DOSSIER
INTÉGRATION Les pré-requis d'un Home Cinéma Retrouvez la version ebook sur www.filiere-3e.fr Une publication de 3eMédias
INTERVIEW Jean-Marc Vogel CEO Ledvance LE POINT SUR Les blocs de jonction DIRIGER SON ENTREPRISE Les critères de choix des leds ISSN : 2297-098X
ELECTRICIEN+ N. 62 - JUIN 2016
Qui est propriétaire de l’objet connecté ?
David Le Souder
M
oi ou l’éditeur du logiciel ? La révolution numérique est passée par là. Tout ou presque sera connecté dans les années à venir. Les gens commencent à intégrer des objets connectés dans leur vie quotidienne. Pour beaucoup de joggers, par exemple, il n’est plus concevable de partir courir sans sa montre pour récupérer les données. Plus besoin d’anticiper sa sortie pour connaître la distance parcourue et la vitesse moyenne. On peut s’interroger, au passage : cette liberté nouvelle ne nous aliène-t-elle pas à des technologies là où il n’y en avait pas besoin ? De son côté, la domotique poursuit son développement, et les derniers programmes immobiliers intègrent plus ou moins de fonctionnalités à la livraison. Cette connectivité accrue de l’habitat augmente la valeur marchande du bien. Disposer d’un logement sans connexion Internet, ni prise RJ45, ni réseau 3G n’est aujourd’hui plus admissible. Mais comment faire pour que tous ces produits ne soient obsolètes trop rapidement ? Loin de moi l’idée de dénigrer toutes les start-up naissantes, car elles seules peuvent faire bouger les lignes d’un marché verrouillé. Mais cette ruée vers les objets connectés n’est-elle pas, paradoxalement, un fil à la patte ? En effet, plus que l’objet, ce sont bien son usage et le service apporté que les gens achètent. Les derniers exemples montrent que la loi économique s’applique à toutes les entreprises, surtout les petites. Que ce soit Nabaztag ou Karotz, les deux serveurs communicants en forme de lapins n’ont pas survécu à l’arrivée de concurrents. Par chance, le service est maintenu artificiellement par des aficionados de la marque qui continuent de faire vivre des serveurs, mais la société est fermée. Depuis le 15 mai 2016, les services de Revolv, hub domotique racheté par Nest, propriété de Google, sont également fermés. Google a utilisé les compétences et les données de Revolv, puis a intentionnellement décidé d’arrêter la vente des produits, et enfin son service. Ainsi, l’alarme, l’éclairage et le multimédia des maisons équipées Revolv ne fonctionnent plus. Fin des services. Si les fonctionnalités et les services de Revolv avaient été intégrés à la box, et non dans le Cloud, les fonctions seraient encore actives. Si nous sommes propriétaires des objets, mais que les services ne sont pas intrinsèquement intégrés aux produits, nous perdons l’utilité même du produit, et du coup sa propriété. Google, Apple ou d’autres géants annoncent leur maison 100 % connectée pour bientôt. Quelle garantie dispose l’acheteur que le service perdurera dans les cinquante ans à venir ? Un tournevis continue sa mission même si le fabricant met la clé sous la porte. Si Google décide d’arrêter Android, le téléphone, dans le plus bel état, n’a plus aucune utilité. Les objets et la maison connectés ouvrent un nouvel univers de confort et de services. Mais il faut être vigilant et informé pour savoir ce que nous acceptons de déléguer ou non. Nous sommes tous à la merci des éditeurs de logiciels et de leur bon vouloir. Ce sont eux qui choisissent les règles du jeu. Un objet connecté n’a de valeur que par son service. Sans service, le matériel ne vaut plus rien et a perdu toute utilité. David Le Souder
SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 62 - JUIN 2016 - 3
Le magazine du smart-home et de l’électricité (résidentiel, collectif et petit tertiaire)
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TENDANCES ET MARCHÉS
6 Electricité : Resi9, le tableau électrique esthétique et personnalisable 7 Maintenance : Précaution sur les gaz HFO 8 A LIRE
10 INTERVIEW 10 Jean-Marc Vogel, CEO Ledvance
14 DOSSIER 12 Home cinéma : Les prérequis techniques et le son
22 TECHNIQUE 22 La compensation d’énergie réactive pour accroître l’efficacité énergétique
3e Médias 39 Rue Jean-Baptiste Pigalle 75009 Paris tél : + 33 (0)9 82 34 89 62 fax : + 33 (0)1 44 92 50 51
34 LETTRE
Directeur de la publication : Jean Tillinac
34 Retour sur les Rencontres Croissance et Technologie CSEEE
38 Lumière sur la Tour CMA CGM : Une solution KNX d’exception
Conception et réalisation : Planète Graphique Studio 95, boulevard Berthier, 75017 Paris
39 L'ACTUALITÉ DE LA FFD
Impression : imprimerie de Champagne, 52200 Langres
39 La FFDomotique sur tous les fronts
Routage : ARS
40 TEST
© 3e Médias, Paris. Reproduction interdite. Toutefois, des photocopies peuvent être réalisées avec l’autorisation de l’éditeur.
40 Test du Voltaware : Diagnostiqueur de consommation électrique
42 APPLICATION
24 Blocs de jonction : Des technologies qui s’adaptent à toutes les applications et exigences environnementales
26 PORTRAIT
46 VIE CONNECTÉE
26 Sophie Baron, la bâtisseuse
27 AVIS D'EXPERT 27 Christophe Bourges, Directeur Europe du Sud et Afrique chez Lutron 28 Mathieu Perchais, Président de FIDELISE 29 Yves Ackermann, Directeur Segments Stratégiques Europe, HID Global
31 DIRIGER SON ENTREPRISE 31 Éclairage : Ne choisissez plus vos luminaires LED comme avant
Relations lecteurs : Solène Collat Publicité : Sandrine de Montmorillon 06 51 30 28 68 - sdm@filiere-3e.fr
38 S2ICF
42 Domotique : Résidence de prestige, à Cannes équipée Niko 43 Chantier naval branché : Les cinq piliers d’ims Shipyard 44 Domotique : La maison de l’intelligence
24 LE POINT SUR
Rédacteur en chef : David Le Souder
46 Service : Le secret de la réussite des objets connectés
48 C'ÉTAIT AVANT 49 PRODUITS 54 3 QUESTIONS À 54 Christophe Baudin, Directeur clients et opérations d’HomeServe France
Dépôt légal : juin 2016 L'Electricien est un périodique inscrit à la Commission paritaire des publications et agences de presse sous le n° : 0617 T 92734
LISTE DES ANNONCEURS Citroën................................. 2e de couv Son & image........................ 3e de couv Dymo................................... 4e de couv Abonnement Electricien+.................. 4 EDF..................................................... 9 Expoprotection................................... 9 Ledvance.............................. 17, 19, 21 Préventica......................................... 23 Hager................................................ 33 Saia Burgess Controls...................... 41 Equip Hotel....................................... 52 Retrouvez la lettre de la CSEEE à l’intérieur de ce numéro.
SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 62 - JUIN 2016 - 5
Philippe de Beco
est élu Président de la FNAS (Fédération française des négociants en appareils sanitaires, chauffage, climatisation et canalisations). Il occupe le poste de Président du Directoire du Groupe Socoda et est administrateur de la FFQ (quincaillerie), FGME (électricité), FND (décoration) et membre du CLAB comme suppléant pour la filière électrique.
Christophe Fliou
devient responsable de la prescription chez Helvar. L’objectif de cette création de poste est de renforcer sa présence dans les projets de gestion d’éclairage en France. Il était auparavant Key Account Manager chez General Electric.
ELECTRICITÉ
Resi9, le tableau électrique esthétique et personnalisable
E
nfin ! Il aura fallu attendre des décennies pour que le tableau électrique soit beau. Avec Resi9 de Schneider Electric, le coffret électrique devient un élément de décoration à part entière. Il ne se cache plus ! Les portes du coffret sont personnalisables. Assorti à la gamme de prises et interrupteurs Odace, il est disponible en plusieurs finitions : revêtement bois nordique, art moderne, miroir, aluminium brossé, surface aimantée ou tableau blanc pour servir de pense-bête, jeux de transparences... Facile à installer, le coffret Resi9 offre non seulement l’esthétique d’un nouveau design, mais aussi la souplesse d’un tableau électrique
connecté sur mesure. Système à fixation rapide sans outils, clips démontables, réglage en hauteur, coffrets avec rail DIN amovible facilitant le passage des câbles... : Resi9 ne fait aucun compromis sur l’ergonomie d’installation. Conditionné dans le packaging le plus court du marché, Resi9 se transporte très facilement.
AUTOENTREPRENEUR
La menace s’atténue
L
dirigeant de BH Technologies (38, Grenoble), une PME de 40 personnes, a été élu président du Cluster Lumière. Il était à la tête du groupe « éclairage public intelligent " au sein du Gimelec.
es professionnels du bâtiment pestent sur la concurrence déloyale que leur feraient les autoentrepreneurs. Avec des charges très faibles, les tarifs présentés sont bien plus bas. Mais après trois ans de création, seuls 30 % des autoentrepreneurs sont encore actifs après trois ans d’activité, révèle une étude Insee Première. Parmi les 62 % qui ont démarré réellement une activité, 49 % sont pérennes à trois ans, soit beaucoup moins que les créateurs d’entreprises individuelles classiques de la même génération (62 %), complète l’Insee.
DOMILIANCE : DEUX LEADERS DE LA SILVER ECONOMIE S’UNISSENT
E.ON CONNECTING ENERGIES ACQUIERT OPUS LIGHT
Bluelinea, opérateur d’objets et services connectés dédiés à la santé, et Indépendance Royale, expert en maintien à domicile, sont fiers d’annoncer la création de Domiliance, la première plateforme intégrant l’ensemble des équipements physiques et numériques au domicile des seniors. Acteurs de référence dans le domaine de l’autonomie des seniors, ces deux sociétés ont décidé d’allier leurs compétences et leur savoirfaire pour favoriser l’accès à l’ensemble des solutions et services permettant de vivre chez soi en toute sérénité.
Ce bureau d’études français reconnu pour ses solutions performantes en matière d’éclairage vient compléter l’offre de services d’efficacité énergétique d’E.ON Connecting Energies dont le spectre s’étend dorénavant de l’optimisation des installations d’éclairage à celle de chauffage, climatisation, ventilation, GTB/GTC, air comprimé et récupération d’énergie.
Philippe Badaroux,
© DR
NOMINATIONS
LA SOLUTION ‘PICK AND MIX’ D’IDEAL NETWORKS Le nouveau "Générateur de devis" en ligne d’IDEAL Networks permet aux installateurs de
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C’est donc bien sur le service que l’installateur doit se concentrer pour apporter aux clients la différence de cette potentielle concurrence que sont les autoentrepreneurs.
câbles de réseau de sélectionner aisément un kit certificateur de câbles qui correspond aux besoins spécifiques de leur profession, contribuant ainsi à faire baisser les coûts d’achats. IDEAL Networks a lancé le certificateur de câbles LanTEK III, qui a été élaboré afin de réduire les coûts et d’augmenter la productivité lors de l’installation de câblages de réseaux informatiques.
ECLAIRAGE Les Journées Nationales de l’Eclairage (JNL 2016) de l’Association Française de l’Eclairage se tiendront cette année à Lyon, les 12 et 13 septembre 2016 (Cité Centre de Congrès). Et auront pour thème : « De la transition à l’action éclairagiste »
MAINTENANCE
AGENDA
Précaution sur les gaz HFO
A
fin de réduire l’impact des gaz à effet de serre sur le réchauffement climatique, le règlement F-Gaz impose la diminution progressive des quantités de fluides réfrigérants hydrofluorocarbones (HFC-134a) de 79 % en 2030 et l’introduction des fluides frigorigènes sans impact sur la couche d’ozone et à faible PRP : les HFO-1234yf. Ainsi les nouveaux refroidisseurs à condensation par air utilisent ce gaz qui est légèrement volatile. Pour éviter une concentration de gaz HFO, les
armoires électriques sont pressurisées avec une extraction d’air forcée en dehors de la pièce. Il est donc très important d’avoir conscience des règles de sécurité d’un travail en ambiance potentiellement inflammable. La maintenance électrique dans ces zones devra faire l’objet de formation Hygiène et sécurité pour les techniciens qualifiés en entretien et réparation. Carrier est le premier fabricant à équiper ces refroidisseurs en HFO. Un article Technique dans le prochain Electricien+ précisera exactement les informations.
IoT WEEK Où : Euratechnologies Lille et région Hauts-de-France (Nord-Pas de Calais – Picardie) Quand : 27 au 29 juin 2016
SALON INTELLIGENT BUILDING SYSTEMS Où : Paris Expo, Porte de Versailles Quand : 8 au 9 novembre 2016
SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE
Comment protéger mes
données et mes équipements ?
I
nnondations, canicule, tempêtes, accident sont de plus en plus nombreux. Un problème électrique est une des 9 perturbations reconnues impactant la qualité du réseau et/ou sa disponibilité. Dans la plupart des cas, les perturbations électriques ont lieu dans des bâtiments ou locaux privés et ne sont pas publiées publiquement. Il y a donc en l’occurrence tous les jours, bien plus de coupures de courant en France que vous trouverez dans le traqueur de coupures Les solutions d’Eaton Power Quality dépolluent, sécurisent et fiabilisent l’énergie pour les applications critiques, apportant ainsi une continuité d’activité sans aucune interruption. Chacun de ces 9 problèmes est une menace pour les équipements, le réseau et plus largement l’entreprise. Une coupure, même de quelques secondes peut avoir un impact financier conséquent ! Différentes études montrent que les entreprises perdent chaque année plusieurs milliers d’euros à cause de panne électrique…le prix à payer pour ne pas avoir une protection électrique efficace ne représentant qu’une infime partie de votre investissement en matériels informatiques. En tant qu’installateur, il est de votre devoir de faire prendre conscience du problème et des mesures préventives, telles que l’installation d’infrastructures de production électrique fiables capables de protéger contre les pannes de courant coûteuses et potentiellement dévastatrices. C’est seulement en prenant ce type de mesures que la continuité des activités pourra être maintenue et toute perturbation minimisée.
PLM ADHÈRE À KNX L’École des Métiers de l'Énergie Paul-Louis Merlin, école de l'entreprise Schneider Electric, forme des techniciens supérieurs spécialistes du domaine de la gestion de l’énergie et des automatismes du bâtiment. Gratuite et ouverte à tous, elle propose en particulier une formation au BTS « FED- Domotique & Bâtiments Communicants » : les jeunes diplômés sont capables de couvrir techniquement toutes les différentes étapes d’une affaire, de l'élaboration d'une proposition commerciale à la conception, jusqu'à la mise en service.
SHOWROOM DOMOTIQUE À CAEN Partenaire de Deltadore, Charles-Henri Dubois et Pascal Hamelin, Cingal Electricité, ont créé Zen l’Habitat
Connecté, un show room domotique Cosy pour faire découvrir les possibilités offertes par ladomotique d’aujourd’hui, simple et accessible à tous, pour plus de confort et d’économies, et multimarque.
SONEPAR ET LES ENERGY & SUSTAINABILITY WEEKS Du 2 mai au 30 juin, se déroule les Energy & Sustainability Weeks (ESW) avec comme thème « Développons ensemble une meilleure énergie ». Cette initiative se décline dans toutes les enseignes du groupe à travers le monde. De nombreuses actions sont programmées sur tout le territoire : formations, sensibilisation, offres promotionnelles, animations, évènements clients, journées techniques, opérations phoning ou encore expositions…
L’INTERNET RADIO DE NORDNET Pour bénéficier de l’offre internet haut débit en zone non couverte, l’abonné doit disposer d’un Kit Radio WiMAX fourni, maintenu et mis à disposition par son délégataire ou d’un Kit Radio WifiMax proposé par Nordnet. L’offre comprend l’accès Haut-Débit, le téléphone fixe illimité en France et une ligne mobile (SMS/MMS et Internet Mobile). L’option Elite assure un Triple play avec replay et VOD.
QIVIVO DEVIENT INTENTREADY Qivivo et Intent Technologie collaborent pour intégrer le thermostat intelligent à l’écosystème IntentReady dans l’habitat social.Un thermostat intelligent connecté à la plateforme de service opérée par Intent Technologies.
SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 62 - JUIN 2016 - 7
Catalogue Catu, sécurité électrique Le catalogue Catu 2016/2017 vient de paraître. Cette édition est la plus complète jamais réalisée, avec plus de 260 pages. En prime, il propose des pages d’aide aux choix des produits et de nombreux conseils pratiques. En téléchargement sur www.catuelec.com
Catalogue Yokis Retrouvez tous les variateurs, actionneurs et micromodules de Yokis pour piloter la minuterie, les éclairages, les volets roulants, les émettteurs et récepteurs radio ou encore le bus smartradio 2,4GHz. Très bien fait, le mémento radio pour les pros rappelle les bons uasges.
Lexique de l’éclairage Il y a longtemps qu’on ne dit plus ampoule. Ce guide pratique inventorie l’ensemble des mots et expressions employés par les professionnels en français et en anglais. Le projet d’éclairage est passé en revue : sources lumineuses, matériels utilisés, systèmes et composants, la mise en œuvre et la gestion des installations électriques.
PROMOTELEC SERVICES DEVIENT MEMBRE DU THINK SMARTGRIDS L’association Think Smartgrids a pour mission de développer la filière des réseaux électriques en France et de la promouvoir en Europe et à l’international.Cette adhésion a pour objectifs d’apporter un regard et une expertise nourris par sa proximité avec les acteurs de la construction et développés dans le cadre de ses prestations, ainsi que d’intégrer les réflexions de Think Smartgrids, notamment dans le domaine des bâtiments « Smartready ».
