Smarthome Electricien + 57 by 3eMedias

Domotique et maintien à domicile FOCUS : Les thermostats connectés INTERVIEW : Patrick Liebus CAPEB TECHNIQUE : Sécurité sur IP Retrouvez la version ebook sur www.filiere-3e.fr Une publication de 3eMédias

ISSN : 2297-098X

ELECTRICIEN+ N. 57 - MaI/juIN 2015

David Le Souder

La domotique dès la conception

our que la domotique fasse partie intégrante de nos vies, elle doit être présente en amont des chantiers immobiliers (construction et rénovation) afin de garantir à la fois un prix compétitif et une évolutivité maximale. Mais la domotique est aujourd’hui confrontée au manque de connaissances de nombre d’artisans, doublé de la nécessité pour eux de savoir vendre des technologies qui sortent des sentiers battus de leur métier d’origine. Selon un sondage récent, 80 % des foyers interrogés disent connaître la domotique, mais ils ne savent pas ce que cela recouvre exactement. Automatiser des volets fait partie de la domotique, par exemple. Mais quand ils doivent remplacer ou rénover leur installation électrique, ils ne demandent que peu d’informations et l’électricien ne propose que peu d’innovations par crainte de s’engager dans un chantier complexe : devoir expliquer ce qu’est la domotique et en assurer la mise en œuvre. Pour autant, beaucoup d’intégrateurs créent leur société en espérant vivre de la programmation. Ils viennent de plus en plus de l’informatique et des télécoms et cherchent une reconversion. Mais nombreux sont ceux qui déchantent et doivent se consacrer à l’électricité classique. Les électriciens issus de l’automatisme s’en sortent beaucoup mieux. Les chauffagistes ne sont pas plus informés sur les nouvelles technologies, et seul le thermostat permet le contrôle du chauffage. Avec la domotique, il en va tout autrement, car celle-ci propose de nombreuses solutions. De leur côté, les architectes sont assez peu au fait des progrès de la domotique. Le métier d’architecte est à la croisée des chemins. Il doit tout connaître sans être un spécialiste. Que ce soit le client, l’électricien ou l’architecte, tous doivent être assurés des capacités de la domotique et, surtout, être convaincus des bienfaits de ces technologies émergentes. Il faut rassurer pour que chacun puisse oser expérimenter. Car chacun, à son niveau, peine à s’investir par peur des problèmes potentiels qu’il ne saurait pas gérer. Tous ces métiers doivent se parler, discuter, trouver des accords pour créer localement leur marché. Une fois que l’architecte est persuadé de la nécessité de la domotique, il convainc ses clients. L’électricien, lui, repère les besoins de ses clients et appelle un collègue domoticien. Ensemble, ils œuvrent au développement de leur structure et apportent une réelle valeur ajoutée. Pour ceux qui veulent se spécialiser dans le maintien à domicile, par exemple, le travail conjoint avec un ergothérapeute est primordial. Il faut que la domotique sorte des clichés de gadgets pour riches. Pour cela, elle doit être intégrée à la construction de la maison, et les professions qui concourent à son déploiement doivent travailler main dans la main. David Le Souder

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SOMMAIRE © Fotolia

6 TEnDAncEs Et MARchés 6 Ressources humaines le capital humain, 1er levier de l'amélioration de la compétitivité des entreprises

28 Thermostat connecté une solution pour alléger la facture ?

7 Bâtiment travail dissimulé : le btP toujours champion 10 Travail compte pénibilité : la fiche individuelle ne sera pas obligatoire 11 Climat la loi de transition énergétique définitivement adoptée

12 Patrick Liebus, Président de la capeb et président d’european builders conféderation

14 DOssIER 14 Domotique et maintien à domicile

LISTE DES ANNONCEURS

30 VIE COnnEctéE 30 Aujourd’hui les objets connectés intègrent nos vies

32 MétIER 32 Business électriciens, reprenez confiance : l’économie d’énergie est un atout pour vous 33 Etes-vous incollable sur les LED ?

12 IntERVIEW

3e Médias, 39 rue Jean-baptiste Pigalle - 75009 Paris - tél : + 33 (0)9 82 34 89 62 fax : + 33 (0)1 44 92 50 51 - Directeur de la publication : Jean tillinac - Rédacteur en chef : David le Souder - Relations lecteurs : Solène collat - Publicité : Sandrine de montmorillon 06 51 30 28 68 - sdm@filiere-3e.fr - Conception et réalisation : Planète Graphique Studio - 95, boulevard berthier, 75017 Paris Impression : imprimerie de champagne, 52200 langres - Routage : arS © 3e médias, Paris. reproduction interdite. toutefois, des photocopies peuvent être réalisées avec l’autorisation de l’éditeur. Dépôt légal : juin 2015

28 LE POInt SUR

22 LEttRE 22 rencontres croissance et technologie cSeee 2015

34 applIcAtIOn 34 Domotique appartement en sous-traitance

36 EVEnEMEnt 36 Audiovidéo Journée des partenaires S2i courant Faible et Home cine’feel 37 Foire de Paris la Fédération Française de domotique s’expose

24 TEchnIQUE

38 InnOVAtIOns

24 Sécurité l’avenir de la vidéosurveillance passe par l’iP

38 Domotique le majord’home connecté de vity

27 S2IcF 27 Courant faible Prise de pouls d’un domaine qui a du jus

40 PRODUIts 43 3 qUEstIOns à 43 Cédric Paga

Fluke.......................................... 2e de couv. erco ............................................ 4e de couv. citel............................................................... 21 General cable ..................................... 19 Salon interclima+elec ............... 17 Salon Préventica ............................. 37 Salon Son & imaGe .............................. 8

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Eric Chenu

est nommé Directeur Commercial Groupe Deltadore, en charge du développement international. Agé de 46 ans, il est diplômé d’un Executive MBA. Depuis 2008, il était Directeur Commercial en charge du marché hexagonal.

Wim Vangeenberghe,

48 ans, vient d’être nommé Vice-Président de DAIKIN France, filiale française du groupe Daikin Industries Ltd. Il aura également à sa charge la direction ventes et marketing de la société.

Benoit Pedoussaut

est nommé Directeur Général de SONEPAR France. A 49 ans, il a une longue expérience de transformation des entreprises B2B puisqu’il a travaillé pour le groupe La Poste comme Directeur Exécutif du pôle Courrier, puis Directeur Général de Docapost DPS, filiale spécialisée dans la transformation digitale des entreprises.

Dominique Desmoulins

succède à Claude Descombes à la direction générale de l’association Promotelec. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur à l’Ecole Nationale Supérieure de Lille et d’un DESS Administration des entreprises à l’IAE d’Aix-en-Provence, il était précédemment Président d’EDF Optimal Solutions en complément d’EDF Collectivités.

Apple TV passerelle d’HomeKit La nouvelle génération n’a pas fait partie des annonces de la conférence du 8 Juin. Simple boîtier de connexion, Apple retarde sa sortie car il prendra une toute autre place. En effet, il a été confirmé que l’Apple TV servira de pont entre votre iPhone et vos objets connectés dans le cadre du HomeKit. Il permettra de contrôler les lumières, le chauffage, l’ouverture et fermeture des portes, et bien plus. L’utilisateur pourra également utiliser Siri pour commander ses appareils intelligents.

SERCE et les DEEE Le Serce signe une charte avec l’éco-organisme. Une nouvelle démarche en faveur de la récupération des Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques (DEEE)

Ressources humaines

Le capital humain, 1er levier de l'amélioration de la compétitivité des entreprises

elon les résultats du Baromètre L'Usine Nouvelle - Deloitte sur la compétitivité des entreprises françaises, la motivation et le bien-être des salariés sont considérés désormais comme le premier levier de compétitivité même si l’innovation et l’efficacité de l’outil de production sont toujours présentes. Une large majorité des entreprises estime que leur positionnement concurrentiel sur leur marché respectif est satisfaisant puisque 78 % d’entre elles (contre 67 % en 2014) s’estiment compétitives voir très compétitives, et ce malgré des marges qui restent plus que jamais sous pression et évoluent encore négativement en 2014. Un vent d’optimisme donc car même 2016 est anticipée par les entreprises comme une année d’embellie puisque plus de 55 % d’entre elles affirment qu’elles seront encore plus compétitives qu’en 2015. Cette tendance positive (+13 % sur 2 ans) semble confirmer que les mesures gouvernementales prises (CICE et BPI) pour renforcer la compétitivité des entreprises françaises ont des effets concrets et espérés à court terme.

Avec la motivation et le bien-être des salariés (55 %), la qualification des salariés (41 %) et la qualité des managers (38 %), le capital humain, qui place l’homme au cœur de la démarche d’excellence opérationnelle, occupe la 1ère place des critères améliorant le plus la compétitivité. Chez les entreprises non industrielles, avoir une croissance pérenne (52 %) constitue l’enjeu stratégique prioritaire. Avec 43% des réponses, l’évolution des attentes et du comportement des clients arrive à la 2ème place, et la pression sur les marges se classe en troisième position, citée par 39 % des répondants. Notons aussi que la prise en compte des évolutions liées au digital fait déjà très clairement partie des enjeux stratégiques chez les entreprises non industrielles (30 %). Pour les entreprises de tous secteurs, les freins à la compétitivité sont, sans surprise, la complexité réglementaire (46 %), le coût du travail (36 %) et le droit du travail (31 %). Aucun autre critère n’obtient le vote de plus de 13 % de répondants.

KNX aux USA

epuis quelques mois, Marc-Antoine Micaelli a quitté la France pour l’aventure KNX aux USA. En charge du développement de l’organisation, KNX USA dispense aujourd’hui des formations développeurs, des E-campus, des webinars et des certifications. Près de 20 sociétés sont maintenant membres. Bonnes chances à KNX sur le sol américain.

destinés à être recyclés et valorisés : génie climatique, traitement de l’air, froid professionnel, la production d’eau chaude sanitaire... Ce nouveau partenariat, associé à celui préexistant avec RECYLUM, éco-organisme en charge de la collecte et du traitement des lampes, permettra aux entreprises adhérant au SERCE de couvrir la totalité du périmètre des DEEE.

Sylvania remplace le mercure avec Relumina Cette nouvelle gamme de lampes remplace des lampes à vapeur de mercure.Totalement retrofit avec les lampes à vapeur de mercure haute pression, Relumina est la seule lampe du marché qui ne nécessite aucun remplacement de l’appareillage existant en s’adaptant parfaitement aux

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NOMINATIONS

anciennes installations, ne nécessitant ainsi aucun remplacement du ballast existant. Relumina permet d’économiser jusqu’à 30% d’énergie, avec un retour sur investissement initial.

Reproduire la lumière naturelle Parce que la lumière du soleil rythme chaque journée et influe fortement sur le comportement et le moral des êtres humains, Helvar, qui place le confort au cœur de sa stratégie, a développé des solutions capables de reproduire à la perfection la lumière naturelle pour assurer un bien-être optimal. Les solutions autonomes iC d’Helvar (Select the Weather / Dynamic Weather) permettent de reproduire les conditions de lumière extérieure.

Bâtiment

Travail dissimulé : le BTP toujours champion

e nombre de redressements pour travail dissimulé a bondi de 25 % entre 2013 et 2014, représentant désormais 401 millions d'euros, a dévoilé le dernier bilan des Urssaf.

Le secteur du BTP est toujours en première ligne, avec une fréquence de fraude de 13.7 %. Certaines pratiques ont la vie dure. C'est le cas du travail illégal, qui sévit particulièrement dans le secteur du BTP. Le dernier bilan des Urssaf fait état d'un secteur d'activité toujours dans la ligne de mire des contrôleurs de l'Etat. En effet, la fraude pour travail dissimulé en France est un véritable fléau auquel s'est attaqué le gouvernement. Selon l'Urssaf, les redressements ont décuplé en dix ans, pour atteindre 401 M€ en 2014. Notons au passage, un bond de 25 % par rapport à l'année précé-

dente (320 M€). Pour autant, cela ne signifie pas que la moralité des entreprises a baissé, puisque, souligne le rapport, le ciblage des Urssaf s'améliore, le taux de redressement des entreprises contrôlées passant de 79 à 82 % en 2014. Et sur le terrain, les enquêteurs sont toujours aussi présents, avec un nombre de 200 en permanence sur un total de 1.500 inspecteurs. Une présence qui va grandissante, avec le plan lancé par le ministère du Travail de travailler conjointement avec les services des douanes et de gendarmerie, afin de viser les 30.000 opérations cette année.

WorldSkills Competition

Les stages techniques continuent

près un premier stage de préparation physique et mentale à Bugeat (Corrèze), les jeunes membres de l’Équipe de France des Métiers poursuivent leur entraînement technique jusqu'en juillet. Il leur reste plus d’un mois pour se perfectionner en vue des épreuves internationales qui se tiendront du 10 au 16 août 2015 à São Paulo, au Brésil. Sous les conseils de leur expert métier, les jeunes vont réviser les sujets internationaux dans les meilleurs établissements professionnels partout en France. Un seul objectif : décrocher une médaille à la 43e WorldSkills Competition ! WorldSkills International vient officiellement d’approuver la candidature de la France pour l’organisation en 2019 de la plus grande compétition internationale des jeunes et des métiers, la WorldSkills Competition, historiquement connue en France sous le nom Olympiades des Métiers. Le Grand Oral est prévu le 10 août à São Paulo. La France

Stop au gaspillage d'énergie Havells Sylvania annonce un partenariat avec la société Organic Response. Lauréat du meilleur système en gestion de l’éclairage aux Lighting Design Awards 2014, Organic Response propose un système de gestion de l’éclairage améliorant le confort de l’utilisateur en assurant des économies d’énergie significative. Cette solution répond aux besoins en efficacité énergétique des immeubles de bureau, des commerces et du grand tertiaire car c’est un système intuitif qui ajuste sur mesure les besoins en lumière. Plus besoin d’allumer ou d’éteindre la lumière, désormais c’est la lumière qui s’adapte et s’organise en fonction de la présence ou de l'absence d’individus dans un environnement défini.

propose d’accueillir la compétition du 17 au 21 septembre 2019 au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Les cérémonies d’ouverture et de clôture se dérouleront au POPB-

Partenariat Promotelec Serpe L’association SERPE (Système Expert pour la Rénovation Patrimoniale et Environnementale) choisit le Label Promotelec Rénovation énergétique pour renforcer la valeur patrimoniale et environnementale des biens immobiliers rénovés. Dans le cadre de son action d’intermédiaire pour informer ses membres, professionnels et maîtres d’ouvrage et les orienter dans leurs démarches de rénovation patrimoniale et environnementale, l’association SERPE se rapproche de Promotelec pour valoriser les professionnels experts en rénovation énergétique et valoriser le Label Promotelec Rénovation énergétique dans sa démarche qualité globale, certifiant ainsi que le bâtiment rénové présente une qualité, un confort et une performance supérieurs à ceux respectant uniquement la réglementation thermique en vigueur dans l’existant.

Palais Omnisports de Paris Bercy, tandis que les équipes de jeunes seront logées dans un “village des candidats” au sein de la Cité Internationale Universitaire de Paris.

Partenariat Schneider Electric et Panasonic Cet accord de coopération est conclue dans des solutions innovantes de gestion de chauffage de l’habitat pour mieux gérer le chauffage dans le logement, améliorer ses performances énergétiques et optimiser le confort des occupants en associant la solution Wiser de Schneider Electric et aux pompes à chaleur Aquarea de Panasonic L’usager pourra ainsi piloter très simplement, depuis son smartphone, son chauffage dans sa globalité : depuis la PAC jusqu’aux radiateurs à boucle d’eau chaude, commandés pièce par pièce, et selon les besoins réels de confort liés à l’occupation de chacune des pièces.

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Catalogue Bâtiment Systèmes et Produits 100% LED

Philips Lighting France présente les solutions les plus efficaces tant pour l’éclairage intérieur que les abords du bâtiment. Innovation majeure, il s’agit du premier catalogue regroupant l’ensemble de l’offre de lumière connectée pour les usages professionnels de tous les secteurs d’activité notamment tertiaire, industrie, commerces.Pour la première fois, Philips Lighting France expose son offre en systèmes dans sa globalité, avec plus de 20 solutions pour l’éclairage des bâtiments.

