La Sentinelle Mai 2017 - n° 05
Avant-propos
Mieux informer via les « Feuille d’info » et « Upshot » !
Périodique mensuel de la Centrale Générale du Personnel Militaire. Éditeur responsable : Yves Huwart - Bureau de dépôt : Bruxelles X - P109013
le syndicat militaire
Avant-propos
Informer, communiquer et augmenter l’implication ! AVANT-PROPOS PAR YVES HUWART | SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
L’ACMP-CGPM veut optimiser son approche communicationnelle. Tous les canaux sont bons. Nous ne souhaitons provoquer aucune guerre cybernétique supplémentaire, mais, si possible, nous voulons cependant pouvoir réagir plus rapidement encore avec notre communication. Et la manière la plus rapide d’atteindre les militaires, c’est actuellement le numérique. Avez-vous remarqué le flyer envoyé en même temps que cette édition de La Sentinelle ? Saisissez cette offre des deux mains, car en tant que syndicat militaire, nous sommes déterminés à informer dorénavant de façon plus importante et plus large. Trop souvent, nous constatons que bien des militaires connaissent insuffisamment ce qu’il se passe précisément. Dans de nombreux cas, savoir ce qui se passe est encore insuffisant. Comprendre ce qui se trame sur le plan syndical est, si possible, encore plus important. Pour plus de compréhension, la communication mutuelle devient nécessaire. Nous voulons soutenir toute personne confrontée à des questions ou des problèmes, en trouvant conjointement les réponses. Nous communiquons donc dans les deux directions. Et si possible, nous aimerions même encourager votre implication pour aborder ensemble votre problème ou celui des militaires. Car ensemble, nous sommes plus forts !
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La Sentinelle
Qu’allons-nous faire concrètement ? L’abonnement à La Sentinelle reste exclusivement réservé à nos membres. Mais la nouvelle est que nos membres – et seulement nos membres – pourront dorénavant consulter également la version numérique de La Sentinelle sur notre site web www.acmp-cgpm.be. Une solution pratique pour celui ou celle qui réside à l’étranger ou qui désire minimiser son empreinte environnementale. Afin de réagir plus rapidement, nous voulons aussi informer nos membres via nos lettres d’information régulières « Feuille d’info ». Certaines parties de ces « Feuille d’info » seront réservées exclusivement à nos membres. Mais les non-membres auront aussi l’opportunité de prendre connaissance du contenu le plus pertinent. En plus des médias d’information périodiques tels que La Sentinelle et notre lettre d’information « Feuille d’info », nous voulons
pouvoir informer tous les militaires par la voie de notre bulletin d’information dédié à l’actualité, le « Upshot ». Avec le « Upshot », par une approche directe, nous vous fournissons les nouvelles encore toutes chaudes. Grâce à La Sentinelle, la « Feuille d’info » et notre « Upshot », nous devrions désormais être en mesure de mieux informer nos membres, mais aussi et par extension, les nonmembres. Cependant, notre diffusion de l’information ne sera vraiment effective que lorsque nous pourrons la faire numériquement. C’est pourquoi il est important de vous inscrire à nos publications numériques « Feuille d’info » et « Upshot » sur notre site www.acmp-cgpm.be. Ainsi, vous serez certain(e) de demeurer au courant des sujets importants qui touchent à la fois votre situation, votre avenir et ceux de la Défense.
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Photo : Orban Daniel
Mai 2017 - n° 05
Colophon
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Avant-propos Informer, communiquer et augmenter l’implication !
La Sentinelle est le mensuel de la Centrale Générale du Personnel Militaire. La Sentinelle est envoyée à tous les membres.
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Papys « fin de carrière »
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Adaptation des indemnités pour déplacements de service à l’étranger
Toutes les données sont traitées dans le respect de la Loi sur la vie privée (Loi du 8/12/1992).
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Éditeur responsable : Yves Huwart Coordination : Concetto Bandinelli
L’indemnité pour l’usage de la bicyclette sera augmentée
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Informations générales – CGPM : Romboutsstraat 1 – Bus 021 1932 Zaventem srt@acmp-cgpm.be www.acmp-cgpm.be Tél. : 02 245 72 14 Fax : 02 245 73 01
Jean-Pierre Delmotte, nouvel assistant administratif
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Présidium d’EUROMIL à Berlin
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Quatre Jours de l’Yser 2017 : dernières places !
BE32 2100 6234 6602 BIC : GEBABEBB BE57 0682 3639 9535 BIC : GKCCBEB
Photo couverture : Orban Daniel
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Statut
Papys « fin de carrière » Depuis des années, l’âge moyen des militaires augmente. Aujourd’hui, on constate un déficit de jeunes « exécutants », indispensables à la conduite des opérations. La réforme des pensions annoncée par le gouvernement, en plus de coûter très cher, compromettrait ce qui reste de nos capacités militaires alors que la situation internationale se dégrade chaque jour un peu plus.
