Les chemins de l’investissement
Perspectives d’investissement
Septembre 2016
Sommaire
INTRODUCTION 3 LES CHEMINS DE L’INVESTISSEMENT
4
SORTIR DE LA CROISSANCE FAIBLE
8
ACTIONS : UNE POSITION PLUS ÉQUILIBRÉE
10
OBLIGATIONS : UNIR PROTECTION ET REVENU
12
MATIÈRES PREMIÈRES : ÉQUILIBRE EN VUE
14
DEVISES : LES MARCHÉS SE STABILISENT
16
L’IMMOBILIER COMME SOURCE DE RENDEMENT
18
PERFORMANCE 20 PROFILS D’ALLOCATION DES ACTIFS
21
CONTRIBUTIONS 22
La présente publication ABN AMRO s’adresse à un public international. Les profils de risque et la disponibilité de certains produits de placement peuvent varier d’un pays à l’autre. Votre conseiller local pourra vous fournir davantage d’informations.
2
Introduction
Ces Perspectives d’investissement se penchent sur la transition entre le monde actuel, marqué par une croissance positive mais sans éclat, et une nouvelle ère où les politiques budgétaires commencent à jouer un rôle constructif. Nous avons initialement abordé cette thématique en juin, lors de nos Perspectives semestrielles intitulées « Trouver de nouveaux angles ». La croissance économique se poursuit contre vents et marées. Les banques centrales veillent à maintenir des conditions de financement favorables, les marchés actions montrent une remarquable résilience, la volatilité des changes reste bénigne et les rendements obligataires sont bas. Notre hypothèse de base est que l’économie mondiale progressera à un rythme modéré d’environ 3 % et que la normalisation des taux d’intérêt américains sera gérée avec prudence. Le principal défi pour l’investisseur tient au fait que plusieurs transitions sont nécessaires. La croissance mondiale doit accélérer, les politiques des grands pays doivent s’émanciper du soutien monétaire et la Réserve fédérale doit relever ses taux et éviter les perturbations tant aux États-Unis que sur les marchés financiers au sens large. Le Royaume-Uni et l’Union européenne doivent en outre nouer de nouvelles relations économiques et politiques. À court terme, des élections se profilent aux États-Unis (en novembre) et en Europe (en 2017). Toutes ces transitions seront des moments cruciaux qui devraient offrir des opportunités de création de valeur, tant dans la phase de transition qu’au-delà.
Didier Duret Directeur de la politique d’investissement, ABN AMRO Private Banking septembre 2016
Les actions demeurent un moteur essentiel de la performance future des portefeuilles, même si la reprise économique est, à court terme, déjà largement intégrée par les marchés. Le rôle des obligations a en revanche changé : aujourd’hui, elles servent davantage à protéger les portefeuilles qu’à en tirer des revenus. Les matières premières et l’immobilier peuvent en outre être source de diversification et de rendements. L’équipe d’investissement d’ABN AMRO Private Banking, responsable de la présente édition, détaille ses recommandations dans les pages suivantes. Votre chargé de clientèle ou nos professionnels de l’investissement sont à votre disposition pour vous aider à aborder le reste de l’année 2016 ainsi que 2017.
3
Les chemins de l’investissement
Au quatrième trimestre, il faudra chercher la valeur dans les secteurs et les pays plutôt que dans l’anticipation de l’évolution des indices d’actions. L’immobilier coté restera prisé. Les matières premières et des stratégies obligataires spécifiques peuvent renforcer la diversification, les liquidités servant à saisir des opportunités.
4
Les chemins de l’investissement Perspectives d’investissement septembre 2016
L’approche sectorielle et géographique, les clés de la valeur Les marchés financiers se remettent d’un premier semestre agité, où l’économie mondiale a prouvé sa capacité à absorber les risques. Les banques centrales ont injecté les liquidités requises pour stabiliser les marchés. Mais la croissance mondiale est lente et insatisfaisante, et nous attendons un nouveau soutien budgétaire coordonné. Les actions ont anticipé l’amélioration cyclique que nous prévoyons et les obligations ont profité des programmes d’achats d’actifs des banques centrales et de la demande des investisseurs institutionnels. La volatilité, en hausse au premier semestre, a chuté après le « Brexit » en juin. Les devises se sont stabilisées, sauf la livre sterling et le yen. Des changements politiques seront essentiels durant la transition de la phase actuelle à la suivante. Et si le protectionnisme et le populisme créent de nouveaux risques, ils peuvent aussi inciter à procéder différemment.
Notre allocation d’actifs repose sur trois piliers XX
Une gestion active des actions centrée sur les rendements qu’offrent les secteurs et les pays. Nous avons opté en juillet pour une exposition neutre aux actions, tout en renforçant les stratégies sectorielles et géographiques.
XX
Une forte diversification du portefeuille : Via les matières premières, les actions et obligations émergentes, les stratégies obligataires visent à réduire le risque d’écart par rapport à notre scénario de base d’une croissance modérée.
XX
Une surpondération des liquidités, pour investir de façon tactique et agile dans les actifs risqués durant les poussées de volatilité.
Une meilleure croissance en perspective XX
Les freins à la croissance du premier semestre 2016 s’atténuent. La fin du déstockage pourrait affermir la reprise du secteur manufacturier. Les États-Unis devraient atteindre leur croissance tendancielle (1,5 %) en 2016, tandis que l’Europe devrait connaître une croissance modérée (1,5 %) et la Chine, réaliser son objectif (6,5 %) — grâce aux politiques monétaires et budgétaires.
XX
Une hausse des taux américains ne nous semble pas inquiétante. L’économie mondiale et les marchés financiers sont mieux armés qu’auparavant pour y faire face. Les marchés émergents, en particulier, sont moins vulnérables.
XX
Les élections aux États-Unis et dans les grands pays européens seront des moments cruciaux en termes de nouvelles politiques favorables à la croissance.
5
Défis XX
L’économie mondiale résiste mais manque de vigueur. Elle est vulnérable aux chocs externes ou à l’affaiblissement de secteurs clés, du fait d’une croissance faible qui affecte aussi la création d’emplois et l’intégration sociale, en accroissant les inégalités – alimentant ainsi l’extrémisme politique.
XX
Les politiques monétaires atteignent leurs limites. Les taux en baisse et négatifs n’ont pas enrayé le déclin de la productivité.