SOMFY ET VERISURE S’ALLIENT Ce partenariat propose une offre commune alliant domotique et télésurveillance commercialisée
par les deux marques. Depuis le 15 mai, le système d’alarme de Verisure peut ainsi être intégré dans l’écosystème Tahoma, l’interface développée par Somfy pour piloter les équipements connectés de la maison depuis un smartphone, une tablette ou un ordinateur via Internet.
OMERIN RACHÈTE L’AMÉRICAIN Q-S TECHNOLOGIES le Groupe OMERIN a signé l’acquisition de 100 % des parts sociales de la société américaine Q-S Technologies, fabricant de fils et câbles électriques hautes performances isolés en thermoplastiques (PUR, TPE, etc.) et fluoropolymères (ETFE, FEP, PFA, PTFE), tressés, unipolaires et multiconducteurs, blindés ou non, chauf-
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fants à puissance constante, de mesure et d’instrumentation…, pour l’industrie et la construction électrique.
CALCULATEUR DE PRIME PAR DANFOSS En s’associant avec GEO PLC, Danfoss a créé un site Internet (danfoss.geoplc.com) pour calculer les montants de prime éligible selon le type de chauffage, le département et les travaux souhaités afin d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments résidentiel ou tertiaires. Danfoss de prime par Danfoss. Cette plateforme permet d’offrir aux installateurs, bureaux d’études et bénéficiaires des primes énergie lors de la réalisation de travaux écoperformants : installation d’équipements de chauffage et de régulation, isolation, calorifugeage,…
La nouvelle ère de la Jean-Marc Vogel Smart Home Electricien+ En octobre 2012 vous prenez la tête de la filiale française d’OSRAM et du Cluster Europe Nord-Ouest pour la division Eclairage Général. Avec quelle ambition ? Plus qu’une ambition, une nécessité, celle d’affirmer notre position sur le marché des lampes LED tout en portant une attention accentuée sur celui en déclin des lampes traditionnelles. S’ajoute une volonté d’enrichir le portfolio des luminaires, complément naturel au modèle de vente des lampes, afin de participer et prendre part à ce marché malgré tout fragmenté, et sur lequel nous apportons une véritable valeur ajoutée. Bien entendu, l’entreprise ne peut atteindre ses objectifs sans la contribution de chacune et chacun, d’où la priorité de fixer et communiquer les objectifs ambitieux et atteignables, simplifier les échange, tenir compte des retours d’expérience. A cela s’ajoute la volonté d’assurer la transparence et l’entretien de notre modèle de commercialisation basé fondamentalement sur nos réseaux de distribution professionnelle et grand public. En tout cas et pour la confiance que nous portent nos clients, nous profitons de chaque jour pour nous concentrer un peu plus sur les fondamentaux : Clients, Coûts et Compétition. L’éclairage se numérise. C’est l’électronique qui prime sur la source. Comment cette révolution s’est caractérisée chez OSRAM ? Le monde de la lumière, et de l’éclairage en particulier, subit une profonde
mutation structurelle initiée par l’avènement de la LED, créant de nouvelles dynamiques et donnant naissance à de nouveaux modèles économiques. La LED ne se réduit plus à l’éclairage, c’est désormais une source omniprésente qui accompagne les configurations de notre vie quotidienne dans un environnement en mouvement perpétuel. La lumière ne se résume plus à une fonction terminale passive. La richesse de ses applications se met à disposition des usages toujours plus présents dans de nombreux domaines et devient dorénavant un élément actif aux multiples interfaces. La lumière connectée sera tout naturellement une étape dans l’évolution digitale et ceci notamment grâce au pilotage logiciel aisé des LED. Cependant, la digitalisation de la lumière est une dimension encore à peine exploitée. Nous ne sommes qu’au début de l’ère « smart » (produits intelligents) et la lumière aura sa place dans cette nouvelle chaîne de valeur, modifiant ainsi les frontières du marché. Cela induit nécessairement la valorisation de l’offre, le développement de compétences, l’intégration de l’éclairage à de nouveaux métiers, l’expansion d’une filière déjà très active et créatrice de valeurs. Bien entendu, la mise à niveau permanente de nos équipes demeure une priorité au regard des innovations soutenues afin d’accompagner ces évolutions auprès de nos partenaires. La lumière et ses applications diverses profitent également pleinement des « méga tendances » sociétales qui sculptent le monde de demain telles que la longévité de la population et sa concentration dans les mégalopoles, les
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transports de masse, la santé, l’éducation, la sécurité des personnes, tout en contribuant massivement à l’empreinte écologique. Nous avons déjà dans notre portfolio des lampes LED et des tubes LED connectés. Par ailleurs, notre nouvelle offre Luminaires sera complétée cet automne de modèles connectés pour toujours plus de confort et d’économie d’énergie. Au 1er juillet 2016, OSRAM se scinde en deux. Pouvez-vous nous expliquer les changements qui vont en découler ? La lumière est omniprésente dans notre société, si bien que son rôle est exploré dans divers domaines tels que la santé, les processus industriels et les capteurs, l’agriculture (éclairage artificiel des serres), la transmission d’information, et bien entendu l’éclairage en général. Une telle diversité des champs possibles appelle à une segmentation des métiers et a conduit tout naturellement OSRAM à engager cette scission. La stratégie de la firme dicte la structure d’organisation. La topologie des clients, le cycle des transactions, la commercialisation des produits, la différenciation de l’offre, entre autres, conduisent au modèle économique de l’entreprise. Cela se traduit dans notre cas de la manière suivante. D’un côté les semi-conducteurs, l’éclairage automobile et spécial ainsi que les solutions, et de l’autre côté l’éclairage général. De cette scission naî t LEDVANCE, qui adresse le marché de l’éclairage général en pleine transformation. LEDVANCE englobera dans son portfolio les lampes traditionnelles et LED, les alimentations et les bandeaux Flex ainsi qu’une toute nouvelle gamme de luminaires commercialisés au travers de nos partenaires de la distribution.
L'INTERVIEW Jean-Marc Vogel, CEO LEDVANCE
I
ngénieur centralien et titulaire d’un MBA, JeanMarc Vogel, 52 ans, Alsacien d’origine, est issu de l’industrie électrique. Il a effectué l’essentiel de sa carrière au sein de Siemens, Schneider Electric et Areva en France, en Allemagne et au Canada. Son poste précédent était celui de Directeur du segment moyenne tension Siemens AG, basé à Erlangen, en Allemagne.
lumière Cette indépendance sera officielle à partir du 1er juillet prochain. LEDVANCE dispose des droits d’exploitation de la marque OSRAM pour les lampes, les alimentations et les produits Smart Home. La gamme de luminaires sera commercialisée sous la marque LEDVANCE – OSRAM. Quant à OSRAM, l’entreprise s’organise en trois business units : OS ou les « semiconducteurs », SP ou « l’éclairage spécial », LSS ou « les luminaires et solutions ».
“
La digitalisation de la lumière est une dimension encore à peine exploitée. Nous ne sommes qu'au début de l'ère "smart".
© DR
Une nouvelle société est créée : LEDVANCE. Où sera-t-elle basée ? Vous allez en prendre la direction. Quelles orientations allez-vous lui donner ? Qui va vous succéder à la tête d’OSRAM France ? LEDVANCE devient tout naturellement un acteur mondial et bénéficie de la notoriété de la marque OSRAM en lampe. Ce socle constitue un tremplin idéal pour le développement de LEDVANCE et ...
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L'INTERVIEW Jean-Marc Vogel, CEO LEDVANCE ... favorisera son expansion au travers des
canaux de distribution professionnelle et grand public. « Redéfinir le rôle de la lumière dans un monde connecté », telle est la mission de LEDVANCE. Le nouveau nom LEDVANCE combine l’héritage solide de la société OSRAM avec une vision future bien orientée. « LED » fait référence au cœur de l’activé et reflète la croissance importante des produits basés sur l’électronique. « ADVANCE » traduit les ambitions de la société visant à être un moteur dans l’industrie – dans l’éclairage mais également au-delà. LEDVANCE détient tous les ingrédients indispensables à la satisfaction de nos clients : un portfolio attractif qui s’étoffe et se voit complété par une gamme de produits intelligents, des équipes
Le 13 mars, vous annonciez sur LinkedIn Pulse que Ledvance serait le faiseur de tendance de l’éclairage avancé. Expliquez-nous. Vous avez remarqué le pulse associé à la marque LEDVANCE. Il symbolise une lumière dynamique, connectée, digitale, une nouvelle ère en quelque sorte. Notre héritage, fort de plus d’un siècle, nous donne la légitimité dans l’industrie de la lumière. L’accumulation de nos connaissances dans ce domaine et l’utilisation des nouvelles technologies nous permettent d’être la force de proposition en la matière. Les nombreuses innovations dévoilées lors de Light+Building en mars dernier sont autant de preuves de notre capacité à faire avancer la lumière.
dynamiques et ouvertes aux changements, une mise sur le marché lisible au travers de nos distributeurs et toutes les compétences nécessaires à la couverture de la chaîne de valeur (R&D, usine, centre logistique, toutes les fonctions support). Nous placerons les clients de la distribution professionnelle et grand public au centre de notre stratégie et de nos activités. Nous disposons d’une expérience clients solide et pérenne ainsi que d’un excellent accès au marché, grâce à des réseaux de distribution étendus. Nous connaissons les exigences du marché de l’éclairage général et sommes ainsi en mesure de répondre aux demandes individuelles de nos clients. Pour nous, faire avancer la lumière est plus qu’une promesse. C’est une attitude. En France, nous gardons les unités basées à Molsheim (siège) et à Rosny. Cet été nous allons par ailleurs rénover notre Forum Lumière pour devenir la vitrine européenne LEDVANCE et accueillir nos collègues et clients à travers toute l’Europe. Elio Di Maio devient le président d’OSRAM en France et ce à partir du 1er juillet 2016.
Quelles sont les gammes déjà lancées ? La gamme des lampes traditionnelles existe et reste disponible chez nos partenaires de la distribution. Cet été, le verre réapparaît au travers d’une nouvelle gamme de lampes LED complétée par des nouveautés comme le tube LED T8 connecté, le tube LED T5, des lampes LED pour remplacer les HQL ou encore une gamme 1906 à l’allure vintage très tendance pour rappeler le centenaire de la marque. Par ailleurs, huit familles de luminaires seront lancées dès le 1er juillet prochain : Downlight, Spots, Etanches, Réglettes, High Bay, Panel, Hublots et Projecteurs. Ce sont quelque soixante références de luminaires commercialisés sous la marque « LEDVANCE OSRAM », qui investiront les linéaires des distributeurs. Facilité d’installation, haute efficacité et design cohérent symbolisent les qualités intrinsèques de ces gammes, qui s’enrichiront en largeur et en profondeur et intégreront les fonctions de communication requises
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pour une interface intelligente avec le monde digital. Nous attachons bien entendu une attention particulière à la compétitivité de ces produits. Comment les produits vont être distribués ? Le terme utilisé ne peut être plus précis : distribué. Les distributions professionnelles et grand public sont les fondamentaux de notre modèle économique. Ce sont nos partenaires de la distribution qui se chargent de la diffusion de l’ensemble de nos gammes de produits. Les acheteurs, particuliers comme pro, semblent perdus pour choisir un luminaire LED. Que va proposer LEDVANCE pour éduquer le client ? Nous portons depuis toujours une attention particulière à l’éducation et la formation au monde de l’éclairage, aux choix des produits en tenant compte de leurs usages, applications et conditions d’utilisation. Bien entendu l’avènement de la LED conduit à revisiter les supports de formation pour faciliter la compréhension de sa mise en œuvre. En revanche, la LED ne doit pas apporter de confusion quant au choix du luminaire : les fondamentaux d’éclairagisme demeurent inchangés. Nos équipes, force de vente, service client et qualité et tous ceux qui participent à la chaîne de valeur sont reconnus de longue date pour leur professionnalisme. Nos spécialistes sont rodés aux nouveautés technologiques et mettent leur expertise à disposition de nos clients et réseaux de distribution. Nous avons également une hotline gérée par un expert qui répond à toutes les questions techniques. Le site internet ledvance.fr va prochainement s’enrichir d’applications diverses pour aider le consommateur à trouver une équivalence par exemple entre une source ou un luminaire traditionnels et son équivalence, en LED. De nombreuses vidéos d’installation, de storytelling, d’exemples d’application, de conseils d’installation viendront étoffer le côté didactique du site. Nous accueillons aussi de nombreux clients dans notre forum lumière de Molsheim, où nous dispensons des formations régulièrement.
© DR
HOME CINÉMA
Les prérequis techniques et le son Electricien+ entame une série d’articles sur le multimédia afin que chaque installateur/intégrateur ait les compétences nécessaires pour appréhender les besoins des clients et qu’il puisse apporter les premiers conseils. Selon les situations, et pour être certain de conclure l’affaire, l’installateur devra s’associer avec un intégrateur audio/vidéo pour satisfaire les besoins du client. Un binôme gagnant pour tout le monde et surtout pour le client qui fera évoluer son installation. Avoir un home cinéma est un rêve que peu avouent. Qui n’a pas été « séduit » par l’explosion audiovidéo du système d’un ami ? Les TV ont des images de plus en plus grandes avec une définition 4K devenue courante, mais le son est le parent pauvre. Or, c’est bien le son qui crée l’ambiance d’un film, bien plus que l’image. Un home cinéma typique d’aujourd’hui comprend une télévision, un lecteur DVD Blu-ray, des enceintes et un son surround enveloppant. Ce n’est que le début de l’expérience sonore dans la maison, alors installateurs, préparez-vous à y répondre !
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Une réception multimédia maximale Il faut se garantir un réseau multimédia irréprochable en préparant tout en amont. « Le câble oublié est le câble qui vaut le plus cher », souligne Emmanuel Paoli, intégrateur audiovidéo chez TBSCO. Mieux vaut intégrer des gaines derrière les murs ou en plafond pour les interventions futures. D’ailleurs, en 2013, le Cedia sortait le Guide de recommandations de câblage, qui est un ensemble de recommandations pour le câblage des habitats connectés. Car sur le réseau d’une maison connectée, on trouve la domotique, le réseau personnel, le satellite, le téléphone, l’audio, le multimédia, la lumière et la vidéosurveillance Alarme. Comme le souligne très justement Bruno Napoli, de BNM Vidéo, il y a plus d’appareils sur le réseau du domicile que sur celui des entreprises. Il faut prévoir de rentrer de la fibre optique, de la parabole, de l’antenne et de la téléphonie en cuivre, qui va bientôt disparaître. C’est donc bien le tableau de communication que les installateurs électriques doivent soigner. Il est extrêmement rare de voir une maison neuve ou rénovée qui respecte simplement la norme NF C 15-100. On ne trouve presque jamais une distribution propre et nette de l’antenne. Car un home cinéma est avant tout composé d’un écran qui diffuse les chaînes TV et, de plus en plus souvent, dans plusieurs pièces. Ainsi, il faut un coaxial de 11 mm qui descend du toit jusqu’au répartiteur pour la réception hertzienne. « Attention, il ne faut pas descendre un vulgaire coaxial. Il y a des normes et des qualités de câbles. Les choses ont changé depuis trente ans, car en passant au numérique, la qualité du câble est primordiale, sans quoi la réception sera faible », précise Emmanuel Paoli. Les pertes produisent une diminution de l’amplitude du signal en
fin de ligne ; cela se manifeste par exemple par une diminution de la puissance RF rayonnée dans le cas d’un émetteur. Plus le diamètre du conducteur est petit, plus grande sera sa résistance, et donc plus il y aura de pertes. Plus la fréquence augmente, plus il y aura de pertes. Plus on augmente la longueur du câble, plus il y aura de pertes. Ainsi, pour un câble de 17 Vatc, la perte est de 17 dB/100 mètres, à une fréquence de référence de 800 MHz. Mais avec le même câble utilisé pour de la réception satellite (2 150 Hz), les pertes sont d’environ 40 dB/100 mètres. C’est-à-dire qu’avec un signal de 90 dB en sortie de parabole et une perte de 40 dB, le client ne voit rien. Dans les immeubles anciens réhabilités et découpés en lot, il n’est pas rare de se retrouver avec des métrés de câbles importants. « J’ai le cas actuellement d’un appartement parisien qui a plus de 60 m de distance entre la TV et le répartiteur », précise Emmanuel Paoli. Bien sûr, le câble n’a pas été changé lors de la rénovation puisqu’il était déjà en place. C’est du devoir de l’installateur électrique ou de l’antenniste que d’installer un réseau top niveau. Sinon, il est certain qu’il devra intervenir gratuitement chez son client à chaque fois que le signal sera faible. C’est de sa responsabilité. Ce qui est vendu est une image. « Pour moi, j’assure la réception hertzienne qui est d’une très grande qualité. Les clients peuvent passer par la box pour le téléviseur principal, mais s’il y a d’autres TV à raccorder, rien ne vaut le câble coaxial. D’autant que les opérateurs font payer les boîtiers des chaînes gratuites, ce qui est un paradoxe de payer pour du gratuit », explique Jean-Marc Sevaux, intégrateur audio/vidéo à
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n récent sondage DTS/Nielsen Media Research, réalisé sur plus de 2 000 adultes âgés de 18 à 65 ans aux États-Unis, a déterminé que 76 % des ménages détenteurs d’un home cinéma ont déjà un vrai son surround « 5.1 » pour l’expérience ultime de visionnage des films. L’étude montre aussi que le nombre de possesseurs a augmenté de 120 % au cours des deux dernières années. Le son est devenu si important que DTS a prouvé que les consommateurs éduqués se décident pour l’achat d’un DVD grâce à la bande-son DTS. De nombreux amateurs de home cinéma reconnaissent que l’expérience son est bien supérieure quand le DTS est activé. Mais avant de faire rêver le client, l’installateur, ou plutôt l’intégrateur, doit travailler en amont afin d’obtenir une installation parfaite.
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La barre de son Yamaha YSP-5600 offre un véritable son spatial.
