenbrücke Photo: Enrico Cano 68 l’AI 167

Dal novembre dello scorso anno, la cittadina termale ospita un complesso termale nuovo fiammante firmato da Mario Botta, un’architettura importante (circa 97.000 metri cubi di cui 30.750 fuori terra) che si iscrive con discrezione lungo le rive del fiume disegnando un nuovo paesaggio. “I pensieri che hanno sorretto il progetto – spiega l’architetto – sono stati quelli di trovare un modo per relazionare il centro storico di Baden e lo scorrere della Limmat, il fiume che abbraccia la città stessa. La città di Baden possiede la fortuna, sfruttata fin dai tempi dei romani, di avere sorgenti che portano acqua sulfurea alla temperatura di 47 gradi. Esistono svariate testimonianze della loro esistenza, come il frammento dell’abside di una piscina romana o una vasca medievale conservati nella loro collocazione originale nei piani interrati della nuova struttura e accessibili al pubblico. La storia di questo luogo, la situazione orografica e la presenza del fiume hanno caratterizzato il progetto che si configura come una mano aperta verso il fiume per creare un nuovo paesaggio articolato tra la città e il corso d’acqua. Rivestiti interamente in pietra naturale, i volumi che compongono l’edificio stabiliscono un dialogo particolare con i differenti contesti: un volume rettilineo a due piani costeggia la Parkstrasse; un corpo più basso è posto di fronte al vecchio nucleo alberghiero Verenahof; quattro volumi trapezoidali di diverse dimensioni si protendono con le loro punte vetrate verso il fiume. Questi ultimi volumi formano le dita della mano e contengono le piscine termali. Il percorso di circolazione interno è scandito dall’alternarsi di lucernari e colonne. Lungo questo colonnato si aprono quattro ambienti termali rivolti verso il fiume. Attraverso le aperture vetrate, è sempre possibile vedere lo scorrere incessante del fiume, che penetra virtualmente in ogni spazio, e sentire la presenza, quasi tangibile, della natura. I lucernari posti sulla sommità delle dita, permettono di percepire il ciclo solare, lasciando intravvedere il cielo e il contesto naturale della collina antistante. I colori della natura sono presenti anche nei materiali scelti per gli interni: i pavimenti e le pareti rivestiti con lastre di color terracotta e i soffitti fonoassorbenti in legno di acero favoriscono la sensazione di trovarsi in un ambiente tranquillo e piacevole. Piastrelle a mosaico rivestono le pareti inclinate al di sotto dei grandi lucernari. Un’opera artigianale che ricorda i mosaici romani e che arricchisce lo spazio con una tessitura fine e animata dai riflessi dell’acqua.”


l’AI 167 69


Since November last year, this spa town has been home to a brand-new spa complex designed by Mario Botta, an important piece of architecture (about 97,000 cubic metres, 30,750 of which above ground) that fits in discreetly along the riverbanks to form a new landscape. “The thinking behind this project,” so the architect explained, “was to find a way to relate Baden’s historical city centre to the flow of the River Limmat as it envelops the city itself. The city of Baden has the good fortune, exploited since Roman times, of having springs supplying sulphurous water at a temperature of 47 degrees. There are various old relics associated with this water, such as a fragment of the apse of a Roman swimming pool and a medieval pool, both preserved in their original location in the basement of the new building and accessible to the public. The place’s history, its orographic situation and the presence of the river have helped characterise this project, which takes the form of a hand opening up towards the river to create an intricate new landscape between the city and watercourse. Clad entirely in natural stone, the building structures interact with the various settings: a rectilinear two-storey construction extends along Parkstrasse; a lower structure is set in front of old Verenahof Hotel; the glass tips of four trapezoidal structures of different sizes project towards the river. The latter structures form the fingers of a hand and hold the spa pools. The internal circulation path is marked by alternating skylights and columns. Four thermal rooms overlook the rive along this colonnade. Glass apertures offer views of the river’s relentless flow as it penetrates virtually every space, and you can almost feel the tangible presence of nature. The skylights at the fingertips reveal the solar cycle, offering glimpses of the sky and hillside out in front. The colours of nature are also present in the materials chosen for the interiors: the floors and walls are covered with terracotta-coloured slabs and the sound-absorbing maple wood ceilings create a sense of being in a pleasantly peaceful setting. Mosaic tiles cover the sloping walls below the large skylights. The piece of craftsmanship reminiscent of Roman mosaics embellishes the space with a fine texture invigorated by reflections of water”. 70 l’AI 167

1st floor plan

N

0

10

20m

Ground floor plan

N

0

25

Site plan

50m


3.5

25.5

SCHNITT

53

ANSICHT

+11.18 SCHNEEROHR

+10.98

TECKNICHELEITER

5

70

30

30 30

405 150

150 285

.5

8.5 55

12

25

5

1.5 59

48

3x30=90

90

59 8.5

270

270

9

11 15

+4.635

25

+4.505

16

+4.45

35

15

15

15

30

30

26

26 11

25

+3.00

+3.00

+3.00

ø98

10

4

+3.00

10

+2.85

0° +3.20

+3.20 +3.005 +2.85

295

300

300

300

360

+2.85

19.5

12

+3.00

15

20

29

.5

GROBKIES ABDICHTUNG WÄRMEDÄMMUNG DAMPFSPERRE STAHLBETONDECKE ABGEHÄNGTE DECKE -

5

+3.00

7

6

+3.00

24 35

20

+3.00 GROBKIES FILTERFLIES / BODEN AUFBAU UND VEGETATIONSSCHICHT DRAINSCHICHT / RETENTIONSELEMENTE ZinCo +SCHUTZMATTE UND WURZELSCHUTZFOLIE ABDICHTUNG WÄRMEDÄMMUNG DAMPFSPERRE STAHLBETON DECKE ABGEHÄNGTE DECKE -

86 25

15

LEDLICHT +3.06

+3.00

- MOSAIKBELAG - GIPSKARTONWAND FEUCHTERESISTENT - UNTERKONSTRUKTION - STAHLBETONWAND - DAMPFSPERRE - WÄRMEDÄMMUNG - HINTERLÜFTUNG - FASSADEN ANKER - NATURSTEIN PLATTEN

+3.74

74

74

74

101

PLEXIGLAS TRANSLUZID

60

73.5

69

150

+3.74 METALLROHR

109

+3.74

143

26

+4.00

20 35

+4.00

74

35

41

40

150

60

60

+4.05

+4.00

+3.00

8x30=240

485/629

+3.60

+4.475

+4.30

+4.30

+3.74

+3.60

METALLROHR METALLKASTEN FÜR BELÜFTUNG

+4.35

26

34 +4.01

143

30

30

83

2/3.5

40

39/37.5

5x30=150

+3.60

+4.30

41

15

15 49

70

20

5

+4.45

20

32

102

17.5/16

240

8x30=240 15

15

9 28

9

9

5

28

15 15

15

10

5x30=150

125

31/26 45

45

390

375 8x30=240 15 5x30=5=150 8x30=240

NATURSTEINPLATTEN GESPALTEN

±0.00

274 285

3.5 18.5

3

+0.035

±0.00

3

6 ±0.00

3

±0.00

±0.00

-0.03

15

32

28.5

2

40

0/122

40/45

KERAMIKFLIESEN ABDICHTUNG STAHLBETONDECKE -

3

43.5

25 38.5

57

-1.25

- ALU ABDECKBLECH SCHWARZ - WÄRMEDÄMMUNG - DAMPFSPERRE - TRAGMAUER STAHLBETON - BECKENWAND STAHLBETON - ABDICHTUNG - KERAMIKFLIESEN

-0.495

20

-1.15

-1.23

41.5

2.5

3

357.20 müM = ±0.00

-0.15

-0.185

ANLAGE 2 - BEWEGUNGSBECKEN BECKENPLAN 600A.655

122

3 -1.22

106.5

-0.75/-2.00

30

3

38.5

±0.00

15

18.5 - KERAMIKFLIESEN - ABDICHTUNG - STAHLBETONDECKE

+0.10

+0.035

3.5 3

15.5

43.5

31

28.5

38.5

68

25

60 36/17

55/36

15

-0.495

122

-0.57

106.5

-0.63

40 -1.60

-0.03

-0.185

2

2.5 -0.57

20

8

-0.47

2

2

-0.49

-1.08

2 4

-1.20

2.5% +0.01 2.5% 16

-0.47

32

-0.15

15.5

±0.00

32

47

47

2.3% 20

32 10

-0.15

15

15

-0.47

31

+0.05

±0.00

-0.15

52

±0.00

E021.00 VF BADEHALLE

10

E005.00 EMPANGSTHEKE / E006.01 STG ZUGANG WELLNESS

32

15

-0.49

10

-0.15

VAR.

-0.20/-1.64

9 4 2

E008.00 OBULUS

±0.00

-0.20

P=1.5%

SIEHE PLAN UZ-BELAG-001 LANDSCHAFTSARCHITEKT

E006.03 KORRIDOR 357.20 müM = ±0.00

34

4x30=180

NATURSTEIN PLATTEN OBERFLÄCHE GEFLAMMT FASSADEN ANKER/UK HINTERLÜFTUNG WÄRMEDÄMMUNG DAMPFSPERRE TRAGMAUER STAHLBETON -

-0.45

STEINMUSTER GIALLETTO DI VERONA GEBÄUDEHÜLLE NATURSTEIN GEFLAMMT STEIN LIMMATMAUER NATURSTEIN SICHTMAUERWERK

VERKLEIDUNG STÜTZEN VORFABRIZIERTEN BETONRINGSEGMENTE AUSFÜHRUNG HALBSCHALEN

ANLAGE 2 - BEWEGUNGSBECKEN BECKENPLAN 600A.655

130

-0.15

BODENBELAG UNTERLAGSBODEN TRENNLAGE ABDICHTUNG WÄRME- UND SCHALLDÄMMUNG STAHLBETONDECKE WÄRMEDÄMMUNG -

BODENBELAG UNTERLAGSBODEN TRENNLAGE ABDICHTUNG WÄRME UND SCHALLDÄMMUNG STAHLBETON DECKE ABGEHÄNGTE DECKE -

49

357.20 müM = ±0.00

- BODENBELAG - UNTERLAGSBODEN - TRENNLAGE - ABDICHTUNG - WÄRME UND SCHALLDÄMMUNG - STAHLBETON DECKE - DAMPFSPERRE - WÄRMEDÄMMUNG - ABGEHÄNGTE DECKE

+0.60

14

+0.60

296.5

GLASFRONTEN / FENSTER ALU

80/224 SIEHE PLAN UZ-BELAG-001

610

80

15

10

14

10

19/24 10

5

10

10 14

30

30

80

31/26 75

45

60

17

+4.505

60°

NATURSTEINPLATTEN GESPALTEN

5

+4.35

+4.09

+3.975

.5 24

+4.50

+4.35

+4.65

.9°

+3.00

NATURSTEINPLATTEN GESPALTEN

+5.13

+4.855

16

+3.00

NATURSTEINPLATTEN GESPALTEN

ø1

+4.50

+4.00

+3.95

+3.60

+3.005

NATURSTEINPLATTEN GESPALTEN

1%

25

+3.99

+4.01

ø90 FILTERFLIES / BODENERDE +BEGRÜNUNG - VEGETATIONSSCHICHT DRAINSCHICHT /RETENTIONSELEMENTE ZinCo SCHUTZMATTE UND WURZELSCHUTZFOLIE ABDICHTUNG WÄRMEDÄMMUNG DAMPFSPERRE TRAGDECKE STAHLBETON ABGEHÄNGTE DECKE -

ASPHALTBELAG (4+9cm) UNGEBUNDENES GEMISCH SCHUTZSCHICHT TRENNLAGE ABDICHTUNG TRAGDECKE IN STAHLBETON -

O101.00 STG EINGANGSZONE +4.45

+5.25

OBERLICHT QUADRATISCH RWA-ÖFFNER MIN. 140 GRAD NENNGRÖSSE 136x136cm

°

+4.00

+3.005

NATURSTEINPLATTEN GESPALTEN

ABDECKUNG ALU ZINC PATINA MATT

+4.84 +4.65

16

+4.50

WASSERSAMMELRINNE IN ALU ZINC PATINA MATT

+5.40

62

+4.50

+5.40

26

+4.40

+3.60

NATURSTEINPLATTEN GESPALTEN

TECHNIKLEITER NATURSTEIN PLATTEN FASSADEN ANKER HINTERLÜFTUNG WÄRMEDÄMMUNG DAMPFSPERRE TRAGMAUER STAHLBETON INNENPUTZ -

- BODENBELAG - UNTERLAGSBODEN - TRENNLAGE - ABDICHTUNG - WÄRME UND SCHALLDÄMMUNG - STAHLBETON DECKE

+4.65

8

+4.45

4

2.5

+4.30

7

0.5

+4.45

24

30

+4.50

NATURSTEIN PLATTEN OBERFLÄCHE GEFLAMMT FASSADEN ANKER HINTERLÜFTUNG WÄRMEDÄMMUNG DAMPFSPERRE TRAGMAUER STAHLBETON -

+4.00

+4.50

+4.65

NOTÜBERLAUF IN ALU ZINC PATINA MATT

15 25

SCHNEEROHR

+5.52

+4.80

11

27

+4.65

NOTÜBERLAUF IN ALU ZINC PATINA MATT

+4.50

+5.52

ABSTURZSICHERUNG

1%

+4.815 +4.65

WASSER SAMMLER RINNE IN ALU ZINC PATINA MATT

+7.98

+7.835

3

+4.65

+8.13

112°

FENSTER TEXTILSTOREN

OBERLICHT RUND

DACHRAND ABDECKUNG IN ALU ZINC PATINA MATT

361.90 müM = +4.70 MAX HÖHE

KONDENZWASSER SAMMLER +8.18

+7.96

BLECHVERKLEIDUNG TYP ALU ZINC PATINA MATT ABDICHTUNGSMATTE LATTUNG HINTERLÜFTUNG UNTERDACHFOLIE WÄRMEDÄMMUNG LATTUNG DAMPFSPERRE STAHLBETONDECKE ABGEHÄNGTE HOLZDECKE -

+6.90

FENSTER

ABDECKUNG NATURSTEIN

BLECHVERKLEIDUNG ABDICHTUNGSMATTELATTUNG HINTERLÜFTUNG UNTERDACHFOLIE WÄRMEDÄMMUNG LATTUNG DAMPFSPERRE STAHLBETONDECKE ABGEHÄNGTE HOLZDECKE -

+7.20

TEXTILSTOREN

5 14

50

+8.30

+6.905

+6.90

FASSADEN ANKER EDLSTAHL

0 16

+6.90

.5

72

25

3.5

5x30=150

10

METALL/GLAS STRUKTUR

502.5

+7.20

.5

47

5

ø1

NOTÜBERLAUF IN ALU ZINC PATINA MATT

21

+6.90

FALLS NOETIG ZUGSTANGE STAHLROHR 2xø28mm

.5

27 20

+8.40

6

19/24 10

15

+8.40

+7.96

+7.20 +6.905

+9.295

5

15

+8.55

ø1

15

4 15

.5 21

5x30=150

9 18

+9.64 DACHRAND ABDECKUNG IN ALU ZINC PATINA MATT

29

+8.40

+7.65

+6.905

7.5

° 16

NATURSTEIN PLATTEN FASSADEN ANKER HINTERLÜFTUNG WÄRMEDÄMMUNG DAMPFSPERRE TRAGMAUER STAHLBETON -

67.5

+8.30

+7.96

25

25

+8.55 +8.45

+8.30

+7.96

+7.65

ABSTURZSICHERUNG

+8.45

38

62

+8.55 +8.40

6

29

+10.11

26

+8.40 +8.40

NOTÜBERLAUF IN ALU ZINC PATINA MATT

0.5

8

2.5

+8.55

+8.40

BLECH BESCHICHTET ALU ZINC PATINA MATT

0.5

30

+8.55

.5

0.5 16

27

DACHRAND ABDECKUNG IN ALU ZINC PATINA MATT ABDECKBLECH IN ALU ZINC PATINA MATT

- FILTERFLIES / BODENERDE + BEGRÜNUNG - VEGETATIONSSCHICHT - DRAINSCHICHT /RETENTIONSELEMENTE ZinCo - SCHUTZMATTE UND WURZELSCHUTZFOLIE - ABDICHTUNG - WÄRMEDÄMMUNG - DAMPFSPERRE - TRAGDECKE STAHLBETON - ABGEHÄNGTE DECKE

85

16

3 +10.47

15

MARIO BOTTA ARCHITETTO

BQB 60

7

3.5

BADEN -

145

145 70

145

75 240

70

145

75 240

35

35

75 240

- NATURSTEINPLATTEN VORGEHÄNGT

70

145 75 240

70

840/847

38.5

57

AUFTRAGGEBER GRUNDEIGENTÜMER

VERENAHO

BAUHERRENVERTRETUNG

IMMO TURM

ARCHITEKT

MARIO BOT

ARCHITEKT GLP

bhp BAUMA

STIFTUNG BAD ZURZA

40

298

308

40

-1.25

-1.65

75 240

35

35

7.5

7.5

70

60 240

7.5

85

7.5

70

60 240

-3.55

GUSSASPHALT ABDICHTUNG BETONBODENPLATTE MAGERBETON -

7.5

85

60 240

U132.02 SCHLEUSE 3

-3.80

VAR.

3

85

305 -3.51

-3.51

-3.54

-3.54

-3.84

-3.84

-4.10

5

VAR.

30

SIEHE PLAN UZ-BELAG-001 LANDSCAHFTSARCHITEKT

- HARTBETON BELAG - ABDICHTUNG - BETONBODENPLATTE - MAGERBETON

-4.15

VAR.