Les chiffres sont éloquents (*). Il y a aujourd’hui 11 fois plus de premiers caporaux-chefs que de soldats dans les unités. Les sous-officiers ne sont pas en reste puisque les adjudants sont plus nombreux que les autres grades combinés. Pour les officiers subalternes, on note un gros déficit de capitaines. Il est vrai que ce grade n’est revêtu que pendant une courte période, au contraire des commandants qui stagnent pendant près de 20 ans dans le même grade et se retrouvent donc en majorité. Hélas aujourd’hui, l’expression « commandant fin de carrière » ne fait plus rire personne. Un officier supérieur pour 24 hommes Chez les haut gradés, la situation est tout aussi kafkaïenne puisqu’on compte 1.192 officiers supérieurs pour 29.068 militaires, soit un officier supérieur pour 24 hommes ! Dans ce contexte improbable, la Défense annonce en ce début de printemps la nomination de sept généraux, à grands renforts de publications « Flash ». Hallucinant ? Pas vraiment. Plus que jamais, nos forces armées (*) données DG HR, avril 2017 4
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April 2017 Rank data : Militaires d’active = 29.068 Civils = 2.201 633 SDT 2.116 1SD 2.099 CPL 7.272 1CC Total : 12.120
OR-1 OR-2 OR-3 OR-4
1.789 SGT 2.185 1SG + 1SC 1.253 1SM Total : 5.227
OR-5 OR-6 OR-7
6.084 ADJ 1.377 ADC + ADM Total : 7.461
OR-8 OR-9
1.031 SLT + 1LT 901 CPN 1.107 CDT Total : 3.039
OF-1 OF-2 OF-3
613 MAJ 400 LCL 179 COL Total : 1.192
OF-3 OF-4 OF-5
7 15 6 1 Total : 29
OF-6 OF-7 OF-8 OF-9
BDG GMJ LTG GEN
Offr Gen (OF-6 à 9) = 0,1% Offr Sup (OF-3 à 5) = 4,1% Off Sub (OF-1 à 3) = 10,5% SOffr Sub (OR-5 et 7) = 18% SOffr Sup (OR-8 et 9) = 25,7% Vol (OR-1 à 4) = 41,6%
ont besoin d’un cadre suffisant et efficace. Et puis un arrêt des nominations pour les grades ultimes démotiverait encore un peu plus le personnel qui a travaillé toute sa vie dans la promesse de perspectives de carrière attrayantes. De restructurations en réorganisations, notre armée s'est réduite par la base. Aujourd'hui nous sommes moins de 30.000 militaires mais nous continuons à fournir les trois branches d'une armée traditionnelle : Marine, Air et Terre. Mais même si le nombre de F-16, de frégates et de bataillons s'est réduit, le cadre d'appui et de commandement nécessaire à leur fonctionnement a quant à lui été maintenu. Nous avons toujours besoin de stratèges, de psychologues, de juristes, de comptables, d’analystes, de topographes, d’instructeurs, ... Et bien sûr, tout ce personnel travaillant dans les états-majors est composé en grande partie de gradés. La position clé de la Belgique au cœur de l'Europe et de l'Otan oblige aussi notre pays à fournir un grand nombre de postes de liaison et de détachements auprès de nos partenaires, ce qui accroît
Bientôt jusqu’à 67 ans ? Photo : Sedeyn Ritchie
encore notre surplus en personnel d'état-major. "Outsourcing" On ne peut que déplorer les causes « historiques » qui ont mené au déséquilibre de la pyramide des grades et des âges à la Défense. Quoi qu’il en soit, le cas belge est assez préoccupant pour inquiéter nos alliés. La solution américaine est simple : amener le budget aux 2% du PIB prévus par
l’Otan pour investir massivement, non seulement dans des systèmes d’armes mais aussi dans un effectif jeune et qualifié, attiré par un statut intéressant et une rémunération correcte. Actuellement, il n’en est pas question. Au contraire, le gouvernement compte encore aggraver la situation. Il existe bien un vague plan pour renflouer le navire avec une « relance direction 2030 », mais l’échéance est trop lointaine pour parler d’un réel soutien politique.