Catalogue Audiovidéo domotique de Vity Technology

Depuis plus de 20 ans, VITY s'engage à développer et proposer des solutions innovantes, accessibles, destinées à simplifier la gestion, la supervision et le contrôle de nombreux environnements quelle que soit leur complexité. VITY a choisi l’ergonomie et la convivialité des solutions pour que la technologie soit au service des utilisateurs. Les intégrateurs de solutions domotiques sont à la recherche de produits innovants. Vity les accompagne dans leurs projets domotiques et propose une gamme complète de produits pour équiper maisons et bâtiments publiques : domotique et contrôle, interfaces, moniteurs, affichage dynamique et moniteurs interactifs

Catalogue 2015 Control4

La marque américaine distribuée en France par Genesis technologies propose son catalogue 2015 en français. Control4 simplifie le contrôle de chaque aspect de votre maison, des téléviseurs aux thermostats en passant par les serrures et les rideaux. L’interface est la même selon l’appareil utilisé. Retrouvez les produits domotique pour la gestion vidéo, de la musique, de l’éclairage, des économies d’énergie ou encore sécurité.

Coques solaires intelligentes pour smartphones Avenir Telecom et Sunpartner Technologies intégrent la technologie photovoltaïque invisible Wysips® dans une gamme de coques adaptées à différentes marques de téléphone mobiles.La technologie Wysips® a ceci d’unique qu’elle permet de masquer et rendre esthétiques les cellules photovoltaïques.

Rexel reçoit un Trophée Défis RSE 2015 CLes Défis RSE sont organisés avec le soutien d’entreprises engagées sur la RSE, Malakoff Médéric, Suez Environnement, EthiFinance et en partenariat avec l’Asmep-Eti, Entreprises & Medias, et les

ECHOS. Ce prix vient récompenser le dynamisme de la Fondation, créée il y a deux ans et soutenant aujourd’hui 29 initiatives dans 13 pays avec plus de 40 partenaires, ainsi que le caractère innovant de sa plateforme de soutien aux entrepreneurs sociaux.

43ème Congrès et 19ème Salon de la Prescription - Tours 2015 Les économistes de la construction se sont réunis les 3, 4 et 5 juin 2015 au Parc des Expositions Grand Hall de Tours autour du thème : Le BIM ! Oui ! Mais ensemble ! Tous les acteurs de la prescription du bâtiment étaient bien présents. Ateliers « BIM et Maîtres d'ouvrages (publics et privés ) : construire, exploiter, rénover ainsi que BIM

et industriels : enjeux de la prescription, enjeux de la normalisation »

2èmes Rencontres du Numérique « Digital Savoir » Ces rencontres à l’Université de La Poste à Orléans rythmées de conférences, de tables rondes et de présentations ont pour but d’inventer, de concevoir l’éducation de demain, au format 2.0 mais également d’exposer les technologies déjà déployées dans le Loiret. Les départements ont pour ambition de favoriser la réussite scolaire et de développer les usages numériques des élèves et des familles, au travers de la transmission des savoirs, des modes d’apprentissage, des relations entre les élèves et les enseignants, de l’organisation du temps et des espaces scolaires…

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Travail

Compte pénibilité : la fiche individuelle ne sera pas obligatoire

ace à la colère des chefs d'entreprises et des organisations patronales –Medef, CGPME, UPA- dénonçant "l'usine à gaz" du compte pénibilité notamment dans le bâtiment, le Premier ministre a annoncé le mardi 26 mai, que l'employeur n'aura "plus de mesures individuelles à accomplir" systématiquement, et qu'il pourra "se contenter d'appliquer le référentiel de sa branche". A noter aussi le report de six mois, au 1er juil-

let 2016, de la mise en œuvre des six derniers facteurs retenus dans le compte pénibilité. Pour simplifier également les formalités liées au compte pénibilité, le Gouvernement retient la proposition du rapport concernant l’établissement et la transmission des fiches individuelles, qui concentrent aujourd’hui les craintes de beaucoup de petites entreprises : "Cette obligation ne reposera plus sur l’employeur, quelle que soit la taille de l’entreprise.

Celui-ci se contentera de déclarer en fin d’année à la caisse de retraite les salariés exposés, et la caisse de retraite se chargera d’informer les salariés de leur exposition et des points dont ils bénéficient." Le rapport Sirugue propose, en effet, de simplifier la procédure de déclaration en transformant la fiche individuelle d'exposition en une "déclaration annuelle" à la Caisse nationale d'assurance vieillesse, "via le logiciel de paie".

Véhicule électrique

aptisée BREVE, cette borne de recharge rapide « expérimentale » pour véhicule électrique vient d’être mise en service par Schneider Electric et Gaz Electricité de Grenoble. Cette nouvelle borne de recharge d’urgence à courant alternatif et continu (AC/DC) s’inscrit dans le cadre du projet GreenLys. Elle est en libre-service 24h/24h et 7/7j, accessible avec un badge d’accès. Les propriétaires d’un véhicule électrique compatible* avec cette borne peuvent désormais recharger en moins de 15 minutes, 80 % de leur batterie. L’objectif est d’inciter les utilisateurs à charger leurs véhicules en dehors des pics de consommation ou en période de production

faiblement carbonée, explique Thierry Jacquin, directeur commercial de GEG. Schneider Electric et GEG vont pouvoir analyser l’impact de l’appel de puissance de la borne sur la charge d’un poste moyenne tension et sur la qualité de l’énergie de l’alimentation des résidences privées. Ce sera également l’occasion de disposer de retours d’expériences sur l’utilisation d’une borne de recharge rapide, en mode urgence ou en mode sécurité. Quelles peuvent être les conséquences d’un déploiement massif et généralisé des solutions de recharge pour le réseau électrique ? Comment intégrer cette nouvelle charge sans aggraver les pics de consommation ?

Borne de recharge rapide expérimentale

sport

Babolat et les objets connectés

a jeune start-up Dracula Technologies et Babolat collaborent. Ils ont dévoilé lors de Roland Garros 2015, un prototype de sac à dos équipé d’un panneau photo-

voltaïque amovible qui recharge la raquette connectée Babolat Play Pure Drive. Équipée d’un accéléromètre, d’un gyroscope, d’un microprocesseur, la raquette capte

chaque frappe de balle et collecte des données précises qui permettent de faire un bilan des performances après l’entraînement ou le match.

Premier onduleur de chaîne sur le marché « Projets »

du bâtiment et de l’industrie. La collecte progresse ainsi de 55 % par rapport à 2013. 570 fabricants font confiance à Récylum pour gérer la fin de vie de leurs DEEE Pro, soit une progression de 69 % : gestion et régulation énergétique, détection incendie, contrôle d’accès, automatismes de fermeture, éclairage, automatismes industriels, dispositifs médicaux, instrumentation de mesure et de test…

dans la Maison de l’Autonomie. Ce salon se profile comme le salon du handicap avec 41 % de visiteurs Handicapées et seulement 6% de personnes âgées. Preuve que le sujet est pris au sérieux 53% du visitorat s’apparentaient aux familles - aidants - entourage = 53 %.

Avec des classes de puissance de 25 et 27 kVA, l’onduleur de chaîne SnapINverter IP66 Fronius Eco assure de très hauts rendements. Sa conception compacte assure une densité de puissance moyenne optimale et un rendement maximal. Le tout nouvel algorithme de recherche du meilleur point MPP « Dynamic Peak Manager » permet à l’onduleur un fonctionnement au point de puissance maximale, même en cas d’ombrage partiel.

6 514 tonnes recyclées En 2014, l’éco-organisme Récylum a collecté 6 514 tonnes de déchets d’équipements électriques professionnels (DEEE Pro) issus des secteurs du médical,

Succès pour Autonomic Sud 2015 Près de 12 000 entrées, dont 45% de particuliers, confirment qu’Autonomic Sud est le salon référence Handicap - Grand Âge - Maintien à Domicile en région. 35 exposants étaient identifiés au parcours Access’Pro et des experts, conseillers et démonstrateurs recevaient

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Deltadore 200ème membre FFDomotique La Fédération Française de Domotique vient d’enregistrer l’adhésion de son 200ème membre. Il s’agit de la société Delta Dore, un leader du pilotage du confort dans la Maison Connectée. Delta Dore compte parmi les industriels engagés dans la conception de solutions innovantes pour l’habitat alliant simplicité d’utilisation, accessibilité et évolutivité au service des économies d’énergie, du confort et de la sécurité de ses habitants. Sa

climat

AGENDA

La loi de transition énergétique définitivement adoptée

a loi de transition énergétique définitivement adoptée La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, examinée en deuxième lecture à l'Assemblée nationale entre le 19 et le 21 mai 2015, a finalement été adoptée i. Le texte, remanié depuis son passage au Sénat, a retrouvé ses ambitions premières, notamment en ce qui concerne le mix énergétique et le bâtiment. Le texte, qui comprend 66 articles, a pour ambition de permettre au pays de lutter plus efficacement contre le dérèglement climatique tout en renforçant son efficacité énergétique et en équilibrant ses différentes sources d'approvisionnement.

Habitat Responsable 2020

Concernant le mix énergétique français par exemple, la part de l'atome sera bien ramenée de 75 à 50 % en 2025 et la puissance totale du parc électronucléaire maintenue à 63,2 GW (contre 64,85 GW voulus par la chambre haute). Les objectifs de réduction de la consommation d'énergie ont également été restaurés, qu'il s'agisse de l'étape intermédiaire de -20 % en 2030 ou de la cible finale de -50 % en 2050. Du côté du bâtiment, c'est l'obligation de rénovation énergétique qui a fait son retour dans le projet de loi final, à partir de 2025 pour "tous les bâtiments privés résidentiels" dont la consommation d'énergie primaire sera supérieure à 330 kWh/m²/an.

Smartgrid

Collaboration ABB France et Ubiant

a plateforme smart Grid Ready « Hemis Community » est une plateforme d’ajustement décentralisée qui réconcilie confort et contraintes énergétiques. Chaque bâtiment, équipé de la technologie « Hemis », prend des décisions de façon autonome pour contribuer à l’ajustement du réseau électrique sans affecter le confort des usagers. La plateforme « Hemis community » utilise la technologie disruptive de Ubiant basée sur de l’intelligence artificielle bio-inspirée. Chaque pièce dispose d’un « Room-Manager » permettant de collec-

capacité à adapter son offre produit rapidement aux besoins des consommateurs hisse le groupe au rang des acteurs incontournables dans la révolution des Objets Connectés

Newselec, réseau d’électriciens Newselec innove sur le marché du bâtiment avec la création d’un réseau professionnel dédié aux électriciens indépendants en misant sur l’innovation, l’accompagnement et la mutualisation des expertises. L’objectif est d’améliorer la rentabilité des électriciens tout en garantissant aux clients un service exemplaire. Les adhérents gardent leur indépendance mais bénéficient du soutien du réseau sur le plan des achats, de l’innovation et de la gestion. Pour preuve,

ter les informations relatives à la température ambiante, la luminosité, la qualité de l’air et la présence. Cette plateforme cloud construite sur de l'intelligence artificielle et trois objets connectés inédits pour révolutionner la gestion de l'énergie et du bien-être dans les logement Guidé par les intentions de l’usager en matière de confort et d’activité, le système maintient en continu un équilibre satisfaisant entre les différents objectifs, qui peuvent être antagonistes. ABB France et Ubiant proposent un tableau électrique pré-équipé de la technologie « Hemis » relié au compteur « Linky ». Les premiers déploiements sont en cours dans le cadre d'une expérimentation portant sur la réhabilitation thermique de 50 logements sociaux, livrables fin 2015.

La SARL Chalais qui est le premier adhérent de Newselec, a déjà gagné 3 points de marge nette en 2 ans.

Record du Monde de Vitesse avec Hager Hager devient sponsor de l’extrême mais surtout partenaire de l’homme dans cette aventure. Vendredi 3 Avril, à Vars, Edmond Plawczyk a battu le record de vitesse en Snowboard à 203,275 Km/h. Le Français de 43 ans vivant en Suisse, athlète polyvalent - reprend sa place de snowboarder le plus rapide du monde ! L’audace est le rapport qui existe entre le snowboard et les solutions Hager pour les installations électriques à préciser Daniel Hager, Président du Directoire du groupe.

Dates : 3 juin au 8 juillet Lieu : partout en Francee Description : 16 rencontres Promotelec gratuites au plus près les acteurs du logement dans l'élaboration de leurs projets liés aux enjeux de l'habitat et du cadre de vie

IFA Dates : 4 au 9 septembre Lieu : Messe Berlin Description : salon mondial de l'électronique grand public et de l'électroménager

Congrès HLM et salon H’Expo Dates : 22 au 24 septembre Lieu : Parc des Expositions Montpellier Description : Manifestation professionnelle pour les organismes HLM, élus, professionnels de l’habitat, industriels et média pour échanger autour de la politique du logement et de l’habitat social

APS – ALARMES PROTECTION SECURITE Dates : 29 septembre au 1er octobre Lieu : Parc des Expositions Porte de Versailles Description : salon professionnel de la sécurité

Autonomic Grand Ouest Dates : 1 et 2 octobre Lieu : Parc des Expositions de Rennes Description : autour du handicap, de la dépendance et de l'accessibilité

Mobility for business Dates : 6 au 8 octobre Lieu : Parc des Expositions Porte de Versailles Description : l'unique événement 100% dédié à la mobilité

Nicolas Hulot soutient GreenPriz Comme le rappelle Nicolas Hulot « C’est aujourd’hui que se joue l’avenir de nos enfants, ceux qui sont actuellement dans les cours d’école. Un compromis au rabais est donc impossible. » Pour inverser la tendance, il est impératif d’identifier, développer, adopter, au sein de la société civile, les technologies et les comportements qui nous permettront de lutter contre les changements climatiques. Pour cela, la Fondation Nicolas Hulot soutient GreenPriz.

Réseau privé virtuel Nomad Vault lance un réseau privé virtuel 100 % sécurisé accessible avec une petite clé USB. Les utilisateurs bénéficient d'une solution très performante conçue, développée et gérée en France.

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Nos installateurs sont conscients de l’enjeu énergétique et de son opportunité, mais pourquoi ne pas faire simple ? Patrick Liebus,

Président de la Capeb et président d’European Builders Conféderation

Elu à la tête de la Capeb en janvier 2010, Patrick Liebus est reconduit jusqu’en 2017. Il est même le Président d’European Builders Confederation (EBC) pour 3 ans. Preuve que le franc-parler de cet homme issu du terrain a su convenir à la diplomatie qu’incombe ce poste. Après une baisse constante de l’activité depuis 3 ans, l’INSEE prédit un timide retour de la croissance cette année, avec certes, encore peu d’effets sur l’emploi, mais on peut l’espérer un impact significatif sur le moral de nos clients. Electricien+ - Vous avez remis un rapport sur la mixité et la Capeb organise le concours « Conjuguez les métiers du Bâtiment au féminin ! » Est-ce un cheval de bataille ? Patrick Liebus - Si la mixité a globalement progressé au cours des 30 dernières années, elle ne concerne encore qu’un petit nombre de métiers. . Dans ce contexte, le Premier Ministre a saisi le CESE en juillet dernier afin d’apporter des propositions concrètes pour améliorer la mixité professionnelle en mobilisant les entreprises et les branches professionnelles, avec pour

objectif de passer de 12% à 33% de métiers mixtes d’ici 2025. Le Bâtiment est l’une des branches très masculine. Par exemple, en 2011, les ouvriers qualifiés du second œuvre du bâtiment et les ouvriers qualifiés du gros œuvre du bâtiment figuraient parmi les trois métiers majoritairement masculins contribuant le plus au déséquilibre professionnel entre les femmes et les hommes, avec 2,1% de femmes dans chacun des cas. Avec seulement 15% des métiers exercés équitablement par les hommes et les femmes, la question de la mixité est clairement un enjeu national.

