LE POINT SUR
DÉTECTEURS DE FUMÉE OBLIGATOIREs DOSSIER le 100 % fibre optique arrive
interview
APPLICATION
3 QUESTIONS À
Bruno Léchevin ADEME
Catégorie > 25 000 € en rénovation iHabitation
Paul Howley Ei Electronics
Retrouvez la version ebook sur www.filiere-3e.fr Une publication de 3eMédias
ISSN : 2297-098X
ELECTRICIEN+ n. 55 - janvier/février 2015
Les atouts du chauffage électrique
David Le Souder
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hiver est arrivé depuis quelques temps. Les températures ne sont certes pas polaires, mais de nombreux clients s’aperçoivent qu’ils sont mal chauffés et il n’est pas toujours aisé d’argumenter en faveur du chauffage électrique. Bien que l’électricité soit le parent pauvre de la RT2012, il est encore très avantageux d’installer un chauffage électrique. Les chiffres montrent d’ailleurs que 2/3 des radiateurs sont installés par les professionnels. En 2011, 34 % des ménages français en étaient équipés pour leur résidence principale, soit un total de 9,5 millions de logements se répartissant en 3,75 millions de maisons individuelles récentes, 2,39 millions en immeubles collectifs récents, 1,94 de maisons individuelles anciennes et 1,4 en immeubles collectifs anciennes (source : données CEREN issues des « Chiffres clés » du bâtiment, Ademe, édition 2012).
Aujourd’hui, en France, près de 15 millions d’appareils de chauffage électrique datent des années 1970 et 1980. Ces appareils dits « de 1re génération » consomment beaucoup plus que les modèles récents et ne procurent pas un confort thermique satisfaisant. Cette situation concerne près de 3 millions de foyers. Selon l’étude de l’institut Odoxa, le chauffage représente jusqu’à 70 % de la consommation d’énergie d’un logement, ce qui en fait le plus important poste de dépenses énergétiques pour les ménages français. 61% des Français privilégient les économies au confort d’un logement bien chauffé. 40 % des Français déclarent éprouver des difficultés à payer les factures de chauffage. L’inquiétude relative au coût du chauffage est plus souvent exprimée par les hommes (20 %) que par les femmes (13 %). 44 % des Français n’aiment pas se rendre dans une des pièces de leur logement en hiver parce qu’il y fait trop froid. La pièce la plus « redoutée » étant la salle de bains (29 %) devant la chambre (20 %) et le bureau (18 %). Pourtant, des appareils très performants existent. Un chauffage électrique intelligent s’appuie sur des technologies innovantes capables de détecter les moments de présence et d’absence, de gérer les imprévus, les préférences des utilisateurs, les caractéristiques du logement, etc. Les appareils de chauffage électrique faisant appel à ces technologies assurent un excellent confort tout en permettant des économies d’énergie. D’autres modèles sont équipés de leur propre système de programmation, qui peut s’apparenter chez certains fabricants à une « domotique » réduite au chauffage. En cas d’ouverture de la fenêtre, le radiateur du fond de pièce s’arrête immédiatement alors qu’habituellement, il augmente sa puissance pour compenser la baisse de température. La gestion multizone, qui permet de régler la température selon les différentes pièces de la maison, s’avère également être un moyen de diminuer la facture de chauffage. Mais à l’heure où chacun regarde à la dépense, deux arguments de poids renforcent le choix du chauffage électrique. Contrairement au gaz, l’électricité n’a pas besoin d’abonnement supplémentaire, et contrairement à toutes les autres énergies, le chauffage électrique ne nécessite aucune maintenance et se dérègle très peu ! Que ce soit le panneau rayonnant, adapté aux grandes surfaces, le radiateur chaleur douce, idéal pour les pièces à vivre, le radiateur électrique à accumulation, qui offre un confort optimal et économique, le sècheserviette électrique, très esthétique et qui chasse l’humidité, le convecteur électrique pour les petites surfaces, le plancher rayonnant électrique (PRE) ou encore le plafond rayonnant plâtre électrique (PRP)… il existe toujours une solution. La modernisation du parc d’appareils de chauffage électrique représente bien un enjeu majeur à l’échelle du pays pour atteindre l’objectif de réduction des consommations énergétiques que la France s’est fixé. David Le Souder
Electricien+ n. 55 - janvier/février 2015 - 3
SOMMAIRE © Philips
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Tendances et Marchés
6 Photovoltaïque : Place à une nouvelle génération de films 7 Formule 1 : Les caméras Flir équipent l’écurie Infiniti Red Bull Racing 8 Électriciens sans frontières : À qui profiteront les accords Climat de Paris 2015 ?
28 rs components Inauguration d'un espace dédié à l'Internet des objets sur DesignSpark.com 29 Groupe Socoda Sur tous les fronts 29 Sonepar Présence à l’international renforcée
9 Filière électrique : HellermannTyton en route vers les prescripteurs !
12 INTERVIEW
29 Rexel Poursuite de l'expansion mondiale
10 Bruno Léchevin, président du conseil d’administration de l’ADEME
30 LE POInt Sur 30 Obligation légale Détecteurs avertisseurs autonomes de fumée : date limite le 8 mars prochain
12 DOSSIER 12 Réseaux Déjà la fin du cuivre ?
32 Application
19 Lettre 3e Médias, 39 Rue Jean-Baptiste Pigalle - 75009 Paris - tél : +33(0)9 82 34 89 62 - fax : +33(0)1 44 92 50 51 Directeur de la publication : Jean Tillinac - Rédacteur en chef : David Le Souder - Relations lecteurs : Solène Collat Publicité : Sandrine de Montmorillon 06 51 30 28 68 - sdm@filiere-3e.fr Conception et réalisation : Planète Graphique Studio - 95, boulevard Berthier, 75017 Paris Impression : Imprimerie de Champagne, 52200 Langres - Routage : ARS © 3e Médias, Paris. Reproduction interdite. Toutefois, des photocopies peuvent être réalisées avec l’autorisation de l’éditeur. Dépôt légal : janvier 2015
28 EAVS Distributeur exclusif de Kindermann France
19 En 2015, affuter ses réflexes anti-crise 20 L'annuaire cseee 2015 est arrivé
32 Lauréat Catégorie > 25.000 e en rénovation 34 Domotique Alarme et sécurité gérés en Z-wave
22 TECHNIQUE
36 EVENEMENT
22 Locaux scolaires Efficacité énergétique et confort visuel
36 Retour du CES 2015 Une édition sous le signe du connecté
26 Multiroom La technologie Caskeid
38 Innovation
25 S2ICF
38 Hager Innovations services et produits
25 De la sécurité à la gestion Reconnaissance des plaques minéralogiques façon DOVOP
40 PRODUITS 43 3 questions à
28 Distribution
43 Paul Howley, Ei Electronics
28 FAB-DIS Distribution La filière électrique s’accorde sur un format unique de données
LISTE DES ANNONCEURS SLV by Déclic Ei Electronics Interclima
Surcouv 2e de couv. 4e de couv.
Batimat Feicon 15 Concours smarthome 4 Ledhuts 17 Electricien+ n. 55 - JANVier/février 2015 - 5
Photovoltaïque
NOMINATIONS
Place à une nouvelle génération de films
Est élu à la présidence de l’association Équilibre des Énergies (EdEn). Ancien ministre de l’Écologie et du Développement durable, ambassadeur Climat lors du lancement de la conférence internationale sur les enjeux climatiques à Durban et exmaire de Bourges, Serge Lepeltier a été élu le 24 novembre 2014 à la présidence de l’association Équilibre des Énergies (EdEn) pour les quatre prochaines années.
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ne étape majeure dans l’industrialisation de films photovoltaïques souples organiques (OPV) vient d’être franchie : le Groupe Armor et Cambrios Technologies Corporation sont parvenus à remplacer la bonne vieille électrode transparente à base d’oxyde d’indium-étain (ITO) par des nanofils d’argent, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de marché. Pour la première fois, il devient donc possible d’envisager la reproductibilité industrielle et l’optimisation des coûts des films OPV, car en plus d’afficher un haut niveau de conductivité, les nanofils d’argent permettent d’imaginer une multitude de nouvelles formes et de nouveaux usages. D’autant que ces nouveaux films organiques ne nécessitent pas l’uti-
lisation d’ITO, très cher, rare, peu flexible et non recyclable. Le Beautiful Light, c’est son nom, franchit donc un nouveau pas et continue de transformer toutes les surfaces possibles et imaginables en sources d’énergie inépuisables.
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Serge Lepeltier
Richard Slee
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Est nommé président des Ventes et du Marketing pour l’Europe de Farnell element14. Richard Slee quitte TVS Logistics où, en tant que PDG Europe, il a développé l’activité tant interne qu’externe, ouvrant de nouveaux marchés à l’entreprise indienne d’une valeur de 6 milliards de dollars.
Somfy
Partenariat avec Hitachi pour l’offre domotique
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a collaboration dans laquelle Somfy s’est engagé avec le fabricant de systèmes de climatisation Hitachi permet désormais de piloter les solutions de ce dernier, via TaHoma, au départ de n’importe quel PC, tablette ou smartphone doté d’une connexion Internet. Il devient ainsi possible de régler la température
à l’aide de l’application TaHoma ou de l’ordinateur. Grâce au potentiel de communications bidirectionnel TaHoma est capable d’indiquer l’état des systèmes de climatisation Hitachi, tandis que l’interface Web permet aux utilisateurs de gérer les équipements, où qu’ils se trouvent – chez eux ou à distance.
Audiovisuel
Netflix et Sony Playstation Vue révolutionnent la télé à la demande
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st-ce la fin de la télévision traditionnelle ? Les véritables services de télévision à la demande débarquent en France avec l’arrivée de Netflix et, surtout, de Sony Playstation Vue. C’est en effet afin de concurrencer les opérateurs traditionnels par câble et satellite que Sony a annoncé en début d’année un nouveau service de vidéo en streaming. Sony se démarque de Netflix en lançant une offre qui pourrait être le véritable déclic que l’industrie semble attendre pour décoller définitivement : un produit qui associe console de jeu ET télévision basée sur le cloud. Selon une étude de Brightcove Inc., pionnière de l’hébergement vidéo en ligne, 29 % des Français affirment regarder des contenus de vidéo à la demande
6 - Electricien+ n. 55 - janvier/février 2015
(VoD – Video on Demand) au moins une fois par semaine, et ce chiffre grimpe jusqu’à 58 % par mois. Des chiffres fort éloquents, considérant que certains acteurs majeurs de cette industrie n’existent pas encore en France (BBC iPlayer, Hulu et même Netflix au moment de l’étude) ! La question est dès lors sur toutes les lèvres : la télévision en streaming à partir du cloud remplacera-t-elle l’abonnement télévision tel que nous le connaissons aujourd’hui ? Certains ont beau considérer que nous sommes encore en période de transition et que les services de télévision en streaming sur le cloud n’ont pas achevé la phase expérimentale de leur existence, ils n’en sont pas moins une réalité à prendre en considération.
Formule 1
Les caméras Flir équipent l’écurie Infiniti Red Bull Racing
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des voitures est un aspect essentiel en termes de fiabilité. « L’imagerie thermique est devenue un outil essentiel pour contrôler la gestion de la température et les performances des pneus. L’expérience considérable de Flir dans ce domaine sera capitale du point de vue technologique dans l’environnement exigeant de la Formule 1 moderne », explique Christian Horner, directeur de l’équipe Infiniti Red Bull Racing.
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’improvisation n’a pas sa place en Formule 1. L’équipe de Sebastian Vettel a récemment fait appel à Flir Systems pour l’aider à collecter des données thermiques essentielles relatives à diverses pistes et activités de production. Dans ce partenariat, Flir développe des solutions utilisant ses mini-caméras thermiques pour fournir les caractéristiques du fonctionnement et des composants des voitures en la matière. La gestion efficace de la température
Habitat intelligent
Inauguration de la boutique INHOME TECH©
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ans un marché mondial en pleine croissance estimé à 71 milliards de dollars en 2018 et un marché français en croissance de 35 % en moyenne et évalué à 1 milliard d'euros en 2015, INHOME TECH© annonce l’ouverture de sa première boutique consacrée aux technologies et solutions de l’habitat intel-
RGE
Câblage
60 000 artisans certifiés d’ici le 1er juillet 2015 ?
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i-décembre a été validé le report de six mois de l’entrée en vigueur de l’écoconditionnalité pour la réalisation de travaux qui donnent droit aux certificats d’économies d’énergie (CEE). Partant du constat que le nombre d’artisans RGE, notamment en région parisienne, serait encore trop faible, Matignon a décidé de repousser l’application de l’éco-conditionnalité des CEE au 1er juillet 2015. Ce report serait aussi conditionné par un engagement de la part de la Fédération française du bâtiment (FFB) et de la Capeb (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment) d’avoir formé au
ligent. INHOME TECH© a inauguré sa première enseigne le 22 janvier 2015 au centre commercial Les Vergers de la Plaine à Chambourcy (78). Sur 130 m², INHOME© met en scène les technologies de la marque dédiées à l'habitat intelligent : plus qu’un magasin, c’est une invitation à la découverte et à l’initiation.
2015 : la fin de la prise Péritel
minimum 60 000 artisans d’ici le 1er juillet prochain, soit 30 000 de plus que le nombre actuel. Sachant qu’il aura fallu trois ans pour former ces 30 000 artisans qualifiés RGE, la tâche semble plus qu’ardue.. Le principe d'éco-conditionnalité des CEE se base sur celui de l’éco-PTZ (l’éco-prêt à taux zéro) et du CIDD (crédit d’impôt développement durable). Figureront sur les fiches d'opération des CEE, qui seront publiées au 1er janvier 2015 pour le démarrage de la 3e période du dispositif, la mention RGE, conformément aux exigences requises par le décret éco-conditionnalité du 16 juillet 2014.
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ous les appareils fabriqués en 2015 n’ont plus l’obligation de disposer d’une prise de péritélévision. Ce connecteur, créé en 1970 et rendu obligatoire le 21 mars 1980, s’est vu détrôné, depuis l’arrivée du tout numérique et de la haute définition, par la connectique HDMI présente sur la grande majorité des téléviseurs du marché. L’obligation de convertir le signal numérique en analogique générait des pertes de qualité d’image. Cette annonce est une bonne nouvelle pour les fabricants, mais aussi pour les consommateurs. En supprimant la prise Péritel au profit de l’HDMI, des économies sur les coûts de fabrication sont induites. La prise Péritel ne restait utile que pour les téléviseurs proposant une faible définition, environ du 800 x 600.
Photovoltaïque
Un levier pour la transition énergétique des bâtiments
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’année 2014 a vu croître les consultations des maîtres d’ouvrages publics et privés en faveur de l’utilisation de l’énergie renouvelable photovoltaïque afin d’atteindre un objectif de performance énergétique. Le développement du photovoltaïque, en neuf comme en rénovation, permet d’atteindre les bilans énergétiques souhaités par bâtiment. La transition d’un marché porté par le soutien
public vers un marché « responsable », régi par la création de « valeur verte » ajoutée à un bien immobilier, est en train de s’opérer. C’est un signe tangible que l’utilisation du solaire photovoltaïque dans le bâtiment est un levier remarquable pour accélérer la transition énergétique, dont les préalables à la massification des installations sont connus et reposent sur la compétitivité des com-
plexes proposés, leur assurabilité, la simplicité de mise en œuvre et de leur entretien. Que l’électricité produite soit autoconsommée ou injectée dans le réseau public, celle-ci est utilisée comme un moyen d’équilibrer le bilan énergétique d’un bien. Elle contribue à sa valorisation sur le marché, minimise son risque de décote et réduit son impact sur l’environnement.
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Électriciens sans frontières
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a question du climat sera au cœur de l’actualité cette année. Dans le cadre de la Conférence des parties sur les changements climatiques (COP21), la France accueillera, à Paris en décembre 2015, les dirigeants de 195 pays pour trouver un accord visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).
Confortés par presque 30 ans d’action en faveur d’un accès durable à l’électricité et à l’eau, l’organisation non gouvernementale (ONG) Électriciens sans frontières est convaincue que la lutte contre le changement climatique ne pourra faire abstraction de la lutte contre la pauvreté énergétique et pour la résilience climatique. En effet, cet accord ne sera efficace que si la situation des pays en développement, et notamment des populations les plus démunies, est prise en considération. Car ce sont elles qui souffriront les premières des dérèglements climatiques (risque accru de sécheresse, baisse des récoltes et de l’accès à l’eau, famine…). En parallèle, selon l’Agence internationale de l’énergie, la consommation mondiale en énergie va doubler d’ici 2035, en raison de l’augmentation démographique et économique globale. Or, cette croissance reste aujourd’hui dépendante des énergies fossiles : les populations rurales isolées d’Afrique subsaharienne sont encore largement tributaires des combustibles comme le pétrole et le bois, nocifs pour la santé et l’environnement. Comment concilier le développement humain et économique des communautés les plus pauvres avec les objectifs de réduction des émissions de GES ? Une des pistes de solution réside dans l’utilisation des énergies renouvelables, à fort potentiel en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, premières zones touchées par la pauvreté, notamment énergétique. Une petite centrale solaire ou une picoturbine, en plus d’avoir un impact moindre sur
ecommerce
Le site « Prysmian Shop » ouvert depuis le 9 février 2015
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râce à « Prysmian Shop », les artisans électriciens vont pouvoir commander en ligne leurs câbles. Ils vont accéder à une multitude d’avantages qui simplifieront incontestablement leur quotidien mais également la gestion de leur approvisionnement. Environ 60 références seront disponibles. En passant commande sur « Prysmian Shop » les artisans électriciens sont certains de : - Gagner du temps en commandant 24h /24 et 7j/7 leurs câbles et les payer immédiatement en ligne. - Prendre connaissance, en un coup d’œil, de l’ensemble de la gamme de produits proposés, savoir instantanément si les stocks sont dis-
ponibles et commander en 4 clics. - Réaliser des économies avec des prix sont direct fabricants donc attractifs. La livraison est gratuite pour toute commande supérieure à 500€ HT. - Disposer de produits de qualité avec la certitude d’une fabrication française avec le label « Câble de France ». - Bénéficier d’une souplesse dans leur logistique et se faire livrer où ils le souhaitent, chez eux ou sur leur chantier et cela en 48H* partout en France.
