Prières murmurées

Textes et photos Pierre-Yves Zwahlen

Prières murmurées

Editions LLB

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A Mireille

Ces prières sont nées d’une période particulièrement douloureuse de ma vie alors que je traversais un burn out. Durant ce temps de douleurs, j’ai ressenti profondément le besoin de confier à l’écriture mes prières les plus intimes. C’est ainsi que pendant quarante jours, de novembre à début décembre 2007, j’ai écrit tous les matins, lors de mon culte personnel, les cris de mon âme.

Ces textes sont faits pour être lus jour après jour. Les photos qui les accompagnent ne sont pas là pour illustrer la prière, mais pour donner à notre âme un espace de liberté, un champ de réflexion plus large qui la porte vers les contrées mystérieuses de la grâce divine.

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J’aimerais te prier Père…

J’aimerais savoir te prier. J’aimerais trouver les mots simples pour te dire qui je suis, les mots vrais qui parlent aussi bien de ma fidélité, que de mes doutes et de mes désobéissances. J’aimerais savoir trouver les mots qui me ressemblent et qui m’ouvrent à ta présence.

Père…

J’aimerais trouver les mots qui sentent bon ton Royaume, les mots encore tout chauds qui viennent tout droit de ton cœur de Père, pour me parler, me renouveler, me consoler. J’aimerais trouver les mots grands, généreux, enthousiastes et si finement ciselés qu’ils peuvent me dire à la fois : ta grandeur, ta sainteté et ton infinie tendresse.

Père…

J’aimerais trouver les mots justes pour parler à mes frères de l’espérance unique que tu verses dans nos cœurs. J’aimerais trouver les mots pour te les apporter, les rendre chers à ton cœur.

Père…

J’aimerais savoir te prier, pour que nos têtes à têtes ne soient pas faits de formules infiniment rabâchées, mais se nourrissent des mots nés dans ton regard et riches de ton amour.

Père… apprends-moi à prier !

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Fatigue Père…

Je suis fatigué, tellement épuisé. Mes yeux sont las de contempler la vie, ma voix s’est usée à chanter tes louanges, mes mains se sont écorchées aux exigences du service.

Je suis fatigué !

Où sont passés les moments de communion ?

Où se sont envolées les joies simples de ta présence ?

Ma vie n’est que routine, efforts toujours renouvelés pour atteindre un idéal qui me fuit.

J’ai trop reçu de ta grâce sans jamais savoir donner en retour ; j’ai trop cherché ta face, pour ne voir dans le miroir de mes jours, que le reflet de mon visage incrédule.

Père…

Le sang de ton fils ne peut-il effacer ma fatigue, comme il a su effacer mon péché ?

Pourquoi est-il si aisé, aux jours faciles, de croire en ton repos, et si difficile de le recevoir quand on en a désespérément besoin ?

Père…

Tu es ma seule espérance, mon seul avenir, la seule lueur dans ma nuit.

Permets-moi de me reposer en toi, malgré mes doutes et mes incertitudes.

Père… repose-moi !

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Une foi de mésange Père…

Elle est venue, comme tous les matins, se poser sur le petit perchoir que j’ai installé sur notre balcon. Elle a fouillé la neige, retourné les cristaux scintillants, elle a cherché, cherché encore, mais sans succès. La mangeoire était vide. Pas le moindre grain, pas la plus petite miette à se mettre sous le bec.

Elle a regardé autour d’elle avec un regard douloureux, comme si la plus absolue de ses certitudes venait de disparaître soudainement, envolée dans le vent froid de l’hiver.

Alors, elle est descendue de son perchoir. Elle s’est posée délicatement sur le sol du balcon et, de sa démarche sautillante elle s’est approchée de la fenêtre. Là, elle a frappé la vitre de son bec, doucement, poliment, patiemment, pour me rappeler à mes devoirs, à mes promesses.

Père…

Pourquoi n’ai-je pas la même sagesse que la mésange ? Pourquoi, quand tes promesses viennent à manquer, n’ai-je pas l’audace de venir frapper à la porte de ton Royaume pour te rappeler à tes devoirs ? Pourquoi est-ce que je m’ingénie toujours à vouloir créer moi-même la réalité de tes promesses ?

Père…

Donne-moi la foi, même une toute petite foi, une foi de mésange !

Donne-moi…

Père…

Donne-moi, pour cette journée, des paroles qui viennent de toi. Des paroles qui nourrissent mon âme, qui m’éveillent à ta grandeur et me rendent sensible à la souffrance des autres.

Père…

Donne-moi pour cette journée des paroles au souffle d’éternité, qui me permettent d’entrevoir les projets d’avenir que tu as pour moi et pour ton Eglise.

Père…

Donne-moi pour cette journée d’oser inscrire tes paroles de vie dans la pâte de mon humanité, de les pétrir de ma faiblesse, de mes contradictions, de mes peurs et de mes doutes, pour que jamais elles ne s’éloignent de moi.

Père…

Donne-moi pour cette journée, une foi vraie qui dit les mots du ciel, dans le langage des hommes.

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Les limites de ma prière Père…

Que dois-je faire quand je croise la douleur dans le regard d’un proche, ou d’un frère en humanité ? Que dois-je faire face à la détresse d’un vieillard, au chagrin immense d’un enfant, à la colère trompée d’un couple qui se déchire ?