Saint-Macaire-en-Mauges, près de Cholet. Emmanuel Paoli tient le même discours. Depuis le 4 avril, 25 chaînes en français sont disponibles en HD. Avec les nouveaux téléviseurs Canal Ready, il suffit d’insérer un adaptateur CI qui permet de recevoir les cartes d’abonnement Canal+. Grâce à ce système, une seule télécommande pilote le tout. Dautant que la box domotique n’est pas le support le plus aisé à configurer, surtout pour une installation home cinéma qui multiplie les télécommandes.
ATTENTION La 4G utilise la bande des 800 MHz en hertzien. Numéricâble utilise également le 800 MHz câblé Sur de grandes longueurs, le coaxial de TV fait antenne et capte la 4G. La réception TV est perdue.
Une distribution réseau de qualité Le câble Grade 3 de catégorie 5 ou 6 dispose d’une des 4 paires torsadées plus blindée, ce qui permet d’envoyer un signal d’antenne (souvent satellite). Ainsi on peut envoyer du réseau sur deux paires, le téléphone sur une paire et le satellite sur la 3e paire. La norme NF C 15-100 impose une prise Grade 3 par pièce, mais il est possible de prendre un câble Cat.5e avec un coaxial en parallèle pour séparer les signaux. A ce niveau de prestation, il est très intéressant que le travail soit réalisé par un intégrateur ou un antenniste mandaté par l’installateur électrique, afin d’être certain de disposer du réseau prêt à recevoir les éléments du multimédia. « Combien de fois voit-on un câble Cat.6a blindé sur une prise Cat.5 non blindée. En n’installant pas la bonne prise, l’installateur vient de descendre la capacité en catégorie 5. C’est du devoir de l’électricien d’apprendre cela. A sa décharge, chez certains fournisseurs, il est impossible d’acheter des prises Cat.6 alors qu’ils vendent le câble Cat.6 », tient absolument à souligner Emmanuel Paoli de TBSCO. Cette erreur devient énorme quand le client reçoit la fibre optique et que la quantité de données est gigantesque, parfois 300 Mo en download. La marge d’erreur n’existe plus. Si la future installation reçoit un serveur vidéo BNM
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ou autre avec player Zappiti ou Dune, la bande passante explose. C’est-à-dire que le débit du réseau de la maison est bien supérieur à celui d’internet. Rien que le transfert des films enregistrés entre le Freebox Player et le Freebox Server impose un réseau de qualité. Et le client ne comprendra pas que cela ne puisse pas fonctionner à cause d’une prise coûtant quelques euros. Compte tenu de la rapidité à laquelle les débits augmentent, il n’est pas concevable de fournir un réseau déjà obsolète alors que la maison est construite pour des années. Quelle sera la réaction du client à qui l’on explique qu’il doit changer le réseau entier de sa maison parce qu’il reçoit la fibre ? Des équipements réseau de qualité Si l’internet s’arrête, il n’y a plus de réseau au domicile. Mais la maison doit fonctionner sereinement sans internet. Il est ainsi souhaitable de mettre un routeur pour assurer les fonctionnalités hors internet. De même, beaucoup trop d’installations Wi-Fi reposent sur le routeur de la box. Pourquoi ne pas installer une version industrielle type Pakedge ou Netgear ? D’autant que les caméras de surveillance peuvent parfois s’arrêter avec la coupure de l’internet. On comprend mieux l’intérêt du second routeur. Autre problème, un câble HDMI ne se coupe pas. Il faut donc prévoir une gaine suffisamment large (32 mm) pour recevoir la prise HDMI. Mais il faut prévoir de changer le câble dans les années qui viennent car la norme HDMI évolue vite. Il ne faut donc aucun coude pour pouvoir intervenir ultérieurement. C’est actuellement la norme 2.2 qui fait foi. Sur les sept dernières années, la norme a changé six fois avec l’augmentation de la bande passante. La prise reste la même mais le câble change. Par exemple, les HDMI de 3 ans d’âge ne transmettent
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▼ Installation complète avec un système Bose home cinéma.
pas la 4K ou la 3D. Les nouvelles évolutions font passer le nombre d’images de 27 images/s à 60, ce qui augmente encore la quantité de données. Cela fonctionne encore aujourd’hui, tant que les programmes TV ne diffusent pas en 4K à 60 images/s. La norme HDMI spécifie qu’un câble standard mesure 5 m. Au-delà, des pertes apparaissent. En résumé, comme le spécifie Olivier Chemin, directeur de la filiale française de Sonos, « Si nous avons un bon réseau internet, un bon réseau Wi-Fi et un câble optique sur la TV, le système fonctionnera ». L’électricité en nombre L’habitude de l’électricien est de placer les prises d’antennes et électriques à 1,2 m du sol, à l’endroit précis où le téléviseur sera installé. Mais avec les nouveaux supports de 12 mm d’épaisseur, il est totalement impossible d’installer ne serait-ce que la prise d’antenne, qui fait au minimum 40 mm. Il en est de même pour la prise électrique. L’installateur doit absolument installer une back box avec les entrées sur le côté. Pour un home cinéma, il faut compter avec une TV, un ampli, un lecteur Blu-ray, une barre de son, un caisson plus deux autres enceintes, soit au minimum sept prises, sans compter la console de jeux ni la lumière. Tout cela s’anticipe avant de réfléchir aux produits multimédias eux-mêmes.
NE PAS OUBLIER LES JOUEURS ! En France, le gaming est très développé. Dans votre installation, n’oubliez pas que les jeux sont HD avec du son THX.
Les protections des surtensions N’oubliez pas les parasurtenseurs. Ne négligez pas un détail simple mais important. La puissance ! On l’a dit plus haut, le nombre d’appareils à raccorder est important. Au prix du matériel, il ne faut surtout pas hésiter à surprotéger. En cas de surtension par la foudre ou une variation du réseau, tout risque de court-circuiter et d’endommager l’installation. Préférez un fabricant qui assure contre les surtensions.
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Où passer les câbles Les professionnels préfèrent toujours passer du câble Ethernet pour raccorder les enceintes. Le réseau Wi-Fi ne sert alors qu’à piloter le système à partir du smartphone ou de la tablette. « Puisqu’il faut passer un câble électrique pour alimenter les enceintes, autant passer le câble Ethernet en même temps et assurer une communication fiable, non soumise à la qualité du réseau Wi-Fi », fait remarquer Emmanuel Paoli. L’idéal est d’encastrer les fils dans l’épaisseur des murs et du sol. Cette solution assure une finition impeccable. Si le client ne veut pas faire de travaux de maçonnerie mais seulement aménager une pièce existante, mieux vaut poser des plinthes électriques. Cette solution est évidemment moins discrète, mais beaucoup plus économique car elle nécessite moins de travaux. Elle a aussi l’avantage d’être évolutive. Ainsi, en cas de modification de l’implantation ou de transformation de la pièce en chambre, la redistribution du réseau électrique sera aisée. La baie de brassage Tous ces câbles convergent vers un point central. Pour travailler dans de bonnes conditions, cet espace doit être grand. Il faut pouvoir circuler pour avoir une bonne distribution d’antenne, de même pour le réseau. En moyenne, on installe des câbles pour 5 téléviseurs en moyenne. Adapter le son à la pièce « Quand j’arrive chez un client et que la pièce est grande ou le projet est d’importance, je fais des mesures acoustiques pour voir comment se comporte la pièce », décrit Jean-Marc Sevaux. Pour cela, un haut-parleur 360° est placé au milieu de la pièce, envoyant différentes fréquences. Ce n’est que dans un second temps que le test se fait à l’endroit précis où l’écran home cinéma va être installé. Dans une pièce classique, l’expérience suffit pour entendre comment réagit la pièce. « Rien qu’en regardant la composition des meubles, du canapé, s’il y a des rideaux aux fenêtres, si le sol est en carrelage ou parquet, je sais le comportement sonore du futur home cinéma », précise Jean-Marc Seveaux. Pour Olivier Chemin, directeur de Sonos France, une pièce classique fait entre 25 et 30 m2. Le système Home cinéma de Sonos est d’ailleurs dimensionné pour cette superficie. « Le home cinéma est une composante du cinéma privé. Peu importe la technologie employée, pour nous, un home cinéma est composé de plusieurs voix sonores pour créer une ambiance enveloppante, appelée surround. Le plus difficile pour des produits grand public est de réussir à calibrer les enceintes pour toutes les dispositions de pièces », ajoute-t-il. Pour profiter pleinement de l’effet surround, l’installation sonore doit compter 5 ou 7 enceintes et généralement un caisson de graves (5.1 pour cinq
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Système 5.1 Sonos composé d’une Playbar, d’un caisson Sub et de 2 Play 1.
Le Guide de recommandations de câblage du Cédia propose les architectures type et les produits adaptés selon les besoins.
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enceintes plus un caisson de graves, ou 7.1). Placez une enceinte sous ou derrière l’écran et les quatre autres aux quatre angles pour entourer le spectateur. Dans la version 7.1, les deux enceintes supplémentaires sont placées à droite et à gauche de la zone d’écoute. Pour que le son se diffuse de manière uniforme, évitez de coller les enceintes contre les murs. Il vaut mieux alors acheter un système 3 enceintes et un caisson de basses (3.1) plutôt que 5 enceintes et aucun caisson (5.0). En effet, quand on met un caisson, les enceintes ne restituent plus les basses et deviennent de fait plus puissantes dans les aigus. Les systèmes sans fil fonctionnent très bien aujourd’hui. Que ce soit Sonos, l’historique, ou tous les nouveaux acteurs comme Samsung, Denon, Sony, Philips, Bose, LG, Harman Kardon et d’autres, les solutions permettent l’écoute d’enceintes sans fil multiroom en home cinéma. Cependant, tous n’ont pas de solutions complètes dédiées. « Chez Sonos, nous disposons depuis quelques mois de Trueplay version 2, qui est un logiciel de calibrage selon la disposition de la pièce. Déjà existant en système audio, le calibrage pour le home cinéma sera bientôt disponible », précise Olivier Chemin. C’est d’autant plus simple pour le cinéma à domicile que les enceintes ne changent pas de place. Une fois le calibrage fait et satisfaisant en termes d’écoute, le système ne change pas.
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Certains clients rétorqueront que les produits sont chers et qu’ils souhaitent des produits plus abordables. Il convient toutefois de préciser que les produits comme ceux de Sonos ou Denon sont mis à jour régulièrement et proposent de nouvelles fonctionnalités et de nouveaux services. Pas besoin de changer ses enceintes Play1 de Sonos pour bénéficier du calibrage Trueplay, par exemple. C’est tout l’opposé de l’obsolescence programmée. Conclusion Arrivé à cette étape, on quitte le métier de l’installateur pour basculer dans celui de l’intégrateur, qui étudie selon la pièce l’installation idéale. Il est alors possible de se faire plaisir et de profiter de ses films et séries préférés avec une belle image et un son de qualité. On verra qu’il n’est pas nécessaire d’investir immédiatement dans un système complet, mais que progressivement, on améliorera selon le budget. Mais quels sont les services en plus que proposera l’électricien pour se différencier de la personne qui achète seule son système en magasin ? Tout d’abord, l’assistance à l’installation. Ce n’est jamais simple d’appréhender quelque chose de totalement nouveau. « L’avantage pour les électriciens est qu’ils ont, avec le home cinéma et l’audio, un véritable potentiel pour développer et satisfaire leur clientèle. Nous n’en sommes qu’au début du son dans la maison », fait remarquer Olivier Chemin. Pour satisfaire un client, il faut réaliser un réseau de qualité et disposer d’un Wi-Fi professionnel. Vous serez toujours responsable aux yeux du client si le son ou l’image saute. Mieux vaut sécuriser l’installation.
La compensation d’énergie réactive pour accroître l’efficacité énergétique ▼
produire et transmettre cette puissance apparente : transformateurs, lignes et appareillages doivent être dimensionnés pour une puissance bien plus importante que si la charge absorbait seulement une puissance active. Cette augmentation peut aller jusqu’à 30 à 40 % et le distributeur va pénaliser financièrement les consommateurs d’énergie réactive au-delà d’un certain seuil. Cette circulation d’énergie réactive va également créer des surcharges au niveau des transformateurs, des échauffements de câbles, des chutes de tension chez l’utilisateur.
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Les solutions de compensation de l’énergie réactive sont presque aussi vieilles que l’utilisation industrielle de l’électricité et pourtant elles sont encore un moyen de réduire la consommation d’électricité et de ne transporter dans les réseaux de distribution et des clients que la seule puissance active (utile). Elles permettent également de réduire sa facture d’électricité et d’éviter de payer d’éventuelles pénalités au fournisseur d’électricité.
Système de 3x5 Mvar inductif et 3x5 Mvar capacitif en tension 31 kV pour un parc français de 39 éoliennes.
L’énergie réactive : quelques rappels essentiels Une bonne partie des appareils électriques absorbent à la fois de la puissance active et de la puissance réactive. C’est le cas en particulier des moteurs et des transformateurs, mais aussi des équipements de chauffage par induction, machines à souder et lampes à décharge ou à fluorescence. L’énergie active (kWh) se transforme en puissance mécanique et chaleur, l’énergie réactive (kVArh) sert essentiellement à l’alimentation des circuits magnétiques. L’énergie apparente (kVAh) est la somme vectorielle de ces 2 énergies. Les producteurs d’électricité et opérateurs de réseau doivent
Comment compenser cette énergie réactive L’objectif de cette compensation est de réduire le courant appelé sur le réseau en fournissant cette énergie réactive avec des condensateurs installés près des utilisations concernées. Ces condensateurs vont fournir l’énergie réactive aux récepteurs inductifs, mais leur choix d’implantation, leur dimensionnement et leur protection éventuelle contre les effets négatifs des harmoniques doit faire l’objet d’une démarche structurée : - Analyse des factures d’électricité et détermination du coût de l’énergie réactive consommée. - Estimation des gains générés par une compensation sur l’installation électrique (sections de câbles, puissance du transformateur, diminution des pertes en ligne…).
L’AVIS D’UN PROFESSIONNEL VINCENT GOURDAIN, DIRECTEUR DE CONDENSATOR DOMINIT FRANCE Notre société développe depuis plus de 60 ans des solutions pour compenser l’énergie réactive et éliminer les harmoniques et transitoires qui provoquent des dysfonctionnements et destructions de matériels électriques. Aujourd’hui, le champ d’utilisation de ces équipements va des énergies renouvelables (éolien) aux industries lourdes (aciéries, cimenteries, papeteries...) mais aussi aux bâtiments tertiaires. D’où la nécessité d’une offre complète BT, MT et HT pour répondre aux besoins de tous ces clients et de technologies très fiables garantissant une longue durée de vie des composants et équipements.
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Comment implanter ces batteries de condensateurs - Compensation globale en tête de l’installation pour l’ensemble des charges. - Compensation par secteur pour un atelier ou un ensemble de machines. - Compensation pour chaque équipement inductif : c’est la solution idéale puisque l’on compense l’énergie réactive là où elle est consommée. Quel type de compensation : fixe ou automatique ? La compensation « fixe » met en service l’ensemble de la batterie en « tout ou rien » manuellement ou automatiquement. Elle est bien adaptée à une charge relativement stable. Pour une régulation pas à pas de l’énergie réactive, on choisira une compensation automatique ou en gradins. Le pilotage du déclenchement d’un gradin est en général piloté par un relais var-
Batterie de condensateurs automatique protégée contre les harmoniques en armoire IP 54.
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- Mesures en différents points de l’installation et près des récepteurs consommateurs d’énergie réactive. - Détermination du besoin de compensation, d’une régulation éventuelle et de l’implantation et dimensionnement de ces dispositifs.
métrique. Cette commutation peut être électromécanique ou statique (thyristors) suivant les modèles.
rée de vie. D’où la nécessité de choisir la bonne technologie de condensateur et/ou d’ajouter des filtres anti-harmoniques passifs ou actifs.
Attention aux harmoniques Les installations tertiaires ou industrielles font de plus en plus appel à l’électronique de puissance (variateurs de vitesse, redresseurs, onduleurs…) et ces équipements peuvent réinjecter des harmoniques sur le réseau. Or les condensateurs y sont extrêmement sensibles avec des risques de destruction ou de réduction de la du-
Une offre très complète BT et MT L’offre des constructeurs est très complète en basse et moyenne tension pour toutes les applications. On peut citer parmi les fournisseurs (par ordre alphabétique) : Alpes Technologies (Legrand), Circutor, Condensator Dominit, Enerdis, Schneider Electric, Socomec. Jean-Paul Beaudet
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BLOCS DE JONCTION
Des technologies qui s’adaptent à toutes les applications et exigences environnementales
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es constructeurs spécialisés proposent souvent des catalogues de plusieurs milliers de références de différentes technologies. Ces différentes gammes de blocs sont complétées par des accessoires de repérage, de contrôle, de pontage ou de test, mais aussi des logiciels d’étude, de montage ou de repérage.
Ces blocs de jonction, que l’on appelait autrefois « bornes », sont présents dans tous les équipements domestiques, industriels, informatiques ou de télécommunications. Pour répondre aux spécifications économiques, techniques, environnementales, normatives de toutes ces applications ces blocs de jonction évoluent en permanence.