Photo : Sedeyn Ritchie
Quant à "l'outsourcing" cher à nos politiciens, il l’est surtout pour la Défense, et donc le contribuable belge. Cette solution illusoire ne peut résoudre qu'une petite partie des problèmes. Un mécanicien, par exemple, ne peut pas être remplacé par un onéreux contrat d'entretien car en cas de déploiement, l'appui doit pouvoir suivre
La Sentinelle
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Statut
les véhicules au combat. Sans oublier les contraintes uniques au matériel militaire, pour lequel il n'existe pas souvent d'équivalent civil. De même, on constate que remplacer nos informaticiens par des logiciels commerciaux cause d'énormes problèmes. En effet, l'écosystème militaire est unique et incomparable avec ce qui existe sur le marché civil, même dans des domaines aussi anodins que les ressources humaines. Les adaptations demandées aux firmes coûtent finalement plus de temps et d'argent que le développement d'un programme « sur mesure », écrit par des militaires et civils de la Défense. L'exemple du projet HRM est ainsi révélateur des retards et surcoûts engendrés par l'outsourcing. Débâcle Entre-temps, la grande débâcle de l’armée belge a débuté. Chaque année, un nombre croissant de « vieux » militaires quitte le service actif, résolvant ainsi de façon naturelle le problème de la py-
ramide des âges, et par la même occasion celui de la pyramide des grades. Enfin cela n’est vrai que si les mesures annoncées par le gouvernement ne changent pas l’âge effectif de la retraite. Dans le cas contraire, on peut déjà se demander comment payer un cadre toujours plus vieux et plus coûteux. Sans parler de la motivation du personnel, dont l’altruisme et la fidélité ont quand même leurs limites.
pour garantir la sécurité des militaires engagés mais aussi celle de ceux qu’ils protègent. Dans ce domaine, la population attend de ses dirigeants qu’ils exercent leurs prérogatives mais aussi qu’ils assument leurs responsabilités. Par les temps qui courent, asseoir la sécurité de la population sur une armée de pacotille est tout simplement irresponsable.
Sur le plan opérationnel, nous irions vers une armée de papys « fin de carrière », une sorte de troupe mexicaine bardée de galons mais incapable d’assumer ses missions faute d’exécutants. Car il n’y a pas que l’âge qui compte. On n’arrête pas un bataillon mécanisé ennemi avec des majors et des adjudants-chefs. Si même un militaire était encore apte à combattre à 67 ans (sic), il aurait depuis belle lurette quitté les rangs des troupes de combat et sa place ne serait pas en première ligne. Un bon équilibre des grades et des fonctions est indispensable
Les défis ne manquent pas en 2017. La Corée du Nord teste ses missiles. L’Iran enrichit l’uranium. Les Russes menacent leurs voisins. Le Moyen-Orient se déchire durablement et la Chine réarme à toute allure. Chez nous, la menace terroriste n’en finit plus d’être « grave, possible et vraisemblable ». La Police manque d’effectifs, le non-marchand défile et l'armée restructure, comme d’habitude. Pendant ce temps, la Suède rétablit le service militaire, un signe parmi d’autres que nos dirigeants préfèrent ignorer…
Spécificité militaire
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La Sentinelle
On peut compter sur eux, mais pour combien de temps encore ? L’altruisme et la fidélité ont quand même leurs limites. Photo : Patrick Brion
Malgré ce climat d'avant-guerre, l’armée belge n’a jamais été aussi faible. Les « dividendes de la paix » promis par la fin de la Guerre froide sont loin derrière nous. Pourtant les économies et restructurations incessantes au sein de l’armée sapent son bon fonctionnement depuis des décennies. Aujourd’hui, l’outil est dans un tel état de délabrement que bon nombre de missions sont désormais impossibles. Artillerie, blindés lourds et défense
antiaérienne n’ont pas seulement disparu des unités, mais au cours des ans le savoir-faire dans ces domaines critiques s’est dégradé au point de disparaître. Or, il ne faut qu’une loi pour anéantir une capacité militaire majeure. On ne rétablit pas un corps d’artillerie simplement en achetant des canons. L’efficacité ne vient qu’avec l’expérience collective et celle-ci repose sur des générations : celles dont notre armée ne dispose plus.
À vrai dire, on ne devrait même pas l’appeler « armée » ! Traditionnellement, une « armée » est constituée de plusieurs « corps » comportant chacun au moins deux « divisions » de trois « brigades » chacune. Or, en 2017, la Défense belge n’est même plus en état d’engager une seule brigade, au sens militaire du terme. Hélas, même le « sens militaire du terme » est aujourd’hui tabou. On parle désormais de « direction générale », de « centre de compétence » et de « plan d’entreprise ». Quant aux soldats, ce sont des « agents de la Fonction publique ». Une façon de plus de nier la spécificité du métier des armes. Non, une compagnie n’est pas une PME et un sergent-major n’est pas un fonctionnaire comme les autres !
