Fleet 99 fr

JANVIER 2015 - 19ÈME ANNÉE N° 99

Bureau de dépôt : GENT X Autorisation : P2A6243 Paraît 6 fois par an en janvier - mars - mai - juin septembre - novembre

Le magazine pour votre parc automobile

FLEET MANAGER OF THE YEAR 2015

JORIS SPIGT

(D’IETEREN AUDI IMPORT) RESEARCH

INTERVIEW

AUTO

Europe et émissions : politique des œillères

Stéphane Labous - CEO Fiat Group Automobiles Belgium

Salon de Bruxelles : Les nouveautés fleet et utilitaires

Mobilité et auto: une nouvelle réalité

Guy Hannosette - Vancia Car Lease

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N O T I L U AGRAT S N IR O U I C T R ANCTERIEU

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Le magazine pour votre parc automobile

FLEET MOBILITY MANAGER OF THE YEAR 2015

TIM BLANCKAERT SECUREX

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JANVIER 2015 edito

Une litanie qui sonne faux Une pétition circule depuis un petit temps contre la voiture de société. Elle émane, entre autres, de Bond Beter Leefmilieu.

Certes, chacun prêche pour sa paroisse. Mais les chiffres mensongers, les extrapolations non fondées, l’arrogance de prétendre détenir LA vérité… La litanie sonne faux. Cela me fait penser aux propos de Winston Churchill : « Il y a une quantité considérable de mensonges tout autour du monde et le pire, c’est que la moitié au moins sont devenus vrais. » La voiture de société menace de devenir l’objet de lutte entre ceux qui en ont et ceux qui n’en ont pas. Celui qui ne possède pas de voiture de société, apposera bien sûr sa signature avec promptitude au bas d’une telle pétition.

En argumentant évidemment qu’il sponsorise la voiture de société en tant que contribuable. Si nous suivons cette logique : on peut dire la même chose des chèques-repas, des transports publics domicile/lieu de travail gratuits, des éco-chèques, de l’assurance hospitalisation ou du plan de pension. Mais là, personne ne crie au scandale parce que cela suscite sans doute moins de jalousie que la belle voiture de société du voisin.

sommaire

Les médias raffolent toujours de ce type de sujets. On attise le feu et on voit ce qui se passe. Le réflexe journalistique consistant à donner la parole aux deux parties et à apporter un peu de nuance a tendance à disparaître ces derniers temps. Un économiste du transport réputé tel que Bruno De Borger a pu annoncer à la radio nationale, en toute impunité, qu’à peine une minorité de salariés ont vraiment besoin d’une voiture de société pour leur travail… Il s’était « renseigné auprès de personnes de son entourage ».

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Restons bons amis

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Les nouveaux visages et autres infos en bref

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Quoi de neuf chez les concessionnaires ?

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L’Europe et les émissions : politique des œillères Mobilité et automobile : une nouvelle réalité

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Il a figuré parmi les favoris pendant des années, mais cette fois il remporte le premier prix: Joris Spigt (Audi) est le Fleetmanager de l’Année 2015.

Philip De Paepe Rédacteur en chef

(philip.depaepe@activemail.be) E.R./V.U. Pierre Lalmand, Boulevard de la Woluwedal 46 B6, 1200 Bruxelles/Brussel

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16 - 25 JAN. 2015

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Humeur

FLEET Update

FLEET Partners

FLEET Research

FLEET MANAGER OF THE YEAR 2015

FLEET MOBILITY MANAGER OF THE YEAR 2015

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FLEET décerne pour la première fois ce prix. Parmi de nombreux dossiers pertinents, Tim Blanckaert (Groupe Securex) s’impose.

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Stéphane Labous (CEO Fiat Group Automobiles Belgium): « Repartir sur de bonnes bases » Guy Hannosette (Vancia Car Lease): « Une approche personnelle payante »

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Plans cafétéria : Des milliers de voitures de société au menu !

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Voulons-nous vraiment mener un débat sur le fond de ce niveau ? FLEET n’en a pas l’intention. Oui, FLEET est un magazine professionnel traitant des voitures de société mais qui accorde depuis toujours beaucoup d’attention à la mobilité au sens large. Ceci parce que nous sommes convaincus que la voiture de société a sa place dans un mix de solutions de mobilité. C’est pourquoi nous avons élu pour la première fois cette année un FLEET Mobility Manager of the Year. L’exemple de Securex montre que mobilité rime avec complémentarité et pas avec animosité.

FLEET Spotlight

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FLEET Interview

FLEET Auto

Les véhicules utilitaires au Salon de Bruxelles Toutes les nouveautés fleet au Salon de Bruxelles Long term test SEAT Leon ST: X-factor Long term test Alfa Romeo Giulietta: Partition latine Audi Q3: Cylindres à la demande Volkswagen Golf GTE: GTI hybride Volvo XC90: La raison avant tout Hyundai Genesis: Dans la cour des grandes

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SPOTLIGHT

PLANS CAFÉTÉRIA

Des milliers de voitures de société

au menu !

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os confrères de L’Echo en faisaient leur gros titre, voici quelques semaines : les plans cafétéria mis en place par les grandes banques ont mis sur nos routes plus de 10.000 voitures de société. D’autres secteurs s’y sont mis. L’addition s’avère donc bien plus élevée en réalité…

Texte : Gregory Livis - gregory.livis@activemail.be

Un plan cafeteria consiste à proposer aux collaborateurs « d’échanger », à la carte, une partie de leur salaire contre d’autres avantages extra-légaux (voiture de société, carte carburant, vélo, abonnement de train, équipement de téléphonie, jours de congé supplémentaires, etc).

En 2012, celui de BNP Paribas avait fait grand bruit, surtout dans le secteur automobile. Il avait en effet amené quelque 6.000 voitures de plus sur le marché fleet.

D’autres banques ont suivi. KBC avec plus de 2.000 voitures. Belfius avec 1.500 unités. Et plus de 2.000, selon nos sources, chez ING Belgique qui a démarré son plan cafétéria le 1er janvier dernier. Au total, plus de 10.000 voitures de société rien que pour le secteur bancaire. Le secteur automobile, lui, se frotte les mains. Pas tant pour la rentabilité dégagée que pour les volumes générés. Idem pour les sociétés de leasing, surtout pour les filiales de ces organismes bancaires.

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UN PLAN CAFÉTÉRIA CHEZ VOUS ?

Qui peut le faire ? En réalité, le plan cafétéria n’est pas l’apanage des banques. « Toute entreprise, de tout secteur, peut en effet mettre un tel plan en œuvre », explique Nadège Toussaint, avocate Senior Associate chez Claeys & Engels.

Certaines l’ont déjà activé. Tant et si bien que ce genre de plan a probablement mis sur nos routes plus de 20.000 voitures de société supplémentaires. Et ce, en deux ou trois ans seulement. Souvent, les entreprises encouragent davantage l’usage privé de cet avantage plutôt que professionnel. S’ils accordent une voiture, elle n’est donc pas forcément assortie d’une carte carburant, ni d’une place de parking au bureau…

Qui décide ? « Le choix de mettre un plan cafétéria en place appartient à l’employeur », précise la juriste. « Il n’y est aucunement tenu. »

En réalité, le plan cafétéria n’est pas l’apanage des banques.

Quel objectif ? Fidéliser et motiver le personnel ! « C’est attractif car il y a une demande claire de la part des travailleurs pour la mise en place de tels plans », confirme Nadège Toussaint. « Ils ont tous des desiderata différents en fonction de leur âge ou de leur situation familiale par exemple. Ils voudraient donc pouvoir composer leur package de rémunération en piochant parmi divers avantages. » Si la catégorisation est objective et ne prête à aucune discrimination, un employeur peut décider de limiter son plan aux seuls

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cadres, par exemple. Le plan ne peut en aucun cas viser une optimalisation parafiscale. « Il y a évidemment un principe que l’on appelle le choix de la voie la moins imposée », embraie notre interlocutrice. « Il ne faut toutefois pas qu’il y ait abus fiscal ou social car ce sont deux notions coexistent sur le plan juridique. La mise en place d’un plan cafétéria ne peut apparaître comme une manière de contourner la loi. » Même si, ne nous voilons pas la face, ces plans donnent souvent lieu à une diminution de la masse salariale et donc, des charges qui y sont liées. Avantages collatéraux, dirons-nous…

Que faut-il respecter ? « S’il décide de mettre un plan cafétéria en place, l’employeur doit respecter certaines règles,

notamment pour convertir une rémunération (ndlr : du salaire ordinaire) en d’autres avantages qui bénéficieraient d’un traitement fiscal ou parafiscal (au niveau des cotisations ONSS) plus avantageux », répond l’avocate de Clayes & Engels. « Il doit notamment veiller à ne pas convertir une rémunération à laquelle le travailleur a droit. Par exemple, en vertu d’une convention collective du travail (CCT), qui est une source de droit supérieure au contrat de travail, on ne peut pas y déroger. Prenons l’exemple du 13e mois prévu par une CCT sectorielle.

L’employeur ne peut pas décider de le remplacer par un véhicule de société. S’il le fait, les cotisations de sécurité sociale resteront dues sur le 13e mois tel que prévu par la CCT. »

Pour des entreprises de toute taille ? « Un tel plan nécessite une administration assez lourde, puisqu’il faut gérer les choix des travailleurs. Ce genre de plan se retrouve donc davantage dans les structures plus importantes. » Evidemment, un employeur peut lancer un plan à plus petite échelle, en limitant le choix des avantages proposés aux travailleurs.

Un conseil ? L’employeur peut (mais ne doit pas) présenter son plan de conversion au préalable au service des décisions anticipées au sein de l’administration fiscale. C’est une façon de sécuriser la pratique et d’éviter toute mauvaise surprise après coup.

EXEMPLES - DE QUOI FAUT-IL TENIR COMPTE ?

AVANTAGE

ONSS*

FISCALITÉ**

Mise à disposition d’un véhicule de société • exonéré de cotisations ordinaires (usage privé) • uniquement la cotisation de solidarité CO2

• ATN taxable • valorisation forfaitaire (valeur catalogue – pourcentage CO2 – ancienneté)

Frais de parking (proche du lieu de travail) exonération de cotisations défendable

• exemption d’impôts défendable

Mise à disposition d’un vélo de société (usage privé)

• exemption d’impôts pour le tout, si le vélo est utilisé pour les déplacements domicilelieu de travail

Intervention dans les frais de déplacements domicile-lieu de travail

• exonéré de cotisations pour la quotité « déplacements domicile-lieu de travail » • ATN soumis aux cotisations ordinaires pour la quotité « déplacements privés » • exonéré de cotisations

• ATN taxable en principe • mais le travailleur peut bénéficier d’une exemption d’impôts à certaines conditions

Mise à disposition d’un appareil de téléphonie

• ATN taxable • ATN soumis aux cotisations ordinaires • en principe sur la base de la valeur réelle • Valorisation forfaitaire (12,50€/mois) défendable (mais le risque d’une valorisation • une valorisation forfaitaire (10 à 15€/mois) pourrait toutefois être défendue réelle ne peut être exclu)

Jours de congé extralégaux supplémentaires

• cotisations ordinaires

• taxation « ordinaire »

Assurance hospitalisation

• exonéré de cotisations ordinaires • cotisation INAMI de 10 %

• primes et prestations exemptées d’impôts dans le chef du travailleur • taxe de 9,25 % sur les primes, à payer par l’employeur

Mise à disposition d’une connexion Internet (usage privé)

• ATN soumis aux cotisations ordinaires • valorisation forfaitaire (5€/mois)

• ATN taxable • valorisation forfaitaire (5€/mois)

* Sous réserve d’une appréciation précise des éléments concrets ** Sous réserve d’une appréciation précise des éléments concrets (la question de la déductibilité à l’impôt des sociétés n’est pas abordée)

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HUMEUR

Restons bons amis

©2014 Mercurius DM - Carglass® et le logo sont des marques déposées de Belron SA et de ses filiales.

L’auto-partage n’a plus rien d’une nouveauté en Belgique.

Dans la foulée de Cambio, d’autres initiatives ont vu le jour comme Zen Car (pour les véhicules électriques) et Bolides (haut de gamme). Désormais il y a aussi CarAmigo. Cette initiative se distingue des deux autres du fait qu’elle repose non pas sur des voitures achetées, mais sur des autos privées. Le mode opératoire : vous créez un profil sur le site web de CarAmigo sur lequel vous proposez votre voiture privée. Celui qui veut l’utiliser, établit le contact et un échange a lieu sur la durée d’utilisation, le prix et le lieu où le véhicule peut être récupéré.

Ensuite, vous vous évaluez mutuellement sur le site, de quoi créer la confiance entre les utilisateurs futurs et dans la plateforme. De prime abord, le fait qu’il ne s’agisse pas de véhicules achetés peut sembler être un détail. Mais « Uber », qui est arrivé dans le monde du taxi tel un tsunami, a prouvé qu’une petite initiative avec des voitures privées peut rapidement ronger les fondements de tout un secteur. Ce ne sera sans doute pas le cas avec CarAmigo. Les initiateurs espèrent trouver, la première année, quelque 1.500 « Amigos » souhaitant partager leur voiture privée avec d’autres personnes.

Un nombre qui n’inquietera pas outre mesure les loueurs court terme. Mais quand même, je suis un peu sceptique quant à cette formule. Personnellement, je ne prêterais pas un clou rouillé et un marteau à mon voisin, par ailleurs sympathique. Alors confier les clés de ma voiture à un inconnu… Le hic du concept : la responsabilité.

Les initiateurs de CarAmigo ont passé de nombreuses heures, lors du lancement de leur projet, en compagnie de bonzes du monde l’assurance. Finalement, la fumée blanche s’est échappée de la cheminée après le choix d’une assurance omnium complète. Les compagnies d’assurance reçoivent – avec celui qui partage sa voiture et CarAmigo lui-même – une partie de la commission à chaque car sharing. Mais mon scepticisme perdure.

Quid par exemple des dégâts invisibles causés par un tortionnaire de l’embrayage ou quelqu’un qui prend votre voiture adorée pour une sportive de haut vol ?

Après le contrôle final, les chemins se séparent mais le jour, la semaine ou le mois suivant, vous vous retrouvez peut-être avec un embrayage brûlé ou un moteur cassé dans le garage ou encore avec des pneus usés jusqu’à la corde. Vous serez peut-être bien assuré, mais que vous soyez obligé de prendre le bus après un car sharing… ce n’est pas le but. La chance que, demain, je partage ma voiture oscille dès lors entre nul et zéro. Ce qui ne m’empêche pas de souhaiter bonne chance aux initiateurs. Restons bons amis !

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La chance que, demain, je partage ma voiture oscille dès lors entre nul et zéro. Ce qui ne m’empêche pas de souhaiter bonne chance aux initiateurs.

Retrouvez l’humeur souvent sarcastique de Philippe Quatennens sur l’actualité du secteur automobile dans chacune de nos éditions.

Philippe Quatennens

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UPDATE

CARLOS GHOSN RÉÉLU À LA PRÉSIDENCE DE L’ACEA Le comité de direction de l’ACEA (Association des Constructeurs Européens d’Automobile) a réélu Carlos Ghosn à la présidence de son organisation. Carlos Ghosn, également CEO de Renault : « Je suis très honoré par la confiance que mes collègues du comité placent en moi. En 2014, les ventes dans l’UE ont montré les premiers signes de croissance depuis 2007. L’an prochain, nous voulons tout mettre en œuvre pour créer un climat politique qui nous aidera à soutenir cette croissance. »

CYRILLE GIRAUDAT PASSE CHEZ EUROPCAR Cyrille Giraudat est nommé Manager Marketing et Clientèle du groupe Europcar, une société européenne de location de voitures. Il siège aussi dans le comité de Direction. Cyrille Giraudat a débuté sa carrière dans des groupes internationaux tels que Danone, Thomson et Samsung. En 2004, il devient marketing manager du PMU avant d’endosser, en 2011, la fonction de marketing et digital manager pour le « plan stratégique PMU 2020 ». Cyrille Giraudat a étudié à l’EC-Lille.