Est-ce suffisant de simplement « prier pour eux » ? J’ai souvent l’impression d’être un lâche quand j’utilise la prière comme une vanne d’évacuation à mes problèmes, à mes devoirs et à mes questions.

Père…

Je crois à ta toute puissance. Je crois fondamentalement que tu es le seul capable d’intervenir dans une vie, pour y apporter espérance et guérison. Mais je crois aussi que tu attends de moi que je m’implique dans le salut des autres.

Que je ne sois pas juste un « prieur », quelqu’un qui se décharge sur toi de la compassion qu’il doit à son prochain.

Père…

Donne-moi le courage de devenir moi-même prière. Que mes mots soient accompagnés de gestes, que ma foi se transforme en acte, que mon espérance devienne compassion.

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En contemplant ta face

Père…

En contemplant ta face, je réalise que tu n’es pas seulement venu pour me sauver et m’offrir une vie après la mort, mais pour t’occuper de moi aujourd’hui, partager mon quotidien, vivre à mes côtés.

Père…

En contemplant ta face, je réalise que tu n’es pas seulement venu enlever mon péché, mais aussi porter tout ce qui est trop lourd pour moi, m’écrase et me fait souffrir.

Père…

En contemplant ta face je réalise la grâce de pouvoir tout te donner, abandonner simplement mes soucis, mes tracas, les injustices de l’existence.

Je te donne tout Père, non pas pour que tu l’effaces de ma vie ou pour que tu me donnes la victoire sur mes « adversaires », mais pour que tu transformes ce qui me détruit et m’entrave en sources de grâce, en puissances de vie.

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Tu sais que je t’aime !

Père…

Tu connais toutes choses, tu sais que je t’aime ! Tu sais que mon désir le plus ardent est de te servir fidèlement, de mettre à ta disposition mes talents et me défauts, mes forces et mes faiblesses, ma foi avec ses doutes.

Père…

Je ne comprends pas le chemin que tu me fais suivre aujourd’hui. Tu m’avais promis qu’il y aurait toujours une lumière à mes pieds sur le sentier. Mais je ne distingue plus rien, pas la moindre lueur, juste la nuit totale, angoissante effrayante. Pourtant je sais que je marche sur ton chemin. Je sens ta main dans la mienne. Je ne vois rien, je ne comprends rien, tout semble s’être ligué contre moi, mais je suis en paix, parce que je suis avec toi.

Père…

Je ne te demande pas de me montrer le chemin à l’avance, mais de toujours garder ma main dans la tienne, pour qu’à jamais je sache… que tu m’aimes !

Tu me conduis Père…

Tu me conduis, dans tous les jours de ma vie. Tu me conduis, quand j’ai perdu mes repères. Tu me conduis, quand la vie est joyeuse. Tu me conduis, quand le rideau des larmes voile mon chemin.

Père…

Tu me conduis, sur une route sûre. Même si elle n’est pas tranquille, même si elle n’est pas facile, je m’y sens en sécurité par ce que tu es à mes côtés.

Père…

J’aimerais tellement marcher sur une voie lumineuse, contempler des paysages enchantés. J’aimerais tellement me reposer dans de vastes plaines et goûter jour après jours à ton repos.

Père…

Le chemin que tu traces pour moi est douloureux. La voie où tu me conduis est escarpée. Mes amis m’ont abandonnés en chemin, je n’entends plus leurs rires joyeux, mais je suis environné du cri moqueur de mes détracteurs.

Père…

Le chemin est trop dur, je n’arrive plus à te suivre. Permets-moi de m’arrêter un instant, de poser ma tête sur ta poitrine et de pleurer. Permets-moi de libérer enfin toute cette douleur qui m’écrase. Permets-moi d’être faible sur ton chemin et de découvrir à nouveau que tu me conduis.

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Combien je t’aime !

Père…

Si tu savais combien je t’aime ! Si tu savais combien ton regard est doux quand il se pose avec tendresse sur ma vie déchirée. Il me donne un tel sentiment de sécurité. Il restaure en moi l’image perdue de ma dignité. Il me redonne confiance. J’aime me perdre dans ton regard, explorer cette tendresse infinie, découvrir avec une surprise mêlée d’incrédulité, que tout cet amour est pour moi.

Père…

Si tu savais combien je t’aime ! Si tu savais comme tes bras sont rassurants quand ils tissent pour moi un cocon protecteur, un lieu de refuge dans lequel je peux me reposer en paix. Si tu savais comme il est bon de laisser les larmes de mes pleurs laver le chagrin de ma vie, alors que je sommeille en paix dans le nid de ton amour.

Père…

Si tu savais combien je t’aime ! Si tu savais combien j’aime entendre ta parole qui glisse doucement dans mon cœur, et apaise les plus profonds de mes sanglots. Si tu savais comme j’aime entendre ta voix, qui sait inventer des mots nouveaux qui tracent pour moi un chemin de lumière sur lequel marcher.

Père…

Si tu savais combien je t’aime…

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En priant…

Père…

Tu es pour moi plus qu’un ami ! Quand la vie devient trop compliquée, quand les difficultés s’amoncellent et que je suis tenté de perdre pied, je sais que je peux toujours venir à toi… en priant.

Père, Tu m’as donné la vie en Jésus-Christ. C’est là mon espérance ! Un espoir qui va au-delà des circonstances, qui ne s’appuie pas sur les réalités de ce monde, mais sur tes promesses éternelles. Par la grâce du sacrifice de Jésus, je sais que je peux toujours venir à toi… en priant.

