ABN AMRO Private Banking French International Outlook Dec 2016

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Perspectives d’investissement | DÊcembre 2016

Les voies de la croissance en 2017


Sommaire

INTRODUCTION 3 LES VOIES DE LA CROISSANCE EN 2017

4

Macro DES BOULEVERSEMENTS PROMETTEURS

8

Actions CYCLIQUES : LE VENT EN POUPE EN 2017

10

Thème actions PROFITER DU MONDE CONNECTÉ

12

Capital-investissement CRÉER DE LA VALEUR PAR D’AUTRES MOYENS

14

Obligations OBLIGATIONS : UN CONTEXTE DÉFAVORABLE

16

Matières premières LES TENDANCES CONTRASTÉES

18

Devises HAUSSE DU DOLLAR DANS LES CARTES

20

Hedge funds LA NORMALISATION EST FAVORABLE AUX HEDGE FUNDS 22 Immobilier IMMOBILIER : DANS L’ATTENTE DE JOURS MEILLEURS

23

PERFORMANCE 24 PROFILS D’ALLOCATION DES ACTIFS

25

CONTRIBUTIONS 26 La présente publication ABN AMRO s’adresse à un public international. Les profils de risque et la disponibilité de certains produits de placement peuvent varier d’un pays à l’autre. Votre conseiller local pourra vous fournir davantage d’informations.

2


Introduction

Ces Perspectives d’investissement aident la clientèle privée à se positionner pour 2017, année de changements importants qui seront le moteur d’une embellie des perspectives économiques. La nouvelle administration républicaine aux Etats-Unis donne une nouvelle impulsion à l’économie américaine via une politique au service d’un programme de croissance simple et efficace, qui aura selon nous une incidence positive au niveau mondial. Croissance et inflation obligent, la Réserve fédérale américaine prendra vraisemblablement les mesures qui s’imposent pour augmenter les taux d’intérêt. La mondialisation du commerce à l’œuvre depuis l’après-guerre, laisse la place à de nouveaux échanges, axés sur le numérique. Ceux-ci ouvrent la voie à un nouvel ordre économique, source d’opportunités pour les particuliers, les entrepreneurs et les investisseurs. Le potentiel de croissance ainsi libéré devrait favoriser les actions cycliques, avec toutefois le risque que les rendements obligataires s’apprécient. Les actions demeurent notre classe d’actifs favorite dans une optique de retour sur investissement : elles sont bien placées pour bénéficier d’une reprise cyclique ainsi que des changements structurels à venir. Le dollar devrait également tirer son épingle du jeu. Ces évolutions rapides entraînent, cela va sans dire, des risques. Aux Etats Unis, le risque concerne désormais la mise en œuvre du programme du nouveau gouvernement. En Europe, des élections se tiendront dans trois des principaux pays de l’UE en 2017. Ces événements retardent le déploiement de la relance budgétaire et le sevrage à l’égard de la BCE pour générer de la croissance.

Didier Duret Directeur des investissements ABN AMRO Private Banking Décembre 2016

Parallèlement, la hausse de l’inflation souligne l’importance de la préservation du capital, la faiblesse des rendements après presque dix ans de relance monétaire laissant peu de marge de manœuvre. Les recommandations de l’équipe d’investissement d’ABN AMRO Private Banking, chargée de la rédaction de ces Perspectives d’investissement, sont détaillées dans les pages suivantes. Votre banquier privé ou votre centre de conseil en investissement le plus proche peut vous aider à vous préparer à ce que nous réserve l’année 2017.

3


Les voies de la croissance en 2017

En 2017, l’investissement s’appuiera sur de solides tendances fondamentales : embellie Êconomique, vaste programme de relance aux Etats-Unis et transformation technologique.

4


Les voies de la croissance en 2017 Perspectives d’investissement décembre

L’élection américaine a débouché sur une configuration politique favorisant la relance de l’économie domestique. Elle accroît également les risques sur les marchés obligataires à court terme et sur le commerce mondial à moyen terme. Les ajustements du marché après le référendum sur le Brexit et l’élection de Donald Trump témoignent de sa résilience et de sa capacité d’adaptation. Au quatrième trimestre, dans un contexte de croissance modérée , nous sommes devenus plus optimistes à l’égard des actions, réaffirmant l’idée qu’elles peuvent constituer un important moteur de performance par rapport aux autres classes d’actifs. L’environnement se normalise, la menace déflationniste laissant la place à un rythme d’inflation plus durable. Les investisseurs boudent les obligations, dont les rendements sont historiquement bas et restent vulnérables, face à une possible reprise de l’inflation, favorisée par les banques centrales. Les matières premières offrent toujours une protection contre l’inflation et la volatilité des marchés. L’avenir étant prometteur, il faudra investir les liquidités au gré des opportunités offertes par la hausse des rendements obligataires, ou correction des actions.

Les fondamentaux l’emportent sur la politique XX

Une accélération de la croissance mondiale est attendue sous l’effet de politiques budgétaires plus convaincantes aux Etats-Unis (prévision de croissance du PIB en 2017 : 2,4%) et en Chine : 6,5 %. La dynamique des marchés émergents (4,4%) et de la zone euro (1,4%) contribuera également à rompre avec la médiocrité de la croissance, la faiblesse de la productivité et le ralentissement des échanges à l’échelle mondiale.

XX

La nouvelle administration américaine privilégiera la croissance, non le protectionnisme. La mondialisation est désormais moins physique, davantage numérique, basée sur le service et axée sur des volumes de ventes élevés. Elle sera alimentée par la technologie et les tendances sociales et peut intervenir en dehors des canaux commerciaux traditionnels. Elle fera des perdants et des gagnants. Ces derniers afficheront une rentabilité supérieure à la moyenne et sauront passer outre les contraintes macroéconomiques et les tiraillements politiques.

XX

La déflation laissera la place à l’inflation. L’inflation de base devrait atteindre 2,7% aux EtatsUnis et 1,2% dans la zone euro. La probabilité de hausse généralisée des salaires est faible. La stabilité du dollar et la lente dépréciation du renminbi réduisent le risque d’exportation de l’inflation des Etats-Unis et de la Chine.

De la difficulté de calibrer les politique budgétaires XX

Nette divergence des politiques budgétaires. Faute de coordination en termes de relance budgétaire, l’Europe risque de rester tributaire de la relance monétaire. Aux Etats-Unis, les forces politiques sont alignées et les mesures budgétaires sont plus faciles à mettre en œuvre.

5


XX

L’inflation pourrait être sous-estimée. La relance budgétaire américaine pourrait entraîner une normalisa-

Stratégies Actives

tion plus rapide des taux. La perception de la nécessité

neutre

d’une plus grande fermeté de la Fed pourrait déclencher une hausse des rendements des bons du Trésor. XX

L’Europe concentre désormais les risques politiques. Les partis nationalistes seront peut-être confor-

Liquidités

tés par les succès des partis contestataires aux Etats-Unis Immobilier

et au Royaume-Uni, suscitant la crainte d’une nouvelle crise européenne.

