Sous les cieux alpins suisses, une symphonie parfaite entre glisse et décors enchanteurs, fusionnant élégance et retour à la nature.
Éditorial
Crans-Montana, c’est d’abord un souvenir heureux. Celui de cette vallée que l’on quitte à force de virages ou de funiculaire, pour s’élever, en famille, vers la promesse d’une parenthèse insouciante. Sous son chapeau de neige et sous le soleil du Sud exactement (300 jours !), dans l’axe privilégié des plus belles Alpes, la « ville à la montagne » a toujours marqué, pour moi, un temps fort de la vie, de l’hiver.
Après Verbier, après Zermatt et Genève, voici Crans-Montana. Promoteur inlassable de la Suisse, de ce qu’elle fabrique, invente et offre de meilleur, prescripteur d’envies et d’élans, helvet magazine ouvre enfin ses pages à cette autre icône nationale. Voici, sur le Haut-Plateau, celle qui a pour ainsi dire inventé le tourisme au flanc nord du Valais, les courses de ski et le golf en montagne !
Crans-Montana : une aventurière doublée d’une élégante, singulière station devenue ville, offrant le meilleur des deux mondes. Ici, le chic consommé des Omega European Golf Masters, l’art, la musique, la gastronomie. Là, la sauvagerie primordiale des glaces de La Plaine Morte, l’appel du grand blanc et les pulsations promises par la Coupe du Monde de ski alpin, en 2027. Une allégorie de la nation tout entière, en quelque sorte, conciliant l’inconciliable.
Il s’agit bien de cela : reconnaître et célébrer l’art de vivre de ce délicieux coin des Alpes, façonné au fil du siècle écoulé par la puissance des paysages, l’envie de les parcourir et d’y trouver sa place, son oxygène, son inspiration. Les grands de ce monde sont tombés sous le charme. Beaucoup d’autres ont apporté leur pierre à l’édifice commun d’un rayonnement international, jusqu’à attirer en ces terres Vail Resorts, le géant américain des sports d’hiver, promesse d’une impulsion nouvelle. Pieds ancrés dans les traditions, tête à tête avec les étoiles, audaces de demain en mains, voilà Crans-Montana, plus désirable que jamais.
Christian Bugnon Éditeur & rédacteur en chef
FOLLOWING DOESN’T GET YOU THERE FIRST. ERLING HAALAND WEARS THE NAVITIMER.
Coups de golf, coups de vent, coups de génie
La Suisse, écrin du nouveau nomadisme
L’art de marier liberté professionnelle et grand air
Édition, administration et publicité District Creative Lab sàrl I Place de la Palud 23, 1003 Lausanne — Suisse I info@district.swiss I district.swiss I Tél : +41 21 312 41 41 Rédacteur en chef Christian Bugnon : christian@helvet.swiss Cheffe de projets Anne-Laure Bugnon : annelaure@district.swiss Rédaction info@helvet.swiss | Daniel Bauchervez, Christian Bugnon, Isabelle Guignet, Claude Hervé-Bazin, Philippe D. Monnier, Hélène Dubraviez, Yannick Nardin, Samia Tawil Photographes Charnaux, Louis Dasselborne, Quentin Décaillet, Dominique Derisbourg, Charles Dubost, Patrick Güller, Lumento, Olivier Maire, Luciano Miglionico, François Panchard, Nicolas Sedlatchek, A. Trüb — Crans-Montana Tourisme Graphisme District Creative Lab — Samuel Galley Traduction anglaise Karen Cooper Photolithographie RS Solutions Publicité info@district.swiss Copyright © 2024-2025 helvet magazine, tous droits réservés. Tous les textes et visuels publiés sont soumis au droit d’auteur. Leur reproduction, en tout ou partie, est strictement prohibée, sauf autorisation expresse des ayants droit respectifs. Cover Patrick Güller | Prochaine édition helvet Crans-Montana ÉTÉ 2025 I Dans la même collection : helvet magazine Zermatt, Verbier et Genève, livre helvet Verbier | shop sur helvet.swiss Living the high life !
DOMAINE CRANS-MONTANA, C’EST EPIC !
C’est officiel. Après Andermatt, CransMontana a rejoint la famille Vail Resorts. Le plus grand groupe de tourisme de montagne au monde s’implante ainsi dans le Valais et ouvre les pistes locales aux porteurs de son Epic Pass, qui permet de skier dans les 42 stations que l’entreprise gère à travers le monde — et dans d’autres encore, partenaires du dispositif (comme Verbier). Lorsqu’on skie en Amérique du Nord, le pass permet même de bénéficier de 20 % de réduction sur toute une gamme de services et d’une assurance-remboursement en cas de blessure, de perte d’emploi ou de fermeture de stations ! En Suisse, l’Epic Pass doit obligatoirement être acheté en ligne, à l’avance.
epicpass.com
SKI
COMPÉTITIONS
AU SOMMET
L’hiver sera (très) sportif à Crans-Montana ! Après treize années d’absence, la Coupe du monde FIS de ski alpin revient sur le Haut-Plateau pour deux épreuves de vitesse hommes, les 22 et 23 février 2025 (descente et super-G). Le cadre était tout trouvé : la piste Nationale — redessinée. Un écho à la légendaire descente de 1987, qui avait vu les skieurs prendre le départ au même endroit, à Bella Lui. Le nouveau tracé, décidément très apprécié, verra aussi se tenir deux descentes de la Coupe d’Europe FIS masculine dix jours plus tôt, les 12 et 13 février. De jolis amusegueule en attendant l’organisation des Championnats du monde de ski alpin à Crans-Montana en 2027. Rien que de bonnes nouvelles ! skiworldcup-cransmontana.ch
CULTURE
LE RENDEZ-VOUS DES MÉLOMANES, 15e OPUS
Les Crans-Montana Classics, c’est une quinzaine de concerts exceptionnels tout au long de l’année, dans un large éventail de lieux évocateurs de la station : églises et chapelles, Fondation Opale, centre de congrès et même parcours Severiano-Ballesteros en août, au niveau du 13e trou ! Pour cette 15 e édition anniversaire, le désormais incontournable gala du Nouvel
An réunira le pianiste virtuose russe Nikolaï Khozyaïnov et la soprano arménienne Juliana Grigoryan. Suivront le rituel spectacle musical pour les familles le lendemain, autour de Casse-Noisette, puis le grand festival d’hiver, du 15 février au 8 mars. cmclassics.ch
ACTIVITÉS
L’APPEL DU GRAND
DÉSERT BLANC
Établie à Savièse, la Swiss Mushing Company propose tout l’hiver de courts baptêmes en traîneau à chiens du côté des Plans-Mayens, à Crans-Montana (parfaits pour les familles), mais aussi des initiations en bonne et due forme (d’1 h) réservées aux adultes sur le glacier de La Plaine Morte — à la tête d’un attelage de deux ou trois animaux. Non sans avoir appris, au préalable, à interpréter leur comportement et à maîtriser le traîneau… Une expérience mémorable dans ce cadre évoquant le (très) Grand Nord. swissmushingcompany.ch
GASTRONOMIE
TO SEE AND BE SEEN
Née à Megève et Courchevel, la Ferme Saint-Amour s’installe cet hiver à Crans-Montana (rue du Prado, 4) — et à Gstaad, aussi. Son crédo ? « Les plus belles soirées des Alpes », feutrées aux premières heures, puis de plus en plus festives et flamboyantes, entre cuisine créative de qualité, décor montagnard hyper-léché, shows et musique live. L’énergie est palpable, dans une ambiance bling bling et happy few. Passé minuit, les bons jours, beaucoup de monde danse sur les tables. lafermesaintamour.com
COMPÉTITION
LE CURLING SUISSE À L’HONNEUR
Jeux olympiques après Jeux olympiques, le curling gagne des aficionados. Développé en Écosse dans les années 1750, adopté par les Suisses dès le siècle suivant, ce sport de précision et de concentration sera à l’honneur cet hiver à Crans-Montana, à l’occasion du 53e Championnat national de Curling Open air — organisé à la patinoire d’Ycoor, du 31 janvier au 2 février. Une trentaine d’équipes de quatre joueurs y sont attendues. Laquelle parviendra à placer le plus de pierres dans la maison (la cible), distante de 44 m, en chassant celles des adversaires ? Laquelle montrera le plus d’entrain à balayer la glace, pour favoriser leur glisse ? L’année passée, c’est Adelboden qui s’était imposée à Lenk.
curling-club-crans-montana.ch
HÔTELLERIE
TROIS HÔTELS DE CRANSMONTANA DISTINGUÉS
PAR MICHELIN
Le célèbre guide français vient de lancer pour son édition suisse un système de classification par clefs, qui distingue les hôtels « proposant les expériences de séjour les plus remarquables ». À Crans-Montana, pas moins de trois établissements se sont vu accorder deux clefs : LeCrans Hotel & Spa, l’Hostellerie du Pas de l’Ours et le Guarda Golf Hotel and Residences. L’Aïda, lui, en a obtenu une. Cinq critères d’évaluation étaient retenus : architecture et design intérieur, qualité du service, personnalité et caractère, rapport qualité-prix et contribution à l’expérience locale. guide.michelin.com
TOURISME
CRANS-MONTANA :
L’APP 2.0
Dans une volonté de renforcer sa communication, Crans-Montana Tourisme & Congrès lance en ce début d’hiver une nouvelle version de son application mobile. Repensée en mode fluide et intuitif, sur un design harmonisé avec celui du site Internet, elle a été conçue pour permettre d’accéder en quelques clics à l’essentiel des actualités, des événements et des informations pratiques de la destination. Le site Internet se dote, lui, d’un chatbot, un nouvel assistant virtuel fournissant des informations en temps réel sur l’état des remontées mécaniques, de la météo et les événements à venir.
crans-montana.ch
ACTIVITÉS
LES COURS DE SKI
TRÈS PARTICULIERS DE L’ESS
Outre le Riders Club pour les 1215 ans et les cours classiques de ski et de snowboard (disponibles en groupes ou avec moniteur privé), l’École de Ski Suisse (ESS) de Crans-Montana propose aux amateurs de glisse confirmés (niveau noir) des après-midis par modules, autour de disciplines spécifiques : freestyle les mardi et vendredi, freeride le mercredi, race (compétition) le jeudi ! De quoi progresser rapidement. L’ESS organise même, sur demande, des cours de ski de randonnée ou de télémark. esscrans-montana.ch
HÔTELLERIE UN B&B ÉCORESPONSABLE
Route de Diogne, à mi-chemin de Sierre et de Crans-Montana, le Chalet Diognysos se perche au fil de la pente, face au panorama des Alpes — déroulées en contrepoint de la large terrasse. Bâti dans un esprit très attentif au développement durable, ce lumineux écrin tout en bois clair abrite trois chambres spacieuses tout aussi bien dotées côté vue (avec balcon et hamac), et une quatrième pour les familles façon cabane de montagne, avec lits superposés et salle de bains extérieure. En prime : sauna à infrarouge, hammam — et, l’été, l’insolite Coup de Foudre, avec son lit niché dans un tonneau de vin XXL ! chaletdiognysos.ch
INFRASTRUCTURES
TOUJOURS PLUS HAUT
Cradle, comme Crans-Montana et Adel boden-Lenk. L’association, réunissant les communes et les acteurs du tourisme des deux stations, envisage rien moins que la construction d’un téléphérique reliant le Valais à l’Oberland bernois — deux régions qui se sont traditionnellement tourné le dos. Le projet, d’envergure, donnerait naissance au second domaine skiable du pays. Il fait l’objet d’une étude cofinancée par les cantons, dont les conclusions seront dévoilées fin 2025. Le tracé, forcément spectaculaire, survolerait le glacier de la Plaine Morte et effleurerait le Wildstrubel (3’244 m) — suscitant une certaine vigilance des associations environnementales.
