La Sentinelle Février 2017 - n° 02
Sécurité
Pas uniquement en cas d'urgence
Périodique mensuel de la Centrale Générale du Personnel Militaire. Éditeur responsable : Yves Huwart - Bureau de dépôt : Bruxelles X - P109013
le syndicat militaire
Avant-propos
Plutôt une implantation larvée qu’une prise de décision politique AVANT-PROPOS PAR YVES HUWART | SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
Depuis sa prise de fonction, nous avons entendu le ministre Steven Vandeput dire régulièrement : pas d’anticipation sur des décisions devant encore être ratifiées au sein du gouvernement. Après avoir attendu longtemps pour la Vision stratégique, l’attente pour le plan d’implantation et celui de l’infrastructure est entretemps devenue aussi pesante. Tant que ces plans ne sont pas connus, rien ne changerait. Sur le terrain, nous constatons toutefois le contraire. Fin juin 2016, nous prenions connaissance d’une Vision stratégique reprenant les lignes directrices du devenir de la Défense à l’aube de 2030. Dans le dernier et huitième chapitre de la Vision stratégique, il est question des Next steps. « La vision et la perspective sont claires. Les fondements sont présents. Le travail peut commencer », y est-il repris littéralement. Un peu plus loin, nous lisons : « Par ailleurs, un plan de mise en œuvre de l’implantation géographique des quartiers sera présenté au Conseil des Ministres après la Vision stratégique. […] L’objectif est d’informer rapidement et clairement les membres du personnel concernés sur leur avenir. » En juin 2016, « informer rapidement et clairement sur notre avenir » était associé à une période d’environ quatre mois. Aujourd’hui, nous sommes près de huit mois plus tard et les militaires sont encore et toujours dans le brouillard le plus complet quant à leur avenir. Dans les milieux politiques, le terme « rapidement » revêt un tout autre sens que celui avec lequel nous, militaires,
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sommes coutumiers. Ainsi, il n’est pas simple de devoir œuvrer dans un monde militaire et de devoir vivre en même temps dans une réalité marquée par la lenteur politique. Depuis plusieurs mois, nous entendons les noms de certaines casernes cités à haute voix pour une éventuelle fermeture ou de certaines unités courir de sérieux risques de déménagement. Lors de chaque question relative à l’état d’avancement ou au calendrier, une réponse stéréotypée est de mise dans le chef des plus hautes autorités militaires ou dans les milieux gouvernementaux : « Aucune décision n’a encore été prise. » En bref : l’incertitude perdure ! Certains chefs militaires tentent – peut-être en bon père de famille – d’anticiper les décisions politiques qui sont susceptibles d’arriver plus tard. Ainsi, le personnel de Gavere a récemment été informé que ses activités seront probablement déplacées dans la seconde moitié de 2019. Organiquement, le Bataillon 12/13 de Ligne a rejoint, fin janvier, la Brigade
médiane et ainsi quitté la Brigade légère dont l’état-major est converti en Special Operations Command. À première vue, pas d’impact direct sur le personnel si ce n’est que celui du Quartier général de la Brigade légère à Marche-en-Famenne a été averti qu’à partir de l’été 2017, il sera transformé et déplacé à Heverlee. Le personnel doit lui-même rafraîchir les infrastructures à Herverlee alors que dans les hautes sphères, on continue à affirmer : « Il n’y a encore rien de décidé ! » En tant que syndicat, nous constatons que rien n’a encore été clairement décidé et qu’aucune mention n’est faite quant aux mesures d’accompagnement éventuelles que la Défense discutera avec les partenaires sociaux. Encore une fois, il semble que les préoccupations du personnel sont d’importance négligeable et qu’on exécute en douce ce que le politique doit encore décider. Et qu’en serait-il si le politique décidait autrement ? Comment le personnel concerné doit-il alors anticiper ? Sans doute ne pas anticiper et s’exécuter aveuglément !
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Photo : Orban Daniel
Février 2017 - n° 02
Colophon
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Avant-propos Plutôt une implantation larvée qu’une prise de décision politique
La Sentinelle est le mensuel de la Centrale Générale du Personnel Militaire. La Sentinelle est envoyée à tous les membres.
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Pas uniquement en cas d’urgence
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Peut-être le bout du tunnel en vue pour le nouveau Corps de sécurité !