XX
Le risque politique augmente. Les politiques nationalistes risquent d’affecter la coopération internationale, de perturber le commerce mondial et d’accroître le risque souverain propre aux différents pays.
Opportunités XX
Actions : nous préférons les secteurs rentables à long
Stratégies Actives
terme, d’envergure mondiale et aux moteurs stratégiques
neutre
(santé, technologie de l’information), ainsi que les actions défensives (consommation de base), au détriment des secteurs au business model défaillant (finance, services aux collectivités) ou qui ont largement anticipé la reprise
Liquidités
manufacturière (industrie). Les stratégies à faible volatilité et la sélection de valeurs défensives fondées sur la qualité
Immobilier
peuvent atténuer l’exposition aux actions. XX
Les obligations et actions émergentes profitent de
Matières premiéres
meilleurs fondamentaux sur les marchés des matières premières, de la stabilité des changes et des flux des investisseurs institutionnels internationaux. XX
Les matières premières redeviennent outil de diversification. La dynamique positive de la demande a réduit leur
pétrole, or, argent finance, services aux collectivités, industrie
vulnérabilité à l’offre excédentaire observée l’an dernier
Actions
Asie émergente, IT, santé, consommation de base
Hedge Funds
dans l’énergie. XX
Les obligations d’État « core » et les obligations indexées sur l’inflation peuvent protéger les portefeuilles des
Obligations
'core' d’État
fortes variations des marchés obligataires, de l’inflation et autres impondérables.
-30
-20
-10
investment-grade, marchés emergents, indexées sur l’inflation, haut rendement
10
20
30
Déviation active (en %)
Didier Duret – Directeur de la politique d’investissement Représente la déviation absolue par rapport à l’indice de référence créée par notre stratégie d’investissement active. Ces décisions affectent tous les profils. La représentation illustre le Profil 3 (équilibré). Source: ABN AMRO Private Banking
6
Sortir de la croissance faible L’économie mondiale s’améliore mais la croissance restera modérée et sans éclat. Les principaux risques sont d’ordre politique.
Le monde est en proie à une croissance molle La croissance reste jusqu’ici poussive en 2016. La zone
Malgré le soutien monétaire, la croissance a été poussive
euro a fait légèrement mieux que prévu, une performance
cette année. La reprise manufacturière et une croissance
avant tout attribuable à des facteurs exceptionnels en début
plus solide aux États-Unis devraient améliorer la situation,
d’année. La région a désormais renoué avec sa croissance
sans excès toutefois.
tendancielle de 1-1,5 %.
Les risques politiques dominent
Aux États-Unis, la croissance a été bien plus faible que prévu cette année, en raison principalement du niveau décevant d’investissement privé, et notamment du déstockage, les
Les risques menaçant la croissance sont avant tout poli-
entreprises écoulant leurs stocks au lieu d’augmenter leur
tiques. Les élections américaines approchent, un référendum
production. Des motifs d’optimisme existent cependant. La
constitutionnel est prévu en Italie en octobre et 2017 verra
contribution négative des stocks à la croissance est inha-
des scrutins en France, aux Pays-Bas et en Allemagne. La
bituellement longue et ne pourra durer encore longtemps.
situation géopolitique reste tendue.
Une inversion est probable, ce qui stimulerait l’activité. La baisse des profits explique aussi la faiblesse des investis-
Nous pensons que la politique monétaire demeurera très
sements des entreprises. De récentes données suggèrent
accommodante, même si un nouveau resserrement moné-
toutefois que le cycle bénéficiaire s’améliore, ce qui devrait
taire (très prudent) semble inévitable aux États-Unis fin 2016
soutenir l’investissement.
ou début 2017. L’économie mondiale et les marchés financiers nous paraissent mieux armés pour affronter cette transition qu’ils ne l’étaient lorsqu’elle a été tentée auparavant.
L’activité manufacturière mondiale se renforce Le cycle manufacturier mondial a été faible lui aussi, en raison de certaines évolutions aux États-Unis mais aussi du ralentissement en Chine. Celui-ci devrait se poursuivre, mais de
8
Etudes économiques du groupe Perspectives d’investissement septembre
manière progressive. Divers indicateurs, comme les expor-
D’abord, la hausse des taux interviendra sur fond d’amélio-
tations taïwanaises et les statistiques relatives aux ports
ration de l’économie mondiale. Ensuite, les entreprises des
et aéroports de zones économiques clés, suggèrent que le
pays émergents ayant des dettes relativement élevées en
cycle manufacturier mondial se renforce (voir graphique).
dollar ont probablement tiré les leçons du passé et couvert leurs positions. Enfin, les monnaies émergentes s’étaient
Le relèvement des taux américains ne sera pas une surprise
dépréciées depuis quelques temps lors de la hausse des taux de la Fed en décembre dernier. Ceci avait accru leur vulnérabilité (attestée par l’ampleur des sorties de capitaux sur les marchés émergents) et conduit à un net durcissement des
La politique monétaire demeure très accommodante quasi-
conditions financières locales, préjudiciable aux marchés
ment partout. Le cycle de reprise économique étant relati-
financiers mondiaux.
vement avancé aux États-Unis, une poursuite de la normalisation des taux est à attendre. La question n’est pas tant de
Dernièrement, les devises émergentes se sont montrées
savoir quand la Fed relèvera ses taux, que comment l’écono-
plus stables et certaines ont rattrapé le terrain perdu. Cette
mie mondiale et les marchés financiers y réagiront.
fois, une hausse prudente des taux par la Fed devrait donc être accueillie plus favorablement.
En mai 2013, la perspective d’une réduction des achats d’actifs de la Fed avait conduit à une vague d’aversion au risque.
Han de Jong - Chef Economiste
En décembre 2015, la hausse des taux américains avait aussi contribué à une nette dégradation des conditions économiques mondiales et à une hausse de l’aversion au risque sur les marchés. Cette fois, les choses devraient être différentes.
