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La sélection de la rédaction
from Zut Strasbourg n°47
by Zut Magazine
Bouillons 1 par Sylvia Dubost
« Bouillons = Laura Conill + Louna Desvaux + Morgane Lozahic + Chloé Stenger. Quatre jeunes designeuses issues de la HEAR, qui empoignent les questions sociales et environnementales pour proposer papiers, tissus, teintures, objets à base de matières naturelles ou recyclées. Comme leur nom l’indique, elles patouillent et ne cessent d’expérimenter, travaillant la terre pour des céramiques du quotidien, imaginant des papiers végétaux (notamment un 100% pelouse et un 100% fanes de carottes !), rhabillant du mobilier chiné d’anciens draps teints à l’oignon. Une démarche innovante et humble, qui nous séduit forcément. » bouillons-atelier.fr instagram @bouillons.atelier
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La Double Clique 4 par Myriam Commot-Delon
« Entre assemblages et jeux spatio-temporels, les néo-céramiques de Trystan Zigmann et Thomas Roger, du studio mulhousien La Double Clique, signent une nouvelle forme d’artisanat éco-responsable et expérimental. Entre le dernier trophée des Internationaux de Strasbourg, l’exposition 1000 vases et une participation à la Paris Design Week, ils multiplient les connexions. Leurs objets, réalisés en impression 3D avec des matériaux d’origines végétales, signent un retour vers quelque chose d’originel. À l’instar d’Arche n°1, micro-architecture où vase et coupelle sont hybridées à une forme organique, symbole de protection et de régénérescence. Réjouissant. » ladoubleclique.com
La chaîne TikTok @theiconoclass 3 par Déborah Liss
« J’ai découvert par hasard (mais est-ce vraiment un hasard avec le redoutable algorithme de l’application ?) cette étudiante australienne qui vulgarise l’histoire de l’art avec une touche moderne et féministe : dans des vidéos d’une minute à peine, elle décrypte la place du sourire dans la peinture, vulgarise la pose contrapposto, ou fait le parallèle entre Taylor Swift et l’iconographie du Moyen-âge. Bref, Mary McGillivray (de son vrai nom) m’a ouvert les portes d’un monde que nombre d’entre nous ne savaient pas comment rencontrer. Et c’est passionnant. »
Mona Chollet, Réinventer l’amour 2 par Cécile Becker
« Ses précédents essais m’avaient happée par leur langue accessible et pourfendeuse, et par l’abondance de références. Quoique réticente – si nos relations ne fonctionnent pas, c’est peutêtre aussi qu’on n’y met pas du nôtre, non ? –, j’ai plongé dans ce Réinventer l’amour et ai été surprise par l’honnêteté avec laquelle Mona Chollet traite ce sujet. Elle qui s’avoue amoureuse de l’amour, me pose beaucoup de questions : peuton être féministe et hétérosexuelle ? Peut-on réellement être soi avec toutes les casseroles qu’on se trimballe – dont celle, plus lourde, du patriarcat, évidemment ? » editions-zones.fr
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