Nos Par tenaires
ACL Classic
Fondée en 1978
Siège
54 route de Longwy
L-8080 Bertrange
Tél. : + 352 45 00 45
Rédaction ACL
Frank Maas, Julie Odva, Jérémy Zabatta
Contributions rédactionnelles
Lucien Franck, Romain
Heckemanns, Steve Marquis, Michele Zagaria
Photos ACL
Commercialisation publicitaire
Frank Maas
(ACL : +352 45 00 45 6501)
Impression
Imprimerie Centrale S.A.
Conception graphique
Audrey Sasson
Tirage total :
1500 exemplaires
Toute reproduction ou traduction, intégrale ou partielle, est sujette à une autorisation expresse de l’ACL. Certaines données personnelles des membres de l’ACL sont collectées et traitées par l’ACL dans le contexte de l’adhésion du membre au club, de la gestion des adhésions et des services prestés ainsi que pour la facturation, la comptabilité, la gestion de litiges, l’élaboration d’études de marché, le contrôle de qualité des services, la fourniture d’informations commerciales et le respect des lois et règlements applicables à l’ACL dans le cadre de ses activités. Ces données pourront être communiquées aux partenaires de l’ACL, ainsi qu’aux administrations et services publics, en tant que nécessaire pour les finalités ci-dessus. Chaque membre a le droit d’accéder aux données qui le concernent et de les faire rectifier. IC
Mot d u Président
Chers amis,
Alors que nous vivons une période charnière de l’industrie automobile, marquée par la production des véhicules électriques, il y a lieu de réfléchir à l’évolution de notre relation avec l’automobile. L’électrique, avec son efficacité et son caractère novateur, semble offrir une solution moderne de mobilité. Cette avancée technologique n’est rien de moins qu’une transition radicale d’une industrie née il y a quelque 120 ans. Le moteur thermique, qui a fait la grandeur de l’automobile, semble progressivement céder la place à des technologies plus écologiques, entraînant dans son sillage la disparition de certains métiers et savoir-faire liés à l’automobile d’hier.
Cette évolution ne doit toutefois pas nous faire oublier les véhicules classiques, qui ont toujours été et restent bien plus que de simples objets de transport : ils sont des vecteurs d’innovation, d’émotions, de souvenirs et de passion. Chaque voiture ancienne, chaque moteur, chaque ligne de carrosserie raconte une histoire d’un temps révolu, porteurs d’une culture mécanique et artisanale qui demeure éternelle.
Lucien Franck
Président du Comité « Véhicules Historiques »
Comité : Claude Konrath, Ed Goedert, Frank Maas, Goy Feltes, Miriam Eisenmenger, Philippe Streff
Avec l’Automobile Club du Luxembourg, nous avons à cœur de préserver cet héritage précieux et d’encourager le développement de nouvelles initiatives qui permettront aux générations futures de vivre les mêmes émotions et la même admiration pour ces véhicules historiques, que ce soit à travers des expositions, des concours et des randonnées qui, au passage, rendent service à notre beau pays en promouvant son patrimoine historique et culturel.
Nous vous remercions de votre fidélité et nous nous réjouissons de vous retrouver lors de nos événements qui font honneur à la fascinante histoire de l’automobile.
Somm aire
06 08
Rencontres nationales 2025
Rencontres européennes 2025
12
14
ACL Oldtimermaart La classic car expo
20 22
Buggy d’autocross L’AMAL en 2024
27
28
La Fiat 500 L’ACL Classic
ACL Classic Tour
10 24
Entretien avec Gérard Knepper
Entretien avec Nadia Klasen
16 30
Assistance véhicules historiques
Rencontres nationales 2025
01 BSCOC
British Sports Car Owners Club www.bscoc.lu Mai
14 Vespa on Tour Macchina d’Epoca www.macchina-epoca.lu Juin
1921 Saar-Lor-Lux Classique
0203
Steinfort Vintage Cars & Bikes
Vintage Cars & Bikes
Mechanical Freaks Steinfort www.vintage-steinfort.lu
12
ACL Oldtimermaart
ACL Classic www.acl.lu
27
Kiwanis Classic Car Event
24 Classic Day Schëtter
Thierry Schloesser, Pit Streveler et Marc Kolber classicdayschetter@ gmail.com
29 Classic Tour
ACL Classic www.acl.lu
Saar-Lor-Lux Classique www.classique.de
29 Rotary Castle Tour
Rotary Club www.castle-tour.lu
25 Opel HecktrieblerTreffen Club OPEL Hecktriebler Letzbuerg ASBL club-ohl@hotmail.com Juillet 2223 Autojumble LOF www.lof.lu Mars
Kiwanis Club Uelzechtdall www.kiwanis-classiccar-event.lu