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SNCB et De Lijn carburent sur MOBIB
Toutes les données sont traitées dans le respect de la Loi sur la vie privée (Loi du 8/12/1992). Éditeur responsable : Yves Huwart Coordination : Concetto Bandinelli Informations générales – CGPM : Romboutsstraat 1 – Bus 021 1932 Zaventem srt@acmp-cgpm.be www.acmp-cgpm.be Tél. : 02 245 72 14 Fax : 02 245 73 01
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Portraits de délégués régionaux
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Opinion
Pas uniquement en cas d’urgence Les militaires sont présents dans nos rues depuis déjà plus de 700 jours. Les soucis de la phase de démarrage ont été pour la plupart évacués. Mais sur le fond, qu’en est-il du rôle de la Défense dans la sécurité intérieure ? La contribution militaire ne peut-elle pas structurellement être rendue plus rentable ? Vu la possibilité pour cette mission d’être maintenue encore longtemps, penchons-nous en profondeur sur ces questions. certain temps. Tout indique en effet que le risque terroriste dans notre pays ne va pas immédiatement diminuer. De plus, la situation de sécurité au MoyenOrient reste très versatile. Et la nouvelle politique étrangère des Etats-Unis, dont nous commençons à percevoir les contours, pourrait peut-être encore accroître l’incertitude.
Depuis le mois passé, cela fait déjà deux années que les militaires patrouillent dans nos rues. Aujourd’hui, ils y sont encore à environ 1.100. À la fin du mois de janvier, le Conseil des ministres a à nouveau prolongé l’opération Vigilant Guardian (OVG) d’un mois, jusqu’au 2 mars 2017. Après l’élimination des « maladies de jeunesse » des premiers mois de la mission, les réactions que l’ACMP-CGPM a reçues à ce jour sont de façon prépondérante positives. Les questions au sujet de la bonne répartition des compétences et les relations de commandement avec la police ainsi que les problèmes portant sur l’équipement manquant ont en grande partie reçu une réponse. Comme pour la plupart des soucis liés au logement et aux repas. Le fait est que la pression due aux tâches
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de surveillance et à une longue absence du domicile continue à peser lourdement. En outre, l’impact négatif sur la formation pour d’autres tâches est aussi toujours de plus en plus grand.
Par conséquent, après deux ans, le temps est venu de réfléchir quelque peu sur le rôle de l’armée dans le fait d’assurer la sécurité intérieure de notre pays, ainsi que l’efficacité et l’efficience de cet engagement militaire, notamment parce que les leçons des 24 derniers mois peuvent s’avérer utiles pour aborder la période à venir.
Il est très probable qu’OVG sera encore maintenue pendant un
Commençons par l’approche choisie pour l’avenir : la Vision
Photo : Orban Daniel
L’efficacité de la mission peut être améliorée par la surveillance statique d’objets, à remplacer par des tactiques militaires éprouvées. Pensons ici au contrôle de zones, à la sécurisation de points sensibles, à la surveillance mobile ou aux activités sniper spécifiques. Photo : Marc Ganser
stratégique pour la Défense du ministre Vandeput qui indique explicitement que la sécurité intérieure de notre pays – comme OVG – n’est pas une mission clef pour l’armée. Le ministre confirme cela en écrivant que « la Défense est le dernier rempart de la sécurité intérieure » et donc qu’elle ne doit être « prévue que d’y contribuer ». Le modèle implicite pour lequel le gouvernement a opté est donc que la sécurité intérieure est, en principe, de la compétence de la police et des services d’urgence, et que seul le manque de capacités constitue le fondement pour l’engagement progressif de l’armée. Par conséquent, la Défense ne doit devenir visible que lors d’une crise ou quand il n’y a vraiment pas d’alternative ; lorsque l’on a de l’eau jusqu’au cou – et parfois aussi littéralement. La question est : qu’en est-il du niveau de la durabilité de cette
ligne de pensée ? En particulier, à la lumière de l’ensemble des développements et des tendances en matière de sécurité, et notamment ceux et celles concernant la menace terroriste. L’accent mis sur ce rôle de soutien spécifique de l’armée lors de situations nationales de crise est explicable et compréhensible. Mais, in fine, il ne concerne pas le cœur de la question de la sécurité intérieure dans notre pays. Cela sert plutôt à examiner la manière avec laquelle les différents acteurs impliqués dans la sécurité, y compris la Défense, peuvent apporter une contribution maximale lorsqu’il s’agit de garantir la sécurité intérieure, qu’il y ait crise ou non. Pour agir d’une telle façon structurelle, il y a explicitement besoin d’autre chose que l’approche choisie par le gouvernement : « La Défense comme dernier rempart de la sécurité intérieure belge. » Le citoyen attend en effet que la Défense soit aussi présente
dans les frontières belges quand la sécurité intérieure est en jeu. Le temps où une frontière pouvait être placée autour du pays et celui où, sur la base de cette dernière, la sécurité pouvait être partagée entre la police (la sécurité intérieure) et l’armée (la sécurité extérieure) sont définitivement révolus. Dans la Vision stratégique, il est d’ailleurs explicitement stipulé que les deux dimensions de la sécurité sont clairement et intimement liées. L’exemple le plus visible est la menace terroriste dans notre pays. À la lumière de
