DOSSIER
INTÉGRATION AUDIOVISUELLE PRO INTERVIEW
BRUNO CAPDORDY SCHNEIDER ELECTRIC
COLLECTIF
LES PORTIERS VIDÉO ET LA FIBRE OPTIQUE
Retrouvez la version ebook sur www.filiere-3e.fr Une publication de 3eMédias
UN ACTEUR DE LA FILIÈRE
ALAIN PERBEN SWITCHITEASY PIEUVRE ÉLECTRIQUE CONNECTÉE
ISSN : 2297-098X
ELECTRICIEN+ N. 64 - DÉCEMBRE 2016
ÉDITO
La transition énergétique est obligatoire
L
David Le Souder
a COP21 est entrée en vigueur et la COP22, à Marrakech, s’est soldée sur un statu quo sans décision d’action. Preuve en est que la transition énergétique est au cœur des enjeux économiques et politiques de ce siècle, Ségolène Royal a lancé le programme Ampoules LED gratuites, et le décret n° 2016-1442 du 27 octobre 2016 a ratifié la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Cet outil de planification et de pilotage de la politique énergétique nationale définit les priorités d’action et les objectifs spécifiques à atteindre sur la période 2016-2023, en visant l’ensemble des énergies, afin d’atteindre les objectifs nationaux fixés par la LTE (loi sur la transition énergétique). Ainsi, la PPE prévoit d’augmenter de plus de 70 % la capacité installée des énergies renouvelables électriques, et de plus de 30 % la production de chaleur renouvelable par rapport à 2014, en vue d’atteindre 32 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie en 2030. Mais quels sont les leviers pour atteindre les objectifs ? Les maisons à énergie positive L’énergie la plus économique comme la plus écologique reste celle que nous ne consommons pas. La première étape de la transition énergétique pour le foyer réside donc dans la diminution de sa consommation globale. Pour cela, la rénovation du bâtiment et l’installation d’équipements de gestion sont indispensables. Mais le coût de la rénovation complète d’une habitation se situe entre 10 000 et 50 000 euros. Ce qui est bien trop élevé pour la majorité des ménages français, même avec les crédits d’impôt consentis. Les solutions sont nombreuses et réalisables par paliers : isolation des murs et des combles, éclairage LED, nouveau système de chauffage, fonctions de régulation, installation de panneaux photovoltaïques… Dès 2020, les constructions neuves devront être à énergie positive, et seul l’ajout de systèmes de production d’énergie renouvelable le permettra. Déjà, la parité photovoltaïque-nucléaire La poursuite de la baisse des coûts du photovoltaïque va entraîner un fort développement de la filière et on estime entre 60 et 80 GW la puissance maximale dans un avenir proche pour la France. La parité réseau est déjà atteinte et le tarif d’achat sera bientôt plus bas que le prix de vente de l’électricité sur le réseau. Il deviendra alors financièrement intéressant d’autoconsommer son électricité. Pour rappel, le prix du watt photovoltaïque produit a été divisé par 60 depuis 1980. Le stockage a fait d’énormes progrès et les ingénieurs ont encore trois ans pour proposer des solutions révolutionnaires. La durée moyenne de remboursement d’un crédit maison est de vingt-cinq ans. Lissé sur la durée, le coût de l’énergie photovoltaïque est largement inférieur au nucléaire. La production d’énergie éolienne ou hydraulique est également possible mais, à ce jour, encore trop onéreuse et contraignante. La domotique pour réussir le pari L’Adème considère qu’une simple domotique ne nécessitant pas de travaux peut engendrer 30 % d’économie. Rien qu’en coupant tous les appareils en veille, en contrôlant son chauffage, en pilotant l’éclairage selon la présence. Tout le monde pense, à tort, qu’il peut le faire par lui-même. L’expérience montre que ces bonnes résolutions ne sont pas tenables sur le long terme, et les comportements dérivent. Grâce à la domotique (électrique, analogique ou numérique), les particuliers contrôlent leur consommation énergétique en temps réel et agissent durablement. Il suffit de sensibiliser les clients au fait que la programmation en quelques clics de l’automatisation des gestes écoresponsables permet une optimisation parfaite des consommations énergétiques. C’est alors un confort absolu que de libérer son esprit de ces contraintes et de profiter d’une maison optimisée. L’avenir est à une énergie décentralisée, moins nucléaire, plus photovoltaïque, plus accessible pour celui qui aura fait les efforts de rénovation et installé la domotique. La domotique représente alors la solution de gestion des énergies du foyer la plus optimale et la moins astreignante. David Le Souder SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 64 - DÉCEMBRE 2016 - 3
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TENDANCES ET MARCHÉS
32 LETTRE
6 Filière pro : Les qualifications professionnelles préservées ! 7 Eclairage : Application mobile SLV
32 2ème "journée connectée" Les électriciens prennent le virage numérique
8 A LIRE
34 S2ICF
8 La sélection Électricien+ press
34 Arrêt sur image : le récit d’une solution vidéosurveillance
3e Médias 39 Rue Jean-Baptiste Pigalle 75009 Paris tél : + 33 (0)9 82 34 89 62 fax : + 33 (0)1 44 92 50 51 Directeur de la publication : Jean Tillinac Rédacteur en chef : David Le Souder Relations lecteurs : Solène Collat Publicité : Sandrine de Montmorillon 06 51 30 28 68 - sdm@filiere-3e.fr Conception et réalisation : Planète Graphique Studio 95, boulevard Berthier, 75017 Paris Impression : imprimerie de Champagne, 52200 Langres Routage : ARS © 3e Médias, Paris. Reproduction interdite. Toutefois, des photocopies peuvent être réalisées avec l’autorisation de l’éditeur. Dépôt légal : décembre 2016 L'Electricien est un périodique inscrit à la Commission paritaire des publications et agences de presse sous le n° : 0617 T 92734 Photo de couverture Coriflex LED de TRILUX©
9 LE COIN DES ÉTUDES 10 INTERVIEW 10 Bruno Capdordy, Directeur marketing pour le Retail de Schneider Electric France
14 DOSSIER 14 Intégration audiovisuelle professionnelle Les clés de la réussite pour les intégrateurs
22 LE POINT SUR 22 Portier pour le collectif, le confort et la sécurité avec la vidéo
26 FOCUS
35 L'ACTUALITÉ DE LA FFD 35 Convention FFDomotique 2017
36 Domotique : magnifique maison moderne totalement pilotable et scénarisée 38 Éclairage : le bureau se réinvente avec des LED en environnement historique 39 Silver Economy : un EHPAD à l’heure de la technologie
40 TEST 40 Etiqueteuses Dymo XTL : simple et efficace
43 C'ÉTAIT AVANT
28 AVIS D'EXPERT
46 INNOVATION
30 TECHNIQUE 30 Parafoudre Exigences : une réglementation qui profite à tous
Encart jeté SLV : 2017, les rendezvous gagnants
36 APPLICATION
26 Fibre optique et bâtiments collectifs
28 Le nouvel environnement de travail 29 L’exploitation des sites industriels à l’heure de l’Industrie du Futur
POUR TOUS NOS LECTEURS
LISTE DES ANNONCEURS
46 Éclairage SLV : Luminaires contemporains décoratifs
48 PRODUITS 50 UN ACTEUR DE LA FILIÈRE 50 Alain Herben, directeur Technique Switchiteasy
PROMOTELEC..................... 2ème de couverture IOT WORLD...................... 3ème de couverture LEGRAND ............................ 4ème de couverture
AUTOPROMOTION .........4 ELECTRICIENS SANS FRONTIÈRE......................13 SCHNEIDER ELECTRIC .17 ISE.....................................19 OSRAM SITECO ..............21 SES AUTOMATION..........25 ERCO................................41 CITEL................................45
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TENDANCES ET MARCHÉS Actualité FILIÈRE PRO
Les qualifications professionnelles préservées !
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e projet de loi Sapin 2 a été définitivement adopté par l’Assemblée nationale. Les qualifications professionnelles sont donc maintenues et la distorsion de concurrence avec les microentreprises est évitée. La volonté de l’ancien ministre Emmanuel Macron d’ouvrir les métiers du Bâtiment sans disposer des qualifications requises aurait abouti à une totale déstructuration de notre secteur au détriment de l’emploi et de la qualité. C’était irréaliste et dangereux, précise Patrick Liébus, président de la CAPEB. Les autres points adoptés et favorables à l’activité des artisans sont : 1. le maintien du stage préparatoire à l’installa-
tion (SPI) qui, loin d’être une entrave à la création d’entreprise, est une formation qui a fait ses preuves et aide les créateurs d’entreprise à se lancer, 2. la suppression de la disposition prévoyant de doubler le chiffre d’affaires des microentreprises, ce qui aurait créé un réel déséquilibre concurrentiel avec les entreprises de droit commun avec pour conséquence une perte non négligeable de rentrées fiscales et sociales pour l’État, 3. les avancées en matière de marchés publics, avec : a) la réaffirmation du principe de l’allotissement avec la suppression des « offres
variables ». La pratique des « offres variables » est inacceptable car elle remet en cause le principe fondamental de l’allotissement et avantage clairement les grandes entreprises qui peuvent seules candidater à tous les lots au détriment des TPE. Le Président Liébus explique sur ce point : « Concrètement, les offres variables permettent à une entreprise qui répond sur plusieurs lots de consentir un prix, en fait un rabais, en fonction du nombre de lots qu’on lui attribue. Ce type de pratique n’est pas acceptable ! » b) la mise au point par les acheteurs publics de moyens de détection des offres anormalement basses.
FORMATION
Première plateforme MOOC dédiée au Bâtiment Durable
L
e secteur du bâtiment est en pleine mutation. La transition énergétique, mais aussi la transition numérique, impactent nos métiers et nos savoir-faire. Dans ce contexte, il est impératif de se former et d’acquérir les
compétences qui permettent de répondre à ces nouveaux enjeux. La filière du bâtiment se mobilise et met en place une plateforme de formation en ligne, gratuite, ouverte à tous et accessible 24h/24.
Dès le 17 janvier 2017, 2 MOOCs sur la rénovation énergétique seront proposés : Méthode pour réussir vos chantiers de rénovation et Rénovation performante. Cours très concrets pour les entreprises de mise en œuvre, maitrise d’œuvre maitrise d’ouvrage.
BACnet et KNX ensemble
L
'évolution d'Internet connaît un rythme très soutenu et sa mise à jour demande à tous les participants aux réseaux IP comme BACnet et KNX de partager l’infrastructure réseau du bâtiment, intégrant les services WEB et IPV6. Ainsi, il doit y avoir une évolution par conception pour ces sujets, incluant une com-
patibilité ascendante des installations BACnet et KNX. C’est la vision et le travail de BACnet et KNX au niveau mondial. En même temps, il faut donner la réponse à l'évolution d'Internet, notamment pour les couches basses du système OSI de communication. Ces tâches ont été confiées à l'ALLIANCE FAIRHAIR
UN SITE INTERNET POUR AMÉLIORER LA VENTILATION
de service, Philips Lighting installe, entretient et
Le Centre technique des industries aérauliques et thermiques (Cetiat) et l’ADEME se sont associés pour lancer un site Internet dédié à l’optimisation de l’efficacité énergétique des installations ayant pour objectif d’accompagner les industriels dans l’optimisation énergétique de leurs systèmes de ventilation. Sur ce site, les industriels pourront trouver un ensemble d’informations réglementaires et pratiques pour mener à bien de telles démarches www.ventilation-industrie.fr
permettant ainsi aux clients de consommer de la
gère l'éclairage tout au long de son cycle de vie, lumière comme un service plutôt que d’investir dans une infrastructure neuve.
RENDEZ-VOUS DU CONFORT DANS L’HABITAT L’objectif est de valoriser, toute l’année, les salons et événements destinés aux particuliers, aux professionnels ou aux collectivités territoriales, en lien
ECONOMIE CIRCULAIRE Philips Lighting est la première entreprise à avoir adopté un modèle de service d'éclairage basé sur le principe de l'économie circulaire. Dans le cadre d’un contrat
avec les thèmes du confort dans l’habitat : la sécurité, la santé, les économies d’énergie, la connectivité et l’autonomie au sein du logement. www.promotelec.com
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et THREAD GROUP. L'ALLIANCE FAIRHAIR réunit des constructeurs informatiques, des constructeurs de CVC et du monde de l'éclairage. Leurs cibles d'évolutions sont : BACnet, KNX et ZIGBEE. THREAD GROUP développe la cohabitation avec le monde d’Internet pour la couche basse.
NOUVEAU DISTRIBUTEUR VestaPro arrive sur le marché de la distribution de solutions professionnelles courant faible et domotique. VestaPro innove avec un support technique Très Haute Disponibilité qui reflète son orientation 100% Service Client : un forum d'échanges entre pros, un programme de fidélité, des contrats d'exclusivité géographique et un bouton service personnel connecté directement à la hotline.
RETARD DE PARUTION DE DÉCRET Attendu depuis 2011, le décret sur l'obligation d'installation d'équipements de gestion active de l'énergie (art.14) n’est toujours pas paru. La loi prévoit qu'en cas de travaux importants, l'installation de tels équipements devienne obligatoire.
TENDANCES ET MARCHÉS
Actualité ECLAIRAGE
Application mobile SLV
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isponible gratuitement sur iOs et Android, l’application SLV est une véritable boîte à outils pour tous vos projets luminaires. Simple et pratique, elle apporte tous les services nécessaires à portée de main ! • Recherche produit en 2 clics • Vérification de la disponibilité et du prix des produits
• Liste des produits favoris • Création de sa sélection produits par chantier et envoi à son distributeur, ou client • Scan produit sur chantier ou en point de vente ; accès à la fiche produit • Téléchargement de notices d’installation et de perçage
AUDIOVISUEL
Crestron établit un partenariat avec Sonos®
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ette nouvelle collaboration permettra aux intégrateurs de proposer des produits Sonos dans le cadre d'un système domotique Crestron complet pour une expérience de sonorisation résidentielle parfaitement intégrée. Il est désormais possible de rechercher et diffuser de la musique sur un système audio résidentiel Sonos directement à partir des divers dispositifs Crestron (écran tactile, télécommande, clavier) ou depuis l'application Crestron.
FILIÈRE
Somfy acquiert Myfox
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yfox vaut 12 millions d’euros. C’est le prix payé par Somfy pour s’offrir le spécialiste de la sécurité domotique. Après avoir imposé l’idée que l’automatisation des volets roulants était de la domotique, Somfy achète ou passe des accords pour que la box domotique Tahoma centralise les différentes fonctions de la maison. Déjà propriétaire des serrures connectées Okidokeys, Somfy travaille en étroite collaboration avec le groupe de chauffage Atlantic (marques Atlantic, Thermer et Sauter). Il ne manque plus qu’un accord dans l’éclairage et l’audiovidéo.
HAGERMOBILAB Hager tient compte des difficultés de déplacements propres à la région parisienne en créant le centre de compétence itinérant Hagermobilab. Ce lieu d’échange de 12 m2 accueille 5 personnes pour des présentations produits et des formations.
EXPÉRIENCE P2E Schneider Electric, EDF, Saint Gobain, Promodul et The shift Project s’unissent pour favoriser la rénovation énergétique massive des logements. Pendant 2 ans, une expérimentation du Passeport Efficacité Energétique (P2E) visant à accompagner les ménages sera menée.
centre Innoval. Installateurs, BE, architectes découvriront un espace de vie commune équipé en Legrand.
DIPLÔME TSMC Technicien Services de la Maison Connectée est un nouveau diplôme créé en partenariat par la FFD, Ignes et l’association Réseau Ducretet. Dispensé sur 12 mois, il s’adresse aux intégrateurs et domoticiens, ainsi qu’aux entreprises de l’électricité, des télécoms, et de l’électrodomestique qui souhaitent intégrer des jeunes professionnels compétents, directement employables et évolutifs.