15 Macchina on Tour Macchina d’Epoca www.macchina-epoca.lu
1213
Luxembourg Classic
Kooperation Motor Presse Stuttgart + Ed Goedert www.luxembourg-classic.de Septembre
1316 IMS Motor Show www.motorshow.lu Novembre
Rencontres européennes 2025
ASBL Best-Road www.sites.google.com/ site/bouclesdupaysvert
12
ADAC Youngtimer Tour Saarland
ADAC
www.adac-motorsport.de
1213
26
Auto-Moto Classic Metz
Metz auto passion www.metz-auto-passion.fr
2325
SPA Classic
Peter Auto www.peterauto.fr
1618
British Car Day
British Car Day www.britishcarday.org
3001
Swiss Classic World
Swiss Classic World www.swissclassicworld.ch 0608 1719
Grand Prix de l’Age d’Or Dijon
Peter Auto www.peterauto.fr
Le Mans Classic
Juillet Mai
Klassikwelt
Bodensee
Klassikwelt Bodensee www.klassikweltbodensee.de
1722 Rallye des Princesses –Richard Mille
Peter auto www.peterauto.fr
1118
Rallye touristique
Belgique La Flandre
Remaud Mickaël www.baladeenancienne.fr 2630
ADAC Rheinlandfahrt
ADAC Nordrhein e.V www.oldtimerwandernnordrhein.de
Août Juin
AvD Histo Tour 2025
Le Mans Classic www.classic-termine.de 1114 0608
Schwarzwald classic
2123 0104
ADAC Eifelrundfahrt
ADAC
www.oldtimerwandernnordrhein.de
1315 Nürburgring Classic 2025 Nürburgring Classic www.nuerburgringclassic.de
Automobilclub von Deutschland www.avd.de 1416
Schwarzwald classic www.schwarzwaldclassic.de
0507
ADAC Europa Classic
ADAC e.V. München www.adac.de/aec Septembre
Classic Gala Schwetzingen
Classic Gala Schwetzingen www.concours-delegance.de
Octobre
Sachsen Classic
RETRO Promotion GmbH kuh@retropromotion.de
2326 0912
Zoute Family
Rally Knokke
Zoute Grand Prix www.zoutegrandprix.be
Auto e Moto
d’Epoca Bologna
Auto e Moto d’Epoca www.autoemotodepoca.com
ACL Classic Tour
29 mai ‘25
7h30
Itinéraire du 13h00 14h00 8h30
Rendez-vous à Bertrange
18h30 9h00 17h00
Départ de la première voiture
Pause déjeuner à Wemperhardt
Départ de la première voiture
Arrivé des des premières voitures au Parc Hôtel Alvisse à Dommeldange
Briefing Dinner
240 km de passion et d’histoire ...
L’ACL entretient une histoire profondément liée à l’humanité et à la route. Les véhicules, en général, représentent un véritable patrimoine qu’il est essentiel de préserver et d’honorer.
Le Classic Tour 2024 a rassemblé des passionnés de voitures anciennes et de véhicules d’exception, dont l’objectif est de promouvoir et valoriser cette passion. Cette année, pas moins de 144 équipages, soit environ 300 participants, ont pris la route de Bertrange dès 9 h 01, en direction de Lieler, pour un parcours d’environ 123 km. Une pause déjeuner sous un soleil de plomb a permis aux participants de se ressourcer et d’échanger entre passionnés.
L’après-midi, un parcours de 114 km a conduit les équipages à travers Urspelt, Seltz et Medernach, avant de se conclure au Parc Hotel Alvisse. La journée s’est terminée par un walking dinner en compagnie de l’équipe VH, organisatrice du rallye, où les participants ont pu débriefer et rencontrer Miriam Eisenmenger, la nouvelle directrice de l’ACL.
Comme chaque année, un questionnaire a été proposé, permettant de désigner le gagnant du rallye autrement que par la vitesse. Cette fois-ci, c’est l’équipage de la plus ancienne voiture, une AMILCAR M2 Spécial de 1932, qui a remporté le trophée, ayant répondu correctement au maximum de questions.
Le circuit, élaboré par Ed Goedert, reste chaque année un secret bien gardé jusqu’au jour J. Comme à l’accoutumée, les paysages somptueux traversés ont enchanté les participants, l’un d’eux ayant d’ailleurs témoigné : « Merci pour ce tour et sa superbe organisation. Magnifique parcours et excellent «catering». Je me suis bien amusé, même sans copilote/navigateur, qui malheureusement a eu un empêchement de dernière minute. »
Toute l’équipe de l’ACL a accueilli les participants avec plaisir et les attend avec autant d’enthousiasme et de bonne humeur pour la prochaine édition, prévue le 29 mai 2025.
ACL Oldtimermaar t
Où? 12 avr il ‘25 Programme du
ACL Bertrange
Quand?
Pour qui?
Samedi 12 avril de 11h à 16h30
L’ACL Oldtimermaart permet aux membres d’acheter ou vendre des oldtimers (+20 ans) avec les conseils d’experts sur place.
Le rendez-vous des collectionneurs
Un événement incontournable pour les amateurs de véhicules de collection.