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Cet avis a pour but de formuler des propositions pour changer la situation au bénéfice de tous ! Choisir son parcours professionnel en fonction de ses envies et de ses compétences et non de son genre est une question d’égalité entre les individus mais aussi d’efficacité pour les entreprises. Le Bâtiment est l’un des secteurs où beaucoup reste à faire. La CAPEB a fait de la mixité des métiers du Bâtiment un cheval de bataille : son engagement de longue a permis d’augmenter la part des femmes de 50% entre 2001 et 2012. Nous entendons poursuivre nos initiatives telles que le Concours Conjuguez les métiers du Bâtiment au féminin pour que la mixité devienne une réalité une bonne fois pour toute. Electricien+ - N’aviez-vous pas suffisamment à faire en France ? Pourquoi être devenu président de d’European Builders Conféderation (EBC) ? P. L. - Parce que la vision française ne suffit pas, il faut une idée et une harmonisation européenne. Nous devons disposer

de mesures très claires au niveau des différents gouvernements, avoir des normes qui soient définies et soutenues pour plus de pérennité. Il nous faut également des mesures économiques et financières d’accompagnement à apporter aux clients qui font de la rénovation énergétique. Mais pour cela réussisse, cela doit se faire dans le temps avec un engagement dans la durée pour éviter que l’incertitude se transforme en inquiétude et que le client ne décide pas d’investir. EBC attend beaucoup de la nouvelle Commission Européenne car chaque député européen doit comprendre les problématiques des différents pays et que chacune des organisations membres de EBC puissent porter une vraie politique de rénovation énergétique dans son pays. Electricien+ - Citez-nous des actions concrètes en faveur de la rénovation énergétique ? P. L. - Il nous faut travailler sur la TVA. Le taux de TVA réduit déjà pratiqué dans certains pays de l’Europe fonctionne bien et on a vu d’importants résultats sur l’activité et également sur l’emploi. Je pense que nos députés européens doivent voter des taux de TVA réduit pour la rénovation du bâtiment et en particulier la rénovation énergétique. Pour que nous développions ensemble en Europe l’économie et l’emploi. Cette formule lutte contre le travail dissimulé et permet de rejeter les entreprises peu scrupuleuses. Pour rester dans cette notion, je propose que nous utilisions les plans développement durable ou livret A pour financer la rénovation ce qui représente 165 milliards d’encours dormants. L’entreprise artisanale ne travaille jamais seule. Une entreprise qui travaille en équipe a besoin de travailler en cotraitance. Dans le marché de la construction et par rapport à nos activités, il est impératif de simplifier ce système de collaboration temporaire. Je suis partisan de toutes les entreprises mais je défends les petites et la situation actuelle de la cotraitance rend très difficile l’accès à ces marchés. Electricien+ - La CAPEB et VPI collaborent pour développer les compétences des entreprises. Estce un mal spécifiquement français ? P. L. - Ce partenariat permet d’accompagner les entreprises artisanales du Bâtiment dans la vente et la mise en place des solu-

tions VPI grâce notamment à l’élaboration d’offres commerciales pour les solutions thermiques à haute efficacité énergétique en cohérence avec les dispositifs de collecte des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et à la mise en place d’une assistance chantier gratuite. Plusieurs actions seront mises en place : l’élaboration d’un guide des bonnes pratiques d’utilisation des solutions VPI, principalement dédié aux ECO Artisans. Ces actions seront adaptées aux différents métiers des entreprises artisanales du Bâtiment. Les élus des Conseils Départementaux ont la possibilité de jouer un rôle clé en stimulant l’économie locale et en préparant les grands enjeux sociétaux de demain. Partout en France, les artisans du Bâtiment vont interpeler les candidats sur ces questions et leur montrer ce qui est possible s’ils allient leurs compétences aux nôtres. Electricien+ - Malgré les multiples reports, peu d’artisans sont formés RGE. Comment se fait-il que le message ne passe pas ? P. L. - L’année 2014 a permis de former 33 000 référents techniques potentiels aux travaux d’économie d’énergie et ce rythme de formation se poursuit sur le premier trimestre 2015. Nos installateurs se sont en partie formés et proposent aujourd’hui un service, des prestations et surtout un résultat pour avoir une rénovation énergétique performante qui amène le client à véritablement faire des économies. Les atouts des artisans, ce sont d’être des entreprises de proximité ce qui rassure le client. Mais, on s’est compliqué la vie. Quand on voit le nombre de textes à appliquer, que des nouveaux apparaissent mais que les anciens sont toujours actifs. Mais plus que le RGE, c’est le coût de la construction qui est élevé. Je ne développerai pas le débat sur les charges trop élevées mais cela a un coût sur le travail. Nos installateurs sont conscients de l’enjeu énergétique et de son opportunité, mais pourquoi ne pas faire simple ? L’état donne des objectifs de construction et de rénovation de logement mais ne nous donne pas les moyens pour les atteindre. Je dis stop au mille-feuille normatif et que les règles ne changent pas tous les matins. Comment voulez-vous qu’un installateur informe son client sur les aides qu’il a le droit si cela évolue sans cesse. Il nous faut

de la continuité et vous verrez que les professionnels seront formés et feront la promotion de la réhabilitation. Par ailleurs, certaines professions du bâtiment sont plus concernées que d’autres par les travaux liés à la performance énergétique des bâtiments. Je rends hommage aux travaux menés par mon collègue Christophe Bellanger, président de l’UNA Equipement Electrique et Electrodomotique, qui, grâce à la mobilisation de l’ensemble de la filière électrique, ont permis de faire valider l’éligibilité des émetteurs électriques à la régulation électronique au dispositif des CEE en ce début d’année. Electricien+ - Vous avez rencontré le Président de la République. Vous lui avez présenté sept propositions. Qu’en est-il ? P. L. - Nous avons pour objectif de simplifier le dispositif pour rendre les qualifications RGE plus accessibles aux entreprises et artisans, tout en maintenant les exigences de qualité qu’attendent les maîtres d’ouvrage. Des dispositions ont été prises pour encourager les mises en chantier, dont la plus lisible est le relèvement du Crédit d’Impôt Transition Energétique, à 30%, ce qui est attractif pour les candidats potentiels aux travaux. Nous accompagnons les entreprises, qui nombreuses, continuent à se préparer aux qualifications RGE, pour satisfaire à la nécessaire éco-conditionnalité, pour que leurs clients puisent prétendre au CITE. Electricien+ - Vous vous battez sur l’inapplicabilité du compte pénibilité. Qu’en est-il à ce jour ? P. L. - Nous constatons que les Pouvoirs publics ont pris acte de l’inapplicabilité du compte pénibilité tel qu’il existe à ce jour. À défaut de le supprimer, ce qui aurait été la solution appropriée que la CAPEB défend avec vigueur depuis deux ans, il importait, a minima, de réduire la charge administrative de ce dispositif pour les entreprises ainsi que les lourdes responsabilités qu’il fait peser sur elles. Les annonces du Premier ministre vont dans ce sens. Elles restent cependant à préciser, notamment en ce qui concerne la définition de certains facteurs et le relèvement de certains seuils, et auraient mérité plus de 6 mois de délai supplémentaire pour être mises en œuvre dans de bonnes conditions.

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Domotique et maintien à domicile On parle de « maintien à domicile » lorsque la personne âgée fait le choix de rester chez elle. La création de maisons intelligentes reliées à une centrale domotique permet d’améliorer la qualité de vie des handicapés et des séniors. La sécurité est un thème primordial en domotique, et grâce à ces systèmes, une nouvelle façon de vivre est en train d’émerger. Pour que le marché se démocratise, il est important que le prix reste abordable et que l’utilisation soit simple. Surtout, il est indispensable que les intégrateurs sachent en expliquer les avantages. Mais on peut s’interroger : avec l’arrivée croissante des objets connectés, y-at-il encore un intérêt à faire converger tous ces systèmes d’utilisation vers une centrale domotique ? David Le Souder

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mettent de détecter les mouvements ou, à l’inverse, l’absence suspecte d’activité (capteurs de pressions sous les fauteuils et le matelas, par exemple). La maison devient communicante grâce au WiFi, un système reliant un ordinateur central à des commandes sans fil. Il existe plusieurs niveaux d’installations adaptés à l’habitat et au budget. Un petit boîtier centralise toutes les installations arrivant de l’extérieur (Internet, télévision, téléphone…) et en programme ensuite la redistribution vers chacune des pièces de l’habitation. La domotique apporte donc à la fois confort et sécurité, et favorise effectivement le maintien à domicile en toute quiétude :

▼ La Creuse, exemple à suivre en matière de Silver Economie.

Le dispositif de domotique mis en place en Corrèze devrait se généraliser. C’est le principal dossier à l’ordre du jour ce vendredi matin de la séance plénière du conseil général. En 2009, la collectivité avait testé du matériel de domotique dans 111 foyers corréziens. Des appareils destinés aux personnes âgées ou handicapées afin de sécuriser leur quotidien. En 2012, l’analyse de cette expérimentation avait prouvé que pour les bénéficiaires du dispositif, le risque de chute a été divisé par trois.

Pourquoi la domotique ? Avec la domotique, rien n’est figé, tout est évolutif. Pour accompagner les évolutions du mode de vie, il suffit de reconfigurer l’installation. Plus de 92 % des personnes âgées de 80 à 84 ans vivent en logement autonome. Elles sont encore plus de 84 % dans la tranche des 85-89 ans, et 71 % dans la tranche des 90-94 ans (source : DIACT, Vieillissements et activités des territoires à l’horizon 2030). Concrètement, la domotique permet de continuer à faire mille choses chez soi comme avant mais avec davantage de sécurité. En domotique séniors semi-dépendants, l’Union européenne a lancé, dès 2008, un vaste programme de recherche baptisé CompanionAble. Une des propositions est un précisément un « smart home » riche de plusieurs capteurs qui per-

râce à différentes aides, à la fois humaines (aides à domicile), matérielles (aménagements de la maison) et financières, la personne dépendante peut continuer à vivre dans son logement. Cette solution constitue une alternative au placement en établissement spécialisé de type maison de retraite ou Ehpad. Le maintien à domicile s’est fortement développé au cours de ces dernières années, même si le marché reste encore très faible en valeur. Le placement en maison de retraite est aujourd’hui moins automatique pour les personnes âgées dépendantes. Avant toute prise de décision, il faut surtout évaluer l’état de santé de la personne âgée ainsi que sa situation financière. Bon nombre de solutions matérielles réalisées par l’installateur électricien domotique permettent de faciliter ce maintien. L’aménagement du domicile apporte des solutions pour permettre aux personnes âgées de garder une certaine liberté. La domotique favorise alors l’indépendance des personnes en difficultés telles que les séniors et les handicapés. Des services santé sont mis à disposition pour les personnes à mobilité réduite (PMR) et les personnes âgées. Les situations anormales peuvent être détectées afin de limiter les risques. Un « smart home » équipé de plusieurs capteurs qui permettent de détecter les mouvements ou l’absence suspecte d’activité autorise les individus à rester quelques années de plus chez eux.

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une alerte d’intoxication possible au monoxyde de carbone, voire d’incendie, déclenchée par des détecteurs de fumée provoquera la coupure générale des circuits électriques et des systèmes de ventilation et de climatisation pour empêcher le drame. La détection d’une consommation de gaz ou d’eau anormale entraînera la fermeture automatique des arrivées correspondantes et l’appel d’un téléphone portable ou d’un centre de télésurveillance… En facilitant l’échange d’informations dans un logement, la domotique permet déjà aux personnes en perte d’autonomie de piloter à distance les équipements électriques de l’habitat (éclairages, chauffage,

volets et stores motorisés, électroménager, appareils audiovisuels, portes et lits automatisés…), selon leurs besoins et leur environnement, comme de s’assurer de la position fermée de toutes les fenêtres et de l’extinction de tous les luminaires quand la personne est au lit. L’interphonie et la visiophonie ont également beaucoup progressé. L’important, outre la conformité à la réglementation, c’est que ces produits permettent à une personne malvoyante, malentendante ou souffrant de tout autre handicap, de comprendre les consignes. Ainsi, les portiers intègrent voyants et pictogrammes visuels, doublés d’une synthèse

La Fédération française de domotique et le maintien à domicile

Carte des labélisés Maintien à domicile par la FFD.

▼

Aujourd’hui, une trentaine d’intégrateurs ont été validés par la FFDomotique. Ce sont des acteurs reconnus pour la qualité de leurs installations réalisées. Ce sont des personnes motrices qui ont une vraie philosophie du maintien à domicile et du handicap. Lors de la réunion des commissions de travail à la Foire de Paris, le travail a porté sur les financements pour en faciliter l’accès. Pour le handicap, il existe des financements, mais cela demande des montages et l’intégrateur n’a pas toujours toute la maîtrise du sujet ou toutes les données en main. Une TVA réduite à 7 % (au lieu de 19,6 %) s’applique d’office aux travaux d’entretien ou d’amélioration de votre logement, à la fois sur les matériaux, la main-d’œuvre et aussi la maîtrise d’œuvre (architecte suivant le chantier, par exemple). La domotique en fait naturellement partie. En 2015, le plan national d’adaptation des logements à la perte d’autonomie de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) permettra de financer l’aménagement de 15 000 logements. Dans le cadre de travaux d’amélioration de l’accessibilité d’un logement, un bailleur peut les financer et demander au locataire d’y contribuer. Pour cela, la FFDomotique collabore avec les ergothérapeutes. Les libéraux travaillent beaucoup en pédiatrie et consacrent encore peu de temps aux séniors. Tout ce qui est lié à la silver économie n’a pas beaucoup d’aide. Pour que le secteur se développe, il faudrait que les ergothérapeutes soient rémunérés. Domoticien et ergothérapeutes doivent travailler main dans la main pour s’assurer un gage de réussite et pour que le travail de l’ergothérapeute soit reconnu et rémunéré.

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“ François-Xavier Jeuland président de la Fédération française de domotique : « Considérées longtemps à tort comme des gadgets, les fonctions de la domotique sont pertinentes pour des publics très différents. Employées depuis longtemps dans le monde du handicap, elles aident plus largement à maintenir à domicile les séniors... »

vocale qui découpe toutes les étapes : appel en cours, parler, ouverture de la porte... Des caméras avec un large champ facilitent la visualisation de toutes les personnes, de grande ou petite taille. Le terminal est adapté à chaque handicap, avec par exemple un voyant lumineux pour les déficients auditifs. La domotique, bien sûr, apporte un plus. Outre les applications habituelles telles que la possibilité de créer des scénarios de vie à l’aide d’une télécommande universelle, elle propose, selon le handicap, des alternatives de contrôle du système : commande radio, écran tactile, boutons poussoirs, infrarouge... Avec l’avantage supplémentaire de pouvoir la faire évoluer en ajoutant des éléments.

