Chrono 2 (FR) by Effective Media

The Fastest Fashion Show On Earth 2013 Louis Vuitton en cinq icônes

Tim Van Steenbergen La mode est un peu démodée !

Natan créateur de glamour Les dreamcars du

SalonLaFerrari de Bentley Genève Flying Spur ◊

McLaren P1 ◊ Lamborghini Veneno ◊ Rolls-Royce Wraith

Salon International de l’ Horlogerie

Horlogerie, l’heure belge La séduction selon

Agent Provocateur

Avril 2013 - € 4,95

Now is the time of your life*! In Times like these*, l’aspect « temps » n’a pas souvent une connotation positive. Nous sommes souvent entraînés dans une course contre la montre

EDITO Philippe Quatennens

que nous ne gagnons que rarement. Le temps est générateur de stress, or, Le Temps* peut être interprété de façon positive, comme c’est le cas dans de nombreuses chansons, où les auteurs aiment s’en amuser. Un thème qui a servi aussi bien des groupes contemporains tels que Daft Punk, que des icônes du passé comme Charles Aznavour. Chacun garde de fantastiques souvenirs de ses expériences Once in a lifetime*, des moments que l’on souhaiterait revivre One more time*, qui vous touchent et qui vous donnent envie de crier : Hit me baby, one more time*! C’est ce que l’on appelle de Good times*, des facettes de la vie qui vous la rendent belle. Des moments où l’on se sent en pleine forme, et qui contrastent fortement avec des périodes plus difficiles. Sometimes you can’t make it on your own*, et c’est à ce moment-là que vous voulez bénéficier du soutien de ceux qui comptent pour vous. Nous avons alors besoin de Temps pour nous*. C’est pourquoi j’encourage toujours chacun à faire les choses aujourd’hui, pas demain ! Now is the Time* et nous nous devons en user sans modération ; d’ailleurs «When was the last time you did something for The First Time »* ? Cette citation était la devise du « Fastest Fashion Show On earth » de cette année ! Assez de temps passé sur le temps, voici venu le temps de conclure, it’s Closing Time* Et comme le chantait si bien Ella Fitzgerald : Ev’ry Time we say goodbye*, I d… Bye Bye till the next time*!

* Good Riddance (Time of your life) – Green Day Times like these – Foo Fighters Le Temps – Charles Aznavour Once in a lifetime – Talking Heads One more time – Daft Punk Hit me baby one more time – Britney Spears Good times – Chic Sometimes you can’t make it on your own – U2 Temps pour nous – Axelle Red Now’s the time – Charlie Parker The First Time – U2 Closing time – Leonard Cohen Ev’ry Time we say goodbye - Ella Fitzgerald Bye Bye till the next time - Arno

Colophon

◊ Concept Philippe Quatennens pour ITO Square Gutenberg 17, 1000 Brussel ◊ Production Active Visual Communication sa ◊ Composition Philippe Quatennens, Betty Osaer ◊ Rédaction: Rédacteur en chef Frédéric De Backer, ◊ Fashion Katia Alens, Veerle Windels, Gregory Livis ◊ Horlogerie Serge Vanmaercke ◊ Cars Frédéric De Backer, Alain Vandersande, Philip De Paepe ◊ Traduction Isabelle Vandiest, Words in Gear ◊ Art Director Peter Meyskens ◊ Photographie Erik Anthierens, Roberto Rodriguez, Noa Q ◊ Régie Betty Osaer 00 32 475 21 17 77 ◊ Impression Drukkerij Leleu ® Active Visual Communication nv - Researchpark 20 - 1731 Zellik ◊ 00 32 2 467 61 50 ◊ www.activeonline.be

#2.04 I 2013

Sommaire

FASHION

21 The Fastest Fashion Show On Earth ◊ First row impressions ◊ The catwalk ◊ Cocktail ◊ Partners 36 Natan: glamour girl 42 Louis Vuitton en cinq icônes 45 Interview : Tim van Steenbergen: « La mode est un peu démodée » 49 Mode été 2013: ETA 6.30pm 55 Agent Provocateur 58 L’esthétique selon Peter Goosens 61 Cuberdons Léopold : patience et savoir-faire Lifestyle 96 Cocktail : savoureux mélanges 98 Un gin 100% belge 99 Le sommelier de la bière de Duvel Moortgat

The Fastest Fashion Show On Earth 2013 Louis Vuitton en cinq icônes

Tim Van Steenbergen La mode est un peu démodée !

Natan créateur de glamour Les dreamcars du

SalonLaFerrari de Bentley Genève Flying Spur ◊

McLaren P1 ◊ Lamborghini Veneno ◊ Rolls-Royce Wraith

Salon International de l’ Horlogerie

Horlogerie, l’heure belge La séduction selon

Avril 2013 - € 4,95

Agent Provocateur

◊ Couverture : Photographe Erik Anthierens Assistant Hugo Michaux Styling Katia Alens Fashion Make-up Brigitte Petit pour Lancôme Modèle Cilou Anys Coiffeur Jeffrey Antwerpen Avec nos remerciements à: McLaren Brussels

HORLOGERIE 65 68 74 78 84 86 88 92

Audi SQ5 : are u watching ? Watches & cars: passions mécaniques Manufacture: des ateliers d’excellence Montres mécaniques : 2013, l’Année de la femme ? SIHH : l’heure des stars Horlogerie : la Belgique aussi Genève, watch (the) city En vitrine : prudence & séduction

DREAMCARS 102

Let’s dream about wheels... 102 Cars on the FFSOE 2013 ◊ Audi R18 e-tron quattro ◊ Audi Alpensieger ◊ Aston Martin GT3 ◊ Bentley Special Le Mans 8 ◊ BMW Série 6 Gran Coupé ◊ Fisker Karma ◊ Mercedes-Benz 190 SL ◊ Porsche 718 RSK Spyder ◊ Range Rover Evoque Victoria Beckham ◊ Volkswagen Beetle Cabriolet

106 The wheels on the catwalk

◊ Auto Union Type A ◊ Jaguar D-Type ◊ Lamborghini 350 GT ◊ Bentley Blue Train ◊ Gillet Vertigo ◊ Solar car ◊ Rolls-Royce Ghost ◊ Porsche Cayman S ◊ Lamborghini Aventador ◊ Ferrari F12 Berlinetta ◊ McLaren MP4-12C ◊ Maserati GranTurismo ◊ Fisker Karma ◊ Audi R8 ◊ Mercedes-Benz SL 63 AMG ◊ Jaguar XKR-S

108 Salon de Genève: un écrin pour joyaux rares

106

◊ LaFerrari ◊ Bentley Flying Spur ◊ McLaren P1 ◊ Lamborghini Veneno ◊ Rolls-Royce Wraith

108

102

First row impressions

The Fastest Fashion Show On Earth 2013

Permis de rêver

es voitures de rêve qui côtoient la mode de l’été ? The Fastest Fashion Show on Earth les a réunis à Bruxelles. Avec, en vedette, des tenues signées Tim Van Steenbergen et Natan. Ou comment susciter l’intérêt pour un défilé … Par Veerle Windels

First row impressions

Le lancement du show était on ne peut plus explicite : « Welcome in a world of positivism and quality ». L’écran où se sont succédé les images tout au long du défilé, affichait quant à lui : when was the last time you did something for the very first time ? [Quelle a été la dernière fois où vous avez fait quelque chose pour la première fois ?]. Une question intrigante, surtout quand on sait que de nombreux spectateurs dans la salle sont de fervents adeptes, soit de fantastiques bolides, soit de mode éclatante. Les fashionistas n’avaient en tout cas jamais vu un spectacle aussi étourdissant, où défilaient, sur le large catwalk, une association très inhabituelle entre mode et voitures. Quiconque était quelque peu sceptique en se rendant à Tour & Taxis, a rapidement dû admettre que le concept fonctionne. Magnifiques mannequins, design réussi, beats rythmés… : quelle vague positive ! Tandis que la première Audi RS4 fait son apparition sur le catwalk, les premiers modèles défilent en M Missoni. Ce label milanais habitué à de magnifiques tricots, nous les a proposés cette fois-ci en un mélange de nuances de bleu et rose. Tommy Hilfiger a donné le ton avec son All American Sportswear typique, agrémenté d’un soupçon de Boston chic, et accompagné d’une étincelante Fisker Karma. Ce fut alors le tour des premières Porsche (Boxter, Cayman, 911), suivies par les Jaguar et le meilleur de la collection Philip Plein. Un tantinet audacieux, mais tout ce qu’il y a de plus sexy. Beaucoup de clous, mais surtout des ensembles blanc et noir, parfaits pour une sortie. Le passage de l’Aston Martin V12 Vantage a été remarqué, en parfaite synergie avec les looks masculins classy Hackett. Le duo suivant était de la même trempe : Bentley face à Agent Provocateur. Une superbe série de voitures de luxe, associées à de la lingerie de prestige, (également) de confection britannique. Et ensuite : Rolls Royce, quelques-uns des modèles haut de gamme de BMW, en compagnie de mannequins en Just Cavalli – avec notamment un superbe tailleur-pantalon mauve et une belle lingerie noire (un must cet été !).

Le lancement du show était on ne peut plus explicite : « Welcome in a world of positivism and quality ».

Un défilé de haut niveau, avec plusieurs moments étourdissants, et largement empreint d’humour.

D’autres splendides voitures ont également défilé sur le catwalk : une MercedesBenz AMG s’est frayé un chemin entre ces messieurs vêtus par Boss Selection. Une Beetle flanquée de plusieurs modèles féminins en tenue de bain exubérante signée Lenny Niemeyer. Ensuite, place à la crème des designers belges : Tim Van Steenbergen. L’inspiration fifties de la collection été de Van Steenbergen (pensez jupes amples, couleur crème et du brun) a été particulièrement soulignée par une série de Vespa et Fiat des séries 500 et 595. Ce fut alors le tour de Ferrari et Maserati, suivies par plusieurs ensembles d’été aériens d’Histoires de femmes. Lamborghini a créé la surprise avec une Aventador LP700 jusqu’à ce que Koen Wouters lui vole la vedette au volant d’une McLaren MP4-12C. Les amateurs de Porsche en ont largement eu pour leur compte lors de la dernière partie du défilé : plusieurs versions de la 911 de State of the Art et une Carrera 4S gris foncé métal. Do you have your dream? I have mine, voilà ce qui s’affichait entre-temps sur l’écran. C’est alors qu’une Harley-Davidson a fait son entrée sur le catwalk. Boys will be boys, en effet. La collection été de Natan (jaune, rose, et une magnifique combinaison-pantalon) a en tout cas assuré une fin en apothéose. Verdict ? Un défilé de haut niveau, avec plusieurs moments étourdissants, et largement empreint d’humour. Car si vous n’y étiez pas, vous avez alors raté le chef étoilé Peter Goossens sur un vélo Eddy Merckx. Tant pis pour vous ! ◊

Catwalk

Natan

The Fastest Fashion Show on Earth 2013 Lenny Niemeyer

Tommy Hilfiger Tommy Hilfiger

Hackett - DB6 Vantage MKII 1970

Mercedes-Benz SL 63 AMG - Boss Black

Volkswagen Beetle Cabrio - Lenny Niemeyer & Furious

Hackett

Boss Black

Lamborghini 350 GT

Forever Unique

Tim Van Steenbergen Mercedes-Benz 190 SL & Miss Dior - Ambre Babzoe

Philipp Plein

Agent Provocateur & Ruby Helmets Lenny Niemeyer - Furious

Philipp Plein

Fisker Karma

Natan

Lenny Niemeyer - Furious

Jaguar E-type

Histoires de Femmes

Agent Provocateur

Peter Goossens - Hackett

Philipp Plein

Porsche 911 50th anniversary Girl power, le team du Fastest Fashion Show On Earth

Ferrari F12 Berlinetta Philipp Plein

Solar car

Bentley Blue Train

fotobijschrift State of Art - Rimowa Histoires de Femmes

Ugo Dewilde 2012 Vice-champion Karting Belgium

Lenny Niemeyer - Furious

Rolls-Royce Ghost

Maserati GranTurismo Sport

Porsche 911 4S Cabrio

State of Art Histiores de Femmes

65 jaar Land Rover Series 1

Fiat 500 1966 - Tim van Steenbergen

Hackett - BMW 328

Vespa GTS Supersport 125

Koen Wauters derriĂ¨re le volant duMcLaren MP4-12C SPider

Cocktail

Girls, Women, Ladies, Divas, Princesses and Gentlemen...

Partners

Qualité et créativité L

e souci du détail. Le soin apporté aux belles choses. Un subtil mélange de tradition et d’innovation. Une volonté farouche de cultiver un certain art de vivre. The Fastest Fashion Show On Earth tourne le dos à la morosité, ses partenaires lui emboîtent le pas.

Illy Art Collection

Par Frédéric De Backer

Laurent-Perrier Et quoi de mieux pour commencer en beauté qu’une coupe de champagne brut signé Laurent-Perrier. La célèbre maison champenoise était d’ailleurs de retour après le show en proposant des bulles de Laurent-Perrier Millésimé. Qualité, savoir-faire… Fondée en 1812, la maison Laurent-Perrier ne transige jamais avec les traditions séculaires : respect de la nature, des vins et des hommes. Moortgat Tradition toujours avec Moortgat, présent au Fastest Fashion Show On Earth avec deux produits typiquement belges : Duvel et Liefmans. L’histoire de Duvel Moortgat s’inscrit dans le respect de la tradition et des valeurs familiales. Actuellement, la quatrième génération de la famille Moortgat veille sur l’héritage de ses ancêtres, le fondateur JeanLéonard Moortgat et ses deux fils Albert et Victor. Illy Parler aux sens et ériger les petits moments du quotidien au rang d’art de vivre. Une philosophie partagée par illy. L’entreprise a pour objectif de procurer au consommateur l’ultime expérience du café, une expérience qui implique à la fois l’œil et l’esprit. Il est donc naturel qu’illycaffè ait choisi d’utiliser l’art et l’expression créative pour communiquer ses valeurs à travers ses projets ‘illy collection’. Filliers De qualité, il en est également question chez Filliers. Cette célèbre distillerie de genièvre Filliers fondée en 1880 à Bachte-Maria-Leerne produit aujourd’hui un gin de très haute qualité : le Dry Gin 28, en dégustation au FFSOE. Grâce aux nombreuses herbes et aux fruits frais et secs, ce gin authentique et original présente un goût fruité et floral à nul autre pareil.

Moortgat

BoConcept Le design n’a de sens que s’il engendre un sentiment de bien-être. Notre environnement est le reflet de notre personnalité, de nos goûts et de notre manière de vivre. Ces valeurs, BoConcept les respecte depuis plus de 60 ans, en parfait accord avec le savoir-faire danois de la marque.