Le Oldtimermaart a une fois de plus ouvert ses portes, marquant sa quatrième édition avec un engouement croissant pour ce marché dédié aux véhicules historiques. Cet événement attire un public toujours plus diversifié, désireux de découvrir et d’échanger autour de ces trésors mécaniques.
Organisé par l’ACL, le Oldtimermaart est une plateforme idéale pour les passionnés de voitures anciennes souhaitant acheter ou vendre sans intermédiaire, garantissant ainsi une transaction sécurisée et sans frais supplémentaires. Les collectionneurs, qu’ils soient néophytes ou experts, se sont réunis sur le site de l’ACL à Bertrange, créant un espace propice aux rencontres, aux échanges d’idées et à la conclusion de ventes fructueuses. Plusieurs véhicules ont d’ailleurs changé de mains lors de cette journée, promettant à leurs nouveaux propriétaires de belles aventures à venir.
Le 28 septembre 2024, les experts de l’ACL étaient présents pour répondre
aux nombreuses questions des visiteurs, facilitant ainsi les interactions entre vendeurs et acheteurs potentiels. Leur expertise a également permis d’offrir des conseils précieux aux participants, renforçant l’esprit de communauté autour de cette passion commune. Des food trucks étaient présents afin de régaler les papilles des visiteurs en plus de ravir leurs yeux.
L’ACL continue d’accompagner ses membres en leur proposant des services de contrôle et d’évaluation de leurs véhicules, disponibles sur rendez-vous au Diagnostic Center à Bertrange. Cette année, plus de 1500 passionnés se sont déplacés pour l’événement, tandis que des centaines d’autres ont suivi les deux sessions en direct sur Facebook, témoignant de l’importance croissante de cet événement dans le monde des voitures de collection.
L’ACL se réjouit déjà de préparer la prochaine édition, prévue pour le 12 avril 2025 et invite tous les amateurs, qu’ils soient acheteurs, vendeurs ou simplement curieux, à se joindre à cet événement incontournable.
Datsun 100A
Lancia Aprilia Sport 1937
La classic car expo
PAR JULIE ODVA
Pour sa deuxième édition, la Classic Car Expo, en partenariat avec le City Concorde Lifestyle Center de Bertrange, a présenté 17 véhicules pour le plus grand plaisir des passionnés de voitures de collection.
Pendant 10 jours, cet événement a été l’occasion idéale d’admirer une variété de voitures anciennes de toutes époques ! Parmi les modèles exposés, on retrouvait notamment une Lancia Aprilia Sport Zagato de 1937, une Mercedes 220 Cabriolet de 1952, une Ford Anglia de 1966, une MG B V8 de 1973 ou encore une Aston Martin DBS V8 de 1970.
Cet événement a su séduire petits et grands, offrant aux enfants, parents et grandsparents une véritable plongée dans les souvenirs et l’histoire automobile.
L’ACL était également présent avec son Ford Transit, prêt à répondre aux nombreuses questions des amateurs et à présenter les différents services proposés à ses membres.
L’exposition a une nouvelle fois rencontré un franc succès cette année.
« Je voulais quelque chose de plus original »
PAR FRANK MAAS ET JULIE ODVA
Passionné par les voitures classiques depuis des décennies, Gérard Knepper nous partage son parcours et ses expériences avec des véhicules d’exception, de sa première Fiat Dino Spider de 1967 à son Alvis 12/70 Special de 1938.
Monsieur Knepper, quelle a été votre inspiration pour vous intéresser aux voitures classiques ?
Ma première voiture classique était une Fiat Dino Spider de 1967, achetée en 1979. À l’époque, elle n’était pas encore considérée comme une véritable voiture de collection. Je voulais une voiture chic, un peu différente de celles que tout le monde possédait. Cela m’a permis de rencontrer d’autres passionnés, et tout a commencé ainsi. Pour l’anecdote, dans notre village, il y avait un garage Simca et tout le monde roulait en Simca. Moi, je voulais quelque chose de plus original ! Je ne me suis jamais limité à une marque spécifique, mais plutôt aux véhicules qui me plaisaient, avec une préférence marquée pour l’esthétique.
Aujourd’hui, je roule régulièrement dans des voitures provenant de différentes décennies. Comparer des voitures des années 30, 60, 70 ou 80 et observer leur évolution est fascinant. Personnellement, j’ai un désir de revenir aux racines, de revivre les sensations des voitures anciennes. Ma plus ancienne voiture, une véritable pièce de collection, date de 1913.
Aujourd’hui, vous nous présentez une sportive d’avant-guerre… Il s’agit d’une Alvis 12/70 Special de 1938, équipée d’un moteur 4 cylindres de 2 litres à course longue. Cette configuration permet de bénéficier d’un couple important dès les bas régimes. À l’origine, ce moteur était muni d’un carburateur SU, mais celui-ci a été modifié pour adopter deux carburateurs et des soupapes de plus grand diamètre. Le taux de compression a
également été légèrement augmenté, ce qui porte la puissance à 95 chevaux. Le seul regret que j’ai concerne la culasse, qui est à contre-courant plutôt qu’à flux transversal.
