JUIN 2015 - 19ÈME ANNÉE N° 102
BUREAU DE DÉPÔT : GENT X - AUTORISATION : P2A6243 PARAÎT 6 FOIS PAR AN EN JANVIER - MARS - MAI - JUIN - SEPTEMBRE - NOVEMBRE
Le magazine pour votre parc automobile
DOSSIER
CONDUCTEURS
THEHUMANFACTOR TECHNOLOGY
SPOTLIGHT
INTERVIEW
Dossier hybride : le TCO est-il crucial ?
Pas de vacances pour les gestionnaires de flotte !
Chris Van Raemdonck (BMW) : « Une arme dans la course aux talents » Vincent Meerschaert (Traject) : « La tarification routière est inévitable »
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3,6 - 7,4 L/100 KM
colophon
edito
Réalisation Active sa - www.activeonline.be rédacteur en chef Philip De Paepe philip.depaepe@activemail.be rédaction Gregory Livis, Frédéric De Backer, Alain Vandersande, Anne Claes et Hans Vanden Driessche
House of cards
coordination Anne Claes traduction Words in gear, Virginie Dupont, Laurent Zilli et Michel Buckinx creative director Peter Meyskens mise en page Irene Schampaert, Victor Steemans impression Roularta Printing sa Régie Effective Media sa - www.effectivemedia.be chief executive officer Philippe Quatennens managing director Patrick Quatennens GSM 0478 222 333 patrick.quatennens@effectivemedia.be advertising managers Sophie Van Oyenbrugge GSM 0473 99 88 88 sophie.vanoyenbrugge@effectivemedia.be Jacques Gaillez GSM 0475 811 931 jacques.gaillez@effectivemedia.be marketing manager Jessy Olemans tél 02 467 61 64 jessy.olemans@effectivemedia.be abonnenments & changements d’adresse Agnes Raskin agnes.raskin@effectivemedia.be
Dans la série à succès de Netflix « House of Cards », le Président des USA est mis sur le côté par les membres de son propre parti, qui ne veulent pas le voir briguer un nouveau mandat. Lorsqu’il réalise qu’ériger un mur défensif ne solutionnera en rien son problème, il décide de suivre une autre piste : l’affrontement. Il retire sa candidature et lance en même temps un plan ambitieux en faveur de l’emploi. Un coup audacieux qui lui permet de regagner en popularité, de clouer le bec à ses détracteurs et de se rendre incontournable dans la course à sa propre succession. Peut-être est-ce la stratégie à méditer pour quiconque se voit refuser une voiture de société. Alors allons-y : jetons-nous dans la bataille et faisons en sorte de rendre les voitures de fonction “vehiculo non grato” dans nos entreprises. Aux oubliettes, ce business ! Tout le monde en bus et en train et que ceux qui refusent se paient eux-mêmes leur voiture. Quant aux milliards de revenus fiscaux que rapportent les voitures de société, le gouvernement n’a qu’à s’asseoir dessus. Les émissions moyennes de CO2 du parc automobile belge crève les plafonds parce que de plus en plus de gens préfèrent choisir une voiture d’occasion ? On s’en fout ! Les entreprises n’ont pas les moyens de compenser le retrait de la voiture de société par une augmentation de salaire ? Ouais, ça vous auriez dû le voir venir. Des milliers de jobs perdus chez les importateurs, concessionnaires, carrossiers, sociétés de leasing, assureurs, dépanneurs… Faut bien que quelqu’un paie les pots cassés. Oui, même les politiciens se laissent parfois entraîner dans un débat émotionnel concernant la voiture de société. Sur base de chiffres objectifs, ils devraient pourtant mieux appréhender le sujet. Libre à eux bien sûr de construire un château de cartes politique sans se soucier de l’impact sociétal, mais ce château est voué à s’effondrer avant même de poser la première carte.
Editeur responsable Patrick Quatennens Automotive Media Centre - Z.1. Researchpark 20 - 1731 Zellik tél 02 467 61 61 - fax 02 467 61 62 www.fleetmanagement.be - www.effectivemedia.be
© EFFECTIVE MEDIA 2015
Aucune partie du présent ouvrage ne peut être reproduite et / ou rendue publique sous forme imprimée, photocopiée, microfilmée, ou sous quelque autre forme que ce soit, sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur.
Philip De Paepe RÉDACTEUR EN CHEF philip.depaepe@activemail.be
sommaire
FLEET DRIVER
Dossier - Focus sur le chauffeur : application pour conducteur, sécurité, assurances et formations à la conduite.
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FLEET SPOTLIGHT
FLEET MOBILITY
29 Vincent Meerschaert (Traject) : « La tarification routière est inévitable »
HUMEUR
FLEET DRIVER
09 O-MY GOD
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Apps chauffeurs : Winner ou loser? Multitâche au volant Assurances : inégalité inévitable ? Formation à la conduite : zen au volant
FLEET SEMINAR
FLEET UPDATE
12 Les nouveaux visages et autres infos en bref
FLEET PARTNERS
14 Quoi de neuf chez les concessionnaires ?
FLEET OWNER
16 Armonea : « Nous ne savions pas que nous étions aussi bons »
FLEET INTERVIEW
42 Les dégâts : un serpent à mille têtes
FLEET AUTO
43 Renault Espace : Carte blanche 44 Nissan Pulsar long term test : un miracle d’espace 46 Skoda Superb : Limousine à prix de citadine 47 Opel Karl : Bien urbaine
18 Chris Van Raemdonck (BMW) : « Une arme dans la course aux talents »
48 Touring Moto Experience 2015 : Le secteur fleet sur deux roues.
FLEET TECHNOLOGY
21 Les « plug in » ont le vent en poupe ! 23 Solidariteit voor het Gezin : « Le TCO n’est pas le Saint Graal. » 26 TCO: Illustres inconnues ?
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06 Les responsables de flotte en vacances… ou pas ?
JUIN 2015
FLEET 2WHEELMOBILITY
FLEET FISCALITY
50 Limitation de la déductibilité fiscale : la raison l’emporte
DANS LE PROCHAIN NUMÉRO :
SEPTEMBRE 2015
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• Grande enquête : le Belge est-il attaché à sa voiture de société ? • Dossier pneus • Dossier smart repair et bris de vitrage. • Interview de Adriano Gasbarro, Fleetmanager Audi • Fleetowner : Elia AUTO • Match : Jaguar XE, BMW Série 3, Audi A4 et Mercedes-Benz Classe C
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SPOTLIGHT
LES RESPONSABLES DE FLOTTE EN VACANCES
… ou pas ?
P
our la majorité de la population active, la période estivale rime avec une accalmie professionnelle. Les personnes de contact sont en vacances, les projets sont terminés et ne redémarreront qu’après l’été. Ou on décide tout simplement de changer d’air. Ces escapades de plus ou moins courte durée se font souvent en voiture de société. C’est pourquoi l’été n’est pas une période creuse pour les responsables fleet. Sauf s’ils y sont bien préparés évidemment… ANNE CLAES • anne.claes@activemail.be
En phase avec la devise « Mieux vaut prévenir que guérir », Ronny Van Den Driesch, Audit & Vehicle Manager chez Carglass, tente de limiter la surcharge de travail pendant les mois d’été. Avec une flotte de 230 véhicules, il est important de parer à toute éventualité. « Chez Carglass, les travailleurs peuvent utiliser leur voiture de société pour se rendre à l’étranger, sauf s’il s’agit d’une camionnette », explique Ronny Van Den Driesch. « Nous leur offrons même la possibilité de disposer d’une carte carburant européenne. Par contre, les membres du personnel de Carglass doivent se charger eux-mêmes de l’assurance assistance. Ils peuvent ainsi choisir librement leur compagnie d’assurances. Ce qui est très important lorsqu’on part en vacances en voiture de société, c’est que le pays de la destination soit mentionné sur les papiers de l’assurance. Dans le cas contraire, il faut demander un document supplémentaire. Heureu-
sement, cela n’arrive pas souvent. Les coûts additionnels tels que les péages, les taxes ou les vignettes routières sont également à charge du conducteur. En ce qui concerne l’entretien, nous avons également standardisé la procédure. En effet, il faut le faire tous les 30 000 kilomètres. Ainsi, nos collaborateurs ne doivent pas s’empresser de programmer un entretien juste avant leur départ. En revanche, il arrive qu’ils fassent contrôler leur niveau d’huile et la pression des pneus. Comme vous pouvez le constater, tout est très bien défini chez nous, ce qui nous permet généralement d’éviter les problèmes. » « UN SURPLUS DE BOULOT » Malgré la politique de prévention chez Veolia – un organisme qui assiste les villes et les entreprises dans la gestion, l’optimalisation et la valorisation de leurs eaux, énergies et matières premières – la responsable fleet, Tiziana Maniezzo, est
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LE QUOTIDIEN ESTIVAL D’UN GESTIONNAIRE
« Même si nous prévenons clairement nos conducteurs avant le début des vacances, nous avons beaucoup de travail durant cette période. »
« Il arrive souvent que les conducteurs remarquent trop tard que leurs pneus doivent être remplacés ou qu’un entretien doit être planifié. »
PATRICK HOUBEN, Patrick Houben, responsable KUMPEN fleet chez Kumpen (entrepreneur en travaux de tunneling, canalisations et voirie) et trésorier de l’organisation qui chapeaute les propriétaires de flotte, la FBFMM (Fédération belge du Fleet & Mobility Management), donne un aperçu de tous les imprévus qui se glissent dans son agenda en été. « Il arrive souvent que les conducteurs remarquent trop tard que leurs pneus doivent être remplacés ou qu’un entretien doit être planifié. Le témoin lumineux des freins s’allume tout à coup ou un bruit suspect retentit quand on freine. Les conducteurs veulent vite passer au garage pour un entretien, surtout lorsque les congés annuels s’approchent. Quand on sait que le planning des garages est plein à craquer, tout régler dans les temps devient de plus en plus compliqué… » Malheureusement, les soucis du responsable fleet Patrick Houben ne se limitent pas à la planification des entretiens : • Pare-brise fissuré ou étoile dans le pare-brise nécessitant une réparation d’urgence. • En vacances en caravane ou en camping-car ? Lorsque l’attache-remorque a seulement été vérifiée jusqu’à 750 kg, vous devez vous présenter au contrôle technique pour que le véhicule subisse un contrôle supplémentaire afin d’être autorisé à tirer la MMA. • Si le nombre maximum de jours pour la voiture de remplacement est épuisé et si sa propre voiture ne sera pas sur place ou ne sera pas réparée dans les temps, comment le conducteur (et ses compagnons de voyage) rentre-t-il à la maison ? • Quid si la voiture de remplacement est trop petite pour une famille et ses bagages ? • Quid en cas de crevaison s’il n’y a plus de roue de secours dans la voiture ?
TIZIANA MANIEZZO, VEOLIA
submergée de tracasseries administratives en été. La taille de la flotte (1 000 véhicules) y est sans doute pour quelque chose. « Même si nous prévenons clairement nos conducteurs avant le début des vacances, nous avons beaucoup de travail durant cette période », explique Tiziana Maniezzo en riant. Le parc de Veolia comprend 50 % de voitures particulières et 50 % de camionnettes. « Seuls les conducteurs des voitures particulières ont l’autorisation d’utiliser leur véhicule pour se rendre à l’étranger. Bien que l’intégralité de notre flotte
soit prise en leasing opérationnel, nous disposons de notre propre assurance assistance. Nous essayons ainsi d’éviter de nombreux problèmes. De plus, nous publions sur notre intranet des conseils pour préparer la voiture avant l’exode de l’été. Mais malgré nos précautions, le nombre de questions concernant la gestion de la flotte est à la hausse. Prenons l’exemple d’une collègue qui était tombée en panne en vacances en Espagne. Son réflexe logique a été de téléphoner à sa société de leasing. Sans vérifier si le contrat incluait une assurance assistance
(ce qui n’était donc pas le cas), la société de leasing lui a envoyé une dépanneuse. Par conséquent, la collègue en question a perdu une demi-journée et les arrangements avec la société de leasing m’ont donné beaucoup de travail. Donc oui, tous ces déplacements en vacances et les accidents y afférant génèrent un surplus de boulot ! »
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O-MY GOD Les plaques d’immatriculation personnalisées rapportent déjà 8 millions d’euros aux caisses de l’Etat. Et ces personnes paient cela de façon totalement volontaire : une taxe positive, en fait !
Retrouvez l’humeur souvent sarcastique de Philippe Quatennens sur l’actualité du secteur automobile dans chacune de nos éditions.
Mille euros. C’est ce que coûte une plaque d’immatriculation personnalisée. Vous trouvez ça dingue ? Tout le monde n’est manifestement pas de cet avis puisqu’aujourd’hui, quelques 8.000 de ces plaques sont en circulation. Par ailleurs, le jeu semble en valoir la chandelle. En effet, les caméras des radars tronçons sont incapables de reconnaître ces numéros de plaque “non standardisés”. Les photos qui illustrent ce billet vous donnent déjà une indication de ce qu’on entend par “non standardisé”. Lorsque j’ai entendu cette info pour la première fois, j’ai été MDRARPT (Mort De Rire A Rouler Par Terre). Un ensemble de lettre qui pourrait figurer sur une plaque, tiens. Il n’y a qu’en Belgique que ce genre de choses se produit. Et dans un petit pays où la jalousie est un sport national, ceci suscite forcément les réactions les plus amères. « Ces gros bourgeois dans leurs voitures de sport qui disposent du permis de rouler trop vite »... Ce genre de réactions, quoi. Du calme, les gars ! Primo, ce n’est pas la faute du titulaire de la plaque si le gouvernement fait une boulette. De plus, on ne parle que du contrôle sur portions spécifiques, pas des radars classiques. Et troisièmement : le caractère amusant de certaines de ces plaques est (parfois) énorme. Et elles nous permettent parfois de sourire pendant que nous sommes sur la route. Pas vrai ? Personnellement, j’ai beaucoup apprécié le clin d’œil de cet ancêtre Mercedes immatriculé OPA-AUTO (la voiture de
papy). Et il paraît qu’il y a sur nos routes deux Tesla portant respectivement les numéros de plaque kWh et SSSST. C’est sympa, quand-même ! D’autres sont semble-t-il tombés en panne d’inspiration lorsqu’ils ont commandé leurs plaques HIHIHI, HAHAHA ou encore le très nihiliste 0-000-0. Et bien sûr, il y a toujours les trop confiants: STIG, BATMAN, CATCH-ME, FLY, VROUMMM, ROCKET, PUR-SANG et ainsi de suite. Très viril, mais toujours un peu ridicule lorsque vous vous retrouvez sur le bord de la route, arrêté par la maréchaussée pour excès de vitesse ou autre comportement inconvenant. D’ailleurs, je plaide personnellement en faveur de l’utilisation de ces plaques par la police : FLICS, TERMINATOR, MAD MAX, COPS… Les possibilités sont infinies. En général, se promener avec des plaques personnalisées vous vaut des pouces levés de la part des autres usagers. Et je suis même convaincu que l’agent de police qui découvre les photos des radars ne peut parfois réprimer un sourire. Last but not least : les plaques personnalisées ont déjà rapporté 8 millions d’euros au trésor public, et ce montant augmente quotidiennement. Le plus beau, c’est que c’est une sorte de taxe que les gens paient de bon cœur ! Nous aurions bien besoin de plus de cela, à l’avenir : des taxes positives, plutôt que des taxes qui pourrissent la vie des gens.