Père…

Tu as mis en moi la paix sereine du Saint-Esprit, cette voix divine qui me parle d’avenir paisible, de promesses de matins ensoleillés, de projets de paix. Par la force de l’Esprit et par sa tendresse éternelle, je sais que je peux toujours venir à toi... en priant.

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Même ainsi…

Père…

Je suis mal dans mon corps, je le sens m’abandonner peu à peu. Il ne se plie plus à ma volonté, il est à bout de force, fatigué, épuisé. Mais quand je pose mon regard sur ton visage d’amour, je sais que même ainsi, tout est bien !

Père…

Mon esprit est cassé. Tout enthousiasme pour la vie m’a abandonné. Je ne sais plus faire de projet, me passionner pour une cause, m’intéresser à un sujet ou à un autre. Mais quand je pose mon regard sur tes mains qui bénissent, je sais que même ainsi, tout est bien !

Père…

Plus je vais mal, plus je découvre que ma vie n’est pas dans mon corps, mais dans ton Esprit Saint. Plus je suis épuisé et découragé, plus je comprends que mon avenir est caché dans tes projets d’amour. C’est pourquoi je peux dire que même ainsi, tout est bien !

Colère…

Père…

Aujourd’hui, je suis en colère. Pas contre toi, pas contre quelqu’un de particulier, mais contre la vie en général. Je suis en colère à cause de toutes les injustices dont je suis l’objet. J’ai le sentiment que les gens ne me comprennent pas, qu’ils s’acharnent sans raison après moi. Je suis en colère parce que tous mes efforts semblent toujours vains. Mes gains ne sont que des pertes, mes pas en avant des échecs, mes efforts une fatigue inutile.

Père…

Je suis en colère car tu parais indifférent à ma situation. J’ai l’impression que tu te tais, que tu regardes et que tu laisses faire ! Pourtant j’ai toujours cherché à t’être fidèle ! J’ai toujours essayé de mettre tes intérêts avant les miens ! J’ai essayé d’être un serviteur fidèle et droit. Alors pourquoi ce silence ? Pourquoi n’agis-tu pas avec ta force toute puissante ? Pourquoi ne changes-tu pas les circonstances de ma vie et ne me rends-tu pas justice ?

Père…

Je sais bien que ma colère est stérile, qu’elle ne mène à nulle part. Calme-moi Seigneur, donne-moi ta paix, donne-moi de croire à ton secours même quand je ne le vois pas, porte-moi dans tes bras sur la route que tu veux que je suive.

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Purifie !

Père…

Je me sens sale. Toute cette colère qui m’habite, l’amertume qui inonde mon cœur, me rendent impropre à vivre dans ta présence. Je ne veux pas que ces sentiments négatifs influent sur ma vie. Je n’accepte pas d’être dirigé par mon ressentiment, je ne veux pas cultiver des pensées négatives à l’égard de mon prochain.

Père…

J’ai besoin que tu me purifies. J’ai besoin qu’à ton contact tout ce qui est mauvais sale et en colère soit enlevé, effacé, nettoyé.

J’ai besoin que le sang de ton Fils accomplisse cette œuvre de nettoyage dans mon âme, dans mes pensées et dans mon corps.

Père…

J’ai besoin de retrouver la joie des pensées claires, des amitiés franches, des relations vraies. J’ai besoin de nourrir mes amitiés à la source de ton amour et de laisser la puissance de ta vie apporter à mes relations des fruits de vie.

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J’ai besoin de toi !

Père…

J’ai besoin de toi, pas seulement dans les moments de crise, de doutes ou de désespoir, j’ai besoin de toi à chaque instant, à chaque heure.

Père…

J’ai besoin de toi. J’ai besoin de ta tendresse immense, qui console et guérit, qui redonne des forces et autorise le repos. J’ai besoin de ton amour qui rend l’avenir possible et pardonne le passé.

Père, J’ai besoin de ton regard sur ma vie. Ce regard sans concession qui ne juge pas mais délivre, qui ne condamne pas mais comprend. J’ai besoin que ta force toute puissante me permette d’aller de l’avant en dépassant et en guérissant les erreurs du passé.

Père…

J’ai besoin que ton espérance s’inscrive dans ma vie, prenne possession de mes pensées, de mes sentiments et de mon corps. J’ai besoin de vivre de ton espérance. J’ai besoin de me dépasser moi-même, de ne plus vivre de ce que je suis seulement, mais de la puissance de ta grâce en moi.

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J’essaie Père…

J’essaie de te ressembler. Maladroitement, je tente d’orienter mes pensées vers les tiennes, d’accomplir les gestes que tu ferais et de dire les paroles que tu prononcerais.

Père…

J’essaie de vivre une vie sainte. Maladroitement je tente de bannir de ma vie tout ce qui est sale, impur, indigne de ta sainteté. J’essaie de ne cultiver que des pensées positives empreintes de ta pensée et de ta grandeur.

Père…

J’essaie de pardonner à ceux qui m’ont fait du mal, comme toi tu leur as pardonné. Maladroitement, je tente de vivre la dimension ultime du pardon, tel que tu nous l’as enseigné. J’essaie de voir les autres au travers de ton regard et de les aimer de ton amour.