Matières premières

Opportunités et sources de diversification du portefeuille XX

Préférence pour les actions. La reprise des résultats devrait accélérer à la faveur de l’embellie économique.

pétrole, métaux de base

consommation de base, services aux collectivités, télécommunication

Actions IT, santé

Les actions devraient aussi bénéficier de la réduction des positions obligataires. Nous prévoyons un repositionne-

Hedge Funds

ment sur les secteurs cycliques. Il est possible de tirer

Obligations

parti du monde connecté, dont la croissance bénéficiaire est tirée par les nouveaux produits et de son expansion

émmisions d’état

investment-grade, indexées sur l’inflation, haut rendement

-20

10

géographique. XX

Nous restons diversifiés entre marchés développés et émergents. Au sein des pays émergents,

-30

-10

nous préférons l’Asie du fait de la stabilisation des forces politiques et économiques en Chine. XX

Les matières premières au service de la diversification. La corrélation entre les matières premières et les actions a diminué.

XX

Bien sélectionner les obligations, en privilégiant le crédit investment grade pour le rendement.

XX

La fermeté du dollar pourrait favoriser les portefeuilles dont la devise de base est l’euro.

Didier Duret - Chief Investment Officer

6

20

30

Déviation active (en %) Représente la déviation absolue par rapport à l’indice de référence créée par notre stratégie d’investissement active. Ces décisions affectent tous les profils. La représentation illustre le Profil 3 (équilibré). Source : ABN AMRO Private Banking


Les voies de la croissance en 2017 Perspectives d’investissement dÊcembre

7


Des bouleversements prometteurs Macro La croissance mondiale se redresse et pourrait bénéficier du programme économique de D. Trump mais les pays émergents pourraient pâtir à plus long terme du protectionnisme américain.

Un programme favorable à la croissance aux Etats-Unis Le programme de D. Trump prévoit une relance de l’économie américaine via des baisses d’impôts et des dépenses d’in-

La croissance mondiale semble accélérer : les indicateurs de

frastructures, une politique favorable aux énergies fossiles,

confiance des entreprises sont en hausse dans nombre de

une révision des accords commerciaux et un net durcisse-

pays et les prix des métaux industriels augmentent. Quatre

ment de la politique d’immigration.

facteurs expliquent cette évolution : le renchérissement des matières premières en 2016 (qui a stabilisé le secteur de

Reste à savoir ce que le nouveau président sera en mesure de

l’énergie et favorise les économies émergentes), les efforts

faire passer au Congrès mais on peut raisonnablement estimer

déployés avec succès par la Chine pour soutenir sa crois-

que la croissance américaine bénéficiera d’un coup de fouet

sance, le retournement du cycle des stocks aux Etats-Unis et

en 2017/2018. Certaines mesures pénaliseront les économies

l’amélioration cyclique des technologies de l’information dans

émergentes, même si leurs effets varieront selon les pays.

le monde. Ces soutiens devraient se maintenir au cours des prochains trimestres. Lorsqu’ils diminueront, les mesures de relance de l’économie américaine pourraient prendre le

Relance budgétaire nécessaire en Europe

relais. Selon notre estimation préliminaire, le programme de D. Trump stimulera la croissance américaine de 0,5% par an.

En Europe, la confiance des entreprises s’est récemment améliorée. La croissance pourrait toutefois ralentir car l’économie a temporairement bénéficié d’un hiver clément début 2016 et d’une hausse du pouvoir d’achat grâce au recul de l’inflation, dont les effets s’estompent. La capacité de l’Europe à suivre le rythme des Etats-Unis au cours des 2 prochaines

8


Etudes économiques du groupe Perspectives d’investissement décembre

années dépendra de la réelle volonté de réforme des respon-

d’une croissance modérée, le renchérissement des matières

sables politiques européens. Face à la menace du populisme,

premières, l’évolution des anticipations concernant les poli-

ils réduiront vraisemblablement l’austérité.

tiques des banques centrales et la crainte des effets inflationnistes du protectionnisme américain, expliquent en partie

Economies émergentes : opinion mitigée

cette évolution. Selon nous, les politiques des banques centrales resteront accommodantes et se durciront progressivement au cours des 2 prochaines années, mais le risque de

Les économies émergentes bénéficient de la stabilisation de la

divergence sera récurrent.

croissance chinoise, du renchérissement des matières premières et de l’amélioration conjoncturelle mondiale. A plus long terme,

Pour les investisseurs, le rythme de la croissance constitue

elles seront confrontées à un durcissement de la politique

le principal risque. D’un côté, les attentes sont peut-être trop

commerciale des Etats-Unis. Reste à savoir dans quelle mesure

élevées et la croissance pourrait décevoir. De l’autre, une

elles seront affectées. Une correction de leurs monnaies pourrait

croissance trop forte aurait des répercussions négatives en

s’imposer. Elle est, dans certains cas, déjà bien engagée.

termes d’inflation. Han de Jong - Chef Economiste

Normalisation progressive des politiques monétaires L’inflation est faible mais se redresse aux Etats-Unis, tandis que les anticipations d’inflation augmentent. La poursuite

Indicateurs macro (%)1

La reprise cyclique est en cours

Croissance du PIB réel GDP en 2017

Inflatie 2017

ABN Prévisions ABN Prévisions AMRO du marché AMRO du marché

60

50

Etats-Unis Eurozone Chine

US

2,4

2,2

2,7

2,3

Zone euro

1,4

1,3

1,2

1,3

RU

1,7

0,9

2,7

2,3

Japon

0,7

0,9

0,8

0,4

Autres pays*

2,1

2,1

1,6

1,8

Asie émergente

5,9

6,0

2,9

2,8

Amérique latine

1,3

1,7

7,4

5,9

Europe émergente**

1,9

2,1

5,1

4,9

Monde

3,4

3,4

3,3

2,8

40 Jan 10 Jan 11 Jan 12 Jan 13 Jan 14 Jan 15 Jan 16

Reprise mesurée à l’aune des indices PMI. Un niveau supérieur à 50 points signale une amélioration, un niveau inférieur à 50 points, une dégradation.

1 Toutes les prévisions sont des moyennes annuelles des variations trimestrielles en glissement annuel * Australie, Canada, Danemark, Nouvelle-Zélande, Norvège, Suède et Suisse. **Bélarusse, Bulgarie, Croatie, République tchèque, Hongrie, Pologne, Roumanie, Russie, Slovaquie, Slovénie, Turquie et Ukraine.

Source : Thomson Reuters Datastream

Source : ABN AMRO Economisch Bureau, Consensus Economics, EIU

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Cycliques : le vent en poupe en 2017 Actions La croissance économique bénéficiant d’une nouvelle impulsion, nous recommandons d’accroître l’exposition cyclique des portefeuilles d’actions aux dépens des valeurs défensives sensibles aux taux d’intérêt.

