Revue lumières n°5

N° 05 OCTOBRE 2013

Lumières intérieure, extérieure & architecturale.

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Édito

Daniel Libeskind est le designer qui a conçu "eL Masterpiece" et sa lumière. Son fils, le Dr. Noam Libeskind, Astrophysicien au Leibniz-Institute for Astrophysics, Potsdam, a développé l'algorithme de l'une des possibilités d'illumination qui représente l'histoire de la lumière dans l'univers depuis l'origine du Big Bang jusqu'au présent et dans le futur.

Révolution LED : de l'éclairage décoratif à l'éclairage fonctionnel Certains diront que ce terme, « révolution », est trop fort. Ce n’est pas sûr, compte tenu des avancées offertes par cette technologie qui n’est encore que balbutiante.

La LED offre des possibilités d'exploitation multiples. Elle apparaît aujourd'hui comme la solution idéale pour une gestion intelligente de l'éclairage, notamment dans les bâtiments tertiaires. De nombreux acteurs prennent part activement à ce changement technologique sur le marché de l'éclairage. Mais la valeur se trouve dans les semi-conducteurs. Car derrière la LED, se cache un minutieux processus de fabrication qui doit être maîtrisé. La moindre variation peut avoir un impact sur la qualité de la LED, ce qui impose des contrôles très stricts, notamment pour la réalisation des puces. L’environnement doit être le plus pur possible.

A chaque application, il existe des produits standardisés, mais le surmesure est toujours possible, si la spécification se fait en amont. Les fabricants doivent impérativement gérer l’optique et la thermique car la LED ne chauffe que peu mais nécessite une évacuation minimale. La technologie est mature mais des progrès se font tous les jours, notamment sur le rendu des couleurs, avec un travail fin sur le spectre complet ou sur l’optique pour éviter l’éblouissement.

Directeur de la publication : Jean-Claude Karpelès Edition 3e Médias 23, rue Galilée F-75116 Paris Tél : +33 (0) 1 44 92 50 50 Fax : +33 (0) 1 44 92 50 51 Secrétariat de rédaction : David Le Souder Relations lecteurs : Solène Collat Publicité : Thierry Meunier (50 56) tmeunier@3egroup.fr Production : Conception et réalisation : Planète Graphique Studio 95, boulevard Berthier, 75017 Paris Impression : Imprimerie de Champagne - 52500 Langres Routage : ARS © 3e Médias, Paris. Reproduction interdite. Toutefois, des photocopies peuvent être réalisées avec l’autorisation de l’éditeur.

Dépôt légal : Octobre 2013 ISSN : 2259-3772

Mais la révolution LED se situe bien plus sur l’usage. La LED a apporté de la couleur dans la lumière. Des couleurs chaudes comme le rouge, aux couleurs froides comme le bleu ou le vert. L’efficacité lumineuse en relation avec les watts a été multipliée par 10 en dix ans, provoquant des baisses de factures très conséquentes, notamment dans les entreprises.

De plus, la technologie produit une lumière sans ultraviolet ni infrarouge.

Par exemple, dans les commerces. Pour le consommateur final, il est possible de grader la LED pour créer des ambiances lumineuses. C’est une lumière instantanée, sans chaleur qui peut varier en intensité et en couleur.

Les designers s’en donnent à cœur joie et laisse leur imaginaire travailler.

Plus qu’une tendance, la LED apparaît comme la technologie la mieux adaptée aux nouvelles réglementations et permet d’associer confort et économies d’énergie. Elle répond exactement aux contraintes de la RT 2012 en diminuant les consommations et en permettant la détection de présence, la variation de 0 à 100 %. Avec une durée de vie de 50 000 heures, elle justifie pleinement qu’on la choisisse, car son retour sur investissement est de 4 ans.

Alors oui, il est évident que la LED a apporté une véritable révolution dans l’éclairage.

David le Souder

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Sommaire

Économiser l'énergie et briller de mille feux.

INTErVIEw

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Jeanine Chrobak-Kando

Business Development Manager, LED EMEA de Verbatim

ACTUS

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Marché LED : le pic économique sera en 2017 Switch Made International regroupe ses forces dans le rhône

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Concours Lumières-SErCE-Philips Lighting : le podium

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Le packaging selon Sylvania

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ÉCLAIrEr

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Éclairage LED : les grandes enseignes passent à l’éclairage « durable »

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Verbatim : un restaurant en pleine lumière Neutra : Ouverture du premier magasin phare à Milan

EMBELLIr Osram : Les Galeries Lafayette sous les feux des LED

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AE&T Lighting : Le palais des congrès en lumière

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LEC : Mise en lumière du Mucem, le nouveau joyau de Marseille

DÉCOrEr • Dossier Ambiance Lumières : Le stade de Lille éclaire l'euro 2016 Verbatim : Opération LED/OLED réussie dans un hôtel de luxe Yantec séduit aussi le marché de l’éclairage professionnel

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Salle polyvalente La Boiserie, à Mazan : les LED s’invitent au concert

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SÉCUrISEr

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Citéos : Cergy-Pontoise soigne son efficacité énergétique Philips : 50 millions de LED pour éclairer les transports parisiens GE lighting : Maracanã : le stade star des JO en habit de lumière

UrBANISEr Citéos teste l’efficacité des luminaires à LED sur les voies urbaines Performance et design pour les luminaires LED extérieurs

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INDUSTrIALISEr

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Dialight : L’éclairage LED réussit aux frigoristes

PrODUITS

LISTE DES ANNONCEURS

RZB Lighting : 2e de couverture INTERCLIMA+ELEC : 3e de couverture XANLITE : 4e de couverture CITYLONE : 35 BATIMAT : 45 DIAL : 27

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Ludec, mandatée pour l’éclairage du Vieux-Port de Marseille

ECLAIRAGE CONTRASTE : 11 FORUM LED : 5 HAVELLS : 42 HTDS : 29 PISEO : 24 REGENT : 37 VERBATIM : 9

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Jeanine Chrobak-Kando, Business Development Manager, LED EMEA de Verbatim.

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L'éclairage LED permet de réduire de manière significative la consommation d'énergie dans un hôtel, tout en créant une ambiance unique qui s'adapte à chaque besoin spécifique. A condition toutefois de bien choisir son éclairage LED. Jeanine Chrobak-Kando, Business Development Manager, LED EMEA de Verbatim, nous explique comment les marques reconnues et fiables peuvent offrir les meilleures performances pour un bon ratio coût-efficacité.

Lumières - Pourquoi l'éclairage LED gagne du terrain dans le secteur de l'hôtellerie ?

Jeanine Chrobak-Kando - Equiper les pièces qui restent souvent allumées d'ampoules LED permet aux hôtels d'économiser jusqu'à 85 % d'énergie. Les meilleures ampoules LED ont une durée de vie de 30 000 heures, voire plus, soit entre 20 et 35 ans selon leurs conditions d'utilisation. Un retour sur investissement peut donc être obtenu en seulement 6 mois. Les ampoules LED ne présentent pas de différences notables en termes d'intensité lumineuse et de rendu des couleurs avec les ampoules halogènes classiques ; mais un usage judicieux des ampoules, fixations et variateurs améliore leurs performances.

Lumières - Quel type d'éclairage LED peut améliorer le confort des clients ?

J. C-K. - L'éclairage est un élément clé du confort. Que ce soit pour mettre en lumière du mobilier et une décoration spécifiques

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Economiser

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l'énergie et briller de mille feux

ou pour magnifier les espaces de réception et d'accueil à l'aide d'une atmosphère sécurisante, joyeuse et luxueuse. Ainsi, dans un hall d'entrée où la lumière reste constamment allumée, les ampoules MR16 et PAR16 sont parfaitement adaptées pour délivrer une ambiance chaude et accueillante. Selon les angles de diffusion et la température de couleur, nous obtenons le reflet souhaité.

Par exemple, l'ampoule LED PAR16 de Verbatim s'adapte parfaitement aux couloirs, escaliers, ascenseurs, cuisines et salles de conférences parce qu'elle conjugue haute efficacité énergétique, dispositif de contrôle de la température intégré et capteur sensoriel. Les chambres pourront être équipées d'ampoules Classic A, Flammes et Mini Globe pour obtenir une lumière blanc-chaud chaleureuse. Pour ajouter de l'éclat, les bars et restaurants choisiront des ampoules haute qualité de type AR111 14.5W dont la puissance équivaut à des ampoules halogènes 75W.

Direction de l'hôtel a décidé de remplacer les ampoules halogènes par des LED Verbatim partout où la lumière reste allumée au moins 12 heures par jour. Offrant une durée de vie plus longue et une meilleure efficacité énergétique, elles ont permis à l'Hôtel Leonardo de bénéficier d'un retour sur investissement en moins de 6 mois.

Lumières - Verbatim est-elle la même marque spécialisée dans les solutions de stockage ?

J. C-K. - Oui, Verbatim est reconnu comme le pionnier des technologies de stockage mais la marque renforce sa présence sur le

Bénéficiant de cette forte expertise, les consommateurs sont assurés de bénéficier d'ampoules LED de marque Verbatim fiables et de grande qualité.

Lumières - Les acteurs de l'industrie hôtelière doivent-ils prendre conscience des enjeux de l'éclairage LED ?

J. C-K. - Les marques reconnues n'ont de cesse d'améliorer la qualité de leurs produits. Les acteurs de l'industrie hôtelière doivent se méfier des arguments trop alléchants que l'on trouve sur le packaging des ampoules LED sans marque, notamment sur la durée de vie ou l'efficacité lumineuse surestimées.

Les ampoules LED de mauvaise qualité arrêtent de fonctionner beaucoup plus vite, et n'offrent pas un retour sur investissement intéressant lorsqu'on considère le coût de remplacement. La qualité des diodes, la conception des conducteurs et des circuits, ainsi que la capacité de l'ampoule à dissiper la chaleur détermineront la fiabilité de l'ampoule.

Les professionnels du secteur de l'hôtellerie sont assurés de pouvoir personnaliser leur ambiance lumineuse afin de satisfaire la clientèle et ceci de façon rentable.

« Les acteurs de l'industrie hôtelière doivent se méfier des arguments trop alléchants que l'on trouve sur le packaging des ampoules LED sans marque »

Lumières - Quelles économies d'énergie peuvent être réalisées grâce à l'éclairage LED ?

J. C-K. - Les ampoules LED Verbatim sont installées dans de nombreux hôtels de prestige. Ainsi, le luxueux hôtel 4 étoiles Leonardo à Prague a réduit sa consommation d'énergie et ses émissions de carbone sans influer sur le confort de ses clients. La

marché du LED. Mitsubishi Chemical, la maison mère de Verbatim, est l'une des plus importantes sociétés de l'industrie chimique dans le monde. Mitsubishi développe depuis plus de 50 ans des technologies d'éclairage LED de pointe et se positionne comme un fabricant global, produisant le phosphore (une substance indispensable à l'amélioration de l'efficacité des ampoules LED) et d'autres matières premières utilisées par les plus grands fabricants d'éclairage.

// Propos recueillis par David Le Souder

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Actualités

Philippe Moreau

La division Lighting de General Electric nomme Philippe Moreau Directeur Général France et Benelux.