Père…

J’essaie… Je te promets que j’essaie, mais je n’y arrive pas. Je ne suis pas digne de toi, pas digne de ton amour et de ton respect. Je ne sais pas pardonner, ma vie n’est pas sainte et je ne te ressemble pas. Mais Père, je veux croire que tu m’aimes malgré tout, je veux croire que ton pardon et ta grâce dans ma vie ne sont pas dépendants de mes pauvres efforts et de mes échecs retentissants. Je veux croire que tu m’aimes en dépit de tout, en dépit de moi-même.

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Être différent…

Père…

Je veux être différent. Je ne veux pas conformer ma vie aux standards édictés par notre société. Je ne veux pas être simplement un consommateur des biens de ce monde qui vit égoïstement pour lui-même, sans se soucier des règles de ton Royaume.

Père…

Je veux être différent. Je veux te consacrer ma vie, te donner mes dons et mes talents, ainsi que mes faiblesses et mes erreurs. Je veux te donner mon temps pour qu’au travers de ma vie consacrée, tu puisses aider mon prochain.

Père…

Je veux être différent. Je veux vivre de ton Esprit, le laisser agir en moi, le laisser parler par moi. Je veux que les paroles de ton cœur puissent franchir la porte de mes lèvres et devenir une fontaine apaisante pour ceux qui te cherchent.

Père…

Je veux être différent. Je veux être ton enfant !

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Pas à pas…

Père…

Pas à pas, je veux te suivre, m’approcher de tes demeures. Je veux goûter toujours davantage la joie de ta présence, et voir ta vie en moi se développer, et m’apporter joie et confiance.

Père…

Pas à pas, je veux apprendre à te servir dans l’Esprit. Je veux laisser ta puissance œuvrer en moi en pleine liberté pour que, jour après jour, mon service soit plus efficace pour ton Royaume.

Père…

Pas à pas, je veux discerner ta volonté pour moi. Je veux laisser tes plans se réaliser dans ma vie et accepter ton autorité. Je souhaite que, de cette proximité, de ce cœur à cœur, et parfois de ce corps à corps, naisse une réalité nouvelle, plus belle, plus sainte et plus pure.

Père…

Pas à pas, je veux apprendre à te ressembler…

Quand je te contemple Père…

Quand je te contemple, quand je noie mon regard dans l’immensité de ta beauté, c’est un océan de joie qui me submerge et m’emporte vers des rivages connus de toi seul.

Père…

Quand je te contemple, quand je laisse tes yeux se poser sur moi, quand je te permets de m’illuminer de ton regard, c’est un immense sentiment de plénitude qui m’envahit, aussi beau qu’un matin de printemps, aussi doux que le baiser d’un enfant.

Père…

Quand je te contemple, je découvre le monde sous un jour nouveau. Les ombres disparaissent, mes soucis s’envolent, mon avenir devient évident et rempli de confiance. Quand je te contemple je me rapproche de ton Royaume, je sens déjà les senteurs bénies de ta maison.

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Jours de brume Père…

Il y a des jours où la vie semble simple, où ton chemin est clair et bien tracé. Il y a des jours où le parfum de ton Royaume embaume mes journées. Il y a des jours où il est simple et heureux d’être ton enfant.

Père…

Il y a aussi des jours difficiles, des jours de brume, des jours de doute. Des jours où les conflits avec mes frères font tellement mal, qu’ils me coupent le souffle, le souffle de la foi.

Père…

Il y a des jours où la douleur d’être un humain est si forte qu’elle occulte jusqu’à tes bénédictions les plus douces, les plus tendres. Il y a des jours où je sens si bien mes limites que je n’ai pas la force de rechercher ton infini.

Père…

Il y a des jours où la culpabilité m’empêche de t’entendre, de rechercher ta voix, d’écouter et de recevoir tes paroles. Il y a des jours où je suis sourd à toute bénédiction, où je suis seul avec un poids trop lourd pour moi.

Père…

C’est dans ces jours que j’ai le plus besoin de toi !

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Mon secours vient du Seigneur !

Père…

J’ai navigué dans des eaux troubles, je me suis perdu dans des déserts, j’ai épuisé mes dernières forces à retrouver la route que tu traçais si bien devant moi. Je l’avoue Seigneur, je suis perdu, je n’ai plus d’espérance, plus d’amis sur lesquels m’appuyer, plus de conseillers à écouter. Père, tu es mon unique espérance ! Au terme de mon errance je confesse enfin que mon secours vient de toi ! Sauve-moi, Père !

Père…

J’ai cherché des chemins de sécurité, j’ai exploré des voies que l’on me promettait sûres, et partout je n’ai trouvé qu’insécurité et incertitude. Mais, je l’affirme par la foi, même si la réalité semble vouloir dire autre chose, mon secours vient de toi !

Père…

J’ai souvent choisi d’écouter les amis trompeurs qui, à force de belles paroles, voulaient me convaincre de mes erreurs et m’enfoncer dans mon péché et dans ma culpabilité. Mais, je l’affirme par la foi, même si mes accusateurs disent le contraire, mon secours vient de toi !

Père…

Tu me redonnes l’espérance, tu ouvres à nouveau une route devant moi. Je suis en sécurité car tu marches à mes côtés, tu me soutiens, tu me comprends, tu m’acceptes tel que je suis. Père, je sais que tout est bien car mon secours vient de toi !

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Pour tant de grâces…

Père…

Pour tant de grâces il n’y a qu’un mot digne de ma reconnaissance : Merci !