8 - Electricien+ n. 55 - janvier/février 2015
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À qui profiteront les accords Climat de Paris 2015 ?
l’environnement, permettent à des communautés rurales isolées de bénéficier de meilleures conditions de vie grâce à l’accès à des services énergétiques modernes et à une eau de qualité toute l’année indispensable à la santé et à l’agriculture, notamment en situation de sécheresse aggravée. www.electriciens-sans-frontieres.org
Récompense
Schneider Electric honoré aux Platts Global Energy Awards 2014
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chneider Electric, grâce à son programme Energy Action, a été récompensé pour ses efforts visant à limiter et à gérer sa consommation d’énergie sur plus de 300 sites à travers le monde et avoir contribué à une réduction de près de 13 % des consommations d’énergie et de plus de 16 % des émissions de carbone. Le Groupe a reçu le prix d’excellence lors des Platts Global Energy Awards 2014.
Filière électrique
HellermannTyton en route vers les prescripteurs ! ’InnoVan, véhicule de démonstration, est de retour en 2015. Au programme, une présentation directe des dernières solutions autour du câble proposées pour des applications industrielles, ainsi que pour le secteur du bâtiment. L’InnoVan est compartimenté selon six zones distinctes : fixation, isolation, protection, identification, installation et outils de pose. Initiative d’envergure européenne, l’InnoVan sillonnera dans un premier
temps les routes de l’Allemagne et des PaysBas. À compter de février 2015, le road show fera une escale de trois semaines en France, et plus particulièrement dans la région Îlede-France. Il reviendra en septembre 2015, pendant trois semaines, pour sillonner les routes de France. En dehors de ces périodes, l’InnoVan visitera le Danemark, la GrandeBretagne, l’Autriche, la Suède, la Norvège, l’Italie et la Pologne.
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Récompense
Somfy, roi du service client
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omfy remporte la médaille d’or de l’Innovation industrielle dans la catégorie "services au client" décernée lors du séminaire technique de l’Union des Maisons Françaises. Les chantiers de l’Innovation, destinés à présenter des innovations de partenaires indus-
triels au service de la maison individuelle, ont mis en évidence 3 catégories : - Équipements second œuvre - Équipement chauffage - Services au client C’est dans cette dernière catégorie que Somfy
s’est distingué et a obtenu la médaille d’or pour une approche nouvelle à destination des séniors, basée sur l’habitat connecté avec TaHoma et de nouveaux services associés, prouvant cette année encore son avance en termes de vision marché et d’innovation.
à lire Etude IFOP
Les Français, les collectivités et la transition énergétique
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À l’heure de l’entre deux tours de l’examen du projet de loi sur la transition énergétique, une étude Ifop pour Énergie Perspective et la Fabrique des Territoires Innovants (FTI) questionne les Français sur le sujet. Parmi les points abordés, leur réel avis sur la transition énergétique, leur connaissance du sujet, ou encore leur confiance dans les pouvoirs publics pour mener le pays dans la transition. Parmi les réponses, on remarque notamment que seuls 38 % des Français déclarent savoir assez bien de quoi il s’agit, 74 % se déclarent personnellement intéressés par le sujet et 61 % d’entre eux se déclarent confiants quant à l’action globale de leur collectivité. Chiffre plus inquiétant, on remarque que 7 Français sur 10 déclarent ne pas avoir été sensibilisés aux économies d’énergie par leur collectivité et 23 % des propriétaires n’envisagent pas de mener de travaux de rénovation faute de moyens. Un extrait de l’étude est disponible gratuitement sur le site : www.energie-perspective.fr.
FAQ DEEE 2014
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Un questions/réponses pour tout savoir du contexte réglementaire Le présent document a vocation à apporter un éclairage exhaustif sur les droits et les devoirs de l’ensemble des parties prenantes de la filière DEEE (producteurs, distributeurs, détenteurs, opérateurs de traitement...). Il apporte également une analyse de l’évolution du contexte réglementaire et revient en détail sur les nouvelles dispositions du droit français. Corédigé par le cabinet Gossement Avocats, spécialisé en droit de l’environnement, et par Ecologic, éco-organisme agréé par l’État pour la gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques, ce guide des dispositions réglementaires a pour objectif de dresser le cadre juridique des acteurs de la filière DEEE. La FAQ DEEE 2014 est disponible gratuitement et en intégralité sur le site : www.ecologic-france.com Electricien+ n. 55 - janvier/février 2015 - 9
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L'ADEME est l'opérateur de l'État pour accompagner la transition écologique et énergétique. L’ADEME met à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public ses capacités d’expertise et de conseil. Elle aide en outre au financement de projets, de la recherche à la mise en œuvre, et ce, dans les domaines suivants : la gestion des déchets, la préservation des sols, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, la qualité de l’air et la lutte contre le bruit.
bruno Léchevin,
président du conseil d’administration de l’ADEME Electricien+ - Pouvez-vous nous rappeler l'historique et le rôle de l'ADEME dans le processus de transition énergétique en France ? Bruno Léchevin - L’ADEME est une agence d’objectifs en charge d’une politique publique globale et transversale sur l’environnement et la maîtrise de l’énergie. Avec quelque 1 000 salariés répartis pour moitié en régions et pour moitié en direction centrale, nous sommes l’établissement public au service de la transition énergétique et écologique. Grâce à la complémentarité entre directions centrales et directions régionales, l’ADEME assure également un continuum depuis la recherche jusqu'à l’application de solutions, assurant ainsi la cohérence entre les politiques de l’État et celles qui sont menées par les collectivités territoriales. Les retours du terrain permettent aux directions régionales d’enrichir l’expertise nationale et de coconstuire une offre adaptée aux spécificités de chaque territoire, tout en mutualisant les expériences. Réciproquement, les directions régionales peuvent faire bénéficier leurs partenaires locaux des expertises pointues disponibles au siège. 10 - Electricien+ n. 55 - janvier/février 2015
Electricien+ - L‘ADEME a réalisé en 2012 une étude sur la situation énergétique de la France en 2030 et 2050. Quelles en ont été les conclusions ? Bruno Léchevin - Menée par l’ensemble des collaborateurs de l’Agence, cette réflexion prospective a permis de contribuer au débat national de la transition énergétique l’année dernière. Devenu un élément de référence, ce travail a permis à l’ADEME de porter auprès des parties prenantes un message assez volontariste sur les transitions énergétiques, axé sur deux piliers forts que sont la maîtrise de la consommation énergétique et un développement très important de l’offre d’énergies renouvelables. Il s’agit d’un ensemble de propositions, d’une vision basée sur des hypothèses explicites d’évolutions possibles et non d’une prévision. Cet exercice propose une voie, et non la voie, vers la transition énergétique. L’essentiel a été de montrer qu’il était possible d’atteindre ce facteur 4, en diminuant par deux notre consommation d’énergie et en développant fortement les
“ énergies renouvelables avec quelque 35 % en 2030 et plus de 55 % en 2050, en faisant de l’efficacité énergétique notre priorité absolue. Un point essentiel : nous soutenons que la croissance de la consommation d’énergie n’est pas inéluctable dans une croissance économique durable et que nous pouvons atteindre le facteur 4, sans remettre en cause les souhaits de confort et de bienêtre de nos concitoyens. L’évaluation de l’impact macroéconomique à moyen et long terme de ce scénario énergétique effectué grâce au modèle développé conjointement avec l’Observatoire français des conjonctures économiques montre que les options retenues sont bénéfiques pour l’économie et pour l’emploi. La croissance du PIB est légèrement supérieure à celui d’un scénario de référence tendanciel : de 1,8 point de PIB supplémentaire en 2030, soit une année de croissance, à environ 3 points en 2050. Cette même évaluation macroéconomique montre qu’en 2030 environ 330 000 emplois supplémentaires pourraient être créés par rapport au scénario de référence ; en 2050, ce serait entre 690 000 et 875 000 emplois supplémentaires. En conclusion de nos scénarios énergétiques, l’efficacité énergétique et le déploiement des énergies renouvelables sont donc les leviers incontournables de la transition énergétique. Ce sont également et évidemment les priorités de l’ADEME. Electricien+ - Quelles actions sont à mettre en œuvre, en conséquence ? Pouvez-vous évoquer quelques projets concrets ? Bruno Léchevin - En pratique, l’atteinte de cet objectif nécessite d’agir en particulier sur la rénovation des bâtiments et sur la mobilité. Pour 2030, le bâtiment représente la moitié des gisements d’économie d’énergie identifiés. Quant à l’objectif 2050, il n’est atteignable qu’en agissant également sur la mobilité et ce, dès aujourd’hui car les changements de comportement et le déploiement à grande échelle des innovations seront longs à atteindre. Outre le bâtiment et les transports, nos scénarios tablent sur une augmentation de la production globale de l’industrie française qui, dans le même temps, accroît son efficacité énergétique, permettant ainsi une baisse de sa consommation d’énergie et un renforcement de sa compétitivité.
Pour 2030, le bâtiment représente la moitié des gisements d'économie d'énergie identifiés. Les gains d’efficacité réalisables dans l’industrie à l’horizon 2030 sont estimés par l’ADEME à 20 % dont les 3/4 par des solutions techniques déjà largement éprouvées, mais qui restent à généraliser. Autant de points de compétitivité à gagner. Si nous pouvons nous projeter dans une société consommant moins et mieux l’énergie, c’est aussi grâce aux nouvelles technologies d’efficacité énergétique, aux réseaux intelligents et demain aux compteurs communicants… à condition bien entendu que ces compteurs aident bien les habitants à gérer leur consommation et permettent à terme de nouveaux modes de consommation, d’autoconsommation, d’effacement. Electricien+ - Comment l’ADEME accompagne-t-elle les professionnels du secteur du bâtiment dans leurs efforts d’amélioration de l’efficacité énergétique ? Bruno Léchevin - Les professionnels sont pleinement mobilisés. Ils sont de plus en plus nombreux à s’engager dans RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), et je tiens à saluer leur implication. Signe de reconnaissance pour les professionnels, la mention RGE est aussi une assurance pour les particuliers souhaitant réaliser des travaux de rénovation énergétique de la qualité des prestations du professionnel sollicité. Afin d’accompagner la montée en compétences de ces professionnels sur la performance énergétique, un dispositif de formation aux économies d’énergies leur est proposé avec le FEEBat. Il est complété par Praxibat®, un réseau d’une cinquantaine de plates-formes techniques pédagogiques où les artisans peuvent mettre en pratique les enseignements en matière d’efficacité énergétique. Parce que les particuliers sont sensibles aux preuves de qualité et exigeants dans le choix de leurs prestataires, le ministère de l’Écologie, celui du Logement et l’ADEME ont récemment lancé l’annuaire des professionnels RGE. Consultable en ligne sur le site renova-
tion-info-service.gouv.fr, l’annuaire RGE permet aux particuliers de trouver des professionnels compétents en fonction des travaux à réaliser. Aujourd’hui, environ 20 000 entreprises se distinguent par un signe de qualité « RGE » avec 10 à 15 % d’augmentation par mois du nombre d’entreprises. L’objectif de 30 000 entreprises RGE d’ici la fin de l’année est d’actualité. Certes, ce chiffre est encore faible par rapport aux 389 000 entreprises en France, mais le mouvement est lancé et l’éco-conditionnalité des aides l’accélère déjà. Electricien+ - Un des sujets, lorsqu'il s'agit de rénovation dans le bâtiment, est le financement. Quelle est l'approche de l'ADEME sur la question ? Bruno Léchevin - La question du financement est effectivement une question essentielle. Avant de parler du bâtiment en général, arrêtons-nous sur le logement. Ainsi, quand le président de la République a présenté le plan de rénovation énergétique de l'habitat, avec un objectif d'au moins 500 000 logements d'ici 2017, la démarche était nécessaire car le but est de diminuer de 38 % la consommation d'énergie dans le bâtiment d'ici 2020, sachant qu'il représente plus de 42 % de la consommation actuelle – logement et tertiaire compris. Pour améliorer l’efficacité énergétique du cadre bâti, public et privé, individuel et collectif, sont mises en place des aides renforcées et simplifiées qui permettent de passer rapidement à l’acte (évolution du crédit d’impôt, relance des prêts à taux zéro en déchargeant les banques du contrôle technique des travaux, prêts à bas taux de la Caisse des Dépôts pour les projets des collectivités, interventions de la BPI et de la Banque européenne d’investissement, chèque énergie, tiers financement…). Les choses sont clairement en train de bouger car on est progressivement en train de mettre en place des outils pour valoriser l'intérêt financier économique sous-jacent.
Electricien+ n. 55 - janvier/février 2015 - 11
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Réseaux
Déjà la fin du cuivre ? Orange l’a annoncé, il n’installe plus de cuivre dans les immeubles neufs. Place au 100 % fibre ! Dans une annonce d’avril 2014, le groupe envisageait de stopper le raccordement en cuivre dans les logements pour n’installer que de la fibre optique à partir de 2016. L’opérateur revient sur sa décision et anticipe la procédure. Depuis le 1er décembre 2014, certains immeubles neufs ne sont tout simplement plus raccordés au réseau cuivre. Après 150 ans de réseaux cuivre, de téléphonie commutée (RTC) et d’ADSL (ou de VDSL). Internet, mais aussi le téléphone fixe, emprunteront obligatoirement la fibre (ou, dans une moindre mesure, le câble). David Le Souder
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Le principe de la boucle locale La boucle locale en France est la partie de la ligne téléphonique, aujourd’hui en cuivre, allant du répartiteur de l’opérateur jusqu’au point de terminaison chez le client. Le point de terminaison est le premier dispositif installé dans les locaux du client. Physiquement, il s’agit de tous les câbles aériens, des câbles souterrains et même de la paire de fils arrivant chez l’usager. La boucle locale comprend également des équipements passifs de raccordements (armoires, boîtiers) jouant le rôle de brasseurs. En France, la boucle locale « cuivre » est la propriété exclusive de l’entreprise Orange, exFrance Telecom. Contrôler la boucle locale permet la gestion totale du réseau qui le relie à ses clients. Ainsi, il a été décidé au niveau européen que l’opérateur historique doit fournir à ses concurrents un accès direct à sa boucle locale : c’est le dégroupage de la boucle locale. La boucle locale peut être découpée en trois parties : • la partie transport, qui va du NRA (nœud de raccordement abonnés) jusqu’au SR (sous-répartiteur) ; • la partie distribution, qui va du SR jusqu’au PC (point de concentration) ; • La partie branchement, qui va du PC jusqu’à l’abonné. Les nœuds de raccordement d’abonnés : NRA Au bout de la ligne de cuivre se trouve le nœud de raccordement d’abonnés, aussi appelé NRA ou central téléphonique. C’est un bâtiment qui peut aussi bien consister en un petit abri qu’être de grande taille. On peut parfois y voir un logo Orange, France Telecom, PTT, mais parfois rien ne semble indiquer la fonction du bâtiment. Il est courant qu’il n’y ait que des fenêtres de taille réduite, voire pas de fenêtres. Les NRA les plus récents (NRA-MeD), qui servent uniquement à contenir des DSLAM, afin de permettre une montée en débit, sont sous forme d’armoires. Le DSLAM, Digital Subscriber Line Access Multiplexer, est traduit en français par Multiplexeur d’accès à la ligne d’abonné numérique ou, plus simplement, Multiplexeur d’accès DSL. Les lignes arrivent d’abord dans le répartiteur téléphonique, puis sont redirigées vers des filtres permettant de séparer les fréquences dédiées à la téléphonie classique, qui vont vers le CAA, pour Commutateur à autonomie d’acheminement, du signal DSL, qui va vers le DSLAM. Par confusion, les termes « commutateur » et « répartiteur » sont souvent utilisés pour désigner le NRA. On peut trouver les abréviations CL, pour Commutateur local, ou RE, pour Répartiteur. La majorité des NRA est reliée en fibre optique. Le passage à la fibre Depuis le 2 octobre dernier, Orange ne commercialise plus les offres cuivre grand public dans les immeubles
neufs raccordés à la fois en cuivre et en fibre optique. Laurent Benatar, le directeur technique de l’opérateur a ainsi annoncé qu’à partir du 1er décembre 2014, Orange ne participerait plus aux travaux de raccordement au réseau cuivre de certains immeubles neufs, notamment dans les quartiers pour lesquels l’opérateur dispose d’un réseau fibre accessible ou que la fibre d’un concurrent est disponible. La décision s’applique dans les zones de très dense haute densité pour les immeubles neufs résidentiels de 12 logements ou plus, et dans les zones moins denses et zone très dense basse densité pour les immeubles neufs et résidentiels de 4 logements ou plus. Orange précise également que dans les quartiers pour lesquels Orange est opérateur de zone ou d’immeuble : « Dans les communs non Numericâble, la pose de cuivre sera limitée à 30 % maximum du nombre de logements prévisionnels dans ces immeubles. » François Corrèze, fondateur d’Atrium Multimedia, est expert dans le domaine du résidentiel collectif et du petit tertiaire et intervient auprès d’entreprises de l’immobilier (promoteurs, bailleurs sociaux, entreprises générales, fabricants) pour la conception et la mise en œuvre de projets immotique et domotique. Il s’interroge : « Pourquoi Orange devrait passer à la fibre optique pour tous les nouveaux projets immobiliers et y associer le cuivre qui rend un service moindre, prend plus de place, coûte plus cher à installer et entretenir ? » L’objectif d’Orange est de pousser l’ensemble du secteur à investir dans le déploiement de la fibre optique. En faisant ce choix, Orange impose sa technologie auprès des utilisateurs y ayant accès et met hors-jeu son concurrent Free, qui ne propose que de l’ADSL en dehors des grandes villes. Avec l’ADSL, le client a le choix entre de nombreux opérateurs. En passant à la fibre, technologie qui coûte cher, le choix est réduit et le premier qui installe est souvent retenu par le consommateur. Plus d’ADSL ou de RTC possible, uniquement du FTTH. Cela représente plus de 110 000 logements neufs par an où l’ADSL ne sera plus disponible. Les autres opérateurs n’installeront des réseaux fibre optique que dans les zones de population dense. Les chiffres annoncés par Orange présentent un gain financier de 400 € par logement (prix de raccordement en cuivre d’un logement selon Orange).