Vanhie

Vanhie Créativité toujours avec les collections d’extérieur proposées par Vanhie. Décoration, éclairage, mobilier… Vanhie offre une palette complète de produit pour un aménagement de jardin harmonieux. Samsung Qu’il s’agisse de téléviseurs, de smartphones, d’ordinateurs portables ou d’écrans, Samsung donne la priorité à la qualité, à l’innovation et au design. La Smart TV de Samsung obéit au doigt et à l’œil. Une nouvelle façon d’interagir avec le téléviseur. Grâce à Smart Interaction, reconnaissance vocale, gestuelle et faciale permettent de contrôler la télévision sans télécommande. Une expérience inédite vécue au Fastest Fashion Show On Earth. Samsung ES8000

Dior Dior était omniprésent au Fastest Fashion Show On Earth. Eclairé de bleu, le restaurant rendait hommage à Dior Homme Cologne. Une nouvelle fragrance au masculin, intemporelle et surprenante. Le raffinement d’un certain art de vivre que chaque homme convié à table a pu expérimenter en recevant un flacon miniature. Le caractère, l’allure et la beauté olfactive se déclinaient aussi au féminin avec Miss Dior, le parfum de l’amour offert à chacune des dames. ◊

BoConcept

Robe couture poudre, pumps, collier Coloris Natan Montre Maurice Lacroix

Glamour girl

Robe Vince Clutch vert NATAN Lunettes Prada Montre HermĂ¨s Arceau

35 39

Waiting on a friend - The Rolling Stones

◊ Photographe Erik Anthierens ◊ Assistant Hugo Michaux ◊ Styling Katia Alens Fashion ◊ Make-up Brigitte Petit pour Lancôme ◊ Modèle Cilou Anys ◊ Coiffeur Jeffrey Antwerpen ◊ Avec nos remerciements à: Maison Natan

Making love and breaking hearts It is a game for youth But I’m not waiting on a lady I’m just waiting on a friend

Top, jupe couture, sandales, collier Natan Clutch Fuscha by Natan

Maurice Lacroix L’histoire de Maurice Lacroix

n tant que créateurs d’instruments célébrant le mouvement du temps, Maurice Lacroix comprend toute la valeur que représente chaque seconde. La réussite si fulgurante de Maurice Lacroix n’a donc rien de surprenant. Depuis la création du premier modèle en 1975, la marque a recueilli le fruit de ses efforts en remportant de nombreux prix de design et en déposant des brevets pour ses innovations exclusives, se propulsant ainsi dans le cercle si convoité des manufactures horlogères suisses.

À ce jour, Maurice Lacroix emploie plus de 200 salariés dans le monde entier, mais tels ceux qui portent l’emblème à leur poignet, c’est la manière dont la marque a bâti sa réussite qui la distingue véritablement. Maurice Lacroix écrit sa propre histoire. C’est dans les ateliers Maurice Lacroix spécialisés que sont fabriqués de bout en bout des modèles d’exception, de leurs sublimes cadrans à leurs mouvements de précision. L’aboutissement de tout ce travail se traduit par une collection de pièces absolument uniques, reflet de l’alliance du meilleur de l’ingénierie moderne et des grandes traditions horlogères. Les montres sont fabriquées avec les matériaux les plus nobles, à l’instar de verres saphir que seul un diamant peut rayer. Mais pour Maurice Lacroix, la qualité ne s’arrête pas à l’enveloppe du produit. Les mouvements ainsi créés sont si précis et si efficaces qu’ils pourraient fonctionner pendant 3 044 années en utilisant la même quantité d’énergie qu’un téléviseur laissé en mode veille toute une nuit. Maurice Lacroix a lancé onze mouvements manufacture, développé trois nouvelles complications, déposé quatre brevets, et décroché cinq prix du design Red Dot ainsi qu’une récompense au Grand Prix d’Horlogerie de Genève. Tout cela sur les sept dernières années seulement. Alors, quand on interroge la marque Maurice Lacroix sur ce qu’elle a fait dernièrement, la réponse est de demander : « Par quoi souhaitez-vous que nous commencions ? » ◊

Maurice Lacroix Masterpiece Roue Carrée seconde

Advertorial

www.mauricelacroix.com

Maurice-Lacroix Les Classiques Automatic

Fashion

Louis Vuitton

en Cinq Iconen

ouis Vuitton, c’est bien plus que l’emblématique Monogram. Malletier à l’origine, la marque a rapidement compris qu’avec le temps, la façon de voyager évoluait également. D’autres modèles ont donc été lancés, qui ont tous conquis le monde et sont aujourd’hui des icônes incontournables.

icônes

Par Veerle Windels

Le Keepall La Maison travaillait déjà sur un premier prototype du Keepall en 1920. Ce devait être un sac capable de contenir beaucoup de choses. Un sac facile à prendre en main, avec une fermeture sur le dessus. Ce n’est que dans les années trente que le Keepall voit le jour en tant que tel. Le modèle, l’un des premiers sacs de loisirs vraiment très légers en matériau souple, a rapidement eu beaucoup d’adeptes. La légèreté est un plus absolu : l’original était en toile de coton. Ce n’est que plus tard que le modèle s’est décliné dans le Monogram. Et encore bien plus tard dans d’autres sortes de cuir telles que l’Epi. Grâce à son directeur de création, Marc Jacobs, et une série d’amis artistes, le Keepall connaît, aux environs du changement de siècle passé, un véritable renouveau : Murakami l’orne de bougies, Stephen Sprouse le décore de graffitis de Jacobs. L’artiste suisse Sylvie Fleury sublime le sac jusqu’à le consacrer comme objet de culte, et le décline, notamment, en une version ready-made en bronze.

Keepall

Grâce à son directeur de création, Marc Jacobs, et une série d’amis artistes, le Keepall connaît, aux environs du changement de siècle passé, un véritable renouveau.

L’Alma C’est le sac Squire qui est à la base du design de l’Alma. Un sac créé par Gaston Vuitton en 1934, comme une sorte d’hommage à la Place de l’Alma, à Paris, où se rejoignent la prestigieuse Avenue Montaigne et la Seine. Dans les années cinquante, on a envisagé un changement de nom pour le rebaptiser Champs Elysées. Mais c’est pourtant l’Alma qui a subsisté, et de quelle façon! Des variantes sont apparues, en toile Monogram et en cuir Epi. On jongle entre une version panthère et le motif en damier. Des artistes s’attaquent également à l’Alma : Takashi Murakami le transforme en monogram multicolore, utilise Alma

L’Alma s’adresse aujourd’hui pleinement à une génération plus jeune. Les fans du moment : des stars telles que Blake Lively, Kirsten Dunst et Poppy Delevigne.

Steamer Bag

des graffitis (merci Stephen Sprouse), et qui se souvient des roses rose vif ? L’Alma s’adresse aujourd’hui pleinement à une génération plus jeune : en version cuir laqué de couleur vive par exemple. Les fans du moment : des stars telles que Blake Lively, Kirsten Dunst et Poppy Delevigne. Le Noé Le Noé aussi est un sac que l’on connaît déjà depuis longtemps. Le design a été réalisé en 1932, au moment où Paris était totalement sous l’emprise des coupes de cheveux plus courtes et des sacs (à bandoulière) pratiques. Et c’est ici que la légende fait son entrée : ce serait un producteur de champagne qui aurait commandé un sac spécial pour transporter des bouteilles vintage de grande valeur. Gaston-Louis Vuitton développa un sac capable de contenir verticalement quatre bouteilles de champagne, et une à l’envers en son milieu. Le sac se referme via un lien sur le dessus. Il le baptise Noé, du nom du héros biblique qui prit la fuite avec son arche juste avant la marée, mais s’arrêta en chemin sur le mont Ararat pour y planter des vignes. Le Noé était à l’origine en cuir naturel, mais il en existe actuellement différentes versions sur le marché. Le Monogram et les versions Epi sont assurément les plus connues. En termes de taille aussi, le Noé existe en de nombreuses déclinaisons : le Petit Noé par exemple et le Noé BB, encore plus petit et plus charmant, avec une bandoulière plus longue. Un Noé destiné à la nouvelle génération de femmes… Le Steamer Le tout premier Steamer a été créé en 1901. Vertical. Haut. Avec sur le dessus une fermeture droite et la célèbre poignée Thoron. Son nom rappelle bien sûr les bateaux à vapeur, qui transportaient les premiers bagages de Vuitton. Le sac Steamer fut considéré comme un bagage complémentaire aux valises et Wardrobe, un sac qui pouvait par exemple être accroché à la poignée intérieure d’une cabine. C’était un bagage souple, qui ne se déclina que bien plus tard dans de beaux cuirs (également plus durs). Le Steamer doit sa célébrité à son apparition dans le James Bond « Dangereusement vôtre ». Tout aussi emblématiques : les versions en Damier Graphite et Monogram Macassar. Et pour les fans d’Andrée Putman : l’architecte d’intérieur a un jour créé une version en damier noir et blanc du Steamer.

Le Wardrobe Le luxe ultime, c’est comme cela que l’on peut qualifier le Wardrobe d’antan. Une valise verticale qui coulisse pour s’ouvrir et vous permet d’y ranger une part de votre garde-robe. Un côté permet de pendre des vêtements (comme chez soi), l’autre comprend des tiroirs pouvant contenir pulls, sous-vêtements, déshabillés, chaussures et autres accessoires, sans abîmer le reste du contenu. La mallearmoire fut créée en 1875. Dans les magazines des années vingt, Louis Vuitton faisait déjà de la publicité pour ce gadget ultime : il s’agissait souvent de dessins qui montraient très précisément l’intérieur du Wardrobe. Le titre était quelque fois très approprié : « Le Problème du costume en voyage ». La maison-mère de Vuitton, à Asnières (près de Paris), crée encore de telles Wardrobe entièrement sur mesure pour le client. Les vrais fans la placent dans leur dressing. Les bateaux à vapeur ne sont en effet plus de notre temps… ◊ Wardrobe

Noé

Interview

Tim van Steenbergen

près plus de dix ans passés dans l’univers de la mode, le créateur Tim Van Steenbergen connaît plus que jamais ses points forts. Sa propre ligne de vêtements, des lunettes et des chaussures, des costumes d’opéra, une série de lampes et de tissus, et même, désormais, une collection de robes de mariée. « J’aime mon laboratoire de création ». Par Veerle Windels

Interview

Eveningwear two

La prochaine collection hiver de Tim Van Steenbergen est déjà prête dans son atelier anversois. Des couleurs chaudes, une série de robes, de magnifiques souliers... le tout marqué par un ADN Van Steenbergen très distinctif. Nous nous rencontrons dans le cadre du Fastest Fashion Show on Earth de Bruxelles, qui n’est pas le seul défi du designer. Tim veut également créer la surprise par son propre défilé au « ‘t Schoon Verdiep », à Anvers. « Montrer encore une fois ce que je suis. Et inviter les gens qui me suivent depuis plusieurs années en Belgique à passer un bon moment. » Il a en outre encore un dernier opéra en vue : Götterdämmerung, la dernière partie de la série Wagner, du metteur en scène Guy Cassiers, pour lequel Van Steenbergen a créé les costumes : « Ces dernières années, l’opéra a accaparé beaucoup de mon énergie », déclare Tim, « mais j’en ai appris énormément. Je sais désormais que j’ai mon mot à dire dans le monde. J’ai le talent pour rendre beaucoup de gens heureux. Et j’ai évolué en tant qu’homme. Je suis assurément devenu plus assertif. » (rires) > Etes-vous satisfait des trois opéras précédents du Ring der Nibelungen ? « Absolument. Et tout doit correspondre. Car dans Götterdämmerung, les quatre opéras se rejoignent. » >

A Milan et Berlin, vous avez collaboré avec des compagnies d’opéra très haut placées. Le monde entier veut-il désormais travailler avec vous? « J’ai en tout cas beaucoup de propositions. Et j’en accepte aussi certaines. Une énorme production de tango est prévue avec Sidi Larbi Cherkaoui, à Lausanne. Il s’agit de véritables danseurs de tango qui doivent tous être costumés. Une donnée très complexe, mais la complexité, c’est également faisable. » > Selon-vous, y a-t-il une différence entre créer des costumes d’opéra et faire de la mode ? « Oui et non. Il y a un concept à la base de tout ce que je fais. Rien n’est sans engagement. Mais c’est bien entendu très différent de dessiner une collection de vêtements que d’habiller des chanteurs d’opéra en chair et en os. C’est de cela dont il est question avec de véritables individus. »

Model MIA pour Theo

> L’opéra a-t-il apporté quelque chose de plus à votre ligne de vêtements ? « J’ai appris à relativiser. Faire face à la pression. Et cela me réussit plutôt bien. L’un des chanteurs a récemment déclaré : tu sais pourquoi tout le monde veut faire partir de cette production ? Pour tes costumes ! C’est ce que j’appelle un compliment. » > Une autre production avec le metteur en scène Guy Cassiers est-elle prévue ? « Oui, Macbeth est planifié pour octobre, à la Toneelhuis, à Anvers. Cette scène continue d’exercer une attraction sur moi. On peut y glisser tant d’émotions. Ce qu’il y a de beau à l’opéra, c’est que l’on peut vraiment faire la différence. Une répétition sans costumes ou avec : cela fait un monde de différence. » > Vous avez toujours mené beaucoup de projets de front. Vous avez travaillé avec Luc Duchêne, mais cette collection s’est arrêtée. Dommage ? « Absolument. Mais Luc est un entrepreneur et il s’est arrêté avant qu’il ne soit vraiment trop tard. Je trouve que c’est super de réaliser plusieurs projets en même temps, car j’estime que c’est un peu trop limité de ne se concentrer que sur la mode. Une sorte de laboratoire de création où je peux pratiquer différentes disciplines, c’est ce vers quoi j’évolue. La collaboration avec Delta Light va plus loin que ça, tout comme celle avec Aristide, Ambiorix et Theo. C’est quand même formidable ! » Götterdämmerung

Bridal wear two

> Votre nom est néanmoins célèbre sur la scène belge de la mode et vous êtes également présent au niveau international. Il vous arrive aussi de présenter un défilé à Paris à l’occasion de la semaine de la mode. « Ce défilé à Paris, ça ne me manque pas. Il se trouve qu’il vous faut beaucoup d’argent pour assurer chaque année un niveau élevé. Je le fais à ma façon. Et pour information : financièrement, l’année dernière fut notre meilleure année jamais réalisée. Sans défilé. » > Vous avez également renoncé à deux collections par an, mais vous en créez aujourd’hui quatre. « En effet. Nous répondons aussi beaucoup mieux à la demande du marché. Entretemps nous savons que les clients apprécient nos robes. Nous créons donc beaucoup de robes. Mais nous continuons aussi à produire certaines pièces qui marchent bien. Je ne ressens plus le besoin de réinventer la poudre à chaque saison. Maintenant que l’entreprise est bénéficiaire, je veux que cette situation perdure. »

Window Stijl ‘Metronome’ ® Luc Roymans

> Dans quelle mesure est-ce difficile pour le secteur ? « Très difficile. Les commerçants ne prennent aucun risque. C’est même de pire en pire à chaque saison. Je me sens encore à ma place en tant que designer parce que je fais tellement de choses différentes. Rien qu’avec la mode, je n’y arriverais pas. Quand on voit ce que cela implique comme travail pour parvenir à sortir à chaque fois cette collection… » > Où en est exactement la mode belge aujourd’hui ? « Bonne question. Il n’y a qu’un seul Dries Van Noten. Nombreux sont les designers à continuer de tenter leur chance. Mais regardez les boutiques. Qui vend encore des talents anversois ? Tout le monde ne tient pas aussi longtemps que Sonja Noël, de la boutique Stijl, à Bruxelles. Elle a aussi dû se battre. » > Vous lancez aujourd’hui pour la première fois une collection mariage. « Cette collection ‘bridal’ a vu le jour car la demande en la matière est importante. Il nous était déjà arrivé de réaliser une robe de mariée pour des clients. Nous nous sommes désormais sérieusement mis à l’ouvrage. Anecdote sympathique : les robes sont confectionnées ici dans la rue. Par une dame qui y met toute sa passion. » > Le monde a néanmoins changé depuis votre première ligne de vêtements. « En effet. La mode s’est progressivement démodée. Les gens se préoccupent davantage de voyages, de jardinage, d’intérieur. Ce ne doit pas être un problème. Peutêtre que d’ici cinq ans nous nous préoccuperons tous exclusivement d’intérieur. Je ne l’exclus absolument pas. » www.timvansteenbergen.com ◊

Je ne ressens plus le besoin de réinventer la poudre à chaque saison. Tina Belfa 988 Sabbia + Vern 712 Lth Baby

37 49

Fashion

ETA 6.30 pm In the air tonight

Katia Catsuit Pinko Sac Tommy Hilfiger Pumps Hugo Boss Montre Maurice Lacroix Miros Bob Blazer, debardeur, chemise, pantalon, ch창le Hackett Porte-documents. Porsche design Chaussures Hackett Montre Maurice Lacroix Pontos S Voiture Fisker Karma

Back in the U.S.S.R.