Tu me combles de bienfaits, tu prends soin de moi à chaque instant, jamais je ne manque de quoi que ce soit. Je sais que tout est bien entre tes mains.

Père…

Pour tant de grâces : Merci ! Merci pour les amis fidèles qui me portent et me soutiennent dans la prière, qui m’entourent de la chaleur bienfaisante de leur amitié. Merci pour leur constance, leur discrétion et l’authenticité de leur affection.

Père…

Pour tant de grâces : Merci ! Tu m’entoures des beautés de ta création. Dès le matin elles enchantent mon regard et mettent entre les épreuves et moi un écran de splendeur qui atténue la souffrance et rend la vie possible, et même belle parfois.

Père…

Pour tant de grâces : Merci ! Tu m’as donné mes tous proches, ceux qui me connaissent mieux que moi-même, et qui m’aiment d’un amour à l’image de ta tendresse. Leur présence, leurs regards si doux, le son de leurs voix, la douceur infinie de leurs attentions pour moi, sont des signes toujours renouvelés de tes bénédictions.

Père…

Pour tant de grâces : Merci !

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Touche ma vie…

Père…

S’il est vrai que tu m’aimes autant que tu le dis, alors touche ma vie ! J’ai besoin d’un miracle en moi, j’ai besoin de ton intervention dans mon âme. Je ne suis que douleur, tempête profonde, rage inexprimée. J’ai besoin que tu me calmes, que tu apaises en moi cette tourmente qui m’épuise.

Père…

Tu es le Dieu des miracles. Tu as fait dans le passé, des choses bien plus difficiles, plus compliquées, plus exigeantes. Ce que je te demande n’est rien en regard de ta puissance, mais c’est tellement important pour moi.

Touche ma vie, calme ma tempête intérieur, rends moi ta paix.

Père…

Tu es le Dieu de la vie, tu as colorié le ciel, mis des nuances infinies dans la nature, tu peux en faire de même pour mon âme. Tu peux chasser le gris de mes journées et le remplacer par l’arc-en-ciel de ta grâce. J’ai besoin qu’une symphonie de couleurs habite en moi. J’ai besoin que tu touches ma vie, que tu calmes ma tempête intérieure et que tu me rendes la paix.

Père, Je t’en prie, dans ton amour ne me laisse pas dans cet état, restauremoi en la joie de ta grâce ! Touche ma vie par la puissance de ton Esprit, pour qu’à nouveau, je puisse te louer et t’adorer.

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En silence…

Père…

Je me tiens à genoux, en silence, et j’attends ta présence. J’espère ta venue comme le guetteur attend la venue du jour. J’espère de toutes mes forces que tu vas me rejoindre pour parler à mon âme fatiguée du repos de ton Royaume.

Père…

Je me tiens à genoux et j’attends en silence que ta parole s’écoule, goutte après goutte, dans le réceptacle de mon âme. Je suis assoiffé de toi. J’ai besoin que tu étanches ma soif, et que tu m’ouvres à des espaces plus grands, plus larges que l’horizon borné de mes soucis.

Père…

Je me tiens à genoux et j’attends en silence que devant mes yeux émerveillés tu colores ma vie aux couleurs de ton Royaume. J’ai besoin de voir, et de recevoir, ce monde chatoyant aux nuances infinies qui disent un peu de ta grandeur, de ton immense créativité et de l’infini de ton amour.

Père…

Je me tiens à genoux et j’attends en silence que tu te révèles à mon âme.

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Je n’ai pas le courage…

Père…

Tu me dis dans ta Parole que je peux marcher sur les scorpions et les serpents et qu’ils ne me feront aucun mal. Je suis environné de scorpions et de serpents et je n’arrive pas à leur marcher dessus. Bien au contraire, ce sont eux qui se jouent de moi et me font souffrir mille douleurs.

Père…

Je n’ai pas la force et pas le courage d’affronter mes peurs. Tu me dis de triompher d’elles, de me rappeler que mon appel et ma vocation viennent de toi et que les gens qui m’entourent non pas à me dire où est la direction à suivre. Je reconnais ta Seigneurie sur ma vie, mais je ne sais pas comment la faire accepter par les autres.

Père…

Je n’ai pas la force et pas le courage d’affronter ceux que je considérais comme mes amis et qui se disent aujourd’hui être mes adversaires. Je ne comprends pas ce qui m’arrive et je suis paralysé par la peur de recevoir le venin de leurs paroles. Je ne suis pas assez fort pour affronter le mépris, la critique et l’abandon.

Père…

Dirige-moi au travers de cette épreuve. Rends-moi victorieux malgré ma faiblesse. Donnemoi la victoire sur mes angoisses, mes épuisements et mes terreurs.

Je ne te demande pas…

Père…

Je ne te demande pas une foi à succès qui me fasse traverser la vie sans doutes et sans soucis. Je ne te demande pas une foi triomphante qui fasse de moi un chrétien digne d’être cité en exemple. Je te demande simplement de venir en moi, de m’habiter par la puissance de ton Esprit Saint, et de me donner la confiance en mon pas.

Père…

Je ne te demande pas de faire de moi un orateur populaire qui transcende les foules et les amène à ta croix. Je ne te demande pas une foi puissante qui transporte l’Eglise et la guide sur les chemins de ton Royaume. Je te demande simplement de venir en moi, de m’habiter par la puissance de ton Esprit Saint, et de me rendre sensible à ta tendresse.