GASTRONOMIE UN NOUVEAU CAFÉ
À L’ÂME
BOHÈME
À quelques pas de la station d’arrivée du funiculaire (Route de la Combaz, 4), L’Atelier, ouvert au début de l’été 2024, apporte une nouvelle note bohème à la scène locale. Mi-café, mi-boutique d’artisanat, le lieu, prolongé par une sympathique terrasse panoramique, organise deux jeudis par mois des ateliers créatifs accompagnés d’un apéritif gourmand — notamment autour d’objets décoratifs en macramé ou dentelle de carton. On y savoure au quotidien en-cas salés et gourmandises sucrées, à accompagner d’un jus du jour, d’une bière artisanale, d’un maté ou d’une rasade de kombucha. ateliercafe.ch
GASTRONOMIE
RAQUETTES ET RACLETTE
C’est un peu la soirée dont tout le monde rêve : une lente montée en raquettes dans la nuit étoilée (1 h 30) jusqu’au hameau de Colombire, suivie de la visite d’un vieux mayen et d’une bonne raclette au feu de bois pour se réchauffer (avec polenta et pommes de terre à gogo). Et pour le retour ? Suffit de sauter dans la luge pour regagner Aminona, frontale sur le nez. Cet hiver, l’activité sera proposée du 26 janvier au 24 février (cinq soirs) et, de jour, du 28 décembre au 24 février (trois dates), pour ne rien rater du panorama sur les Alpes Valaisannes. Le hameau, lui, rouvre dès le 20 décembre.
colombire.ch
ACTIVITÉS
PATINAGE ET CURLING, MODE D’EMPLOI
Tous les regards se tournent vers la patinoire en plein air d’Ycoor, au centre de la station, côté Montana — l’une des plus grandes de Suisse, avec près de 2’000 m2 de superficie ! Le lieu, ouvert tous les jours en saison en dehors des compétitions et des entraînements des hockeyeurs du HC Crans-Montana, est accessible gratuitement jusqu’à 8 ans et pour une somme très modique au-delà. Le Centre Ycoor abrite aussi une halle de curling de trois pistes, proposant des initiations par petits groupes (400 CHF avec moniteur et matériel pour 10 personnes maximum, sur réservation au moins 24 h à l’avance).
cransmontana.ch
GASTRONOMIE
COMME À LA MAISON
Nommé Découverte de l’année 2025 par Gault&Millau Suisse, le jeune chef du restaurant genevois Arakel, Quentin Philippe, veille parallèlement sur la carte de La Maison, la nouvelle table du groupe installée à la Résidence Miedzor, avec vue directe sur les greens (enneigés) du parcours Severiano-Ballesteros. Le cadre rappelle celui de la maison mère, avec cuisine ouverte et bar à vins. Côté carte, par contre, on penche davantage vers le bistronomique, au gré d’une cuisine raffinée de saison, soutenue par une belle carte des vins, tant valaisans qu’internationaux.
lamaisoncrans.ch
HORLOGERIE
LA SUISSE À L’HEURE DE WATCHES & WONDERS
Contrastant avec une certaine morosité ambiante, le salon Watches & Wonders annonce l’arrivée de la Maison Bulgari et de six créateurs indépendants. Le grand rendez-vous de l’horlogerie et de la joaillerie de Genève accueillera ainsi au Palexpo, du 1er au 7 avril, pas moins de soixante marques exposantes — un record. L’édition 2025 s’offrira une cure de jouvence en mettant à l’honneur apprentis, nouveaux diplômés et jeunes talents. L’occasion de découvrir des métiers de passion… et peut-être de faire des émules. En 2024, le salon avait déjà réuni un nombre sans précédent de visiteurs (49’000).
watchesandwonders.com
Des pistes plein soleil
Crans-Montana, Meilleur domaine skiable de Suisse romande 2024
Photos Patrick Güller
Le domaine de Crans-Montana-Aminona est singularisé par de larges couloirs de ski idéalement exposés au soleil du Sud.
À Crans-Montana, on a le ski dans le sang. C’est ici, sur le balcon naturel du Haut-Plateau, que fut organisée en janvier 1911 la première course du monde, à l’initiative d’un Britannique. Depuis, on dévale les pentes sans discontinuer, avec vue sur les Alpes, à 180°.
Lorsque le premier téléphérique dépose les skieurs les plus matinaux face à la Plaine Morte, le vaste glacier, blotti sous sa couverture hivernale, s’éveille souvent à peine des brumes, entortillées encore en drapés de coton. Le soleil n’est pas long à s’imposer : avec 300 jours de présence à l’année, Crans-Montana s’arroge le record de Suisse en la matière. Sous les yeux, des pentes dument blanchies de poudre dévalent en courbes onctueuses vers le gouffre invisible du sillon rhodanien, tapis dans l’ombre du jour naissant.
De 1’510 à 2’927 m d’altitude, le domaine s’étale sur le versant nord du Valais, juste en contrebas de la Plaine Morte et d’une trilogie de sommets franchissant allégrement les 3’000 m, Wildstrubel en tête. Voilà un versant béni des dieux, tourné comme une fleur au soleil. En vis-à-vis, les Alpes valaisannes multiplient les 4’000 : Bishorn au premier plan, Weisshorn, Zinalrothorn et immanquable Cervin en léger retrait. Un sacré voisinage — sans oublier, plus à l’ouest, le Grand Combin et, au-delà encore, l’insaisissable mont Blanc. Tous les plus hauts sommets des Alpes, ou presque, réunis en un coup d’œil magistral.
UNE GLISSE POUR TOUS
Voilà Crans, si chic, QG de la gastronomie et de l’hôtellerie de luxe. Montana-Village, central et plus familial. Aminona, en retrait de l’animation. À chaque base son ambiance.
Évasion gourmande et panoramas imprenables sur les Alpes suisses
DÉCOUVREZ NOS RESTAURANTS
Le Bar, des cocktails innovants au coin de la cheminée · La Terrasse Valaisanne, après-ski autour du braséro
La Muña, restaurant fusion japonais-péruvien · Le Lounge, cuisine moderne de saison
Le Carnotzet, les meilleurs fromages du Valais
Coiffant le domaine, le vaste glacier de la Plaine Morte voit resurgir, l’hiver, une mémorable piste de ski de fond à l’ambiance quasi polaire.
D’où que l’on s’élève, l’arsenal des remontées mécaniques converge vers les mêmes pentes joyeusement exposées au Sud. Quelque 140 km de pistes soignées, en majorité bleues et rouges (89 % du total), y drainent les amateurs de glisse. Les casual skiers apprécient les grands boulevards blancs entrelacés d’itinéraires plus joueurs, les bars d’altitude, les buvettes, restos et cabanes gastronomiques (une vingtaine en tout !), où l’on bronze en terrasse entre deux descentes haletantes. Pendant ce temps, à Arnouva, desservi par une télécabine gratuite, les enfants font leurs premiers virages entre tapis roulants et tire-fesses. Bientôt, ils redescendront tranquillement vers Crans par une bleue pas trop exigeante.
ET UNE JUSTE DOSE D’ADRÉNALINE
À l’autre bout du spectre, la noire Chetseron, ungroomed pour le fun, secoue bien les cuisses. Quant au long toboggan de la Kandahar, partie du toit du monde montanais (la Plaine Morte), elle prend rapidement de la vitesse au fil de crêtes aériennes, laissant sur sa gauche le glacier pour dévaler en larges rubans, dans une ambiance de haute montagne. Plus bas, il y a la forêt, refuge des freeriders les jours blancs. Et, juste au pied de Cry d’Er, l’un des plus remarquables
snowparks de Suisse (100’000 m2 !), regroupant de nombreux rails, jumps XXL shapés au laser, et l’unique halfpipe olympique des Alpes valaisannes. En prime : le Cry d’Er Club d’altitude, lieu de toutes les fêtes, poste d’observation tout désigné pour suivre du regard les tricks des meilleurs freestylers, avant de se lancer à son tour.
Il faut aussi tâter des grands runs de compétition. La piste du Mont Lachaux, qui voit rituellement se dérouler le super-G de la Coupe du Monde féminine — avec ses trois sauts, sa face culminant à 53 % de déclivité (pour 120 km/h) et son très retord « trou du renard »… L’incontournable Nationale, aussi, autre favorite des big events, qui retrouve cet hiver les descendeurs et les adeptes du super-G (les 22 et 23 février). En 2027, elle accueillera même l’ensemble des épreuves masculines et le super-G dames des Championnats du Monde de ski alpin FIS. Quarante ans tout juste après les mythiques épreuves de 1987, gravées dans la mémoire locale.
crans-montana.ch mycma.ch skiworldcup-cransmontana.ch
Crans-Montana, côté gourmand
Tour d’horizon des meilleures tables
Texte Claude Hervé-Bazin
Photos Dominique Derisbourg | Quentin Décaillet | Luciano Miglionico
Une création de Franck Reynaud à L’Ours : œuf, céleri fumé, émulsion de pinot gris et feuilles de capucine.