Plusieurs technologies se partagent le marché Plusieurs technologies sont utilisées chacune ayant son champ d’application et de performance mais aussi correspondent parfois à des habitudes des tableautiers ou intégrateurs. Les blocs de jonction avec raccordement vissé sont les plus anciens et couvrent un vaste domaine d’applications. Ce que confirme Eric Lilienfeld Global PG Product Management Manager d’ABB-France « la technologie « vissé » est utilisée depuis plus de 60 ans et a l’avantage d’être bien connue, y compris par des non professionnels. Elle reste donc largement utilisée
Les blocs de jonction de puissance technologie Power-Turn de Phoenix Contact assurent un raccordement plus rapide et plus convivial pour les conducteurs jusqu’à 150 mm². 24 - SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 62 - JUIN 2016
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Des solutions adaptées à toutes les applications La plupart des ventes se fait à travers un réseau de distributeurs spécialisés ou de grossistes mais les applications sont très variées dans l’industrie, la construction automobile, les industries de process, le bâtiment, l’éclairage, les énergies renouvelables ou le ferroviaire. Tous ces utilisateurs ont bien entendu des exigences communes : fiabilité, tenue dans le temps du serrage des câbles pendant souvent plusieurs dizaines d’années, facilité de câblage pour un gain de temps maximum lors du montage d’un tableau ou d’un coffret. Mais à cela vont s’ajouter souvent des contraintes et spécifications particulières : tenue aux températures élevées, à l’humidité, aux vibrations et conditions d’environnement difficiles. Pour José
Batista Field Support de Weidmüller « il y a de plus en plus de demandes de tenue aux températures élevées, pour des marchés au Moyen-Orient par exemple, ce qui nous a conduit à développer des matériaux tenant 120°C et sans propagation de flamme ». Ces caractéristiques devront être fréquemment validées par des essais et certifications comme c’est le cas dans le ferroviaire ou la marine. A cela vient s’ajouter la conformité à un ensemble de normes internationales IEC, EN ou UL.
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▼ dans des applications en puissance et distribution d’énergie. Elle permet entre autre des raccordements de 2 conducteurs par connexion ou un raccordement latéral. Mais depuis quelques années les habitudes évoluent et pousse les clients à utiliser des technologies sans vis, à ressort ou « push-in ». Ces technologies sans vis permettent un gain de temps pouvant aller jusqu’à 50% avec le mode insertion directe, ont de bonnes tenues aux vibrations et sont donc à privilégier en environnements sévères ». Depuis quelques années l’évolution du marché va vers la technologie à ressort et le « push-in » qui représentent plus de 50 % des utilisations et permettent un gain de temps, le câblage à une main et sans erreur. Pour Bertrand Lovisi Marketing Manager Industrial Components de Phoenix Contact France « cette technologie dont le savoir-faire tient dans la forme du ressort permet de raccorder des conducteurs à partir de 0,14 mm2 directement et sans outil et de retirer un conducteur sans recourir à un outil particulier. Elle a une résistance aux vibrations conforme à la norme ferroviaire EN 50155. Le développement de toutes ces technologies nécessite un investissement R&D important : notre société y consacre 7% du CA ». La durée de câblage peut aussi être
réduite avec la technologie auto-dénudante : les conducteurs sont raccordés sans dénudage ou sertissage des fils par action d’un simple tournevis. José Cisneros Responsable BE de WAGO France « confirme que le ressort garantit une force de serrage optimale quel que soit l’opérateur ». Des tendances nouvelles apparaissent explique Eric Lilienfeld « on peut citer le développement des technologies débrochables qui s’étend de plus en plus au domaine des équipementiers. Ces secteurs utilisent de plus en plus des solutions de raccordement rapides, souples et robustes combinant faisceaux précâblés, blocs de jonction et connexions débrochables. Le secteur de l’environnement est également en pleine mutation et l’augmentation de la puissance des installations photovoltaïques induit une augmentation de la tension continue à 1 000, voire 1 250 VDC. D’où le besoin de blocs de puissance certifiés pour ces tensions. Le secteur ferroviaire est également très dynamique et demande une résistance longue durée aux chocs et vibrations ». Le choix des technologies se fait donc en fonction des spécifications de l’application : en automation c’est le gain de temps de câblage
Les blocs de jonction à ressort permettent un câblage rapide et sans outils.
et d’espace dans les armoires ; en puissance et distribution d’énergie ce sont des solutions robustes avec des technologies traditionnelles. Des gammes d’accessoires services très étendues Les catalogues comportent des milliers de références d’accessoires pour le marquage et l’interconnexion des blocs, de l’outillage de montage ou des composants complémentaires (fusibles). Mais l’offre comporte aussi des logiciels d’étude en interface avec la CAO du client ou pour exporter des schémas 2D ou 3D. Le logiciel peut aussi piloter une imprimante pour l’impression d’étiquettes de repérage. Les services de fabricants s’étendent aussi à la fourniture de borniers pré-assemblés de la conception à la livraison. Jean-Paul Beaudet
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PORTRAIT
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PORTRAIT
Sophie Baron, la bâtisseuse
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Il faut oser entreprendre.
PDG d’Alliance Group, qu’elle a fondé en 2001, Sophie Baron dirige son entreprise de construction de maisons individuelles avec trois maîtresmots : le Respect, la Rigueur et la Réussite. Véritable ADN du groupe, cette philosophie des 3R, conjuguée à sa passion et à sa combativité, a valu à Sophie Baron d’être élue Femme de l’Économie en 2013 et de remporter en décembre 2015 la médaille d’or du challenge UMF avec son concept-house Plug&Live.
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l faut de l’audace lorsque l’on est une femme pour créer son entreprise, qui plus est, dès 2001 et dans un secteur masculin, celui de la construction. Depuis quinze ans, Sophie Baron démontre qu’une femme peut réussir et s’imposer dans un milieu exclusivement masculin. Pour elle, il ne s’agit pas de revendiquer une égalité, mais de faire valoir une complémentarité. « Dans la société dans laquelle nous vivons, l’équilibre hommes/femmes est souvent précaire, et le plus souvent au détriment de ces dernières. On parle souvent d’égalité et de parité, je pré-
f ère parler de complémentarité. Nous avons tous un côté masculin et un côté féminin, nous devons juste savoir les utiliser à bon escient, au bon moment. En tant que femme, je pense que nous devons garder notre féminité, sans essayer de ressembler à des hommes, notamment dans nos modes de management : nous sommes différents, et ce sont ces différences qui enrichissent l’entreprise du fait de leur complémentarité. » À compétences égales, être une femme peut même apporter un supplément d’âme à une entreprise. Avec une plus grande aptitude à accepter l’émotion dans leurs relations aux autres, les femmes sont naturellement plus empathiques et intuitives. « L’acceptation des émotions permet souvent de ressentir des situations avant même de les avoir complètement étudiées et contribue à une meilleure écoute des femmes dirigeantes vis à vis de leurs collaborateurs, une écoute active et nondirective, permettant à chacun de s’exprimer en conf iance. D’ailleurs, lorsqu’une entreprise doit garder le cap même par temps de tempête, la «rondeur» et la capacité relationnelle d’une femme est souvent un atout majeur dans son aptitude à expliquer et faire appliquer des décisions tout en suscitant l’adhésion de ses collaborateurs. » Ainsi, malgré un marché en baisse de 60 % depuis quelques années, Sophie Baron, optimiste,
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positive et réaliste, reste fidèle à ses valeurs éthiques et à sa vision ambitieuse et avantgardiste pour gérer son entreprise, dont la note Banque de France passée à 4+ en janvier 2016 frôle désormais l’excellence. Pour transmettre sa vision de l’entreprenariat, Sophie Baron s’engage en participant régulièrement à des forums dans des écoles ou dernière- ment en prenant la parole dans un film sur l’apprentissage à destination des jeunes. Son message : « Il faut OSER ENTREPRENDRE ! Oser avoir des rêves, être déterminé pour les atteindre, analyser les épreuves de la vie de façon positive pour grandir et progresser... » Après un BTS en comptabilité gestion, Sophie Baron débute sa carrière au Crédit Immobilier en tant que conseiller dans la renégociation des prêts puis conseiller en prêt immobilier. Très vite, l’envie de créer son entreprise se dessine. Elle décide donc de changer de poste, au sein du même groupe, pour explorer la vente de maison individuelle. Encouragée par ses excellents résultats, Sophie Baron se lance dans l’aventure entrepreneuriale. « Bien que ma famille soit étrangère au monde de l’entreprise, j’ai très vite acquis le sens des responsabilités, doublé d’une rage de réussir. Persuadée de la viabilité de mon projet, j’ai démissionné, vendu mon appartement et investi toutes mes économies dans cette aventure. » En 2001, Sophie Baron a 30 ans, elle donne naissance à son premier fils et fonde Alliance Construction. Aujourd’hui, maman de deux garçons, elle dirige un groupe de 75 personnes et 14 agences sur 4 départements (44, 49, 85 et 79) avec une réelle stratégie de développement à long terme.
7,7 % DE FEMMES DIRIGEANTES DANS LA CONSTRUCTION Les femmes représentent 48 % de la population active et seulement 14 % des dirigeants d’entreprise (KPMG, juin 2015). Le plus souvent, elles dirigent des entreprises de moins de 20 salariés dans des secteurs traditionnellement féminins, le social (22,4 %) ou les services aux particuliers (18,6 %). Au contraire, l’énergie, les biens d’équipement et la construction (7,7 %), sont les secteurs où les femmes entreprennent le moins.
Christophe Bourges,
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Développement durable : faire du neuf avec du vieux dans le bâtiment
Directeur Europe du Sud et Afrique chez Lutron Christophe Bourges, Directeur Europe du Sud et Afrique chez Lutron, explique en quoi les projets de rénovation axés sur l'éclairage sont une solution stratégique pour améliorer la durabilité des bâtiments existants.
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lors que se tiennent au mois de Juin la Semaine Européenne du Développement Durable et la semaine de l’Energie Durable Européenne, la période est idéale pour revenir sur la nécessité du secteur de l’immobilier de réduire encore son impact environnemental. La rentabilité des immeubles « verts », conçus et construits pour être durables, n’est plus remise en question aujourd’hui : elle est évidente. Une étude effectuée par la Building Research Establishment (BRE) montre que les bâtiments répondant à des normes écologiques BREEAM ont une valeur locative 19,7 % supérieure à celle de bâtiments non-certifiés situés au même endroit. Quant à leur valeur de vente, elle est 14,7 % supérieure. Ainsi, rénover les immeubles commerciaux anciens – dont la consommation d’énergie est souvent importante – devrait en toute logique être une priorité des propriétaires. Je suis convaincu que les projets de rénovation – pris sous un angle écologique – sont de véritables solutions pour pérenniser l’immobilier ancien et que l’éclairage peut y jouer un rôle important. La valeur verte du contrôle de l’éclairage Accroître la durabilité d’un bâtiment est un projet de rénovation qui englobe à la fois le design et le mode de gestion d’un immeuble. Prendre en compte l’ensemble de ces aspects est clé pour obtenir un bâtiment “vert”. Une façon simple de procéder est de se concentrer sur l’éclairage. Qu’il soit naturel ou électrique, sa maîtrise par des systèmes de contrôle peut non seulement optimiser la consommation d’énergie du bâtiment mais aussi le bien-être, la santé et la productivité de ses occupants.
L’utilisation optimale de la lumière, aussi bien naturelle qu’électrique, peut considérablement réduire les coûts de fonctionnement d’un immeuble sur le long terme. L’investissement de départ est minimum si l’on considère que l’éclairage représente près de 40 % de la consommation d’électricité annuelle d’un immeuble commercial. Les entreprises qui mettent en œuvre des solutions durables dans le domaine de l’éclairage sont assurées d’un retour sur investissement considérable. Les systèmes de contrôles de l’éclairage qui englobent des variateurs, des capteurs de présence ou d’absence et des solutions d’ombrage assurent une utilisation efficace de l’éclairage et réduisent les coûts d’exploitation pendant toute la durée de vie de l’installation. Il est inutile que les éclairages des toilettes d’une entreprise, des couloirs d’un hôpital ou des escaliers d’un immeuble soient allumés 24h sur 24, 7 jours sur 7. En utilisant des capteurs technologiquement très précis, leur usage peut être régulé de manière efficace. Le potentiel de la modernisation de l’éclairage Un projet de rénovation de l’éclairage n’induit pas de modification dans la structure du câblage au sein du bâtiment. Cela repose principalement sur des solutions sans fil. Il s’agit là d’une solution simple et rapide d’installation qui ne nécessite pas de forage dans les murs ou encore de reconstruction considérable de certains espaces du bâtiment. Par conséquent, elle est facile à étendre en fonction des besoins du bâtiment. Des modules peuvent être ajoutés ou déplacés dès lors qu’il y a des changements d’aménagement de l’espace et cela affecte positivement le coût total d’un projet de rénovation. Un parfait exemple d’illustration d’un tel projet de modernisation de l’éclairage dans un bâtiment de bureaux est celui de l’Empire State Building à New York. Ce projet a permis une économie d’énergie en matière d’éclairage de 65 %. Au Royaume-Uni, des bâtiments emblématiques et prestigieux tels que la Cathédrale Saint-Paul ou le Kensington Palace, ont pleinement bénéficié d’une rénovation de leur éclairage dans une optique de durabilité. Rénovation invisible à l’œil nu du visiteur, elle a été facile à mettre en place, simple à utiliser et a conduit à des économies d’énergies importantes. En Allemagne, en introduisant les nouvelles technologies de contrôle de la lumière naturelle et de l’éclairage à l’occasion de la rénovation de près de 600 chambres, l’Hôtel Marriott Francfort a pu réaliser d’importantes économies d’énergie et de coûts tout en améliorant l’expérience des utilisateurs. Par ailleurs, l’hôtel a continué à fonctionner au quotidien pendant la rénovation avec un impact minimal sur les clients. En résumé, les propriétaires d’immeubles anciens, les concepteurs et les prescripteurs ont tout intérêt à travailler main dans la main pour rendre les bâtiments commerciaux plus durables. D’un point de vue environnemental comme juridique, économique ou encore sociétal, tout y incite. Avec les bons partenaires technologiques, atteindre ces objectifs ambitieux reste à portée de main. Soulignons qu’omettre d’inclure ces paramètres dans le cadre d’une modernisation serait pénalisant sur le moyen et long terme. Il serait dommage d’avoir à supporter les conséquences d’un bâtiment à faible performance énergétique pendant des dizaines d’années. Quelques changements simples peuvent générer des bénéfices importants dans les années à venir. SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 62 - JUIN 2016 - 27
Par Mathieu Perchais,
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Une nouvelle activité éligible aux CEE pour les électriciens avec à la clé 15 % de CA en plus
Président de FIDELISE
Entre l’énergie électrique consommée et l’énergie électrique réellement utilisée, il y a un écart qui représente un coût. Au niveau européen, ce coût est de 48 Twh/ an, soit l’équivalent de la production de 4 centrales nucléaires ou l’impact environnemental de 8,6 millions de véhicules (émission de CO2 centrales thermiques. En présence de moteurs, des pertes dues au déphasage entre l’intensité et la tension des circuits alternatifs apparaissent.
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e type de pertes tend à s’accroître à cause des composants électroniques qui se développent de plus en plus. Il existe des solutions pour les grandes entreprises afin de réduire leurs pertes. Ces solutions sont connues et utilisées par les grandes entreprises. Dorénavant, les électriciens peuvent également apporter des économies à leurs clients PME-PMI & TPE Quelques exemples : - pour une PMI en forte croissance, lui éviter d’investir dans un transformateur, - pour une entreprise dont l’installation est de faible puissance, allonger la durée de vie de ses biens d’équipements électriques Fidélise propose aux électriciens d’exploiter sa licence et de rendre l’activité simple et efficace. L’offre comprend un outil de diagnostic à distance pour éviter les déplacements et la pose d’appareils coûteux, ce qui veut dire qu’il n’y a plus la campagne de détection qui prend beaucoup de temps et qui est très complexe. L’offre évite les déplacements inutiles, avant et pendant toute la durée de vie de l’installation, ce qui permet à l’électricien de faire davantage de chantiers. 28 - SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 62 - JUIN 2016
Pour une installation d’une valeur de 5 000 €, un utilisateur économisera suivant les cas entre 1 000 € et 3 000 €. Une petite étude est nécessaire au départ pour valider la fourchette et c’est à cela aussi que sert l’outil. L’électricien a un monopole d’activité sur son secteur et n’est pas soumis aux appels d’offre auprès des collectivités. Il ne peut pas être mis en concurrence. Le logiciel détermine à distance, chez l’utilisateur, le pourcentage d’économie d’énergie réalisable, en vérifiant la présence de pertes couteuses. Les installations sont vendues clé en main en moyenne 6 500 € et varient de 2 300 € à 20 000 € pour une installation de faible puissance. L’outil donne un GO ou un NO GO mais c'est toujours l’électricien qui prend la décision d'installer. L’électricien bénéficie d’une aide à la vente: il peut montrer par exemple la courbe de charge à son client à l'aide de son smartphone Au niveau de la mesure, l’outil collecte des données qui sont plus fiables que celles d’une mesure ponctuelle que l’électricien pourrait faire en se déplaçant. Ces données utilisées sont absolument objectives et sont incontestables. A titre d’exemple, le gain environnemental pour un supermarché de 1 000 m2 atteint 1,6 tonne équivalent CO2 (calcul suivant logiciel EIME analyse cycle de valeur CODDE) sans compter le nombre moins élevé de kilomètres parcourus par les électriciens et l’allongement de la durée de vie de la chambre froide. Une fois le matériel installé chez le client, l’outil contrôle à distance et en temps réel la bonne exécution du procédé. L’électricien est informé et est déchargé du SAV et des interrogations consécutives à la mise en œuvre du procédé. L’électricien facture alors sa prestation pièce et main d’œuvre. Il conserve son grossiste habituel. Lemieux est de faire souscrire un contrat de maintenance indispensable pour valider la mise en force effective du procédé, soit 29 € par mois pour un supermarché de 1 000 m2. La solution assure le pilotage à distance des consommations électriques pendant toute la durée de vie du procédé, permettant à l’électricien le moment venu de faire d’autres offres pour accentuer les économies. La licence assure l’exclusivité à l’installateur électricien sur son secteur et un monopole d’exploitation. L’outil permet de visualiser à distance les données de chacun de ses clients et de constituer son tableau de bord complet récapitulant : les pertes, les économies potentielles, le coût des installations à prévoir, la marge prévisionnelle et l’avancement des économies. Pour un investissement mensualisé de 490 € par mois la licence génère 150 000 € de CA annuel supplémentaire pour l’électricien. Ce remboursement mensuel de 490 € pour la licence est très largement inférieur à ce qu’elle rapporte soit 2 à 3 installations en moyenne par mois. C’est une facilité obtenue auprès d’un organisme spécialisé que l’électricien rembourse. C’est possible parce que la durée de validité de la licence peut être portée à 4 ans.