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onformément à l’engagement du président de la République alors candidat, le Plan France Très Haut Débit est une stratégie d’investissement visant à couvrir intégralement le territoire en très haut débit d’ici 2022. Lancé au printemps 2013, il repose sur un investissement de 20 milliards d’euros en dix ans, partagé entre les opérateurs privés et les collectivités territoriales.
Laurent Benatar, Directeur technique Orange.
La boucle locale cuivre en France, c’est : • 39 millions de lignes ; • 126 000 sous-répartiteurs ; • 13 000 répartiteurs téléphoniques ; • 18 millions de poteaux, dont 5 millions gérés par erdf ; • un coût de mise en œuvre estimé à 28 milliards d’euros par l’arcep.
Palaiseau, ville laboratoire Palaiseau, première ville de France 100 % fibre optique en 2014. « A 99 % », précise-t-on chez Orange. L’opérateur historique prend 100 % des frais d’expérimentation à sa charge. 16 700 logements de la ville basculeront ainsi sur la fibre. Et « 95 % de nos clients Internet sont passés à la fibre sur Palaiseau », affirme-ton chez Orange. François Correze, expert fibre optique chez Atrium, précise que « Palaiseau est un laboratoire de la ville 100 % fibre. Orange anticipe les problèmes avec les lignes ascenseurs qui, normalement, fonctionnent en cuivre. Les tests ont amené à prendre le GSM. Le problème s’est également posé pour les fax qu’utilisent les entreprises. » Bien entendu, tout le monde n’a pas besoin de débits ultrarapides, surtout les anciens, qui ne consultent que les e-mails des enfants et petits-enfants. Mais le parallèle peut se faire avec l’imposition des écrans plats. « Une fois qu’on y a goûté, il est difficile de revenir en arrière », souligne Michel, 42 ans. « Les téléchargements ont été multipliés par trois à Palaiseau », affirme Orange.
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© Photos Vincent Ménard
L’Arcep annonce que seuls 21 % des foyers éligibles au très haut débit (THD) fixe possèdent un abonnement effectif. Aujourd’hui, le nombre de foyers éligibles est de 11,8 millions. Selon l’Arcep, cela signifie que 9,3 millions de foyers n’ont pas d’Internet à très haut débit, alors qu’ils pourraient l’être.
▼ À Cesson, cette armoire optique va amener le très haut débit aux usagers.
Dans l’optique de toujours valoriser la fibre, Orange imagine le bâtiment de demain dans le projet Zlin (Zone locale immeuble neuf ). L’opérateur prévoit des bâtiments qui seraient uniquement fibrés et réfléchit même à un label pour valoriser les logements fibrés. Ce label mentionnerait le débit disponible. Mais il faut reconnaître que l’intérêt de mettre du cuivre, matière première dont le coût s’envole, est faible, car il sera peu utilisé. Sur les Hauts-de-Seine, la revente du cuivre du réseau téléphonique rapportera 50 millions d’euros au cours actuel du cuivre. Il subsiste cependant un flou, car le promoteur immobilier est tenu légalement de mettre du cuivre dans la colonne alors que celui-ci ne sera pas utilisé par Orange. Cela pose un problème concurrentiel. David Dray, directeur de Casanova France, rapporte que des opérateurs se plaignent, car Orange affirme être capable d’amener le service universel sans cuivre. Pour eux, c’est un gros manque de chiffre d’affaires qui se dessine. Pour les programmes neufs qui associent immeubles et maisons individuelles, le promoteur est obligé de mettre la fibre optique dans la colonne montante de l’immeuble. Par contre, pour les logements individuels, seule l’installation des fourreaux est obligatoire. Le promoteur n’est pas tenu d’amener un réseau de fibre ; mais Orange n’ayant pas amené de cuivre, tout se fera de fait en fibre.
Quels usages pour la fibre optique ? L’intérêt majeur de la fibre optique est de permettre aux internautes de bénéficier de nouveaux services, qui nécessitent des débits élevés que l’ADSL2+ ou le câble ne peuvent pas fournir aujourd’hui. Voici quelques exemples d’usages favorisés par la fibre optique : • télécharger des films HD et des morceaux de musique en un instant ; • profiter d’un temps de réponse quasi instantané pour les jeux en ligne ; • travailler depuis le domicile et envoyer des pièces jointes et des fichiers volumineux en quelques secondes ; • regarder la télé haute définition, télécharger des vidéos, envoyer ses photos, échanger des contenus, jouer en réseau : tout est accessible en même temps sans contraintes (multi-usages) ; • exploiter pleinement le potentiel de la Haute Définition, avec une fluidité totale des images (sans compression ni pixellisation) et un son 5.1 cristallin (HD+) ; • profiter simultanément de tous les usages multimédias, sans altérer la réception de l’image (multi-room et multiTV). 14 - Electricien+ n. 55 - janvier/février 2015
Et l’obligation du service universel ? Tout permis de construire autorisé depuis le 1er avril 2012 oblige les promoteurs immobiliers à installer la fibre mais également le réseau cuivré au sein des immeubles. Avec la décision d’Orange, ce réseau privé ne sera pas raccordé au réseau public. Mais Orange, en tant qu’ex-France Telecom, est régi par le code des postes et des communications électroniques qui lui impose, en tant qu’unique délégataire du service universel, le raccordement et la fourniture d’un service téléphonique à toute personne le demandant. Peu importe la technologie utilisée, rétorque Orange. Or, depuis juillet dernier, l’opérateur rend exactement les prestations du service universel via la fibre. C’est-à-dire que des offres tarifaires ont été commercialisées et proposent l’abonnement téléphonique traditionnel, au même tarif et dans les mêmes conditions en installant une box bridée par l’opérateur. Par contre, le client doit brancher son téléphone sur IP, comme pour le téléphone par Internet. Qu’il est loin le bon vieux téléphone analogique qui fonctionnait par tout temps même sans courant ! Accroître les performances des entreprises La fibre optique entreprise : des usages de communication de plus en plus intenses • Augmentation de la capacité des boîtes mails ; • poids croissant des fichiers échangés ; • mises à jour fréquentes de fichiers applicatifs ; • navigation sur Internet en haute définition ; • mise à disposition de postes de travail de plus en plus performants pour les collaborateurs où qu’ils se trouvent. De nouveaux usages, source de productivité Les besoins en débit sont proportionnels à l’accroissement des usages et nécessitent de plus en plus de bande passante en entreprise. Pour les entreprises, le très haut débit est incontestablement une source de productivité avec, notamment, l’accès à de nouveaux usages : • les nouveaux outils de travail collaboratif, avec notamment le partage de document ; • le stockage et la sauvegarde systématique des données du poste de travail et des serveurs ; • la visioconférence ainsi que les audioconférences de groupe ; • la téléphonie sur IP en qualité haute définition ; • le développement d’applicatifs très gourmands en bande passante comme les ERP (progiciels de gestion intégrés) ou la CAO (conception assistée par ordinateur) par exemple ; • le Cloud Computing et ses applications en mode SaaS (Software as a Service) hébergées à l’extérieur de l’entreprise ;
Formation Objectif Fibre accompagne des projets, en collaboration étroite avec le Serce • Mise en œuvre, par l’académie de Lyon (GIAL), d’un projet pilote – dans le cadre du plateau technique du lycée professionnel Jacques de Flesselles – de deux nouvelles formations en alternance pour devenir technicien FTTH et chargé d’intervention sur réseaux en fibre optique ; • mise en œuvre d’un Certificat de qualification professionnelle (CQP) de monteur/raccordeur FTTH.
• la vidéo pour la gestion de la relation client multicanal par exemple. L’évolution vers la fibre optique est directement liée à l’accroissement de l’utilisation d’Internet et/ou de l’intranet dans les entreprises. C’est une course aux débits que les opérateurs, équipementiers et fournisseurs de services sont en train de mener pour satisfaire les besoins des entreprises.
Dorénavant, il faudra une Livebox pour ouvrir une ligne téléphonique.
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Une opportunité à saisir pour l’électricien Clairement, le business est là, mais pour en profiter, encore faut-il être capable de répondre techniquement et, donc, d’être formé. Depuis le 1er avril 2012, le promoteur ou le propriétaire doit créer un réseau vertical en fibre optique pour du FTTH). « Même si on parle du 100 %, on parle de la partie qui incombe à Orange jusqu’à l’entrée de l’habitation. Dans l’appartement, le cuivre est de rigueur », précise François Correze. « Le tableau de communication à l’intérieur reste. La distribution du réseau cuivre avec des prises multiservices également », ajoute David Dray, directeur de Casanova France. Aujourd’hui, les immeubles qui depuis avril 2012 ont déployé de la fibre dans la colonne verticale vont probablement avoir des difficultés à trouver un opérateur d’immeuble. À l’avenir, Orange se proposera systématiquement pour être opérateur d’immeuble. Charge
Quels usages pour la fibre optique ? L’intérêt majeur de la fibre optique est de permettre aux internautes de bénéficier de nouveaux services, qui nécessitent des débits élevés que l’ADSL2+ ou le câble ne peuvent pas fournir aujourd’hui. Voici quelques exemples d’usages favorisés par la fibre optique : • télécharger des films HD et des morceaux de musique en un instant ; • profiter d’un temps de réponse quasi instantané pour les jeux en ligne ; • travailler depuis le domicile et envoyer des pièces jointes et des fichiers volumineux en quelques secondes ; • regarder la télé haute définition, télécharger des vidéos, envoyer ses photos, échanger des contenus, jouer en réseau : tout est accessible en même temps sans contraintes (multi-usages) ; • exploiter pleinement le potentiel de la Haute Définition, avec une fluidité totale des images (sans compression ni pixellisation) et un son 5.1 cristallin (HD+) ; • profiter simultanément de tous les usages multimédias, sans altérer la réception de l’image (multi-room et multiTV). 16 - Electricien+ n. 55 - janvier/février 2015
aux autres opérateurs de raccorder leur fibre au pied de l’immeuble. David Dray confirme que « la croissance de la fibre optique pour Casanova sur 2014 est de +55 % en ne vendant qu’à des installateurs ». Avec la croissance attendue, les installateurs doivent très vite se former et se proposer comme sous-traitant auprès d’orange et des autres opérateurs. En 2014, il y a eu exactement 297 500 mises en chantier, mais tout de même plus de 381 000 permis de construire déposés, en grande partie des immeubles. C’est la preuve que, même si la conjoncture reste difficile, le bâtiment va reprendre un peu de croissance. Et tous ces bâtiments vont devoir être fibrés. À l’heure où les particuliers et entreprises peinent à faire des travaux électriques, voici une opportunité de faire du chiffre d’affaires. À condition d’être capable de se proposer auprès des opérateurs, et notamment Orange. Au sein du groupe IDFO-TIC, en partenariat avec Aforelec, une offre de formations certifiantes est proposée pour les installateurs, sur une durée de trois jours. « À cela s’ajoutent des compétences supplémentaires, car les coffrets de communication vont monter en gamme. Il faut transformer le signal de la fibre dans le cuivre sur les derniers mètres. Cela va prendre plus de place, donc il va falloir des coffrets plus grands, car la box s’intègre dedans, donc une réservation plus grande », ajoute David Dray. « De même, le réseau devenant haut débit, cela oblige à passer en câble Grade 2 et de laisser tomber le Grade 1 » précise François Correze. On le voit, des opportunités s’offrent aux installateurs. Eric Bertancourt dirigeant de Seeb, courant fort, et Sodal, courant faible, déclarait lors du colloque fibre optique en juin 2014, « apportez-nous des éléments convaincants qui aiguiseraient notre appétit et pourraient être le vrai déclencheur de l’installation de la fibre optique à grande échelle pour les installateurs. » Le choix d’Orange est peut-être le premier des déclencheurs. Dans le numéro d’avril d’Electricien+, nous aborderons en détails la nécessité de maîtriser les techniques optiques, les nouveaux protocoles qui devront être appréhendés par les entreprises, les nouveaux matériels actifs et la formation.
N°55 - JANV/fév 2015
En 2015, affuter ses réflexes anti-crise
La conjoncture économique, pas d’embellie en vue
Selon la FFB, l’année 2015 ne sera toujours pas celle de la reprise pour le bâtiment. L’activité devrait reculer encore de 0,4 %, hors effet prix. En tenant compte des mesures de relance du gouvernement annoncées en 2014, le logement neuf (-0,1 %) atteindrait son point bas avec une très légère hausse de ses mises en chantier (304 000 unités, en date de prise en compte). Le non résidentiel neuf serait au plus bas à -7,9 %. La seule véritable bonne nouvelle proviendrait du marché de l’améliorationentretien dont l’activité augmenterait de
1,5 % en volume, sous l’effet du nouveau CITE et malgré la baisse du prix du baril de pétrole. S’agissant de l’emploi, la forte baisse d’activité observée en 2014 pèserait à plein en 2015 et 30 000 emplois pourraient être à nouveau détruits en 2015. Le comportement des collectivités locales confrontées à la baisse des dotations de l’État sera à surveiller. Par ailleurs, il importe de renforcer la lutte contre la concurrence déloyale qui pèse sur les prix et fragilise durablement des entreprises déjà affaiblies par sept années de crise. Inutile donc de compter sur un rebond mécanique du marché susceptible de générer du volume. Il sera difficile de trouver des chantiers, c’est donc la valeur ajoutée sur chaque opération qui doit être recherchée. La domotique pour faire évoluer son offre
À l’instar du marché de l’automobile, il est stratégique pour maximiser ses opportunités de vente d’être en mesure de proposer aux consommateurs un large éventail de versions allant du modèle de base au modèle de luxe qui incorpore
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es maîtres d’ouvrage auraient aujourd’hui tout intérêt à délaisser les offres de travaux banalisées pour celles qui leur apporteront plus de confort, de flexibilité et d’évolutivité. Il est certes difficile de les convaincre, mais l’erreur serait de ne pas leur proposer des installations performantes qui vont valoriser leur bien immobilier. La filière électrique doit faire corps pour inverser la tendance.
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L’activité du secteur de la construction toujours morose incite à la recherche de nouveaux débouchés. À défaut d’un volume important de projets prévus en 2015 dans le neuf et, dans une moindre mesure, en rénovation, la variable sensible est aujourd’hui la valorisation propre de chaque projet. L’imagination des électriciens est aujourd’hui sollicitée car des besoins existent et de demandes qu’à être réveillés.
toutes les options. Cette personnalisation de plus en plus accrue fait qu’aujourd’hui le nombre de déclinaisons possibles d’un même véhicule peut atteindre plusieurs milliers. Pour l’électricien, cette déclinaison de l’offre en option est essentiellement rendue possible par la domotique. Même si on ne peut pas encore parler de décollage, la croissance du marché se poursuit avec des ventes de solutions et de produits globalement en hausse. L’offre est présente et de plus en plus d’acteurs de l’industrie, des télécoms ou de l’internet communiquent sur des médias de masse notamment en mettant en scène des applications smartphones capables de gérer les fonctionnalités domestiques. A plus long terme, la croissance des marchés de l’efficacité énergétique et du maintien à domicile des personnes âgées sont des vecteurs de développement de bâtiments et logements qui devront être connectés pour répondre à de nouveaux usages. Le logement n’est pas un produit industriel et il appartient aux l’action sur la demande doit se concentrer sur 19
plusieurs échelons de la filière. Un effort de prescription pour inciter les bureaux d’études à incorporer de la domotique dans les cahiers des charges et du côté des installateurs un renforcement de la capacité à porter des offres incorporant des fonctionnalités domotiques ou a minima une infrastructure de câblage de communication ou VDI permettant le raccordement ultérieur de matériels et d’appareillages communicants.
bureaux, cabinet médicaux ou de professions libérales constitue un gisement qui offre d’importantes opportunités de travaux. La valeur ajoutée d’une installation domotique est immédiatement constatée par l’activité. Gestion des accès et des ouvrants, scénarii d’ouverture et de fermeture, connexions réseaux et télécom, salles d’attente, vidéo protection, sonorisation, adaptation aux personnes à mobilité réduite, etc.