UPEC 2016 INNOVAL LEGRAND Aix-en-Provence et Nantes disposent maintenant de leur
Après un mot d’accueil de Gérard BOURDON, responsable de la licence professionnelle, un discours
de Laurent GADESSAUD, directeur de l’IUT de Paris Créteil, les attestations de diplômes ont été remises aux 15 diplômés de cette première promotion de la licence professionnelle Domotique, immotique et autonomie - bâtiment communicant.
RÈGLEMENT PRODUITS DE CONSTRUCTION RPC Depuis le 10 juin 2016, le règlement produits de construction est applicable aux câbles en ce qui concerne leur réaction au feu. Ceci comprend les câbles intégrés aux bâtiments (câbles d’énergie, de commande et de communication) sont soumis au RPC. Outre leur toxicité, les fumées, de par leur densité et leurs mouvements difficilement maîtrisables, ralentissent l’intervention des secours et peuvent être fatales aux victimes comme aux secours.
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À LIRE
La sélection Guide pratique foudre ı
presse
ADEME
Les chiffres mettent en évidence que 25 % des industries sont frappées au moins une fois tous les cinq ans. Les autorités publiques ont donc imposé une réglementation spécifique pour les installations soumises à autorisation afin d’assurer la protection des travailleurs. Retrouvez toutes les recommandations pour les ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement), les ERP (Établissements recevant du Public) pour les IGH (Immeubles de Grande Hauteur). Dans tous les cas, une vérification est imposée : • Après travaux, sur l’installation protégée ou sur le système de protection foudre • Après tout impact de foudre constaté
Plan de sûreté et dispositifs anti-intrusion ı CSTB
La sécurité dans les travaux souterrains ı OPPBTP/RAZEL-BEC
Ce guide est destiné aux acteurs du bâtiment assurant des opérations relatives à la malveillance. Il préconise des dispositions constructives et d’anti-intrusion pour garantir un niveau de sûreté suffisant. Et fournit des conseils et des solutions pratiques ainsi que des trames d’audit validées.
L’exiguïté, la coactivité, l’absence de luminosité naturelle constituent autant de facteurs de risque supplémentaires et de vecteurs d’aggravation en cas d’accident. Ils nécessitent par conséquent une vigilance accrue de la part des équipes.
Installations électriques et de communication des bâtiments d’habitation ı CSTB Ce guide synthétique et accessible avec de nombreuses illustrations comprend les modifications engendrées par l’amendement 5 de la norme NF C 15-100 et offre une synthèse illustrée de la partie relative aux logements de la norme NF C 15-100 et du guide UTE C 15-900. Il aborde les éléments de choix des matériels et détaille les règles concernant les locaux d’habitation et des parties communes. Les installations des réseaux de communication sont également traitées ainsi que les systèmes de protection contre la foudre. Il informe également sur les nouvelles définitions des volumes de sécurité dans les salles d’eau. Et présente les nouvelles règles pour la protection par DDR 30mA, le nombre de PC par circuit et la protection des circuits uniquement par disjoncteur.
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LE COIN DES ÉTUDES Dépannage à domicile : nouvelles pratiques et attentes des Français » Etude Dépann&Moi by HomeServe et OpinionWay
Do it yourself ? 32 %
ne font pas fait appel à un professionnel
72 %
se considéraient compétents pour le réparer eux-mêmes
55 %
des sinistrés qui ont finalement recours à un professionnel
Disponibilité des professionnels en cas d’urgence 63 %
Difficilement joignable
64 %
N’intervient pas assez rapidement au domicile
Prix-recommandation-rapidité 64 % 41 % 35 %
Prix d’intervention fixé à l’avance Connaissance du profil de compétences du pro Garantie de rapidité d’intervention partout en France
Les chiffres de la création d’entreprise INSEE base de données “démographie des entreprises”
Les besoins et enjeux du secteur de l'ingénierie et du BTP - Etude Lascom AEC détail du panel ayant répondu au sondage : 42 % 24 %
Bureau d’études Connaissance du profil de compétences du pro
8 %
Industrie
26 %
Autres
44 % 20 % 20 % 16 %
1-50 employés 50-200 employés 200-2000 employés > 2000 employés
Enquête menée par Lascom AEC auprès des acteurs de l’ingénierie et de la construction.
Enquête menée par Lascom AEC auprès des acteurs de l’ingénierie et de la construction.
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L'INTERVIEW
Schneider Electric :
« Digitaliser l’information pour réaliser un réseau int
D
irecteur marketing pour le Retail de Schneider Electric France, Bruno Capdordy a en charge la stratégie de l’offre clientèle, et l’animation du plan marketing pour les filières résidentielles et le petit tertiaire. De la distribution des produits à l’économie d’énergie, en passant par la domotique résidentielle et les apports du numérique et de l’Internet des objets, il nous livre sa vision du secteur pour les années à venir. Il y a quelques années, le groupe industriel Schneider Electric, spécialiste mondial de la gestion de l’énergie et des automatismes, opérait une refonte de son business model en s’attaquant à un secteur tout nouveau pour lui, le marché du résidentiel. Sa stratégie : proposer des services digitaux à valeur ajoutée en complément de ses produits, et marquer sa différence par un engagement fort dans le numérique et le développement durable. Bruno Capdordy, directeur marketing du Retail France, détaille pour Electricien+ les atouts de ses solutions et les grands axes de développement du catalogue Schneider Electric. Électricien+ : Présentez-nous tout d’abord l’activité de Schneider Electric Retail. Bruno Capdordy : Le Retail, c’est l’activité transactionnelle, les produits sur les étagères. Nos clients sont composés d’un côté de la filière professionnelle qui construit, instrumente les réseaux de distribution et de contrôle de l’énergie et de la VDI dans le logement, dans le petit tertiaire. Nous allons donc de l’artisan électricien au promoteur pour bien comprendre, aider la filière au quotidien et accompagner dans la
transformation des logements et des bâtiments. Nous adressons également les consommateurs via les canaux GSB. Nous avons aujourd’hui identifié deux grandes filières dans le résidentiel : une filière du logement neuf industrialisé, avec des verticaux, des promoteurs, des constructeurs de maisons individuelles, des grands bureaux d’études ; et une filière du marché de la rénovation résidentielle et du petit bâtiment tertiaire, avec des artisans électriciens, des auto-entrepreneurs, des bricoleurs, des consommateurs… Tous les installateurs français ont un compte chez un distributeur. Quelle est votre stratégie pour informer sur le point de vente ? Nous avons beaucoup travaillé le parcours client. Il y a aujourd’hui une fréquentation croissante des médias digitaux, y compris de la part de la clientèle professionnelle. Nous voyons des acteurs de la distribution électrique professionnelle qui investissent sur le Web. Concrètement, le contenu, hier matérialisé par des flyers, des brochures, des catalogues, est maintenant complété/ amplifié et proposé via des médias digitaux. Il y a aussi, de notre part, un relais en point de vente, car certains clients n’ont pas encore pris le virage du digital. Ce relais en point de vente peut prendre notamment la forme de catalogues plastifiés et de catalogues papier à disposition des clients. Dernière partie de notre stratégie, injectée cette année : le trade marketing et le merchandising, avec un dispositif en magasin qui amplifie les messages et soutient nos ambitions communes de transformation. Nous pensons que la mutation de notre
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clientèle s’effectuera selon deux axes : d’abord le format digital, de plus en plus apprécié, ensuite une mutation des points de vente, avec du libre-service, du conseil pour les professionnels, un repérage un peu à l’image du rayon et de la tête de gondole, pour interpeller et expliquer les technologies. Quelles offres proposez-vous pour augmenter la valeur ajoutée de l’installateur chez son client ? Notre objectif est de connecter nos tableaux résidentiels et nos tableaux tertiaires, de délivrer un service supplémentaire pour le client final, qu’il soit consommateur ou utilisateur. Nous faisons donc un relais sur la partie applicative et sur le site Web, soit directement vis-à-vis du consommateur via des campagnes de communication ; soit via des outils qui permettent à l’installateur de faciliter la vente, en face à face, avec des formations pour l’aider à vendre et à réaliser le bon devis ; soit via des applications qui permettent de montrer les différentes connexions d’appareillages. Nous avons également des applications facilitant le chiffrage et l’upselling sur le chiffrage. Vous pouvez voir, par exemple, en changeant tel ou tel élément de déco – le Mix&Match de Schneider Electric –, quel sera l’effet sur le devis. La domotique se développe. Schneider Electric semble surtout se focaliser sur le côté énergétique… La partie énergétique est effectivement un angle prioritaire pour nous. Nous sommes dans ce sentiment d’urgence, de nécessité de réduire notre consommation et notre empreinte carbone en France, de réduire la consommation énergétique des consommateurs et des bâtiments
L'INTERVIEW Bruno Capdordy
résidentielle telligent »
Pouvez-vous dresser un premier bilan après trois ans de vente de l’offre Wiser ? Sur la partie Wiser Link, nous avons une offre située dans le tableau résidentiel électrique, qui vise à mesurer les usages, à remonter cette information sur un écran, puis sur la tablette et le smartphone des particuliers. Aujourd’hui, c’est un produit plébiscité par la filière professionnelle, qui n’est pas encore tout à fait révélé au consommateur. Il nous reste un travail à faire pour qu’il prenne conscience de ce que peut lui apporter ce produit dans son logement, en matière d’énergie visible et, demain, de sécurité visible. Nous sommes très satisfaits de la pénétration de ce produit sur le marché, mais nous pouvons aller encore plus loin.
© DR
tertiaires et industriels. C’est l’ADN cœur de Schneider Electric, qui est le leader de la gestion de l’énergie dans le monde. La domotique résidentielle a été la traduction de ce positionnement. Au-delà, nous travaillons sur le contrôle d’autres usages, pour rendre le logement ou le bâtiment tertiaire plus confortable, plus agréable. En contrôlant les volets roulants, l’éclairage, les prises, nous parvenons à créer un écosystème domotique plus complet. Et, via une stratégie de partenariats, nous travaillons aussi sur la visibilité de l’information, par exemple pour connecter nos produits de collecte d’informations énergétiques Wiser Link et les projeter sur un portier vidéo. Nous avons développé ces deux dernières années des packages produits qui travaillent à la fois sur les piliers de l’énergie et du confort.
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L'INTERVIEW Bruno Capdordy
Le Wiser Smart, concerne les logements en rénovation pour connecter le chauffage et les prises, et pour mesurer la consommation. Le marché est naissant et nous faisons de la pédagogie pour éduquer le marché. L’IoT (Internet of Things, ou Internet des objets) se développe très fortement, mais de manière désordonnée. Quelle est la stratégie de Schneider Electric sur ce secteur ? Tout d’abord, pour nous, l’IoT doit être entre les mains du professionnel, via son installation connectée, pour rendre plus de services et plus de bénéfices à l’usager. Des modules sont créés pour le consommateur, mais lorsque nous devons couvrir tous les grands verticaux d’un logement/bâtiment (chauffage, contrôle des volets roulants…), la filière professionnelle apporte une très grande valeur ajoutée. Nous travaillons sur des partenariats industriels parce que, comme nous sommes sur de l’installation parfois industrialisée, il faut faire gagner du temps lors de l’installation et ne pas pénaliser le chantier. Le deuxième pilier de notre stratégie, c’est d’avoir des interfaces utilisateurs « best in class », avec une expérience client maîtrisée. Sur Wiser Smart, nous souhaitions avoir des systèmes plutôt fermés pour nous assurer que l’expérience consommateur serait best in class. Le challenge est plutôt réussi puisque nous avons une application aboutie, qui apporte du confort, qui est rapide, et le client est satisfait. Le troisième pilier, c’est une ouverture avec le protocole KNX. Et nous avons une passerelle « KNX to cloud » appelée HomLynk, lancée l’année dernière, qui pourra se doter d’éléments pour remonter les informations à distance et assurer la compatibilité. Pour résumer, notre stratégie concerne l’intégration dans un chantier, sans pénaliser ce dernier. Ensuite, la maîtrise par le consommateur de la technologie. Puis l’ouverture sur un backbone KNX. Le futur, c’est la participation aux alliances, aux technologies d’Apple et Google. Nous devons voir comment sécuriser l’expérience consommateur et utilisateur tertiaire, et garantir la compatibilité avec ces systèmes.
Les dernières nouveautés produits Schneider Electric sont très numériques. Est-ce la nouvelle tendance ? C’est une volonté. Aujourd’hui, quand vous voulez connecter des écosystèmes les uns avec les autres pour réaliser un réseau intelligent, il faut digitaliser l’information quelle qu’elle soit, et donc arriver à digitaliser le chiffre et la conception des tableaux tertiaires, à connecter les produits au cœur de Schneider Electric, et renvoyer les datas. Il faut aussi digitaliser et connecter les produits de contrôle… C’est une tendance de fond de notre entreprise. Jean-Pascal Tricoire l’a très bien exprimé, la stratégie de Schneider Electric couvre le court, le moyen et le long terme, elle vise à connecter l’ensemble de son portefeuille de produits, à digitaliser l’information de consommation, de protection, de contrôle, pour réaliser ce fameux réseau intelligent. L’affichage de la consommation marque le pas et ne passionne pas grand monde. N’est-ce pas un frein à la diffusion de vos produits ? Nous restons cohérents par rapport à notre position et à nos convictions. Nous sommes tous préoccupés, chez Schneider Electric, quant à l’urgence de la situation énergétique. Il y a quelques années, les particuliers et les entreprises n’étaient pas très préoccupés par ce phénomène. Nous estimons qu’il y a urgence et que nos offres doivent permettre à des particuliers qui ont le même sentiment que nous de réaliser des économies dans leur logement, en termes de consommation énergétique. Il y a tout un pan de la domotique entraîné aussi par la sécurité, par le contrôle des volets roulants, et nous ne le négligeons pas. Nous l’adressons via une offre packagée KNX qui permet d’allier le confort à l’efficacité énergétique, mais nous ne renierons pas nos convictions. Les installateurs ont-ils les compétences et les formations pour installer autant de numérique ? C’est le devoir de tous les fabricants d’accompagner la mutation de la filière vers ces technologies, par des formations. La filière s’est beaucoup améliorée sur ces sujets au cours des dernières années, et nous avons également développé des
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produits plus faciles à connecter. Notre devoir se situe, en effet, à deux niveaux : la simplicité du produit, et la formation. Les installateurs sont pointus, ce n’est pas la première fois qu’ils font du réseau. C’est donc une mutation naturelle pour eux, même s’il y a des problèmes un peu compliqués d’adressage. En 2014, vous lanciez l’Openinnovation.club. Quel bilan dressez-vous et avez-vous trouvé LA pépite industrielle ? Il s’agissait d’un concours d’innovation avec des start-up. Il nous a apporté quatre innovations que nous avons injectées dans nos gammes, dans des produits lancés ou qui vont l’être. L’Openinnovation.club nous a permis de collecter beaucoup d’idées et de réaliser des partenariats avec des entreprises. Nous vous en dirons plus dans quelques mois quand les produits sortiront… Pour conclure, comment résumeriez-vous votre stratégie ? En résumé, notre stratégie est d’assurer les fondamentaux en termes de performance, de qualité de montage sur les fonctions cœur des produits, puis de le connecter et de digitaliser l’information car celle-ci permettra de mieux servir les objectifs du bâtiment, du logement et du site industriel. En effet, en comprenant comment se comporte le bâtiment, le logement en temps réel, nous pouvons réajuster celui-ci et le rendre plus flexible, en harmonie avec les besoins des occupants, gestionnaires de patrimoine, consommateurs. À court terme, notre objectif est de connecter le tableau logement, de rendre cette énergie visible, de rendre également visibles les organes de sécurité sur des applications pour le particulier, sur smartphones et tablettes. De créer aussi de la déco sur le tableau logement – un héros mal connu ! –, qui protège tout le monde dans la maison depuis des années. Grâce à lui, il y a moins d’incendies en France, il y a moins d’électrocutions. On le voit quand un tableau est mal conçu ou n’est pas mis à jour. Notre objectif est de rendre justice à ce tableau, à le rendre un peu plus esthétique, à faire en sorte qu’il se connecte pour que vous puissiez voir en direct votre consommation et ce qui est sécurisé ou pas… Voilà ce qui va alimenter notre communication et notre stratégie dans les mois et les années à venir.