Il intégre General Electric en janvier 2004. © DR Philippe devient Responsable Grands Comptes, puis Directeur commercial France au sein de la branche Inspection Technologies avant d’être promu Directeur Commercial de la division Lighting. Il a été ingénieur commercial, puis de Chef des ventes France et Maghreb durant plusieurs années chez CEGELEC où il occupera la fonction d’Ingénieur commercial, puis de Chef des ventes France et Maghreb durant plusieurs années. En novembre 2002, il entre en tant que Support Commercial Europe basé à Hambourg chez AGFA NDT, société rachetée par General Electric.

Lionel Brunet Un nouveau délégué général a été nommé au Syndicat de l’éclairage. Lionel Brunet, âgé de 55 ans, diplômé de l’ESSEC exerçait dans les années 90 des © DR responsabilités dans différentes divisions et filiales du groupe SNPE, avant de devenir DG de Pyroalliance en 2000, puis en 2003 de Bergerac NC, pour finalement rejoindre le comité de direction du Groupe en 2008.

Avec 51 adhérents représentant 80 % des lampes d’éclairage vendues sur le marché français, affilié à la FIEEC et membre de Lighting Europe (groupement européen des syndicats nationaux du secteur), le Syndicat de l’éclairage dispose d’une représentativité certaine.

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Le pic économique sera en 2017

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a valeur du marché des LED haute luminosité utilisés dans les applications d'éclairage général sera probablement à son apogée en 2017 avant de retomber dû au coût de la technologie diminuant fortement.

C’est ce qu’a affirmé IMS Research, lors d'une conférence EuroLED. Au cours de cette période, on s'attend à ce que la LED passe à 10 % en 2014 à 25 % en 2017.

Et bien que le coût des LEDs soit susceptible de tomber rapidement au cours des cinq prochaines années, ce ne sera pas suffisant pour retenir la valeur du marché des puces LED dans l'éclairage général.

Mais à partir de 2018, la saturation prendra le relais et la baisse des prix des LEDs , associé à des taux réduits de remplacement des lampes grâce à une durée de vie allongée, verra le marché des LED se rétrécir en valeur.

Ella Shum, responsable des études de marché LED chez Strategies Unlimited, a tenu lors de la conférence Startegies in Light un discours intitulé « L’art de la guerre », introduit par ces mots : « Nous avons assisté à un bain de sang au cours des dernières années dans l’industrie LED. » En effet, si le marché mondial des LED s’est établi à 13,7 milliards de dollars en 2012, il y a eu en revanche une surabondance de composants sur le marché, due essentiellement à un excédent de produits constitués pour le segment du rétroéclairage.

Ella Shum a ensuite divulgé le classement des dix meilleurs vendeurs LED pour 2012,

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NOmINATIONS

Marché LED

puis discuté des stratégies que les différents fabricants poursuivent, et les défis spécifiques auxquels certains font face.

De multiples voies à la réduction des coûts LED L'un des principaux moteurs de cette réduction des coûts pourrait être un mouvement de nitrure de gallium LED production de puces sur des tranches de silicium au lieu des deux saphirs ou de carbure de silicium. La nouvelle approche est poursuivie par un certain nombre d'acteurs majeurs dans l'industrie aujourd'hui - avec plus ou moins de succès.

L'impact de cette vague d'adoption sera également visible dans le marché de l'éclairage général. L'émergence des LED apportera une période de croissance significative, de l'ordre de 85 milliards de dollars en 2013 pour atteindre 120 milliards $ en 2017. Mais, avec la baisse des coûts et une saturation potentielle ramènera le marché à 105 milliards de dollars d'ici la fin de la décennie.

International regroupe ses forces dans le Rhône

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a société mère Switch Made International (SMI) et sa filiale France Switch Made France (SMF) se regroupent dans un nouveau siège à Genay (69), dans le Grand Lyon. 5 000 m² d’entrepôts et 800 m² de bureaux permettront d’assurer le développement d’un groupe qui a fait sa place parmi les acteurs majeurs de l’éclairage en Europe, avec une croissance de 30 % en 2012.

Aujourd’hui, Switch Made a cinq filiales en Europe et une à Dubaï : le groupe a vu son chiffre d’affaires passer de 700 000 euros en 2008 à 17 millions en 2012, en dépit de la crise

économique et de l’acquisition malheureuse de la société Caligo qui avait conduit à la mise en redressement de la société mère, SMI. Pierre Margairaz, le PDG suisse de Switch Made, explique : « Nous avons corrigé cette erreur stratégique et coûteuse (…). Switch s’est donné un cap bien défini et les éclaircies sont déjà là. » Ainsi, les filiales espagnole et italienne ont été fermées et Caligo a été cédée. « De plus, nous travaillons depuis plus d’un an avec Apple pour l’aménagement de ses nouveaux “Stores’’ en technologie LED. Nous avons également conclu de beaux projets avec des produits sur mesure pour les magasins H&M. »

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Concours Lumières-SERCEPhilips Lighting : le podium

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a 25e édition du Concours Lumières, organisé par le Syndicat des entreprises de génie électrique et climatique (SERCE) avec Philips Lighting, a attribué le 1er prix au promoteur et maître d’ouvrage Kermarrec Promotion (associé au concepteur Parcours Lumières) pour la mise en lumière de l’immeuble Ekyo, son nouveau siège social situé en périphérie de Rennes.

Le jury, présidé par François-Michel Gonnot (député honoraire et président du club Énergie et Développement), a particulièrement apprécié un « éclairage dynamique intégré à l’enveloppe même du bâtiment qui permet de souligner avec subtilité l'architecture contemporaine de cet édifice » : d’une puissance installée de 2 745 W, les lampes LED programmables disposées sous une « peau de métal » en inox créent d’intéressants jeux de volumes sur la façade.

Le village de Lapradelle-Puilaurens, dans l’Aude, a obtenu le 2e prix, pour la mise en scène de l’éperon rocheux surmonté des ruines de son château cathare (concepteur : Wonderfulight/Cetur LR). Éclairé par deux types de Led (blanc froid et bleu), le piton rocheux fait ressortir la silhouette de la citadelle. Pas moins de 96 points lumineux ont été placés pour permettre cette mise en scène.

Enfin, la ville de Chaumont, en Haute-Marne, s’est vue récompensée pour la mise en lumière de son emblématique viaduc ferroviaire (concepteur : J.-F. Touchard). Construit en 1855 à 52 mètres au-dessus de la vallée de la Suize, long de 654 mètres, il est dorénavant illuminé la nuit par un éclairage statique combinant le blanc et le bleu, qui restituent ainsi la finesse de sa structure et soulignent chaque élément (ses deux étages, ses 54 arches, etc.).

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Le packaging selon

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a législation européenne exige désormais des fabricants qu’ils mentionnent la durée de vie de leur lampe en heures, le nombre de cycles d’allumage/extinction, la température de couleur, le temps d’allumage et la possibilité ou non d’utiliser la lampe avec un variateur d’intensité. La société Havells-Sylvania a donc lancé un nouveau packaging pour ses produits, afin de combiner les nouvelles contraintes réglementaires et une information efficace pour le client, attentif à quatre critères principaux : la durée de vie, les économies d’énergie, l’éclat lumineux et la teinte de la lumière. Le tout avec un design élégant qui conserve le logo vert de la marque, augmente la taille de la photo représentant le produit et repense les codes couleurs pour chaque type de produit (halogènes en bleu, fluorescents en vert, LED en violet, comme les lampes à décharge et lampes incandescentes en orange).

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Éclairer Éclairage LED

Les grandes enseignes passent à l’éclairage « durable » développement durable d’ikea : la généralisation de l’utilisation des led dans l’éclairage des nombreux points de vente de l’enseigne afin de faire des économies d’énergie. ainsi, en france, le magasin de clermontferrand « sera exclusivement équipé de luminaires à led : des tubes à led remplaceront les tubes fluorescents de type t5. nous installons également des spots, des downlights, des mâts pour l'éclairage des parkings, des éclairages de sécurité, etc. » la durée de vie des sources lumineuses devrait en conséquence être multipliée par deux par rapport aux luminaires « fluo ». un retour sur investissement est attendu à moyen terme, grâce à la baisse importante des consommations d’énergie, et à une maintenance réduite.

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e projet n’est cependant pas isolé : ces derniers temps, les essais se multiplient dans les enseignes commerciales de grande taille en France comme à l’étranger. Simply Market a présenté son premier magasin 100 % à LED, Auchan a suivi, tout comme Tesco au Royaume-Uni, ou Sainsbury’s et Picard pour ce qui concerne l’éclairage à l’intérieur de leurs meubles réfrigérés.

Tout ceci étant rendu possible par la maturité technique des produits LED : « les LED ont longtemps été boudées du fait de la lumière crue et froide qu’elles dégageaient », rappelle-t-on chez Ikea. Mais « les techniques ont évolué, et nous trouvons aujourd’hui un large choix de températures de couleur, depuis la lumière chaude et jaune à la très froide et blanche bleutée. En outre, la perception des couleurs des produits Ikea n’est pas altérée. » De plus, « en France, la tendance est de choisir un éclairage d’ambiance, plutôt qu’un éclairage d’accentuation des produits », soulignait Perifem, l’association technique du commerce, dans son rapport sur les sites commerciaux à haute efficacité énergétique, dont une partie était consacrée à l’éclairage, l’un des tout premiers postes de dépenses énergétiques des magasins.

Que tous ces différents pilotes soient lancés au même moment n’est certainement pas un fait du hasard : « la technologie est de plus en plus mature, et le rendement des

5 ANS La durée de vie estimée pour une ampoule LED (2,5 fois plus qu’un éclairage traditionnel).

10

30 à 70 % La réduction des consommations énergétiques attendue.

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C’est l’un des volets du plan de

LED, c’est-à-dire le rapport entre le flux lumineux et la puissance consommée, s'est beaucoup amélioré », explique Marlène Tisse, la responsable marketing pour l’activité commerce chez Philip’s Lighting.

Or l’éclairage est très énergivore, et le premier ou le deuxième poste de dépense énergétique des magasins, à environ 25 %.

Et, très prosaïquement, « les sièges sociaux nous demandent de réduire les coûts d'exploitation, témoigne un directeur de magasin : Concrètement, les LED coûtent plus cher en investissement. Mais elles consomment jusqu’à 85 fois moins qu'un tube fluo… ».

60 à 70 % Le surcoût d'un projet complet d'éclairage LED.

3 à 5 ANS La durée du retour sur investissement.

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Éclairer

Verbatim

Un restaurant en pleine lumière A Barcelone, le célèbre restaurant Bilbao Berria a entièrement changé son système d’éclairage, réalisant au passage de considérables économies d’énergie en utilisant des ampoules LED.

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l’ambiance calme et propose un large choix de plats de saison ; plus cosy et informel, plus vivant, plus espagnol en somme, le premier étage arbore un long bar où sont disposés tapas et autres pintxos (leur équivalent basque) traditionnels. Le renouvellement de l’éclairage devait donc tenir compte de la diversité et de la richesse des couleurs du lieu. Pour respecter cet impératif, les propriétaires du Bilbao Berria ont choisi des ampoules LED (de marque Verbatim), en remplacement des ampoules à incandescence d’origine.