GABRIEL GOFFOY NOUVEAU GENERAL MANAGER DE BMW BRUSSELS Gabriel Goffoy est le nouveau General Manager de BMW Brussels. Il remplace Stefan De Smet qui déménage vers le siège de BMW Belux où il va diriger la division marketing.

Gabriel Goffoy a été auparavant, notamment, responsable régional du développement du réseau, en charge du marché du grand-duché de Luxembourg, responsable commercial pour la Wallonie et ensuite à Anvers et dans le Limbourg. Il a pris la direction de BMW Brussels le 1er décembre.

Au cours des cinq dernières années, Stefan De Smet a dirigé BMW Brussels et a permis à cette division de BMW Belux de connaître une forte croissance. Il a notamment mené à bien la réception des nouveaux bâtiments de BMW Brussels. Ceux-ci ont été inaugurés le 25 septembre. Stefan rejoint BMW Group Belux en qualité de responsable de la division marketing. Il remplace à ce poste Peter Heinrich qui devient responsable produit au siège de BMW à Munich. La fonction de responsable régional pour Anvers et le Limbourg, occupée jusque-là par Gabriel Goffoy, sera assurée par Philip Eeckels, qui était jusqu’ici responsable de BMW i au sein de la filiale belge.

BEN HOGE SUCCÈDE À MARK THYS AU POSTE DE GENERAL MANAGER DE GOODYEAR DUNLOP BENELUX Ben Hoge, jusqu’il y a peu EMEA Finance Director Commercial Product Business Unit de Goodyear Dunlop, est le nouveau General Manager de Goodyear Dunlop Tires Benelux. Il succède à Mark Thys qui est devenu, le 1er octobre dernier, Managing Director de Goodyear Dunlop en France.

Ben Hoge est au service de Goodyear Dunlop Benelux depuis janvier 2010, où il a débuté en tant que Director Finance. Avant cela, il a endossé des fonctions de management en Angleterre et en France au sein du Foster’s Group (2002 – 2010), de SaraLee/DouweEgberts (1998 – 2001) et d’Akzo Nobel.

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UPDATE

RENTA RÉAGIT AUX CHIFFRES ERRONÉS LIÉS AUX VOITURES DE SOCIÉTÉ Renta, la Fédération Belge des Loueurs de Véhicules, fait savoir par la bouche de Frank Van Gool, Directeur Général, qu’elle déplore la pétition contre les voitures de société. Renta réclame un débat objectif et pas une campagne calomnieuse basée sur des chiffres qui sont tout sauf objectifs. Dans un communiqué de presse, Frank Van Gool critique vivement l’argumentation unilatérale des opposants et les soi-disant chiffres objectifs qui n’ont en fait aucune base scientifique. Renta se pose aussi la question de savoir pourquoi la voiture de société doit payer les pots cassés en tant qu’avantage extralégal, alors que personne ne pipe mot sur d’autres avantages similaires tels que le chèque-repas, les déplacements gratuits domicile – lieu de travail, l’éco-chèque, l’assurance hospitalisation ou le plan pension. Van Gool insiste sur le fait que la grande majorité des voitures de société sont utilisées pour exercer un métier. Selon les chiffres de Renta, seules 275.000 voitures de société, sur un total de 1,1 million, sont attribuées en guise de rémunération. Une enquête de KPMG montre aussi que 80 % des personnes interrogées acquerraient eux-mêmes une voiture neuve ou d’occasion s’ils ne bénéficiaient plus d’une voiture de société. Van Gool conclut : « Selon des études de Febiac, la contribution annuelle de la voiture au Trésor fédéral et régional dépasse les 15 milliards. Seule une fraction de cette somme revient sous forme d’investissements dans les routes. Les voitures de société représentent une bonne part de ce gâteau. Avec plaisir, pas de problème, mais il faut cesser de se parer du sérieux académique pour avancer des affirmations simplistes et populistes comme la suppression de la voiture de société. Nous invitons tous ceux qui aiment débattre à négocier et sommes prêts à collaborer pour arriver à un parc automobile plus vert avec un meilleur flux de la circulation, mais alors sur base d’études sérieuses et pas avec des affirmations creuses qui ne font qu’attiser les tensions entre ceux qui en ont une et ceux qui doivent se débrouiller sans. »

VOITURE FAMILIALE DE L’ANNÉE Fidèle à une tradition annuelle, l’organisation de mobilité VAB organise en fin d’année l’élection de la Voiture familiale de l’Année. L’élection sort de l’ordinaire car, outre des journalistes automobiles, des familles peuvent tester les voitures et leur donner des points. Dans la catégorie jusqu’à 18.000 �, c’est la Citroën C4 qui a été couronnée. Dans la catégorie de 18.000 à 28.000 �, la palme revient à la Peugeot 308 SW et dans le segment des voitures électriques, c’est la Volkswagen e-Golf qui a remporté le plus de points.

CARSONTHEWEB FÊTE SES 10 ANS Le site paneuropéen de ventes aux enchères en ligne de voitures, CarsOnTheWeb, existe depuis 10 ans. Aujourd’hui, CarsOnTheWeb compte des filiales dans 6 pays, a vu ses volumes de ventes dépasser les 28.000 unités, organise le transport vers de nombreuses destinations et compte des acheteurs dans plus de 50 pays. « Nous avons évolué pour devenir une entreprise organisée au niveau paneuropéen, performante dans le business cross border.

Les priorités : l’intérêt des acheteurs et vendeurs et la facilité d’utilisation du système », déclare Johan Meysen, CEO. Ce que confirme aussi Kris Holvoet, Operations Manager d’Alphabet Belgique. « CarsOnTheWeb nous a aidés ces dix dernières années à dépasser nos frontières commerciales, en l’occurrence le Benelux. Nos véhicules ET épaves sont proposés grâce à CarsOnTheWeb dans des pays où nous ne faisons pas d’affaires nous-mêmes. CarsOnTheWeb dispose d’atouts très solides, tant au niveau opérationnel qu’administratif. De plus, CarsOnTheWeb réfléchit constamment à l’optimalisation des processus, méthodes et technologies. Nous nous tournons dès lors vers l’avenir avec confiance. »

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Un la fl dép mo votr tran et s dur tou

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STEFAN VAN GEERT À LA TÊTE D’INNOVATION GROUP Innovation Group Plc est un fournisseur mondial de solutions logicielles et d’outsourcing pour assureurs et secteurs apparentés comme la gestion de flotte, l’automotive et le property. Stefan Van Geert fait partie, depuis près d’un an, d’Innovation Group en qualité de Managing Director. Les clients sont des compagnies d’assurance, des sociétés de leasing, des corporate fleets et des loueurs de voitures. En tant que fournisseur de service, Innovation Group veille au parfait déroulement du processus de réparation, en permettant aux différentes parties concernées – chauffeurs, sociétés de dépannage, assureurs, experts, carrossiers … - de collaborer de manière efficace.

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FLEET PARTNERS UPDATE

LE TOUT PREMIER DS STORE DE BELGIQUE TRÔNE À DROGENBOS Le DS Store Drogenbos a officiellement ouvert ses portes le 8 janvier 2015. Ce premier DS STORE de Belgique occupe une superficie de 600 m2. La façade avant est moderne, les lignes sont pures et l’intérieur est conçu pour le bien-être des visiteurs. Les couleurs noires sont accentuées par des teintes fuchsia qui distinguent la totalité de la gamme DS. « Nous sommes fiers de pouvoir présenter, dans un cadre approprié, la marque DS qui reflète le raffinement et le chic parisien. Avec le DS STORE, nous voulons offrir à nos clients une expérience unique ! », souligne Benoît Ghion, directeur du site.

LA NOUVELLE CONCESSION BMW GREGOIR PUURS OUVRE SES PORTES Gregoir Puurs a ouvert de façon festive une concession BMW flambant neuve.

Cette concession ‘one-stop-shopping’ regroupe tout sous un même toit. On y trouve un show-room sur deux niveaux pour les nouvelles voitures, un atelier doté des dernières technologies et une division carrosserie totalement équipée. De plus, l’établissement abrite aussi un nouveau centre d’occasions BMW Premium Selection.

GROEP SCHREVENS LIVRE DES TWINGO À AUTOKRUISPUNT Groep Schrevens a récemment livré six nouvelles Renault Twingo à Autokruispunt. Ce spécialiste des voitures d’occasion, qui dispose d’implantations à Roosdaal, Overijse et Tielt-Winge, utilisera les Twingo pour son parc de véhicules de remplacement.

OPEL GEURTS REMPORTE LE DEALER EXCELLENCE AWARD 2014 Opel Geurts à Genk, l’unique concessionnaire Opel du Limbourg, a remporté le titre de Dealer Excellence Award 2014. Ce prix est décerné chaque année aux 10 concessionnaires Opel qui présentent les meilleurs résultats au niveau des normes de qualité Opel, telles que la qualité du service après-vente et la satisfaction de la clientèle. C’est la seconde année consécutive que le garage Opel Geurts empoche cette récompense.

Peter Geurts, Dealer Operator, est ravi : « C’est une récompense pour toute l’équipe, mais surtout pour ceux qui sont quotidiennement en contact avec le client. Nous visons constamment à améliorer notre travail et nos relations avec la clientèle. Pour y arriver, nous demandons régulièrement un retour à nos clients : après l’achat d’un nouveau véhicule, après un entretien ou une réparation. Ainsi nous pouvons apporter des corrections là où elles sont nécessaires. Ces efforts ciblés portent très clairement leurs fruits. »

(Dgàd) : Gunther Schrevens, Ludo Levecke (Autokruispunt) et Carl Geens (Sales Manager).

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RESEARCH

L’EUROPE ET LES ÉMISSIONS :

Politique des œillères L

a directive européenne visant à réduire à 95 g/km d’ici à 2021 les émissions moyennes de CO2 d’une flotte correspond à une consommation moyenne de 4,1 l/100 km pour les voitures à essence et à 3,6 l/100 km pour les diesels. La Commission européenne se targue d’appliquer ainsi les normes les plus sévères au monde. Mais ceci, contrairement aux autres régions, sans concertation sérieuse sur la faisabilité et, de plus, sans se soucier d’autres formes d’émissions…

Texte : Philip De Paepe - philip.depaepe@activemail.be

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Les nouvelles normes représentent de facto la fin de l’industrie européenne des voitures sportives et luxueuses telles que nous les connaissons aujourd’hui. Cela n’a rien d’un détail car l’exportation des voitures premium européennes représente 89 % de l’excédent commercial automobile européen.

RENAISSANCE INDUSTRIELLE En même temps, la Commission souligne la nécessité impérieuse d’une réindustrialisation de l’Europe. L’objectif visant à atteindre une part industrielle européenne de 20 % du PNB mondial reste enlisé à 15,1 %.

Nettement moins que les 18,1 % du début du siècle. Cet objectif s’inscrit dans le cadre de la « Renaissance Industrielle Européenne » annoncée par la Commission Européenne.

Des amendes sont prévues en cas de dépassement des normes précitées, sur base des émissions moyennes multipliées par le nombre de voitures vendues. Chez Mercedes-Benz, l’amende virtuelle atteint aujourd’hui 2,15 milliards d’euros. Pour l’éviter, Mercedes-Benz doit réduire d’un quart l’émission moyenne de sa flotte d’ici à 2021. Ceci ne tient pas compte des milliards de subsides accordés par les gouvernements qui disposent apparemment d’une capacité budgétaire suffisante pour une amélioration de l’image écologique nationale. Selon la Cour des Comptes néerlandaise, le Trésor néerlandais a perdu depuis 2007 5,2 milliards d’euros au total suite à toutes sortes d’exemptions fiscales pour l’achat et l’utilisation de modèles électriques difficilement vendables. Le gouvernement néerlandais va se pencher sur le rapport coûts/profits vis-à-vis du résultat atteint. La Cour des Comptes table sur 1.000 euros par tonne de CO2 économisée. C’est 200 fois plus que les 5 euros/tonne, prix auquel les sociétés polluantes peuvent acheter des droits d’émission de CO2. Dans cette perspective, la Belgique a suivi jusqu’à présent une voie budgétaire plus réaliste.

POLITIQUE ÉCOLOGIQUE DOGMATIQUE La politique écologique européenne est, en outre, très dogmatique et peu axée sur les résultats. Les émissions de particules fines restent un problème. Malgré le fait que la norme pour les particules fines des diesels

politique CO2 européenne oblige en outre les marques premium à élargir leur gamme à des modèles plus petits et plus économiques.

Au détriment des constructeurs automobiles du sud.

Selon un rapport publié le mois passé, 83 % des émissions totales proviennent d’autres secteurs que celui de l’automobile.

ait été ramenée au fil des ans à ce qui est à peine mesurable. Selon un rapport de l’UNECE (*) publié le mois passé, 83 % des émissions totales sont dues à d’autres secteurs. L’affirmation selon laquelle le diesel constitue la cause principale des cancers du poumon doit, selon l’UNECE « être au minimum sérieusement remise en question ». « Le diesel est essentiel dans tous les secteurs pour la croissance économique. Il est impensable de vouloir remplacer le diesel ou de l’éliminer ». La régulation des émissions des chaudières à bois par exemple est nettement plus sensible politiquement. Sur ce plan, il est clairement question de « politique des œillères ».

La politique CO2 européenne contribue de plus à la division industrielle Nord-Sud déjà existante. Au lieu de menacer avec des amendes, l’UE devrait pouvoir accorder des crédits aux constructeurs automobiles du sud qui proposent des petits modèles économiques mais qui sont très déficitaires, crédits qu’ils pourraient ensuite vendre à des producteurs prospères de modèles premium plus chers et consommant plus.

Tesla, le constructeur américain de véhicules électriques, a de cette manière vendu pour 189,2 milliards de dollars de crédits à des constructeurs qui ne répondaient pas à la législation en vigueur en Californie. La

Norbert Reithofer, CEO de BMW, regarde avec perplexité « la vitesse et la volonté avec lesquelles l’UE prend des décisions qui pèsent sur sa propre industrie. Contrairement à l’hésitation affichée pour des problèmes tels que le sauvetage de l’euro, le chômage, l’immigration ou la crise en Ukraine. » La « Renaissance Industrielle » planifiée est par ailleurs peu servie par une technologie dont l’élément stratégique, la batterie, est importé d’Asie. L’Europe n’a aucune production propre significative de batteries. Son seul atout, c’est Umicore dans le secteur du recyclage.

Les constructeurs asiatiques ont compris que cela n’avait aucun sens de nager à contre-courant. Le projet HyFive européen (Hydrogen for Innovative Vehicles) subsidié à hauteur de 38 millions d’euros compte trois partenaires asiatiques très enthousiastes (Honda, Toyota et Hyundai) aux côtés des groupes BMW et Mercedes pas très enthousiastes. L’appel d’offre pour la livraison des 75 premières voitures à piles à combustibles (sur 100 au total) prévues par le consortium a été remporté par Hyundai. Par manque d’intérêt européen. La promotion de l’hydrogène en tant que support énergétique fait partie du programme VIA (Vlaanderen in Actie) du gouvernement flamand. La Belgique dispose, avec Air Liquide, d’un réseau souterrain quasi unique de 900 km de long pour le transport d’hydrogène industriel. Et il y a 30 ans, la Flandre jouait déjà un rôle important, avec Elenco à Geel, dans le développement de piles à combustible pour le transport. Les instruments pour une renaissance industrielle sont en tout cas présents en Belgique. Mais les utiliser stratégiquement pour jouer un rôle significatif sur le plan mondial… c’est une autre paire de manches..