DOSSIER
INTÉGRATION AUDIOVISUELLE PROFESSIONNELLE
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Les clés de la réussite pour les intégrateurs De la salle de conférence à l’amphithéâtre en passant par la petite salle de réunion, notre dossier vous propose ce mois-ci de découvrir les points clés d’une installation audiovisuelle d’aujourd’hui. Combiner un écran géant, un vidéoprojecteur, une caméra et quelques enceintes ne suffit plus pour répondre aux attentes des clients professionnels. En entreprise comme dans le secteur éducatif, le commerce ou l’hôtellerie, les usages changent et les technologies évoluent. La vidéo Full HD et 4K, le son haute définition, le travail collaboratif et le sans-fil sont passés par là. L’occasion de faire le point sur les dernières solutions de visioconférence et les nouveaux défis à relever pour l’intégrateur audio-vidéo.
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DOSSIER
L’
intégration audiovisuelle professionnelle couvre un large panel de besoins et d’espaces à équiper. Salles de réunion en entreprise, marché éducatif avec ses classes, ses amphis et ses salles de formation, hôtellerie, industrie et secteur médical, salles de conférence, auditoriums, salles de spectacle, musées, espaces d’exposition et showrooms, bars, restaurants et magasins, galeries commerciales… Pour les intégrateurs audio-vidéo, ce fractionnement du marché professionnel offre autant d’opportunités à saisir ! Mais autant de compétences techniques, aussi, à maîtriser. Les usages vont, en effet, du petit totem interactif au mur d’images, du système d’audioconférence à la vidéoconférence multisite, du travail collaboratif avec partage d’écran dans une petite salle de réunion au streaming temps réel avec tracking du conférencier, et de la modeste installation diffusant le son sur les enceintes d’un écran plat à la sonorisation complète d’une grande salle via une régie. Des équipements abordables et faciles à installer Une telle diversité ne pouvait qu’aiguiser les appétits. À commencer par celui des spécialistes de l’équipement audiovisuel – Epson, Nec, Barco, Cisco, Crestron… –, qui, du vidéoprojecteur à la solution de visioconférence, proposent aujourd’hui des systèmes professionnels clés en main, abordables et faciles à installer. Une aubaine pour l’intégrateur audiovisuel ? Oui, mais. Car sur les projets les plus modestes, l’intégrateur se retrouve aujourd’hui en concurrence avec le service informatique des entreprises. « Souvent, les informaticiens installent des salles de cours dans le primaire. Ils font de l’informatique visuelle sur grand écran, pour afficher un document », reconnaît Didier Brunstein, dont la société Michelsonne, à Sélestat, dans le Bas-Rhin, vend et conçoit des installations audiovisuelles sur mesure depuis 30 ans. Une tendance que confirme Alain Diab, de Technidream, qui participe depuis Strasbourg à plus d’une centaine de gros chantiers audiovisuels par an : « Les fabricants comme Cisco proposent des solutions de visio Plug & Play pour les petites salles de réunion, installables et gérables par l’IT. Et cela marche bien ! ». Ce type de solution se compose d’une sorte de meuble avec un ou deux écrans, une caméra, un codec de visio, un ampli audio et deux haut-parleurs. « D’ici trois à cinq ans, prédit Alain Diab, le marché de la petite salle risque d’échapper à l’intégrateur audiovisuel s’il ne fait pas l’effort de se former au numérique ». Nous voilà donc prévenus. La valeur ajoutée de l’intégration audiovisuelle L’intégrateur AV garde, on s’en doute, plusieurs atouts pour faire la différence. Tout d’abord, tandis que l’informaticien peut surtout compter sur sa maîtrise du réseau IP, l’intégrateur audiovisuel, lui, pense qualité d’image, rendu sonore, bande passante et SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 64 - DÉCEMBRE 2016 - 15
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moyenne capacité, et de la fibre optique dès que la distance augmente, pour les grandes capacités et les liaisons entre salles. Si, pour une visioconférence entre Lille et Marseille, l’image est compressée et transite par les switchs informatiques de l’entreprise, en revanche, si l’on reste en local, la distribution de contenu multimédia HD non compressé mérite un réseau dédié AV et des technologies spécifiques.
Architecture de supervision audiovisuelle RMS Entreprise d’AMX.
maintien de la qualité de service, ce qui implique le contrôle centralisé et la supervision des équipements quand l’installation se complexifie. Commençons par le plus évident. Ces dernières années, dans les installations audiovisuelles et vidéo, l’image HD s’est imposée. « Le Full HD est devenu le standard, et le 4K, qui réclame l’utilisation de vidéoprojecteurs 4K, est déjà utilisé dans des amphis d’exception, par exemple pour la médecine », explique Didier Brunstein. L’intégrateur AV sait d’emblée qu’avec de tels volumes de données (de l’ordre de 10 gigabits/s), il faut « assurer » côté vitesse de transmission et prévoir un câblage performant – du câble Catégorie 6 ou Grade 3 pour transporter les signaux d’un amphithéâtre de
Une base commune, le HDBaseT En 2010, portée par une alliance de grands fabricants, est apparue la technologie HDBaseT, qui équipe de plus en plus de matériels et fait sauter plusieurs contraintes du câble HDMI. Premier atout du HDBaseT : il autorise un câblage d’une centaine de mètres, contre 15 mètres maximum pour l’HDMI. Sur un câble réseau standard, peu coûteux et avec une classique prise RJ-45, la liaison HDBaseT permet de faire transiter tous les signaux : la vidéo en Full HD ou 4K, l’audio HD, l’Ethernet 100 Mbits/s, les contrôles (RS232, USB 2.0 et infrarouge, par exemple pour piloter un pointeur souris ou contrôler un vidéoprojecteur), et même l’alimentation jusqu’à 100 watts. La technologie est encore jeune – on constate des incompatibilités entre matériels de différentes marques, et un câblage minutieux ne vous met pas à l’abri des parasites –, mais les liaisons HDBaseT ont assurément de l’avenir. Accompagner le client dans son projet Pour aborder l’installation audiovisuelle d’une salle de conférence, il faut en premier lieu définir avec le client le niveau de qualité d’image souhaité. Notamment la taille de l’image, la distance du vidéoprojecteur par rapport à l’écran (pour le calcul de la focale) et, dans la mesure du possible, le choix d’un vidéoprojecteur adapté au niveau de luminosité de la salle. Pour le ou les conférenciers, il faut encore prévoir une connectivité aux endroits stratégiques.
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Pour accompagner les installateurs à bâtir des projets ambitieux et développer leur business, Legrand a lancé, début 2016, son réseau national de partenaires VDI (Voix-Données-Images). Au programme, pour les adhérents : des invitations aux événements organisés par Legrand, des rencontres régionales entre confrères et avec des bureaux d’étude, des tables rondes avec des investisseurs, et des Web conférences pour s’informer et se former. Quelque 80 professionnels VDI ont déjà signé la charte commerciale Legrand pour devenir des ambassadeurs de la marque auprès des maîtres d’ouvrage. Les adhérents y gagnent la découverte des produits, des tendances du marché, des nouvelles technologies et des normes récentes, et peuvent obtenir la certification cuivre ou la certification fibre optique.
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© Legrand
REJOINDRE LE RÉSEAU DE PARTENAIRES VDI LEGRAND
DOSSIER
GÉRER LES SALLES DE CONFÉRENCE AVEC CRESTRON
Conceptions de système AV HDBaseT par Extron.
Certains clients ont une idée assez précise de leurs besoins, notamment dans le secteur éducatif où les usages sont connus ; mais d’autres clients méritent d’être accompagnés dans la définition de leur projet. Pour Alain Diab, de Technidream, de nombreux hôtels trois et quatre étoiles affichent ainsi leur volonté de s’équiper, et pas seulement pour accueillir des séminaires ou de petits congrès dans un espace dédié : « Les hôteliers viennent souvent nous voir en parlant d’hôtel connecté, sans trop savoir à quoi cela correspond, explique Alain Diab. Nous avons donc conçu
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Destinée aux intégrateurs, l’offre Crestron .AV Framework a pour but de simplifier la gestion de multiples salles de conférence et salles de réunion. Ce protocole permet la standardisation des systèmes AV sur une seule plateforme IP à travers toute une organisation. Crestron promet une définition de l’architecture sans avoir besoin de programmer ou de maquetter une interface graphique, l’interface utilisateur est générée automatiquement en fonction des options choisies. L’intégrateur effectue la personnalisation dans son navigateur Web et peut déployer les mises à jour en un clic vers des dizaines de salles. Vous aimeriez une démonstration ? Crestron vient d’ouvrir son premier Experience Centre en France, à Nanterre, en région parisienne. Il y présente ses dernières technologies tertiaires et résidentielles dans un showroom immersif destiné aux intégrateurs et à leurs futurs clients.
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un référentiel qui explique ce que l’on peut faire dans un hôtel, pièce par pièce, espace par espace, type de client par type de client, en prenant en compte la maintenance. Nous travaillons avec eux pour leur indiquer jusqu’où ils pourraient aller, et bâtir ensemble un concept ». Ce qui implique d’être présent en amont du projet, dont la réalisation a une incidence sur tous les corps de métiers, depuis les spécialistes de l’IPTV jusqu’aux pros du réseau, en passant par les électriciens. Grand luxe et effet Wow Le marché éducatif reste l’un des grands pourvoyeurs de contrats. Toutefois, les installations du type amphithéâtre d’université sont en général assez simples, et les budgets serrés. L’intégrateur audiovisuel doit batailler sur les prix ! Dans le monde « corporate », en revanche, les grandes entreprises s’orientent vers des solutions plus luxueuses pour leurs auditoriums ou pour la salle du conseil d’administration. Pour ces installations, rien n’est trop beau ! Recours à un « pont » (qui coûte la bagatelle de 150 000 €) pour gérer des salles de visio virtuelles et les flux de nombreux participants, technologies audio coûteuses – comme le Dan Dugan – dans les salles où il y a plusieurs micros afin de garantir sans latence perceptible une intelligibilité parfaite de chaque intervenant, système de « video compositing » pour réaliser des vidéos avec effets spéciaux, automation très poussée et contrôle des équipements à distance… Ces installations comptent parmi les plus complexes à concevoir, confie Alain Diab. Pour les installations haut de gamme, toujours, par exemple pour relier la scène et la régie d’une salle de conférence, ou encore pour une distribution multisalles, l’intégrateur AV peut aussi s’appuyer sur des protocoles audio tels que Dante, lequel assure la transmission des signaux audio numériques via une infrastructure réseau, indépendamment de l’image véhiculée. Quelques centaines de matériels de différentes marques embarquent ce protocole Dante, prometteur bien qu’encore peu déployé.
© Barco
Clickshare de Barco, pour une connexion sans fil et sans logiciel.
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DOSSIER
Petites salles de réunion et espaces collaboratifs Reste qu’en entreprise, la tendance est surtout à la multiplication des petites salles de réunion (on les appelle des huddle rooms en anglais) offrant à la fois une connectivité informatique Wi-Fi/Ethernet et des équipements audiovisuels plus modestes. Dans ces petites salles transformées en espaces collaboratifs, on peut simplement vouloir partager un document sur grand écran entre quelques collègues présents autour de la table, par exemple avec le logiciel Skype pour Entreprise, de Microsoft, qui fonctionne en duo avec les applis Office. Un cran au-dessus, on veut passer en mode « conférence » avec des collègues ou clients distants. Le scénario abordable consiste en une « pieuvre téléphonique », comme celles de Polycom, placée au centre de la table pour capter les conversations. On compose un numéro pour appeler un « pont » (pas nécessairement géré par l’entreprise, s’il s’agit d’une TPE ou PME), pour mettre en relation les intervenants. Pour des visioconférences rapides et ponctuelles avec deux ou trois collègues distants, on peut certes se contenter d’une petite caméra télécommandée, à brancher sur une prise USB. Rien de comparable,
toutefois, avec les solutions que l’intégrateur installe dans les salles dédiées à la visioconférence. Entre autres raffinements, les caméras sont alors robotisées pour zoomer et pointer en moins d’une seconde vers celui qui prend la parole. Écran plat ou vidéoprojecteur ? Dans les huddle rooms, les vidéoprojecteurs sont de plus en plus délaissés au profit des écrans plats. D’abord pour la qualité d’image que ces derniers procurent, quelle que soit la luminosité ambiante. Ils offrent également l’avantage de s’installer et de se régler facilement, sans avoir nécessairement à passer des câbles dans le faux plafond. La taille de la dalle LCD dépend, bien sûr, du nombre de personnes présentes. Si une diagonale d’une trentaine de pouces convient à de tout petits espaces, disons jusqu’à six personnes, mieux vaut passer à un écran de 50 pouces ou plus pour une salle accueillant une douzaine de personnes. Quand le nombre de participants augmente, bien sûr, le vidéoprojecteur redevient incontournable. Il garde un autre atout non négligeable, son prix, lorsque l’établissement compte équiper plusieurs dizaines de salles. Certains se tournent alors vers les vidéoprojecteurs à LED, dont la durée de vie de la lampe dépasse
LES INFRASTRUCTURES VISIOCONFÉRENCE Le Pont externe (MCU) Un pont de visioconférence génère un nombre important de salles de réunions "virtuelles" et réunit plusieurs sites répartis dans le monde dans la même réunion. Sur le pont externe, il existe une fonction qui s´appelle le transcoding. Cette fonction permet de connecter à l´aide du débit internet sans subir ou dégrader la qualité de vos interlocuteurs, à la différence des ponts internes). Avec un pont, tous les systèmes de visioconférence ont un accès multipoint. · Grande capacité de correspondants à appeler · Système multipoint permettant d’interconnecter différents sites · Grande capacité de nombre de multiconférence simultanées
· Ressource physique réservée : audio, vidéo, partage de documents · Pont dédié à la conférence téléphonique et / ou à la conférence vidéo · Facilité d’utilisation avec conférence planifiée ou à la demande · Transcodage automatique entre différents protocoles Les passerelles (Gateway) IP vers RNIS : Elles permettent d’interconnecter différents types de réseau IP, RNIS, SIP, 3G. Par exemple, le RNIS est utilisé pour les entreprises ayant adopté un réseau IP. L'avantage principal de cette infrastructure et que toutes les personnes de la société passeront vers
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un seul réseau RNIS au lieu de plusieurs. Il est intéressant de mettre en place ce système à partir de 10 systèmes de visioconférence. Traversée de pare-feu et NAT sécurisée La solution complète de collaboration vidéo de traversée de pare-feu/NAT Transit™ permet d'assurer des appels vidéo sécurisés de qualité Full HD (1080p30) au sein d'un réseau ou entre différents réseaux. · Déploiement simple · Inclut des applications de serveur et de client pour assurer une sécurité optimale · Traversée de pare-feu/NAT basée sur la norme H.460 et le protocole SIP.
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les 30 000 heures, contre quelques milliers d’heures pour les lampes classiques – mais la luminosité des LED est plus faible.
la salle directement sur son smartphone ou son iPad, soit en QR Code, soit en NFC, soit directement en tapant une URL dans son navigateur », détaille Alain Diab.