Philippe Quatennens
UPDATE
1.000E HYUNDAI I20 ARBORE LE NOUVEAU LOGO DE LA CROIX JAUNE ET BLANCHE Hyundai livre la i20 à la Croix Jaune et Blanche depuis déjà 2013. Près de 2 ans après la première livraison, Hyundai a fourni la 1.000e voiture. Un événement important, car cette livraison coïncide avec le lancement du nouveau logo de la Croix Jaune et Blanche. De plus, c’est la première New Generation i20 dans le parc automobile du prestataire de soins. En 2015, Hyundai livrera encore 165 nouvelles i20 à la Croix Jaune et Blanche du Limbourg. Le logo sage et plutôt vieillot de la Croix Jaune et Blanche du Limbourg a revêtu un aspect dynamique et contemporain. Sa croix a également été remaniée. Luc Bijnens (directeur général de la Croix Jaune et Blanche du Limbourg) explique : « La Croix Jaune et Blanche est une organisation professionnelle, dynamique et accueillante et ce nouveau logo reflète tout cela. Si vous le regardez bien, vous remarquerez aussi qu’un chemin blanc parcourt notre nouvelle croix. Il symbolise le fait que nous soyons en permanence « en chemin ». C’est littéralement le cas : nos infirmiers se rendent quotidiennement chez leurs patients. En 2014, ils ont parcouru pas moins de 15.554.290 km au volant de la Hyundai i20. »
LEASEPLAN BELGIUM INSTAURE LA MOBILITY CARD
LeasePlan Belgium étend ses services dans le domaine de la mobilité. Pour ce faire, elle a choisi la plateforme de XXImo et décidé de lancer la LeasePlan Mobility Card. Par le biais de cette carte, LeasePlan Belgium et XXImo prennent en charge les besoins de mobilité croissants des clients. Ces derniers n’ont donc plus à se préoccuper de l’organisation, de la gestion et du règlement des notes de frais relatifs aux trajets professionnels, quel que soit le moyen de transport choisi. La plateforme enregistre toutes les dépenses liées à la mobilité professionnelle et les regroupe sur une seule facture claire. Dans ce cadre et en collaboration avec XXImo, LeasePlan lance également une nouvelle application. Grâce à elle, les utilisateurs peuvent consulter directement leur budget mobilité du moment et trouver, par exemple, un taxi, un train, un point de rechargement ou un parking dans les environs.
ARVAL BELGIQUE LANCE ARVAL MID-TERM RENTAL Arval Belgique annonce le lancement de sa nouvelle offre de location, Arval MidTerm Rental. Cette nouvelle offre répond aux besoins de flexibilité des entreprises en mettant à leur disposition des véhicules sur une période de 1 à 24 mois. Arval MidTerm Rental est complémentaire à la location longue durée. Cette nouvelle offre de location, qui couvre une période de 1 à 24 mois, répond aux besoins de flexibilité des entreprises liés à des pics d’activité, à une activité saisonnière, aux différentes phases du recrutement (période d’essai, CDD). Elle permet également d’optimiser la gestion des véhicules lorsque l’entreprise manque de visibilité sur son activité. Arval propose un prix dégressif en fonction de la durée de location. Ainsi, plus la période de location envisagée est longue plus le coût diminue. L’entreprise choisit une catégorie de véhicule adaptée à ses besoins, en termes d’usage professionnel (citadine, compacte, petit véhicule utilitaire,…) et en termes de budget. Toutes les prestations sont comprises dans son contrat (entretien, assistance, pneus, assurances,…). Le client n’a pas à choisir parmi plusieurs devis comportant des options différentes.
PETER COLMAN SALES MANAGER LEASE & FLEET CHEZ CARMASTERS Peter Colman (48 ans) quitte D’Ieteren SA pour Carmasters, le réseau de spécialistes professionnels indépendants du pneu en Belgique, sous les noms de Profile Tyrecenter et Passion Pneu. Actif dans le secteur automobile depuis 25 ans, Peter a déjà exercé différentes fonctions liées à la vente, au service aprèsvente et à l’organisation. Au début du mois de mai, il a rejoint l’équipe commerciale de Carmasters afin de soutenir la demande croissante sur le marché Lease & Fleet, ainsi que sa croissance. Il fait rapport de ses activités directement à JeanLouis Weemaes, administrateur délégué de Carmasters et directeur du réseau Profile Tyrecenter. En tant que Sales Manager Lease & Fleet, il sera responsable d’une part de l’entretien des relations existantes et d’autre part de l’acquisition de sociétés de leasing et de grands parcs automobiles.
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Flexible Innovant Efficace Un coup d’œil sur le futur. A l’ère de la mobilité, la flexibilité est essentielle. Alphabet veille sur vos déplacements grâce à une combinaison de solutions de mobilité innovantes et complémentaires. Quel que soit votre trajet, vous pouvez compter sur notre service fleet transparent, mais aussi sur nos conseils personnalisés et sur mesure en matière de maîtrise des coûts et de durabilité. Pour vous permettre de prendre la route en toute sérénité. Business Mobility. Conçu pour vous. www.alphabet.be
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UPDATE
CLEAN CAR OF THE YEAR : AND THE WINNERS ARE … Dans le cadre de la Clean Week, le Circuit de Zolder a organisé, en collaboration avec ses partenaires médias VAB, AutoGids/ Le Moniteur Automobile et Effective Media, la 5e édition de l’élection de la Clean Car of the Year. L’élection s’est déroulée le 21 avril à Zolder. Chaque constructeur a été invité à participer avec un ou plusieurs produits. Les voitures vertes participantes ont été réparties en 3 catégories. C’est la Volkswagen e-Golf qui a remporté le titre de Clean City Car. Dans la catégorie Clean Road Car, le jury a récompensé la Mercedes C300 Bluetec Hybrid. Enfin, c’est Tesla et son Model S qui ont décroché le titre de Clean Performance Car of the Year, ce qui n’est pas vraiment une surprise. Pour cette édition 2015, le titre de « Clean Car Brand of the Year » a été décerné pour la première fois. Ce titre est réservé aux marques présentant au moins trois véhicules et qui veulent ainsi montrer à quel point leur gamme est écologique. L’honneur est revenu à Mercedes.
FEDERAUTO DEVIENT TRAXIO DENT ART DÉMÉNAGE À VILVORDE Dent Art, filiale de Koopman Logistics BV, a déménagé vers de nouvelles installations à Vilvorde. Cet atelier, complètement aménagé selon le modèle « lean », permettra d’augmenter la capacité de la carrosserie en plus de la qualité et de l’efficacité du service. Comme toujours, les clients de Dent Art peuvent y faire réparer leur voiture selon le principe du smart repair (débosselage sans peinture, spot repair, réparations intérieures, réparations de jantes, traitement des dégâts de grêle), mais aussi des réparations de carrosserie classiques. Notez la nouvelle adresse : Schaarbeeklei 555, Vilvorde
FEDERAUTO a fêté ses 20 ans d’existence jeudi 4 juin 2015, en présence du Premier ministre Monsieur Charles Michel. L’occasion rêvée de se retourner sur le chemin accompli. Mais surtout le moment idéal pour se tourner vers de nouveaux défis. FEDERAUTO, la Confédération belge du Commerce et de la Réparation automobiles et des Secteurs connexes, a décidé à cet effet de s’interroger sur sa propre structure en la faisant analyser par une agence de consultance externe, Möbius. L’enquête a notamment révélé que le terme ‘fédération’ était désuet. De même que le slogan ‘ma voiture, ma liberté’ n’est plus de son temps, surtout à l’époque de la mobilité multiple. Il était grand temps de dépoussiérer et rajeunir notre image de marque et notre dénomination. Le choix s’est porté sur ‘TRAXIO’, un clin d’oeil au terme ‘traction’. Un terme bien connu de la branche automobile qui se réfère à la ‘traction active’, l’entraînement’ ou encore le ‘mouvement’. Mais un mot à double sens aussi par la signification au figuré de l’association qui se met au service de ses membres et remplit à ce titre son rôle de ‘chef de file’. Le nom TRAXIO est bref et sonne bien dans les trois langues nationales. À l’avenir TRAXIO accentuera sa mission de lobbyiste. Une activité consistant en la collecte, le partage et l’échange de connaissances. Un rôle qui permet également de jeter des ponts internes et externes entre les différents acteurs. En un mot, le siège de la quête perpétuelle de synergie.
Construite sur l’intuition. L’Audi A6 avec Audi connect. L’Audi A6 écoute et parle. Grâce à Audi connect, vous pouvez chercher un restaurant via la commande vocale, et vous recevez immédiatement le bon itinéraire, mis à jour en fonction du trafic. Pendant ce temps-là, les passagers bénéficient d’internet haut débit avec une connexion wi-fi hotspot. Voici seulement quelques-unes des nombreuses technologies intuitives qui rendent l’Audi A6 si incroyable. Pour plus d’infos, surfez sur www.audi.be
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PARTNERS UPDATE
MIELE OPTE POUR FORD GEERAERTS
Fabricant d’appareils ménagers et professionnels électriques, Miele se porte également garant du service aprèsvente. En Belgique, 65 techniciens professionnels assurent quotidiennement les réparations et/ou installations des consommateurs, à leur domicile ou dans leur entreprise. Grâce à l’optimalisation des stocks et la livraison quotidienne des pièces de rechange, la nuit directement dans le véhicule des techniciens à partir de l’entrepôt principal allemand, Miele est parvenu à remplacer les camionnettes traditionnelles et relativement grandes par des modèles plus petits, plus flexibles et plus économiques. Au terme d’une étude qui a tenu compte de différents aspects tels que la sécurité, le confort de conduite, l’espace, le TCO du véhicule et l’opinion des techniciens, le choix s’est porté sur la Ford Connect. Jean-Marie Vanderstichele, Directeur Finance & Operations Miele : « Cette année, 10 Ford Connect intègrent notre parc automobile en collaboration avec le Garage Geeraerts, à Lennik. Son excellent service, son emplacement central et sa longue expérience en véhicules utilitaires en font le partenaire idéal sans l’ombre d’un doute. » Au cours des prochaines années, la flotte existante des techniciens Miele sera progressivement remplacée par des Ford Transit Connect.
BELIËN AUTOMOTIVE GROUP A LIVRÉ 16 BMW À BIG MEDIA GROUP Le concessionnaire BMW Beliën implanté à Lommel et à Neerpelt et l’agence de communication Big Media Group de Lommel ont signé un accord de collaboration portant sur la livraison de 24 BMW dont les 16 premières ont déjà été livrées : 12 Série 1 et 4 Série 3. Ces véhicules sont pris en leasing chez J&T Autolease, partenaire leasing préférentiel de Big Media Group. Outre la proximité de la concession, la fiabilité et le rapport qualité-prix compétitif ont convaincu Big Media Group d’opter pour BMW et Beliën. « Ces modèles consomment seulement 3,4 litres/100 km, » déclare Kurt Eerdekens, directeur financier de Big Media Group. « Si nous économisons 1 litre de diesel/100 km, nous gagnerons 16 000 euros/an sur notre flotte totale de 30 voitures. L’ATN de seulement 104 euros/mois est aussi un bel avantage pour nos employés. Les tarifs concurrentiels et le service personnalisé offerts par cette société de leasing en font le partenaire idéal. »
SONAMA ERPENT : NOUVELLE CONCESSION À LA SAUCE VOLVO La concession de Sonama à Erpent a été entièrement construite selon les normes de Volvo Retail Experience conçues par le constructeur suédois : vitres sablées, béton extérieur, intérieur imaginé comme une boutique de luxe, mobilier design, etc. Par une large baie vitrée, le client a désormais vue sur l’atelier où l’on travaille sur son véhicule. Le travail en atelier a d’ailleurs été réorganisé. Les techniciens sont désormais deux par pont, ce qui réduit de moitié le temps d’attente du client. Conséquence : la plupart des clients patientent sur place. C’est pourquoi une salle d’attente, un business corner et même une salle de réunion de 12 personnes leur sont réservés. Volvo souhaite que le client occupe à nouveau une position centrale. Le contact direct client/technicien est privilégié. L’objectif premier est d’améliorer l’expérience client de la marque Volvo. Dans quelques mois, chaque acheteur rencontrera son technicien personnel lors de la livraison de son véhicule neuf.
GRANDE ACTION
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Touring distribue plus d’1 million d’autocollants que vous pouvez apposer sur les rétroviseurs de votre voiture. Ainsi, vous ne perdez jamais de vue la présence de cyclistes et motards lorsque vous roulez en voiture. Comme Eddy Merckx, apposez vos autocollants sur vos rétroviseurs et tentez de remporter de nombreux prix !
“Moi aussi, je participe” Eddy Merckx “Dans le temps, tout le monde me regardait. Il faut dire que j’étais souvent devant … Maintenant c’est plus pareil. Mais je peux toujours arriver derrière vous. Alors surveillez un peu votre angle mort …” Même les champions ont besoin d’être vus. Retrouvez le témoignage d’Eddy Merckx sur www.ensemblepartageonslaroute.be
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Action organisée par le Touring Club Royal de Belgique a.s.b.l., rue de la loi 44, 1040 Bruxelles, Belgique, RPM 0403.471.597 Bruxelles, FSMA n° 011210 cA.
