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La SREPEN - RNE célèbre son 50e anniversaire
ANNI VER SAIRE
Depuis 1971, la Société Réunionnaise pour l’Étude et la Protection de l’Environnement – Réunion Nature Environnement œuvre pour améliorer la connaissance et préserver les milieux naturels réunionnais. Parmi toutes les actions mises en œuvre au fil de ses nombreuses années, 3 actions historiques restent en mémoire. En 2003, la SREPEN impulse et participe à la création de la réserve naturelle de la Roche Écrite.
En effet, dès 1987, la SREPEN publie dans sa revue annuelle de vulgarisation scientifique un article sur le Tuit-Tuit (Lalage newtoni). Il s’agit d’un oiseau endémique, particulièrement menacé car cette espèce unique au monde habite quasiment exclusivement dans le massif de la Roche Écrite. La nécessité de créer une réserve naturelle correspondant à l’habitat du Tuit-Tuit est alors soulevée. En 1993, des scientifiques de la SREPEN et du Museum d’Histoire Naturelle préparent un projet de réserve naturelle, qui sera adopté par le Comité permanent du Conseil National de Protection et de la Nature (CNPN) et le ministre de l’Environnement.
En 1982, la SREPEN a réintroduit 1000 Bois de Senteur Blanc (Ruizia Cordata) sur le sol réunionnais.
Espèce endémique de La Réunion, cette plante inscrite sur la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) est considérée comme un porte-bonheur. Elle est l’un des symboles de l’association, figurant dans son logo. Au XXe siècle, trois spécimens seulement survivaient dans la nature. Ainsi, sans l’action de la SREPEN, des naturalistes qui la composent et du conservatoire botanique de Brest, le Bois de Senteur Blanc aurait probablement disparu de la surface de la Terre.
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En 1994, la SREPEN obtient l’arrêt de la commercialisation de la tortue verte.
En 1981, la Convention de Washington sur le commerce international (CITES) a classé la tortue verte parmi les espèces menacées d’extinction, interdisant alors l’importation et l’exportation de l’animal. Ce n’est que dix ans plus tard que la France ratifia la convention et il faudra attendre 1994 et la mobilisation citoyenne, dont celle de la SREPEN, pour que la « Ferme Corail » cesse son activité commerciale et se reconvertisse en centre pour la conservation des espèces « Kélonia ».