Concernant la partie cycle, l’Alvis est équipée d’essieux rigides et de freins à tambour, à l’avant comme à l’arrière. Toutefois, les freins actionnés par tiges ont été remplacés par des éléments hydrauliques pour des raisons de sécurité. Aujourd’hui, l’Alvis freine si efficacement que l’on peut la comparer à une voiture moderne sans ABS. L’anticipation des freinages, souvent nécessaire sur les voitures d’avant-guerre, n’est plus un impératif avec cette Alvis. Côté consommation, en roulant à vitesse modérée, elle consomme environ 9 litres aux 100 km, ce qui est tout à fait raisonnable pour une voiture conçue il y a 86 ans. Il faut savoir que l’Alvis 12/70 était proposée en plusieurs carrosseries, dont un cabriolet et une limousine. Cette version « Special » a été construite par un spécialiste de la marque, l’anglais Chris Comptom, et arbore une carrosserie ultra-légère, pensée pour les performances. Autre particularité, la boîte synchronisée, ce qui était assez rare à l’époque et qui apporte un confort de conduite bien supérieur, surtout dans le trafic.
Pour nos lecteurs, pouvez-vous expliquer ce qu’est une voiture dite « Special » ?
Un « Special » désigne une voiture dont la mécanique ou la carrosserie a été modifiée pour la rendre plus légère et plus performante. Par exemple, lorsqu’une limousine avait une carrosserie en très mauvais état, il n’était parfois plus économiquement viable de
SCANNER POUR VOIR ET ÉCOUTER L’ALVIS 12/70 !
la restaurer. On réutilisait alors la mécanique pour créer une voiture de sport ou de course avec une carrosserie simplifiée et allégée. Ces modèles étaient souvent des pièces uniques.
Pourquoi avoir choisi une voiture d’avant-guerre, et pourquoi celle-ci en particulier ?
Au départ, je cherchais une Riley, une marque que j’apprécie pour sa mécanique. Mais finalement, je ne regrette pas du tout d’avoir choisi cette Alvis, qui s’est révélée être d’une fiabilité exceptionnelle. Même s’il existe des modèles à six cylindres avec des moteurs plus puissants, j’ai un faible pour ce moteur à quatre cylindres. Il est plus léger, ce qui permet de disposer d’un châssis plus court et d’un empattement réduit, offrant ainsi une maniabilité bien supérieure. J’ai roulé quotidiennement avec pendant plusieurs années, et en 15 ans de possession, j’ai parcouru plus de 45 000 km, soit environ 3 000 km par an en moyenne.
Beaucoup d’amateurs de véhicules classiques craignent que les voitures de sport des années 30 soient fragiles, mais ce n’est absolument pas le cas. Ces voitures sont robustes et de très bonne qualité. Cette Alvis a été conçue à une époque où les routes étaient de bien moins bonne
qualité qu’aujourd’hui. Cela dit, la suspension est extrêmement dure et il n’y a pas beaucoup de place pour le rangement.
Revenir à des voitures d’avant-guerre, c’est vivre une expérience totalement décalée, même par rapport à des voitures classiques plus récentes. Et c’est précisément ce qui me plaît. De plus, c’est un véhicule qui attire la sympathie des autres conducteurs sur la route.
Un mot sur l’histoire de la marque Alvis ?
C’était une marque anglaise qui se distinguait par ses modèles haut de gamme. Elle se positionnait juste en dessous de Bentley. Les prix étaient donc assez élevés, surtout par rapport aux marques comme MG, Triumph, ou les marques françaises.
C’est pourquoi les Alvis étaient relativement rares au Luxembourg à l’époque. Cependant, on en trouve maintenant quelques-unes dans le pays, et un club dédié à la marque existe même en Angleterre.
Beaucoup
de passionnés de véhicules
classiques n’auront probablement jamais l’occasion d’essayer une voiture de sport d’avant-guerre. Pouvez-vous nous décrire les sensations au volant ?
C’est absolument génial ! Même si elle n’est pas aussi rapide qu’une voiture sportive moderne, on a l’impression de rouler beaucoup plus vite que les autres (rire).
« C’est un véritable bonheur pour un amateur de conduite sportive. »
Avec un poids de 780 kg, un moteur en pleine forme, des freins efficaces, et des pneus « Blockley » qui adhèrent parfaitement à la route, c’est un véritable bonheur pour un amateur de conduite sportive. Et tout cela sans dépasser les limites de vitesse ! Grâce à la suspension très dure, il n’y a pratiquement aucun roulis dans les virages, ce qui amplifie encore le plaisir de conduite.
Cette voiture procure des sensations extraordinaires, surtout sur les petites routes de campagne.
Participez-vous à des courses avec cette voiture ?