(*) « Diesel Engines Exhaust : Myths and Realities » United Nations Economic Commission for Europe. Mai 2014.

Source : Flander’s Centre for Automotive Research

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FLEET MANAGER OF THE YEAR 2015

Joris Spigt (Audi)

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A

u cours de ces dernières années, Joris Spigt est devenu un habitué du podium du Manager Fleet de l’Année. Or, ce n’est un secret pour personne qu’il a une âme de vainqueur et que cette kyrielle de places d’honneur ne le réjouit guère.

Mais c’est l’année de la libération, car Joris remporte une victoire plus que méritée. Les clients font son éloge pour son approche pragmatique et réaliste. Chez FLEET in Belgium, nous le considérons comme un véritable professionnel qui représente avec brio les couleurs de sa marque.

Texte : Philip De Paepe – philip.depaepe@activemail.be

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2015 2014 2013 2012 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996

HALL DE LA GLOIRE

Joris Spigt (D’Ieteren Audi Import) Harald Pluym (Peugeot Belgique – Luxembourg) Alain Peers (Volvo Cars Belgium) Kris Verleye (BMW Group Belux) Wim Rommel (Mercedes-Benz Belgium-Luxembourg) Mathias Goos (Volvo Cars Belgium) Stijn Blanckaert (Citroën) Alain Frenay (VW-Audi) René Aerts Jr. (Volvo Cars Belgium) Kris Verleye (BMW Group Belux) Paul Gestels (General Motors Belgium) Ronny Veireman (Ford Motor Company Belgium) Dimitri Gose (VW-Audi) Hadelin d’Hoop (Volvo Cars Belgium) Paul Gestels (Opel Belgium) Hadelin d’Hoop (Volvo Cars Belgium) Philippe Greindl (Renault Belgique-Luxembourg) Francis Harnie (Peugeot Belgique-Luxembourg) Guido Huenaerts (Volvo Cars Belgium) Maurice Van Den Dries (Renault Belgique-Luxembourg)

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ELECTION 2014

Joris Spigt (Audi)

De quoi a-t-on besoin pour résoudre le problème de la mobilité dans notre pays ? « D’actes plutôt que de belles paroles. Mais il convient sans aucun doute de réunir un certain nombre d’éléments pour résoudre ce problème : il ne doit pas s’agir d’une approche régionale, mais bien fédérale. De plus, la concertation avec les pays voisins est vitale. Vu notre statut de pays de transit, l’approche doit être globale. Celle-ci ne devrait pas modifier uniquement le transport routier, mais prendre également en considération les transports en commun, ainsi que le transport maritime et ferroviaire.

Avec les programmes Audi Urban Future Initiative annuel et Audi Urban Future Award biennal, Audi est depuis 2010 pionnière dans la quête de solutions de mobilité du futur, avec un accent particulier sur la mobilité urbaine. Les défis de la mobilité doivent être relevés de manière collective et interdisciplinaire. C’est pourquoi des recherches collaboratives sont effectuées par des instances académiques et culturelles ; des événements interactifs et des ateliers sont organisés pour rassembler des experts de différentes disciplines. » À quoi l’Avantage de Toute Nature ressemblerait-il si vous étiez ministre des Finances ? « Le décrire en quelques lignes serait également trop complexe, car les voitures de

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société et la fiscalité sur le travail vont de pair. Ici aussi, il est absurde de réformer un seul élément de la pression fiscale sans tenir compte de toutes les autres formes d’impôt sur le travail. » Anvers va être la première ville belge à interdire les voitures polluantes. Une bonne ou une mauvaise chose ? « C’est une très bonne chose. Les constructeurs s’efforcent depuis plusieurs années de rendre leurs véhicules plus verts et de diminuer la consommation et les émissions de CO2. Ces efforts doivent s’accompagner de mesures qui visent à retirer les véhicules polluants de la circulation et à offrir aux gens un incitant pour acquérir un modèle plus vert. » Quelle est la tendance la plus marquante/l’événement le plus marquant de 2014 ? « Ce vol 370 de Malaysia Airlines qui a disparu du globe terrestre du jour au lendemain, et dont on n’a toujours aucune trace malgré les technologies modernes. » Selon vous, qui est la personnalité de 2014 ? « Ma compagne, une équilibriste qui jongle brillamment entre l’éducation de nos enfants, le ménage et son emploi. » Le budget mobilité constitue-t-il une menace ou une opportunité pour la voiture de société ? « Je suis convaincu que la mobilité de demain sera tout à fait différente de la situation actuelle dans laquelle le conducteur est le propriétaire du véhicule. Un bon exemple est le projet pilote d’Audi à Berlin baptisé Audi Shared Fleet qui permet aux membres de choisir, en fonction de leurs besoins, entre l’Audi A1, l’Audi A3 Sportback e-tron, l’Audi A4 Avant ou même l’Audi SQ5. Le campus innovant de start-ups « Factory Berlin » a déjà opté pour cette solution de mobilité novatrice. » Qu’allez-vous entreprendre en 2015 que vous n’avez pas fait en 2014 ? « Je vais essayer d’être un papa encore meilleur pour mes deux fils ! » Quelle est la voiture de vos rêves ? « L’Audi RS 6 Avant : une voiture familiale avec cette pointe de puissance en plus. » Votre citation préférée ? « Si tout semble sous contrôle, c’est juste que vous n’allez pas assez vite. » (Mario Andretti)

Alain Peers

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(Volvo)

De quoi a-t-on besoin pour résoudre le problème de la mobilité dans notre pays ? « De beaucoup d’argent et d’une grande dose de bonne volonté ! Si tous les États membres accordaient leur violon en termes de mobilité, nous nous dirigerions vers un bel avenir. » À quoi l’Avantage de Toute Nature ressemblerait-il si vous étiez ministre des Finances ?

«Aujourd’hui, l’impact du prix catalogue est bien trop lourd en comparaison avec les émissions de CO2 et rend la vie dure à un grand segment de voitures ou de voitures plus luxueuses. » Anvers va être la première ville belge à interdire les voitures polluantes. Une bonne ou une mauvaise chose ? « Une bonne chose pour l’environnement, mais très difficilement contrôlable dans la réalité, j’en ai bien peur. » Le budget mobilité constitue-t-il une menace ou une opportunité pour la voiture de société ? « Le budget mobilité ne peut certainement pas être considéré comme une menace pour la voiture de société. C’est à nous de répondre aux besoins des clients avec une voiture adaptée, et ce, en combinaison aux transports en commun qui peuvent égale-

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2014

ment leur offrir des solutions appropriées.»

Quels sports allez-vous pratiquer en 2015 ? « Du tennis, du squash et du ski. » Quelle est votre voiture préférée de tous les temps ? « La Porsche 911. » Quelle est votre devise ? « N’abandonne jamais. » Quels sont votre plat et votre boisson préférés ? « Le steak béarnaise accompagné de frites maison et une bière. »

Gauthier Helleputte (Mercedes-Benz/smart)

Selon vous, de quoi notre pays a-t-il besoin pour solutionner ses problèmes de mobilité ?

Des idées ? « Une meilleure coordination de tous les niveaux de pouvoirs entre eux avec une vision claire et partagée par tous. Non seulement dans leur politique de transport mais aussi en soutenant le travail à domicile. Certainement pas une sinécure en Belgique. » Si vous étiez Ministre des Finances, quel calcul instaureriez-vous pour l’ATN ? « En un mot, simplifions. En plusieurs, il

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faudrait de toute évidence supprimer la pénalisation liée aux prix catalogue, mesure démagogue qui a plombé les bénéfices attendus par le gouvernement précédant par son manque à gagner en TVA. Une idée pourrait également être de tenir compte de la pollution « réelle » des véhicules : citons l’Ecoscore (concept beaucoup plus large que le CO2), l’utilisation réelle d’un véhicule (pay on use),… » Anvers sera la première commune à interdire l’accès aux voitures polluantes. Bonne ou mauvaise chose ? « Une tendance irrévocable dont les constructeurs (et certainement Mercedes-Benz) tiennent compte dans le développement de leurs modes de transmission actuels et futurs. Les motorisations full électriques, comme Daimler en propose sur sa smart ou sur la Classe B, sont une solution idéale pour un usage exclusivement citadin, mais d’autres solutions existent. Prenons l’exemple des moteurs au gaz naturel ou hybrides (essence ou diesel) comme Mercedes en produit aujourd’hui. Ce sont des solutions encore plus rassurantes pour les conducteurs grâce à leur rayon d’action plus large. Ou, encore mieux, les alternatives Plug-In Hybrid qui permettent de parcourir les derniers kilomètres en « zero emission ».

Après la Classe S en septembre 2014 et la Classe C en mars 2015, Mercedes-Benz compte d’ailleurs encore lancer plusieurs Plug-in Hybrid dans les prochaines années. » Quelle tendance ou quel événement vous a-t-il marqué en 2014 ? « La course à la voiture connectée dans laquelle certains « majors » tels qu’Apple et Google sont entrés. En ce qui concerne Mercedes, le superbe succès de la CLA (3.580 immatriculations en Belgique à fin octobre 2014) avec plus de 60% de taux de conquête. » Selon vous, qui fut la figure de 2014 et pourquoi ? « Où s’arrêtera Stromae ? » Que ferez-vous différemment en 2015 par rapport à 2014 ? « Rester à l’écoute du marché restera la priorité du département Fleet chez Mercedes Belgique (clients, loueurs court-terme, sociétés de leasing, concessionnaires,…), en tâchant de simplifier nos offres/produits. »

Quelle est votre voiture de rêve ? « En cabrio, une Pagode. En coupé et plus moderne, notre toute nouvelle AMG GT. » Votre citation/expression favorite ? « Gnauti seauton (« Connais-toi toi-même » en grec ancien). »

Harald Pluym (Peugeot)

De quoi a-t-on besoin pour résoudre le problème de la mobilité dans notre pays ? « Il faut faire preuve d’audace, d’ouverture d’esprit et sortir des sentiers battus. Nous avons besoin de la confiance des sociétés de leasing dans les nouvelles technologies et de la prise de conscience des conducteurs qu’une voiture n’est pas seulement un symbole de statut. Nous nous dirigeons vers un modèle ‘divers’ de mobilité individuelle ! » À quoi l’Avantage de Toute Nature ressemblerait-il si vous étiez ministre des Finances ? « Je n’ai pas le monopole de la vérité... Cependant, je suis intimement convaincu que le système actuel n’a pas généré les revenus sur lesquels le gouvernement précédent tablait. Ce gouvernement ne va certainement pas se brûler les doigts à cet égard. » Anvers va être la première ville belge à interdire les voitures polluantes. Une bonne ou une mauvaise chose ? « C’est une goutte d’eau dans la mer. Et à quoi reconnait-on une voiture polluante ?

Une championne du CO2 ou un cancre du

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ELECTION 2014

Nox ? Tous les regards sont tournés vers le CO2, mais c’est le Nox que nous devons pointer du doigt. C’est le grand criminel ! En bref, soit nous optons pour une mesure en profondeur, globale, qui s’applique à tous, soit cette mesure locale est inutile. » Quel(le) est la tendance la plus marquante/l’événement le plus marquant de 2014 ? « L’égoïsme ou le manque de réalisme des gens lorsqu’un gouvernement ose enfin dire la vérité. La manière dont la population réagit et se manifeste est totalement impromptue ! » Selon vous, qui est la personnalité de 2014 ? « Notre gouvernement actuel : des gens qui ont des couilles ! » Le budget mobilité constitue-t-il une menace ou une opportunité pour la voiture de société ? « Une opportunité et un avenir pour notre secteur ! Du sur mesure au lieu du prêt-àporter... » Qu’allez-vous entreprendre en 2015 que vous n’avez pas fait en 2014 ? « Je suis convaincu que nous sommes sur la bonne voie avec Peugeot et notre politique commerciale du 50/50. Chez nous, le client est la priorité et il choisit ce qu’il estime luimême important. Nous avons des produits formidables (les Nouvelles 308 et 508) et nous souhaitons répondre encore plus aux souhaits de nos clients. C’est pourquoi notre gamme comprend une Business Line depuis le 1er janvier. En bref, 2015 promet d’être encore mieux que 2014 pour nous ! » Quelle est la voiture de vos rêves ? « La Porsche 365 !»

Votre citation préférée ? « Carpe Diem. »

Roeland Vriens (Opel)

De quoi a-t-on besoin pour résoudre le problème de la mobilité dans notre pays ?

«Force est de constater que notre réseau routier est désuet et que les réparations apportées au réseau existant offrent souvent des solutions à court terme. Une deuxième cause importante est le manque de soutien des transports en commun. L’implantation de grands parcs de stationnement aux abords des zones encombrées, associée à un réseau public efficace, peut être déterminante à cet égard. La troisième cause est le grand nombre de voitures à l’arrêt en Belgique. Le parc automobile total pourrait être bien plus efficace si un véhicule donné était employé par différents utilisateurs. Cela implique un changement de la perception de la mobilité et surtout de la propriété de la mobilité et cela n’est possible que si l’offre est adaptée dans ce sens. » À quoi l’Avantage de Toute Nature ressemblerait-il si vous étiez ministre des Finances ?

Wim Vos félicite Gauthier Helleputte et ses collègues fleet managers pour leur rapide changement de pneus.

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«Dans le cas des voitures de société, le prix est un bon paramètre, étant donné qu’un investissement plus élevé générera un avantage plus élevé. Dans la mesure où nous aspirons à une politique plus verte, il est également logique que le CO2 soit un facteur déterminant supplémentaire. En Belgique, notre vision du facteur « vert » est cependant un peu simpliste. Nous voyons le marché se tourner de plus en plus vers l’essence et proposer une offre croissante de propulsions alternatives. Un meilleur réglage du calcul sur ces deux tendances pourrait accroître le facteur « vert ». Si j’étais ministre des Finances, je me concentrerais en premier lieu sur la faisabilité et l’applicabilité et j’aspirerais à mener une politique claire, réaliste et verte après un débat avec toutes les parties prenantes. » Quel(le) est la tendance la plus marquante/l’événement le plus marquant de 2014 ? « Le plan de délestage en Belgique. » Selon vous, qui est la personnalité de 2014 ? « Personne en particulier, mais toute l’équipe Opel Fleet. Une équipe dynamique dans le sens le plus pur du terme avec laquelle nous essayons de venir en aide à nos clients et à nos distributeurs de la meilleure manière chaque jour qui passe. » Le budget mobilité constitue-t-il une menace ou une opportunité pour la voiture de société ?

«Le budget mobilité complète parfaitement la voiture de société et permet des déplacements plus efficaces et plus rapides, mais il ne pourra jamais remplacer l’utilisation complète d’une voiture de société. » Qu’allez-vous entreprendre en 2015 que vous n’avez pas fait en 2014 ? « En 2014, nous avons défini plusieurs projets ambitieux avec toute l’équipe Opel Fleet. Ce sont des projets spécifiques qui nous permettent d’accompagner nos clients de la meilleure manière possible avec notre réseau de distributeurs. 2015 sera alors surtout placée sous le signe du développement de ces projets. » Quelle est la voiture de vos rêves ? « Une Opel Aero GT de 1969. » Votre citation préférée ? « Il faut joindre le geste à la parole. »

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GROUPE SECUREX GROEP

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Une approche globale ette année, pour la première fois, le magazine FLEET a organisé l’élection du FLEET & Mobility Manager of the Year. Parmi un certain nombre de dossiers très bien étayés, c’est Tim Blanckaert (Groupe Securex) qui s’est avéré être le candidat plus brillant...

qui paie

Texte : Philip De Paepe – philip.depaepe@activemail.be

La voiture de société reste la pierre angulaire, mais elle est confrontée à une nouvelle réalité : celle du budget mobilité.