U228.00 DESINFEKTIONSRAUM BÄDERTECHNIK -4.70

810

30

30

5

5

1 26

-5.08

HARTBETON BELAG ABDICHTUNG BETONBODENPLATTE MAGERBETON -

35

61

25

± 0.00 = 357.20 m

- DELTA-MS DRAIN - SCHUTZABDICHTUNG - WÄRMEDÄMMUNG - ABDICHTUNG - STAHLBETONTRAGEWERK

-6.05

15

8

24

P=1.5%

-5.03

-5.08

BÄDERTECHNIK

10

14 2 68

3

3

-6.40

60

75

NATURSTEINPLATTEN GESPALTEN 2

60

75

NATURSTEINPLATTEN GESPALTEN

60

75

60

NATURSTEINPLATTEN GESPALTEN

75

NATURSTEINPLATTEN GESPALTEN

- GROBKIES - MAGERBETON

350.50

-6.73

60

NATURSTEINPLATTEN GESPALTEN

5

75

37.5

5

60 NATURSTEINPLATTEN GESPALTEN 1

30

-6.43

75

-6.78

Detail section

3

8.5

1

2

12.5

1

12

3 +5.13

3.5 5.5

14

2

14

2

+4.635

16

14.5

32.5

32.5

5.5

1

32.5

+4.45

+4.635

10.5

+4.505 +4.45

10

15

+4.475

20 35

63.5

2

1

+4.30

+4.30

METALLKASTEN FÜR BELÜFTUNG

30

30

60

DICHTUNGSBAND

DICHTUNGSBAND

29.2

+4.00

11.5

+4.00

3

SIEHE DETAIL PLAN N. BQ1-ARC-41-DOBL-716B-224.3.03_000, OBLICHTER GARDEROBE E01

ø90

0.6

+3.74 +3.74

+3.74

+3.74

DICHTUNGSBAND

DICHTUNGSBAND

29.2

BEFESTIGUNGSWINKEL

+8.55

+8.83

6.2

ø112.4

METALLROHR

+8.85

G=2.5%

PLEXIGLAS TRANSLUZID

3

LUFT

+8.40

0.8

+8.40

+3.06

8

8

±0.00

10

15

+8.45

357.20 müM = ±0.00

ø100

6.2

74

PUNKTUELLE HOLZTRÄGER, DAZWISCHEN WÄRMEDÄMMUNG "SWISSPOR PUR VLIES"

- OBERKANTEN ABDECKUNG IN ALU ZINK PATINA MATT - BLECH GEFALZT WIE ABDECKUNG - FEUCHTIGKEITSBESTÄNDIGE LATTUNG (DICKE 2cm) - METALLPROFIL "T" 40x20x3mm - ABDICHTUNG - STAHLABSTÜTZUNG

74

- PFLANZLICHE ERDE - DRAINSCHICHT /RETENTIONSELEMENTE TYP ZinCo - SCHUTZMATTE UND WURZELSCHUTZFOLIE - ABDICHTUNG - WÄRMEDÄMMUNG WINKELPROFIL - DAMPFSPERRE ERDEINFASSUNG - TRAGDECKE STAHLBETON GROBKIES - ABGEHÄNGTE DECKE BLECH IN ALU ZINK PATINA MATT

4

90

BODENBELAG UNTERLAGSBODEN TRENNLAGE ABDICHTUNG WÄRME UND SCHALLDÄMMUNG STAHLBETON DECKE DAMPFSPERRE WÄRMEDÄMMUNG ABGEHÄNGTE DECKE -

29.2

BEFESTIGUNGSWINKEL

DETAIL 2

1

74

25

2

24

5

8

0.8

3

26

26

26/31

+3.00

3

19

139

1

143

25

139

24

143

8

11.5

26/31

+3.00

3

0.5

ø124 26

+3.00

NATURSTEINPLATTEN GESPALTEN

ø100

0.5

35

+3.005

0.8

+4.00

METALLROHR

19

29.2

HORIZONTALE BETONBASIS

5/0

+4.05

+4.09

DICHTUNGSBAND

5/0

0.8

60

26

ø100

+4.43

13

4

+4.30

- ABDECKBLECH ALU ZINC PATINA MATT - ABDICHTUNG - CUPOLUX RWA-ÖFFNER 160° - HINTERLÜFTUNG - PLEXIGLAS TRANSLUZID

2

1

+4.35

70

22

13

2

70

143

29.2 5.5

39/37.5

40/35

9

3.5 5.5

0.8

9

90

83

2/3.5

0.8

29.2 0.8 29.2

8

25

ABDECKBLECH ALU ZINC PATINA MATT +4.54

+4.505

+4.50

ø90

0.6

+4.65

OBERLICHT QUADRATISCH RWA-ÖFFNER MIN. 140 GRAD NENNGRÖSSE 136x136cm

ABDECKBLECH ALU ZINC PATINA MATT

25 DICHTUNGSBAND

4.4

1.5 2.5

65

+3.60

2.5

25

2

+4.715

+4.65

+4.45

+3.60

1

2

11

ø100

2.5

+4.855

8

BODENBELAG UNTERLAGSBODEN TRENNLAGE ABDICHTUNG WÄRME UND SCHALLDÄMMUNG STAHLBETON DECKE -

ø97

1.5

1

26

1%

2.5

NATURSTEIN PLATTEN HINTERLÜFTUNG FASSADEN ANKER WÄRMEDÄMMUNG DAMPFSPERRE TRAGMAUER STAHLBETON -

NOTÜBERLAUF IN ALU ZINC PATINA MATT

124.5 +4.84

1.5

+4.01

+3.99

47.5

29.2

30

102.5

WASSERSAMMELRINNE IN ALU ZINC PATINA MATT

SIEHE DETAIL PLAN N. "BQ1-ARC-41-DOBL-716B-224.3.01_001, OBLICHTER BADEHALLE E01"

- GROBKIES - ABDICHTUNG - WÄRMEDÄMMUNG - DAMPFSPERRE - STAHLBETONDECKE - ABGEHÄNGTE DECKE

DICHTUNGSBAND

0.5

14

29.2

+5.25

29.2 8

32.5

70

17.5

24

5

0.8

2

5.5

25

1

5

NATURSTEIN PLATTEN HINTERLÜFTUNG FASSADEN ANKER WÄRMEDÄMMUNG DAMPFSPERRE TRAGMAUER STAHLBETON INNENPUTZ -

1 2.5

- ABDECKUNG ALU ZINC PATINA MATT - ABDICHTUNG - OBLICHTELEMENT - HINTERLÜFTUNG - METALLROHR

0.8

9 4

29.2

TECHNIKLEITER

24

25

+4.00

149.5

SCHNEEROHR

2

27

5 24

1

+5.40

DICHTUNGSBAND

+4.30

8

BLECHVERKLEIDUNG ALU ZINC PATINA MATT ABDICHTUNGSMATTE LATTUNG HINTERLÜFTUNG UNTERDACHFOLIE WÄRMEDÄMMUNG LATTUNG DAMPFSPERRE STAHLBETONDECKE -

50cm

4

+5.40

1

3

25

9 5

+5.40

18

10

28

28

4 15 8

ISOLIERTER RAHMEN VERLÄNGERUNGSRAHMEN

+4.45

+4.40

12

20

3

+4.50

3

15

+5.525

ALUABDECKUNG ALU ZINC PATINA MATT

NOTÜBERLAUF IN ALU ZINC PATINA MATT

4

10

ABDECKUNG ALU ZINC PATINA MATT

OBERLICHT RUND +4.63

+4.50

5

0

+4.65

2

3

DETAIL 3

N

TRAUFE UND ABDECKUNG ALU ZINC PATINA MATT BESCHICHTET

+4.65

ø120.4 1%

+4.815

16°

GROBKIES DRAINSCHICHT / RETENTIONSELEMENTE TYP ZinCo SCHUTZMATTE UND WURZELSCHUTZFOLIE ABDICHTUNG WÄRMEDÄMMUNG DAMPFSPERRE TRAGDECKE STAHLBETON ABGEHÄNGTE DECKE -

DETAIL 1

LEDLICHTE

29.2

29.2

5.5

ALUPROFIL

4

ALUPROFIL

NOTÜBERLAUF IN +3.00 ALU ZINC PATINA MATT

2

-0.20

+8.30

4

4

15

SICHTFLÄCHE SCHWARZ RAL 9011 ALUBLECH ZINK PATINA MATT ZUR BELÜFTUNG PERFORIERT +3.00

5.5

8

+8.40

-0.15

+3.00

3

+3.00

ø98

10

10

+3.00

3

5 25

14

8

24

3

3

4

GRUNRISS DETAIL 2

0.8

30

34

0.8

VAR.

NATURSTEIN PLATTEN HINTERLÜFTUNG FASSADEN UK/ANKER SCHUTZABDICHTUNG WÄRMEDÄMMUNG ABWICKLUNG ABDICHTUNG TRAGMAUER STAHLBETON -

MARIO BOTTA ARCHITETTO

- INNENPUTZ - TRAGMAUER STAHLBETON - DAMPFSPERRE

12

- WÄRMEDÄMMUNG - HINTERLÜFTUNG

ISOLIERTER RAHMEN DICHTUNGSBAND

- NATURSTEIN PLATTEN

14

0.8 - NATURSTEIN PLATTEN - HINTERLÜFTUNG - FASSADEN UK/ANKER - WÄRMEDÄMMUNG - DAMPFSPERRE - TRAGMAUER STAHLBETON

2

-0.20/-1.64

3446 / 2597

KATASTER Nr.:

Bäderstrasse 16

AUFTRAGGEBER GRUNDEIGENTÜMER

VERENAHOF AG STIFTUNG GESUNDHEITSFÖRDERUNG BAD ZURZACH+BADEN

Quellenstrasse 30

BAUHERRENVERTRETUNG

ANTONY STRUB

5330 BAD ZURZACH

ARCHITEKT

MARIO BOTTA

Via Beroldingen 26

5400 BADEN T

6850 MENDRISIO

70

1

73

1

70

ARCHITEKT GLP

bhp BAUMANAGEMENT AG

BAUINGENIEUR

wlw BAUINGENIEURE AG

BAUPHYSIKER

KOPITSIS BAUPHYSIK AG

Emmenweidstrasse 58a

Luegislandstrasse 31 8051 ZÜRICH

TLP THOMAS LÜEM PARTNER AG

Bernstrasse 390

SCHÄR AG HAUSTECHNISCHE ENERGIEPROJEKTE

9063 STEIN AR

GENERALUNTERNEHMER

HRS REAL ESTATE AG

Siewerdtstrasse 8

0.3

6.8

8

24

3

5

7 0.5

5.9

3.5

5.9

1

1

25

+41 56 201 44 44 +41 56 201 44 40 info@kopitsis.ch

T F

+41 44 744 94 94 +41 44 744 94 44 mail@tlp.ch

T F

+41 78 627 73 76 +41 71 367 10 93 schaer.ar@bluewin.ch

T F

+41 58 122 80 00 +41 58 122 80 09 zuerich@hrs.ch

MASSSTAB:

1:5

PLANFORMAT:

891x1260

DATUM:

2017/2020

3.5

DSC-600A.480

KONZEPTPLANUNG DETAILSCHNITTE OBERLICHT/DACHRAND/FENSTER

RAHMENBEFESTIGUNG MIT VERT. DILATATIONS MARGE 2,5cm

10.5 5

19

3

+6.905

85

7.5

ALU FENSTER

4.8

+6.90

60 240

85

8.4

2.5

6

3.5

11.5

BRETTEINLAGE NATURHOLZFURNIER AHORN MIT VORHANGSCHIENEN TYP VS 57

± 0.00 = 357.20 m.ü.M.

TEXTILSTOREN/SENKRECHTMARKISEN ALUBLECH SCHWARZ FENSTERBANK

3

30

29.2

3

16

+41 41 455 51 51 +41 41 455 51 52 info@bhp.ag

3

12

T F

0.5 7

BQ1-ARC-5160

1

3

3

2

6.1 8

0.8

+7.20

-1.29

55

24.2

35

75

8.4

24

25

29.2

1

Langenegg 781

8050 ZÜRICH

7.5

45

1

0.8

10

8953 DIETIKON

WINKELPROFIL

+41 91 972 86 25 +41 91 970 14 54 mba@botta.ch

T F

5610 WOHLEN ELEKTROINGENIEUR

T F

T +41 43 205 02 60 F +41 43 205 02 69 zuerich@wlw-ingenieure.ch

Zentralstrasse 52A

BERATENDER FACHPLANER HLK/S - BÄDERTECHNIK

+41 56 269 78 34

a.strub@stiftungbadzurzach.ch

CH-6020 EMMENBRÜCKE

1

25

29.2

+7.65

111

P=1.5%

70

1

-0.63

1

25

35

1

2

73

15

22

75 240

1

149.5

8

31/26

VAR.

3

70 1

BADEN - KANTON AARGAU

GEMEINDE:

-0.49 ASPHALT GROBKIES TRENNLAGE ABDICHTUNG TRAGDECKE IN STAHLBETON -

VIA BEROLDINGEN 26 CH - 6850 MENDRISIO E-MAIL mba@botta.ch TEL 091 972 86 25 FAX 091 970 14 54

BQB BÄDERQUARTIER BADEN 600A - BQ1 THERMALBAD

ALU FENSTER

- FASSADEN UK/ANKER

+7.96

29.2

1%

MA

DS03-600A.400 -5.40/-5.47

-4.73

-5.03

0

BQ1-ARC-51-

U202.00 BÄDERTECHNIK

-4.73

37.5

1

-4.70

3

5

- INNENPUTZ - STAHLBETONWAND - DAMPFSPERRE - WÄRMEDÄMMUNG - HINTERLÜFTUNG - NATURSTEINPLATTEN VORGEHÄNGT

GRUNDRISS EG

-3.55

-3.80

-4.10

65/58

7.5 60 240

115

7.5

0

475

-3.55

70 85

25

7.5 60 240

30

7.5

5

70 85

25

7.5 60 240

DOPPELBODEN ABDICHTUNG BETONBODENPLATTE MAGERBETON -

U108.01 ELT RAUM

30

7.5

U133.00 VORRAUM TREPPE

3

24 3

8

35

61

26

VAR.

BODENBELAG JE NACH BEREICH UNTERLAGSBODEN DAMPFSPERRE SCHALL-WÄRMEDÄMMUNG ABDICHTUNG BETONBODENPLATTE MAGERBETON -

N

25

1

413

75 240

- INNENPUTZ - STAHLBETONWAND - DAMPFSPERRE - WÄRMEDÄMMUNG 145 - HINTERLÜFTUNG

- METALLFENSTER - AUSSEN TEXTILSTOREN - METALL FENSTERBANK

30

-1.20/-2.45

240

GRUNDRISS 1.OG

-1.22 3

3

VAR.

VAR.

GEMEINDE: -1.65

-1.20/-2.45 ASPHALTBELAG (4+9cm) UNGEBUNDENES GEMISCH SCHUTZSCHICHT TRENNLAGE ABDICHTUNG TRAGDECKE IN STAHLBETON -

Construction details section l’AI 167 71



l’AI 167 73



l’AI 167 75


Mario Botta: Sacro e Profano 76 l’AI 167

MAXXI Roma curators: Margherita Guccione and Pippo Ciorra


“Sacro e profano” è il titolo del libro e “della mostra aperta fino al 4 settembre, dedicata a Mario Botta, nello spazio della Galleria Gian Ferrari al MAXXI di Roma. Qui appaiono prototipi di vasi in legno di pero, preziosi modelli di architetture realizzate, un arazzo, un bel padiglione in scala 1:1, alcuni schizzi che attestano la mano dell’autore e intense foto in bianco e nero. Il volume, per il ciclo “Nature”, raccoglie quella serie di icone che contraddistingue il suo percorso progettuale. Dalla chiesa di San Giovanni Battista a Mogno, un cuneo di pietra che resiste alle avversità della montagna, alla Cappella di Santa Maria degli Angeli sul Monte Tamaro, raffinata espressione dell’anima del mondo. Dal modello del San Carlino sul Lago di Lugano, incomprensibilmente distrutto da chi non apprezza la bellezza alla chiesa di San Rocco a Sambuceto dove le forme geometriche si piegano all’interpretazione dello spazio. Ed ancora Musei e un Fiore di Pietra sul Monte Generoso ricco di metafore e significati allusivi. Lo accompagnano testi profondi, assoluti. Nel libro ci si misura in primis con la questione del sacro, evidenziata dal silenzio, la meditazione, la preghiera. Una tipologia messa in opera in volumi puri bagnati dalla luce che senza rifiutare la complessità del nostro tempo modellano la materia con la logica del togliere, sottrarre sostanza. Si ragiona quindi sul rapporto con l’arte e il significato del costruire in tempi segnati dal tragico e dall’effimero, dove tutto è rovina e i pensieri tacciono mentre l’architettura si piega alle esigenze del mercato ed eventi imprevisti mettono in discussione ciò che sembravano certezze consolidate. A Botta spetta continuare nella paziente ricerca dell’assoluto. Come afferma, citando Le Corbusier, “lo spazio è dentro di noi, l’opera può evocarlo ed esso può rivelarsi a coloro che lo meritano, a chi entra in sintonia con il mondo creato dall’opera, … un vero altro mondo dove l’architettura può sottolineare una situazione di attesa, di trascendenza, dove passato e presente convergono verso memorie ancestrali”. Dal lastrico delle ideologie che non riescono a comprendere la complessità dell’oggi uno spiraglio illuminante. Mario Pisani

Sacro e profano (Sacré et profane) est le titre du livre et de l’exposition consacrée à Mario Botta, qui se tiendra jusqu’au 4 septembre dans la Galerie Gian Ferrari au MAXXI, Rome. On y découvre des prototypes de vases en poirier, des maquettes de projets d’architectures réalisées, une tapisserie, un beau pavillon à l’échelle 1:1, quelques croquis qui témoignent de la main de l’auteur et des photos intenses en noir et blanc. Ce livre, du cycle “Nature”, rassemble la série d’icônes qui caractérisent le parcours conceptuel de l’architecte. De l’église Saint-Jean-Baptiste à Mogno un cylindre biseauté en pierre qui résiste à l’adversité de la montagne en passant par l’église Santa Maria degli Angeli, sur le Monte Tamaro, expression raffinée de l’âme du monde et par la copie en bois de l’église San Carlino de Rome construite au bord du lac de Lugano, incompréhensiblement détruite par ceux qui n’apprécient pas la beauté, jusqu’à l’église de San Rocco à Sambuceto, où les formes géométriques se plient à l’interprétation de l’espace, ainsi qu’aux Musées et à la Fiore di Pietra sur le Monte Generoso, riche en métaphores et allusions. Ce livre aborde avant tout la question du sacré, mise en évidence par le silence, la méditation et la prière. Une typologie mise en œuvre dans des volumes épurés, baignés de lumière qui, sans renier la complexité de notre époque, façonnent la matière selon une logique de retrait, de soustraction de matière, à la manière des sculptures de Michel-Ange. Il invite ainsi le lecteur à s’interroger sur le rapport à l’art et sur le sens du construire à une époque marquée par le tragique et l’éphémère, où tout n’est que ruine et où les pensées se taisent tandis que l’architecture se plie aux exigences du marché et que des événements imprévus remettent en cause des convictions qui semblaient pourtant établies. C’est à Mario Botta qu’il revient de poursuivre la patiente recherche de l’absolu. Comme il affirme, citant Le Corbusier, “l’espace est en nous, l’œuvre peut l’évoquer et il peut se révéler à ceux qui le méritent, à ceux qui entrent en harmonie avec le monde créé par l’œuvre ... un véritable autre monde où l’architecture peut souligner une situation d’attente, de transcendance, où passé et présent convergent vers des mémoires ancestrales”. Du fond des idéologies qui ne parviennent pas à saisir la complexité du présent, une vision édifiante.

“Sacred and profane” is also the name an exhibition running until 4th September dedicated to Mario Botta in the Galleria Gian Ferrari at MAXXI, Rome. It features prototypes of vases made of pear wood, delicate scale models of architecture, a tapestry, a beautiful pavilion constructed on a 1:1 scale, sketches showcasing the architect’s manual dexterity, and some dazzling black and white photos. The book, which is part of the “Nature” collection, brings together all those iconic designs that have marked his career. From San Giovanni Battista Church in Mogno (a wedge of stone that can withstand everything the mountain throws at it) to Santa Maria degli Angeli Chapel on Mount Tamaro, an elegant representation of the heart and soul of this world. From a scale model of San Carlino on Lake Lugano, incomprehensibly destroyed by people who cannot appreciate beauty, to San Rocco Church in Sambuceto, where geometric shapes are shaped by space. Not to mention museums and a Stone Flower, on Mount Generoso, rich in metaphors and allusive meanings. Everything is supported by some profound and engaging writings. First and foremost, the book studies issues related to what is sacred, focused on through silence, meditation, and prayer. This has been achieved through pure structures bathed in light, which, without rejecting the complexity of our times, shapesmodel the material with the logic of removing, subtracting substance. Therefore, we reason on the relationship with art and the meaning of building in times marked by tragedy and ephemerality, where everything has been ruined and thoughts are silent as architecture bends to the needs of the market and unforeseen events question what seemed to be established certainties. We are relying on Botta to continue his patient search for the absolute. As he says, quoting Le Corbusier, “space is inside us, work can draw it out and it can reveal itself to those who deserve it, those who get in synch with the world created by architectural endeavour, ... a real alternative world in which architecture can bring out a state of waiting, of transcendence, where the past and present converge towards our ancestral past”. A flash of hope from the bedrocks of ideologies that fail to understand the complexity of the age in which we live. l’AI 167 77