Du sans-fil pour les nomades Autre grande tendance dans les petites et grandes salles de réunion : le sans-fil. « Nous commençons à avoir des demandes de transport d’images sans fil, les gens veulent pouvoir se connecter au vidéoprojecteur avec leur tablette », confirme Didier Brunstein. L’une des solutions les plus populaires se nomme ClickShare, de Barco. Sans devoir brancher un câble vidéo à son Mac/PC portable ou sa tablette, chaque participant peut partager avec ses collègues le contenu de son écran, par les airs, pour l’afficher sur le grand écran de la salle de réunion. Jusqu’à quatre participants peuvent ainsi intervenir simultanément. Il n’est pas même nécessaire d’installer un logiciel sur l’ordinateur portable, il suffit de brancher un petit boîtier sur une prise USB de la machine pour que le logiciel se lance. Le sans-fil offre bien d’autres avantages, comme la gestion des équipements de la salle à partir de vos appareils tactiles personnels. C’est ce que l’on appelle le BYOD (Bring Your Own Device), autrement dit l’utilisation de vos smartphones, tablettes et/ou ordinateurs portables personnels à des fins professionnelles. « En entreprise ou dans un hôtel, une personne peut aujourd’hui avoir accès à la gestion de
Outils de pilotage et de supervision Le pilotage et la supervision des équipements de la salle de réunion ou de conférence sont souvent des « détails » oubliés par le client. C’est donc à l’intégrateur AV de les proposer. Simple panneau de boutons, pour la version économique, ou écran couleur tactile pour la version grand luxe, il servira à piloter les appareils, voire à consulter les disponibilités de la salle, couplé à un logiciel de réservation de salles accessible par tous sur ordinateur. Mais le fin du fin reste la supervision à distance, pour gérer le matériel, détecter les pannes, analyser les usages et aider les utilisateurs qui appellent la maintenance. Des superviseurs audiovisuels comme Fusion (chez Crespron) et RMS (chez AMX) facilitent une telle gestion. Alain Diab nous confie toutefois qu’il doit déployer tout son savoirfaire de « programmeur d’automation » pour superviser des bâtiments comportant des dizaines de salles et de matériels multimarques (tours d’entreprises, collèges, lycées…). Ce sera l’un des prochains défis à relever pour les professionnels du secteur : construire des passerelles capables d’orchestrer le réseau audiovisuel, la supervision du réseau informatique (SNMP) et la gestion technique des bâtiments.
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LE POINT SUR
Collectif
Portier pour le collectif, le confort et la sécurité avec la vidéo Portier vidéo, la porte d’entrée est elle aussi intelligente « Le portier est devenu lui aussi un objet connecté, intelligent, grâce à la vidéo et à la caméra qu’il embarque en platine de rue. La vidéo permet de voir sans demander à se présenter, d’abord sur le moniteur intérieur du logement, ou bien, avec la connexion au smartphone, le résidant peut répondre à distance, et le visiteur ne sait pas forcément si l’occupant est présent dans son logement ou non », introduit Damien Lacoste, chef de produit Marketing - Marché résidentiel au sein de ABB. Certains portiers ont par ailleurs la capacité à détecter une présence, à s’adapter à des conditions de faibles luminosités, et la caméra qu’ils embarquent doit être à la fois de qualité (plusieurs mégapixels et jusqu’à 6 millions de pixels pour certains modèles), mais aussi grand angle de 135° à 180° en horizontal et de 90° à 100° en vertical suivant les fabricants, pour un excellent rendu d’image. Une caméra éventuellement téléguidable avec zoom et orientable à distance pour certains modèles, mais qui doit être aussi de faibles dimensions et, pour certains produits, miniaturisée au maximum pour être discrète, et éviter les risques de vandalisme de la platine de rue.
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« Mais qui c’est ? C’est le plombier ! » L’épopée du sketch de Fernand Raynaud est bien révolue, car le portier vidéo connecté permet désormais de voir qui sonne à la porte, mais surtout d’être prévenu puis de répondre, de chez soi ou à distance, via le smartphone ou la tablette. Une vraie garantie pour la sécurité des biens et des personnes.
Le smartphone devient le portier vidéo. (source Noralsy)
L’interphone à l’intérieur du logement prend une position privilégiée À l’intérieur du logement, le moniteur intérieur a aussi suivi une petite révolution. « Il est ainsi possible de mémoriser et restituer les images dans le poste intérieur du logement,
IP ET SIP, NOUVEAU STANDARD DU PORTIER VIDÉO ?
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SIP (Session Initiation Protocol) est le standard de la téléphonie Open Source sur Internet / IP. Il permet de connecter tous types d’appareils entre eux et est utilisé notamment dans les télécommunications multimédias (son, image, etc.). « Le portier vidéo s’appuyant sur SIP pourrait devenir le nouveau standard du portier d’ici 2 à 5 ans. Des solutions grand public ont déjà commencé à évangéliser le marché. L’avantage principal de SIP est qu’il permet l’interopérabilité vis-à-vis des principaux systèmes d’exploitation », souligne Rémi Jonquières, fondateur de Oyoma. Le standard Open Source SIP autorise toutes sortes de fonctionnements « intelligents », par exemple le transfert de l’appel vers un numéro de téléphone (travail…) en cas d’absence, voire des applications pour professions libérales dans les immeubles, avec envois vers la réceptionniste aux horaires de travail et message d’accueil avec numéro d’urgence ou instructions en dehors des horaires de l’accueil », poursuit l’expert. Par ailleurs, pour le tertiaire, l’usage de la vidéophonie sur IP est incontournable. Et les solutions tertiaires intègrent souvent une gestion plus globale de la sécurité associée à l’intrusion et la CCTV.
Principe du portier vidéo intégrant un serveur SIP. (source Oyoma)
LE POINT SUR
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Collectif
Exemple de portier avec caméra couleur grand angle 170° H – 100° V et détecteur de mouvement. (source Aiphone)
d’avoir l’historique des appels et les visuels en absence », illustre Damien Lacoste. Le plus souvent doté d’un écran couleur de 4 à 7 pouces suivant les gammes, proche de l’utilisation d’une tablette, le moniteur intérieur peut se voir doter d’autres fonctions qui dépassent le cadre du contrôle d’accès, comme le suivi énergétique ou la gestion d’éclairage ou encore la vidéosurveillance puisque, pour certains, il est possible de connecter et de suivre une à plusieurs caméras en complément. Pour le résidant, le moniteur intérieur se doit avant tout de rester simple d’usage et accessible. « Mais, pour le compléter voire le remplacer, le smartphone est une solution ad hoc, car utilisable partout, pour tous. Avec le smartphone, à dis-
tance, l’occupant peut aussi simuler sa présence et répondre comme s’il était présent dans son logement », souligne Valérie Morio, coordinatrice commerciale au sein de Intratone/Cogelec. Mettre en évidence les avantages du portier vidéo connecté L’écart de prix entre un vidéophone de base et une vidéophonie de qualité est important et l’est encore plus par rapport au portier audio simple. On peut retenir cependant trois avantages majeurs aux solutions actuelles de portier vidéo : - La facilité d’usage : la majorité des offres professionnelles du marché propose un système vidéo de qualité (caméra et moniteur intérieur du logement), qui plus est accessible en permanence également via smartphone ou tablette. Avec, pour certaines offres, des garanties extensibles à 5 ans voire 10 ans. - L’atout confort et sécurité : pour gérer un appel et une visite inattendue, ou bien encore pour suivre les accès et visites à distance, gérer une alarme en cas d’anomalie ou intrusion, la vidéo couleur et l’image sont des atouts clés. - L’accessibilité et l’autonomie: que cela soit à partir de son smartphone ou bien d’un ou plusieurs moniteurs simples et ergonomiques, le portier vidéo est idéal car accessible partout et pour tous dans le logement. ▼ Platine de rue vidéo avec caméra miniaturisée. (source Intratone/Cogelec)
AVIS D’EXPERT TÉLÉPHONIE ET CONTRÔLE D’ACCÈS : « Les usages et les modèles économiques ont une nouvelle valeur ajoutée » Emmanuel Levy, directeur général de Noralsy
Grâce à un investissement massif et continu dans la recherche et développement Noralsy dispose des offres d’interphonie et de contrôle d’accès les plus innovantes du marché. Ainsi, nos systèmes d’interphonie GSM (Gamme PORTAPHONE) apportent énormément d’avantages aux résidents qui peuvent dorénavant répondre, visualiser et ouvrir la porte à leurs visiteurs depuis leur téléphone mobile. Jusqu’à présent, la platine de rue matérialisait peu l’évolution technologique. Avec l’arrivée du BIM, de la 4G, de la fibre, le produit va figurer ce changement. L’interphonie GSM révolutionne l’usage. Avec notre platine 4G full IP, l’application « Portaphone » permet à tous les téléphones de faire de la visio en fonctionnant par VoIP, un peu comme Skype. Chose rassurante, si le réseau 4G ou 3G est suspendu, la communication bascule sur le réseau téléphonique classique. Pour les gestionnaire, notre nouvelle plateforme Baticonnect permet un contrôle et un paramétrage des badges à distance.
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Collectif
L’échange avec le visiteur par smartphone. (source Intratone/Cogelec)
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LE POINT SUR
vocale lors de l’utilisation, bouton en relief, augmentation du temps d’ouverture des portes pour adapter le temps de passage à une personne en fauteuil roulant, ou encore ajout de voyant sonnette avec flash pour alerter en supplément le résidant », illustre Damien Lacoste de ABB. Enfin, quelques précautions sont nécessaires si le portier autorise l’enregistrement d’images, ce qui est proscrit sur la voie publique. Par ailleurs, les dispositifs de commande doivent être installés au minimum à 40 cm d’un angle rentrant et à une hauteur comprise entre 90 cm et 130 cm. L’interphone moniteur vidéo, une place centrale au niveau du logement ? « Le logement social est le marché le plus dynamique car il intègre une véritable politique de gestion patrimoniale. Toutefois, le marché dans son ensemble est en train de changer dans ses besoins. De nouvelles questions viennent enrichir les réflexions : les logements connectés, la domotique, l’assistance à l’autonomie, l’efficacité énergétique… », indique Laurent Do-Dinh, responsable Marketing offre sécurité et système du bâtiment de Legrand. Enfin, les solutions sans fil permettent de s’affranchir de travaux pas toujours simples notamment dans des gaines techniques qui, dans bien des cas, peuvent être amiantées. À noter que certains acteurs qui sont également opérateurs téléphoniques proposent des forfaits mensuels par logement extrêmement attractifs, pour un à quelques euros par mois, et sur des durées de maintenance s’étendant jusqu’à 15 ans. Ce qui peut éviter le prix facial d’achat de matériel tout en garantissant la pérennité de la solution. Réglementation : l’accessibilité pour tous Avec la loi Handicap du 11 février 2005, les systèmes de contrôle d’accès doivent répondre aux exigences favorisant l’accessibilité aux personnes souffrant de divers handicaps (physique, visuel, auditif et cognitif ). « L’accessibilité est obligatoire pour tous les logements construits pour la location ou la vente. La vidéo est un élément de réponse adapté, mais les impacts de la loi sur les solutions de portier vidéo sont multiples : pictogramme visuel et synthèse 24 - SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 64 - DÉCEMBRE 2016
Alors, sous peu, le moniteur intérieur du portier vidéo pourrait-il faire rentrer davantage encore le logement dans l’ère des bâtiments connectés et devenir l’équipement unique, intégré de base dans le logement, pour gérer en totalité celui-ci ? Ou bien, a contrario, comme le note Bertrand Pallière, de Horus Sécurité, l’usage des tablettes et smartphones en tant qu’outil multiservice du logement, l’interface vidéophone incluse, deviendra-t-il prédominant ?
FOCUS
Collectif
Fibre optique et bâtiments collectifs
Fibres optiques (source SYCABEL)
Une croissance confirmée par l’indicateur du Syndicat professionnel des fabricants de fils et de câbles électriques et de communication (SYCABEL)
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L’habitat neuf, tant résidentiel que collectif, intègre désormais en standard dans son infrastructure, un réseau de communication (téléphone, Internet, multimédia) au même titre que le réseau électrique. La fibre optique s’insère dans ce dispositif comme la colonne vertébrale pour transmettre les informations jusqu’à ce réseau, tant dans le neuf que dans l’ancien.
La fibre, oui, mais pour quels usages ? La fibre optique permet de transmettre des quantités de données à la vitesse de la lumière, quasiment sans limitation de débit. En effet et à la différence du cuivre, le débit n’est presque pas altéré par la distance et peut être symétrique, c’est-à-dire identique pour la réception (débit descendant) et l’envoi de données (débit ascendant). « Avec la fibre, on a pratiquement 300 Mo d’un bout à l’autre, alors qu’avec l’offre ADSL on a
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généralement 20 Mo dans la majorité des cas. Prenons l’exemple de la distance entre la centrale et l’abonné ; au plus près de la centrale, avec l’ADSL, on constatera 15–20 Mo. Plus on s’en éloigne, plus le débit disponible diminue : ainsi dans certaines zones d’Epinay-sur-Seine (93), on constatera des débits inférieurs à 3 Mo parce que la centrale téléphonique d’appartenance se situe à Saint-Denis (93). Avec la fibre on peut avoir entre 300 Mo et 1 Go de bout en bout, et on pourra encore en augmenter les performances avec l’amélioration des équipements actifs » explique Daniele Molino, responsable des activités FttH Ile-de-France/Est chez SPIE. La fibre optique jusqu’à l’abonné (FttH pour Fiber to the Home) est au cœur de l’amélioration de la qualité des services et de leur évolution et il y a encore beaucoup de zones avec un débit inférieur à 6 Mo, pour un besoin à ce jour estimé à environ 10. Ce besoin va encore augmenter avec les nouveaux services et produits, notamment la TV 3D, ajoute l’expert. Ensuite on tend vers des « maisons ou logements ‘entreprise’ », c’est-à-dire avec des réseaux internes permettant à la fois des connexions multiples RJ45 et le wi-fi. La fibre optique s’arrête au niveau du tableau de communication et n’a pas encore d’intérêt, à l’intérieur des logements, pour des réseaux de moins de 100 mètres.
Collectif
FOCUS
Objectif : 80 % de logements éligibles en fibre optique d’ici 2022 Estimé à plus de 20 milliards d’euros, le déploiement de la fibre optique jusqu’à l’abonné (FttH) est l’un des grands chantiers de ces sept prochaines années. Après avoir démarré dans les zones les plus denses du territoire national, le déploiement de la fibre optique jusqu’à l’abonné est désormais également largement engagé dans les zones moins denses avec une forte montée en puissance des chantiers : « Sur notre secteur, nous sommes actuellement à une cadence d’environ un site par semaine, versus un site par an en 2012 » illustre Daniele Molino. La fibre optique jusqu’à l’abonné impose de réfléchir à de nouveaux modèles de déploiement intégrant, outre la partie horizontale (opérations de génie civil et de tirage de câble), la partie verticale (raccordement des immeubles et des maisons individuelles, d’une part, et le raccordement des abonnés, d’autre part). « En ce sens, Objectif Fibre (*) a publié sur son site, en décembre 2015, un quatrième guide pratique sur le déploiement de la BLOM (boucle locale optique mutualisée) sur supports aériens. Ce guide de portée nationale offre un cadre technique commun, stable et cohérent à tous les acteurs qui sont amenés à déployer la fibre en aérien et vient compléter les documentations de référence déjà existantes » explique Daniele Molino. Sur la partie verticale, en neuf, c’est paradoxalement un peu plus complexe, car les prestations peuvent être fragmentées en trois lots, avec le raccordement de l’immeuble, l’installation de
FORMATION
Point de branchement optique (PBO) en raccordement de la fibre en aérien (source SPIE)
*Objectif fibre est une plate-forme interprofessionnelle qui réunit les acteurs concrètement impliqués dans le déploiement de la fibre optique regroupés au sein de la FIEEC, la FFIE, la Fédération Française des Télécoms, le SERCE et le Sycabel.