Je prends part à des événements comme le « Vintage Revival Montlhéry » ou le « Grand Prix Rétro d’Yvois » à Carignan.
Ce sont des démonstrations non chronométrées, sur des parcours fermés, où aucun classement n’est établi. Mais cela reste extrêmement agréable, car ces événements sont organisés dans un cadre sécurisé. L’Alvis se comporte à merveille sur le circuit de Carignan, un tracé sinueux où le couple du moteur et l’agilité de cette « Special » font des merveilles. L’ACL Classic vous remercie pour toutes ces précisions.
Buggy d’autocross
Une légende du spor t auto luxembourgeois
PAR ROMAIN HECKEMANNS
L’histoire commence lorsqu’à l’âge de 18 ans, Marc Pannacci a anéanti la Coccinelle VW 1 200 cm3 de sa mère suite à un tonneau survenu lors d’une virée avec un ami sur son « circuit personnel ».
Bien qu’à l’époque ce véhicule n’était pas encore équipé de ceintures de sécurité, les deux occupants s’en sont sortis avec une
bonne frayeur. Seuls le plancher, le moteur, les essieux et la boîte de vitesses de la Coccinelle ont pu être récupérés. Lors d’une conversation animée, les participants ont évoqué l’autocross, et Marc Pannacci a alors décidé de construire un buggy autocross avec les pièces de sa voiture accidentée pour participer à la course de Burgronn à Esch-sur-Alzette en 1974.
À cette époque, Marc était déjà étudiant en ingénierie automobile à l’université de Karlsruhe. Il avait effectué deux stages à l’ARBED et entretenait ainsi de bons contacts avec les responsables du centre de formation « Léierbud ». C’est dans cet atelier qu’il a livré les pièces de sa Coccinelle; les apprentis de 17 et 18 ans (en soudure et électricité, notamment)
© Henri Leyder
ont été ravis de pouvoir échapper au programme scolaire normal pour se consacrer à un nouveau défi passionnant : construire un buggy autocross.
La carrosserie a également été conçue à l’ARBED-Léierbud. Une fois terminé, le véhicule a été peint en jaune vif, la couleur de sécurité prescrite à l’ARBED, où elle était disponible en grande quantité. Désormais propriété de l’ARBED, qui avait payé à Marc Pannacci les pièces fournies, ce dernier a dû demander à la direction la permission de piloter le buggy lors de la compétition d’autocross organisée le 15 août 1974.
Une simple formalité, car la licence n’étant pas obligatoire à l’époque. Avec leurs buggys construits par des professionnels et équipés de moteurs Renault Gordini de 1 500 cc, les participants français de la catégorie de Marc étaient nettement mieux lotis que lui puisqu’ils disposaient de 130 CV, contre 34 CV. Il a tout de même réussi l’exploit de remporter le départ de la première manche ; un peu surpris, il a brièvement guetté ses poursuivants et n’a pas prêté attention au tracé de la course : il a heurté une pierre et fait un tonneau. Le véhicule a été remis sur ses roues en un rien de temps et la course a repris. Marc est monté sur la troisième marche du podium et a également terminé troisième de la deuxième course.
Ce fut son unique engagement dans le sport automobile. Le buggy a été exposé dans l’atelier d’apprentissage d’ARBED Belval jusqu’à sa fermeture en 1980. Il a ensuite été transféré chez Pannacci à Bissen, mais le moteur d’origine, son cadre de protection et le siège baquet Corbeau avaient disparu.
À l’occasion du « 20 Joër Lëtzebuerger
Autocross / 15 Joër FLSATT (Fédération Luxembourgeoise du Sport Automobile Tout-Terrain) » organisé en octobre 1994 au Däichhal à Ettelbruck, le buggy (sans moteur) fut à nouveau ressorti et montré au public. Notons que des recherches ultérieures ont par la suite révélé que des courses autocross avaient déjà eu lieu à Brouch et à Bigonville en 1972 : la FLSATT avait célébré une mauvaise date.
Le véhicule de course a ensuite été relégué dans la remise de son propriétaire pendant près de deux décennies.
En 2022, il a été de nouveau exposé à Munsbach à l’occasion du 50e anniversaire de l’autocross luxembourgeois. C’est à ce moment-là qu’a germé l’idée de le faire revivre. Un moteur de 1 300 cm3 a été trouvé au Luxembourg, les pièces mécaniques ont été réparées et le buggy a finalement été remis en état de marche. Pendant les travaux, on a veillé à préserver le caractère
historique du véhicule. Il a toutefois fallu construire une nouvelle cage de protection pour le moteur.
Lors de la course autocross organisée début août 2024 à Hellange, le buggy ressuscité a été piloté devant le public et le 10 du même mois, soit cinquante ans après sa première participation à une course, il a également roulé quelques instants à Esch-Burgronn.
Aujourd’hui, on peut admirer ce véhicule historique, témoin de l’autocross autrefois florissant au Luxembourg, au FerroForum installé dans l’ancienne usine sidérurgique d’ARBED Esch-Schifflange.