Katia Robe Tim Van Steenbergen Pumps Forever 21 Montre Bell & Ross Aviation BR S Bob Cardigan Boss Black Chemise Boss Black Jeans, châle et chaussures Boss Montre Bell & Ross BR 03 GMT Sacs de voyages Porsche Design Voiture BMW Série 6 Grancoupé

If youâ&#x20AC;&#x2122;re going to San Francisco 35 51

Bob Jackett Baseball, TS Dollar Jeans Philipp Plein Chaussures Boss Black Lunettes Prada Tulipes de printemps dâ&#x20AC;&#x2122;Alphabet Montre Hublot Big Bang Katia Dress country Philipp Plein Bottines Steve Madden Montre Hublot Big Bang Voiture Ferrari F12 Berlinetta

Bob Blazer, Polo Aston Martin Pantalon Hackett Chaussures All Stars Montre Breitling Bentley Barnato Racing Katia Veste en cuir Boss Black Robe Lenny Niemeyer Chaussures Blumarine Châle Furious Montre Breitling Bentley Barnato 42 Voiture VW Beetle Cabrio 50’s

Loco in Acapulco

Private jet

She’s leaving home - The Beatles

Wednesday morning at 5 o’clock as the day begins silently closing the bedroom door leaving the note that she hope would say more quietely turning the backdoor key stepping outside, she is free

ETA 6.30 pm In the air tonight Bob : Montre Maurice Lacroix PONTOS S

In the air tonight Katia : Maurice Lacroix MIROS

Mouvement automatique ML112, chronographe, date, petite seconde – boîte acier –bracelet métal et bracelet nylon noir inclus, étanche 200m (20 atm)

mouvement quartz, date, boite acier sertie de diamants, bracelet métal, étanche à 100m (10 atm)

If you’re going to San Francisco Bob : Bell & Ross BR 03 GMT

If you’re going to San Francisco Katia : Bell & Ross Aviation, BR S 39mm

42mm Titanium, Cadran en Carbon, Bracelet Caoutchouc

Acier, bracelet caoutchouc.

Back in the U.S.S.R. Bob : Hublot BIG BANG 45 mm Unico – Ferrari , 16/500

Back in the U.S.S.R. Katia : Hublot BIG BANG 41 mm, Snow Leopard , 244/500

Première mondiale : Hublot a créé un alliage d’or et de céramique qui combine le meilleur des deux métaux. Le résultat est un or 18 carats qui garde son éclat distinctif mais est une dizaine de fois plus résistant que l’or classique. www.halloftime.be

Nouvelle montre Hublot consacrée au règne animal où le léopard des neiges côtoie le boa ou le zèbre. En plus de son cadran et de son bracelet distinctifs, sa lunette en or blanc comporte 48 quartz transparents ou fumés plus ou moins sombres, taillés en baguette. www.halloftime.be

Loco in Acapulco Bob Breitling BENTLEY BARNATO RACING Cadran noir sur bracelet, speed acier Construction inédite des compteurs à disques, Fond transparent avec masse oscillante reproduisant les jantes de la Continental GT, Système exclusif de chronographe 30 secondes, mouvement de Chronographe automatique certifié chronomètre par le COSC

Loco in Acapulco Katia : Breitling BENTLEY BARNATO 42 Midnight Carbon sur bracelet caoutchouc Bentley, fermoir déployant2.

◊ Photos Roberto Rodriguez ◊ Assistant 1 Joris de Wolf ◊ Assistant 2 Mario Spano ◊ Make-up Katty Dierckens pour Nee Make-up ◊ Styling Katia Alens Fashion ◊ Modèles Katia, Bob by Jakie-lee ◊ Hair styling Jeffrey Antwerp ◊ Remerciements à private jetpilot Paul Collet, remerciements spécial à ASL Luchthaven Deurne Reportage en collaboration avec D’Ieteren VW Import, BMW Group Belgium, Ferrari FMA, Fisker Karma Remerciements à Bell&Ross, Breitling, Maurice Lacroix, Hublot by Hall of Time (www.halloftime.be)

Sorry Angel

Lingerie Agent Provocateur Bracelet Manalys Attraction Fauteuil BoConcept Imola

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◊ Phorographe Erik Anthierens ◊ Assistant Damien Mollicone ◊ Styling Katia Alens Fashion ◊ Make-up Katty Dierckens pour NEE make-up ◊ Modèle Elisa by Agnieszka Kulina ◊ Coiffeur The Client

« Peter Goossens au guidon d’un vélo Eddy Merckx EMX-5 sur le catwalk du Fastest Fashion Show on Earth 2013, en duel avec le concept car Lexus LF-LC. »

L’esthétique

Peter Goossens selon

arrain de la gastronomie belge, membre du jury redouté des émissions culinaires, chef étoilé hors catégorie… Peter Goossens a plusieurs casquettes. Mais l’homme à la tête du restaurant trois étoiles de Kruishoutem, le Hof Van Cleve, est également amateur de belles choses. Par Veerle Windels

La carrière de Peter Goossens a déjà fait couler beaucoup d’encre. Et ceux qui se sont un jour attablés au Hof Van Cleve, le savent : ses trois étoiles n’ont rien d’exagéré. Mais l’homme qui ne mâche pas ses mots à la télévision et continue de mettre la barre très haut chez lui, apprécie aussi énormément les belles choses. Une discussion sur l’horlogerie, les voitures, l’art, l’architecture ou les voyages ne l’enquiquine certainement pas. « J’aime faire le lien avec ce que j’estime moi-même important dans ma cuisine », déclare P. Goossens. « Travailler avec de beaux ingrédients. Fournir un travail très précis. Notre penchant pour la perfection. Qu’il s’agisse de haute gastronomie, de haute couture ou d’horlogerie de prestige, en fait, ça ne change pas grand chose. » > Vous y connaissez-vous en horlogerie ? « Je suis le secteur. Je sais ce que font des marques prestigieuses telles qu’Audemars Piguet ou IWC, et je suis moi-même un fan inconditionnel de Lebeau-Courally, qui connaît un renouveau grâce à Joris Ide. Quand c’est le professionnalisme qui triomphe, c’est fantastique. Surtout en Belgique. » >

Dans quelle mesure la donnée « made in Belgium » est-elle importante pour vous ? « Elle est très importante. Je préfère d’ailleurs travailler un poisson de la Mer du Nord que du poisson français importé. Au restaurant, nous utilisons également des nappages issus de la région. Nos verres proviennent du Val-Saint-Lambert, et c’est la créatrice Anna Torfs qui a imaginé des vases spécialement pour nous. Notre mobilier est signé Jules Wabbes et André Verroken. Je trouve qu’il faut prolonger le plus possible ce savoir-faire belge. » > Vous intéressez-vous à l’automobile ? « Connaissez-vous un seul homme qui ne s’y intéresse pas ? Je roule au quotidien avec un Range Rover. C’est une voiture très confortable, mais suis aussi un grand fan d’ancêtres. Je possède moi-même une Jaguar XK120 noire, une ‘convertible’ des années cinquante, que je sors volontiers du garage en été. C’est une OTS, c’est à dire, en anglais, ‘open two seats’. Je trouve que la ligne de cette voiture est inégalable. Plusieurs versions en ont encore été déclinées par la suite, la 140 et la 150, mais cette 120 est la plus belle de toutes. Je voudrais avoir plus de temps pour me consacrer à ces ancêtres, mais je n’y parviens pas toujours. (Il réfléchit) J’ai bien un jour participé à la course des Mille Miglia en Italie, et l’année

dernière j’ai pris part au Goodwood Revival, en Angleterre. J’ai vraiment apprécié ces moments-là! » > Suivez-vous la mode ? « Mon épouse plus que moi, mais j’apprécie un beau défilé. Celui de Vuitton la saison dernière à Paris, m’a impressionné. Au restaurant, je trouve aussi qu’il est important que tout le monde soit net et bien habillé. Le personnel de salle porte des costumes Scabal, les dames dans la salle sont habillées par Xandres. Chacun doit faire de son mieux, car les clients sont aussi sur leur 31. Et j’en fais de même. J’apprécie par exemple les beaux souliers : cela fait trente ans que je porte des Church, mais j’apprécie également de belles marques telles que Berluti ou John Lobb. Je connais beaucoup de gens dans le milieu de la mode. On se retrouve ainsi souvent sans s’en rendre compte dans un univers donné. » > L’art peut-il vous émouvoir ? « Absolument. Mon mentor sur ce plan-là était Emiel Veranneman (ndlr: un expert en art qui a eu pendant des années une célèbre fondationgalerie à Kruishoutem), qui m’a tout appris sur l’art. Il venait manger ici très souvent et c’est comme ça que j’ai appris à le connaître. Au début, il était très cru envers moi. Et quoi mon petit gars, tu ne vois pas, ça ? Il m’a montré ce à quoi je devais faire attention. Et il m’a aussi appris que je devais aimer quelque chose avant de l’acheter. Sinon, mieux vaut ne pas se lancer. J’ai appris par son biais à apprécier la scène artistique belge et je suis devenu collectionneur. Des œuvres de Raveel et Permeke, Bram Bogaert, Hugo Claus, Vandekerckhove… J’aime aussi Rothko et Fontana, mais c’est malheureusement trop cher pour moi. Je ne suis pas un industriel. » > Vous ne me semblez pas être le genre d’homme à prendre régulièrement un bain de soleil, en voyage... « (Rires) Je tiens le coup quelques jours, je dois m’imposer ce repos, pour partir ensuite à la découverte des choses. J’aime le sud de la France et l’Italie, mais j’admets facilement que des pays tels que la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam sont tout aussi fantastiques. Nous voyageons souvent en fonction des restaurants mais… les food stalls en ExtrêmeOrient sont très souvent délicieux. Je suis parfois invité par des hôtels, mais la première chose que je fais le matin, c’est aller au marché pour découvrir les produits locaux. C’est ça que j’appelle en profiter. »” ◊

Cuberdons Léopold Patience et savoir-faire

epuis sa création, il y a plus de 150 ans, le cuberdon a déjà fait couler beaucoup de sucre. Friandise ancestrale du Royaume de Belgique, le fameux petit cône violet renferme plusieurs secrets liés à ses origines et à sa recette artisanale jalousement conservée.

Par Frédéric De Backer

Il fut un temps où les hommes mettaient toutes leurs forces, leur passion et leur savoir-faire dans leur travail. Un temps où les machines tenaient le second rôle et où les matières premières étaient puisées dans la nature. Un temps où la qualité prévalait sur la quantité. Cette époque, les Cuberdons Léopold veulent la faire revivre. Par leur fabrication 100% belge et artisanale, leur recette ancestrale et leur goût inégalé, ils sont garants de cette tradition. Gomme arabique Le véritable cuberdon se compose d’une fine croûte extérieure qui éclate subtilement dans la bouche et libère un sirop raffiné et sucré. Pour conserver tout son fondant, il doit être dégusté dans les huit semaines qui suivent la fabrication. Le cuberdon traditionnel est obtenu à partir d’un arôme de framboise qui lui confère sa jolie couleur pourpre. L’un des ingrédients essentiels à sa fabrication est la fameuse gomme arabique. Cette gomme très précieuse est récoltée principalement en Afrique saharienne, à partir de la sève d’arbre de la famille des acacias. La Seconde Guerre mondiale a bien failli jeter le cuberdon dans l’oubli à cause de la pénurie de gomme arabique. Dès le réapprovisionnement de cette matière première en 1946, quelques fidèles confiseurs qui se souvenaient de la recette relancèrent leur production. Au total, pas moins de sept jours sont nécessaires pour donner vie au délicieux petit cône sucré.

Patience et savoir-faire A chacune des six étapes de fabrication des Cuberdon Léopold, la main de l’homme et le respect de la tradition revêtent une importance capitale.

Alchimie parfaite Aujourd’hui, la composition du cuberdon est considérée comme le secret le mieux gardé du Royaume de Belgique, et sa réalisation n’est connue que de très peu d’artisans qui y apportent chacun leur touche personnelle. Parmi eux, les Cuberdons Léopold sont les seuls qui utilisent exclusivement des matières premières 100% naturelles rigoureusement sélectionnées pour leur haut degré de qualité et d’authenticité. La création d’un Cuberdon Léopold requiert de la patience, du savoir-faire et la maîtrise d’une alchimie parfaite qui ne tolère aucune imprécision. Au total, pas moins de sept jours sont nécessaires pour donner vie au délicieux petit cône sucré. ◊

Aujourd’hui, la composition du cuberdon est considérée comme le secret le mieux gardé du Royaume de Belgique.

La révélation C’est en lisant un article dédié à la fabrication des cuberdons paru dans un magazine économique que Jérôme Stéfanski commença à s’intéresser de près à ces légendaires petits cônes sucrés. S’en suivit alors une longue période durant laquelle, accompagné de son épouse Sophie Van Cruchten, il partit à la rencontre de producteurs de matières premières et des quelques rares confiseurs qui détiennent la recette du véritable cuberdon. Six mois de travail laborieux ont été nécessaires pour mettre au point un arôme exclusif et une recette 100% naturelle répondant aux exigences du couple. Plus d’un an fut ensuite consacré au dessin, à la mise au point du packaging, du logo et de tous les outils de communication et de promotion nécessaires au lancement des Cuberdons Léopold.

• Création de moules éphémères Les moules ne peuvent s’utiliser qu’une seule fois. Ils se composent d’un cadre en bois naturel sur lequel est déposée une épaisse couche de poudre d’amidon. Chaque moule permet de créer 128 cuberdons. • Préparation et cuisson du sirop Dans un chaudron en cuivre datant du début du 20e siècle, l’artisan prépare le délicat mélange des ingrédients : gomme arabique naturelle, gélatine naturelle, sucre bio, arôme naturel de framboise et colorants naturels. • Remplissage des moules Le sirop est versé naturellement dans un grand entonnoir qui répartit la préparation vers 16 becs verseurs pour remplir les moules. • Séchage Durant sept jours, les moules contenant les Cuberdons Léopold sont entreposés dans une pièce hermétique chauffée à 55°C. Cette période permet à la croûte de durcir tout en conservant son cœur moelleux. • Démoulage Chaque cuberdon est démoulé individuellement à la main et placé délicatement dans un panier. • Finition Chaque panier est soufflé au pistolet à air comprimé pour ôter les résidus d’amidon. Un coup de pinceau est ensuite appliqué individuellement sur chaque cuberdon.

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Photographe : Roberto Rodriguez Rmerciements à D’Ieteren Audi Import

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Toujours à temps avec l’Audi S Q5 TDI !

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La S Q5 est le premier modèle S d’Audi doté d’un moteur diesel. Son moteur V6 à double turbo développe une puissance de 313 ch et un couple de 650 Nm, pour un sprint de 0 à 100 en 5,1 secondes. En termes de consommation moyenne, il faut compter 7,2 l/100 kilomètres. Une belle performance pour la boîte tiptronic à huit rapports et la propulsion à quatre roues motrices permanente quattro. Idéale donc pour toujours arriver à l’heure.

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Roues

Parmigianni Bugatti Super Sport Or Rose

Rouages Passions mécaniques

ette année encore, les liens entre l’horlogerie et l’automobile semblent se resserrer davantage. Au moment où nous paraissons, nombre de marques divulguent de nouvelles collaborations à Baselworld ou annoncent la poursuite de liens existants. Par Serge Vanmaercke

En cette année 2013, Jaeger-LeCoultre célèbre ses 180 ans tandis qu’Aston Martin fête son premier siècle d’existence. Il y a fort à parier que ces deux labels associés depuis 2004 nous réserveront quelques nouveautés intéressantes à ces occasions. De leur côté, Richard Mille et Jean Todt, président de la FIA, collaborent eux sur plusieurs modèles de montres, une initiative non dénuée de générosité. Et Parmigiani lance une nouvelle déclinaison de sa Parmigiani Bugatti, tandis que Hublot confirme son engagement avec Ferrari. Et IWC, le sien avec Mercedes AMG Petronas. Enfin, Maurice Lacroix est désormais en couple avec Henrik Fisker. Mais ce n’est pas tout…Petit tour d’horizon.