Le smartphone, nouvelle identité numérique
Par Yves Ackermann,
Directeur Segments Stratégiques Europe, HID Global Le smartphone pourrait-il devenir la nouvelle identité permettant d'accéder à la fois aux données et aux bâtiments ? La réponse est oui : l'accès mobile est très en vogue. Plusieurs grandes entreprises sont prêtes à sauter le pas, de même pour les PME. one pourrait-il devenir la nouvelle identité permettant d'accéder à la fois aux données et aux bâtiments ? La réponse est oui : l'accès mobile est très en vogue. Plusieurs grandes entreprises sont prêtes à sauter le pas, de même pour les PME.
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Cette multitude de fonctions de sécurité permet d'assurer un niveau élevé de protection des données, ce qui répond justement aux exigences des entreprises de taille moyenne.
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e champ d'application des smartphones ne cesse de s'élargir. L'accès mobile, quoique récent, prend de plus en plus d’importance le domaine d’activité. Les smartphones peuvent ainsi servir d'identités numériques pour accéder aux bâtiments, aux systèmes informatiques et autres applications. Ce sont les nouvelles technologies d'accès mobile et les standards de communication, comme NFC et Bluetooth Smart, qui rendent cela possible. Dans ce cadre, les identités numériques de nouvelle génération offrent même une plus grande sécurité que de nombreuses cartes conventionnelles, le cryptage de leurs transmissions n’ayant pas encore été compromis. L'accès mobile signifie que les clés, les cartes et autres jetons sont intégrés dans les smartphones, les tablettes et autres objets connectés à l'instar de l'Apple Watch. De nouvelles opportunités s'ouvrent également au sein des PME au sein desquelles l'utilisation des smartphones ne cesse de se développer. La tendance BYOD a accéléré la pénétration des smartphones dans la sphère professionnelle et lorsqu'un smartphone est utilisé au quotidien le chemin vers la solution d'accès mobile n'est pas long. Pour l’administrateur il s’agit cependant de trouver des solutions et de gérer un parc souvent hétéroclite. Les avantages d'une stratégie d'accès mobile sont clairs. Les économies découlent de la numérisation intégrale des processus évitant la commande et l’impression des nouvelles cartes tout en rationalisant les flux. Ainsi, par exemple, il n'est plus nécessaire de disposer de différents processus pour l'émission et l'administration d'identités distinctes servant à l'accès informatique et au contrôle d'accès. Alliant sécurité et convivialité, une solution d'accès mobile peut marquer des points. La caractéristique clé des smartphones réside dans leur capacité de mise en œuvre de mesures de sécurité intégrées. Citons notamment le cryptage des données ou l'utilisation de procédures biométriques avec des empreintes digitales. L'application d'accès peut fonctionner en outre dans un sandbox dédié, ce qui permet de garantir qu'aucune autre application ne puisse accéder à des informations d'authentification ou d'accès confidentielles. Notamment en cas de perte, il doit être possible de révoquer à distance les données qu’il contient. Cette multitude de fonctions de sécurité permet d’assurer un niveau élevé de protection des données, ce qui répond justement aux exigences des entreprises de taille moyenne. Le confort des différents collaborateurs s’en trouve amélioré, ces derniers n’ayant plus à transporter de cartes et de clés, et à se souvenir de leurs nombreux codes ou mots de passe. Pour certaines applications comme le parking, il peut également bénéficier d’une distance de lecture pouvant aller jusqu’à plusieurs mètres. La condition pour la mise en œuvre d'une solution d'accès mobile est la mise en place d'une infrastructure avec une gestion d'identité et d'accès sécurisée et généralisée. Dans ce domaine, HID Global propose des lecteurs compatibles avec ces identités mobiles dont les fonctionnalités peuvent bénéficier de mises à jour et d’un portail sur le Cloud pour l'administration de ces mêmes identités numériques. Les solutions d'accès mobiles sont clairement tendance et cette évolution n’épargnera pas les PME. En fin de compte, les solutions d'accès mobiles ouvriront la voie à une nouvelle conception de la gestion des identités, démarche où le service sera très présent. SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 62 - JUIN 2016 - 29
PUBLIRÉDACTIONNEL
A VOS AGENDAS
21 & 22 mars 2017
Paris Expo - Porte de Versailles
2ÈME ÉDITION DU SALON IOT WORLD
Le marché de l'Internet des objets rassemble les objets connectés en B2C et le Machine to Machine en B2B. Ce secteur connait une véritable explosion, tant auprès des particuliers que des entreprises, et ce quelles que soient leurs tailles, de la PME à la multinationale : pour répondre à une forte demande sur ce secteur, le salon IoT World a été conçu pour devenir l'événement de référence de ce marché, fait d'échanges, de partage d'information et de business entre les différents intervenants, fabricants d'objets connectés, développeurs, opérateurs télécoms, hébergeurs, intégrateurs...
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BILAN 2016 urant 2 jours, les 23 et 24 Mars 2016 à Paris Expo Porte de Versailles, la première édition du Salon IoT World a confirmé l’exceptionnel engouement des entreprises pour les objets et services connectés. Cette première édition du salon IoT World a rassemblé environ 120 exposants de l'industrie de l'Objet Connecté et
du Machine to Machine. (de la start up à l'entreprise internationale, de la santé à l'automobile…) qui ont reçu 3 900 visiteurs (Concepteurs, bureaux d'études, Ensembliers, fabricants, SSI, constructeurs du BTP et d'infrastructures et 4 900 auditeurs cumulés aux conférences et ateliers. Comme il n'y a pas d'objets connectés sans Cloud, le salon IoT World se tient en parallèle de Cloud Computing World Expo et Solutions Datacenter Management, synergie garantie !
Le programme des conférences (keynote magistral, avis d'expert, table ronde, barcamp) permettra aux évangélistes, experts, personnalités, consultants, industriels concernés de s'exprimer sur les sujets de l'IoT, des applications et services connectés. Les cycles de conférences aborderont les thèmes suivants : Industrie 3.0 – Smartcities – Objets connectés et santé – AgriConnect – La voiture connectée – L'objet connecté sur le terrain – Les smart wearables – Paiement connecté – Géolocalisation – Marketing mobile, M-Commerce et Big Data – Bilan économique et écologique – Cybersécurité et IoT – Les Apps pro – Les nouveaux business models. n Les conférences & Ateliers Les conférences ont été l’occasion de mettre en avant les fulgurantes avancées des IoT dans l’industrie, la ville et les bâtiments, l’automobile et les infrastructures, la santé, l’agriculture… La sécurité des objets connectés, les réseaux de communication dédiés, les problématiques juridiques & privacy figurent parmi les tables rondes et avis d’experts les plus suivis. * 3 900 visiteurs « direct » ou «visiteurs Cloud - Datacenter » ayant déclaré leur intérêt pour l’IoT sur un total de 6 100 visiteurs uniques (hors exposants, conférenciers et presse)
www.iot-world.fr Twiter :@IoTWorldParis1 30 - SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 62 - JUIN 2016
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ÉCLAIRAGE
Ne choisissez plus vos luminaires LED comme avant Dans le tertiaire, les utilisateurs doivent bénéficier de solutions d’éclairage LED qui privilégient efficacité, confort et durée de vie. Concepteurs lumière, Bureaux d’Etudes Techniques, Architectes, Electriciens et même Propriétaires se trouvent face à une offre pléthorique et inégale. Agora-blog suggère des critères de sélection essentiels. Le taux d’éblouissement UGR L’UGR caractérise le rapport entre la luminance apparente d’un ensemble de luminaires et la luminance de fond perçue. Cette valeur est comprise entre 10 (peu d’éblouissement) et 30 (fort éblouissement). Elle est recommandée suivant le type de local ou de tâche. En pratique, tous les fabricants de luminaires se sont mis d’accord pour communiquer sur un chiffre UGR théorique et non pas technique, ce qui facilite le choix. « La norme prévoit un UGR de 19 dans les bureaux, pour une hauteur de plafond de 2,30 m. Il est important est de considérer aussi l’environnement : l’exposition et la réflexion des murs », détaille Romain.
Malheureusement, trop de luminaires de bureaux sont actuellement installés sans prendre en compte ce critère. Les désagréments sont réels et les plaintes se multiplient. La durée de vie assignée et la dégradation progressive La durée de vie assignée, désignée par « L », est le moment où le flux lumineux du luminaire se rapporte au pourcentage « x » du flux lumineux initial. Par exemple, L70 décrit que la durée de vie indiquée (50.000 heures par exemple) se rapporte au moment où 70 % de la valeur à l’état neuf du flux peuvent encore être atteints. Le pourcentage des défaillances By, liés à la dégradation progressive du flux lumineux
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Le rapport lumens/watt Plus le rapport est élevé, meilleure est l’efficacité lumineuse ? Cela n’est pas si simple souligne Romain Isaac, Ingénieur d’affaires Philips Eclairage : « Tout dépend de quels lumens et de quels watts nous parlons. Le luminaire émet un flux (lumens) inférieur à celui produit par la source, car il y a des déperditions (le driver, par exemple). Certains fabricants communiquent sur les lumens source, ce qui produit un chiffre plus élevé. Même principe pour les watts ». Autrement dit, ce qu’il faut prendre en compte c’est le flux « utile ». A titre d’exemple, un luminaire 600 x 600 performant délivre aujourd’hui autour de 125 lumens/watt.
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Cet article est repris du site www.agora-blog.fr
décrit le pourcentage des luminaires LED qui à la fin de la durée de vie assignée sont inférieurs à n% du flux initial (voir Lx). Par exemple, L80B10 50.000h signifie que 10 % des luminaires LED encore fonctionnels après 50.000 h dépassent de 80 % vers le bas la valeur à l’état neuf du flux lumineux du luminaire. C’est un critère déterminant qui est très peu connu, il faut exiger ses valeurs auprès du fabricant. Des conversions peuvent être faîtes pour évaluer objectivement la durée de vie de deux luminaires comparés, en fonction des combinaisons LxBy communiquées pour chacun d’entre eux. La durée de vie de l’électronique Si nous savons que les LEDs d’un luminaire peuvent durer, quid de son électronique ? La durée de vie d’un driver est autour de 5.000 heures. « Dans des locaux de bureaux, il est dimensionné pour deux allumages par jour » explique Romain Isaac. Les calculs théoriques sont effectués avec une température ambiante de 25°C. Ces données peuvent être altérées par une mauvaise dissipation thermique pour les produits encastrés. En effet, les plénums de faux plafond sont rarement ventilés et la particularité de la LED est son émission de chaleur concentrée sur la partie arrière du produit. « Après des essais sur 48 h, j'ai relevé des températures dans les plénums au-dessus de 35°C avec certains produits et une augmentation constante de 1°C par jour de la température ambiante de la pièce » précise Ludovic Delafosse d’Artelia, fin connaisseur du sujet.
« Conclusion, nous avons des « mini-convecteurs » dans le plafond mais attention aux autres équipements électroniques situés aussi dans les faux plafonds (régulateur GTB, UTL...) qui supportent rarement des températures au-dessus de 40°C. Pendant des périodes chaudes, la durée de vie de ces équipements est alors mise à mal. Il vaut donc mieux choisir une intensité d'alimentation des LED de 350 mA » conclut Ludovic. Les niveaux de risque photo-biologique La norme NF EN 62 471 définit 4 groupes de risque photo-biologique (RG), notés de « 0 » (absence de risque) à « 3 » (risque élevé). Concernant les LEDs, il s’agit de distinguer le risque rétinien dû à la lumière bleue. Cette mesure est d’autant bien accueillie que les travaux d’un scientifique, visant à montrer la nocivité de la LED pour les yeux, ont attisé les Romain Isaac : « Cela rassure. Les analyses de risque permettent d’établir un classement. Les valeurs « 0 » et « 1 » sont acceptables en tertiaire mais pas au-delà ». Il est important de connaître ce classement « RG » pour la santé de vos collaborateurs. Vous pouvez exiger du fabricant une copie du rapport d’essai. Le bining des LEDs Le bining ou tri des LED par le fabriquant est important. Pour Ludovic Delafosse, il ne faut pas hésiter à demander au constructeur la valeur d'ellipse de Macadam (valeur comprise entre 1 et 7). Elle permet de qualifier la variation chromatique possible autour d’une valeur cible et de définir à partir de quelle valeur cette variation sera visible par l’œil humain.
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L’œil décerne plus rapidement une différence dans les nuances de blanc que dans le vert par exemple, les tailles des ellipses sont différentes en fonction des couleurs. En lumière blanche : au sein d’une ellipse de Macadam, des différences de 1 échelon ne sont pas visibles, des différences de 2 à 3 échelons sont à peine discernables, des différences de 4 sont visibles mais acceptables. Lors du choix d’un luminaire LED, il est conseillé de privilégier un écart maximum de 4, 3 étant l’idéal. Une valeur de 5 ou pas d'indication, il est préférable de s'abstenir nous précise Ludovic. Cette valeur permet de garantir une même couleur de LED sur une gamme de produits. Mais ce n'est pas normalisé, chaque fabriquant de LED possède son référentiel. D’autres critères Pour limiter la liste, nous évoquons l’IRC et la température de couleur (en Kelvin). L’indice de rendu de couleur (IRC) doit être préférablement supérieur à 80. Une couleur froide/blanche (4.000 K) sera retenu pour des bureaux exposés au soleil ou avec du mobilier blanc par exemple. Nous présenterons dans un prochain article des nouveaux luminaires qui s’adapte au rythme circadien par la variation de couleur et d’intensité lumineuse à certaines périodes de la journée. Nous l’avons compris. Il ne s’agit pas de succomber au prix même si les sollicitations permanentes sont tentantes. Le choix doit rester technique avant tout. Le rapport prix/durée de vie et surtout le bien-être de nos collaborateurs est LA priorité.
N°62 JUIN 2016
Reportage au CFA Delépine à PARIS
Interview de Cédric Mahieux, directeur du CFA Delépine Comment recrutez-vous vos apprentis ? Nous recrutons presque uniquement en Ile-de-France parce que nous n'avons pas d'internat. Nous recevons beaucoup de demandes de la part des jeunes. Nous mesurons leurs acquis au moyen de tests. Par la suite, un échange avec notre psychologue permet de valider le choix de ce métier par le jeune et sa motivation. Trouvent-ils facilement un employeur ? Nous demandons aux jeunes d'avoir dans un premier temps une démarche personnelle de recherche d'entreprise que nous accompagnons. Si elle s'avère vaine, nous leur apportons une assistance. La réputation du CFA aide à trouver un employeur et nous avons un vivier par l'intermédiaire de la CSEEE, à laquelle, d'ailleurs, nous appartenons.
mation très performants qu’il va bien falloir construire, rénover et maintenir. C’est le job des électriciens.
Les métiers de l'électricité offrent-ils aujourd'hui de bons débouchés ? Les métiers de l'électricité sont porteurs pour ceux qui ont une solide formation, quel que soit le niveau. Il l’est d’autant plus que l’on est formé aux marchés dynamiques que sont par exemple la performance énergétique, les réseaux numériques, la sûreté, la maintenance, l’audio-visuel etc. L’intégration de jeunes solidement préparés au métier est un véritable atout pour faire évoluer une entreprise. Pour un apprenti de 16 ans pour lequel la vie sans smartphone est inconcevable, la question de l’évolution vers la domotique et les objets connectés ne se pose même pas. La société de demain sera maillée de réseaux d’énergie et d’infor-
Quelles sont désormais les ambitions du CFA? Nous avons la volonté de nous développer dans ce métier qui offre de belles perspectives. Nous voulons continuer à montrer que l’apprentissage, même pour des jeunes de 16 ans, n’est pas une formation subie, mais choisie, qui amène souvent à bien plus de réussite qu’une voie générale vide de sens ; car comme disais Sénèque, « Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va ». Nous accompagnons des jeunes à devenir des professionnels recherchés pour leurs compétences. La qualité du lien avec les jeunes, leurs familles et les entreprises d'accueil est une priorité, car c'est là que se fonde notre réussite. n
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Quels sont les atouts du CFA Delépine ? « Nous sommes mono-métier, c'est-àdire que nous travaillons uniquement à la formation des électriciens. Nos formations vont du CAP au BTS. Nos taux de réussite aux examens sont excellents, autour de 90 % de reçus, ce qui nous place dans le « peloton de tête » depuis de nombreuses années dans les 3 académies d'Ile-de-France. Plusieurs raisons à cela. Nos jeunes ont l'avantage par rapport à un lycéen habituel de valider, une semaine sur deux, par la pratique en entreprise, les acquis scolaires. Ensuite, la plupart de nos enseignants sont eux-mêmes issus de la profession. Tous exercent un suivi des jeunes au sein de l'entreprise, en s'y déplaçant. Enfin, Le CFA développe une vraie culture de la rigueur avec une démarche qualité interne. Notre taux d'insertion professionnelle est également très largement supérieur à la moyenne. Lorsque les jeunes sortent de chez nous, certains continuent vers des études supérieures (30 %). Mais ceux qui veulent entrer immédiatement dans la vie active ne tardent pas à trouver un emploi, majoritairement en CDI (à plus de 55 %). On s'en rend très bien compte puisque, deux mois après leur sortie du centre, nous prenons systématiquement contact avec le jeune pour connaître sa situation. Et très peu restent encore à la recherche d'un emploi. Le cas échéant, nous transmettons leur CV et leur candidature au service emploi de la CSEEE (Chambre Syndicale des entreprises d'équipement électrique) qui les diffuse au sein de ses entreprises adhérentes.