Le gisement du petit tertiaire
Et le design…
Le 27 janvier, une vingtaine d’adhérents CSEEE se sont réunis pour une réunion du club domotique organisée à l’invitation d’HAGER dans le nouveau centre de compétences d’Aubervilliers. Le Club accueille aussi bien des adhérents déjà domoticiens que d’autres en quête d’information et de repères pour se lancer dans cette activité. Tous sont d’accord pour dire qu’il est important de se lancer et de se former maintenant. Il ne faut résigner à dire que le client s’orientera forcément sur une offre d’installation électrique classique à prix plancher. L’installateur doit accomplir un vrai travail de conviction pour lui faire prendre les options. Via le club domotique, les électriciens peuvent s’épauler pour les premiers chantiers. Le marché est loin d’être limité aux seuls logements. Le petit tertiaire, commerces,
L’audience des médias dédiés à la décoration est en constante progression. L’intégration des appareillages électriques au cadre de vie doit pouvoir s’inscrire dans cette tendance. Des outils nouveaux sont à la disposition des électriciens pour leur éviter de se déplacer avec une valise d’échantillon. Les catalogues, les sites internet, mais également les showrooms qui se développent et dans lesquels les fabricants proposent aux installateurs un accompagnement personnalisé avec leur client ou l’architecte d’un projet. Les membres de l’amicale des jeunes dirigeants de la CSEEE ont découvert ensemble le LAB, 1er showroom d’appareillage électrique implanté par LEGRAND rue du Bac au milieu des grandes enseignes du design du 7ème arrondissement. L’espace est particulièrement
L'annuaire cseee 2015 est arrivé
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oncevoir des installations électriques, prévoir et mettre en œuvre des équipements adaptés, optimiser leur fonctionnement est l'affaire de professionnels qualifiés. L'Annuaire des adhérents CSEEE 2015 recense les entreprises membres de la CSEEE : TPE, PME ou grandes entreprises d’Île-de-France. Couvrant un large panel de compétences, les entreprises conçoivent, réalisent, maintiennent ou dépannent tous types d'ouvrage : logements, bureaux, bâtiments publics, installations industrielles, réseaux... 20
Compétentes pour répondre, par des solutions techniques, aux usages demandés par leurs clients, elles sont également en mesure de les orienter vers des offres globales intégrant les prestations de corps de métiers complémentaires. Avec 4000 exemplaires diffusés, l'annuaire CSEEE apporte une large visibilité aux entreprises qui y sont présentées. Pour demander un exemplaire de l'annuaire : contact@cseee.fr n
adapté pour découvrir et choisir avec ses clients ou son architecte les collections d’interrupteurs et appareillages correspondant à leurs goûts et aux ambiances et styles d’intérieur recherchés. Des opportunités créées par la réglementation
L’arrivée d’une nouvelle réglementation peut donner la possibilité d’un contact client. Le maître d’ouvrage confronté à une obligation apprécie que son prestataire devance l’appel. Les exemples ne manquent pas. Ainsi en 2013, la nouvelle réglementation concernant l’extinction des éclairages extérieurs et des vitrines donnait à l'installateur l’opportunité de proposer d’utiliser des horloges astronomiques aussi appelées interrupteurs crépusculaires. Ces appareils sont totalement autonomes et se positionnent directement dans le tableau électrique sans avoir à câbler de cellule crépusculaire. L’obligation au 8 mars 2015 d’installer les détecteurs de fumée dans les logements est l’occasion de rappeler votre existence à un client. Un simple mail rappelant l’obligation et apportant quelques informations pratiques sera apprécié, même s’il ne se traduit pas par une intervention, il donnera au client le réflexe de s’adresser à vous dans le futur. Enfin, l’installation d’une boucle auditive imposée depuis le 1er janvier 2015 dans les lieux ouverts au public est une opportunité de marché à la portée des électriciens dans le cadre des règles d’accessibilité. Les textes stipulent en effet la mise en place d’amplificateur de boucle d’induction magnétique pour malentendant aux caisses, guichets, salles de réunion, de conférence, de spectacles...Ceci ne s’applique pas uniquement aux E.R.P. mais aussi aux professions libérales et aux commerçants. La loi du 11 février 2005 précise que « Les établissements existants recevant du public doivent être tels que toute personne handicapée puisse y accéder, y circuler et y recevoir les informations qui y sont diffusées, dans les parties ouvertes au public. L’information destinée au public doit être diffusée par moyens adaptés aux différents handicaps ». n
Locaux scolaires
Efficacité énergétique et confort visuel Vétuste et inefficace, l’éclairage des locaux scolaires fait l’objet d’importantes rénovations. Mairies, départements, régions, selon le type d’établissement, les maîtres d’ouvrage prennent conscience des enjeux à la fois économiques et ergonomiques.
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éclairage des locaux scolaires a longtemps été laissé pour compte, d’autres urgences de mises aux normes ayant requis leur attention. Aujourd’hui, les textes réglementaires (voir encadré 1), aussi bien dans le neuf que dans l’existant, imposent de porter un autre regard sur les installations d’éclairage. Et, surtout, la consigne est d’économiser l’énergie, or, un éclairage vétuste devient énergivore. L’objectif est donc triple : limiter les consommations électriques, les coûts de maintenance et simplifier les opérations d’entretien, et ce, dans le respect des textes réglementaires en vigueur ; offrir un confort visuel et ergonomique aux élèves, qui leur permette de bien distinguer ce qui est écrit au tableau, de lire et écrire sans effort ni gêne ; donner la possibilité à l’enseignant d’adapter l’éclairage à ses besoins sans perturber son cours.
© Philips
Norme EN 12464 : valeurs recommandées Les valeurs prescrites dans la norme EN 12464-1 (voir encadré 2) s’appliquent autant aux bâtiments neufs qu’existants. Les niveaux d’éclairement moyen à maintenir doivent être atteints quel que soit l’âge de l’installation. Il s’agit de valeurs en dessous desquelles l’éclai-
rement moyen possible et disponible de la surface considérée ne doit pas descendre ; si c’est le cas, une opération de maintenance doit être déclenchée. À titre d’exemple, la norme recommande 300 lux dans les salles de classe primaires et secondaires et 500 lux dans les amphithéâtres. L’indice de rendu des couleurs, noté Ra ou IRC, doit être supérieur ou égal à 80. Le taux d’éblouissement unifié (UGR), sensation d’inconfort produite par des surfaces brillantes dans le champ visuel, doit être de 19 dans la plupart des locaux d’enseignement. La norme recommande d’installer un système de contrôle de l’éclairage dans les salles de classe et de conférence. La norme EN 12464-1 ne donne pas directement les caractéristiques des lampes à mettre en œuvre, mais, pour atteindre les prescriptions, il est indispensable de prendre en compte trois paramètres : – l’efficacité lumineuse (lm/W) : rapport du flux lumineux produit et la puissance électrique consommée par le système ; – la température de couleur (K) : elle qualifie l’ambiance lumineuse, des teintes dites « chaudes » (2 700 K), à dominante jaune, jusqu’aux teintes dites « froides » d’aspect blanc bleuté (5 500 K) ; – la durée de vie : exprimée en heures. Dans les locaux scolaires, les lampes fluorescentes, tubes ou fluocompactes sont encore souvent utilisées, mais la LED, grâce à l’évolution de ses performances, gagne du terrain. Fluorescence ou LED ? Les caractéristiques techniques des lampes fluorescence ou LED en font les sources les mieux adaptées dans les établissements scolaires.
▼ Salle de classe d’une école primaire de Nanterre (92) équipée avec la solution d’éclairage Philips SchoolVision. Le rythme des activités de la classe est accompagné par des configurations évolutives des couleurs blanc chaud et blanc lumière du jour. (Maître d’ouvrage : Mairie de Nanterre – Installateur : SBME Nanterre). 22 - Electricien+ n. 55 - janvier/février 2015
▼ © Etap
À Leval (59), une nouvelle école a bénéficié d’un éclairage LED. Etap a élaboré conjointement avec le bureau d’étude HDM Ingénierie SA une solution avec EasyDim, appliquant à la fois la régulation de la lumière en fonction de la lumière du jour et la détection de mouvement. L’éclairage général a été complété, dans toutes les salles, par un éclairage spécifique du tableau, réalisé à l’aide de luminaires dotés de réflecteurs à distribution lumineuse asymétrique.
Les lampes fluorescentes présentent des efficacités lumineuses allant jusqu’à 87 lm/W pour les fluocompactes, et 104 lm/W pour les tubes, et leur durée de vie varie de 8 000 heures à 20 000 heures (pour le tubes T5). Elles offrent un large choix de températures de couleur, de 2 700 K à 6 500 K, avec un IRC de 85 à 98. Autre avantage : elles peuvent être équipées de ballasts électroniques. Le tube T5 (diamètre 16 mm) fait désormais école avec une efficacité lumineuse de plus de 100 lm/W. Une température de couleur intermédiaire, entre 3 000 K et 4 000 K, est conseillée pour une ambiance confortable. Il est essentiel, lors des opérations de maintenance (changement de tubes), de choisir la même température de couleur. Le tube a désormais une concurrente de poids : avec des IRC qui atteignent 90, des efficacités lumineuses qui avoisinent les 100 lm/W, la possibilité d’associer un système de gestion de la lumière (variation d’intensité, de températures de couleur, détection de luminosité, de présence) et bien entendu une durée de vie de 50 000 heures, la LED offre des avantages économiques et ergonomiques indéniables. Si son prix a été pendant un temps un frein à son application dans les locaux scolaires, son déploiement sur le marché ajouté à un raisonnement en coût global (consommations réduites et maintenance quasiment inexistante) en fait une solution en plein développement. La performance énergétique passe par la gestion L’éclairage général est assuré par des luminaires encastrés ou suspendus équipés d’optiques spécifiques pour éviter l’éblouissement, essentiellement des encastrés ou plafonniers qui
présentent un rendement au moins égal à 0,55 (c’est-à-dire de 55 %). Le tableau doit bénéficier d’un éclairage spécifique avec un allumage indépendant. Les luminaires doivent être conformes à la norme EN 60 598. Ils sont caractérisés par leur classe électrique, leurs caractéristiques photométriques, par leur indice de protection noté IP suivi de 2 chiffres leur rendement, quantité de lumière produite par la lampe et reçue par la zone de travail. Le confort visuel peut être encore amélioré et des économies réalisées en mettant en place un système de gestion comme des détecteurs de présence qui déclenchent automatiquement l’allumage ou l’extinction de l’éclairage dès qu’une personne entre ou sort d’une pièce, ou/ et des détecteurs de lumière du jour qui offrent la possibilité de maintenir un niveau d’éclairement constant quels que soient les apports de lumière naturelle.
Adapter la lumière à l’heure de la journée Une étude a été menée par le professeur Damien Léger et le docteur François Duforez en 2013 dans une école primaire de Vitré (Illeet-Vilaine) en utilisant le nouveau système « SchoolVision » développé par Philips. Il permet de faire varier l’ambiance lumineuse de la salle de classe et d’adapter précisément l’intensité et la couleur de la lumière à l’heure de la journée et aux besoins pédagogiques. L’étude avait un double objectif : - évaluer l’effet de l’installation et de l’utilisation du système d’éclairage SchoolVision sur les rythmes de sommeil et de vigilance des écoliers d’une classe de CM2 ; - démontrer que l’on peut améliorer l’attention et la performance sans altérer le sommeil et la vigilance des écoliers. Le système SchoolVision met en place 4 scénarios : • Standard (pour les périodes qui ne demandent
Réglementation - Bâtiments neufs : la RT 2012 donne des exigences en termes de consommation d’énergie annuelle globale qui s’exprime en kilowattheures d’énergie primaire. Elle est modulable en fonction du type de bâtiment, sa localisation, son altitude, des émissions de gaz à effet de serre des énergies utilisées. Pour ce qui concerne l’éclairage, cela implique l’utilisation de systèmes de gestion tels que détecteurs de présence et de luminosité. - Bâtiments existants : l’arrêté du 3 mai 2007 réglemente les travaux de rénovation à partir de 100 m². L’article 40 stipule, entre autres, que la puissance installée pour l’éclairage général doit être inférieure ou égale à 2,8 W par mètre carré de surface utile et par tranche de niveaux d’éclairement moyen à maintenir de 100 lux sur la zone de travail. Ou alors l’installation d’éclairage général est composée de luminaires de type direct ou direct/indirect de rendement normalisé supérieur à 55 %, équipés de ballasts électroniques et utilisant des lampes dont l’efficacité lumineuse est supérieure ou égale à 65 lm/W.
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▼ © Zumtobel
Le collège Luis Ortiz à Saint Dizier (52), certifié HQE tertiaire et classé BBC, met en œuvre un éclairage performant associé à un système de gestion qui pilote l’ensemble des salles de classe. ( Jean-Philippe Thomas Architectes).
pas une attention particulière) propose une lumière d’intensité habituelle comportant un ensemble de couleurs froides et chaudes équilibrées. • Énergie (début de matinée ou d’après-midi) : la lumière est d’intensité plus élevée et enrichie en lumière bleue (plus froide). • Concentration (périodes au cours desquelles
la concentration doit être élevée) : la lumière est encore plus intense et plus enrichie en lumière bleue. • Repos (avant le retour à la maison, par exemple) : lumière d’intensité habituelle enrichie en couleurs chaudes (plus jaunes). Deux phases d’observation : • Première phase (10 jours en décembre) :
Valeurs recommandées par la norme 12464-1 (extraits) Type de zone, de tâche ou d’activité
Ēm lx
UG RL –
Ra –
Crèches - Salles de jeux
300
22
80
Salles de classe de primaire et secondaire
300
19
80
Auditorium, salles de conférence
500
19
80
Tableaux noirs, verts et blancs
500
19
80
Salles d’art
500
19
80
Salles d’art dans les écoles des Beaux-Arts
750
19
90
Salles de dessin industriel
750
16
80
Salles de pratique informatique (à commande par menu)
300
19
80
Laboratoires de langues
300
19
80
Halls d’entrée
200
22
80
Zones de circulation, couloirs
100
25
80
Escaliers
150
25
80
Salles communes pour les étudiants et salles de réunion
200
22
80
Salles des professeurs
300
19
80
Bibliothèque : salles de lecture
500
19
80
Cantines scolaires
200
22
80
Cuisines
500
22
80
Pour les sources de lumière situées vers le sol, il est recommandé d’éviter les luminances élevées dans les directions d’observation par l’intermédiaire de protections contre la diffusion de la lumière. 24 - Electricien+ n. 55 - janvier/février 2015
éclairage inchangé avec tubes fluorescents placés en plafonniers et allumés toute la journée. • Seconde phase (10 jours en février) : l’éclairage SchoolVision a été ainsi modulé : scénario Énergie le matin en arrivant et en début d’après-midi ; scénario Performance une demi-heure dans la matinée ; éclairage en mode Repos l’heure précédant la fin des cours. Chaque jour de classe, les enfants ont effectué des tests d’attention sous la supervision de l’enseignant : un test de ZAZZO 1 (1) de 5 min, et un test de ZAZZO de10 min, avec décompte du nombre d’erreurs, du nombre d’oublis et mesure du temps de réalisation pour chacun d’eux. À la maison avec l’aide des parents, ils ont rempli un agenda du sommeil, un questionnaire global de santé et une échelle de somnolence pédiatrique KSS (2). La rapidité de réalisation est améliorée pour les deux tests après aménagement de la lumière par l’éclairage SchoolVision : - ZAZZO 1 : 2 min 47 s vs 3 min 17 s ; - ZAZZO 2 : 2 min 27 s vs 3 min 27 s. L’étude SchoolVision met en évidence le fait que l’adaptation de l’éclairage en plusieurs périodes a permis une amélioration de la vitesse de réalisation des tests de ZAZZO 1 et 2, mais aussi une diminution significative des erreurs lors du second test, demandant une attention soutenue, sans aucun effet sur le temps de sommeil ou la somnolence ressentie des enfants. Isabelle Arnaud
1) Les tests de ZAZZO sont utilisés en psychomotricité pour mesurer l’attention soutenue. 2) L’échelle de somnolence de Karolinska (Karolinska Sleeping Scale) permet d’évaluer le niveau d’éveil ou de somnolence à un instant T de la journée.
De la sécurité à la gestion
Reconnaissance des plaques minéralogiques façon DOVOP Développer de nouveaux produits pour s’adapter au marché. Voilà la philosophie de DOVOP, entreprise parisienne dirigée par Jean-Yves Orsel et adhérente du S2ICF. Focus sur une « success story » au parfum d’innovation. En 2010, cette société spécialisée en ingénierie des infrastructures réseau réalise une étude de projet pour la base arrière du parc locatif HERTZ de l’aéroport de Roissy. Il s’agit alors d’assurer la sécurité des biens, soit une flotte tournante à raison de 10 000 véhicules par mois. S’adapter à la demande
Devant les possibilités offertes par le logiciel conçu par le bureau d’étude DOVOP, la commande se transforme : « Ils ont très vite été intéressés par les applications d’un tel système pour la gestion quotidienne du trafic. Outre l’aspect sécuritaire, la demande spécifique du client a abouti à une migration des usages prévus initialement », raconte Mr Orsel. Le bureau d’étude retrousse alors ses manches, et invente de nouvelles briques de logiciel afin de proposer plus de fonctionnalités.