© Catalogue ARBED
Pour plus d’infos rendez-vous sur www.amal.lu
L’AMAL en 2024
PAR STEVE MARQUIS
L’AMAL, Les anciennes motos au Luxembourg, et ses membres étaient de nouveau très actifs lors de la saison estivale de 2024. Des activités intéressantes, des balades chouettes ainsi que des excursions et tours à destination de quelques événements phares du monde de l’ancienne moto ; le club a le vent dans la poupe et attire de plus en plus de membres désireux de participer à nos activités.
L’association était présente et active lors des événements comme le LOF Autojumble à Kirchberg, au Bikers Classic à Spa Francorchamps, à la Bourse de Marche-enFamenne, à la World Ducati Week à Misano, à la première édition du Youth goes Vintage au Lycée Belval, au Vintage Cars & Bikes à Steinfort ou au 50Kubik Treffen à Beckerich, pour n’en citer que quelques-uns.
Beaucoup de nos membres ont aussi participé à des rallyes internationaux comme le Liège-Nancy-Liège en Belgique, le Seeker Raid 2000 en Bosnie et au Monténégro, le Tour de Vieux Clous au Pas-de-Calais, le Tour de Provence en Provence ou encore l’Arbre à Cames près de Dinant pour le jour de la Fête Nationale de la Belgique.
Mais le plus gros succès de l’année était de nouveau le Tour de Luxembourg pour motos anciennes, l’événement phare de l’AMAL. Si l’édition 2023 était déjà couronnée d’un succès remarquable, l’édition 2024 a battu tous les records avec 84 participants venus des quatre coins de l’Europe pour participer à trois jours de balades sur des parcours soigneusement tracés sur les plus belles routes du Luxembourg. L’ambiance était chaleureuse et les participants étrangers étaient enthousiastes de l’organisation et promettaient de revenir et ramener leurs amis pour l’édition de 2025. Celle-ci se tiendra du 20 au 22 juin 2025 au Camping Fuussekaul à Heiderscheid. Marquez donc vos calendriers. Mais le Tour de Luxembourg ne restera pas le seul événement organisé par l’AMAL en 2025.
Garage Wagner, retour sur la « Wagenfabrik »
Au Luxembourg comme ailleurs, l’industrie automobile a sculpté le paysage de certaines rues. C’est le cas de la rue de Stavelot à Diekirch et de cette façade arborant une large enseigne « J.Wagner ». Rencontre avec Nadia Klasen, qui a remis en lumière l’histoire de l’un des premiers garagistes du pays.
PAR FRANK MAAS ET JULIE ODVA
La façade du Conservatoire national de véhicules historiques (CNVH) arbore cette large enseigne « J.Wagner ». Pouvez-vous nous en dire plus ?
Nadia Klasen : Mes recherches, entamées en 2023 en collaboration avec le CNVH, visent à transformer ces résultats en une exposition permanente. Celle-ci ne se limitera pas uniquement au garage, mais mettra également en lumière l’histoire de la famille Wagner liée à ce bâtiment. J’ai reconstitué l’histoire de cette famille, ainsi que leur arbre généalogique, de manière chronologique, en commençant par la dernière propriétaire du garage, Madame Valentine Wagner-Meris, jusqu’aux débuts de l’histoire avec Jean-Pierre Wagner. Ce dernier, originaire de Zittig, assista au mariage de son fils le 13 février 1737, ce qui constitue la première preuve écrite de la présence de la famille Wagner à Diekirch.
L’histoire automobile de cette famille commence réellement 150 ans plus tard, lorsque Jean Wagner Senior a commencé à construire des calèches… Oui, c’est exact. Il a fondé la « Wagenfabrik Jean Wagner » en 1871. À partir de cette date, j’ai essayé de reconstituer l’histoire de l’entreprise, ce qui s’est avéré compliqué, car les archives de la famille et de la société ont été en partie détruites pendant la Seconde Guerre mondiale. Néanmoins,
j’ai pu rassembler des informations grâce à la commune de Diekirch, aux archives nationales et à la bibliothèque nationale, où l’on trouve encore des journaux de cette époque. Avant 1900, il y avait peu d’informations, à part quelques annonces ou photos de la fabrication de calèches. On trouve quelques indications en France, car Jean Wagner y a fait son apprentissage en 1860, avant de revenir dans son pays onze ans plus tard. Toutefois, avec la disparition des fabricants de calèches, il est difficile de retrouver des renseignements précis.
Comment Jean Wagner s’est-il adapté à la disparition des calèches et à l’évolution technologique balbutiante de l’automobile? Jean Wagner s’est intéressé aux avancées techniques et a su opérer la transition vers le XXe siècle en se tournant vers les cycles motorisés. À titre d’exemple, il a demandé une autorisation pour un moteur thermique après qu’un engin à vapeur eut refusé de fonctionner. À l’époque, avoir un moteur thermique n’était pas évident. D’après les documents, il n’y avait même pas de nom officiel en français, et on l’appelait « moteur à benzine » ! Cela illustre bien l’esprit novateur de Jean Wagner.