Les résultats des entreprises augmentent ; ceux du troisième trimestre font état d’une dynamique bénéficiaire positive. Les bonnes surprises ont été plus nombreuses que les déceptions. En 2017, nous prévoyons un rythme de croissance bénéficiaire à deux chiffres, rompant avec l’atonie de 2016.

mentaux : embellie macroéconomique, croissance bénéfi-

Les performances des actions sont intéressantes par rapport à d’autres classes d’actifs. Outre un rendement

ciaire et rendements relativement intéressants. Nous sommes

moyen de 3%, la performance des actions devrait profiter de

devenus plus optimistes à l’égard des actions en octobre, et a

l’accélération de la croissance bénéficiaire. Cette évolution

fortiori en novembre, après les élections américaines.

devrait se poursuivre malgré la hausse progressive des taux

En 2017, les actions bénéficieront de plusieurs soutiens fonda-

d’intérêt vers une normalisation. Selon nous, les investisseurs donneront la priorité aux fondamentaux de la croissance, de

Fondamentaux solides

sorte que les actions pourraient encore s’apprécier. Les valorisations mondiales (ratio cours/bénéfices prévisionnels 2017

L’amélioration des indicateurs de production et de consom-

de 15,1x) ne devraient pas constituer un frein.

mation laisse présager une reprise de la demande mondiale et de la croissance. Le programme de soutien aux entreprises prôné par la nouvelle administration américaine dopera la croissance mondiale et créera un environnement propice aux actions.

Secteurs bénéficiant de la hausse des taux

Un positionnement sectoriel dicté par la sensibilité aux taux d’intérêt Finance Industrie

Faible croissance du BPA 2015-2018

0,2 Technologies de l’information 0,1 Matériaux

Energie

Consommation cyclique Forte croissance du BPA 2015-2018

0

30 -0,1 Télécommunications Santé Biens de consommation de base Services aux collectivités

Secteurs pénalisés par la hausse des taux

-0,2 -0,3 -0,4 -0,5

Surpondération Position neutre Sous-pondération

Représente sur l’axe horizontal les anticipations de croissance des bénéfices (2015- 2018 estimées) et sur l’axe vertical la corrélation á long terme de la performance des secteurs avec les changements de taux d’intérêt( 2002- 2016). Source : MSCI, IBES, ABN AMRO Private Banking

10


Stratégie d’investissement et expertise de portefeuille Perspectives d’investissement décembre

Se repositionner sur les valeurs cycliques aux dépens des secteurs sensibles aux taux d’intérêt

Opinion mitigée sur les régions après les élections américaines Nous recommandons d’accroître l’exposition aux marchés

Pour profiter des tendances positives sur les marchés d’ac-

développés américain et européens. Au sein des marchés

tions, les investisseurs devraient se repositionner sur les

émergents (opinion mitigée), nous préférons toujours l’Asie.

valeurs cycliques et les titres moins sensibles aux taux d’inté-

En Asie, nous recommandons d’investir dans les pays

rêt. Ils doivent donc délaisser les segments défensifs, comme

moins sensibles aux taux d’intérêt et moins tributaires des

les télécoms, et investir davantage dans l’industrie. Les indi-

échanges commerciaux. Nous préférons donc la Chine pour

cateurs de ce secteur se redressent, avec à la clef une hausse

sa demande intérieure et son potentiel de relance budgé-

des dépenses d’investissement et des chiffres d’affaires.

taire. Nous sommes moins optimistes à l’égard de Hong Kong et de Singapour, compte tenu de leur sensibilité aux

Outre ce repositionnement sur les valeurs cycliques, nous

taux américains.

sommes récemment devenus optimistes à l’égard du secteur financier. Nous prévoyons que les banques et les

Annemijn Fokkelman

compagnies d’assurance bénéficieront de la hausse des

Responsable globale actions

taux et de la dynamique de croissance, ce qui pourrait soutenir les marges d’exploitation. Les résultats des valeurs de la santé et des technologies de l’information sont également bien orientés à moyen terme. Nous restons pessimistes à l’égard des services aux collectivités. La sensibilité aux taux d’intérêt contribue largement à notre positionnement sectoriel (cf. graphique).

Stratégies d’actions actives Region/ Indice

Stratégie active

PER 2017 anticipé

Actions mondiales

Surpondération

15,1

-Etats-Unis (MSCI US)

Neutre

16,7

-Europe (MSCI Europe)

Neutre

14,0

-Japon (MSCI Japan)

Neutre

14,0

Neutre

12,4

(MSCI World All Countries) Marchés développés

Marchés émergents - Asie (MSCI Asia ex-Japan)

- Amérique latine (MSCI Latin America) Neutre

14,1

- Marchés émergents EMEA

10,0

Neutre

(MSCI Emerging Markets EMEA) Bron: Bloomberg, MSCI. Gegevens per 28 november 2016 Source : Bloomberg, MSCI. Données 28 nov. 2016.

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Profiter du monde connecté Thème actions Les applications mobiles, notamment les plateformes de réseaux sociaux et d’e-commerce, aident de plus en plus les ménages et les entreprises à rester connectés. Elles offrent des opportunités d’investissement à mesure qu’elles étoffent leur offre et étendent leur couverture géographique.

les nouveaux produits et l’expansion de la couverture géographique sont les principaux relais de croissance.

Une offre étoffée En se développant, les plateformes de réseaux sociaux et d’e-commerce grignotent les revenus de nombreux secteurs. Outre leur finalité de départ, elles offrent de plus en plus de

Le monde connecté est de plus en plus mobile. Les jeunes

produits et services payants. Via une application Google, il

sont constamment connectés entre eux, le shopping en ligne

est ainsi possible de commander un taxi, de réserver une

est devenu naturel, de même que pouvoir jouer à des jeux

table, de partager et de régler la note en ligne et de transférer

sur mobile et regarder des vidéos en ligne partout et à tout

des liquidités sur un fonds du marché monétaire offert par la

moment. Les consommateurs ne sont pas les seuls concer-

plateforme chinoise Alibaba.

nés. Les entreprises utilisent de plus en plus le « cloud » ainsi que de nouveaux moyens de collaborer, quel que soit l’en-

Via ce type de services, les grandes plateformes rivalisent

droit. Elles recourent aussi de façon croissante aux réseaux

avec un large éventail d’entreprises, allant des agences de

sociaux et aux plateformes d’e-commerce pour se connecter

voyage aux banques.

aux clients et communiquer avec eux. L’importance des offres mobiles se reflète dans les recettes publicitaires. Au cours des cinq dernières années, la publicité mobile est passée de

36%

moins de 10% à près de 50% des budgets publicitaires en ligne des entreprises, largement au détriment des dépenses consacrées aux moteurs de recherche (cf. graphique page 13.)