Photo : Sedeyn Ritchie
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Statut
Adaptation des indemnités pour déplacements de service à l’étranger Les militaires en déplacement de service de courte durée à l’étranger découvrent régulièrement que leurs frais sont supérieurs au montant indemnisé par la Défense. Les plaintes du personnel à ce sujet sont connues depuis bien longtemps. Mais en temps de restrictions budgétaires, une solution n’est pas évidente. Malgré tout, une amélioration apparaît toutefois. La Défense a de plus en plus de besoins, mais jusqu’à présent, chaque année, le gouvernement octroie de moins en moins de budget. Cette situation ne facilite pas, voire rend impossible la prise de mesures profitables à l’attractivité du statut militaire. Cependant, il est de notre devoir, en tant que syndicat, de relever les situations injustes détectées au cours des années écoulées, comme celle qui voit les militaires accomplissant un déplacement de service de courte durée à l’étranger, être souvent confrontés à devoir débourser plus pour leurs repas et leurs menues dépenses que ce que la Défense rembourse sous forme d’indemnités forfaitaires. Celui qui part en mission à l’étranger y va plutôt donc de sa poche. Après plusieurs interventions auprès de l’autorité, des négociations ont finalement débuté afin de mettre à jour la réglementation existante concernant les indemnités de repas à l’étranger. De nombreuses
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réunions et discussions animées se sont succédé jusqu’à ce que la limite de ce qui peut se passer en négociation, ait été atteinte. À la fin du processus, l’ACMP-CGPM a clarifié sa position de cette manière : Le dossier soumis vise des modifications au régime militaire d’indemnisation pour les militaires accomplissant des déplacements de service de courte durée à l’étranger. La proposition élaborée par l’autorité permet de lier les indemnités à l’Arrêté ministériel (AM) en vigueur portant sur l’établissement d’indemnités de séjour octroyées aux représentants et aux fonctionnaires dépendant du Service public fédéral Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement qui se rendent à l’étranger ou qui siègent dans des commissions internationales. De par l’instauration d’un tel couplage (lire : mécanisme), il sera désormais possible de faire évoluer automatiquement les indemnités militaires
conformément aux conditions de vie des pays au moment où les militaires y accomplissent des déplacements de service. Toutefois, l’ACMP-CGPM a dû aussi constater que cette liaison n’est uniquement valable qu’au prorata d’un pourcentage limité (jusqu’à 75% en régime) et qu’en outre, un autre mécanisme reste maintenu de sorte que les indemnités octroyées varient en fonction de la catégorie du personnel auquel le militaire appartient. Ces deux constatations ne peuvent, selon l’ACMP-CGPM, s’expliquer qu’en raison de contraintes budgétaires. Selon l’ACMP-CGPM, aujourd’hui, dans la pratique, il n’existe en effet aucun autre fondement pour justifier que l’autorité puisse rester accrochée à un système faisant en sorte que les repas et les menues dépenses soient remboursés en fonction de la catégorie d’appartenance du personnel et ce, d’autant plus que l’on doit constater dans
la pratique que les membres du personnel des diverses catégories accomplissent souvent ensemble, dans des circonstances identiques, un déplacement de service à l’étranger et supportent dès lors les mêmes frais, alors qu’en fin de compte, ces frais sont remboursés de manière différente Au cours du processus de négociation, l’ACMP-CGPM a demandé à l’autorité d’effectuer, au sein de l’enveloppe budgétaire limitée, un calcul relatif à un scénario qui verrait les indemnités octroyées sur base d’un montant identique pour tous les membres du personnel concernés et sans faire de distinction en fonction de la catégorie d’appartenance du personnel (officiers généraux, officiers supérieurs, officiers subalternes, sous-officiers ou volontaires). Les résultats de ces simulations ont démontré que le résultat revenait finalement au taux de 64% des indemnités de séjour précédemment citées qui sont d’application pour les fonctionnaires du SPF Affaires étrangères. Sur base de simulations chiffrées, l’ACMP-CGPM a donc toutefois dû constater de manière objective que la proposition de l’autorité (même avec le maintien d’une différenciation entre les diverses catégories de personnel) conduit finalement que seulement, dans un nombre de cas très limité, un léger recul est enregistré pour quelques pays dont les indemnités sont aujourd’hui surévaluées par le système actuel d’indemnisation. Dans la grande majorité des cas, TOUT LE MONDE connaît, en fin de compte, une amélioration pécuniaire par rapport au système d’indemnisation tel qu’il est appliqué aujourd'hui. Le