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cette constatation, le rôle de filet de sécurité dévolu à la Défense à l’égard de la sécurité sociétale est une curieuse décision. De plus en plus, la sécurité a trait à la protection de la société, en plus de la protection de l’intégrité territoriale de l’Alliance et des efforts collectifs de sécurité dans le monde entier. La scission entre les tâches clefs pour l’armée à l’étranger et les tâches « supplémentaires » (comme la sécurité intérieure) à l’intérieur du pays est également remarquable et passe avant la réalité de l’environnement sécuritaire. De plus, elle ne contribue pas à l’efficience et à l’efficacité de l’approche de la sécurité. En fait, tant pour l’armée que pour la police, vaut le fait que la distinction entre l’intérieur et l’extérieur du territoire national n’offre plus beaucoup de repères pour la délimitation des tâches. Dans le même temps, la pression pour assurer la sécurité est grande et il est inconcevable que les organisations gouvernementales se limitent à leurs tâches traditionnelles. Il est question de mobilisation générale pour la sécurité et cela
Photo : Marc Ganser
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ne changera pas au cours des années à venir. C’est pourquoi, il est essentiel de réfléchir à de nouveaux fondements pour l’organisation de la sécurité. Aussi déjà parce que de plus en plus de parties – y compris dans le secteur privé – ont commencé à s’occuper de tâches de sécurité. Il y a un besoin urgent de clarté sur leur rôle, de répartition la plus appropriée des tâches et de savoir comment s’établissent les liens entre elles. Comment cela peut-il se dérouler ? De possibles points de départ pour une meilleure détermination de la position et de la fonction de la Défense et des autres acteurs de la sécurité quant au fait d’assurer la sécurité interne sont les suivants : faire ce qui rapporte le plus, une approche-programme et une approche territoriale. Faire ce qui rapporte le plus Le point de départ est que chaque acteur de la sécurité qui doit agir contribue le plus à la sécurité. Ceci est cependant bien moins évident qu’il n'y paraît à première vue. Cela signifie que
tout le monde met en œuvre son savoir-faire et ses capacités de telle façon qu’ils soient utilisés de façon optimale. Dans le cas de l’armée, la valeur ajoutée de l’engagement pourrait être plus élevée – et donc la contribution à la sécurité serait meilleure – quand le know-how militaire est mis en œuvre de manière plus adéquate. Ainsi, l’efficacité de la mission pourrait être améliorée en appliquant des procédures, techniques et tactiques militaires éprouvées qui ont déjà démontré leur utilité ailleurs et ce, à la place de la surveillance statique « d’objets ». Nous pensons à cet égard au contrôle de zones, à la sécurisation de points sensibles, à la surveillance mobile ou aux activités spécifiques de tireurs d’élite. Contribuer ainsi à la sécurité différera fondamentalement de l’exécution de tâches en appui de la police. Et le rendement de l’engagement serait indubitablement plus élevé. L’approche-programme L’idée sous-jacente est que la coopération avec la police, les services de secours et les autres acteurs de la sécurité ne sur-
Photo : Orban Daniel
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vient pas spontanément, mais
qu’elle doit être bien organisée. C’est la raison pour laquelle une telle coopération doit recevoir de la forme et du contenu au sein de programmes communs dans le domaine de la sécurité, sous la responsabilité d’un ministre. L’approche-programme fonctionne horizontalement sans qu’il soit question de l’existence d’une hiérarchie entre les parties. Elle n’est efficace que si les programmes sont établis de manière à ce que les objectifs à atteindre et la contribution de chacun à ce sujet soient déterminés. Ceci cadre avec l’idée que toutes les parties doivent contribuer à la réduction de l’insécurité. Elles le font chacune de leur propre responsabilité, mais cependant sous une seule direction centrale. C’est une approche fondamentalement différente de l’approche « filet de sécurité » de la Vision stratégique qui consiste à examiner d’abord les « capacités excédentaires » disponibles qui ne seront pas déployées pour une expédition et qui doivent alors encore être engagées, par principe, en appui de la police.
Photo : Brion Patrick
Photo : Orban Daniel L’approche territoriale Le troisième critère porte sur les circonstances géographiques : la police se concentre sur les zones habitées, la Défense sur les espaces ouverts (y compris l’espace aérien et maritime) et les grandes infrastructures. L’avantage de cet agencement est qu’il renvoie à l’histoire de la naissance et à l’expertise des deux organisations. En outre, cet agencement est conforme aux capacités et aux systèmes d’armes de l’armée et au souhait de la police de se concentrer sur la population.