Projections de croissance annuelle au cours des prochaines années

Les principales plateformes de réseaux sociaux et d’e-commerce sont au cœur de ce nouvel univers mobile et contribuent de plus en plus aux revenus des activités en ligne. Après l’adoption massive de ces outils par les utilisateurs,

12

Consommation mondiale de données sur appareils mobiles Source : PwC


Stratégie d’investissement et expertise de portefeuille Perspectives d’investissement décembre

Plateformes de réseaux sociaux, vidéos en ligne et e-commerce

35%

Croissance bénéficiaire en 2017 et 2018

Les annonces mobiles dominent la publicité en ligne* % 50

40

Source : ABN AMRO Private Banking, Bloomberg

Une expansion en dehors de leurs marchés domestiques

30

Mobile Recherche Autres Bannière Annonces

20

La croissance de ces plateformes passe également par leur expansion géographique. Alibaba, par exemple, contacte acti-

10

vement des distributeurs allemands afin d’ouvrir des magasins en ligne pour les clients chinois. Les flux de trésorerie très abondants qu’elles génèrent servent aussi à acquérir des

0

2008 2009 2010

2011

2012

2013

2014

acteurs innovants. Alibaba a ainsi récemment fait son entrée

*En pourcentage des budgets publicitaires en ligne des entreprises.

sur le marché d’Asie du Sud-Est en rachetant Lazada, acteur

Sources : IAB, PwC Internet Ad Revenue Report, HY 2016

2015

2016

du commerce électronique. Le sud-africain Naspers rachète aussi à tour de bras des sociétés de divertissement en ligne et est devenu, via ses acquisitions, la 5ème capitalisation des

en puissance sont en outre nombreuses. Une solution d’in-

marchés émergents.

vestissement large, comme un fonds ou un ETF (exchangetraded fund), pourrait donc être le meilleur moyen de profiter

Une croissance bénéficiaire supérieure à la moyenne

de ce nouveau monde connecté. Piet Schimmel Responsable de la recherche thématique

Grâce à ces nouvelles initiatives, les plateformes de réseaux sociaux, de vidéos en ligne et d’e-commerce génèrent une croissance bénéficiaire supérieure à la moyenne, comparé à l’indice MSCI World. Selon nos analyses, les neuf premières plateformes verront leurs résultats croître de plus de 35% par an en 2017 et 2018. Stables depuis deux ans et ayant même récemment baissé, les valorisations de ces entreprises sont raisonnables. Ce type d’entreprise offre donc des opportunités d’investissement intéressantes. L’avenir réservera sans doute des surprises (réglementations relatives à la protection de la vie privée, contrôles de l’Etat). Les petites entreprises innovantes susceptibles de monter

13


Créer de la valeur par d’autres moyens Capital-investissement Le capital-investissement offre une exposition au risque actions, mais n’est pas influencé par le sentiment de marché. Ses performances peuvent être supérieures à celles des actions, pour des risques plus élevés. Cette classe d’actifs est réservée aux investisseurs avertis qui comprennent les rouages de ce marché.

Le levier reste raisonnable Le levier financier intégré dans les opérations de PE n’a pas connu de hausse marquée, malgré le niveau historiquement bas des taux d’intérêt ces dernières années. La part des fonds propres dans les opérations de LBO est d’environ 40% aux Etats-Unis et 50% en Europe. Les gérants restent donc prudents et n’ont pas été influencés par la hausse des

Les montants investis dans le capital-investissement (LBO

liquidités disponibles. Tout cet argent ne sera pas nécessai-

et capital-risque compris) devraient augmenter en 2016,

rement investi, de nouveaux investissements risquant de

mais modérément. D’après le cabinet Preqin, un montant

nuire à l’historique de performance du gérant. La décision

total de 800 milliards USD a été levé en vue d’opérations

d’investir ou non la totalité des liquidités et la capacité à

de capital-investissement mais n’a pas encore été déployé.

monter des investissements sur une période de 4 à 5 ans sont des facteurs clés de la performance des gérants de PE.

Les Etats-Unis continuent de dominer le secteur, avec trois fois plus de nouveaux investissements qu’en Europe.

Dans la conjoncture actuelle, nous privilégions les gérants

La domination des Etats-Unis se reflète dans l’approche

expérimentés qui ont prouvé leur capacité à trouver de

régionale des fonds de private equity (PE) à la recherche de

bonnes sociétés dans lesquelles investir, en s’appuyant

nouveaux investisseurs. Les Etats-Unis représentent plus

sur leur réseau et sur leur expertise pour les rendre encore

de 50% des capitaux levés jusqu’à présent en 2016, l’Eu-

meilleures.

rope environ 25%, le reste se partageant entre l’Asie et le reste du monde.

Des liquidités abondantes La recherche d’entreprises de qualité dans lesquelles investir suscite une vive concurrence. Les gérants qui montent des opérations via leur propre réseau et qui les vendent par des intermédiaires à des acheteurs stratégiques ou par le biais d’une IPO ont plus de chances de réaliser les performances visées. Les gérants capables de créer de la valeur sur leurs investissements sont aussi très demandés. Il est possible de créer de la valeur en transformant un business model, par exemple en améliorant l’efficacité opérationnelle ou en créant de nouvelles opportunités de croissance. La capacité d’une société de PE à ajouter de la valeur à une société constitue la base de la surperformance potentielle d’un investissement de PE par rapport à un portefeuille passif de valeurs cotées.

14

Eric Zuidmeer - Expert capital investissement


Produits d’investissement et de gestion de fortune Perspectives d’investissement décembre

15


Obligations : un contexte défavorable Obligations Les rendements augmentent sous l’effet de la hausse des taux de la Fed et dans la perspective du retour de l’inflation et de la relance budgétaire aux Etats-Unis. Bonne nouvelle, les obligations retrouveront à terme leur statut de valeurs refuges dans les portefeuilles.

Divergence entre l’Europe et les Etats-Unis Les mesures de la Fed entraîneront une hausse des taux tant sur la partie longue que sur la partie courte de la courbe. La situation est différente pour la BCE, la zone euro n’étant pas encore mûre pour une relance budgétaire. D’où une divergence entre les politiques monétaires et des différentiels de taux accrus entre les obligations d’Etat américaines

Le marché obligataire a enregistré une hausse des taux

et celles des pays du cœur de l’Europe (voir graphique).

d’intérêt après la victoire de D. Trump aux élections, ses mesures de relance budgétaire faisant craindre une poussée

Le programme d’achat d’obligations d’entreprises de la

de l’inflation. La hausse rapide des anticipations inflation-

BCE continuera à soutenir les obligations investment grade

nistes a entraîné une remontée des rendements nominaux.

européennes. Nous avons déplacé le centre de gravité du

Les dépenses d’infrastructures étant financées par la dette

portefeuille obligataire sur ce segment en 2016, au vu de

américaine à long terme, la courbe des taux s’est pentifiée.

ses rendements plus élevés et de sa sécurité perçue.