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OWNER
ARMONEA REMPORTE LE CLEAN FLEET AWARD
« Nous ne savions pas que nous étions aussi bons » C
ela peut paraître irrespectueux, mais vu l’évolution de la pyramide des âges, les soins aux personnes âgées sont une « industrie en pleine expansion ». Armonea est l’un des principaux prestataires dans ce secteur... et a récemment remporté l’élection de la Clean Fleet of the Year dans la catégorie 51 à 250 véhicules. Un hasard ? Pas vraiment. En raison de ses fonctions sociales, Armonea accorde une grande importance à l’entrepreneuriat durable... qui inclut bien entendu un parc automobile écologique. PHILIP DE PAEPE • philip.depaepe@activemail.be
C’est en 2008 qu’Armonea a vu le jour lorsque les groupes Van den Brande et Restel Résidences ont décidé d’unir leurs forces. Les sociétés fusionnées sont entre-temps devenues l’un des plus grands prestataires de soins aux personnes âgées, avec un chiffre d’affaires annuel de plus de 220 millions d’euros et une expérience de 35 ans. Aujourd’hui, l’entreprise emploie 4.200 travailleurs auxquels s’ajoutent 500 bénévoles. Armonea est basée à Malines, mais les 67 maisons de repos et de soins, service-flats et résidences-services sont répartis à travers le pays. Les soins aux seniors ont sensiblement évolué ces dernières années et ont été considérablement modernisés en termes d’encadrement et de services. Le terme « maison de repos » est d’ailleurs quelque peu désuet. « L’offre doit
Griet Vangheluwe : « Notre société de leasing nous a fait savoir que nous étions bons en termes d’émissions de CO2. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes inscrits à l’élection de la Clean Fleet of the Year. »
être adaptée. Les attentes et les services y afférents dont les seniors bénéficiaient autrefois ont sensiblement changé. Nous devons pouvoir satisfaire à cette demande. Les séniors reçoivent bien entendu des soins, mais aussi un contact social dans les relations quotidiennes et les activités proposées. Le wi-fi et les tablettes ont également fait leur entrée dans le monde des soins aux séniors, » explique
BMW 2 Reeks Active Tourer
Griet Vangheluwe, Procurement Expert. PROCUREMENT ET LEASING Chez Armonea, la gestion de flotte appartient au département Procurement et relève de la responsabilité conjointe de Griet Vangheluwe et de Peter Lambrechts, Chief Support Officer. « Nous négocions tous les contrats du groupe, dont ceux de nos 180 voitures de société »
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Aujourd’hui, nous menons avant tout une politique pragmatique en choisissant les versions les plus écologiques des moteurs à combustion traditionnels. explique Griet Vangheluwe. Armonea a modifié sa gestion de flotte au cours de ces dernières années. Autrefois, une partie du parc était achetée et prise en gestion propre, ce qui occupait une personne à temps plein. « Nous optons désormais pour le leasing opérationnel en collaboration avec Alphabet et ce partenariat est la meilleure manière d’intégrer la gestion de flotte dans le département Procurement » poursuit Griet Vangheluwe. QUATRE GROUPES DE FONCTIONS ET DES CHOIX DÉLIBÉRÉS La flotte d’Armonea est une combinaison de voitures de fonction et de véhicules dont les membres du personnel ont besoin pour leur job et leur poste dans la direction.
Au moment de l’élection de la Clean Fleet, les émissions de CO2 moyennes de notre flotte s’élevaient à 111 g/km mais elles sont passées entre-temps à 110 g. Pourquoi Armonea a-t-elle participé à cette élection ? Griet Vangheluwe : « L’entrepreneuriat durable fait partie de notre philosophie d’entreprise. Nous voulons travailler de manière aussi économe et efficace que possible. Notre gestion de flotte doit s’adapter à cette philosophie. En réalité, nous ne savions pas que nous étions aussi bons en termes d’émissions de CO2, mais notre société de leasing et d’autres nous l’ont fait remarquer. J’ai voulu savoir dans quelle mesure notre flotte était clean par comparaison à d’autres et c’est la raison pour laquelle nous nous sommes inscrits. Notre victoire est bien entendu fantastique, car c’est la confirmation des choix que nous faisons en tant qu’entreprise. » Comment Armonea parvient-elle à des émissions aussi faibles ? Tous vos véhicules sont-ils des modèles hybrides et électriques ? « Bien au contraire, » déclare Griet Vangheluwe. « Notre flotte est relativement diversifiée. Nous possédons par exemple cinq minibus qui sont utilisés sur les différents sites et qui tirent
la moyenne vers le haut. Mais nous avons aussi trois véhicules électriques auxquels ont recours les services techniques sur nos sites. Les émissions de CO2 constituent un critère important dans le choix d’un modèle déterminé. Ainsi les émissions les plus élevées que nous autorisons sont 115 g, mais certains véhicules n’émettent que 89 g. Je suis également de près l’évolution sur le marché des voitures hybrides, électriques et roulant au CNG, toujours dans l’objectif d’une nouvelle diminution de nos émissions de CO2. Il convient bien entendu de continuer à examiner la faisabilité pratique de la motorisation choisie. C’est pourquoi nous ne pouvons pas mettre tout le monde au volant d’un véhicule hybride ou électrique, ne serait-ce que parce que notre flotte comprend essentiellement trois marques premium et, tant en termes d’offre que de budget, il n’est pas toujours possible d’opter pour des modèles hybrides. Cela reste un équilibre à maintenir entre la faisabilité pratique et financière. Nous menons donc avant tout une politique pragmatique en choisissant les versions les plus écologiques des moteurs à combustion traditionnels. »
CLEAN FLEET OF THE YEAR Dans le cadre de la Clean Week, le Circuit de Zolder a organisé cette année pour la première fois l’élection de la Clean Fleet of the Year pour récompenser la flotte la plus respectueuse de l’environnement. Les émissions de CO2 totales du parc automobile constituaient le critère déterminant. Une distinction a été faite entre trois catégories : les flottes de 1 à 50 véhicules, les flottes de 51 à 250 véhicules et les flottes de plus de 250 véhicules. Armonea est sorti vainqueur dans la catégorie de 51 à 250 véhicules. Les autres gagnants ont été VitaeMobility (1-50 véhicules) et Capgemini (> 250 véhicules).
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INTERVIEW
« Une arme dans la course aux talents » CHRIS VAN RAEMDONCK (BMW GROUP BELUX)
D
epuis deux ans, Chris Van Raemdonck dirige le département fleet de BMW Group Belux et son équipe obtient d’excellents résultats. Si on inclut les ventes aux clients ayant un numéro de TVA, le constructeur bavarois réalise chez nous près de 70 % de son chiffre d’affaires dans le segment fleet. C’est ce qu’on appelle une position de luxe. Mais si Chris Van Raemdonck reconnaît que les affaires vont très bien, il ajoute qu’il ne faut jamais lâcher prise. Les clients aspirent à un produit premium, mais aussi à une expérience premium. Noblesse oblige. PHILIP DE PAEPE • philip.depaepe@activemail.be
70 % du chiffre d’affaires dans le segment fleet : une BMW se vend toute seule ! Nous sommes très satisfaits, certes, mais il existe une concurrence réciproque entre les marques premium. On ressent cette dynamique constante entre les modèles qui viennent d’être lancés et ceux qui ne sont plus tout nouveaux. Une marque comme BMW n’échappe pas à la règle : on ne sait jamais à quoi s’attendre quand un nouveau modèle sort. C’est pourquoi les réactions positives de la part du marché fleet concernant notre Active Tourer nous ont particulièrement réjouis. Cette dernière est notre première traction avant, mais également notre premier monospace. Apparemment, ce segment aussi apprécie la signature premium.
Innover ne signifie pas renier ses origines. CHRIS VAN RAEMDONCK
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Le pas vers la traction a été franchi, mais aussi vers le moteur trois cylindres. BMW commencerait-elle à renier ses origines ? La propulsion et le plaisir de conduire, n’est-ce pas ça, BMW ? Nous avons demandé à des clients roulant actuellement en Série 1 quelle serait leur réaction si leur voiture était équipée d’une traction. Septante pour cent ne savaient même pas qu’ils conduisaient une propulsion ! Cela signifie qu’il existe un public BMW pour qui tout ça n’a pas vraiment d’importance. Or, je suis sûr que les propriétaires des Série 3 et Série 5 réagiraient différemment. Ils n’ont d’ailleurs aucune raison de craindre que nous explorions de nouvelles voies. Nous ne renions pas nos origines, mais les nouvelles voies peuvent mener au succès. Dans le cas de l’Active Tourer et de la Grand Tourer, nous avons estimé que le public cible accorderait plus d’importance à l’espace intérieur qu’à la propulsion. Et c’est bien ce que le marché nous confirme aujourd’hui. Autrefois, la gamme BMW était plutôt limitée et sa capacité de production – surtout par rapport aux constructeurs de volume – plus petite. Aujourd’hui, vous évoluez vers le statut de constructeur de volume premium. S’agit-il d’un passage obligé pour garantir l’avenir de la marque à long terme ? Absolument. Au niveau international, le downsizing est tendance. Nos nouveaux modèles les plus importants de ces dernières années se positionnent dans le segment Série 5 ou plus bas. Et le marché ne les a pas ignorés. Les clients BMW sont très fidèles, certes, mais ils attendent une dynamique constante et une politique innovatrice de notre part. C’est dans ce contexte que sont nées nos i3 et i8 : des concepts totalement neufs, mais qui remportent un franc succès. Premium rime toujours avec précieux et exclusif, mais ne coïncide plus avec une offre limitée. Pourquoi BMW a-t-elle autant de succès sur le marché fleet belge selon vous ? Je crois que l’explication est assez simple. Si la voiture est une partie de leur salaire – et nous connaissons tous le
Selon Chris Van Raemdonck, le rôle du concessionnaire dans le processus de vente a changé.
contexte des charges salariales élevées – les travailleurs préfèrent une marque premium. Cette logique est partagée par beaucoup de personnes, surtout dans le cadre de la course aux talents. La voiture de société est devenue un élément essentiel de la politique de rémunération de nos entreprises. Je sais qu’il y a des détracteurs, qui plaident pour la suppression de la voiture de société. Mais il faut avoir conscience que, dans ce cas, les entreprises exigeront d’autres mesures qui constitueront une alternative valable pour conserver leur capital humain. Les critiques sur les voitures de société sont non seulement injustifiées, mais aussi exagérées. Il suffit de comparer les charges salariales belges à celles de nos pays voisins pour les faire taire. Soyons cohérents. De plus en plus d’entreprises introduisent un plan cafétéria pour tous leurs travailleurs et le choix pour une voiture de société est vite fait, y compris par ceux qui ne disposaient pas d’une voiture de société. Les BMW modernes regorgent d’innovations technologiques qui se traduisent par une foule d’options. Ces dernières années ont-elles vu apparaître de nouvelles préférences ? La connectivité est en tête de liste, ce qui est logique pour une clientèle professionnelle. De plus, le chauffeur est devenu multitâche au volant. C’est à nous, en tant que constructeur, de veiller à ce que la technologie ne le distraie pas. Certains doutent de l’utilité de l’affichage tête haute... jusqu’à ce qu’ils l’essaient. Je pourrais vous donner plein d’autres exemples : l’assistant dans les embouteillages, l’avertisseur d’angle mort, le détecteur de changement de voie, le régulateur de vitesse actif,... Dans la nouvelle Série 7, vous gérez le connected drive grâce à des mouvements bien définis de la main. Il y a 30 ans, beaucoup de ces
options auraient été superflues. Mais avec le rythme de vie effréné que nous menons aujourd’hui, elles assurent la sécurité et la concentration du conducteur. Et s’il a un moment d’inattention, la technologie lui évitera un accident. En Belgique, nous connaissons quelques grands concessionnaires BMW ayant de magnifiques installations. N’est-ce pas en contradiction avec le fait qu’aujourd’hui les clients préfèrent se faire une opinion sur Internet et ne pousser la porte d’une concession que lorsqu’ils sont « prêts » ? Nous remarquons en effet que le rôle du concessionnaire dans le processus de vente a changé. Mais de là à dire qu’il ne sert plus rien... Bien au contraire. Les informations en ligne ne remplacent pas l’expérience du touch and feel et l’essai sur route. Une BMW ou une MINI se vendra plus facilement après avoir été essayée, d’où l’importance du concessionnaire. Mais ce n’est pas son seul atout. Le service est extrêmement important et, à ce niveau-là aussi, nos concessions doivent être premium. Un autre exemple : notre Product Genius qui informe les clients sur tous les aspects de nos produits. Je dis bien « informe », sans mettre la pression. Les clients d’aujourd’hui ne se laissent plus impressionner par les clichés de vente habituels et les offres standardisées. Dès qu’ils entrent dans une concession, ils veulent vivre toute l’expérience BMW. Et c’est ce que nous leur donnons, non seulement dans nos grandes concessions, mais aussi dans celles de taille plus modeste.
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HYBRIDE
Même si 6 voitures hybrides sur 10 sont immatriculées au nom d’une entreprise, elles restent marginales Nous ouvrons cependant ici de nouvelles perspectives sous trois angles spécifiques : les évolutions techniques, le TCO et le fleetowner.