Il se dit que Jean Wagner a d’ailleurs rencontré Carl Benz, un personnage clé de l’histoire automobile. Est-ce vrai ?
En 1900, Jean Wagner a fait la connaissance de Karl Benz lors de l’exposition universelle à Paris. Ce dernier souhaitait que sa fille apprenne le français, et il a été décidé de l’inscrire dans un pensionnat à Diekirch. En 1910, trois fils de Jean Wagner ont repris l’entreprise. Quelques années plus tard, deux d’entre eux ont cédé leurs parts, et c’est Jean Wagner Junior qui a pris les rênes du garage. Bien qu’il soit souvent dit que le premier garage Wagner à Luxembourg-Ville a ouvert en 1959, les documents montrent qu’un premier magasin avec une exposition pour les marques Delage et Benz existait déjà en 1920 sur la place de Paris. Un autre fait intéressant concernant l’histoire automobile au Luxembourg est que Jean Wagner Senior
Jean Wagner s’est d’abord lancé dans la fabrication de calèches avant de s’intéresser aux cycles motorisés.
a ouvert, vers 1906, le premier garage Benz hors d’Allemagne. Selon les archives de Stuttgart, cela a été acté en 1912.
Le bâtiment qui a abrité le garage Wagner à Diekirch ne laisse pas insensible. Que pouvez-vous nous en dire ?
Le bâtiment situé rue de Stavelot à Diekirch, où se trouve actuellement le musée, a été construit par Jean Wagner Junior à partir de 1919. Un autre garage occupait cet emplacement auparavant, et il était très différent de la construction que nous connaissons aujourd’hui. La particularité du bâtiment actuel réside dans sa façade de style « art nouveau », qui était en plein essor au début des années 1920. Sa structure
La « Wagenfabrik Jean Wagner » a été fondée en 1871 et sa façade est toujours visible à Diekirch.
métallique, peu répandue à l’époque, rendait ce bâtiment atypique, surtout pour le nord du pays, encore très peu industrialisé à cette époque. De nombreuses personnes faisaient le déplacement pour admirer cet édifice. La construction métallique n’existe plus aujourd’hui, car le garage a dû être partiellement reconstruit après la Seconde Guerre mondiale. Heureusement, la façade de style art nouveau a été préservée.
Pour terminer, parlez-nous de Valentine Wagner-Meris, devenue une figure féminine dans l’histoire entrepreneuriale du pays… Tout à fait. Lorsque Jean Wagner Junior a rencontré des problèmes de santé vers 1938, c’est une de ses trois filles, Valentine
(qui épousera en 1938 un certain René Meris), qui prit les rênes de l’entreprise, même si cela n’a été officialisé qu’en 1972. Il est important de se replonger dans le contexte de l’époque, où il était quasi inimaginable qu’une femme dirige une activité automobile! Grâce à son leadership, le garage a pu s’agrandir de manière significative, contribuant à la réussite de l’entreprise familiale mais également à l’essor de la marque Mercedes au GrandDuché, notamment avec le développement, à Luxembourg-Ville, du « garage Meris », dont les plus anciens de vos lecteurs se souviennent sans doute. L’épopée MerisWagner prendra fin en 1997 lorsque la famille revendit ses parts.
Voyage temporel en Fiat 500
PAR MICHELE ZAGARIA
Le monde des voitures historiques fascine par sa capacité à raviver des souvenirs d’antan et à créer des liens entre passionnés.
L’histoire du Club des passionnés de voitures historiques est d’ailleurs indissociable d’une voiture légendaire : la Fiat 500.
Le lancement du club a eu lieu à Bertrange. Le président de l’époque, Vito Silvestri, avait envoyé des invitations aux propriétaires de Fiat 500 qu’il avait pu recenser, et la réponse fut phénoménale : plus de 40 personnes étaient présentes lors de la première rencontre en 1996 ! Depuis ce jour, la fondation d’un club n’était qu’une formalité.
Le club a finalement été fondé en 1997 et est devenu un point de rassemblement pour tous les amateurs de Fiat 500 et dérivées.
En tant que président, Vito a eu le privilège de guider le club dans son développement et ses activités depuis des décennies.
Le club organise plusieurs événements tout au long de l’année. Les rassemblements sont principalement basés sur des sorties en voiture, des balades et des concentrations, souvent accompagnées de repas
conviviaux. Organisées chaque année, des sorties traditionnelles, comme la randonnée en mai et le rallye surprise en septembre, où les participants suivent un parcours parsemé d’énigmes, toujours autour de la Fiat 500. Ces événements sont devenus incontournables et attirent un grand nombre de membres de toutes tranches d’âge qui se composent de passionnés venant du Luxembourg et des pays frontaliers.