L’ampleur des nouveaux financements nécessaires aux mesures de relance n’est pas encore connue.

Risque politique dans la zone euro

Un pas a également été franchi vers la normalisation des taux d’intérêt. La nouvelle administration américaine et la

Les élections prévues en Europe en 2017 pourraient donner

Fed visent les mêmes objectifs : hausse de la croissance

lieu à un raz-de-marée populiste, comme lors du référendum

et remontée de l’inflation. Les rendements des Treasuries

sur le Brexit et des élections américaines. Nous avons déjà

tirent également à la hausse la partie longue de la courbe

allégé notre exposition aux obligations des pays périphé-

des taux des obligations d’Etat européennes.

riques de la zone euro en 2016 (forte sous-pondération). Si les partis populistes sont plébiscités, les tensions risquent

Augmentation par paliers

d’augmenter et de creuser le fossé entre l’Europe du Nord et du Sud, sur le plan politique comme sur les marchés obligataires. Nous sommes prêts à acheter les obligations

Les rendements devraient augmenter par paliers. Afin de

d‘Etat des pays périphériques si les différences de rende-

protéger notre portefeuille obligataire contre cette hausse,

ment tutoient des niveaux extrêmes.

nous avons réduit sa duration et renforcé l’exposition aux obligations indexées sur l’inflation. Nous attendons d’autres points d’entrée en 2017. Nous rachèterons des obligations d’Etat à moyen et long terme lorsque le taux nominal atteindra nos prévisions ou qu’un pic d’inflation sera atteint.

16


Stratégie d’investissement et expertise de portefeuille Perspectives d’investissement décembre

Protectionnisme américain : un risque pour les marchés émergents

Divergence des rendements des obligations d’Etat après les élections américaines

Unis constitue un autre risque politique. Ce durcissement, conjugué à la vigueur du dollar et à une hausse rapide des taux, pourrait fortement ébranler les économies émergentes. Nous avons liquidé notre position sur les obligations émergentes en novembre et ne reviendrons sur ce marché qu’avec des spreads nettement plus élevés. Le haut rendement pourrait toutefois profiter du programme de relance de D. Trump.

Rendement %

Le choix du protectionnisme commercial par les Etats-

3,5 3,0

Allemagne Etats-Unis

2,5 2,0 1,5 Élections Etats-Unis

1,0

Un motif d’espoir pour les marchés obligataires

0,5 0,0 -0,5

Malgré un contexte défavorable, il existe un motif d’espoir : la normalisation des taux d’intérêt réduira la dépendance de ces marchés à l’égard de la politique monétaire. A terme, les

Nov 2011 Nov 2012 Nov 2013 Nov 2014 Nov 2015 Nov 2016 Source : Bloomberg

obligations devraient donc retrouver leur statut de valeurs refuges dans des portefeuilles diversifiés.

Taux d’intérêts et rendements obligataires (%) 25 Nov. 2016

Mary Pieterse-Bloem Responsable globale obligations

T2 2017

T4 2017

1,00

1,50

Etats-Unis Fed

0,50

3 mois

0,93

1,20

1,60

2 ans

1,14

1,20

1,50

10 ans

2,36

2,60

2,90

0,00

0,00

0,00

3 mois

-0,31

-0,35

-0,35

2 ans

-0,76

-0,70

-0,50

10 ans

0,23

0,50

0,80

Allemagne Refi BCE

Source : ABN AMRO Economisch Bureau

17


Les tendances contrastées Matières premières La hausse des matières premières devrait se poursuivre, mais de façon inégale. Nous restons optimistes pour les cours des métaux de base et du pétrole, mais les perspectives des métaux précieux – de l’or surtout – sont moins positives. La stabilisation des stocks, le relèvement des prévisions de croissance américaine et le rétablissement de l’économie chinoise ont amélioré les perspectives des métaux de base. Il existe toutefois de fortes disparités selon les segments. Soutenu par les bons chiffres de l’économie chinoise et par la perspective d’une hausse des dépenses d’infrastructures aux Etats-Unis, le marché du cuivre bénéficie d’un sentiment favorable. Les perspectives des marchés du zinc et du nickel restent également prometteuses. Les cours de l’aluminium, déjà bas, pourraient toutefois pâtir d’une offre abondante. La demande de métaux devrait bien résister en 2017. Plus généralement, les tendances économiques positives restent des moteurs importants de l’évolution à long terme des métaux de base.

Un pétrole moins sensible aux baisses de production Les cours du pétrole se sont affranchis de leurs niveaux extrêmement bas mais ils pourraient subir des pressions à la baisse, l’accord conclu par les pays de l’OPEP sur une baisse de la production se heurtant à des enjeux politiques. Le rebond du dollar pourrait contribuer à ces pressions. Aux Etats-Unis, la nouvelle administration est favorable à la déréglementation, laquelle devrait profiter plus à l’énergie traditionnelle qu’aux autres segments, tels que les énergies renouvelables (voir graphique). L’industrie du gaz de schiste, en voie de redressement, pourrait également en bénéficier. Les autres incertitudes concernant les Etats-Unis (géopolitiques, politques énergétiques et hausse des taux) pourraient aussi influer sur les cours du pétrole. Nous restons toutefois confiants et tablons, pour 2017, sur un équilibre entre l’offre et la demande et sur un prix moyen de 55 USD le baril.

Des métaux précieux sous pression Les perspectives des métaux précieux se sont dégradées en 2016, du fait du repli de la demande physique en Inde et en Chine. Les cours de l’or devraient rester sous pression, hausse des taux et rebond du dollar obligent. A cela pourrait s’ajouter un autre facteur négatif, la liquidation des positions spéculatives.

18


Etudes économiques du groupe Perspectives d’investissement décembre

Malgré les divergences entre les marchés de matières premières, nous pensons que cette classe d’actifs peut

Prévisions sur les matières premières

continuer à jouer un rôle de diversification dans les porte23 nov. 2016

feuilles, d’autant plus que l’évolution de l’inflation reste incertaine. Hans van Cleef – Economiste senior secteur énergétique

Moy. 2017

Pétrole Brent USD/le baril

49

55

WTI USD/le baril

48

55

Or USD/once

1188

1125

Argent USD/once

16,3

15,4

Platine USD/once

931

863

Palladium USD/once

733

722

Aluminium USD/tonne

1778

1800

Cuivre USD/tonne

5731

5685

Métaux

Source : ABN AMRO Economisch Bureau

19


Hausse du dollar dans les cartes Devises Le marché des changes se repositionne en prévision d’une hausse de la croissance et de l’inflation aux Etats-Unis et en fonction du risque politique en Europe. Le dollar devrait se raffermir, mais les devises émergentes pourraient pâtir de sorties de capitaux. Les marchés financiers semblent tabler sur un rebond de la croissance et de l’inflation aux Etats-Unis, après la victoire de D. Trump aux élections et au regard de la majorité répu-

Un dollar sensible à la hausse des rendements des Treasuries Rendements (%) 2,4

Valeur du dollar 102

Valeur du dollar Rendements des Treasuries à 10 ans

100

2,2

98

2,0

96

blicaine au Sénat et à la Chambre des représentants. Les plus optimistes retiendront la relance budgétaire massive

1,8 94

promise par Trump et sa politique favorable aux entreprises. Les investisseurs, pour leur part, semblent rassurés

1,6

92

malgré le spectre d’un protectionnisme accru et le risque géopolitique, pensant peut-être que la rhétorique électorale

1,4

90

de Trump sur ces questions ne se reflétera pas dans ses choix politiques. Enfin, le marché des changes intègre un

1,2

risque politique accru en Europe, au regard de la montée du

jan 2016

populisme.