Les « plug in » ont
le vent en poupe I
l est bien loin le temps où Toyota jouait quasiment en solo sur le marché des hybrides. Désormais, quasiment tous les constructeurs y sont, et dans tous les segments. Un engouement qui ne se traduit pas (encore) par d’importants volumes de vente, mais qui démontre la volonté des marques de préparer l’avenir, notamment sur les marchés émergeants. FRÉDÉRIC DE BACKER • frederic.debacker@activemail.be
Le dernier Salon de Shanghai ne laisse aucune place au doute : la Chine constitue un pôle d’attraction majeur pour les constructeurs automobiles du monde entier, et ces derniers investissent massivement dans les technologies hybrides pour satisfaire aux exigences environnementales toujours plus drastiques de ce marché colossal. En 2020, la consommation moyenne des véhicules particuliers ne pourra en effet plus y excéder 5 l/100 km. Du coup, on se bouscule au portillon des voitures propres. A commencer par Toyota, qui s’est fixé comme objectif de consacrer 30% de ses ventes totales en Chine à des modèles hybrides d’ici 2020. Le Groupe Volkswagen aussi, fait le forcing, comme en témoignent les Audi A6 L e-tron et Volkswagen C Coupé
GTE présentées à Shanghai, des hybrides rechargeables spécialement destinées au marché chinois. 95 G DE CO2/KM EN 2020 En Europe aussi, c’est l’échéance de 2020 qui pèse dans la balance. Cette date marquera l’entrée en vigueur de la nouvelle limitation des émissions de CO2 à 95 g/km au sein de l’Union Européenne. Selon la société LMC Automotive, spécialisée dans l’analyse des marchés, les modèles hybrides rechargeables dépasseront les hybrides « simples » en termes de vente d’ici 2019, pour atteindre un volume annuel de 1,2 million d’exemplaires en 2025. Et dès 2021, il s’écoulera presque deux fois plus d’hybrides rechargeables que d’hybrides simples en Europe (600.000 unités contre 325.000). « RÉPONDRE AUX ATTENTES DU MARCHÉ » Ainsi donc, les hybrides simples se font peu à peu grignoter par les « plug in ». Une évolution dont le rythme s’accélère en même temps que l’offre des constructeurs. C’est aussi ce que constate KPMG dans son étude internationale 2014 sur le secteur automobile. « L’inquiétude croissante du consommateur en ce qui concerne l’efficacité en carburant et la
AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DES HYBRIDES
• Faibles consommation et émissions de CO2. Principalement pour les conducteurs circulant beaucoup en ville, ou dans une circulation très dense. • Avantages fiscaux en fleet, liés aux faibles émissions de CO2 : déductibilité fiscale, cotisation CO2 et, dans une moindre mesure, ATN. • Fiabilité et coûts d’entretien : le moteur électrique est sans entretien, et le moteur thermique est moins sollicité. • Image « propre » et respect de l’environnement. • Performances et agrément de conduite : la combinaison des moteurs thermique et électrique augmente la puissance totale du véhicule.
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L’Audi Q7 e-tron consomme moins de 2 l de diesel aux 100 kilomètres.
Mercedes-Benz annonce l’arrivée de 10 nouveaux modèles hybrides plug-in d’ici 2017.
• Prix d’achat élevé, surtout dans le cas des hybrides rechargeables. • Poids en hausse : les batteries et le moteur électrique alourdissent le véhicule. • Aspects pratiques : les batteries empiètent parfois sur le volume de coffre. • Capacité de traction/remorquage : la plupart des véhicules hybrides sont incapables de tracter un attelage lourd. • Contrairement au moteur électrique, les batteries s’usent avec le temps et perdent leur capacité énergétique. Leur remplacement est très coûteux, même si les garanties des constructeurs sont souvent assez généreuses.
pollution pousse les constructeurs automobiles à se concentrer sur les technologies plug-in et à pile à combustible dans un avenir proche » explique Frank Vancamp, Head Automotive et Partner chez KPMG Belgique. « Dans la mesure où le développement d’une technologie automobile électrique demande du temps, les constructeurs automobiles misent en parallèle sur des moteurs à explosion classiques, mais plus efficaces, afin de répondre aux attentes du marché. » 1,7% DES VENTES EN BELGIQUE KPMG s’attend à ce que les véhicules hybrides plug-in rencontrent la plus forte demande dans le segment des « véhicules à énergie alternative », et ce tant dans les pays BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) que de la Triade (Amérique du Nord, Europe occidentale, Asie pacifique). En Belgique, même si la progression est soutenue, les chiffres de ventes des hybrides restent marginaux. En 2014, 8.310 véhicules hybrides ont été vendus (7.545 hybrides-essence et 765 hybrides-diesel). C’est 43% de plus qu’en 2013, mais cela ne représente tout de même que 1,7% des ventes de véhicules en Belgique. Une faible proportion qui s’explique notamment par leur prix d’achat élevé, que la
consommation et les avantages fiscaux en fleet (déductibilité, cotisation CO2) ne parviennent pas à compenser.
UNE INVENTION BELGE ! La voiture hybride est une invention belge, et remonte à la fin du 19e siècle. A l’époque, Henri Pieper et ses fils fabriquent des armes, des cycles et de l’appareillage électrique à Liège. En 1899, ils présentent leur première voiture « mixte » fonctionnant à l’essence et à l’électricité. Ces Pieper « mixtes » furent construites jusqu’en 1901 et, 4 ans plus tard, le brevet Pieper fut repris par la société Auto Mixte dont l’actionnariat était notamment composé des batteries Tudor.
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DOSSIER
HYBRIDE
SOLIDARITEIT VOOR HET GEZIN
« Le
TCO n’est pas le
Saint Graal »
L
es véhicules hybrides ne trouvent la voie des flottes qu’au compte-goutte. Du moins, c’était le cas jusqu’au mois d’octobre dernier lorsque Solidariteit voor het Gezin a pris possession de 730 Toyota hybrides (Yaris et Auris). Huit mois plus tard, nous nous trouvons dans les nouveaux bureaux de Solidariteit voor het Gezin à Zwijnaarde aux côtés d’une Innovative manager satisfaite. Rencontre avec Kim Van Asch. PHILIP DE PAEPE • philip.depaepe@activemail.be
FLEET : Une flotte hybride de cette taille, c’est du jamais vu en Belgique. D’où vient ce choix ? Kim Van Asch : « Nous devons remonter à 2011, lorsque notre directeur général a lancé le projet ‘Il y a de l’électricité dans l’air chez Solidariteit’. » C’était une déclaration de principe par laquelle nous indiquions que nous souhaitions disposer à terme d’un parc automobile sans émission correspondant à notre philosophie. En tant que société préoccupée par le bien-être et la santé, nous voulons prendre soin de nos prochains en polluant le moins possible. En 2012, nous avons intégré 10 Renault Kangoo électriques dans notre flotte pour livrer les repas à Gand. Ces véhicules se sont
avérés parfaitement opérationnels au vu du nombre de kilomètres parcourus et de la présence d’une infrastructure de recharge centrale. Nous aurions voulu poursuivre l’aventure électrique dans l’intégralité de notre flotte mais ce n’était pas réalisable pour plusieurs raisons. » FLEET : Vous voulez parler de l’autonomie limitée des véhicules ? KVA : « Notamment, car d’autres facteurs ont joué. Vu la taille de la flotte, nous étions soumis à la législation des marchés publics qui nous obligeait à lancer un appel d’offres. Il est alors apparu rapidement que le manque d’autonomie n’était pas le seul obstacle. Des infrastructures de recharge insuffisantes, la suppression des avantages fiscaux,... et le prix des véhicules électriques,... En définitive, nous avons compris que ce n’était pas réalisable. Un véhicule électrique en leasing revenait à l’époque au double du prix d’un véhicule traditionnel. » FLEET : C’est là que l’idée des véhicules hybrides est tombée sous le sens... KVA : « Je vais vous expliquer : étant donné que nous avions mentionné clairement dans l’appel d’offres que l’aspect écologique était important pour nous, la solution hybride s’est imposée d’elle-même. Notre flotte comprenait des Renault Clio
« Pour la plupart de nos collaborateurs, c’est une révolution sur deux fronts : une voiture hybride et automatique. »
équipées d’un moteur diesel. En fonction du profil de déplacement de notre personnel – entre 50 et 150 km par jour avec arrêts fréquents – il s’est avéré rapidement que nous devions quitter cette piste si nous voulions réduire sensiblement nos émissions. Les véhicules hybrides émettent non seulement moins de CO2 mais aussi moins de particules fines. C’est primordial pour nous parce que nous roulons tant en milieux ruraux qu’urbains. Nous avons finalement rédigé l’appel d’offres de sorte que seuls les véhicules avec une limite de 105 g CO2/km n’entrent en ligne de compte. Les véhicules avec des émissions inférieures
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« C’est Alphabet qui a le mieux compris que l’écologie n’était pas une façade chez nous, mais bien un intérêt légitime. » « Nous ne parviendrons pas à réduire nos émissions de CO2 de 300 tonnes la première année, mais nous avons fait un grand pas en avant. »
obtenaient de meilleurs résultats et c’est ainsi que les hybrides de Toyota sont sortis vainqueurs. » FLEET : Pourquoi avez-vous opté pour Alphabet ? KVA : « Notre contrat de leasing avec Renault Business Finance était ‘décomposé’. La gestion des amendes, les cartes carburant, les entretiens,... Nous nous chargions de quasi tout en termes de suivi, ce qui constituait une lourde charge administrative. Ce n’est pas un reproche, car c’était notre choix. Mais dans le cadre de ce nouveau contrat, nous avons choisi la facilité du leasing full service. La plupart des grandes sociétés de leasing ont rivalisé pour remporter le contrat, mais certaines se sont encore trop concentrées sur le coût. Comprenez-moi bien : le TCO est bien entendu important et nous savons que des véhicules à essence auraient été meilleur marché. Mais parmi toutes les sociétés de leasing, c’est Alphabet qui a le mieux compris que l’écologie n’était pas une façade chez nous, mais bien un intérêt légitime. Outre tous les autres facteurs comme le prix, le service, etc., cette empathie a joué un rôle crucial dans notre choix. N’oublions pas qu’ils ont également négocié les conditions avec Toyota. Sur ce point encore, ils ont été les meilleurs. En termes de suivi des conducteurs également, c’est une révélation pour nous. Auparavant, notre siège était assailli de coups de téléphone
pour la moindre futilité. Aujourd’hui, c’est le helpdesk d’Alphabet qui s’en charge et les réactions de nos conducteurs sont positives. » FLEET : Comment décrivent-ils l’expérience de conduite d’un véhicule hybride ? KVA : « Pour la plupart de nos collaborateurs, c’est une révolution sur deux fronts : une voiture hybride et automatique. Mais il ressort d’une enquête de satisfaction menée au début de cette année qu’ils considèrent le changement comme très positif. Nonante-cinq pour cent des travailleurs ont déclaré qu’ils étaient extrêmement satisfaits, tant de l’aspect hybride que de la conduite d’une automatique qu’ils qualifient de reposante. » FLEET : Les chiffres de consommation sont-ils aussi reposants ? KVA : « Une analyse définitive n’a pas encore été faite mais la consommation moyenne se situe actuellement entre les 5 et 5,5 l/100 km. Nous savons que la consommation de 3,3 l/100 km n’est pas réaliste, mais nous trouvons la consommation réelle encore trop élevée. Plusieurs facteurs ont joué un rôle. La plupart des conducteurs ont découvert pour la première fois la conduite d’une hybride, et ce, pendant les mois d’hiver. Et qui dit hiver, dit pneus hiver et plus de résistance au roulement, radiateur qui consomme plus, batteries qui en bavent, etc. Nous sommes
dès lors convaincus que nous pouvons encore tirer la consommation vers le bas en prodiguant à nos conducteurs des conseils de conduite. La technologie hybride en soi n’est pas salvatrice à elle seule, il faut la combiner avec une conduite économique. C’est pourquoi nous allons bientôt encourager les membres de notre personnel à adopter une conduite écologique via des incitants en concertation avec Toyota et Alphabet. En effet, ils estiment aussi qu’une flotte hybride d’une telle taille constitue un essai et un repère importants pour l’avenir. » FLEET : Quelles sont les constatations au niveau des émissions de CO2 ? KVA : « Dans ce domaine aussi, il faudra attendre d’avoir conduit les véhicules une année complète. Toyota et Alphabet avaient calculé que nous pourrions diminuer nos émissions de CO2 de 300 tonnes et de particules fines de 2,8 tonnes. Nous ne sommes pas encore en mesure de dire si nous pourrons atteindre ces chiffres la première année, ces estimations étaient peutêtre un peu trop optimistes. Néanmoins, il est incontestable que nous avons fait un grand pas en avant par comparaison à notre ancienne flotte diesel. »
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DOSSIER
HYBRIDE
LE TCO DES VÉHICULES HYBRIDES
Illustres inconnues ? L
es entreprises se penchent de plus en plus attentivement et sérieusement sur l’optimisation de la gestion et du coût de leur flotte automobile, en particulier pour celles disposant d’un parc conséquent. Elles peuvent agir sur différents leviers. Parmi eux, le mix des motorisations. Dans ce cadre, les gestionnaires de parcs commencent à réellement s’intéresser aux véhicules hybrides… GREGORY LIVIS • gregory.livis@activemail.be
Avec le temps, les entreprises ont heureusement fini par prendre en compte les coûts d’entretien courants, la consommation, la fiscalité et la valeur de revente. Cette notion du coût d’usage ou TCO (Total Cost of Ownership) est prédictive. Elle permet en effet de calculer un coût d’usage prévisionnel du véhicule en fonctions d’éléments connus ou évalués au départ… pour autant qu’ils le soient. Car l’hybride draine encore quelques inconnues ! LE PRIX D’ACHAT Ou plutôt devrions-nous dire le prix négocié du véhicule. Nous n’avons pas percé vraiment le mystère de la volonté (ou pas) des constructeurs de vouloir placer à tout prix leurs progénitures hybrides sur le marché. En tout cas, s’ils veulent voir ces véhicules sur la route, ils doivent probablement « sponsoriser » les acquisitions… Inutile, chers constructeurs, de nous appeler : nous avons bien dit « probablement » ! Car le prix catalogue des voitures hybrides est au moins 20 % (souvent bien davantage) plus élevé que celui de son équivalent thermique. C’est pour le moins
En termes de TCO, l’hybride draine encore quelques inconnues...