Indicateurs macro (%)1 2 Septembre 2016
Croissance du PIB réel GDP
Inflation 2017
en 2017
L’activité manufacturière se renforce
Indice 60
55
50
États-Unis Zone euro Chine
45
ABN
Prévisions
ABN
Prévisions
AMRO
du marché
AMRO
du marché
US
1,9
2,3
1,9
2,3
Zone euro
1,0
1,2
1,5
1,3
RU
0,5
0,6
2,3
2,4
Japon
0,7
0,8
1,0
0,6
Autres pays*
2,0
2,0
1,7
1,8
Asie émergente
5,9
6,5
5,3
5,6
Amérique latine
2,2
2,4
11,4
11,4
Europe émergente**
1,9
1,8
5,1
7,6
Monde
3,1
3,6
3,2
4,6
Toutes les prévisions sont des moyennes annuelles des variations trimestrielles en glissement annuel * Australie, Canada, Danemark, Nouvelle-Zélande, Norvège, Suède et Suisse. ** Bélarusse, Bulgarie, Croatie, République tchèque, Hongrie, Pologne, Roumanie, Russie, Slovaquie, Slovénie, Turquie et Ukraine. 1
40 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Telle que mesurée par les indices PMI. Un niveau supérieur à 50 est synonyme d’amélioration ; un niveau inférieur à 50 est synonyme de dégradation. Source : Thomson Reuters Datastream
Source : ABN AMRO Economisch Bureau, Consensus Economics, EIU.
9
Actions : une position plus équilibrée Les actions continuent de profiter de leur attrait relatif par rapport aux autres actifs et de leur potentiel de revenu. Notre opinion sur les marchés émergents et la consommation de base s’est améliorée.
nous semble limité. Les marchés américains se négocient autour de leurs sommets historiques. Le risque politique croît également. Dans ce contexte, nous avons, mi-juillet, pris une partie de nos bénéfices sur notre surpondération des actions, dont l’allocation est désormais plus équilibrée
Les actions ont bien progressé durant l’été, surmontant rapi-
(neutre).
dement les incertitudes suscitées par le Brexit. Les investisseurs se ré-intéressent aux rendements des actions, des facteurs positifs (croissance modérée du PIB et des résultats) réapparaissant. Plus tard dans le cycle, le soutien
Les approches sectorielles et géographiques sont prometteuses
budgétaire pourrait accroître cette dynamique. Dans un environnement de taux faibles, un rendement du dividende
Nous avons aussi renforcé nos stratégies sectorielles et
de 3 % environ est attrayant par rapport à d’autres classes
géographiques, y voyant davantage de rendement que
d’actifs.
dans la perspective d’une hausse globale des marchés actions. Du fait de la stabilité des marchés, les fondamen-
Retour à une allocation plus équilibrée
taux bottom-up des entreprises et des secteurs sont en ligne de mire. Nous recommandons toujours d’investir dans des entreprises défensives raisonnablement valorisées, à la
Après quelques trimestres de baisse des résultats, les
croissance bénéficiaire durable. Durant le trimestre passé,
marchés d’actions anticipent une amélioration, princi-
notre opinion sur la consommation de base s’est amélioré.
palement dans les entreprises tributaires des matières
Plus récemment, nos perspectives sur les marchés émer-
premières. Vu les valorisations actuelles (PER prospec-
gents se sont améliorées et nous avons accru nos investis-
tif de 15,2x pour le MSCI World), le potentiel de hausse
sements, en Asie notamment.
Les marchés émergents devraient connaître une reprise des bénéfices plus forte et plus rapide
Stratégies d’actions actives
États-Unis 2015 2017p
Europe 2016p
2017p
Marchés émergents 2016p
2017p -3
0
3
6
9
12
15
*Taux de croissance des bénéfices par actions; p = Résultats attendus en 2016 et 2017 Source : MSCI, IBES, ABN AMRO Private Banking
10
Neutre
15,2
-Etats-Unis (MSCI US)
Sous-pondérée
16,7
-Europe (MSCI Europe)
Sous-pondérée
14,6
-Japon (MSCI Japan)
Neutre
12,9
- Asie (MSCI Asia ex-Japan)
Surpondéré
12,9
- Amérique latine (MSCI Latin America)
Neutre
14,3
- Marchés émergents EMEA
Neutre
10,2
Marchés émergents
2015
-6
Actions mondiales
PER 2017 anticipé
Marchés développés
2015
-9
Stratégie active 7 sept. 2016
(MSCI World All Countries)
2016p
-12
Region/ Indice
(MSCI Emerging Markets EMEA) Source : Bloomberg, MSCI
Stratégie d’investissement et expertise de portefeuille Perspectives d’investissement septembre 2016
La consommation de base a nos faveurs
Les marchés émergents, source de diversification et de rendement
Nous privilégions les entreprises de croissance défensives, tirées par l’environnement de faible croissance, les taux bas
Les perspectives des marchés émergents s’améliorent. Les
et la quête de rendement. Nous tablons donc sur une bonne
investisseurs pourraient réfléchir à renforcer leur exposition
performance de la consommation de base. Ce secteur
aux actions émergentes au détriment des actions dévelop-
profite de flux de trésorerie stables liés à la demande des
pées (États-Unis, Europe). Les prix des matières premières
consommateurs, ce qui soutient les ventes, la rentabi-
se stabilisent, les monnaies émergentes s’apprécient et
lité et les dividendes. Les grandes entreprises du secteur
les perspectives économiques des pays exportateurs de
sont en outre bien exposées à la croissance des marchés
matières premières s’améliorent. En outre, les marchés
émergents.
émergents permettent une diversification par rapport au risque politique lié aux marchés développés.
Les technologies de l’information et la santé restent nos autres secteurs de prédilection.
L’amélioration des fondamentaux des pays émergents se reflète dans les résultats de leurs entreprises, qui rebondissent plus fortement qu’aux États-Unis et en Europe (voir
Les investisseurs pourraient vendre des valeurs industrielles
graphique). Au sein des marchés émergents, nous privilé-
(affectées par la perspective de faibles investissements)
gions les actions asiatiques, tirées non seulement par la
au profit de nos secteurs favoris. Nous recommandons
stabilisation des matières premières mais aussi par la solide
toujours une exposition limitée aux actions financières, la
demande des consommateurs.
faiblesse durable des taux d’intérêt pesant sur la rentabilité. En général, nous conseillons d’investir dans les leaders
Annemijn Fokkelman
sectoriels et les entreprises ayant une exposition diversifiée
Responsable global actions
à la croissance.
11
Obligations : unir protection et revenu Les emprunts d’État et obligations indexées sur l’inflation protègent contre le risque de récession ou une poussée de l’inflation. Les obligations d’entreprise européennes et la dette souveraine émergente sont nos sources de rendement favorites.
