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Les principales sources d’irritation des conducteurs de VE

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Hello Vélo

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La plupart des conducteurs de VE sont de fervents adeptes de la croyance électrique. Mais ils ne peuvent pas pour autant nier que leur mobilité verte n’est pas toujours des plus simples. La page Facebook de EV Belgium est un bon baromètre de leur quotidien. Nous avons été flâner dans les sujets qui suscitent régulièrement l’irritation. Philip De Paepe - philip.depaepe@effectivemedia.be

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Le manque d’infrastructures de recharge publiques

Chaque conducteur de VE qui en a la possibilité va toujours recharger à domicile ou sur son lieu de travail. Mais parfois, il est impossible de faire autrement que de recharger sur une borne publique. Et à en juger d’après les commentaires lus, la Belgique a encore des progrès à faire sur ce plan. De nombreux conducteurs de VE signalent des bornes en panne. Par ailleurs, l’assistance directe n’est visiblement pas encore généralisée au niveau des exploitants des infrastructures de recharge publiques. Personnellement, je me suis déjà retrouvé bloqué sur un parking d’autoroute parce que je ne pouvais plus retirer le câble de recharge. Que la borne ne fonctionne pas était après trois quarts d’heure le cadet de mes soucis. Tout le contraire de ne pas parvenir à contacter quelqu’un en mesure de m’aider. Aujourd’hui, le nombre de voitures électriques en circulation reste relativement limité. Dans les années à venir, quand ces VE seront bien plus nombreux, les bornes de recharge en panne et la mauvaise qualité du service (ou son inexistence) sont des choses qui doivent disparaître.

Un câble de recharge coincé sur le véhicule et un service impossible à joindre, ce n’est pas le genre de choses que les conducteurs de VE apprécient. Surtout sur les bornes rapides, les variations sont importantes entre le prix plein et les différents tarifs adaptés. EV Belgium travaille avec les autorités sur la mise en place d’un cadre réglementaire afin de renforcer la transparence du marché.

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Les cartes de recharge qui ne fonctionnent pas

Le marché des infrastructures de recharge a connu une croissance organique. Les opérateurs des infrastructures publiques possèdent tous leur propre carte ou application de recharge. Ce n’est que par la suite que les différents acteurs ont commencé à coopérer. Même si le roaming est devenu la norme (vous utilisez votre carte de recharge sur le réseau d’un autre opérateur), on constate quand même beaucoup de messages à propos de cartes de recharge qui ne fonctionnent pas. Par ailleurs, tous les problèmes ne concernent pas ce roaming. Parfois, des cartes ne fonctionnent pas en raison de défaillances techniques.

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Combien ça coûte alors pour recharger?

Un prix comme pour le carburant à la pompe, ça n’existe pas pour les bornes de recharge publiques. On peut souvent s’en tirer avec des applications comme Plugshare, mais il est difficile de parler de transparence des prix pour la recharge publique. Il faut donc étudier attentivement les tarifs et les remises proposées par les différents opérateurs sur le marché. Surtout sur les bornes rapides, les variations sont importantes entre le prix plein et les différents tarifs adaptés. EV Belgium travaille avec les autorités sur la mise en place d’un cadre réglementaire afin de renforcer la transparence du marché. Cela devra peut-être encore se faire par le biais d’une application. Toutes les bornes de recharge ne disposent pas d’un écran sur lequel le prix peut être affiché.

4 Les embouteillages aux bornes

Voici encore pas très longtemps, de nombreuses bornes de recharge étaient encore délaissées. La situation évolue rapidement. De nombreux conducteurs de VE font état d’embouteillages aux bornes quand ils voyagent à l’étranger. Et même pour les bornes rapides, le temps d’attente peut parfois être assez important.

Une grande source d’irritation pour les conducteurs de VE semble être l’absence d’une ‘étiquette de recharge’. Avec des conducteurs de VE qui laissent leur voiture des heures (voire des jours) sur un espace dédié à la recharge alors que la batterie est déjà pleine.

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L’étiquette de recharge (et son absence)

Une grande source d’irritation pour les conducteurs de VE semble être l’absence d’une ‘étiquette de recharge’. Avec des conducteurs de VE qui laissent leur voiture des heures (voire des jours) sur un espace dédié à la recharge alors que la batterie est déjà pleine. Certains font encore mieux et ne branchent pas leur voiture. Si ces ‘abus’ sont possibles, c’est aussi parce qu’il n’existe pas de législation nationale contraignante pour les prévenir. Ainsi peut-on lire sur le site police.be que les véhicules électriques stationnant sur une place dédiée aux voitures électriques sans être en train de recharger ne commettent pas une infraction, sauf si un panneau distinct indique que l’on ne peut stationner sur cette place que lorsque l’on recharge effectivement (avec ou sans limite dans le temps, par exemple maximum 3 heures). Dans certaines villes et communes, il existe en effet un règlement spécifique indiquant qu’une sanction administrative communale de 58 euros peut être infligée. D’autres communes sont encore plus créatives afin de lutter contre les ‘voitures ventouses’ sur les places dédiées aux bornes. À Ostende, vous pouvez par exemple recharger durant seulement 2 heures, des panneaux distincts étant apposés au niveau des bornes. Dans d’autres zones, il faut mettre le disque de stationnement. Et puis il y a aussi les conducteurs d’une voiture à motorisation thermique qui stationnent effrontément leur véhicule sur une place de stationnement destinée à la recharge. Il s’agit d’une infraction du premier degré qui vous coûtera 58 euros. Ce n’est pas valable évidemment pour les hybrides rechargeables, qui sont considérés par le code de la route comme un véhicule électrique.

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Gratuit (mais plus pour longtemps?)

De plus en plus de magasins et de chaînes de supermarchés investissent dans des infrastructures de recharge gratuites pour leurs clients roulant en VE. La condition est de réellement faire ses achats dans leurs magasins. Et dans la pratique, ce n’est pas toujours le cas. Ces conducteurs qui lisent calmement un livre en attendant que leur VE ait rechargé sa batterie semblent devenir progressivement la norme. Même les entreprises de taxis s’y mettent. Peut-être les magasins et les chaînes se sont-ils montrés à cet égard un peu trop naïfs. Une carte de client ou une application qui ne permet de recharger que lorsque l’on fait ses courses peut être une solution. Mais installer ce système sur les bornes déjà existantes n’est pas évident non plus. Petit conseil donc aux commerces qui vont réaliser cet investissement: réfléchissez d’abord à ce point. Une autre possibilité est de faire payer les clients pour recharger, par exemple à un tarif avantageux.

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Ces satanés véhicules hybrides rechargeables

Bien qu’ils aient autant le droit de recharger que les véhicules électriques à batterie, les hybrides rechargeables semblent constituer une épine dans le pied de nombreux conducteurs de ‘véritables’ VE. Leur raisonnement est que ces véhicules peuvent toujours poursuivre leur route avec du carburant et pas eux. C’est exact, mais c’est peut-être aller un peu trop loin dans l’intolérance. En effet, quand les conducteurs d’un véhicule hybride rechargeable ne rechargent pas, on leur reproche de ne rouler en plug-in que pour des raisons fiscales. Chaque kilomètre parcouru à l’électricité est positif pour l’environnement, et les hybrides rechargeables y contribuent aussi.

De plus en plus de magasins et de chaînes de supermarchés investissent dans des infrastructures de recharge gratuites pour leurs clients roulant en VE. La condition est de réellement faire ses achats dans leurs magasins. Et dans la pratique, ce n’est pas toujours le cas.

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