Comme déjà abordé plus haut, le citoyen attend que la Défense soit aussi présente à l’intérieur des frontières belges si la sécurité est mise en jeu et, pas seulement en cas d’urgence. Il attend en outre que cela se produise de la manière la plus efficace et efficiente possible. Dès lors, la question de savoir si c’est le cas avec l’approche actuelle existe très certainement. De plus, il est tout aussi discutable de savoir si le modèle à long terme qui est mis en avant dans la Vision stratégique conduira à plus de valeur sécuritaire ajoutée dans le chef de l’armée. Tant que les contributions ne prennent pas forme à partir d’un point de vue partagé et restent basées sur les compétences spécifiques des organisations respectives, le rendement restera toujours sous-optimal. Cette constatation se heurte en plus avec l'unicité d’être militaire. Durant toute sa carrière, un militaire a d’ailleurs compris la nécessité de mener la mission de manière adéquate et efficace. Ce qui n’est pas vraiment le cas avec l’approche actuelle en OVG, ni avec l’approche proposée au sein de la Vision stratégique.
Photo : Brion Patrick
Photo : Brion Patrick
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Statut
Peut-être le bout du tunnel en vue pour le nouveau Corps de sécurité ! Le sort en est jeté ! Les dernières pièces du puzzle sont quasi mises en place. Elles permettront, d’ici peu, si le feu vert est donné du côté tant politique que syndical, de porter le Corps de sécurité sur les fonts baptismaux et d’en ouvrir les portes à des militaires désireux de le rejoindre en tant qu’agent de sécurisation de police ou d’assistant de sécurisation de police.
Sujet en longue gestation
Lignes directrices
Volet « Défense »
L’ACMP-CGPM a évoqué ce sujet il y a plus de dix mois. Les grandes lignes ont été abordées, à deux reprises, dans les éditions de La Sentinelle des mois d’avril et septembre 2016. Nous vous invitons d’ailleurs à les relire. Aujourd’hui, il apparaît que les dispositions législatives et réglementaires soient finalisées et prêtes à leur publication si les dernières étapes du processus administratif et législatif sont franchies sans encombre.
Comme déjà annoncé, une nouvelle direction sera créée au sein de la Police fédérale : la Direction Surveillance et Protection (DSP). Elle devrait compter quelque 1.800 membres et sera chargée de missions spéciales de protection et de sécurisation, avec aujourd’hui, un créneau prioritaire sur les sites nucléaires.
Les textes légaux ont été soumis à la négociation tant au niveau de l’Intérieur (Police), de la Justice que de la Défense (les séances du Comité de Négociation des 16 décembre 2016 et 13 janvier 2017) afin d’organiser légalement le transfert de militaires.
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La volonté politique est de voir cette nouvelle direction devenir le réceptacle de personnes provenant de l’actuel Corps de sécurité du SPF Justice, de membres du personnel de sécurité de BAC (Brussels Airport Company), de membres de la Police fédérale, de militaires et, à terme, de membres recrutés aussi en externe.
Photo : Orban Daniel Dans un premier temps, les militaires seront prioritaires, avec un possible transfert annuel portant sur quelque 150 (voire 200) militaires (du personnel ayant au moins 15 ans de service. Toute-
Les textes légaux ont déjà été négociés au niveau des Affaires intérieures (Police), de la Justice et de la Défense, afin de permettre le transfert de militaires vers le Corps de sécurité. Photo : Orban Daniel
fois, une disposition en attente
de publication fixe jusqu’au 1 janvier 2022 cette condition à 20 ans). er
Quels militaires ? Les militaires en service actif revêtus du grade de sous-officier ou de volontaire pourront être transférés, respectivement, au cadre d’assistants de sécurisation de police ou au cadre d’agents de sécurisation de police. Pour les volontaires, cela s’effectuera en priorité sur les autres recrutements possibles pour le cadre d’agents de sécurisation. Il est aussi clair que l’ouverture de places se fera d’abord et avant tout pour les volontaires. L’ouverture de places se fera d’abord et avant tout pour les volontaires. Les emplois vacants seront ainsi attribués prioritairement, dans l’ordre chronologique de la date d’introduction de leur candida-
L’ouverture de places se fera d’abord et avant tout pour les volontaires. ture, aux militaires BDL. Les emplois non attribués aux éventuels BDL profiteront aux autres militaires dans l’ordre chronologique de la date d’introduction de leur candidature.
peut être prolongée de plein droit lors de circonstances particulières (accident du travail, congé parental, …). En cas de réintégration, les militaires le seront avec l’ancienneté de service et l’ancienneté pécuniaire qu’ils auraient eues s’ils n’avaient pas été transférés avec, en sus, l’ensemble des périodes de service actif prestées à la Police.