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Tout baigne… Dans le cadre de sa collaboration avec le légendaire label Gulf, B.R.M. vient de lancer la CNT-44-Gulf avec un petit réservoir rempli d’huile provenant d’une LOLA LMP2 GULF. Ce modèle est une édition limitée à 100 exemplaires. Pour les amoureux de compétition mécanique et dans le pur esprit « Racing Spirit » cher à la marque, BRM - Bernard Richards Manufacture – poursuit son partenariat avec le label Gulf, jadis associé à TAG Heuer. Le coloris bleu clair souligné d’orange des bolides de John Wyer, à la fin des années 1960, est encore dans bien des mémoires. www.brm-manufacture.com www.blanpain.net ◊

Inspiration mutuelle

Dédiée à l’univers de l’automobile, la ligne Breitling for Bentley marie le chic britannique et la tradition suisse. La dernière création ultra légère et ultra sportive de la marque de montres pour la marque de voiture est proposée en édition limitée à 1000 pièces. La Bentley Light Body Midnight Carbon cache sous son look entièrement noir un châssis en titane, avec revêtement haute résistance à base de carbone. Le cadran à l’allure de tableau de bord affiche deux exclusivités techniques Breitling : un « chronographe 30 secondes » et un « tachymètre variable ». Le bracelet caoutchouc avec relief central est inspiré des calandres Bentley. Bretiling et Bentley : deux marques que tout rapproche comme on a pu l’observer dans le prestigieux espace qu’elles occupaient lors du récent Fastest Fashion Show On Eart. Une même passion des belles mécaniques. Une même alliance de prestige et de performances. Un même héritage d’excellence. Un même élan vers l’avenir, symbolisé comme on le souligne toujours, par une signature en forme de B ailé. Un jour, les routes de ces marques se sont croisées, et de cette rencontre est née une collection de chronographes et de montres d’exception. Dédiée à l’univers de l’automobile, la ligne Breitling for Bentley marie l’élégance et l’exploit. La classe et le savoirfaire. Le chic britannique et la tradition suisse. Union parfaite entre technique et esthétique, cette collaboration est conçue pour séduire les connaisseurs, et tous les amateurs de voitures et de montres rares et exclusives. De beaux moteurs dans de belles carrosseries. www.breitling.com www.belgium.bentleymotors.com ◊

L’âge mûr Le 22 septembre 2004, Jérôme Lambert et le Dr. Ulrich Bez annoncent conjointement à Paris l’établissement d’un partenariat entre les sociétés Jaeger-LeCoultre et Aston Martin. Ils présentent dans la foulée le premier garde-temps né de cette collaboration : la Memovox. Comme les deux labels célèbrent un anniversaire cette année – 180 ans pour Jager-LeCoultre et 100 ans pour Aston Martin – on nous annonce du nouveau, mais l’embargo était toujours de mise au moment de notre bouclage. www.jaeger-lecoultre.com www.astonmartin.com ◊

Le gratin

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Enfin fidèle ? Après de nombreuses autres marques horlogères, Hublot est désormais le partenaire privilégié de Ferrari. Avant Baselworld, Hublot nous a confié image et infos de la nouvelle Big Bang Ferrari Carbon Red Magic. Avec un boîtier et un mouvement entièrement conçus, développés et produits chez Hublot, cette montre est le symbole de l’avancement de la marque vers sa verticalisation. Un chronographe Flyback avec une boîte en fibre de carbone multicouche. La glace saphir rouge, colorée dans sa masse, est garantie inaltérable. Chaque modèle est livré dans un écrin spécial, équipé d’un Watch Winder. Edition limitée à 1.000 exemplaires. www.hublot.com www.ferrari.com ◊

Epreuve légendaire On attend pour bientôt le nouveau modèle Mille Miglia de Chopard qui est depuis longtemps associé à cette épreuve légendaire. Les Mille Miglia relient sur 1.000 miles (1.600 km) Brescia à Rome et retour. Autrefois épreuve de vitesse (1927-57), elle est aujourd’hui le rendez-vous mondial des amateurs de voitures de collection. www.chopard.com www.millemiglia.it ◊

Nouveaux espoirs Comme IWC met le focus sur sa collection Ingenieur cette année, un modèle célébrant le récent partenariat avec une équipe de Formule 1 ne pouvait faire défaut. Il s’agit de l’Ingenieur Automatic AMG Black Series Ceramic, un mouvement mécanique à remontage automatique avec système intégré d’absorption des chocs. Affichage de la date avec réglage rapide via la couronne. Depuis janvier 2013, la manufacture horlogère suisse assume le rôle d’Official Engineering Partner de Mercedes AMG Petronas pour une durée de trois ans. www.iwc.com www.mercedes-gp.com ◊

Même si le monde de l’aviation lui est le plus familier, le label Bell & Ross est toujours plus apprécié dans le monde des motos et des automobiles. L’association de Bell & Ross avec la célèbre marque de motos Harley Davidson a été mise en évidence une nouvelle fois avec panache lors du dernier Fastest Fashion Show On Earth à Tour & Taxis à Bruxelles, sur un stand où une moto d’exception trônait au milieu d’une collection de montres qui ne l’était pas moins. Bell & Ross a par ailleurs été le prestigieux partenaire du 28ème Festival Automobile International qui s’est tenu récemment à Paris. L’édition 2013 de ce festival avait lieu dans le cadre de l’Hôtel des Invalides et l’horloger franco-suisse a renouvelé pour la septième année consécutive son soutien à cette manifestation qui associe design, tendances et prestige automobile. Membre du Jury, Carlos Rosillo, PDG de Bell & Ross, a remis à cette occasion, la prestigieuse Palme d’Or à notre compatriote Jacky Ickx pour son incroyable carrière dans le sport automobile. La plus française des montres Swiss Made – son siège est à Paris mais les ateliers sont à la Chaux-de-Fonds dans le Jura Suisse – poursuit aujourd’hui une carrière hors du commun. Une véritable performance pour un label apprécié qui fêtera ses 20 printemps en 2014. www.bellross.com ◊

Une légende Deux ans après la première Bugatti Super Sport en or blanc, Parmigiani Fleurier présente cette année une extension du modèle, en or rose. Le Calibre Parmigiani Fleurier 372 à remontage manuel a été conçu en cascade, sur deux plans, afin d’épouser les lignes de la nouvelle Bugatti. Posée sur le poignet, la montre présente dès lors son mouvement selon un angle de 90°. Sur le dessus, les ponts de balancier et de mobile d’échappement dessinent un arc de cercle rappelant l’ovale Bugatti. Le balancier est parfaitement visible, tout comme le pont circulaire de réserve de marche gradué sur 10 jours et placé au centre. Le cadran opalin noir avec une base or en hommage à la Bugatti Veyron 16.4 Super Sport est ajouré en son centre et laisse entrevoir la roue des heures par son ouverture. www.parmigiani.com www.bugatti.com ◊

Vitesse et sécurité

Contre vents et marées

La RM036 de Richard Mille combine l’indication de la force G (référence à l’impact de vitesses élevées sur le corps humain) à un tourbillon. Une part des recettes de la vente de cette montre sera versée à l’Action for Road Safety de Jean Todt (FIA). www.richardmille.com www.fia.com ◊

L’horloger suisse Maurice Lacroix a choisi Henrik Fisker comme ambassadeur de sa marque. Le fait que le fondateur danois de Fisker Automotive (véhicules électriques conciliant luxe et environnement) ait démissionné en mars dernier en tant que PDG de la société qui porte son nom ne change rien à son titre d’ambassadeur. Outre la première voiture de sport électrique, Henrik Fisker a jadis conçu des modèles pour BMW et Aston Martin. Sur le grand stand voisin de l’entrée vers la salle à manger, placée sous les auspices du chef triplement étoilé Peter Goossens, lors du dernier Fastest Fashion Show On Earth, Maurice Lacroix a notamment présenté une grande première. Le modèle original que Henrik Fisker a conçu pour la marque trônait en effet à Bruxelles avant même sa présentation à Baselworld, le plus grand salon horloger au monde qui devait avoir lieu fin avril-début mai. Henrik Fisker et Maurice Lacroix ont en commun la passion pour la découverte de nouveaux territoires au sein de la tradition horlogère ou automobile. Chacun de leur côté ils avaient déjà transformé des rêves en réalité. Une voiture de sport électrique ou une roue dentée carrée : il faut s’appeler Henrik Fisker ou Maurice Lacroix pour y penser ! www.maurice-lacroix.com ◊

Un pionnier Lors du Salon de l’Automobile de Genève, TAG Heuer et McLaren, ont annoncé un nouvel accord de partenariat exclusif. Le logo TAG Heuer sera désormais visible sur la dérive arrière des McLaren, ainsi que sur les combinaisons des pilotes et les tenues de l’équipe. TAG Heuer reste la montre officielle de l’écurie de Formule 1 Vodafone McLaren Mercedes et le pilote mexicain Sergio Perez devient un des nouveaux ambassadeurs de la marque, au côté du Champion du Monde de Formule 1 Jenson Button. Première marque horlogère à utiliser les pilotes comme ambassadeurs dans les années 1960, première marque horlogère et premier sponsor non technique engagé avec une écurie dans les années 1970, TAG Heuer reste une marque de référence en sport automobile. www.tagheuer.com ◊

Manufactures

Des ateliers l’excellence horlogère de

eu de véritables manufactures horlogères suisses – assurant elles-mêmes la production de leurs mouvements mécaniques – avaient survécu à l’apparition des mouvements quartz dans les années 1960-70. Mais aujourd’hui, beaucoup de labels prétendent à nouveau au titre. N’est pas manufacture qui veut ! Focus sur quelques Maisons d’exception. Par Serge Vanmaercke

On ne peut parler de « manufacture » que quand on réalise ses calibres à l’interne. En revanche, il suffit d’en produire un ou quelques-uns pour parler légitimement de « mouvements manufacturés ». Malgré la courbe ascendante de la verticalisation qu’on observe actuellement, il y a évidemment un monde entre un label qui produit un mouvement manufacturé et une véritable manufacture comme Breguet (1775), Rolex (1905) ou Zenith (1865) qui réfèrent à la belle manufacture. Rolex - L’assemblage à la nouvelle manufacture

Il suffit de produire un ou quelques calibres à l’interne pour parler légitimement de « mouvements manufacturés ».

de Bienne.

La « petite » dernière A la fin de l’an dernier, Rolex a inauguré à Bienne un nouveau bâtiment pour sa manufacture de mouvements. Ce dernier permet au leader mondial de l’horlogerie de luxe de regrouper l’ensemble de sa production de mouvements sur un site d’une superficie de 92.000 m2. A l’heure où l’approvisionnement de composants devient un enjeu majeur pour l’industrie horlogère, les sites de Bienne et Genève de Rolex forment un ensemble manufacturier qui garantit une véritable autonomie. Ce nouveau bâtiment de Bienne marque le couronnement d’une politique entamée il y a plus de dix ans et visant à maîtriser la fabrication de l’ensemble des composants essentiels des montres : du boîtier au mouvement en passant par le cadran et le bracelet. Plus de 2.000 personnes travaillent sur le site Rolex de Bienne, et plus de 4.000 à Genève, où la marque possède son Siège et assure la fabrication d’autres éléments de ses montres et leur assemblage final. www.rolex.com Rolex

Ulysse Nardin - La pose du bracelet. Crooner horloger Fondée il y a près de 170 ans dans les montagnes suisses de Neuchâtel, la manufacture Ulysse Nardin était initialement dédiée à la fabrication de chronomètres de marine. Elle reste aujourd’hui autonome et indépendante grâce à la collaboration de Rolf W. Schnyder et Dr. Ludwig Oechslin initiée en 1983, date à laquelle le défunt président Schnyder avait racheté l’entreprise et fait appel à l’expertise d’Oechslin pour la conception et le design. Rolf Schnyder était tombé en admiration devant un Astrolabe, une horloge murale astronomique d’Oechslin, inspirée de ses travaux de restauration sur une horloge de Farnese au Vatican et que Schnyder souhaitait miniaturiser en montre-bracelet. De cette volonté naîtra l’Astrolabium Galileo Galilei, la première montre de la Trilogie du Temps grâce à laquelle Oechslin a accédé à la postérité. En mars dernier, Ulysse Nardin a présenté Stranger. Inspirée d’une boîte à musique classique, Stranger joue à souhait ou toutes les heures, la mélodie «Strangers in the night» de Frank Sinatra. Cette montre musicale mécanique à remontage automatique recourt au silicium pour l’échappement et l’ancre du mouvement UN-690 fabriqué dans sa manufacture. Cette montre est le fruit d’une collaboration avec Dieter Meier, musicien (Yello) et artiste conceptuel. www.ulysse-nardin.com

Une montre championne Détentrice d’une tradition horlogère reconnue, la manufacture Blancpain s’est aujourd’hui ancrée dans l’air du temps grâce à la passion de son patron Marc A. Hayek pour l’automobile, et plus particulièrement pour Lamborghini. Blancpain participe ainsi à plusieurs championnats. Notamment les Blancpain Endurance Series - un championnat de 6 courses sur des circuits mythiques européens -, et le Lamborghini Blancpain Super Trofeo : le tout premier championnat automobile Lamborghini du monde, disputé uniquement avec des Lamborghini Gallardo. La dernière née de la collection Blancpain - L-evolution - traduit l’engagement de Blancpain dans l’univers du GT. Alliant fibres de carbone et technologie de pointe, elle est dotée d’un chronographe flyback à rattrapante et d’une grande date. www.blancpain.com

Blancpain - Chronograph Super Tropheo

Légitimité assurée Zenith conçoit, fabrique et assemble lui-même ses mouvements dans ses ateliers du Locle, d’où la légitimité à se prévaloir du nom de « Manufacture ». En 1865 l’horloger George Favre-Jacot se met à son compte au Locle. En 1911 il prend sa retraite et laisse l’entreprise florissante à ses descendants qui la baptisent Zenith. Ce monument de l’horlogerie suisse sera racheté par LVMH en l’an 2000. En attendant les nouveautés présentées à Bâle fin avril-début mai, revenons sur une des dernières prouesses de la marque : la montre d’Aéronef Type 20. Le boîtier de 57,5 mm de diamètre est façonné en titane pour contrebalancer le poids du mouvement qu’il renferme. Sa couronne crantée rappelle celles qui ornaient les anciennes montres d’aviateurs, leur permettant le réglage sans quitter leurs gants. Les compteurs affichent la petite seconde à 9h, la réserve de marche à 3h, dans un bel équilibre visuel. www.zenith-watches.ch « La » référence Référence absolue en matière de Haute Horlogerie, la marque Breguet appartient plus largement à notre patrimoine culturel, position qui tient à l’esprit inventif de son fondateur, Abraham-Louis Breguet (1747-1823), autant qu’à celui des maîtres-horlogers d’aujourd’hui. Breguet est l’auteur de nombreuses inventions horlogères, mais la plus célèbre reste le tourbillon qui sera breveté en 1801. Parmi les trésors les plus récents de la marque, cette Classique Chronometrie 7727 avec un boîtier en or rose 18 carats à carrure finement cannelée, d’un diamètre de 41 mm.