gain pour des pays voisins (PaysBas, France, Allemagne, ...) est même si substantiel que, quelle que soit la catégorie du personnel à laquelle on appartient, le montant de l’indemnité journalière est presque doublé par rapport au système actuel. Les chiffres montrent également que pour les pays où la grande majorité des militaires effectuent leur mission, le montant de l’indemnité de repas est à ce point élevé que, dans la pratique, chaque membre du personnel (vu sur une plus longue période) y gagne. Ceci s’explique aussi, entre autres, parce que +/- 1,1 millions d’euros supplémentaires seront prévus et affectés auxdites indemnités de repas. Si, au premier coup d’œil, cela semble peu probable sur base des chiffres bruts, force est de constater que si l’indemnité journalière devait être octroyée – dans l’actuelle enveloppe budgétaire allouée – sur une base identique à tous les militaires concernés et pour une certaine partie des cas, le personnel connaîtrait bel et bien un montant diminué par rapport à celui prévu par le régime actuel. Pour des raisons de principe, l’ACMP-CGPM aurait dû ne pas pouvoir marquer son accord sur le
LUXEMBOURG PAYS-BAS FRANCE ALLEMAGNE
dossier tel que soumis et aurait pu crier que les militaires sont à nouveaux traités comme des citoyens de seconde zone. Mais il serait alors vraiment très difficile de pouvoir expliquer qu’un militaire appartenant à la catégorie des volontaires et effectuant, par exemple, une mission en France ne perçoit, aujourd’hui et sur base des dispositions actuelles, qu’une indemnité de 34,05 euros par jour et que nous, en tant que syndicat, par principe, avions rejeté une proposition de l’autorité qui nous amènerait à une indemnité de 57,00 euros par jour ! L’exemple cité illustre la tendance générale qui se dessine dans le dossier (voir le tableau relatif à quelques exemples supplémentaires). Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras Compte tenu des arguments cités ci-dessus, l’ACMP-CGPM, comme seul syndicat, a approuvé ce dossier et nous sommes convaincus que beaucoup de personnes vont y gagner. Pour conclure, soulignons que l’autorité s’est également engagée à réévaluer le dossier à partir de 2019 et, le cas échéant, à l’adapter d’une manière encore plus positive.
AffrEtr
Offr sup
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SOffr
Vol
€ 92,00
€ 65,55
€ 62,10
€ 58,65
€ 55,20
€ 37,10
€ 33,46
€ 28,92
€ 26,39
€ 66,26
€ 62,78
€ 59,29
€ 55,80
€ 39,26
€ 37,24
€ 32,34
€ 28,73
€ 67,69
€ 64,13
€ 60,56
€ 57,00
€ 46,16
€ 44,14
€ 36,48
€ 34,05
€ 66,26
€ 62,78
€ 59,29
€ 55,80
€ 42,48
€ 41,36
€ 32,94
€ 30,01
€ 93,00 € 95,00 € 93,00
AffrEtr = indemnités pour les fonctionnaires des Affaires étrangères = montants futurs = montants actuels
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Statut
L’indemnité pour l’usage de la bicyclette sera augmentée Depuis quelque temps déjà, les médias avaient annoncé que l’indemnité de bicyclette pour le personnel de la Fonction publique serait améliorée, voire augmentée. Rapidement, nous avons reçu des questions de nos membres, que nous avons soumises à l’autorité militaire. Une adaptation de la réglementation en vigueur pour les militaires sera bientôt aussi une réalité.
Le vendredi 21 avril 2017, au sein du Comité de négociation militaire, un dossier a été abordé afin de modifier une série de dispositions relatives à l’octroi d’une indemnité d’utilisation de la bicyclette pour le militaire lors de ses déplacements, de sa résidence à son lieu de travail. Désormais, le montant de l’indemnité de bicyclette sera remplacé dans l’arrêté royal (AR) par un renvoi au montant de l’indemnité qui peut être exonéré d’impôt annuellement par l’administration fiscale pour l’utilisation du vélo. Cela signifie que, chaque fois que l’administration fiscale adaptera le montant exonéré d’impôt, celui de l’indemnité de bicyclette pour les militaires sera aussi automatiquement adapté. Pour 2017, l’administration fiscale a porté ce montant à 0,23 euro. Ainsi, l’indemnité de bicyclette pour les militaires étant actuellement de 0,20 euro sera augmentée de 0,03 euro par kilomètre. En principe, cette nouvelle réglementation ne vaut qu’après
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publication au Moniteur belge. Toutefois, à la demande de l’ACMP-CGPM, une date précise quant à la mise en vigueur de la nouvelle disposition a été inscrite dans l’Arrêté royal. Par conséquent, cette nouvelle réglementation serait applicable à partir du 1er juin 2017. Néanmoins, tant que le nouvel AR n’a pas été publié au Moniteur belge, l’actuel montant de 0,20 euro restera en vigueur. Si la publication devait avoir lieu APRÈS le 1er juin 2017, une régularisation aura lieu avec effet rétroactif au 1er juin 2017.