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Trouver le bon prix et le modèle économique Les clients n’ont pas d’idée de prix ni de points de repère. Le marché du maintien à domicile étant encore proche de zéro. Le plus difficile est donc de trouver le bon prix à pratiquer pour convaincre et emporter une affaire. Le travail de l’intégrateur porte avant tout sur l’explication de l’utilité d’adapter le logement tant que le client est valide. Les gens n’ont pas cette réflexion en amont et ne se rendent pas compte qu’il faut investir jeune. Cela les renvoie à leur propre fragilité et beaucoup ne veulent pas l’aborder. Le marché est actuellement tiré par la sécurité. Les personnes ont conscience qu’en vieillissant elles sont vulnérables, du coup, le marché de la sécurité se porte bien. La téléassistance est là pour alerter sur les chutes accidentelles, malaises, et autres troubles respiratoires. Les accidents peuvent vite survenir lors du maintien à domicile d’une personne âgée. La téléalarme (aussi appelée téléassistance) constitue une solution efficace pour demander de l’aide en cas de danger. « En dernier recours, les aidants proposent la téléalarme, ce qui s’apparente plus à du curatif. Par exemple, la solution Equinoxe de Bluelinea regroupe 12 000 abonnés, précise Didier Marsollier, entité Marsollier Domotique rachetée par Bluelinea et membre de la Fédération française de domotique, car le logement n’est pas adapté à une prolongation de vie à domicile. » Pourtant, les solutions existent. Les fabricants disposent des produits. L’enjeu est vraiment de prolonger la vie des séniors à domicile. Il est assez aisé de faire des packs associés, mais cerner le marché n’est pas évident. Que ce soit les opérateurs comme Free ou Orange, ou des spécialistes du maintien à domicile comme Bluelinea ou Medetic technology, le modèle économique s’oriente plutôt vers de la location mensuelle pour capter le client. Pour que le message passe, il ne faut pas aborder la technologie, mais bien rester sur les usages et services au regard d’un budget mensuel. Le prix moyen d’une téléalarme ou téléassistance est de 20 € par mois, selon les fonctions choisies. La fonction de téléalarme L’ensemble des offres du marché assemblent des capteurs entre eux. Senioradom avec le boîtier Balto associe quatre détecteurs de mouvement, un détecteur d’ouverture de porte et une box avec 3 boutons d’alarme pour moins de 1 euro par jour, déduction d’impôt comprise. Mais les options s’additionnent pour avoir une solution complète à 44,90 € TTC (détecteur de mouvement, détecteur d’ouverture de porte, détecteur de présence au lit, détecteur de fuite d’eau téléassisté, détecteur de fumée téléassisté, pendentif/bracelet, coffre à clés… Ainsi, la personne est détectée et en cas de problème, les proches sont prioritairement informés. Chez Mésanges, plateforme située à Montesson, pour 23,90 € TTC par mois, la solution comprend un transmetteur et un déclencheur bracelet avec détecteur de chute. Dans

le cas d’alerte, le principe est d’établir une routine. Et seulement après, si l’alerte se confirme et selon un protocole établi, le médecin ou un proche est appelé. L’usage des objets connectés par les séniors Hager et Hakisa, une société qui crée du lien social entre les séniors, leurs proches et les acteurs du monde médico-social, ont réalisé une infographie qui montre que les 55 ans et plus sont tout à fait favorables aux objets connectés dédiés à l’autonomie, puisque 60 % d’entre eux approuvent les bracelets connectés capables d’alerter leurs proches. Mieux encore : plus de la moitié d’entre eux étant propriétaires se disent prêts à investir dans des solutions domotiques capables de faciliter le maintien à domicile. Cette étude, certes commandée par Hager, met en avant le bel avenir de la domotique, mais également de toutes les solutions connectées, qu’il s’agisse d’objets connectés, ou de solutions Internet dédiées, dans le cadre du maintien à domicile, et de l’autonomie des séniors. Une étude de septembre 2014 menée par Médialis et Senior Strategic, en partenariat avec Auxia, montre que 10 % des plus de 55 ans sont équipés d’un objet connecté. Ils les utilisent pour prendre soin de leur forme physique, prévenir les problèmes

de santé et se sentir plus en sécurité. On note également que les utilisateurs d’objets connectés sont très exigeants face à ces produits qui sont majoritairement préconisés par la famille ou les amis. Un des principaux freins à l’achat de ces aides révélé par cette enquête reste le prix, jugé trop élevé. Malgré cela, le taux de satisfaction des séniors équipés d’objets connectés est de près de 80 %. D’ici les trois prochaines années, on apprend que près de 20 % des personnes actuellement non équipées envisagent d’acheter un de ces produits. Des marques comme Withings proposent des tensiomètres sans fil et une montre connectée qui enregistre les cycles de sommeil et mesure le rythme cardiaque et le niveau d’oxygène dans le sang. Laurent Levasseur, président du directoire de Bluelinéa, a confié que son service BlueHomeCare était lauréat de la 2e édition du Trophée des Objets Connectés : « Avoir été nominé avec Visiomed Group, lauréat l’année dernière, et Medissimo était une première récompense pour notre travail. Recevoir le Prix du meilleur partenaire médical est une réelle fierté. L’objectif de BlueHomeCare® est d’apporter du sens aux objets connectés. Notre volonté est de créer la maison de retraite du futur, celle qui permet de rester chez soi. »

Exemples de scénarios • Automatiser les gestes quotidiens impossibles ou fastidieux (ouverture/ fermeture des ouvrants, pilotage des stores et volets roulants, éclairage déclenché par commande infrarouge, gestion fine du chauffage, etc.) ; • autoriser des accès au cas par cas (ouverture à un livreur ou au facteur…) ; • sécuriser le logement (portier vidéo, caméra, télésurveillance…) et plus particulièrement certaines pièces à risque comme la salle de bains et la cuisine ; • ne plus avoir peur d’être seul chez soi. En cas de problème, les capteurs avertissent les proches ou les soignants (téléassistance ou médecin...) d’un problème.

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exemples de situations anormales • Trop nombreuses visites aux toilettes durant la nuit ; • pas de visites aux toilettes durant quelques heures ; • absence de mouvement dans la chambre à 10 h du matin, alors que le lever habituel est aux environs de 8 h 30 ; • absence de mouvement dans la pièce où se trouve la personne depuis une heure (la plupart des chutes se produisent dans la salle de bains) ; • température ambiante anormalement supérieure (ou inférieure) à la température confortable habituellement enregistrée ; • aucune interactivité avec le distributeur de médicaments (oubli de prise des médicaments dans le cas d’un pilulier connecté) ; • pas d’ouverture de la porte du réfrigérateur depuis plus de 8 heures (problème d’alimentation) ; après une sortie, pas de retour avant l’heure critique fixée par la personne et sa famille.

Chaque intégrateur doit construire son offre Vu la faible technicité de la prestation de téléalarme vue plus haut, pourquoi un installateur ne serait-il pas en mesure de la reproduire ? Sa force est d’en offrir plus pour un prix identique. Il suffit de calculer le coût d’un chemin lumineux, des détecteurs de présence, d’une box avec gestion de scénarios d’alarme, le tout en réseau sans fil amorti sur deux ans pour comprendre que la solution existe. « Chez Bluelinea, le côté sénior prend une approche téléassistance téléalarme. On peut proposer de la domotique à la location mensuelle, un peu comme sur le principe d’Orange. On a encore des difficultés à déterminer exactement les notions de coût. C’est au fil des cahiers des charges validés que cela se détermine. On a terminé les dix packs parce que cela correspond à ce qui nousétait demandé dans les maisons des résidences séniors. Ce sont les utilisateurs qui créent le marché », explique Didier Marsollier. Bluelinea est une très grosse structure nationale et peut donc effectivement avoir accès à de gros appels d’offres. Mais un installateur ou un domoticien indépendant doit avoir conscience qu’il a accès au même marché. En effet, il accède aux mêmes produits que les grosses structures et achète les mêmes produits grand public, que ceux proposés par Orange. En utilisant des éléments de la marque Fibaro, la solution proposée sera un peu plus chère qu’en prenant une box Vera. Mais le concept est ainsi : l’intégrateurinstallateur doit créer son propre kit. « Chez Bluelinea, nous sommes sur ce même modèle. Les gars ont bien travaillé. On a tout séparé en amont, comparé et on en revient à la même conclusion qu’Orange », ajoute Didier Marsollier. À travers les différents échanges entre intégrateurs, ils ont comparé tous les produits du marché et il semble que la box Vera l’emporte pour l’utilisation du protocole Z-Wave, et la Zipabox pour un usage avec du KNX. La Vera semble aujourd’hui disposer de tous les atouts, car même sans Internet, elle continue à fonctionner. Beaucoup de box ont besoin du cloud pour fonctionner.

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A cela s’ajoute le développement des tablettes tactiles. Il peut sembler cohérent à un intégrateur de prendre une box compatible tous protocoles, et surtout Z-Wave, et de proposer un ensemble. Il faut rester simple et basique pour que l’offre soit compréhensible et par-dessus tout facilement intégrable, sans travaux, donc à coût réduit. Pour les séniors à domicile, il faut absolument intégrer la notion de chemin lumineux, avec des prises télécommandées déclenchées par l’œil de Fibaro qui fait détecteur de luminosité, température et mouvement. On peut alors lancer une alarme. Si la personne ne s’est pas levée de la journée, une alerte est envoyée. Impérihome, lui, propose une interface très intéressante et ergonomique qui peut être utilisée avec ou sans tablette ou téléalarme. Avec la tablette, il est possible de reprendre la gestion des volets, éclairages, de l’interphone et de l’ouverture d’une porte. Mais en choisissant une sonnette domotisée associée à une caméra IP, le tout renvoyé sur une application telle Imperihome, on obtient un portier vidéo. Il est alors facile d’y adjoindre un éclairage en fonction de la luminosité extérieure. À noter qu’Imperihome fonctionne avec les smartwatches, accepte la lecture de tags NFC et dispose de la reconnaissance vocale, le tout en version gratuite ! La domotique au service des gens prend alors tout son sens. Si l’ on considère aujourd’hui que les protocoles supportés par une Vera ou une Zipabox ont de l’avenir, un intégrateur peut se positionner et espérer faire doucement évoluer l’installation selon les besoins de son client. Ainsi, un client d’une soixantaine d’années peut se décider à faire un premier pas dans la domotique en prévision de futurs handicaps. L’installateur doit l’orienter sur l‘automatisation des volets roulants, car on sait que le taux de chute augmente fortement dès 65 ans. Ensuite, il peut prévoir de créer un chemin lumineux et une gestion des éclairages. La création de scénarios plus complexes viendra ultérieurement. Le salon ISE 2015 d’Amsterdam a confirmé la poussée du protocole Z-Wave tandis que KNX était peu représenté. Cette forte exposition est visible également aux Etats-Unis. Bien entendu, chacun peut se faire sa propre opinion et préférer tel ou tel protocole selon ses compétences et affinités. Tout le monde attend de savoir ce qu’Apple va proposer avec Homekit, présenté en juin 2014. Le dernier show de début juin n’a pas apporté de réponses sur cet écosystème.

N°57 MAi/juin 2015

Rencontres croissance et technologie CSEEE 2015 Comme annoncé dans la précédente lettre CSEEE, nous vous proposons de revenir sur la dernière partie des Rencontres Croissance et Technologie 2015 « réinventer son métier sans trahir son ADN ». Intitulée « gagner en efficacité », cette table ronde présentait les perspectives des outils d’avenir, le lean management dans la construction, le BIM et la maquette numérique.

Thibaut LANTHIEZ, Responsable des Opérations – Société DELTA PARTNERS Le lean management a pour origine, les travaux du professeur Suédois de Deming dans les années 50. Il s’intéresse à la mise en place d’un système d’optimisation de performance pour les industriels. Alors que le Taylorisme appliqué à FORD s’essouffle avec des effets contre-productifs, une nouvelle écoute permet une ouverture basée sur d’autres modèles. TOYOTA est le premier à appliquer cette méthode dans les années 60. Puis l’université de Barclay US étudie la méthode pour l’appliquer à la construction dans les années 80 et 90 (Lean construction Institute) ainsi que le MIT SLOAN MANAGEMENT.

Thibaut LANTHIEZ 22

Le Lean management dans la construction

La méthode consiste à de tenir compte de la culture et des valeurs de l’entreprise pour effectuer une analyse profonde et globale de l’organisation. La démarche est fondée sur l’amélioration continue et le long terme afin de pouvoir gérer ensuite au plus juste la productivité de l’entreprise en limitant le gaspillage des ressources (énergie, main d’œuvre, temps, fourniture, fluide, fatigue…). Le LEAN MANAGEMENT met à profit toutes les techniques de gestion pour optimiser les flux, le back time, les variabilités de phases et les taches individuelles. Le véritable management participatif ainsi déployé permet à chaque personne de jouer son rôle dans le process d’amélioration et de se sentir intégré à l’entreprise et d’adhérer au modèle proposé. Alors que les temps improductifs dans la construction sont estimés entre 55 à 65% (source Delta Partners & Allan Mossman), la méthode du lean construction permet, par l’adoption de bonnes

pratiques partagées, d’accroitre la rentabilité, de gagner en performance (qualité, délai, stress, sécurité). Le constat aujourd’hui est que depuis les années 50, la construction est en perte constante de productivité contrairement aux autres secteurs (industrie, transport, information…). La conjoncture, mais aussi d’autres évolutions structurelles comme la nécessité de développer la transversalité entre corps de métiers incite à appliquer aujourd’hui des méthodologies d’origine industrielle sur le chantier. En mettant en place des outils simples, il devient possible de réduire les coûts et les délais, que ce soit en phase étude qu’en phase travaux. Le BIM et la maquette numérique du bâtiment

Goran OSTOJIC, Directeur Commercial - Société ALPI Le Building Information Modeling est un processus de travail collaboratif basé au-

construction, bénéficie d’une position centrale, mais pourrait néanmoins être plus activiste auprès des institutions et des donneurs d’ordres. De nouveaux métiers apparaissent dans les entreprises qui utilisent le BIM tels que le « BIM manager ». C’est la pièce maîtresse qui permet de centraliser les connaissances et de veiller au respect du process. Les PME devront s’approprier ce métier, pour garantir leur positionnement dans la chaîne de valeur. Le BIM peut-être aussi déployé pour la rénovation lourde. En passant par l’étape du scan intérieur et extérieur de l’ouvrage, il est possible de convertir les points obtenus pour les exploiter sur des logiciels de CAO et ensuite de poursuivre le process. L’arrivée du BIM dans l’entreprise est incontournable. Il est nécessaire de prendre les wagons de tête et de choisir sa place. L’état a déjà engagé 20 Me sur ce projet pour donner à cette activité les moyens de s’organiser, des appels à projets tournent, puis des accompagnements (financier, technique). Déjà à l’international les acteurs se positionnent. La FFB avec MEDIACONSTRUCT participe à diffuser et recueillir les informations auprès des entreprises lors de sessions (plan BIM 2015).

tour d’une maquette numérique réalisée par l’architecte (caractéristique géométrique, coupe, altimétrie,…). Chaque acteur vient ensuite enrichir le projet à l’aide de données importées puis exportées provenant de logiciels métiers dont le format d’échange est standardisé. La nature des objets utilisés repose sur des données normalisées ISO appelées aussi IFC-4. Ce processus permet de centraliser et de maintenir un ensemble de fichiers regroupant toutes les données. Les informations collectées en provenance de tous les lots (technique, thermique, métré, chiffrage, maintenance, génie civil, environnement, sécurité, démantèlement…) sont exploitables par tous (maitre d’ouvrage, architecte, gestionnaire de patrimoine, bailleur, exécution), et à tout moment de la vie de l’ouvrage (conception, réalisation, exploitation, maintenance, démembrement). Le travail se déporte plus sur les phases études et de préparation. On optimise donc les coûts de production en limitant les temps perdus à réparer les erreurs, les attentes, en réalisant de meilleurs chiffrages et en optimisant les temps productions d’études. On estime que sur un projet environ 30% du temps sont nécessaires à la compréhension du projet et 50% pour les opérations de saisies. L’état actuel du BIM permet déjà d’échanger les informations avec des éditeurs de logiciels regroupés sous l’égide de MEDIACONSTRUCT dont la vocation est de promouvoir et d’organiser cette activité. Le référentiel du dictionnaire électrique EDIBATEC est sous format PPBIM et BSDD pour le contenu et les constructeurs de produits participent activement. BIM-elec dont fait partie ALPI est le groupe de travail permettant d’homogénéiser et de faire avancer la filière dans ce domaine afin de garantir l’interopérabilité des logiciels entre eux. ALPI fait remarquer justement que notre filière étant omniprésente dans les projets de

Goran OSTOJIC

Les entreprises doivent avant tout réellement mettre à niveau les personnes réalisant les plans (dessinateur, projeteur, chargé de projet…). Pour cela elles peuvent se tourner vers les éditeurs de logiciels quelles utilisent et se renseigner (par exemple sur les journées « tour de France ALPI »). Par la suite elles investiront dans un équipement performant, une formation adéquate BIM. Une phase d’organisation et de prise en main (3 mois) est nécessaire avant de réaliser un projet sereinement. n