Les obligations peuvent assurer une protection, mais cela se paie Les obligations peuvent servir de protection (ou d’assurance) aux portefeuilles. En période de rendements négatifs, cette protection peut toutefois être chère. Les marchés
Les marchés obligataires ont absorbé les risques du
obligataires intègrent des perspectives moroses (aux États-
deuxième trimestre via une légère baisse des rendements.
Unis aussi). Nous avons plus confiance que le marché dans
Le Brexit a toutefois montré que si les rendements des
une transition vers de meilleures conditions économiques.
obligations « core » reculent rapidement en cas de choc
Les obligations d’État protègent notre portefeuille obli-
et d’aversion pour le risque, ils « résistent » à la hausse,
gataire (voir graphique) de deux façons. Les obligations «
lorsque l’appétit pour le risque réapparaît. Notre nette
core » réduisent l’exposition aux taux d’intérêt aux États-
sous-pondération des obligations est liée à la cherté des
Unis, en Allemagne et au Japon lorsque les rendements
obligations et au risque d’une normalisation des taux d’inté-
montent, et l’augmente lorsqu’ils baissent. Notre exposition
rêt aux États-Unis. Notre forte exposition aux liquidités tient
aux obligations européennes indexées sur l’inflation nous
à notre volonté d’éviter les rendements négatifs.
protège d’une poussée d’inflation plus forte que prévue. Le marché obligataire se montre peu confiant dans la capacité des banques centrales à faire repartir l’inflation, il est donc possible de renforcer la protection contre l’inflation à moindres frais.
12
Stratégie d’investissement et expertise de portefeuille Perspectives d’investissement septembre 2016
Pas de rendement sans diversification
Composition du portefeuille obligataire
Les obligations sont un outil de diversification car elles évoluent en général en sens inverse des autres actifs
9%
8%
risqués. Les avantages de la diversification sont aussi 14%
valables au sein-même des portefeuilles obligataires. Ainsi,
16%
nous pensons que les obligations d’entreprise européennes 11%
(investment grade et haut rendement) seront soutenues par l’amélioration de l’économie de la zone euro et l’extension du programme d’achat d’obligations d’entreprise de la BCE.
42%
Les risques politiques augmentant en Europe, nous avons néanmoins réduit l’exposition aux obligations périphériques et opté pour une diversification internationale, marchés émergents inclus.
Les obligations émergentes sont source de revenu
Obligations d’État « core »* Obligations d’État de l’Europe périphérique Obligations européennes indexées sur l’inflation
Obligations d’entreprise européennes investment grade Obligations européennes à haut rendement Dette souveraine émergente
* En recourant à une stratégie de duration active et en investissant dans les obligations d’État américaines, japonaises et de la zone euro. Source : ABN AMRO Private Banking
Les obligations émergentes sont pour nous une source bienvenue de revenu, grâce à la récente stabilisation des marchés locaux, à leurs rendements relativement attrayants et à leurs corrélations plutôt faibles avec les actifs des
Taux d’interets et rendements obligataires (%)
marchés développés. A ce stade, nous privilégions la dette
7 septembre 2016
déc. 2016
déc. 2017
Fed
0,38
0,80
1,30
3 mois
0,83
0,80
1,40
2 ans
0,73
1,00
1,50
10 ans
1,55
1,40
1,80
0,00
0,00
0,00
3 mois
-0,30
-0,40
-0,40
2 ans
-0,68
-0,80
-0,80
10 ans
0,11
-0,20
-0,10
souveraine émergente. Les marchés émergents ont été à
Etats-Unis
la peine lors des précédents durcissements des conditions financières (2013, 2015). Nous les jugeons plus résilients aujourd’hui, mais nous continuons de surveiller de près le risque de hausse des taux américains pour l’ensemble du portefeuille obligataire. Selon nous, la Fed parviendra au bon équilibre entre croissance et relèvement des taux. La situation inhabituelle du marché obligataire et la prédominance des rendements négatifs nécessitent une stratégie sélective et diversifiée. Nous suggérons d’allier subtilement protection (au moyen de certaines obligations d’Etat) et potentiel de revenu (avec une sélection d’obligations d’entreprise et de dette souveraine émergente).
Allemagne Refi BCE
Source : ABN AMRO Economisch Bureau
Mary Pieterse-Bloem Responsable global obligations
13
Matières premières : équilibre en vue Après une forte reprise, les cours des matières premières se sont stabilisés au troisième trimestre. Si les facteurs de l’offre ont été dominants, les moteurs de la demande gagnent en importance. En 2016, la spéculation a jusqu’ici dicté les prix du pétrole. Le nombre croissant de positions courtes a pesé sur les prix, tandis que les propos d’acteurs clés, comme l’idée que certains producteurs gèlent ou réduisent leur production, ont entraîné le débouclage de ce type de positions (voir graphique). Ces forces opposées ont finalement conduit à une hausse des prix en août. Les prix de l’or s’essoufflent du fait que la Fed pourrait relever ses taux plus tôt que prévu. Les prix des métaux de base connaissent une évolution contrastée, le zinc affichant une solide performance tandis que le cuivre se maintient dans d’étroites fourchettes. Après une forte reprise, l’indice CRB des matières premières a marqué une pause et fait du surplace.