On mange bien sur le Haut-Plateau. Très bien même. En additionnant les notes des neuf belles tables de la station classées au Gault&Millau Suisse, on obtient un chiffre éloquent : 129 points. Une tendance à la hausse ces dernières années, qui n’exclut pas quelques autres pépites.
Au restaurant LeMontBlanc, le chef Yannick Crépaux fait appel à des intitulés ludiques et poétiques. Ici, « végétalise moi avec gourmandise » : daikon, betterave jaune, wasabi, lait de coco et yuzu Kosho (au piment vert).
La palme revient à L’Ours, la table gastronomique de Franck Reynaud à l’Hostellerie du même nom : 18/20 et 1 étoile Michelin. Seule une poignée d’établissements fait aussi bien dans le pays. À tel titre que le cuisinier, bien que Provençal d’origine, s’est vu décerner le Mérite Culinaire suisse, édition 2023. Marié depuis trente ans au Valais, à son terroir et à ses producteurs-artisans, Franck Reynaud s’est construit à travers une philosophie du travail bien fait et du produit juste — de saison. Esthétique. Originalité. Les habitués ne tarissent pas d’éloges. Grand sportif, Franck Reynaud est aussi, believe it or not, co-gardien de la Cabane des Violettes avec le guide Pierre-Olivier Bagnoud. Une parenthèse, certes, mais une autre occasion de bien manger, à 2’208 m, les Alpes Valaisannes sous le nez.
Sous l’aile du chef, la petite table de l’Hostellerie, Le Bistrot des Ours, a lui aussi trouvé sa place dans la hiérarchie Gault&Millau, avec 14 points au compteur. On y retrouve la patte pétillante de Franck Reynaud, entre pierre et bois d’un esprit chalet contemporain.
pasdelours.ch
Désormais incontournable, Franck Reynaud règne aussi sur la carte du Partage, à l’Aida Hôtel & Spa — autre Relais & Châteaux, rénové en 2021 et réservé aux adultes. On y savoure, de part et d’autre de l’âtre ou en terrasse (panoramique), une cuisine conviviale très à la carte, permettant d’opter soit pour des plats individuels, soit pour des plats à partager. Cet hiver (réouverture le 13 décembre) voit notamment proposer un nouveau Menu Découverte subtilement influencé par les traditions transalpines.
aidahotelspa.ch
Unique autre établissement étoilé Michelin sur le Haut-Plateau, LeMontBlanc se perche (logiquement !) sur les hauts de la station, au très chic LeCrans Hotel & Spa. Côté décor : un cadre contemporain aux fabuleuses pépites de panorama, terrasse à l’appui. Voilà un établissement peu banal, entré au Gault&Millau avec 15 points dès son ouverture (16 aujourd’hui) ! Depuis 2020, c’est Yannick Crépaux, l’ancien et fidèle second, qui a repris la baguette magique. Les éloges pleuvent (service inclus). En bouche, des produits incomparables et souvent surprenants, en jonglerie de goûts et textures, servis par des noms volontiers ludiques. Et si on craquait, ce soir, pour le menu opacarophile (« qui aime les couchers de soleil ») en 7 ou 10 plats ?
lecrans.com
Inauguré en février 2023 dans son écrin de forêt, au pied des pistes, le nouvel Hôtel Six Senses a fait doublement irruption sur la scène gastronomique locale, avec deux tables à prendre en compte : Wild Cabin (14 points) et Byakko (idem). Deux partitions aux antipodes géographiques. La première, à la salle cathédrale épurée adossée à une vaste terrasse, se veut brasserie chic, distillant des produits locaux et de saison passés par le four à bois. La seconde, plus feutrée, ne jure que par le Pays du Soleil levant, revisité sur un air assurément actuel : banquettes en soie et céramiques uniques, mais bar et musique live en fin de soirée. Les produits, eux, proviennent principalement de Suisse et du Japon.
sixsenses.com
Le FIVE (14 points), au Guarda Golf Hotel & Residences, en cœur de station, poursuit l’exploration vers un Orient moins extrême. « Cuisine levantine », dit la maison, pour
décrire sa poignée de plats et son large assortiment de mezzés picorant dans les traditions méditerranéennes et moyen-orientales — turque en premier lieu. Le maître-mot, ici, est partage. Tout au centre de la table et chacun pioche. L’occasion de goûter notamment patlıcan (aubergines caramélisées à la patte de dattes et pignons de pins) et ahtapot (poulpe en salade de tomate, orange, citron vert et câpres). Pas courant.
guardagolf.com
Le tour du monde se poursuit. Parmi les tables notées 13 points par Gault&Millau, deux récentes entrées poussent à quitter le cocon des hôtels. Le CaSy d’abord. Ca pour Caroline, la patronne, en salle, accessoirement fille de l’ex-Président de la Confédération Adolf Ogi. Sy pour Sylvain, le boss, un enfant du pays, aux fourneaux. La carte ? Baladeuse et tous azimuts. « Simple, mais bon » conclut Gault&Millau. Sur la route qui glisse vers Lens, le Kaizen, au chalet riche en baies vitrées, joue la traditionnelle partition japonaise, sushis en premier lieu. À Bluche, Edo (repéré par le Bib gourmand) vogue vers les mêmes horizons. Et La Muña, alors ? Voilà peut-être, à l’Hôtel Crans-Ambassador, la plus originale des tables du coin : nikkei — une fusion nippo-péruvienne, née de l’importante communauté japonaise qui émigra jadis au Pérou. De l’Altiplano andin au Haut-Plateau valaisan, il n’y avait qu’un pas. Mais ce sont bien les produits de la mer qui sont à l’honneur, notamment à travers un choix de ceviches et tiraditos sublimés par l’acidité du citron vert ou du yuzu.
casy-montana.ch
kaizenrestaurant.com edo-tokyo.ch cransambassador.ch
Crans-Montana
Le goût de l’altitude
Des pâturages d’origine aux pistes qui en ont fait un eldorado du ski, des mayens d’autrefois à la ville alpine fashionable qu’elle est devenue, Crans-Montana déroule une histoire modelée par la volonté d’hommes et de femmes entreprenants partageant un même amour de la montagne.
Il était une fois un plateau tourné au Sud, survolant le large sillon de la vallée du Rhône. En contrebas, Sierre, au moins deux fois millénaire, et ses vignobles gorgés de soleil.
Au-dessus, les alpages et les sommets des Alpes Bernoises, cachant à l’œil la mer de séracs de la Plaine Morte — parmi les plus vastes glaciers-plateaux de la chaîne.
Le décor est planté. Oscillant entre 1’400 m et 1’500 m d’altitude, le Haut-Plateau déroule des arpents où la pente est loin d’être absente. Ce pays de paysans, pays de mayens (chalets d’altitude), ne vécut longtemps qu’au printemps et à l’automne, lorsque hommes et vaches y séjournaient, entre villages et alpages. Une migration verticale, immémoriale, inaltérable : hiver en bas, été en haut, sans compter les allers et retours vers les vignes et les expéditions en altitude pour aménager et réparer les bisses (chenaux d’irrigation). Noble Contrée et Louable Contrée, disait-on jadis — allusion probable au climat clément.
LES MONTAGNES RÉINVENTÉES
À l’aube des années 1890, deux Valaisans d’en bas, Michel Zufferey et son beau-frère Louis Antille, tombent sous le charme du Haut-Plateau lors d’une partie de chasse. L’heure est au développement du tourisme. Depuis plus d’un demisiècle, les voyageurs, britanniques et français d’abord, ont peint du Valais un portrait romantique de paradis perdu. Les toiles de Turner ont enfoncé le clou et la conquête du Cervin renforcé l’envie de la bourgeoisie urbaine de se confronter à l’enivrante sauvagerie des montagnes. Le train fait déjà escale en gare de Sierre et va bientôt rejoindre l’Italie par le Simplon, dont on creuse le tunnel.
En 1893, l’Hôtel du Parc est ainsi inauguré au-dessus de Montana. On s’y hisse à dos de mulet ou en chaise à porteurs depuis Corin, portant fièrement redingotes ou ombrelles. Trois ans plus tard, une route à péage est aménagée.
À quelques encablures, des artistes se regroupent à Savièse autour de Raphaël Ritz et d’Ernest Biéler, sublimant sur leurs toiles paysages montagneux et paysans montagnards. L’heure est au pittoresque, à la redécouverte d’une authenticité idéalisée, préservée des influences néfastes de la plaine et des villes. Bientôt, le peintre Albert Muret s’installera à Lens et représentera le Haut-Plateau.
L’ESSOR DE LA STATION DE CURE
Un jour de 1896, Michel Zufferey voit débarquer chez lui un médecin phtisiologue de Leysin « un peu fou », le Dr Théodore Stephani, en quête d’un lieu moins brumeux où installer ses tuberculeux. Soleil et bon air, vents limités, le Haut-Plateau l’enchante. L’astre luit ici plus que partout ailleurs au pays : 2’200 heures par an, affirme bientôt le bon docteur dans la Revue médicale de la Suisse romande.
Une dizaine de patients rejoint l’Hôtel du Parc, où Stephani fait installer le chauffage central et Zufferey la première ligne téléphonique du Valais — alors même que les habitants du Haut-Plateau et du bourg de Lens, 300 m en contrebas, vivent encore chichement, en autarcie presque complète. Le Dr Stephani fait accepter « l’industrie des étrangers » en soignant tous les malades du coin. Mais la coexistence est parfois houleuse… notamment entre tuberculeux et premiers touristes, qui craignent la contagion.
C’est ainsi que, fin 1899, des investisseurs genevois financent la construction du sanatorium de Beauregard (vite reconverti en hôtel-palace Bellevue). Le panorama sur les 4’000 m des Alpes valaisannes aide à guérir, c’est certain. D’autres sanas sortent de terre, puis l’Hôtel Forest à Vermala. L’année suivante (1905), la Société de Développement de Montana (SDM), réunissant les principaux acteurs de la jeune station, obtient de la commune de Lens un moratoire interdisant pour 50 ans la construction d’autres hôtels.
Née des montagnes, grandie autour des établissements de cure à la fin du XIXe siècle, Crans-Montana a adopté le tourisme avec l’essor de la Belle Époque puis des Années Folles.