Cela signifie également que le gestionnaire de flotte d’aujourd’hui devient le gestionnaire de mobilité de demain. Une raison suffisante pour scruter le paysage belge à la recherche du fleet & mobility manager à même de soumettre le meilleur projet en la matière. FLEET a reçu une dizaine de dossiers et a invité les six meilleurs candidats à venir exposer le leur.

Les dossiers ont été évalués par un jury composé de cinq membres : Frank Vancamp (KPMG), Frank Van Gool (Renta), Michel Martens (Febiac), Bart de Hoog (Dragintra) et l’auteur de cet article pour FLEET. Les critères d’évaluation étaient la flotte belge, la car policy, les chauffeurs, la mobilité et l’innovation.

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SECUREX : UNE COMMUNICATION CONSTANTE AVEC LE CHAUFFEUR Il convient de le souligner : c’est une victoire remportée de justesse (Mobistar a manqué le coche à un demi-point), mais force est de constater que tant la gestion de flotte que la politique de mobilité du Groupe Securex sont impressionnantes. Et c’est principalement à cet ensemble de mesures que Securex et son responsable de flotte Tim Blanckaert doivent leur victoire. Le parc du Groupe Securex comprend 520 voitures de société et 400 voitures via un plan cafétéria. En matière de car policy, des efforts importants ont été consentis ces dernières années pour réduire les émissions de CO2.

De nouvelles valeurs limites sont régulièrement imposées (125 g actuellement), mais toute la flotte est soumise à une moyenne encore plus basse de 115 g dans la pratique.

De plus, Securex investit énormément dans la communication avec ses chauffeurs. Tim Blanckaert explique ce qu’il en est exactement : « Nos chauffeurs disposent d’un environnement en ligne personnalisé. Notre communication s’articule autour de tous les aspects de la car policy, de la voiture, des procédures à suivre et des « scores » du chauffeur. À travers les différentes sociétés de leasing, nous avons créé un environnement uniforme, qui permet à notre chauffeur de retrouver les dernières informations mises à jour. Il peut ainsi voir quelles procédures il doit suivre pour déclarer un accident, signaler une carte carburant défectueuse, demander des pneus hiver,... mais aussi la dernière version de la car policy, le montant de sa cotisation mensuelle pour sa voiture, le moment auquel son contrat actuel arrive à échéance. Chaque fois qu’il y a une modification, un message est publié sur notre portail afin d’informer les chauffeurs. » Politique de mobilité : une approche globale Securex a fait de la mobilité une priorité stratégique depuis de nombreuses années. On peut dès lors parler d’une véritable politique de mobilité. Tim Blanckaert : « Les travailleurs ont la possibilité de se voir rembourser tous leurs frais de transports en commun, qu’il s’agisse d’un abonnement ou d’un ticket unique. Ils peuvent également utiliser Blue-bike pour leurs déplacements à vélo entre le bureau et la gare. En outre, nous avons mis en place une formule qui permet aux travailleurs de Securex de prendre un vélo

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en leasing, comprenant l’entretien dans toute la Belgique, à un tarif intéressant. Pour les déplacements à vélo entre la maison et le travail, les travailleurs ont droit à l’intervention légale maximum autorisée pour l’indemnité de bicyclette. En outre, toutes les modalités que je viens de citer peuvent être combinées, en fonction du trajet total domicile-lieu de travail. » En ce qui concerne le lieu d’implantation des bureaux et le télétravail, Securex fait des choix stratégiques. Tim Blanckaert : « Depuis 2008, les possibilités des transports en commun et les infrastructures cyclistes présentes sont des critères importants dans le choix d’un nouveau lieu d’implantation. Je pense, par exemple, à notre projet à Bruxelles.

En 2010, ce bureau a déménagé vers un lieu qui est idéalement accessible en train/métro.

Depuis 2012, nous menons également une politique approfondie en matière de travail à domicile et de télétravail. Si leur planning le permet, les travailleurs ne doivent plus se rendre au travail ou ils travaillent dans un bureau plus proche de chez eux. Ils peuvent passer des coups de téléphone de partout et ils bénéficient partout des mêmes modalités de téléphonie qu’au bureau. De plus, ils ont la possibilité de mener des réunions virtuelles.

Ils peuvent travailler avec plus de flexibilité en termes d’espace, de sorte qu’ils ne doivent plus nécessairement se déplacer pour réaliser leur travail. Chacun dispose ainsi d’un éventail de possibilités pour s’organiser. » Actuellement, Securex travaille également à la première implémentation d’un budget mobilité, et ce, en collaboration avec VIM. « Une quinzaine de chauffeurs en feront usage pendant un an. Nous avons identifié leur situation individuelle en termes de mobilité et nous élaborerons une solution de mobilité individualisée via le budget disponible par personne (davantage de transports en commun, vélo de pool,...), » explique Tim Blanckaert.

DISPONIBILITÉ DURABLE Les travailleurs de Securex ont le choix de ne plus pointer (pointeuse). Ils ne sont donc plus tenus d’être présents au bureau pendant certaines heures, précisément les heures auxquelles tous les autres travailleurs de Belgique doivent se trouver au travail. Ils ont des objectifs axés sur les résultats, qu’ils peuvent atteindre, dans la mesure du possible, quel que soit l’endroit où ils se trouvent.

« Securex propose à ses travailleurs un menu de solutions parmi lesquelles ils choisissent eux-mêmes une formule sur mesure pour résoudre leurs problèmes de mobilité. »

En se déplaçant moins ou différemment avec la voiture, les travailleurs sont moins stressés par la densité du trafic. Ils peuvent se détendre davantage s’ils se déplacent en transports en commun ou s’ils travaillent à la maison.

Tim Blanckaert résume la situation comme suit : « Securex mise sur la disponibilité durable de ses travailleurs et a aligné sa politique de mobilité à cet égard. En les exposant moins au stress quotidien de la circulation et en leur offrant la possibilité de travailler avec plus de flexibilité en termes d’espace, les travailleurs se sentent plus impliqués au sein de notre entreprise. Securex propose à ses travailleurs un menu de solutions parmi lesquelles ils choisissent eux-mêmes une formule sur mesure pour résoudre leurs problèmes de mobilité. Les travailleurs se voient offrir la possibilité de ne pas devoir aller au bureau et ils peuvent en bénéficier lorsque cela est possible. S’ils doivent néanmoins se déplacer, ils bénéficient d’un éventail d’alternatives pour se rendre au travail. Les chiffres prouvent que cette approche fonctionne. Ces choix stratégiques ont permis de diminuer de 450 000 km les 12 millions de kilomètres parcourus par nos travailleurs. »

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Les lauréats T

im Blanckaert (Securex) est le premier Fleet & Mobility Manager of the Year. Mais d’autres lauréats avaient présenté un bon dossier. Voici en bref les points forts de leur gestion de flotte et de leur politique de mobilité.

Mobistar

Elia Group

• Activité/secteur : télécoms • Responsable de flotte (Hospitality Manager) : Karel Boussu • Flotte : 823 véhicules

• Activité/secteur : énergie/électricité • Responsable de flotte (Compensation & Benefits Manager/responsable des Achats) : Marie van den Hove/ Alexandre Duquesne • Flotte : 750 véhicules

Car Policy : accent sur les véhicules hybrides (e.a. tous les véhicules d’attente). Participation au programme Alpha Electric (conduite électrique de A à Z). Les collaborateurs qui optent pour l’hybride/électrique sont, d’une part, récompensés financièrement mais peuvent aussi bénéficier d’un certain nombre de facilités comme une place de parking réservée avec point de recharge. Introduction de valeurs CO2 maximum.

Initiatives spécifiques : programme Hero avec e.a. le principe du bonus-malus. Bonus pour les chauffeurs sans accidents et pour ceux qui consomment moins que ce qui a été budgété. Malus pour des dégâts en fin de contrat trop importants et 2e sinistre suite à un accident. Ce principe est aussi d’application sur le choix du véhicule (hybride/électrique vs diesel et essence).

Mobilité : introduction de Railease. Un programme de mobilité complet avec un accent sur le télétravail, les vélos, le transport public, les motos, le carpooling, etc. De ce fait, le kilométrage moyen parcouru avec une voiture de société a baissé, passant de 35.000 à 29.500 km/an, ce qui a aussi entraîné une baisse sensible des émissions de CO2 et de la facture de carburant.

Car Policy : début 2014, lancement de « Mobility Pure Switch » avec les spécificités suivantes. Choix ouvert pour les véhicules à essence. Introduction de la combinaison leasing + Railease, Flex Drive (Athlon,) Bike & Lease. Deux véhicules électriques et deux hybrides en guise de voitures de pool pour familiariser les collaborateurs à la technologie. Trente Toyota Yaris Hybrides en service (7 % de la flotte). Début 2014, une commande de 7 autres véhicules hybrides et d’un full electric vehicle pour les cadres. Cours d’Ecodriving.

Initiatives spécifiques : depuis 2011, un plan de mobilité se concentre sur trois points : Moins de déplacements : bureaux satellites, bureaux partagés, vidéoconférences, télétravail.

Se déplacer autrement : train, Railease, carpooling, navette entre le lieu de travail et la gare.

Consommer et polluer moins : Ecodriving, véhicules à essence, Ecoscore,…

Texte : Philip De Paepe – philip.depaepe@activemail.be

Les collaborateurs qui optent pour l’hybride/électrique sont, d’une part, récompensés financièrement mais peuvent aussi bénéficier d’un certain nombre de facilités comme une place de parking réservée avec point de recharge.

Karel Boussu Mobistar

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KPMG Support Services

CGI Belgium

• Activité/secteur : Consulting • Responsable de flotte : Peter Van de Velde • Flotte : 800 véhicules

• Activité/secteur : IT • Responsable de flotte (fleet manager/ HR Consultant) : Erika Vandekerkhove • Flotte : 240 véhicules

• Activité/secteur : construction • Responsable de flotte : Frédéric Bastin • Flotte : 200 voitures / 195 utilitaires légers

Car Policy : choix des voitures basé sur une approche TCO/TCU avec une attention particulière pour la propulsion alternative. Les Toyota Prius et Lexus CT200h sont proposées depuis plusieurs années et, depuis plus de 3 ans, des véhicules de pool électriques peuvent être utilisés par tous les travailleurs.

Les émissions moyennes totales de la flotte ont baissé en 4 ans de 18 % et se situent désormais à 105 g CO2/km.

Mobilité : en 2013, plan cafétéria (véhicules de société contre légère remise du salaire brut) encore développé en 2014. Les salariés peuvent rendre leur voiture de société ou la downgrader afin d’opter, avec le budget libéré, pour d’autres solutions de mobilité.

Participation au « Projet de Mobilité Intelligente » (Institut flamand de la Mobilité) avec e.a. un test de la carte mobilité XXIMO. Le but est de donner davantage de flexibilité aux salariés et leur offrir la bonne solution de mobilité en fonction du temps, du lieu et du besoin.

Initiatives spécifiques : en 2015, KPMG veut faire le switch du fleet management au mobility management. Le plan cafétéria ReFlex va continuer à être implémenté en fonction d’un budget mobilité.

Car Policy : le choix du véhicule est lié au budget et aux émissions. Celui qui commande en-dessous d’une valeur limite déterminée bénéficie d’un budget supplémentaire. Ceci signifie aussi que les choix de véhicules écologiques/propulsion alternative sont encouragés. Pour faire baisser les statistiques d’accidents et de dégâts, une franchise est fixée pour tous les salariés. Elle est comptée entièrement à partir du deuxième sinistre.

Dans la même optique, les dégâts en fin de contrat sont intégralement refacturés au salarié.

Car Policy : basée sur un budget mensuel par groupe de fonctions ; la taxe CO2 est intégrée dans le calcul. Un plafond CO2 est fixé par catégorie sur base de la déductibilité fiscale. Auparavant, il existait 16 groupes de fonctions. Ce nombre a été ramené à 5 avec chaque fois un plafond CO2 : 90 % (105 g), 80 % (115 g), 75 % (125 g), 75 % (132 g) et 75 % (145 g). Cette politique a contribué à une diminution des émissions moyennes de la flotte de voitures pour atteindre 118 g CO2/km. Actuellement, la société examine aussi la possibilité d’une utilisation locale de véhicules électriques.

Mobilité : un plan d’action a été mis en œuvre pour obtenir un meilleur taux d’occupation des utilitaires légers utilisés pour le transport des ouvriers. Ceci a permis de réduire le nombre de ces véhicules de 20 unités (- 10 %). En général, la société travaille aussi sur un meilleur taux d’occupation de tous les véhicules.

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Le choix du véhicule est lié au budget et aux émissions.

Celui qui commande endessous d’une valeur limite déterminée bénéficie d’un budget supplémentaire.

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Erika Vandekerkhove CGI Belgium

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INTERVIEW

STÉPHANE LABOUS, CEO DE FIAT CHRYSLER GROUP AUTOMOBILES BELGIUM

E

n avril dernier, le Français Stéphane Labous se voyait confier les rênes du Groupe Fiat en Belgique. Neuf mois plus tard, le travail de restructuration porte ses premiers fruits.

Texte : Frédéric De Backer – frédéric.debacker@activemail.be

Vous êtes en Belgique depuis avril 2014.

Dans quel état d’esprit avez-vous pris vos fonctions? « Pour moi, c’est le retour à une fonction de direction générale, ce que j’avais connu avec Chrysler. Au sein d’une équipe plus grande que celle que je gérais à l’époque, et avec un éventail de marques beaucoup plus large. Il y a aussi un vrai challenge puisqu’on est dans une phase où les lancements se succèdent, aussi bien chez Fiat que chez Jeep, avec un gros travail sur le réseau. D’une manière générale, il a fallu mettre en place un certain nombre de process et de structures, qu’elles soient commerciales ou de marketing, pour repartir de l’avant. » La Belgique est un marché que vous connaissiez ou que vous découvrez ? « Je le connaissais un peu, mais quelle que soit la nature de vos responsabilités, on ne connait jamais vraiment ce qui se passe sur le marché d’à côté. Je savais que le marché belge est un peu plus premium que le marché français. L’importance du secteur fleet est un autre

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« Repartir sur de bonnes bases » trait caractéristique. Dans l’ensemble, ma prise de fonction reste une expérience nouvelle, car lorsqu’on creuse dans le détail, on se rend compte qu’il n’y a pas qu’un seul marché, mais bien deux ou trois marchés différents à aborder. C’est aussi cela qui fait la richesse de la mission. » Quel bilan tirez-vous de votre première année passée à la tête de Fiat Group ? « C’était une année de transition. Nous avons opéré de nombreux changements au sein de l’entreprise, que ce soit au niveau de la structure ou des personnes qui y travaillent. Environ un tiers du staff de Fiat Automobiles Group Belgium (FGAB) a été embauché entre le 1er janvier et le 31 décembre 2014. On a mis pas mal de sang neuf au sein de l’entreprise, avec du recrutement, mais aussi des changements de fonctions en interne.

Nombre de nos collaborateurs se sont vus proposer de nouveaux challenges, ce qui est important pour créer de l’émulation.