Zenith - Pilot Montre d Aeronef Type 20

Breguet - Classique Chronometrie

Cadran en or 18 carats argenté et guilloché à la main selon six motifs différents. Parmi ses particularités : l’indicateur 10e de seconde à l’aide d’une aiguille en silicium à 1h, une réserve de marche de 60 heures à 5h. L’échappement à ancre suisse en ligne et le spiral sont en silicium. www.breguet.com

Référence absolue en matière de Haute Horlogerie, la marque Breguet appartient plus largement à notre patrimoine culturel,

Persévérance yankee À 27 ans, l’ingénieur et horloger américain Florentine Ariosto Jones était déjà directeur adjoint de la firme E. Howard Watch and Clock Co. à Boston. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, il traversa l’Atlantique pour gagner la Suisse où les salaires étaient encore relativement peu élevés. Son objectif était d’associer l’exceptionnelle qualité d’artisanat des Suisses aux technologies modernes américaines. Mais depuis le 17e siècle, les horlogers suisses travaillaient le plus souvent chez eux dans de minuscules ateliers. Jones rêvait lui de bâtir une manufacture moderne avec une production centralisée. C’est alors qu’il fit la rencontre d’un industriel venu de Schaffhausen, un certain Heinrich Moser avec qui il allait convaincre les horlogers à quitter leurs chaumières... Précision, artisanat et industrialisation allaient désormais aller de pair sous un même toit. Cette année IWC revisite entièrement sa collection Ingenieur pour laquelle les designers et les concepteurs d’IWC se sont inspirés de la Formule 1. Des matériaux fréquemment utilisés dans la construction de voitures de compétition, tels que les fibres de carbone, la céramique et le titane, sont caractéristiques de la nouvelle ligne stylistique de la gamme. Techniquement exigeant, l’usinage de ces matériaux conforte la réputation qu’IWC Schaffhausen s’est forgée, d’une entreprise qui fabrique depuis plus de 140 ans des garde-temps d’une belle facture. www.iwc.com ◊

IWC - Publicité pour la montre Ingenieur en 1964

IWC - Calibre 94800 Mouvement de base

Montres mécaniques

2013 L’Année de la femme ?

uand un gros calibre comme Vacheron Constantin présente exclusivement des nouveautés féminines au Salon International de la Haute Horlogerie comme c’était le cas en janvier dernier à Genève, il faudrait être aveugle pour ne pas y voir un signal clair. Par Serge Vanmaercke

Vacheron Constantin - Modèle Malte

Vacheron Constantin a annoncé la couleur en proposant uniquement des montres féminines cette année.

Jaeger-LeCoultre - Grande Reverso Lady Ultra Thin Duetto

La tendance de cette année est flagrante : les plus grandes marques visent clairement la conquête du marché féminin. Il faut bien l’avouer : prétextant qu’une montre est le seul bijou que l’homme s’autorise à porter et tenant compte de sa composante mécanique réputée masculine, jusqu’à présent la belle horlogerie s’est surtout adressée à Monsieur et a quelque peu négligé la gent féminine. Tout cela est en train de changer. Sans doute que les femmes des marchés émergeants, les premiers à faire tourner le commerce aujourd’hui, n’y sont pas étrangères. Mais ce n’est pas pour déplaire aux dames occidentales qui suivent le mouvement. Les montres bijoux et les métiers d’art (gravure, émail, marqueterie…) sont en vogue depuis longtemps dans les collections féminines. Aujourd’hui, les mouvements mécaniques – avec ou sans diamants - le sont tout autant. Vacheron Constantin a donc annoncé la couleur en proposant uniquement des montres féminines cette année. Une petite révolution avec des nouveautés dans trois collections emblématiques : Patrimony, Malte et Métiers d’Art, dont chaque nouveau modèle affiche le Poinçon de Genève – critère de qualité horlogère s’il en est. Deux nouvelles montres complètent la collection Patrimony, le principal pilier de la marque. La Contemporaine automatique, dotée d’indices des minutes sertis de diamants sur le cadran, également disponible en version entièrement sertie de 775 diamants avec fond transparent. Et la Traditionnelle, montre de Haute Joaillerie à remontage manuel entièrement sertie de plus de 300 diamants taille baguette. La collection Malte, elle, comprend trois nouveaux modèles tonneaux, dont un avec cadran pavé de 142 diamants. La gamme Métiers d’Art, enfin, propose le modèle Florilège avec ses trois cadrans en émail Grand Feu cloisonné, guillochage et sertissage à la main, produits en série limitée de 20 pièces chacun. Chaque motif est inspiré par The Temple of Flora de Robert Thornton, un livre d’illustrations botaniques publié en Angleterre, à la charnière entre les XVIIIe et XIXe siècles. Chez Van Cleef & Arpels aussi, ce sont uniquement les femmes qui sont à l’honneur cette année avec de nouvelles pièces dans les collections Complications Poétiques et Cadrans Extraordinaires. Ces derniers, avec des modèles en émail figurant les motifs emblématiques de la marque : papillons, ballerines, oiseaux et fées. Mais la pièce maîtresse de l’année est la Ballerine Enchantée, une complication poétique qui arbore un cadran en émail champlevé représentant une ballerine dont les pointes du tutu se relèvent à la demande pour afficher les heures et les minutes à la faveur d’un double mouvement rétrograde.

Jaeger-LeCoultre - Rendez-vous Celestial

Toujours très attentif aux femmes, Jaeger-LeCoultre, dont la nouvelle Rendez-Vous est un véritable succès, leur en propose une version céleste cette année. La Rendez-Vous Celestial indique les heures et les minutes, mais offre aussi une carte du ciel, un disque de la voûte céleste avec calendrier zodiacal, et une aiguille pour indiquer un rendez-vous personnel. La Grande Reverso Lady Ultra Thin Duetto Duo permet quant à elle de lire l’heure et les minutes locales du côté recto et les même indications pour un 2e fuseau horaire côté verso. Même si la grande nouveauté 2013 chez Baume & Mercier est la Clifton franchement masculine, la marque n’a pas négligé les dames pour autant avec une édition spéciale Printemps-Eté à mouvement quartz de sa ligne best-seller Linea à bracelets interchangeables, mais surtout avec un modèle automatique avec cadran en nacre dans cette même collection !

Baume & Mercier Modèle Linea

Montres mécaniques

IWC - Karolina Kurkova sur le stand au SIHH.

Champion de la virilité horlogère discrète, le Saxon A. Lange & Söhne propose cette année un modèle Saxonia automatique de 38,5 mm spécialement destiné aux femmes, avec une version en or rose et blanc dont le cadran est serti de diamants. Et si le macho avoué qu’est IWC – cette marque taquine d’ailleurs systématiquement les femmes dans ses messages pubs – ne propose cette année encore aucune montre spécialement destinée aux femmes, il faut bien constater que la gent féminine n’est pas insensible à ses produits. L’actrice Cate Blanchett est fan depuis longtemps et, cette année, aucun des nombreux nouveaux modèles dans la collection Ingenieur n’a échappé au poignet de l’actrice et modèle Karolina Kurkova qui avait l’air de prendre beaucoup de plaisir sur le stand de la manufacture de Schaffhausen…

Les femmes d’aujourd’hui apprécient certes toujours une montre joaillière, même à module quartz, mais la belle mécanique ne les laisse plus indifférentes.

D’une approche toute différente, les montres Officine Panerai et Richard Mille suivent un peu le même concept masculinisant de la marque précédente. Cette année, la RM56-01 Tourbillon Saphir de Richard Mille séduira peut-être quelques femmes pourtant, en raison de l’aspect joaillier d’un boîtier tout saphir et de la fascinante dentelle mécanique impudiquement visible à travers celui-ci. Cartier lui, soigne les femmes depuis longtemps. Avec son ascension fulgurante dans le monde de la haute horlogerie, c’est plutôt un retard vis-à-vis des hommes que cette marque est en train de rattraper. Mais tout cela est relatif, puisque synergie il y a entre les montres pour les unes et pour les autres. Les femmes d’aujourd’hui apprécient certes toujours une montre joaillière – la marque présente plus de 40 nouvelles pièces de joaillerie cette année -, même à module quartz, mais la belle mécanique ne laisse plus indifférentes les clientes de Cartier non plus. Sur les 113 nouveautés de cette année, beaucoup se verront au poignet des femmes, c’est certain. Avec sa collection Les Heures Fabuleuses, la marque propose des pièces serties de pierres précieuses évoquant différents animaux : serpent, perroquet, paon, tortue… sans oublier, bien sûr, la panthère emblématique de la marque. Roger Dubuis, le spécialiste du superlatif en horlogerie dont tous les modèles – mécaniques bien entendu - portent le sceau du Poinçon de Genève, a également pensé aux femmes avec le modèle Velvet

Cartier - Les Heures Fabuleuses Modèle Tortue

81 15

Roger Dubuis Excalibur 36 mm Or Rose

entièrement pavé de diamants taille baguette. Une version 36 mm de l’Excalibur avec petite seconde à six heures et lunette sertie de diamants fait également partie de l’offre féminine de cette année. De son côté, Audemars Piguet a lui aussi songé aux femmes avec un modèle de 41 mm à cadran serti dans sa collection Jules Audemars, avec une Royal Oak Automatic de 37 mm dotée de 60 heures de réserve de marche et entièrement sertie, une Royal Oak Offshore Ladycat en édition limitée à lunette sertie, et une Royal Oak sertie de 33 mm à module quartz avec boîtier en or rose et blanc.

Ralph Lauren Stirrup Diamond Link

Dans la catégorie des montres bijoux, la marque Montblanc a enrichi sa collection Princesse Grace de Monaco avec le modèle Pétales de Rose serti de 810 diamants, totalisant 6,76 carats. La couronne arbore le diamant Maison à 43 facettes. Piaget a également fait honneur à sa réputation de maître joaillier en proposant une version entièrement sertie de la Limelight Gala. Chez Ralph Lauren, deux modèles visent particulièrement les femmes cette année. La Ralph Lauren Stirrup Steel Link se distingue avec son boîtier en acier en forme d’étrier et un bracelet chaîne d’une grande fluidité. Dans le cadre d’une politique de maîtrise des prix décidée par la marque, Ralph Lauren lance aussi la Stirrup Diamond Link à mouvement mécanique désormais disponible en taille moyenne. Son boîtier en forme d’étrier est également doté d’un bracelet chaîne très souple et entièrement serti de 1.900 diamants. Chez Parmigiani, on s’est contenté cette année d’une déclinaison au féminin : à l’image de la CBF (Confédération Brésilienne de Football) à laquelle la marque est liée, et qui regroupe aussi des équipes féminines de football, une ligne Pershing CBF se décline donc également au féminin avec un boîtier en titane rehaussé d’une lunette en or rose sertie, autour d’un cadran en nacre blanche.

Montblanc - Collection Princesse Grace

Enfin, si Baselwolrd se termine au moment où nous paraissons, La Montre Hermès nous a procuré en avant-première un modèle sport présentée à Bâle qui ne déplaira pas aux femmes, avec un boîtier jouant des matières, puisqu’il alterne titane et acier, avec un bracelet proposé dans une palette de couleurs vives et un mouvement automatique. Son nom : Clipper Sport. Prolongement de la ligne Parmigiani Clipper, ce nouveau modèle arbore l’emblématique lunette inspirée Pershing Lady des hublots des grands voiliers du XIXe siècle. Sur le bracelet en caoutchouc, on retrouve le H caractéristique de la marque. Du cadran se détachent de grands chiffres arabes, tandis qu’un repère triangulaire vient pointer la date. Une fois la nuit tombée, les aiguilles glaive et les points des heures recouverts de superluminova assurent une lisibilité parfaite. Alors, 2013 l’année de la femme sur le plan horloger… Vous faudrait-il plus de preuves encore ? ◊

People

Salon International de la Haute Horlogerie

L’heure des stars A

côté de leurs multiples atouts dus à la miniaturisation, les garde-temps doivent se battre pour assurer leur visibilité à cause, justement, de leur petite taille. Depuis plusieurs années, les grandes marques de luxe mettent donc l’accent sur le logo de la Maison et font porter leurs montres par des stars pour attirer tous les regards. Mais tout cela coûte très cher…

Ewan Mc Gregor

Par Serge Vanmaercke

Le secteur de l’horlogerie de luxe a beau enregistrer d’année en année une croissance que d’autres lui envient, les +11% de l’an dernier ont fait pâle figure par rapport aux +20% de l’année précédente, ce qui a suffi à engendrer la prudence.

Zinedine & Veronique Zidane

Même si elle ne touche pas le secteur de l’horlogerie sur le plan global, la crise a quand même fait disparaître quelque peu les fastes d’antan sur le Vieux Continent, plutôt à la traîne par rapport aux résultats obtenus dans les pays émergeants. Par le passé, Genève a accueilli lors du Salon International de la Haute Horlogerie, des fêtes incroyables organisées par des grandes marques participantes qui n’hésitaient pas alors, à y inviter les grosses pointures de la planète. Les détaillants, journalistes et professionnels du secteur y côtoyaient ainsi des stars du cinéma, de la danse, du sport, du showbiz… Au fil des années et d’une marque à l’autre, on a vu défiler ici des Cate Blanchett, Lenny Kravitz, Brian Ferry, Arielle Dombasle, Boris Becker et bien d’autres encore.

Kevin Spacey

Au fil des années et d’une marque à l’autre, on a vu défiler ici des Cate Blanchett, Lenny Kravitz, Brian Ferry, Arielle Dombasle, Boris Becker et bien d’autres encore.

Cartier, IWC, Audemars-Piguet, Piaget… Nombre de marques ont parfois vu très grand. Aujourd’hui, certains comme Montblanc avec Christophe Lambert ou Jaeger-LeCoultre avec Carmen Chaplin – petite-fille de… - reçoivent encore des célébrités sur leur stand ou invitent des clients et la presse à un dîner ou à une réception. Mais force est de constater que les stars se font quand même plus rares. Les véritables passionnés se réjouissant dans la foulée que les véritables stars du Salon redeviennent ainsi les montres elles-mêmes.

S’il n’en reste qu’un… IWC lui, continue sur sa lancée. Ewan McGregor, Kevin Spacey, Zinédine Zidane, Luís Figo, Jean Reno, Peter Lindbergh, Richard Krajicek, Ferzan Ozpetek, Aloe Blacc, Boris Becker, Nico Rosberg et Matthew Fox ont ainsi pris part, lors du dernier SIHH, à une soirée de gala animée par le groupe britannique Jamiroquai. Depuis qu’il est à la tête de la manufacture de Schaffhausen, le patron de la marque, George Kern, organise des soirées dignes parfois, de se mesurer aux plus grandes fêtes célébrées à Hollywood. L’homme parvient aussi à faire venir ces stars sur son stand où elles ont l’air de s’intéresser vraiment au produit ! Le coût de ces opérations de charme reste un sujet tabou dans le secteur, mais tenant compte de leur agenda chargé et de l’éloignement de leur lieu de résidence par rapport à Genève pour la plupart, il va sans dire que ces stars ne font pas tout cela pour rien. Nico Rosberg

Le prix doit en valoir la chandelle : il est vrai qu’une montre au poignet d’une star se fraie plus facilement une visibilité dans les médias que quand elle trône isolée dans une petite vitrine. Regardez plutôt…◊

Carmen Chaplin

Edwina Tops - Alexander

Horlogerie

Belgique aussi

es montres suisses, tout le monde connaît. A tort, les japonaises, les françaises ou les allemandes sont un peu moins réputée. Et les belges, alors là... Pourtant, du haut de gamme aux modèles abordables, les montres pensées en Belgique sont nombreuses. Petit tour d’horizon. Par André Glorieux

Dans la prestigieuse rue du Rhône à Genève, l’artère qui connaît le plus de boutiques de montres haut de gamme au monde, il est une enseigne dont le nom n’a rien de suisse : Van der Bauwede. Si ces montres sont aujourd’hui conçues et fabriquées en Suisse, la famille est originaire de Bruges où Alexis van der Bauwede (1873 – 1950) réglait les mouvements géants des horloges d’églises et des carillons de la région. S’intéressant aussi à la miniaturisation des garde-temps, la passion d’Alexis se révélera contagieuse et ses descendants la nourriront également. En particulier son fils Pierre et son petit-fils Maxence qui créera lui, la Maison Van der Bauwede en Suisse en 1980. Roger Federer, Jean-Claude Van Damme et Johnny Halliday sont clients… www.vdb.ch Mais dans notre pays-même, on lance aussi des garde-temps depuis longtemps : Rodania figure parmi les pionniers, Ice Watch est devenu une success story mondiale, les éditions limitées de Raidillon trouvent acquéreurs bien au-delà de nos frontières, Ressence passionne les amateurs avant-gardiste, Steffen trouve acquéreurs malgré une certaine discrétion… un succès que partagent les modèles Van Esser à Hasselt. Plus récemment, un descendant de la famille qui avait jadis lancé Pontiac a mis sur le marché une montre qu’il présente comme anti-crise, tandis que dans le haut de gamme, l’armurier liégeois Lebeau-Courally décline désormais une collection de gardetemps prestigieux qui suscitent l’intérêt de nombreux professionnels.