Sanatoriums et pensions de cure se multiplient néanmoins — les meilleurs avec « téléphone et eau courante dans toutes les chambres, salles de bains nombreuses, ascenseur et forêt de sapins idéale pour la cure d’air ». En 1911, le funiculaire Sierre-Montana-Vermala, le plus long de Suisse (4,2 km), réduit de trois heures le temps de trajet jusqu’à la station !
UN ADN SPORTIF
Sir Henry Lunn, tombé en pamoison devant les prairies fleuries du plateau, rachète le Bellevue. En 1906, les greens du premier 9-trous remplacent les pâturages ; neuf autres s’ajouteront deux ans plus tard. Le golf est relancé aprèsguerre par Élisée et Albert Bonvin. Originaires de Chermignon, anciens concierges au Ritz parisien, les compères ont fondé en 1914 l’Hôtel du Golf et des Sports, avec plage et piscine — le premier de Crans, que l’on n’appelle pas encore ainsi. D’autres suivront, encouragés par la création en 1928 de la Société de Développement de Crans (SDC). À Montana les malades, à Crans les sportifs…
Arnold Lunn, fils d’Henry, lance en 1911 la première compétition de ski du Haut-Plateau : The Lord Roberts of Kandahar Cup Challenge. Une sacrée course, de La Plaine Morte
jusqu’en station, remportée en… 1 heure et 1 minute ! La section Montana-Vermala du CAS est fondée en 1920, précédant l’inauguration de la cabane des Violettes, puis du premier ski-club dans les années 1930. L’étonnant funiluge, transportant une vingtaine de skieurs d’un coup, a alors déjà cédé la place aux remonte-pentes. Des têtes couronnées belges, néerlandaises, portugaises, puis italiennes, fréquentent Montana-Crans (comme on l’appelle alors), contribuant à placer la villégiature sur la carte des lieux qui comptent. Léopold III se fait même construire un chalet. En 1939, l’Open Suisse s’installe sur le parcours de l’actuel golf Severiano-Ballesteros, pour n’en plus repartir. Intellectuels et vedettes du grand écran suivent.
La légende est établie. Après-guerre, les sociétés de remontées mécaniques se développent et la pratique du ski alpin explose. Pour la station, les championnats du monde de la discipline en 1987 sont à marquer d’une pierre blanche : l’équipe de Suisse y décroche huit titres mondiaux sur dix ! L’urbanisme reconfigure peu à peu les lieux, fusionnant visuellement Crans et Montana — à défaut d’intégration politique pleine et entière. Prochaine étape majeure : les Championnats du Monde de ski 2027.
Fondation Opale
Le Temps du rêve
Si pointillisme et motifs traditionnels imprègnent depuis toujours les œuvres des artistes aborigènes, le traitement de ce Big Boss White Hat, de Trevor Nickolls, est assurément contemporain, à cheval sur deux mondes.
À mi-chemin de Crans-Montana et de la vallée du Rhône, l’unique centre d’art contemporain d’Europe dédié à l’art aborigène australien célèbre en ce mois de décembre six années d’existence. L’occasion de s’entretenir avec sa fondatrice, présidente et mécène, Bérengère Primat.
Les expositions temporaires de la Fondation Opale mettent fréquemment en contrepoint des œuvres d’artistes aborigènes et occidentaux. L’occasion de mesurer différences et similitudes.
Reflétée par les eaux du lac Louché, la façade de la Fondation Opale, aux 84 panneaux de verre photovoltaïque, renvoie elle-même l’image des Alpes qui l’entourent. Un jeu de miroirs qui invite déjà à la réflexion. Siège de l’exFondation Pierre Arnaud, l’édifice est occupé depuis fin 2018 par la Fondation Opale. Une entité unique en son genre, née de la rencontre de plusieurs rêves.
SUBMERGÉE PAR L’ÉMOTION
En 2002, la jeune Bérengère Primat assiste à l’inauguration à Paris d’une exposition consacrée à l’art aborigène australien. C’est le coup de foudre. Pour les œuvres, qui embrassent une quête primordiale remontant aux origines de l’homme et du monde même (elle en achète deux). Pour le commissaire de l’exposition, également… Son nouveau compagnon l’entraîne sur ces terres qu’il explore depuis de nombreuses années, au contact de la mosaïque de peuples qui, depuis 65’000 ans, ont façonné l’Australie originelle. L’Aventure, avec un grand A.
Au coin du feu, dans le désert rouge de l’outback comme dans les régions détrempées par la mousson de la Terre d’Arnhem, la création et les conversations ramènent toujours, in fine, au Rêve — Dreaming en V.O. Dans cette cosmologie complexe de traditions orales et de légendes s’exprime le fondement de toutes choses, le monde des esprits qui précède l’avènement
du vivant, dicte les lois qui régissent l’univers et la place qu’y trouve chacun. Une manière, puissante, de replacer l’homme au cœur de cette Nature qui l’a façonné.
LA GRANDE CAUSE DE L’ART ABORIGÈNE
Héritière de la famille Schlumberger — très impliquée dans le mécénat —, la jeune femme constitue au fil de ses voyages et rencontres l’une des plus remarquables collections d’art aborigène au monde. Elle regroupe actuellement 1’540 œuvres, exposées par roulements au gré des 1’000 m2 et des deux expositions annuelles de la Fondation. Sa vocation ? « Faire connaître et reconnaître à sa juste valeur cette forme d’expression artistique », argumente Bérengère Primat. Pourquoi ? « Le premier mot qui me vient à l’esprit est Respect. Respect de la nature (dont l’Homme fait partie), du cycle de la vie, des traditions revues ‘au goût du jour’. Le deuxième serait Adaptation, car tout ce qui n’évolue pas disparaît et les artistes aborigènes ont su traduire leurs œuvres cérémonielles éphémères en peintures contemporaines — aujourd’hui vendues à ArtBasel ! »
« Les premières expositions, je les ai rêvées, se souvient Bérengère Primat. Aujourd’hui, elles sont construites au fil des conversations avec Georges Petitjean, conservateur de ma collection. » Le 15 décembre verra inaugurer Rien de trop beau pour les dieux, « une exploration de la diversité
La nouvelle aile de la Fondation Opale, réalisée fin 2023, lui a permis d’ouvrir un auditorium, une médiathèque et des espaces de stockage.
des créations liées à la spiritualité, mettant en lumière des autels et des œuvres contemporaines issues de différentes traditions religieuses. » Une manière de replacer les artistes aborigènes dans un monde de l’art global.
UNE FONDATION AUX LARGES AMBITIONS
Outre ses partenariats avec les plus grandes institutions culturelles internationales (Musée Yves Saint-Laurent de Marrakech, MUDEC milanais, Fondation Cartier, Palais de Tokyo…), la Fondation Opale consacre beaucoup de son énergie à l’organisation d’événements réguliers, ici même, à Lens : visites commentées, ateliers créatifs — tous âges confondus —, rencontres avec les artistes, conférences, projections et même théâtre.
Les derniers travaux sont à la hauteur des ambitions. La Fondation s’est récemment dotée d’une nouvelle aile à la façade reproduisant sur panneaux d’aluminium une œuvre de Jackie Kurltjunyintja Giles Tjapaltjarri, « choisie pour son caractère sacré évoquant un gardien d’une grotte de la connaissance ». Le bâtiment réunit un auditoire de 124 places (à l’acoustique superbe), une bibliothèque thématique doublée d’archives et un espace de stockage des œuvres. Tout pour accueillir le public et faire rayonner mieux encore l’art de la plus ancienne culture vivante sur Terre.
fondationopale.ch
Patrick Güller, l’artisan des belles lumières
Du côté des Violettes, les cabines survolent le grand désert blanc, griffé de traces éparses de skieurs imprimées dans la poudreuse.
L’automne s’achève à peine que le lac de Tseuzier, troquant ses turquoise estivaux, s’enrobe déjà d’hiver, entre premières chutes, brumes et nuées.
Levé avant l’aube, la montée vers les crêtes rocailleuses du Petit MontBonvin (2’412 m) est récompensée par un lever de soleil dans l’axe.
Depuis les pentes du domaine skiable, orientées au soleil du Sud, se dessine la profonde échancrure de la vallée du Rhône.
Aux Plans-Mayens, l’hiver montanais sublime la montagne sous une épaisse couverture blanche.
Sport et montagne, telles sont ses deux passions, réunies dans des images sublimant la beauté des Alpes valaisannes — et de la région de Crans-Montana en particulier. Rencontre avec un jeune photographe aux pieds bien ancrés dans le terroir qui l’a vu naître.
Tout a commencé par le fun de se filmer entre copains, lattes aux pieds, puis l’été suivant, à vélo. Dans le viseur : les Alpes, si belles. C’est ainsi que, pour Patrick Güller, sport et montagne sont devenus indissociables. Le Valais ?
« Un grand terrain de jeu. » Le ski ? Le VTT ? Le trail ? Des vecteurs d’explorations, permettant de parcourir vallées et sommets, « découvrir des coins nouveaux » — et, désormais, repérer des lieux pour de futurs shootings.
PHOTOGRAPHE PAR PASSION
De son propre aveu, rien ne prédestinait Patrick à devenir photographe. Instagram en a décidé autrement, favorisant les échanges, les progrès techniques, l’essor initial. Peu à peu, la passion a supplanté le raisonnable et, études de marketing bouclées, le jeune homme s’est lancé en solo dans l’aventure de la photo professionnelle. L’essentiel n’est plus aujourd’hui le nombre de followers (67’200 au compteur, tout de même !), mais l’énergie de la découverte, qui pousse toujours plus loin, techniquement, géographiquement. Outdoors, sport, tourisme, voyage, le créneau est encombré, mais le challenge relevé.
Comment se distinguer dans la masse des images noyant les réseaux ? En raffinant ce que l’on aime. En l’occurrence : les paysages de montagne de grande ampleur. C’est le Valais, affirme-t-il, qui l’a nourri de ses « jeux de lumières incroyables », de ses levers et couchers de soleil. Autant d’excuses pour reprendre chaque fois de l’altitude et passer la nuit là-haut, en attendant l’instant précis où, matin venu, dans la solitude fraîche de l’aurore, le soleil, franchissant le rideau opaque des Alpes, s’affranchit de l’ombre pour inonder la nature. À ces heures sereines, loin des foules, la sensation de vie est plus intense. « Magique », affirme Patrick… même lorsqu’il faut affronter le froid, en tente, l’hiver.