Il fallait aussi aller chercher de nouveaux profils spécifiques qu’on n’avait plus dans l’entreprise, comme un responsable CRM

ou un responsable de la communication digitale. Sans oublier tout le département fleet, qui a repris pas mal de couleurs. » Qu’entendez-vous par là ? « Notre structure fleet est placée sous la responsabilité de David Favest, qui est ‘revenu à la maison’ après un détour chez Kia. Nous avons étoffé l’équipe, notamment en recréant une fonction de marketing fleet qui n’existait au sein de l’entreprise. Nous avons également recruté trois nouveaux Key Account

« L’idée est de proposer, dès le début de cette année, beaucoup plus de support à notre réseau afin d’encourager les activités fleet au niveau local. »

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Managers. L’idée est de proposer, dès le début de cette année, beaucoup plus de support à notre réseau afin d’encourager les activités fleet au niveau local. Le développement de notre portefeuille de produits, aussi bien chez Fiat que chez Jeep, nous permet de relancer l’activité fleet avec de belles perspectives, notamment auprès des PME. »

le réseau pour faire face à la croissance des années à venir, liée au développement du plan produits. » Comment abordez-vous le Salon de l’Auto à Bruxelles ? « Avec de grandes ambitions, puisque

« Le développement de notre portefeuille de produits nous permet de relancer l’activité fleet avec de belles perspectives, notamment auprès des PME. »

nous aurons une première mondiale avec le nouveau Fiat Doblo en version VP. Nous continuons également à développer notre gamme sur des segments qui nous échappaient jusqu’ici. Ce fut le cas avec la Fiat 500 L il y a deux ans. Aujourd’hui, c’est au tour de la 500X de nous ouvrir les portes d’un segment en pleine expansion : celui des SUV compacts. »

l’Italie et sur l’Ypsilon. C’est déjà le cas dans les faits, puisque 90% du volume s’écoule en Italie. Depuis cette annonce, le groupe n’a pas pris d’autres positions.

De notre côté, l’activité Lancia se poursuit donc, avec le Voyager, l’Ypsilon et la Delta. Cela dit, il est clair que la priorité de développement industriel ne se situe pas sur Lancia. »

Concernant le réseau, quelles sont les nouveautés ? « Nous travaillons actuellement sur plusieurs choses. La première concerne le projet de certification fleet pour certains concessionnaires. On a également relancé des plans marketing fleet qui n’existaient plus véritablement dans le réseau. Enfin, nous venons d’embaucher une personne spécifiquement chargée de venir en support du réseau pour accompagner les concessionnaires dans leurs démarches commerciales sur le secteur fleet. C’est un travail de reconstruction nécessaire pour pouvoir repartir sur de bonnes bases. » Et au niveau des produits ? « 2014 a été marquée par une très forte progression sur Jeep (Cherokee, Renegade), qui est l’une des marques qui progresse le plus sur le marché, même si on reste sur des petits volumes. On a bien animé l’ensemble du portefeuille, notamment sur la marque Fiat, avec laquelle nous avons voulu faire preuve de créativité. Parallèlement, nous préparons

« Aujourd’hui, c’est au tour de la 500X de nous ouvrir les portes d’un segment en pleine expansion : celui des SUV compacts. »

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Qu’en est-il de Lancia ? « Sergio Marchionne, patron de Fiat Chrysler Automobiles, a annoncé qu’à long terme Lancia se recentrerait sur

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PUBLIREPORTAGE

ARVAL DRIVER SOLUTIONS

Vous gardez le contrôle, nous nous chargeons de la gestion Les entreprises veulent d’abord se concentrer sur leur business. Chez Arval, nous en sommes parfaitement conscients. Toutefois, le responsable de flotte que vous êtes souhaite conserver une vue d’ensemble sur ses véhicules et conducteurs… mais sans tous les tracas administratifs. Et c’est précisément la force d’Arval Driver Solutions.

Notre équipe d’experts veille à ce que votre flotte continue à rouler, que les attentes élevées au sein de votre entreprise soient satisfaites et surtout, que vous puissiez compter sur des conducteurs satisfaits.

Chez Arval, nous abordons les choses différemment. Nous ne nous appuyons pas sur des procédures imposées à nos clients, mais partons toujours de vos besoins.

Flexibilité et pragmatisme constituent ici les mots-clés.

Arval Driver Solutions repose sur trois piliers fondamentaux : Consultancy, Stratégie & Gestion et Réversibilité. Trois éléments qui reflètent non seulement cette nouvelle forme de collaboration mais garantissent aussi une implémentation et une gestion efficaces. Ceci vous permet de conserver le contrôle ainsi qu’une vue d’ensemble des prestations de la flotte et de la satisfaction de vos conducteurs. Vous souhaitez plus tard – pour une raison ou une autre - gérer votre parc vous-même ? Pas de problème, pendant ce processus in-sourcing, vous pouvez aussi compter sur notre soutien.

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Nous vous aidons à automatiser le flux d’informations exigé pour répondre aux obligations légales, par exemple le reporting relatif à l’Avantage de Toute Nature (ATN) – et nous limitons les principales transactions financières entre votre entreprise et Arval.

Arval Driver Solutions veille aussi à ce que les véhicules non utilisés soient exploités comme voitures de pool ou confiés à de nouveaux collaborateurs selon les règles de votre car policy.

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RESEARCH

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e Royaume de la Reine Auto connaît-il un déclin ?

Une récente étude de Deloitte indique en tout cas que les jeunes consommateurs adoptent une attitude totalement différente par rapport à la voiture que les générations précédentes. Et ceci aura sans conteste un impact sur l’industrie automobile qui va devoir passer de fournisseur de produits à fournisseur de services..

MOBILITÉ ET AUTOMOBILE

Une nouvelle réalité

Texte : Jef Driesen – jef.driesen@activemail.be

Deloitte a jaugé les choix de mobilité et les attentes en matière de possession automobile auprès de 23.000 consommateurs issus de 19 pays, dont la Belgique. Et qu’apprend-on ? 25 % des consommateurs de la génération Y (nés entre ’77 et ’94) n’ont pas l’intention d’acheter ou de leaser une voiture avant 2019. Ils préfèrent opter pour des moyens de transport tels que le transport public, les voitures partagées, le vélo ou la marche à pied. Quand on sait que pour chaque voiture partagée, on achète pas moins de 32 voitures, on peut supposer que l’industrie automobile va connaître un problème dans les années à venir. Ou alors les choses vont-elles quand même finir par s’arranger ?

DE PROPRIÉTAIRE À UTILISATEUR Un quart de la génération Y européenne

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ne ressent donc pas le besoin de posséder sa propre voiture. Les jeunes belges sont même encore 5 % plus nombreux et trônent donc en tête de l’enquête de Deloitte. Contrairement à ce que laisse penser

« En raison de la crise économique, de l’arrivée de l’auto-partage, du carpooling, de l’amélioration des transports publics et des systèmes multimodaux, la génération Y préfère avoir accès à une voiture plutôt que la posséder. »

cette enquête, les jeunes de 20 et 30 ans montrent toujours de l’intérêt pour les voitures, mais ne souhaitent pas vraiment en avoir une dans le garage. Ce qui les intéresse davantage, c’est la mobilité. Comment vais-je me déplacer rapidement, bon marché, confortablement et sans stress ?

Voilà la question Y. La voiture n’apparaît dès lors pas toujours comme la meilleure option pour cette génération Y. Elle est toutefois prête à la remplacer par un ensemble hétérogène de moyens de transport de manière à effectuer le déplacement à un prix plus bas qu’avec une voiture qu’ils auraient achetée ou leasée.

Selon Eric Desomer, Automotive Sector Leader de Deloitte Belgium, ceci s’explique de plusieurs manières : « Les dettes croissantes, le fait que ces jeunes se profilent sur le marché du travail juste après la plus

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« En ville, la voiture est davantage une contrainte qu’un must. »

RESEARCH grande crise économique du siècle et l’arrivée de nouvelles méthodes de transport comme l’auto-partage et les systèmes multimodaux, expliquent que ces jeunes préfèrent avoir accès à une voiture plutôt que la posséder. » GÉNÉRATION Y : UNE NOUVELLE MENTALITÉ Parmi les consommateurs Y qui souhaitent quand même acheter une voiture – et qui constitue toujours la majorité selon l’enquête de Deloitte – on assiste aussi à un déplacement dans le processus de décision.

Les jeunes ne vont plus chez les concessionnaires, mais s’informent surtout sur Internet. C’est ainsi que des statistiques de Google montrent que 90 % du processus de décision s’effectue en ligne. Cela signifie aussi que le jeune consommateur a en réalité déjà pris sa décision bien avant qu’il ne passe chez un concessionnaire. Une étude récente de McKinsey & Company indique que le nombre moyen de visites effectuées par un client au garage avant l’achat d’une voiture est passé, en 10 ans à peine, de 5 à 1. Ceci change la relation avec le client. Le client d’aujourd’hui est bien plus en position de force qu’avant et décide toujours plus de ce qui se passe dans le secteur. En d’autres termes, le marché automobile est passé d’un modèle basé sur l’offre à un modèle basé sur la demande dans lequel le client et ses besoins mènent la danse.

QU’ATTEND LA GÉNÉRATION Y D’UNE VOITURE ? « La grande majorité des consommateurs de la génération Y se décrivent comme des navetteurs attachant de l’importance aux coûts dans leurs choix de mobilité. Il est donc logique que cette génération montre un intérêt croissant pour les systèmes de propulsion alternatifs, surtout dans un marché comme l’Europe où l’essence est très cher », explique Eric Desomer. Pas moins de 33 % des Belges aimeraient rouler, dans les 5 prochaines années, avec une voiture utilisant un carburant alternatif, et ceci surtout pour réduire les coûts d’utilisation. Ils sont

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LA PAROLE À LA GÉNÉRATION Y VICTOR STEEMANS – GÉNÉRATION Y Victor a 24 ans, habite à Gand et travaille comme concepteur graphique à Zellik. Chaque jour, il doit effectuer un déplacement de 50 km aller et 50 km retour. Son temps de déplacement varie de 45 minutes à près de 2 heures pour un seul voyage. Victor est l’exemple type du consommateur de la génération Y : il utilise tous les moyens de transport possibles pour garantir sa mobilité. « Pour mon transport quotidien, je peux compter sur des collègues qui habitent aussi dans la région gantoise. Quand ce n’est pas possible, j’utilise une combinaison vélo pliant/ train pour me rendre au travail. » Victor n’utilise (presque) jamais la voiture pour ses déplacements en ville. Il a régulièrement recours au transport public et évidemment au vélo. « Actuellement, je ne possède pas de voiture. En ville, la voiture est davantage une contrainte qu’un must. On ne trouve jamais de place de parking, on est toujours dans les embouteillages et une voiture coûte un paquet d’argent. » Victor ne voit pas de grand changement à l’avenir. Dans un scénario idéal, il habiterait à proximité de son lieu de travail mais maintenant qu’il a un job régulier à Zellik, il ne voit pas ses besoins de mobilité se transformer. « La première chose que j’ai faite lorsque j’ai commencé à travailler pour mon employeur actuel, c’est déménager à Gand. Du coup le trajet domicile – lieu de travail a plus que doublé.

Ceci indique que je trouve mon lieu d’habitation plus important que l’endroit où je travaille. Je suis donc prêt à parcourir une certaine distance pour un bon job.

Maintenant que je travaille à Zellik et que je peux compter sur des collègues, les transports publics et mon vélo pliant pour mes déplacements domicile – lieu de travail, je ne vois pas pourquoi j’acquerrais moi-même une voiture. »

prêts à mettre jusqu’à 2.000 € de plus au moment de l’achat. Intéressant, surtout lorsque l’on sait que le parc belge est composé à 39 % de voitures à essence et à 60 % d’autos au diesel (99 % ensemble). Le CNG, le LPG, les hybrides et autres voitures électriques représentent le dernier pourcent. Il est donc clair qu’il y a de la place pour le changement.

Par ailleurs, le Belge Y perçoit bien l’intérêt des nouvelles technologies automobiles. Il estime à ce niveau que les technologies liées à la sécurité comme la

détection anti-angle mort et les dispositifs qui évitent les accidents (76 % perçoivent clairement leur utilité) sont bien plus importantes que les technologies permettant la connectivité (à peine 33 % pensent pouvoir en tirer un avantage pertinent).

LA GÉNÉRATION Y BOOSTE-T-ELLE LE BUDGET MOBILITÉ ?

Maintenant que la génération Y envoie un signal clair, le monde du fleet ne peut plus l’ignorer. Erwin Ollivier, Managing Director d’Athlon Car Lease, ne se tra-

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RESEARCH

« Vous pouvez rester une société de leasing traditionnelle, mais à un moment donné, vous deviendrez le sous-traitant d’une entreprise qui offre des solutions de mobilité complètes. » Erwin Ollivier, managing director d’Athlon Car Lease

casse toutefois pas trop pour l’avenir et prédit toujours une place prépondérante de la voiture de société. Mais le consommateur de la génération Y favorisera de plus en plus le budget mobilité et ceci va changer les choses, selon Erwin Ollivier.

Comment s’armer par rapport à la génération Y ? « Je reste convaincu que la voiture de société restera une composante très importante au sein du budget mobilité.

C’est surtout un changement de mentalité qui est nécessaire de la part des sociétés de leasing. Faut-il offrir une solution globale – si elles le souhaitent absolument – ou continuer à travailler sur la voiture de société ? On peut choisir de rester une société de leasing traditionnelle, mais à un certain moment, on deviendra un sous-traitant d’une société offrant des solutions de mobilité. On arrive alors à une situation dans laquelle il faut constamment se battre contre les meilleurs prix. » Selon Erwin Ollivier, tout dépend de l’utilisateur final. « Parce que chaque utilisateur a un besoin unique : pas seulement comme individu, mais aussi à travers le

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temps. Si vous habitez près d’une gare, il est naturellement utile d’intégrer Railease dans le contrat de leasing. Mais si plus tard, vous avez des enfants et que vous déménagez vers un quartier périphérique, un ticket de train n’est plus si évident. Vous voulez alors peut-être une voiture plus grande… ou une voiture plus petite avec un vélo. C’est comme aller au restaurant, on consulte la carte et on se demande ce qu’on va manger. Ou alors on opte pour le menu du jour standard et bon marché. Dans notre cas, il s’agit d’une voiture de leasing avec un service standard. Ou bien on choisit la carte.

La société de leasing doit alors pouvoir proposer une offre étendue, sinon les gens ne reviennent pas. » Les services de mobilité supplémentaires offerts actuellement par Athlon ne génèrent pas encore une grande marge bénéficiaire, mais la question n’est pas là selon Erwin Ollivier. « Actuellement, nous nous trouvons encore dans une phase de pionnier. Ce que l’on constate déjà, c’est que ces services constituent des critères très importants pour de nombreux clients dans le cadre d’une collaboration avec nous. C’est aussi une fusée à deux étages.

D’abord et avant tout, il faut convaincre l’entreprise qu’il y a une valeur ajoutée pour son personnel et que cela n’entraîne pas trop de paperasseries. Mais une fois que la société est convaincue, le conducteur doit aussi être persuadé. Je vois que, grâce à la génération Y, cette dynamique commence à s’imposer et que de plus en plus d’entreprises et de clients y adhèrent. Mais il est encore un peu tôt pour parler d’une révolution copernicienne de notre business model. »

« Il est encore un peu tôt pour parler d’une révolution copernicienne de notre business model. » Erwin Ollivier, managing director d’Athlon Car Lease

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INTERVIEW

VANCIA CAR LEASE GUY HANNOSETTE

« Notre approche personnalisée porte ses fruits ! »

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n 2015, Vancia Car Lease soufflera ses 30 bougies.