De Grenchen à Wemmel Née en 1930 à Grenchen en Suisse, la marque Rodania connaît très vite un succès international. En 1951, un Suisse s’installe en Belgique comme agent de la marque. Il épouse une Belge et deviendra plus tard propriétaire de la marque. Aujourd’hui sa famille a vendu le label (dont le siège est à Wemmel) à un groupe financier. Il est dirigé par Didier Bennert. www.rodania.be

La marque des bolides Le Liégeois Bernard Julémont a créé Raidillon en 2001. Après avoir assisté à une course à Francorchamps, ce passionné de voitures alors importateur d’une marque suisse, décide de créer son propre label. Francorchamps lui inspirera non seulement un nom pour sa marque – Raidillon – mais aussi le nombre de modèles par série limitée. Le circuit de Spa n’autorise pas plus de 55 bolides par course : Julémont n’en produira pas plus par série de montres. www.raidillon.be

Créations propres Dans sa boutique à Hasselt, Denis Van Esser vend exclusivement ses propres créations horlogères et joaillières. Le catalogue est restreint mais d’autant plus abouti. La marque de montres Van Esser est née en 2002. Sa particularité réside dans un boîtier dont le cadran est légèrement penché par rapport au fond plat, ce qui améliore la lecture de l’heure au poignet. La A One ne connaît que quelques déclinaisons, dont la dernière est la Midnight. www.vanesser.net

Défis mutuels Steffen Timepieces est né il y a sept ans. L’Anversois Ronald Steffen, passionné d’horlogerie depuis longtemps, voulait créer une montre avec un design belge mais de fabrication suisse. Pour lui, le designer doit lancer autant de défis à l’horloger que ce dernier n’en lance au premier. Caractéristiques des deux modèles phares Leonardo Costructa et Julius Silver : leur lunette interchangeable : noire, or rose, sertie… www.steffen.be

Nouvelle lecture Benoît Mintiens est un designer industriel passionné par l’horlogerie mécanique qui a créé sa propre montre avec un tout nouveau système d’affichage du temps. Distribuée au compte-goutte après des années de préparatifs, la montre séduit. Via des plaques tournantes, tous les éléments graphiques se présentent dans un même plan affleurant. La rotation du cadran principal indique les minutes mentionnées sur la lunette les autres éléments étant désaxés pour indiquer l’heure, les secondes et les 24 h, le tout dans un même plan, donc, en orbite autour d’un axe virtuel. www.ressence.eu

La victoire de Bastogne Le concept Ice Watch créé par Jean-Pierre Lutgen à Bastogne en 2007 a connu très vite un succès immense auprès du public aux quatre coins de la planète. Avec cette marquelà, on change vraiment de montre comme on change de chemise. Pour se renouveler, la formule quitte le basique de temps en temps. Et on ne cesse de s’en étonner… www.ice-watch.com

Anti-crise En 1932, le grand-père d’Alain De Nys, Ali Kinsbergen, lance en Belgique la fameuse « Pontiac ». Fin des années soixante, la mère d’Alain De Nys, Johanna Kinsbergen, reprend le flambeau. En 1980, la marque disparaît. Alain De Nys est alors âgé de vingt ans. Il représentera Breitling en Belgique pendant 18 ans jusqu’en 2008. Alain rencontre Philippe Houtmans, ex-commandant Sabena et grand amateur de montres. En 2010, les deux hommes lancent GMT-Chronographs dont l’objectif premier sera un bon rapport qualité-prix. www.gmt-chronographs.com

Cerise sur le gâteau Passionné de chasse, l’homme d’affaires flamand Joris Ide possédait un fusil Lebeau-Courally depuis des années, quand il apprend que cette enseigne liégeoise haut de gamme risque d’être vendue à l’étranger. En septembre 2010, Ide rachète la manufacture et décide de lui adjoindre un secteur horloger Swiss Made. En deux ans, la marque a fait des bonds de géant. La preuve, elle est présente à Baselworld cette année ! www.lebeau-courally.com

City-Trip

Genève

Watch (the) city G

râce au Salon International de la Haute Horlogerie et au Salon International de l’Auto, des milliers de visiteurs du monde entier, passionnés par les montres et l’automobile passent chaque année par la belle et tranquille Genève, la plus petite des grandes villes PontMachine internationales, blottie sur les rives du Lac Léman. Par Serge Vanmaercke

Pont de la Machine

Four Seasons Hotel des Bergues

La rue du Rhône est la voie qui compte le plus de boutiques dédiées à l’horlogerie au monde.

Au calvinisme austère du XVIe siècle a succédé aujourd’hui une ambiance conviviale où le luxe occupe une place de choix. Celui des belles montres en est un exemple parlant. Outre le SIHH, le salon horloger le plus prestigieux de la planète qui, avec sa petite vingtaine de marques seulement, ne propose que du haut de gamme, Genève accueille aussi des salons satellites nés autour de celui de la Haute Horlogerie. Sa rue du Rhône est la voie qui compte le plus de boutiques dédiées à l’horlogerie au monde et à côté des nombreuses institutions internationales, la ville abrite le siège d’Antiquorum, Maison de ventes aux enchères exclusivement axées sur l’horlogerie. Promenade horlogère Ajoutez à cela la tradition de la fabrication horlogère depuis des siècles et vous comprendrez que Genève est parsemée d’édifices et monuments à la gloire de l’horlogerie. La ville propose dès lors un véritable circuit touristique autour de ce thème. Fruit d’une collaboration entre l’office de tourisme et un entrepreneur privé passionné de montres, la Route de l’Horlogerie de Genève (Geneva Watch Tour) propose une expérience singulière, à mi-chemin entre le shopping horloger et le tourisme. www.genevawatchtour.com Centre de l’horlogerie de grand luxe, Genève abrite la plus forte concentration mondiale de boutiques monomarques et multimarques au km2 – la Route de l’Horlogerie en propose une centaine -, ainsi que de nombreuses institutions culturelles mettant en valeur l’art de la mesure du temps. Un itinéraire piétonnier permet de les connaître de plus près, tout en visitant les quartiers les plus emblématiques de la ville et en marchant sur les traces de l’histoire horlogère suisse. Ce Geneva Watch Tour, que l’on peut aisément faire individuellement, propose un plan et un circuit disponibles en trois langues (anglais, chinois et français), reprenant toutes les curiosités et les boutiques les plus emblématiques de la ville. Le plan est disponible à l’office du tourisme de Genève, dans certains hôtels et boutiques. On peut aussi le consulter via Internet.

La célèbre Horloge Fleurie

Une fontaine comme monument Grâce à ce tour, on apprend par exemple quelles sont les origines horlogères du Jet d’eau de Genève. Cet emblème de la ville puise sa source dans les fondements horlogers de Genève. Au 18e siècle, quelque 4.000 artisans horlogers s’installèrent autour du Rhône qui traverse la lac Léman, pour en utiliser la force motrice, notamment celle provenant du Bâtiment de la Machine à partir de 1872, et celle de l’usine hydraulique de la Coulouvrenière à partir de 1886. Cette eau pressurisée permettait de mécaniser un grand nombre d’opérations dans la fabrication des

La boutique Piaget

Sur place

Hôtels La Cour des Augustins ambiance design www.lacourdesaugustins.com

mouvements et des boîtiers des montres. Dans leurs cabinets, ceux que l’on appelait alors les « cabinotiers », fermaient à peu près tous au même moment (à la fin de leur journée de travail), leur robinet d’eau. Ceci déclenchait une surpression que les machinistes de la Coulouvrenière devaient alors compenser en urgence en arrêtant les pompes. Un de ces machinistes eut un jour l’idée d’installer une vanne de sécurité laissant l’eau en surpression s’échapper vers le ciel à 30 m de hauteur. Devenu un spectacle ludique pour les Genevois, le jet d’eau fut alors déplacé vers le lac et institutionnalisé comme attraction touristique en 1891 par le conseil administratif de Genève. Le Jet est aujourd’hui devenu un véritable « monument », comme le sont la Tour Eiffel à Paris ou l’Atomium à Bruxelles. Il figure donc en bonne place dans le Geneva Watch Tour, avec une douzaine d’autres monuments historiques liés à l’horlogerie. Une ville à l’heure L’Horloge fleurie, par exemple, est un authentique chef-d’œuvre végétal. A quelques mètres des rives du Léman, il s’agit de l’une des attractions les plus photographiées de Suisse. Elle possède également la plus grande aiguille des secondes au monde (2,5 m). Située au milieu du Jardin Anglais, cette horloge créée en 1955 est réalisée avec quelque 6.500 fleurs. Ses arrangements floraux sont d’ailleurs régulièrement recomposés selon la saison. L’heure indiquée est en outre extrêmement précise puisque transmise par satellite. Autre horloge record, question mensurations : celle qui se trouve à l’intérieur de l’Hôtel Cornavin, sur le Boulevard James-Fazy. Il s’agit du plus long pendule d’horloge du monde avec très exactement 30 mètres et 2 centimètres. Il va du rez-de-chaussée jusqu’au 9e étage de l’hôtel. Hergé évoque d’ailleurs cet hôtel dans l’Affaire Tournesol. Depuis 1997, le Quai Wilson le long du lac possède également son joyau : une horloge monumentale solaire et laser. Cette réalisation en inox et en verre feuilleté affiche un diamètre de 6,40 m et laisse transparaître 198 étoiles qui scintillent sur une carte céleste dès que le soleil illumine les faisceaux de fibre optique. Lieux historiques Véritable référence dans l’histoire de l’horlogerie, c’est dans le quartier de Plainpalais qu’on découvre le Patek Philippe Museum. Fondé en 2001, ce musée réunit les créations les plus prestigieuses des maîtres horlogers de la marque genevoise. On y présente une collection extraordinaire de montres, automates musicaux et émaux Le Musée Patek Philippe

Four Seasons Hotel des Bergues palace mythique www.fourseasons.com/geneva La Réserve luxe branché www.lareserve.ch

Restaurants Votre hôtel vous conseillera – la liste est infinie. Envisagez aussi les alentours de Genève : Carouge, Asnières, Cologny… Pour une fondue au fromage typique : Les Armures www.hotel-les-armures.ch La Bergerie du Gruyérien et le Gruyérien www.le-gruyerien.ch

Musées Centre d’Art Contemporain Genève (CAC) www.centre.ch Musée d’Art et d’Histoire www.ville-ge.ch/mah Musée d’Art Moderne et Contemporain (MAMCO) www.mamaco.ch

Le Jet d’Eau de Genève puise sa source dans les fondements horlogers de la ville.

La rue du Rhône est le berceau du shopping de luxe, en particulier pour les montres. Les plus grands noms de la haute horlogerie mondiale, de la bijouterie et de la mode y sont réunis.

La Boutique Omega dans la rue du Rhône.

datant du XVIe au XIXe siècles, provenant de Genève, mais aussi du reste de la Suisse ou d’Europe. Le musée abrite également une imposante bibliothèque entièrement consacrée à l’horlogerie. Patek Philippe Museum - 7, rue des Vieux-Grenadiers – www.patekmuseum.com Pour les amateurs de jouets mécaniques, le passage Malbuisson, propose une superbe parade miniature célébrant le talent de l’horlogerie genevoise. Depuis 1962, le passage couvert de Malbuisson offre à chaque heure un pittoresque petit cortège mécanique de 42 personnages de bronze qui défilent au rythme de 16 cloches sur le thème de l’Escalade, moment clé de l’histoire de la ville. En 1602, Genève, république riche et prospère, attirait en effet la convoitise des Savoyards. Charles-Emmanuel 1er projetait alors de faire de Genève sa capitale au Nord des Alpes et de lutter contre le calvinisme avec l’appui du pape Clément VIII. Ainsi, la nuit du 11 au 12 décembre 1602, une des plus sombres de l’année, une troupe de 2.000 soldats débarqua à Genève par surprise. Arrivés dans le quartier de Plainpalais, les mercenaires escaladèrent les murailles qui entouraient la ville. C’est pourquoi la commémoration de cette nuit où toute la population a défendu la ville, porte le nom de l’«Escalade». Créé par l’horloger Edouard Wirth, ce cortège mécanique du Passage Malbuisson illustre le talent des horlogers genevois et reconstitue l’histoire de l’Escalade en quelques scènes… Non loin de là, la rue du Rhône est le berceau du shopping de luxe, en particulier pour les montres. Un paradis pour les amateurs. Les plus grands noms de la haute horlogerie mondiale, de la bijouterie et de la mode y sont réunis. Autre étape incontournable du circuit horloger de Genève : Piaget. L’une des marques les plus prestigieuses de Genève vous ouvre ses portes pour découvrir les grandes étapes de son histoire : plus de 130 ans de savoir-faire pour les montres à complications et les beaux habillages. Une centaine de pièces et documents historiques font l’objet de la « Piaget Time Gallery ». Piaget - 40, rue du Rhône – www.piaget.com/piaget-time-gallery Directement reconnaissable dans le « skyline » de Genève depuis le lac, La Cité du Temps est depuis peu devenue un lieu culte pour les fans de Swatch, avec une exposition permanente de collectors, créations d’artistes et de designers depuis 1982 jusqu’à nos jours. La Cité du Temps - Pont de la Machine – www.citedutemps.com

Une galerie commerçante de la rue du Rhône.

Enfin, arrêtez-vous un instant à la Tour de l’Ile (Quai de l’Ile), rescapée de l’incendie d’un château fort en 1670. Avant l’heure unique en Europe, son horloge comportait trois cadrans pour les heures de Paris, Berne et Genève. C’est ici aussi que se trouvait la première fabrique Vacheron Constantin, grande marque horlogère genevoise créée en 1755. ◊

Prudence & séduction

En vitrine

algré la nouvelle hausse des résultats à l’exportation des montres suisses (+ 11%), le secteur horloger helvète – le plus important au monde – semblait se montrer prudent en ce début d’année, avec des modèles certes séduisants mais moins renversants pour la plupart, que ce que des résultats - quand même très encourageants - pouvaient nous laisser espérer.

Ceci dit, si la messe est dite au Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH) tenu en janvier dernier et si plusieurs marques ont déjà levé le voile sur l’une ou l’autre pièce présentée à Baselworld (du 25 avril au 2 mai) au moment où ce numéro de Chrono paraît, le grand arsenal des nouveautés 2013 est divulgué en ce moment-même… Des nouveautés qui, dans la plupart des cas, ne seront pas dans les vitrines de nos horlogers belges avant l’automne. On vous fixe donc déjà rendez-vous dans notre prochain numéro pour un zoom avant sur les pièces les plus étonnantes qui y auront été présentées.