Ainsi, non seulement le nouvel éclairage choisi par la direction procure une ambiance toujours aussi chaleureuse et propice à des dîners romantiques ou conviviaux, mais, de façon beaucoup plus prosaïque, il va permettre un rapide retour sur investissement : avec un grand minimum de seize heures d’illumination par jour, la réduction de la facture énergétique a permis aux propriétaires de réaliser des économies importantes, tout en réduisant considérablement l’empreinte carbone du restaurant. En effet, une ampoule halogène traditionnelle

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e Bilbao Berria est situé dans l’un des quartiers touristiques les plus fréquentés de la capitale de la Catalogne, à quelques pas de la fameuse cathédrale « offerte » à la ville par Gaudi, et à la porte du quartier gothique, el Barrio Gótico. Bénéficiant d’une réputation d’excellence, plébiscité à la fois pour la qualité de sa cuisine et son emplacement stratégique, c’est un lieu de rencontre très couru. Le restaurant est composé de deux étages aux ambiances distinctes : au rez-dechaussée, la salle offre un cadre intimiste à

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consomme en moyenne 875 kWh, contre 125 pour une LED ; cette efficience bien supérieure des LED fait plus que compenser, y compris à moyen terme, leur coût d’achat plus élevé. A fortiori si l’on prend en compte leur durée de vie (25 000 heures en moyenne, contre environ 2 000 heures pour une halogène classique). Enfin, les ampoules utilisées auparavant faisaient augmenter la température ambiante ; la baisse de la température de l’établissement a également permis de diminuer l’utilisation de la climatisation, réduisant d’autant plus la facture d’électricité. Ce sont plus de 250 ampoules (AR 111, Classic A et B, E27, PAR 16 et MR 16) qui ont été installées pour la rénovation de l’éclairage des deux salles à manger, des escaliers et des toilettes du restaurant. Les ampoules LED, adaptées à tous types de culots, ayant ainsi pu être installées aisément, il n’a fallu que quelques heures, entre deux services, pour mener à bien cette opération. « Nous sommes très satisfaits des premiers résultats. Grâce aux économies réalisées en coût d’électricité et en maintenance, cet investissement sera rentabilisé d’ici environ quatre mois, déclare Pedro López, Manager général et copropriétaire du restaurant. En plus d’économiser de l’argent sur notre consommation énergétique, l’éclairage LED fourni par Verbatim procure une lumière chaleureuse et agréable dans les différents espaces de l’établissement. » Selon Jeanine Chrobak-Kando, EMEA Business Development Manager Lighting de Verbatim : « L'installation d'ampoules LED au restaurant Berria Bilbao est une très belle référence pour Verbatim, et participe à renforcer notre image de marque auprès des professionnels de l’hôtellerie et

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des restaurateurs espagnols et européens. La direction du restaurant apprécie l’efficacité et la fiabilité de nos ampoules LED. Nous en sommes très heureux, car pour nous, rien ne compte plus qu’un client satisfait ! »

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Neutra

Ouverture du premier magasin phare à milan « Le premier magasin Neutra à Milan, hub international pour ce qui est des activités de design, procède de la nécessité d’avoir une vitrine de la marque sur le marché italien, et international. C’est l’occasion d’entrer réellement en contact avec les produits manufacturés de la société, et de respirer l’histoire, la qualité, le design et l’innovation qui ont toujours été l’identité de notre marque. Ce nouvel espace a été créé avec la coopération d’autres sociétés qui, chacune dans leur secteur d’activité, sont centrées sur le design, et qui partagent notre vision, avec l’intention de se présenter sur le marché de façon incisive en offrant des services et des solutions de grande qualité. » C’est avec ces mots que Benedetta Arnaboldi a annoncé l’ouverture du premier magasin Neutra dans le centre de Milan, en collaboration avec ses partenaires Caleido, CEA, Oltremateria, Macrolux et Warli.

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e magasin, qui occupe 150 m2 avec deux grandes vitrines donnant sur la Viale Piave, reflète fidèlement l’image de la marque, un mélange de naturel et de modernité au service du bien-être et d’un art de vivre au quotidien.

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L’espace du magasin est réparti entre une zone d’exposition et quatre intérieurs dédiés aux aires de salon et de « salle de bain/ bien-être ». A l’intérieur, Le showroom comprend une zone de travail, avec notamment une bibliothèque. L’ensemble est

en parfaite harmonie avec le style Neutra : un design formel dans des tonalités blanches et neutres. Neutra est une branche de la société Arnaboldi Angelo fondée à Cantu en 1880 : connue et appréciée pour sa fabrique de marbre et de pierre naturelle, sortant du lot pour sa capacité à concilier les nécessités de la production avec de nouveaux standards en termes d’habitation.

Grâce à l’utilisation de pierres naturelles et « neutres », la société développe des produits design à l’identité forte qui créent des environnements raffinés et cosy, en accord avec des intérieurs contemporains. Ces produits sont signés par des designers internationaux en vue, et produits à l’aide de technologies dernier cri. Neutra réconcilie ainsi sa longue expérience avec les technologies manufacturières les plus avancées comme avec les travaux de recherche actuels.

Le magasin de Milan est certes l’opportunité pour le public (architectes, designers

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la qualité ‘Made in Italy’. » (Roberto Bertacco de CEA Design.)

Pour Francesco et Alessandro Bettiol de Macrolux, qui fabrique des produits d’éclairage technique, « notre rôle est de permettre à des objets d’être mis en valeur sans effet d’éblouissement, en agissant sur l’ombre et la lumière ». La signification et la valeur d’une coopération étroite avait déjà été soulignée par Loris Casalboni de Oltremateria, affirmant que « le changement commence par des actions bien pensées, c’est la seule façon de soutenir un nouveau marché plein d’opportunités : en agissant ensemble avec différents partenaires, qui partagent les mêmes valeurs et objectifs, qui forment un réseau, qui travaillent en synergie ; en étant rapide plutôt qu’imposant, en offrant à nos consommateurs des produits et services qui ont de la valeur et sont écologiquement durables ». La gamme de produits offerte par Neutra est complétée par Warli, avec ses tapis contemporains faitmains, comme le confirme son directeur

artistique, Paolo Zani : « Nous travaillons sur les surfaces, les figurés et les matériaux, en utilisant le temps et l’attention nécessaire à la création ».

L’emplacement de la « Viale Piave » est ainsi un lieu de rendez-vous pour explorer toutes les expressions possibles du design dans le plus haut et le plus étendu sens du terme, par des partenaires qui, à tour de rôle, l’animeront de leurs initiatives et nouveautés. Pour célébrer l’ouverture du magasin, Francesca Mo, une designer joaillier qui utilise des matériaux et pierres simples pour ses créations, s’est vu confier la réalisation d’une collection originale pour Neutra : originale, exclusive et devant marquer les esprits avec les mêmes pierres que celles utilisées dans les produits Neutra. Benedetta Arnaboldi conclut en affirmant que cette inauguration n’était que le début d’un nouveau parcours : « Milan est le magasin pilote, en vue de l’ouverture d’autres magasins de même type dans les principales villes du monde. » © DR

d’intérieurs, ou simplement amoureux du design) de se faire une impression grandeur nature du style et de la qualité de Neutra, mais pas seulement : pour la société, c’est le couronnement d’une idée novatrice car en plus d’être une aire d’exposition, c’est un lieu vivant ouvert à toute sorte de synergies avec ses partenaires. L’idée de Neutra était aussi d’en faire un lieu de vente unique pour les produits des cinq sociétés qui partagent les mêmes valeurs en termes de prise en compte du consommateur : Caleido, CEA Design, Macrolux, Oltremateria et Warli. Des sociétés qui décrivent leur association avec Neutra en ces termes : « La nature et le style italien assumé sont la base de notre inspiration et la référence de notre production. Une combinaison en parfaite harmonie avec les produits de Neutra. » (Danilo Rossetti, propriétaire de Caleido.) « CEA Progetti considère l’espace de la ‘Viale Piave’ comme le premier plan de travail pour les sociétés manufacturières et l’industrie du design. Un lieu où la spécialisation se conjugue avec les projets, en fournissant expertise technique et design avantgardiste. CEA croit fermement à l’importance de la spécialisation-produit en tant qu’impératif pour créer des compétences et de la performance. Avec Neutra, une équipe de sociétés passionnées par l’excellence des produits peut travailler en réseau sur le design, la durabilité,

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Osram

Les Galeries L sous les feux d L

es Galeries Lafayette sont ancrées dans l’histoire ne serait-ce que par leur situation boulevard du Baron Haussmann, ce personnage qui a réorganisé le Paris du XIXe siècle triomphant en y traçant, notamment, ces « grands boulevards ». Plus célèbre encore que La Samaritaine pourtant passée à la postérité grâce au « Bonheur des Dames » de Zola, « Les Galeries Lafayette », comme monument historique, est l’un des symboles parisiens de l’architecture Art Nouveau, mais aussi l’un des magasins les

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plus connus de France, avec vingt-cinq millions de visiteurs par an qui le placent devant Harrods, son illustre confrère d’outre-Manche.

A l’occasion des 100 ans de la construction de « La Coupole » (en novembre 2012), les Galeries Lafayette ont magnifié les façades extérieures du bâtiment ainsi que l’intérieur du très célèbre dôme en verre. Haut de 33 m, en style byzantin, les dix faisceaux de vitraux peints qui le constituent laissent entrer une lumière dorée qui inonde ainsi le grand hall et son escalier d’honneur.

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s Lafayette x des LED L’éclairage extérieur, imaginé par le concepteur en éclairage Yann Kersalé et baptisé « Chrysalide », donne au bâtiment une seconde peau luminescente, et a pour vocation d’évoluer au fil du temps et des saisons. Composé de barres lumineuses éclairant les trois côtés du bâtiment, « Chrysalide », comme son nom l’indique, symbolise les étapes de transformation d’un papillon. Les profilés en aluminium disposés sur la façade dénombrent pas loin de vingt mille Dot fabriquées par Traxon Technologies (filiale d’Osram), qui

diffusent la lumière côté façade et côté rue.

Ces barres de LED XL-3 RGB autorisent des animations point par point et peuvent être contrôlées séparément grâce à la suite logicielle e:cue Lighting Application Suite combinée à l’alimentation Lighting Control Engine et au système Video Micro Converter.

Enfin, en plus des luminaires installés sur les façades, 3 500 Cove Light AC Dim, répartis en groupes sur une structure en U métallique, subliment les vitraux historiques

Architecte : Djuric Tardio Directeur technique : IOSIS Concepteur lumière / programmation lumineuse : Yann Kersalé Installateur : INEO SUEZ - Agence BUC

du grand magasin à l’intérieur du somptueux dôme en verre « La Coupole ».

Grâce à l’utilisation de la tension réseau et au système de câblage Plug and Play, les Cove Light AC ne nécessitent pas d’alimentations externes et de systèmes de câblage complexes, autorisant ainsi une plus grande souplesse au niveau de l’installation.

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Mise en lumière Caribou Concept

AE&T Lighting

Le palais des congrès en lumière

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fin de développer la médiatisation de son activité de lighting, l’entreprise AE&T Lighting a largement rénové son site Internet ainsi que son identité visuelle en général.

Car si le savoir-faire est important, et n’est plus à prouver dans le cas de cette société, le faire savoir l’est presque autant, notamment dans l’optique de renforcer son activité à l’international.

AE&T Lighting dévoile donc une nouvelle identité visuelle et un nouveau support en

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ligne afin de lui permettre de communiquer plus efficacement sur ses technologies d’illumination dernière génération et sur ses réalisations.