« La formation technique sur le sujet fibre est essentielle » Tour d’horizon avec Laurence Veisenbacher, secrétaire générale du SERCE
« Au sein du SERCE, nous avons initié la création d’un Certificat de qualification professionnelle (CQP) Monteur Raccordeur FtthH qui couvre aussi bien les phases de préparation du chantier que de mise en œuvre du déploiement du câble optique en horizontal (voirie) comme en vertical (bâti) et ce jusqu’au raccordement des fibres optiques aux boîtiers d’étages » explique Laurence Veisenbacher. Et, depuis 2012, nous organisons deux sessions annuelles destinées à des collaborateurs d’entreprises et des contrats de professionnalisation pour des jeunes demandeurs d’emploi. Le SERCE est également membre fondateur d’Objectif Fibre* dont une des missions est de référencer des centres de formation. Il y en a actuellement 16, équipés de plateaux techniques adaptés et localisés géographiquement en fonction du déploiement de la fibre et des besoins en formation associés. Avec à la clé, selon une estimation d’Objectif Fibre, la mobilisation de près de 20 000 emplois et environ 32 000 formations à réaliser pour en accompagner la montée en compétences. Pour approfondir le sujet formation : http://www.objectif-fibre.fr/formation/ Pour approfondir le sujet En sus du guide BLOM sur les supports aériens, un exemple de projet de déploiement : https://www.youtube.com/watch?v=uhYYNR_3HMs Les autres guides pratiques "Objectif Fibre" téléchargeables sur le site : 1) Guide pratique pour le raccordement des locaux professionnels au réseau en fibre optique FttH (Janv. 2015) 2) Guide pratique - Raccordement des maisons individuelles neuves au réseau en fibre optique FttH (2013) : liste l’ensemble des préconisations en secteur diffus ou urbain 3) Guide pratique - Installation d’un réseau en fibre optique dans les immeubles neufs (sept 2012) : tous les détails, contexte normatif et règles de l’art pour réaliser un réseau communiquant très haut débit, tant pour la construction neuve que l’ancien.
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la colonne montante et enfin le câblage VDI au sein des logements. Comme ce sont souvent les derniers lots déployés, la coordination entre les métiers en co-activité est capitale pour la réussite du projet dans les délais de livraison, ajoute l’expert. 2022, l’objectif sera-t-il tenu ? Les acteurs se sont mobilisés en ce sens, depuis les fabricants de fibre et de connectique, mais aussi les installateurs, et ceci en étroite collaboration avec la Mission Très Haut Débit qui porte cet objectif. Cette implication a été effectuée à différents niveaux et notamment pour la formation et montée en compétences nécessaires à l’installation puis la maintenance et exploitation, aussi bien dans le cadre de la formation continue que de la formation initiale avec des parcours en alternance. Selon le SYCABEL, après un démarrage trop timide de 2012 à 2014, la mobilisation s’amplifie dans les régions mais la cadence reste
encore insuffisante pour rattraper le retard et obtenir la couverture à 100 % de l’hexagone en « très haut débit » supérieur à 30 Mbit/s d’ici 2022. Un défi de plus pour la profession avec l’espoir que l’État poursuivra l’effort en cours jusqu’à son terme pour ce qui est notamment du soutien financier des investissements des collectivités territoriales. Enfin, pour le neuf, un nouveau décret (N° 2016-1083), paru le 7 août dernier et applicable à partir du 1er septembre, impose la fibre optique et des exigences techniques pour un réseau minimal dans chaque logement neuf. Jean-François Moreau
*Objectif fibre est une plate-forme interprofessionnelle qui réunit les acteurs concrètement impliqués dans le déploiement de la fibre optique regroupés au sein de la FIEEC, la FFIE, la Fédération française des télécoms, le SERCE et le Sycabel.
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AVIS D'EXPERT
Le nouvel environnement de travail
Par Sébastien Lamour, Samsung Business
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28 % des entreprises ont déployé totalement une solution de mobilité d'entreprises.
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Les vecteurs de la transformation L'environnement de travail des salariés continue sa transformation sous l'effet de plusieurs facteurs : La consumérisation de l'informatique, c'està-dire le changement de paradigme qui voit de nouveaux produits apparaitre d'abord dans le marché grand public (consumer) avant de se déployer dans les entreprises. Le taux d'équipement des salariés en mobiles et smartphones personnels de dernière génération, l'usage d'environnement Cloud personnels ou encore l'apparition de nouveaux terminaux personnels (tablettes, montres connectées, …) qui sont utilisés pour un usage professionnel continuent ainsi de croitre au sein des entreprises. Une évolution des attentes des consommateurs. Au sein d'entreprises de toutes tailles, les études IDC indiquent qu'en moyenne en 2014, les salariés travaillaient 65 % de leur temps en étant présents dans l'entreprise, 10 % en étant à leur domicile, 14 % en étant dans les transports et 11 % en étant chez un client. Par ailleurs, les frontières entre le temps professionnel et le temps privé s'estompent progressivement. Une évolution des dépenses des entreprises Si la transformation s'opère entre la sphère privée et la sphère professionnelle, elle s'opère également entre les directions d'une même entreprise avec un poids de plus en plus fort des directions métiers dans le financement et le choix des technologies. IDC a ainsi évalué qu'en 2016, les directions métiers financeront 65 % des projets informatiques, avec une tendance à la hausse de ce pourcentage. Une gouvernance informatique inadaptée pour faire face à ces nouveaux comportements. Le modèle de gouvernance informatique reste encore bien souvent celui mis en place à l'époque d'une informatique fortement centrée autour d'un poste de travail unique et d'un modèle type clientserveur. Une nécessaire adaptation des directions informatiques Face à cette transformation, les entreprises et plus particulièrement les directions informatiques ont engagé un certain nombre de chantiers afin de s'adapter. Lors de la dernière enquête réalisée
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par IDC auprès de 850 entreprises européennes, il apparaissait ainsi que lors du choix d'une infrastructure informatique, les principales technologies qui devaient être supportées en priorité étaient dans l'ordre la mobilité, le Cloud computing et les technologies analytiques et Big Data. Suivaient ensuite d'autres technologies liées à la virtualisation des réseaux, à l'Internet des objets ou encore aux réseaux sociaux. La prise en compte de ces enjeux de mobilité apparait donc comme bien réelle et en moyenne, ce sont ainsi 28 % des entreprises qui avaient déployé totalement une solution de mobilité d'entreprises. D'autres solutions telles que la virtualisation du poste de travail ou une politique permettant de supporter le BYOD (Bring your own device) étaient également déployées en moyenne dans 23 % des entreprises interrogées. Perspectives futures Pour accompagner ces évolutions, les directions informatiques doivent apporter des solutions centrées sur des cas d'usages et intégrant à la fois un focus métiers important et les technologies les plus dynamiques. L'objectif à atteindre dans ce nouvel environnement de travail est bien de rendre possible les processus métiers mais aussi de faciliter le travail des employés, avec des solutions de gestion des environnements de travail permettant cette agilité et cette flexibilité. Pour ce faire, les directions informatiques doivent comprendre et définir l'architecture adéquate, qui reposera de plus en plus sur des approches de type "Software defined". Cette architecture doit permettre de supporter la multiplicité des terminaux (PCs, tablettes, smartphones, environnements virtualisés, objets connectés personnels, IoT …). Elle doit aussi permettre de réduire les coûts, de garantir la sécurité et de favoriser la communication et la collaboration entre les salariés. Dernier point enfin en termes de gouvernance, les indicateurs de la direction informatique ne pourront plus uniquement être des indicateurs de niveaux de services mais aussi des indicateurs d'adoption des technologies basées sur la satisfaction des processus métiers et la satisfaction des utilisateurs.
AVIS D'EXPERT
L’exploitation des sites industriels à l’heure de l’Industrie du Futur Par Damien Andrieu, Responsable Marketing Lascom AEC et Rédacteur des Blogs PLM et Logiciel BTP
Lorsque l’industrie peut tirer profit des pratiques de la maintenance en condition opérationnelle des systèmes aérospatiaux. Malgré la complexification des installations engendrée par l’Industrie du Futur, les industriels doivent conserver leur agilité, contrôler les coûts d’exploitation et assurer la sécurité des sites. Pour répondre à ce défi, il est essentiel d’adapter la gestion des flux d’informations à ce nouveau contexte. Et quoi de mieux que de prendre exemple sur des secteurs qui ont traversé des enjeux similaires ?
Quand le bâtiment devient système Les technologies liées à l’Industrie du Futur, aussi bien matérielles qu’immatérielles, augmentent considérablement la complexité des sites industriels. Ces sites évoluent vers des systèmes interconnectés où de nombreuses fonctions électroniques, logicielles, mécaniques interagissent : capteurs pour optimiser la consommation énergétique, multiplications des opérations sur un même poste, vidéosurveillance pour détecter les défauts, chaine numérique complète.... Ainsi, les besoins liés la construction et l’exploitation des sites industriels se rapprochent de la maintenance en condition opérationnelle de systèmes tels que les systèmes d’armes et de télécommunications, les équipements contrôlecommande ou les lanceurs de satellites. De l’armoire à plans à la gestion de configuration système Face à ce bouleversement, PME et grands comptes industriels ne peuvent plus se contenter d’une « armoire à plans » pour gérer leurs installations et l’évolution des bâtiments. Il faut maintenant intégrer une collaboration transversale en interne et en externe mais aussi des fonctions propres à la gestion de systèmes complexes (défense, aérospatial…) avec en particulier ce qu’on appelle la « gestion de configuration ». En effet la gestion de configuration permet de définir un équipement ou un dossier documentaire selon une hiérarchie arborescente représentant un point de vue métier (maintenance, R&D, qualité …). Elle identifie les informations relatives aux liens entre deux éléments (quantité, dates d’effectivité du lien, rang d’application…) et assure la traçabilité et l’historique des évolutions au cours du temps. Pourquoi cette structuration devient-elle nécessaire avec l’Industrie du Futur ? Si chaque acteur au sein de l’usine n’est intéressé que par une partie des informations, les données sont pourtant de plus en plus interconnectées avec celles des autres métiers. Avec cette organisation, chaque typologie d’acteur pourra
ainsi avoir « sa vue métier » du site industriel : technique, financière, réglementaire… tout en permettant à chacun de bénéficier de la contribution de tous, quel que soit son service. Qui plus est, en multipliant les interconnexions entre les éléments du site, une part importante de la connaissance est portée par les liens euxmêmes. Ce sont ces liens qui animent et rendent l’ensemble des données vivantes. Voici quelques exemples de besoins pratiques recensés chez les industriels : • Accéder aux informations selon leur contexte (métadonnées, hiérarchie, thésaurus…). Ex : « Dans le bâtiment A, quels sont les plans validés des robots de plus de 50 K€ et qui ont été audités dans les 3 derniers mois ? » • Suivre les compatibilités de chaque équipement pour interagir en toute sécurité avec l’ensemble du système industriel • Reconfigurer un atelier en fonction du produit fabriqué le plus rapidement possible. Il faut pouvoir identifier l’ensemble des impacts avant toute modification (« Que se passe-t-il si…? »), sur les éléments liés au projet mais aussi sur les autres services du site industriel • Accéder directement au manuel d’utilisation et aux informations d’un équipement en « flashant » son Q/R code sur le terrain • Comparer l’évolution du site industriel, ou d’équipements spécifiques entre deux dates et retrouver le « qui, quoi, comment, quand, pourquoi » de chaque modification Construire un double digital du site passe par l’ingénierie système Maîtriser la configuration système est au cœur du secteur aérospatial. L’« agilité » des sites industriels prônée par l’Industrie du Futur passe elle par ce concept. Dans le secteur de l’énergie et en particulier du nucléaire, le rapprochement entre gestion d’infrastructures et ingénierie système existe déjà depuis plusieurs années. Il s’agit maintenant d’étendre cette vision à l’ensemble des sites industriels. Derrière cet enjeu, ce qui se joue c’est directement la continuité numérique et la possibilité de disposer d’un double digital du site qui intègre toutes les facettes nécessaires à son exploitation.
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PARAFOUDRE
Exigences : une réglementation qui profite à tous
En France, chaque année, des milliers d’accidents sont dus aux effets directs ou indirects de la foudre. 25 % des industries sont frappées au moins une fois tous les cinq ans par un impact de foudre. Il est donc impératif de protéger en premier lieu les vies humaines et, dans un second temps, les matériels électriques et électroniques.
QUE FAIRE EN PRÉSENCE D’UN PARATONNERRE RADIOACTIF (PARAD) ? Ne le touchez surtout pas ! Si vous découvrez un Parad, ne l’approchez pas et ne le touchez pas. Prenez des photos et envoyez-les à l’INAPARAD. L’arrêté du 11 octobre 1983, applicable depuis le 1er janvier 1987, interdit l’emploi des radioéléments pour la fabrication des paratonnerres ainsi que leur commercialisation, leur exportation et leur importation. A ce jour, seules les installations classées pour la protection de l’environnement sont concernées par le démontage des Parads (article 23 de l’arrêté du 19 juillet 2011, applicable avant le 1er janvier 2012) ; En revanche, la dépose n’est pas encore obligatoire pour les sites industriels non classés et les autres bâtiments, qu’ils soient publics ou privés. Son démontage dépend de la filière de l’Agence Nationale pour la Gestion des Déchets Radioactifs (ANDRA).
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a réglementation n'impose l'installation de parafoudres, destinés à assurer la protection des matériels de l'installation électriques contre les surtensions transitoires dues à la foudre, que dans certaines conditions. Eduquer la profession sur les risques Il existe encore une véritable confusion de la part des électriciens entre le paratonnerre et le parafoudre. Le paratonnerre capte la foudre et protège la structure de ses effets directs, alors que le parafoudre protège les installations de l’effet indirect (surtensions indirectes). Deux niveaux d’obligations existent. S’il y a un paratonnerre sur le bâtiment, un parafoudre dans le TGBT est obligatoire. De même, l’obligation existe selon le niveau de foudroiement de la zone d’installation. Auparavant, le niveau de foudroiement de la zone géographique était appelé le niveau kéraunique (Nk). Cet indice correspond au nombre d’orages et, plus précisément, au nombre de coups de tonnerre entendus dans une zone donnée. S’il était supérieur à 25, il
Sites à consulter http://www.andra.fr/producteurs/
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était obligatoire d’installer un parafoudre à l’origine de l’installation. Maintenant, on parle plus précisement de densité de foudroiement Ng, qui mesure le nombre d’impacts par an par km2. Il existe une relation théorique entre ces 2 niveaux : Ng= Nk/10. Donc, une région qui avait un indice kéraunique de 30 a une densité de foudroiement de 3 impacts par an au km2. ATTENTION, la NFC15-100, qui est en cours de modification, n’a pas été mise à jour sur cette partie. Seuls lesnouveaux textes dédiés à la protection foudre abordent cette notion. Tous les réseaux extérieurs peuvent être affectés par les effets indirects de la foudre : les télécoms, les réseaux informatiques inter-batiments, vidéo-surveillance, éclairage... Des parafoudres spécifiques pourront être installés sur ces liaisons en fonction des risques. Future évolution de la NFC 15-100 Le risque foudre ne prend pas en considération le type d’installation mais seulement sa localisation. En effet, les conséquences financières de la perte d’un élevage industriel de poulets au nord de la France dont la ventilation tomberait en panne suite à un impact foudre sont énormes comparés à la perte d’une box Internet. Dans la future version de la NFC 15-100, des réflexions sont engagées et un découpage par type d’installation sera proposé (site industriel avec ou sans explosion possible, bâtiment tertiaire, site agricole isolé…). Vos obligations Le législateur a imposé une réglementation spécifique pour certain type d'installations afin d’assurer la protection des travailleurs. Cette règlementation vise à se prémunir contre les pertes en vies humaines faisant suite à un impact sur, ou à proximité de, la structure ou des réseaux électriques et électroniques. Pour les ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement) • réaliser une étude technique dans le cas où l’ARF (Analyse de Risque Foudre) conclut à
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Pour un ERP (Établissement recevant du Public) : • vérification de la conformité des Installations Extérieures de Protection contre la Foudre (IEPF) ; • vérification périodique annuelle du maintien en état de conservation et de conformité de ces systèmes.
Pour un IGH (Immeuble de Grande Hauteur) : vérification périodique des paratonnerres tous les deux (2 ans). Dans tous les cas, une vérification est imposée : • après travaux, sur l’installation protégée ou sur le système de protection foudre ; • après tout impact de foudre constaté. Conclusion Les années passant et le coût des remboursements pour pertes de matériels augmentant, le parafoudre va devenir obligatoire en France pour tous les sites industriels et tertiaires. Seul le résidentiel devra faire une étude de risque pour voir l’intérêt de mettre en œuvre un parafoudre. Cependant, le rapport entre le faible investissement d’un parafoudre et le coût d’une installation audiovidéo/informatique/domotique ne devrait-il pas plaider en faveur l'usage sytématique du parafoudre ?