88 mar 2016 mai 2016 jul 2016

sept 2016 nov 2016

L’indice du dollar américain mesure la valeur du billet vert par rapport à un panier de monnaies étrangères. Source : Bank of England, Bloomberg

La victoire de Trump donne des ailes au dollar

devrait soutenir le dollar (voir graphique). Selon nous, le billet vert devrait poursuivre son redressement pour franchir la parité avec l’euro et approcher des 115 yens.

Depuis les élections, le dollar s’est raffermi face à la plupart des devises. Nous avons relevé nos prévisions pour le dollar

Dans l’ensemble, les devises émergentes devraient reculer

au regard de l’impact attendu du programme économique

sous l’effet des sorties de capitaux liées à la hausse des

de Trump. Nous tablons désormais sur un net rebond de

rendements américains. Toutefois, la plupart ne devraient

la croissance et de l’inflation américaines (supérieur au

pas enfoncer leurs plus bas de 2015. Le rebond du dollar

rythme tendanciel). De plus, nous pensons que la Fed relè-

s’essoufflera sans doute une fois que les marchés auront

vera ses taux de manière plus agressive que ne l’anticipent

intégré la forte hausse de la croissance et le durcissement

les marchés, puisque nous tablons sur 6 hausses de taux

supplémentaire de la politique monétaire. En 2018, le dollar

au cours des 2 prochaines années quand les marchés de

pourrait reculer si les différentiels de rendement entre les

futures n’en intègrent actuellement que 2 sur la même

Etats-Unis et le reste du monde se réduisent du fait d’un

période.

ralentissement de l’économie américaine ou dans la perspective d’une pause dans les hausses de taux de la Fed.

Le rebond de la croissance et de l’inflation américaines en 2017, conjugué à des rendements nominaux et réels plus

Georgette Boele

élevés aux Etats-Unis que sur les autres grands marchés,

Stratégiste marché des changes et matières premières

20


Etudes économiques du groupe Perspectives d’investissement décembre

Prévisions pour les devises des grands marchés developpés Monnaie

25 nov. 2016

Prévisions pour les principales devises des marchés émergents

ultimo T4 2017

Monnaie

USD/CNH (offshr)

25 nov. 2016

ultimo T4 2017

EUR/USD

1,0605

0,95

6,94

7,15

USD/JPY

112,96

115

USD/INR

68,47

70,50

EUR/JPY

119,79

109

USD/SGD

1,43

1,50

GBP/USD

1,2435

1,20

USD/TWD

31,91

33,00

EUR/GBP

0,8528

0,79

USD/IDR

13.525

13.900

EUR/CHF

1,0737

1,11

USD/RUB

64,68

67,00

AUD/USD

0,7447

0,71

USD/TRY

3,46

3,50

NZD/USD

0,7049

0,66

USD/ZAR

14,15

15,25

USD/CAD

1,3496

1,44

EUR/PLN

4,42

4,30

EUR/SEK

9,7751

9,50

EUR/CZK

27,04

26,50

EUR/NOK

9,0754

8,50

EUR/HUF

309,35

300,00

USD/BRL

3,42

3,70

USD/MXN

20,64

19,00

Source : ABN AMRO Economisch Bureau

21


La normalisation est favorable aux hedge funds

Produits d’investissement et de gestion de fortune Perspectives d’investissement

Hedge funds Les hedge funds ont connu des moments difficiles en 2016, mais la normalisation des marchés devrait leur être favorable. Nous privilégions les stratégies long/short equity, fixed-income et trading.

marché des changes. Des opportunités liées aux émetteurs devraient se présenter dans les secteurs de l’énergie, de l’immobilier et de la santé. Les stratégies long/short fixed-income favorisent généralement les positions longues, si bien que des tensions imprévues sur les marchés peuvent entraî-

Les hedge funds ont peiné en 2016 mais dans l’ensemble,

ner temporairement des performances négatives.

ils ont rebondi pendant l’été. Bien que nos stratégies préférées aient offert une protection contre le risque baissier et n’aient pas reculé autant que le marché, les performances

Stratégies de trading

ont été globalement décevantes. Après une année 2016 difficile, nous pensons que le potentiel de croissance des

Pendant les 6 premières semaines de 2016 et lors du réfé-

hedge funds et leur rôle de diversification restent intacts.

rendum sur le Brexit en juin, les stratégies de trading ont joué pleinement leur rôle de diversification, la principale difficulté

Stratégies actions

étant venue de l’ampleur des rebonds des marchés. Les stratégies de trading sont axées sur les tendances. Une

La capacité des fonds long/short equity à surperformer le

fois qu’une position courte est prise sur une classe d’actifs

marché a été limitée dans les 3 premiers trimestres de 2016.

(actions, obligations, matières premières), le retour à une

Les bouleversements politiques et les politiques monétaires

position longue peut prendre des jours, voire des semaines.

extrêmes ont entraîné de fortes fluctuations de l’appétit pour

Ces ajustements peuvent contrarier l’objectif de diversifi-

le risque et d’importants retournements de tendance, posi-

cation et nuire aux performances. En 2017, les stratégies

tifs et négatifs. Les stratégies long/short equity consistent

de trading profiteront probablement de la normalisation de

à arbitrer les actions « gagnantes » et « perdantes ». Or,

la volatilité des actions et des taux d’intérêt, ainsi que du

en 2016, les actions ont eu un comportement uniforme. A

renchérissement des matières premières.

des corrélations instables s’est ajoutée une faible dispersion des performances. Toutefois, avec le retour à la normale des politiques économiques et donc des marchés d’actions, l’environnement devrait redevenir propice aux stratégies long/short equity diversifiées.

Stratégies fixed-income Les marchés du crédit ont suivi des trajectoires divergentes en 2016. Ce contexte favorable devrait perdurer, surtout au vu du cap fixé par la nouvelle administration américaine. Les divergences entre les banques centrales et entre les politiques budgétaires offrent des opportunités directionnelles (long et short) sur les marchés obligataires comme sur le

22

Wilbert Huizing - Expert produits d’ínvestissement


Immobilier : dans l’attente de jours meilleurs

Stratégie d’investissement et expertise de portefeuille Perspectives d’investissement

Immobilier En 2017, les positions immobilières devraient à nouveau offrir le rendement et la diversification attendus.