Excepté l’adaptation de l’indemnité de bicyclette elle-même, une définition de ce que l’on entend par bicyclette a aussi été introduite dans ledit AR. Il y est ainsi décrit clairement à quoi doit répondre le moyen de locomotion pour pouvoir prétendre à l’indemnité de bicyclette. En plus de la bicyclette traditionnelle, peut aussi entrer en considération le vélo éventuellement équipé, dans le but premier d’aider au pédalage, d’un mode de propulsion auxiliaire (électrique) dont l’alimentation est interrompue lorsque le véhicule atteint une vitesse maximale de 25 Km/hr. Mais les speed pedelecs ou les vélos électriques rapides pouvant atteindre les 45 Km/hr sont (momentanément) exclus, étant donné que ce type de véhicule relève de la catégorie des cyclomoteurs, selon le code de la route. Un projet de loi pour faire reconnaître comme vélo les speed pedelecs a entre-temps été introduite, mais les spécialistes estiment peu probable que ce projet de loi soit soutenu par tous les partis de la majorité au cours de cette législature.
Interview
Jean-Pierre Delmotte, nouvel assistant administratif Récemment, le Secrétariat permanent de l’ACMP-CGPM a vu son effectif renforcé par l’arrivée d’un assistant administratif en la personne de Jean-Pierre Delmotte. Récemment mis à la retraite, Jean-Pierre fera profiter l’ACMP-CGPM et ses membres de toute son expérience militaire et administrative acquise pendant près de 36 ans.
C’est en effet en septembre 1980 que Jean-Pierre quitte Comines-Warneton pour faire son entrée à l’École royale technique de Saffraanberg, où il termine avec succès la formation de technicien avion. Il a alors 20 ans. Par la suite, il se spécialise sur moteur Alpha-Jet au sein du 9 Wing d’Entraînement, à Brustem. Sa formation le voit passer au 10 Wing tactique de Kleine-Brogel pour quelques semaines de travail sur F-16, avant de passer une année à Beauvechain, toujours dans les entrailles des F-16 du 1 Wing de Chasse. Son expérience multiple acquise en peu de temps le voit revenir à Saffraanberg où il devient instructeur.
En 2002, Jean-Pierre devient gestionnaire de carrière des sous-officiers auprès de la DG HR. Dix ans plus tard, il occupe la fonction de sous-officier « synthèse » pour gérer la carrière des candidats militaires. « La princi-
Troque le cric contre un bic En 1985, il passe à l’état-major de la Force aérienne et plus particulièrement au Quartier-général du Commandement Entraînement & Support d’Evere Nord. C’est là, à la cellule Formations techniques qu’il occupera divers postes pendant dix-sept ans.
Photo : C. Bandinelli pale force au sein de la DG HR, explique Jean-Pierre, c’est de pouvoir exploiter les données et d’offrir ainsi des situations du personnel et permettre d’en retirer des conclusions intéressantes
pour la gestion. » Les filières des métiers, les emplois accessibles aux candidats militaires n’avaient plus de secrets pour lui. « Ma porte était toujours ouverte pour toutes les personnes désireuses d’obtenir une information. Et elles avaient droit à un sourire en plus ! » Sa carrière militaire est aujourd’hui terminée. Mais Jean-Pierre Delmotte ne verse pas dans l’inactivité. Papa de deux jeunes filles encore étudiantes et optimiste à toute épreuve, il a accepté le défi proposé par le Secrétariat permanent du syndicat militaire en venant à Zaventem, deux jours et demi par semaine. Son temps libre, il l’occupe à jardiner, bricoler et rénover sa maison. Toutes ces activités mobilisent les formations en électricité, mécanique et menuiserie qu’il a acquises dans sa jeunesse. Amateur de plaisirs simples comme un apéritif et un bon repas, il n’oublie pas aussi de s’offrir quelques moments d’évasion, en week-ends prolongés avec sa compagne.
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Euromil
Présidium d’EUROMIL à Berlin Plus de 80 délégués de 27 organisations affiliées à EUROMIL se sont rendus les 21 et 22 avril à Berlin, pour la réunion du 115e Présidium. Un certain nombre d’orateurs y ont abordé quelques thèmes intéressants desquels, en tant que militaires belges, nous pouvons aussi en apprendre quelque chose. À l’occasion de ce 115e Présidium, l’Allemagne était le pays hôte. À l’issue du discours traditionnel d’ouverture du président d’EUROMIL, le président du syndicat militaire allemand – le Deutscher BundeswehrVerband (DBwV) – a naturellement pris la parole. Le Président du DBwV M. A. Wüstner a évoqué l’environnement de sécurité actuel en Europe et mis en garde contre le populisme grandissant et les sentiments nationalistes. Il a relevé que le personnel militaire sera de plus en plus déployé pour prévenir des conflits, pour maintenir ou rétablir
la paix. Dans ce contexte, seules les meilleures conditions de travail pour les militaires conviendront pour que ces derniers puissent mener à bien leur tâche. Tant les autorités que la société ont un « devoir de sollicitude » envers eux et ils doivent rendre possible des investissements suffisants. Une mission militaire moderne ne peut réussir que si elle est effectuée par des soldats très motivés, parfaitement équipés et bien formés. Il a souligné le rôle d’EUROMIL en propageant la voix des soldats européens vu que leurs normes sociales devraient être revues à la hausse.