Cédric Mahieux, directeur du CFA Delépine.
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Le CFA Delépine
Du CAP au BTS, la voie de l’électricité Situé à Paris 11ème, près de Nation, le CFA Delépine forme depuis 1971, des jeunes à devenir des professionnels compétents dans les différents métiers de l’installation électrique. Ainsi, chaque année, il accueille plus de 350 apprentis. Une seule spécialité, l’électricité
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A la différence de beaucoup d’établissements, le CFA Delépine se consacre uniquement à la formation d’électriciens. Les jeunes à partir de 15 ans pourront intégrer à l’issue de la 3ème un CAP PRO ELEC (préparation et réalisation d’ouvrages électriques) en 2 ans ou un BAC PRO MELEC en 3 ans (Métiers de l'Electricité et de ses Environnements Connectés). Les titulaires du CAP pourront intégrer le BP IEE 2 ans (Installations et équipement électrique) ou un BAC PRO MELEC en 2 ans. Le BTS électrotechnique 2 ans s’adressera quant à lui aux titulaires d’un Bac pro de la filière électrique ou d’un Bac STI. L’envie de s’orienter vers les métiers de l’électricité peut intervenir plus tardivement, dans ce cas la formule du CAP en un an, permet à des jeunes de niveau BAC général ou équivalent de se former de manière soutenue aux métiers de l’électricité pour concrétiser un projet professionnel.
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Au-delà des programmes
Toutes les formations du CFA Delépine préparent aux diplômes d’état. A son ini-
NOUVEAU AU CFA DELÉPINE, LE BAC PRO MELEC UN DIPLÔME CONNECTÉ Connexion des réseaux, éco-quartiers, domotique, équipements industriels cyber-sécurité... les futurs électriciens doivent se préparer à l'environnement de la transition énergétique et numérique. Pour répondre à ces enjeux, le Bac Pro ELEEC devient Bac Pro MELEC - Métiers de l'Electricité et de ses Environnements Connectés. Le CFA Delépine préparera ses apprentis dès la rentrée à ce nouveau diplôme. 36
Deux évolutions à noter, la part plus grande accordée aux entreprises dans l'évaluation des acquis (CCF) et l'ouverture plus large pour les diplômés Bac Pro MELEC vers des niveaux de qualification supérieure. Pour permettre la transition, le CFA Delépine continuera à accueillir jusqu'en 2018 des élèves de première et terminale de Bac Pro ELEEC (Electrotechnique, énergie, équipements communicants).
tiative, le CFA ajoute aux référentiels des compléments utiles. Ainsi, les apprentis reçoivent une formation de préparation à l’habilitation électrique et de sauveteur secouriste du travail. Une action dont on a pu constater concrètement l’intérêt puisqu’en 2012, un apprenti a sauvé la vie d’un collaborateur d’entreprise sur un chantier. La sensibilisation intervient également d’autres sujets comme la prévention sécurité ou la domotique avec la « journée connectée » organisée au CFA Delépine. Faire de l’alternance un atout pour la compétence et l’emploi
Se former au CFA Delépine est un vrai passeport qui ouvre de multiples possibilités de carrière. L’électrotechnique est une discipline ouverte à de nombreux domaines de spécialisation. Pratiquée pour tous les diplômes, l’alternance, 50% en entreprise et 50 % à l’école, est une méthode efficace, évolutive, bien adaptée aux objectifs de développement de l’entreprise. Les périodes d’alternance sont rythmées avec une semaine en formation et une semaine en entreprise. Elles
s’allongent à deux semaines en BTS. Présente à toutes les étapes, recrutement, conseil, constitution des dossiers, suivi de la relation tuteurs-apprentis, l’équipe du CFA Delépine apporte un support constant à l’apprenti et l’entreprise d’accueil. Un établissement administré par les chefs d’entreprise
Le CFA Delépine est administré par des professionnels qui se réunissent au sein de son organisme gestionnaire, la Chambre d’Apprentissage de l’Electricité. Il est soutenu par la Région Ile-deFrance avec laquelle il est engagé par un contrat qualité. Cette proximité du terrain et de la réalité des entreprises facilite l’engagement de moyens matériels et pédagogiques adaptés à l’évolution du métier. Les résultats sont probants, puisque pour ses formations, le CFA Delépine possède les meilleurs résultats aux diplômes des trois Académies d’Ilede-France depuis plusieurs années.
Un investissement aidé
Toutes les entreprises bénéficient d’aides à l’apprentissage et particulièrement les TPE. Une aide à l’accueil des jeunes mineurs en apprentissage dans les entreprises de moins de 11 salariés permet de prendre en compte l’investissement de l’entreprise sur la première année de contrat depuis le 1er juin 2015. Cette aide financée par l’État consiste, pour la première année d’exécution du contrat d’apprentissage, au versement trimestriel à l’employeur d’une aide forfaitaire de 1 100 e, soit l’équivalent de la rémunération légale et des cotisations sociales associées. Cette aide est cumulable avec les dispositifs existants (prime apprentissage, aide au recrutement d’un premier apprenti ou d’un apprenti supplémentaire, crédit d’impôts) et est ouverte dès lors que l’employeur atteste de l’exécution du contrat d’apprentissage. Cette démarche est simplifiée pour l’employeur avec la validation d’un formulaire
Paroles d’anciens du CFA De nombreux dirigeants ont en commun d’être passés par le CFA Delépine. Ils y ont forgé un bagage qui les a accompagnés de manière décisive dans leurs parcours d’entrepreneurs. Voici quelques citations extraites de leurs interviews dans la lettre d’information « convergences ». Antony Tartenson : Dirigeant de l’entreprise Tartenson « Je me rappelle du responsable de l’atelier et de quelques formateurs dans des matières comme la technologie, la physique et les schémas. Tous savaient motiver et encadrer les élèves. Le CFA m’a appris à être à l’écoute, tant au niveau des clients que des collaborateurs. » Patrick Couffin, Dirigeant du bureau d’études ETC-EDF « L’apprentissage vous donne envie d’avancer, d’évoluer. Sur les chantiers j’ai énormément appris. En touchant, en réalisant par soi-même, on se rend compte et l’on sait de quoi on parle. » David Neto, Gérant d’ÉLEOS Énergies & Immotique « Il n’est pas exceptionnel de devenir Chef
d’entreprise quand on a été apprenti. Certes, tout le monde ne peut pas devenir dirigeant. Il faut une volonté, une envie de liberté. Mais avoir été apprenti donne de grands atouts » Rachid Djebbouri, Dirigeant de MNA-ELEC « Je ne comprends toujours pas pourquoi on ne parle pas assez de l'apprentissage, et on ne met pas les moyens nécessaires pour faire comprendre aux jeunes que c'est la possibilité de pouvoir se redécouvrir sur des métiers riches. »
pré rempli et disponible sur le portail de l’alternance à partir du 15 juillet pour la demande de prise en charge et attestation dématérialisée de la présence de l’apprenti. Des aides spécifiques sont aussi versées par la région. Elles sont récapitulées sur http://travail-emploi. gouv.fr/grands-dossiers/apprentissage/ article/beneficiez-des-aides. n
L’OR ET L’ARGENT POUR LES APPRENTIS DU CFA DELÉPINE AUX OLYMPIADES DES MÉTIERS Le CFA Delépine à Paris 11ème a accueilli le 23 mars la sélection régionale des Olympiades des Métiers (WORLDSKILLS) dans la catégorie installation électrique. 10 candidats franciliens se sont affrontés avec pour ambition de décrocher une place en vue des qualifications nationales à Bordeaux en mars 2017. Le thème de la maquette à réaliser était la domotique dans le tertiaire et l’habitat. Les candidats du CFA Delépine se sont illustrés en emportant la première et la deuxième place. Le premier est Arsène FERT (entreprise d’accueil ELEOS ENERGIE IMMOTIQUE ) et le 2ème William BOREL, tous deux en Terminale BAC PRO ELEEC (entreprise d’accueil AMICA). Une belle réussite pour ces jeunes auxquels il faut associer l’équipe pédagogique du CFA et les entreprises d’accueil, toutes adhérentes à la CSEEE. La finale internationale aura lieu à Abu Dhabi en 2017.
Bruno Jarrige, Directeur d’agence chez Ineo Tertiaire IdF « Le CFA m’a appris la rigueur, le partage et la solidarité. Il m’a permis de comprendre que le travail collaboratif apportait une richesse complémentaire dans la gestion des chantiers. » 37
Lumière sur la Tour CMA CGM
Une solution KNX d’exception
Un projet immotique phare
Installée sous les platanes aixois, IDtique est spécialisée dans l’ingénierie et l’intégration pour les particuliers ou les professionnels, publics ou privés. Principalement dans la région Paca, où le marché Domotique est très développé de Monaco jusqu’à Montpellier. Tout en intervenant également sur l’ensemble du territoire Français ou à l’étranger. « Pour nous la Tour CMA CGM a été une réalisation unique. » Explique le dirigeant. Un projet immotique phare donc, parmi l’Hôtel Dieu de Marseille, l’Hôpital Européen, mais aussi un bâtiment de standing comprenant 70 logements dont 50 Domotisés, entre autres.
Le challenge à relever
C’est avec ce bagage de 16 années de chantier qu’IDtique est allée mettre en lumière la Tour CGA CGM. Le défi ? Valider avec les maîtres d’œuvre un cahier des charges sur mesure, et répondre à des attentes et des besoins très précis. Aller au bout de toutes les problématiques et garantir un fonctionnement cohérent de l’ensemble. Avec comme piment dans la sauce, la multiplicité des interlocuteurs et des entreprises en interaction.
« C’est l’expérience qui nous apporte l’adaptabilité nécessaire à chaque client, que l’installation soit simple ou complexe. Si le particulier souhaite savoir quel mieux vivre les solutions finales vont lui apporter, le dialogue avec les professionnels en revanche, doit répondre à des attentes techniques. » Pour cette réalisation d’envergure, 2 salariés ont été déployés sur 3 ans, pour réaliser l’analyse fonctionnelle, l’assistance et le suivi du chantier. Puis le paramétrage et enfin, la mise en service sur site.
Décryptage de l’installation
Le Lighting de la tour a été réalisé avec une solution KNX, retenue pour sa capacité à faire fonctionner plusieurs marques ensemble. Ici : Wago, Schneider, Theben, Jung, Somfy. « Nous avons été confrontés à une problématique particulière liée au projet architectural : les décorateurs avaient des critères pour les produits visibles de l’installation. » Raconte Daniel Guillen. La forme et la couleur des détecteurs de présence par exemple. De même, un appareillage Jung a été sélectionné pour son design et sa capacité à intégrer un thermostat permettant de renvoyer, via le KNX, les données de température au système le GTC, indépendant de l’installation KNX à la base.
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En face de la Bonne Mère, la Tour CMA CGM de Marseille s’élance au-dessus de la Méditerranée, avec son galbe d’hirondelle. Ce bâtiment d’architecte signé Zaha Hadid, Daniel Guillen le connaît bien. Et pour cause, sa société IDtique, adhérente au S2I Courant Faible, l’a entièrement équipé en KNX. Retour sur un projet d’exception !
Mr Guillen, gérant d’IDtique, dont l’entreprise a réalisé la solution KNX de la tour CMA CGM de Marseille en 2014. Avec ses 60.000 m, c’est la plus haute de la Cité Phocéenne.
« Les fonctionnalités lighting de la tour sont haut de gamme. Notamment au niveau du système de détection de présence, dont les détecteurs Theben sont très élaborés. » Poursuit-il. Ils fonctionnent par auto-apprentissage : analyse des comportements des gens dans une zone, puis réagissent par anticipation. En prenant en compte, par exemple, le délai entre deux extinctions. Selon ces données, ils s’autorégulent pour laisser allumé en continu, allonger ou raccourcir le temps d’extinction. Tout en régulant la luminosité des volumes en fonction des apports de lumière naturelle. Ce système se fait par plateau ou bien en cloisonné pour des bureaux, open spaces spécifiques. Les stores sont également reliés au système KNX pour permettre la gestion des stores depuis les mêmes appareillages. Dans l’idée d’une synergie des métiers du courant faible, IDtique assiste les installeurs et intégrateurs qui souhaitent externaliser des compétences d’experts pour répondre à un devis : mise en œuvre et paramétrage immotique ou domotique.
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Les coordonnées du syndicat
38 - SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 61 - AVRIL 2016
S2I Courant Faible 94345 Joinville-le-Pont Cedex Tél. : 06 58 18 71 58 - Fax : 01 43 97 32 79 contact@s2icf.fr - www.s2icf.fr
L'actualité de la
L’HABITAT CONNECTÉ POUR TOUS
Sébastien Bergin (brainyhouse.com), Laurent Terroux (kanx.ch), Gilles Santerre (agiclic.com), Cédric Bressand (kanx.ch) et Frédérique Finiti-Broisin (inffiniti.fr), qui prend la photo au Salon de l’immobilier d’Annecy.
La FFDomotique sur tous les fronts Une présence institutionnelle marquée
De nombreux membres de la FFDomotique participent activement aux relations institutionnelles et donnent de leur temps pour défendre les intérêts des professionnels de la domotique. De nombreuses instances sont concernées comme IGNES, Qualifelec, Promotelec, ADEME, SBA, SYNFEL, CALYXIS, MEITO, HBI, GIP, Agora, Construction21, Techsap, S2ICF, CAPEB... Beaucoup d’efforts sont également consacrés à la formation et la qualification des professionnels aux côtés du réseau Ducretet, de l’Afnor et du groupe Moniteur.
Retour sur les salons
Salon dédié par excellence au grand public, la Foire de Paris a été l’occasion pour tous les intégrateurs venus prodiguer des
conseils lors des coaching domotique de rencontrer des familles souhaitant rendre leur maison un peu plus intelligente et surtout gagner en confort. En province, ce sont le salon immobilier d’Annecy et le salon connecté d’Agde avec 3CR Concept et Domoseo qui ont fait le plein. Très présent dans le handicap et le maintien à domicile, Didier Marsollier de Bluelinea représentait la FFD sur Autonomic Paris. La présence de véritables intégrateurs est très appréciée et constitue la garantie du professionnalisme de la FFD. Cela rassure les visiteurs qui ne souhaitent pas se lancer dans un projet domotique seuls ou mal accompagnés.
Et maintenant une présence TV
Les invitations sur les plateaux TV se multiplient ces dernières semaines, preuve que la domotique se démocratise et que la FFDomotique s’impose dans le
paysage médiatique. Ainsi FX Jeuland et Cédric Locqueneux étaient les invités de MCS Maison en avril pendant que le JT de 13h de TF1 en janvier et Valérie Expert de LCI en mai recevaient Pierre-Nicolas Cléré de Connecting Technologie. Un sujet est également en préparation pour juillet dans l’émission Capital de M6. Suivez l’actualité TV de la FFD sur le site www.ffdomotique.org
Rendez-vous le 7 juillet
Tous les membres de la FFD sont cordialement invités à la réunion « Groupes de travail » de 10h à 17h le jeudi 7 juillet au bureau de la FFDomotique à Paris Nord Express 48 rue René Clair 75018 Paris. Les sympathisants et les futurs membres qui souhaitent découvrir l’ambiance sont invités à 17 heures pour une apéritive session détente – rencontre – échange sur le toit terrasse de Nord Express.
Barème de cotisations 2ème semestre 2016 Pour adhérer, contact@ffdomotique.org, au 09 72 55 99 70 ou www.ffdomotique.org/devenir-membre Nombre de personnes dans la structure à la date d’adhésion Situations particulière Montant de l'adhésion HT***
20 €
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10 à 49
50 à 199
199
60 €
150 €
220 €
470 €
980 €
*** : Adhésion au prorata temporis par trimestre engagé. Montant à valoir à partir du 1er juillet 2016.
SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 62 - JUIN 2016 - 39
TEST DU VOLTAWARE
Diagnostiqueur de consommation électrique Qui connait Voltaware ? Personne pour le moment. Car ce produit, distribué en France exclusivement par la société Giga Concept sur le site www.g-media.fr est tout simplement le meilleur produit pour connaitre la consommation instantanée poste par poste, appareil par appareil. Dans une maison. Petit, hyper fiable et installation rapide.
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• Simplissime. • Le kitse se compose de l’analyseur Voltaware 6 mm format rail DIn, d’une pince ampèremétrique et de 2 fils aimantés.
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• Couper le courant • Mettre la pince ampére-métrique sur la ligne principale. • Brancher la prise sur le Voltaware. • Fixer sur les vis du disjoncteur principal le fil aimanté noir sur la phase (L) et le bleu sur le neutre (N). • Si possible, clipser le Voltaware sur le rail DIN. • Remettre le courant. La LED verte du Voltaware s’allume.
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• Prendre le smartphone de pilotage et le connecter au réseau : Bytt Prov Demo…. • Insérer le mot de passe
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• Ensuite sur le navigateur du smartphone, se connecter à l’adresse IP : 192.168.10.1
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• Dans l’onglet provisionning, sélectionner le WiFi de la box ADSL locale et entrer le mot de passe. • Le produit va se connecter à la box.
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• Dès cet instant, la LED est devenue bleue et le Voltaware commence à récupérer les informations des différentes consommations électriques de la maison.
Prêt pour la vente de services énergétiques Laurent Muckensturm, directeur de Giga Concept, avoue être heureux de cette découverte. Pour donner la valeur intrinsèque du produit, sachez qu’Engie vient d’en acheter 1 000 pour le proposer dans leur service de diagnostic. Preuve que les donner sont fiables, explique-t-il. Nous avons conçu une offre dédié aux installateurs car c’est une véritable valeur ajoutée ajoute Laurent Muckensturm. A l’heure où les installateurs se demandent comment apporter du service à sa clientèle, le diagnostic électriques et les offres d’amélioration sont une véritable aubaine pour revenir régulièrement. En installant Voltaware, il va pouvoir suivre les consommations et proposer à ses clients des améliorations. Le tarif de 299 € inclut 3 ans d’abonnement et l’installation. Sinon le produit nu est à 249 €.