Dispositions particulières principales pour les militaires Ils pourront être réintégrés au sein de la Défense pendant les 12 mois qui suivent la date de leur transfert, soit à leur demande, soit lorsque la formation de base n’a pas été suivie avec fruit. Le ministre de la Défense peut déroger à cette période pour des motifs exceptionnels. Cette année
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location pour foyer ou résidence, et d’un douzième de l’allocation de maîtrise, de formation ou de sélectionné s’ils en bénéficiaient. Chaque mois où leur traitement, augmenté des allocations payées en même temps que le traitement, est inférieur au traitement de sauvegarde visé au précédent alinéa, les militaires transférés bénéficient du traitement de sauvegarde.
Perspective Photo : Patrick Brion La procédure de sélection est celle pour tout recrutement externe à la Police. Toutefois, les militaires ayant réussi leurs Physical Evaluation Fitness pendant l’année précédant la date d’introduction de leur candidature, sont dispensés de l’épreuve d’aptitude physique. Au moment du transfert, le militaire garde le solde de ses jours de congé. À partir de l’année calendrier suivante, il bénéficiera du crédit « Police » (32 jours augmentés d’un quota en fonction de l’âge). La Défense communique aussi le solde de ses jours de congé de maladie. Les militaires transférés sont insérés dans le groupe d’échelles de traitement lié à leur grade, en fonction de l’ancienneté dont ils disposent depuis leur première nomination dans un grade de volontaire ou de sous-officier. Ceuxci maintiennent l’ancienneté pécuniaire acquise à la Défense, sauf si l’ancienneté pécuniaire calculée leur est plus avantageuse.
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Ils bénéficient du traitement de sauvegarde : traitement perçu
Photo : Orban Daniel le mois précédant leur transfert augmenté, le cas échéant, de l’al-
Le personnel de ce nouveau Corps de sécurité aurait la possibilité, par la suite (+/- 5 ans), de devenir, via la promotion sociale, inspecteur de police. La Police tient à mettre l’accent sur le recrutement en interne afin d’alimenter son besoin annuel en quelque 1.400 inspecteurs et ce, d’autant que ledit personnel aurait le profil adéquat. Les dispositions statutaires en la matière ont été récemment assouplies. Cela engendrera aussi le fait qu’en régime, des places seront donc toujours vacantes et évitera le risque de saturation.
Photo : Orban Daniel
Statut
SNCB et De Lijn carburent sur MOBIB Fini le support papier pour les abonnements combinés SNCB et De Lijn. Depuis la fin 2016, le tout se retrouve hébergé sur la carte MOBIB, rendue obligatoire par les sociétés de transport public. Ce changement vise plus de facilité dans le renouvellement de son abonnement. La carte MOBIB (MOBility In Belgium) est une carte à puce nominative unique destinée à recevoir les titres de transport de la SNCB, de De Lijn, des TEC et de la STIB. Elle est aussi sécurisée. En cas de perte ou de vol, vous pouvez en récupérer le contenu. Elle ne peut être prêtée.
Si vous empruntez les transports en commun pour vous rendre à votre lieu de travail habituel, vous utilisez généralement un abonnement. Ce dernier a longtemps été un support « papier » qu’il fallait présenter au chauffeur du bus ou au conducteur du tram. C’est maintenant terminé, puisque la carte électronique MOBIB intègre plusieurs abonne-
ments (si par exemple vous prenez le train et ensuite le bus). Dans un bus, à chaque montée, il vous faudra présenter la carte devant le cercle bleu de la borne de validation. Un « V » sur fond vert apparaîtra. Si c’est un « X » sur fond rouge, adressez-vous au chauffeur du véhicule. En cas de contrôle de votre titre de transport, présentez la carte MOBIB et votre carte d’identité. Pour l’abonnement créé avant le 26 septembre 2016, la procédure de l’instruction détaillée (GID-ABOSOC-SXXX-001) décrite au point 3 reste d’application. Cet abonnement est encore traité comme un abonnement de type papier. Pour tout ticket de validation créé après le 26 septembre 2016, les abonnements sont considérés comme purement électroniques et traités comme tel avec l’utilisation de l’outil Sharepoint mis à votre disposition (voir le document « Gestion des abonnements » complémentaire à la GID). Nous attirons l’attention des usagers du train passant par plus de deux gares : les abonnements
continueront à être délivrés sous forme « papier » pour la partie SNCB. La partie « De Lijn » de ces abonnements sera chargée sur la carte MOBIB. Les utilisateurs ayant un abonnement combiné SNCB-De Lijn ne doivent rien faire puisque l’une des deux sociétés de transport public les contactera, si cela n’est pas encore fait. Le support papier De Lijn en cours sera remplacé, à échéance de l’abonnement combiné. Le renouvellement sera effectué au guichet SCNB. La procédure de renouvellement reste identique mais la partie De Lijn est automatiquement chargée sur la carte MOBIB par la SCNB. L’abonnement combiné De Lijn pourra être renouvelé facilement aux automates ou sur le site www.letrain.be.