WENCUN VILLAGE PROJECT Iwan Baan

Guangzhou, China Amateur Architecture Studio/Wang Shu, Lu Wenyu

W

ang Shu, ha fondato con la moglie Lu Wenyu, anche lei architetto, lo studio vincitore del Pritzker Prize nel 2012. Il critico Zhu Tao è convinto che la prima vittoria per un progettista cinese potrebbe significare una svolta nella storia di questa disciplina, perché “invia il messaggio che l’architettura è un’impresa culturale ... che gli architetti sono creatori di cultura”. Le cose vanno proprio così? In una recente intervista Wang afferma che la formazione degli architetti in Cina copia il modello occidentale non tenendo conto della diversa realtà. Si realizzano edifici fotogenici ma si tralasciano i dettagli. Emerge una tenenza ‘decorativa’ più teatrale che architettonica con edifici di bell’aspetto, ma con l’interno pieno di problemi. La filosofia cinese sostiene, al contrario, che “occorre fare il vestito secondo le misure e le condizioni locali”. Ciò rispecchia il loro lavoro. In particolare nel campus di Xiangshan, il loro capolavoro. Un ampliamento dell’Accademia di Hangzhou con i dipartimenti di Architettura, Design, Arte pubblica, Cinema e animazione, il Centro di Sperimentazione e Produzione e il Dipartimento di Formazione con i dormitori, per studenti e professori, le attrezzature per lo sport, la mensa, alcuni piccoli negozi e la lavanderia, biblioteche e sale d’incontro e due nuovi musei: quello per l’artigianato cinese, progettato da Kengo Kuma e l’altro di Alvaro Siza, per mostre e la produzione della Bauhaus. Il tutto proteggendo le fattorie esistenti, gli alberi, i ruscelli e i laghetti con i pesci. Qui studiano, lavorano e vivono più di 5000 studenti, come quelli che vivono di altre parti del mondo, con un alto numero di stranieri, tutti con motorini elettrici dai prezzi irrisori. La seconda fase del progetto è ancora più suggestiva per la grande forze 78 l’AI 167

espressiva delle coperture, per l’intensa attenzione alla struttura interna ed in particolare il modo di organizzare gli spazi tra i volumi e gli interstizi. Luoghi raccolti dove parlare seduti su un divano mentre intorno scorre la gente perché all’aperto, ma protetti dai grandi tetti. Sulla parete di un prospetto laterale appaiono ampie bucature irregolari che servono per il risparmio energetico perché favoriscono il ricambio d’aria evitando l’uso del condizionatore. Da lì si avverte il suono del vento. Come se, attraverso le colline artificiali e le aperture dell’edificio, entrasse il suono della natura. L’ispirazione ai materiali locali e all’architettura vernacolare compare nel villaggio rurale di Wencun, circa 1.800 residenti nella provincia di Zhejiang, gli ultimi bastioni di uno stile di vita in via di estinzione. Qui, senza ricostruire il passato, hanno realizzato nuovi edifici basati su forme tradizionali. 30 nuove residenze distribuite su 14 strutture a quattro piani, nello stile tradizionale del cortile e una atmosfera contemporanea. Come scrivono “la metà del villaggio è costituita da vecchi edifici e l’altra metà è brutta, per quelli nuovi, enormi”. Lo studio ha lavorato con gli abitanti per la nuova estensione al limite occidentale del villaggio, utilizzando la terra armata, il bambù e gli edifici storici in pietra. 30 nuove residenze su 14 strutture a quattro piani, con materiali locali e nello stile tradizionale del cortile ma un’atmosfera contemporanea mantenendo la forma tradizionale dell’atrio che si affacciava sul cortile come spazio onorifico tradizionalmente dedicato alla celebrazione di matrimoni e funerali, insieme al venerato culto di divinità e antenati. Anche in questo modo la Cina si affaccia sul futuro. Mario Pisani


W

ang Shu, et sa femme Lu Wenyu, elle aussi architecte, ont fondé l’agence Amateur Architecture Studio qui a remporté le prix Pritzker en 2012. Le critique Zhu Tao est convaincu que la première victoire d’un architecte chinois pourrait marquer un tournant dans l’histoire de l’architecture parce qu’ « elle envoie un message selon lequel l’architecture est une entreprise culturelle... et les architectes des créateurs de culture ». En est-il vraiment ainsi ? Wang Shu a affirmé récemment dans une interview que la formation des architectes en Chine copie le modèle occidental sans tenir compte de la différence de réalité. On construit des bâtiments photogéniques mais on néglige les détails. Le résultat est une tendance « décorative » plus théâtrale qu’architecturale, avec des immeubles de belle apparence mais dont l’intérieur pose beaucoup de problèmes. La philosophie chinoise estime au contraire « qu’il faut faire l’habit en tenant compte des mesures et des conditions locales », ce qui reflète leur travail, et tout particulièrement sur le campus de Xiangshan, leur chef d’œuvre. Il s’agit d’un agrandissement de l’Académie de Hangzhou avec les départements d’Architecture, Design, Art public, Cinéma et animation, le Centre d’expérimentation et de production et le département de Formation avec des dortoirs pour les étudiants et les professeurs, des équipements pour le sport, une cantine, des petites boutiques et une blanchisserie, des bibliothèques et des salles de réunion, et deux nouveaux musées : le premier pour l’artisanat chinois, conçu par Kengo Kuma, et le second pour les expositions et la production du Bauhaus, conçu par Alvaro Siza, Tout cela en protégeant les fermes existantes, les arbres, les ruisseaux et les étangs à poissons. Plus de 5 000 étudiants suivent leurs études, travaillent et vivent ici, tout comme ceux qui vivent dans d’autres parties du monde, avec un grand nombre d’étrangers, et disposent tous de scooters électriques dont le prix est dérisoire. La seconde étape du projet est encore plus suggestive en raison du grand pouvoir expressif des toits, de la grande attention accordée à la structure interne et en particulier à la manière d’organiser les espaces entre les volumes et les interstices. Des lieux accueillants où bavarder assis sur un canapé en regardant passer les gens, puisqu’ils sont en plein air tout en étant protégés par de grands toits. De grands espaces irréguliers apparaissent sur le mur d’une façade latérale. Ils permettent de réaliser des économies d’énergie en favorisant le renouvellement de l’air et en évitant l’utilisation de climatiseurs. De là, on entend le bruit du vent, comme si le son de la nature entrait par les collines artificielles et les ouvertures du bâtiment. L’inspiration aux matériaux locaux et à l’architecture vernaculaire se retrouve dans le village rural de Wencun, dans la province du Zhejiang, qui compte environ 1 800 habitants, dernier bastion d’un mode de vie en voie de disparition. Ici, sans vouloir reconstruire le passé, de nouveaux bâtiments ont été construits en reprennant les formes traditionnelles. Trente nouvelles résidences réparties dans quatorze immeubles de quatre étages réalisés dans le style traditionnel avec ses cours intérieures, et une ambiance contemporaine. Comme on peut le lire « la moitié du village est constituée de vieux bâtiments et l’autre moitié est laide, en raison de la lourdeur des nouveaux bâtiments ». L’agence d’architecture a travaillé avec les habitants pour construire la nouvelle extension à la limite ouest du village, en utilisant de la terre renforcée, du bambou et les bâtiments historiques en pierre. Donc trente nouvelles résidences dans quatorze structures de quatre étages, construites avec des matériaux locaux et dans le style traditionnel avec une cour intérieure, mais selon une approche contemporaine, tout en conservant la forme classique de l’atrium donnant sur la cour, un espace traditionnellement consacré à la célébration des mariages et des obsèques, ainsi qu’au culte des divinités et des ancêtres. Une autre façon pour la Chine de se tourner vers l’avenir.

W

ang Shu and his wife Lu Wenyu, also an architect, founded the firm that won the Pritzker Prize in 2012. Critic Zhu Tao is convinced that a Chinese architectural designer winning for the first time could mark a turning point in the history of architecture, because “it sends out the message that architecture is a cultural enterprise ... that architects are creators of culture”. Is this really the case? In a recent interview, Wang says that the architects in China are trained the same way as in the West without taking into account differences between different cultures. Photogenic buildings are constructed but details are left out. What emerges are ‘decorative’ designs that are more theatrical than architectural, with buildings that look good but are full of problems on the inside. Chinese philosophy maintains, in contrast, that ‘one should design a dress according to local measurements and circumstances’. This is reflected in their work. This is particularly evident with Xiangshan campus, their masterpiece. An extension to Hangzhou Academy encompassing departments of Architecture, Design, Public Art, Film and Animation, the Centre for Experimentation and Production and the Department of Education including dormitories for students and professors, sports facilities, a canteen, a few small shops and a laundry, libraries, meeting rooms and two new museums: one for Chinese handicrafts designed by Kengo Kuma and the other bearing the signature of Alvaro Siza for hosting exhibitions and Bauhaus work. All while protecting existing farms, trees, streams and fishponds. More than 5,000 Chines students study, work and live here, as do a considerable number of students from other parts of the world, all with their own ridiculously cheap electric scooters. The second phase of the project is even more striking due to the eye-catching stylistic design of the roofs, a real focus on the internal structure and, most notably, the way the spaces between the structures and interstices are arranged. Cosy places for chatting while sitting on a sofa as people pass by outside but also well protected by large roofs. There are large irregular patterns of holes on the wall along one of the side elevations to save energy by allowing the exchange of air without resorting to air conditioners. You can even hear the wind from this position. It is as if the sound of nature was entering through the building’s manmade hills and openings. Inspiration from local materials and vernacular architecture characterise the rural village of Wencun in Zhejiang province, whose 1800 residents live an almost obsolete way of life. Here, without reconstructing the past, they have built new buildings based around traditional forms. 30 new residences spread across 14 four-storey structures in a traditional courtyard layout that has a very contemporary feel. As they wrote “half the village is made up of old buildings and the other half is ugly; the new ones are huge”. The firm worked with the locals to design the new extension on the western edge of the village, using earthenware, bamboo and old stone buildings. 30 new residences in 14 four-storey structures using local materials and the traditional courtyard style but with its new contemporary feel, maintaining the conventional atrium form overlooking the courtyard as an honorary space traditionally used for celebrating weddings and funerals and worshiping deities and ancestors. This is another way China is looking to the future. l’AI 167 79


ΤΟΠΟΙ

Temi chiave e protagonisti del prossimo futuro Questions clés et protagonistes du proche avenir Key issues and players in the near future curated by Luigi Prestinenza Puglisi, Giulia Mura

TUTTO È ARCHITET TOUT EST ARCHIT EVERYTHING IS AR


NUOVI MATERIALI Il prossimo futuro ci richiederà sempre maggiore elasticità: cioè capacità di lavorare con forme e materiali non convenzionali. Dal marmo di cava agli scarti di magazzino, dai laterizi non intonacati ai pannelli ottenuti compattando scarti di lavorazione. Stefano Pujatti si propone come uno degli architetti che meglio sanno operare in tale prospettiva, anche perché è uno dei pochi che sa unire la sua solida formazione nella facoltà di Venezia dove si laurea con Gino Valle, un progettista che ha una indubbia sensibilità per i materiali, con le sperimentazioni formali di Tom Mayne di Morphosis e Wolf Prix di Coop Himmelb(l)au, che incontra a Los Angeles all’inizio della sua carriera. “Scopo del mio lavoro – confessa – è tirare fuor da ognuno i propri sogni. Solo in questo modo, l’architettura potrà uscire da quella mediocrità a cui la costringono il conformismo e gli stereotipi culturali”. Lavorando sull’immaginario spesso banale e contorto del committente e rendendolo complesso con abilità magica, se non da psicanalista della forma, Pujatti riesce in ogni opera a produrre una insolita sperimentazione: con la materia, con la luce, con l’acqua, con gli spazi, con le trovate tecnologiche. La qualità principale di Pujatti è la sua inesauribile generosità formale, unita all’ansia di sperimentare oltre i confini e alla capacità di non abbassare la guardia neanche di fronte ai temi più difficili. Ci sono pochi progettisti oggi in Italia che sanno rischiare andando oltre la bella confezione di un abito sartoriale, e Pujatti è tra questi. Ogni sua opera rappresenta una sfida, la dimostrazione non solo che tutto può diventare architettura ma che ogni materiale si possa prestare ad aprirci nuovi orizzonti concettuali per la costruzione del nostro habitat. Luigi Prestinenza Puglisi

NOUVEAUX MATÉRIAUX Le proche avenir nous demandera une élasticité toujours plus grande, c’est-à-dire la capacité de travailler avec des formes et des matériaux non conventionnels. Du marbre extrait des carrières aux débris d’entrepôts, des briques non enduites aux panneaux obtenus en compactant des résidus de fabrication. Stefano Pujatti se distingue comme l’un des architectes qui savent le mieux travailler dans cette perspective, notamment parce qu’il est l’un des rares à savoir combiner sa solide formation à la faculté de Venise, où il s’est diplômé auprès de Gino Valle, un designer doué d’une indéniable sensibilité pour les matériaux, avec les expérimentations formelles de Thom Mayne, fondateur de Morphosis, et de Wolf D. Prix, co-fondateur de Coop Himmelb(l)au, qu’il a rencontré à Los Angeles au début de sa carrière. “Le but de mon travail – confie-t-il – est de tirer les rêves de chacun. Ce n’est que de cette manière que l’architecture pourra sortir de cette médiocrité à laquelle le conformisme et les stéréotypes culturels la condamnent.” Travaillant sur l’imagerie souvent banale et biscornue du client et la complexifiant avec une habilité magique, pour ne pas dire comme un psychanalyste de la forme, Stefano Pujatti réussit avec chaque œuvre à produire une expérience insolite : avec la matière, avec la lumière, avec l’eau, avec les espaces, avec les astuces technologiques. Sa principale qualité est son inépuisable générosité formelle, combinée à sa soif d’expérimenter au-delà des limites et à sa capacité à ne pas baisser la garde même lorsqu’il est confronté aux situations les plus difficiles. Il y a peu de concepteurs en Italie aujourd’hui qui savent prendre des risques en allant au-delà de la belle coupe d’un costume sur mesure, et Stefano Pujatti en fait partie. Chacune de ses œuvres représente un défi, la preuve non seulement que tout peut devenir architecture, mais aussi que tout matériau peut nous ouvrir de nouveaux horizons conceptuels pour la construction de notre habitat. Luigi Prestinenza Puglisi

NEW MATERIALS More elasticity will be expected of people in the near future: i.e. the ability to work with unconventional shapes and materials. From quarry marble to warehouse waste, from non-plastered bricks to panels made from compacting manufacturing waste. Stefano Pujatti believes he is one of the architects best able to work along these lines, partly because he is one of the few who knows how to combine a good education in the faculty of Venice where he graduated under Gino Valle, a designer with an undisputed awareness of how to us materials, with the stylistic experiments of Tom Mayne from Morphosis and Wolf Prix from Coop Himmelb(l)au, whom he met in Los Angeles at the beginning of his career. “The aim of my work,” so he admitted, “is to help everybody realise their dreams. Only in this way can architecture emerge from the mediocrity it has been driven into by conformism and cultural stereotypes”. Working on a client’s often bland and twisted imagery and making it more complex with the magical skills of some kind of psychoanalyst of form, all Pujatti’s works manage to engage in unusual forms of experimentation: with material, light, water, spaces and even technological wizardry. Pujatti’s main quality is his relentless stylistic generosity combined with his willingness to experiment beyond boundaries and his ability not to let his guard drop even when faced with the most difficult issues. There are few designers in Italy today who know how to take risks that involve going beyond ‘the fine tailoring of a suit’, and Pujatti is one of them. All his works are challenging, demonstrating not only that anything can become architecture but that any material can lend itself to opening up new conceptual horizons in the construction of our habitat. Luigi Prestinenza Puglisi

TTURA TECTURE RCHITECTURE

l’AI 167 81


STEFANO PUJATTI

Photo Portrait: Moreno Maggi

curated by Giulia Mura

www.elasticofarm.com IG @elasticofarm


ALLEVARE E CRESCERE PROGETTI SANI

Stefano Pujatti

Stefano Pujatti – l’architetto cowboy, classe 1968 – dirige gli uffici di Chieri e Toronto di ELASTICOFarm, lo studio di progettazione, arrivato dopo l’esperienza da Elastico, fondato nel 2005 insieme ad Alberto Del Maschio, che dirige invece la sede di Budoia (Pordenone). Stefano Pujatti, dopo una Laurea presso lo IUAV di Venezia e il Master in Architettura presso Sci-Arch in California, collabora con Coop-Himelblau a Los Angeles e Gino Valle Architetti a Parigi. Impara la sperimentazione, formale e materica, da figure decostruttiviste come Wolf de Prix, Tom Mayne, Rem Koolhaas. Come un bravo cowboy, con ELASTICOFarm alleva solo progetti sani, in cui a trasparire è l’amore per i dettagli, le soluzioni spaziali inusuali e le texture. Ah, non è inusuale vederlo arrivare a cavallo.


Stefano Callegaro

BREEDING AND REARING HEALTHY PROJECTS

Stefano Pujatti – l’architecte cow-boy, né en 1968 – dirige les bureaux de Chieri et de Toronto d’ELASTICOFarm, l’agence de design née de son expérience chez Elastico, fondée en 2005 avec Alberto Del Maschio, qui dirige en revanche le bureau situé à Budoia (prov. de Pordenone). Après avoir obtenu son diplôme à l’Université IUAV de Venise et un master en architecture au Southern California Institute of Architecture en Californie, Stefano Pujatti a collaboré avec Coop- Himmelb(l)au à Los Angeles et avec l’agence Gino Valle Architects à Paris. Il apprend l’expérimentation, formelle et matérielle, auprès de représentants du déconstructivisme, tels que Wolf D. Prix, Thom Mayne et Rem Koolhaas. Comme un bon cow-boy, chez ELASTICOFarm, il n’élève que des projets sains où transparaissent l’amour du détail, les solutions spatiales inhabituelles et les textures. Ah, il n’est pas rare de le voir arriver à cheval.

Stefano Pujatti – the cowboy architect born in 1968 – heads the Chieri and Toronto offices of ELASTICOFarm, a design firm set up after he worked for Elastico, founded in 2005 together with Alberto Del Maschio, who now heads the office in Budoia (Pordenone). After graduating from the IUAV in Venice and gaining a master’s degree in Architecture from Sci-Arch in California, Stefano Pujatti went on to work with Coop-Himelblau in Los Angeles and Gino Valle Architetti in Paris. He learnt formal and material experimentation from such leading deconstructivists as Wolf de Prix, Tom Mayne and Rem Koolhaas. Like a good old cowboy, with ELASTICOFarm he only breeds healthy projects combining a love for details, unusual spatial designs and interesting. By the way, it is not unusual to see him arrive on horseback.

Yuppie Ranch House: Mattia Balsamini

ÉLEVER ET FAIRE GRANDIR DES PROJETS SAINS


Yuppie Ranch House: Mattia Balsamini


Houses of Cards: Atelier XYZ

Atelier Fleuriste 9415: Marco Boella Stoned: Mattia Balsamini

Materia, oh materia

Matière, ô matière

Materials, good old materials

C’è sempre la possibilità di trovare qualcosa di nuovo in qualsiasi materiale. Un nuovo uso, un nuovo taglio, un nuovo formato, un nuovo spessore, un nuovo modo di montarlo. ELASTICOFarm crede infatti che utilizzare un materiale in un modo nuovo equivalga a inventarne ogni volta uno nuovo. I materiali giocano un ruolo nella progettazione fin dall’inizio e sono scelti per le loro qualità performative, oltre che espressive. I materiali hanno una storia che va narrata: sono, per ELASTICOFarm, il mezzo attraverso il quale la forma dell’architettura stabilisce una relazione con il mondo fisico. Utilizzando poi il materiale locale in modo innovativo lo studio non solo fa ricerca, ma promuove un approccio sostenibile al progetto.

Il est toujours possible de trouver quelque chose de nouveau dans n’importe quel matériau. Une nouvelle utilisation, une nouvelle coupe, un nouveau format, une nouvelle épaisseur, une nouvelle façon de le monter. ELASTICOFarm estime en effet qu’utiliser un matériau d’une nouvelle manière équivaut à en inventer chaque fois un nouveau. Les matériaux jouent un rôle dans la conception dès le départ et sont choisis tant pour leurs qualités performantes qu’expressives. Les matériaux ont une histoire à raconter : pour ELASTICOFarm, ils sont le moyen par lequel la forme de l’architecture établit une relation avec le monde physique. De plus, en utilisant des matériaux locaux de manière innovante, l’agence ne fait pas seulement de la recherche, mais elle prône aussi une approche durable du projet.

There is always a chance of discovering something new in any material. A new use, a new cut, a new format, a new thickness, a new way of assembling it. In fact, ELASTICOFarm believes that using a material in a new way is equivalent to inventing a new one. Materials play a role in design from the very onset and are chosen for how they perform as well as their stylistic properties. Materials have a story to tell: for ELASTICOFarm, they are a means by which architectural form establishes a relationship with the physical world. By using local materials in innovative ways, the firm studio not only experiments it also promotes a sustainable approach to design.


MARBELOUS: Stefano Pujatti


nostro tempo. Per Stefano Pujatti e il suo team, la ricerca costante è un atteggiamento mentale: fornisce la capacità di immaginare e testare soluzioni senza pregiudizi formali o estetici. E ogni progetto è l’occasione per portare avanti una linea di ricerca esistente o per avviarne una nuova.