Rappelons que le fabricant français de solutions de sécurité propose aussi des scénarios lumineux pour habiller les façades de monuments, en s’appuyant sur son expérience acquise dans le domaine de l’éclairage industriel. Ce chapitre s’est ouvert lorsqu’AE&T a été mandaté, en 1994, pour la fabrication de flashes spéciaux destinés

à l’illumination du pont de Normandie.

L’entreprise a depuis habillé de lumière de nombreux monuments, comme la tour Eiffel, la Royal Clock Tower de La Mecque et, plus récemment, la façade du Palais des Congrès, maitrise d’ouvrage Viparis, maitrise d’œuvre Caribou Concept. La mise en lumière de la cheminée de Chemnitz en Allemagne, dernier projet en date d’AE&T, vient couronner ce parcours en permettant notamment une collaboration avec l’artiste Daniel Buren.

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mise en lumière du mucem, le nouveau joyau de marseille

e Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem) a été inauguré en juin dernier à Marseille, consacrée « Capitale européenne de la culture » pour 2013.

Le plasticien Yann Kersalé et l’Atelier AIK a obtenu la charge de la mise en lumière du somptueux bâtiment accueillant le musée, comme l’explique Fabienne Maman, la Responsable technique de la société : « Nous avons remporté le concours “1 % artistique”, une procédure imposée aux maîtres d’ouvrages publics qui doivent réserver 1% du coût de leur construction à la commande d’une œuvre d’art spécialement conçue pour le bâtiment considéré. » Yann Kersalé a réussi à donner une identité nocturne propre au Mucem en sublimant la résille en BFUP, si emblématique de ce bâtiment, inventée par l’architecte Rudy Ricciotti, et qui l’inscrit tel un phare surréaliste sur le front de mer phocéen. Pour donner vie à cette œuvre, LEC, le fabricant de balises et de projecteurs à LED lyonnais, a été au côté de l’Atelier AIK depuis la genèse du projet. Le plasticien a voulu un éclairage sur mesure, que LEC a fourni en adaptant les produits nécessaires à cette mise en lumière : compacts et discrets, les deux cents projecteurs bicolores LEC 4240-Havre installés sur la structure du Mucem ne dénaturent pas l’œuvre en journée, car ils sont totalement intégrés entre les parois vitrées de l’espace muséographique et la résille de béton.

Rendus ainsi invisibles, ils offrent à la nuit des projections de bleu et de turquoise qui magnifient la matière et donnent une seconde vie au bâtiment. Les teintes se fondent en projections de dentelles sur les parois, le pourtour du bâtiment et, enfin, à la surface de l’eau qui baigne le musée.

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Maîtrise d’ouvrage : OPPIC, sous le contrôle de la DrAC Architecte : rudy ricciotti Mise en Lumière : Atelier AIK Installation : SPIE Aix-en-Provence Éclairage fonctionnel : Agence 8’18’’

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Ambiance Lumières

Le stade de Lille éclaire l'euro 2016 Le LOSC, actuellement 4e de la Ligue 1 relaye les ambitions de sa ville de Lille, capitale régionale et carrefour européen. La municipalité s’est donné les moyens de son ambition en 2008, avec le lancement du Grand Stade, ou stade Pierre-Mauroy. Un accord de partenariat public-privé (PPP) signé avec Eiffage avait lancé le projet, achevé lors de son inauguration en août 2012. Le Grand Stade est d’ores et déjà sélectionné par la FFF pour recevoir des matchs de l’Euro 2016, mais d’ici là, il accueillera des manifestations sportives et culturelles drainant des dizaines de milliers de personnes.

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l’heure où le « tout-voiture » n’est plus de mise, la question de son accessibilité fut centrale dans son aménagement, et notamment l’accessibilité pour les piétons et cyclistes. Ainsi, la passerelle surplombant et traversant le boulevard du Breucq, qui relie la station de métro des Quatre Cantons au stade, constitue une entrée personnalisée magnifiquement décorée. Large de 11 mètres, elle enjambe d’un seul tenant le boulevard, mais a été

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volontairement restreinte en largeur afin de réguler les flux de piétons accédant au stade, et d’éviter ainsi les mouvements de foule massifs. Ce qui ne l’empêche pas d’être dimensionnée pour gérer les arrivées en nombre des fans du LOSC, notamment (sans parler des visiteurs).

Un cordon bleu guide les spectateurs du stade chaque fois qu’un événement s’y déroule : reliée à l’éclairage public, la passerelle éclairée en blanc passe en bleu les soirs de match pour guider les

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piétons du métro au Grand Stade grâce à des LED multicolore. En outre, le public est accueilli par une inscription au sol, en braille, et signifiant ‘Bienvenue au Grand Stade’.

Enfin, le long de la passerelle, des parements en résine incrustés débouchent sur un parvis minéral. En effet, dans le cadre de la mise en valeur de cette passerelle, la société Eiffage Énergie a souhaité une solution à LED tout en définissant les contraintes suivantes : - Impossibilité d’intégrer les alimentations dans les garde-corps.

- Intégration dans la découpe de fenêtres d’encastrement sans aspérités.

- Facilitation en tous points de la mise en œuvre.

En conséquence, chaque côté de la passerelle est équipé de cinquante luminaires subdivisés en six circuits. Ainsi est-il possible au travers d’une liaison DMX 512 d’allumer les six circuits indépendamment parmi seize millions de couleurs. Pour ce qui est de l’alimentation, les douze sections lumineuses qui composent

l’ouvrage sont reliées à une armoire technique qui renferme les alimentations 24 VDC, les cartes de commande DMX 512, les protections et le boîtier Sunlight IP. Ce dernier renferme les scénarios dédiés et fonctionne en mode autonome. Il est également possible de le connecter ensuite à un réseau LAN, et d’envoyer de nouveaux scénarios en fonction des événements du Grand Stade. Toute cette technologie utilisée est en outre soucieuse de l’environnement : avec une consommation électrique de seulement 800 W en plein feux et en blanc, l’ouvrage est un bel exemple d’économie d’énergie allant dans le sens du développement durable.

Les linéaires à LED nécessaires au projet on été produits sur mesure : le profil en a été spécialement conçu pour s’intégrer dans les tubes qui constituent les garde-corps de la passerelle. D’une longueur de 67 cm, équipé de 112 diodes rVB, chaque élément est doté d’une connectique entrée/sortie 4 points Binder IP67. La flexibilité du PVC a permis une mise en œuvre par clipsage ; ce choix du PVC permet enfin une diffusion homogène de la lumière sur l’ensemble.

L’installation a été réalisée par les techniciens d’Eiffage Énergie en seulement deux jours, pour une équipe réduite de quatre personnes, en partenariat avec la société Ambiance Lumière qui a quant à elle assuré la programmation et la mise en service directement sur site.

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Verbatim

Opération LED/OLED L’hôtel Leonardo, à Prague, est un luxueux 4-étoiles situé en plein cœur de la vieille ville.

Ses chambres et suites spacieuses sont aménagées dans le style Art nouveau, son restaurant le Platina sert ses hôtes sous des plafonds en voûte décorés de fresques Renaissance.

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ette situation envieuse sur le marché du luxe n’a pas empêché cet établissement prestigieux de devoir s’adapter à un contexte économique rendu difficile par la crise : baisser les coûts d’exploitation était une nécessité, sans évidemment nuire au confort des clients. Une réduction significative de la consommation d’électricité a été rendue possible en remplaçant les ampoules halogènes par des LED (de marque Verbatim). Cette initiative a en outre permis à l’hôtel de faire valoir une démarche « verte » à des clients de plus en plus

sensibles aux questions environnementales et d’écologie. « Nous souhaitions réduire nos coûts sans que les clients n’en soient impactés ; pouvoir réaliser des économies sur la consommation électrique fut une solution idéale. Nous avons installé des ampoules LED Verbatim partout où la lumière reste allumée au moins 12 heures par jour. Le prix des ampoules LED est plus élevé que celui des autres solutions d'éclairage, mais il est largement compensé par les économies d’énergie réalisées aux endroits où la lumière est constamment allumée », assure Tomáš Nesvorný, Managing Director du Leonardo. Un

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réussie dans un hôtel de luxe hôtel met en effet rapidement en évidence les atouts des ampoules LED en termes d’économies d’énergie, celles-ci pouvant s’élever jusqu’à 85 % là où la lumière reste constamment allumée. En outre, les ampoules LED de marque Verbatim présentent une durée de vie de 35 000 heures, avec comme résultat un retour sur investissement en six mois.

La direction de l’hôtel est également satisfaite des résultats liés au changement d’éclairage : « Le nouvel éclairage procure une nette amélioration de l’ambiance dans les nombreuses

parties de l'hôtel (…). Les ampoules LED fournissent une intensité lumineuse et une température de couleur pratiquement équivalentes à celles des ampoules halogènes, installées auparavant. Pour l’éclairage extérieur, le rendu est bien supérieur », conclut M. Nesvorný, pour un retour d’expérience très positif.

En tant que filiale du groupe Mitsubishi Chemical Holdings Corporation, Verbatim bénéficie de forts investissements en R&D, ce qui lui a notamment permis de développer une gamme d’éclairage LED/OLED destinée aux particuliers et

aux environnements professionnels spécifiques : « Ce projet a été très important pour notre entreprise, il nous a notamment permis d’accroître notre notoriété en République tchèque. Je suis très heureux que M. Nesvorný ait apprécié la qualité de nos ampoules LED et que son choix se soit porté sur Verbatim », explique Pavel Matyáš, directeur de Verbatim pour la République tchèque, la Slovaquie et la Hongrie. « Il marque également l’entrée de la marque Verbatim, plus connue jusqu’à présent pour ses produits de stockage, sur le marché de l’éclairage LED et OLED. »

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Yantec séduit aussi le marché de l’éclairage professionnel

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cteur important des solutions d’éclairage à LED en France, Yantec affirme dorénavant ses ambitions sur le marché professionnel. En juin 2013, il lançait une nouvelle marque, XanLite Pro, destinée à ce marché porteur, suivie d’un nouveau catalogue qui propose une gamme d’éclairages et de services de produits LED. Ce catalogue propose environ quatre-vingtdix solutions d’éclairages LED, déclinées en sept familles de produits : projecteurs, triproofs, tracklights, panneaux, appliquesrubans, plafonniers et sources. « Depuis 15 ans, notre savoir-faire reconnu sur la technologie LED nous a permis de développer trois points forts : l’innovation (…), la qualité

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des produits (…) et un positionnement très compétitif pour le prix de nos produits. Ce sont ces mêmes éléments que nous mettons désormais au service d’une offre dédiée aux professionnels », souligne Serge Addad, président de Yantec.

La société Yantec est par ailleurs devenue, en 2012, le fournisseur d’éclairage exclusif de Park&Suites, l’un des leaders de l’apparthôtel en France. XanLite Pro équipe ainsi désormais les cinquante-quatre établissements du groupe. Cette collaboration sera renforcée en 2013, car pas moins d’une quinzaine d’ouvertures sont annoncées par le groupe hôtelier.

Enfin, XanLite Pro a récemment illuminé de ses solutions LED la très renommée Galerie

Rivoli à Bruxelles ; l’avenir dira s’il s’agit de la première marche d’un développement sur le marché international.