La solidarité est une des valeurs fondamentales du club. Tous passionnés, cela se traduit par une véritable entraide qui rend l’ambiance du club unique. Il n’est pas rare qu’un membre aide un autre à faire redémarrer une Fiat 500 qui aurait connu quelques difficultés. Vito peut aussi compter sur un comité très actif qui permet d’assurer depuis des années. Le club a fêté son 20e anniversaire en 2017, et à cette occasion, le club a organisé la « Road to Garlenda » dans laquelle un groupe important de voitures et personnes se sont rendus à un événement en Italie rassemblant plus de 1 500 voitures venues du monde entier. Un moment inoubliable.
La Fiat 500, avec son design intemporel et sa robustesse, a traversé les époques et reste un symbole de l’histoire automobile. Aujourd’hui, elle incarne bien plus qu’une simple voiture : elle est un mythe, un lien entre les générations et un moteur d’émotions partagées. Que ce soit lors des balades, des rassemblements ou des réparations improvisées, chaque moment passé avec cette voiture est un retour aux racines et une occasion de célébrer la passion de l’automobile historique.
Les éléments clés de l’ACL Classic
Passionné par les véhicules anciens, que ce soit des voitures ou des motos ? L’ACL
Classic est là pour vous ! De mai à octobre, notre Diagnostic Center, en partenariat avec la Société Nationale de Contrôle Technique (SNCT), propose un contrôle technique spécialement adapté à vos bijoux de collection.
Si votre véhicule a plus de 20 ans, il doit passer un contrôle technique annuel. Mais si vous êtes l’heureux propriétaire d’un véhicule historique, vous bénéficiez d’un avantage : une visite tous les deux ans seulement ! L’ACL Diagnostic Center s’occupe de tout pour que vos anciennes gloires continuent de rouler en toute sécurité.
Statut véhicule historique
Votre véhicule approche les 30 ans ? Félicitations, il est temps de lui offrir le prestigieux statut de « Véhicule Historique ». Ce label ne se contente pas de donner un cachet à votre auto, il vous permet aussi de bénéficier d’un contrôle technique tous les deux ans au lieu d’un an.
L’ACL Diagnostic Center vous accompagne à chaque étape de cette démarche importante. Nous réalisons une expertise complète de votre voiture, vérifions sa conformité, et entamons le dossier de classification historique, qui sera validé par la SNCA. Apportez simplement tous les documents en votre possession, et laissez-nous faire le reste. Les services de l’ACL Diagnostic Center sont ouverts à tous,
Rétro-évaluation
Quand il s’agit d’un véhicule de collection, une évaluation précise est indispensable pour refléter toute la valeur de ce joyau sur roues. Que vous envisagiez de vendre, d’acheter, ou simplement d’en savoir plus sur votre véhicule, l’ACL Diagnostic Center vous propose une rétro-évaluation professionnelle en collaboration avec un expert externe.
Nous examinons minutieusement votre voiture pour déterminer sa valeur exacte. À l’issue de l’analyse, vous recevrez un dossier complet avec une estimation claire et précise.
Test Oldtimer
Pour garantir que votre vieille dame de la route reste en parfait état, l’ACL Diagnostic Center propose un Test Oldtimer approfondi. Ce contrôle couvre chaque aspect de votre voiture ancienne, afin de vous assurer que tout fonctionne à la perfection.
+352 450045-6007 / dc1@acl.lu
Alors, que vous soyez collectionneur, passionné, ou simplement curieux, chaque véhicule historique a une histoire à raconter. Une histoire qui résonne avec les souvenirs de chacun, et qui continue de tracer sa route à travers les générations. Roulez dans le passé, pour vivre le présent autrement.
U n e assistance dédiée aux Oldtimers
Assistance Luxembourg : 55 €*
Cette assistance est disponible en uniquement combinaison avec la carte de membre «Luxembourg» ou «Europe» de l’ACL.
Elle comporte les prestations suivantes :
Sur le territoire luxembourgeois
1 dépannage/remorquage gratuit par an
1 transport du véhicule par an avec une remise de 50% du tarif officiel
Pour plus d’informations, rendez-vous sur acl.lu ou appelez le +352 45 00 45.
Assistance jusqu’à 150km : 126 €*
Cette assistance est disponible dans un rayon de 150 km au-delà des frontières luxembourgeoises, en combinaison avec la carte de membre «Europe» de l’ACL. Elle comporte les prestations suivantes en plus de l’ensemble des prestations de l’Assistance au Luxembourg :
1 dépannage/remorquage gratuit par an et 1 transport de véhicule par an dans la zone des 150 km (avec une remise de 20% sur le tarif officiel)
1 transport du véhicule par an dans la zone des 150 km (avec une remise de 20% sur le tarif officiel)
Voiture de remplacement gratuitement disponible 1 x par an pendant max. 3 jours ouvrables (samedi inclu) en cas de panne ou accident, dans un rayon de 150 km.
*Pour membres possédant des voitures ou motos historiques de plus de 20 ans (≤ 3,5 tonnes).
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