Looking forward >> experimental

Looking forward >> experimental

Pour ELASTICOFarm, les frontières n’existent pas ou plutôt, elles existent mais peuvent toujours être déplacées un peu plus loin. En effet, au cours de ses 25 années d’expérience, l’agence – qui s’est occupé aussi bien de nouveaux bâtiments que de la rénovation de structures anciennes – a appris à concevoir chaque projet comme un moyen d’influencer et de revitaliser le contexte dans lequel il intervient, en renforçant ses caractéristiques positives et spécifiques. ELASTICOFarm croit en l’architecture comme à un moyen de faire face aux nombreuses nouvelles activités de notre époque. Pour Stefano Pujatti et son équipe, la recherche permanente est un état d’esprit : elle donne la capacité d’imaginer et de tester des solutions sans préjugés formels ou esthétiques. Et chaque projet est l’occasion de faire avancer une piste de recherche existante ou d’en lancer une nouvelle.

For ELASTICOFarm, boundaries do not exist; Or rather they exist, but can always be moved a little further. During 25 years in business, the firm – which has ventured both into the construction of new buildings and the renovation of old structures – has learnt to design every new project as a means of influencing and revitalising the setting in which it operates, reinforcing its positive traits and distinctive features. ELASTICOFarm believes in architecture as a means of taking on the many new tasks we have to face nowadays. For Stefano Pujatti and his team, constant experimentation is a mental attitude: it allows ideas to be envisaged and tested out without any stylistic or aesthetic prejudices. And each new project is an opportunity to continue an existing line of experimentation or start a new one.

Jesolo ElasticoSPA: Iwan Baan

S-lab: Anna Positano e Gaia Cambiaggi

Looking forward >> experimental di vecchie strutture – ha imparato a concepire ogni progetto come Per ELASTICOFarm i confini un mezzo per influenzare e non esistono, anzi, esistono rilanciare il contesto in cui opera, ma possono essere spostati rafforzandone le caratteristiche sempre un po’ più in la. Nei 25 positive e peculiari. di esperienza maturata, infatti, lo ELASTICOFarm crede studio – che si è cimentato sia nell’architettura come mezzo per con nuovi edifici che col recupero affrontare i tanti nuovi compiti del


Jesolo ElasticoSPA: Iwan Baan


Photos: Paolo Emilio Sfriso Katharina Fritsch (Padiglione Centrale; Leone d’Oro alla Carriera), The Elephant, 1987

59. Biennale

Esposizione Internazionale d’Arte Venezia 2022


LA MERAVIGLIA Si è detto spesso in questo lungo periodo di pandemia trattarsi di una situazione analoga alle due guerre mondiali (che si spera non abbiano repliche). Ne dà riprova la Biennale di Venezia. In questa circostanza ha dovuto chiudere i battenti analogamente a come aveva fatto nell’occasione dei due conflitti. Questa terza sospensione ha penalizzato in particolar modo l’Arte. Dirige questa 59a edizione la curatrice Cecilia Alemani, già nominata da Paolo Baratta nel 2020. Ma ha dovuto fare una maratona di smart-working per “conquistare” i circa 1.433 “pezzi” (opere e oggetti storici vari) adesso in mostra. Una scoperta anche per lei, quindi, e non solo per il visitatore. Condivide, così, quella meraviglia che, secondo gli intendimenti curatoriali, è destinata al riguardante. Mi correggo: allo spettatore. Non si tratta tout court (almeno nelle intenzioni) della meraviglia propria delle Wunderkammer cinque-seicentesche o delle più audaci opere barocche o di quel sentire che fece cantare a Giambattista Marino “è del poeta il fin la meraviglia (…) chi non sa far stupir vada alla striglia”. Tuttavia, l’effetto è analogo. Lo causano i temi di fondo della mostra internazionale, l’umano e il non umano, l’uomo e il cyborg, la metamorfosi del corpo, ecc. L’obiettivo non è certo scientifico, non si punta all’analisi specialistica della tematica. Si intende sviscerarla orizzontalmente, espositivamente, con lo scopo precipuo di destare curiosità visiva, tra la sorpresa presentativa (oggetti i più disparati, anche reperti storici) e il godimento estetico, specie in rapporto alle opere storiche. Se queste ultime impiegano i temi di cui si è detto in modo implicito o manieristico, i lavori degli autori odierni presentano in prevalenza un piglio più investigativo declinato in vario modo. Possono andare dall’elaborazione presentativa all’estremizzazione scientifica o parascientifica dell’assunto. E però, nell’uno e nell’altro caso, non si trascura l’effetto speciale. Ma con questa differenza: nelle opere storiche, dove il surrealismo è pervasivo, l’impatto è eminentemente estetico; nelle nuove leve il primo impatto (che non è quindi l’unico) è installativo-performativo. E la conseguenza è che la presa estetica o espressiva, quando c’è, non è immediata. Va detto peraltro: il senso della meraviglia di cui si è detto è permeato da un afflato curatoriale fortemente surrealista, ma non surreale (lo preciso, a scanso di equivoci). Il tutto si svolge quindi all’insegna della storia bretoniana e con un diretto collegamento con l’inglese Leonora Carrington, pittrice, scrittrice dalla vita intensa, dura e lunga. Una figura singolare, esponente non della prima ora di quel movimento (nasce nel 1917), ma con rapido recupero nelle esperienze grazie all’unione col quarantasettenne Max Ernst (lei vicino ai 20). Sì, femminismo, trasformazione, trasmutazione, umano-animale (diceva: in ogni umano c’è un’anima animale); e la Alemani è colpita da lei, soprattutto dalla sua raccolta di racconti “Leche del sueño” (visse per molto tempo in Messico), pubblicato postumo nel 2013 e, quattro anni dopo, in inglese. Ed ecco The Milk of Dreams che è anche il titolo della rassegna. Una bella provocazione per la curatrice e la sua idea del meravigliante. Basti pensare che la Carrington aveva scritto quei racconti per i suoi due figli, per tranquillizzarli e aiutarli a conciliare il sonno, essendo essi terrorizzati dalla visione di tanti disegni della madre appesi alle pareti di casa. Ma i visitatori della Biennale non corrono questo pericolo. Sono i protagonisti di una Kermesse “situazionistica” all’insegna della “Società dello spettacolo”. Il motore primo della

Carmelo Strano trasformazione, metamorfosi, ecc. è la tecnologia, come testimoniano diverse opere in mostra. E la tecnologia è, essa stessa, spettacolo. Guy Debord, autore, nel 1967, del titolo appena ricordato, circa 20 anni dopo, ai due fenomeni “spettacolari” evidenziati (il consumismo statunitense e il culto del capo nei regimi dittatoriali) ne aggiungeva un terzo, lo spettacolo “integrato”. Lo derivava dalla fusione dei primi due e lo diceva caratterizzato, tra le altre cose, dall’avanzata incessante della tecnologia. Ed essa è inevitabilmente spettacolare in sé, come già rilevato. Dunque: una mostra spettacolare. D’arte? Certo, ci sono opere d’arte in gran numero, di ieri e di oggi. Esse sono però metabolizzate nel clima generale e forte della meraviglia spettacolare, per di più resa con vivaci e ingegnosi allestimenti. Ma evidentemente l’obiettivo primo non è l’arte. Essa non costituisce il filo rosso dell’operazione, ma assolve a una funzione. Sta al singolo intrattenersi sulle singole opere in termini di lettura linguistica, vuoi sincronica vuoi diacronica. Ma a patto che l’appeal della meraviglia non abbia assorbito tutte le sue disponibilità temporali e sensoriali, o a patto che egli non si stanchi presto di meravigliarsi. Dipende dal soggetto, evidentemente. Anche perché questa meraviglia è multidisciplinare, nel senso di incontro o, meglio, convivenza tra varie discipline (altra ragione, questa, per cui l’arte non è tema centrale, e – per non essere frainteso – sottolineo che chi scrive da tempo insiste sul valore della multidisciplinarità). Vale la pena ricordare, a questo proposito, l’interessante iniziativa Le Muse Inquiete realizzata nel 2020 dalla Biennale con la collaborazione di tutti i direttori di sezione e il coordinamento di Cecilia Alemani. Insomma, le varie tematiche (la problematica affrontata è molto articolata) coinvolgono la narrativa, altre arti, l’antropologia, varie scienze, la comunicazione, le dinamiche interattive, iper-realtà virtuale (c’è anche iperrealismo che, evidentemente, è altra cosa). In breve, se aggiornamento sui fenomeni artistici c’è, esso è semplicemente involontario. Come dice la curatrice, il progetto è trans-storico. Ma esso merita questo prefisso sotto vari altri aspetti. Tra l’altro di oltrepassamento dell’antorpocentrismo ha detto lo stesso presidente della Biennale, Roberto Cicutto, una nuova ventata di passione e competenza, dopo l’era barattiana. Egli ha inoltre messo l’accento sull’attività College che, in questa circostanza, viene estesa anche alla sezione arte. Questa mostra risponde a un’esigenza forte causata dalla pesante pandemia, quella di distrarre la gente, di provocarla verso viaggi “al centro della terra” e oltre, smuovendone la curiosità. Scrive la Alemani: “La Biennale somiglia a tutto ciò di cui siamo dolorosamente privati in questi ultimi due anni: la libertà di incontrarsi con persone da tutto il mondo, la possibilità di viaggiare, la gioia di stare insieme, la partica della differenza, della traduzione, dell’incomprensione e quella della comunione. Il latte dei sogni non è una Mostra sulla pandemia ma registra inevitabilmente le convulsioni dei nostri tempi. In questi momenti, come insegna la storia della Biennale di Venezia, l’arte e gli artisti ci aiutano a immaginare nuove forme di coesistenza e nuove, infinite possibilità di trasformazione”. L’architetto Dana Kosmina ha progettato Piazza Ucraina, un ambiente da cui partono messaggi in continua fluttuazione intorno a un “monumento ricoperto da sacchi di sabbia, un riferimento alla pratica diffusa in tempi di guerra nelle città ucraine per proteggere l’arte pubblica dai bombardamenti”. l’AI 167 91


L’ÉMERVEILLEMENT On a souvent dit que cette longue période de pandémie rappelait un peu la situation vécue lors des deux guerres mondiales (qui, espérons-le, ne se répéteront pas). Et la Biennale de Venise en est la preuve. En raison de la pandémie de Covid-19, elle a dû fermer ses portes, comme elle l’avait fait au moment des deux conflits précités. Cette troisième suspension a plus particulièrement pénalisé l’art. La commissaire d’exposition Cecilia Alemani, déjà nommée par Paolo Baratta en 2020, a dirigé cette 59e édition. Mais elle a dû faire un sacré marathon de smart working pour “conquérir” les 1 433 “pièces” (œuvres et objets historiques divers) actuellement exposées. Une découverte pour elle aussi, et donc, pas seulement pour le visiteur. Elle partage ainsi ce sentiment d’émerveillement qui, selon les intentions des curateurs, est destiné à ceux qui regardent. Je rectifie : au spectateur. Il ne s’agit pas à proprement parler (du moins dans les intentions) de l’émerveillement suscité par le cabinet de curiosités (la Wunderkammer) des XVIe et XVIIe siècles ou des œuvres plus audacieuses du baroque ou de ce sentiment qui faisait dire à Giambattista Marino “è del poeta il fin la meraviglia (...) chi non sa far stupir vada a la striglia” (...). Cependant, l’effet est le même. Cela tient aux thèmes qui soustendent l’exposition internationale, tels que l’humain et le non-humain, l’homme et le cyborg, la métamorphose du corps, etc. L’objectif n’est certainement pas scientifique, on ne vise aucune analyse approfondie du sujet. L’intention est de le disséquer horizontalement, de manière à l’exposer, dans le but principal d’éveiller la curiosité visuelle, entre la surprise de la présentation (les objets les plus divers, même historiques) et le plaisir esthétique, surtout en ce qui concerne les œuvres historiques. Alors que ces dernières emploient les thèmes que nous venons d’évoquer de manière implicite ou maniériste, les œuvres des auteurs d’aujourd’hui présentent surtout un aspect plus interrogatif décliné de diverses manières. Ils peuvent aller de l’élaboration de la présentation à l’extrémisation scientifique ou parascientifique de la supposition. Et pourtant, dans les deux cas, on ne néglige pas l’effet spécial. Mais à ceci près que dans les œuvres historiques, où le surréalisme est omniprésent, l’impact est éminemment esthétique, alors qu’avec les nouvelles générations, le premier impact (qui n’est donc pas le seul) est lié à l’installation-performance. Et la conséquence est que l’emprise esthétique ou expressive, lorsqu’il y en a une, n’est pas immédiate. Il faut dire aussi que le sentiment d’émerveillement évoqué plus haut est empreint d’une inspiration curatoriale fortement surréaliste, mais pas surréelle (je tiens à le préciser, pour éviter toute méprise). Tout se déroule par conséquent sous le signe de l’histoire bretonienne et en lien direct avec Leonora Carrington, artiste peintre et écrivaine britannico-mexicaine dont la vie a été intense, dure et longue. Une personnalité singulière, qui a représenté ce mouvement, mais non à la première heure (car elle est née en 1917), mais qui a rapidement acquis de l’expérience grâce à son union avec Max Ernst, alors âgé de quarante-sept ans (lorsqu’elle en avait à peine vingt). Oui, féminisme, transformation, transmutation, humain-animal (elle disait que dans chaque humain il y a une âme animale) ; Cecilia Alemani reste impressionnée par cette artiste, notamment par son recueil de dessins et d’histoires intitulé “Leche del sueño” (“Le Lait des rêves” – elle avait longtemps vécu au Mexique), publié à titre posthume en 2013, puis en anglais, quatre ans plus tard. Et voici “The Milk of Dreams” qui est aussi le titre de l’exposition. Une belle provocation pour la commissaire d’exposition et son idée du merveilleux. Il suffit de penser que Leonora Carrington avait écrit ces histoires pour ses deux fils, afin de les tranquilliser et de les aider à s’endormir, car ils étaient effrayés à la vue de tous les dessins de leur mère accrochés aux murs de la maison. Mais les visiteurs de la Biennale ne courent pas ce risque. Ils sont les protagonistes d’une kermesse “situationniste” à l’enseigne de la “Société du spectacle”. 92 l’AI 167

Carmelo Strano

Le premier moteur de la transformation, de la métamorphose et autres. est la technologie, comme en témoignent plusieurs œuvres de l’exposition. Et la technologie est, elle-même, spectacle. Une vingtaine d’années plus tard, Guy Debord, auteur de l’essai susmentionné paru en 1967, ajoute un troisième concept aux deux formes de “spectaculaire” déjà décrites (la société américaine où le modèle du citoyen-consommateur domine et les régimes dictatoriaux reposant sur le culte du chef) : le spectaculaire “intégré”. Synthèse des deux premiers, il se caractérise, entre autres, par le renouvellement technologique incessant. Et la technologie est inévitablement spectaculaire en soi, comme nous l’avons déjà souligné. Donc : une exposition spectaculaire. D’art ? Bien sûr, elle présente un grand nombre d’œuvres d’art, d’hier et d’aujourd’hui. Mais elles sont métabolisées dans le climat général et fort de l’émerveillement spectaculaire, traduit par des mises en scène dynamiques et ingénieuses. Mais de toute évidence, l’objectif premier n’est pas l’art. Il ne constitue pas le fil rouge de l’opération, mais il remplit une fonction Il appartient à chacun de se faire une idée de chaque œuvre selon une lecture linguistique, qu’elle soit synchronique ou diachronique. Mais à condition que l’attrait de l’émerveillement n’ait pas absorbé toutes ses disponibilités temporelles et sensorielles, ou à condition qu’il ne se lasse pas vite de s’émerveiller. Cela dépend du sujet, bien sûr. Aussi parce que cette merveille est multidisciplinaire, dans le sens de rencontre ou, mieux, de coexistence entre plusieurs disciplines (une autre raison pour laquelle l’art n’est pas le thème central de cette exposition, et – pour ne pas être mal interprété – je précise que j’insiste depuis longtemps sur la valeur de la multidisciplinarité). À cet égard, il convient de rappeler l’intéressante exposition intitulée “Le Muse Inquiete” réalisée en 2020 pour la Biennale avec la collaboration de tous les directeurs de section et la coordination de Cecilia Alemani. En somme, les différents thèmes (les questions abordées sont très articulées) impliquent la narration, d’autres arts, l’anthropologie, plusieurs sciences, la communication, les dynamiques interactives, l’hyper réalité virtuelle (il y a aussi l’hyperréalisme, qui, évidemment, est autre chose). En résumé, s’il y a une actualisation des phénomènes artistiques, elle est tout simplement involontaire. Comme le dit la commissaire d’exposition, le projet est transhistorique, et il mérite ce préfixe à bien d’autres égards Par ailleurs, en ce qui concerne le dépassement de l’anthropocentrisme, le président de la Biennale lui-même, Roberto Cicutto, a déclaré qu’il s’agissait d’un nouveau vent de passion et de compétence après l’ère barattienne. Il a également mis l’accent sur l’activité du Collège qui, à cette occasion, a également été étendue à la section art. Cette exposition vise à répondre à un grand besoin généré par la pandémie : le besoin de distraire les visiteurs, de les inciter à voyager “au centre de la terre” et au-delà, en suscitant leur curiosité. Cecilia Alemani a écrit : “La Biennale ressemble à tout ce dont nous avons été douloureusement privés ces deux dernières années : la liberté de rencontrer des gens du monde entier, la possibilité de voyager, le plaisir d’être ensemble, la pratique de la différence, de la traduction, de l’incompréhension et celle de la communion. “Il latte dei sogni” (“Le Lait des rêves”) n’est pas une exposition sur la pandémie, mais elle enregistre inévitablement les convulsions de notre époque. Dans ces moments, comme nous le montre l’histoire de la Biennale de Venise, l’art et les artistes nous aident à imaginer de nouvelles formes de coexistence, et des possibilités nouvelles et infinies de transformation. L’architecte Dana Kosmina a conçu Place Ukraine, un espace d’où partent des messages qui tournoient en permanence autour d’un “monument recouvert de sacs de sable, une manière de rappeler le système adopté par les villes ukrainiennes en guerre, pour protéger l’art public contre les bombardements”.