Un système novateur
Au cœur du concept : une reconnaissance des plaques d’immatriculation par captation d’images via caméra IP, couplée à un logiciel de gestion. Le tout, connecté à des bornes d’interphonie au niveau des barrières d’accès, à des caméras, ainsi qu’à des badges utilisateurs et un panneau d’accueil. La totalité fonctionne grâce au câblage VDI.
Pour répondre aux attentes du loueur de vhéicules HERTZ, DOVOP développe alors différents scénarii d’utilisation sur mesure. Un employé se présente devant les barrières d’entrée : il est identifié grâce à son badge utilisateur, puis photographié de profil. Le véhicule est, lui aussi, repéré par le logiciel grâce à sa plaque d’immatriculation. Il indique au gestionnaire derrière son bureau l’état de la mécanique : besoin de maintenance, réservé, ou par exemple, à nettoyer. Puis un cliché général est pris. Par retour d’ordre, des lettres s’affichent sur le panneau, indiquant au chauffeur le parking vers lequel stationner le véhicule. Un inconnu tente de sortir une voiture sans badge utilisateur, une automobile doit rester au garage pour changer un turbo ? Blocage en sortie, les barrières ne se lèvent pas. Le succès de l’installation réside aussi dans sa facilité d’utilisation, didactique grâce aux codes couleurs et symboles visuels. Ainsi que la pérennité du matériel, résistant, qui demande peu de maintenance.
© DR
Organiser une équipe réactive
Le concept novateur de reconnaissance des plaques minéralogiques conçu par DOVOP allie sécurité et gestion du trafic.
La clef de la réussite ? Etre proche de ses clients et réactifs pour s’adapter à leurs besoins. A bord du navire DOVOP, 4 associés se répartissent des rôles bien distincts. Pour des solutions globales et sur mesure à destination du client final, de la conception du système jusqu’à la mise en œuvre. La formule est la suivante : un informaticien au fait des normes, un électronicien attaché aux connectiques et schémas de montage, un électricien spécialiste du courant faible. Enfin, Jean-Yves Orsel mène le gouvernail et oriente les voiles dans le sens du vent, cap vers les nouveaux marchés.
Construire l’offre de demain
« Il y a encore beaucoup à faire en France pour les acteurs de nos métiers. La maison intelligente par exemple, est très développée aux Etats Unis et bénéficie à des familles de la classe moyenne. Tandis que nous en sommes à des balbutiements. » Le système mis au point pour HERTZ reste à être développé sur d’autres marchés, avec des aménagements qui correspondront au cahier des charges cas par cas. DOVOP, très présent en tant qu’intégrateur de solutions de vidéosurveillance sur IP dans la grande distribution, a équipé une partie de la Ville de Montreuil et celle de Neuilly Plaisance par marché publique en tant que sous-traitant d’un gros faiseur du BTP, ainsi qu’un dispositif de 150 caméras pour le centre commercial Italie 2 à Paris.
L’union fait la force
« Mixer les solutions pour coller à la demande du client, faire preuve de réactivité et de créativité lors de nos études, avoir un service après-vente irréprochable, nous permet de progresser. Aussi bien sur les sites industriels que dans le nautisme, les marchés potentiels s’ouvrent à nous. La vente de nos solutions par d’autres intégrateurs pourrait être une nouvelle clef, afin que les différents acteurs de nos métiers puissent collaborer pour plus d’efficacité et de résultats », conclut Mr Orsel.
Les coordonnées du syndicat S2I Courant Faible 94345 Joinville-le-Pont Cedex Tél. : 06 58 18 71 58 - Fax : 01 43 97 32 79 contact@s2icf.fr - www.s2icf.fr
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Multiroom
La technologie Caskeid La tendance est au sans-fil et à la connexion Internet. Et pas seulement via les smartphones et tablettes omniprésents de la smart TV ! Car il faut ajouter à cela une liste croissante de produits électroniques de consommation tels que réfrigérateurs, fours, consoles de jeux, systèmes de chauffage central, stations météorologiques, radios et chaînes stéréo. Certaines sources prévoient d’ailleurs que 95 % des appareils audio domestiques vendus en 2017 seront sans fil. Et le segment de l’audio sans fil est en plein boom, avec les innovations signées Bose, Sonos ou encore LG. Dans cette veine, Caskeid, brevetée par Imagination Technologies, est une technologie ouverte, intégrée aux enceintes et offrant une interopérabilité entre les produits en passant par le réseau Wi-Fi domestique.
La technologie sans fil La chaîne stéréo simple est mal dans le monde numérique. Les petites boîtes noires truffées de sorties audio ne sont plus au goût du jour. Entrées innombrables, interfaces incompatibles et beaucoup trop de fils ont créé un casse-tête à domicile. Heureusement, la situation s’améliore. Les systèmes stéréo modernes, souvent équipés d’Ethernet, Bluetooth ou WiFi, permettent d’accéder aux services en ligne de streaming de ses musiques préférées ou de lire du contenu à partir de son smartphone, PC ou lecteur NAS. Et maintenant que la connectivité sans fil est de plus en plus populaire, la prochaine étape logique est d’intégrer la technologie sans fil dans les boîtiers, créant une expérience audio qui peut être appréciée de n’importe où dans la maison. Les dispositifs audio en réseau s’appuient sur une horloge maîtresse pour conserver toutes les enceintes synchronisées. Si ce signal est perdu ou retardé en raison de la mauvaise bande passante ou des communications réseau intermittentes, cela devient vite une cacophonie. Le problème de la synchronisation L’une des principales difficultés de synchronisation des flux sur les réseaux TCP/IP, c’est qu’ils utilisent des méthodes pour livrer les paquets IP. Il n’y a aucune garantie de livraison et les paquets arrivent au hasard, mais dans un délai raisonnablement prévisible. Dans le cas de
Connexion sans fil WiFi Connexion sans fil Bluetooth
26 - Electricien+ n. 55 - janvier/février 2015
la livraison de flux audiovisuel, la latence inhérente au sein du réseau est souvent trop grande et imprévisible pour synchroniser de manière fiable les flux entre plusieurs enceintes. S’il est vrai que les protocoles d’horodatage de logiciels fonctionnant sur TCP/IP peuvent fournir un certain degré de synchronisation entre des paires d’enceintes, ces méthodes doivent tenir compte de la latence du réseau et ne sont donc pas assez fines pour l’audio, en particulier dans le cas d’un Surround 5.1 et l’équilibrage des enceintes gauche-droite avant-arrière. Pourquoi les questions de synchronisation Les humains ont développé une perception très précise de la localisation spatiale du son. Le cerveau analyse les écarts de minutes d’amplitude apparente et la différence de temps entre les sources sonores. Cela se produit parce que le son doit parcourir des distances légèrement différentes pour chaque oreille. Des études ont montré que les fractions de millisecondes entre les ondes sonores arrivant par voies auditives gauche et droite sont suffisantes aux êtres humains pour déterminer avec précision la direction d’une source audio. En fait, le système auditif humain est si intensément sensible qu’il est possible pour nous de distinguer les sons à partir de deux endroits différents où l’angle entre les sources est réduit à trois degrés. Par exemple, un son retardé de 0,64 ms entre
▼
Système multiroom audio basé sur un ensemble Jongo de pure utilisant la technologie Caskeid.
chaque oreille est perçu comme venant de 90° immédiatement à gauche ou à droite de l’auditeur. Les petits retards correspondent aux angles étroits. Une temporisation de l’ordre de 25 μs (microsecondes) donne la valeur de 3° de l’angle mentionné ci-dessus. Et ce sont ces nuances subtiles qui sont introduites dans un enregistrement audio pour recréer l’effet de son stéréo et Surround. Caskeid annonce un temps de synchronisation à moins de 25 ms. Grâce à ce procédé de synchronisation quasi immédiate, associé à une précision d’environ 1 microseconde sur tous les haut-parleurs sans fil, la technologie Caskeid devrait rapidement se répandre chez d’autres fabricants afin d’offrir une image stéréo dont la reproduction est fidèle à la scène sonore. Alors, en quoi l'IP Caskeid d’Imagination est différente ? Alors que les solutions concurrentes s’appuient sur des technologies propriétaires ou des méthodes de synchronisation de logiciels, Caskeid est unique en ce qu’il exploite des signaux de synchronisation intrinsèques à l’infrastructure Wi-Fi existante afin de garantir que les appareils sont synchronisés. Cette approche signifie que Caskeid est à l’abri de la latence du réseau. Il minimise également la dérive de l’horloge qui, autrement, se propagerait sur les clients. Tous les produits Caskeid de Jongo sont connectés à la box ADSL par une liaison sans fil Wi-Fi. Les appareils Bluetooth comme un smartphone ou une tablette se connectent à une seule des enceintes Jongo, représentée sur le schéma par la connexion bleue. Caskeid est annoncé comme étant capable de s’interconnecter aux produits des fabricants qui intégreraient sa technologie. Caskeid peut fonctionner de différentes manières. Mais la plus évidente est celle adoptée par Pure, où une application mobile disponible pour iOS et Android permet à l’utilisateur de contrôler son installation audio multiroom en utilisant l’API FlowCloud, qui donne accès à des services de musique en ligne, à des radios Internet, à des plateformes de podcast ou même à la musique stockée sur son PC. Une mise en route du Bluetooth Caskeid simple Une fois les éléments Pure Jongo sur votre réseau Wi-Fi, il suffit d’activer, via l’application Pure Connect, la fonctionnalité « Bluetooth Caskeid » sur chaque enceinte où vous souhai-
tez émettre la musique. Tout se passe ensuite dans vos paramètres Bluetooth, où vous appairez comme d’habitude votre smartphone à l’enceinte Jongo la plus proche de vous (jusqu’à 10 mètres de distance). Cette dernière émettra automatiquement votre musique sur toutes les enceintes sans fil cochées « Bluetooth Caskeid ». Le Bluetooth Caskeid permet de s’affranchir des distances limitées du Bluetooth et de la monodiffusion. Toutes les sources audio/vidéo diffusées en multiroom Écouter des clips vidéo, Deezer ou Spotify sur des enceintes sans fil dans toute la maison devient alors possible. Tous les produits Jongo compatibles sont connectés via Wi-Fi. Toutes les enceintes brevetées Caskeid synchronisent immédiatement les radios et haut-parleurs associés avec le point d’accès. Un dispositif est élu en tant que maître, c’est à la fois un serveur de médias (DMS) et de rendu (DMR), et devient responsable de l’acquisition et de la « radiodiffusion ». Il faut être à moins de 10 m de l’enceinte la plus proche pour se synchroniser. L’énorme avantage procuré par Caskeid est qu’il s’affranchit des services premium, puisque les flux peuvent être stockés localement ou provenir d’un service de musique du cloud. Qu’il s’agisse d’un smartphone, une tablette ou même d’un objet connecté (Wi-Fi activé), la radio agit comme le point de contrôle (DMC). Les autres dispositifs deviennent des clients et agissent en tant que moteurs de rendu des médias seulement (DMR). Un des aspects les plus intéressants proposés par Caskeid est la possibilité d’écouter un clip vidéo sur plusieurs enceintes. Plus besoin, comme chez Sonos,
LG, Squeezbox ou autres de s’abonner à des services compatibles. Pure propose les traditionnels services de streaming : Deezer, Qobuz, Spotify, webradios, mais toutes les vidéos ou musiques en ligne sont diffusées sur le multiroom simplement par Bluetooth. Ainsi, toutes les sources audio, y compris celles des visiteurs, peuvent être diffusées sans abonnement ni application dédiée. De quoi profiter facilement des playlists des amis, car ils envoient leurs musiques directement depuis leur smartphone. En outre, Pure propose l’application FlowRadio, un service de radio Internet complet, avec un accès instantané à plus de 20 000 stations à travers le monde, en plus des services « écouter à nouveau », et autour de 270 000 épisodes de podcast en ligne. Conclusion Grâce à la technologie « Bluetooth Caskeid », Pure tire son épingle du jeu et propose une compatibilité avec l’intégralité de vos contenus musicaux. Le rendu est parfaitement synchronisé. Pure Jongo permet de répondre à de nombreux besoins : écouter ses clips vidéo sur des enceintes sans fil ou encore n’importe quel contenu audio sur plusieurs enceintes, sans forcément avoir un abonnement premium. La gamme Jongo se différencie ainsi de ses concurrents en proposant une gamme de produits avec une multitude de fonctionnalités. Si ce dispositif s’avère efficace, il pourrait bien inquiéter certains leaders de ce segment, tels que Sonos. Déjà disponible sur la gamme Jongo de Pure, il vient de faire son apparition sur les enceintes Munet de PEAQ, et la marque Onkyo annonce son intention de l’inclure dans sa prochaine gamme de produits.
Electricien+ n. 55 - janvier/février 2015 - 27
FAB-DIS Distribution
La filière électrique s’accorde sur un format unique de données
C
ela peut paraitre d’une évidence absolue pour les néophytes mais les informations produits ne sont pas identiques d’un fabricant à un autre et d’un distributeur à un autre. Le syndicat Ignes et la fédération des grossistes en matériel électrique FGME ont décidé d’y remédier. Et des fabricants et des distributeurs de la filière électrique, précurseurs, se sont mis autour de la table en aout 2010 pour mettre un terme à la multiplicité des bases de données produits. Ainsi Deltadore, Eaton, Rexel et Sonepar avaient pour objectif de fournir un format de données produits unique et utilisable par tous. Avant, chaque fabricant préparait une base pour autant de destinataires. Le besoin de simplifier cet échange de données nécessaires était donc très fort pour gagner en temps, en argent et se concentrer sur l’essentiel.
La difficulté portait sur une incompatibilité des disponibilités des informations. Pour le fabricant, il faut du temps pour rassembler les données alors que pour le distributeur, les modifications techniques et tarifaires doivent être rapidement disponibles. Avec l’évolution des technologies liées au numérique, les délais de mise sur le marché et la durée de vie sont plus courts qu’auparavant. Il faut trouver le juste compromis entre les attentes des distributeurs et les possibilités des fabricants. Comme le dit Claude Boyer, directeur marketing et services d’Eaton France, les fabricants sont plus orientés systèmes que produits et donc il a fallu revoir la méthode de réflexion en interne. Pour cela il a fallu se mettre d’accord sur les termes et les significations avant de travailler dans le détail. Qu’est-ce qu’une unité de base, une dimension ? Comment l’exprime-t-on ? …
Les incompréhensions entrainent les erreurs et de l’inefficacité. 4 ans après, le travail est abouti et la commission Ignes/FGME propose 3 fichiers type à adopter par chaque fabricant pour faciliter les échanges de données et gagner un temps précieux de nos jours. Avec l’arrivée de la maquette numérique dans le bâtiment, l’uniformisation des informations disponibles est obligatoire. Il existe au niveau européen l’etim qui codifie les données technique mais cela n’existait pas *sur l’essentiel. Fab-Dis est en fonctionnement depuis le 1er janvier 2015. Sonepar, Rexel, Socoda, Siele et Partelec ainsi que Aiphone, CDVI, CTS, Delta Dore, Eaton, Hager, Legrand ou Schneider Electric se sont déjà engagés à utiliser ce nouvel outil.
EAVS
Distributeur exclusif de Kindermann France
K
indermann, fabricant allemand de multimédia, va aux côtés du groupe distributeur EAVS asseoir sur une nouvelle base ses activités de distribution en France. Kindermann développe et fabrique en Allemagne une large palette de fixations pour projecteurs et écrans au plafond, élévateurs et systèmes de miroirs, aux unités de connexion,
en passant par les systèmes de raccordement multimédia dans le domaine de l’infrastructure de bâtiment et les solutions pour bureaux comprenant des champs de raccordement de table avec gestion intégrée des signaux. Le Groupe EAVS et son organisation commerciale nationale, est spécialisé dans les solutions AV et propose un riche assortiment de
produits allié à un savoir-faire d’exception dans le domaine de la présentation. « Nous sommes très heureux de ce partenariat avec Kindermann », déclare Christophe Botteri chez EAVS. « Les produits de haute qualité « Made in Germany » sont également connus et demandés en France et constituent un complément idéal à notre portefeuille de produits. »
rs components
Inauguration d'un espace dédié à l'Internet des objets sur DesignSpark.com
U
n espace sur le thème de l'Internet des objets (IdO) via sa communauté en ligne DesignSpark, qui propose des outils, des ressources et des logiciels de conception pour le prototypage rapide et le développement de produit vient d’être ouvert. Répertoriée sous les "Design Centres" (centres de conception), la page IdO comprend les tout derniers blogs et une série d'articles écrits par
des partenaires, des membres de la communauté DesignSpark et des experts parmi les plus éminents de l'industrie, servant de base de connaissances pour aider les ingénieurs à concevoir des applications adaptées à l'IdO. " D'ici 2020, les prévisions donnent 26 milliards de dispositifs connectés à Internet, chacun avec son propre identifiant unique, déclare Pete Wood, DesignSpark community manager
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de RS Components. … En tant que communauté à l'avant-garde pour fournir des informations à jour sur les toutes dernières tendances de l'industrie, le centre de conception IdO de DesignSpark a pour but de lancer les discussions autour des meilleures pratiques et des recommandations en ce qui concerne les produits adaptés à l'utilisation dans les applications IdO. "
Groupe Socoda
Sur tous les fronts Consortium Imelco Socoda a créé en 1991 la société Imelco avec Anew (anciennement Emma) et Mitegro (anciennement Eltkontor). Aujourd’hui, principal consortium de compagnies en gros électriques indépendantes en Europe, Australie, Etats-Unis, IMELCO est présent sur trois continents et dans 22 pays. Basé à Hanovre, il s’est agrandi en 2014 par l’affiliation du groupement russe RAEC. La société ARMASUL au Portugal a également rejoint le membre ELECTROCLUB. Imelco regroupe 1 200 distributeurs et 4 500 points de vente pour un Chiffre d’Affaires consolidé uniquement en Electricité de 17 milliards d’Euros.