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Interview
Portraits de délégués régionaux Le travail d’une organisation syndicale repose en grande partie sur les épaules des délégués locaux. Ces derniers, dispersés sur tout le territoire national et parfois même à l’étranger pour des impératifs opérationnels, sont confrontés au quotidien des collègues militaires, affiliés ou non. Portrait de deux délégués régionaux : Marc Plompen et Rudi Krater
Marc Plompen, la mécanique militaire et syndicale Le bureau du 1er Caporal-Chef Plompen est un point de passage obligé du 18 Bataillon logistique de Bourg-Léopold. Au service S4, le téléphone chauffe, les questions affluent, les collègues cherchent une information et les réponses se font immédiates dans la bouche de Marc Plompen. Car notre interlocuteur n’a pas le temps de trainer dans la gestion du matériel et la maintenance du pool de véhicules. La carrière de Marc Plompen est faite de petits et grands engrenages. Né en 1964, Marc a fait son service militaire en 1985 au 6 Bataillon de Ligne à Kapellen près d’Anvers. « Après l’instruction de milicien, je suis parti au Groupe Léopard, en tant que mécanicien. J’ai signé ensuite pour rester plus longtemps et je me suis occupé aussi de la mécanique des véhicules commerciaux, vu que j’étais mécanicien dans le civil. » Quelques années plus tard, à la dissolution du Groupe Léopard, Marc passe au Régiment des Guides pour une courte période avant d’intégrer l’Ecole de Cavalerie blindée
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Photo : Concetto Bandinelli du CBOS, à Bourg-Léopold, où il s’occupe de garder opérationnels les véhicules blindés destinés à l’écolage des sous-officiers et officiers de l’arme. Par la suite, notre délégué régional s’occupe tant du charroi du 2/4 Lanciers que de l’Ecole. « Ma fonction était d’assurer la maintenance mécanique de tous les véhicules mais aussi de participer aux exercices et opérations du 2/4 L. J’ai ensuite fait mutation au 18 Bataillon Log, avec tous mes brevets de mécanique, que ce soit pour les Léopard, les bus, les CVRT ou les Kerax, etc. » Tout ce qui a de la mécanique n’a plus de secret pour Marc qui s’occupe tant du matériel roulant que de domaines liés à cet équipement, comme les petites pannes aux véhicules de transport, les douches et toilettes de campagne par exemple,
qui sont gérées par une petite équipe de mécaniciens-chauffeurs. Aujourd’hui installé au bureau S4 de l’état-major du bataillon, Marc est devenu magasinier en appui de la maintenance. « Nous appuyons d’autres unités, on ne s’arrête pas ici. Nous gérons le parc de groupes électrogènes KVA, avec les départs et retours, ainsi que les véhicules de la maintenance, dont nous avons la charge. » Expérience syndicale Marc a d’abord été syndiqué auprès d’une autre organisation que l’ACMP-CGPM. « J’ai demandé un coup de main, mais je n’ai pas eu l’aide espérée. Peu de temps après, en suivant les conseils d’un délégué ACMP-CGPM qui me disait qu’il s’agissait d’un syndicat géré par des militaires et pour des militaires – je savais qu’il existait plusieurs syndicats mais je ne savais pas qu’il y avait des différences entre eux – je me suis affilié. Par la suite j’ai pu observer que des collègues avaient pu être défendus correctement par le syndicat militaire. » Marc est devenu ensuite délégué local, pendant environ huit ans.