Egypt (Giardini), Mohamed Shoukry, Weaam El Masry, Ahmed El Shaer, Eden-Like Garden preserved for the Chosen ones


THE WONDER It has frequently been said that the situation during this long pandemic is similar to the two world wars (which hopefully will never happen again). The Venice Biennale proves the case in point. As was the case during the two world wars, it had to close down. A third closure really penalised Art in particular. Cecilia Alemani, who was previously appointed curator by Paolo Baratta in 2020, is in charge of this 59th edition. She had to work really hard remotely to ‘handle’ the approximately 1,500 “pieces” (artworks and miscellaneous historical artefacts0 now on display. These were discoveries for her too, as well as the visitors. She has shared in the wonder and enjoyment, which, according to the curatorial intentions, was what was supposed to await visitors or rather onlookers. It is not simply the kind of wonder typically associated with 16th-17th century Wunderkammers or the boldest of Baroque works or even that feeling that made Giambattista Marino cry out “è del poeta il fin la meraviglia (...) chi non sa far stupir vada alla striglia” (...). The effect is, however, quite similar. It derives from the underlying themes of this international exhibition: the human and the non-human; man and cyborg; the metamorphosis of the body, etc. The aim certainly is not scientific, there is no specialist analysis of the subject matter n question. It is supposed to be dissected horizontally along exhibition lines for the main purpose of arousing visual curiosity, surprising us through what is on display (the most diverse objects, even historical artefacts) and the aesthetic pleasure it all brings, especially in relation to historical works. While the latter are focused on the aforementioned themes in an implicit or mannerist manner, the works by contemporary artist are more probing by their very nature in multiple ways. Some more eye-catching and showy, others more scientific or para-scientific in their intent. And yet, in both cases, “special effects” have not been overlooked. But with this difference: in historical works, where Surrealism is pervasive, the impact is eminently aesthetic; latest-generation artists focus initial impact (and the only impact) on the installation-performance. This means the aesthetic or expressive force, if there is any, is not immediate. It has to be said, however that the sense of wonder mentioned above is permeated by a strongly surrealist curatorial mood that is anything but surrealist (I would like to point this out to avoid any misunderstanding). Everything therefore takes place along Breton-ian lines with a direct link to the English artist Leonora Carrington, a painter and writer who lived intense, hard and long life. A singular figure, not one of the movement’s early exponents (she was born in 1917), but somebody who soon gained plenty of insight and experience thanks to her relationship with 47-year-old Max Ernst (she was about 20). Yes, feminism, transformation, transmutation, human-animal (she used to say that every human has an animal soul); and Alemani was really impressed by her, especially her collection of short stories entitled ‘Leche del sueño’ (she lived for a long time in Mexico) published posthumously in 2013 and then, four years later, in English. And so, we have The Milk of Dreams, which is also the title of the exhibition. Thought-provoking for the curator and her idea of what is wonderful. Suffice it to say that Carrington had written those stories for her two children, to calm them down and help them sleep since they were terrified by the sight of so many of their mother’s drawings hanging on the walls of their home. But visitors to the Biennale are in no such danger. They are the main players in a “situationist” event in the name 94 l’AI 167

Carmelo Strano of the “Society of the Spectacle”. The prime mover of transformation, metamorphosis, etc. is technology, as is testified by numerous works in the exhibition. And technology is, itself, spectacle. Guy Debord, the author in 1967 of the aforementioned work later added a third phenomenon twenty years later, the ‘integrated’ spectacle, to the two ‘spectacular’ phenomena he first focused on (American consumerism and the cult of the leader in dictatorial regimes). It came from a merging of the first two and said it was characterised, among other things, by the relentless advance of technology. And it is inevitably spectacular in itself, as already noted. So, is this a spectacular exhibition. Of art? There are indeed works of art in abundance from yesteryear and the present day. They are, however, metabolised in and overwhelmingly pervasive sense of spectacular wonder, enhanced by all the lively and ingenious displays. But clearly the primary focus is not on art. It is not the guiding thread, but it does serve a purpose. It is up to the individual to study the individual works by reding them linguistically, either synchronically or diachronically. Provided, that is, wonder has not consumed all its temporal/sensorial appeal and it does not tire of amazing us. It depends on the subject, of course. This is partly because this kind of wonder is multidisciplinary, in terms of different disciplines coming together or, better still, coexisting (this is another reason why art is not the main and – to be very clear – I would like to point out that this writer has long insisted on the value of multi-disciplinarity). It is worth mentioning, in this regard, and interesting project entitled Le Muse Inquiete created in 2020 by the Biennale in partnership with the directors of all the section under the supervision of Cecilia Alemani. In short, the various themes (the issues addressed are very elaborate) include writing, other arts, anthropology, miscellaneous sciences, communication, interactive dynamics, virtual hyper-reality (and even hyper-realism, which is obviously something else). In short, if there is an upgrading of artistic phenomena here, then it is quite unintentional. As the curator says, the project is trans-historical. But it deserves this prefix for various other reasons. In relation to the transcending of anthropocentrism, the president of the Biennale himself, Roberto Cicutto, said that there was now new-found passion and competence after the Baratti era. He also emphasised the notion of working together, which, on this occasion, also extends to the art section. This exhibition meets a real need in the wake of the recent pandemic, that of distracting people, of provoking them to venture on new journeys “to the centre of the earth” and beyond, arousing their curiosity. Alemani wrote that: ‘The Biennale resembles everything we have been painfully deprived of these past two years: the freedom to meet with people from all over the world, the possibility of travelling, the joy of being together, the interplay of difference, translation, misunderstanding and communion. The Milk of Dreams is not an exhibition about the pandemic, but it does inevitably take stock of the convulsions afflicting our times. In these moments, as the history of the Venice Biennale teaches us, art and artists help us to imagine new forms of coexistence and new and endless opportunities for change”. The architect Dana Kosmina designed the Ukrainian Square, an environment from which messages are constantly floating around a “monument covered with sandbags, a reference to the way public art is protected against bomb raids in wartime Ukrainian cities”.


Cecilia Vicuña (Leone d’Oro alla Carriera) at Padiglione Centrale

Cosima von Bonin at Padiglione Centrale Brazil (Giardini), Jonathas de Andrade, Com o coração saindo pela boca

France (Giardini), Zineb Sedira, Les rêves n’ont pas de titre l’AI 167 95


Great Britain (Giardini; Leone d’Oro Best National Participation), Sonia Boyce, Feeling Her Way

Switzerland (Giardini), Latifa Echakhch, The Concert 96 l’AI 167


Jacqueline Ceresoli

IL LATTE SCADUTO 1.433 opere e oggetti di 191 autrici e 22 autori esposte ai Giardini e all’Arsenale per la Biennale d’Arte intitolata “Il latte dei sogni”, a cura di Cecilia Alemani, prima direttrice italiana a ricoprire questo ruolo, moglie di Massimiliano Gioni, curatore nel 2013 dell’Esposizione Internazionale più vecchia del mondo (nata nel 1895), prende il titolo a prestito dal libro di racconti di Leonora Carrington (1917-2011). L’ artista surrealista dalla vita tumultuosa, configura un mondo magico all’insegna di esseri metamorfici, dal corpo mutante; ibridi genetici tra uomo e animale, è stata eletta dalla curatrice come ideale madrina di una parata che non sovverte il nostro modo di ripensare il presente o di configurare il futuro. A parte l’eccellente ricerca di autrici in mostra, riscattate dall’oblio, molte esposte per la prima volta o ancora sconosciute in Occidente, per lo più decedute e la detronizzazione dell’artista maschio, non più al centro dell’universo, ridotto a una specie in via di estinzione, dato che prevalgono alieni transgeneder dalla sessualità fluida, questa Biennale, delude. Lo dico da donna che non si riconosce in un organicismo uterino, all’insegna delle differenze che separano il vegetale, l’animale e l’umano, i generi di metamorfosi in atto, opere diverse per tecnica e linguaggi incastonate in uno scenario sicuramente onirico, ma stucchevole, in cui sfugge l’urgenza di assumerci le nostre responsabilità nei confronti del Pianeta e di ripensare l’umanità. Non basta, sull’onda dell’imperativo categorico delle pari opportunità per convenienza politica più che per merito, l’alto tasso di presenze di artiste, dall’indiscutibile creatività e una visione magmatica, sciamanica post-surreale all’insegna del superamento dell’Antropocene. Questa kermesse veneziana dopo tre anni di attesa, è ancora imbrigliata nelle tematiche post-strutturaliste e decostruttiviste ancorate a Derrida, Foucault e Deleuze, in cui prevale un ottica Post-Human anni ’90, quando Stati Uniti e l’Europa occidentale cominciano a perdere la loro centralità culturale e prevalgono le cosiddette “periferie” (Africa, America Latina, Asia e Australia). Lo scenario in via di trasformazione multiculturale nel 1989, è colto da Jean-

Hubert Martin, curatore nella mostra epocale “Les Magicienes de la Terre”, a Parigi, di taglio sciamanico, antropologico, ospitata al Centre Pompidou e nella Grande Halle de la Villette, in occasione delle celebrazioni del bicentenario della Rivoluzione francese. Alemanni sembra partire da queste esperienze extraeuropee nell’individuare autrici dall’aurea rituale e magica che non sono state incluse nel pittoresco affresco del sistema dell’arte. Il tentativo di scardinare la civiltà eurocentrica è una tematica nuova all’alba della globalizzazione tra il XX e il XXI secolo sotto la pressione di tecnologie sempre più invasive, quando si definiscono nuovi “neocolonialismi” culturali e forme di soggettività transnazionali dalle dinamiche oggi sempre più complesse. Alemani sembra proseguire la ricerca di artiste alle prese con l’emancipazione autoriale per lo più sconosciute, iniziata dal marito Massimiliano Gioni con la grande mostra “Natura Madre” a Palazzo Reale, a Milano nel 2015, incentrata sulla maternità e la condizione femminile che incarna l’ideale di nutrizione, era il tema centrale dell’Expo. Non basta esporre l’inedito a confronto con le testimonianze del passato, seppure opportunamente riconsiderate: la Biennale non è un museo, per liberarci da conformismi culturali e sociali. Non bastano parate di “cattive ragazze” post-femministe, esseri mutanti, alieni dal corpo metamorfico, ibridi uomo-macchina, per superare uno stereotipo culturale secondo una prospettiva di genere. Nulla di nuovo dunque, questa Biennale didascalica e compilativa “etnofusion”, dall’immaginario antropologico, ma politically correct, di taglio storicistico, è ordinaria e si è nutrita di “latte scaduto”, esponendo più dipinti transavanguardisti, sculture e pochissimi i video o linguaggi e paesaggi tecnologici, volta presentare una carrellata di artiste straordinarie, decedute e sconosciute, ma “passate” che presto alimenteranno il sistema economico dell’arte Occidentale, consacrata da musei, galleristi e collezionisti. Quest’anno la mostra ai Giardini è più interessante e ben congeniata rispetto all’arruffato affastellamento di opere over size all’insegna del gigantismo scenografico allestito all’Arsenale. Ancora una volta abbiamo perso una grande occasione di superamento di

modelli culturali invecchiati, com’è la Biennale, ci manca il coraggio di una visione di nuove modalità curatoriali per ripensare più criticamente le categorie scadute dell’Occidente sull’orlo del fallimento economico, politico e sociale. La tematica del corpo in trasformazione, di rituali catartici, ossessioni e sangue, o più in generale della corporeità, non è una novità nelle arti figurative. Non basta seguire il fenomeno di genere con il fine di portare alla ribalta artiste, meglio se nere, omosessuali o appartenenti a qualche minoranza etnica, cullate da pratiche di sorellanza sui generis che non erano mai salite sul podio della storia per decretare la nascita di nuovi mondi. Non bastano pupazzi che denunciano colonialismi sparsi ovunque o uomini-macchina; oggi c’è bisogno di osare desideri di nuovi scenari non ancorati al passato. Più di tutto deludono le cinque capsule del tempo, non per contenuti di ricerca e materiali esposti eccellenti, ma sul piano architettonico e dell’allestimento piuttosto sciatto, tanto che si confondono con altre sezioni del percorso espositivo. Tre capsule ai Giardini e due all’Arsenale, secondo la curatrice dovrebbero mediare tra passato e presente, di una Biennale costata circa 18 milioni. E’ l’ennesima occasione di guadagno per pochi e una delusione per molti, anche se solo una minoranza lo ammette perché non conviene mai essere fuori dal coro, dove l’illusione di un nuovo in realtà trasuda di vecchio di una contemporaneità tra-passata. SEGNALAZIONE PREMI Leoni d’Oro alla carriera all’artista Katharina Fritsch (1956 Germania), per il suo apporto alla scultura, e all’artista Cecilia Vicuña (1948, Santiago del Cile), per lo sguardo rivolto per decenni al femminismo e all’ecologia e tematiche non occidentali. Menzioni speciali sono state assegnate a Shuvinai Ashoona e Lynn Hershman Leeson, al Padiglione Francia, davvero rigenerante e al Padiglione Uganda, ospitato a Palazzo Fossati. Il Leone d’Oro per la migliore partecipazione Nazionale alla Gran Bretagna, con la mostra “Feeling Her Way” di Sonya Boyce. Altro Leone d’Oro per il miglior partecipante dell’Esposizione Internazionale a Simone Leigh e infine a Ali Cherri l’AI 167 97


Austria (Giardini), Jakob Lena Knebl/Ashley Hans Scheirl, Invitation of the Soft Machine and Her Angry Body Parts

Korea (Giardini), Yunchul Kim, Gyre 98 l’AI 167

Germany (Giardini), Maria Eichorn, Relocating a Structure

USA (Giardini), Simone Leigh, Sovereignity


Jacqueline Ceresoli

LE LAIT PÉRIMÉ 1 433 œuvres et objets de 191 autrices sont exposés aux Giardini et à l’Arsenale pour la Biennale d’art contemporain intitulée “Le Lait des rêves”, dont le commissaire est Cecilia Alemanni, première directrice italienne à occuper ce poste, épouse de Massimiliano Gioni, commissaire en 2013 de l’exposition internationale la plus ancienne du monde (datant de 1895). L’exposition emprunte son titre au recueil de nouvelles de Leonora Carrington (1917-2011). L’artiste surréaliste à la vie tumultueuse, qui illustre un monde magique peuplé d’êtres métamorphiques, aux corps mutants, hybrides génétiques entre l’homme et l’animal, a été élue par la commissaire comme marraine idéale d’une parade qui ne subvertit pas notre façon de repenser le présent ou de concevoir l’avenir. À part l’excellente recherche d’artistes femmes, sauvées de l’oubli, dont beaucoup sont exposées pour la première fois ou sont encore inconnues en Occident, la plupart décédées, – et outre avoir détrôné l’artiste masculin qui n’est plus au centre de l’univers, et est devenu une espèce en voie de disparition, puisque ce sont des extraterrestres transgéniques à la sexualité fluide qui prévalent –, cette Biennale déçoit. Je le dis en tant que femme qui ne se reconnaît pas dans un organicisme utérin sous le signe des différences qui séparent le végétal, l’animal et l’humain, les genres de la métamorphose en action, des œuvres qui diffèrent par leur technique et leur langage, dans un scénario certes onirique, mais mièvre, où l’urgence d’assumer notre responsabilité envers la Planète et de repenser l’humanité nous échappe. Dans le sillage de l’impératif catégorique de l’égalité des chances pour des raisons d’opportunité politique plutôt que de mérite, la forte présence de femmes au talent incontestable et à la vision post-surnaturelle magmatique et chamanique au nom du dépassement de l’Anthropocène, ne suffit pas. Après trois ans d’attente, cette kermesse vénitienne est toujours enlisée dans des thèmes poststructuralistes et déconstructivistes s’appuyant sur Derrida, Foucault et Deleuze, où prévaut une vision post-humaine des années 1990, lorsque les États-Unis et l’Europe occidentale commencent à perdre leur centralité culturelle et que ce que l’on appelle les “périphéries” (Afrique, Amérique latine, Asie et Australie) prédominent. En 1989, Jean-Hubert Martin, commissaire de l’exposition historique “Les Magiciennes de la Terre” à Paris, perçoit le scénario en voie de transformation multiculturelle, aux accents chamaniques et anthropologiques,

organisée au Centre Pompidou et à la Grande Halle de la Villette, à l’occasion du bicentenaire de la Révolution française. Cecilia Alemanni semble partir de ces expériences extra-européennes pour identifier des autrices ayant une aura rituelle et magique, et qui n’ont pas été incluses dans la fresque pittoresque du système artistique. La tentative d’ébranler la civilisation euro-centrique est une nouveauté à l’aube de la mondialisation, entre le XXe et le XXIe siècle, sous la pression de technologies de plus en plus envahissantes, au moment où se profilent de nouveaux “néocolonialismes” culturels et des formes de subjectivité transnationales aux dynamiques de plus en plus complexes. Cecilia Alemanni semble poursuivre la recherche d’artistes femmes aux prises avec l’émancipation auteuriale, pour la plupart inconnues, qu’avait entamée son mari Massimiliano Gioni avec la grande exposition “Natura Madre” organisée en 2015 au Palais Royal à Milan, axée sur la maternité et la condition féminine incarnant l’idéal de la nutrition, qui était le thème central de l’Expo. Il ne suffit pas d’exposer l’invisible comparé aux témoignages du passé, même si judicieusement revisités : la Biennale n’est pas un musée servant à s’affranchir des conformismes culturels et sociaux. Les défilés de bad girls post-féministes, de mutants et d’extraterrestres aux corps métamorphiques, hybrides homme-machine, ne suffisent pas pour dépasser un stéréotype culturel portant sur le genre. Rien de nouveau sous le soleil, donc. Cette biennale didactique et relevant d’une compilation “ethno-fusion”, à l’imaginaire anthropologique mais politically correct, aux accents historicistes, est ordinaire et s’est nourrie de “lait périmé”, exposant davantage de peintures trans-avant-garde, de sculptures et très peu de vidéos ou langages et paysages technologiques, l’objectif étant de présenter un éventail d’artistes extraordinaires, décédées et inconnues, mais “passées” qui alimenteront bientôt le système économique de l’art occidental consacré par les musées, les galeristes et les collectionneurs. Cette année, l’exposition aux Giardini est plus intéressante et mieux conçue comparée au fatras d’œuvres surdimensionnées sous le signe du gigantisme scénographique de celle organisée à l’Arsenale. Une fois de plus, nous avons perdu une grande occasion de dépasser des modèles culturels obsolètes, comme l’est la Biennale ; il nous manque le courage d’envisager de nouvelles modalités curatoriales pour revoir de manière plus critique les catégories périmées de l’Occident au bord de l’échec économique, politique et social. Le thème du corps en transformation,

des rituels cathartiques, des obsessions et du sang, ou plus généralement de la corporéité, n’est pas une nouveauté dans les arts figuratifs. Il ne suffit pas de suivre le phénomène du genre dans le but de mettre en lumière des artistes femmes, de préférence noires, homosexuelles ou appartenant à une quelconque minorité ethnique, bercées par des pratiques de sororité sui generis, qui n’étaient jamais montées sur le podium de l’histoire, pour décréter la naissance de nouveaux mondes. Les fantoches dénonçant les colonialismes épars ou les hommes-machines ne suffisent pas, aujourd’hui, il faut oser vouloir de nouveaux scénarios qui ne soient pas ancrés au passé. Les cinq capsules temporelles sont les plus décevantes, non pas en raison du contenu de la recherche et des excellents objets exposés, mais en raison de leur architecture et de leur mise en place plutôt bâclée, au point qu’elles se fondent dans les autres sections de l’exposition. Trois capsules aux Giardini et deux à l’Arsenale devraient, selon la commissaire, faire la médiation entre le passé et le présent d’une Biennale qui a coûté environ dix-huit millions d’euros. C’est l’énième occasion lucrative pour quelques-uns et une déception pour beaucoup, même si seule une minorité l’admet, vu qu’il n’est jamais payant de rester en dehors du chœur, là où, en réalité, l’illusion du nouveau a un goût de vieux, d’une contemporanéité révolue. REMISE DES PRIX Le jury a remis Deux Lions d’or pour l’ensemble d’une carrière. L’un à l’artiste allemande Katharina Fritsch (1956, Essen), pour son apport à la sculpture, et l’autre à l’artiste chilienne Cecilia Vicuña (1948, Santiago, Chili), pour le regard qu’elle porte depuis des décennies sur le féminisme, l’écologie et les questions non occidentales. Le jury a également décerné deux mentions spéciales aux participations nationales. La première à la France pour son pavillon “Les rêves n’ont pas de titre” de Zineb Sedira, et la sconde au pavillon de l’Ouganda, installé au Palazzo Fossati. Deux autres mentions spéciales ont été décernées, l’une à l’œuvre de l’artiste inuite Shuvinai Ashoona, et l’autre à l’Américaine Lynn Hershman Leeson. Le Lion d’or pour la meilleure participation nationale a été attribué à la Grande-Bretagne pour son pavillon qui présente l’œuvre “Feeling Her Way” de Sonia Boyce, tandis que le Lion d’or pour “la meilleure participante” à l’édition 2022 à été attribué à la sculptrice américaine Simone Leigh. Le Lion d’argent a été décerné à l’artiste libanais Ali Cherri. l’AI 167 99


Saudi Arabia (Arsenale), Muhannad Shono, The Teaching Tree

Lebanon (Arsenale), Ayman Baalbaki / Danielle Arbid, The World in the Image of Man

Mexico (Arsenale), Hasta que los cantos broten

Malta (Arsenale), Arcangelo Sassolino, Giuseppe Schembri Bonaci, Brian Schembri, Diplomazija Astuta

Singapore (Arsenale), Shubigi Rao , Pulp III: A Short Biography of the Banished Book

Luxembourg (Arsenale), Studio SNCDA et al. 100 l’AI 167

South Africa (Arsenale), Roger Ballen, Lebohang Kganye, Phumulani Ntuli, Into the Light


Uzbekistan (Arsenale), Charlie Tapp / Abror Zufarov, CCA Lab, Title Dixit Algorizmi: Garden of Knowledge


Nanda Vigo (Padiglione Centrale), Diaframma, 1968

Piazza Ucraina (Giardini), curators: Borys Filonenko, Lizaveta German, Maria Lanko in collaboration with Ukrainian Emergency Art Fund and Victor Pinchuk Foundation Spain (Giardini), Ignasi Aballí, Correction

Ali Cherri (Arsenale; Leone d’Oro), Of Men and Gods and Mud, 2022

Italy (Arsenale), Gian Maria Tosatti, Storia della Notte e Destino delle Comete 102 l’AI 167