La demande apparaît comme un moteur clé Lentement mais sûrement, les marchés de matières premières voient leurs moteurs changer. Au cours des précédents trimestres, les prix étaient surtout dictés par l’offre (son excès ou la crainte de perturbations). Bien que l’offre reste le moteur sous-jacent du marché, la demande revêt une importance croissante. Les inquiétudes concernant la demande chinoise à venir risquent ainsi de limiter le potentiel de hausse des prix. La trajectoire du dollar pourrait aussi influer sur les matières premières, notamment si le marché monétaire intègre davantage un relèvement des taux par la Fed. Notre scénario de base prévoit une hausse en décembre et deux autres en 2017. Un dollar plus fort pourrait freiner la hausse des prix des matières premières. Pour les mois à venir, nous continuons de recommander une surpondération des matières premières. À court terme, les prix du pétrole devraient être soutenus par l’effet différé de la baisse des investissements, qui limitera les capacités de production. En outre, les risques tels que ceux liés à la demande chinoise et au dollar pourraient exercer des pressions sur les prix des métaux précieux et de base. Globalement, le nouvel équilibre entre les variables de l’offre et de la demande pourrait conduire à une hausse des prix des matières premières en 2017. La corrélation, jusqu’ici très étroite, entre matières premières et actions diminue à présent, renforçant les avantages en termes de diversification d’un investissement en matières premières. Hans van Cleef – Economiste senior secteur énergétique
14
Etudes économiques du groupe Perspectives d’investissement septembre 2016
Previsions sur les matieres premieres 6 Septembre 2016
Spotindex
Moy. 2016
Moy. 2017
Baisse des positions courtes parallèlement à la hausse des prix du pétrole 350.000
Pétrole Brent USD/bbl
47,8
50
70
300.000
WTI USD/bbl
45,2
50
65
250.000
120
Prix du pétrole (Brent) (échelle de droite)
110 100 90 80
200.000
Métaux Or USD/oz
1328
1272
1366
Argent USD/oz
19,6
17,5
20,8
Platine USD/oz
1065
1041
1181
Palladium USD/oz
677
605
666
Aluminium USD/t
1588
1620
1700
Cuivre USD/t
4617
4880
5800
70 150.000
60 50
100.000 50.000 0 jan14
40 30
Positions courtes spéculatives (échelle de gauche) nov14
sep15
20 jul16
Positions courtes mesurées par le nombre de contrats en circulation. Source : ABN AMRO Economisch Bureau
Source : Thomson Reuters Datastream/CFTC NYMEX
15
Devises : les marchés se stabilisent Le dollar se stabilise, suggérant une accalmie sur l’ensemble des marchés.
L’indice du dollar américan sur un plateau
1,05 et 1,15. Cette fourchette devrait se maintenir à court
Indice 110
terme, notamment à cause de la Fed, qui prend son temps
105
avant de commencer son resserrement monétaire. La
100
Depuis début 2015, l’euro/dollar a beaucoup fluctué, entre
hausse des taux américains est aujourd’hui largement anticipée par les marchés financiers. De leurs côtés, d’autres
95
banques centrales dont la BCE, la Banque nationale suisse
90
(BNS) et la Banque du Japon (BOJ), restent en phase d’as-
85
souplissement monétaire. Elles hésitent toutefois à s’aventurer davantage en territoire négatif, ce qui soutient les taux de change.
80 75 70
En outre, les politiques monétaires de la BCE et de la BOJ ne
2010
2012
2014
2016 Année
sont plus axées sur la baisse des devises. Si l’euro augmente fortement, la BCE pourrait néanmoins réduire encore le taux
L’indice du dollar américain mesure la valeur du billet vert par rapport à un panier
des dépôts. La BNS continue en revanche d’intervenir sur
de monnaies étrangères.
les marchés des changes pour freiner la hausse du franc
Source : Bank of England
suisse, voire pour affaiblir celui-ci. 2013, les actions américaines subissent même des décol-
La divergence des statistiques américaines explique la stabilité du dollar
lectes. Cette décollecte nette a constitué un frein majeur pour le dollar. Ces tendances divergentes ont empêché l’indice du dollar de se redresser (voir graphique).
L’indice du dollar américain ne suit pas de direction claire
Notre scénario de base prévoit la persistance d’une crois-
depuis le début 2015 (voir graphique), du fait de la stabili-
sance modeste aux États-Unis, qui ne s’améliorerait que
sation induite par la politique monétaire. D’autres facteurs
légèrement en 2017, tandis que l’inflation américaine devrait
entrent toutefois en jeu, comme la divergence des flux
dépasser son évolution tendancielle. Le couple croissance/
d’actifs financiers. Les investisseurs étrangers ont acheté
inflation ne favorise pas le dollar. Parallèlement, les taux
des obligations américaines (d’entreprise et d’agence par
d’intérêt réels devraient rester négatifs. Si cette tendance
exemple), dont les rendements sont plus élevés que ceux
perdure, il est peu probable que les moteurs cycliques
offerts sur la plupart des autres marchés développés. Ces
entraînent une appréciation du dollar. L’impact à venir des
achats, qui devraient perdurer, ont soutenu le billet vert.
élections américaines sur le billet vert n’est pas encore clair.
Les flux nets des investisseurs étrangers à destination des
Georgette Boele
actions américaines n’ont cependant pas soutenu le dollar.
Stratégie marché des changes et matières premières
Ils ont baissé depuis le premier trimestre 2013 ; depuis fin
16
Etudes économiques du groupe Perspectives d’investissement septembre 2016
Prévisions pour les devises des grands marchés developpés
Prévisions pour les principales devises des marchés émergents
Monnaie
Monnaie
5 sept. 2016
ultimo T4 2016
ultimo T4 2017
5 sept. 2016
ultimo T4 2016
ultimo T4 2017
EUR/USD
1,1174
1,10
1,10
USD/CNH (offshr)
6,69
6,83
7,00
USD/JPY
103,40
103
110
USD/INR
66,80
69,00
69,00
EUR/JPY
115,54
113
121
USD/SGD
1,36
1,40
1,38
GBP/USD
1,3346
1,33
1,40
USD/TWD
32,40
33,00
32,50
EUR/GBP
0,8436
0,83
0,79
USD/IDR
13.146,00
13.400,00
13.000,00
EUR/CHF
1,0918
1,10
1,14
USD/RUB
65
64
58
AUD/USD
0,7596
0,74
0,75
USD/TRY
2,9500
3,00
2,90
NZD/USD
0,7300
0,70
0,75
USD/ZAR
14,3700
15,00
14,50
USD/CAD
1,2943
1,27
1,20
EUR/PLN
4,3600
4,45
4,30
EUR/SEK
9,5665
9,50
9,00
EUR/CZK
27,0200
27,15
26,50
EUR/NOK
9,2493
9,25
8,50
EUR/HUF
309,57
320,00
300,00
USD/BRL
3,26
3,35
3,20
USD/MXN
18,49
18,50
17,50
Source : ABN AMRO Economisch Bureau
17
L’immobilier comme source de rendement Notre opinion sur l’immobilier s’est améliorée cette année et nous sommes passés d’une sous-pondération en début d’année à une surpondération au début de l’été.