Multimedia Nouveau portail web à destination des cibles « artisans / grands comptes » avec une personnalisation des messages, une géolocalisation, un guide des solutions produits et une possibilité de commande/réservation du produit en magasin. Une Web TV Réseau SOCODA et Corporate « Groupe SOCODA » comprenant des vidéos dédiées aux artisans, une chaine par métier et une chaine Corporate. Une application mobile de géolocalisation : déclinaison du site pour Smartphone et localisation des adhérents les plus proches
Formation RGE Groupe SOCODA vient de signer un accord avec IFECO, centre de formation expert de la performance énergétique, afin d’accompagner les clients du réseau dans le processus de qualification RGE (Reconnu Garant Environnement).
sonepar
Présence à l’international renforcée
H
uit sociétés viennent de rejoindre le groupe Sonepar. Cinq en Asie, deux en Europe et une aux USA pour un chiffre d’affaires total de 740 millions d’euros. Sonepar renforce ainsi sa position sur les marchés de Hong-Kong et de Macao et conforte son avance dans les secteurs pétrolier et gazier en Asie du Sud-Est, mais également en Europe et en Amérique dans la distribution d’automatismes industriels. À Hong Kong et à Macao, HipTung Cables et Min Kwong Electric rejoignent Supermoon. À Singapour et en Thaïlande, Oakwell renforce son offre dans les secteurs pétrolier et gazier grâce à Dilon et ETS-Oakwell. En Thaïlande, ETS Engineering, ETS Provider et Oakwell ont formé une nouvelle entreprise commune nommée ETS-Oakwell.
Gruppo Matel Spa rejoint Sonepar en Italie et Roumanie. Gruppo Matel est un distributeur italien de matériel électrique principalement positionné sur le marché résidentiel. Il a réalisé un chiffre d’affaires de 28 millions d’euros en 2013. Gruppo Matel est également implanté en Roumanie sous l’enseigne Eurosei. HoST, distributeur d’automatismes industriels à Singapour, a été le premier distributeur de Rockwell Automation hors Amérique du Nord. Devenu un fournisseur essentiel pour les intégrateurs et constructeurs (OEM, Original Equipment Manufacturer), HoST a réalisé un chiffre d’affaire de plus de 15 millions d’euros en 2013. Routeco, un des principaux distributeurs de produits et de services de contrôle et d’automatisation industriels au Royaume-Uni, réalise 135
millions d’euros de chiffre d’affaires, est un distributeur agréé Rockwell Automation avec 13 agences au Royaume-Uni, présent en Autriche et aux Pays-Bas. IDG est le plus important distributeur privé de produits MRO (Maintenance, Repair & Operations) industriels aux Etats-Unis et a réalisé 553 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013. Il dispose de 42 agences aux États-Unis et plus de 170 implantations sur site client en Amérique du Nord, en Asie et en Europe. IDG intervient sur trois marchés majeurs: la distribution industrielle, les solutions d’approvisionnement intégrées et la distribution d’énergie.
rexel
Poursuite de l'expansion mondiale
A
Bangkok, “4 Knights International” détient une position de leader dans le segment aval du secteur pétrolier et gazier onshore. “4 Knights International” a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 10M€ en 2013.. Il s’agit de la deuxième acquisition de Rexel en Thaïlande, après celle du spécialiste de l’éclairage Quality Trading, fin 2013. Rexel n’est pas en reste sur le plus grand marché du Moyen-Orient et s’implante en Ara-
bie Saoudite, grâce à la création d'un jointventure avec Al-Hobayb Group, une société saoudienne de premier plan bénéficiant d'une expertise dans l'industrie électrique. Basée à Riyad, Rexel Arabia Electrical Supplies, dont Rexel détient une participation de 65%, s'adresse à la fois aux grands projets et au marché traditionnel de la distribution électrique. Il vise un chiffre d'affaires annuel de 25 millions d'euros d'ici 2017. Electricien+ n. 55 - janvier/février 2015 - 29
Obligation légale
Un incendie toutes les 2 minutes En France, 250 000 incendies d’habitation sont déclarés chaque année, soit un incendie toutes les 2 minutes. Ces sinistres causent le décès de 600 à 800 personnes par an, alors que 10 000 autres sont blessées. 70 % des incendies mortels se produisent la nuit. Les victimes sont souvent intoxiquées dans leur sommeil. Le détecteur de fumée répond à deux objectifs : détecter les fumées émises dès le début d’un incendie et émettre immédiatement un signal sonore suffisant pour réveiller une personne endormie dans le logement. En cas de fumée, le détecteur déclenche une alarme de 85 décibels (dB). Dans les pays où le taux d’équipement des habitations dépasse les 80 %, comme en Norvège (95 % des logements possèdent un détecteur), la mortalité a diminué de moitié. Qui l’installe ? La loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové n° 2014-366, publiée le 24 mars 2014, a précisé les obligations respectives des propriétaires et des occupants des logements. L’obligation d’installation incombe au propriétaire (bailleur ou occupant) du logement.
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Il est encore temps de proposer à vos clients de mettre leur logement en conformité. À partir du 8 mars 2015, le décret n° 201136 impose l’installation d’au minimum un détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF) dans les lieux d’habitation afin de protéger les occupants des risques d’incendie. Tous les propriétaires de logements privatifs ou locatifs seront donc tenus d’équiper leurs bâtiments. Les DAAF doivent être conformes à la norme NF-EN 14 604. L’électricien doit pleinement jouer son rôle de conseiller.
© Ei Electronics
Détecteurs avertisseurs autonomes de fumée : date limite le 8 mars prochain
Détecteur autonome de fumée destiné aux sourds et malentendants.
Dans le cas d’un logement loué, le bailleur peut fournir lui-même un détecteur à son locataire ou lui rembourser l’achat du dispositif. Le bailleur doit en outre s’assurer, à partir du 8 mars prochain, du bon fonctionnement du détecteur lors de l’établissement de l’état des lieux d’entrée. Il appartient à l’occupant du logement (propriétaire ou locataire) de veiller à l’entretien et au bon fonctionnement de l’équipement, et de procéder à son renouvellement si nécessaire.
Quand l’assureur paie la mise aux normes
© DR
Allianz France, expert de l’assurance, et Nest Labs, le spécialiste de la maison intelligente, signent un partenariat sur le détecteur Nest Protect, un détecteur de fumée et de monoxyde de carbone. Pour répondre à ces nouvelles exigences réglementaires, Allianz France accompagne ses clients propriétaires dans la prévention et la protection de leur habitat et propose le détecteur de fumée et de monoxyde de carbone connecté Nest Protect d’une valeur de 109 euros aux 2 500 premiers contrats d’assurance habitation, initiés sur Internet.
30 - Electricien+ n. 55 - janvier/février 2015
Protection CEM (électromagnétique)
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Diode infra rouge
La fumée disperse la lumière
Récepteur (photodiode)
Coupe haute d’une chambre optique d’un DAAF.
Ecran anti-insectes
Protection contre la lumière ambiante
L’emplacement idéal pour un détecteur est l’endroit où il réagira le plus vite. La fumée monte à cause de sa chaleur et atteint le plafond avant de descendre le long des murs.
© Lifebox
Où l’installer ? Lors de l’installation du ou des DAAF dans un logement, il est important de se souvenir des points suivants afin de déterminer le meilleur emplacement possible. C’est la nuit que nous sommes le moins vigilants, donc le DAAF doit être installé à proximité des chambres, dans le but de: 1. Détecter rapidement des fumées provenant d’une zone à risque avant que celles-ci ne pénètrent dans les chambres ; 2. Détecter rapidement un départ de feu provenant d’une chambre ; 3. Réveiller les occupants.
▼ Serenity de Lifebox s’intègre à l’intérieur en changeant la bague.
Le cas des sourds et malentendants Disposer d’une puissance de 85 dB quand on est sourd n’apporte aucune sécurité supplémentaire. Pour y remédier, il existe des systèmes lumineux et à vibration. Par exemple, la solution Ei 170RF à destination des personnes malentendantes propose une alarme lumineuse ainsi qu’un émetteur de vibration à placer dans l’oreiller, connecté à un DAAF Ei Electronics via Radiolink. Cette méthode permet de réveiller l’individu malentendant en cas d’alerte. Diagnostic à distance de l’installation Comme cela peut se faire pour le contrôle et la maintenance préventive des éclairages, l’installateur peut prévoir de vendre en plus un contrat de maintien en état des DAAF. Ainsi disponible depuis janvier 2015, AudioLink est une application de diagnostic rapide des DAAF et DAACO (détecteur avertisseur autonome de monoxyde de carbone) pour les prestataires et installateurs. L’application permet d’analyser les fonctionnalités et les données des détecteurs sur place, et de créer un rapport à sauvegarder ou à transmettre immédiatement par e-mail. Les données disponibles incluent le niveau de contamination, le statut des capteurs, le niveau de la batterie, l’historique des tests et des enlèvements du détecteur, l’historique des alarmes et l’historique de l’avertissement de batterie faible. Il existe également un détecteur avertisseur autonome radio de monoxyde de carbone (autonomie 7 ans) qui permet de détecter les émanations de monoxyde de carbone et d’alerter les occupants d’un logement par un signal sonore et visuel différent du DAF Technologie Radio.
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Fumée
Halte aux idées reçues La fumée de cigarette déclenche le détecteur ? FAUX L’alarme ne se déclenche qu’à partir d’un certain taux de concentration de fumée. Le détecteur de fumée sert également pour le gaz ou monoxyde de carbone ? FAUX Le monoxyde de carbone est un gaz incolore et inodore qui nécessite des équipements spécifiques. Il s’agit de dangers domestiques bien distincts. Les habitations en béton ne nécessitent pas de détecteur de fumée, car elles ne sont pas inflammables ? FAUX Une maison en béton est soumise au même risque incendie que toute autre habitation (courts-circuits électriques, cigarette mal éteinte, bougies…). Un détecteur de fumée ne sert à rien : il n’éteint pas le feu ! FAUX ET VRAI Un détecteur de fumée n’éteint pas le feu, mais en avertissant précocement les occupants d’un départ de feu, il fait gagner de précieuses minutes qui permettent de sauver des vies. Lorsque le DAAF est posé, aucun entretien n’est nécessaire durant sa durée de garantie (5 ou 10 ans) ? FAUX La garantie n’a rien à voir avec l’entretien régulier et nécessaire de cet équipement. Il doit être nettoyé et testé régulièrement. Les piles doivent également être changées. Il doit être remplacé après 10 ans maximum.
Electricien+ n. 55 - janvier/février 2015 - 31
Lauréat Catégorie > 25.000 € en rénovation
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Rénovation de l’ancienne porte de la ville fortifiée de Châteauroux, bâtiment du 13e siècle classé Bâtiments de France. Une intégration de solutions domotiques très sophistiquées respectant l’histoire du lieu et les contraintes architecturales. L’avis du jury
IHABITATION 34 rue saint julien - 31470 SAINT-LYS Christian Caramel/Gérant Christian@ihabitation.com - www.ihabitation.com Maitrise d’œuvre : Jean Marie Locciola, architecte Partenaire études : Christian Caramel (IHABITATION), M. Cogne (électricité) 200 m²/8 pièces rénovés pour la maison + combles aménageables. 100 m²/6 pièces pour la dépendance. Date de mise en service : 06/2013 Installation domotique Solutions mise en œuvre : domotique KNX Hager, ABB, Siemens, BEG, Zennio Appareillage mural : Hager Kallysta, Zennio Touch My Design, Zennio Z41 Nombres d’entrées/sorties : 51 participants KNX Fonctions gérées : éclairage, chauffage par pièce, multiroom audio, contrôle d'accès, portail à battants, porte d'entrée Installation multimédia Solution VDI mise en œuvre : coffret VDI Hager grade 3s, câblage grade 3s, switchs Cisco, routeur Livebox Play Nombre de prises RJ45 : 15 Type de réseau TV : 2 x TV connectées avec réception TNT sur câble RJ45/coaxial
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Téléphonie : triple play + SIP sur Grandstream Diffusion sonore : Sonos, 3 zones, sources : stockage serveur local, internet, et ampli salon. Contrôle du son à partir des interrupteurs muraux KNX Home Cinéma : en cours d'étude au moment du concours Sécurité Système d’alarme : alarme indépendante Aritech GE Security, détection périmétrique et volumétrique Poste vidéo grandstream GXV3140 Contrôle d’accès : portier T24 mobotix Vidéosurveillance : enregistrement sur NAS Qnap avec Vidéo Station Pro, 3 caméras Vivotek infrarouge sur POE secouru. Efficacité énergétique Chaudière à gaz Oertli, diffusion par radiateurs traditionnels en fonte, 5 zones. Eclairage : toutes variations en LED Philips, détection de mouvement entrée, détection mouvement et crépusculaire cour d'entrée. Eclairage extérieur relié à la sonde de luminosité de la station météo et au détecteur KNX. Ampoules LED. Arrosage : en cours d'étude. Régulation PI par zone (4) horaire 1 zone. Contrôleur et électrovannes ABB, gestion logique de la chaudière Zennio KNX.
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Centralisation Programmation de scénarios interfonctionnels : départ (arrêt tous les éclairages et prises commandées, zones de chauffage en mode éco, arrêt des lecteurs Sonos). Optimisation énergétique : ouverture des volets, y compris en cas d’absence, en fonction de l’ensoleillement. Supervision : Lifedomus, contrôle KNX, Sonos, passerelle KNX/Sonos. Tableau de bord énergétique : historisation et estimation de la consommation intégré à Lifedomus. Ecran tactile : Zennio Touch My Design. Gestion à distance : intégrée à Lifedomus, accès à partir d'iPhone, iPad. Projet de rénovation de l'ancienne porte de la ville fortifiée de Châteauroux. Bâtiment classé Bâtiments de France, datant du 13ème siècle Belle intégration de technologie en respectant l'histoire du lieu.
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Domotique
Alarme et sécurité gérés en Z-wave
BEst domotique BEst Domotique Nancy Tél. : 06.86.98.90.02 BEst Domotique Metz Tél. : 06.80.26.14.19 contact@bestdomotique.com www.bestdomotique.com © DR
Marianne Noel et Sébastien Urbaniak sont les gérants de BEst Domotique. Cette société d’intégration en domotique basée dans l’Est de la France non loin de Metz se veut être un bureau d’études au service des particuliers comme des professionnels. Pour mettre en valeur leurs compétences, ils disposent d’une maison témoin à Nancy fonctionnant avec les protocoles KNX et Enocean et le superviseur Lifedomus.
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abitués des solutions KNX, nous avons souhaité nous ouvrir à la technologie Zwave pour accéder à un autre marché domotique explique Sébastien Urbaniak. Le client de ce projet voulait s’essayer à la domotique sans trop savoir ce qu’il souhaitait. L’objectif initial de cette installation est de protéger l’habitat de l’intrusion. Le client a également exprimé l’envie de faire évoluer son installation vers un système domotique le tout pour un coût abordable. C’est pourquoi nous lui avons proposé le système ZWave. Nous avions déjà réalisé un premier projet en nos ateliers avec une Zipabox mais entre s’amuser chez soi et programmer une installation stable chez un client, le pas est grand ajoute Sébastien. Pour ce projet, le client nous a fait confiance et il a fallu beaucoup d’échanges pour définir les besoins attendus et ses habitudes de vie.