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Chaque installateur disposera d’une plateforme sur laquelle il aura accès en un clin d’œil aux données de tous les Voltaware installés. C’est un véritable service énergétique dimensionné pour les électriciens et intégrateurs ajoute Laurent Muckensturm. VoltAware est un service de surveillance d’électricité Wi-Fi connecté Voltaware mesure la quantité d’électricité utilisée dans une maison et sépare la consommation des appareils individuels. Il se connecte à l’application gratuite Voltaware qui utilise des graphiques simples pour montrer exactement la consommation d’électricité en kWh et en €. Voltaware permet de réduire la quantité d’énergie en prenant conscience de son volume. C'est également un moyen pour l'installateur de proposer la mise en place de solutions pour réduire la facture énergétique.
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• Télécharger l’application voltaware sur le smartphone (Androïd et IOS) • Se logger avec : voltaxxxx@voltaware.com • Le xxxx étant le code indiqué sur le côté de l’appareil. • Insérer le mot de passe par défaut fourni. Il pourra être changé ultérieurement dans les paramètres de l’application Voltaware.
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• Déjà des courbes très significatives seulement au bout de 3 jours. Ici via l’accès par PC. • : 56 % des appareils de moins de 60 W sont regroupés ensemble. L’analyse s’affine les jours passant pour descendre à 30 W.
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• : 56 % des produits n’ont pas été affecté par l’utilisateur • : 2 % de la consommation porte sur des appareils affectés.
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Le test est très positif pour un produit en lancement. Les données remonte seulement après quelques minutes. Il ne reste plus qu’à affecter les produits. A partir du 1er juillet, toutes les informations seront en français sur tous les supports (smartphone, tablette et PC) sous IOS et Androïd. A ce moment-là, les horaires seront synchronisées avec la France alors qu’aujourd’hui les données sont sur le créneau horaire GB.
• On distingue les consommations selon les affectations réalisées ou non. • A noter que Voltaware détecte toutes les signatures électriques. Par exemple, pour une machine à laver, le système en voit plusieurs (moteur, résistance, sonde …)
C’est une opportunité simple et facile pour l’électricien de proposer à ses clients d’améliorer leur consommation électrique.
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TITRE Texte
SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 62 - JUIN 2016 - 41
Résidence de prestige, à Cannes équipée Niko La résidence 87 Soligny est située sur l'un des sites les plus prisés de la Côte d'Azur – au cœur du quartier de la Californie à Cannes. Avec un design s'inspirant de l'architecture contemporaine, et parfaitement intégré au château historique du parc Soligny, 87 Soligny abrite neuf somptueux appartements offrant des prestations de très grande qualité.
Les interrupteurs Niko Pure, synonyme de design d'une extrême pureté Avec la gamme Niko Pure, tout est quiétude et inspiration. Fonctionnel, sans fioritures. Elle offre un vaste choix de finitions comme le bronze, la bakélite et l'aluminium pur. Des matériaux purs remplis d'histoire et d'émotion. En parfaite harmonie avec l'intérieur moderne des appartements Soligny, l'architecte a fait le choix de la finition white steel en acier blanc vernis qui s'impose comme détail contrastant
sur un revêtement mural sombre et de caractère, ou comme élément apaisant sur des surfaces plus épurées. Niko Home Control : de vraies économies d'énergie et un quotidien simplifié… Solution domotique de confort, de sécurité et bien-être avec une grande simplicité d'utilisation, Niko Home Control gère tous les appareils électriques à distance, les portes, ou encore les volets roulants des vastes terrasses offrant une magnifique vue sur la baie de Cannes et les îles de Lérins. L'installation permet aussi de contrôler la consommation d'énergie tout en permettant de la visualiser sur l'écran tactile central. Dans cette villa du sud de la France, la climatisation est également gérée par Niko Home Control. Grâce au thermostat HVAC, l'habitant règle la température dans chaque pièce. Des températures minimales et maximales peuvent être programmées en cas d'absence de longue durée. L'intégration de la commande de climatisation au système général de contrôle offre à l'habitant une solution confortable et efficiente en énergie.
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© Jean-Pierre Delagarde / NIKO
42 - SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 62 - JUIN 2016
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DOMOTIQUE
CHANTIER NAVAL BRANCHÉ
Les cinq piliers d’ims Shipyard
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Fondée en 1987 pour la construction de vedettes de transport de passagers en aluminium, le chantier IMS 300 Le Pin Rolland a fait du refit, de la réparation et de la maintenance navale son activité première depuis 1992. La société a choisi de bâtir aujourd’hui son propre programme de développement et d’amélioration de la performance. L’exploitation est lancée sur le site IMS 700 en Décembre 2014.
Des investissements et des chantiers sous contrôle IMS Shipyard lance tout au long de l’année de vastes chantiers pour livrer plus rapidement les clients. Le site d’IMS 300, réservé aux bateaux jusqu’à 320 tonnes, était arrivé à saturation, refusant même des clients. C’est ainsi que le projet d’IMS 700 a vu le jour et s’est concrétisé sur l’ancienne base aéronavale de Saint Mandrier sur Mer. 25 M€ d’investissements autofinancés ont permis de créer cette nouvelle base de refit de yachts, dont de nouveaux moyens de levage : un Travelift de 670 T et dernièrement, un chariot de déplacement jusqu’à 350 T. Ces nouveaux engins motorisés visent à réduire le
temps de déplacement des yachts et optimiser leurs positionnements sur le chantier naval. Grâce à ce projet de chariot de déplacement, le gain de place est considérable. Les bateaux jusqu’à 350 tonnes peuvent être déplacés à l’intérieur des quatre imposants hangars. Entre Octobre et Mai où l’activité est la plus intense, IMS 700 gère ainsi plus de bateaux en simultané. L’optimisation de l’espace est primordiale. L’amélioration continue des sites L’ouverture du deuxième site de réparation et de maintenance, en décembre 2014 à SaintMandrier sur Mer, marque la volonté d’IMS Shipyard d’être toujours plus performant et de croître... Aujourd’hui l’industriel souhaite lisser son activité et étendre sa charge de travail de juin à septembre en accueillant des navires de la Marine Nationale. Même si ces bateaux carènent moins souvent que les yachts, tous les 2 à 3 ans, ce gain d’activité permettrait de réguler l’activité.
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DOMOTIQUE
La maison de l’intelligence
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Thibaut Rozier de DOM@PRO, membre de la Fédération Française de Domotique, est un intégrateur mixant toutes les solutions du marché pour offrir à ses clients une domotique à prix accessible. Preuve en est avec cette installation à 7 000 € pour une maison de plus de 250 m2 très bien équipée.
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Partenariat gagnant intégrateur architecte électricien Thibaut Rozier et son associé Frédéric Schwartz travaillent depuis longtemps en partenariat avec les électriciens locaux. Ils réalisent l’étude, la fourniture et l’assistance à la pose. DOM@PRO est référencé chez un architecte/maître d’œuvre sensible à la domotique qui valorise le patrimoine. Ils ont donc été appelés par Jordi Maman de JTech Conseils pour réaliser l’étude automatisme/domotique. Habituellement, celle-ci est intégrée au lot électrique du CCTP et proposée aux électriciens. Mais ce projet était déjà bien avancé quand l’entreprise Christ Electricité, dirigé par Gilles Christ, ainsi que JTech conseils ont contacté DOM@PRO pour intégrer la domotique. Dans le cas de Gilles Christ, plus besoin d’assistance à la pose suite aux nombreux projets menés en commun avec DOM@PRO. Le client final avait des idées bien précises et souhaitait avant tout axer son installation sur la sécurité et l’éclairage.
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Pour la gestion de l’éclairage, Thibaut Rozier a laissé les boutons-poussoirs existants et installé les modules Edisio EMM100 et EMM230 dans les pots de 50 mm. A cela s’ajoutent 2 télécommandes pour la centralisation des commandes. Malgré une maison BBC, les 6 thermostats Thermofloor HEATIT gèrent 6 zones distinctes (4 au RDC et 2 à l’étage). Ils sont branchés en 230 V et communiquent en Z-Wave. Des évolutions futures sont prévues comme la sonorisation de la terrasse extérieure et un home cinéma simple géré indépendamment de la domotique. Quand un architecte, un intégrateur et un installateur associent leurs talents, cela donne une maison intelligente avec des solutions fiables et accessibles. Les produits installés Sécurité Alarmes DSC volumétrique et périmétrique (détecteur d’ouverture, détecteur de mouvement, sirène intérieure et extérieure) Passerelle Envisalink pour communiquer avec la box domotique
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Vidéosurveillance 7 caméras étanches Dahua HDCVI pour l’extérieur 2 détecteurs incendie Z-Wave Domotique Mix Z-Wave/Edisio sur box domotique au format Rail Din. Interface ImperiHome Gestion sur iPad, iPhone et PC portable de tous les scénarios et le contrôle des 7 caméras Ouvrants 1 portail et 1 porte de garage avec ouverture par appel de phares gérés en Edisio (module ECM-CAR) 8 volets électriques centralisés gérés en Edisio 4 BSO gérés en Edisio Éclairage 2 télécommandes Edisio pour une gestion générale Module Edisio EMM100 et EMM230 derrière les boutons-poussoirs Lumières extérieures sur rail Din Edisio
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Les intervenants du projet • Installateur électrique Christ Electricité 6, rue du Colonel Blondel 57430 Sarralbe Téléphone : 03 87 97 89 51 christ.elec@orange.fr
• Architecte maître d’œuvre JTech Conseils Jordi Maman 19, Rue de France, 57200 Sarreguemines 03 87 09 30 44
• Intégrateur domotique DOM@PRO Thibaut Rozier et Frédéric Schwartz 18, rue des Généraux Crémer 57200 Sarreguemines 03 54 88 00 00 contact@domatpro.com
• Les liens fournisseurs edisio.fr imperihome.fr eyez.com dahuasecurity.com/fr heatit.com alarme-dsc.com
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SERVICE
Le secret de la réussite des objets connectés Le succès des objets connectés viendra de la capacité des entreprises à concevoir des produits rendant un service réel aux utilisateurs et qui sera perçu ainsi. Ces objets doivent nous faciliter la vie et s’interconnecter avec notre environnement sans aucune contrainte technologique.
5 secteurs propices au développement de l’Internet des objets : - Les Smart Cities : rendre service aux citoyens, en leur offrant un environnement plus écologique et économique. - Les transports : rendre service aux passagers, en facilitant leurs trajets, via la diffusion d’informations personnalisées et en temps réel sur différents supports connectés. - La médecine : rendre service aux patients, en apportant des solutions sur mesure, optimisant le parcours des malades dans l’hôpital, en renforçant la coordination des soins, en améliorant la prise en charge d’une urgence, en permettant de réaliser des premières analyses à distance… - L’éducation : rendre service au corps enseignant, en développant des outils, qui favorisent l’interaction entre professeur et élèves, apportent des réponses aux besoins de person-
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Une télécommande contextuelle Pourquoi avoir une application par objet connecté ou un écran central pour piloter la maison. En pointant la Smart Remote de Sevenhugs vers les objets connectés de la maison, l’utilisateur en prend le contrôle facilement par l’intermédiaire de l’écran tactile intégré. Il est d’abord nécessaire d’installer des douilles connectées sur les appareils à piloter. Elles interprètent l’environnement en 3D et la télécommande est capable de se repérer selon la direction pointée par l’utilisateur. L’écran de la télécommande s’adapte automatiquement à l’objet ciblé pour proposer les contrôles adaptés à chacun et ne montre que les commandes correspondantes à l’objet sélectionné pour un contrôle instantané. La Smart Remote permet non seulement d’interagir avec les objets connectés de la maison mais aussi d’accéder à des services personnalisés, offrant un nombre de possibilités d’usages illimité.
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Tout est possible avec l’internet des objets Le rôle essentiel des objets connectés est de nous faciliter la vie. Fini les gadgets à la durée de vie courte. Les possibilités offertes par la technologie est immense et tous les jours de nouvelles solutions, de nouveaux territoires sont explorés. La frontière entre le l’entreprise et le domicile s’estompe. Notre interaction est la ville, nos bâtiments, nos acteurs de santé ou encore nos transports va se développer. Autour de nous, des capteurs vont gérer de manière invisibles nos vies. Déjà très présents, ils vont se multiplier, proposant aux entreprises comme aux citoyens/consommateurs des usages inédits et bénéfiques pour tous. Et si, aujourd’hui, on parle encore de marchés distincts pour le BtoB et le BtoC, demain, les frontières seront abolies.
nalisation des apprentissages, captent l’attention et améliorent l’acquisition des enseignements… - L’hôtellerie/restauration : rendre service aux commerçants, en fluidifiant la prise de commande et le règlement, la gestion des stocks comme la communication entre la salle et la cuisine ou entre le personnel de service et la réception (disponibilité des chambres en temps réel, ordre de mission pour préparer une suite...).
Télécommande universelle Sevenhugs dont l'interface graphique change selon le produit connecté visé.
CHIFFRES CLÉS Ils ont plus de 55 ans et + : 63 % utilisent Internet, soit près de 2 seniors sur 3 34 % possèdent un smartphone 26 % ont recours à une tablette Séniors, le numérique est entré dans les mœurs ! La fracture numérique générationnelle s’estompe. C’est ce que nous montre la troisième édition du Baromètre 55+ Cogedim Club® TNS Sofres, en nous exposant la relation que les seniors entretiennent avec le numérique. Ces premiers résultats apportent un regard inédit sur le rapport des personnes âgées de 55 ans et plus à la « vie numérique », tant dans leur perception que dans leurs usages. Loin d'être réfractaires, les seniors sont plutôt bien équipés et s'avèrent être des utilisateurs assidus ! Les seniors qui utilisent Internet en font en moyenne trois usages : • communiquer avec leurs amis, leurs proches ou la famille (75 % d’entre eux vs 52 % pour la totalité des seniors) ; • s’informer sur le monde qui les entoure et sur l’actualité (70 % vs 49 % pour tous les seniors et 83 % pour l’ensemble de la population) ; • se renseigner sur les produits et services (70 % vs 49 % pour tous les seniors). Plus étonnant, un senior connecté sur trois pratique des jeux en ligne ou via des applications. Et les réflexes digitaux sont quotidiens, comme suivre ses comptes bancaires en ligne, notamment (63 % des connectés contre 44 % pour tous les seniors et 81 % pour l’ensemble de la population française). Par contre, les seniors hésitent à payer en ligne, qu’ils soient connectés ou non, pour respectivement 34 % et 33 %. Au final, Internet est un formidable outil pour maintenir le lien générationnel, car il apparaît comme un élixir de jeunesse. Les seniors connectés ont le sentiment d’être intégrés à la société, ils se disent satisfaits de leur vie et se sentent moins vieux ! * : Étude réalisée en face-à-face, du 25 au 29 février 2016 auprès d'un échantillon de 1 096 personnes âgées de 55 ans et plus.
DES SENIORS TRÈS CONNECTÉS
C’est seulement entre 71 et 75 ans que les seniors « lèvent le pied » sur l’utilisation d’Internet. 84 %
80 %
ÂGE 76 % 51 %
55-60 ans
61-65 ans
66-70 ans
71-75 ans
27 % 76 ans et plus
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HAGER
Hager relance KNX sans fil sans ETS Décidé à ne pas laisser le marché de la domotique sans fil aux nouveaux concurrents, Hager lance coviva, une solution KNX radio local, qui peut, le cas échéant, se connecter à internet, à des prix très attractifs pour le plus large public. INSTALLÉ ET PARAMÉTRÉ PAR UN PROFESSIONNEL Pas de présence dans les linéaires de GSB ni sur internet. Pour bénéficier de la solution coviva, il est impératif de passer par un installateur professionnel. Un point marquant pour ne pas tomber dans la lutte pour les prix du DIY. Une solution très simple à installer (même seul), les installateurs peuvent déployer, les installateurs peuvent installer en un rien de temps les packs prêts à l’emploi dans lesquels les différents périphériques sont pré-appairés avec le contrôleur.
HAGER
Le contrôleur coviva Contrairement aux concurrents, Hager ne nomme pas le boîtier « Box » mais « Contrôleur ». D’un blanc neutre passe-partout, ce contrôleur (178,5 x 156 x 48,4 mm) se pose ou se fixe au mur. Les commandes qui transitent par le contrôleur sont émises depuis une application disponible sur smartphone, tablette et PC, iOS et Android. Très simple et ergonomique, l’application coviva permet très facilement à l’utilisateur de piloter sa maison, notamment en créant des scénarios appelés covigrams qui permettent de rassembler plusieurs fonctions sur une seule commande. Par exemple : éteindre tous les éclairages et fermer tous les volets roulants au moment de partir de la maison ou encore programmer la fermeture automatique des volets roulants en cas de dépassement d’un seuil de température extérieure. L’installateur va paramétrer l’installation en quelques étapes très simples avec l’application coviva en se placant devant l’appareil. La connexion avec les différents composants se fait directement dans l’application. Une fois terminé, il suffit de transférer l’installation directement à son client. L’installateur garde la main à distance pour les évolutions ou faire la maintenance si le client lui a donné l’autorisation. On est très loin d’ETS.
HAGER
L’alarme sepio est la nouvelle gamme d’alarme design Hager. La centrale sepio est dotée d’une technologie d’assistance vocale unique sur le marché pour l’installation et l’utilisation. Associés à la centrale, on trouve les détecteurs d’ouvertures, de fumées, d’inondations, de mouvements, les caméras et la sirène. Lorsqu’une intrusion est détectée, la sirène commence par émettre un aboiement de chien. Si l’intrus se rapproche, elle émet des messages vocaux avant de déclencher la sirène au-delà d’un certain périmètre tels que : « Vous pénétrez dans une zone protégée ». La caméra et le détecteur de mouvements peuvent être synchronisés. A associer en extérieur avec l’appareillage étanche cubyko.