LE VALAIS AU CŒUR
Né à Martigny, grandi du côté de Conthey, le jeune homme est un fidèle de Crans-Montana. Pour les « vues incroyables de la Plaine Morte, envoûtantes aux lever et coucher de soleil ». Pour les sauvageries discrètes de La Tièche et du secteur étendu entre Bella Lui et la Plaine Morte, « pas trop connu ». Pour la cascade du Pichiour, aussi, dont le rideau d’eau, l’été, dissimule aux regards le sentier du vallon de la Raspille. « Ce qui est intéressant à Crans-Montana, c’est la variété des paysages, des marges de la plaine du Rhône jusqu’à plus de 3’000 m, dessinant un terrain de jeu aux facettes variant constamment au fil des saisons. »
Un lever de soleil hivernal depuis le haut Valais. Un automne dans les mélèzes de Tseuzier ou un coucher de soleil dans l’axe du Rhône… Derrière l’image, la logistique est là. Il y a les horaires des remontées mécaniques à respecter. Les kilos de matériel à charrier, drone inclus. Les pellicules, aussi, avec un retour partiel vers l’argentique — « un contraste qui fait du bien et pousse à davantage réfléchir compositions et choix, plutôt que de ramener 1’500 images dans la journée. » La planification pour les clients commerciaux exige, elle, des shootings quasi « millimétrés », avec horaires, angles prédéfinis et figurants sélectionnés à l’avance. Le reste du temps, Patrick saute dans son van (devenu base mobile) et se contente de consulter météo et temps de marche, en quête de beaux instants et de belles rencontres. Dans les Alpes. Vers les Pyrénées. Jusqu’au cap Nord. Partout où la Terre se redresse en sommets aguicheurs. « Pour être au bon endroit au bon moment. »
patrickgueller.com
FENDI
Private Residences
Crans-Montana
Le nouvel étalon de l’immobilier de luxe en montagne
C’est l’un des plus importants développements immobiliers de cette génération. Sur le site privilégié de l’ex-Hôtel Alpina & Savoy, au cœur de Crans-Montana, doivent voir le jour trois résidences très haut de gamme, développées en partenariat avec la maison de luxe romaine Fendi — le tout premier projet de ce type en Suisse.
L’ambition est grande : rien moins que de «redéfinir l’habitat de luxe, dans une harmonie consciente des enjeux écologiques, fondant architecture et nature». Où mieux qu’à Crans-Montana, baignée par l’aura des personnalités qui foulent depuis longtemps son sol, par l’omniprésence du soleil et la beauté des sommets alpins dressés en toile de fond ? Urbaine juste ce qu’il faut, facilement accessible et néanmoins refuge immergé dans les montagnes, la station était la candidate idéale. Où mieux qu’à cet emplacement, niché à quelques encablures du centre, entre télécabines, lacs et golfs, à l’orée même de la forêt de sapins ?
UN HÉRITAGE SÉCULAIRE
En 1912, un an tout juste après l’organisation de la première course de ski du monde à Crans-Montana, Alfred Mudry, professeur de son état, fait bâtir un collège international aux marges hautes de la jeune station d’altitude. L’histoire fera de cet élégant édifice historiciste une pension, puis un hôtel de luxe — rejoint en 1929 par le Savoy, aux lignes résolument modernes pour l’époque. Voilà l’Hôtel Alpina
& Savoy né. L’établissement, repris par la seconde, puis la troisième génération de Mudry, s’affirme comme un bastion du bien-vivre autour de sa piscine (une rareté alors !), de sa table et de ses soirées glamour.
Cette bulle de temps suspendu se referme après plus d’un siècle de bons et loyaux services. Représentant la quatrième génération, Michèle Luyet-Mudry veut impulser une nouvelle direction : le temps est venu de réinventer la propriété.
UN PROJET FUSIONNANT LES EXPERTISES
C’est une rencontre qui donne le tempo, puis le ton. Celle de Florian Steiger, spécialiste de l’immobilier de luxe en montagne. Implanté à Crans-Montana, Verbier et Zermatt, celui-ci sait de quoi il parle. Depuis plus d’une décennie, son entreprise protéiforme, associée à Sotheby’s International Realty, a développé une approche holistique permettant de gérer l’ensemble des besoins touchant au domaine immobilier, de la conception à la construction en passant par la gestion et les aspects légaux. Fort de cette expérience,
The pinnacle of self-expression.
Bentayga Extended Wheelbase Mulliner.
With a powerful V8 engine, as well as the latest technology and truly unrivalled craftsmanship, the Bentayga Extended Wheelbase Mulliner sets a breathtaking new benchmark for SUV luxury and wellbeing.
Bentayga Extended Wheelbase Mulliner (V8) WLTP drive cycle: fuel consumption, mpg (l/100 km) –Combined 21.7 (13). Combined CO₂ – 296 g/km. Fuel efficiency class: G.
Conscientes des enjeux écologiques, les FENDI Private Residences seront dotées d’un niveau d’isolation ultraperformant, de vitrages électrochromes sur les façades tournées au sud, de toits solaires alimentant espaces communs et voitures électriques, ainsi que d’un bassin de récupération des eaux de pluie pour l’arrosage.
Steiger&Cie propose une association avec la maison de luxe italienne Fendi, qui s’aventure depuis peu dans des projets immobiliers d’envergure.
L’iconique griffe romaine, qui professe les mêmes valeurs d’esthétique et de durabilité, sera en charge de la décoration. Elle fournira le mobilier à travers sa ligne Fendi Casa et… l’architecte — Marco Costanzi, déjà à l’origine des Fendi Private Suites, inaugurées à Rome en 2016 dans le palazzo-navire amiral de la marque, situé à quelques pas de la fontaine de Trevi. Formé à Florence aux raffinements des arts italiens, l’homme est réputé pour le rôle créatif central qu’il attribue aux éclairages. Mario Nanni, lighting designer de renom, soutient la vision au gré de systèmes LED à la pointe de la technologie, fusionnant sources naturelles et artificielles en jeux d’ombres et de lumières.
LA PUISSANCE DES PARTENAIRES LOCAUX
L’équipe s’appuie sur deux poids lourds suisses : le cabinet d’architecture valaisan Comina, partenaire de longue date de Steiger&Cie, en charge de l’exécution, et la firme saint-galloise Enea Landscape Architecture. Plus qu’une simple entreprise de paysagistes, cette dernière a déjà dirigé plus d’un millier de chantiers à travers le monde. Son crédo tient en un mot : symbiose. Symbiose — et fluidité — entre espaces intérieurs et extérieurs, entre nature et architecture, entre culture, art, design et durabilité. Le dirigeant de l’entreprise, Enzo Enea, est d’ailleurs à l’origine d’un Musée de l’Arbre, situé au siège de Rapperswil-Jona, où ont été déplacés des géants condamnés par les projets de construction. Car oui, chez Enea, on gère aussi cet aspect des choses ; on n’attend pas que la végétation pousse, on la déménage, on
la réorganise, on la sublime ! Ici, ce seront pins sylvestres et charmes, dressés en écrans abritant le complexe et ses fragments de prairies alpines du monde extérieur.
ÉLÉGANCE, SOPHISTICATION ET LIFESTYLE
Un point commun réunit tous ces experts : le souci du détail. L’idée ? Donner naissance, en ce lieu privilégié de la station, à trois résidences évoquant de grands chalets, plongées dans le paysage à travers une esthétique contemporaine sophistiquée, mais inspirée par l’étoffe de la tradition. Étendu sur plus de 6’700 m2, le complexe comprendra une dizaine d’unités résidentielles de grand volume (à partir de 173 m2) et plusieurs suites hôtelières, répondant à une approche durable en termes d’isolation et d’énergies (renouvelables). À l’extérieur : des géométries de Pietra Valmalenco, un grès lombard finement veiné associé à l’architecture milanaise, étiré en lignes étroites pour rappeler le design de la cape Astuccio imaginée par Karl Lagerfeld en 1971 ! À l’intérieur : des espaces gainés de vieux chêne, aux pépites de matériaux naturels, chaleureux et lumineux, irrémédiablement aimantés par le panorama.
Là, une piscine surgira de la roche, regard rivé sur les montagnes, avec son spa tout en baies vitrées, son jacuzzi, son sauna, son hammam, ses deux salles de massage… S’ajouteront salle de sport, ski lounge, espace polyvalent (pour la pratique du yoga notamment), mais aussi des services de conciergerie et de restauration privée prêts à répondre aux moindres caprices des heureux hôtes de ces lieux — qui devraient s’installer en 2026, dans ce cocon pensé pour associer en un seul lieu toutes les excellences.
steigercie.ch
Entretien avec Nicolas Féraud
Président de Crans-Montana
Texte Claude Hervé-Bazin
Photo Commune de Crans-Montana
Crans-Montana fait partie de ces lieux rares, où l’on a pour ainsi dire inventé le tourisme et les loisirs. Plus d’un siècle d’expérience, ça compte ! Mais si la villégiature et la santé ont construit sa réputation, la station et ses partenaires du Haut-Plateau, Icogne et Lens, réunis dans l’ACCM (Association des Communes de Crans-Montana), voient plus loin. Le mouvement, initié au début des années 2000, a un but : devenir un pôle économique à portée internationale. Une dynamique visant une haute qualité de vie, soutenue par l’arrivée récente du numéro un mondial des sports d’hiver, Vail Resorts, nouveau propriétaire des remontées mécaniques.
Nicolas Féraud, en quoi Crans-Montana se singularise-t-elle ? Crans-Montana offre tous les services d’une ville, mais avec le plaisir de trouver la nature sur le pas de sa porte, grâce à un grand « terrain de jeu » très accessible étalé entre 1’500 et 3’000 m d’altitude, baigné de soleil presque toute l’année, des lacs, trois parcours de golf, un large réseau d’itinéraires de randonnée et de bike et notre grandiose panorama ! La station combine ainsi vie urbaine et environnement, avec une riche offre culturelle, des événements sportifs de portée internationale (offrant autant de vitrines prestigieuses) ainsi que, bien sûr, une multitude de loisirs, ski et golf en tête.