handicapant. Mais ne tombons pas dans les fausses idées reçues : un véhicule plus cher à l’achat n’est pas forcément le plus cher à l’usage. Passons donc au facteur suivant. LES FRAIS FINANCIERS Il y a toujours des frais financiers pour disposer d’un véhicule. Et ce, quelle que soit la forme d’acquisition, que le véhicule ait été acheté au comptant, à crédit ou même loué. Ici, pas grand-chose à dire : pour l’hybride, ces frais ont tendance à être légèrement plus élevés, mais pas de façon à pouvoir faire pencher la balance en défaveur de l’hybride. LA VALEUR RÉSIDUELLE Habituellement, la valeur prévisible de revente à la fin de la période d’utilisation envisagée dépend beaucoup de l’image de la marque, de la réputation du modèle, ainsi que de la politique commerciale du
constructeur. Autant d’éléments qui feront que tel véhicule sera plus ou moins demandé sur le marché du véhicule d’occasion. Dans le cas de l’hybride, c’est sans doute là que le bât blesse. Les constructeurs l’admettent pour la plupart : ils ne disposent pas du recul nécessaire pour évaluer correctement cette valeur de revente. Le hic, c’est que les entreprises doivent, à un moment donné, prendre un risque et mettre ainsi fin au paradoxe de l’œuf et de la poule. En effet, pour que la valeur résiduelle de l’hybride soit le plus élevée possible, il faut pouvoir séduire le grand public qui serait alors éventuellement enclin à rechercher ce type de motorisations sur le marché de l’occasion. C’est la loi basique de l’offre et de la demande ! C’est le travail des constructeurs, allez-vous dire. C’est en partie vrai. Mais ce qui « rassure » les particuliers, c’est de voir le plus
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HYBRIDE
régulièrement possible un même type de véhicules sur la route. C’est sans doute là la meilleure publicité pour les constructeurs. Or, la Belgique est un marché où la voiture de société est particulièrement ancrée dans les mœurs. La multiplication de l’hybride doit donc (entre autres choses, sans doute) passer par ce canal entrepreneurial. Une valeur résiduelle intéressante (et donc un TCO compétitif) est à ce prix ! Et qui dit valeur de revente à la hausse, dit aussi loyer mensuel à la baisse dans le cas d’un leasing…
en avant des valeurs très en retrait de la réalité de la conduite quotidienne, mais elles ont le mérite d’exister et permettent de comparer des voitures avec un même instrument. Il faut bien l’admettre : l’hybride n’est pas forcément l’alternative la plus écologique à terme. Néanmoins, elle permet quand même un gain réel de consommation. Et donc, d’émissions. On parle de 10 à 25, voire 30 %, selon les versions. Ce qui n’est pas sans avoir une incidence directe sur l’élément suivant…
Et pour cause. Le moteur électrique ne requiert aucun entretien. Quant au moteur thermique, moins sollicité, il s’use moins rapidement que sur un véhicule diesel ou essence. « En plus, la puissance de freinage du moteur électrique permet au système hybride de récupérer de l’énergie ainsi, les plaquettes de frein ont une durée de vie plus longue », peut-on lire sur Excelease.be. « En moyenne, celles-ci doivent seulement être remplacées après 100 000 km ! » Sans oublier l’absence de l’une ou l’autre pièce d’usure traditionnelle.
C’est d’ailleurs ce qui est en train de se mettre en place. Vous l’avez en effet lu par ailleurs : quelque 8.310 véhicules hybrides ont été immatriculés en Belgique en 2014. Dont 64 % auprès des entreprises (professions libérales et indépendants compris), selon des chiffres de Febiac ! La tendance reste équivalente en 2015 : sur le premier quadrimestre, 3.777 hybrides ont été immatriculés, dont 60 % liés à un numéro de TVA (voir le tableau sur le marché de la voiture hybride).
LA FISCALITÉ Pour pas mal de modèles hybrides, la déductibilité fiscale est plus élevée que pour ses équivalents essence ou diesel, grâce aux émissions de CO2 revues à la baisse. La cotisation CO2 se voit souvent rabotée d’une vingtaine de pourcents. L’ATN (et sa quote-part patronale) diminuent également (pas toujours, cependant), vu la prépondérance de la valeur catalogue dans la formule de calcul…
EN CONCLUSION Vous l’aurez compris : malgré les avantages que peuvent générer les véhicules hybrides, ils ne peuvent pas (encore) concurrencer – en termes de TCO, en tout cas – le classique diesel si cher (à tort, souvent) au Belge et à ses flottes d’entreprises. A cause de certaines inconnues dues à la jeunesse de la technologie. Les sociétés qui établissent néanmoins ce choix le font dans un souci de leur image « verte ».
LA CONSOMMATION Les normes de calcul actuelles permettent de comparer à la fois les consommations et les émissions de CO2 des véhicules. Certes, ces normes mettent généralement
LES COÛTS D’ENTRETIEN Dans un article publié sur son website en janvier dernier, Excelease – loueur captif de Toyota et Lexus - l’affirme : « L’entretien d’un véhicule diesel ou essence est plus coûteux que celui d’un véhicule hybride ».
Voici une simulation émanant du calculateur de TCO intégré au site Internet de Toyota. Il est éloquent…
SIMULATION ESSENCE-DIESEL-HYBRIDE AURIS 1.3 VVT-I 99CH Comfort Alu 5p. (essence)
AURIS 1.8 HSD 99 CH Comfort CVT 5p. (hybride-essence)
AURIS 1.4 D-4D 90 CH Comfort DPF Eco 5p. (diesel)
Déductibilité fiscale
75%
90%
90%
ATN/mois (brut)
€ 108,80
€ 104,17
€ 104,17
Emissions CO2
128 g
87 g
99 g
Taxe CO2/mois
€ 38,56
€ 25,10
€ 29,22
Loyer mensuel
€ 450
€ 520
€ 480
TCO/mois
€ 571,81
€ 545,55
€ 505,17
Source : Toyota
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Nouveau
Renault ESPACE Le temps vous appartient
à partir de
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MOBILITY
TRAJECT
« La tarification routière est inévitable »
T
raject est un cabinet de consultants actif dans les domaines du trafic et de la mobilité et spécialisé dans la gestion de la mobilité. Depuis leur siège au cœur de Gand et un deuxième bureau au centre de Bruxelles, quinze experts de la mobilité se rendent dans les entreprises pour y prodiguer des conseils en matière de mobilité. FLEET a rencontré Vincent Meerschaert, directeur général de Traject. HANS VANDEN DRIESSCHE • hans.vandendriessche@activemail.be
D’où est venue l’idée de lancer Traject ? Vincent Meerschaert : « Dès le début des années 90, il y a eu une demande de la part des entreprises et de certains pouvoirs publics d’aborder la problématique de la mobilité. À l’époque, il s’agissait principalement d’entreprises comme la Sabena, Opel, Ford Genk, Volvo Cars qui occupaient un nombre important de travailleurs et qui s’intéressaient à des thèmes tels que le covoiturage et le transport en bus. Au départ, Traject élaborait surtout des plans de déplacements d’entreprises. Nous avons
ensuite étendu nos activités aux études de stationnement pour les villes ou aux études de l’impact de la mobilité pour les entreprises cherchant à déménager vers un nouveau site. Le parc automobile belge a doublé en 25 ans et les entreprises cherchent désespérément des solutions au problème de la mobilité croissant. Dans le cadre de la course aux talents également, l’accessibilité d’une entreprise joue un rôle de plus en plus important. On n’a plus envie de rester bloqué dans les embouteillages ou de faire la navette pendant des heures pour
« On n’a plus envie de rester bloqué dans les embouteillages ou de faire la navette pendant des heures pour se rendre au travail, alors qu’on pourrait aller travailler à vélo en quelque sorte. »
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MOBILITY
« La tarification routière est inévitable. C’est juste une question de temps. Mais ce sera surtout à l’employeur et non au travailleur de prendre en charge les frais. »
Vincent Meerschaert, general manager de Traject
se rendre au travail, alors qu’on pourrait aller travailler à vélo en quelque sorte. » Concrètement, quelle est votre méthode de travail ? Vincent Meerschaert: « Nous commençons par identifier les problèmes et les besoins précis aux côtés de l’entreprise en considérant des paramètres comme les heures de travail, les modes de transport, la durée du trajet en transports en commun, les travailleurs qui pourraient venir travailler à vélo, etc. Ensuite, nous examinons l’offre : l’existence de parkings pour vélos, le nombre de places de parking, la présence des transports en commun dans le quartier,... Sur la base de ces facteurs, nous déterminons les possibilités. Notre but premier est de ne pas entraîner de dépenses supplémentaires, une gestion de la mobilité différente est même généralement couronnée de véritables bénéfices pour l’entreprise. Nos experts travaillent au sein de l’entreprise et en étroite collaboration avec certains pouvoirs publics afin de pouvoir intervenir dans les plus brefs délais et réorienter leur trajectoire en permanence. Notre force réside dans la prise en compte de la mobilité dans tous ses aspects (économique, social et circulation). »
Faut-il s’attaquer plus sévèrement à la voiture de société afin d’encourager plus de gens à aller travailler à vélo ? Vincent Meerschaert : « Nous savons tous que la voiture de société doit son succès aux coûts salariaux élevés dans notre pays. Il est donc impossible de mener un débat sur la voiture de société sans prendre en considération les coûts salariaux. Par contre, il faudrait mieux gérer la carte carburant. Celui qui dispose d’une voiture de société ainsi que d’une carte carburant gratuite ne sera pas motivé à prendre le vélo ou le train. Nous voyons néanmoins que certaines sociétés proposent désormais d’autres solutions sous la forme d’un budget mobilité multimodal. Et c’est là que Traject intervient et soutient les entreprises. Le vélo de société, l’indemnité de bicyclette, l’abonnement de train ou la voiture de société : c’est au travailleur de décider quel moyen de transport il utilise et à quel moment. Nous avons remarqué que l’intérêt pour le vélo et pour le vélo électrique en particulier est en forte croissance dans les entreprises. Un quart des travailleurs habite dans un rayon de cinq kilomètres de leur lieu de travail et
la moitié d’entre eux dans un rayon de dix kilomètres, la marge de progression du vélo est donc très importante. Avec certains pouvoirs publics, Traject travaille à l’optimisation des ‘autoroutes cyclables’ en Flandre. La volonté d’investir dans le vélo est bien là, mais l’infrastructure laisse parfois à désirer. » La question du péage urbain fait à nouveau débat. Quel est votre avis sur ce sujet ? Vincent Meerschaert : « Je suis convaincu que la tarification routière est inévitable. C’est juste une question de temps. Personnellement, je proposerais une approche orientée vers l’économie de marché qui consisterait – pour faire simple – à donner en location un mètre carré de béton du ring de Bruxelles en fonction de la demande du moment. La congestion du trafic a diminué à Londres, à Stockholm et à Milan. Mais il est évidemment important de prévoir suffisamment d’alternatives. Selon moi, ce sera plutôt à l’employeur et non au travailleur de prendre en charge les frais de la tarification routière. Les entreprises essaient déjà d’anticiper. Electrabel va s’établir à la Gare du Nord à Bruxelles, ING déménage ici, près
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de la gare de Gand-Saint-Pierre. Ce sont des emplacements qui restent accessibles en voiture, mais qui incitent sensiblement à opter pour les transports en commun. Aujourd’hui, nous ne sommes plus navetteur, automobiliste ou cycliste. Aujourd’hui, nous choisissons le moyen de transport le plus approprié ici et maintenant. Ce n’est pas parce qu’on est un cycliste passionné, qu’on a envie de perdre trois heures dans le train pour aller passer le week-end dans les Ardennes. » La plupart des entreprises continuent néanmoins de s’implanter dans et autour des grandes villes. Ne l’ont-elles donc pas un peu cherché ? Vincent Meerschaert : « Le secteur des services en particulier préfère les régions centrales, car il y trouve plus de candidats
hautement qualifiés. Les jeunes attendent plus longtemps avant d’acheter une voiture, les grandes villes offrant davantage de moyens de transport alternatifs. Enfin, n’importe où en Belgique, on se retrouve hélas coincé dans un embouteillage. Autrefois, on roulait sans problème à travers des villes comme Alost ou Louvain, mais le réseau routier est tellement saturé aujourd’hui qu’il ne reste que peu d’endroits désengorgés. Nous sommes d’ailleurs disposés à passer plus de temps dans les transports en commun en échange d’un gain de temps pour le travail ou les loisirs. Malheureusement, les pouvoirs publics ne s’intéressent que trop peu aux voyageurs d’affaires. »
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DOSSIER
CONDUCTEUR
Thehuman factor
P
ieds lourds ou pilotes éco assidus ? La différence est colossale pour les responsables de flottes. Dans ce dossier, nous cartographions quelques thématiques sensibles comme la sécurité, les assurances et les formations à la conduite. Mais nous débutons avec un article concernant les applications dédiées aux conducteurs. Qu’en ressort-il ? Il y a encore du boulot pour le digital store !
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DOSSIER
CONDUCTEUR
APPLICATIONS
Winner ou loser ? L
’Internet mobile est en plein essor et les conducteurs comptent sur un service à la minute lorsqu’il s’agit de leur voiture de société. Comment les sociétés de leasing réagissent-elles face à cette situation ? Nous avons examiné le marché numérique et téléchargé une foule d’applications pour conducteurs sur nos téléphones mobiles. Nous avons délibérément laissé de côté les sociétés de leasing qui n’ont pas développé une véritable application, mais seulement un site Web mobile. Histoire de comparer ce qui est comparable. Philip De PAEPE • philip.depaepe@activemail.be
Le PC traditionnel n’a plus la cote depuis longtemps, mais même les ordinateurs portables super tendance doivent laisser de plus en plus de place aux tablettes, phablettes et autres smartphones. Plusieurs sociétés de leasing réagissent bien entendu à cette situation en développant une application pour conducteurs. Nous avons scruté le marché des applications et les avons évaluées en termes de convivialité et de qualité des informations. La disponibilité des systèmes d’exploitation Android et iOS (Apple) a également été prise en compte. Ils détiennent ensemble une part de marché de 96 %... et c’est la raison pour laquelle la disponibilité pour BlackBerry et Windows Phone n’a pas été retenue comme critère.
KBC Autolease Assistance
Arval Mobile+
Cette application vous met directement en communication avec la centrale d’assistance de VAB en cas de panne ou d’accident. Vous encodez vos données personnelles ainsi que celles de votre véhicule lors de l’installation de l’application et la centrale dispose d’emblée de tous les renseignements nécessaires dès que vous la contactez via l’application. Pratique, mais vous bénéficiez du même service si vous téléchargez l’application de VAB. Nous regrettons que KBC Autolease limite son application pour conducteurs à la partie assistance. La société de leasing est actuellement en train de peaufiner son KBC Autolease Online. Nous ne sommes pas encore en mesure de dire si cette plateforme fonctionnera sur les téléphones mobiles.