Créée par Serge et Yann Addad en 1997, Yantec affiche un chiffre d’affaires 2012 de plus de 30 M€.

Implantée en région parisienne, la société s’appuie sur plusieurs départements intégrés : un centre de recherche & développement et contrôle qualité composé de cinq ingénieurs, et des services ventes, design, marketing, achats, et logistique.

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Salle polyvalente La Boiserie, à mazan : les LED s’invitent au concert

Entre la majesté du mont Ventoux et les Dentelles de Montmirail, entre vignes et coteaux, entre Mistral et soleil, on découvre le village de Mazan et ses 6 000 habitants.

Posée sur une plaine viticole à 30 kilomètres d’Avignon, la commune a inauguré à la fin de l’année dernière La Boiserie, une salle polyvalente de presque 1 500 m2 et d’une capacité d’accueil d’environ 600 personnes.

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es participants au concours lancé pour la création de cette salle devaient prendre en compte des usages variés : congrès et expositions, rassemblements associatifs et, surtout, une ambitieuse salle de concert. Concilier ces impératifs contradictoires fut l’un des enjeux majeurs de ce projet décroché par l’agence d’architecture DeSo Defrain Souquet et le fabricant Régent Eclairage.

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Le bâtiment est situé à l’écart du centre-ville, isolé au milieu de mas provençaux et bénéficiant d’un panorama idéal dans un site protégé.

En conséquence, il a requis une attention environnementale accrue, qui a donc été intégrée au cahier des charges initial : le résultat mêle harmonieusement architecture contemporaine et matériaux nobles et naturels. Du bois brut issu de trois essences régionales qui proviennent des massifs forestiers du mont Ventoux (pin noir, pin à crochet, cèdre) compose la structure et les vêtures, du plâtre teinté dans la masse constitue les parois de la salle, et de la paille compressée garantit l’inertie acoustique nécessaire à la salle de spectacle, tout en formant un excellent isolant thermique.

L’utilisation du bois dans la construction permet en outre de promouvoir à la fois le développement des filières locales de construction et la haute qualité environnementale (HQE).

L’intérieur du bâtiment est également tout en bois et évoque la coque retournée d’un bateau. En configuration salle des fêtes, des ouvertures orientées au nord et au sud laissent entrer la lumière, ajoutant

à l’ambiance boisée et aux couleurs miel et violine des fauteuils qui jouent la continuité avec le pavillon et le paysage.

Olivier Souquet, architecte de l’agence DeSo (avec François Defrain), explique que « devant les pieds de vigne et la terre, le bois s’est imposé. Le plâtre et le bois sont les deux matériaux qui pourront prendre la meilleure température de couleurs et de reflets avec le temps et les saisons… Au bout de plusieurs mois, le bâtiment prendra vraiment sa teinte par rapport au climat, au vent, aux poussières. Il a une lumière qui rayonne avec la poussière captée. Je suis persuadé que l’intensité lumineuse et la qualité graphique d’un bâtiment sont intimement liées à la poussière en suspension de l’environnement. Avec le temps, le projet va se fondre avec la couleur de la terre, le mistral soufflant, les micro poussières s’accumulant, le bâtiment va avoir un aspect terreux, mat, comme le sol de Mazan ». Ce n’est donc pas un hasard si le bâtiment est nominé pour concourir au Prix national de la construction bois 2013 qui est décerné en novembre au Salon des maires et des collectivités locales (SMCL).

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« Le coNcept Lumière, Le choix d’uNe Lumière douce et feutrée. » L’éclairage fait partie intégrante du projet d’aménagement : dans un bâtiment atypique au cadre protégé, la lumière naturelle a été privilégiée et plusieurs ouvertures, occultables si besoin, laissent filtrer cette lumière et ouvrent sur un tableau de vignes de Montmirail.

Néanmoins, afin de répondre aux diverses usages et aux besoins techniques et scéniques de la salle, tout en faisant écho à la noblesse des matériaux et à la beauté du paysage alentour, l’architecte a souhaité un éclairage chaleureux diffusant une lumière douce.

La suspension Meteo pour lampes fluorescentes 35/49 W (design Felice Dittli) de Régent Éclairage répondait parfaitement à ces objectifs. Inspirée de la lumière naturelle, comme son nom l’indique, elle offre un éclairage proche de la lumière du jour grâce à une structure en réglette et à l’utilisation de diffuseurs textiles. Ces derniers sont à rayonnement direct-indirect, et affichent un design avant-gardiste qui s’intègre parfaitement au bâtiment tout en faisant écho à l’environnement extérieur et au ciel. Flexible, le Meteo autorise notamment une modulation de la lumière selon les besoins et les scénographies de la salle. Ce luminaire aux dimensions inhabituelles – 1 600 mm x 1 600 mm pour seulement 18 cm d’épaisseur – éclaire l’espace et valorise les volumes sans empiéter sur la personnalité de la structure.

Le Meteo est intéressant à plusieurs niveaux, car outre son design original qui valorise l’environnement et les volumes, il a un rendement exceptionnel de 86 % qui permet de réduire considérablement le nombre d’appareils habituellement mis en œuvre pour ces configurations, et finalement un confort (UGR ≤19) exceptionnel qui permet de diffuser une lumière agréable et confortable.

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Citéos

Cergy-Pont oi son efficaci té La société Cinergy SAS, constituée de Citéos (Vinci) et SPIE Ile-deFrance Nord-Ouest, s’est vu confier la rénovation et la gestion de l’éclairage public de la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, de même que la mise en valeur, par la lumière, d’une partie de son patrimoine architectural et culturel : un nouveau service à destination des cergypontains baptisé Cylumine.

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a procédure de mise en concurrence a duré quasiment deux années, pour un contrat de près de 190 M€ conclu pour une période de dix-huit ans, et ayant notamment pour objectif d’optimiser les dépenses publiques par une meilleure efficacité énergétique.

Les deux sociétés mandatées sont chargées de rénover presque 80 % du parc d’éclairage public lors des cinq premières années : pendant cette première phase, la somme de 81 M€ sera investie dans plus de 1 400 projets de reconstruction, répartis sur 15 édifices remarquables ainsi mis en lumière. 39 M€ seront ensuite dépensés sur les treize années suivantes, dans plus de 380 projets de reconstruction sur 19 sites à mettre en valeur.

En outre, une diminution de le consommation d’énergie de plus de 40 % devra être atteinte par la mise en œuvre de matériels performants et intelligents, avec entre autres le déploiement de 7 000 luminaires LED sur les voies résidentielles et les circulations piétonnes, la gradation du flux lumineux en fonction des heures de la nuit, et l’installation de systèmes de détection de

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nt oise soigne ci té énergétique présence sur 500 points lumineux situés sur des cheminements piétons.

Enfin, le groupement s’est engagé à favoriser la concertation dans la conduite des projets : partenaires locaux et riverains y sont associés, notamment pour les actions visant à réduire les nuisances liées aux chantiers. 20 % du montant global du contrat seront aussi confiés à des artisans et PME locaux (à l’instar de la société Entra), cette implication de spécialistes locaux devant assurer une organisation et une performance optimisées pour la conduite des chantiers.

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Philips

50 millions de LED pour éclairer les transports parisiens

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rentable à moyen terme d’après les calculs de la RATP, le coût global de l’énergie devant être divisé par trois grâce aux LED. Les luminaires consomment en effet considérablement moins d’énergie, et réclament

également moins de maintenance (un remplacement tous les cinq à quinze ans, contre tous les deux ans dans le cas des tubes fluorescents actuels). Une opération bénéfique à tout point de vue.

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e remplacement progressif des anciens luminaires dans les plus de trois cents stations de métro et gares RER gérées par la RATP a d’ores et déjà commencé. Trois ans devraient être nécessaires pour équiper les 250 000 sources lumineuses qui éclairent les 300 km de quais et de couloirs des transports parisiens, grâc e à 50 millions de LED (Light-Emitting Diode).

D’ici à la fin de l’année déjà, les lignes 2, 4, 6 et 14 devraient être entièrement équipées et ce sans que les usagers ne notent de différence au niveau de l’éclairage. Pourtant, en transformant le dispositif d’éclairage de ses stations, la RATP table sur une économie d’énergie de près de 77 GWh par an : pour le seul réseau du métro, l’émission de près de 6 000 tonnes équivalent CO2 devrait ainsi être annuellement évitée.

Réalisé par le groupement Philips/Step et Soitec, le déploiement des LED devrait coûter 11 M€, un investissement cependant très

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GE lighting

maracanã : le stade star des JO en habit de lumière

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2 000 W : « Nous sommes très heureux d’apporter notre savoir-faire et de contribuer à l’éclairage de ce monument du monde du football », a souligné Alexandre Ferrari, directeur général de GE Lighting Brésil.

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2016.

Il accueillera ainsi sept matchs de la Coupe dès l’an prochain, dont la finale, l’événement sportif le plus retransmis à l’échelle planétaire. A cette occasion, près de quatre cents projecteurs EF2000 mis au point par la société GE Lighting seront utilisés, afin d’améliorer l’éclairage du terrain : un contrat a été passé entre la société de travaux publics du gouvernement brésilien (Empresa de Obras Públicas, EMOP), le Consórcio Maracanã Rio 2014 (les entreprises Norberto Odebrecht et Andrade Gutierrez) et GE Lighting. « Le stade Maracanã représente une valeur historique pour la ville de Rio de Janeiro, pour notre pays et pour le monde entier ! C’est une icône de la culture brésilienne et du football international. Le gouvernement a eu pour tâche d'approuver les rénovations pour permettre au pays d’accueillir des événements à échelle mondiale. Des tribunes en passant par l’éclairage, notre priorité a été d’opter pour les meilleures solutions et pour les équipements les plus adaptés », explique Ícaro Moreno, président de l’EMOP. Ainsi, le système de GE Lighting permet de contrôler l’éblouissement et d’éliminer les ombres sur le terrain, apportant un meilleur confort aux joueurs et une meilleure qualité de diffusion pour les télévisions du monde entier. Chacun des projecteurs utilise en effet la technologie CMH et dispose d’une capacité de

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e stade Jornalista Mário Filho de Rio de Janeiro – plus connu sous le nom de Maracanã – sera le plus important lors de la prochaine Coupe du monde de la FIFA, ainsi que pour les cérémonies d’ouverture et de clôture des jeux Olympiques de

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Citéos teste l’efficacité des luminaires à LED sur les voies urbaines d’éclairage innovantes et peu consommatrices en énergie, Citéos, la marque Lumière et Équipements Urbains du groupe VINCI Energies, a testé pendant 8 semaines les performances de l’éclairage à LED sur les voies urbaines dans la commune d’Aix-les-Bains. Un banc d’essai de 9 luminaires a ainsi été mis en place sur l’un des principaux axes routiers de la ville afin de tester leurs performances en situation réelle. Le test révèle que l’éclairage à LED est de plus en plus efficace et fiable sur les voies de circulation.

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ernières arrivées sur le marché de l’éclairage, les LED (LightEmitting Diode) connaissent un succès grandissant, notamment parce qu’elles permettent aux collectivités de réduire leur consommation d’énergie, et donc leur facture énergétique. A puissance lumineuse égale, elles consomment en effet dix fois moins et durent de douze à quinze fois plus longtemps que l’éclairage traditionnel, toutes techniques confondues. Or l’une des dépenses d’énergie urbaine les plus importantes est liée à l’éclairage public ; trouver des solutions pour réduire et mieux maîtriser la consommation de l’éclairage est donc un enjeu capital pour les villes. La technologie LED a certes prouvé son efficacité et son rendement pour l’éclairage d’ambiance, mais l’enjeu ici n’est pas le même : qu’en est-il pour éclairer une rue à 10 mètres de hauteur ?