Pourriez-vous nous présenter les grands enjeux économiques du Haut-Plateau ? La Stratégie de développement intercommunal de l’ACCM définit la vision d’ici 2030. Si le tourisme constitue notre activité fondatrice, essentielle à notre image, dépasser la monoculture qui a prévalu jusqu’au début du XXIe siècle est l’un des objectifs. Dès 2018, on constatait que l’enseignement crée le plus de valeur ajoutée brute. Suivent santé, commerce de détail et activités immobilières. Aujourd’hui, Crans-Montana présente un profil
Il
est des postes qui offrent de vastes horizons. Président du Conseil communal de Crans-Montana, Nicolas Féraud bénéficie d’un point de vue incomparable sur l’économie, le tourisme, la culture et les sports du Haut-Plateau — domaines intimement liés dans une même dynamique productive. Rencontre au sommet.
économique qui correspond à celui d’une petite ville — mais d’une ville à la montagne. Nous souhaitons attirer toujours plus d’habitants à l’année, et cela passe par la création d’emplois qui ne sont pas liés à la saisonnalité du tourisme. Ce dernier reste néanmoins fondamental, avec un relatif équilibre entre l’hiver et l’été, un fort soutien des collectivités publiques et 2 millions de francs investis annuellement pour soutenir près de 90 manifestations. Le tourisme apporte des infrastructures de loisirs et de bien-être qui contribuent à rendre notre région attractive pour ses résidents, et plus une destination est vivante douze mois sur douze, plus elle intéresse les touristes. Un cercle vertueux.
Quels sont les principaux marchés de Crans-Montana en terme de tourisme ? Notre clientèle est à 80 % suisse. Italie, France, Allemagne, Benelux et Royaume-Uni sont nos marchés étrangers les plus importants, avec aussi un fort potentiel de l’Amérique dans son ensemble et du Moyen-Orient.
Pourriez-vous nous parler des objectifs à moyen et long termes de Crans-Montana ? Selon la Stratégie de développement intercommunal, nous voulons faire de la région « un modèle national et international en matière de bien-être et de développement durable harmonieux et coordonné (économie, social, nature) ».
Nous cherchons ainsi à développer les secteurs à fort potentiel anticyclique et en croissance : la santé, l’éducation (nous avons plusieurs écoles internationales) et les technologies. Depuis plusieurs années, nos délégués à l’économie démarchent bien au-delà de nos frontières, favorisant l’installation chez nous de talents qui créent des emplois et favorisent l’activité locale. C’est le cas de start-ups, mais aussi de grands groupes de l’hôtellerie.
Socialement, notre rôle est de redimensionner les services publics pour correspondre à notre croissance, particulièrement en ce qui concerne la gestion de l’approvisionnement en eau, un gros dossier. Nous développons et modernisons les infrastructures pour tous.
Parallèlement, nous avons créé le programme « Crans-Montana s’engage pour la durabilité », attentif à la biodiversité. Nous avons un énorme potentiel pour le développement d’énergies renouvelables avec le solaire, mais aussi le bois de nos forêts. Nous cherchons aussi à mettre en avant les transports en commun, avec l’atout du funiculaire, totalement rénové, qui relie Crans-Montana à Sierre en 13 minutes. Et nous soutenons la mise en place de circuits courts mettant en valeur des produits du terroir.
Que représente l’arrivée de Vail Resorts pour la station ? Hormis les investissements déjà annoncés (30 millions), Vail Resorts apporte une professionnalisation et une nouvelle énergie au domaine skiable, ce qui aura un impact positif sur l’ensemble de la structure économique de la région. Le groupe américain a une stratégie claire et à long terme. À travers l’Epic Pass, un nouveau marché s’ouvre à nous, avec un accès à ses 2,2 millions de détenteurs. Cela représente une très grande visibilité pour Crans-Montana et un atout marketing indéniable.
Et pour le futur ?
En ce moment, notre projet phare est la préparation des Championnats du monde de ski alpin 2027 et du stade d’arrivée — un projet multifonctions, utile été comme hiver. Et puis il y a des idées un peu folles auxquelles nous rêvons, comme une liaison câblée par-dessus le glacier de la PlaineMorte pour rejoindre La Lenk, dans le canton de Berne.
*BOLGHERI DOC SUPERIORE ORNELLAIA TENUTA DELL‘ORNELLAIA 2020, 75 CL 215.–(10 CL = 28.67)
*CHAMPAGNE AOC DOM PÉRIGNON VINTAGE 2012, BRUT, 75 CL 229.–(10 CL = 30.53) 95 Robert Parker 96 Wine Spectator
75 CL 135.–(10 CL = 18.–)
96 Decanter
SHOPPING UNE NOUVELLE CRÉATION
CAFÉ CÉLÉBRANT
L’HÉRITAGE DU « CAFÉ
CRÈME » HELVÉTIQUE
Une fois encore, Nespresso innove en mettant en avant ses racines et son savoir-faire. En collaboration avec le chef Heiko Nieder, l’entreprise suisse présente une co-création exclusive : Zurich Lungo. Cette Édition Limitée, faisant partie de la gamme World Explorations, rend hommage à la culture du café suisse, mais aussi à la ville de Zurich. Inspirée par l’atmosphère cosmopolite de la ville, cette création répond aux préférences café des Suisses et plus particulièrement à celles des amateurs de café crème. Le café crème, un café long dégusté avec du lait ou de la crème, reste la préparation locale préférée. Zurich Lungo promet un goût inoubliable à savourer le matin ou tout au long de la journée. À découvrir sans plus tarder dans les boutiques ou online.
nespresso.com
DES FORFAITS À TARIF TRÈS ATTRACTIF
Soucieuse de soutenir les ventes en dehors des périodes de forte affluence, la Société des remontées mécaniques de Crans-Montana propose les Pass Dynamic, particulièrement intéressants pour ceux qui sont maîtres de leur temps. Valables au choix de un à sept jours, tout au long de la saison d’hiver, ils offrent une réduction substantielle oscillant entre 56 et 58 % par rapport aux tarifs pratiqués aux guichets. Il en coûte ainsi entre 39 et 60 CHF la journée de ski pour un adulte, selon la date. Jeunes et enfants bénéficient d’avantages similaires. Seule condition : réserver et payer son forfait dynamique à l’avance, sur Internet. Attention, il est nominatif et non remboursable. mycma.ltibooking.com
FESTIVAL
CAPRICES, WHERE MUSIC MEETS THE SOUL
Tout a commencé en 2003 à CransMontana. Bjork, Radiohead, Robert Plant (Led Zeppelin), Iggy Pop, Lou Reed… en quelques années, des stars planétaires ont défilé sur les podiums du Caprices Festival. En parallèle : une petite scène électro, devenue de plus en plus importante au fil des années, puis carrément exclusive. Aujourd’hui, les cinq scènes du festival montanais accueillent la crème de la crème des DJs et musiciens électro, tendance Sven Väth, Ben Klock, Black Coffee et ANOTR. Point de ralliement : le Cry d’Er Club d’Altitude, à 2’220 m, pour danser jusqu’au bout de la nuit étoilée — durant deux weekends consécutifs, du 4 au 6, puis du 11 au 13 avril.
capricesfestival.com
Omega European Masters 2024
Coups
de golf, coups de vent, coups de génie
Il fait la fierté de Crans-Montana. Né d’un pâturage dès 1906, réinventé à plusieurs reprises, le parcours Severiano-Ballesteros est à la fois l’un des plus hauts et des plus stimulants d’Europe. Matt Wallace, vainqueur anglais de l’Omega European Masters 2024 au terme d’un tournoi riche de rebondissements, en sait quelque chose.
L’histoire est amusante. Et comme toute bonne histoire de golf, elle met en scène un lord anglais, Arnold Lunn, dûment né aux Indes, alpiniste chevronné, qui lança à la fois le premier parcours de golf du Haut-Plateau (dessiné par des Britanniques) et sa première course de ski alpin, quelques années plus tard. Un gentleman, qui attira en Suisse tout un aréopage de lords en redingote et de ladies en tea gown.
Le parcours s’installe dans le paysage et, vicissitudes de l’histoire mises à part, accueille le tournoi du Swiss Open à partir de 1939. Il n’en repartira plus. Soixante ans plus tard, le légendaire golfeur espagnol Severiano Ballesteros redessine ses fairways, greens et bunkers. Son cahier des charges ? Rendre le 18-trous à la fois plus sélectif pour les professionnels et plus ludique pour les amateurs. La mission est si bien remplie qu’il prend rapidement son nom ! Aujourd’hui réputé comme étant l’un des plus beaux du monde, réunissant en toile de fond les plus célèbres sommets des Alpes, le Severiano-Ballesteros accueille toujours le Swiss Open — devenu Omega European Masters.
Un golf iconique, résume le vainqueur 2024 de l’épreuve, le Britannique Matt Wallace (34 ans), qui s’est entretenu avec helvet Un golf unique, aussi, où les enfants chaussent les skis une fois l’hiver installé, avec deux téléskis et deux tapis remonte-pente à disposition ! Surprenant ? Pas autant que la Barnes Winter Cup, organisée ces dernières années, sur le parcours Jack Nicklaus enneigé… Le golf à Crans-Montana ? Une vraie histoire d’amour.
Matt Wallace, après vous être incliné en play-off aux Omega European Masters en 2022, vous êtes cette fois sorti vainqueur de l’épreuve. Vos impressions ? Les Omega European Masters ont toujours été pour moi une épreuve reine. Bien sûr, j’ai perdu ici il y a deux ans et je voulais me rattraper… Autant dire que la joie était immense lorsque mon putt est entré dans le dernier trou du play-off.
Je m’en suis cassé la voix ! J’ai mis un moment à réaliser que j’avais gagné. Raynald Aeschlimann, le CEO d’Omega — un bon ami — m’a mis la veste rouge sur les épaules. J’ai reçu le trophée et, déjà, je m’imaginais en train de déposer la plaque avec ma signature rue du Prado… Ces dernières années, j’ai surtout joué sur le PGA Tour (en Amérique du Nord), avec succès, mais l’émotion était intense de remporter une cinquième victoire en Europe. À Crans, en plus !