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Sur le conseil de notre fournisseur professionnel et nos recherches nous avons préféré la marque Fibaro qui reste le leader de ce protocole avec des éléments fiables et de bonnes factures. Ils sont en plus les seuls à jouer le jeu pour les professionnels en proposant des prix d’achat intéressants, ajoute Marianne Noel. Ainsi, l’installation comprend un contrôleur Fibaro Home center Lite et : • 1 Détecteur de présence Fibaro multifonction FGMS001. Il Intègre la présence, la luminosité, la température et la vibration. Il est utilisé ici pour détecter les intrus et commander un éclairage à l’intérieur. La température est utilisée à titre informatif et elle permet aussi, lorsque le scénario vacances est lancé, d’envoyer une alerte si la température passe sous son niveau d’alerte. • 15 Détecteurs de chocs Vision security ZS5101 sur les ouvrants du RdC Les capteurs de chocs permettent d’anticiper au maximum l’intrusion. Ces capteurs sont également équipés d’une entrée pour ajouter un capteur d’ouverture magnétique filaire pour connaitre la position d’une fenêtre (ouverte ou fermée). Il était prévu de l’utiliser pour un scénario « apéro » : un soir d’été sur votre terrasse, vos volets se ferment comme prévu à 22h00 sauf pour la fenêtre ouverte…Malheureusement ce contact complémentaire est rarement pris en charge par les contrôleurs domotique. Fibaro devrait l’intégrer totalement avec la V4. • 1 Micromodule Double Fibaro FGS221 permettant le pilotage d’un éclairage extérieur qui indique au client si son alarme est activée ou non par un jeu de clignotement. La deuxième sortie commande la
déjà installée à la construction. Cette télécommande a une portée plus intéressante que ce que permet Zwave. Lors de l’interfaçage avec une autre technologie il est important d’avoir une communication bidirectionnel ce qui n’est pas le cas ici. Il également possible d’utiliser la géolocalisation directement incluse dans la box FIBARO pour activer l’alarme mais cela consomme énormément la batterie du téléphone. Le fonctionnement de la HOME CENTER Lite est relativement intuitif. Pour l’alarme nous avons utilisé les scénarios plutôt que le panneau sécurité qui ne répondait pas totalement à la demande. La HOME CENTER Lite fonctionne avec des scénarios paramétrables sous forme de blocs fonctions. Les scripts en LUA ne sont pas accessibles. Le paramétrage est relativement simple il s’agit d’un séquençage d’actions dans le temps. Il est important de bien décaler les actions dans le temps les unes aux autres si trop d’actions sont lancées en même temps la box est très vite surchargée, tient à préciser Sébastien Urbaniak.
sirène extérieure. Les sorties à commander doivent être de la même tension. • 6 Micromodules Volets Fibaro FGRM221 sur lequel est branché l’interrupteur traditionnel pour une commande locale. Il est important de bien paramétrer le type de bouton. Ce paramètre peut varier en fonction du type installé. Pour les interrupteurs Céliane volet de chez Legrand il faut choisir le type Toggle switch dans le paramètre 14. Les modules Fibaro offrent un encombrement très faible et très facile à intégrer dans les boites d’encastrement derrière un interrupteur standard. De plus ils intègrent la fonction comptage et ils permettent d’étendre le réseau Zwave. • 1 module universel FGBS001 permettant de récupérer le signal de la télécommande de la porte de garage. Il s’alimente de 9 à 30VDC. Ce module permet de « Zwaver » une multitude d’éléments standards. Mais attention ces sorties ne constituent pas des relais indépendants, elles sont liées aux entrées IN1 et IN2. Son temps de réaction peut parfois être long. • 1 sirène Zwave Vision security • 1 Sirène extérieure standard. Le client souhaite être prévenu à distance de toute tentative d’effraction par alerte Push sur son téléphone portable. Les volets et certains éclairages sont gérés en domotique pour des raisons de confort mais également pour simuler la présence lors d’absences de plus d’une journée. La mise en marche de l’alarme peut se faire de multiples façons comme par exemple grâce à la télécommande de la porte de garage du client
Evolutions souhaitées mais… Cette installation répond aux attentes premières du client cependant quand un client commence avec la domotique il en perçoit rapidement les possibilités et du coup, veut très souvent pousser son installation. Le client souhaite maintenant étendre son projet au comptage d’un circuit triphasé (peu de solution fiable en Zwave), à la gestion du chauffage en plancher chauffant avec l’installation de vannes électrothermiques au niveau des nourrices, à un système d’arrosage automatique et à de la ventilation en fonction de la qualité de l’air intérieur. Ces demandes sont en attentes pour le moment car la HOME CENTER Lite n’est pas capable de gérer ces éléments. L’intégration des plugins avec la V4 devrait pouvoir y répondre mais celle-ci se fait attendre. L’autre solution serait de passer sur un autre superviseur comme un HOME CENTER 2 ou éventuellement l’EEDOMUS qui est beaucoup plus ouverte et multi-protocoles. Accessible … mais par un professionnel Cette technologie Do It Yourself nécessite tout de même des connaissances lorsque l’on souhaite effectuer une installation poussée. Le client Lambda, sauf un passionné, devra au minimum être conseillé par un professionnel dans le choix du matériel notamment pour la compatibilité. L’intégration de nouveaux modules reste dépendante du fabricant de la box. Fibaro offre une excellente fiabilité d’intégration mais les mises à jour et l’intégration sont parfois très longues. Le Zwave est un protocole qui se dit ouvert mais malheureusement dans les faits ce n’est pas toujours le cas à l’instar du protocole radio Enocean qui lui, permet de paramétrer n’importe quel module, même si celui-ci n’est pas intégré par le contrôleur.
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Electricien+ n. 55 - janvier/février 2015 - 35
Retour du CES 2015
Une édition sous le signe du connecté Le Consumer Electronics Show, ou CES, salon consacré à la haute technologie, se tient annuellement à Las Vegas. Il est aujourd’hui devenu le plus important événement du genre. Constructeurs, journalistes et férus de nouvelles technologies s’y côtoient sur les lieux d’exposition de la première ville des États-Unis en termes d’accueil de manifestations. Annonces majeures et présentation d’innovation sur place donne le ton pour l’année qui suit à la planète technologie. Lors de cette édition 2015, deux tendances étaient à retenir : la présence de la France et le décollage de l’Internet des objets.
Une vitrine internationale pour la technologie française Pour une entreprise, venir au CES, c’est accéder à une vitrine internationale, avec ses 150 000 participants venus de 140 pays. Pour les 3 600 exposants, dont les géants de l’électronique Samsung, LG et Sony, sur une surface de 185 000 m2 entre le centre de convention de la ville et les grands hôtels, l’enjeu est de développer de la visibilité. La mission French Tech pilotée par Bercy avait fédéré les start-up françaises sous le slogan « France is innovante ». De fait, la France a emmené sur place la première délégation européenne et cinquième au niveau mondial avec 120 entreprises, loin devant l’Allemagne (39) et le Royaume-Uni (33), allant des grands groupes tels que Dassault Systèmes, L’Oréal, La Poste ou Valéo, aux start-up (66 contre 38 l’an dernier). Soit une sur trois dans l'espace dédié du salon Eureka Park ! Si le succès de communication est indéniable, il reste à la French Tech à transformer cette forte impression en succès économique durable.
Les objets connectés, du discours à l’industrialisation Déjà grande tendance de 2014, la démocratisation des objets connectés a clairement continué à croître en 2015. Si les deux dernières années ont vu émerger de nouveaux objets dédiés au sport et au bien-être, on a découvert cette année des produits destinés à des usages plus spécifiques. Pas moins de 900 entreprises du monde entier opérant dans le secteur des objets connectés étaient présentes à travers les innovations proposées par des acteurs bien connus du marché, comme Withings, Cityzen ou Archos, mais également des start-up encore peu connues comme Airboxlab, Photonotix, 3DRudder, Ticatag, 12 Monkeys... La concurrence augmentant fortement sur ce marché, il sera intéressant de voir si les innovations présentées sauront convaincre le grand public à moyen terme. Outre la mesure de soi, il est clair que la thématique de la maison connectée, et de la domotique sous des formes très variées, a fortement émergé lors de cette édition 2015.
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La montée en puissance du smart home Sur Eureka Park, l’espace Smarthome est presenté par Bosch : un parrainage thématique qui voit se décliner sous sa bannière des entreprises françaises comme Archos, Netatmo, MyFox, etc. Au CES Tech West, sur Sands expo, au Venetian, la plupart des entreprises sont récentes : Nod-on a tout juste un an et demi, OK-dokey, quatre ans, Holi en est à son troisième CES et Netatmo souffle ses quatre bougies.
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Avec Security System par exemple, une alarme connectée à Internet destinée à prévenir les effractions avant même que les cambrioleurs soient entrés dans la maison, MyFox utilise un système de détection de vibration très pointu. Il reste possible de donner les « clés » des alertes à des personnes de confiance dans l’entourage, par l’intermédiaire de l’application smartphone dédiée. La fonction MyFoxAround prévient par ailleurs de la perte de connexion Wi-Fi en envoyant des alertes par ondes radio à d’autres Security Systems installés chez les voisins, dans un rayon de 3 kilomètres. Chez Netatmo, société française qui s’est déjà illustrée avec une station météo connectée, la nouveauté s’appelle Welcome. C’est une petite
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Ouverture et compatibilité : des enjeux stratégiques Pour nombre d’acteurs, le sujet imminent est celui de la compatibilité des applications et du système connecté de la maison. Ainsi le constructeur français de smartphones, tablettes et objets connectés Archos ouvre-til sa solution Smart Home à d’autres marques
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caméra qui sait identifier les personnes qui passent face à son objectif et envoyer une alerte aux maîtres des lieux en cas de présence non sollicitée. Pour Raphaëlle Raymond, directrice marketing de Netatmo, le fonctionnement de cette caméra capable de reconnaître les membres de la famille se veut respectueuse de la vie privée et veille à ne partager aucune des données qu’elle recueille avec l’extérieur. Un peu plus loin sur le stand de l’entreprise, se trouvent les produits « historiques », dont le thermostat pour smartphone, qui permet de contrôler son chauffage à distance pour qu’il suive les habitudes de vie et de réaliser de vraies économies d’énergie au quotidien. « Ce dernier a été fabriqué pour être compatible avec les chaudières du marché européen, précise Raphaëlle Raymond, qu’elles soient au gaz, au fioul, au bois, et même les pompes à chaleur. »
de domotique. Bénédicte Ernoult, sa directrice marketing, présente ainsi au CES 2015 une nouvelle version de la tablette connectée « smarthome ». C’est une tablette placée au centre de la maison, qui permet de télécommander les applications du domicile. L’an dernier, Archos présentait des accessoires Bluetooth et low energy. Cette année, la compatibilité est augmentée. En ajoutant des accessoires RF 433, trouvés dans les magasins de bricolage et la grande distribution, ce sont portes de garage, volets, prises connectées, pilotables depuis la tablette ou le smartphone que les consommateurs vont pouvoir équiper. Une caméra IP est également intégrée afin de pouvoir surveiller depuis l’extérieur ce qui se passe chez soi. Un peu plus loin parmi les stands s’expose la serrure connectée d’OK-dokey, société basée à Biarritz. Pilotée par une application mobile, elle permet d’ouvrir et fermer sa porte à distance, mais aussi de partager ses clés, sous forme de lien, avec ses voisins, sa famille ou des locataires. « L’ensemble se connecte au système de maison intelligente, avec interface et API ouvertes », explique Pascal Métivier, fondateur de l’entreprise. L’avantage : cela évite les échanges de clés physiques et peut se piloter à distance. Fournisseur de device et de hardware, Nod-On a quant à lui pour objectif de donner accès à la domotique à tous à travers des objets connectés. « Avec un Design sympa et des canaux de distribution grand public permettant des prix abordables, précise Thomas Gauthier, CEO. La start up travaille aujourd’hui sur deux protocoles technologiques : tout d’abord le protocole
Enocean, qui a la particularité de fonctionner sans fil et sans pile. Avec des objets soft remote, il permet de faire du contrôle de chauffage ou des appareils électriques. Cela peut prendre la forme d’une télécommande, d’un interrupteur mural ou d’autres produits comme des capteurs d’ouverture de fenêtre. Présenter des produits bien designés peut apporter un plus au fonctionnement de la maison. Par ailleurs, Nod-On propose une gamme de produits Z-wave, protocole très répandu aux Etats-Unis et de plus en plus en Europe. Interrupteur mural, smart plug, télécommande, à intégrer dans des réseaux larges, gérés par une gateway pour faire du contrôle de chauffage ou de lumière. Après salon : des enjeux multiples De retour de Las Vegas, ces start up innovantes vont avoir à faire face à un enjeu majeur qui est celui de l’industrialisation et de la distribution, rappelle Dimitri Carbonnelle, expert en objets connectés auprès de la mission French Tech. Pour les entreprises traditionnelles, l’enjeu est de prendre conscience rapidement de l’urgence à se poser la question de l’influence de l’internet des objets sur leur activité, sous peine de se retrouver pour certaines marginalisées sur leur propre marché. En première ligne, l’automobile, l’hotellerie et l’équipement de la maison. A la vitesse où certains secteurs se réinventent, des réponses seront certainement données chez ces acteurs d’ici le CES 2016. Aymeric Bourdin
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Hager
Innovations services et produits Wattson l’assistant commercial Le 1er rendez-vous et la remise du devis transmis par mail ou en face à face, sont certainement les moments les plus importants de votre démarche commerciale … Pour influencer positivement la décision sur le client, il est impératif de donner envie, de rassurer et d’expliquer expliquer vos choix L’application Wattson est un véritable assistant commercial et vous accompagne tout au long de votre démarche client : - prise de rendez-vous, - état des lieux de l'installation, - bilan énergétique, - présentation des solutions électriques correspondantes, - présentation de votre entreprise. Avec Hager wattson, vous jouez pleinement votre rôle d’installateur conseil.
Afterworks Depuis maintenant un an, Gwenaël Leroutier (chef de produits domotique et multimédia) anime une émission en direct qui présente les nouveautés produits. Afterwork d’Hager est une présentation vidéo interactive avec chat en direct. Ensuite cette vidéo est disponible sur le site internet d’Hager
KNX tertiaire Shake my KNX une expérience inédite dans le monde de la domotique Organisée les 25 et 26 septembre derniers, la 1ère compétition de programmation domotique en live a tenu ses promesses. Sur le format des hackathons bien connus des informaticiens, 21 domoticiens de haut niveau se sont affrontés durant 24h dans les locaux Simplon.co à Montreuil (93), une start-up proposant des formations aux métiers du code informatique. Retrouver l’évènement dans Electricien3e numéro 53. Pour voir la vidéo tapez Shake my KNX, le film! Sur Youtube.
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Cette gamme dont le préfixe est TYA et TYB est composée de variateurs d’éclairage (3 x 300W, 1 x 300 W, 1 x 600 W), d’actionneurs volets / stores (4 ou 8 sorties 24 V et 4 ou 8 sorties 230 V) et d’actionneurs de commutation (4 / 6 / 8 / 10 sorties 4A, 10A, 16A et 16 AC, 6 sorties avec mesure de courant, micro modules encastrés). L’intérêt de cette nouvelle gamme réside surtout dans ses applicatifs fonctionnels paramétrables dans ETS, comme la fonction de mémorisation permettant de mémoriser un état d’éclairage, de chauffage et de store, et de pouvoir le rappeler simplement via une commande ou les blocs logiques. De nombreuses autres fonctions sont disponibles • Blocage d’objets: tous les objets de communication d’une sortie sont bloqués • Fonction clignotement des éclairages • Suntracking simplifié • Verrouillage intégral • Surveillance des seuils de courant • 3 niveaux d’alarme priorisables • Détection de pannes • Comptage d’heures et de commutations • Fonction de diagnostic d’installation sur les variateurs
Interrupteurs et prises étanches Cubyko
gamma+ système de distribution d’énergie dédié au résidentiel
La gamme Cubyko se monte en produits complets ou associables, en version saillie ou encastré. Le système de fixation par 2 vis ¼ de tour, breveté, est intuitif et permet un montage rapide. Son étanchéité IP55 est parfaite car pas moins de 5 éléments d’étanchéité garantissent une protection optimale même dans des conditions extrêmes, notamment des joints d’étanchéité de part et d’autre de la collerette. Grâce à sa collerette de leds bleues ou blanches, Cubyko acquiert les fonctions témoin et/ou signalisation. Collerette lumineuse
Hager repense son système de distribution d’énergie Gamma lancé en 1997. Gamma+, système complet pour la distribution de l’énergie en résidentiel, est une véritable révolution facilitant le quotidien des installateurs. Le système propose de nombreuses évolutions telles que quickfix, le nouveau procédé de fixation breveté signé Hager. Une révolution pour toujours plus de rapidité et de confort de mise en œuvre, de sécurité et de rendu esthétique, reflet de l’engagement Hager pour faciliter le quotidien sur les chantiers et accompagner les évolutions du métier.
Hagercad.T : logiciel de conception et de chiffrage Destiné à réaliser l’étude d’une installation, ce logiciel permet, en partant d’une liste de matériel d’aller jusqu’à la livraison d’un dossier complet qui comprend l’offre de prix, l’implantation, les schémas techniques, les notices et même le courrier d’accompagnement. Le principal atout de cette solution réside dans la base de données qui permet aux installateurs intervenant sur des projets allant jusqu’à 2500A, de suivre l’avancée des projets.
Médaillon d’appel d’urgence Le médaillon d’appel d’urgence est un périphérique du système d’alarme Hager. Il permet d’envoyer des messages d’alerte 24 h/24 en local ou à distance quel que soit l’état du système d’alarme, en marche ou à l’arrêt. Il peut être porté en permanence, en pendentif ou à la ceinture, en intérieur comme en extérieur dans une limite de portée de 200 m en champ libre. Etanche, il fonctionne aussi sous la douche. Il peut également se fixer au mur.
Bornes de charge witty Vega D : nouveau coffret de distribution Vega D est un coffret de distribution particulièrement adapté aux installations électriques dans le tertiaire et dans l’habitat jusqu’à 160A. Livrés au choix, prêts à l’emploi ou à compléter, les coffrets, classe II, sont basés sur des rangées de largeur 24 modules. Métallique et classe II, 2 à 7 rangées de 48 à 168 modules, disponibles en saillie ou en encastré, IP30, IP41 – IP54.
Dédiées aux véhicules électriques et hybrides rechargeables de 4 à 22 kW Disponibles en mode 3 et mode 3/mode 2, les bornes witty permettent de charger en toute sécurité tous les véhicules électriques ou hybrides rechargeables. Le mode 3 est le seul mode assurant le plus haut niveau de sécurité et de rapidité de charge grâce à un dialogue permanent établi entre le véhicule et la borne witty. - charge immédiate ou reportée (J/N) et forçage - limitation du courant de charge - panier de rangement de la fiche intégré - bandeau lumineux d’état de la charge - produits et formations labellisés E.V. & Z.E. READY 1.2
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multimedia
ABB
Crestron
Dali
Radio iNet et iDock
Systèmes de présentation Digital Media
Barre de son haute fidélité Kubik One
Cette radio permet d’écouter les radios du monde entier, dans chaque pièce du logement. Il suffit pour cela de la connecter à la box internet et de choisir les stations sur les sites d'écoute. En plus de sa fonction de stockage, elle diffuse les Play Lists des iPhone* et iPod* de génération 4 (adaptateur nécessaire pour les versions supérieures). La prise jack 3.5 mm permet de connecter les MP3 des autres. L’ajout d’un haut-parleur supplémentaire est possible pour augmenter le volume. Simple à installer, il se monte dans une boite d’encastrement standard. La base iDock s’associe à la radio.