Simone Leigh (Arsenale; Leone d’Oro), Brick House, 2019


Jacqueline Ceresoli

CURDLED MILK 1,433 works and objects by 191 female artists and 22 male artists exhibited in the Giardini and Arsenale for the Art Biennale entitled “The Milk of Dreams” curated by Cecilia Alemani, the first Italian female director to hold this position and the wife of Massimiliano Gioni, who was also the curator of the oldest International Exhibition in the world (first held in 1895) in 2013, takes its name from a book of short stories by Leonora Carrington (1917-2011). The surrealist artist, who led such a tumultuous life, depicts a magical world of metamorphic beings with mutant bodies; the curator has chosen genetic man-animal hybrids to symbolise a procession of works that does not subvert our way of rethinking about the present or envisaging the future. Apart from the excellent experimentation by the female artists on display, saved from oblivion and many of whom exhibiting for the first time, still unknown in the West and mostly deceased, and the dethroning of male artists who are no longer at the centre of the universe and now an endangered species in the midst of transgender aliens with fluid sexuality, this Biennial is disappointing. I say this as a woman who does not identify with a certain uterine organicism in the name of the differences separating the vegetable from the animal and the human, with all the various genders of metamorphosis now in act and with works that differ in technique and idiom in a scenario that is certainly dreamlike and even intriguing but shows no urgency to accept our responsibilities towards the Planet and rethink humanity. This is not enough at a time when the categorical imperative of equal opportunities is more for political convenience than merit and neither is the high number of female artists exhibiting with their unquestionable creativity and magical, shamanic post-surreal vision that aims to move beyond the Anthropocene. After three years of waiting, this event in Venice is still entangled in post-structuralist and deconstructivist themes anchored in Derrida, Foucault and Deleuze, in which a 1990s post-human perspective prevails, as the United States and Western Europe are starting to lose their cultural centrality and the so-called ‘peripheries’ (Africa, Latin America, Asia and Australia) are coming to the fore. The changing scenario of multicultural transformation back in 1989 is captured by Jean- Hubert Martin, the curator of an epo-

ch-making exhibition entitled “Les Magicienes de la Terre” held in Paris that had a shamanic, anthropological slant and was hosted at the Pompidou Centre and Grande Halle de la Villette in conjunction with the bicentennial celebrations of the French Revolution. Alemani seems to elaborating on these non-European experiences in identifying artists with a certain ritual and magical aura who have been excluded from the “picturesque” art system. The attempt to unhinge Eurocentric civilisation is a new theme at the dawning of globalisation at the end of the 20th and beginning of the 21st century under the pressure of increasingly invasive technologies as new cultural ‘neo-colonialisms’ and forms of transnational subjectivities with increasingly complex dynamics are being defined. Alemani seems to be continuing in the quest for predominantly unknown female artists striving for emancipation, something her husband Massimiliano Gioni first began with a major exhibition entitled “Mother Nature held at Palazzo Reale in Milan in 2015 that was focused on maternity and the female condition embodied in the ideal of nutrition at the Expo’s main theme. It is not enough to simply exhibit the new to be compared with the old: the Biennale is not a museum for freeing ourselves from sociocultural conformism. Parades of post-feminist “bad girls”, mutant beings, aliens with metamorphic bodies and man-machine hybrids, will not enable us to move beyond a certain cultural stereotype in terms of gender. So, there is actually nothing new about this didactic, documentary-style ‘ethno-fusion’-biennial with its anthropological imagery, so politically correct form a historicist viewpoint. It is very ordinary and rather ‘old hat’ (curdled milk), exhibiting plenty of transavantgarde paintings and sculptures but only a very few videos or technological languages/landscapes, the aim being to present a roundup of extraordinary artists, deceased and unknown, very much from the “past” but about to be fed into the economic system of Western art, consecrated by museums, gallery owners and collectors. This year’s exhibition at the Giardini is more interesting and well thought-out compared to the oversized jumble of works displayed under the banner of eye-catching gigantism being staged at the Arsenale. Once again, we have missed a great opportunity to move beyond outdated cultural models as we might currently describe

the Biennale. We lack the courage to embrace a vision of new curatorial methods to rethink more critically the outdated categories of the West on the brink of economic, political and social failure. The theme of the body in transformation, of cathartic rituals, obsessions and blood, or more generally of corporeality, is nothing new in the figurative arts. It is not enough to simply follow the phenomenon of gender with the aim of bringing female artists to the fore, preferably black, homosexual or belonging to some ethnic minority, allegedly belonging to some sui generis sisterhood never previously allowed onto the “podium of history” to decree the emergence of new worlds. Puppets denouncing colonialism scattered everywhere or machine-men will not cut it; we now need to be brave enough to welcome new scenarios that are no longer anchored to the past. The most disappointing thing of all are the five time capsules, not as regards their experimental content or the excellent exhibits they contain, but in terms of their architecture and rather sloppy staging, so much so that they simply fade into the other sections of the exhibition. Three capsules in the Giardini and two in the Arsenale, which, according to the curator, should mediate between the past and present at a Biennale that cost around 18 million to stage. It is yet another opportunity for a select few to make a profit and everybody else to feel disappointed, although only a minority are willing to admit this because it never pays to go against the majority, what passes for the new is actually very much “old hat”. ACCOLADES AND AWARDS Golden Lions for Lifetime Achievement have been awarded to the artist Katharina Fritsch (1956 Germany) for her contribution to sculpture and the artist Cecilia Vicuña (1948, Santiago de Chile), for her decades-long focus on feminism, ecology and non-Western themes. Special mentions were awarded to Shuvinai Ashoona and Lynn Hershman Leeson for the genuinely innovative French Pavilion and to the Uganda Pavilion hosted in Palazzo Fossati. The Golden Lion for Best National Participation went to Great Britain with Sonya Boyce’s “Feeling Her Way” exhibition. A Golden Lion for Best International Participation also went to Simone Leigh and, last but not least, Ali Cherri l’AI 167 103


DESIGN SCHOOLS Politecnico di Milano Facoltà Disegno Industriale Nel 1993 prendono vita i corsi di Industrial design presso il Politecnico di Milano per poi nel 2000 con il campus della Bovisa apre la Scuola di Design del Politecnico di Milano con il corso di Laurea. Un importante passo per Milano capitale del design nel mondo, oggi il campus della Bovisa conta circa 160 persone tra professori e ricercatori per un totale di circa 4200 studenti provenienti da tutto il mondo per ricevere una formazione di design tra le più qualificate. Campus Bovisa Durando è un spazio per il design, la sperimentazione e collaborazione interdisciplinare in uno dei più creativi quartieri della zona di Milano. Nel Campus ci sono laboratori, uffici e luoghi per didattica e ricerca, dove la comunità può condividere gli spazi per lo studio, i meeting, i laboratori e il tempo libero. Dal 2021 ospita i tre dipartimenti del Design System, la Design School, il Polimi e i Design Department. Il tessuto della metropoli di Milano è riconosciuta come la capitale del design nel mondo, per tale ragione gli studenti trovano un tessuto straordinario e completo, dagli studi storici dei designer ai centri espositivi come la fiera di Milano che ogni anno ospita Il Salone del Mobile che offre una vetrina creativa e produttiva, un palcoscenico dove gli studenti possono interagire con i protagonisti anche attraverso il Salone Satellite. Il Salone richiama migliaia di addetti ai lavori da tuto il mondo in un turbinio di eventi collocati negli spazi del Fuorisalone, uno scenario di design unico al mondo. 104 l’AI 167

A questo si aggiungono l’ADI Design Museum, recentemente inaugurato, che viene definito la casa del design, con una programmazione intensa di incontri, mostre ed eventi, e la Triennale di Milano, storico museo, che rappresenta l’architettura e il design internazionale e luogo di incontro e confronto per il mondo del design. Si comprende facilmente che gli studenti di design oltre alla formazione accademica respirano costantemente un’aria di progettualità anche al di fuori del Politecnico, quasi una sorta di immersione totale nel design, un confronto continuo tra ciò che imparano e ciò che vedono nella città, una città freneticamente e perennemente in movimento tra arte, moda e design. Il corso di laura è di 3 anni dopo i quali si può decidere di continuare con un Post Graduate di 2 anni, laura specialistica. La laura triennale comprende i corsi di PRODUCT DESIGN, COMMUNICATION DESIGN, INTERIOR DESIGN, FASHION DESIGN. Il Post Graduate specialistico comprende INTEGRATED PRODUCT DESIGN, COMMUNICATION DESIGN, INTERIOR AND SPATIAL DESIGN, DESIGN FOR THE FASHION SYSTEM, PRODUCT SERVICE SYSTEM DESIGN. Il Politecnico Bovisa offre agli studenti 4 laboratori: Moda, prototipi/modellazione, fotografia e allestimenti, nei quali gli studenti hanno la possibilità di mettere in pratica la teoria. A questi si aggiunge il Polifactory che è un laboratorio multidisciplinare che abilita nuovi modelli di produzione

(making, fabbing, self-made design, fai da te, piccolo urbano produzione). Polifactory è un progetto speciale di Politecnico di Milano che collega capacità di ricerca e di formazione di tre Dipartimenti: Design, Ingegneria meccanica, Elettronica informatica e Bio ingegneria. Polifactory coniuga un maker space con un coworking che offre: - Ricerca e consulenza - Formazione sperimentale - Attività didattiche sperimentali - Iniziativa culturale Collegato a: - Reti FabLab - Rete globale di fabbriche di progettazione - Hub e istituti di micro produzione - Associazioni di makers Il Politecnico Bovisa si configura come una delle eccellenze formative del design in Italia con la sua vasta rete che accompagna le future generazioni di designers verso il mondo professionale internazionale. Un mondo in continua e rapida evoluzione dove il design italiano gioca un ruolo primario.

1


Viaggio attraverso le scuole di design italiane Marco Bonetto

2 1. Marianna Accorsi, Giulia Sala, Giuseppe Valentino - Polifactory – Politecnico di Milano (www.polifactory. polimi.it/polifactory/fabcare), Dermap. Strumento che supporta le persone a misurare l’evoluzione della vitiliggine Outil qui aide les intéressés à mesurer la progression du vitiligo. Tool that supports people in measuring the evolution of vitiligo

Projects of the research laboratory “Space4InspirAction” led by Annalisa Dominoni and Benedetto Quaquaro at the Department of Design, Politecnico di Milano, with the partnership of the European Space Agency (ESA) at the School of Design, MSc Integrated Product Design, Politecnico di Milano. This projects were presented in the exhibition “Space Design New for Human Beings” during the Fuorisalone 2022 in Milan. 2. Stefania Aili, Qian Li, Xiangxian Xu, Xiaowei Shao, Yasemin Cetik, Yitong Wang, Lunax. Sedia a dondolo progettata per migliorare il benessere degli astronauti sulla Luna utilizzando la luce Fauteuil à bascule conçu pour améliorer le bien-être des astronautes sur la Lune en utilisant la lumière. Socking chair designed to enhance astronauts’ wellbeing on Moon by using light

3. Chang Cheng, Adrien Delvaux, Simone Piersigilli, Slate Werner, Zhou Zhou, Lunavera Il progetto sfrutta i processi di coltivazione, i rituali di coltivazione e l’ambiente estetico della produzione di alghe per creare un nuovo paesaggio biologico sulla superficie lunare Le projet se base sur les processus de culture, les rituels d’élevage et l’ambiance esthétique de la production d’algues pour créer un nouveau paysage biologique sur la Lune. The project leverages the cultivation processes, growing rituals, and aesthetic ambiance of algae production to create a new biologic landscape on the lunar surface

3

l’AI 167 105


DESIGN SCHOOLS Politecnico di Milano Facoltà Disegno Industriale En 1993, les cours de design industriel ont commencé à l’école polytechnique de Milan et en 2000, avec le campus Bovisa, a été ouverte la Faculté de design de l’École polytechnique de Milan avec le cursus de maîtrise. Une étape importante pour Milan en tant que capitale mondiale du design. Le campus Bovisa compte aujourd’hui près de 160 personnes, dont des professeurs et des chercheurs, pour un total d’environ 4 200 étudiants provenant du monde entier pour recevoir l’une des formations les plus qualifiées en matière de design. Le Campus Bovisa Durando est un espace de conception, d’expérimentation et de collaboration interdisciplinaire au cœur de l’un des quartiers les plus créatifs de Milan. Le campus comprend des laboratoires, des bureaux et des centres de formation et de recherche où la communauté peut partager des espaces pour les études, les réunions, les ateliers et les loisirs. Depuis 2021, il accueille les trois départements de Design System : l’école de design, le Polimi et les départements de design. Le tissu de la métropole milanaise est reconnu comme capitale mondiale du design, et pour cette raison, les étudiants y trouvent un cadre extraordinaire et complet, des agences historiques des designers aux centres d’exposition, tels que la foire de Milan qui accueille chaque année le Salon du meuble qui offre une vitrine d’originalité et de production, une scène où les étudiants peuvent également interagir avec les protagonistes parle biais du Salon Satellite. Le Salon attire des milliers de visiteurs professionnels du monde entier au cours d’un déferlement d’événements organisés dans les espaces hors salon, un contexte de design sans pareil. 106 l’AI 167

Ajoutons à cela l’ADI Design Museum, récemment inauguré, qui est présenté comme la maison du design, avec un programme chargé de conférences, d’expositions et d’événements, et la Triennale de Milan, un musée historique qui représente l’architecture et le design international et constitue un lieu de rencontre et d’échange pour le monde du design. On comprend aisément que, en plus de la formation académique proprement dite, les étudiants en design respirent constamment un climat de création, même en dehors de l’École polytechnique, presque une sorte d’immersion totale dans le design, une confrontation continue entre ce qu’ils apprennent et ce qu’ils voient dans la ville, une ville frénétiquement et perpétuellement en mouvement entre art, mode et design. Il s’agit d’un cursus de trois ans, après lequel les étudiants peuvent décider de poursuivre leurs études avec un master de spécialisation de troisième cycle d’une durée de deux ans. Ce diplôme prévoit des cours de PRODUCT DESIGN, COMMUNICATION DESIGN, INTERIOR DESIGN, FASHION DESIGN. La spécialisation de troisième cycle comprend INTEGRATED PRODUCT DESIGN, COMMUNICATION DESIGN, INTERIOR AND SPATIAL DESIGN, DESIGN FOR THE FASHION SYSTEM, PRODUCT SERVICE SYSTEM DESIGN. L’École polytechnique Bovisa met quatre ateliers à la disposition des étudiants : mode, prototypage/ modélisation, photographie et aménagements, où les étudiants ont l’occasion de mettre la théorie en pratique. Sans oublier la Polifactory, un atelier pluridisciplinaire qui propose de nouveaux modèles de production

(making, fabbing, self-made design, DIY, petite production urbaine). La Polifactory est un projet spécial de l’École polytechnique de Milan qui réunit les moyens de recherche et de formation de trois départements : design, ingénierie mécanique, électronique et informatique, et bio ingénierie. La Polifactory allie un espace de fabrication et un espace de coworking : - Recherche et conseil - Formation expérimentale - Activité éducatives expérimentales - Initiatives culturelles Reliés aux : - Réseaux FabLab - Réseau mondial de manufactures de design - Plateformes et instituts de micro-production - Associations de fabricants L’École polytechnique Bovisa est l’un des fleurons de l’enseignement du design en Italie qui, grâce à son réseau ramifié, accompagne les futures générations de designers dans le milieu professionnel international. Un monde qui évolue sans cesse et rapidement et dans lequel le design italien joue un rôle primordial.

4


Voyage dans les écoles de design italiennes Marco Bonetto

5 4. Nicolò Bisi, Nur Eral, Mattia Fantoni with Angelo Geraci, Nicola Corna, Fabio Garzetti, Nicola Lusardi (Dipartimento DEIB, Politecnico di Milano), Polifactory – Politecnico di Milano (www.polifactory. polimi.it/polifactory/fabcare), DermAware. Braccialetto digitale per sensibilizzare le persone sugli effetti connessi alla dermatite atopica Bracelet numérique pour sensibiliser les personnes sur les effets liés à la dermatite atopique Digital bracelet to raise awareness of the effects associated with atopic dermatitis

Space Design For New Human Beings (Microalgae On The Moon, Disability in Microgravity) 5. Lorenzo Gennari, Danilo Grugni, Khanh Linh Nguyen, Alessandro Pasquali, Pietro Pupella, Orbit. Protesi morbida transtibiale per astronauti disabili. Prothèse trans-tibiale souple conçue pour les astronautes souffrant de handicap Transtibial soft prosthesis for disabled astronauts.

l’AI 167 107


DESIGN SCHOOLS Politecnico di Milano Facoltà Disegno Industriale Industrial design courses began Milan Polytechnic in 1993 and then in 2000 Milan Polytechnic’s School of Design opened on the Bovisa campus with its own degree course. An important step for Milan as the design capital of the world and today the Bovisa campus employs about 160 people including professors and researchers for a total of about 4200 students coming from all over the world to receive the highest standard of education in design. Bovisa Durando Campus is a space for design, experimentation and interdisciplinary cooperation in one of the most creative neighbourhoods in the Milan area. The campus has laboratories, offices and places for teaching and research, where the community can share facilities for study, meetings, workshops and leisure. It has had three design sections since 2021: the Design School, Polimi, and Design Department. The fabric of the metropolis of Milan is recognised as the design capital of the world and for this reason students receive can make the most of an extraordinary array of facilities ranging from the studios of famous old designers to exhibition centres like Milan Trade Fair that host the Furniture Show every year, a creative/ manufacturing showcase and stage where students can interact with leading figures at events like the “Salone Satellite”. The Furniture Show attracts thousands of professionals from all over the world in a whirlwind of events held in the spaces of the “Fuorisalone”, a unique design scenario. 108 l’AI 167

In addition to all this, there is also the recently opened ADI Design Museum, which is described as the home of design with its busy schedule of meetings, exhibitions and events, and the Milan Triennale, a historic museum showcasing international architecture and design and a meeting place for the design world. It is easy to see how, in addition to their academic training, students are immersed in the atmosphere of design even outside the Polytechnic. They are constantly learning while actually witnessing first-hand how design permeates the city, a city constantly on the move in a blend of art, fashion and design. The degree course lasts 3 years after which students can decide whether to continue with a 2-year postgraduate degree in a special subject. The undergraduate degree features courses in PRODUCT DESIGN, COMMUNICATION DESIGN, INTERIOR DESIGN, FASHION DESIGN. The postgraduate degree specialises in INTEGRATED PRODUCT DESIGN, COMMUNICATION DESIGN, INTERIOR AND SPATIAL DESIGN, DESIGN FOR THE FASHION SYSTEM, PRODUCT SERVICE SYSTEM DESIGN. Bovisa Polytechnic offers students 4 workshops: Fashion, Prototyping/Modelling, Photography and Exhibitions offering students the opportunity to put theory into practice. There is also the Polifactory, which is a multidisciplinary workshop focused on new production models (making, fabbing, self-made design, DIY,

small-scale urban production). Polifactory is a special project run by Milan Polytechnic that combines the research and training facilities of four Departments: Design, Mechanical Engineering, Computer Electronics and Bio Engineering. Polifactory combines a maker space with a coworking space offering: - Research and consultancy - Experimental training - Experimental educational activities - Cultural initiatives Connected to: - FabLab networks - Global network of design factories - Micro-production hubs and institutes - Associations of makers Bovisa Polytechnic is one of Italy’s finest design training institutes with its own vast network to help future generations of designers make their way in the international working world. A world constantly evolving at great pace in which design has a key role to play.

6


Journey through Italian design schools Marco Bonetto

7 6. Francesca Poli, Daniel Sanchez, Benedetta Beltrami, Luca Sommariva, Chiara Parise - Dr. Maurizio Bertoncini (Centro Medico Santagostino) - Polifactory – Politecnico di Milano (www.polifactory.polimi.it/polifactory/fabcare), Palpatine. Reggiseno educational per imparare a eseguire correttamente le diverse tecniche di palpazione del seno e migliorare l’efficacia della fase di prevenzione.

8

Soutien-gorge médical permettant d’apprendre à réaliser correctement les différentes techniques de palpation des seins et améliorer l’efficacité de la prévention. Educational bra to learn how to correctly perform the different breast palpation techniques and improve the effectiveness of the prevention phase.