Fort d’une flotte de 4.360 voitures, c’est un acteur de taille moyenne sur le marché, mais aussi l’un des plus dynamiques. En effet, son parc a progressé de 26 % l’année dernière et devrait franchir le cap des 5.000 véhicules en 2015. Entretien avec le directeur commercial, Guy Hannosette.

Texte : Philip De Paepe – philip.depaepe@activemail.be

FLEET : Le marché du leasing en Belgique est généralement décrit comme saturé.

Vos chiffres de croissance contredisent ce constat. Comment Vancia Car Lease fait-elle la différence ?

Guy Hannosette : « Au cours des dernières années, les outils en ligne et le reporting sont devenus de plus en plus importants dans le secteur. Mais il est nécessaire d’aller au-delà des chiffres.

Je remarque que le contact personnalisé est aujourd’hui plus important que jamais pour les clients PME. Les clients me téléphonent pour poser leurs questions relatives à la car policy, la fiscalité ou la composition de leur flotte. Je fixe un rendez-vous et je m’y rends personnellement. C’est surtout ce type de contact direct que nos clients apprécient. C’est ainsi que je fonctionne depuis 29 ans et qu’on établit une relation de confiance avec les clients. Nous ne recourons pas à

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des centres d’appel externes qui font de la prospection, car nous ne croyons pas en une telle approche impersonnelle.

Nous disposons d’un back office solide, une équipe de vente de 4 femmes qui défendent les intérêts de leurs clients.

Nous n’effectuons pas de campagnes de publicité. Nous ramenons de nouveaux clients par le bouche à oreille principalement. » FLEET : Chaque nouveau client est-il un bon client ?

GH : « Nous ne nous engageons avec un nouveau client que si nous sommes intimement convaincus que nous pouvons lui garantir le niveau de service auquel il aspire et que ce service correspond à notre propre déontologie. Récemment encore, j’ai reçu d’une entreprise possédant une flotte de plus de 1.000 voitures, demande que j’ai néanmoins dû décliner, parce qu’elle impliquait des éléments dans lesquels nous ne nous retrouvions pas. » FLEET : Vancia Car Lease dispose également d’un service transfrontalier unique.

De quoi s’agit-il exactement ?

GH : « En raison de notre situation dans une zone frontalière, nous avons plusieurs clients belges qui ont des filiales,

une société soeur, voire leur société mère en France. Nous leur offrons des voitures de leasing aux mêmes conditions qu’en Belgique. Les voitures sont achetées en Belgique – où elles sont meilleur marché – et sont ensuite immatriculées en France via notre site français. Les flottes transfrontalières sont gérées à partir de Courtrai, ce qui permet de ne pas alourdir la charge administrative de ces clients, car ils n’ont qu’une personne de référence.

Il s’agit d’un service que nous proposons depuis une douzaine d’années et qui représente quand même 460 véhicules. » FLEET : Vancia Car Lease célèbre ses 30 ans en 2015. Cela donnera-t-il lieu à des festivités ?

GH : « Ce que nous voulons faire dans un premier temps, c’est envisager l’avenir.

C’est pourquoi nous investissons dans un nouveau bâtiment. Notre objectif est de tout centraliser en un seul lieu.

Aujourd’hui, tant les voitures d’attente que les véhicules en fin de contrat sont à Aalbeke, alors que nos bureaux sont à Courtrai. Nous avons fait l’acquisition d’un terrain de 11.400 m2 à Courtrai où nous ferons construire un nouveau bâtiment qui pourra héberger l’intégralité de nos activités. »

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PUBLIREPORTAGE Vous en avez assez de tourner en rond autour des mêmes marques ? Allez jeter un œil du côté de la gamme SEAT. Dynamiques, sexy et plaisant à conduire, les modèles SEAT bénéficient en outre de la technologie Volkswagen. De quoi donner tout son sens au slogan « Technology to Enjoy », comme l’explique Brigitte Goossens, Fleet Manager de la marque.

Quel bilan tirez-vous de l’année écoulée?

Brigitte Goosens : « En 2014, nous avons établi les fondations de notre nouvelle structure fleet. Nous sommes passés d’une approche réactive à une approche proactive, ce qui a impliqué un travail en plusieurs étapes. Notre focus s’est fixé principalement sur le ‘dealer fleet program’. Concrètement, cela signifie que nous avons identifié un certain nombre de concessionnaires (18) qui sont davantage spécialisés en fleet. On trouve, chez ces concessionnaires spécialisés, un vendeur fleet parfaitement formé aux spécificités du marché. Ces concessionnaires proposent également un business corner pour permettre aux clients fleet de continuer à travailler lorsqu’ils viennent faire entretenir leur voiture. Les dealers fleet doivent également avoir des véhicules de test

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SEAT

Une alternative d

à disposition. Enfin, on trouve chez ces concessionnaires une personne qui est en contact permanent avec SEAT Import. » Les évolutions se concentrent-elles uniquement au niveau du réseau ? « Non. Au niveau de l’importation aussi il y a eu du changement, avec la mise en place d’une équipe fleet étoffée. En tant que Fleet Manager, je supervise les ventes, la collaboration avec l’usine et les contacts avec le Group Fleet Service de D’Ieteren.

Bref, j’assure un rôle de pivot au sein de la structure. L’équipe se compose aussi de deux vendeurs fleet, un pour le Flandre et l’autre pour la Wallonie et Bruxelles. Ces deux vendeurs fleet sont également les personnes de contact pour les dealers. Ils démarchent les sociétés pour générer un maximum de leads. Ce sont ensuite les

concessionnaires locaux qui reprennent la main pour finaliser la vente. » Votre nouvelle manière d’approcher le marché fleet donne-t-elle déjà des résultats ? « Tout-à-fait. Cette politique fleet porte déjà ses fruits puisque nous constatons une croissance de 50% des ventes fleet dans le cadre du dealer fleet program. Notre objectif pour 2015 est de poursuivre sur notre lancée, mais aussi d’aller vers les key account pour générer davantage de volume auprès des plus grandes flottes. Avec la Leon ST, nous disposons d’un modèle parfait pour réaliser cet objectif. Nous voulons également travailler plus étroitement avec les sociétés de leasing, dont la confiance envers SEAT a bien progressé, comme le confirme l’évolution positive des valeurs résiduelles de nos modèles. »

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Notre appartenance au Groupe Volkswagen constitue un atout non négligeable en termes de qualité, ce qui nous permet de rentrer dans les car policies.

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« On aborde le Salon avec confiance, grâce notamment à notre gamme ‘SEAT for business’ parfaitement adaptée aux besoins du marché fleet. »

Comment abordez-vous le Salon de l’Auto ? « Avec confiance, grâce notamment à notre gamme ‘SEAT for business’ parfaitement adaptée aux besoins du marché fleet. Cette gamme spécifique est configurée de manière à améliorer la valeur résiduelle de nos modèles. Le Salon sera également le théâtre d’une action spécifique sur la Leon 5 portes ‘Business Class’, équipée gratuitement d’un intérieur en cuir. » Quels sont vos objectifs pour 2015 ? « Ambitieux ! Nous visons une croissance de 30% en fleet. Cette croissance, nous irons la chercher auprès des key account ainsi qu’auprès des sociétés de leasing. En outre, avec SEAT Finance, nous sommes en mesure d’offrir un package complet de solutions et de services. Nous mettons tout en œuvre pour qu’un maximum de gens

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essayent nos voitures. Les clients fleet n’ont pas encore le ‘réflexe’ SEAT. Pour qu’ils l’acquièrent, avoir de bons produits ne suffit pas. Il faut mettre les conducteurs derrière le volant pour qu’ils vivent l’expérience SEAT. Une expérience à la fois rationnelle et émotionnelle. Notre appartenance au Groupe Volkswagen constitue un atout non négligeable en termes de qualité, ce qui nous permet de rentrer dans les car policies. L’étape suivante est de convaincre le conducteur d’opter pour SEAT. Et pour cela, il faut rouler avec la voiture. Raison pour laquelle nous investissons beaucoup dans les programmes de test drive. C’est un travail de longue haleine, mais il est nécessaire. »

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SALON

Utilitaire le Salon de Bruxelles

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Texte : Gregory Livis – gregory.livis@activemail.be

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Citroën Jumper

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e Salon de l’Auto sera placé cette année – comme toutes les années impaires – sous le signe du véhicule utilitaire. FLEET vous propose un aperçu des nouveautés à y découvrir.

Citroën

Le nouveau Jumper a subi un facelift assez profond. Côté look, notons des évolutions de la face avant, des ailes et des optiques (à LED et à glace lisse).

Outre un renforcement de caisse (entre autres améliorations), le fourgon accueille désormais l’ESP et l’aide au démarrage dans son équipement de série. Sous le capot, on retrouve quatre moteurs HDI, de 110 à 177 ch.

Citroën Berlingo

FIAT Professional

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Aux côtés du Ducato, le Doblò est présenté en première belge. Cette mouture se voit offrir une face avant plus moderne. Question variantes de carrosserie, Fiat propose son Doblò en deux longueurs d’empattement (2.58 m et 2.96 m), deux hauteurs et quatre modèles différents (fourgon, châssis cabine, pick-up et combi).

Fuso

Ford

Avec le Transit Courier, Ford termine le renouvellement de sa gamme utilitaire et ferme la boucle, disposant désormais d’un véhicule adapté à chacun des besoins du marché. A côté des Transit Connect, Transit Custom et Transit 2 T, le Transit Courrier n’est pas pour autant le « freluquet » de la bande. Il est en effet capable de transporter une charge maximale de 660 kilos.

Fuso joue la carte de l’écologie à Bruxelles en y exposant la version Eco Hybrid du Canter, dotée de deux moteurs. Le premier est un bloc diesel 3 litres de 150 ch. Le second, électrique, propose un supplément de 40 kW. Enfin, le Canter E-Cell (électrique) confère une puissance de 150 ch et un couple maximal de 650 Nm.

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Ford Transit Custom Fiat Doblo

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Ford Transit Courier

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Palais 6

En VEDETTE

FOCUS Happy Birthday Transit

Une nouvelle gamme Ford Transit La gamme Ford de véhicules utilitaires est une des plus complètes du marché.

De la Fiesta Van au Transit 2T en passant par le Ford Ranger, Ford couvre tous les besoins. Au cœur de cette gamme : la nouvelle famille Transit. Celle-ci se décline aujourd’hui en quatre modèles : Courier, Connect, Custom et 2Tonnes. Quatre modèles qui se caractérisent par leur fonctionnalité, leur fiabilité et leur faible consommation. La gamme utilitaire de Ford est en outre soutenue par Ford Transit24, un ensemble de services B2B délivrés par des experts et conçus pour diminuer vos coûts et garantir votre mobilité.

Le Ford Transit a fait son apparition dans le paysage utilitaire en 1965.

2015 marquera donc les 50 ans de ce modèle légendaire. Un anniversaire qui ne passera pas inaperçu avec le renouvellement total de sa gamme qui compte désormais quatre représentants, un financement à des taux exceptionnels, 5 ans de garantie aux conditions salon et des prix anniversaires nets.

LA GAMME

Transit Courier. Le Courier affiche la meilleure capacité de chargement de sa catégorie avec un volume utile de 2,3 m3 et une longueur de chargement de 2,59 m (siège passager rabattu).

Transit Connect & Custom. Le Connect allie robustesse et efficacité avec des solutions ingénieuses et un espace de chargement (3 à 3,7 m3) modulable. Son grand frère (6 à 6,8 m3), le Custom, revendique son caractère multifonctionnel et sûr (5 étoiles aux crash-tests EuroNCAP).

Transit 2T. Au sommet de la gamme, le Transit 2T offre un volume de chargement jusqu’à 15,1m3 et est capable de transporter des objets d’une longueur de 4,2 m. Il se caractérise par une consommation basse, des émissions de CO2 réduites et un faible coût d’utilisation.

Who’s Who Laurent Charpentier Directeur Général

Avenue du hunderenveld 10 B-1082 Bruxelles

Ronny Veireman Directeur Fleet

T. +32 (0)2 482 20 01 F. +32 (0)2 482 21 79

Jean-Paul Bodart Directeur Véhicules Utilitaires

www.ford.be

FORD MOTOR COMPANY BELGIUM SA

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46 Nissan e-NV100

SALON

Hyundai H350

Hyundai

Le Salon de Bruxelles donne le top départ de la vente du nouveau cheval de bataille de Hyundai, le H350 qui vient ainsi tenir compagnie au H-1. Le H350 se décline en trois variantes : fourgon, minibus et châssis cabine. Dans un premier temps, le H350 ne sera disponible qu’en 2 longueurs (5,5 m et 6,2 m) et une hauteur, pour un volume utile maxi de 12,9 m³.

Iveco

Le Daily, récemment élu International Van of the Year, trône en sept exemplaires sur le stand d’Iveco : quatre en version fourgon et trois en variante châssis-cabine.

Regardez ses chiffres : volume de chargement (jusqu’à 20 m³), tonnage maximum (jusqu’à 7 tonnes), puissance maxi (205 ch).

Mercedes-Benz Mercedes-Benz Vito

Iveco Daily

Nissan

Ambiance électrique chez Nissan : le e-NV200 trône fièrement sur le stand, aux côtés des NV400 (doté de nouveaux moteurs), NT400 Cabstar et NT500. La version électrique du NV200 est proposée en version fourgon compact ou en version ludospace 5 places Evalia. Le fourgon dispose d’une charge utile de 770 kg et d’un volume de 4,2 m³.

Peugeot

Peugeot Boxer

La grande vedette, c’est le nouveau Boxer.

Le grand fourgon du Lion adopte une nouvelle face avant pour laquelle le capot, les ailes, les projecteurs et le bouclier ont été entièrement revus. Fort d’un volume de chargement jusqu’à 17 m³, le Boxer propose 4 blocs HDI dont la puissance s’échelonne de 110 à 177 ch.

Opel

Le Movano et ses nouvelles motorisations ainsi que le Combo (également disponible en version CNG) prennent place à côté du Vivaro, présenté en première belge.

Plus pratique et plus sobre, la seconde génération du Vivaro réunit les fonctions d’un véhicule utilitaire léger et les possibilités d’un bureau mobile.

Opel Movano

La grande nouveauté, c’est le Vito. Avec une MMA comprise entre 2,5 et 3,2 tonnes et désormais disponible en traction, le Vito propose des moteurs de 88 à 163 ch. Le Vito est le seul de sa catégorie à être décliné en trois longueurs différentes (4,89 m, 5,14 m et 5,37 m).

Opel Vivaro

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47 Renault Master

Gamme Renault

Toyota Proace

Renault/Renault Trucks

Chez Renault, clap sur quelques évolutions sur le Movano, mais surtout sur la troisième génération du Trafic peut transporter des matériaux jusqu’à 4,15 m (en L2). Sous le capot, on retrouve les dCi 90 et 115 ainsi que les blocs Energy dCi 120 et 140 Twin Turbo (une technologie issue de la F1).

De son côté, Renault Trucks ajoute une première belge à ce programme : le « D Cab 2m ».

Toyota

Le Toyota ProAce propose deux alternatives de longueur (4.813 et 5.143 mm) et de hauteur (1.980 et 2.290 mm), avec un volume maximal de 7 m³ et une charge utile de 1.200 kg. Sous le capot on découvre le 1.6 HDi de 90 chevaux, ainsi que les 2.0 HDi de 128 et 163 chevaux. Un petit conseil : si vous ne le trouvez pas sur le stand du constructeur japonais, n’hésitez pas à demander à pouvoir l’essayer. Il est en stand-by sur le parking !