Les DMPS3-200-C et le DMPS3-300-C sont destinés aux systèmes de présentation qui intégrent nativement un processeur de la dernière série Core3. Cette nouvelle gamme se veut beaucoup plus rapide à mettre en service et sans programmation. La configuration se fait directement depuis l’écran tactile optionnel TSW-750 pré-téléchargé ou depuis un iPad ou un ordinateur. Les sources, les affichages, les icones et les textes se font tout seul. Il contient un système de contrôle, une matrice de commutation vidéo numérique et analogique, des entrées microphone, un mélangeur audio DSP, un amplificateur et la distribution HDBaseT DigitalMedia. Les modèles Séries-3 fournissent plus de sécurité à l’entreprise via l’Active Directory.
Kubik One est un système audiophile tout en un haut de gamme et arbore une finition luxueuse et une conception robuste du châssis d’une seule pièce d’aluminium. Elle est équipée d’un module Bluetooth 3.0 compatible aptX offrant ainsi la possibilité de streamer de l’audio sans fil via un smartphone, une tablette ou bien encore un PC. La connectique se compose d’une entrée DAC USB asynchrone, de deux entrées optiques, une entrée RCA, une entrée Jack 3,5 mm pour raccorder rapidement toutes sources mobiles comme un lecteur MP3, et une sortie Subwoofer. Deux entrées optiques permettent ainsi de brancher simultanément un téléviseur et un lecteur audio.
FOCAL
Samsung
Sony
Pack d’enceinte Dôme Flax Sub Air
Affichage dynamique petite taille Small signage
Barre de son sans fil HT-CT770B
Focal Dôme Flax présente la particularité d'embarquer un haut-parleur de grave-médium de type Flax en utilisant le lin naturel pour la membrane. Très rigide et naturellement amortie, la fibre de lin offre au haut-parleur d'excellentes performances. Le caisson de basses Focal Sub Air rend 110 Watts RMS pendant que le tweeter à dôme inversé en aluminium et magnésium dispose d’une réponse en fréquences de 2500 Hz à 28 kHz. Le caisson de basse peut être relié sans fil à l'amplificateur en le branchant l'émetteur fourni à la sortie LFE ou pré-out de l'ampli, jusqu'à 15 mètres de distance.
Cette offre se compose d’écrans 10,1 pouces format tablette (DB10D), 22 pouces tactile (DB22D-T) ou non (DB22D-P) et du logiciel MagicInfo et est particulièrement destinée aux besoins d’affichage numérique compacts des professionnels de la distribution, de l’hôtellerie-restauration, des hôpitaux, de l’éducation et du tertiaire. Les écrans peuvent être gérés de façon autonome grâce au lecteur multimédia embarqué et sont administrables à distance via le logiciel MagicInfo ou via le système existant du client. En plus de leur connectivité en réseau IP, ces écrans peuvent être pilotés depuis un mobile ou une tablette via Wi-Fi, Wi-Fi Direct.
Rien de moins qu’une puissance sonore de 330 W. Les technologies S-Force Pro Front Sur-round et Clear Audio+ propagent un son enveloppant et naturel sur un système 2.1. Deux tweeters à la barre renforcent la clarté des fréquences hautes et le caisson de basse puissant à double boomers offre des graves riches et profonds. Les technologie Bluetooth et NFC. 3 entrées HDMI® vous permettent de connecter vos sources haute définition et prennent en charge les codecs audio HD, tels que Dolby® True HD et DTS HD, pour tirer le meilleur des Blu-ray Disc™ et écouter la musique stockée sur un appareil mobile. Avec seulement 5cm de hauteur, la barre de son est discrète. Idéale avec des TV de 55/65’’.
40 - Electricien+ n. 55 - janvier/février 2015
éclairage
Megaman
Xanlite
Ledhut
LED Clusterlite®
Capsule LED G9
Spot LED GU10 4,5 W LUMiLife
Avec un rendement lumineux élevé, un allumage immédiat et une très faible consommation d'énergie, cette nouvelle gamme de LED Clusterlite® est particulièrement adaptée à de nombreuses applications commerciales et industrielles comme l'éclairage de centres commerciaux, de terminaux de transport, de halls et salles d'exposition, d'usines et entrepôts, de parkings, de façades d'immeubles ainsi qu'à l'éclairage urbain et d'affichage. Disponibles en 27W et 35W, elles offrent un rendement lumineux jusqu'à 4160 lumens. Avec une efficacité lumineuse élevée jusqu'à 119 lm/W, les nouvelles lampes LED Clusterlite® produisent un éclairage deux fois plus efficace que celui des lampes traditionnelles. Pas de rayons UV nocifs et pas de Kr85 radioactif.
Véritable concentré de technologie, cette ampoule brille par son rapport taille/puissance. En effet, il s'agit de la plus petite ampoule restituant 200 lumens. Développée et conçue par le studio de design Xanlite "Oboo", cette capsule bénéficie des dimensions identiques aux produits halogènes et elle cumule tous les avantages de la LED : une faible consommation d’électricité (2.6W), une durée de vie de 15 ans, un allumage instantané et une absence totale de mercure. Caractéristiques techniques : 200 lumens, LED POD Technology, consommation de 2.6 W équivalence à 20W, 2700K blanc chaud, culot G9, angle de 300° et IRC > 80.
La nouvelle gamme de Spots LED LUMiLife propose un éclairage de qualité, en trois teintes de blanc disponibles (300K, 4500K, 6000K), pour une consommation de 4,5 watts seulement. Avec 350 lumens, le Spot GU10-350, il diffuse une lumière douce sur un angle très large de 120°, et ce pendant 25 000 heures, ce qui limite les frais de maintenance. Sa version variable est désormais compatible avec l’intégralité des interrupteurs variateurs, il n’est plus nécessaire de s’équiper d’interrupteurs avec gradateur électronique. Le spot GU10 4,5 watts de LUMiLife est disponible à partir de 4,53 € HT l’unité sur http://pro.ledhut.fr.
GE lighting
Havells-Sylvania
L’ébénoïd
Luminaire IS LED pour commerce
LIFX une lampe connectée...
Hublot fonctionnel à LED D2L
Spécifiquement conçu pour les commerces et les magasins de faible hauteur, le nouveau luminaire IS LED allie une qualité de lumière exceptionnelle à un excellent éclairage vertical et offre un indice de rendu des couleurs (IRC) de 80 qui, associé à ses qualités d’éclairage vertical, garantit un faible éblouissement, sans pixellisation de la lumière. Pour le commerce de détail, cela implique un éclairage plus efficace des étagères inférieures, une meilleure mise en valeur des produits. La réalisation de longues files continues d’éclairage à Led se fait sans interruption. Système de fixation sur rails permet une installation simple et rapide. Peu de maintenance car durée de vie estimée à 65 000 heures.
Connectée en Wifi et contrôlable via un Smartphone, LIFX permet à l’utilisateur de gérer à distance la couleur et l’intensité de la lumière via une application mobile téléchargeable gratuitement (Android et iOS). LIFX, c’est la possibilité d’utiliser 16 millions de couleurs d’un seul touché de doigt afin de créer de superbes effets de couleurs ou différentes ambiances tout en adaptant l’éclairage en fonction de ses besoins. Intelligente, elle peut s’adapter aux musiques diffusées dans la pièce, programmer un réveil en lumière ou encore s’éteindre automatiquement lorsque l’utilisateur quitte la pièce. Facile à installer, LIFX existe en 3 différents culots et s’adapte parfaitement sur les anciennes installations.
Intégralement développé en France, D2L est un hublot à LED fonctionnel, livré prêt à installer avec un module LED 11W, (flux utile 800 lm, de grande efficacité lumineuse : 72 lm/W). Ce hublot monobloc antivandale (IK10, embase et bloc optique solidaires et indémontables), est adapté à tous les environnements et particulièrement aux lieux sensibles à la dégradation. Sa protection foudre est dimensionnée et testée à des niveaux d'énergie 4 fois supérieurs aux exigences normatives. Avec ses lignes épurées et son encombrement réduit (Ø 225 mm, H 58 mm), ce hublot est conçu pour le neuf que pour la rénovation : 2 prédécoupes latérales (tube Ø 16 mm ou moulure 12 x 32 mm). Montage rapide sans démontage du diffuseur.
Electricien+ n. 55 - janvier/février 2015 - 41
domotique
Zennio
Vity Technology
Netatmo
Contrôleur d’ambiance TMD-Display One
Matrice virtuelle VHDE1
Caméra à reconnaissance de visage Welcome
Design et économie d'énergie pour les hôtels. TMD-Display One (REF : ZVI-TMDD) est notre contrôleur d'ambiance KNX totalement personnalisable. Il dispose de fonctions spécifiques pour les hôtels comme : design adaptable à la décoration et à la marque de l'hôtel, utilisation intuitive grâce aux icônes et fonctions directes imprimées sur l'écran, message de bienvenue, changement de langue à distance, sonnette de porte, fonction nettoyage ou contrôles de la climatisation pour obtenir une considérable économie d'énergie. Pour personnaliser les interrupteurs Touch-MyDesign , il faut se rendre sur l’application en ligne. Les accessoires vendus séparément sont les sondes de température, les détecteurs de Mouvement – P et X.
Cette matrice HDMI fonctionne sur le principe des extendeurs paires torsadées sur Cat6/7 mais avec la particularité de fonctionner sur un réseau IP. Elle peut fonctionner en point to point, point to multipoint ou encore multipoint à multipoint. Les boîtiers transmetteurs sont situés près des sources, les boîtiers récepteurs sont eux positionnés près des afficheurs. L'ensemble est connecté à un switch IP par des câbles Cat 6/7 si possible par PoE pour alimenter les boîtiers par le câble Cat 6/7. Les afficheurs peuvent devenir être mobiles et il n'y a rien à recâbler, il suffit de se connecter à la prise réseau la plus proche. Exceptionnellement : 330 € la paire transmetteur/récepteur soit une matrice 4x4 HDMI avec in/out en Cat6/7 à 1320 € HT !
Ressemblant à la station météo, cette caméra de surveillance est capable d’identifier les individus filmés et de prévenir son propriétaire des personnes présentes à la maison, connues ou inconnues. Grâce à sa technologie unique de reconnaissance des visages, elle désigne par leur nom les personnes qu’elle voit et envoie un sms si souhaité : « Lily est rentré ». Pas d’abonnement car les vidéos et les données d’identification individuelles sont enregistrées sur une carte SD et non dans le nuage. Cette fonction de reconnaissance autorise des scénarios très précis en domotique notamment en utilisant IFTTT
Ei Electronics
Flir Systems
Legrand
Détecteur autonome de fumée EI 650
Imageur thermique fixe AX8
Onduleurs réseau Megaline
Le modèle Ei Electronics Ei 650 est LE détecteur autonome de fumée dernière génération. Réservé aux professionnels du logement, le détecteur de fumée Ei 650 comprend une pile lithium scellée d’une durée de vie de 10 ans. Parmi ses points forts : - capteur optique prouvé, - haute sensibilité, pour assurer une REACTION RAPIDE en cas d’incendie - écran anti-insectes intégré et technologie d’auto–compensation de l’encrassement, pour minimiser les alertes intempestives, - socle de montage Antivol, - certifié NF DAAF EN 14604. Son installation est simple et son utilisation est très facile.
Petit et économique, l'AX8 combine une caméra thermique et une caméra pour le visible. Il est facile à installer dans les espaces exigus pour la surveillance continue de l'état du matériel électrique et mécanique critique. C’est le capteur idéal pour surveiller l'état en continu et prévenir les incendies, ce qui vous dispense des examens manuels périodiques. Chacun des 4800 points de ses images représente une température. Il produit un flux de données via des interfaces aux normes industrielles (Ethernet/IP et Modbus TCP) pour faciliter leur analyse. Il comporte une interface web et un ensemble complet de fonctions d’analyse et d’alarme qui vous alertent automatiquement lorsqu’il détecte des températures élevées.
Totalement modulaires, ces onduleurs possèdent un large spectre de puissance (de 1,25 à 480 kVA). De 1,25 à 10 kVA, l’offre monophasée Megaline est caractérisée par différents modules de puissance (1,25 kVA chacun). Assurant une modularité optimale, l’appareil continue d’être fonctionnel même en cas de défaillance d’un module. Megaline s’intègre dans les baies VDI Legrand. Au-delà de 10 kVA triphasé, l’étude et la définition du matériel est réalisé sur mesure. Pour cette gamme d’onduleurs, le facteur de puissance de sortie est de 1 c’est-à-dire qu’il n’y a pas de perte de puissance entre l’entrée et la sortie de coffret. Cela améliore le rendement de plus de 20% par rapport à un facteur de puissance de 0,9.
électricité
42 - Electricien+ n. 55 - janvier/février 2015
“ Paul Howley,
© DR
Nous sommes le seul fabricant mondial à maitriser à 100 % notre chaîne de production.
Directeur marketing et commercial EI Electronics France Depuis début janvier 2015, Ei Electronics a créé une filiale en France afin de répondre aux besoins du marché Français et des professionnels et pour être plus proches de ses clients. En tant que premier constructeur mondial de détecteur de fumée (DAAF), Ei Electronics ne pouvait pas être absent le 8 mars 2015, jour de l’obligation de posséder des DAAF dans tout habitat. Ei Electronics a récemment vu un de ses produits être élu meilleur détecteur lors du test de 60 millions de consommateurs. Présentez-nous Ei Electronics. Ei Electronics est né du rachat par les dirigeants actuel à GE en 1988 créant ainsi un spécialiste de la sécurité incendie. Situé à Shannon en Irlande, elle emploie plus de 800 employés. Nous sommes le seul fabricant mondial à maitriser à 100% notre chaîne de production. Nous célébrons nos 50 ans d’existence. Nous fabriquons des détecteurs de fumée, de monoxyde de carbone, de chaleur ainsi que des accessoires permettant de répondre aux besoins des bailleurs et des locataires. Notre objectif est de fabriquer les meilleurs détecteurs de fumée. On ne prend que des composants de qualité et nous maitrisons complètement la chaine de fabrication pour garantir cette haute qualité. Il faut savoir que chaque détecteur qui quitte l’usine a subi avec succès quatre tests et ont un taux de retour inférieur à 0,01%. Notre prix est certes un peu plus élevé mais en échange d’une qualité indéniable. Nos prix grand public ne sont que 10% au-dessus de la moyenne. Un détecteur de fumée doit fonctionner le jour où le feu se déclenche. Notre politique est simple « la vie est sacrée, nous devons la protéger ». Nous
ouvrons en janvier 2015 la société EI Electronics France afin de faire face aux besoins du marché français et des professionnels et pour être plus proches de nos clients. Nos produits sont principalement dédiés aux professionnels. L’innovation est le fondement de notre entreprise. Décrivez-nous plus précisément ce que vous entendez par innovation. Nous avons été un des premiers fabricants à introduire une pile Lithium scellée. Nous avons développé Radiolink qui permet facilement d’interconnecter les différents détecteurs de fumée d’un logement ou d’une usine. Basé sur un protocole unique la technologie Ei Electronics élimine les risques d’interférence avec d’autres équipements radio, et les risques d’interconnexion avec un système Ei Electronics voisin. En addition, chaque détecteur joue le rôle d’émetteur/récepteur. Nous disposons également d’une solution native pour les sourds et malentendants. Pas besoin de l’associer à une domotique évolué. Un système vibrant se place sous l’oreiller et réagit en cas d’alarme. Ce produit est très demandé par les
bailleurs sociaux pour une mise aux normes des appartements habités par des sourds et malentendants. Egalement, tous nos produits peuvent s’assembler au socle de fixage universel Multifit pour ne pas avoir à dévisser chaque DAAF durant les tests annuels. Les professionnels adorent ce produit simple mais qui fait gagner beaucoup de temps. Autre innovation dédiée aux professionnels, Audiolink permet de faire un diagnostic rapide des DAAF installés. Justement, pourquoi un installateur devrait-il prendre un détecteur Ei Electronics ? La qualité des produits et la certitude qu’ils fonctionneront dans 10 ans. Notre prix légèrement plus élevé que des produits venant d’endroits lointains du monde garantit à l’installateur qu’il ne reviendra pas pour changer le détecteur. Chez Ei Electronics, nos produits ainsi que les piles ont une durée de vie de 10 ans. Cette pile est au lithium scellé. Nous l’avons déjà précisé mais installer tous les DAAF d’un immeuble, d’un plateau de bureau sur le socle Multifit, permet un gain de temps considérable à l’électricien lors des maintenances préventives. Alors imaginez si l’installateur utilise l’application Radiolink qui permet de diagnostiquer l’état d’un parc de DAAF installés, de connaitre le niveau de la pile, de créer des rapports de sauvegarde, de connaitre le niveau de contamination ou encore l’historique des tests. Pas besoin de démonter le DAAF pour tout savoir sur son état. Nous sommes les seuls à proposer cela et cette application sera disponible au 2ème trimestre 2015. Cette solution ne sera disponible qu’aux professionnels qui pourront vendre des contrats de maintenance. Il est très conseillé de procéder à des tests annuels pour être certain du bon état de fonctionnement.
Electricien+ n. 55 - janvier/février 2015 - 43