A la recherche de ce type de solutions d’éclairage innovantes et économes, Citéos (la marque Lumière et Équipements urbains du groupe Vinci), dans le cadre d’un contrat de partenariat public-privé (PPP), a testé les performances de l’éclairage à LED à Aix-lesBains, après avoir réalisé un premier test aux résultats encourageants dans la ville de Balma (31), en 2011. Neuf luminaires ont ainsi été mis en place sur l’un des principaux axes de la ville savoyarde afin de tester leurs performances en situation réelle : après avoir sélectionné des luminaires à LED issus de quatre fournisseurs, Citéos a confié la prise des mesures au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) de Grenoble.

Parallèlement, un questionnaire de satisfaction a été élaboré afin de recueillir l’avis des habitants, bien placés pour donner leur ressenti puisque les premiers concernés.

Mise en ligne sur le site Internet de la ville

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Toujours à la recherche de solutions

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et relayée via téléphone, l’enquête de satisfaction révèle que 84 % des Aixois interrogés se sont déclarés favorables à un éclairage à LED. Un choix justifié par diverses raisons : la couleur et la quantité de lumière fournies (33 % des sondés), la sécurité (29 %), l’innovation technologique (16 %) et, enfin, les économies d’énergie réalisées (10 %).

En outre, les conclusions du test technique révèlent que la technologie LED garantit un éclairage fiable et de qualité, et respectant parfaitement les critères normatifs, notamment les exigences de la norme européenne NF EN 13201 (le choix des fournisseurs s’était en effet fondé sur le respect de cette norme EN 13201 relative à l’éclairage public). Les critères d’éclairement, d’uniformité, du rapport de contiguïté ainsi que la puissance électrique ont été simulés par des études avec des données issues des fournisseurs, puis mesurés sur le terrain, et l’efficacité énergétique a été comparée à celle de l’éclairage public traditionnel (sodium haute pression).

Les LED ont en outre une insensibilité aux allumages répétés, aux basses températures, et offrent une grande résistance aux chocs : trois éléments qui comptent pour maintenir un éclairage public en extérieur pérenne. Enfin, les luminaires LED testés ont en moyenne une efficacité énergétique de plus de 30 % supérieure à celle de luminaires traditionnels.

Un test presque parfait. Mais des progrès restent encore à faire : on note par exemple le manque d’homogénéité du matériel fourni pour le test, l’efficacité des luminaires à LED variant de 93 à 166 lux/W selon les fabricants, ce qui a pu légèrement fausser la prise de mesures (ainsi que l’impression laissée chez les Aixois). Autre point d’achoppement : l’éclairage à LED peut encore provoquer un éblouissement chez les usagers.

Enfin, dernier frein à une installation massive : l’investissement de départ pour installer des LED (trois fois plus cher) n’est pas forcément à la portée de toutes les collectivités locales,

© Citeos

pour certaines déjà largement endettées, même si à moyen et long termes le calcul est largement favorable aux LED, avec un retour sur investissement très intéressant, a fortiori avec un coût de l’énergie en constante augmentation. Mais les choses vont dans le bon sens : l’efficacité de cette technologie récente étant en constante progression tandis que, parallèlement, le coût des matériels baisse, le marché devrait profiter à court terme de cette technologie et permettre sa démocratisation.

Finalement, l’argument de l’efficacité énergétique n’est pas que pragmatique en termes de budget, mais aussi très porteur dans le

contexte actuel de valorisation – notamment d’un point de vue électoral – des politiques respectueuses de l’environnement. pour les usagers. Or mettre l’architecture en lumière tout en trouvant une harmonie entre esthétique et exigences fonctionnelles est un véritable défi, relevé grâce aux caractéristiques techniques de ces luminaires : le Streetlight 10 LED par exemple est en aluminium moulé sous pression et peut rester en place pour plusieurs décennies. Les LED sont en outre équipés d’un système de refroidissement pour une meilleure gestion thermique des modules et une meilleure longévité des luminaires.

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Urbaniser

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e groupement international lauréat du concours (Michel Desvigne, Foster and Partners, Tangram architectes, Ingérop Conseil et Ingénierie, Yann Kersalé) a présenté un projet respectueux de l’environnement et des souhaits des demandeurs. Yann Kersalé, de l’agence AIK, l’un des membres de ce groupement, est responsable de la mise en lumière du site. Ce plasticien lumière renommé a déjà réalisé de nombreux projets prestigieux, tels que les mises en lumière de la Torre Agbar à Barcelone, ou encore des Galeries Lafayette à Paris pour les 100 ans de la Coupole. « La Méditerranée se reflète sur les nuits du Vieux-Port de Marseille. » Pour le Vieux-Port, Yann Kersalé a imaginé des lampadaires d’éclairage dont la forme élancée rappellerait celle des grands mâts des navires d’antan. Dessiner des mâts qui

disparaissent dans le ciel, en installer le moins possible tout en y intégrant les technologies les plus performantes, tel était le fil conducteur pour la réalisation de ce projet.

Il s’agissait bien de « raconter au travers d’un minimalisme poussé à son extrême l’histoire d’une relation privilégiée entre les Marseillais et la mer, l’histoire du dialogue privilégié de Marseille avec la mer ». Sur chacun de ces mâts sont installés en spirale des projecteurs en forme d’olive, qui donnent l’impression de s’enrouler autour de leur support pour ne faire qu’un avec lui. Les recherches menées par Yann Kersalé sur les lanternes d’éclairage fonctionnel ont abouti au dessin puis à la réalisation d’une casquette spécialement adaptée au luminaire de la gamme Olivio, et dont tout le mérite est d’améliorer le confort visuel sur la totalité du Vieux-Port, « qui vibre au rythme de la méditerranée qui semble finir (ou commencer) à cet endroit. »

© Xavier Boymond

Le Vieux-Port de Marseille, poumon de la ville, symbole fort de la cité phocéenne avec Notre-Dame-de-la Garde, constitue un lieu de convergence et de rendezvous pour les citoyens. Son projet de réaménagement a pour principal objectif de le rendre aux habitants en lui redonnant son identité d’agora ; il vise ainsi à réduire la place accordée à la voiture au bénéfice des transports en commun et des piétons sur les trois quais qui entourent le port. « Le Vieux-Port de Marseille est un formidable théâtre. Notre projet vise à le magnifier, dans une nouvelle mise en scène », commente Eugène Caselli, président de la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole.

© Xavier Boymond

Ludec, mandatée pour l’éclairage du Vieux-Port de marseille

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Sur le quai des Belges, des candélabres en forme d’aiguille, grands mâts de 23,50 m de haut, signalent un espace public majestueux, lieu de rencontres aux confins du port et de la Canebière, des quartiers nord et sud. Ces mâts sont recouverts d’une écorce lumineuse

à base de technologie LED : chaque écorce peut ainsi proposer des jeux de lumières et reflets, de manière à ce que ces lampadaires n’aient pas uniquement pour vocation l’éclairage général de la place, mais qu’ils soient véritablement une scène nocturne

où la lumière puisse tenir lieu de décor. Les quais du Port et de Rive-Neuve sont quant à eux équipés d’une seule rangée de candélabres de même type mais de moindre hauteur, et ce afin de s’adapter aux différentes largeurs des voies.

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Urbaniser

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Siteco

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n France, l’éclairage public et urbain compte environ neuf millions de points lumineux, avec une consommation globale de 5,5 TWh. Un tiers de ces points lumineux va devoir être remplacé en conséquence de l’interdiction par la réglementation européenne des lampes les plus énergivores. Pour donc renouveler un parc existant obsolète avec des produits plus économiques et écologiques, la société OSRAM, parmi d’autres, a investi dans la recherche et le développement : avec ses gammes de luminaires LED SITECO,

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l’industriel propose des solutions modulaires, équipables de systèmes de pilotage à distance permettant le meilleur niveau d’éclairage au bon moment et au bon endroit.

La gamme Streetlight 10 micro, mini et midi, ainsi que la large famille de spots, d’appliques, de bornes lumineuses CL LED SITECO est ainsi mis à la disposition des maîtres d’ouvrage : outre l’éclairage public et urbain, ils peuvent mettre en valeur le patrimoine historique, civil ou naturel des villes car les systèmes optiques permettent de contrôler de façon optimale le flux lumineux, sans risque

© Siteco

Performance et design pour les luminaires LED extérieurs de pollution lumineuse, ni gêne visuelle pour les usagers. Or mettre l’architecture en lumière tout en trouvant une harmonie entre esthétique et exigences fonctionnelles est un véritable défi, relevé grâce aux caractéristiques techniques de ces luminaires : le Streetlight 10 LED par exemple est en aluminium moulé sous pression et peut rester en place pour plusieurs décennies. Les LED sont en outre équipés d’un système de refroidissement pour une meilleure gestion thermique des modules et une meilleure longévité des luminaires.

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Industrialiser

Dialight

L’éclairage LED réussit aux frigoristes Dialight est un fabricant de solutions d’éclairage LED dont le siège social est au Royaume-Uni. Implantée en France, aux ÉtatsUnis, au Danemark, en Allemagne, en Australie, au Japon, en Malaisie, à Singapour et au Mexique, la société se développe dorénavant auprès des frigoristes : plus performants en milieu froid, les luminaires à LED réduisent la consommation électrique et combinent performance, faible dégagement de chaleur et absence de maintenance. A cela s’ajoute un éclairage instantané, une stabilité de l’éclairage, un meilleur rendu des couleurs et des options de contrôle intéressantes, qui améliorent le confort des équipes.

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A

insi Frigo 84, spécialiste français de l’entreposage en froid, a testé l’éclairage à LED sur un entrepôt de 3 500 m², en remplaçant des tubes fluorescents 2 x 58 W par 40 luminaires à LED Law Bay Blanc Neutre 80W. Le gérant de la société, Maurice Fare, a approuvé l’expérience, d’autant qu’avant le passage à l’éclairage à LED, le froid entraînait une perte rapide du flux lumineux et des pannes des tubes fluorescents.

Même stratégie, autre continent : En Arkansas, le frigoriste Zero Mountain a fait des économies en remplaçant ses lampes aux halogénures métalliques par des luminaires à LED Dialight, dans deux de ses quatre entrepôts. Dans le premier entrepôt, son installation phare, « The Cave », une ancienne mine de calcaire souterraine qui représente aujourd’hui 26 000 m² d’espace réfrigéré et de congélateurs avec des températures atteignant les –37°C, chaque lampe aux halogénures métalliques de 400 W a été remplacée par un luminaire à LED High Bay 150W de Dialight.

La consommation temps réel a ainsi baissé de 71,2 kW, ce qui représente 506 730 kWh

sur l’année, et une économie de 33 000 $. En effet, un impact immédiat sur la performance des compresseurs frigorifiques a été ressenti, ceux-ci étant moins sollicités pour réduire la température, l’éclairage à LED ne chauffant pas contrairement aux lampes aux halogénures métalliques.