LE BIM, DE MULTIPLES AVANTAGES EN PERSPECTIVE • Améliorer l'efficacité et la qualité de l'industrie de la construction • Réduire les modifications tardives de la conception • Détecter les conflits entre les éléments et améliorer la coordination • Réutiliser les informations durant toute la durée de vie d'un projet • Permettre la fabrication hors site • Favoriser l'optimisation de la conception par ordinateur • Enrichir les informations et la visualisation

• Permettre l'optimisation de la gestion et des coûts • Réduire la durée d’étude et de réalisation • Améliorer la productivité jusqu’à 20% • Economie allant jusqu’à 35 €/m2 de SHon • Garantir la traçabilité des matériels… (mise en œuvre et suivi de leurs performances) • Attester du respect des normes et réglementations

Sécurité

L’avenir de la vidéosurveillance passe par l’IP

a première des questions à se poser est comment bien définir le projet en amont. Quand un client demande à installer un système de vidéosurveillance, il est important que l’installateur le conseille. Rares sont les directeurs en informatique, ou les particuliers, qui savent ce qui existe et ce qu’il est réellement possible de faire. Mais la demande est toujours la même : je veux savoir ce qui se passe chez moi. Il va donc falloir accompagner le client pour préciser son besoin afin d’établir un véritable cahier des charges. Bien entendu, les besoins et le budget ne sont pas identiques entre une entreprise et un particulier. Même si votre expérience d’installateur compte énormément, conseillez à votre client d’aller sur des installations. Mieux : emmenezle sur une de vos installations. Aller voir des applications comparables avant de se lancer est essentiel. Les retours sont intéressants et permettent de gagner du temps et d’éviter des recherches ou des erreurs. Cette définition du projet conduit à des choix techniques. De la moins chère des technologies (simple écran de contrôle) à la caméra numérique consultable via Internet (IP). Mais le prix de l’IP tombant chaque année, il est prévu que toutes les caméras soient IP d’ici à quatre ans. Donc pour que l’investissement soit rentable, il semble intéressant de convaincre le client de la flexibilité de la solution IP. Beaucoup de paramètres doivent être pris en compte, mais il y a évidemment des priorités. Un magasin de centre-ville, une entreprise en zone industrielle, une société de transports ou un centre commercial n’ont pas les mêmes besoins ni les mêmes priorités. Pour le magasin, c’est plus le vol à la tire qui est ciblé et donc l’analyse en temps réel, alors que pour une entreprise, la priorité sera l’anti-intrusion. Dans l’industrie, la vidéosurveillance peut s’apparenter à de la mise en sécurité des personnes. Pour être certain de bien définir le besoin, il est important que vous rencontriez les personnes qui seront concernées directement par cette vidéosurveillance. Pour ne pas perdre de temps, pourquoi ne pas demander aux fabricants sélectionnés de se déplacer et de faire l’analyse à votre place. Attention tout de même, car certains fabricants de caméras, comme de logiciels, sont éphémères et se créent au gré des

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Les années passent et le marché de la vidéo est toujours porteur. Tout évolue, avec le passage de l’analogique vers l’IP. L’analyse se fait soit au sein de la caméra, soit de façon déportée, selon l’intelligence embarquée, la taille de la mémoire ou la définition. Grâce au protocole Internet IP, les données deviennent accessibles depuis n’importe où, et c’est donc, au final, toute la sécurité qui migre doucement sur un seul et même réseau (incendie, intrusion, identification…).

opportunités. Il vaut donc mieux se tourner vers les marques historiques et établies. Même si ce n’est pas à l’installateur de gérer les problématiques d’images de la vidéosurveillance, il sera confronté aux remarques désobligeantes sur le côté « flicage ». Dans le cas de l’installation de caméras dans une municipalité, l’accueil d’un tel système est souvent mal perçu par les habitants et favorable du point de vue des commerçants. Il s’agit d’une vidéosurveillance positive, d’utilité publique. Le système a un rôle préventif et les caméras sont visibles et signalées. Les enregistrements ne sont analysés qu’en cas de problème. L'analogique fait de la résistance En vingt ans (voir analyse du S2Icf en page 27), la vidéosurveillance a connu des changements profonds. Depuis l’arrivée du numérique, la technologie migre de l’analogique vers l’IP au gré du renouvellement des parcs installés. Les demandes des différents marchés ont progressé vers des services de contrôle d’accès, de vidéosurveillance et de vidéoprotection, puis d’automatisme. Mais sous l’effet des ventes croissantes de téléviseurs haute définition (HD) pour le grand public, cette technologie

Pourquoi l’IP ? L’invention de l’Internet Protocol IP a modifié notre monde et bouleversé celui de la communication. Pour Jeremy Rifkin, l’essayiste américain spécialiste en prospective, dans « La nouvelle société du coût marginal zéro », il serait même à l’origine de la troisième révolu-

LES COMMERçANTS AUTORISéS à DéPLOyER UN DISPOSITIF DE VIDéOPROTECTION AUX ABORDS DE LEUR BOUTIQUE Depuis le 1er mai 2015, les commerçants et les particuliers ont le droit de déployer un dispositif de vidéoprotection aux abords immédiats des bâtiments concernés sur la voie publique. Une attestation doit certifier que les caméras extérieures sont déconnectées des caméras intérieures. Paru le 30 avril dernier, le décret n° 2015-489 du 29 avril 2015 relatif à la vidéoprotection entérine cette démarche : les commerces particulièrement exposés à des risques d’agression ou de vol peuvent installer des caméras de vidéosurveillance donnant sur la voie publique.

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est entrée chez les professionnels et la majorité des ventes se font aujourd’hui en HD. Que ce soit à la Fédération française de domotique ou à la Smart Buildings Alliance, on constate ce changement profond. Pourtant, selon l’étude Ifsec Global (voir brève ci-dessous), 58 % des interrogés ont encore des caméras analogiques. Mais rien n’est perdu, car 65 % d’entre eux se disent tentés par les caméras HD. « Si l'on considère les coûts supplémentaires engendrés par l'achat de supports pour une fixation classique ou murale, de câbles pour l'installation d'une caméra de surveillance et les autres frais opérationnels, le passage à la technologie 4K permet de réduire significativement ses frais, explique Gérard Figols, responsable européen du marketing produit de Panasonic Security. Nous considérons que la caméra 4K de Panasonic réduit les coûts de surveillance vidéo de moitié, étant donné que sa qualité d'image et sa couverture remplacent quatre caméras full HD. Avec les caméras de surveillance placées dans les parkings de centres commerciaux, par exemple, on arrive à reconnaître les modèles, couleurs et plaques d'immatriculation des véhicules. À cela s'ajoute la nécessité de la présence d'un personnel de surveillance. Pour une couverture complète d'un parking de 50 000 mètres carrés, 70 caméras HD au total sont nécessaires, alors que seules 21 caméras 4K de Panasonic suffisent », fait valoir Gérard Figols.

Système Myfox Home Alarm pilotable via une application pour smartphone lié à des tags communicants.

tion industrielle. À la clé, gain de productivité et économies substantielles, mais réduction de personnel. Le nuage (cloud) stocke les images et les vidéos, et les rend consultables de n’importe quel point sur le globe. Ceci est rendu possible par une réduction du flux vidéo permis par les caméras IP. En effet, elles compressent numériquement les images en limitant le flux (images par seconde). Elles produisent des vidéos HD tout en réduisant la bande passante utilisée. Cependant, il ne faut pas confondre caméra IP et enregistreur doté d’une interface IP qui, lui, sera limité par la norme CCTV de 576 lignes (PAL), la compression n’étant pas faite à la source (dans la caméra). Les caméras CCTV, accessibles également par Internet, ont un flux vidéo permanent et non compressé. Les caméras IP, bien que plus coûteuses, sont l’avenir de la vidéosurveillance. Leur flexibilité et la standardisation des protocoles permettent le transport de l’image et du son à coût quasi nul. Dotées d’un processeur et d’un OS (système d’exploitation), elles sont capables de traiter en interne différents événements. Analyse des données Est-ce que la tendance à tout contrôler y est pour quelque chose ? Toujours est-il que les acheteurs de systèmes de sécurité succombent à l'analyse des données de vidéosurveillance. Depuis la crise de 2008, les entreprises ont appris à fonctionner à effectif réduit et la vidéosurveillance permet des réductions substantielles en personnels des sociétés de gardiennage. Du coup, les plates-formes de logiciels analyses ont un énorme potentiel dans de nombreux

secteurs. La porte est ouverte aux installateurs électriciens pour démarcher le commerce de proximité. Notamment le commerce de détail et le suivi du comportement des clients. Pas étonnant alors que, déjà, 18 % des répondants affirment avoir un système analytique. Le concepteur et fabricant français de solutions pour la sûreté et la supervision du bâtiment Alcea propose une interface au graphique dynamique, capable de visualiser simultanément des images de plusieurs caméras ou systèmes vidéo. Cette interface visualise l'ensemble des événements en temps réel sur une mosaïque d'images, et inclut les informations des systèmes tiers. Parmi les fonctionnalités les plus innovantes que fournit l'analyse intelligente, on retrouve le comptage de personnes, l'analyse de mouvements avec filtrage renforcé et définition de zones, ou encore la détection de maraudages. Ce qui permet, par exemple, de remarquer si une personne reste trop longtemps sur une zone donnée. L'analyse d'images est aussi capable de détecter la disparition d'objets en cas de vol. Elle gère également la remontée d'alarmes qui, archivées dans un journal d'historique, offrent une traçabilité des événements. Un système complet Pour éviter les écueils technologiques, les clients et les installateurs préfèrent privilégier les systèmes intégrés, quitte à être captifs. Cette solution est souvent plus coûteuse, mais c’est avant tout la fiabilité qui prévaut. Certains préfèrent les solutions ouvertes et interopérables et IP correspond à cette philosophie. Dans ce cas, c’est l’interopérabilité qui prime. D’autant plus qu’avec le protocole IP, le cœur

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Caméra IP à reconnaissance de visage par Netatmo. Disponible depuis le 11 juin 2015.

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La vidéosurveillance pour faire autre chose C’est bien gentil la vidéo, mais ça peut servir à autre chose qu’à la surveillance. Par exemple, à l’assistance. Comme nous l’avons dit plus haut, les caméras IP sont capables de traiter en interne différents événements, mais aussi de générer des actions comme le déclenchement d’une alarme, l’annonce d’un message, etc. Elles peuvent notamment adresser une séquence vidéo enregistrée sur détection de mouvement

ou sur déclenchement d’alarme directement par e-mail. Par exemple, dans la gestion des parkings, la vidéosurveillance devient un outil d’exploitation qui permet d’améliorer le service aux usagers, comme de les assister et les guider aux caisses de paiement ou aux accès des parkings. Avec la vidéo, le temps de présence est étendu pour garder le contact avec les usagers. En combinant la vidéosurveillance, l’interphonie et l’exploitation, auxquelles s’ajoutent l’éclairage et la musique, les usagers se sentent en sécurité. Dans certains parkings, la vidéo et l’interphonie sont couplées à la sonorisation générale pour, le cas échéant, parler directement aux usagers au comportement suspect. Chacun doit trouver le rôle exact de la vidéosurveillance qui lui convient. Le coût élevé de l’installation oblige à se demander si, comme dans l’exemple des parkings, la fonction première de voir ce qu’il se passe sur un lieu ne peut pas être utilisé à autre chose.

EChOS DE LA TEChNO

NUBO, LA 1RE CAMéRA DE SURVEILLANCE 4G CONNECTéE

éT DES LIEUX DE LA éTAT VIDéOSURVEILLANCE

INVESTISSEMENT DANS LES TRANSPORTS

Panasonic Cameramanager a mis au point une nouvelle caméra autonome offrant tous les avantages d’une caméra de sécurité mobile et de la connectivité 4G. Conçu aussi bien pour un usage intérieur qu’extérieur, ce modèle inédit résiste aux intempéries et assure la connectivité des capteurs grâce à une radio sans fil intégrée. Nubo peut donc communiquer avec des capteurs externes tels que des détecteurs d’ouverture ou de mouvement.

Ifsec Global vient de publier un livre blanc sur les technologies de vidéosurveillance actuellement installées au Royaume-Uni et dans le monde. Des centaines de chefs de la sécurité et autres décideurs clés dans l’acquisition et l’exploitation de systèmes de surveillance ont été interrogés. Le document de recherche examine, entre autres, les dernières statistiques sur l’utilisation de l’analyse statistique comme un outil de travail et la migration actuelle de l’analogique vers l’IP.

Une étude internationale réalisée auprès d’organisations de transport en commun indique que les opérateurs du monde entier continuent à investir dans les technologies de protection d’attaque à bord, et dont la majorité d’entre elles se dit intéressée par l’adoption de la surveillance en temps réel et de l’analyse vidéo avancée afin de mieux protéger les passagers, les équipements et les installations. L’enquête a été menée par UITP, l’association internationale du transport en commun, et Axis Communications. 97 % des répondants ont déjà installé des caméras de sécurité.

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Courant faible

Prise de pouls d’un domaine qui a du jus

Jean-Marie Lesueur, secrétaire général du S2I Courant Faible et Olivier Granon, vice-président domotique et audiovisuel proposent un état des lieux du courant faible. Ses révolutions, ses mutations, mais aussi ses orientations récentes et son ouverture à de nouveaux marchés, accompagnées d’autant de défis et d’opportunités à saisir.

De la TV couleur à la domotique

Mr Lesueur a suivi les transformations des 30 dernières années : « Pour les antennistes, d’abord, avec la multiplication des chaînes, l’arrivée de la couleur et du satellite. Puis, les demandes des différents marchés ont progressé vers des services de contrôle d’accès, vidéo surveillance et vidéo protection, puis automatisme ». Pendant les années 2000, une grande mutation s’est opérée : l’arrivée du numérique et l’abandon progressif de l’analogique. Plus récemment, l’offre domotique s’est développée de manière importante.

Vendre une solution et non un produit

Avec l’arrivée du sans fil, incluant notamment les box et les innombrables objets connectés, le grand public est sensibilisé à la notion de domotique. Olivier Granon fait ce constat sur les salons, et non sans une dimension paradoxale : « Les gens ne comprennent pas le rapport entre le prix de nos solutions et celui des produits qu’ils voient à la TV, non évolutifs et très simples, ou bien plus complexes mais réservés à un public geek de connaisseurs ! » L’offre des installateurs est totalement différente, il convient donc de la vendre sous l’ange des usages.

Encadrement de la TV et raccordement des haut-parleurs

« Ainsi, en se présentant comme prescripteur des produits dont nous connaissons la compatibilité des protocoles, ce sont des solutions globales et évolutives dans le temps que nous proposons. Des fonctionnalités, et non des objets gadgets. » Poursuit-il. La valeur ajoutée réside aussi dans les solutions innovantes : l’hypervision, la domotique 2.0, ou la biométrie.

La formation : un questionnement actuel

La formation technique des professionnels reste un enjeu majeur, afin d’être en capacité de se saisir de ces nouveaux marchés. Si les fabricants ne répondent pas encore à cette attente, entre autre du fait de la non-interopérabilité de leurs systèmes, des entreprises de revente ainsi que des installateurs commencent à combler ce vide. « Nous devons être performant sur nos installations et leur maintenance, la domotique ne se vend pas sans services associés », constate Mr Granon.

C’est tout l’intérêt de se regrouper au sein d’un syndicat ou d’instances associatives telles que le S2I Courant Faible : collaborer et évoluer ensemble. »

Des nouvelles technologies

A l’horizon 2016/2017, se profile un nouveau changement qui va concerner la Télévision Numérique Terrestre, avec le transfert de la bande des 700 MHz. Et avec lui, l’abandon de la compression MPEG-2 et la généralisation du MPEG-4. Dans le domaine de l’intégration audiovisuelle on peut souligner l’arrivée de l’ultra HD et la convergence des équipements de salles de réunion. Concernant la fibre dans le domaine tertiaire, de nouveaux dispositifs optimisent le cuivre et le coût d’intégration grâce à une boucle optique très longue, amenée jusqu’au poste de travail. Ecoflex IT en particulier. Enfin la technologie Enocéan sans fil, est un système autonome, sans pile qui a un bel avenir.