Les perspectives varient selon les régions Les perspectives de l’immobilier américain restent relativement satisfaisantes. Les fondamentaux sont solides, la

En 2016 et à l’issue de l’élection américaine, l’immobilier

demande robuste et l’offre relativement limitée. En Europe,

coté a perdu du terrain. La rotation en faveur des valeurs

les taux étant bas, la demande devrait être soutenue. Nous

cycliques et la perspective d’une hausse des taux améri-

prévoyons que l’année sera à nouveau très bonne pour l’im-

cains ont pesé sur la performance mondiale des REITs.

mobilier résidentiel allemand et l’immobilier de bureaux en

Le moral des investisseurs a aussi pâti de la hausse des

France. L’Espagne se redresse aussi et la hausse des loyers

rendements obligataires américains et de la crainte de voir

dans les emplacements de choix devrait être marquée. La

la BCE et la Banque du Japon mener des politiques moins

distribution reste globalement sous pression. En Italie, après

expansionnistes.

une très bonne année 2016, la croissance locative devrait baisser. Malgré une correction au Royaume-Uni, nous

Selon nous, ces inquiétudes vont se dissiper et l’attention

restons prudents.

se recentrera sur les fondamentaux. Ce processus ne sera pas sans heurts compte tenu de la sensibilité de l’immobilier

Les tendances de l’immobilier asiatique restent mitigées. Si

aux taux d’intérêt. Nous prévoyons un relèvement progres-

le Japon devrait être bien orienté, les valorisations austra-

sif des taux aux Etats-Unis, mais ces hausses ne seront pas

liennes paraissent élevées. En Chine, le marché est soutenu

nécessairement synonymes de sous-performance de la

par une politique accommodante, mais nous restons

classe d’actifs. En effet, les fondamentaux de la demande

prudents. A Singapour, les tendances négatives semblent

devraient bénéficier de l’embellie de la croissance. En outre,

toucher un plancher, tandis que Hong Kong reste globale-

l’immobilier constitue un rempart naturel contre l’inflation,

ment mal orienté.

les loyers pouvant être pour la plupart contractuellement indexés sur celle-ci.

Ralph Wessels - Expert immobilier

Les fondamentaux restent solides Les fondamentaux de l’immobilier restent solides. Le rendement du dividende atteint environ 4%, le levier est historiquement bas, les valorisations sont raisonnables et l’offre est limitée sur les grands marchés. L’urbanisation constitue également un moteur à long terme.

23


Performance

Investment Strategy & Portfolio Expertise Perspectives d’investissement décembre

Performance de notre allocation tactique d’actifs comparée à l’allocation stratégique, en %. EUR 22 mai 2003 au 30 nov. 2016* Straté-

USD 2016 YTD (30 nov. 2016)

Tactique Rend. ext. Straté-

gique

22 mai 2003 au 30 nov. 2016*

Tactique Rend. ext. Straté-

gique

2016 YTD (30 nov. 2016)

Tactique Rend. ext. Straté-

gique

Tactique Rend. ext.

gique

Profil 1

72,76

76,36

2,08

1,19

1,13

-0,06

59,37

74,91

9,75

1,15

1,60

0,45

Profil 2

83,35

93,32

5,44

1,95

1,99

0,04

70,16

86,51

9,61

2,05

2,61

0,55

Profil 3

107,96

133,29

12,18

2,39

2,57

0,17

97,91

122,85

12,60

2,72

3,14

0,41

Profil 4

122,76

148,71

11,65

2,95

3,18

0,22

113,65

135,56

10,25

3,57

3,43

-0,13

Profil 5

145,13

180,33

14,36

3,47

3,84

0,36

135,32

163,39

11,93

4,37

4,00

-0,35

Profil 6

157,44

190,49

12,84

3,83

4,12

0,28

148,06

173,29

10,17

4,93

4,39

-0,52

* Les profils 1 et 2 correspondent à l’ancien profil Conservateur, les profils 3 et 4 à l’ancien profil Equilibré et les profils 5 et 6 à l’ancien profil Croissance.

24


Profils d’allocation des actifs

Perspectives d’investissement décembre

Les profils de risque du modèle de portefeuille du Comité d’Investissement Global d’ABN AMRO, en pourcentage, du plus prudent (Profil 1) au plus exposé aux risques de marché (Profil 6). Allocation d’actifs

Profil 1

Classe d’actifs

Stratégique Neutre

Marchés monétaires Marchés des capitaux

Min.

Profil 2 Tactique

Ecart

Max.

Stratégique Neutre

Min.

Tactique

Ecart

Max.

5

0

60

44

39

5

0

70

24

19

90

40

100

51

-39

70

30

85

39

-31

Marchés d’actions

0

0

10

0

0

15

0

30

22

7

Placements alternatifs

5

0

10

5

0

10

0

20

15

5

Fonds de Hedge funds

5

5

0

5

5

0

Immobilier

0

0

0

3

6

3

0

0

4

2

Matières premières Allocation totale

0

100

Allocation d’actifs

100

Profil 3

Classe d’actifs

Stratégique Neutre

Min.

Profil 4 Tactique

Ecart

Max.

5

0

Marchés des capitaux

55

20

Marchés d’actions

30

10

Placements alternatifs

10

0

20

Marchés monétaires

2

100

100

70

Stratégique Neutre

15

10

5

70

30

-25

50

40

10

15

5

10

Min.

Tactique

Ecart

Max.

0

70

7

10

35

10

50

20

55

18

-17

70

60

10

0

30

15

5

Fonds de Hedge funds

5

5

0

5

5

0

Immobilier

3

6

3

3

6

3

Matières premières

2

4

2

2

4

2

Allocation totale

100

Allocation d’actifs Classe d’actifs

100

100

100

Profil 5 Stratégique Neutre

Profil 6 Tactique

Min.

Ecart

Max.

Stratégique Neutre

Tactique Min.

Ecart

Max.

5

0

70

2

-3

5

0

60

2

-3

Marchés des capitaux

15

0

40

7

-8

0

0

25

0

0

Marchés d’actions

70

30

90

76

6

85

40

100

86

1

Placements alternatifs

10

0

30

15

5

10

0

30

12

2

Marchés monétaires

Fonds de Hedge funds

5

5

0

5

5

0

Immobilier

3

6

3

3

3

0

Matières premières

2

4

2

2

4

2

Allocation totale

100

100

100

100

L’allocation tactique des actifs reflète les stratégies actives qui tiennent compte des visions à court et moyen terme et s’écartent de l’allocation stratégique à plus long terme.