moi, ce n’était pas de recruter des membres à tout prix, mais de monter une bonne équipe syndicale. »
« J’ai eu de bons prédécesseurs
qui m’ont fait part de leur expérience syndicale. Je me suis spécialisé en matières liées au bienêtre qui prenait de plus en plus de place à la Défense. Pendant un an, j’ai travaillé avec le délégué régional Koenraad Van Gasse, avant qu’il ne parte à la retraite, pour mieux manier les techniques syndicales, les interventions dans le Comité de Concertation de Base, etc. J’ai commencé, en tant que délégué régional, avec huit délégués locaux sur le plateau. Aujourd’hui, j’ai la responsabilité de 19 personnes. Une grande équipe, c’est bien, mais il faut surtout communiquer », souligne Marc. « Au fil des ans, il faut aussi construire une relation de confiance avec la hiérarchie, car elle a aussi besoin de nous. Beaucoup de problèmes peuvent être résolus en interne, par le simple dialogue. » Rudi Krater, Team Spirit avant tout Né à Blaton, dans le Hainaut en 1962, Rudi nourrit le rêve, dès l’école primaire, de devenir photographe. Lors de ses études secondaires, l’idée de faire de la photographie à la Défense nationale fait qu’il entre au 35 A basé à Spich, en Allemagne, où il se fait connaître en se promenant avec un appareil argentique. Revenu en 1993 avec les FBA, Rudi suit un cours de photographie dispensé par le CPDFT (Centre de Production didactique de la Force terrestre) à Bruxelles et passe peu de temps après à l’Institut royal supérieur de la Défense, à Laeken. C’est là que son spectre professionnel opère une ouverture plus large en le faisant participer
Photo : Peggy Bogaert aux formations des 2e et 3e cycles, en tant que technicien audiovisuel. Il y rencontre nombre d’officiers supérieurs belges et étrangers. Tout en suivant des cours du soir en photographie pour renforcer ses compétences, le 1er Caporal-Chef Krater rejoint l’Ecole royale militaire, « que je quitte en 2015 pour remplacer le photographe en poste à Tournai. J’ai privilégié la photographie à la possibilité de faire la passerelle », ajoute fièrement Rudi. « Mes copains sont devenus sous-officiers. J’ai choisi de continuer à faire ce que j’aime. Quand on me demande mon grade, je réponds photographe. » Ouvrir des portes… « Quand je suis arrivé à Laeken, il y avait une bonne équipe CGPM qui tournait bien. En arrivant à l’ERM, plutôt que de me plaindre bêtement, j’ai décidé de m’impliquer et de devenir délégué. Après le départ du délégué régional, JeanPierre Hulin et Yves Huwart m’ont demandé de passer à un niveau supérieur. J’ai contacté mon collègue Christian Lansman, du Club Prince Albert et on a repris les choses en mains. Une fois Christian parti à la retraite et sans autre candidat, je suis devenu régional. La première chose importante pour
« Je ne suis pas devenu délégué pour embêter les gens, mais pour leur rendre service. J’arrondis les angles. J’ai toujours été copain avec tout le monde. Mes contacts noués dans mes fonctions précédentes m’aident à ouvrir des portes. » … et voir plus loin En 2015, Rudi fait mutation dans sa région natale, pour un poste de délégué régional à Tournai, où il a fallu consolider l’équipe de délégués locaux. « J’y ai deux unités et le SHAPE », ajoute le photographe Krater. Rudi a le don de prendre ses interlocuteurs à contre-pieds : « Je suis ici, mais j’arrive à suivre une conversation à côté. Je retiens ce qui est dit et je pose des questions embarrassantes. Par exemple, lorsqu’à Tournai tous les téléphones sont passés au numérique, j’ai demandé ce qu’il y avait lieu de faire en cas d’incendie ou lors d’une coupure de courant. Ce n’est pas le jour d’un feu qu’il faudra y penser. Je ne veux pas embêter les gens. Mais il faut mettre les personnes devant leurs responsabilités... » « Chacun, dans la vie, a des droits et des devoirs », conclut Rudi Krater. « Et si quelqu’un ne se sent pas bien à son poste, ça ne va pas, il faut faire quelque chose. Tout le monde doit être heureux au travail. Mon but, c’est que quelqu’un vienne travailler dans le bien-être. »
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Info
COVER Risk Management : nous vous aidons à améliorer votre quiétude Bien sûr, l’équipe de COVER espère que vous ayez dit adieu à 2016 de la meilleure des manières et que vous avez accueilli 2017 de façon spectaculaire. Meilleurs vœux pour cette nouvelle année au cours de laquelle nous espérons devenir le partenaire à part entière de toujours plus de militaires. Dans une édition précédente de La Sentinelle, nous vous proposions une assurance assistance Ethias très avantageuse. Avec plaisir, nous pouvons constater que vous y avez souscrit massivement. En ce moment, nous sommes en pourparlers avec DKV pour évaluer si et dans quelle mesure nous pourrions vous offrir des produits DKV spécifiques susceptibles d’étendre l’assurance hospitalisation DKV collective ou de couvrir d’autres besoins particuliers. Un autre projet en cours concerne la nouvelle assurance automobile et moto que nous prévoyons de vous proposer vers le mois de mars 2017. En outre, nous cherchons via l’ACMP-CGPM ce qui existe sur le terrain. En fonction de votre ressenti et de votre feed-back, nous
développerons des assurances très spécialisées qui seront taillées et ajustées à votre environnement professionnel. Entretemps, l’équipe COVER ne s’est pas reposée sur ses lauriers. Nous avons négocié avec VIVIUM l’optimalisation de l’assurance incendie existante. Nous avons pu obtenir que l’assurance puisse être beaucoup plus personnalisée, conçue autour de vos besoins. Depuis le 1er janvier 2017, une assurance incendie vraiment plus modulaire et à géométrie variable est mise sur le marché. Ce produit couvrira votre habitation comme un manteau confortable fait sur mesure.