Père…

Je ne te demande pas des bénédictions sans nombres, des dons extraordinaires et spectaculaires. Je ne te demande pas une foi digne des grands de ton Royaume. Je te demande simplement de venir en moi, de m’habiter par la puissance de ton Esprit Saint et de me donner, jours après jours, ce dont mon âme a besoin.

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Caché en toi Père…

Garde-moi caché en toi. Garde-moi dans la sécurité bienfaisante de tes bras d’amour.

Garde-moi tout contre toi car j’ai un besoin immense de sécurité, de tendresse et de paix.

Père…

Garde-moi caché en toi. Inonde-moi de la lumière de ton regard. J’ai tellement besoin de ce regard d’amour, de compréhension et de pardon sur ma vie. J’ai tellement besoin de sentir que tu m’aimes. Ma foi a besoin de signes concrets pour survivre, et me conduire plus loin sur le chemin de ta maison.

Père…

Garde-moi caché en toi. Protège-moi de tout ce qui pourrait me perturber ou me mettre en danger. Tu me connais si bien ! Donne-moi dans cette journée ce qui est nécessaire à mon âme. Donne-moi ta grâce et la joie brillante de ton salut.

Père…

Garde-moi caché en toi !

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Tes paroles sont tout pour moi !

Père…

Tes paroles sont tout pour moi ! Elles m’apportent : La sécurité…

Un regard vers l’avenir…

Un cocon de tendresse dans lequel m’épanouir…

La confiance nécessaire pour affronter cette journée…

La possibilité de me décharger de ce qui me pèse…

La joie d’être en cœur à cœur avec toi…

La fierté d’entendre ta voix et de découvrir un peu de tes secrets…

Le repos face à des défis que tu me promets de relever pour moi…

Les couleurs chatoyantes de ton Royaume…

La musique qui transforme mes heures de peine en moment de joie…

Le pardon sur les erreurs de mon passé, de mon présent et de mon avenir…

La promesse de vivre toujours à tes côtés…

La certitude que ton amour veille sur moi à chaque instant…

Père…

Tes paroles sont tout pour moi, elles sont bien plus que je ne peux l’exprimer.

Elles sont l’essence même de ma vie, la quintessence de mon espoir.

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Juste une larme…

Père…

C’est juste une larme au coin de ma paupière, une larme accrochée à l’espoir d’un jour meilleur. Une larme qui attend que mes journées sortent de leurs grisailles et redeviennent utiles pour toi. C’est juste une larme qui refuse de couler dans l’attente de ton secours.

Père…

C’est juste une larme accrochée au bout d’un cil. C’est juste une larme qui ne veut pas sombrer dans la tristesse et le chagrin, qui ne veut pas s’abandonner à la monotonie des jours sans buts et sans défis. C’est juste une larme qui refuse de couler accrochée à ton espoir.

Père…

C’est juste une larme accrochée au coin de mon œil. C’est juste une larme qui brille faiblement dans la nuit de mes jours. C’est juste un morceau de tristesse qui dit avec pudeur, avec douceur son incompréhension de la vie, son interrogation face à une épreuve qui dure trop longtemps. C’est juste une larme qui refuse de couler, car elle veut croire à ton soutien.

Père…

C’est juste une larme qui lentement roule le long de ma joue…

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Besoin de silence…

Père…

J’ai besoin de silence. J’ai besoin que le monde et son vacarme s’éloignent un peu de moi, que les cris discordants de notre société se calment enfin, pour que je puisse entendre en moi, la voix de ton amour.

Père…

J’ai besoin de silence. J’ai besoin que les cris de mes exigences se taisent au fond de mon âme, pour laisser place au murmure léger de ta voix. J’ai besoin d’apprendre à préférer ta volonté à la mienne, tes bénédictions à mes projets.

Père…

J’ai besoin de silence. J’ai besoin d’une relation apaisée avec toi. Loin de l’extraordinaire, des performances et du miraculeux. J’ai juste besoin de ce filet de voix qui coule doucement en moi, et me redit sans fin que je suis aimé, que je suis aimé du Père…

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Ça me suffira !

Père…

Face à mes questions qui demeurent sans réponses…

Dis-moi que tu m’aimes !

Face à mes doutes qui rongent mon âme…

Dis-moi que tu m’aimes !

Face à mes colères et à l’injustice…

Dis-moi que tu m’aimes !

Face à ceux qui se dressent contre moi…

Dis-moi que tu m’aimes !

Face à ceux qui se moquent de moi…

Dis-moi que tu m’aimes !

Père…

Face à ce monde qui dérive sans toi…

Dis-moi que tu m’aimes !

Face aux défis de ma planète qui me paniquent parfois…

Dis-moi que tu m’aimes !

Face à tous ceux qui meurent de faim devant mon assiette pleine…

Dis-moi que tu m’aimes !

Face à toutes les inégalités que j’accepte sans peine…

Dis-moi que tu m’aimes !

Face aux tristesses de mon prochain qui ne me détournent pas de mon chagrin…

Dis-moi que tu m’aimes !

Père…

Face à moi-même, face à ma vie si imparfaite…

Dis-moi que tu m’aimes... ça me suffira !

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Un lieu secret Père…

Quand je me sens seul abandonné par mes proches.