Vous avez pris le leadership très tôt, avant de vous faire remonter petit à petit par Johnston et García-Heredia. Qu’est-ce que vous aviez en tête, alors ? Pas facile de gagner ! Je joue bien ces temps-ci et j’étais très satisfait des deux premiers jours, qui m’ont permis de prendre le lead (ndlr : assez largement). Mais le samedi matin, au petit déjeuner, par la fenêtre, j’ai vu les arbres danser dans le vent… Je n’avais jamais joué le Severiano-Ballesteros dans ces conditions. Ça a été difficile mais, au final, j’étais plus satisfait du score de cette journée (73) que de celui de la veille (62) ! Un challenge relevé. Quand il pleut comme ça, je change chemise, chapeau et tout ce que je peux à mi-parcours, ça aide… un peu ! Le dimanche, je voulais essayer de conforter mon avance. Ça ne s’est pas vraiment passé comme ça. Mes adversaires directs ont super bien joué et ont peu à peu remonté, jusqu’au moment où Alfredo a égalisé sur le dernier putt, poussant au play-off.
Et votre tout dernier birdie ? Pour la première fois de la journée, j’ai pu attaquer. J’étais content de mettre la pression avec un bon coup de départ, puis une bonne approche. Alfredo n’a fait que le par et je me suis dit : ‘c’est le moment’ ! Et, oui, ça l’était. Il ne restait qu’à célébrer !
Quelques mots sur le Suisse Cédric Gugler, quatrième du tournoi ? Cédric a réalisé une performance exceptionnelle. Il jouait juste devant moi le dimanche et j’entendais la foule l’encourager. À un moment, j’ai été immobilisé sur le 12e
Veste rouge et trophée en mains, le Britannique Matt Wallace s’est imposé lors de l’Omega European Masters 2024 au terme de quatre journées palpitantes.
trou à cause du brouillard et, soudain, des acclamations ont surgi de nulle part, façon but au foot : c’est Cédric qui venait de réussir le par sur le 13e trou grâce à un long putt. C’était une grosse semaine pour lui, avec une énorme pression à la clé, mais je crois qu’il a tout ce qu’il faut pour faire une belle carrière. Je vais suivre ça de près !
Avez-vous souvent joué à Crans-Montana ? Que pensez-vous du parcours Severiano-Ballesteros ? C’était ma sixième fois, je crois. La première, en 2017, j’ai tout juste fait le cut. En 2018, une année faste pour moi, avec trois victoires en tournoi, j’ai appris ici-même, en allant au practice, que je n’étais pas sélectionné pour la Ryder Cup… J’y repense souvent quand je passe au même endroit ! Pour ce qui est du parcours, c’est l’un des plus beaux de la planète, c’est sûr, mais qui pousse dans ses retranchements, en obligeant à faire des choix parfois difficiles. Et puis, Crans-Montana, c’est aussi le ski dans ma jeunesse…
Un avis sur l’après-golf à Crans-Montana ? Ah ce fameux dix-neuvième trou… C’est aussi ce qui rend le tournoi ici si spécial. Je dis toujours à ceux que je rencontre, aux quatre coins du monde, qu’il faut venir jouer à Crans — pour cette raison, également. En quelques pas, on se retrouve noyé dans la foule et les restaurants, au cœur de la station. C’est assez unique. J’ai eu la chance de passer des soirées extraordinaires ici à l’Arnouva avec Omega — je suis ambassadeur de la marque depuis deux ans, très honoré de l’être, et j’es-
père que ça durera encore longtemps ! Sinon, j’ai aussi été invité à l’Hostellerie du Pas de l’Ours. Et je passe toujours à la Parrilla. Cette année, ils ont même laissé un caddie faire les grillades un soir ! Et le dimanche, Christian Barras, du Comité, qui a tant fait pour le tournoi et le golf en Suisse, a gentiment amené les trophées au bar du Postillon pour que tout le monde puisse prendre des photos.
Que vous a apporté votre victoire cet été ? J’avais l’objectif d’intégrer le Top 50 de la Race to Dubai pour m’assurer une participation au DP World Tour Championship. Maintenant que c’est acquis, je me concentre sur l’accumulation de points en vue de la Ryder Cup 2025. Pour cette compétition, chaque semaine, chaque jour, chaque coup compte, et j’aime cette implication. Idéalement, je voudrais réussir à me placer dans le Top 50 mondial et finir dans le Top 30 de la Race to Dubai pour me garantir une place au British Open l’année prochaine.
Sinon, outre la prize money, ma victoire à Crans m’a valu une toute nouvelle Seamaster Aqua Terra d’Omega. Une délicieuse surprise… je l’ai au poignet, en ce moment même ! Une mécanique splendide et, pour moi, un souvenir que je chérirai longtemps. Par contre, pour l’année prochaine, s’il vous plaît, prévoyez quatre jours de soleil !
omegaeuropeanmasters.com barneswintergolfcup.com
La Suisse, écrin du nouveau nomadisme
L’art de marier liberté professionnelle et grand air
Le nomadisme a le vent en poupe depuis quelques années — et plus encore depuis la pandémie. Beaucoup y ont trouvé l’impulsion d’adopter ce mode de vie hybride, entre une matinée à trader en Birkenstock et une après-midi à surfer les cimes enneigées ! Un nouvel idéal de liberté ?
De Bali à Mexico en passant par Dubaï et Majorque… le monde a vu éclore en quelques années plusieurs sanctuaires du nomadisme. La promesse d’un bonheur plus plein, ailleurs. Une réponse aux envies de liberté retrouvée. À l’urgence ressentie par une « génération burn-out », soucieuse de se délester d’une routine mortifère, entre réorientation professionnelle et épiphanie de milieu de vie. En transcendant le fatalisme géographique, ces nomades numériques ont prouvé aux plus sceptiques qu’il était possible de combiner travail et plaisir.
LIVING THE HIGH LIFE EN MONTAGNE
Dans ce monde nouveau, la Suisse s’est imposée en destination de choix, promue écrin d’un nomadisme axé sur le grand air… Les stations d’altitude prisées comme Crans-Montana, Zermatt et Verbier ont vite compris la nécessité de répondre aux besoins de cette nouvelle population, en favorisant l’émergence de nouveaux cafés branchés et coworkings. Neil Beecroft, fondateur de PuraWorka, a vite décelé l’attrait que pouvait avoir la Suisse pour ces travailleurs on the go, en ouvrant le premier espace du genre à Zermatt, puis un autre à Sion, taillé pour une clientèle davantage corporative : « La Suisse offre un cadre exceptionnel pour les nomades digitaux, combinant qualité de vie, sécurité et paysages époustouflants. À Zermatt, notre espace se caractérise par une atmosphère détendue et orientée vers les activités outdoors, ce qui attire une communauté d’aventuriers et de créatifs à la recherche de sérénité et d’inspiration au cœur des Alpes. »
Neil Beecroft sait de quoi il parle. Exemple type du nomade numérique, pluriactif, il partage avec entrain son année entre le Valais, Lausanne, ses différents espaces de coworking et le Portugal, où il a pris l’habitude de combiner surf et travail dans le domaine de la durabilité des événements sportifs. Fort de son expérience personnelle, il note un engouement grandissant pour ce style de vie. « Depuis la
Des différents espaces de coworking de Crans-Montana, Mavericks se distingue par ses forfaits mensuels et son espace fitness. Idéal pour rester en forme tout en travaillant !
crise sanitaire, nous avons constaté une hausse significative du nombre de nomades digitaux, une tendance qui a perduré même bien après la fin des restrictions. Ce mode de vie continue de séduire. La fréquentation de nos espaces a clairement augmenté entre 2021 et 2023, ce qui souligne l'attrait durable du travail flexible et nomade, adopté par de nombreuses personnes à long terme. »
D’autres pôles plus isolés se veulent plus méditatifs. C’est le cas de Lenk, où Andy Stofferis a créé une offre alliant coworking et coliving. Une manière de mettre en lien deux univers qu’il aime. Ce type de région, moins huppée et surtout habitée par des agriculteurs et producteurs locaux, bénéficie grandement de la présence des nomades digitaux, qui apportent un nouveau souffle.
LES ATTRAITS DES CAPITALES CULTURELLES
La Suisse séduit aussi les amoureux de la vie urbaine. À cet égard, Zürich semble l’épicentre de ceux qui veulent conjuguer le meilleur des mondes, entre cœur battant de la finance et de la tech, culture du café bien ancrée et vies culturelle et nocturne trépidantes… La manière dont les nomades se massaient encore l’été dernier au bord du bassin de Seebad Enge, en maillot derrière leur laptop, rejoints par quelques télétravailleurs esquivant discrètement le bureau, nous confirme qu’ils ne tarissent pas de créativité pour ce qui est de (ré)concilier l’inconciliable !
À Genève, en dix ans, cafés spécialisés et espaces de coworking très en vue ont aussi émergé, se faisant les pôles d’un dynamisme d’un nouveau genre. Ici les très corporate Spaces Works, stratégiquement installés Quai de l’île, à Cornavin, aux Nations et dans l’éco-quartier de l’Étang, aux portes de l’aéroport. Là l’Impact Hub, plus funky, où la Wednesdays’s Sexy Salad a le mérite de fédérer autour d’un repas sain. Le Café Voisins, plus connu des Genevois de souche, accueille lui une population mixte de nomades, d’entrepreneurs et indépendants locaux.
Bâle l’alternative attire, elle, des nomades artsy : écrivains, digital designers et autres critiques d’art cherchant à réseauter dans les foires. Notre Berlin à nous.
LES NOMADES SUISSES À L’ÉTRANGER :
LA GRANDE
ÉVASION !
Le phénomène inverse existe bel et bien : de nombreux Suisses se sont eux aussi laissé tenter par l’aventure nomade hors de nos frontières, défiant les aléas du wifi à l’international pour prendre goût à ce rythme combinant une saison à la neige, puis une autre sous les cocotiers. C’est ce que Neil Beecroft constate à la lumière de la fréquentation de son troisième espace, de coliving, sur l’île de Lombok, au large de Bali — un éco-resort inauguré en plein Covid, dans une région où les Suisses sont légion. « Lombok se distingue par une atmosphère sereine, idéale pour les amateurs de surf, de yoga et de randonnée. Nous y accueillons une communauté diversifiée de nomades digitaux suisses qui évoluent souvent dans les domaines du développement web, du marketing digital et des professions créatives. »
Certains se sédentarisent dans leur pays d’accueil, faisant le bonheur de leurs proches restés en Europe en les conviant pour les vacances... D’autres y investissent, tout en maintenant un pied en Suisse. Nicolas Cheneve, patron de Magnitude Construction, une entreprise spécialisée dans l’aménagement de villas de luxe clé en main dans la région d’Ubud, à Bali, confirme : « La majorité de nos investisseurs sont des milléniaux issus des professions du numérique, parmi lesquels 30 % de Suisses ! »
Au-delà même des arguments rationnels, ces nomades convertis aux charmes de leur terre d'accueil semblent nous donner une leçon tacite sur le bonheur et le courage qu'il requiert… Être loin de ceux qui nous ont vu grandir, braver les solitudes, retrouver ses marques… Broutilles, en vérité, face à l’urgence de ceux qui cherchent à vivre leurs rêves pendant qu’il en est encore temps.