Par Serge Vanmaercke

Bulgari

Diagono Phase de Lune La ligne Diagono née en 1988 comporte une lunette caractéristique gravée du double logo de la Marque. Le cadran de Phases de Lune est façonné selon l’ancienne technique du « champlevé » connu depuis l’Antiquité. Cette montre offre une lecture des cycles lunaires originale faisant l’objet d’un brevet. Le Calibre manufacture BVL 347 permet d’afficher le quantième et les jours de la semaine. Le mécanisme est visible par le verre saphir. www.bulgari.com

Chanel

J12 Chromatic Rétrograde Mystérieuse La Rétrograde Mystérieuse est un concentré d’innovations conjuguant complications et premières mondiales : tourbillon, lecture des minutes digitale, aiguille des minutes rétrograde, réserve de marche de 10 jours et couronne verticale rétractable. Une montre parfaitement ronde de 47 mm de diamètre, donc sans couronne, conçue par l’équipe de Giulio Papi (APRP SA), un des ateliers horlogers les plus pointus. Pièce unique en céramique de titane et or blanc 18 carats. www.chanel.com

Pequignet

Royal Grand Sport Calibre Royal Le Calibre Royal a été entièrement conçu, prototypé et assemblé chez Pequignet à Morteau en France. Doté de 9 brevets internationaux, le Calibre Royal intègre ses complications - grande date et jour, Indicateur de réserve de marche, phase de lune - et complications à venir dans la platine initiale. www.pequignet.com

Franck Muller

Tourbillon rapide Entièrement conçu et manufacturé à Genève, ce joyau de technique façonné à la main se veut le tourbillon le plus rapide du monde avec une rotation foudroyante effectuée en seulement 5 secondes. www.franckmuller.com

Frederique Constant

Slimline Joaillerie Une nouvelle collection avec les modèles Chocolat, Nacre et Gris qui partagent comme caractéristiques : une épaisseur de 5,18 mm et des boîtiers plaqués en or rose et entourés par 60 diamants. Un ensemble de montres totalement uniques conçues exclusivement pour la gent féminine. www.frederiqueconstant.com

Guess

Visionary Hommes Modèle en format tonneau avec boîtier en acier poli contenant un mouvement automatique pour l’indication des heures et des minutes. Cadran en émail noir, bracelet en croco cuir noir avec boucle déployante. Etanchéité jusqu’à 30 m. www.guesswatches.com

Louis Vuitton

Tambour Bijou Secret Black Montre et bijou à la fois, la Tambour Bijou Secret Black (ou White) joue avec les fleurs de Monogram. En faisant pivoter la première fleur ronde au cœur serti de diamants, la seconde Fleur pointue sur le cadran, apparaît. En acier et nacre blanche pour la Tambour Bijou Secret White, et en céramique et laque noire pour la version Black, ces deux nouveaux modèles sont proposés sur un bracelet triple tour en Monogram Vernis. www.louisvuitton.com

Omega

Seamaster Aqua Terra 15.000 Gauss Antimagnétique Le mouvement de cette Seamaster Aqua Terra n’a pas été placé dans une cage antimagnétique : la nouveauté technologique se trouve du côté des matériaux. C’est donc réellement le mouvement qui est devenu amagnétique. Et il résiste à une puissance de champ de 15.000 gauss (ou 1,5 tesla), ce qui va au-delà de toutes les montres antimagnétiques présentes sur le marché aujourd’hui. Disponible en octobre. www.omega.com

Etalage Panerai

Radiomir 1940 3 Days – 47mm Modèle animé par le calibre P.3000, mouvement mécanique à remontage manuel disposant de trois jours de réserve de marche. Le cadran, ponctué d’un compteur de petite seconde à 9 heures et d’un guichet dateur à 3 heures, présente une structure en sandwich avec deux plaques superposées, la substance luminescente filtrant à travers les index percés dans la plaque supérieure. Une architecture imaginée par Panerai à la fin des années 1930 afin d’assurer une visibilité optimale. Ce modèle est disponible en version acier avec cadran noir et en version or rouge avec cadran brun. www.panerai.com

Patek Philippe

Chronographe à rattrapante et quantième perpétuel référence 5204 En attendant les nouveautés 2013, petit retour sur cette référence 5204 disponible depuis peu avec son nouveau système d’isolateur de levier de rattrapante qui permet notamment de diminuer l’épaisseur de construction du mouvement. Ce modèle présente également une meilleure superposition de l’aiguille de rattrapante et de l’aiguille de chronographe. www.patek.com

Raymond Weil

Jasmine Turandot Splendor Hommage à l’héroïne de l’opéra de Puccini, Turandot, dont la splendeur est associée au jasmin. Serti de 29 diamants, ce bijou horloger marie l’or rose et l’acier tandis qu’une fleur de jasmin s’épanouit au cœur du cadran. Versions acier, acier et or rose, sertissage de diamants, sur bracelets métal ou cuir. Et un dôme de laque bleu saphir en guise de couronne. Disponible en mouvement automatique et quartz, en 35 et 29 mm. www.raymond-weil.com

Victorinox

Infantry En entrée de gamme, une version trois aiguilles et date, dotée du mouvement à quartz Ronda 715 avec comme détail, les heures militaires discrètement imprimées au-dessus des chiffres classiques. Pour ceux qui préfèrent la belle mécanique, le même modèle existe en version Infantry Mechanical, doté du mouvement à remontage automatique ETA 2824-2. www.victorinoxswissarmy.com

Corum

Ti-Bridge Automatic Dual Winder Le système Dual Winder tire son énergie de deux masses oscillantes circulaires placées linéairement, solidaires l’une de l’autre grâce à un axe de transmission qui les contraint à se mouvoir en parallèle. Le mouvement CO207 est maintenu au centre du boîtier par quatre brides en titane. L’impression de mécanique en suspension est encore renforcée par la transparence propre à la ligne que vient encadrer un cadran gris anthracite. www.corum.ch

Girard-Perregaux

Tourbillon Bi-Axial Titane DLC Girard-Perregaux propose une édition limitée de son Tourbillon Bi-Axial avec un boîtier en titane DLC et des ponts parfaitement alignés, à l’image des réalisations de Constant Girard et de sa succession de recherches qui ont donné naissance au « Tourbillon sous trois Ponts d’or ». Edition limitée à 8 pièces. www.girar-perregaux.com

Gucci

Interlocking Les deux « G » entrelacés, représentent les initiales du fondateur de la Maison, Guccio Gucci. Cette collection s’adresse à la fois aux hommes et aux femmes avec bracelet en métal, veau noir ou brun et crocodile noir, brun ou blanc. Les boîtes sont travaillées en acier inoxydable ou avec un traitement PVD noir ou brun, rehaussées par des cadrans brossés soleil. Sur les versions précieuses, le motif GG est partiellement ou entièrement serti de diamants, ou alors travaillé en or rose 18 carats. www.gucci.com

Ebel

X-1 Un noir intense qui s’étend du boîtier au bracelet et allie harmonieusement l’acier et la céramique. La couronne se pare de 15 diamants, 48 autres habillent la lunette et 8 diamants supplémentaires complètent le cadran. Le bracelet, avec ses maillons en forme de vague – une signature emblématique d’Ebel – est lui aussi en céramique et acier. www.ebel.com

Louis Erard

Excellence Régulateur Réserve de Marche Hommage aux instruments des débuts de la chronométrie, ce garde-temps a été fait avec les modules propres de l’horloger du Noirmont. Quarante millimètres pour un esprit Haute Horlogerie à prix doux. www.louiserard.ch

Savoureux mélanges

mpossible d’évoquer l’univers des cocktails sans parler de SIPS. Référence incontestée en Flandre, la société tenue de main de maître par les frères Wouters était naturellement présente lors du Fastest Fashion Show On Earth. A votre santé… Par Frédéric De Backer

Lorsque l’on demande à Manuel Wouters de caractériser l’esprit du SIPS, la réponse tient invariablement en deux mots : service et qualité. Des cocktails et mocktails (cocktails sans alcool) délicieux à base d’ingrédients frais, des labels premium, fidèles à la recette originale mais adaptés – là où il le faut – aux goûts du 21e siècle. Pour Manuel Wouters, ‘The Old School’ (la vieille école) n’est pas un simple concept, mais bien une philosophie de vie, sans que cela ne freine pour autant la créativité. Un cocktail, une gardenparty, une fête d’entreprise, un stage… Pour SIPS, la force réside dans le cocktail et c’est le client qui est roi. Des cocktails/mocktails classiques ou des créations originales, apportés et servis en respectant les valeurs traditionnelles et en soignant les moindres détails : c’est cela, le SIPS Spirit ! Queen Elisabeth II Après sa formation en hôtellerie et une première expérience professionnelle au restaurant Ter Driezen, Manuel Wouters part à l’aventure en tant que barman-serveur à bord du Queen Elisabeth II, le bateau de croisière le plus grand et le plus luxueux du monde. A 21 ans, il y apprend les ficelles du métier aux côtés des meilleurs barmen et devient rapidement chef-barman. Des stars comme Gene Hackman, Telly Savales, Dolly Parton et Tom Cruise adorent ses cocktails et reviennent régulièrement goûter ses créations. Après 12 ans de vie mondaine, Manuel retourne sur terre pour réaliser un vieux rêve. Le SIPS Bar au « het Zuid » à Anvers devient une réalité et une nouvelle success story.

Pour Manuel Wouters, ‘The Old School’ (la vieille école) n’est pas un simple concept, mais bien une philosophie de vie.

1.000 cocktails par cœur ! C’est en décembre 2000 que le SIPS Bar ouvre ses portes, sans publicité, dans l’ombre du Waterpoort. Cocktailbar exclusif, SIPS suggère de prendre son temps pour siroter et déguster des boissons exceptionnelles. En quelques mois, il se fait une place au soleil grâce au service, à la qualité et à l’usage des ‘premium labels’. Manuel prépare par cœur environ 1.000 cocktails selon les recettes originales dont certaines remontent à 1790. Du grand art !

L’autre Wouters Demandez à Olivier (Ollie pour les amis) Wouters de se décrire en trois mots, et il dira : « papa, bon vivant et idéaliste ». Et c’est vrai. Il n’est certes pas issu du milieu des bars, mais son frère jumeau lui a transmis rapidement le goût du métier et surtout celui des cocktails. Ollie s’occupe principalement des aspects logistiques et financiers du catering. ◊

Un gin 100% belge

loral et fruité, ce gin 100% belge est le résultat de cinq générations de savoir-faire et de tradition. Pas moins de 28 herbes et épices différentes entrent dans sa composition, d’où son nom Filliers Dry Gin 28. Par Frédéric De Backer

Il est impossible d’évoquer le gin sans penser au genièvre, car tous deux jouissent d’une longue tradition et trouvent leur origine aux Pays-Bas. Le gin est en fait un descendant du genièvre. Les soldats anglais ont découvert ce dernier pendant la guerre de 80 ans et ont ramené ce spiritueux à Londres, où ils ont tenté de le reproduire. Mais ils n’avaient pas la bonne recette, et ont créé un dérivé de genièvre qu’ils ont baptisé… « gin ». La distillerie de genièvre Filliers a été fondée en 1880 à BachteMaria-Leerne et, cinq générations plus tard, il y a de nos jours encore un monsieur Filliers (Bernard) à la tête de l’entreprise. Depuis 1880, on y distille le célèbre genièvre de grain Filliers 30°. Au fil des années, l’offre des genièvres Filliers s’est affinée et élargie. Le temps était venu de convertir la vieille recette de Firmin Filliers en un gin savoureux.

Vingt-huit, ce nombre ajouté est le nom du gin. Il représente les 28 herbes différentes qui sont utilisées.

28, le nombre magique Vingt-huit, ce nombre ajouté est le nom du gin. Il représente les 28 herbes différentes qui sont utilisées. Dans le gin comme dans le genièvre, un seul ingrédient est obligatoire : la baie de genièvre. Pour le Filliers Dry Gin 28, on ajoute des graines de coriandre, de la racine d’angélique, de la racine de gentiane, du gingembre, de la cardamone, des fleurs de lavande, des fleurs d’orangers, de l’acore odorant et des agrumes frais. Les cônes de houblon font aussi partie de l’ensemble, et le maître distillateur s’est servi ici d’un houblon belge qui assure une amertume unique. Les proportions de tous ces ingrédients étaient reprises dans la recette de Firmin Filliers, et sa recette authentique a été transmise de père en fils. Pedro Saez del Burgo a utilisé cette recette pour réaliser un produit original et de qualité. Grâce aux nombreuses herbes et aux fruits frais et secs, le Filliers Dry Gin 28 présente un goût fruité et floral, complètement différent de celui de la plupart des autres gins. Alambic en cuivre Non seulement le mélange unique des riches herbes exotiques et des racines et agrumes savoureux assure l’équilibre parfait du Dry Gin, mais la manière de distiller crée aussi la différence. Filliers travaille avec un petit alambic en cuivre, selon un processus séculaire. Le cuivre a un effet purificateur lors de la distillation, et la contenance de cet alambic est si petite (350 l) qu’on ne peut y distiller que de petites quantités. Pedro garde ainsi un contrôle total sur la qualité du Filliers Dry Gin 28. C’est ce processus de distillation si particulier qui distingue le Filliers Dry Gin 28 de nombre d’autres gins.

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Nicolas Soenen, Duvel Moortgat

n sommelier, nous savons tous ce que c’est. On le retrouve d’ailleurs dans les meilleurs restaurants. Mais saviez-vous qu’il existe également des sommeliers de la bière ? Chrono s’est entretenu avec Nicolas Soenen, sommelier de la bière à la Brasserie Moortgat et ambassadeur des meilleures bières.

Profession : sommelier de la bière

Par Philip De Paepe

Aucun autre pays au monde ne possède une telle richesse et une telle diversité en matière de bières que la Belgique. Il est donc étonnant que les sommeliers de la bière ne soient apparus pour la première fois qu’il y a environ cinq ans. Nicolas Soenen est l’un d’eux. Son titre officiel chez Moortgat est « Ambassadeur de la bière » ... ce qui implique aussi toute une série d’activités. Nicolas Soenen : « L’une de mes tâches consiste à assurer le rôle d’expert en bières. C’est-à-dire, par exemple : organiser des dégustations, des visites guidées de la brasserie, la formation du personnel horeca, ... Je suis également présent lors des festivals de la bière et événements culinaires, et je fais aussi de la consultance dans l’horeca. Cela va de la manière correcte de servir une bière à l’organisation de séances sur l’association bière-nourriture, lors de laquelle on associe des bières à des mets jusqu’à la création d’un menu autour de la bière. J’ai d’ailleurs moi-même développé un outil permettant de donner des conseils très précis. Nous n’associons pas pour autant toutes les bières de notre gamme à des menus et plats, mais plutôt à une soixantaine d’ingrédients. Car même le goût d’un vol-au-vent classique peut varier en fonction de l’assaisonnement et des épices utilisées. » Une véritable formation Cela ne fait donc que cinq ans que les sommeliers de la bière ont fait leur apparition en Belgique. Une formation officielle de deux ans existe, dont sortent chaque année une centaine de sommeliers de la bière. Mais que font-ils ensuite ? Nicolas Soenen : « On ne peut pas dire que tous les meilleurs restaurants ont un sommelier de la bière. Certains collègues, déjà sommeliers, combinent désormais les deux. Il y a aussi des patrons de café et des particuliers qui suivent cette formation, simplement parce que c’est leur hobby ou qu’ils s’y intéressent. Pour autant que je sache, je suis actuellement le seul sommelier de la bière à travailler à temps plein pour une brasserie. Cela signifie aussi que je fais partie du panel de dégustation officiel de la brasserie. C’est le côté plus technique de la fonction : contrôler la qualité de la bière au quotidien. Et il ne s’agit pas uniquement du produit en bouteille, mais également des différents stades de la fabrication. Les techniques de dégustation sont comparables à celles du vin, mais lors de la dégustation de la bière, nous nous concentrons davantage sur l’identification des erreurs, afin de pouvoir rectifier par la suite. »

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J&T Autolease Une société de leasing sans musique d’attente

eople with drive. Tel est le slogan de J&T Autolease. « Chacun est le bienvenu, à l’exception de ceux qui apprécient réellement la musique d’attente au téléphone, car c’est précisément ce que nous ne pouvons pas leur offrir. Nous répondons aux souhaits et besoins individuels des entreprises et veillons avec soin sur nos clients grâce à une combativité commerciale minutieuse, » déclare Jan Deknuydt, Managing Director de J&T Autolease.