La convergence des métiers

Le contexte actuel qui tend vers les solutions interconnectées nécessite de retrouver cette même adéquation entre les différents corps de métiers d’un chantier. « Travailler ensemble, et travailler intelligemment, c’est la condition de la réussite.

Les coordonnées du syndicat S2I Courant Faible 94345 Joinville-le-Pont Cedex Tél. : 06 58 18 71 58 - Fax : 01 43 97 32 79 contact@s2icf.fr - www.s2icf.fr

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ThERmoSTa STaT STa aT connEcTé

Une solution pour alléger la facture ? Les travaux d’été vont commencer et c’est le moment de réfléchir à la prochaine période de chauffe. alors que le prix des énergies augmente toujours, est-ce que les thermostats connectés sont une solution pour moins payer ? Ces thermostats répondent aux attentes des consommateurs recherchant des solutions économiques et pratiques. En effet, les Français dépensent en moyenne 1 665 € par an pour se chauffer, soit un tiers de leur budget logement. à partir du moment où l’on commence à parler de thermostat, avant même de choisir un modèle plutôt qu’un autre, la question de la compatibilité de votre installation va se poser. Mais lequel choisir ? Les offres se bousculent. au départ, les thermostats connectés avaient une simple commande à distance de la température via une application smartphone. Maintenant, c’est l’automatisation des processus de contrôle qui rend les thermostats plus efficaces. Tous sont pilotables par smartphone.

QIBOX DE QIVIVO Ce thermostat est disponible en versions filaire et sans fil. Pas de zoning possible. Il s’adapte à tous les systèmes de chauffage, gaz, fuel, bois… Les capteurs de température et de présence intégrés transmettent les données à la passerelle. Après quelques semaines d’apprentissage, les habitudes de vie sont traduites en températures. Relié à la météo, Qibox s’adapte sans programmation et établit un diagnostic sur la qualité de l’isolation. Prix : 100 € + 4 € par mois pour bénéficier du pilotage et de Qidiag (diagnostic énergétique personnalisé)

NETATMO Le champion des ventes en Europe. Disponible en filaire et sans fil. Pas de zoning possible Grâce à la fonction Auto-Adapt, le thermostat gère le temps de chauffe en fonction de la température extérieure et de l’isolation de la maison. En avance sur les autres, Netatmo est compatible avec les chaudières fioul, bois, gaz et les pompes à chaleur : 1 000 modèles de chaudières sont compatibles. Le thermostat définit un programme en fonction des habitudes de vie et prend en compte l’isolation de la maison et la température extérieure– des mesures récupérées par la sonde Netatmo –, afin d’atteindre la température souhaitée au moment juste. Prix : 150 €

T TADO T Tado est compatible avec 5 000 chaudières gaz, fioul, bois et pompes à chaleur. Filaire, il nécessite un kit pour passer en sans-fil. La détection de présence dans la maison se fait grâce à un smartphone. Le thermostat coupe le chauffage dès que la géolocalisation détecte le porteur du smartphone en mouvement vers l’extérieur. Il anticipe le retour à la maison et ajuste la température. Il se connecte aux services météo. Mais ce n’est pas seulement un thermostat puisqu’il peut interagir avec d’autres équipements connectés de la maison via la plateforme cloud Thingsquare Haven, compatible IFTTT. Prix : 250 € + un abonnement annuel ou location mensuelle à 7 € environ.

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NEST LEARNING DE NEST

ECOBEE

Nest appartient à Google. Pas de zoning possible. T Très esthétique et pratique, il suffit de tourner le capot extérieur pour activer les fonctions et moduler la température. Ce thermostat affiche au centre la température, et une graduation autour de l’écran renseigne sur le temps qu’il faudra pour atteindre la température de consigne. Nest Learning fonctionne au sans-fil par Wi-Ffi et récupère en temps réel les prévisions météorologiques. Grâce à un capteur de mouvement, il apprend au fur et à mesure les habitudes de vie des habitants afin de régler au mieux le chauffage. Si le système ne détecte personne, il passe en mode auto-absence et réduit automatiquement la température de consigne. Prix : 219 €

Ecobee est un thermostat connecté qui fonctionne avec des modules. Il peut gérer 32 modules pour détecter la température des pièces et ajuster la température désirée. Il profite d’une pile bouton d’une autonomie de quatre ans qui peut être remplacée très facilement. Ecobee intègre un détecteur de mouvement, une indication sur la température et l’humidité intérieure et peut aussi être réglé selon les horaires de sommeil, quels qu’ils soient. Prix: 234 €

GREEN MOMIT Ce thermostat régule intelligemment le niveau de chauffage du logement en fonction de la météo et de la présence de ses habitants. . Doté d’un écran tactile pour une configuration totale en local ou à distance via un smartphone, le thermostat Momit permet d’éviter les problèmes de coupure électrique ou Internet. Green Momit fournit des solutions pour mesurer la consommation énergétique, stocker les données dans le cloud et les rendre accessibles aux entreprises et aux particuliers. L’offre produit du thermostat intelligent Momit est complétée par une plateforme de statistiques et d’analyse de facture énergétique en ligne disponible dans une offre baptisée Momit Energy Control. Prix : 200 €

LyRIC DE hONEyWELL y yWELL

WEEN Il s’adapte sur les chaudières gaz, fioul, électriques, les pompes à chaleur, certains poêles à granulés, mais aussi les convecteurs électriques à fils pilotes. Fonctionne par géolocalisation avec un smartphone. Il augmente et diminue la température selon la position du smartphone par rapport à la maison. Ween analyse l’inertie thermique de la maison. Prix : 250 €

Ce thermostat cumule les services : prise en compte du niveau d’humidité dans son apprentissage, visualisation des prévisions météo de la journée, système d’alerte d’irrégularités de fonctionnement de la chaudière ou de changement de filtre de climatisation, programmation de raccourcis permettant d’ajuster le fonctionnement selon des scénarios de vie… Lyric est consultable sur un smartphone, qu’il géolocalise par GPS. Ainsi, Lyric est capable de procéder à l’identification des préférences personnelles pour adapter son fonctionnement aux attentes souhaitées. Ce qui veut dire que chaque membre de la famille sera reconnu grâce à son smartphone et pourra donc apprendre à Lyric ses habitudes et souhaits. Honeywell fait partie du programme Homekit d’Apple. Prix estimé : env. 210 €

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auJouRD’huI

Les objets connectés intègrent nos vies Des établissements et des entreprises s’emparent des objets connectés pour changer leur identité, lancer des tendances, se démarquer des concurrents ou offrir de nouvelles expériences aux clients. Pour ce faire, les nouvelles technologies améliorent la qualité du service aux clients, facilite le travail de son personnel. que ce soit pour les entrepreneurs sourds et malentendants, la rapidité du service en salle ou les informations interactives fournis par Li-Fi ou LED-VLC, l’expérience client n’en est que renforcée.

SLMS CRéE LE PARCOURS Nommé Store Operations, le service managé par l’opérateur SLMS, jointventure Lucibel/Schneider Electric propose de revoir complètement la logique d’achat du client dans le magasin physique en lui faisant vivre une expérience informative et sensorielle au bon moment, au bon endroit, de manière non intrusive. A l’arrivée du client, le vendeur, qui est bien plus un conseiller, donne une tablette. En se déplaçant sous certains éclairage LED équipés de la technologie visible light communication VLC, les informations (vidéos, e-boutiques, animations...) sont visibles sur l’écran. Ceci s’effectue via une plate-forme de services numériques accessibles depuis la tablette. Nous sommes à la croisée du parcours physique et du parcours digital. Lorsque le consommateur se déplace dans les rayons et qu’il est équipé d’une tablette tactile dédiée, il a instantanément accès à une information en lien avec le produit qu’il regarde. « Il s’agit bien de lui envoyer des informations utiles, de manière simple et non-intrusive. En outre, elles s’accompagnent de jeux de lumière et de musique, afin de créer une bulle multi-sensorielle cohérente avec le produit observé et le message que l’on souhaite lui transmettre », explique Joris Gaudion, CEO de SLMS. L’interface opérateur permet au vendeur de représenter son lieu de vente et de scénariser les messages qu’il veut faire passer aux visiteurs. L’avantage de ce service est que le vendeur peut gérer plusieurs clients en même temps en leur laissant le temps de découvrir le produit. Afin de visualiser l’impact du merchandising, le service «s’interface» avec les outils CRM de la marque pour permettre l’étude statistique par zone (fréquentation des zones chaudes et des zones froides) et la compréhension du parcours client. « Store Operations est un « générateur d’émotions » pour générer plus de satisfaction client et plus de croissance. Pour l’instant, SLMS se concentre sur des secteurs porteurs comme la cosmétique, le sport, l’automobile et la décoration.

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D’AChAT CONNECTé

appLIcatIoN MobILe coNvo LIghtS Convo est une société détenue et exploitée par des sourds et malentendants et offrant à la communauté sourde des services de téléphonie vidéo et de traduction. L’application Lights permet aux utilisateurs de créer des sonneries de lumière personnalisées pour identifier les appels entrants, et d’ajuster la luminosité dans une pièce pour rendre la langue des signes plus faciles à voir à l’écran. Développée grâce à une plate-forme logicielle ouverte et novatrice de Philips Hue. Philips a ouvert son API pour créer une expérience téléphonique naturelle et facile pour la communauté des sourds et malentendants. La technologie est en cours d’adaptation en collaboration avec Philips pour permettre une plus grande automatisation domestique pour les personnes sourdes, comprenant des alertes de lumière pour les sonneries de porte et les détecteurs de fumée.

Ikea REChARGENT VOS SMARTPhONES !

Ikea vient de sortir une gamme de meubles équipés de la technologie sans fil Qi ! Cette norme permet la recharge des appareils portables (téléphones, tablettes, bracelets) par induction. T Tous les appareils compatibles avec cette norme peuvent être rechargés sans fil. D’autres appareils non compatibles, comme par exemple les iPhones, peuvent toutefois s’habiller d’une coque qui leur ajoute cette fonctionnalité. Il suffit de poser l’appareil n’importe quelle base de chargement à induction. On en trouve de toutes les formes et tous les prix. Pratiques, on trouve même des bases permettant de charger deux téléphones simultanément.

LeS objetS coNNectéS

S’INVITENT DANS LA RESTAURATION

RéALITé AUGMENTéE NIko P PAR Pour que les architectes et leurs clients puissent choisir et visualiser comment s’intègre le modèle d’interrupteur choisi, Niko vient de développer Switch Niko, l’application qui permet de visualiser en réalité augmentée les interrupteurs et les plaques de recouvrement dans l’environnement où il est prévu de les installer. Switch Niko convertit l’image sur le mur en une animation 3D. Puis il suffit de faire défiler les différentes finitions de plaques de recouvrement, sous forme d’interrupteur, prise USB, commande de variateur, prise de courant…en sauvegardant les combinaisons choisies afin de pouvoir ensuite les comparer.

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Le Who’s, bar-restaurant branché du Marais à Paris, a retenu les produits de mobilité Gear, Galaxy S5, Galaxy Tab4 et Note PRO de Samsung et l’application Menu Tactile d’Apycat, pour une gestion innovante du service en salle, au bar et en cuisine. Le système offre une communication fluidifiée pour une expérience client revisitée. En salle, chaque serveur est aujourd’hui équipé d’une Gear 2 et d’un Galaxy S5. Le smartphone leur permet de prendre les commandes auprès des clients du restaurant et de lancer instantanément la préparation des boissons et des plats. En cuisine et au bar, les commandes s’affichent en temps réel sur les tablettes Galaxy Tab4 et permettent aux cuisiniers et aux barmen d’alerter les serveurs de la disponibilité des commandes. © DR

POUR LES SOURDS ET MALENTENDANTS

Business

Électriciens, reprenez confiance : l’économie d’énergie est un atout pour vous tains installateurs ont fait le choix du protocole Zwave qui permet une installation rapide et peu coûteuse. On estime à 80 € le point installé.

Tout est électrique aujourd’hui, mais personne n’en a plus conscience. Pourtant, les besoins en électricité vont augmenter de 75 % au niveau mondial, principalement à cause de la Chine et de l’Inde, d’ici à 2030. Dans nos sociétés occidentales, ce sont les services et le développement des objets connectés au réseau qui vont faire augmenter cette consommation générale. Cependant, individuellement, chacun peut agir sur sa consommation et bénéficier d’une maison économe et confortable en intégrant les dernières technologies. En ce sens, l’électricien a un rôle de conseil et d’information à jouer. le dépassement est compris entre 100 et 150 %, et jusqu’à 30 € au-dessus de 150 %. Domotique : se former au RGE Ceux qui ne sont pas formés RGE (Reconnu garant de l’environnement) vont perdre des opportunités. Depuis que Jean-Marc Agnano, gérant de Domo Logis Tec et membre de la Fédération française de domotique a réussi à valider son métier de domoticien au RGE, tous les intégrateurs sont susceptibles d’être éligibles. Il est donc temps d’installer des compteurs de mesure énergétique un peu partout pour visualiser la consommation et proposer des améliorations. De la simple box domotique jusqu’à des solutions plus étendues, le client est à même de comprendre l’intérêt du suivi énergétique. Cer-

L’opportunité du bonus-malus À compter de 2016, le bonus-malus sur la facture d’énergie entre en vigueur pour favoriser la sobriété énergétique. Ce bonus-malus sera calculé en fonction d’un volume de base défini à partir du niveau consommé par le quart des foyers les plus sobres. Des pondérations interviendront selon le mode de chauffage et de production d’eau chaude, de la composition du foyer ainsi que de la localisation géographique. Dans ce calcul, même les résidences secondaires seront prises en compte, sur une base fixée à la moitié de la consommation annuelle d’une personne seule. Une prime de 20 € par mégawattheure non consommé par rapport au volume de base estimé est prévue. Par contre, le malus prévoit une pénalité allant jusqu’à 9 € par mégawattheure si

Se concentrer sur le chauffage Même si, en matière d’économies d’énergie, le réflexe est de changer ses fenêtres en priorité, la comparaison entre le coût est très en faveur de la domotique et permet une réduction immédiate de la facture.

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Faites la promotion du chauffage électrique… et de l’isolation ! Le coût de l’électricité a augmenté, certes. Mais rappelez à vos clients que l’énergie la moins chère est avant tout celle qu’on ne consomme pas. Un bon système de chauffage électrique allié à une bonne isolation, voilà une source d’économies d’énergie.. Installez du solaire Le solaire est une alternative intéressante, particulièrement dans le cas du chauffe-eau solaire individuel, qui va utiliser l’apport calorique gratuit de l’énergie solaire pour chauffer l’eau. Un chauffe-eau solaire garantit environ 50 % de la consommation nécessaire. Une installation photovoltaïque est toujours rentable. Changer pour l’éclairage LED Les particuliers pensent mal leur éclairage. C’est l’occasion de leur vanter les vertus basse consommation des LEDs. Et de leur donner des conseils tels que ne jamais laisser d’appareils en veille (TV, ordinateurs…), car ce mode représenterait 10 % de la facture électrique des ménages, soit en moyenne 50 € par an. Pour les aider dans cette démarche d’économies, il existe désormais des prises anti-veille qui coupent la mise en veille prolongée des appareils trop gourmands en énergie. Un petit investissement pour des économies d’électricité faciles à réaliser. Encouragez la pose d’un thermostat La domotique permet de programmer le chauffage et d’adapter son installation pour profiter des meilleures offres tarifaires d'électricité. Pour cela, il faut installer un thermostat connecté ou pas pour un pilotage à distance. Ou encore un délesteur pour, là encore, réduire la consommation d’énergie.

Etes-vous incollable sur les LED ? Si comme nous, acheter une ampoule devient un vrai casse-tête au rayon de votre supermarché entre les blanc froid, les blancs chaud, les différentes ampoules : halogènes, les fluo-compactes, LED… et les watts ou lumens… OSRAM dévoile quelques conseils pour ne puis s’y perdre !