80 years of gloves for everyday
Hestra has been making gloves since 1936 in Hestra, Sweden. Now, in our 4th generation as a family owned company we still focus on using the same high standards of quality leather and craftsmanship that Great-Grand Father Martin Magnusson insisted on from day one.
ACTIVITÉS LE CHEMIN DES LANTERNES : UNE BALADE POÉTIQUE
C’est un rituel. Chaque début d’hiver, le Chemin des Lanternes retrouve ses lumières, signalant le véritable début de la saison blanche. Dessinant une boucle facile de 2 km à travers le terrain de golf enneigé (45 mn), entre le lac de la Moubra et l’Étang Long, l’itinéraire s’enveloppe dès la tombée de la nuit de mille et un feux aux éclats féériques. Des lanternes, oui, mais aussi des projections et des œuvres d’art lumineuses — tournant, cette année, autour du thème du mouvement. Rendez-vous pour le spectacle d’inauguration le 6 décembre — jusqu’au 9 mars. chemin-des-lanternes.ch
ACTIVITÉS
TOUT POUR LES ENFANTS
Forte de son label Family Destination, Crans-Montana métamorphose chaque hiver le golf en terrain de jeux pour les familles autour du Bibi Snow Island — à l’effigie de la marmotte mascotte de la station, présente « en personne » le samedi et les mercredis de haute saison, de 15 h à 15 h 30. Au programme : tapis remonte-pente (payants), pistes de ski et de luge (gratuites), snowtubing (location de bouées sur place), motoneiges électriques pour les 5-12 ans (CHF 20 les 15 mn), buvette, mais aussi bricolage, jeux et coin bibliothèque à la Maison de Bibi. Cette année ont été ajoutés de nouveaux bordercross et airbag. crans-montana.ch
GASTRONOMIE BIS REPETITA
Une raclette, c’est bien, deux raclettes, c’est mieux. Les amoureux du fromage fondu et du grand air tomberont sous le charme intemporel de la (microscopique) cabane des Taules, posée au flanc de la piste bleue de La Toula, entre Les Violettes et Aminona, à plus de 2’000 m d’altitude. Juste un comptoir ici… On s’installe donc en terrasse, plein soleil, pour dévorer une portion (6 francs l’unité), avec ou sans polenta, une saucisse de veau ou de porc, une soupe du jour ou une tartelette. Et pourquoi pas un vin chaud ? mycma.ch
ACTIVITÉS JOUER AU GOLF, MÊME EN HIVER!
En attendant le retour espéré en 2026 de la Barnes Winter Week, une compétition de golf hivernale organisée sur le parcours 9-trous (enneigé !) Jack Niklaus, les amateurs pourront pratiquer leur swing tout au long de l’hiver sur les trois simulateurs du Performance Center, au Golf Club. Les installations sont accessibles tous les jours de 7 h à 22 h. Les nonmembres réserveront leur créneau horaire (40 CHF/heure) par téléphone auprès de Pierre-Alain Tavernier (079 660 77 82), ou sur place entre 15 h et 18 h (9 h-18 h du 25 décembre au 7 janvier). La réservation peut être faite jusqu’à une semaine à l’avance, pour des sessions ne dépassant pas 1 h 30 par personne et par jour. golfcrans.ch
La Suisse est un cocon, ses montagnes une source d’inspiration, l’architecture contemporaine de ses plus belles stations, une rencontre unique entre hier et demain.
Découvrez la quintessence du Val de Bagnes et ses paysages à couper le souffle, hiver comme été, à travers 288 pages à l’iconographie exceptionnelle. Bienvenue à Verbier.
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Rolex
Perpetual 1908
Depuis l’an passé, il existe une Rolex (relativement) confidentielle : la Perpetual 1908, nouvelle collection d’inspiration classique, au chiffre célébrant l’année de naissance de la marque. Ses lignes élégantes revêtent une association caractéristique de l’horloger — boîtier en platine et cadran bleu glacier, rehaussé d’un décor inédit, guilloché grain de riz.
rolex.com
Omega
Seamaster Aqua Terra 150M 38 mm acier sur acier
Portée par son diamètre versatile de 38 mm, l’Omega Seamaster Aqua Terra 150M réconcilie toutes les envies. Aussi élégante que fonctionnelle, aussi sobre que sophistiquée, cette montre rappelle le riche héritage maritime de la marque avec son cadran laqué de noir, dans une boîte en acier sportif.
omegawatches.com
Chanel
J12 Calibre 12.1
Coco Chanel aurait, semble-t-il, peu apprécié les montres féminines, qu’elle jugeait illisibles. La J12, présentée en l’an 2000, a enfin apporté une réponse horlogère cohérente avec les codes fondateurs de la maison. Élégante, elle se distingue par sa solidité, due à l’utilisation de céramique, quasi inrayable (hormis par le diamant).
chanel.com
Longines
Conquest
Parée pour des aventures hautes en couleurs, la ligne Conquest de Longines, dont les origines remontent à 1954, se décline dans des modèles au diamètre de 34 mm. Ces séduisantes sportives sont proposées en diverses teintes de cadran — avec bracelet en caoutchouc ou en acier — et même dans une version bicolore relevée d’or.
longines.com
Chopard
Happy Sport
Libre, joyeuse, précieuse : la collection Happy Sport laisse les diamants valser sur son cadran. Si l’on prête l’oreille, leur délicat tintement peut se faire entendre au gré de leur danse. Happy Sport n’en reste pas moins pragmatique, destinée à un usage sportif et intégralement forgée dans l’acier. Côté déclinaisons, le choix est vaste.
chopard.com
Patek Philippe
Cubitus Grande Date, réf. 5822P-001
Le secret des plus grands horlogers ? L’art de se réinventer en restant fidèles à leur ADN. Fait rare et très observé, Patek Philippe présente une nouvelle collection sport-chic, Cubitus, au format carré — dont certains codes rappellent la Nautilus, Graal des collectionneurs. La marque a développé à cette occasion une nouvelle complication, la grande date.
patek.com
Swatch
SHIMMER AT DUSK
A la tombée de la nuit, les étoiles commencent à scintiller et le regard se perd vers l’infini. Le cadran brossé soleil bleu de SHIMMER AT DUSK reproduit cette émotion. Son cœur pulse au rythme du mouvement SISTEM51. Ce calibre mécanique automatique innovant se distingue par sa simplicité extrême, puisqu’il est constitué de 51 pièces seulement.
swatch.com
Audemars Piguet
Code 11.59 by Audemars Piguet Automatique
La collection Code 11.59 a fêté ses cinq ans en 2024. Si, à son lancement, sa rondeur avait surpris en regard de la très célèbre — et octogonale — Royal Oak, le caractère unique de ce gardetemps s’est depuis imposé au fil de plusieurs déclinaisons — dont une version avec cadran bleu et boîtier en or rose, en 38 mm pour les poignets fins.
audemarspiguet.com
Zenith
Defy Skyline 36
Coup de cœur pour les poignets fins amateurs de mécaniques horlogères ! La Defy Skyline regorge de légitimité dans un diamètre modeste de 36 mm. Logé dans un boîtier octogonal, son cœur palpite au rythme du calibre manufacture Elite 670. Côté esthétique : un cadran à motifs et de multiples clins d’œil aux codes emblématiques de la marque.
zenith-watches.com
Breitling
Premier B01 Chronograph 42
Flashback au début des années 1940, lorsque Willy Breitling imagine le chronographe Premier : fonctionnel, élégant et facile à porter. Sa réinterprétation moderne, ici en bleu nuit, respecte ces préceptes fondateurs et l’esthétique d’origine. Certifié par le COSC, son mouvement manufacture assure précision et fiabilité.
breitling.com
1. Tom Ford Blouson d’aviateur en cuir de mouton tomford.com
2. Céline Casque audio veau naturel et agneau avec Triomphe embossé celine.com
3. Moser Endeavour Tourbillon Concept Vantablack® h-moser.com
4. Louis Vuitton Sac Keepall Bandoulière 50 louisvuitton.com
5. Hermès Bottines Volver 60 hermes.com
6. Bucherer Fine Jewellry Bague Lacrima Endless drops 18K or rose bucherer.com
1. Loro Piana
Blouse Gaia et Pantalon Emmit en lin ch.loropiana.com
2. POC
Casque de ski Calyx poc.com
3. KA/NOA
Pull à col roulé en maille Crans-Montana kanoaitalia.com
4. Prada
Mocassins Double Chocolate en cuir ch.viettishop.com
5. Louis Roederer
Champagne Collection brut globus.ch
6. Mulberry
Sac à dos Heritage en cuir grainé mulberry.com
1. Eva Solo Panier à bois en Acier thermolaqué evasolo.com
2. Audo Hashira Lampe LED portable et rechargeable audocph.com
3. Moon Boot Bottes d’hiver Luna globus.ch
4. Ferm Living Fauteuil Buur en peau de mouton fermliving.com
Après Zermatt, Verbier et Genève, la collection s'agrandit avec Crans-Montana. Plus que jamais, la quintessence helvétique trouve sa place dans ces pages, à travers tout ce qui fait la grandeur, la beauté et l’âme de cette nation qu'est la Suisse.
SPEEDMASTER MOONWATCH
Co-Axial Master Chronometer
PRÉCISION
Notre souci du détail transparaît dans tout ce que nous créons. Des années ont été nécessaires pour chorégraphier le délicat ballet des leviers, joyaux et rouages donnant vie à l’extraordinaire calibre OMEGA Co-Axial 3861. Ce mouvement est certifié Master Chronometer pour sa précision, ses performances et sa résistance magnétique exceptionnelles. C’est en investissant du temps et en portant une attention méticuleuse à chaque détail que nous atteignons ce niveau d’excellence. Une approche sans compromis, c’est la précision OMEGA.
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