Arval Mobile+ est une application pour conducteurs qui fait partie d’Arval Smart Experience. Cet ensemble d’outils innovants et interactifs a été spécialement conçu pour soutenir les relations actuelles client-conducteur. Il mise sur les médias sociaux, les applications mobiles et les outils en ligne. Arval Mobile+ donne accès aux informations les plus importantes concernant la voiture de leasing. Exemples : « Mon véhicule » (kilométrage, informations contractuelles détaillées, consommation de carburant,...) ; « Communication » (messages envoyés par Arval, statistiques, amendes,...) ; « Arval service partners » ; « Appeler ma personne de contact » (account manager), etc. Aussi étonnant que cela puisse paraître, l’application n’est pas disponible dans Google Play (Android) ni dans l’App Store d’Apple. Vous trouverez heureusement un code QR sur le site Web d’Arval qui vous dirigera immédiatement vers l’application.
KBC AUTOLEASE ASSISTANCE
Système d’exploitation : 10/10 (Apple iOS et Android) Convivialité : 8/10 Pertinence des informations : 5/10 (application limitée à l’assistance)
Score total : 7,6/10
ARVAL MOBILE+
Système d’exploitation : 6/10 (Apple iOS et Android mais uniquement accessible grâce à un code QR sur le site Web) Convivialité : 7/10 Pertinence des informations : 8/10
Score total : 7/10
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AlphaGuide
Application J&T Autolease Drivers
Application LeasePlan
En Belgique, l’application d’Alphabet n’est actuellement disponible que pour IOS d’Apple. C’est dommage car Android est le leader avec une part de marché de 80 %. Indépendamment de tout cela, il s’agit d’une application pratique qui met le conducteur sur la bonne voie avec quelques swipes. En cas de panne ou de vol, la police, la compagnie d’assurances ou le service de dépannage sont joignables en un seul clic. À la suite d’un accident, le conducteur peut remplir directement le constat sur son smartphone et joindre des photos. La fonction de recherche « Rechercher un partenaire sur la carte » aide notamment le conducteur à trouver les centrales de pneus, les stations-services ou les garages situés à proximité. Votre iPhone ou votre iPad peut même servir de GPS pour vous guider vers l’un de nos partenaires. Lorsque votre véhicule arrive en fin de contrat, AlphaGuide vous accompagne, étape par étape. Découvrez aussi les autres services d’Alphabet, comme le Short Term Rental ou la possibilité d’inclure un vélo (électrique) dans le contrat de leasing de votre voiture. Selon nous, il manque un bouton qui indique la consommation de carburant ou pour le moins l’utilisation de la carte carburant.
Une société de leasing de moindre envergure comme J&T Autolease a pris la peine de développer une application pour conducteurs alors que quelques grands acteurs ne l’ont pas encore fait. Cette application est un outil numérique qui accompagne le conducteur dans quasi toutes les situations difficiles qui peuvent se produire avec une voiture de leasing : les personnes à contacter en cas d’accident, de bris de glace, de réparation, d’usure ou de crevaison des pneus, de perte de la carte carburant, etc. Les concepteurs de l’application se sont mis dans la peau du conducteur. Son interface est intuitive et logique. L’application apporte d’emblée une réponse à de nombreuses questions ou indique au conducteur ce qu’il doit faire (contacter la police ou non, mettre le gilet de sécurité, etc.). Les contacts sont préprogrammés pour que le conducteur n’ait plus qu’à appuyer sur le bouton « téléphoner » ou « envoyer un e-mail ». Par ailleurs, les adresses des contacts sont reliées au système de navigation du smartphone, ce qui évite au conducteur de devoir les introduire. Il existe en outre d’autres fonctions qui apportent des informations sur la car policy (droits et obligations), etc. Même pour les amendes (jamais agréables n’est-ce pas ?), vous savez tout de suite à quoi vous attendre, car l’application dispose d’un module de calcul du montant à payer et vous indique comment vous en acquitter. Ce qu’il manque, ce sont les informations relatives à la consommation et/ou à la carte carburant.
L’application de LeasePlan n’est actuellement disponible que pour iOS d’Apple parce qu’il ressort des statistiques de LeasePlan que 75 à 80 % des visites sur le site Web mobile se font via un appareil iOS. Cependant, LeasePlan travaille au développement d’une multiplateforme pour Android, Windows Phone et BlackBerry. Cette application est avant tout un livret numérique de contacts pour le dépannage, l’entretien, le montage des pneus, etc. Il ne s’agit donc pas d’un véritable outil pour contrôler le comportement au volant et/ou la consommation de carburant. Nous attendions plus d’un grand acteur comme LeasePlan. Qu’en pensez-vous ? L’application a prévu un bouton pour vous permettre de laisser vos commentaires !
ALPHAGUIDE
Système d’exploitation : 5/10 (Apple iOS) Convivialité : 8/10 Pertinence des informations : 8/10
Score total : 7/10
APPLICATION J&T AUTOLEASE DRIVERS Système d’exploitation : 10/10 (Apple iOS et Android) Convivialité : 8/10 Pertinence des informations : 7/10
Score total : 8,3/10
APPLICATION LEASEPLAN
Système d’exploitation : 5/10 (enkel Apple iOS) Convivialité : 8/10 Pertinence des informations : 6/10
Score total : 6,3/10
CONCLUSION Bien que quelques-unes de ces applications soient honorables, il apparaît clairement que les applications pour conducteurs ne sont pas la priorité première des sociétés de leasing. Certaines n’en ont tout simplement pas. Il y a donc encore du pain sur la planche, surtout en comparaison de la kyrielle d’outils et d’applications destinés aux gestionnaires de flottes.
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DOSSIER
CONDUCTEUR
SÉCURITÉ
V
ous le connaissez certainement aussi, ce conducteur qui ralentit soudainement ou qui zigzague sans raison. Lorsque vous le dépassez, vous remarquez souvent qu’il est multitâche et fier de l’être... avec son smartphone pour complice. Le dernier MobilityMonitor de LeasePlan confirme cette situation et d’autres tendances.
Multitâche au volant
PHILIP DE PAEPE • philip.depaepe@activemail.be
Via son MobilityMonitor, qui est basé sur une enquête menée à grande échelle par TNS auprès de 3377 conducteurs de voitures de leasing, LeasePlan sonde régulièrement les tendances dans le secteur des voitures de société. La dernière enquête a surtout examiné la sécurité des conducteurs et a fourni des résultats qui ne sont pas vraiment étonnants... mais qui n’en sont pas moins alarmants. LeasePlan remarque un intérêt croissant des gestionnaires de flotte pour des sujets liés au conducteur individuel, comme la sécurité et le comportement au volant. « Nous devons inciter les conducteurs à modifier leur comportement pour répondre aux différents objectifs en matière de sécurité, mais aussi de contrôle des coûts et d’émissions de CO2, » déclare Nathalie de Vries, Senior Consultant chez LeasePlan. En Belgique, 43,1 % des conducteurs disent recevoir de leur employeur des informations relatives à une conduite sûre (sous la forme d’ateliers ou d’e-mails avec trucs & astuces). Un chiffre positif, certes, mais la plupart font la sourde oreille... 80 % DES BELGES UTILISENT LEUR SMARTPHONE AU VOLANT Les amendes et autres conséquences du téléphone au volant ne doivent pas être négligées. L’utilisation du téléphone au volant est une infraction du deuxième
84%
degré qui coûtera une amende de 110 euros minimum et un retrait éventuel du permis de conduire par le juge de police. Cela ne dissuade manifestement pas la majorité des conducteurs car 84 % des conducteurs interrogés avouent être multitâches en conduisant. L’activité numéro un consiste à passer des coups de fil (73 %), suivie par boire (42 %) et manger (37 %). En Belgique, un quart (27 %) des répondants disent même envoyer des SMS ou consulter les médias sociaux au volant. SOURCES D’ÉNERVEMENT Les conducteurs de voitures de leasing ont également été interrogés sur d’autres sujets relatifs à un comportement au volant sûr. D’après le LeasePlan MobilityMonitor, le comportement le plus agaçant sur la route est le talonnage (24 %), suivi par rouler trop lentement (20 %) et couper la route (17 %). En Belgique, ce sont
des conducteurs interrogés avouent être « multitâches » en conduisant.
étonnamment les jeunes conducteurs qui adoptent le comportement le plus agaçant dans la circulation. Ainsi 78 % des 18-34 ans affirment s’adonner de temps à autre au talonnage et 76 % reconnaissent rouler souvent trop vite. Enfin, l’élément le plus inquiétant est que pas moins de 73 % d’entre eux admettent couper occasionnellement la route à d’autres véhicules. Tant LeasePlan (avec son SafePlan) que les autres sociétés de leasing prennent néanmoins des initiatives qui visent à sensibiliser davantage les conducteurs sur un comportement au volant sûr et responsable. Mais vu les statistiques, il y a encore du pain sur la planche...
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DOSSIER
CONDUCTEUR
ASSURANCES
Des
inégalités
de traitement inévitables ? I
maginez : vous avez opté, en tant qu’entreprise, pour le leasing full opérationnel incluant une assurance et vous collaborez avec plus d’une société de leasing. Quid en cas d’indemnisation de vos conducteurs victimes d’un accident avec des lésions corporelles ? PHILIP DE PAEPE • philip.depaepe@activemail.be
ADD, courtier en assurances indépendant, s’est également posé la question. L’assureur a mené une enquête auprès des 140 gestionnaires de flotte présents lors de la dernière édition du XPOfleet Management Day. Ensemble, ils représentent 67 000 voitures de société sur le marché belge des voitures particulières dans les entreprises, soit 22 % du marché belge des voitures de société. Quatre-vingt-quatre pour cent des personnes interrogées ont indiqué que le traitement égal de leurs conducteurs était une priorité et 43 % ont déclaré qu’ils prenaient leur parc automobile en
16%
des responsables de flotte déclarent n’avoir aucune idée des assurances figurant dans la car policy. »
leasing auprès de plusieurs sociétés de leasing. Étant donné que les conditions des assurances ne sont jamais parfaitement identiques, seule une entreprise sur trois octroie à tous les conducteurs de voitures de société une indemnité équivalente en cas d’accident avec lésions corporelles.
négocier de meilleures conditions avec les compagnies d’assurances que les propriétaires de flotte, d’autant plus pour les flottes de plus petite taille. En effet, le but n’est évidemment pas de décomposer les contrats pour obtenir en fin de compte des primes plus élevées et/ou des indemnités plus faibles.
ADD en conclut que les entreprises qui prennent leurs voitures en leasing chez différentes sociétés de leasing créent automatiquement des inégalités de traitement entre leurs conducteurs et... qu’il existe une seule bonne solution à ce problème : retirer toutes les assurances du contrat de leasing et les confier à un seul assureur. Une conclusion qui – vu la source – était un peu prévisible. Aborder le problème avec vos différents partenaires de leasing est sans doute aussi une option possible. N’oublions pas que les sociétés de leasing peuvent souvent
MANQUE DE TRANSPARENCE Un deuxième point important qui ressort de l’enquête d’ADD est que les entreprises ne communiquent pas en toute transparence à propos des garanties dont bénéficient précisément leurs conducteurs. Seuls 36 % des gestionnaires de flotte indiquent mentionner clairement dans la car policy de quelles assurances bénéficient leurs conducteurs. Quarante-huit pour cent déclarent que leurs conducteurs ne retrouvent nullement dans la car policy la protection que leur employeur leur offre. Seize pour cent déclarent même n’avoir aucune idée des assurances figurant dans la car policy. Ce sont des chiffres inquiétants car la gestion des sinistres et surtout l’indemnisation correcte des travailleurs victimes d’un accident sont loin d’être des détails dans une bonne gestion de flotte.
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DOSSIER
CONDUCTEUR
Zen
FORMATION À LA CONDUITE
Q
uand on aborde les formations à la conduite, les réticences sont toujours nombreuses. « C’est vraiment nécessaire? » ou encore « Ca fait x années que je conduis, je sais ce que j’ai à faire ». Et pourtant, nous avons toujours quelque chose à apprendre, avec l’influence positive que cela peut avoir sur la sécurité, l’environnement et la consommation. RealDolmen en a fait l’expérience, en investissant dans la formation en partenariat avec DrivOlution. Et ça porte déjà ses fruits.
au volant
PHILIP DE PAEPE • philip.depaepe@activemail.be
RealDolmen est une entreprise IT et System Integrator. En clair, elle aide d’autres entreprises à combler leurs besoins en ICT. Ses activités vont de l’analyse des besoins en ICT à la livraison de hardware, en passant par le développement d’applications, la livraison de projets complets et la formation des collaborateurs de leurs clients. Les employés de RealDolmen travaillent donc principalement en déplacement chez le client, et cela représente une impressionnante flotte de 1.200 voitures. « Mais chez nous, la mobilité va au-delà des voitures de société », explique Marc De Keersmaecker, Directeur Général. «
Marc De Keersmaeker: « J’ai trouvé la formation si agréable que j’en ai laissé mon Coyote dans le tiroir. Maintenant, je roule au cruise control, et moins vite. »
Nos collaborateurs doivent se déplacer chez les clients et en Belgique, c’est un problème. Notre politique de flotte est assez ouverte, nos collaborateurs peuvent par exemple se rendre chez le client en train, s’ils préfèrent. Libre à eux de choisir le mode de déplacement qui leur convient le mieux. Financièrement, ça ne fait pas une grande différence et par ailleurs, le train est plus sûr. » SAFETY FIRST La sécurité a justement été la motivation première qui a poussé RealDolmen à démarrer un programme de formation avec DrivOlution. « Mais l’économie en était une autre », poursuit Marc De Keersmaeker. « Il ne faut pas nous voiler la face: nous consommons 2 millions de litres de carburant par an. Une économie de 10%, à cette échelle, ce n’est pas négligeable. Et puis je trouve aussi qu’une entreprise a le devoir de faire des choses qui ont une influence sur la société. En tant que RealDolmen, nous devons prendre nos responsabilités et rendre quelque chose à la collectivité. C’est ce que nous faisons avec ce projet, en favorisant la sécurité sur la route et en réduisant nos émissions de CO2. Notre projet ‘Close The Gap’ joue d’ailleurs aussi un rôle, dans cette optique.