Space Design For New Human Beings (Microalgae On The Moon, Disability in Microgravity) 7. Stefania Aili, Qian Li, Xiangxian Xu, Xiaowei Shao, Yasemin Cetik, Yitong Wang, Scorpio. Scorpio è una soluzione modulare indossabile per astronauti e para-astronauti che mira a migliorare la stabilità e il movimento all’interno della ISS grazie all’assenza di gravità. Scorpio est une solution modulaire portable destinée aux astronautes et aux para-en vue d’améliorer la stabilité et les mouvements à bord de l’ISS en l’absence de gravité. Scorpio is a wearable modular solution for astronauts and para-astronauts that aims to improve stability and movement within the ISS due to the absence of gravity. 8. Shangyi Bai, Federico Fanucchi, Nicole Pinardi, Wei Qin, Rebecca Squeri, K-Feed. Dispositivo indossabile progettato per essere indossato intorno alla vita dell’astronauta per facilitarne i movimenti mentre mangia o prepara un pasto. Dispositif portable conçu pour être porté au niveau de la taille de l’astronaute afin de faciliter ses mouvements lorsqu’il mange ou prépare un repas. Wearable device designed to be worn around the astronaut’s waist to facilitate their movements while eating or preparing a meal.

l’AI 167 109


GIANNI ARNAUDO design YOUMELLOW

Prod. Gugliermetto experience www.g-experience.it Des canapés aux formes douces et aux couleurs sans règles définies. Divani dalle forme morbide e dai colori senza regole definite. Sofas with soft shapes and colors without defined rules.

110 l’AI 167

DESIGN


DESIGN

l’AI 167 111


DESIGN SNØHETTA Avec des matériaux provenant des profondeurs du lac Pieman en Tasmanie, et inspiré par sa maison dans un espace de bureau de Bondi Beach, Marius Myking et son équipe de conception chez Snøhetta, ont conçu Intersection Worktable fusionnant une table de travail conventionnelle avec une exploration matérielle et un mobilier sculptural. La table, d’environ 5 m de longueur, offre un grand espace de travail pour quatre personnes avec un point de rencontre intégré à une extrémité, le tout dans une forme homogène. Les pieds creux qui croisent le dessus de la table cachent des accessoires de rangement, de gestion des câbles et d’organisation.

112 l’AI 167

INTERSECTION WORKTABLE

Prod. and Design Snøhetta www.snohetta.com

Con materiali provenienti dal lago Pieman in Tasmania e ispirato dalla sua casa in uno spazio ufficio di Bondi Beach, Intersection Worktable fonde un tavolo da lavoro convenzionale con l’esplorazione dei materiali e mobili scultorei. Lungo quasi 5 m, il suo uso multifunzionale offre un ampio spazio di lavoro per quattro persone con un punto di incontro integrato a un’estremità, il tutto in una forma senza soluzione di continuità. Le gambe cave che intersecano il piano nascondono accessori per lo stoccaggio, la gestione dei cavi e l’organizzazione.

DESIGN

With materials sourced from the depths of Lake Pieman in Tasmania, and inspired by its home in a Bondi Beach office space, the Intersection Worktable merges a conventional worktable with material exploration and sculptural furniture. Almost 5 m long, its multifunctional use, provides a generous workstation space for four people with an integrated meeting place at one end – all in a seamless form. Its hollow legs intersecting the tabletop hide storage, cable management and organization accessories.


DESIGN

WERNER TSHOLL design with DOPPELMAYR

FUNIVIA DI TIRES Prod. Doppelmayr www.doppelmayr.com

Téléphérique de 60 places qui relie San Cipriano au Catinaccio, dans le Val d’Ega (BZ), en 7 minutes sur un parcours de 3,8 km pour un dénivelé de 644 mètres. C’est le premier téléphérique d’Italie avec une terrasse panoramique sur le toit, ce qui permet à 10 personnes de voyager à l’extérieur tout en profitant de la vue. Funivia da 60 posti che collega San Cipriano con il Catinaccio in Val d’Ega (BZ) in 7 minuti su un percorso di 3,8 km per un dislivello di 644 metri. È la prima funivia in Italia con terrazza panoramica sulle cabine, che permette a 10 persone di viaggiare all’aperto godendosi il panorama. 60-passengers cable car able to connect San Cipriano with the Catinaccio in Val d’Ega (BZ) in 7 minutes on a 3.8 km route for a vertical drop of 644 meters. It is the first cable car in Italy with a panoramic terrace on the cabins, which allows 10 people to travel outdoors while enjoying the view. l’AI 167 113


ANDREA PONTI DESIGN HYOBODO FUOCO

DESIGN

Prod. Hyobodo www.hyobodo.kyoto

Table basse qui combine l’artisanat et l’esthétique traditionnels japonais avec des techniques de conception et de fabrication italiennes modernes. L’usinage CNC donne à Hyobodo Fuoco sa proportion parfaite, ses coins arrondis et ses bords coupés avec précision. La finition laquée japonaise traditionnelle la rend lisse, élégante et invitante. La teinte rouge ardente et la finition ultra brillante ajoutent de la profondeur et de l’audace.

114 l’AI 167

Tavolino che combina l’artigianato e l’estetica tradizionali giapponesi con il design e le tecniche di produzione italiane moderne. La lavorazione CNC conferisce a Hyobodo Fuoco la sua perfetta proporzione, gli angoli arrotondati e i bordi tagliati con precisione. Il tradizionale rivestimento laccato giapponese lo rende liscio, elegante e invitante. La tonalità rosso fuoco e la finitura ultralucida aggiungono profondità e audacia.

Side table that combines traditional Japanese craftsmanship and aesthetics with modern Italian design and manufacturing techniques. CNC machining gives Hyobodo Fuoco its perfect proportion, rounded corners and precisely-cut edges. The traditional Japanese lacquer coating makes it look smooth, elegant and inviting. The fiery red hue and ultraglossy finish add depth and boldness.


NENDO design

DESIGN

CLIP CHAIR

Prod. Zens Lifestyle www.zenslifestyle.com

Una sedia che tiene fermo il cuscino facendolo scivolare tra i braccioli e le gambe allungate, come una graffetta. I cuscini di seduta magnetici sono removibili per godere di una facile personalizzazione aggiungendo o rimuovendo i cuscini di seduta/ schienale e la combinazione di tessuti e colori. La collezione comprende due design: una piccola sedia laterale e una poltrona più spaziosa.

A chair that holds the cushion in place by sliding it in between the arms and the extended legs, like a paper clip. The magnetic seat cushions are removable to enjoy easy customization by adding or removing seat/back cushions and the combination of fabrics and colours. The collection includes two designs: a small side chair and a more spacious lounge chair.

Photos: Akihiro Yoshida

Une chaise qui maintient le coussin en place en le glissant entre les accoudoirs et les jambes, comme un trombone. Les coussins magnétiques sont amovibles et facilitent la personnalisation de l’assise en les ajoutant ou les enlevant et en combinant les tissus et les couleurs. La collection comprend deux modèles : une petite chaise d’appoint et un fauteuil plus spacieux.

l’AI 167 115


AGENDA MUNICH HAUS DER KUNST Fujiko Nakaya Through 31/7/2022 hausderkunst.de

MILANO MUSEO DEL NOVECENTO Aldo Rossi. Design 1960-1997 Through 2/10/2022 www.museodelnovecento.org

ujiko Nakaya (née en 1933 à Sapporo, au Japon), pionnière d’un art peu commun et étonnant, fait l’objet de la première rétrospective complète de son œuvre hors du Japon. Elle s’est fait connaître dans les années 1960 en tant que membre du collectif new-yorkais “Experiments in Arts and Technology (E.A.T.)”, et a atteint une renommée internationale pour ses œuvres d’art réalisées avec du brouillard, qui défient les conventions traditionnelles de la sculpture en générant des formes temporaires et sans limites qui interagissent physiquement avec le public et donnent forme au cadre environnant. Animé par ses premières convictions écologiques, le travail de Nakaya traite de l’eau et de l’air, des moyens qui ont une résonance particulière face à la crise climatique. De ses premières peintures aux sculptures de brouillard, en passant par les vidéos monocanal, les installations et les documents qui témoignent des références culturelles et sociales de Nakaya, cette exposition interactive présente une approche approfondie de son art.

O

F

rganisée par Chiara Spangaro, cette exposition consacrée à Aldo Rossi se poursuit au Museo del Novecento. Elle approfondit et met en lumière le travail de l’architecte, designer, théoricien et critique italien, particulièrement éminent parmi les représentants de la culture visuelle du vingtième siècle. Le long d’un parcours singulier qui s’articule autour de neuf salles, plus de 350 œuvres sont exposées pour la première fois, dont des meubles et des objets usuels, des prototypes et des maquettes, des peintures, des études et des dessins réalisés entre 1960 et 1997, qui offrent une vaste rétrospective de ses nombreuses activités en tant designer, planificateur et théoricien de l’architecture. Le projet de présentation de l’exposition est de Morris Adjmi – MA Architects, collaborateur, puis associé d’Aldo Rossi à Rome et à New-York. cura di Chiara Spangaro, è in corso nel Museo del Novecento la mostra dedicata ad Aldo Rossi, dove si evidenzia e approfondisce l’attività di architetto, designer, teorico e critico, particolarmente distintosi tra gli esponenti della cultura visiva del XX secolo. Di Rossi, sono per la prima volta esposti, lungo un percorso singolare che si articola in nove sale, oltre 350 tra arredi e oggetti d’uso, prototipi e modelli, dipinti, disegni e studi progettati e realizzati dal 1960 al 1997, consentendo la visione di una vasta rassegna visiva della sua estesa e molteplice attività di designer, progettista e teorico dell’architettura. Il progetto di allestimento della mostra si deve a Morris Adjmi – MA Architects, collaboratore e infine associato di Rossi a Roma e a NewYork.

A

Fujiko Nakaya, FogXFlo-66 WEB artista pionieristico Fujiko Nakaya (nato nel 1933 a Sapporo, Giappone) viene celebrato nella prima mostra d’indagine completa al di fuori del Giappone. Guadagnando importanza negli anni ‘60 come membro del collettivo con sede a New York “Experiments in Arts and Technology (EAT)”, è diventata famosa a livello internazionale per le sue opere d’arte immersive nella nebbia, che sfidavano le convenzioni tradizionali della scultura generando trasformazioni temporanee e senza confini che si impegnano fisicamente col pubblico e danno forma all’ambiente circostante. Spinto dalle prime preoccupazioni ecologiche, il lavoro di Nakaya si occupa di acqua e aria, che hanno particolare risonanza di fronte alla crisi climatica. Dai primi dipinti alle sculture di nebbia, video a canale singolo, installazioni e documentazione che rivelano i riferimenti culturali e sociali di Nakaya, questa mostra esperienziale offre un’analisi approfondita della sua arte.

L’

he ground-breaking artist Fujiko Nakaya (b.1933, Sapporo, Japan) is celebrated in the first comprehensive survey exhibition outside of Japan. Gaining prominence in the 1960s as a member of the New York-based collective “Experiments in Arts and Technology (E.A.T.)”, she became internationally renowned for her immersive fog artworks, which defied traditional conventions of sculpture by generating temporary, borderless transformations that physically engage with the public and give shape to the surrounding environment. Driven by early ecological concerns, Nakaya’s work deals with water and air, mediums that have particular resonance in the face of the climate crisis. From the early paintings to fog sculptures, single-channel videos, installations and documentation that reveal Nakaya’s cultural and social references, this experiential exhibition offers an in-depth survey of her art.

T

116 l’AI 167

LONDON TATE MODERN Surrealism Beyond Borders Through 29/8/2022 www.tate.org.uk

urated by Chiara Spangaro, the exhibition dedicated to Aldo Rossi is underway in the Museo del Novecento, where the activity of architect, designer, theorist and critic, particularly distinguished among the exponents of the visual culture of the twentieth century, is highlighted and deepened. For the first time are exhibited, along a singular path divided into nine rooms, over 350 works including furnishings and objects of use, prototypes and models, paintings, drawings and studies designed and built from 1960 to 1997, allowing the vision of a vast visual review of his extensive and multiple activities as designer, planner and theorist of architecture. The exhibition design project is due to Morris Adjmi – MA Architects, collaborator and finally Rossi’s associate in Rome and NewYork.

C

Toshiko Okanoue, The Call, 1953 (Wilson centre for Photography ©Toshiko Okanoue Courtesy of The Third Gallery Aya)

e surréalisme n’est pas un style, c’est plutôt un état d’esprit. Il veut subvertir la réalité. Pour dénicher l’étrange dans la vie de tous les jours. Pour puiser dans nos désirs inconscients et donner vie aux rêves. Et pour beaucoup d’artistes dans le monde, c’est un moyen de défier l’autorité et d’imaginer un nouveau monde. Les précédentes histoires liées au surréalisme se sont focalisées sur le Paris des années 1920. Sur la base de recherches approfondies, cette exposition couvre le monde entier et plus d’une cinquantaine d’années. Elle montre comment les artistes, où que ce soit, ont été inspirés et unis par le surréalisme, dans des villes aussi différentes que Buenos Aires, Le Caire, Lisbonne, Mexico, Prague, Séoul et Tokyo.

L

l Surrealismo non è uno stile, ma uno stato d’animo. Mira a sovvertire la realtà. Per trovare il perturbante nel quotidiano. Per attingere ai nostri desideri inconsci e dare vita ai sogni. Per molti artisti in tutto il mondo, è stato un modo per sfidare l’autorità e immaginare un nuovo mondo. Le precedenti storie di Surrealismo si sono concentrate sulla Parigi degli anni ‘20. Sulla base di ricerche approfondite, questa mostra indaga il movimento tutto il mondo in oltre 50 anni. Mostra come artisti di tutto il mondo sono stati ispirati e uniti dal surrealismo, provenienti da centri diversi come Buenos Aires, Il Cairo, Lisbona, Città del Messico, Praga, Seoul e Tokyo.

I

urrealism is not a style – but a state of mind. It aims to subvert reality. To find the uncanny in the everyday. To tap into our unconscious desires and bring dreams to life. And for many artists around the world, it has been a way to challenge authority and imagine a new world. Previous stories of surrealism have focused on Paris in the 1920s. Based on extensive research, this exhibition reaches across the world and over 50 years. It shows how artists around the world have been inspired and united by surrealism – from centres as diverse as Buenos Aires, Cairo, Lisbon, Mexico City, Prague, Seoul, and Tokyo.

S


GRAZ MUSEUM JOANNEUM | KUNSTHAUS GRAZ Amazons of Pop! Women Artists, Superheroines, Icons 1961–1973 Through 28/8/2022 www.museum-joanneum.at

BRUSSELS LA CENTRALE Helen Anna Flanagan - Deeply, Madly Through 18/9/2022 centrale.brussels

onçue par le MAMAC de Nice et présentée précédemment par la Kunsthalle de Kiel, et en collaboration avec le Kunsthaus Graz et le soutien de Manifesto Expo, l’exposition Les Amazones du Pop ! revient de manière très complète sur la complexité et l’hétérogénéité de la contribution des artistes femmes à l’histoire du Pop art, tout en intègrant des approches conceptuelles, activistes et performatives. La conception de l’exposition joue sur l’affinité intrinsèque avec les origines de la “Blob architecture” à travers près de 120 œuvres réalisées par une quarantaine d’artistes femmes, super-héroïnes et icônes provenant de divers domaines artistiques, tels que la peinture, l’installation, la performance, la sculpture et le cinéma, et invite les visiteurs à se plonger dans le monde féminin du pop et dans une période de bouleversements sociaux, technologiques et politiques.

L’

C

na mostra di MAMAC Nice in collaborazione con Kunsthalle zu Kiel e Kunsthaus Graz e il sostegno di Manifesto Expo, Amazons of Pop! illustra in modo completo quanto sia complesso ed eterogeneo il contributo delle artiste alla storia della Pop Art, integrando anche approcci concettuali, attivisti e performativi. Il progetto espositivo sfrutta un’intrinseca affinità con le origini dell’architettura blob e, con circa 120 opere di una quarantina artiste, supereroine e icone provenienti da vari media tra cui pittura, installazione, performance, scultura e film, incoraggia i visitatori a immergersi nella mondo femminile del Pop e in un periodo di sconvolgimento sociale, tecnologico e politico.

U

n exhibition by MAMAC Nice in collaboration with Kunsthalle zu Kiel and Kunsthaus Graz and the support of Manifesto Expo, Amazons of Pop! shows in a comprehensive way just how complex and heterogeneous women artists’ contribution to the history of Pop Art is, also integrating conceptual, activist and performative approaches. The exhibition design exploits an intrinsic affinity with the origins of blob architecture and, with around 120 works by some 40 female artists, superheroes and icons from various media such as painting, installation, performance, sculpture and film, encourages visitors to immerse themselves in the female world of Pop and a period of social, technological and political upheaval.

A

Marjorie Strider, Girl with open mouth, 1963 (©Michael Chutko, Graphics: Ariane Spanier)

MILANO, PALAZZO REALE Ruggero Savinio. Opere 1959-2022 Through 4/9/2022 www.palazzorealemilano.it

Ruggero Savinio, Malinconia I, 1987 (Vanzaghello, collezione privata)

ette exposition anthologique singulière, organisée par Luca Pietro Nicoletti, qui réunit à la fois des œuvres inédites et des œuvres qui n’avaient plus été exposées depuis longtemps, provenant de collections publiques et privées, ainsi que des dépôts du Museo del Novecento, permet de retracer le parcours de l’artiste. Des peintures, des dessins et des travaux sur papier sont exposés, en partant des années de formation de Ruggero Savinio passées à Rome, à Paris et surtout à Milan. Des trois De Chirico, Savinio Ruggero est cependant le plus pictural, comme en témoigne cette rétrospective, divisée en cinq sections qui présentent des peintures, des dessins et des travaux sur papier réalisés entre le début des années 1960 et 2020, qui met l’accent sur le rapport entre la recherche et la peinture, la culture littéraire et les souvenirs marquants.

C

ingolare mostra antologica, curata da Luca Pietro Nicoletti che comprende opere inedite e ripropone opere da lungo tempo mai esposte e provenienti da collezioni pubbliche e private, nonché dai depositi del Museo del Novecento, consentendo di rivisitare in maniera completa la sua attività artistica. Sono esposti dipinti, disegni e opere su carta, prendendo avvio dagli anni di formazione di Ruggero Savinio trascorsi a Roma, Parigi e soprattutto a Milano. Dei tre de Chirico Ruggero è comunque il più pittore, e lo dimostra in questa rassegna, suddivisa in cinque sezioni con dipinti, disegni e opere su carte realizzati dall’inizio degli anni Sessanta al secondo decennio degli anni Duemila, mettendo in evidenza il rapporto tra ricerca e pittura, cultura letteraria e notevoli memorie.

S

ingular anthological exhibition, curated by Luca Pietro Nicoletti which includes unpublished works and re-proposes works for a long time never exhibited and from public and private collections, as well as from the deposits of the Museo del Novecento, allowing you to completely revisit his artistic activity. Paintings, drawings and works on paper are exhibited, starting from the formative years of Ruggero Savinio spent in Rome, Paris and especially in Milan. Of the three de Chirico Ruggero is however the most painter, and this is demonstrated in this review, divided into five sections with paintings, drawings and works on paper made from the beginning of the 1960s to the second decade of the 2000s, highlighting the relationship between research and painting, literary culture and remarkable memories.

S

exposition est un projet en cours de réalisation qui comprend un film, une installation, des aquarelles, et bien d’autres choses encore. Le film Deeply, Madly peut être considéré comme une sorte d’obsession des moments où l’on est en plein mouvement – les corps, les émotions et le temps qui succombent tous à des forces gravitationnelles – du simple mal d’amour au macabre. Le film sera tourné en deux étapes tout au long de l’année 2022, et reposera sur les changements de saison (entre hiver et été). La CENTRALE | lab sert d’espace pour présenter et développer le projet, tel un studio à temps partiel et un espace d’exposition où seront présentés de nouveaux extraits vidéo, des créations sonores, des écrits et des aquarelles, et qui se terminera par la présentation d’un film final monocanal.

a mostra è un work-in-progress che include un film, un’installazione, acquerelli e altro ancora. Il film Deeply, Madly può essere riassunto come un’ossessione per i momenti dell’essere a metà di un movimento – corpi, emozioni e tempo che soccombono tutti alle forze gravitazionali – dal malato d’amore al macabro. Verrà girato in due fasi per tutto il 2022 e si baserà sui cambiamenti climatici stagionali (inverno vs estate). Il CENTRALE | lab fungerà da sito per presentare ed espandere il progetto, come studio part-time e spazio espositivo con nuovi estratti video, suoni, scritte e stampe ad acquerello, che culmineranno nella presentazione di un film finale a canale singolo.