Les Halogènes sont des ampoules classiques qui s’apparentent aux anciennes ampoules à incandescente (aussi nommées à filament) Un peu plus économe que l'incandescence (label énergétique C) contre E ou F sur les anciennes incandescences, elles ont l'avantage de s’allumer instantanément. Les Fluo compacte ou économie d’énergies sont des ampoules basse-consommation, elles produisent moins de chaleur que les lampes à incandescence et consomment jusqu'à 5 fois moins d’énergie que les lampes à incandescence. Les LED consomment jusqu’à 85% fois moins d’énergie que les lampes à incandescence. Elles peuvent sembler couteuses à l’achat mais génèrent considérablement une réduction des factures d’électricité. Pour un habitat comprenant 25 ampoules de 60W l'économie s’estime jusqu'à 500€ au bout de 3 ans ! Entièrement électronique, moins polluantes, les LED ont une durée de vie de 15 à 20 ans. La puissance : En France, la puissance a été mesurée en fonction des premières ampoules à incandescente qui consommaient 60 Watts. C’est la mesure de base qui nous sert dorénavant de repère sur la consommation des différentes ampoules : Pour 60W de puissance éclairée (ampoule classique) = une halogène consomme 45W, une Fluo-compacte 15W, une LED 10W. Avec la LED on parle maintenant de Lumens, LM. Plus le Lumen est important, plus la puissance d’ampoule sera intense. Mieux choisir : Veiller à la consommation Energie entre A et E. A savoir que le niveau A ++ est la meilleure note attribuée en termes d’économie d’énergie, à l’instar de la lettre E, qui correspond au plus énergivores. Comparer l’équivalence de la puissance de l’ampoule en watts pour la consommation réellement engendrée : Au point de vue consommation électrique, si on se base sur une ampoule à incandescence classique de 40 watts, la même puissance d’éclairage ne demandera que 6 watts à une ampoule LED, soit 85% d’économie d’énergie électrique. En effet, autrefois les watts indiquaient la puissance électrique consommée et non la quantité de lumière diffusée, qui normalement se mesure en lumens Vérifier la couleur de votre ampoule blanc chaud / blanc froid avec les kelvins : plus le taux de kelvins est élevé, puis la couleur sera froide. Plus le taux de kelvin est bas, plus la lumière sera chaude. smarthome Electricien+ n. 57 - mai/juin 2015 - 33

Domotique

Appartement en sous-traitance

A Paris, un investisseur a acheté un immeuble de 7 étages, qu’il a divisé en plusieurs lots dont un étant un quadruplex 5ème, 6ème, 7ème étages et sous-sol. Olivier Darnault, Artefact Domotique, était en charge des plans de câblage, de la réalisation des tableaux et programmation en soustraitance de l’électricien en place.

on travail a porté sur 5 points : les vidéo portier, la gestion des volets, l’alarme, la video surveillance et la supervision de l’ensemble. La demande était que les portiers devaient fonctionner pour chaque appartement, le quadruplex ne faisant qu’un seul et unique lieu. Il fallait en plus faire de l’intercom entre les 4 étages, décrit Olivier Darnault. Tous les appartements devaient fonctionner avec la même platine de rue, le quadruplex devait en plus pouvoir faire de l’intercommunication entre les 4 étages. Il y avait une gestion individuelle, centralisée par étage et globale de volets. En plus, je devais également gérer les volets, le chauffage plancher chauffant hydraulique avec pilotage des électrovannes. Le chauffage est géré par un plancher chauffant hydraulique avec un pilotage des électrovannes mais pas la lumière ce

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qui peut sembler étrange, ajoute Olivier Darnault l’intégrateur. Dans une installation domotique, la première demande est encore la gestion de la lumière, vient ensuite les volets, l’alarme puis le chauffage. Dans ce projet, tous les domaines « classiques » sont présents sauf le principale. Dans le sous-sol est installé une piscine, un hammam, une salle de massage, un sauna et une salle de cinéma. La prescription initiale était faite en KNX. L’électricien a distribué le câble « vert » KNX. Or au cours du chantier, le propriétaire à souhaiter changer d’appareillage pour passer sur des équipements Arnould. C’est ainsi qu’Olivier Darnault est arrivé en secours sur le projet. Mais pour piloter ce très grand appartement, l’électricien a passé le câble KNX mais au

Dans le sous-sol est installé une piscine, un hammam, une salle de massage, un sauna et une salle de cinéma.

dernier moment, il a été demandé de finir en MyHome de Legrand. C’est ainsi qu’Olivier Darnault est arrivé en secours. Sans modifié le câblage, l’équipe d’Artefact Domotique a pu véhiculer le protocole MyHome du Groupe Legrand (Legrand, Arnoud, Bticino) sur un câble bus KNX. Tous les produits intégrés que ce soit les commandes de volets roulants, l’alarme en volumétrie à chaque étage, les caméras sont du MyHome. Ce qui est dommage c’est que la prescription de l’électricien était faible et que le client peut être frustré du résultat par rapport à son investissement. Ainsi, il n’y a qu’une seule sonde thermique installée par étage. On est loin de multi-zone. Caractéristiques du chantier Immeubles 7 niveaux Appartement 4 étages

Câble tableaux : 4 jours homme Programmation : 6 jours homme 11 caméras 40 départs volets roulants Gestion du portier vidéo Gestion des caméras Programmation de l’alarme Gestion des électrovannes du plancher Chauffant 4 écrans tactiles 10’ 4 tableaux électrique : 1 par étage (liaison BUS volets, alarme, caméra et portier). Carte d’identité de l’intégrateur Artefact Domotique Olivier Darnault 3 allée du Mali 94260 FRESNES Téléphone : +33- 661 741 605 Courriel : contact [@] artefact-domotique.com

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Audiovidéo

Journée des partenaires S2I Courant Faible et Home Cine’feel

o-organisateurs, les deux organismes se sont réunis autour d’un objectif commun : créer un évènement fédérateur, une occasion de rencontre entre adhérents et partenaires. Une vraie réussite, tant sur le plan de la participation des nombreux professionnels que sur la qualité des échanges, riches et marquants. Les visiteurs semblait enthousiastes pour cette formule alliant l’utile à l’agréable, sans le stress et la fatigue qui accompagne souvent les grands salons, dans une atmosphère conviviale et productive, propice aux échanges entre les exposants présents et les plus de 150 visiteurs venus des 4 coins de l’hexagone. Moyens Généraux, un collège créé par le syndicat a présenté les solutions de ses partenaires spécialisés, tels que MMA ou Leascom pour la location financière des équipements et services dans le domaine tertiaire et CMI (logiciels de gestion de chantier)

La synergie entre partenaires et installateurs intégrateurs s’est opérée autour des stands, mais aussi à l’occasion d’un déjeuner informel et d’une conférence sur le thème du transfert de la bande des 700 MHz. Enfin le S2I Courant Faible a également tenu son assemblée générale annuelle regroupant les adhérents. Ce rendez-vous sera probablement reconduit l’année prochaine.

Ce 1er juin a eu lieu la première journée des partenaires du S2I Courant Faible et de Home Cine’feel, au Radisson Blue Hôtel Charles de Gaules à Roissy.

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Foire de Paris

La Fédération Française de domotique s’expose

Depuis de nombreuses années, la Foire de Paris offre à ses visiteurs l’opportunité de bénéficier de nombreux conseils utiles, concrets et gratuits délivrés par des professionnels sur les problématiques du quotidien. La Foire de Paris était le premier évènement grand public pour la FFDomotique qui y participait au côté de l’ordre des Architectes d’Ile de France, de la CAPEB et de la Chambre Professionnelle de la Médiation et de la Négociation.

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François-Xavier Jeuland sur un projet domotique concret.

déalement situé au cœur du salon, l’espace FFDomotique a accueilli énormément de visiteurs souhaitant découvrir la domotique, soumettre leurs projets personnels ou profiter d’une expertise indépendante et personnalisée. Après 2 ans de travail de fond sur les structures de l'organisation et la mise en place d'un annuaire national de professionnels qui couvre l'ensemble du territoire, il est maintenant possible d'aller au plus près des utilisateurs finaux. L'objectif était d'abord de faire connaitre les possibilités offertes par l'habitat connecté, de couper court aux clichés souvent véhiculés par les médias sur les aspects couteux, complexes et non sécurisés de la domotique et de mettre les porteurs de projets en relation directe avec un domoticien de leur secteur. Cerise sur le gâteau, près de 100 projets en Île de France et province ont été détectés. Chaque jour de 11h à midi, un spécialiste de la Fédération Française de domotique présentait ainsi des exemples d’objets connectés, de produits innovants et de projets concrets d’habitats connectés. Bien sûr, pour les personnes ayant un projet concret, des professionnels étaient présents afin de les accompagner dans leur réflexion et leur apporter une expertise indépendante et personnalisée. Le grand public est en train de s'emparer du sujet et comprend aujourd'hui l'intérêt de passer par un professionnel pour faire les bons choix. smarthome Electricien+ n. 57 - mai/juin 2015 - 37

DomoTIquE

Le Majord’home connecté de Vity Pour le développement et la commercialisation de ses produits, Vity est entourée de trois autres sociétés complémentaires, toutes liées par un seul homme : Eric Berthaud. Le PDG estime aujourd’hui posséder toutes les composantes pour créer un leader du smart home. Vity Technology apporte des dispositifs de mesure hardware, WattGo des solutions logicielles, Effineo des services d’efficacité énergétique (mesure, accompagnement des clients, coaching…) et Budget Telecom tout le service de gestion des clients au service du tableau de bord énergétique qINERGY. une offre intégrée de technologies et de services permettant aux foyers et aux professionnels de comprendre, mais également de comparer, d’agir sur leur consommation d’énergie pour mieux la maîtriser.

La médiabox MAJORD’hOME cette ette box T Tv v TnT révolutionnaire (compatible TnT2) intègre les premiers appS S T Tv v du marché pour la gestion du confort, de l’énergie et de la santé. Elle centralise les informations sur la T Tv BBTv (Broadcast et BroadBand intégré). BBTv en utilisant la norme hBBTv Les fonctions téléchargeables du majord’home proposent donc de multiples applications interactives pour le bien vivre et le bien vieillir dans l’habitat.

Premier décodeur TNT augmentée de nouvelle génération Multi Room

Applications domotiques

Elles sont disponibles/téléchargeables par internet en direct sur l’écran de la télévision, avec une navigation simple et ergonomique par une simple télécommande T Tv v: • Gestion du confort : permet le contrôle et le pilotage des volets roulants, de l’éclairage, du thermostat et des prises connectées directement depuis l’écran télévisé avec la télécommande. • Gestion de la sécurité : tous les capteurs de sécurité sont également pilotables et interrogeables sur la télévision. Des détecteurs d’ouvertures, capteurs et sirènes sont installés dans la maison et directement reliés à la médiabox maJoRD’homE ainsi toutes les alertes arrivent sur l’écran de télévision en temps réel. • Surveillance : une caméra de surveillance ou un portier peuvent être connectés à la médiabox et cela permet de voir en direct et en temps réel, sur la télévision, sans bouger du canapé, qui a sonné et s’est présenté à la porte, ou qui est entré dans la propriété.

Autonomie à domicile

Les multiples capteurs bluetooth installés et mis à disposition du senior sont connectés à la mediabox et rend le maintien à domicile accessible grâce aux différents services pour la santé et l’autonomie comme entre autres la détection de chute, la prise de tension, et autres, toujours disponible en direct sur la télévision pour leur utilisation, leur gestion et les alertes associées. Le maintien du lien social et les loisirs fait aussi partie du service 38 - SMaRThoME ELECTRICIEN+ N. 57 - MaI/juIN 2015

v véritable serveur multimedia, maJoRD’homE de vITY permet de regarder et d’enregistrer jusqu’à 4 programmes TnT hD en simultané sur T Tv v, pc, tablette et Smartphone en streaming div, rect WIFI et cela sans changer l’installation et l’antenne TnT ! contrôle 3 h de direct et REpLa LaY La aY hD.

avec différents jeux disponibles spécialisés pour seniors, ainsi que des communications possibles par vidéo avec la famille ou le personnel aidant depuis la télévision, sans pour autant perdre de vue le programme en cours.

Maitrise de l’énergie

Grâce au capteur de mesure de vity et au service suivi conso qinergy, la personne peut voit en temps réel la consommation énergétique de son logement • Le tableau de bord : permet de voir la consommation en temps réel en kWh, en Euro et en g co², et la consommation des 7 derniers jours. • historique : permet de visualiser le rapport de consommation par jours ou par mois, le cumul annuel et l’estimation des dépenses en euros. • objectifs : les objectifs annuels, les prévisions de consommation annuelles, la jauge du cumulé par rapport à l’objectif L'une des particularités de la solution qinergy réside dans l'algorithme mis en place par les ingénieurs qui ont conçu le système. chaque appareil de la maison ayant des caractéristiques de consommation spécifiques, qinergy est capable de décomposer la consommation globale pour reconnaître celle qui est liée à chacun des appareils de la maison. c'est de cette façon que les courbes de consommation sont réalisées : dès qu'un appareil est branché et utilisé, non seulement sa consommation est détectée, mais le système est également capable de l'isoler.

uno RT est un compteur multi-fluide intelligent. Il dispose des moyens de mesure et de connectivité permettant de répondre aux exigences de la RT 2012. uNo RT permet une mise en œuvre simple et fiable des mesures énergétiques de l’habitat et dispose d’une capacité de stockage des données. Transmission des informations sur une plateforme de service via Internet. Pour réaliser ces mesures uNo RT intègre des interfaces multi-capteurs (pince ampérométriques, lecteurs optiques, interface TIC, port MBuS et WMBuS). uno RT dispose de 3 entrées impulsionnelles et jusqu’à quatre pinces peuvent être directement y être reliées.

Kit UNO DIRECT Le kit uno Direct est un compteur de mesure électrique pour permettant le comptage en temps réel de l’intégralité de la consommation électrique du logement ou d’équipements spécifiques comme le chauffage, le réseau de prises ou tout simplement un appareil électroménager tel un four. uno Direct peut s’installer très facilement dans des logements grâce à sa communication sans fil.

Vity Technology PME spécialisée dans la domotique qui développe et déploie des solutions hardware sur tout le marché de la maison connectée et a notamment lancé deux capteurs de mesure énergétique électrique et multi fluide, destiné au secteur résidentiel individuel, collectif et au tertiaire.

Effineo Commercialisation BtoB de solutions d’efficacité énergétique. Effineo est un opérateur de services d’efficacité énergétique aidant à la maîtrise des consommations d’énergie dans le logement collectif. La société propose des solutions clés-en-main de télé relève, de réponse à la RT2012 et de coaching énergétique aux gestionnaires d’immeubles, aux acteurs du bâtiment ainsi qu’aux entreprises.

Budget Telecom Commercialisation BtoC de solutions télécoms et d’efficacité énergétique, et notamment du service qinergy intégré dans la Mediabox MajoRD’hoME. qINERGY est un service pour visualiser en temps réel, comprendre et maîtriser sa consommation électrique. qinergy permet aux utilisateurs de voir au fil de la journée leur consommation et donc de contrôler leurs dépenses, de maitriser ses consommations et réduire sa facture.

Wattgo Solutions logicielles d’analyse et d’optimisation de consommation électrique par usage. La société WattGo propose des solutions software de type BIG DaTa pour la mesure de la consommation énergétique. La société a notamment créé a avec aFP le premier baromètre Powermetrix, qui est le Médiamétrie de l’électricité en France, à partir d’un panel de 1 500 foyers français.

Toutes ces applications sont présentes et consultables sur l’écran de la télévision. Pour les rendre opérationnelles, des capteurs, compteurs et détecteurs développé par Vity sont intégrés dans les différentes offres de pack que la société propose. Grâce à cet ensemble de solutions et de services disponibles sur TouS les écrans de l’habitat, le client a dans les mains tous les outils simples d’utilisation et de mise en œuvre pour devenir un consomm’acteur, c’est-à-dire quelqu’un qui ne subit pas sa consommation mais agit à travers sa consommation.