Dans le second entrepôt frigorifique, un espace énorme avoisinant les 200 000 m3, équipé de congélateurs conservateurs et des systèmes informatiques les plus évolués pour la gestion des stocks et la distribution, les 303 lampes aux halogénures métalliques de 400 W ont été remplacées par 188 luminaires High Bay 150W à LED de Dialight, soit une réduction de 21 % du nombre d’installations pour éclairer la même surface. Avec, en conséquence, une diminution de la consommation de 114 31 kW, soit 814 569 kWh sur l’année et près de 53 000 $ d’économie.

En plus de ces économies d’énergie, le gain pour Zero Mountain est sensible en termes de maintenance : tombant souvent en panne, les lampes aux halogénures métalliques impliquaient une corvée mensuelle de remplacement des installations défectueuses.

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Éclairer

Produits

OSRAm

RéGENT ECLAIRAGE

AURORA

Gamme de luminaires LED SITECO

Éclairage de bureau ‘Channel’

Torche-projecteur ‘Aurora Max’

MIRA, NOVALUNA® et FUTUREL®.

Détecteurs de présence et de luminosité, variation du niveau d’éclairement, gestion centralisée de l’éclairage, protocole DALI. Grâce à ces nouvelles technologies, ajoutées à la structure micro-prismatique ELDACON brevetée de ce luminaire, ils outrepassent les standards de la norme européenne d’éclairage intérieur NF EN 12 464-1 qui définit trois exigences : l’éclairement moyen à maintenir et l’uniformité d’éclairement, la valeur minimale de l’indice de rendu des couleurs, et le contrôle de l’éblouissement direct.

MIRA LED affiche une efficacité lumineuse de 95,6 lumens par watt, sur une durée de vie moyenne de 50 000 h.

Pour un éclairage de bureau « très confortable » (UGR < 19). Channel peut en outre être rallongé à volonté horizontalement ou verticalement et encastré complètement ou partiellement dans les plafonds et les parois des bâtiments. La combinaison de la technologie LED et l’élément diffuseur de lumière CLD permet une grande ergonomie. De plus, associée à un diffuseur APD (Added Performance Diffuser), cette solution est encore plus efficiente et permet de réaliser jusqu’à 40% d’économie, la LED n’ayant besoin que de 20 watts contre 32 W pour les tubes fluorescents T5.

D’une très haute puissance, Aurora Max dispose de températures de couleurs ajustables de 3200 à 5600°K et d’une variation de l’intensité lumineuse. Elle dispose en outre d'un potentiomètre permettant de régler cette intensité de 10 à 100%, sans dégagement de chaleur, et peut atteindre jusqu’à 1890 lux (à 1m). Cette torche fonctionne par alimentation externe 7.414.8 V ou avec deux batteries de caméscope Sony série L, qui lui donnent une autonomie de 2h50 (données constructeurs).

Elle dispose enfin d’un pas de vis standard 1/4".

GE LIGHTING

Linéaire suspendu lumination TM LED Son design épuré offre une double distribution asymétrique de la lumière.

La version linéaire suspendue de la gamme LuminationTM est constituée d’un panel fin et uniforme à suspendre au plafond. Ce nouveau système intègre la technologie IntrinsixTM qui permet de maximiser la performance, le contrôle et l’efficacité des LEDs. Allumé, il fournit un éclairage harmonieux. Éteint, le panel offre une quasi transparence. La double distribution asymétrique de la lumière permet de fournir un éclairage aussi bien vertical qu’horizontal sans éblouir. Disponible en formats 1800 mm et 1200 mm de long, en 3.000, 3.500 et 4.000 kelvins avec un IRC de 80. Gradation via signal analogue (1-10V) ou digital (DALI).

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Produits

Décorer

ECOLED

GE LIGHTING

LUCIS

Luminaires encastrés ECOLED

Luminaire linéaire LuminationTM LED

Luminaire ‘Pia’ du designer Daria Podboj

Offre une double distribution asymétrique de la lumière pourt un éclairage aussi bien vertical qu’horizontal sans éblouir. La version suspendue est constituée d’un panel fin et uniforme intégrant la technologie IntrinsixTM qui permet de maximiser la performance via le contrôle des LEDs au sein du luminaire. Disponible de 3.000 à 4.000 kelvins avec un IRC de 80, il dispose d’une longue durée de vie (plus de 92 lumens par watt, vie moyenne de 50.000 heures à L85). Éteint, le panel est quasi transparent, les LEDs étant camouflées dans la base du luminaire.

Disponible en formats 1800 mm et 1200 mm de long.

Original et moderne, le design trouve son inspiration dans la forme de différents fruits. Les luminaires sont fait-mains et en opale, assurant une bonne illumination. Chaque luminaire est ainsi unique, fruit d’un processus de création élaboré ; la collection comprend lampe à suspension, frontale ou de table. Câble transparent, diamètre 150 et 187 m, source LED ou Halopin G9.

mELJAC

RZB

SWITCH mADE

Liseuse roseau par André Bousquet

Luminaire suspendu ring of Fire

Gamme de cadres lumineux LED

Roseau, dessinée par André Bousquet, fondateur de Meljac, offre des lignes sobres avec une tête de lumière à LED au design épuré, et complète la collection composée des liseuses Tulipe. Ces liseuses proposent un éclairage discret et directionnel grâce à un bras flexible, et existent dans plus de 25 teintes (nickel brossé, nickel brillant, chromé vif, canon de fusil, bronze médaille clair, laiton poli verni… ainsi qu’en différents formats. Lampe flexible de 25 cm. Peut être appliquée directement sur une tête de lit en bois. Un levier avec les fonctions On/Off ou va-et-vient entre 2 points d’allumage est disponible.

Anneau base intérieure en aluminium anodisé.

Verre opalin mat satiné, soufflage artisanal.

Baldaquin aluminium Ø 263, h 38 mm. Suspension par câble réglable jusqu'à 1 200 mm.

Avec multiconvertisseur pour raccordement au réseau standard 230V ou commande au choix par DMX, DALI et 1-10 V (à commander par le client, réglage de base 1 à 10 V).

Variation manuelle du luminaire possible par récepteur infrarouge intégré (télécommande à commander séparément).

Disponible en 3000 et 4000°K. Couleur disponible: aluminium anodisé.

Degré de protection: IP 20. Classe de protection : I

Offrant une lumière homogène mais modulable, les cadres lumineux sont tout led. Ainsi le Ledframe, fabriqué en France à 100 %, d’une durée de vie de 50 000 heures (donnée fabricant), peut être livré dans la forme souhaitée par le client, y compris dans de large dimensions (jusqu’à 3 m2). Il peut en outre être fixé de différentes manières, horizontalement comme verticalement, suspendu ou encastré : cette adaptabilité le rend intéressant pour divers usages, en publicité, décoration ou en éclairage fonctionnel.

Offre un réglage d’orientation, un excellent rendu des couleurs, des options de faisceaux : les luminaires sont offerts en deux configurations (6 W ; 10 W), en deux variétés de températures de couleurs (2 700 K ; 3 000 K) et procurent un IRC de plus de 80, avec un minimum de 42 lm/W et des modèles atteignant 60 lm/W. Pour plus de polyvalence, deux angles de faisceaux sont disponibles, 30° ou 54°.

Les luminaires sont munis d’un pilote électronique, de puces DEL Bridgelux, de dissipateurs thermiques faits d’aluminium pour le modèle 6 W et de cuivre pour le 10 W.

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Urbaniser

Produits

CITYLONE

GE LIGHTING

GRAVITYLIGHT

Le plus petit contrôleur d’éclairage Lon works® du marché

Luminaire LED Okapi

Kit autonome GravityLight

SL21 assure le contrôle de l’éclairage urbain et peut, grâce à sa petite taille, s’intégrer dans les plus petits boitiers de raccordement. Il permet notamment de contrôler des ballasts électronique DALI ou 1-10V, dans un boitier ultra-compact. Développé sur la base du protocole LonWorks® (ouvert et interopérable), il peut fonctionner en mode autonome, piloté, ou intégré dans un système de télégestion. La version M permet de réaliser des mesures pour détecter une panne sur le réseau et de la remonter sur un logiciel de supervision.

Spécialement conçu pour réduire la consommation énergétique et donc la facture énergétique des collectivités locales grâce à un éclairage extérieur éco-efficient, ce luminaire a une durée de vie de 50.000h. il est disponible en versions haute pression sodium et iodure métallique, en deux températures de couleurs de 4000 et 5700 kelvins, et en versions 20 W, 30 W et 44 W. il offre 5 types de réflecteurs pour une meilleure distribution photométrique.

Conçus pour résister aux intempéries, le bras et les boîtiers supérieur et inferieur du luminaire LED Okapi sont fabriqués en fonte d’aluminium.

L’ampoule LED fonctionne grâce à un système de traction sur une corde et à la gravité.

Le kit GravityLight est très prometteur pour les pays en voie de développement n’ayant pas accès à un éclairage stable.

GravityLight, permet à un kit LED bon marché de fonctionner jusqu’à 30 minutes d’affilée, gratuitement, par une simple traction de trois secondes sur une corde combinée à cette source d’énergie gratuite et universelle, la gravité : chaque fois que l’on soulève le poids de 9 kg, ce geste génère l’énergie nécessaire à l’éclairage.

NEOLUx

NORDEON

OSRAm

Chemin lumineux LED encastrable

Luminaire extérieur Vulkan

Luminaires LED extérieurs Siteco

Ce chemin lumineux LED encastrable est doté d’un système associant fixation et éclissage afin d’en faciliter la pose rapide et par une seule personne. Cette solution « clé en main » intègre les dernières avancées technologiques du secteur et offre ainsi un éclairage très homogène, sans effet d’ombre, à la différence des traditionnels (et obsolètes) tubes à fluorescence. Luminaire discret, encastré au plafond ou au mur, il ne laisse apparaître que la lumière, offrant ainsi un éclairage très esthétique. Les architectes du Nouvel Hôpital d’Orléans l’ont adopté.

Ce luminaire « Made in Germany », dont les applications sont les routes principales et secondaires, les zones résidentielles, les parkings, les places de stationnement et les zones commerciales et industrielles, permet de réduire les coûts énergétiques ainsi que les frais de maintenance tout en assurant une bonne qualité de lumière, et dont les caractéristiques sont les suivantes : variation / Astro-Dimming ; compensation de la baisse du flux lumineux ; gestion thermique optimisée ; garantie sur les pièces de rechange pour module LED.

La gamme Streetlight 10 micro, mini et midi permet des économies d’énergie et donc une réduction des frais d’exploitation en modulant le niveau d’éclairement selon les besoins.

Grâce à la technologie LED et à un système de refroidissement, OSRAM maîtrise aussi la gestion thermique de ces modules ; enfin la perfection des systèmes optiques permet de contrôler le flux lumineux sans risque de pollution lumineuse, ni de gêne visuelle pour les usagers (trois modes de réduction de puissance).

Disponible en aluminium moulé sous pression avec une garantie usine de 5 ans sur les performances photométriques.

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Tribune

Joël Thomé, directeur de Piséo.

Il ne fait plus de doute aujourd’hui, que les LED remplaceront, à terme, les sources lumineuses conventionnelles (incandescence, fluorescence, décharge) dans la majorité des applications d’éclairage grand public et professionnelles. En effet, les avantages liés à l’efficacité énergétique et à la durée de vie des produits qui font appel à cette technologie sont tels qu’ils surpasseront largement les produits utilisant les technologies conventionnelles.