La Ministre allemande de la Défense La deuxième personne à s’exprimer n’était autre que la Ministre de la Défense allemande Ursula von der Leyen (née à Ixelles, en Belgique !). Son discours s’apparentait plus à celui d’une future « Ministre européenne de la Défense » qu’à celui d’une Ministre allemande de la Défense. Elle a évoqué trois thèmes principaux : l’importance de l’Union européenne (UE), la nécessité de plus de sécurité et de défense en Europe ainsi que la répartition des charges entre les États membres. Elle a souligné que l’UE est beaucoup plus forte et meilleure que ce que certains supposent. En des temps de peur et de terreur, la solidarité européenne est cependant plus que nécessaire et trop souvent, nous oublions ce qui a été créé au fil des ans : un environnement européen unique et sécurisé. Mais rien n’est évident et les valeurs ainsi que les principes fondamentaux et européens se doivent au moins d’être rappelés, a dit la Ministre allemande de la Défense. Dans le domaine de la sécurité et de la défense, la nécessité d’une solidarité européenne est plus
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qu’évidente. Les Européens ont besoin de penser stratégiquement ensemble et ont tout intérêt à maintenir un lien transatlantique fort : l’UE et Otan sont tout simplement complémentaires. La ministre a expliqué que les militaires et les citoyens européens sont déployés ensemble en divers théâtres, avec une approche intégrée faisant en sorte que la diplomatie et la sécurité ne soient pas qu’un but en soi, mais aussi que les acteurs du développement soient importants. L’UE travaille actuellement sur une plus grande intégration entre les unités militaires et civiles. L’idée d’une Défense européenne peut être une fin en soi à long terme, mais, à court terme, la coopération à petite échelle s’avère plus que nécessaire. En outre, les Européens doivent prendre une part équitable dans les charges et investir plus dans la sécurité et la défense. Effectuer plus de dépenses est nécessaire parce que les militaires doivent être mieux équipés. Enfin, la ministre a souligné qu’il est crucial que les forces armées soient aussi des employeurs modernes et attrayants de sorte que les militaires aient au moins leur mot à dire dans les projets évoqués ci-dessus. À cet égard, la Ministre allemande de la Défense a fait référence à la poursuite de la coopération avec le DBwV : « Wüstner est mes yeux et mes oreilles au
sein de la Bundeswehr, nous menons le même combat. » Dans de nombreux pays de l’UE, il est donc tout simplement impensable qu’un Ministre de la Défense soit présent lors de telles réunions et, encore moins, que cette personne soit ainsi élogieuse à l’égard du président d’un syndicat. Workshop « réintégration » Au cours d’un présidium d’EUROMIL, des ateliers sont régulièrement organisés au cours desquels l’échange d’informations entre les représentants des différentes organisations de membres occupe une place centrale. L’ACMP-CGPM a participé à un workshop sur la « réintégration dans la société après des carrières à court terme en tant que militaire. » Benjamin Schultz (consultant, Département des Ressources humaines du Ministère allemand de la Défense) a donné des explications et des documents portant sur leur projet au sein duquel de nombreuses personnes ayant quitté le service sont accompagnées pendant des années (parfois même plusieurs années) afin d’obtenir un emploi civil et ce, après qu’en tant que femme ou homme, elles aient été, durant des années, au service de la Défense allemande. Quelque 15.000 hommes et femmes, sur une capacité totale en personnel de +/- 200.000 militaires, quittent annuellement la Défense. Le Berufsförderungsdienst der Bundeswehr est un service spécial qui a été créé et
se retrouve réparti sur l’ensemble du territoire national. Il dispose de 16 (!) écoles et 94 centres locaux de garnison. Leur tâche principale consiste à permettre le déroulement optimal de l’accompagnement des personnes quittant le service. Le budget annuel porte sur un montant de quelque 125 millions d’euros et conduit à une réintégration avec un taux de satisfaction et des résultats favorables de plus de 90% par rapport aux anciens militaires.
Des carrières ayant une durée limitée, comme le statut BDL, ne sont pas des sujets nouveaux au sein de la Défense belge. Et il en est de même quant aux efforts consentis afin d’offrir aux personnes les perspectives d’un nouvel emploi après une carrière limitée au sein de notre Défense. Mais ces derniers sont désuets si nous devions les extrapoler afin de les comparer aux moyens consacrés par la Défense allemande pour un accompagnement digne de ce nom. Cela reste cependant un exemple à suivre afin de garder sous contrôle, par exemple, les chiffres liés à l’attrition. Nos jeunes militaires n’attendent hélas clairement pas les mesures insuffisantes d’accompagnement de la Défense belge et choisissent sensiblement de déguerpir plus rapidement.