Quand je n’ai plus d’épaules sur lesquelles m’appuyer, plus d’oreilles dans lesquelles m’épancher ; je connais un lieu, un lieu secret où te rencontrer ; un lieu divin où me laisser consoler.

Père…

Quand je suis en colère, ballotté par la vie. Quand l’injustice a remplacé la justice, quand l’amitié cède la place au mépris ; je connais un lieu, un lieu secret où te rencontrer ; un lieu divin où ta justice règne.

Père…

Quand la fatigue a déformé mes traits et voûté mes épaules. Quand l’épuisement me guette à chaque instant. Quand le découragement a effacé la route ; je connais un lieu, un lieu secret où te rencontrer ; un lieu divin où me reposer.

Père…

Je veux rester dans ce lieu secret. Je veux vivre dans ta présence, caché au creux de ton amour.

Je veux recevoir chaque jour tes paroles de vie qui me consolent et me mènent vers demain, qui me nourrissent d’espoir et de matins heureux.

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Dès le matin…

Père…

Dès le matin, je t’apporte ma confiance. Je sais que tu es là, que tu veilles sur moi et que tu diriges mes pas. Je n’entretiens plus aucun souci, car ta fidélité et tes promesses me suffisent.

Père…

Dès le matin, je t’apporte ma reconnaissance, pour tant de bonté, tant de prières exaucées, tant de regards compatissants posés sur ma vie. Je n’ai qu’un mot dans ma bouche, qu’une vibration dans mon âme : Merci !

Père…

Dès le matin je t’apporte ceux que j’aime, ceux dont la pensée et la présence dilatent mon âme et me rendent profondément heureux. Je te demande de veiller sur eux, de leur accorder la joie de ta présence, le secret de ta puissance et la calme assurance qu’avec toi, tout est bien.

Père…

Dès le matin, je t’apporte mon amour. Je ne cesserai jamais de te dire combien je t’aime, combien ta présence à mes côtés est source permanente de bonheur et de sérénité. Je t’aime à ma mesure, avec mes faiblesses et mes incohérences, mais je t’aime de toute la faible force de mon âme.

Dès le matin, laisse-moi te dire ces simples mots d’amour qui changent toute la vie : Je t’aime !

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Les beautés de ta création Père…

Tu as créé un monde merveilleux pour que j’y vive heureux. Tu as créé les montagnes impressionnantes, l’eau des sources qui perle joyeusement aux lèvres de la terre. Tu as inventé les arbres immenses qui chantent dans le vent, et les feuilles mortes qui font un tapis chatoyant sur lequel marcher.

Père…

Tu as créé un monde merveilleux pour que j’y vive heureux, Tu as colorié les fleurs de mille couleurs changeantes, dessiné les oiseaux qui dansent dans le vent. Tu as formé la gazelle légère et la vache placide ; tu les as créés pour moi, pour la joie de mon regard.

Père…

Tu as créé un monde merveilleux pour que j’y vive heureux. Tu as soigné la beauté cachée du scarabée et du crapaud, leur dessinant des robes magnifiques dans lesquelles ils se pavanent au cœur de ta création.

Père…

Tu as créé ce monde si beau, pour que même dans les jours gris et difficiles, mon œil contemple un peu de ta beauté. Tu as créé ce monde à l’image de ta grandeur, de ton incroyable diversité et complémentarité. Tu as usé toute la palette des formes, des matières et des couleurs, pour me dire chaque matin que tu es un Dieu beau et merveilleux.

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Je t’en supplie Seigneur !

Père…

J’ai peur du lendemain ! Je suis perdu sur mon chemin. Je ne sais plus où me diriger, quelle voie emprunter. J’ai tant besoin de toi, de ta lumière, de ta conduite. Je t’en supplie Seigneur, laisse ta lumière briller sur ma vie !

Père…

Je me sens sale, flétri par les paroles mensongères que la vie me jette au visage. Je me sens loin de toi, isolé par tant d’approximations dans ma marche de foi. J’ai tellement besoin de retrouver la liberté que tu m’offres en Jésus-Christ. Je t’en supplie Seigneur, laisse ta grâce couler sur ma vie.

Père…

Je me sens si seul, perdu et misérable. J’ai besoin qu’une main compatissante rejoigne mes angoisses et m’entraîne vers demain. J’ai besoin qu’un regard de tendresse se pose sur mes jours et me donne le goût d’aller vers mon futur. Je t’en supplie Seigneur, laisse ton amour se répandre sur ma vie.

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Laisse-moi te dire…

Père…

Laisse-moi te dire tout mon amour, ma reconnaissance immense et ma gratitude profonde. Tu t’es penché sur ma vie, tu as dissipé mes angoisses, tu m’as remis sur le chemin qui mène à ta maison.

Père…

Laisse-moi te dire toute ma reconnaissance pour les amis retrouvés, pour les affections rendues, pour la richesse des liens que je peux à nouveau tisser. Tu m’as ouvert les yeux sur les vraies amitiés, celles qui ne tiennent pas compte des bavardages et des critiques stériles, mais qui restent fidèles quelles que soient les circonstances.

Père…

Laisse-moi te dire toute ma joie de discerner à nouveau un bout de ton chemin. J’étais perdu, enfermé dans un brouillard opaque, et tu es venu. Tu as mis ta lumière devant mes pas, de l’espérance sur mon chemin, de l’enthousiasme dans mon avenir.