Les projections du Department of Energy (DoE) des Etats-Unis font, par exemple, état d’efficacités de l’ordre de 160 lm/W en 2020 au niveau du système alors qu’aujourd’hui, les meilleurs tubes fluorescents, atteignent 110 lm/W et ne tiennent pas compte des pertes liées à l’optique et au ballast. Toutefois, pour garantir ces performances prometteuses dans les applications, un certain nombre de précautions doivent être prises lors de la conception des installations et lors du choix des produits.

LES LED AU SERVICE DE LA PERFORmANCE DES INSTALLATIONS D’ECLAIRAGE UNE NéCESSITé : DES INSTALLATIONS D’éCLAIRAGE BIEN éTUDIéES ET RéALISéES CONFORmémENT AU CAHIER DES CHARGES. Comme pour les technologies conventionnelles, la performance d’une installation d’éclairage à LED ne dépend pas seulement des produits installés. Une étude d’éclairage bien réalisée et une prescription adaptée sont également nécessaires pour garantir un résultat optimal. En effet, la performance d’une installation d’éclairage ne se résume pas au choix de produits énergétiquement efficaces, surtout si l’on ne tient compte que du lm/W affiché dans un catalogue. Il est également nécessaire de considérer les autres paramètres comme la distribution lumineuse du produit ou les caractéristiques spectrales des sources lumineuses, qui sont essentiels

pour assurer le meilleur compromis possible entre l’efficacité énergétique de l’installation, le confort visuel des utilisateurs et l’ambiance de l’espace éclairé. Tous ces aspects doivent être pris en compte de manière globale par la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre (architectes, concepteurs lumière, éclairagistes et bureaux d’études) dès le début du projet et être suivis jusqu’à l’installation finale des produits qui doivent avoir au préalable démontré leur performance propre. Dans le cas des appareils d’éclairage à LED, cette approche est cruciale car l’introduction de cette nouvelle technologie ouvre la porte à une remise en question des principes de

qualité de l’éclairage qui ont été développés depuis de nombreuses années. En effet, face à certaines faiblesses que peut encore présenter, dans certains cas, cette technologie (prix et perte d’efficacité pour des températures de couleurs plus chaudes) ou alors la difficulté pour certains fabricants de la maitriser, la tentation peut être grande de promouvoir des qualités spectrales, des contrôles de la distribution lumineuse et des efficacités moins satisfaisants. Mais il existe, heureusement, des solutions techniques qui permettent d’envisager, dès à présent, des produits à LED de qualité, garantissant des installations d’éclairage très performantes et confortables.

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Tribune PERFORmANCE DES APPAREILS D’éCLAIRAGE à LED : DE qUOI PARLE-T-ON ExACTEmENT ?

Face à l’explosion de l’offre et à une pression environnementale grandissante, l’Union Européenne vient d’imposer, au travers du règlement 1194/2012, des critères minimums de performances pour les lampes, modules et luminaires à LED, qu’ils soient domestiques ou professionnels. Les exigences de ce règlement concernent l’efficacité énergétique des produits, les paramètres du flux lumineux et la fiabilité. Elles sont applicables en 3 étapes à partir du 1er septembre 2013.

Par ailleurs, les fabricants de produits d’éclairage se sont également mobilisés pour élaborer, dans le cadre de la CEI, des normes de performance pour les lampes, modules et luminaires à LED. Il s’agit respectivement des normes CEI 62612, 62717 et 62722-2-1.

Le respect de ces normes procède actuellement d’une démarche volontaire de la part des fabricants mais pourrait rapidement

venir en appui de la règlementation : c’est ce que propose Lighting Europe, qui regroupe l’ensemble des syndicats européens de

fabricants de matériel d’éclairage, dans son guide d’application du règlement 1194/2012 du 17 juillet 2013.

CONCEPTION, CHOIx DES COmPOSANTS ET mAîTRISE DES PROCéDéS : LES CONDITIONS DE LA PERFORmANCE. Les caractéristiques citées ci-dessus dépendent directement des choix de conception et de composants effectués par les fabricants d’appareils d’éclairage, ainsi que de la maîtrise de leurs procédés de fabrication et de ceux de leurs fournisseurs.

Un appareil d’éclairage à LED est d’autant plus performant que ses

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composants le sont et qu’ils sont intégrés de manière appropriée.

Le choix des packages LED en constitue le premier critère. Il doit être réalisé en fonction des besoins de l’application : flux lumineux, distribution lumineuse, température de couleur, confort et durée de vie du produit sont directement dépendants de ce choix. La qualité des packages LED est donc un aspect critique du produit et il convient de choisir des composants dont les performances ont été démontrées, par exemple, grâce à une conformité à la norme américaine LM80, ainsi que par la prise en compte de données statistiques qui permettent d’envisager des durées de vie significatives.

Le choix du courant et sa méthode de contrôle sont aussi extrêmement importants. La LED, comme toute diode, est particulièrement sensible au courant qui la traverse et de faibles variations peuvent entrainer des pertes d’efficacité et des

changements de couleurs significatives. De même, un pilotage en courant constant ou en tension constante, ainsi qu’un circuit en série ou en parallèle n’autoriseront pas les mêmes résultats. Dans le cas de la variation de flux lumineux (gradation), il faut également choisir une méthode appropriée de contrôle du courant afin d’éviter des phénomènes de scintillement (flicker) ou de variation de couleur.

Les LED sont des composants qui chauffent et une bonne gestion thermique est indispensable pour assurer le maintien de leur température de jonction (zone du semiconducteur où se produit l’émission de photons) à un niveau acceptable en condition d’utilisation, sous peine de réduire considérablement leur durée de vie.

La qualité du système de refroidissement (packaging des LED, type de circuit imprimé, interfaces thermiques et radiateur le cas échéant) joue donc un rôle prépondérant pour assurer la performance du produit.

Les LED ont également la particularité de présenter une luminance (cd/m2) extrêmement élevée, grandeur qui correspond à la quantité de lumière que reçoit l’œil en

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Tribune regardant une surface éclairante. Ce dernier point peut rendre l’installation particulièrement inconfortable pour l’utilisateur si les produits installés présentent des luminances trop fortes. Un travail approfondi sur l’optique permettra de maîtriser la luminance du produit et d’améliorer ainsi le confort des utilisateurs. Pour cela, il est possible de jouer sur la position des LED dans le produit (retrait ou masquage des sources pour éviter une exposition trop directe), d’utiliser des diffuseurs à microlentilles ou encore des réflecteurs.

Lors de la conception, le fabricant doit également s’assurer que les circuits électroniques ne sont pas soumis à des contraintes

mécaniques sur des zones sensibles (ex : proximité de soudures) lorsqu’ils sont assemblés dans le produit. Celles-ci peuvent engendrer des phénomènes de stress thermomécaniques qui peuvent conduire à des défaillances prématurées du produit.

Enfin, les produits à LED, comme tous les produits électroniques, doivent faire l’objet de précautions particulières lors de leur fabrication afin de prévenir tout risque de dysfonctionnement lors de leur utilisation. Qualité des bains de soudure pour les cartes électroniques ou protections contre les décharges électrostatiques lors du transport et de la manipulation sont deux exemples bien connus des industries électroniques.

LE DRIVER : UN POINT FAIBLE DES APPAREILS D’éCLAIRAGE à LED ?

A partir du moment où les packages LED sont correctement mis en œuvre dans le système, il est légitime de se poser la question de la performance des autres parties de ce système, en particulier du driver. Ce dernier permet d’assurer les fonctions d’alimentation et de contrôle des LED. Son architecture peut varier selon les produits : alimentation et contrôle combinés dans un même boîtier (cas fréquent des luminaires), alimentation séparée permettant d’alimenter plusieurs dispositifs de contrôle ou intégration de l’alimentation et du contrôle dans le produit (cas des lampes « autoballastées »).

Le driver, comme les LED, est également un élément critique pour le fonctionnement

du système. Il a un impact majeur sur les performances de ce dernier, notamment en raison de son efficacité qui peut varier fortement d’un produit à l’autre ou de son manque de fiabilité. Sur son site internet, le DoE donne, par exemple, les statistiques des défaillances d’une famille de produits d’éclairage extérieur communiquées par un fabricant qui montrent que sur une durée de 34 millions d’heures de fonctionnement cumulées, plus de 50 % des défauts observés concernent le driver.

Il est donc nécessaire de porter une grande attention à la qualité des drivers pour garantir les performances du système, surtout lorsque les objectifs d’efficacité et de durée de vie sont essentiels.

PERFORmANCE DES LAmPES ET LUmINAIRES à LED : UN APPUI DE LA RèGLEmENTATION ET DE LA NORmALISATION. Face à l’explosion de l’offre et à une pression environnementale grandissante, l’Union Européenne vient d’imposer, au travers du règlement 1194/2012, des critères minimums de performances pour les lampes, modules et luminaires à LED, qu’ils soient domestiques ou professionnels. Les exigences de ce règlement concernent l’efficacité énergétique des produits, les paramètres du flux lumineux et la fiabilité. Elles sont applicables en 3 étapes à partir du 1er septembre 2013.

Par ailleurs, les fabricants de produits d’éclairage se sont également mobilisés pour

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élaborer, dans le cadre de la CEI, des normes de performance pour les lampes, modules et luminaires à LED. Il s’agit respectivement des normes CEI 62612, 62717 et 62722-2-1.

Le respect de ces normes procède actuellement d’une démarche volontaire de la part des fabricants mais pourrait rapidement venir en appui de la règlementation : c’est ce que propose Lighting Europe, qui regroupe l’ensemble des syndicats européens de fabricants de matériel d’éclairage, dans son guide d’application du règlement 1194/2012 du 17 juillet 2013.

EN RéSUmé La performance des installations d’éclairage à LED repose essentiellement sur la qualité du projet d’éclairage et des produits qui le constituent.

Il est, de ce fait, essentiel d’apporter un soin particulier à la conception des installations, au choix des produits et à la vérification des performances obtenues dans les conditions représentatives des conditions réelles d’utilisation. Bien que très prometteuse, la technologie LED reste une technologie récente encore en pleine évolution.

Pour en tirer le meilleur parti et faire bénéficier à leurs clients de tous les avantages qu’elle peut offrir, les fabricants de lampes et de luminaires à LED se doivent de très bien maîtriser les applications, les conditions d’intégration de ces composants, ainsi que les conditions de fabrication des sousensembles et des produits finis. Pour cela, ils peuvent s’appuyer sur les fabricants majeurs de packages LED et les sociétés de service qui proposent des prestations d’appui à la conception et à la vérification des produits d’éclairage à LED. De même, le développement de la règlementation et le déploiement des normes de performance vont conduire les acteurs de la filière éclairage à proposer des solutions d’éclairage de plus en plus performantes. Il n’est pas non plus à exclure la mise en place de marques de certification dans le domaine de la performance, afin d’aider les maîtrises d’ouvrage et d’œuvre à garantir la performance des installations d’éclairage réalisées.

A propoS de L’Auteur : Joël Thomé est Directeur de PISEO, la plateforme d’innovation mutualisée de la filière éclairage installée en région Lyonnaise et créée à l’initiative du Cluster Lumière.

Numéro 05 - Octobre 2013

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