25


Contributions

Perspectives d’investissement décembre

ABN AMRO Bank Global Investment Committee Didier Duret

didier.duret@nl.abnamro.com

Chief Investment Officer Private Banking

Gerben Jorritsma

gerben.jorritsma@nl.abnamro.com

Global Head Investment Strategy & Portfolio Expertise

Han de Jong

han.de.jong@nl.abnamro.com

Chief Economist

Olivier Raingeard

olivier.raingeard@fr.abnamro.com

Head Investments Private Clients Neuflize OBC

Bernhard Ebert

bernhard.ebert@de.abnamro.com

Head Discretionary Portfolio Management Bethmann Bank

Rico Fasel

rico.fasel@nl.abnamro.com

Director Product Management Investment Advisory Netherlands

Georgette Boele

georgette.boele@nl.abnamro.com

Coordinator FX & Precious Metals Strategy

Hans van Cleef

hans.van.cleef@nl.abnamro.com

Senior Energy Economist

Roy Teo

roy.teo@sg.abnamro.com

Senior FX Strategist

Etudes économiques du groupe

Stratéggie d’investissement & Expertise du portefeuille Mary Pieterse-Bloem

mary.pieterse-bloem@nl.abnamro.com

Global Head Fixed Income Strategy & Portfolio Management

Roel Barnhoorn

roel.barnhoorn@nl.abnamro.com

Senior Fixed Income Thematic Expert

Willem Bouwman

willem.bouwman@nl.abnamro.com

Fixed Income Portfolio Manager

Chris Huys

chris.huys@nl.abnamro.com

Senior Fixed Income Portfolio Manager

Shanawaz Bhimji

shanawaz.bhimji@nl.abnamro.com

Fixed Income Portfolio Manager

Jasvant Jadoenathmisier

jasvant.jadoenathmisier@nl.abnamro.com

Assistant Fixed Income Portfolio Manager

Carman Wong

carman.wong@hk.abnamro.com

Global Emerging Market Fixed Income Head

Grace M K Lim

grace.m.k.lim@sg.abnamro.com

Senior Fixed Income Analyst

Barbara Cheung

barbara.cheung@hk.abnamro.com

Fixed Income Analyst

Annemijn Fokkelman

annemijn.fokkelman@nl.abnamro.com

Global Head Equity Strategy & Portfolio Management

Maurits Heldring

maurits.heldring@nl.abnamro.com

Equity Research & Advisory Expert

Jaap Rijnders

jaap.rijnders@nl.abnamro.com

Equity Research & Advisory Expert

Ralph Wessels

ralph.wessels@nl.abnamro.com

Equity Research & Advisory Expert

Piet Schimmel

piet.schimmel@nl.abnamro.com

Senior Equity Thematic Expert

Paul van Doorn

paul.van.doorn@nl.abnamro.com

Senior Portfolio Manager Equities

Chris Verzijl

chris.verzijl@@nl.abnamro.com

Portfolio Manager Equities

Martien Schrama

martien.schrama@nl.abnamro.com

Profile Manager

Chew Hwee

chew.hwee.lim@sg.abnamro.com

Head Asia Equity Strategy

Javy Wong

javy.wong@hk.abnamro.com

North Asia Equity Strategist

Produits d’investissement et de gestion de fortune Wilbert Huizing

wilbert.huizing@nl.abnamro.com

Hedge Funds Expert

Eric Zuidmeer

eric.zuidmeer@nl.abnamro.com

Private Equity Specialist

Analyse quantitative et gestion du risque Hans Peters

hans.peters@nl.abnamro.com

Head Investment Risk

Paul Groenewoud

paul.groenewoud@nl.abnamro.com

Quant Risk Specialist

26


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Perspectives d’investissement décembre

applicables dans les différents Etats des Etats-Unis. ABN AMRO Bank N.V. n’est pas non plus un conseiller en placement enregistré au sens de l’U.S. Investment Advisers Act de 1940, tel qu’amendé («Advisers Act» et conjointement avec la Loi de 1934, les «Lois») et au sens des législations applicables dans les différents Etats des Etats-Unis. Sauf exception spécifique aux termes des Lois, les services de courtage ou de conseil en placement fournis par ABN AMRO Bank N.V., y compris (sans s’y limiter) les produits et services décrits dans la présente, ne sont par conséquent pas destinés aux US Persons. Ni le présent document, ni aucune copie de celui-ci ne pourront être envoyés, introduits ou distribués aux EtatsUnis ou à un ressortissant américain («US Person»). Autres juridictions Sans préjudice de ce qui précède, les produits et services décrits dans la présente documentation ne sont pas destinés à être offerts, vendus et/ou distribués dans une juridiction à quiconque pour qui une telle offre, vente et/ou distribution est illégale. Les personnes qui entrent en possession du présent document ou d’une copie de celui-ci sont tenues de s’informer sur les éventuelles restrictions légales applicables à sa distribution ainsi qu’à l’offre, à la vente et/ou à la distribution des produits et services qui y sont décrits et de se conformer auxdites restrictions. ABN AMRO ne saurait être tenue responsable d’un quelconque dommage ou d’une quelconque perte découlant de transactions et/ou services contraires aux restrictions susmentionnées. Décharge relative à l’indicateur de durabilité ABN AMRO Bank N.V. s’assure dans la mesure du possible de la fiabilité des indicateurs. Toutefois, ces informations ne sont pas auditées et peuvent faire l’objet d’amendements. ABN AMRO décline toute responsabilité pour les dommages découlant de l’utilisation (directe ou indirecte) des indicateurs. Les indicateurs ne constituent pas, à eux seuls, une recommandation relative à une société spécifique ni une offre d’achat ou de vente de placements. Il convient de noter que les indicateurs constituent une opinion relative à une période donnée sur la base de différentes considérations de durabilité. L’indicateur de durabilité n’est qu’une indication concernant la durabilité d’une société au sein de son propre secteur. Publications d’entreprise ABN AMRO peut détenir une part importante des actions ou un intérêt financier significatif dans la dette de cette société. ABN AMRO tient actuellement un marché pour les titres de cette société et procède par ailleurs à l’achat et à la vente des titres de cette société en qualité de mandant. ABN AMRO a perçu une rémunération pour ses services de banque d’investissement de la part de cette société ou ses filiales au cours des 12 derniers mois. Toute publication dans la présente fait référence à ABN AMRO et ses filiales, y compris ABN AMRO Incorporated, réglementée aux Etats-Unis par le NYSE, la NASD et la SIPC. Publications personnelles Les informations fournies dans la présente opinion ne sont pas destinées à servir de conseil en placement individuel ou de recommandation d’investissement dans certains produits de placement. L’opinion repose sur les analyses d’ABN AMRO IAC. Les analystes ne détiennent aucun intérêt personnel dans les sociétés évoquées dans la présente publication ; il n’existe, n’a existé et n’existera aucune relation directe ou indirecte entre leur rémunération pour ce travail et les recommandations et opinions spécifiques exprimées dans la présente publication.

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