En Europe, le Brexit a pesé sur le sentiment à l’égard de l’immobilier avant même le référendum, et ses conséquences à long terme ne sont pas encore claires. La Banque d’Angleterre a cependant pris des mesures de soutien. L’immobilier européen profite de faibles coûts de financement résultant
Malgré la probabilité croissante d’une hausse des taux par la
de la politique monétaire accommodante de la BCE. Les
Fed, nous pensons que l’argumentaire d’investissement en
résultats du deuxième trimestre des sociétés immobilières
faveur de l’immobilier reste intact. Un resserrement agres-
européennes ont été positifs pour la plupart, avec de solides
sif n’est pas à l’ordre du jour aux États-Unis, et d’autres
gains issus des réévaluations.
banques centrales devraient maintenir, voire renforcer, leurs politiques monétaires déjà très accommodantes.
En Asie, le marché est contrasté mais les perspectives sont soutenues par l’attente d’une croissance économique plus
Les fondamentaux soutiennent les valorisations Les fondamentaux de l’immobilier sont solides, soutenus par les flux réguliers des revenus locatifs. La classe d’ac-
robuste que sur les marchés développés et par l’impact positif d’une classe moyenne de plus en plus aisée.
Une performance solide depuis le début de l’année
tifs offre un rendement séduisant (3,8 % contre 2,6 % pour les actions), qui attire les flux d’investissement. La dyna-
Du début de l’année jusqu’au 30 août, l’immobilier coté
mique des prix est également bien orientée et l’immobilier
(indice FTSE EPRA NAREIT Developed) a signé une perfor-
se comporte traditionnellement bien en fin de cycle écono-
mance de 12 % (hors dividendes), surperformant à la fois les
mique. Les moteurs à long terme demeurent porteurs,
actions et les obligations.
notamment la tendance mondiale à l’urbanisation, la population des villes allant croissant. Les valorisations sont raisonnables, leur hausse étant tirée par une croissance faible mais qui s’améliore, une offre limitée sur de nombreux marchés et l’environnement persistant de faibles rendements.
Les perspectives varient selon les régions Nous adoptons une approche mondiale de la classe d’actifs, étayant l’objectif de diversification internationale. Les REIT américains ont annoncé de bons résultats au deuxième trimestre, même si les équipes dirigeantes se sont montrées généralement plus prudentes que prévu.
18
Ralph Wessels - Expert immobilier
Stratégie d’investissement et expertise de portefeuille Perspectives d’investissement septembre 2016
19
Performance
Stratégie d’investissement et expertise de portefeuille Perspectives d’investissement septembre 2016
Performance de notre allocation tactique d’actifs comparée à l’allocation stratégique, en %. EUR 22 mai 2003 au 31 août 2016*
USD 2016 YTD (31 31 août 2016)
22 mai 2003 au 31 31 août 2016*
2016 YTD (31 août 2016)
Stratégique Tactique Rend. ext. Stratégique Tactique Rend. ext. Stratégique Tactique Rend. ext. Stratégique Tactique Rend. ext.
Profil 1
75,19
77,06
1,06
2,62
1,34
-1,24
62,12
67,81
3,51
2,89
1,73
-1,13
Profil 2
84,43
93,89
5,13
2,55
1,47
-1,05
72,83
81,83
5,21
3,65
2,72
-0,89
Profil 3
107,82
133,90
12,55
2,32
1,50
-0,80
100,56
120,13
9,76
4,09
3,32
-0,74
Profil 4
120,66
148,74
12,73
1,98
1,44
-0,53
115,85
137,42
9,99
4,63
3,99
-0,61
Profil 5
140,72
180,43
16,50
1,60
1,50
-0,11
137,02
169,40
13,66
5,12
4,61
-0,49
Profil 6
151,18
190,51
15,66
1,30
1,45
0,15
149,29
181,83
13,05
5,45
5,01
-0,42
* Les profils 1 et 2 correspondent à l’ancien profil Conservateur, les profils 3 et 4 à l’ancien profil Equilibré et les profils 5 et 6 à l’ancien profil Croissance.
20
Profils d’allocation des actifs Les profils de risque du modèle de portefeuille du Comité d’Investissement Global d’ABN AMRO, en pourcentage, du plus prudent (Profil 1) au plus exposé aux risques de marché (Profil 6). Allocation d’actifs
Profil 1
Classe d’actifs
Stratégique
Profil 2
Tactique
Ecart
Stratégique
Tactique
Ecart
Neutre
Min.
Max.
5
0
70
29
24
Neutre
Min.
Max.
5
0
60
42
37
90
40
100
53
-37
70
30
85
41
-29
Marchés d’actions
0
0
10
0
0
15
0
30
15
0
Placements alternatifs
5
0
10
5
0
10
0
20
15
5
Marchés monétaires Marchés des capitaux
Fonds de Hedge funds
5
5
0
5
5
0
Immobilier
0
0
0
3
6
3
Matières premières
0
0
0
2
4
2
Allocation totale
100
100
Allocation d’actifs
Profil 3
Classe d’actifs
Stratégique
Tactique
Neutre
Min.
Max.
5
0
70
23
Marchés des capitaux
55
20
70
Marchés d’actions
30
10
Placements alternatifs
10
0
Marchés monétaires
100
100
Profil 4 Ecart
Stratégique
Tactique
Ecart
Neutre
Min.
Max.
18
5
0
70
15
10
32
-23
35
10
55
20
-15
50
30
0
50
20
70
50
0
20
15
5
10
0
30
15
5
Fonds de Hedge funds
5
5
0
5
5
0
Immobilier
3
6
3
3
6
3
Matières premières
2
4
2
2
4
2
Allocation totale
100
100
Allocation d’actifs
Profil 5
Classe d’actifs
Stratégique
Tactique
Neutre
Min.
Max.
5
0
70
2
Marchés des capitaux
15
0
40
Marchés d’actions
70
30
Placements alternatifs
10
0
Marchés monétaires
100
100
Profil 6 Ecart
Stratégique
Tactique
Ecart
Neutre
Min.
Max.
-3
5
0
60
3
-2
13
-2
0
0
25
0
0
90
70
0
85
40
100
85
0
30
15
0
30
12
5
10
2
Fonds de Hedge funds
5
5
0
5
5
0
Immobilier
3
6
3
3
3
0
Matières premières
2
4
2
2
4
2
Allocation totale
100
100
100
100
L’allocation tactique des actifs reflète les stratégies actives qui tiennent compte des visions à court et moyen terme et s’écartent de l’allocation stratégique à plus long terme.