Site industriel : quel parafoudre pour quel usage ?
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l’obligation de mise en place d’une installation contre la foudre ; • technique ; • réaliser une vérification initiale de conformité par une société différente de celle ayant réalisé l’installation, puis assurer la vérification périodique de maintien en état de conservation et de conformité des dispositifs de protection.
CHRISTIAN MACANDA, RESPONSABLE PRODUIT & NORMALISATION CITEL-2CP Installer un parafoudre est-il obligatoire ? La loi donne 2 critères d’obligation. En présence d’un paratonnerre qui capte et dirige la foudre, un parafoudre est obligatoire. Idem pour les zones géographiques dont le foudroiement (niveau Ng) est supérieur à 2,5. De même, dans le cas de la connexion de l’usager à un réseau BT aérien, le parafoudre est obligatoire. En ville, le réseau est enterré. Par exemple, à Paris, le niveau de foudroiement est inférieur à 2,5, le réseau est enterré et très peu de paratonnerres sont installés ce qui fait que, légalement, il n’y a pas d’obligation à installer des parafoudres. Mais les installations ne sont pas protégées.
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Pourquoi ne pas installer d’office un parafoudre ? La loi donne un cadre. Mais la sensibilité des appareils électriques et électroniques impose de fait que le gestionnaire protège ses investissements et l'usage systématque de parafoudre est une question de bon sens. Et les assurances ? Jusqu’à ce jour, elles n’ont pas sauté le pas pour obliger le parafoudre. La réflexion est engagée mais elles considèrent le risque comme mineur. Néanmoins, dans certaines situations à risques (milieu agricole, photovoltaïque en milieu isolé..), le risque foudre élevé et les pertes d'exploitation importantes induisent l'imposition d’un parafoudre par les assureurs.
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N°64 DÉCEMBRE 2016
2ème "JOURNÉE CONNECTÉE"
Les électriciens prennent le virage numérique Après le grand succès de la 1ère édition de la journée connectée en 2015, les adhérents du club domotique CSEEE et l’équipe du CFA Delépine ont reconduit l’opération le jeudi 24 novembre avec le concours des partenaires fournisseurs de matériels et de solutions La journée connectée se présente comme un moment de sensibilisation et de découverte des innovations liées au smart building et aux évolutions comme le développement du télétravail, le maintien ou le retour à domicile des personnes âgées ou handicapées et la généralisation de l’informatique, des technologies numériques et la maitrise de la consommation d’énergie. Ces enjeux sont partagés par toute la filière d’où la participation active des industriels, des distributeurs et des concepteurs de solutions à cette journée. Accompagner le virage numérique
Le numérique fait basculer les entreprises dans un nouveau marché où la
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Le raz-de-marée digital déferle sur les métiers de l’électrique. Pour accompagner cette évolution, s’est tenue le 24 novembre la deuxième journée connectée du CFA Delépine. Électriciens, maîtres d’ouvrage et jeunes en formation ont pu s’informer sur différents stands montrant des innovations et services leur mise en œuvre.
valeur d’usage prime et où la technologie se fait de plus en plus discrète. Cette technologie est pourtant de plus en plus performante et concentre de la part des industriels et développeurs d’importants efforts en recherche-développement. Il n’est pratiquement plus de composants d’une installation électrique qui ne soient pas dotés de version communicante ou connectée. L’enjeu pour l’électricien est donc la maitrise de cette nouvelle couche qui vient se superposer à celle qu’il a
appris à parfaitement maitriser. Diversification des usages, automatisation, programmation, scénarios, bus, protocoles s’immiscent dans le vocabulaire de l’électricien. Des données de plus en plus nombreuses affluent et permettent une exploitation de plus en plus fine des équipements et des bâtiments. Entre les possibilités qui s’ouvrent aujourd’hui et la réalité des chantiers subsistent encore des écarts importants. Force de l’habitude, déficit de formation ou d’information, conservatisme des maîtres d’ouvrage, bon nombre d’entraves retardent encore aujourd’hui la généralisation des solutions innovantes. L’offre et la demande ne sont pas encore synchrones, mais cela devrait évoluer rapidement.
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Une génération connectée pour porter le marché
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L’arrivée sur le marché d’une nouvelle génération de professionnels change la donne. L’attrait des jeunes pour la
NOIROT a présenté sur son stand et en conférence les évolutions du radiateur intelligent et connecté radio et WiFi, avec les fonctionnalités domotiques embarquées permettant notamment la maîtrise des consommations et la commande distante. OCEAN a présenté sur son stand et en conférence des solutions de géolocalisation pour les flottes automobiles. Les solutions innovantes de restitution des données ont été montrées en conférence. Elles permettent notamment d’optimiser les déplacements, les éco-
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nomies d’énergie et la lutte contre les vols sur chantier. DOMOTIZY : présentait l’interface Switchitizy et la toute nouvelle pieuvre qui une fois installée permet de rendre toute une maison connectée. HOME INTEGRATION présentait des offres packagée « montées-posées » et le tableau de communication CASANOVA CONNECTED. MAXCOTTE-ECOGELEC présentait un système domotique dédié aux bâtiments d’éducation ou aux résidences hôtelières et médicales et donnant accès à une un bouquet de services adaptés. Riche en échange et en découverte, cette journée connectée s’est terminée par un tirage au sort de lots offerts par Legrand, Schneider et Hager puis
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journée connectée ne trompe pas. Pour eux, le connecté fait partie de l’ordinaire et le smartphone est le poste de commande du quotidien. Apprentis du CFA Délépine, étudiants en domotique, élèves ingénieurs ont constitué le gros des troupes des participants à la journée connectée. De 10h à 18h, le CFA Delépine aménagé pour la circonstance en surface de salon a hébergé une douzaine de stands et proposé aux visiteurs un cycle de micro-conférences qui a commencé par une introduction à la domotique par Albert Bouchoucha et un focus sur la perception de la domotique par le grand public présenté par Damien Hasbroucq de Promotelec. HAGER présentait la technologie COVIVA, solution connectée en réseau avec supervision pour les chantiers de rénovation basée sur la technologie radio avec application sur tablette ou smartphone. SCHNEIDER présentait l’offre connectée en KNX avec HOME LINK et en multi protocole avec système de supervision sur appareil mobile. LEGRAND présentait dans le cadre du programme ELIOT, l’offre domotique sans-fil My HOME Play pour rendre la maison connectée. L’offre Intervox adaptée aux personnes âgées vivant à leur domicile et informant leurs proches en temps réel a été détaillée en mini conférence.
par un verre de l’amitié auquel étaient conviés d’anciens apprentis du CFA, toujours très heureux de retrouver l’établissement qui les a formés au métier d’électricien. Le club domotique poursuivra en 2017 ces réunions de découverte et de sensibilisation ouvertes aux adhérents CSEEE. Pour plus d’informations contact@cseee.fr. n
CFA DELÉPINE Le CFA Delépine à Paris 11eme est entièrement dédié aux métiers de l’électricité. Ce centre créé en 1971 par la CSEEE est réputé auprès des professionnels pour sa qualité d’enseignement et ses résultats Les jeunes de 16 à 25 ans peuvent y suivre une formation en alternant
des semaines de cours et des semaines de pratique en tant que salariés rémunérés par leur entreprise d’accueil. Ils ont ainsi la possibilité de s’intégrer dans le monde professionnel tout en se qualifiant pour obtenir un diplôme d’État d’électricien : CAP, BP, BAC PRO, BTS.
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Arrêt sur image : le récit d’une solution vidéosurveillance
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Succes story avec Grégory Verdon de Soditel, adhérent du S2I Courant Faible qui vient d’inaugurer un réseau de surveillance par caméras IP. Un défi en termes d’adaptation à la demande du client, qui souhaitait une prise en charge globale totale.
Expoprotection, IBS, Equip’Hôtel, le S2I Courant Faible était présent en force sur les 3 salons d’automne, à la rencontre des adhérents et des partenaires industriels !
Faire la différence en s’adaptant
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Direction Bordeaux, dans un quartier dit « sensible », quant à la sécurité notamment. « Après 3 ans de requalification urbaine d’ampleur, le bailleur social à l’origine du projet a imaginé un système de vidéosurveillance pour apaiser la localité victime de vandalisme et d’actes de délinquance, apporter une qualité de vie et une sérénité aux habitants ». Explique le directeur de Soditel (intégrateur et installateur du courant fort et faible). L’entrepreneur et son équipe n’ont pas hésité à bouleverser leurs habitudes pour se positionner sur l’appel d’offre avec un atout qui a fait la différence. « La particularité du chantier ? Il s’agit d’un seul lot général. Avec tout le matériel, le câblage, mais aussi l’éclairage, les alarmes. Et même la construction du local, sa climatisation.
Le mur d’images et les écrans du local technique.
D’A à Z, en sachant s’entourer
Si la maintenance est incluse, le service va encore plus loin, avec un processus de recherche des images exploitables et une présélection en cas de besoin, afin que par la suite le suivi de requête judiciaire puisse être fait. En mettant en place une organisation adéquate avec un système de soustraitance, Soditel a tout pris en charge. « Le chantier nécessitait des compétences qui ne font pas partie de nos métiers, mais nous étions capables de les intégrer depuis l’extérieur ». A la clef, un seul intervenant pour le bailleur, et un appel d’offre emporté sans concurrence équivalente. « C’est la demande du client au départ qui nous a fait évoluer et adapter notre offre.
Zoom sur l’installation
Le dispositif comprend 145 caméras pour une vingtaine de bâtiments. Parmi les zones à risques identifiées, certains halls d’entrée, les parkings aériens ou souterrains, des espaces de cheminement. Le réseau de surveillance déploie sa toile avec plusieurs types de matériel. Les caméras fixées sur les toits des immeubles, en façade, sont pilotées ou bien avec des « prédisposions ». C’est à dire un programme prédéfini. Zoom, changement de cadre, s’enchaînent alors automatiquement. « Les caméras fixes quant à elle, sont fixées sur un mur ou un
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plafond pour une zone précise. Quant au dôme longue portée, son zoom capable de filmer à 60 mètres du sujet le protège du vandalisme. Moins connu, (et pour cause, il se fait discret !) le « pin all ultra » est une caméra tête d’épingle, qui a été ici insérée sur les portes des halls d’entrée. Comme double sécurité, une deuxième caméra intelligemment dissimulée enregistre tout acte de dégradation visant la première. La fibre optique circule dans les rues pour relier tout cela. Enfin, un local comprend le stockage et le visionnage des données, avec deux gros serveurs, un mur d’images de 4 écrans 40 pouces et deux écrans 24 pouces. L’ensemble est pourvu d’un system visant à la sécurité de l’intervenant (alarme, fumigènes.) Bien sûr, c’est l’IP qui règne ici, une technologie dont la révolution est avérée pour Mr Verdon. « L’IP permet un dialogue intelligent des caméras entre elles, et une résolution des images bien plus performante. On couvre 360 degrés avec un seul appareil et non plus 4, pour un coût inférieur.
Un encouragement pour la suite
Jusqu’à la construction du local technique, ce lot global était un défi pour l’entreprise, qui a dû imaginer un modèle de fonctionnement différent. Nous nous efforçons d’être en permanence dans cette logique de remise en question ». Et puisque la réussite donne des ailes il conclut : « On pourrait imaginer réitérer l’expérience dans un autre domaine, le maintien à domicile par exemple ! »
Les coordonnées du syndicat S2I Courant Faible 94345 Joinville-le-Pont Cedex Tél. : 06 58 18 71 58 - Fax : 01 43 97 32 79 contact@s2icf.fr - www.s2icf.fr
L'actualité de la
L’HABITAT CONNECTÉ POUR TOUS
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TE 17 et D1A8 janvie © DR
r 2017
Convention FFDomotique 2017 La très attendue convention de la Fédération Française de Domotique se déroulera les 17 et 18 janvier 2017. Après Orange à Issy les Moulineaux il y a 2 ans, le CEA de Grenoble l’an dernier, c’est EDF Lab sur le Plateau de Saclay qui accueillera les professionnels de la domotique pour 2 jours de découverte et de partage.
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enez rencontrer les autres membres, participer à l’assemblée générale et découvrir les projets de la FFD et les perspectives du marché pour 2017. Un programme très riche vous attend avec des discussions en groupe de travail, en forums collaboratifs, en Convention, en plénière et énormément de moments à partager en toute convivialité lors des démonstrations, des pauses et des repas. Tout au long de l’évènement, de nombreux fabricants disposeront de corners de démonstration et vous accueilleront pour répondre à toutes vos questions. Un temps fort, le Forum de rupture « vision 2.0.17 » Le Forum « Vision 2.0.17 » permettra à tous les professionnels de la domotique de se projeter dans l’avenir et de découvrir toutes les possibilités offertes par une société toujours plus numérique et ouverte. Ainsi, de professionnels de santé, architectes d’intérieur, bailleurs, fabricants, distributeurs, intégrateurs, formateurs, bureaux d’études, opérateurs et politiciens présenteront leur propre vision du marché. En 2015, François-Xavier Jeuland, Président de la Fédération Française de
Domotique, disait de ces échanges qu’ils permettent d’établir des ponts entre les différents acteurs impliqués dans le marché du Smart Home et, enfin, de considérer la domotique, non pas comme un empilement
de produits, mais au contraire comme une solution globale incluant des services et impliquant tous les acteurs de la chaîne de valeur. Personne ne pourra réussir tout seul dans ce domaine.
PROGRAMME 17/01
10h
accueil
11h30
restitution des groupes de travail
10h30 12h30
debriefing du CES Las Vegas 2017 déjeuner + visite du showroom EDF
14h – 16h30 forum collaboratif (ateliers, démos, appel à collaboration…) 17h – 19h
Assemblée Générale FFDomotique
18/01
8h30
accueil + visites du showroom EDF
12h30
déjeuner + visite du showroom EDF
20h30
10h – 12h30
diner FFDomotique
forum de rupture « vision 2.0.17 »
14h30 – 16h30 tables rondes (certifications des métiers, cybersécurité, énergies et marché) 16h30-17h
cocktail de clôture SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 64 - DÉCEMBRE 2016 - 35
APPLICATION DOMOTIQUE
Magnifique maison moderne totalement pilotable et scénarisée
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ASK Domelec, intégrateur domotique, à Nice, est membre du réseau Home Cine’Feel. Il a été appelé par un client qui faisait construire sa maison dans le massif des Maures, pour réaliser le lot courant faible et courant fort.
«E
n voyant la complexité des commandes électriques, le client a souhaité pouvoir piloter l’ensemble de sa maison. Il savait que c’était possible mais sans en savoir plus. Il voulait simplement réduire le nombre de boutons et de commandes », explique Alexandre Sanchez, dirigeant d’ASL Domelec. Pour cette très belle réalisation, il s’est appuyé sur le système « My Home » de Legrand. L’éclairage, l’alarme, les automatismes, le visiophone sont gérés sur le bus « MyHome ». Le chauffage est un plancher chauffant contrôlé indépendamment par sonde et thermostat. Les
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données remontent sur l’écran « MyHome » mais l’information n’est pas descendante. Cette fonction est suffisante dans le Sud de la France. Un enregistreur vidéo numérique stocke tous les films des caméras IP en HDR. Les images des caméras sont renvoyées sur un canal TNT dédié injecté sur le réseau coaxial des 4 écrans TV de la maison car l’écran de contrôle de 10’ est trop petit. « Mon client aime le son. Mais le home cinéma et l’audio ne sont pas piloté par « MyHome ». De même, je dissocie toujours la sécurité de la domotique pour éviter le piratage », souligne Alexandre Sanchez. Dans le séjour actuel, l’électricien a installé un 7.2 de très bonne qualité. En ce qui concerne la piscine à débordement, le chauffage et les produits sont également gérés indépendamment car le client aime s’en occuper lui-même. Seuls des scénarii d’ambiance ont été créés. Les spots LED balisent les rebords de piscine, s’allument 30 minutes avant le coucher du soleil et s’éteignent vers minuit en étant synchronisés avec une horloge astronomique. Les consommations des moteurs de la piscine sont mesurées et ont permis de définir des plages horaires de fonctionnement optimisé.