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Multi-énergie (eau, gaz, électricité) l’UNO RT

Electricité

Theben

Finder

ABB

Projecteur à LED de 30 watts avec détecteur de mouvements

Relais bistrables série RB de Finder

Systèmes de gaines flexibles Adaptaflex

Conçu pour commander automatiquement l’éclairage extérieur en fonction de la luminosité naturelle et du mouvement, ce projecteur a une faible consommation en veille de 0,5 W max. La puissance lumineuse élevée de 2 310 lumens et la température de couleur de 5 000 Kelvin de sa LED assurent une visibilité claire et nette, de jour (temps couvert) comme de nuit. Prévu pour un montage au mur, theLeda E30 se règle rapidement à l’aide d’un tournevis grâce aux potentiomètres facilement accessibles sous le détecteur. Il bénéficie d’un design sobre et compact qui s’adapte à tous les extérieurs. Existe en version 10 W et 20 W.

Ces relais sont utilisés principalement dans le domaine de la distribution d’énergie pour la gestion des sectionneurs et disjoncteurs Haute Tension. Ils peuvent être commandés localement par deux boutons SET ou RESET en façade ou à distance selon le raccordement effectué. Cette série RB peut être modulaire ou embrochable sur support (série 9021). Dotés de 2 ou 4 contacts 8A, ils possèdent également diverses tensions d'alimentation (24 / 48 / 110…125 / 220…250 V DC).

Associant une conception novatrice à une fabrication de haute qualité, cette gamme couvre les systèmes de gaines flexibles métalliques et plastiques pour la protection des câbles d’alimentation et de communication. Adaptaflex sont conçus et testés pour résister à des vibrations constantes et des entrées d’eau, résistent à la corrosion et sont disponibles dans des matériaux sans halogène, à faible toxicité. Vaste éventail de marchés : construction commerciale, machinerie, ferroviaire / Infrastructure, marine, mécanique, sécurité/TV en circuit fermé, câblage de données, alimentation sensible…

Pontarlier Electronique by Catu

Fronius

Testo

Mesureur de continuité C’Diag Touch

Onduleur Fronius Primo

Made in France, ce mesureur est spécialement étudié pour les mesures dans le cadre des contrôles obligatoires des installations tertiaires et industrielles basse tension. Compact avec une pointe de touche intégrée, l’utilisation de C’Diag Touch ne demande qu’une seule main. Son écran LCD couleur rend la lecture de la mesure simple et immédiatement interprétable grâce au changement de couleur, du vert au rouge, au-delà du seuil de conformité. Equipé d’un avertisseur sonore et une indication de tension dangereuse sur le circuit de terre. 3 000 mesures sans changement de piles.

Fronius Primo, tout dernier représentant de la génération SnapINverter, introduit sur le marché un pendant monophasé au Fronius Symo triphasé. Cet onduleur se caractérise par une gestion optimisée de l’énergie, une communication globale des données et de nombreuses interfaces. Pour les propriétaires de maisons individuelles, il est synonyme de degré d’autonomie et de sécurité élevés. Les onduleurs de la gamme Fronius Primo fonctionnent sans transformateur et sont dotés d’une puissance allant de 3,0 à 8,2 kW. Ils sont disponibles depuis le mois d’avril. Le Fronius Primo convient tout autant pour les nouvelles installations photovoltaïques que comme onduleur de rééquipement.

Mesure pour la mise en service et l’entretien des installations frigorifiques et pompes à chaleur Testo 55x

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Le Testo 550 convient la mise en service et d’entretien. Son bloc de vannes métallique à 3 voies, doté de 3 raccords et de 3 supports pour flexibles, garantit un travail simple et rapide. Le calcul des températures de surchauffe et de sous-refroidissement en temps réel est assuré par deux sondes de température externes. La plage de pression est portée à 60 bars et l’autonomie étendue à 250 heures. 60 fluides frigorigènes courants sont également désormais enregistrés dans les appareils. La connexion sans fil permet aux utilisateurs de consulter, confortablement, les données de mesure enregistrées par les analyseurs froid Testo 55x sur leur Smartphone ou tablette.

éclairage

LEDON

SLV

Havells Sylvania

Spots LED avec 90 Ra

Nouveau projecteur LED extra-plat SPOODI

Lampe halogène RefLED+ ES50 V2

Les nouveaux spots MR 16 du fournisseur haut de gamme Autrichien LEDON Lamp ne convainquent pas seulement par leur design et leur module CoB avec réflecteur optique, mais également par leur rendu des couleurs de 90 ra. Ils sont disponibles dans plusieurs versions, jusqu´à 345 lumens. Ils sont les solutions de remplacement 1:1 aux spots halogènes classiques avec culot GU10 et GU5.3. Les économies d´énergie et léfficacité de la technologie LED permettent léxcellente classification A+. Le nouveau spot GU 10 de LEDON offre un fabuleux flux lumineux de 120 lumens avec une consommation d´énergie de seulement 2 watts. Cést pour cela qu’il se classe premier en termes défficacité et obtient la classe énergétique la plus haute A++.

Equipé d’une source COB LED 8.3 W (puissance totale 10 W), en LED blanc chaud 3000 K, 760 lm, IRC > 80, le projecteur SPOODI met en lumière les espaces extérieurs. Il peut être installé sur une façade ou planté dans le gazon par le biais d’un piquet. Disponible en coloris gris argent (ref. 232804) ou noir (ref. 232800), IP55, ce prêt-à-brancher orientable éclairera efficacement arbres, bosquets, massifs ou terrasses grâce à son faisceau de 90°.

Totalement retrofit avec les lampes halogènes 50 W, la RefLED+ ES50 V2 offre un excellent rendu des couleurs, avec un allumage instantané à 100 % de flux et un seul faisceau lumineux. 3 températures de couleur : blanc confort (2700 K), blanc chaud (3000 K) et blanc froid (4000 K). La RefLED+ ES50 V2 est disponible en version dimmable et non dimmable, en équivalence 50 w pour un flux de 360 lm. Spot encastré LED orientable IP23 & IP44 décliné en version aluminium brossé ou blanc.

Lucibel

Gewiss

Meljac

Downlight essentiel

Gamme intérieure LED Astrid

Spots carrés

Voici un remplaçant idéal pour les downlight Fluo-compacts. Grâce à une économie d’énergie de plus de 50 %, sa maintenance est drastiquement réduite (30 000 h de durée de vie). Son installation est extrêmement facilitée par son driver intégré avec raccordement direct au primaire. Design compact, léger, avec faible hauteur d’encastrement (< 90 mm). Disponible en 3 diamètres d’encastrement (125, 150 et 200 mm). Diffusion homogène de la lumière et un très bon rendu des couleurs (IRC > 85), grâce à l’utilisation de LED Osram. 3 températures de couleur : 3000 Kelvins (Blanc Chaud), 4000 Kelvins (Blanc Neutre) et 6000 Kelvins (Blanc Froid).

Destinée aux bureaux, salles d’attente, de conférences, couloirs, réceptions…, Astrid existe en version 600 x 600 encastrée ou en plafonnier (36 W de consommation réelle) ou 300 x 1200 pour faux plafond. Astrid est dotée d’optiques diffusantes pour les applications les plus courantes ou basse luminance pour limiter davantage la fatigue visuelle des utilisateurs. La version graduable prend en compte la présence ou l’absence des occupant du local et/ou l’apport de lumière extérieure ; dans ce cas l’économie d’énergie peut atteindre de 70 à 80 %. La gamme d’éclairage intérieur est complétée par les séries Round et Square, 1 850 Lm 20 W et 3 060 Lm 30 W.

Les collections en laiton avec des spots carrés, fixes et orientables sont disponible dans les 25 finitions de la marque pour s’harmoniser avec les interrupteurs, thermostats, liseuses ou lampes. Conçus pour recevoir, au choix, des ampoules halogènes ou à LED, ils sont personnalisables en d’autres formats (rond, octogonal, etc.), chanfreinés ou non, sur demande des clients. La gamme sera amenée à évoluer avec des nouveaux modèles et des doubles spots. Installation possible en rénovation. Remplacement simple de l’ampoule sans retirer le spot.. Prix conseillé : de 90 à 120 € HAT.

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multimédia

Sony

Cabasse

Divacore

Vidéoprojecteur 4K ultracourte focale Life Space UX

Streaming haute-fidélité Stream AMP 100

Enceinte Bluetooth Ktulu II

Transformer le salon en une véritable salle de cinéma, avec une image de 66 à 147 pouces (3,74 mètres) avec une clarté quatre fois supérieure à celle d’une image Full HD en le positionnant contre un mur. Ce vidéoprojecteur Ultra HD 4K a une luminosité de 2 000 lumens disponibles avec une lampe laser. Le LSPXW1 offre une excellente qualité de reproduction des couleurs. Le système audio affiche une puissance de 80 watts. Le dispositif comporte quatre entrées HDMI, une prise USB et un port Ethernet. La lampe dont il est équipé a une durée de vie dix fois supérieure à celles proposées dans les autres vidéoprojecteurs. Résolution est de 4 096 x 2 160 pixels.

Le Stream AMP 100 est un amplificateur réseau Haute-Fidélité parmi les plus complets du marché permettant la lecture de musiques stockée localement ou en ligne. Il dispose de connectiques Wi-Fi Direct, Bluetooth Apt-X, NFC et Ethernet ainsi que d’une entrée audio numérique optique, deux entrées analogiques et d’un port USB. Il peut donc accéder à la musique stockée sur un smartphone, tablette, ordinateur, disque dur NAS, services de musiques en ligne, capter les webradios du monde entier mais également utiliser les services de streaming Deezer et Spotify. La technologie unique DEAP qui optimise la restitution sonore des enceintes selon leur emplacement dans la pièce.

Peu connu, le français Divacore sort une enceinte nomade Bluetooth très. Ce système audio 2.1 dispose d’une autonomie record de 35 heures d’écoute non-stop. 3 boutons sont disposés au-dessus : appairage Bluetooth par une LED bleue, diminution du volume/morceau précédent et augmentation du volume/morceau suivant. Connectique standard : l'entrée auxiliaire, la mise sous/hors tension, un port micro-USB pour recharger l'enceinte et un autre port USB (5 V) pour la recharge de smartphones ou de tablettes. La Ktulu II dispose à l’arrière d’une entrée ligne (format mini jack) et de deux prises USB.

Deltadore

Thomson

ABB

Solution domotique Tydom

Electrovanne télécommandée Passerelle KNX EnOcean pour arrosage intelligent EG/A 32.2.1

Tydom est une application unique capable de piloter simplement et intuitivement les centaines d’objets connectés de la maison : volets, éclairages, chauffage, alarme et même les appareils audio et vidéo. 3 solutions. Tydom 1.0 à 119 € pour gérer l’alarme, le chauffage, les éclairages et les ouvrants. Pour Tydom 2.0, est ajoutée la vidéo protection. Tydom gère en plusla HiFi et la TV/home cinéma. TYDOM peut gérer jusqu’à 10 logements différents. La technologie Home Cloud® de Delta Dore fait de Tydom la seule solution domotique qui préserve la vie privée en stockant les données personnelles dans la box.

Ce « robinet » intelligent, s'installe directement sur le circuit d'arrosage du jardin et permet, grâce à la prise extérieure fournie dans le kit, de piloter à distance le démarrage ou l'arrêt de l'arrosage. Très facile à installer, elle ne dispose d’aucun raccord électrique. Avec la station météo virtuelle de Thombox, il est possible de déclencher ou non l'arrosage automatique du jardin en fonction du jour, de l'heure, de la pluie, de la température (gel, canicule),... Mais aussi, d'arroser plus ou moins longtemps si le sol le demande avec une sonde d'humidité extérieure, prochainement disponible.

domotique

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Produit de petite taille, la passerelle s’installe simplement et rapidement d’autant qu’elle ne nécessite aucune source d’alimentation externe (le bus KNX sert d’alimentation). Il est possible de programmer 253 appareils KNX. Communication bidirectionnelle. Intégration facile et rapide avec la passerelle pour l’air conditionné. La qualité du signal EnOcean est visible sur l’écran ce qui un diagnostic rapide. Sécurité des données grâce au capteur EnOcean. Configuration simple et intuitive grâce au plugin ETS.

“ Cédric Paga

L’entreprise de Cédric Paga compte 8 personnes. Créée en 2010 à Agen, elle réalise un chiffre d’affaires de presque 1 million d’euros. Cédric est spécialisé dans la préfabrication sur mesure d’installations électriques, thermiques et domotiques. Coup de projecteur sur un électricien en pleine croissance. Qu’est-ce qui t’a amené à l’électricité et à te lancer dans le chauffage ? J’étais automaticien technicien de maintenance dans un laboratoire pharmaceutique, et la domotique me plaisait bien. Je me suis lancé, je ne voulais pas faire d’électricité classique, mais seulement de l’intégration domotique. J’ai vite compris que le marché n’était pas forcément mûr et que je devais trouver quelque chose pour me différencier et, surtout, faire en sorte que ça soit accessible à tous. Il fallait aider les électriciens à installer et que je trouve une idée pour être moins présent sur le chantier. J’ai choisi la préfabrication de pieuvres. Et puis j’ai racheté un petit plombier, il y a un an. Je me suis aperçu au cours de mes chantiers que les plombiers n’étaient pas prêts à marier une maison domotique avec leurs systèmes. Nous n’avions jamais ce que nous voulions. Donc

Nous sommes là pour accompagner les électriciens ou les particuliers. Nous travaillons sur la confiance.

je fais ma plomberie, au moins je suis sûr de ce que je vais faire. Si j’ai des circulateurs et que je veux gérer un plancher chauffant avec un ballon tampon, c’est plus facile pour moi d’être en amont. Les plombiers ne savent pas le chiffrer donc tu te retrouves sur le fait accompli avec ou sans ta prescription. Mon business aujourd’hui vient des pieuvres. Et ce sont les pieuvres électriques et le chauffage qui supportent la domotique, pas l’inverse. Comment s’est déroulée l’industrialisation des pieuvres ? Cela faisait six mois à peine que j’avais créé ma boîte quand j’ai décidé de faire des pieuvres. Cette technique est principalement destinée aux logements collectifs neufs et à la maison neuve. Tu as toujours le même problème. C’est-à-dire que le plaquiste veut travailler rapidement et tu n’as pas assez de temps pour installer. Rares sont les électriciens qui préparent tout à l’avance. J’ai donc loué un bâtiment dans une zone artisanale. Au tout début, je le faisais pour moi, puis j’ai commencé à en vendre un peu partout autour d’Agen. Maintenant, je vais à Bordeaux et Toulouse. J’ai automatisé les processus avec des étapes de contrôle qualité. J’ai surtout formé mes gars pour qu’ils comprennent bien ce qu’ils faisaient et nous n’avons que très peu de problèmes sur nos chantiers. Tout est étiqueté. Pour nos propres clients, même le

tableau est marqué et paramétré. Un fil porte une couleur et un numéro ; un numéro va sur un bornier. J’ai également développé à partir d’un logiciel que j’ai acheté et qui nous calcule toutes les longueurs. Tu fais l’implantation, et le logiciel numérote chaque chose que tu as précisée. À partir de là, tout est calculé. Comment qualifierais-tu la « philosophie » de Paga ? Nous sommes là pour accompagner les électriciens ou les particuliers. Nous travaillons sur la confiance. Je ne sais pas l’expliquer, mais nos clients reviennent. Les pieuvres sont préparées et nous programmons à la demande. On part sur un canevas qu’on a l’habitude de faire en une liste de scénarios. C’est l’électricien qui valide telle ou telle chose avec son client. C’est à partir de ces informations que l’on paramètre. S’il faut intervenir sur le chantier, on se déplace. Aujourd’hui, je vends plus aux particuliers qu’aux électriciens. Mais la tendance commence à s’inverser. L’électricien est sur la réserve et il ne sait pas bien vendre la domotique. C’est toujours plus facile de vendre quelque chose qu’on maîtrise. C’est un cercle vicieux. Peut-être, un jour, voudront-ils plonger dans le grand bain ? Ils ont besoin d’être soutenus par des intégrateurs. Nous, on va créer du besoin sur lequel l’électricien ne peut pas répondre. Il faut donner l’envie au client de passer à la domotique.

smarthome Electricien+ n. 57 - mai/juin 2015 - 43