Volkswagen

Aux côtés des Caddy (aussi disponibles en CNG), Transporter et Crafter, c’est le concept Tristar qui constitue la grande curiosité du stand de Volkswagen. Cette étude de style (présentée sous forme de pick-up) suggère le design extérieur et intérieur du prochain Transporter (T6) attendu courant 2015.

Volkwagen Crafter

Volkswagen Tristar concept

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Palais 8

En VEDETTE

FOCUS Offre Fifty-fifty

Nouveau Boxer En toile de fond du renouvellement du Boxer, une obsession : répondre aux besoins réels des professionnels. Une réalité qui se traduit par une riche palette de configurations, avec 3 empattements, 4 longueurs, 3 hauteurs et 8 silhouettes, de 8 à 17 m3. A cela s’ajoutent une largeur utile record (1,87 m) et un seuil de chargement très bas. Côté charge utile, le Boxer fait aussi dans l’inédit avec une gamme de 4 PTAC (2,8 - 3,0 - 3,3 et 3,5 t). sous le capot, 3 moteurs 2.2 hDi (110, 130 et 150 ch) et 1 moteur 3.0 hDi (180 ch). Le Boxer, c’est aussi un véhicule au design attractif, bien équipé et sûr : l’ABs, l’EsP, l’AFU et l’airbag conducteur sont de série.

A travers l’action Fifty-fifty, Peugeot Professional propose à ses clients de composer leur nouvel utilitaire et de ne payer que 50 % du montant des options choisies. L’offre concerne l’ensemble des options disponibles sur toute la gamme d’utilitaires légers de la marque : Bipper, Partner, Expert et Boxer. De quoi permettre aux professionnels de se faciliter la vie à bord, d’augmenter le niveau d’équipement et de sécurité de leur véhicule sans sacrifier leur budget.

LA GAMME

Partner. Best-seller de son segment, le Partner peut emmener jusqu’à 4,1 m3 et 775 kg de marchandises ou d’outillage. L’offre de motorisations s’appuie sur des solutions 1.6 essence, 1.6 HDi et e-HDi de 75 à 115 ch.

Expert. En fonction du métier auquel on le destine, l’Expert peut abriter un 1.6 HDi FAP de 90 ch ou un 2.0 HDi FAP de 128 ou 163 ch. Il emportera de 881 à 1125 km de charge selon la configuration pour un volume utile de 5 à 7 m3.

Gamme Utility. La gamme Utility permet d’obtenir l’utilitaire transformé en fonction de ses besoins. Une formule clé en main assortie de délais de livraison courts, de solutions de leasing attractives et d’aides à la reprise de l’ancien véhicule.

Who’s Who Paul-Hervé Polet Directeur Peugeot Professional paulherve.polet@peugeot.com

Avenue de Finlande 4-8 B-1420 Braine l’Alleud

Pierre Firquet Manager Véhicules Utilitaires pierre.firquet@peugeot.com

T. +32 (0)2 388 41 85 F. +32 (0)2 388 44 00

Harald Pluym Fleet Manager harald.pluym@peugeot.com

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PEUGEOT BELGIQUE LUXEMBOURG SA

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SALON

Salon de Bruxelles

Spectacle garanti !

Texte : Gregory Livis – gregory.livis@activemail.be

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ne foule de premières belges, plusieurs premières européennes et même quelques premières mondiales. Cette année, le Salon de l’Auto a mis les petits plats dans les grands pour le plus grand bonheur des amateurs d’automobiles. Montez, on vous emmène faire un tour en avant-première…

Autre première (européenne celle-là), la Q3 évolue avec une calandre et des optiques remaniées, alors que les moteurs réduisent leur consommation jusqu’à 17%..

Audi

BMW

Première mondiale pour la version remaniée de l’Audi A1, construite à Bruxelles.

Légèrement plus longue (2 cm), elle optimise ses moteurs pour augmenter leur puissance et diminuer leur consommation (jusqu’à 10%). A noter aussi, l’arrivée d’un moteur 3 cylindres à essence 1.0 TFSI. Audi A1

Le constructeur allemand présente trois premières européennes. Deux d’entre-elles sont à trouver dans les rangs de la très sportive division Motorsport. Les nouvelles X5 M et X6 M disposent du moteur le plus puissant jamais installé dans des véhicules à transmission intégrale : un V8 BMW X5 M

BMW Série 6

4.4 suralimenté de 575 chevaux. BMW dévoile également la nouvelle mouture de la Série 6, ainsi que les Série 2 cabriolet et la première X5 hybride.

Citroën

Première mondiale pour la toute nouvelle gamme C4 de la marque au double chevron. Une nouveauté essentielle pour Citroën, que le constructeur français acFord Focus

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Citroën C4

Ford S-Max

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SALON Hyndai Genesis

Hyundai i20

Jaguar XE

Kia Sorento

Lexus RC F

Land Rover Discovery Sport

compagne de l’originale C4 Cactus, de la compacte C1, de la C Elysée (qui a gagné le championnat du monde de voitures de tourisme WTCC) et de l’attrayant concept C4 Cactus Aventure.

Ford

Avalanche de nouveautés chez Ford qui, outre la nouvelle Mustang, présente trois modèles fleet incontournables : la nouvelle Focus, le nouveau S-Max et la nouvelle Mondeo, également proposée en version hybride. Le haut-de-gamme ne sera pas absent, avec une ligne de finition Vignale, rehaussant les standards de luxe et de confort, doublée de services particulièrement exclusifs.

Honda

Pas mal de nouveautés sur le stand Honda, à commencer par les versions restylées des Civic et Civic Tourer. Ces deux modèles se déclinent également en version Sport avec des éléments de carrosserie et des jantes spécifiques.

Toujours au stade du prototype, la Civic

Type R annonce 280 ch sous le capot.

Prototype également pour le nouveau CR-V présent à Bruxelles.

Hyundai

Conçue et développée en Europe, la nouvelle i20 gagne en espace intérieur grâce à un empattement majoré de 45 mm. Dans un tout autre registre, Hyundai présente « Genesis », un nouveau label premium dont le premier modèle s’attaque directement aux Audi A6, BMW Série 5 et autres Mercedes Classe E.

Jaguar

C’est le modèle fleet le plus important de la gamme Jaguar qui débarque à Bruxelles. Avec son gabarit compact, la XE s’attaque directement aux reines du segment que sont les BMW Série 3, Audi A4 et Mercedes Classe C. Sa plateforme modulaire fait largement appel à l’aluminium et ses moteurs diesel lui permettent de revendiquer 3,8 l/100 km et 99 g de CO2/km.

Kia

Le nouveau Sorento s’allonge de près de 10 cm. Une inflation qui profite à l’intérieur avec plus d’espace pour les occupants et les bagages. Le Sorento progresse aussi en qualité perçue avec des matériaux qui valorisent un assemblage de haut vol. A noter encore que le modèle est disponible en versions 5 et 7 places.

Land Rover

La star du stand Land Rover n’est autre que le Discovery Sport, qui remplace le Freelander. A la fois sportif et luxueux, ce nouveau SUV est également technologique avec un étonnant airbag piéton, un système multimédia high-tech, une carrosserie en aluminium et des moteurs aussi puissants que sobres.

Lexus

La RC F, c’est la nouvelle interprétation du Grand Tourisme façon Lexus. C’est aussi le nom donné à la version la plus musclée du coupé RC. Au programme : un méchant

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V8 de 5.0 litres et plus de 450 ch sous le pied droit ! De quoi brûler la politesse à tout ce qui roule… Le stand Lexus présentera également le nouveau SUV NX 300h.

Mazda

Après la MX-5 de nouvelle génération, c’est au tour de la Mazda 2 de faire parler d’elle. Présentée en première européenne, elle adopte les technologies SKYACTIV visant un allègement maximal et des rendements optimisés. Avec son design KODO, cette nouvelle Mazda 2 entend bousculer quelques références dans le segment des petites polyvalentes.

Mercedes-Benz

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Première européenne à Bruxelles pour la CLA Shooting Brake. Un break compact à l’allure racée, évoquant l’univers des coupés. Mercedes-Benz présente également la nouvelle Classe B, ainsi que l’impressionnante AMG GT capable d’atteindre plus de 300 km/h en pointe.

Nissan

Nissan débarque sans le segment de la Golf avec la Pulsar. Longue de 4,38 m, elle bénéficie de l’empattement le plus long de la catégorie pour une habitabilité optimale. Parmi les équipements inédits, le Nissan Safety Shield assure une sécurité maximale grâce à une technologie de Mercedes-Benz CLA Shooting break

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Nissan Pulsar

Renault Espace

pointe. De son côté, le nouveau X-trail s’inspire du Qashqai tout en jouant à fond la carte de la modularité.

Opel

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Chez Opel, 2015 sera l’année Corsa !

Cette 5e génération poursuit ainsi une succes story longue de 32 ans ! A Bruxelles, la citadine polyvalente d’Opel dévoile de sérieux atouts. Nouveau châssis, nouveaux groupes propulseurs et nouveau système multimédia Intellilink… la Corsa voit les choses en grand !

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Renault

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On l’attendait avec impatience, le nouveau Renault Espace est là ! Plus crossover que monospace, il s’inspire fortement du prototype Initiale Paris.

Plus léger d’environ 250 kilos que son prédécesseur, il hérite d’une suspension pilotée, communique efficacement avec les appareils mobiles et propose une finition de haut niveau.

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Opel Corsa

Seat Leon X-PERIENCE

Peugeot

Lancée à l’automne dernier, la nouvelle 508 est l’ambassadrice de charme de la marque au Lion sur ce Salon… Avec des lignes subtilement retravaillées, mais aussi et surtout avec un nouvel apport technologique et des mécaniques inédites. Ces évolutions concernent les trois variantes de carrosserie en 508 : berline, break SW et RXH. Du nouveau aussi en 308 avec les versions GT.

SEAT

SEAT présente en première mondiale la version CUPRA de la Leon ST. Un bolide animé par un puissant moteur turbo essence de 265 ou 280 ch qui conserve les aspects pratiques du break. Autre première, belge celle-là, le Leon X-PERIENCE hérite de 4 roues motrices et d’un équipement tout-chemin pour affronter l’hiver en toute sécurité. SEAT met également l’accent sur le gaz naturel avec une version 1.4 TGI de la Leon ST.

Peugeot 508 SW

SKODA Fabia

SKODA

Sur le stand SKODA, l’attraction majeure se nomme Fabia. Pour sa première apparition en Belgique, cette 3e génération se décline en versions berline cinq portes et break. Fidèle aux bonnes habitudes de ses devancières, la Fabia surprend par la générosité des volumes à bord, tant aux places arrière que dans le coffre.

Toyota

Première nationale pour le Grand Prius +, un véhicule qui permet à l’amateur de propulsion hybride de disposer de plus d’espace pour les passagers et les bagages que dans une Prius conventionnelle.

Les nouvelles Aygo et Yaris sont également de la partie sur le stand Toyota.

Volkswagen

Pour Volkswagen, 2015 sera l’année de la Passat ! Présente en berline et en break (Variant), cette 8e génération se

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SALON Volkswagen Passat

Toyota Prius

veut plus statutaire que jamais, avec un style raffiné, une présentation intérieure soignée et une technologie de pointe. Elle est accompagnée pour l’occasion du Touareg qui profite d’une cure de jouvence, ainsi que de la Golf Alltrack.

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Volvo

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La nouvelle XC90 ne sera pas au Salon, mais bien dans les locaux de l’importateur. Volvo a prévu une navette entre les deux. Sur le stand, vous pourrez découvrir différentes versions de la V40 (Cross Country D2 Ocean Race, D2 Ocean Race et D4-85 Momentum), V60 (D4 Ocean Race et D6 PHEV Summum), XC60 (D4 Geartronic Ocean Race et D3 Momentum R-Design) et S60 (D4 Momentum R-Design).

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LONG TERM TEST

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Alfa Romeo Giulietta 2.0 JTDM TCT

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i Alfa Romeo ne fait pas partie des marques les plus représentées dans les flottes, la Giulietta n’en demeure pas moins une alternative alléchante au sein d’un segment souvent trop conventionnel.

Pour notre essai longue durée, l’importateur nous a confié une version particulièrement performante et bien équipée.

Texte : Fred De Backer - frederic.debacker@activemail.be

Depuis quelques semaines, l’Alfa Romeo Giulietta a remplacé la SEAT Leon ST sur le parking d’essai longue durée de la rédaction de FLEET. Nous passons donc de l’Espagne à l’Italie avec une version particulièrement premium de la Giulietta. Sous le capot, c’est le moteur diesel 2.0 JTDM qui officie. Dans sa dernière version, ce bloc au sang chaud passe de 170 à 175 chevaux. De quoi propulser la voiture de 0 à 100 km/h en 7,8 secondes et atteindre 220 km/h en pointe. Pour autant, Alfa Romeo n’a pas sacrifié la consommation au profit des performances puisque « notre » Giuliet-

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ta annonce une moyenne de 4,4 l/100 km et 116 g de CO2/km. Nous verrons ce qu’il en sera dans la pratique…

EQUIPEMENT ROYAL Esthétiquement, notre voiture d’essai joue la carte sportive avec sa peinture métallisée, ses grandes jantes en alliage et ses étriers de freins peints. Autant d’attributs optionnels qui viennent s’ajouter à la dotation de série de cette version « Distinctive ». Dans l’habitacle aussi, les options sont pléthoriques : sièges électriques et chauffants en cuir, système Uconnect avec écran 6,5’’, Pack Visibility, Pack Premium et Pack Sport. Bref, rien ne manque pour assurer une ambiance à la fois premium et sportive.

DOUBLE EMBRAYAGE L’une des spécificités de « notre » Giulietta d’essai longue durée concerne sa boîte de vitesses. Il s’agit en effet de

la transmission robotisée à double embrayage TCT, pour laquelle Alfa Romeo a déposé pas moins de 23 brevets.

Techniquement, le système Alfa TCT est composé de deux boîtes de vitesses qui travaillent en parallèle, chacune avec son propre embrayage, permettant le passage du rapport suivant alors que le précédent est encore enclenché.

Le changement de vitesses est donc effectué par simple échange progressif des embrayages correspondants, garantissant ainsi la continuité du couple.

Le conducteur peut choisir d’utiliser cette boîte de vitesses de manière automatique ou manuel, via le levier ou en activant les palettes situées derrière le volant. Garante d’une conduite dynamique, sans rupture de charge à l’accélération, cette transmission à double embrayage a aussi le bon goût de consommer nettement moins qu’une boîte automatique traditionnelle..

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LONG TERM TEST

SEAT Leon ST FR

X-factor A

u moment de rédiger ces lignes, nous avons restitué la SEAT Leon depuis quelques semaines déjà à l’importateur. Le temps est donc venu de tirer un bilan final…

Texte : Philip De Paepe – philip.depaepe@activemail.be

Lorsque vous testez des voitures qui font du marché fleet leur terrain de chasse, vous le faites avec une certaine résignation. Elles sont toutes économiques, fiables, pratiques, disposent de série du bluetooth et sont même agréables à conduire. Mais comme souvent avec les valeurs sûres, elles ne prennent généralement pas beaucoup de risques, ce qui débouche sur un compagnon de route que l’on pourrait qualifier de polyvalent. Heureusement, de temps à autre, une étincelle jaillit et on vous propose de tester une voiture avec un X-factor… comme la SEAT Leon ST FR. Le downsizing fait bon genre dans les tableaux de déductibilités fiscales et de calculs ATN. Mais vous nous pardonnerez de ne pas toujours nous enthousiasmer pour les moteurs trop petits dans des voitures qui s’accommoderaient de quelques cc supplémentaires. La preuve avec le 2 litres TDI de 150 ch qui équipe notre véhicule de test : riche en couple, souple et puissant. Une perle qui sait en outre contenir sa soif. En mode éco, il a consommé 4,7 litres en moyenne mais même en position sport, il s’est contenté de 5,3 l/100 km. On n’est pas encore au niveau de la consommation moyenne type de 4,1

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l/100 km, mais compte tenu de notre style de conduite vif, c’est étonnamment peu.