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APPLICATION
Les spots LED balisent les rebords de piscine, s’allument 30 minutes avant le coucher du soleil et s’éteignent vers minuit en étant synchronisés avec une horloge astronomique.
SOLUTION • 11 volets roulants + 2 portes de garage • 4 téléviseurs • Caméras IP sur enregistreur numérique • Multiroom audio Sonos puis Musicast Yamaha • Éclairage 100% maison et piscine • Bus « MyHome »
« Nous nous sommes très bien entendus avec le maçon et le plombier, ajoute Alexandre Sanchez. D’autant que le client a su choisir ce qu’il voulait automatiser et ce qu’il souhaitait conserver comme tâches quotidiennes. » Les évolutions Une salle Home-cinéma est déjà programmée d’ici deux ans. Toutes les gaines de retour de son sont déjà installées. Le multiroom audio s’étendra au pool-house avec l’intégration d’enceintes étanches. Au dé-
but, le multiroom était en Sonos et nous passons tout en Musicast Yamaha associé à un amplificateur Yamaha Aventage.
• Scénarii arrivée/départ, chaleur (selon la température et la luminosité extérieure les volets s’ouvrent de 10 % pour laisser entrer la lumière)
INSTALLATEUR Ask Domelec - Nice (06)
Fonctionnalités installées Ambiances lumineuses automatisées et scénarisées, multiroom audio, home cinéma 7.2, automatisation des roulants (portail, volets), alarme et vidéosurveillance, gestion du plancher chauffant, distribution vidéo.
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APPLICATION ÉCLAIRAGE
© Trilux
Le bureau se réinvente avec des LED en environnement historique
▼ © Trilux
Un éclairage optimal : au poste de travail, Luceo se signale par son confort visuel élevé.
Dans la ville néerlandaise de Bocholtz, la Rabobank (institution financière internationale de bancassurance) a totalement rénové un fief agricole vieux de 700 ans pour le transformer en un centre bancaire ultramoderne, tout en préservant le charme de l’ancien et en le conciliant aux exigences modernes.
▼ © Trilux
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Fonctionnels et stylés : les bureaux et les salles de réunions répondent aux exigences les plus poussées.
vec un ancien canal et un pont menant à une vaste cour intérieure, le nouveau domicile de la Rabobank se présente dans un environnement pittoresque. Des murs en pierre calcaire, datant de plusieurs siècles, sont soutenus par des poutres métalliques d’un aspect froid ; des couleurs lumineuses agrémentent tout l’aménagement intérieur moderne des bureaux et des salles de conférence. Theo Korn, Facility Manager du Rabobank Adviescentrum Centraal Zuid Limburg,
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Une alliance réussie : le fief vieux de 700 ans sert de nouveau centre bancaire.
Des poutres métalliques et des murs en pierre calcaire : Coriflex LED assure un éclairage sur- mesure.
explique : « Pour des raisons de protection de l’environnement nous ne voulions pas ériger un nouveau bâtiment pour notre centre bancaire mais réinventer un édifice existant. » Selon Theo Korn, la Rabobank est particulièrement fière de l’alliance réussie entre l’ambiance historique de ce fief agricole et la toute dernière technique LED : « Nous avons attaché une importance énorme à l’éclairage, et nous sommes désormais certains de travailler dans des bureaux satisfaisant aux exigences et conditions les plus modernes. » Les systèmes d’éclairage intelligents de TRILUX ont beaucoup contribué à cette ambiance impressionnante, leur design sobre formant un contraste valorisant l’environnement historique. Au total, TRILUX a installé 150 luminaires dans ce complexe immobilier de trois étages. Le luminaire Luceo LED, caractérisé notamment par un éclairage anti-éblouissement garantissant un confort visuel élevé, et qui consomme de plus très peu d’énergie tout en ménageant le climat et l’environnement, correspond parfaitement à la volonté du maître d’ouvrage.
APPLICATION
Un EHPAD à l’heure de la technologie
▼ © Legrand
Montres de télévigilance.
Systèmes d’appel malade.
INTERVENANTS • Maître d’ouvrage : PARIS HABITAT • Architecte : AASB • Installateur : EURODIGITEL
MATÉRIEL • Baie VDI LCS² • Panneaux de brassage Câbles Cat 6a • Montre télévigilance • Systèmes appel malade • Appareillage Mosaic antimicrobien • BAES
LOCALISATION • Paris 17e
À la résidence COS Jacques Barrot, on mise sur les derniers outils technologiques, dont une montre, pour sécuriser et surveiller les résidents. Une installation où personnes âgées et personnels sont tous gagnants. Située au cœur de la ZAC Clichy-Batignolles à Paris 17e, la résidence COS (Centre d’Orientation Sociale) Jacques Barrot peut accueillir dans un cadre confortable et moderne une centaine de personnes âgées encadrées par une équipe de 60 personnes. Pour proposer un maximum de confort et de sécurité aux résidents, la direction de l’EHPAD n’a pas lésiné sur les moyens techniques. Ainsi, l’entreprise Eurodigitel qui a réalisé l’installation VDI a soumis une solution résolument moderne et performante. « Ici nous sommes sur une installation full Legrand car ils avaient l’offre complète au catalogue. Grâce à notre bonne connaissance de la technologie BUS/SCS, nous avons pu réaliser en une journée et demie le système d’appel malade, ce qui est un record, souligne Manuel de Macedo, chargé d’affaires. Le choix du câblage en Cat 6a 10 Go nous permet par ailleurs d’être tranquilles avec les produits pendant 10 ans et d’avoir en plus de la réserve. Pour nous accompagner sur ce chantier, nous avons été en contact régulier avec le développeur interne de Legrand en charge de la gamme hospitalière. »
Des montres intelligentes Nouveauté sur cette installation, l’EHPAD met à la disposition des résidents des montres permettant au personnel, par un système de reporting par SMS, de suivre leur activité dans la journée. Cette solution pensée pour la sécurisation des personnes fonctionne avec une couverture réseau DECT qui présente l’avantage d’être évolutive comme l’explique Manuel de Macedo. « Outre les fonctions actuelles qui avertissent quand la personne est mobile ou en sommeil, nous pourrons ensuite intégrer d’autres fonctions comme l’appel malade, la géolocalisation, les alarmes techniques... » Ce système mobile présente l’avantage supplémentaire d’offrir une traçabilité des appels. L’historique permet ainsi de vérifier la bonne prise en compte des appels par les professionnels, mais également de fournir des preuves en cas de litige avec la famille des résidents. Une véritable avancée technologique.
© Legrand
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SILVER ECONOMY
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TEST
Etiqueteuses Dymo XTL : simple et efficace
artouche 19 mm pour Dymo C XTL 300 et XTL 500.
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Cartouche 41 mm pour Dymo XTL 500.
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© Dymo
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Dy ©
Présentation générale Construite spécifiquement pour les professionnels de l’électricité et des réseaux, elle est livrée en standard avec un écran couleur permettant l’aperçu d’impression très précis afin de montrer exactement le rendu exact de l’étiquette avant impression. De nombreux modèles sont préenregistrés afin d’assurer la mise en forme parfaite et permet aux professionnels de gagner du temps sur les chantiers en accélérant le processus de fabrication des étiquettes. Également très économique car cela évite de gaspiller la cartouche avec des essais infructueux. A 28 € en moyenne la cartouche, l’attention est délicate. L’écran de l’étiqueteuse XTL permet de voir précisément le rendu de l’étiquette lorsqu’elle est appliquée aux câbles, tubes, panneaux de brassage... Des centaines de modèles d’étiquettes pré-chargés simplifient le processus
mo
es étiqueteuses Dymo XTL sont conçues pour simplifier la réalisation d’étiquettes et diminuer les frustrations souvent associées à la création d’étiquettes complexes pour répondre aux normes et codes de l’industrie. Disponible à la vente depuis septembre 2015, l’étiqueteuse Dymo XTL étend sa distribution depuis peu aux réseaux de distribution électrique.
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Dymo, spécialiste des solutions d’étiquetage et marque du groupe Newell Brands, propose de nouvelles solutions d’étiquetage dédiées aux professionnels de tous secteurs d’activités. (Électricité, Bâtiment, Datacom, Plomberie, Tertiaire, Maintenance, industrie...) Dymo répond aux besoins spécifiques des électriciens avec les étiqueteuses XTL 300 et XTL 500. smarthome Electricien+ a pu tester ces deux modèles.
a valise est très pratique pour le L rangement et protège efficacement l’étiqueteuse.
souvent complexe d’étiquetage industriel en économisant du temps et en aidant à éliminer les erreurs. L’étiqueteuse Dymo XTL est d’une construction robuste avec des renforts résistants aux chocs et imprime des étiquettes de 6 mm à 24 mm pour XTL 300 et jusqu’à 54 mm pour XTL 500. Dymo XTL dispose de connectivités PC et le logiciel Dymo ID autorise l’importation de fichiers Microsoft Excel et autres bases de données pour générer des lots de l’étiquettes. Prise en main extrêmement simple Comparativement aux anciens modèles ce qu’on remarque dès les premières utilisations, c’est la rapidité de prise en main, la facilité à appréhender la machine et le gain de temps engendré. Habitué aux smartphones, la XTL 500 dispose d’un écran couleur tactile qui simplifie la sélection ainsi que le positionnement plus rapide des textes, codes à barres et images sur les étiquettes. L’étiqueteuse Dymo XTL 500 imprime des étiquettes prédécoupées et continus de 6 mm à 54 mm, des logos de sécurité et
LA MALLETTE DE TRANSPORT XTL 500 COMPREND : L'étiqueteuse XTL 500 • 1 cartouche "Vinyle multi-usage" (noir sur blanc, 54 mm x 7 m) • 1 cartouche "Enrobages de fils / câbles stratifiés" (noir sur blanc, 38 mm x 39 mm - 150 étiquettes) • 1 immense et solide mallette magnifique aux coloris de l'étiqueteuse (noir et jaune) équipée de 3 compartiments et une grande poche à zip, pour transporter le matériel et l'ensemble des accessoires • 1 sangle de transport • 1 câble USB • 1 batterie rechargeable lithiumpolymère • 1 adaptateur / chargeur et son cordon secteur • 1 feuillet semi-publicitaire donnant l'adresse web du support pour télécharger le logiciel Dymo ID • 1 guide de démarrage rapide multilangue de 56 pages. •
Un guide d'utilisation, plus complet, est à télécharger en PDF sur le site internet de Dymo. LES ÉTIQUETTES POSSIBLES prédécoupées de sécurité avec logo • plane permanente • gaine thermorétractable • plastifiées enroulées autour du câble • vinyle multi-usage • •
Pour utiliser aisément Dymo XTL, il suffit de savoir utiliser le bouton maison et la validation des menus. Une fois cela compris, l’écran tactile ou les flèches de contrôles permettent d’accéder à tous les menus et sous-menus très simplement. On a le choix entre une impression rapide dans laquelle il suffit de saisir le texte et d'appuyer sur le bouton "imprimer". Pour une impression plus spécifique, il suffit de sélectionner le sousmenu adéquat. Très classiquement, le style du texte est modifiable comme sur tout menu textuel (gras, italique, souligné, alignement, taille, …). A chaque situation son étiquette adéquate On trouve ainsi des étiquettes pour le recouvrement de fils et câbles stratifiés, pour le marquage de tuyaux, pour les panneaux de brassage (type 110 Block), pour les blocs de jonction, pour les disjoncteurs horizontaux et verticaux, pour les gaines thermo rétractables ou encore les panneaux de distribution. Plus spécifiquement, Dymo XTL embarque une bibliothèque de logos spéciaux pour la sécurité, les dangers ou les arcs électriques. Pour cela, la XTL 500 permet l’impression d’étiquettes de 54 mm de hauteur. Contrairement à une imprimante laser ou jet d'encre, le fonctionnement des étiqueteuses XTL de Dymo est thermique. Elles s’alimentent exclusivement de cartouches DYMO XTL qui génèrent des étiquettes de largeur de 6, 9, 12, 19, 24, 41 et 54 mm. A cela s'ajoute également des formats d'étiquettes prédéfinies. L'application Dymo ID Même si l’écran des étiqueteuses XTL est lisible, il est plus aisé de préparer ses étiquettes sur le logiciel Dymo ID. Il propose une interface plus conviviale et plus d'options et surtout un meilleur aperçu du résultat final en proposant les étiquettes en taille réelle. On peut stocker et retrouver ces étiquettes et les modèles déjà enregistrés sur l'ordinateur ou
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dans la XTL 500. Nettoyage Une petite Brossette placée à l’intérieur de la machine est accessible au moment du changement de cartouche. Il est préférable de nettoyer la tête d’impression et les capteurs de présence entre chaque cartouche pour éviter les bavures et d’avoir la couleur de la cartouche précédente. Conclusion La Dymo XTL 300 permet de faire la majeure partie des étiquettes. Mais, se limiter à 24mm de haut est pénalisant. Après ce test, smarthome Electricien+ recommande la XTL 500 car la différence de prix sera vite compensée par une utilisation sans limite. Que ce soit les gaines, les gaines rétractables, les câbles de brassages, les câbles électriques classiques ou la signalisation des armoires électriques, rien ne sera impossible. Sauf, si vous avez oublié d’acheter la cartouche adéquate.
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des gaines thermorétractables dans les matières et couleurs UL. On peut également gérer très facilement l'alignement, les styles, la rotation et l’insertion de symboles comme les panneaux de sécurité ou d'informations, les codes-barres, les QR CODE…
Dymo XTL 500.
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Ecran très convivial du logiciel Dymo ID.
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TEST
C'ÉTAIT AVANT
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C'ÉTAIT AVANT
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C'ÉTAIT AVANT
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INNOVATIONS ÉCLAIRAGE SLV
Luminaires contemporains décoratifs LISENNE Luminaires d’ambiance La gamme de luminaires Lisenne offre un éclairage d’ambiance original au style résolument vintage. Disponible en applique, lampe à poser ou suspension, Lisenne tire son caractère de l’utilisation du basalte, une pierre naturelle issue de la roche volcanique. Son diffuseur chromé à l’aspect de verre fumé permet de créer un style rétro, faisant apparaître la lampe qui crée une ambiance chaleureuse et confortable. Les luminaires Lisenne peuvent être équipés de différents types de lampes à culot E27. Les versions LED à filament, par exemple, diffusent une lumière chaude de 2 000 K, pour un flux lumineux de 500 lm et une puissance de 5 W (lampe proposée par SLV). Les trois modèles présentent un diamètre de 12 cm et une hauteur de 28,5 cm.
MEDO RING Suspensions Design Fonctionnels et décoratifs, les luminaires Medo Ring sont destinés au tertiaire, l’hôtellerie, la restauration, le commerce mais aussi le résidentiel. Medo Ring est composé d’un cadre en aluminium équipé d’un diffuseur acrylique qui rend l’éclairage uniforme et permet d’éviter les éblouissements. Disponible en noir ou blanc, Medo Ring dispose de câbles de suspension de 1,5 m. Son IRC est égal à 80 et sa température de couleur est de 3 000 K. - Medo Ring 60 LED : flux lumineux de 2 000 lm (35 W), de 60 cm de diamètre et 8 cm de hauteur, - Medo Ring 90 LED : flux de 4 000 lm (58 W), de 90 cm de diamètre et 8 cm de hauteur.