Pour plus d’information sur la nouvelle assurance incendie, nous vous invitons à visiter la page web suivante : http:// www.cover-risk-management. be/fr/nouvelles/news-decembre-2016 ou notre site principal www.cover-risk-management.be. Vous pouvez aussi nous contacter directement, via le numéro 02 612 81 41. COVER est une organisation dynamique et passionnée, toujours plus poussée par sa philosophie aux origines syndicales, vers la défense de vos intérêts. En tant qu’acteur majeur dans le monde des agents d’assurances, nous pouvons faire la différence. C’est donc une situation avantageuse que de contracter les produits COVER. Pour une fois, vous pourrez être correctement couvert et défendu…
COVER Risk Management Votre partenaire idéal et back-up parfait
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NAISSANCES
MARIAGES
AXEL – 19/08/2016 né dans la famille de Olivier MARTIAL (Marche-en-Famenne)
25/06/2016 Daniel GOSLAR et Hertha MUCK (Visé)
TOM – 24/11/2016 né dans la famille de William SOMMELETTE (Liège)
27/06/2016 Jonathan DRASUTIS et Melissa GONZALEZ SANTOS ( Par cohabitation légale) (Stavelot)
EVAN – 24/11/2016 né dans la famille d’Éric M’LEMBAKANI (Bruxelles) FEBE – 26/11/2016 née dans la famille de Jovany DAVID (Lokeren) JEANNE – 12/12/2016 née dans la famille de Grégory VALARD (Namur)
29/07/2016 Luc JOLLY et Françoise LÉONARD (Visé) 11/08/2016 Luc VANDERAERDEN et Martine BAMS (Par cohabitation légale) (Diest)
BASIEL – 06/01/2017 né dans la famille de Marnik MARX (Louvain)
24/08/2016 Jacky KOEGMANS et Véronique DAELE (Par cohabitation légale) (Spa)
LORE – 10/01/2017 née dans la famille de Hans MAJEWSKI (Geel)
15/10/2016 Mickael NOËL et Véronique ROSAR (Andenne)
NECROLOGIE
28/10/2016 Patrick DIRX et Nathalie NIJS (Par cohabitation légale) (Lummen) 01/12/2016 Sébastien DEHAEMERS et Valerie MASSELIS (Par cohabitation légale) (Houthulst)
ANDRÉ BOVYN (Veuf de Jacqueline Léonie Modave) (Uccle) 1924 - ✝ 17/05/2016 RICHARD WUIDAR (Liège) 1948 - ✝ 16/12/2016 FRANÇOIS SNEIJKERS (Epoux de Hilda CLAUS) (Alost) 1941 - ✝ 05/01/2017 FRANS ROELANT (Burcht) 1930 - ✝ 22/01/2017
03/12/2016 Patrick BUFFET et Martine STÉVELER (Namur) 07/12/2016 CAILTEUX Christophe et Céline PARASCAN (Par cohabitation légale) (Gerpinnes)
Indice des prix à la consommation du mois de janvier 2017 L'indice des prix à la consommation s'établit à 104,28 points en janvier 2017, contre 103,54 points en décembre 2016, ce qui représente une hausse de 0,74 point ou 0,74 %. L'indice santé, tel que prévu dans l'arrêté royal du 24 décembre 1993, s'élève pour le mois de janvier 2017 à 104,65 points. La moyenne arithmétique des indices des quatre derniers mois (octobre, novembre, décembre 2016 et janvier 2017) s’établit à 102,05 points. L’indice-pivot (103,04) pour la Fonction publique et les allocations sociales n’est donc pas dépassé. Le dernier dépassement de l'indice-pivot remonte au mois de mai 2016. Source : Direction générale Statistique et Information économique
27/12/2016 Luc LOUVRIER et Marie-Christine DAVINO (Par cohabitation légale) (Namur)
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