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Appel
Quatre Jours de l’Yser 2017 : dernières places ! L’inscription en ligne pour participer aux Quatre Jours de l’Yser a débuté le 1er avril dernier. Si vous souhaitez rejoindre la délégation de l’ACMP-CGPM qui marchera à la 45e édition de cet événement légendaire, n’hésitez plus car les inscriptions pour notre équipe s’arrêteront le 1er juin 2017. Contactez notre délégué permanent Filip Duquesne via le Secrétariat permanent de l’ACMP-CGPM ! Le syndicat militaire ACMP-CGPM participe activement aux Quatre Jours de l’Yser depuis 2002, en y envoyant une équipe motivée et préparée. Pour 2017, Le départ sera donné le mardi 22 août à Oostduinkerke et l’arrivée finale aura lieu le vendredi 25 août 2017 à Ypres. Nos membres peuvent participer gratuitement. Cette année encore, nous logeons au camp « Maekeblijde » de Poperinge, près de la caserne des pompiers. Le parcours et les frais de participation restent inchangés par rapport à l’année passée :
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est possible (ex. : 1 X 16 km, 1 X 24 km et 2 X 32 km).
- Nous marchons du mardi au vendredi compris ; - La marche et le transport vers les camps coûtent € 35 pour les quatre jours ; - Le camp de Poperinge est géré par le service touristique de la ville. La formule « all-in » (€ 95) leur est payée. Que vous offre l’ACMP-CGPM ? Le coût total de € 130.00 pour la marche et la formule « all-in » vous est offert. Cela comprend, pour les quatre jours : le logement, les repas, le transport, l’assurance, les soins médicaux et un petit souvenir. En outre, nous vous offrons un T-shirt, une casquette et, ça et là, en chemin, une consommation. Distances possibles : 4 X 16 km ou 4 X 32 km. Un parcours familial de 4 X 8 km et un tracé pour les jeunes de 4 X 24 km. Une combinaison de distances différentes
Pour les militaires d’active, parmi nous : vu que nous marchons en tant que civil et non en uniforme, vous devrez prendre quatre jours de congé (du mardi au vendredi). Rappel : inscrivez-vous auprès de notre Secrétariat permanent (Filip Duquesne) avant le 1er juin 2017. Nombre de participants limité à 25 membres. Soyez rapides et envoyez un mail à : srt@acmp-cgpm.be ou filip.duquesne@acmp-cgpm.be. Mentionnez vos : - Nom et prénom - Adresse civile - Numéro de membre ACMP-CGPM - Date de naissance - Numéro de téléphone et adresse email - Nombre de participants - Distance(s) voulue(s) - Et si vous venez à Poperinge avec votre véhicule, notre numéro de plaque ! Pour plus d’information sur l’événement, surfez sur www.vierdaagse.be.
NAISSANCES
WILLIAM – 04/11/2016 né dans la famille de John GIBSON (Liège) NOOR – 01/03/2017 née dans la famille de Nordine NAKKACH (Genk)
MARIAGES
15/10/2016 Thibault HOLVOET et Elodie DE MUYNCK (Par cohabitation légale) (Hotton) 04/04/2017 Michelle GENDEBIEN et Patrick MÉREAU (Lens)
Indice des prix à la consommation du mois de d’avril 2017
NOLAN – 20/03/2017 né dans la famille de Niels MAES (Genk) MAITE – 20/03/2017 né dans la famille de Mario SPRINGAEL (Wilrijk) FINN – 27/03/2017 née dans la famille de Roy KNEVELS (Overpelt) MARIA – 30/03/2017 née dans la famille de Nasser MOUSSA SEINI MAÏGA (Arlon) LARS – 01/04/2017 né dans la famille de Kristy ZAMAN (Dendermonde) SILL – 11/04/2017 née dans la famille de Timmy POLLET (Bruges) LUCAS – 28/04/2017 né dans la famille de Stéphane COUNASSE (Ottignies-Louvainla-Neuve)
L'indice des prix à la consommation s'établit à 105,09 points en avril 2017, contre 104,91 points en mars 2017, ce qui représente une hausse de 0,18 point ou 0,18 %. L'indice santé, tel que prévu dans l'arrêté royal du 24 décembre 1993, s'élève pour le mois de mars 2017 à 105,46 points. La moyenne arithmétique des indices des quatre derniers mois (janvier, février, mars et avril 2017) s’établit à 103,02 points. L’indice-pivot (103,04) pour la Fonction publique et les allocations sociales n’est donc pas dépassé. Le dernier dépassement de l'indice-pivot remonte au mois de mai 2016. Source : Direction générale Statistique et Information économique
NECROLOGIE
JEAN COUTTEAU (Julich) 1927 - ✝ 28/03/2017
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