Père…

Laisse-moi te louer et te bénir pour tant de bienfaits, tant d’amour manifesté, tant de grâce déversée. Laisse-moi te dire combien je t’aime, et que je n’ai qu’un seul désir : vivre toujours à l’ombre de ta tendresse.

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Quand je te prie…

Père…

Chaque jour, quand je te prie, je sens ton Esprit vivre en moi. Il me souffle les mots d’espérance, il me guide dans ma prière. Il dit pour moi les mots de ton Royaume, souffles inexprimables pour mon âme fatiguée. Il te dit mes souhaits, mes attentes, mes rêves et mes souffrances.

Père…

Chaque jour, quand je te prie, je sens ton Esprit vivre en moi. Il me parle de ta grandeur, de ta splendeur. Il décrit pour moi les paysages inviolés de ton Royaume, il fait défiler devant mes yeux éblouis des splendeurs que je ne savais pouvoir connaître un jour.

Père…

Chaque jour, quand je te prie, je sens ton Esprit vivre en moi. Il dit pour moi mes amours et mes rancunes, mes joies et mes souffrances. Il m’ouvre aux chemins de pardon que tu traces devant moi, et m’invite à courir avec joie, sur les sentiers de reconnaissance qui jalonnent ma vie.

Père…

Chaque jour, quand je te prie, je sens ton Esprit vivre en moi et faire de ma prière un rendezvous indispensable.

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Comme une source…

Père…

Comme une source dans mes déserts, une oasis dans mes prières, tes paroles sont pour moi un rafraîchissement et un bienfait infini. Tu trouves les mots justes, ceux qui touchent le cœur et transforment un moment d’abattement en instants de joie.

Père…

Comme une source dans mes déserts, une oasis dans mes prières, ces moments de rencontre bouleversent ma vie. J’aime infiniment ces instants hors du temps, ces heures passées avec toi, en tête à tête bienfaisant. J’ai le sentiment alors, d’être au cœur d’un immense jardin rempli de fruits splendides et de fleurs multicolores.

Père…

Comme une source dans mes déserts, une oasis dans mes prières, tu me conduis à sortir des formules infiniment répétées, de la contemplation stérile de mes déboires et de mes déceptions. Tu me conduis de mes échecs, à la promesse de la plénitude de ta grâce. Tu changes mes paysages, m’amènes vers de plus beaux rivages, où je peux contempler ma vie sous un angle nouveau, illuminé par la grâce.

Père…

Comme une source dans mes déserts, une oasis dans mes prières, reste à jamais près de mon cœur.

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Je ne veux pas…

Père…

Je ne veux pas que ma prière soit faite de belles paroles assemblées, de formules religieuses qui sonnent bien à l’oreille et au cœur. Je veux que ma prière soit un don de moi-même, une consécration à ton service, une mise à disposition de mon être tout entier.

Père…

Je ne veux pas que ma prière soit un écran qui cache les vrais problèmes, les vraies souffrances, les vraies requêtes. Je veux que ma prière soit cri de mon âme, espérance absolue en ta grâce toute puissante.

Père…

Je ne veux pas que ma prière, soit une liste ininterrompue de mes désirs, de mes fantasmes et de mes exigences. Je veux que ma prière se mette à ton écoute, qu’elle se fasse porte-parole de ta volonté, messagère de tes exigences, émissaire de ta Bonne Nouvelle.

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Un peu de soleil…

Père…

Mets un peu de soleil dans ma vie, un peu de ta lumière sur mes actions coutumières. Je souffre de n’être que moi-même, limité à mes préjugés et à ma vision étriquée de ton monde. J’ai besoin que tu m’ouvres à ton infini et que tu donnes une autre dimension à mes actes.

Père…

Mets un peu de soleil dans mes journées, colore par ta lumière les heures de mes jours. Fais de ma grisaille quotidienne, une explosion de couleurs, un arc-en-ciel qui chante ta grandeur et ta beauté.

Rends-moi sensible à la profusion de nuances que tu mets en toutes choses.

Père…

Mets un peu de soleil dans mes soucis, éclaire-les de ta clarté, pour que plus jamais ils n’obscurcissent mon espérance. Donne-moi de savoir prendre de la distance par rapport à ce que je j’appelle mes problèmes, ouvre-moi aux solutions que tu as déjà préparées.

Père…

Mets un peu de soleil dans ma vie pour qu’à son tour, elle devienne lumière pour mes prochains.

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Instants de grâce Père…

J’aime Seigneur, ces instants de grâce, quand devant moi tu traces des chemins de tendresse.

J’aime ces instants de grâce, quand tu me rejoins au cœur de mes prières, au centre de mes préoccupations, au fond de mes angoisses et de mes doutes, ces moments où tu me fais sentir la richesse de ton amour, la réalité de ton souci pour moi.

Père…

J’aime ces instants où tu allumes au fond de mes yeux et au creux de mon âme la lumière de l’espérance, la certitude de ta présence.

J’aime ces instants de grâce, quand la dureté du monde et les certitudes de mes doutes se diluent dans la réalité de ta paix.

Père…

J’aime ces instants de grâce quand ton monde rejoint le mien, quand mes narines étonnées découvrent les fragrances d’éternité.

J’aime ces instants de grâce, quand je peux toucher de l’âme le bord de ton Royaume et m’étonner déjà de découvrir si proche,w la porte de ta maison.

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