Une remarque toutefois : avec des émissions de CO2 de 106 g/km, ce break de 2 litres est déductible à 80 %. Dommage, un petit gramme en moins et la déductibilité aurait atteint 90 %. En ce qui concerne les qualités routières, seuls les superlatifs sont de mise : dynamique et sportive, sans être dure. Une vraie ‘drivers’ car’.

INTÉRIEUR A l’intérieur, la SEAT affiche un niveau de finition élevé mais un chouïa trop conservateur à notre goût. L’écran tactile central vous permet de ‘scroller’ sans problème les différentes fonctions (en toute logique) mais nous avons été déçus par la vitesse de saisie du système de navigation. La Leon mérite toutefois une mention pour la connectivité : en un minimum de temps, votre téléphone est couplé via Bluetooth et streamer de la musique est un jeu d’enfant. De plus, la qualité sonore du kit mains libres est excellente.

En ce qui concerne l’espace intérieur, la SEAT Leon ST se situe dans la bonne moyenne mais ne fait pas partie du top de ce segment.

L’espace du coffre atteint 587 l et 1.470

l avec la banquette arrière rabattue. Le concurrent au sein du groupe VW, la Skoda Octavia Combi, fait mieux sur ce plan avec respectivement 610 et 1.740 l. Quant au prix, nos deux lascars sont assez proches. En version de base (donc pas notre version FR), la SEAT Leon ST coûte 25.220 € tandis qu’il faudra débourser 26.410 € pour la Skoda Combi de même puissance.

BULLETIN Si l’on n’examine que les chiffres, cette SEAT Leon ST fait bonne figure par rapport à la concurrence. Mais c’est surtout le plaisir de conduite qui caractérise le bilan final.

La SEAT Leon ST constitue une alternative intéressante dans une short list pleine d’usual suspects.

+ PLUS TDI puissant et économique Châssis vivant Niveau de finition élevé à l’intérieur

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MOINS

Vitesse de saisie de la navigation Volume du coffre Juste sous la barre déductible de 90 %

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Audi Q3 1.4 TFSI COD

Cylindres à la demande L

e SUV compact d’Audi bénéficie d’une cure de jouvence esthétique et de moteurs optimisés.

Nous avons essayé le 1.4 TFSI, capable de passer de 2 à 4 cylindres en fonction des besoins.

Texte : Frédéric De Backer - frederic.debacker@activemail.be

A l’instar de sa petite sœur A1, le Q3 bénéficie d’un facelift en ce début d’année. Un petit coup de blush bienvenu puisque le SUV compact de la marque aux quatre anneaux est sur le marché depuis l’automne 2011.

Esthétiquement, c’est principalement de l’avant que vous constaterez la différence.

Les designers allemands se sont penchés sur la calandre Singleframe dont les angles supérieurs agrandis s’étirent désormais jusqu’aux projecteurs. Dans les pare-chocs revisités, les grilles en nid d’abeille et les nervures transversales dans les prises d’air accentuent la largeur du véhicule. A l’arrière, et pour autant que l’on ait choisi l’option LED, les projecteurs intègrent la fonction de clignotants dynamiques. Lorsqu’on les actionne, les diodes s’allument les unes après les autres vers l’extérieur pour indiquer la direction que le conducteur s’apprête à prendre.

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FINITION IRRÉPROCHABLE Dans l’habitacle, le Q3 n’évolue quasiment pas. Tout au plus note-t-on les filets chromés qui brillent désormais dans des zones telles que l’interface de commande du MMI Radio ou du système de navigation. La qualité de finition est toujours irréprochable, et les systèmes d’assistance au conducteur pléthoriques (freinage multicollision, side assist, lane assist, détection des panneaux routiers, etc.)

On peut même s’offrir l’Internet embarqué.

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+ PLUS Qualité de finition Performances/consommation

- MOINS

Peu d’évolutions esthétiques

imperceptible pour le conducteur, et le moteur retrouve toute sa vigueur dès qu’on sollicite plus franchement l’accélérateur. Un véritable coup de baguette magique, d’autant qu’avec 150 ch, ce petit moteur turbo autorise des performances étonnantes : 0 à 100 km/h en 9,2 secondes et 204 km/h en pointe. Le tout avec une consommation en cycle mixte qui ne dépasse pas 5,5 l/100 km (127 g de CO2/km).

BAGUETTE MAGIQUE A bien y regarder, c’est surtout au niveau des moteurs que les évolutions sont les plus marquées. Pas de nouveau bloc au programme, mais des puissances accrues pour des consommations réduites (jusqu’à 17%).

Pour notre galop d’essai, dans les environs de Munich, nous avons jeté notre dévolu sur le 1.4 TFSI COD. « COD », c’est pour « Cylinder On Demand ». Ce système permet au moteur de passer de 4 à 2 cylindres lorsqu’il est faiblement sollicité avec, à la clé, une réduction de consommation qui peut aller jusqu’à 20%. La transition entre les deux modes de fonctionnement est quasiment

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a version hybride de la Golf n’arrivera chez nous qu’en janvier, pour le Salon de l’Auto.

Nous avons néanmoins déjà pu l’essayer en avant-première. Rencontre avec une écolo au sang chaud…

Texte : Frédéric De Backer - frederic.debacker@activemail.be

Après les versions carburant à l’essence, au diesel, au gaz naturel et à l’électricité, c’est donc au tour de l’hybride essence/ électrique de venir compléter la famille Golf. Et contrairement aux modèles hybrides déjà présents dans la gamme Volkswagen (Touareg et Jetta), la Golf hybride se la joue plutôt sportive. D’ailleurs, son nom en dit long sur ses prétentions.

La GTE s’inscrit dans la lignée des GTI et GTD, avec la ferme intention de ne pas laisser le plaisir de conduite au placard.

Sous le capot, le 1.4 TSI de 150 ch est associé à un moteur électrique de 102 ch. La puissance cumulée atteint 204 ch et 350 Nm de couple. De quoi emmener la GTE à 222 km/h en pointe, et la faire passer de 0 à 100 km/h en 7,6 secondes.

50 KM EN « FULL ELECTRIC » Extérieurement, il faut un œil averti pour distinguer la GTE d’une GTI ou d’une GTD. Seuls les LED intégrés au bouclier avant et le filet bleu qui barre la calandre sont spécifiques. Le reste est caché, comme la prise dissimulée sous le logo VW. Elle permet de recharger la batterie

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Volkswagen Golf GTE

La GTI hybride en 3h45 min sur le secteur ou en 2h15 min sur une Wallbox dédiée. En bonne hybride qui se respecte, la Golf GTE est capable d’évoluer en mode purement électrique. L’autonomie, dans ces conditions, atteint 50 km, ce qui est remarquable. Et sans traîner en route puisque le 0 à 60 km/h est effectué en 4,9 s, et qu’il est possible d’atteindre 130 km/h.

35 G DE CO2/KM Outre ce mode purement électrique, le conducteur peut sélectionner quatre autres façons de rouler. « Hybrid Auto » fait appel simultanément au moteur thermique et électrique, « Battery Hold » permet de conserver le niveau de charge de la batterie, « Battery Charge » met le moteur thermique à contribution pour recharger la batterie, et le « Mode GTE » met tout en œuvre pour optimiser les performances. En cycle mixte, la voiture est homologuée à 1,5 l/100 km, soit 35 g de CO2/km, et l’autonomie totale (thermique+électrique) atteint 940 km. De quoi intéresser aussi bien le conducteur que le gestionnaire de parc…

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Volvo XC90

La raison avant tout F

LEET a pris la direction de Stockholm pour découvrir la dernière génération du SUV XC90, le vaisseau amiral de la marque suédoise. Voilà des mois qu’il était attendu et nous avons enfin pu en faire le tour, à défaut de pouvoir faire un tour.

Texte : Julien Libioul – julien.libioul@activemail.be

Nous ne pouvons vous cacher notre déception lorsqu’est venu le moment de lever la bâche qui recouvrait le gros engin. Les promesses de Volvo, en partie alimentées par les trois derniers (et superbes) concepts rendus publics ces derniers mois, semblent être restées au fond des cartons. Non pas que le design soit raté, mais on attendait une évolution un peu plus spectaculaire. Des formes un peu douces, plus harmonieuses et plus modernes. Les proportions sont restées similaires, même si la partie arrière, avec les discrets appendices entourant les, fait curieusement penser à la concurrence, au BMW X5, notamment.

Volvo apporte néanmoins sa pate en transformant quelque peu les optiques arrière et en dotant les optiques avant de « marteaux de Thorr ». La calandre, largement dimensionnée pourra adopter diverses teintes.

Pour véritablement découvrir du neuf, il faut

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se tourner vers la conception de l’engin. Une nouvelle architecture, sous la forme d’une plateforme modulaire a servi de base à ce véhicule. Elle sera également utilisée pour d’autres modèles. Une plateforme, plus rigide et donc plus sûre, plus légère et donc plus propre, permettant dans le cas de la XC90 de combiner version hybride et sept places !

Volvo ne s’est pas économisée au moment de concevoir l’habitacle. Les modèles de présérie que nous avons découvert présentaient une finition de très haut niveau, des matériaux qualitatifs et, il faut bien le reconnaitre, beaucoup de goût et d’élégance.

Les sièges avant, joliment dessinés offrent un maintien parfait et un encombrement particulièrement faible. Ceci implique un espace généreux au deuxième rang. Quant au troisième rang, Volvo peut en être assez fier. Annoncé comme réservé à des personnes mesurant 1,7 mètre maxi, j’ai toutefois pu y enchâsser ma longue carcasse de 1,88 mètre. Parfaitement tenable pour quelques dizaines de kilomètres ! Et ils se replient électriquement …

Et comme d’habitude, Volvo a frappé très fort en matière de sécurité. Rigidité de la coque, conduite autonome, freinage

automatique aux intersections, protections anti-sorties de route…

Côté moteurs pas le choix ! Ce sera un quatre cylindres ou rien ! Volvo propose toutefois plusieurs niveaux de puissance : en diesel 190 (unique traction avant) ou 225 chevaux, en essence 254 ou 400 en hybride (essence + électrique). Cette dernière motorisation propose 400 Nm de couple. Toutes les mécaniques sont accouplées à une boîte automatique à huit rapports.

A nouveau, la Suède frappe fort en matière d’équipement. Dispositifs d’assistance au parking sophistiqués, équipements de sécurité dernier cri, tablette tactile en lieu et place du panneau de commande central, un maximum de connectivité, applications comprises. Subtilement, Volvo a hiérarchisé la surface de l’écran en 4 zones permettant chacune le contrôle d’un type de paramètres.

Les tarifs débuteront à 51.400 euros. Volvo propose en vente en ligne 1927 véhicules (date de création de la marque) très richement équipés contre un joli virement bancaire de 92.700 euros !

Vous saurez tout sur tout dans quelques mois, lorsque nous aurons pu prendre le volant de ce prometteur XC90.

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Hyundai Genesis

Dans la cour des grandes S

ur le capot de cette Hyundai, vous ne trouverez pas le traditionnel logo de la marque, mais bien des ailes, façon Aston Martin, estampillées « Genesis ». Nouveau label « premium » du constructeur coréen, cette Genesis s’attaque directement aux Audi A6, Mercedes Classe E et autres BMW série 5.

+ PLUS Confort Silence de fonctionnement Equipement royal

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Pas de diesel Déficit d’image Valeur résiduelle ?

Texte : Fred De Backer - frederic.debacker@activemail.be

Première marque asiatique sur le marché belge (devant Toyota), Hyundai est aussi le 5e plus grand constructeur mondial en termes de volume de vente. Une position qui l’amène aujourd’hui à monter en gamme en dévoilant un nouveau label « premium » baptisé Genesis. Et si, pour l’instant, un seul modèle bénéficie de cette appellation, sachez que Hyundai a déjà prévu différentes variantes à l’avenir.

PAS DE DIESEL En termes de positionnement, cette Genesis n’a pas froid aux yeux. Longue de 4,99 m, elle est plus grande que les Audi A6, Mercedes Classe E et BMW série 5 auxquelles elle s’attaque. Par contre, elle ne propose qu’un seul moteur à essence (3.8 V6) dans un segment composé (en Belgique) à 91,6% de diesel.

Cela dit, le but de Hyundai avec cette Genesis n’est pas de « faire du volume », mais bien de soigner son image et de démontrer tout le savoir-faire de la marque. Et là, les coréens frappent fort. Disponible en un seul niveau de finition (Executive), la Genesis ne propose aucune option. C’est simple : tout y est, de la transmission intégrale à la boîte auto 8 rapports en passant par le head-up display, la

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caméra 360° ou encore les sièges chauffants et ventilés aux 4 places. On y trouve même le premier capteur de CO2 actif au monde !

LE LUXE, SANS OSTENTATION Malgré ses 5 mètres de long, cette nouvelle Genesis n’a rien d’un char d’assaut. La ligne est élancée et les proportions harmonieuses, alors que le Cx de 0,26 confirme la fluidité de l’ensemble. A bien y regarder, on la trouverait même trop timide, cette limousine Hyundai. Une discrétion volontaire pour des clients à la recherche de luxe, sans ostentation. Dans l’habitacle, les matériaux nobles (aluminium, bois mat et cuir pleine fleur) côtoient une technologie haut de gamme.

A l’arrière, les deux sièges individuels, chauffants et ventilés, basculent en position repos grâce à une commande dédiée. L’espace aux jambes est royal, contrairement à la garde au toit qui aurait pu se montrer plus généreuse.

Pour pénétrer à bord, inutile de claquer les portes. Un système électrique assure une fermeture en douceur, et sans bruit. Hyundai a même poussé le bouchon jusqu’à équiper le système de ventilation d’un capteur de CO2 permettant un renouvellement optimal de l’air ambiant.

ONCTUEUSE À SOUHAIT Une fois en route, on est d’abord frappé par le silence qui règne à bord. Moteur, roulements, bruits de vent : tout est filtré avec le plus grand soin. L’affichage tête haute permet de ne pas quitter la route des yeux, tandis que les doigts sélectionnent l’un des trois modes de conduite (Eco, Normal et Sport). Sous le capot, le V6 3,8 litres fait preuve d’un silence étonnant.

Inutile d’attendre de lui des envolées rageuses. Ce n’est pas sa vocation, ni celle de la voiture d’ailleurs. Velouté et onctueux à souhait, il est épaulé par une transmission automatique à 8 rapports particulièrement raffinée. Equipée en série d’une transmission intégrale, la Genesis reste souveraine, quelles que soient les conditions d’adhérence. Un véritable salon roulant bénéficiant d’un équipement incroyablement complet. Reste à convaincre les acheteurs potentiels qu’à 64.999 euros, elle reste une bonne affaire. A équipement identique, une A6 3.0 quattro est affichée à environ 80.000 euros, une BMW 535 Xdrive à 79.000 euros, et une Mercedes-Benz E 300 4Matic à 76.000 euros.

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