« Soyez transparent quant à vos objectifs. Nous l’avons fait pour la sécurité et pour l’intérêt sociétal, mais aussi pour réduire les coûts. » MARC DE KEERSMAECKER
Avec ce projet, nous faisons en sorte que le hardware dont nos clients se débarrassent soit nettoyé avant de partir en Afrique pour vivre une seconde vie. Nous formons même les gens à cette tâche à nos frais. » SUR BASE VOLONTAIRE RealDolmen a lancé son projet de conduite plus sûre et plus économique par phases. Marc De Keersmaeker: « Nous avons commencé par revoir et peaufiner notre carpolicy, ce qui était devenu nécessaire suite à l’intégration de différentes entreprises au sein de RealDolmen. Après cela, nous avons pu nous lancer dans l’intégralité du programme: formation, suivi des données, feedback aux conducteurs et sensibilisation. Les formations étaient données à ceux qui se portaient volon-
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DOSSIER
CONDUCTEUR
Chez RealDolmen, on n’a aujourd’hui plus le moindre doute en la matière. Après neuf mois d’expérience, le nombre d’amendes a baissé de 20%, les sinistres de 11% et la consommation de 6%.
taires, mais bien sûr nous voulions le plus de participants possible. Nous avons donc commencé par stimuler le volontariat par un avantage financier. Les volontaires profitaient d’une réduction de franchise en cas de sinistre. La démarche est d’ailleurs intégrée à notre nouvelle carpolicy. Ensuite, nous avons fourni des informations à tous nos collaborateurs concernant leur comportement routier,
CRÉER UNE COMMUNAUTÉ A ceux qui envisagent d’engager leur entreprise dans une formation à la conduite, Marc De Keersmaeker donne deux conseils : « Premièrement, communiquez vos objectifs en toute transparence. L’hypocrisie n’apporte rien de bon. Bien sûr nous l’avons fait pour la sécurité et pour l’intérêt sociétal, mais aussi pour réduire les coûts. Communiquer ouvertement à ce sujet est primordial. Deuxièmement, prenez votre temps. Recherchez des ambassadeurs et des supporters du projet, cherchez du soutient avant de commencer. Puis une fois que vous vous lancez, construisez les choses étape par étape. De cette manière, le projet évoluera positivement et prendra vie au sein de votre organisation. Nous sommes une entreprise IT et chez nous, une communauté s’est rapidement créée autour du projet via les médias sociaux. »
La flotte de RealDolmen consomme annuellement 2 millions de litres de carburant. Une économie de 6% représente donc une économie substantielle.
en leur donnant du feedback sur base de leurs accidents, de leur consommation, de leurs amendes… Les infos sont fournies mensuellement par e-mail. Puis nous avons ajouté la consommation de référence, qui sert de point de comparaison. Est-ce que je me débrouille bien ou est-ce que je pourrais faire mieux, comparé à des collègues présentant les mêmes caractéristiques? Le point de comparaison ne se base évidemment pas sur les normes constructeurs impossibles à atteindre, mais sur les données de collègues qui parcourent le même nombre de kilomètre et disposent d’une voiture de même catégorie. Quelques 30% de nos conducteurs se situent déjà au niveau de cette norme, voire en-dessous. Aujourd’hui, nous réfléchissons à la possibilité d’aller plus loin. Nous tenons vraiment à ce que cette histoire se poursuive, en y ajoutant peut-être du fun et un certain esprit de compétition. Nous nous sommes engagés dans un programme de longue haleine pour que les résultats soient meilleurs encore… » EN CHIFFRES En ce qui concerne les formations à la conduite, on se demande souvent si les gains en termes de sécurité, d’économie et d’écologie sont chiffrables. Chez RealDolmen, on n’a aujourd’hui plus le moindre doute en la matière. Marc De Keersmaeker: « C’est sûr et certain. Après neuf mois d’expérience, le nombre d’amendes a baissé de 20%, les sinistres de 11% et la consommation de 6%. Et ce alors que seulement 250 personnes
ont suivi la formation. La baisse de la consommation est évidemment aussi liée au renouvellement du parc automobile, mais quand-même. C’est surtout dans le domaine des amendes que c’est spectaculaire, surtout quand on se rappelle que la plupart des accidents graves sont, en Belgique, liés à la vitesse. Nous sommes donc sur la bonne voie. » Marc De Keersmaeker était d’ailleurs luimême en première ligne lors des inscriptions au programme. « Oui, bien sûr! Dès le début j’ai décidé de ‘tester’ la direction en premier. J’étais donc parmi les premiers à suivre la formation. Mon instructeur m’a dit: « Vous conduisez déjà assez bien, mais vous devriez commencer à utiliser le cruise control autant que possible, et conduire moins vite. » J’ai trouvé la formation si agréable que j’en ai laissé mon Coyote dans le tiroir. Résultat: je ne perds absolument pas de temps et ma conduite est à la fois plus sûre et plus décontractée. Et je consomme 10% de moins. En fait, je trouve l’exercice vraiment fun! » CONCLUSION Lorsque Marc De Keersmaeker regarde en arrière, il ne voit dans cette expérience que du positif: « Je dois être honnête, même si j’étais un défenseur du projet pour des raisons sociales et professionnelles, j’étais un peu sceptique au début. Envoyer 1.200 personnes en formation, ça coûte de l’argent et du temps. Mais aujourd’hui, je ne peux que le conseiller à tout le monde! Il n’y a aucun doute, ça vaut le coup, les résultats sont là, tant pour moi-même que pour l’entreprise. »
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RESEARCH
DISTRIBUTION
Pas de « palais », mais du service
S
i vous tenez toujours, aujourd’hui, à être concessionnaire et distribuer une marque, vous devez savoir que les investissements sont conséquents. Résultat : des show-rooms impressionnants et des méga-concessions. Mais est-ce cela que demande le client ? Pas vraiment, comme le montre une étude de marché de l’organisation d’enquête spécialisée ICDP. Le client veut avant tout un service impeccable… et un concessionnaire situé à proximité. PHILIP DE PAEPE • philip.depaepe@activemail.be
Il est désormais de notoriété publique que le show-room d’une concession n’est plus, et depuis longtemps déjà, la première étape dans la quête d’une nouvelle voiture. Le consommateur actuel trouve sur Internet une source quasi inépuisable d’informations et prend sa décision d’achat sur cette base. Bien sûr, il se rend toujours chez le concessionnaire, mais alors uniquement dans le but d’obtenir le meilleur prix pour la voiture qu’il a déjà décidé d’acheter. Au cours du processus d’achat, nous effectuons 1,5 à 2,4 visites dans une concession. Ce qui n’est rien par rapport à la pratique d’il y a 10 à 15 ans, lorsque nous nous rendions, plein d’attente et d’indécision, dans une série de concessions pour trouver des informations. C’est pourquoi il est un peu contradictoire de voir surgir de plus en plus de « palais » censés déclencher la fièvre acheteuse du consommateur automobile. Un phénomène qui va de pair avec l’expansion du secteur. Les concessionnaires modestes et locaux disparaissent car ‘non viables économiquement’. Bienvenue dans la méga-concession. LE CLIENT ROI ? L’étude d’ICDP montre que ces tendances ne tiennent pas vraiment compte de l’attente du client. Car ce dernier veut avant tout un concessionnaire qui se situe à 30 minutes de route au maximum de son domicile. Et il n’est pas non plus sensible aux méga-concessions ni aux show-rooms ultra chics. Que la voiture de ses rêves trône dans un décor somptueux
ou pas… c’est moins pertinent, pour la simple raison que le client est déjà ‘prêt à acheter’ lorsqu’il entre dans une concession. En revanche, ce que le client veut, ce sont des professionnels compétents qui démontrent une connaissance poussée du produit. Mais ce qui compte le plus en termes d’attentes, c’est le service après-vente. Un grand pourcentage des personnes interrogées donnent d’ailleurs la préférence à une concession plus modeste, mais avec une approche personnalisée. NOUVEAUX CANAUX Bien que la plupart des personnes interrogées prennent leur décision d’achat via Internet, ils continuent à aller chez le concessionnaire pour l’achat proprement dit. Plusieurs explications à cela : expérimenter en direct le touch and feel du véhicule, organiser un test, obtenir une réduction, etc. Dans ce contexte, il
Un service impeccable séduit davantage le consommateur qu’un show-room impressionnant.
est toutefois étonnant qu’un tiers des personnes interrogées signalent acheter une voiture purement en ligne. Moins de 20 % voient un avenir pour le commercial qui viendrait vendre une voiture à domicile ou au boulot. Last but not least : alors que nous ne sommes pas vraiment sensibles aux méga-concessions d’une marque déterminée, 40 % des personnes sondées iraient bien dans un méga établissement multimarque pour acheter une voiture.
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RESEARCH SEMINAR
LES DÉGÂTS
Un serpent à mille têtes L
e 26 mai dernier, le magazine FLEET a organisé en collaboration avec Dragintra un séminaire sur la gestion des dégâts. Six orateurs ont donné leur avis sur le sujet sous divers angles. Certains participants ont fait de grandes découvertes. Vous trouverez ici un aperçu des sessions d’information, que nous ne manquerons pas d’approfondir dans les prochains numéros de FLEET. PHILIP DE PAEPE • philip.depaepe@activemail.be
Le premier orateur était Ivo Van Aken de l’IBSR, qui mène régulièrement des études sur la sécurité routière. Ces études observent également des catégories professionnelles spécifiques, dont les conducteurs de voitures de société et les navetteurs qui roulent avec leur propre voiture. Presque 10 % des accidents du travail ont lieu sur le trajet domicile-travail, soit un chiffre alarmant. Mais le fait que le risque d’être impliqué dans un accident est jusqu’à 50 % plus élevé pour les conducteurs de voitures de société est encore plus inquiétant. Nicolas Mulders d’ARC a donné un exposé sur l’évaluation du style de conduite. Oui, il s’agit de boîtes noires qui assurent le suivi en temps réel du comportement au volant du conducteur. Et oui encore, c’est un sujet délicat, surtout dans les entreprises avec une représentation syndicale. Mais il faut bien admettre que ces boîtes réduisent tant la consommation de carburant que le nombre d’accidents. Par ailleurs, les systèmes sont équipés d’un « bouton privé » qui rend la localisation impossible. Le monde politique était également représenté. Hans Mariën, le chef de cabinet du ministre Ben Weyts, a commenté la politique sur la sécurité routière flamande. Le chef de cabinet a indiqué
que le nombre de décès de la circulation en Flandre reste au-dessus de la moyenne européenne. L’objectif du ministre est de passer de 400 morts sur la route en 2014 à 200 en 2020. À cet effet, il veut mettre en place une foule de mesures, qui vont des travaux d’infrastructures à la sensibilisation en passant par la répression et la formation continue incluant même un permis à points. Evelyn Segers de Deloitte a présenté à son tour un cas pratique intéressant sur le passage de stop-loss à self-insurance. La société de consultance a ensuite donné un aperçu de sa car policy et de l’importance de la gestion des dégâts en son sein. Deloitte pratique une politique de récompense, combinée à une approche stricte pour ceux qui vont trop loin. La compagnie d’assurances Baloise, représentée par Jan Van Baekel, a notamment abordé l’évaluation des risques de la flotte, les facteurs influençant la fixation des primes et les éléments indispensables des statistiques en matière de dégâts.
Six orateurs ont donné leur avis sur le sujet sous divers angles.
Qu’avons-nous appris? La fréquence des dégâts est un paramètre bien plus important qu’un seul sinistre entraînant des coûts élevés par exemple. Ce dernier peut être dû à la malchance, tandis qu’une fréquence élevée indique une tendance. Johan Baele de Drivex a conclu l’après-midi avec un exposé captivant sur les dégâts en fin de contrat et les tarifs très différents des compagnies d’assurances. L’éventail des prix pratiqués pour des dégâts parfaitement identiques a été révélateur pour de nombreux propriétaires de flotte. Drivex utilise une approche uniforme des dégâts, prouvant ainsi que les assureurs ne sont pas tous identiques. Un poste qui peut permettre de faire des économies !
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TEST
M
ême s’il conserve le nom de la lignée de modèles qui a vu le jour en 1984, le nouvel Espace fait table rase du passé. De monovolume, il passe à crossover, avec la lourde tâche de repositionner Renault dans le segment premium. FRÉDÉRIC DE BACKER • frederic.debacker@activemail.be
Lourde tâche, en effet, pour le nouvel Espace, que de servir de porte-drapeau à la marque en réintégrant le segment premium. Nombreux sont les modèles au losange à s’y être cassé les dents, à commencer par Vel Satis en 2002 et Avantime un an plus tôt. D’ailleurs, les responsables marketing de Renault ne prononcent jamais le mot « premium » lorsqu’il s’agit d’évoquer l’Espace, même s’ils le distillent généreusement entre les lignes. MÉLANGE DES GENRES Pour réaliser son opération séduction, le nouvel Espace a donné un grand coup de pied dans la fourmillère. S’il affiche exactement les mêmes dimensions que l’ancien Grand Espace, il est plus bas de 8 cm et sa garde au sol grimpe de 4 cm. Du coup, la ligne n’a plus rien à voir avec celle d’un monovolume. Fuyante, elle évoque l’univers des crossovers, ou même des SUV. Ce mélange des genres se retrouve d’ailleurs dans l’habitacle avec, à l’avant deux places
RENAULT ESPACE
Repartir d’une
feuille blanche séparées par une énorme console centrale surmontée de la tablette tactile R-Link. Les dimensions des vitres latérales sont largement revues à la baisse, et les espaces de rangement plutôt réduits pour un véhicule de cette taille. Par contre, les sièges arrière séparés sont toujours typés monospace, et la modularité bien pensée permet d’obtenir facilement un plancher plat. En option, il est possible d’embarquer 7 personnes, à condition de ne pas installer les adultes en 3e rangée, en raison notamment d’une garde au toit insuffisante. DOWNSIZING, MON AMOUR Sous son capot, le nouvel Espace peut accueillir deux moteurs de 1,6 L. le premier est un diesel disponible en 130 et 160 ch, le second carbure à l’essence et développe 200 ch. Nous n’avons pu essayer que les versions les plus puissantes, couplées à la boîte robotisée à double embrayage, et reposant sur le châssis 4Control à roues arrière directrices et suspension pilotée. Mal-
gré leur faible cylindrée, ces deux blocs se montrent parfaitement à la hauteur, que ce soit en matière d’agrément, de consommation ou d’insonorisation. On ne peut malheureusement pas en dire autant du châssis actif, dont les pompages omniprésents gâchent fortement le plaisir de conduite. Reste à voir ce qu’il en est avec les suspensions « traditionnelles »... Nettement mieux équipé que son prédécesseur, le nouvel Espace est à peine plus cher : 34.500 euros pour le dCi 130, qui ne consomme en moyenne que 4,4 l/100 km (116 g de CO2/km).