21
Contributions
Perspectives d’investissement septembre 2016
Membres du Comité d’Investisement Global d’ABN AMRO Didier Duret
didier.duret@nl.abnamro.com
Chief Investment Officer Private Banking
Gerben Jorritsma
gerben.jorritsma@nl.abnamro.com
Global Head Investment Strategy & Portfolio Expertise
Han de Jong
han.de.jong@nl.abnamro.com
Chief Economist
Olivier Raingeard
olivier.raingeard@fr.abnamro.com
Head Investments Private Clients Neuflize OBC
Bernhard Ebert
bernhard.ebert@de.abnamro.com
Head Discretionary Portfolio Management Bethmann Bank
Rico Fasel
rico.fasel@nl.abnamro.com
Director Product Management Investment Advisory Netherlands
Georgette Boele
georgette.boele@nl.abnamro.com
Coordinator FX & Precious Metals Strategy
Hans van Cleef
hans.van.cleef@nl.abnamro.com
Senior Energy Economist
Roy Teo
roy.teo@sg.abnamro.com
Senior FX Strategist
Etudes économiques du groupe
Stratégie d’investissement & Expertise du portefeuille Mary Pieterse-Bloem
mary.pieterse-bloem@nl.abnamro.com
Global Head Fixed Income Strategy & Portfolio Management
Roel Barnhoorn
roel.barnhoorn@nl.abnamro.com
Senior Fixed Income Thematic Expert
Willem Bouwman
willem.bouwman@nl.abnamro.com
Fixed Income Portfolio Manager
Chris Huys
chris.huys@nl.abnamro.com
Senior Fixed Income Portfolio Manager
Shanawaz Bhimji
shanawaz.bhimji@nl.abnamro.com
Fixed Income Portfolio Manager
Jasvant Jadoenathmisier
jasvant.jadoenathmisier@nl.abnamro.com
Assistant Fixed Income Portfolio Manager
Carman Wong
carman.wong@hk.abnamro.com
Global Emerging Market Fixed Income Head
Grace M K Lim
grace.m.k.lim@sg.abnamro.com
Senior Fixed Income Analyst
Barbara Cheung
barbara.cheung@hk.abnamro.com
Fixed Income Analyst
Annemijn Fokkelman
annemijn.fokkelman@nl.abnamro.com
Global Head Equity Strategy & Portfolio Management
Maurits Heldring
maurits.heldring@nl.abnamro.com
Senior Equity Research & Advisory Expert
Jaap Rijnders
jaap.rijnders@nl.abnamro.com
Senior Equity Research & Advisory Expert
Ralph Wessels
ralph.wessels@nl.abnamro.com
Equity Research & Advisory Expert
Piet Schimmel
piet.schimmel@nl.abnamro.com
Senior Equity Thematic Expert
Paul van Doorn
paul.van.doorn@nl.abnamro.com
Senior Portfolio Manager Equities
Chris Verzijl
chris.verzijl@@nl.abnamro.com
Portfolio Manager Equities
Martien Schrama
martien.schrama@nl.abnamro.com
Profile Manager
Chew Hwee
chew.hwee.lim@sg.abnamro.com
Head Asia Equity Strategy
Javy Wong
javy.wong@hk.abnamro.com
North Asia Equity Strategist
Analyse quantitative et gestion du risque Hans Peters
hans.peters@nl.abnamro.com
Head Investment Risk
Paul Groenewoud
paul.groenewoud@nl.abnamro.com
Quant Risk Specialist
Linus Nilsson
linus.nilsson@nl.abnamro.com
Quant Risk Specialist
.
Investment communications La présente publication a été préparée par l’équipe Global Investment Communications. Merci d’envoyer vos questions ou commentaires à l’équipe, à l’adresse I-Comms.Global@nl.abnamro.com.
22
Disclaimers © Copyright 2016 ABN AMRO Bank N.V. et sociétés affiliées («ABN AMRO»), Gustav Mahlerlaan 10, 1082 PP Amsterdam / P.O. box 283, 1000 EA Amsterdam, Pays-Bas. Tous droits réservés. La présente documentation a été préparée par l’Investment Advisory Centre (IAC) d’ABN AMRO. Elle est fournie à titre informatif seulement et ne constitue pas une offre d’achat ou de vente d’un quelconque titre ou autre instrument financier. Elle repose sur des informations considérées comme fiables, mais aucune garantie n’est donnée quant à son exactitude ou son exhaustivité. Bien que nous nous efforcions d’actualiser les informations et opinions contenues dans la présente documentation à intervalles raisonnables, des raisons d’ordre réglementaire ou de compliance peuvent nous en empêcher. Les opinions, prévisions, suppositions, estimations, valorisations dérivées et objectifs de cours fournis dans la présente documentation sont valables à la date indiquée seulement et peuvent changer à tout moment sans notification préalable. Les références à des placements dans la présente documentation peuvent ne pas être appropriées ou ne pas convenir pour les objectifs d’investissement, la situation financière, les connaissances, l’expérience ou les besoins individuels spécifiques des destinataires et ne sauraient remplacer un jugement indépendant. ABN AMRO ou ses dirigeants, administrateurs, participants à des programmes d’avantages sociaux ou collaborateurs, y compris les personnes qui ont participé à l’élaboration ou la publication de la présente documentation, peuvent de temps à autre détenir des positions longues ou courtes sur des titres, des warrants, des futures, des options, des produits dérivés ou d’autres instruments financiers mentionnés dans la présente documentation. ABN AMRO peut à tout moment proposer et fournir des services de banque d’investissement, de banque commerciale, de crédit, de conseil et autres, aux émetteurs de tout titre évoqué dans la présente documentation. ABN AMRO peut prendre connaissance d’informations non incluses dans la présente documentation dans le cadre de l’offre et de la fourniture de tels services et peut avoir agi sur la base desdites informations avant ou immédiatement après la publication de la présente documentation. Cette dernière année, ABN AMRO peut avoir agi en qualité de chef de file ou de co-chef de file pour le placement public de titres émis par des émetteurs évoqués dans la présente documentation. Tout cours d’un titre indiqué dans la présente documentation fait référence au cours à la date indiquée et aucune garantie n’est donnée qu’il soit possible de réaliser une transaction à ce cours. Ni ABN AMRO, ni quiconque ne sauraient être tenus pour responsables d’un quelconque dommage direct, indirect, spécial, accessoire, consécutif, punitif ou exemplaire, y compris les pertes de bénéfices découlant de quelque manière que ce soit des informations contenues dans la présente documentation. La présente documentation est destinée uniquement aux destinataires