Spécialisée dans le leasing opérationnel de petites et moyennes flottes, la société existe depuis 17 ans en Belgique. J&T Autolease est une société de leasing multimarque, proposant un service all-in : entretien et réparations, assurances et carburant mais aussi service pneus, assistance dépannage, voiture de remplacement, sans oublier un reporting détaillé. Dans le cas d’un leasing opérationnel, vous payez une mensualité fixe, et le parc automobile n’apparaît pas dans le bilan comptable. « Mais notre valeur ajoutée se situe principalement au niveau du confort pour le client. Nous prenons en charge le travail dans son intégralité. Plus besoin de suivi interne ; nous assumons en outre l’ensemble du risque économique. » Des conseils sur mesure Le service sur mesure occupe une place centrale. « Nos clients sont issus de tous les secteurs. Nous pouvons ainsi répondre à la fois aux souhaits de l’entreprise et à ceux du département qui assure la gestion de la flotte. Car la

vision du directeur des achats ne doit pas nécessairement être identique à celle du responsable du personnel. Nous expliquons nos services de façon claire, participons à la réflexion et dispensons des conseils cadrant avec la philosophie du client. » Mentalité PME J&T Autolease travaille selon une réelle mentalité de PME : ‘hands on’, avec des conseils directs et une réponse rapide et pertinente en cas de question. « Cela fonctionne particulièrement bien, grâce à une équipe composée de professionnels expérimentés dans chaque département de notre organisation, » déclare Jan Deknuydt. ◊

La flexibilité au niveau des utilitaires légers J&T Autolease se profile également comme spécialiste au niveau du leasing de véhicules utilitaires légers jusqu’à 3,5 tonnes. Car dans ce segment-là aussi la demande en matière de solutions flexibles augmente. « On peut comparer une camionnette à un outil. Elle doit parfaitement correspondre à l’activité à laquelle la destine le client. Un entrepreneur, un fleuriste ou un coursier ont ainsi besoin d’un véhicule différent pour travailler. Nous devons donc participer à la réflexion du client, et nous mettre à chaque fois dans d’autres situations. Et c’est ce à quoi veillent nos collaborateurs, » conclut Jan Deknuydt. ◊

Advertorial

Noorderlaan 109 – 2030 Anvers – T 03 641 82 92 – info@jentautolease.be – www.jentautolease.be

Cars on The Fastest Fashion Show on Earth 2013 Audi R18 e-tron quattro Mieux qu’un long discours, un fameux palmarès : Winner of Le Mans 24 Hour race (2012) Winner of FIA Endurance Championship (2012) Winner of Sao Paulo 6 Hour race (2012) Winner of Bahrain 6 Hour race (2012) ……………… to be continued… ◊

Audi Alpensieger C’est l’histoire d’une résurrection ! Un siècle après sa série de trois victoires au rallye de l’Alpenfarth, une Audi Type C renaît de ses cendres grâce au travail et à l’engagement de la Maison D’Ieteren… En 1997, un collaborateur de D’Ieteren découvre un vieux moteur de Type C dans la ville allemande de Zwönitz, à quelques encablures du berceau de la marque. S’en suivra un travail minutieux de recherche, de restauration, de reconstitution et de reconstruction qui durera treize ans et dont voici le résultat, désormais propriété de la D’Ieteren Gallery. ◊

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Aston Martin GT3 L’Aston Martin V12 Vantage GT3 de course est propulsée par un bloc 12 cylindres de 6 litres développant plus de 600 chevaux et pas moins de 700 Nm de couple. Par rapport à la DBRS9 qu’elle remplace, son moteur est positionné plus en arrière pour une meilleure répartition des masses. ◊

La Bentley Special Le Mans 8 est un modèle similaire à celle utilisée par John Steed et sa charmante collègue Emma Peel dans la série culte des années 60 et 70, The Avengers (Chapeau melon et bottes de cuir). ◊

BMW Série 6 Gran Coupé

Bentley Special Le Mans 8

Le constructeur de Munich propose sa propre interprétation du grand coupé quatre portes avec la sculpturale BMW Série 6 Gran Coupé. Dans cette déclinaison M6, elle associe le confort et performances avec le V8 4.4 l TwinPower de 560 ch. ◊

Fisker Karma Bijou de technologie, la Fisker Karma incarne la voiture électrique dans ce qu’elle a de plus prometteur. Elle associe un 4 cylindres turbo de 2.0 l à deux moteurs électriques pour un total de 408 chevaux ! ◊

Mercedes 190 SL

Dévoilée en 1955, la Mercedes 190 SL ne peut nier sa ressemblance avec la légendaire mais élitiste 300 SL. Mimant les traits de sa glorieuse aînée, la 190 SL se distingue par une allure moins agressive. Une silhouette qui témoigne d’un caractère davantage taillé pour la balade. ◊

Porsche 718 RSK Spyder A l’aube des sixties, la Porsche 718 RSK remplace le 550 Spyder. Elle est animée par un 4 cylindres de 142 ch, mais n’affiche que 576 kilos sur la balance. Avec cette RSK plus légère, plus puissante et plus rigoureuse que sa devancière, Porsche remporta des grandes courses comme la Targa Florio ou les 24 Heures du Mans. ◊

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Range Rover Evoque Victoria Beckham En 2012, Land Rover dévoilait une édition spéciale du Range Rover Evoque conçue par l’ancienne chanteuse Victoria Beckham, devenue créatrice de mode. Basé sur la version trois portes, elle se veut encore plus luxueuse que le SUV de série. ◊

Volkswagen Beetle Cabriolet La Volkswagen Beetle Cabriolet exposée dans le restaurant du Fastest Fashion Show On Earth est un modèle de 1979, soit l’un des derniers exemplaires de cette série caractérisée par sa vitre bombée. Malgré son âge respectable, elle n’affiche pourtant que quelques dizaines de kilomètres au compteur. Issue de la D’Ieteren Gallery, elle est animée par un moteur 1302 et bénéficie de suspensions avant type McPherson. ◊

Auto Union Type A

Wheels on the catwalk Lamborghini 350 GT

Jaguar D-Type

Bentley Blue train

Mercedes-Benz 190 SL

Gillet Vertigo

Solar car

Rolls-Royce Ghost

Porsche Cayman S

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Lamborghini Aventador Ferrari F12 Berlinetta

McLaren MP4-12C

Maserati GranTurismo Sport

Fisker Karma

Audi R8 Spyder

Mercedes-Benz SL63 AMG

Jaguar XKR-S

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Genève 2013 Un écrin pour joyaux rares

enève… Ses institutions, ses banques, ses montres, son Salon de l’Automobile… Dans l’univers impitoyable de la voiture d’exception, la deuxième ville de Suisse est bien plus qu’un rendez-vous. C’est un label, une étape obligée pour ceux qui veulent peser sur le petit échiquier de l’excellence automobile. Et la dernière édition n’a pas failli à la tradition ! Par Alain Vandersande

Elle était La star de ce 83e Salon de Genève... Sa robe rouge enflamme les cœurs et les esprits. Sa fiche technique fait tourner les têtes. Son prix repousse les limites du rêve et les barrières du rationnel… Elle, c’est LaFerrari, aboutissement revendiqué jusqu’à l’appellation d’une lignée exceptionnelle, digne descendante des GTO, F40, F50 et autre Enzo. Mais il n’y en aura pas pour tout le monde ! Son prix, fixé à plus d’un million deux cents milles euros, devrait décourager quelques candidats acquéreurs… Une exclusivité encore renforcée par une production volontairement limitée à 499 exemplaires… De quoi en faire un placement judicieux, et un objet de curiosité rare pour les générations futures… Difficile de prédire ce que leur inspirera l’association d’un V12 de 800 ch et d’une unité électrique pour un total de 963 ch. Ou ce que leur évoquera un 0 à 100 en moins de 3 secondes ou mieux encore un 0 à 300 en moins de 15… Il se dit même que sur un tour du circuit de Fiorano, LaFerrari prend cinq secondes pleines à son illustre aînée… De quoi replacer cette Ferrari ultime dans le contexte de son époque…

LaFerrari

« Une combinaison parfaite de raffinement exquis, de force tranquille, de design et de technologie d’avant-garde… »

Bentley Flying Spur

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Bentley Flying Spur « Une combinaison parfaite de raffinement exquis, de force tranquille, de design et de technologie d’avant-garde… » C’est en ces mots que le Dr Wolfgang Schreiber, président-directeur général de Bentley, présentait en première mondiale à Genève la dernière-née de la famille : le Flying Spur. Et c’est vrai qu’à la voir, à la sentir, à la toucher, on perçoit ce mariage inégalé, celui d’un potentiel fort, d’une certaine idée du luxe et de l’artisanat. Une combinaison rare qui est aussi celle du design et de la technologie. Le style est à la fois statutaire et athlétique avec des éléments stylistiques propres à Bentley et d’autres résolument contemporains. Epaules musclées, lignes acérées, feux à technologie DEL… Dans l’habitacle, le conducteur et ses passagers interagissent avec la voiture et le monde extérieur par l’intermédiaire d’un système d’infodivertissement à écran tactile. Une connectivité mobile reprenant le Wi-Fi et un module « Rear Seat Entertainment » permet aux occupants des places arrière de contrôler une vaste gamme de fonctions depuis leur siège. Chantre de la force tranquille, la Flying Spur est propulsée par un W12 biturbo d’origine Bentley. Mécanique d’exception, elle développe la bagatelle de 625 ch pour un couple gargantuesque de 800 Nm. Suffisant pour faire de cette quatre portes la plus puissante jamais produite par Bentley.

McLaren P1 McLaren vs Ferrari. C’est une affiche presque banale sur les plus beaux circuits du monde. Mais sur la moquette épaisse d’un Salon prestigieux, cette annonce-là résonne comme un coup de tonnerre au firmament de l’automobile de production. Qui l’eût cru ? Non content de tenir Ferrari en échec, parfois, dans la discipline reine des sports mécaniques, le petit poucet (quoiqu’on puisse en douter à voir ses nouvelles installations) de Woking se rêve déjà calife à la place du calife. Car à Genève, la P1 de McLaren a tout pour contrarier sa concurrente désignée, LaFerrari… Une silhouette aérodynamique capable de produire plus d’appui qu’aucune autre voiture de série ; un V8 biturbo de 3.8 litres associé à un moteur électrique pour un total de 916 ch ; une structure en fibre de carbone de moins de 90 kg ; une hauteur de caisse variable. Et une vitesse de pointe volontairement limitée à 350 km/h avec un 300 atteint dans un souffle, en moins de 17 secondes, soit cinq de mieux que l’inoubliable McLaren F1. Un contenu technologique exceptionnel et des performances qui laissent songeur… Comme son prix : plus d’un million d’euro. Le prix de l’exclusivité puisque la P1 ne sera produite qu’à 375 exemplaires.

McLaren P1

Lamborghini Veneno

Lamborghini Veneno Lorsqu’il s’agit d’automobile de prestige, la « confidentialité » des ventes est rarement proportionnelle à celle des heureux acquéreurs… La nouvelle et très rare Lamborghini Veneno en apporte une nouvelle preuve. L’identité des propriétaires de ses trois exemplaires a déjà fait le tour du monde… Il faut dire qu’ils en ont de la chance ! La firme italienne avait bien annoncé une surprise à l’occasion de son 50e anniversaire mais l’on était loin d’imaginer qu’elle prendrait les formes sulfureuse de cette Veneno, qui tradition oblige chez Lamborghini, emprunte son nom à celui d’un vaillant taureau. L’engin ne manque d’ailleurs pas de bestialité ! Avec des références subtiles aux grands designers que sont Bertone ou Marcello Gandini. Tranchante comme un couteau, sa silhouette de carbone semble taillée pour fendre l’air et tout ce qui se dresserait sur sa route. Pour ça, elle s’offre le V12 de l’Aventador, porté à 750 ch. Son prix : 4 millions de dollars l’exemplaire. Mais l’amour à des raisons que la raison ne connaît pas.

Le souci du détail

Son prix : 4 millions de dollars l’exemplaire. Mais l’amour à des raisons que la raison ne connaît pas.

Rolls-Royce Wraith C’est la Rolls la plus puissante et la plus dynamique de l’histoire. Un nouveau modèle qui se distingue par son caractère unique, son style et sa majesté, avec un soupçon de mystère. De profil, la silhouette fastback de la Wraith évoque l’image d’un athlète prêt à s’élancer. Les portières s’ouvrent sur un intérieur somptueux, orné des cuirs les plus doux, dignes de la Phantom, et de panneaux de bois qui répondent au nom de l’habillage Canadel. L’ambiance intérieure est complétée par le Starlight Headliner : 1.340 fibres optiques lumineuses tissées à la main dans le ciel de pavillon, donnant l’impression d’une nuit étoilée. Les performances de la Wraith sont à la hauteur de son élégance. Le moteur V12 développe la bagatelle de 624 ch et propulse la voiture de 0 à 100 km/h en 4,6 secondes (563 ch et 4,9 secondes pour la Ghost). L’arrière élargi, l’empattement raccourci et la garde au toit abaissée contribuent à offrir l’expérience de conduite la plus enivrante de toute l’histoire de la marque. La suspension de la Wraith a également été modifiée afin de réduire le roulis. Les premières livraisons auront lieu au cours du dernier trimestre de l’année pour un prix situé autour de 250.000 euros. ◊

Rolls-Royce Wraith

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Cocktail

lubbeurs, réjouissez-vous ! Un concept inédit vient de débarquer en Belgique : Fashion after works, une sorte d’apéro branché (puisque orienté « mode ») après le boulot. Chaque jeudi, de 18 à 1 h. Vraiment original : cet événement est itinérant…

Par Grégory Livis

Un apéro branché après le boulot Les Fashion after works, c’est l’idée de trois amis issus d’univers différents : la mode avec Eric Simonofski, administrateur du groupe Carlo & Fils, le sport avec Arnaud Debisschop, corporate manager au RSC Anderlecht et les ressources humaines dans l’événementiel avec Domenico Dell’Armi, administrateur de Human Supports. Il suffisait de rassembler leurs expériences individuelles pour lancer un événement au concept détonnant. Chaque mois, une idée… Lancés en avril dernier, les Fashion after works proposent un plongeon dans un univers glamour et haut de gamme. Au programme : les plus beaux mannequins du pays, les plus grandes marques et les meilleurs champagnes. Chaque mois, un partenaire mode. En avril, les fragrances des parfums et produits cosmétiques de Pogo Pogo ont ouvert le bal. Ou plutôt, la soirée endiablée. Car c’est la DJ Mademoiselle Luna qui rythmait les premiers Fashion After Works. En termes d’animation, d’ailleurs, le public découvrira chaque mois quelque chose de différent. Tantôt une animation, tantôt un spectacle ou encore un catwalk. D’ailleurs, le trio d’amis n’a pas hésité à faire appel à un directeur artistique pour que les Fashion after works ne se limitent pas à un gigantesque bar à champagne… Chaque semaine, une ville… Si les animations et les partenaires « fashion » changent mensuellement, l’équipe des Fashion after works, elle, bouge chaque semaine. Chaque jeudi, plus précisément. Et ce, dans les endroits les plus branchés du pays. Jugez plutôt : le Thon Hôtel Bristol Stéphanie, dans la célèbre Avenue Louise, le salon VIP du Spiroudôme de Charleroi ou encore le club The Villa à Anvers. C’est à Liège que les Fashion after works terminent le tour. Il se murmure que Gand est à l’étude…

Découvrez l’ambiance des premiers Fashion After Works sur la page Facebook de l’événement : www.facebook. com/fashionafterworks ! ◊