L

he show is a work-in-progress including a film, an installation, watercolours and more. The film Deeply, Madly can be summoned as an obsession with moments of being mid-motion – bodies, emotions and time that all succumb to gravitational forces – from the lovesick to the macabre. It will be shot in two phases throughout 2022 and rely on the seasonal shifts in weather (winter vs summer). CENTRALE | lab will function as a site to present and expand the project, as a part-time studio and exhibition space featuring new video excerpts, sound, writing and watercolour prints, culminating in the presentation of a final single-channel film.

T

l’AI 167 117


AGENDA MILANO, MUDEC La voce delle ombre. Presenze africane nell’arte dell’Italia settentrionale Through 18/9/2022 www.mudec.it

BERLIN NEUE NATIONALGALERIE Barbara Kruger. Bitte Lachen / Please Cry Through 28/8/2022 www.smb.museum

ette exposition anthropologique explore, analyse et présente des personnages originaires du continent africain, présents en Italie du Nord entre le XVIe et le XIXe siècle. Le parcours de l’exposition se déploie dans les salles Focus du Musée autour de sections qui mettent en lumière les méthodes, les représentations et la documentation liées à ce thème, et s’inscrit dans un vaste espace d’exposition, enrichi par un grand nombre d’images artistiques représentant des personnes de couleur, hommes et femmes, ayant une apparence et des traits typiquement africains. La présentation de l’exposition fait appel au chromatisme spectaculaire du noir et blanc, qui évoque et renvoie à la beauté de l’essentiel.

L’

C

i tratta di una mostra antropologica che indaga, analizza e illustra vari personaggi originari del continente africano, presenti nel nord Italia fra il XVI e il XIX secolo. Il percorso espositivo si configura nelle sale Focus del Museo mediante sezioni che evidenziano modalità, rappresentazioni e documentazioni su queste tematiche, inserite in un vasto contesto espositivo, completato da molteplici immagini d’arte rispondenti a persone di colore, uomini e donne, con sembianze e i tipici caratteri africani. L’allestimento dell’esposizione si avvale della cromatica spettacolarità del bianco e nero, che richiama e allude alla bellezza dell’essenzialità.

S

nthropological exhibition that investigates, analyzes and illustrates various characters originating from the African continent, present in northern Italy between the 16th and 19th centuries. The exhibition itinerary is configured in the Focus rooms of the Museum through sections that highlight methods, representations and documentation on these issues, inserted in a vast exhibition context, completed by multiple art images corresponding to people of color, men and women, with appearance and typical African characters. The staging of the exhibition makes use of the spectacular chromaticity of black and white, which recalls and alludes to the beauty of essentiality.

artiste conceptuelle américaine a créé une installation textuelle spécialement destinée à la salle d’exposition située au niveau supérieur de la Neue Nationalgalerie, et en utilisant tout son espace. Cette œuvre vise à encourager les visiteurs à participer à un débat public sur des sujets politiques et sociaux. Dans une immense installation textuelle, Barbara Kruger associe ses propres textes à des citations de trois auteurs – George Orwell, James Baldwin et Walter Benjamin – dont les écrits traitent de questions politiques majeures, telles que la violence des États totalitaires, les mécanismes de la discrimination sociale et les dangers d’une historiographie tendancieuse. Grâce à l’impact visuel frappant de ses textes, présentés en trois couleurs seulement (noir, blanc et rouge), Barbara Kruger réussit à faire entrer son propre langage artistique dans le bâtiment imposant de Mies van der Rohe.

artista concettuale americana ha realizzato un’installazione testuale site-specific per la sala espositiva al piano superiore della Neue Nationalgalerie, sfruttandone l’intero spazio. Il lavoro cerca di coinvolgere i visitatori in discussioni pubbliche su argomenti politici e sociali. Nell’ampia installazione testuale, Barbara Kruger combina i propri testi con le citazioni di tre autori ‒ George Orwell, James Baldwin e Walter Benjamin ‒ i cui scritti affrontano importanti questioni politiche: la violenza degli Stati totalitari, i meccanismi alla base della discriminazione sociale e i pericoli di storiografia. Attraverso il forte impatto grafico dei suoi testi, ridotti a soli tre colori (nero, bianco e rosso), la Kruger riesce a introdurre il proprio linguaggio artistico nell’imponente edificio di Mies van der Rohe.

L’

A

he American conceptual artist has developed a site-specific text installation for the Neue Nationalgalerie’s upper-level exhibition hall, making use of the entire space. The work seeks to engage visitors in public discussion about political and social topics. In an expansive text installation, Barbara Kruger combines her own texts with quotes by three authors ‒ George Orwell, James Baldwin and Walter Benjamin ‒ whose writings address major political issues: the violence of totalitarian states, the mechanisms behind societal discrimination and the dangers of biased historiography. Through the stark graphic impact of her texts, reduced to just three colours (black, white and red), Kruger succeeds in introducing her own artistic language into Mies van der Rohe’s massive building.

T

KASSEL VARIOUS VENUES Documenta 15 Through 18/9/2022 documenta-fifteen.de

Diana Cantarey for Documenta 15

ocumenta Fifteen” est ne exposition organisée sous la direction artistique du Ruangrupa. Le collectif d’artistes contemporains, basé à Jakarta en Indonésie, a posé les bases de la quinzième édition de la Documenta sur les valeurs et les idées fondamentales du “lumbung”, terme indonésien désignant une grange à riz à usage collectif. En tant que modèle artistique et économique, le Lumbung, est fondé sur des principes tels que la collectivité, le partage des ressources communes et l’égalité de répartition, et est représenté dans tous les aspects de la collaboration et de l’exposition.

ocumenta Fifteen” si svolge sotto la Direzione Artistica di ruangrupa. Il collettivo di artisti con sede a Giacarta ha costruito le basi della quindicesima edizione di Documenta sui valori e le idee fondamentali di lumbung, il termine indonesiano per una risaia comune. Lumbung come modello artistico ed economico è radicato in principi come la collettività, la condivisione delle risorse comunali e l’equa allocazione ed è incarnato in tutte le parti della collaborazione e della mostra.

“D

118 l’AI 167

“D

ocumenta Fifteen” takes place under the Artistic Direction of ruangrupa. The Jakarta-based artists’ collective has built the foundation of Documenta’s fifteenth edition on the core values and ideas of lumbung, the Indonesian term for a communal rice barn. Lumbung as an artistic and economic model is rooted in principles such as collectivity, communal resource sharing, and equal allocation and is embodied in all parts of the collaboration and the exhibition.

“D


ROTTERDAM HET NIEUWE INSTITUTE MVRDVHNI: The Living Archive of a Studio Through 4/9/2022 hetnieuweinstituut.nl

CHICAGO ART INSTITUTE Mel Bochner Drawings: A Retrospective Through 22/8/2022 www.artic.edu

xposition multimédia qui présente les archives de l’agence d’architecture MVRDV comme une entité vivante dans un contexte de bureau, plutôt que dans un contexte de galerie de musée. Après tout, en tant que milieu de travail, le bureau est l’endroit où les idées et les projets circulent librement entre présent, passé et futur. Il nous dévoile non seulement les projets, mais aussi les modèles, les photographies, les croquis, les dessins et les échantillons de matériaux qui ont été livrés aux clients avant la construction. Les projets exposés s’articulent autour de trois thèmes principaux : “Humain” qui concerne les projets de MVRDV centrés sur l’être humain et sensibles à la dimension sociale, “Vert”, qui décrit les projets liés aux objectifs de développement durable, et “Rêve”, qui rassemblent les projets qui expriment la volonté de MVRDV de développer une architecture audacieuse et inspirante.

u cours d’une carrière qui s’étend sur près de soixante ans, Mel Bochner a été à l’avant-garde de l’art conceptuel et a produit des œuvres qui invitent à la réflexion dans presque tous les domaines artistiques, tels que le dessin, la peinture, la gravure, la photographie, la sculpture, les livres et les installations.Cette exposition est la première où le dessin est considéré comme le point central de la réflexion, en mettant l’accent sur l’importance de cette série d’œuvres dans la pratique de l’artiste, depuis ses débuts dans les années 1960 jusqu’à nos jours. L’exposition montre le rôle avant-gardiste de Mel Bochner dans la redéfinition des frontières traditionnelles du dessin et met en lumière l’évolution des conceptions de l’artiste en matière de périodicité, de temporalité et de décalage entre le mot et l’image.

E

a mostra esplora l’archivio dello studio di architettura MVRDV mostrandolo come un’entità vivente in un contesto di ufficio, piuttosto che in un contesto di galleria museale. Come ambiente di lavoro, dopotutto, l’ufficio è il luogo in cui idee e progetti si muovono fluidamente avanti e indietro tra presente, passato e futuro. Svela non solo i progetti, ma anche modelli, fotografie, schizzi, disegni e campioni di materiale che sono stati consegnati ai clienti prima della costruzione. I progetti in mostra sono divisi in tre temi: “umano”, che descrive i progetti socialmente consapevoli e incentrati sulle persone, “verde”, che parla dei suoi obiettivi sostenibili, e “sogno”, che include l’ambizione di MVRDV per un’architettura audace e stimolante .

L

he exhibition explores the archive of architecture office MVRDV displaying it as a living entity in an office context, rather than in a museum gallery context. As a working environment, after all, the office is the place where ideas and projects move fluidly back and forth between present, past and future. It unveils not only the projects, but models, photographs, sketches, drawings, and material samples that were delivered to clients before construction. Projects on display are divided into three themes: “human”, which describes MVRDV‘s socially-conscious and people-centered designs, “green”, which speaks of its sustainable goals, and “dream”, which includes MVRDV‘s ambition for bold and inspiring architecture.

PARIS CENTRE POMPIDOU León Ferrari. Amiable Cruelty Through 29/8/2022 www.centrepompidou.fr éon Ferrari (1920-2013) est le créateur d’une œuvre protéiforme, tour à tour mystérieuse et littérale, dont la rigueur formelle est égale à son pouvoir subversif. Choqué par la violence de son époque, notamment par la guerre du Vietnam, León Ferrari a consacré son œuvre à la dénonciation de la barbarie du monde libéral occidental, et n’a eu de cesse de nous mettre en garde contre le processus par lequel l’art embellit et banalise la violence, un mécanisme qu’il a baptisé “aimable cruauté”.

el corso di una carriera durata quasi sei decenni, Mel Bochner è stato in prima linea nell’arte concettuale, producendo opere stimolanti con quasi tutti i media: disegno, pittura, stampe, fotografia, scultura, libri e installazioni. Questa mostra è la prima a utilizzare il disegno come principale obiettivo organizzativo, mettendo in primo piano l’importanza di questo corpus di opere all’interno della pratica dell’artista dai suoi inizi negli anni ‘60 fino a oggi. La mostra evidenzia il ruolo pionieristico di Bochner nella ridefinizione dei confini tradizionali del disegno e illumina le idee in evoluzione dell’artista sulla serialità, la temporalità e lo slittamento tra parola e immagine.

N

T

L

A

Mel Bochner, Language Is Not Transparent (Babel), 2019/22 (Courtesy of the artist and Peter Freeman, Inc. Image © Mel Bochner. Photo by James Powers) ver the course of a career that has spanned nearly six decades, Mel Bochner has been at the forefront of Conceptual Art, producing thought-provoking work in nearly every medium: drawing, painting, prints, photography, sculpture, books, and installations. This exhibition is the first to use drawing as its principal organizing focus, foregrounding the importance of this body of work within the artist’s practice from its beginnings in the 1960s through the present. The show demonstrates Bochner’s pioneering role in redefining the traditional boundaries of drawing and illuminates the artist’s evolving ideas about seriality, temporality, and the slippage between word and image.

O

León Ferrari, La Civilización Occidental y Cristiana, 1965 (©Fundación Augusto y León Ferrari Arte y Acervo)

éon Ferrari (1920-2013) è il creatore di un corpus mutevole, alternativamente misterioso e letterale, il cui rigore formale è pari al suo potere sovversivo. Colpito dalla violenza del suo tempo, in particolare da quella della guerra del Vietnam, Ferrari ha dedicato la sua opera a dimostrare la barbarie del mondo liberale occidentale, e non ha mai smesso di metterci in guardia sul processo attraverso il quale l’arte abbellisce e banalizza la violenza, un meccanismo chiamava “amabile crudeltà”.

L

éon Ferrari (1920-2013) is the creator of a protean, alternately mysterious and literal body of work whose formal rigour is on a par with his subversive power. Struck by the violence of his time, particularly that of the Vietnam War, Ferrari dedicated his work to demonstrating the barbarity of the liberal Western world, and never ceased to warn us about the process by means of which art embellishes and trivialises violence – a mechanism he called “amiable cruelty”.

L

l’AI 167 119


AGENDA VENEZIA COLLEZIONE PEGGY GUGGENHEIM Surrealismo e magia. La modernità incantata Through 26/9/2022 www.guggenheim-venice.it

MILANO FONDAZIONE SOZZANI Morphology. Antonio Barrese Through 11/9/2022 fondazionesozzani.org

rganisée par Gražina Subelytė, conservatrice associée, Peggy Guggenheim Collection, avec des œuvres provenant de prestigieux musées internationaux, il s’agit de la première grande exposition entièrement consacrée à l’intérêt que les surréalistes ont accordé à la magie, à la mythologie et à l’ésotérisme. L’exposition présente une soixantaine d’œuvres signées par une vingtaine d’artistes, dont Victor Brauner, Leonora Carrington, Salvador Dalí, Giorgio de Chirico, Paul Delvaux, Maya Deren, Max Ernst, Leonor Fini, René Magritte, Roberto Matta, Wolfgang Paalen, Kay Sage, Kurt Seligmann, Yves Tanguy, Dorothea Tanning, et Remedios Varo.

L’

exposition, organisée par Stefania Gaudiosi, présente une rétrospective de l’œuvre d’Antonio Barrese qui s’est particulièrement distingué parmi les protagonistes culturels des années 1960, pour ses recherches portant sur l’art cinétique, le design, la narration visuelle, la didactique, la théorie de l’art et du design, la recherche morphologique, la photographie et le cinéma expérimental. Cette exposition met notamment en lumière la production d’Images, résultat d’une interaction complexe entre objets cinétiques et dispositifs de prise de vue, qui permet de représenter ce que le regard humain ne perçoit pas, tout en restant extérieur à la connaissance. Il s’agit d’une recherche qu’Antonio Barrese qualifie de “Génétique métalinguistique” et qui concerne la genèse même de la forme.

O

cura di Gražina Subelytė, Associate Curator, Collezione Peggy Guggenheim, con opere provenienti da prestigiosi musei internazionali, si tratta della prima grande mostra interamente dedicata all’interesse nutrito dai surrealisti per la magia, la mitologia e l’esoterismo. La mostra presenta circa sessanta opere di una ventina di artisti, tra cui Victor Brauner, Leonora Carrington, Salvador Dalí, Giorgio de Chirico, Paul Delvaux, Maya Deren, Max Ernst, Leonor Fini, René Magritte, Roberto Matta, Wolfgang Paalen, Kay Sage, Kurt Seligmann, Yves Tanguy, Dorothea Tanning, e Remedios Varo.

A

Max Ernst, La Toilette de la mairiée, 1940 (Collezione Peggy Guggenheim Venezia/Solomon R. Guggenheim New York) urated by Gražina Subelytė, Associate Curator, Peggy Guggenheim Collection, with works from prestigious international museums, this is the first major exhibition entirely dedicated to the interest nurtured by the surrealists in magic, mythology and esotericism. The exhibition features about sixty works by around twenty artists, including Victor Brauner, Leonora Carrington, Salvador Dalí, Giorgio de Chirico, Paul Delvaux, Maya Deren, Max Ernst, Leonor Fini, René Magritte, Roberto Matta, Wolfgang Paalen, Kay Sage , Kurt Seligmann, Yves Tanguy, Dorothea Tanning, and Remedios Varo.

C

LUXEMBOURG, MUDAM | MUSÉE D’ART MODERNE GRAND-DUC JEAN Lynette Yiadom-Boakye Fly In League With The Night Through 5/9/2022 www.mudam.com e Mudam, en collaboration avec la Tate Britain, présente la plus grande rétrospective jamais réalisée à ce jour de l’œuvre de l’artiste ghanéo-britannique Lynette Yiadom-Boakye (née en 1977 à Londres). Cette exposition présente 67 tableaux couvrant une vingtaine d’années. Peintre et écrivain, Yiadom-Boakye est célèbre pour ses peintures à l’huile énigmatiques représentant des sujets noirs. Les personnages de ses tableaux semblent à la fois familiers et mystérieux. Chaque tableau est réalisé à partir d’archives composées d’images retrouvées, enrichies par sa propre imagination, et est réalisée à coups de pinceau avec une palette particulière de tons sombres et dramatiques. En se débarrassant des signifiants de toute époque, qu’elle qu’elle soit, ses personnages semblent exister en dehors d’un temps ou d’un lieu précis, en restant ouverts à différents récits, souvenirs et interprétations.

a mostra, a cura di Stefania Gaudiosi, presenta un saggio dell’intero lavoro di Antonio Barrese che, tra i protagonisti culturali degli anni Sessanta, si è particolarmente distinto per sue ricerche che includono Arte Cinetica, Design, Narrativa Visuale, Didattica, Teoria dell’Arte e del Progetto, Ricerche morfologiche, Fotografia e Cinema sperimentale. Il focus espositivo evidenzia in particolare la produzione di immagini , frutto di una complessa interazione tra oggetti cinetici e dispositivi di ripresa, che consente di rappresentare ciò che lo sguardo umano non percepisce, mantenendosi estraneo alla conoscenza. Si tratta di una ricerca che Barrese definisce di Genetica Meta-Linguistica e riguarda la genesi stessa della forma.

L

L

Linette Yiadom-Boakye, Tie the Temptress to the Trojan udam, in collaborazione con Tate Britain, presenta la più ampia rassegna fino a oggi del lavoro dell’artista ghanese-britannica Lynette Yiadom-Boakye (nata nel 1977, Londra). Presenta 67 dipinti che coprono due decenni. Pittrice e scrittrice, Yiadom-Boakye è celebre per i suoi enigmatici dipinti a olio di soggetti neri. Le figure nei suoi dipinti sembrano sia familiari che misteriose. Ogni dipinto è composto da un archivio composito di immagini trovate integrate dalla sua stessa immaginazione, rese con brevi pennellate espressive e una tavolozza distintiva di toni scuri e drammatici. Eliminando i significanti di un’epoca particolare, le sue figure sembrano esistere al di fuori di un tempo o luogo specifico, rimanendo aperte a narrazioni, memorie e interpretazioni diverse.

M

udam in collaboration with Tate Britain presents the largest survey to date of the work of Ghanaian-British artist Lynette Yiadom-Boakye (b. 1977, London). It presents 67 paintings spanning two decades. A painter and writer, Yiadom-Boakye is celebrated for her enigmatic oil paintings of black subjects. The figures in her paintings seem both familiar and mysterious. Each painting is made from a composite ar-

M

120 l’AI 167

chive of found images supplemented by her own imagination, rendered in expressive, short brushstrokes and a distinctive palette of dark, dramatic tones. By stripping away the signifiers of any particular era, her figures appear to exist outside of a specific time or place, remaining open to different narratives, memories and interpretations.

he exhibition, curated by Stefania Gaudiosi, presents an essay from the entire work of Antonio Barrese who, among the cultural protagonists of the Sixties, was particularly distinguished for his researches that include Kinetic Art, Design, Visual Narrative, Didactics, Theory of Art and Design, Morphological Research, Photography and Experimental Cinema. The exhibition focus highlights in particular the production of Images, the result of a complex interaction between kinetic objects and shooting devices, which makes it possible to represent what the human gaze does not perceive, while remaining extraneous to knowledge. This is a research that Barrese defines as Meta-Linguistic Genetics and concerns the very genesis of the form.

T



Crea la connessione tra i professionisti del settore e l’innovazione

2022 Orizzonte 2030, tutto un mondo da costruire.

Preservare il clima e l’ambiente, la nostra responsabilità Trasformare le tecniche, la nostra ambizione Vivere bene nella città del 2050, il nostro progetto Valorizzare le professioni, la nostra priorità Espositori, programma, pass d’ingresso, informazioni pratiche su

batimat.com

NUOV LUOGOO !

Contatto : Anna Del Priore adelpriore@salonifrancesi.it Lunedì

Giovedì

3 6 ottobre

Parigi Porte de Versailles

Prenotate il vostro pass d’ingresso gratuitamente con il codice : BMI22PROSA su batimat.com* *Pre registratevi sul sito internet www.batimat.com e cliccate su “pass d’ingresso”.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.