désignés. Toute reproduction, distribution ou copie de tout ou partie de son contenu à quelque fin que ce soit est interdite sans consentement explicite préalable d’ABN AMRO. La présente documentation est exclusivement destinée à être distribuée à la clientèle privée/de détail dans un pays Private Clients. Toute distribution à des clients privés/de détail, dans une quelconque juridiction dans laquelle le distributeur serait soumis à des conditions d’enregistrement ou de licence auxquelles il ne répond pas en l’occurrence, est interdite. Documentation fait ici référence aux données d’analyse sous toutes leurs formes et notamment, sans s’y limiter, les documents imprimés, documents informatiques, présentations, courriers électroniques, SMS ou WAP. Loi américaine sur les titres financiers ABN AMRO Bank N.V. n’est pas une société de Bourse au sens de l’U.S. Securities Exchange Act de 1934, tel qu’amendé («Loi de 1934») et au sens des législations
Perspectives d’investissement septembre 2016
applicables dans les différents Etats des Etats-Unis. ABN AMRO Bank N.V. n’est pas non plus un conseiller en placement enregistré au sens de l’U.S. Investment Advisers Act de 1940, tel qu’amendé («Advisers Act» et conjointement avec la Loi de 1934, les «Lois») et au sens des législations applicables dans les différents Etats des Etats-Unis. Sauf exception spécifique aux termes des Lois, les services de courtage ou de conseil en placement fournis par ABN AMRO Bank N.V., y compris (sans s’y limiter) les produits et services décrits dans la présente, ne sont par conséquent pas destinés aux US Persons. Ni le présent document, ni aucune copie de celui-ci ne pourront être envoyés, introduits ou distribués aux EtatsUnis ou à un ressortissant américain («US Person»). Autres juridictions Sans préjudice de ce qui précède, les produits et services décrits dans la présente documentation ne sont pas destinés à être offerts, vendus et/ou distribués dans une juridiction à quiconque pour qui une telle offre, vente et/ou distribution est illégale. Les personnes qui entrent en possession du présent document ou d’une copie de celui-ci sont tenues de s’informer sur les éventuelles restrictions légales applicables à sa distribution ainsi qu’à l’offre, à la vente et/ou à la distribution des produits et services qui y sont décrits et de se conformer auxdites restrictions. ABN AMRO ne saurait être tenue responsable d’un quelconque dommage ou d’une quelconque perte découlant de transactions et/ou services contraires aux restrictions susmentionnées. Décharge relative à l’indicateur de durabilité ABN AMRO Bank N.V. s’assure dans la mesure du possible de la fiabilité des indicateurs. Toutefois, ces informations ne sont pas auditées et peuvent faire l’objet d’amendements. ABN AMRO décline toute responsabilité pour les dommages découlant de l’utilisation (directe ou indirecte) des indicateurs. Les indicateurs ne constituent pas, à eux seuls, une recommandation relative à une société spécifique ni une offre d’achat ou de vente de placements. Il convient de noter que les indicateurs constituent une opinion relative à une période donnée sur la base de différentes considérations de durabilité. L’indicateur de durabilité n’est qu’une indication concernant la durabilité d’une société au sein de son propre secteur. Publications d’entreprise ABN AMRO peut détenir une part importante des actions ou un intérêt financier significatif dans la dette de cette société. ABN AMRO tient actuellement un marché pour les titres de cette société et procède par ailleurs à l’achat et à la vente des titres de cette société en qualité de mandant. ABN AMRO a perçu une rémunération pour ses services de banque d’investissement de la part de cette société ou ses filiales au cours des 12 derniers mois. Toute publication dans la présente fait référence à ABN AMRO et ses filiales, y compris ABN AMRO Incorporated, réglementée aux Etats-Unis par le NYSE, la NASD et la SIPC. Publications personnelles Les informations fournies dans la présente opinion ne sont pas destinées à servir de conseil en placement individuel ou de recommandation d’investissement dans certains produits de placement. L’opinion repose sur les analyses d’ABN AMRO IAC. Les analystes ne détiennent aucun intérêt personnel dans les sociétés évoquées dans la présente publication ; il n’existe, n’a existé et n’existera aucune relation directe ou indirecte entre leur rémunération pour ce travail et les recommandations et opinions spécifiques exprimées dans la présente publication.
23
Europe
Moyen Orient
ABN AMRO MEESPIERSON
ABN AMRO PRIVATE BANKING
AMSTERDAM
DUBAI (DIFC)
Rico Fasel
Bjorn Holderbeke
rico.fasel@nl.abnamro.com
bjorn.holderbeke@ae.abnamro.com
BANQUE NEUFLIZE OBC S.A. PARIS
Asie
Wilfrid Galand wilfrid.galand@fr.abnamro.com ABN AMRO PRIVATE BANKING BETHMANN BANK AG
HONG KONG
FRANKFURT
William Tso
Bernhard Ebert
william.tso@hk.abnamro.com
bernhard.ebert@bethmannbank.de ABN AMRO PRIVATE BANKING ABN AMRO PRIVATE BANKING
SINGAPORE
LUXEMBOURG
Peter Ang
Jean-Marie Schmit
peter.ang@sg.abnamro.com
jean.marie.schmit@lu.abnamro.com ABN AMRO PRIVATE BANKING ANTWERPEN - BERCHEM Erik Joly erik.joly@be.abnamro.com ABN AMRO PRIVATE BANKING CHANNEL ISLANDS Andrew Pollock andrew.pollock@gg.abnamro.com
Les Centres de conseil en investissement s’appuient sur le travail de spécialistes en investissement qui sont à votre service pour vous conseiller et vous aider à prendre des décisions de placement. Ces spécialistes, assistés par une équipe d’analystes de recherche & stratégie, offrent une large couverture des marchés financiers les plus importants et des principales classes d’actifs, à savoir le change, les actions, les obligations et les placements alternatifs. Pour toute question, veuillez vous adresser à l’une des entités ci-dessus. Nous nous réjouissons de faire votre connaissance et espérons pouvoir vous être utile.
www.abnamroprivatebanking.com