HAGER
Les micromodules de contrôle Le chauffage Le pilotage chauffage électrique et eau chaude se commande respectivement grâce à des récepteurs fil pilote et des actionneurs de vanne. Pas de thermostat centralisé ou de zone, tout se fait par l’application. Les ouvrants Les micromodules permettent de gérer tous les ouvrants de la maison (volets roulants, portail, porte de garage, store, volets de piscine…). L’application permet de gérer l’ouverture ou la fermeture en direct ou bien la gestion de scénarios. L’éclairage Placés dans les pots de 50 mm, les micro-modules conviennent très bien au pilotage de l’éclairage pour créer des scénarios d’ambiance ou une commande de centralisation, par bouton-poussoir, par télécommande ou sur l’application.
HAGER
Ouverture sur les objets connectés Hager souhaite passer des partenariats avec différents acteurs. A ce jour, seule la station météo Netatmo, car Hager ne distribue rien de tel. Donc pas de caméra Welcome ou Presence et encore moins de Thermostat. Par contre, l’association avec des serrures connectées ou des ampoules connectées type Philips yue est possible. Pour être parfait, il suffirait de disposer d’un coupleur bus pour s’ouvrir sur le monde KNX. SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 62 - JUIN 2016 - 49
ÉLECTRICITÉ
SAIA BURGESS CONTROLS
FLUKE
LEGRAND
Modules compacts d’entrées / sorties E-Line
Multimètre avec caméra infrarouge intégrée
Ecocompteur
Très compacts, les modules d’E/S déportées E-Line peuvent être installés dans les tableaux de distribution électrique mais aussi dans les espaces les plus exigus. Les modules d’E/S déportés à commande manuelle intégrée offrent une combinaison optimale d’entrées et de sorties et permettent une automatisation décentralisée sur plusieurs centaines de mètres. Disponibles en façade, les commandes manuelles possèdent la particularité de pouvoir être pilotées en local, à distance par un automate programmable ou un écran tactile. Elles assurent un fonctionnement en dérogation complet et hiérarchisé. Si la connexion distante est interrompue, le module maintient les valeurs manuelles réglées. www.saia-pcd.fr
Le multimètre thermique Fluke 279FC est le premier multimètre numérique qui intègre, dans le même appareil, un multimètre TRMS et une caméra infrarouge. A cela s’ajoute la fonction de pince ampère métrique (grâce au capteur iFlex en option), le tout, avec la fonctionnalité Fluke Connect. Il assure toutes les mesures indispensables : (tensions AC/DC...) jusqu’à 1 000 V, capacités, fréquence, continuité, résistance, Min/Max, test de diodes, courants AC - caméra thermique d’une résolution de 80 X 60, 100 images de mémoire - les courants mesurés jusque 2500 A et dans les environnements les plus difficiles. www.fluke.com
Ce compteur au format rail Din, équipé d’une sortie IP, affiche directement sur pages Web, consultables sur place ou à distance sur smartphone, tablette, PC... les relevés de consommation en euros, en kWh ou en m3, pour chacun des postes suivants : chauffage électrique ou gaz, climatisation, ECS, prises de courant, eau, circuits d’éclairage ou prises véhicule électrique... Entrée TIC pour compteur électronique ou Linky (gestion des plages tarifaires). Sortie BUS/SCS pour affichage sur portier ou écran My Home. 5 entrées pour mesurer la consommation de 5 circuits électriques via des transformateurs de courant ouverts. 2 entrées à impulsion filaires pour mesure gaz et eau. www.legrand.fr
WATTCASE
LEGOUEIX
CEPOVETT
Batterie nomade de recharge
Armoire multicasier électrique
Vêtement professionnel KROSS LINE
Très facile d’utilisation, légère (4,3 kg), elle se porte à l’épaule. Elle possède 2 prises USB, 1 prise secteur au format européen et 1 port allume-cigare. Elle autroise 40 recharges de smartphone, 66 heures d’éclairage LED, 7 recharges de portable... Avec une durée de vie de 2000 charges, ses batteries LithiumFer-Phosphate haute sécurité permettent une utilisation d’environ 10 ans. Elle se recharge en 5 heures sur une prise secteur ou sur un panneau solaire 100 Wc. Absence de bruit totale. En plus du modèle 240 vendu 625 € TTC, Wattcase propose des produits plus puissants pour répondre à toutes les demandes. www.wattcase.com
Cette armoire 3 en 1 propose une station de recharge, du stockage sécurisé pour les produits de valeur et un casier pour les effets personnels. Chaque casier contient 2 prises électriques. Les boîtes à prise de courant permettent de charger les batteries alors qu’elles sont rangées. Elles sont donc opérationnelles immédiatement. Les appareils sont toujours sous clé et donc sécurisés. Rangement personnel de tout type d’appareil fonctionnant sur batterie. Ventilation optimisée par aération latérale et frontale. Livraison sous 24/48h partout en France. www.legoueix.com
Composée de 10 modèles, déclinés en 7 coloris, Kross Line permet une cohérence pour l’ensemble du personnel. La gamme intègre des pantalons, blouses et blousons pour hommes et femmes. Les découpes et matières utilisées apportent confort et performance pour un usage au quotidien. La mercerie tout plastique des vêtements empêche tout risque de conduction électrique ou de rayure. Pour plus de sécurité, des genouillères avec surface Cordura® extérieures sont disponibles et adaptables. Celles-ci sont normées EN 14404, garantissant la protection des genoux. www.cepovett.com
ACCESSOIRES
50 - SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 62 - JUIN 2016
LEDVANCE
Plongez dans l'univers LEDVANCE et sa gamme de LED
LEDVANCE®
LEDVANCE®
LEDVANCE®
LEDVANCE Downlight
LEDVANCE Spot
Ces luminaires à encastrer remplacent idéalement les downlights 1 x 26 W et 2 x 26 W. Disponibles en 3 températures de couleur (3 000 K à 6 500 K) et offrant une durée de vie de 30 000 heures, ces luminaires permettent de réaliser de substantielles économies d'énergie pouvant aller jusqu‘à 90 %. Très faciles à installer, ils peuvent être utilisés aussi bien dans des bâtiments résidentiels que pour des applications professionnelles. Efficacité : jusqu’à 96 lm/W - Températures de couleur : 3 000, 4 000 & 6 500 K Durée de vie 30 000 h (L70/B50) - Flux lumineux : jusqu’à 2 340 lm - Alimentation externe. Disponible à partir du 1er Juillet 2016.
Déclinés en plusieurs versions, ces luminaires à encastrer IP44 et IP65 remplacent avantageusement les spots halogènes 35 W, 50 W et 75 W. Une version Fireproof IP65 (avec joint d’étanchéité entre le plafond et la collerette) et Darklight (source lumineuse moins visible pour un confort visuel accru) viennent compléter la gamme. Efficacité : jusqu’à 90 lm/W - Flux lumineux jusqu’à 720 lm protection IP44 ou IP65 - Température de couleur : 3 000 K (et 4 000 K selon version) - Durée de vie 30 000 h (L70/B50). Disponible à partir du 1er Juillet 2016.
LEDVANCE Panel 600 x 600 mm
LEDVANCE®
LEDVANCE®
LEDVANCE®
Tube LED OSRAM SubstiTUBE® T8 Connecté
LEDVANCE Étanche
Lampes Edition 1906
Le tube LED Substitube T8 Connecté remplace les tubes fluorescents T8 et permet une gestion sans fil via un détecteur de luminosité et de présence. Jusqu’à 50 SubstiTUBE peuvent être connectés avec une cellule. L’installation se fait sans recâblage avec un simple tournevis, pas d’application ni de logiciel requis. Avec une efficacité de 150 lm/W, il affiche par ailleurs 3 600 lumens et une durée de vie de 50 000 heures. Classe énergétique A++. Gestion via ZigBee sans recâblage. Détection de lumière du jour et de nuit pour une variété d‘applications. Installation aisée, pas besoin d’ordinateur ni de tablette/smartphone.
Avec un indice de protection IP65 et la possibilité de fonctionner 24h/24, ce luminaire étanche est parfait pour une utilisation dans les garages, les parkings et les sous-sols. Entièrement en polycarbonate (IK08) et doté d‘un faisceau lumineux extensif, il assure une diffusion uniforme de la lumière. Aucun accès au module de LED n’est possible, limitant ainsi tout risque de détérioration. Jusqu’à 116 lm/W Flux lumineux jusqu’à 6 400 lm - Durée de vie 50 000 h (L70/B50) - 4 000 K/6 500 K (selon version) - Module de LED intégré à la vasque - sécurité, zéro CEM - Version vide pour tubes LED (montage 230 V) - Luminaire garanti 5 ans. Disponible à partir du 1er Juillet 2016.
L'édition 1906 est une technologie d'éclairage moderne avec un look vintage. Ces lampes en version LED filaments avec une finition ambrée et une température de couleur très chaude (2 400 K) ou halogène en verre clair, offriront une ambiance cosy et moderne partout où elles seront installées ! Elles sont disponibles en quatre formes classiques : tubulaire, ovale, globe et Edison. La suspension « Pendulum » se caractérise par un design épuré à l’apparence très raffinée, grâce à l’alliance d’aluminium mat noir ou doré et de câbles revêtus de textile. En étant combinés, les lampes et luminaires de l’édition 1906 créent une belle ambiance dans n'importe quelle pièce, qu’il s’agisse d’un hall d'hôtel ou d’une salle de séjour. Gamme disponible cet été.
Ces dalles LED encastrées disponibles en 3 températures de couleur remplacent les traditionnels encastrés T5 3 x 14 W et 4 x 14 W pour un meilleur confort lumineux et des économies d’énergie substantielles. Bénéficiant d’un très faible encombrement (10,5 mm), ce luminaire s’installe très facilement dans tous les types de faux-plafonds. Une version UGR<19 avec diffuseur prismatique est particulièrement recommandée pour l’éclairage des bureaux (selon NF-EN 12464-1). Jusqu’à 110 lm/W - Durée de vie 50 000 h (L70/ B50) - 3 000 K, 4 000 K et 6 500 K - Flux lumineux jusqu’à 4 000 lm - Luminaire garanti 5 ans. Disponible à partir du 1er Juillet 2016.
SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 62 - JUIN 2016 - 51
ÉCLAIRAGE
THEBEN
MEGAMAN
DIALIGHT
Détecteur compact thePiccola
Rendu exact avec les LED RichColour
Luminaire LED End-do-End avec un scellement total
Le mini-détecteur thePiccola commande l’éclairage en commutant la lumière en fonction de la luminosité et de la présence. Les modèles P (détection de présence) et S (détection de mouvement) sont identiques pour assurer un rendu uniforme des plafonds dans toutes les pièces. Côté performances, le thePiccola P détecte une personne assise dans un rayon de 4 m et le thePiccola S couvre une surface jusqu’à 50 m² à 2,5 m de haut. Supportant des charges d’intensité jusqu’à 10 A grâce au contact renforcé, ils gèrent aisément toutes les lampes LED. Autorise le montage en parallèle de plusieurs détecteurs en Maître-Esclave et est paramétrable par télécommande. www.theben.fr
Conçues pour maximiser la richesse et la qualité des couleurs, avec un indice de rendu des couleurs élevé, jusqu'à Ra95, les LED RichColour apportent la solution adéquate de remplacement des lampes halogènes lorsque la reproduction fidèle des couleurs est déterminante. RichColour comprend des réflecteurs LED PAR16 et MR16 pour un éclairage d'accentuation ainsi que des LED Classic et des flammes LED. Elle est parfaitement adaptée à l'éclairage des commerces. Pour un rendu encore plus intense, LED RichColour + allie les avantages de la technologie RichColour à un meilleur rendu de la couleur rouge (R9). www.megaman.fr
Une résistance complète contre l´eau, la poussière et le sel avec un module de raccordement totalement scellé - un boîtier sans soudure et d'un aluminium extrudé - une protection anticorrosion renforcée. Ses luminaires LED sont extrêmement robustes et représentent un remplacement idéal pour les lampes de décharge haute intensité et les tubes lumineux dans les environnements d´industrie exigeants et agressifs ainsi que dans les installations portuaire et off-shore. Même les standards élevés de l´industrie alimentaire sont assurés par ces luminaires LED basses consommation. fr.dialight.com
SÉCURITÉ
PANASONIC
MILESTONE
HONEYWELL
Caméra à masquage des personnes
Enregistreur vidéo Husky M500A
Centrales d’alarme Sucre Box
Cette solution logicielle pour PC permet d'utiliser la technologie de masquage des personnes avec des systèmes de vidéosurveillance analogiques Panasonic et tiers. Elle est disponible pour les caméras des séries 3, 5 et 6, de même que pour les caméras WV-SFN480 et WV-SFV481 4K. La solution de masquage des personnes permet de masquer les individus, alors qu'il reste possible de suivre leurs mouvements grâce aux silhouettes. Cette technologie offre la possibilité de préserver la vie privée des individus tout en garantissant leur sécurité et la sûreté des actifs commerciaux. www.panasonic.com/fr
Ce Network Video Recorder NVR intègre le logiciel de gestion vidéo (VMS) évolutif XProtect Expert. Il convient à toutes les installations puisqu’il peut supporter jusqu’à 512 caméras HD avec une garantie de performance d’enregistrement de 600 Mb/s. Les disques durs de stockage WD Purple de Western Digital conçus pour un fonctionnement continu, 24 h/24 intégrés dans la plateforme matérielle sont optimisés pour l’écriture et assurent une protection efficace contre la perte d’images. Commercialisé en configuration de base de façon à ce que les installateurs/intégrateurs aient juste à ajouter le nombre de licences de caméras nécessaires. milestonesys.com/fr
Sucre Box et Sucre Box+ permettent une intégration avec les autres systèmes Honeywell tels que les thermostats evohome, grâce à l’application mobile Honeywell Total Connect Comfort International (TCCI). Sucre Box est directement connectée au routeur Internet via un câble Ethernet alors que Sucre Box+ comprend un module GPRS et sa carte SIM, créant un lien sécurisé via les réseaux de téléphonie mobile. Une fois la centrale associée au service de surveillance à distance des habitations « Honeywell Cloud Services », l’écosystème est complet et permet via TCCI d’armer ou désarmer le système et de vérifier une alarme reçue. lesucre.honeywell.com
SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 62 - JUIN 2016 - 53
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Le sujet de la connectivité est un champ d'action énorme pour un électricien aujourd'hui : d'un point de vue technique paramétrage, mise en réseau, etc. Christophe Baudin,
Directeur clients et opérations d’HomeServe France
En 2016 Doméo est devenu HomeServe. Pourquoi avoir changé de nom ? En 2016 et pour son quinzième anniversaire, Doméo a entrepris une profonde mutation et est devenu HomeServe : « Home » pour la maison, l’habitat de nos clients et « Serve » pour l’importance que nous accordons à servir et accompagner les particuliers vers plus de sérénité dans leur foyer. Cette mutation, qui s’appuie sur le dynamisme et la solidité du groupe britannique de même nom auquel il appartient, accompagne des étapes significatives, comme la commercialisation de solutions en partenariat avec des acteurs clés du monde de la maison et de l’énergie, mais aussi la nature des prestations proposées (installation, réparation, assistance). Comment voyez-vous l’évolution du métier d’électricien ? Cette profession n’a cessé d’évoluer depuis les premières installations électriques dans les foyers français pour apporter la lumière. Les électriciens ont ensuite répondu à l’essor de l’électroménager puis au développement
du chauffage électrique. Aujourd’hui, les dernières innovations relatives à la connectivité de la maison, révolutionnent le métier d’électricien : le développement du WIFI, des box connectées, du haut débit, de la fibre, mais également des thermostats, détecteurs de fumée et alarmes de maison connectés induisent des nouveaux types d’installations, de maintenance et de pannes. Le sujet de la connectivité est un champ d’action énorme pour un électricien aujourd’hui : d’un point de vue technique paramétrage, mise en réseau, etc. - d’autant plus amplifié par les fonctionnalités proposées aux particuliers via leurs smartphones, mais également d’un point de vue « conseil » et « accompagnement » auprès des particuliers, sur les divers équipements installés. La profession évolue en profondeur. Quels besoins ou usages nouveaux, percevez-vous ? Depuis 5 ans, nous accompagnons nos électriciens vers des compétences proprement liées au développement
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des réseaux et à la connectivité au sein de la maison. Paramétrer ces nouveaux équipements, accompagner les clients dans une finalité d’optimisation de leur consommation en énergie, mais aussi dans la compréhension de leur fonctionnement sont deux compétences indispensables et indissociables. Depuis 4 ans, le numérique et l’accompagnement des clients sur la domotique sont devenus des compétences à forte valeur ajoutée, qui amènent plus d’activités pour les professionnels ayant franchi le pas de ces technologies. Les électriciens du réseau HomeServe aguerris aux sujets de la connectivité observent une nette augmentation de leur chiffre d’affaires. L’objectif aujourd’hui pour les électriciens est d’anticiper les nouveaux usages des consommateurs en matière d’équipements électriques et électroniques pour la maison, et de développer des compétences indispensables – installation, maintenance, réparation - à ces nouveaux usages.
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HomeServe France est pionnier et leader des services pour la maison. Avec un réseau de 3000 professionnels agréés (électriciens, plombiers, chauffagistes) au service de plus d’un million de clients, HomeServe France est spécialiste de l’installation, de la réparation, de l’assistance et du dépannage dans les domaines de la plomberie, du chauffage, de l’électricité, du gaz et de la domotique. HomeServe France appartient au Groupe International HomeServe, fondé en Angleterre et aujourd’hui leader mondial de l’assistance à l’habitat avec 6 millions de clients depuis 20 ans.