SPOODI - Projecteurs LED extra-plats Design, efficacité lumineuse et profil extra-plat caractérisent les projecteurs Spoodi. Equipés d’une source COB LED, les projecteurs Spoodi se déclinent en 3 000 K ou 4000 K pour mettre en lumière les espaces extérieurs. Ils peuvent s'installer sur une façade grâce à une tige d’extension murale ou peuvent être plantés dans le gazon avec un piquet. Disponibles en gris argent ou noir, IP55, ses luminaires orientables, prêts à brancher, éclaireront efficacement arbres, bosquets, massifs ou terrasses grâce à leur large faisceau (de 80° à 100° selon modèle). Déjà disponible en 10 W, la gamme Spoodi s’enrichit de deux nouveaux modèles pour s’adapter à de nombreuses applications : - Modèle Spoodi 20 : 30 W de 2 365 lm à 2 680 lm, IRC >80 - Modèle Spoodi 31 : 60 W de 5 100 lm à 5 500 lm, IRC > 80
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INNOVATIONS
DANCER LED Spots pour rail Equipés d'une premium LED de 48 W, les spots High-Tech Dancer LED sont remarquables par leur finition haut de gamme, leur flux lumineux élevé (de 3800 lm à 4 300 lm selon modèle) et leur excellent IRC (>90). Disponibles en noir ou bicolore gris argent / noir, les spots Dancer LED existent en 3 000 K ou 4 000 K. Grâce à leur réflecteur interchangeable et leur tête orientable à 360°, inclinable à 90°, les spots pour rail 3 allumages Dancer LED s'adaptent parfaitement aux différentes configurations d'éclairage : du faisceau serré (15°) pour un éclairage d'accentuation, aux faisceaux larges (40° ou 60°) pour la mise en lumière générale d'un espace. Installation facile et maintenance réduite grâce à sa durée de vie de 30 000 h, Dancer LED est par excellence le spot des commerces et des locaux professionnels.
DELO LED Applique extérieure Design futuriste et premium LED intégrée caractérisent l'applique extérieure Delo LED. Avec un flux lumineux et un faisceau de 35° dirigé vers le bas, Delo est disponible en blanc (320 lm) ou anthracite (170 lm) : sa température de couleur est de 3 000 K et son IRC est égal à 80. D’une durée de vie de 30 000 h, ce luminaire IP 55 est idéal pour le balisage des murets, montées d'escaliers ou façades extérieures.
SUPROS LED Luminaires professionnels Design, modularité, puissance et technicité caractérisent la gamme Supros. Composée de plafonniers, d’encastrés orientables ou d’encastrés avec source escamotable, de spots pour rails 3 allumages et d’appliques up/down, elle est idéale pour les applications professionnelles et les commerces. Les luminaires Supros sont équipés d’un module LED de 28 W ou de 33,5 W, d’un réflecteur de 60° et sont disponibles en 3 000 K ou 4 000 K avec un IRC > 80. Selon l’éclairage souhaité, le réflecteur peut être changé par un réflecteur 40° ou 20°. Flux lumineux élevé (de 2100 lm à 3 150 lm), longue durée de vie (50 000 h) et maintenance réduite, sont les atouts qu’offre la gamme Supros.
DASAR PREMIUM LED Encastrés de sol Les 24 modèles d’encastrés de sol Dasar premium LED ont été conçus avec des matériaux haute performance et haute résistance comme l'inox 316. Un verre céramique de haute qualité avec d'excellentes résistances thermique, mécanique, chimique et propriétés optiques en font une innovation hors pair. Sa bonne résistance aux chocs et sa longue durée de vie apporteront sérénité à vos clients. Les luminaires Dasar Premium LED existent en 3 puissances (5,5 W, 17 W ou 24 W). Adaptés à l’installation extérieure, les encastrés IP 67 Dasar Premium LED sont disponibles en 3000 K ; leur IRC est supérieur à 80 et ils émettent un flux lumineux allant de 300 lm à 2700 lm selon modèle.
Téléchargez le nouveau catalogue SLV sur www.slv.fr onglet Catalogues.
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PRODUITS ACCESSOIRES
TESTO
IDEAL NETWORKS
WÜRTH
Caméras thermiques connectées
Testeur de transmission de réseau SignalTEK NT
Pince multifonction pour travaux sous tension VDE
Indispensable pour répondre efficacement aux nouvelles réglementations thermiques et aux applications de maintenance préventive, l’utilisation d’une caméra thermique permettent permet de détecter et visualiser instantanément les ponts thermiques d’un bâtiment, les échauffements dans une armoire électrique ou sur des pièces en mouvement de machines industrielles. testo ScaleAssist rend l’évaluation des anomalies et des ponts thermiques d’un bâtiment plus facile que jamais. Inédite sur le marché, cette fonction permet un réglage automatique à l’échelle de l’image thermique. Les erreurs d’interprétations dues à un mauvais cadrage thermique sont réduites.
Moins cher de 30 % qu'un équipement similaire, SignalTEK NT génère des rapports de tests complets prouvant la performance et la fiabilité du câblage et du réseau actif en fonctionnement. SignalTEK NT est le seul outil de test à pouvoir être utilisé pour de telles validations sur des liens fibres et cuivres, évitant ainsi l'achat d'un autre testeur. La possibilité de transférer ces mesures en temps réel via l'application mobile gratuite IDEAL AnyWARETM évite de perdre les résultats. Le SignalTEK NT fonctionne par une simulation réelle de trafic sur des liens passifs pour prouver et documenter la performance du câblage et celle du réseau selon les normes Gigabit Ethernet.
Dédiée aux travaux sous tension jusqu'à 1000 V (AC) et 1500 V (DC) et fabriquée en Allemagne, la pince VDE 6 en 1 regroupe 6 fonctions essentielles dans une seule et même pince. Elle permet de saisir les formes plates et rondes, de plier, ébavurer, couper les câbles, dénuder les conducteurs et sertir les cosses. Trous de dénudage pour conducteurs de 0,75 1,5 mm² et 2,5 mm². Matrice de sertissage pour cosses de 0,5 - 2,5 mm². Coupe-câbles tranchants pour câbles Cu et Al allant jusqu'à 5 x 2,5 mm² / 15 mm de diamètre. Bord extérieur de la mâchoire à arête plus vive pour rogner les boîtes encastrées et ébavurer les trous de traversée.
THEBEN
EATON
GEWISS
Application Android « Dimax 544 Plus »
Blocs et luminaires d’éclairage d’évacuation CrystalWay
Smart [4] : industrie logistique et bureaux
Le variateur de lumière universel pour LED Dimax 544 Plus associe une application Android pour programmer des scènes de lumières individuelles transmises par communication sans fil NFC. Ce variateur de l’intensité lumineuse est compatible avec les lampes LED, fluocompactes et à incandescence. Le Dimax 544 Plus reconnaît automatiquement le type de lampe en détectant les charges R, C et L (Résistif, Capacitif et Inductif). Consommant seulement 0,25 W en veille, il se destine aux habitations résidentielles et collectives, bâtiments tertiaires et aux ERP (hôtels, hôpitaux…). Mode automatique ou manuel. 2 scènes programmables. Fonctions « escalier », « réveil/sommeil » et « marche/arrêt soft ».
Blocs autonomes (batterie intégrée) ou luminaires pour source centrale, les produits CrystalWay s’adaptent à de nombreux environnements et architectures, du petit établissement (crèche, boutique, agences commerciales…) aux plus grands (aéroport, salle de concert…). Les possibilités d’installation sont nombreuses grâce à une large gamme d’accessoires (cadres d’encastrement, kit de suspension, boite de réservation…). Libre choix d’une pose murale ou plafond, signalétique simple ou double face avec la même référence et deux tailles de pictogrammes sont disponibles. Conforme aux réglementations locales, y compris les normes EN60598.2.22, NFC 71800 et NFC 71820.
La nouvelle version Smart [4] 2.0 est encore plus efficace et fiable. Composée de LED de toutes dernières générations, combinées à des solutions optiques de plus en plus performantes, elle garantit d’excellentes prestations d’éclairage et se dote de nouvelles versions Bluegreen pour des installations dans des parcs et jardins. Les versions Bluetooth répondent aux exigences les plus communes de programmation et de contrôle distant depuis un smartphone. Les versions DALI, pouvant être interfacées avec KNX, garantissent une solution de gestion centralisée. Durée de vie >120 000 heures (L80 à +25 °C) dans des conditions d’utilisation standards. IP66-IK08CLI.
ÉCLAIRAGE
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PRODUITS DOMOTIQUE
SES AUTOMATION
Serveur domotique Comexio
L
e Serveur - IO COMEXIO dispose d’entrées/sorties adaptables permettent le raccordement direct des capteurs, des boutons et des servomoteurs conventionnels. Les entrées universelles sont adaptables pour différents niveaux de tension et les relais libre de potentiel sont dotés d’une mesure de courant. Il est possible d’utiliser les E/S analogiques comme numériques pour une utilisation plus flexible. Le Serveur - IO COMEXIO est compatible à 100 % avec des navigateurs existants et peut être configuré et commandé par presque n’importe quel smartphone, tablette ou ordinateur. De plus, les logiciels et les mises à jour sont gratuits et inclus. Compatible avec de nombreux systèmes LAN, EIB/KNX, EnOcean, 1-Wire, S0-impulsion, Dali, Bluetooth, BUS-COMEXIO pour modules déportés, Le Serveur - IO COMEXIO mesure la consommation énergétique sur chaque sortie. • Puissant Logiciel inclus. • Programmation simple. • Home Server complet
HAGER
LIFTMASTER
JUNG
IP Roombox pour l’hôtellerie
Motorisation pour les portails coulissants SLY524BK
Interrupteurs à fleur LS Zero
En construction ou rénovation importante, l’IP Roombox s’intègre dans le tableau électrique de la chambre. Chaque chambre est équipée d’un module et la configuration est simplement dupliquée d’une chambre à une autre. Le module récupère les informations des appareillages électriques (boutons poussoirs, contacteurs, ouvrants, interrupteurs à carte, etc.) via les câbles électriques standards. Il est également possible de gérer les fonctionnalités domotiques de la chambre par le biais d’un téléviseur interactif et d’une télécommande IPTV, fournis par le partenaire Hager HoistLocatel Group. L’installation n’est pas connectée à Internet etfonctionne via un réseau IP local propre aux IP Roombox.
Ultrasilencieux et facile d’entretien, cet opérateur est conçu pour s’adapter aux portails coulissants jusqu‘à 8 m de longueur pour un poids maximum de 500 kg, en zone résidentielle. Très précis, le propriétaire sait la position exacte du portail grâce à des codeurs incrémentaux, bien loin d’un simple contact sec. Ce portail connecté fonctionne avec l’application myQ. Liftmaster est partenaire de Nest de Google, Home Kit d’Apple et permet à ses utilisateurs de piloter, en plus des portails, portes de garages, les caméras et thermostats d’une même maison. Le portail se contrôle en toute sécurité, à distance 24h/24.
LS ZERO permet une installation remarquablement plane et harmonieuse grâce à ses boîtes d’appareillage usuelles encastrées dans le mur ou la cloison et au cadre fin utilisé. En cloison creuse à parement double, l’adaptateur de montage épais de 12,5 mm offre la même hauteur de montage qu’une plaque de plâtre, garantissant un raccord avec la surface parfaitement homogène. Une variante du modèle LS ZERO avec une hauteur de montage de 3 mm est également disponible. Créez des installations parfaitement personnalisées, allant du blanc aux 26 couleurs disponibles de la collection Les Couleurs® Le Corbusier.
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UN ACTEUR DE LA FILIÈRE
Alain Herben DIRECTEUR TECHNIQUE SWITCHITEASY
L’
automatisation des fonctions d’une maison (chauffage, lampes, interrupteurs, alarmes, volets roulants) est encore une solution peu répandue, notamment par manque de solutions pratiques et à bas coût. Jusqu’ici, la maison domotique était réservée à une clientèle aisée, qui avait les moyens de s’offrir des solutions complexes à mettre en place. L’avènement des smartphones, des tablettes et du numérique en général, a permis le début de la démocratisation de solutions de domotique accessibles, à la fois en termes de prix et de simplicité d’installation et d’utilisation. C’est le pari que souhaite relever Switchiteasy. C’est en réfléchissant à l’automatisation de sa propre maison qu’Alain Herben en est venu à concevoir un système de domotique centré autour d’une pieuvre électrique connectée qu’il a baptisée « Switchiteasy ». L’idée de base ? Contrôler l’ensemble des extrémités de façon à ce que chaque sortie soit indépendante et gérée depuis son smartphone. Alain Herben s’est rendu compte que passer directement par le compteur ne permet que le contrôle de certaines zones, et une solution se branchant directement aux extrémités est complexe et peu esthétique. L’idée des boîtiers de dérivation est alors celle qui a paru la plus évidente pour la création du boîtier Switchi-
teasy. Ils apportent en effet la souplesse nécessaire pour contrôler chaque point du réseau électrique à partir du distributeur central qu’est le compteur. Le boîtier Switchiteasy se branche ainsi sur la sortie du tableau électrique, et est relié à l’ensemble des prises et lampes d’une zone donnée. Chaque entrée est alors prise en charge par l’intelligence embarquée dans le boîtier, qui communique avec un smartphone grâce à sa carte Wi-Fi intégrée. L’utilisateur peut alors maîtriser chacune des prises et lampes de sa maison sans pour autant avoir à se déplacer vers un interrupteur. Switchiteasy peut également se brancher en RJ45 (ethernet) sur la box FAI de l’utilisateur ou bien à d’autres boîtiers dans une configuration à plusieurs tableaux électriques. L’utilisateur peut également choisir de connecter ses boîtiers au cloud afin de prendre le contrôle à distance de sa maison automatisée. Utilisée dans la construction neuve, la pieuvre domotique électrique ne perturbe en aucun cas le fonctionnement du promoteur, du plaquiste et de l’électricien. En utilisant Switchiteasy, la maison devient connectée sans s’en rendre compte d’un switch. Deux solutions existent aujourd’hui : un boîtier avec 12 circuits et 2 arrivées, ainsi qu’un boîtier 24 circuits et 3 arrivées, selon les besoins des utilisateurs. Une rénovation de maison est une
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La domotique électrique est aujourd’hui la solution d’automatisation de la maison la plus simple et la plus économique à mettre en place. Personne n’y avait pensé avant et pourtant…
opportunité idéale pour l’installation du boîtier Switchiteasy, puisqu’il suffit alors de recâbler en fonction de la carte électronique présente dans le boîtier, selon ce qui est préconisé par l’électricien installateur. Dans le cas de la présence de plusieurs tableaux électriques, il est alors nécessaire d’installer plusieurs boîtiers Switchiteasy, qui peuvent communiquer entre eux via un branchement ethernet, ou bien être contrôlés indépendamment par un smartphone ou une tablette grâce au Wi-Fi. Ceci permet ainsi le contrôle complet d’une maison à plusieurs étages, par exemple. Les professionnels de l’électricité redoutent souvent l’installation de systèmes domotiques, qui peuvent demander des compétences complémentaires qui sortent du cadre de leur formation. Switchiteasy lève ces craintes en proposant une solution domotique électrique facile à installer et à mettre en œuvre, à bas coût, qui peut s’adresser à des publics très divers. Les électriciens peuvent ainsi transformer une maison traditionnelle en maison totalement automatisée en moins d’une journée, sans formation supplémentaire, puisque le boîtier, fonctionnant sur le principe d’un boîtier de dérivation, fait appel à des compétences qu’ils ont déjà. Switchiteasy se développe aujourd’hui grâce aux électriciens qui ont désormais la possibilité de proposer l’installation de cette pieuvre à leur base de clientèle déjà existante et ainsi de développer leur catalogue de prestations. À moyen terme, l’équipe cherche à s’insérer dans la silver economy, en proposant aux seniors, souvent moins à l’aise avec les smartphones et tablettes, des solutions de contrôle de leurs équipements électriques par la voix ou grâce à une télécommande, par exemple. En bref, Switchiteasy a bien compris l’intérêt de la démocratisation des maisons automatisées à l’heure du tout-numérique, et propose une pieuvre électrique connectée à la fois simple à installer pour les électriciens, et simple à utiliser pour leurs clients. Avec Alain Herben l’esprit technique, l’équipe très expérimentée se compose d’Hervé d’Aligny, manager général, et Albert Bouchoucha au marketing commercial. La maison au bout des doigts n’est désormais plus un rêve inaccessible !