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Le quartier

Le quartier

Photo Marc Guenard

Tu t’es vu quand t’as brut(es) ?

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Presque deux années, le salon des vins nature brut(es), ça nous a sacrément manqué. Toujours pas de banquet, mais une sacrée belle liste d’exposantes et d’exposants provenant d’Alsace of course (Binner, Meyer, Rietsch, Rieffel, Schueller, Muller Koeberlé, etc.), du Jura (miam le Ratapoil), d’Ardèche, de Catalogne, d’Allemagne ou encore d’Autriche. Le tout arrosé par de la musique, des huîtres (oui !), les fameux tacos de Tandem, des grillades de gibiers et des tartes flambées. Le twist en plus ? Beaucoup de jeunes jajacultrices et jajaculteurs qui assument des choix forts. Pas de chichis : elles et ils veulent des vins sans intrants, naturels, libres, expérimentent toutes sortes de vinification et initient de belles collaborations. Sélection de trois d’entre elles et eux. À Strasbourg, on organise déjà les convois…

Recerca (Roussillon)

Jessica Albero et Laurent Pujol sont installés à Vingrau : plus de 4 hectares travaillés au plus juste. De la pureté, de l’énergie et de l’équilibre. On note aussi la création de Zulu, un projet initié par Chris Albero, malheureusement disparu, et perpétué par le duo : des cuvées créées en collaboration avec des vignerons engagés pour défendre l’identité des régions et une certaine idée du multiculturalisme. On aime.

Laura Lardy (Beaujolais)

Fille et sœur de vigneron, elle a créé son premier millésime en 2017, adore le gamay (bingo !), élève ses vins en tonneaux/foudres et a pas mal d’énergie à revendre. On n’a pas encore goûté mais on nous promet des arômes de bois et un côté fleuri (pas étonnant, Laura Hardy est installée à… Fleurie).

Clos Bateau (Beaujolais)

Sylvie et Thierry sont trentenaires, ils ont quitté leur restaurant à Amsterdam pour se lancer en 2019. 7 hectares, des chardonnay, des gamay, des macération, des pet’ nat’, de l’élevage en fût, en amphores et en cuves de béton et un sens de la mise en images qui nous donne envie de tout quitter… (C.B.)

Salon brut(es) Les 6 et 7 novembre à Motoco à Mulhouse salonbrutes.com

Strasbourg ivre

Dans ces pages, on a déjà parlé du compte Instagram Trashbourg, on a accueilli avec la même joie Schlagbourg – parce que chez Zut, on aime bien rigoler. Roless, les déboires de Tonton Mickess, les compilations what the fuck d’images et vidéos qui témoignent d’une Strasbourg déglingo et avinée (porter une queue de sirène sur les quais, « ranger » la terrasse du Milano, etc.) ont enchanté le bouclage de ce numéro. Alors, pour soutenir cette démarche, on fonce sur le site pour acquérir un très beau tee-shirt Divizion Döner designé par « Maître GIF » : « Porte ton armure Divizion Döner pour être fort au foot et manger gras » et ainsi intégrer, pour la modique somme de 20€, « la champion’s league du kebab dans le 6.7. ». Döner for ever. (C.B.)

Venez découvrir une cuisine fraîche du marché et une carte régulièrement renouvelée au gré des saisons.

Tous les soirs découvrez notre «Menu Inspiration » ainsi que nos suggestions du moment.

mar. – sam. 12h – 13h | 19h - 21h00 Fermeture : dimanches & lundis

L’actu.

Maud David, nouvelle cheffe du Boma – Photo Nis&For Photo Lucas Muller

Nouvelle tête

Depuis quatre ans, le Boma affine l’identité de son bar et restaurant. Il a fini par taper juste en recrutant une nouvelle cheffe, Maud David, dont la personnalité et la vision irradient… tout. Aussi humble que brillante, elle insuffle un vent de fraîcheur bienvenu à cette adresse qui tire déjà son épingle du jeu grâce à une carte des vins fournie (naturels, pour beaucoup). Dans les assiettes, il est désormais question de raffinement, d’équilibre des textures et des saveurs, et de véritables attentions portées à tous les régimes alimentaires – la cheffe travaillant avec brio le végétal. On lira « bistronomie », on goûtera surtout des produits très bien travaillés, assaisonnés avec subtilité et épicés avec soin : un excellent ceviche de dorade, tomates et fraises, un surprenant (vraiment !) velouté de butternut, noisettes et coriandre, ou encore un bœuf tataki, mangue, gingembre et tsukemono qui réveille les papilles. Ses influences méditerranéennes (elle s’est formée aux côtés de Gérald Passedat et Lionel Lévy, à Marseille) ne sont jamais bien loin et notre plaisir… évident. (C.B.)

Boma (hôtel et restaurant) 7, rue du 22 Novembre boma-bistro.com

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