PLUS
Positionnement inédit Insonorisation Etonnants « petits » moteurs Rapport prix/prestations/équipements Modularité MOINS
Amortissement piloté à revoir Détails de finition GPS peu précis Espaces de rangements insuffisants
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LONG TERM TEST
NISSAN PULSAR 1.5 DCI
De l’espace à revendre L
’été qui arrive veut dire qu’il est temps pour nous de refermer définitivement la portière de la Nissan Pulsar. Six mois durant, nous avons pu essayer cette nouveauté très attendue, et voici nos conclusions. HANS VANDEN DRIESSCHE • hans.vandendriessche@activemail.be
Quiconque a pu un jour essayer cette voiture du segment C vous le confirmera: la Nissan Pulsar est un miracle d’espace intérieur. Et c’est d’ailleurs la qualité majeure que peut mettre en avant la Japonaise. Non seulement la garde au toit est plus que suffisante, mais en plus l’espace aux jambes des places arrière est tout bonnement phénoménal. La Pulsar doit cette caractéristique à sa longueur de presque 4,4 mètres, ce qui fait d’elle la plus grande de sa catégorie. Le coffre aussi, avec 385 litres, est assez généreux pour un weekend à la mer en famille. On lui reprochera juste son seuil de chargement un peu trop haut, et une différence de niveau gênante lorsque la banquette 40/60 est rabattue. DIESEL DISCRET Sous le capot de notre modèle de test, nous disposions de la version la plus récente du 1.5 dCi 110 ch. Ce bloc diesel 4 cylindres d’origine Renault, aussi souple que discret, fait déjà fureur dans les Qashqai, Juke et Note et offre à ces voitures des niveaux de consommation très satisfaisants. Après six mois passés à manger
Non seulement la garde au toit est plus que suffisante, mais en plus, l’espace aux jambes à l’arrière est tout bonnement phénoménal.
du kilomètres, principalement en ville, nous avons relevé une moyenne de 5,7 l/100 km. Un joli chiffre, mais d’un petit 2 litres supérieur à celui annoncé par Nissan. A noter aussi que grâce à ses émissions de CO2 de 94 g/km, la voiture est déductible à 90%. Le couple maxi étant disponible dès 1.750 t/min, il n’est pas nécessaire de beaucoup jouer du levier de vitesse, ce qui n’en rend la conduite que plus agréable. Lorsqu’on atteint le bon régime, la Pulsar prend vie et peut alors se montrer vraiment véloce. La voiture est assez énergique pour se faire une place dans le trafic quotidien mais cela étant, les sensations fortes ne sont pas au cahier des charges. Si c’est ce que vous cherchez, éviter ce gentil diesel, d’autant que durant notre essai, les passages de rapport n’étaient pas toujours d’une fluidité exemplaire. Pour les conducteurs plus sportifs donc, les moteurs essence sont plus recommandables, notamment le 1.6 DIG-T de 190 ch, aussi disponible en 115 ch. SAFETY SHIELD Tous comme ses sœurs de gamme, la Pulsar affiche une finition intérieure plutôt
rationnelle. Chaque bouton de commande est parfaitement à sa place, l’utilisation est pratique et intuitive et les espaces de rangement ne manquent pas. L’écran tactile par contre est à notre avis un peu trop petit. La connexion Bluetooth marche à merveille et, à partir du troisième niveau de finition, on dispose du tout nouveau système d’info-divertissement (communication, audio, GPS) NissanConnect. La sécurité n’est évidemment pas oubliée puisque comme d’autres modèles Nissan, la Pulsar est équipée de l’ensemble Nissan SafetyShield, qui comprend la surveillance d’angle mort, de changement involontaire de bande, la détection d’objets en mouvements et, pour vraiment faciliter les manœuvres de parking, la caméra 360°.
PLUS
Excellente habitabilité Equipement complet Souplesse du moteur MOINS
Avare en sensations Taille de l’écran tactile Commande de boîte
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Vous devez annuler un voyage ? Avec nous, vous n’aurez rien à payer. L’assurance annulation* pour les voyages professionnels et privés. Un voyage d’affaires à Londres ? Une escapade en Provence avec toute la famille ? Grâce à notre assurance annulation, vos employés sont couverts toute l’année, pour leurs voyages d’affaires comme pour leurs séjours privés. Ni vous, ni vos employés n’aurez à débourser le moindre euro en cas d’annulation ou d’interruption d’un voyage pour des raisons imprévues. Pratique et avantageux, pour vous comme pour vos employés. Et comme on dit en anglais : « it’s win-win ». Plus d’infos via tbs@touring.be ou au 02 286 34 97.
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TEST
SKODA SUPERB
Limousine à prix de citadine E
nfin, la Skoda Superb est séduisante ! Le design de la précédente génération, trop sobre, est rétrogradé au rang de mauvais souvenir. Les lignes tendues qui la parcourent, de la calandre au coffre, font oublier son encombrement et ses 4,86 mètres ! Seule ombre au tableau, son style général dissimule difficilement son appartenance au même groupe qu’Audi et VW. JULIEN LIBIOUL • julien.libioul@activemail.be
CARGO DE NUIT Le tableau est moins folichon lorsque l’on s’installe derrière le volant. La finition est soignée, le design neutre et sobre et les matériaux d’une qualité acceptable. Malheureusement, le noir domine et le bel élan que propose le design extérieur n’a pas été répercuté jusque dans l’habitacle. Les dimensions intérieures sont colossales grâce à un empattement allongé de 8 cm ! Quatre adultes y voyageront sans jamais être exaspérés par l’espace accaparé par les autres. Par ailleurs, avec 625 litres et une vraie roue de secours, le coffre à hayon électrique dévoile une capacité de charge colossale. PLUS MALIN…TU MEURS Cette Superb ne déroge pas à la philosophie Simply Clever : raclette de dégivrage dans la trappe à essence, parapluies dans les portières avant, hayon arrière électrique, dispositifs d’arrimage pour le coffre, lampe de poche à LED, et supports pour tablette à l’arrière. Plus malin encore, le crochet de remorquage se verrouille et se déverrouille depuis une poignée située dans le coffre, sans même se salir les mains ! La climatisation est réglable sur trois zones, le système key-less et l’info-divertissement avec navigation intégrée fait partie de la panoplie. L’équipement électronique
n’est pas en reste. Du « pilotage automatique » pour embouteillage à la suspension pilotée en passant par l’autobloquant électronique, les feux intelligents, tout y est ou presque. La plateforme MQB permet à la Superb de proposer un large portefeuille de motorisations : outre 5 blocs essence, elle propose le 1.6 TDI de 120 chevaux ainsi que les 2.0 TDI de 150 et 190 chevaux. Skoda laisse le choix de boîtes manuelles à six rapports ou automatique DSG à 6 ou sept rapports, selon motorisation. La transmission intégrale est disponible à partir du milieu de gamme. LIMOUSINE OU BALLERINE ? Un peu sonore en version diesel, la Superb fait aisément face à l’exercice de la route. En particulier sans les deux versions 2.0 TDI. Nous n’avons malheureusement pas eu l’occasion de nous mettre le 1.6 sous la dent. Avec 120 chevaux sous le capot et 250 Nm de couple, il pourrait faire la grimace face aux 1.500 kilos de l’engin. Sa consommation de 3,7 l et ses émissions de CO2 de 103 g, voire 100 g en boîte auto, lui
offrent par contre un intérêt indéniable. Plutôt faite pour les longues distances et les voies larges que pour la circulation en ville, le châssis confortable et précis de la Superb séduit, même sur chaussée sinueuse. Trop souple en mode confort, sa suspension pilotée incite à utiliser un mode sport, qui loin d’être inconfortable, semble être à la fois le plus sûr et le plus équilibré. A l’heure où nous écrivons ces lignes, Skoda n’a pas encore arrêté le tarif de la vaste berline. On sait toutefois qu’elle débutera à 26.300 euros, soit beaucoup d’auto pour très peu d’euros…
PLUS
Tarif Ligne Comportement Espace Equipement Astuces MOINS
Blocs diesel sonores Habitacle triste
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TEST
OPEL KARL
Bien urbaine O
pel était déjà très urbaine avec l’Adam et la Corsa. Elle le sera encore davantage avec la Karl, l’entrée de gamme à prix « sacrifié ». GREGORY LIVIS • gregory.livis@activemail.be
9.950 euros : voilà le prix d’attaque de la remplaçante de l’Agila, la petite Karl, clin d’œil historique au fils aîné d’Adam von Opel, fondateur de la marque. Pour ce prix, vous aurez une voiture de 3,68 mètres de long (moins que l’Adam), avec cinq portes, cinq places assises, un coffre de 1.103 litres (sièges arrière rabattus) et des équipements de sécurité que l’on n’attend pas forcément dans une voiture de ce prix : ABS, anti-patinage Traction Control TCPlus, contrôle de trajectoire ESPPLus et aide au démarrage en côte Hill Start Assist. N’hésitez toutefois pas à ajouter 1.000 euros et à passer ainsi au deuxième niveau de finition (Enjoy) pour disposer de l’assistance électrique de la direction, du volant réglable en hauteur, de la radio, des vitres avant électriques, du régulateur de vitesse et du verrouillage central avec télécommande et du siège conducteur. Et attendez cet automne : il sera alors possible de commander le système multimédia IntelliLink
(via iPhone 5/6 ou téléphones Android) et l’Opel OnStar, le système d’assistance personnalisée, qui feront sans doute de la Karl la voiture la mieux connectée et la plus prévenante du segment. SANS TURBO N’attendez toutefois pas de la Karl qu’elle soit Lagerfeld. Oubliez le « sur mesure » tant vanté avec l’Adam. Avec la nouvelle venue, le Blitz joue au contraire la carte de la simplicité : dix couleurs, trois nouveaux de finition (Essentia, Enjoy et Cosmo) et un seul moteur : le trois cylindres 1.0 ECOTEC (essence) de 75 ch, celui-là même que l’on retrouve sur les Corsa et Adam, avec toutefois moins de vibrations et de bruit. Pour l’instant, Opel ne propose qu’une boîte manuelle à cinq rapports. Une proposition robotisée devrait venir enrichir l’offre. Equipée du pack optionnel ecoFLEX (composé d’éléments aérodynamiques), la Karl consomme 4,3 l/100 km, émettant ainsi 99 g/km de CO2. C’est du moins ce qu’annonce le dossier de presse. Lors de notre première mise en
main, nous avons mesuré un bon litre en plus au terme d’une conduite qui fut, disons, « moyennement souple »… L’absence de turbo (pourtant à la mode dans les développements récents de ce genre de petite cylindrée) se fait quand même ressentir dès que l’on s’éloigne un peu du terrain de jeu (les villes) de la voiture.
PLUS
Tarification intelligente Equipements de sécurité Confort global MIN
Souffle au cœur hors des villes
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FLEET2WHEELMOBILITY
TOURING MOTO EXPERIENCE 2015
L
es 20 et 21 mai derniers, Touring organisait pour la neuvième fois déjà sa Moto Experience annuelle. Cette formule de networking, toujours inégalée dans le secteur fleet belge, continue à remporter un franc succès. Pour cette édition 2015, une trentaine de décideurs du secteur automobile et fleet belge ont à nouveau répondu à l’appel pour prendre part à cet évènement unique sur deux roues. Le rendez-vous était fixé dans le village pittoresque de Heudicourt-sousles-Côtes, sur un site magnifique dans la région de Metz. DOMINIC WILLEMS
Trois groupes de motards sont partis de Zellik, Wavre et Louvain en direction de la campagne française. Un roadbook d’un peu plus de 300 km à travers de sublimes routes sinueuses les a emmenés dans un tout petit village français, à deux pas du circuit François Maillet, à Chambley. C’est déjà la deuxième fois que Touring se rend sur cette piste relativement inconnue, mais superbe, qui se prête particulièrement bien à un stage de sécurité instructif à moto. Yves Boone, Manager B2B chez Touring, explique : « Nous connaissons déjà bien Chambley, mais les réactions de nos invités après la dernière édition étaient tellement positives que nous avons décidé d’y retourner. L’hôtel convivial et accueillant ainsi que le stage de la matinée sur le circuit ont formé de nouveau le cadre idéal d’une journée de networking originale. Non seulement le circuit est parfait pour des stages de sécurité et un plaisir de pilotage pur, mais l’environnement et le charmant petit hôtel se prêtent totalement à un évènement B2B. »
deux roues
Le secteur fleet sur
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Peut-être bien l’événement le plus original du secteur fleet belge, la Touring MOTO Experience a attiré l’attention de la télévision spécialisée...
Au cœur de la Touring MOTO Experience, il y a toujours la formation continue à la conduite moto. Organisée sur un circuit, cette formation donne néanmoins la priorité absolue à la sécurité. Cette fois encore, la Stéphane Mertens Riding School et ses instructeurs ont partagé leur expertise. Les thèmes centraux ? Le comportement routier et la technique du regard, résumés en une série de conseils pratiques qui ont contribué au développement des compétences de pilotage des participants.
L’un des exercices proposés sur le Circuit François Maillet ensoleillé était très original cette année : un trajet en duo sur circuit… avec deux motos alignées l’une à côté de l’autre ! Étonnant, mais particulièrement instructif pour comprendre les différentes lignes de conduite.
Comme chaque année, les participants de la Touring MOTO Experience ont repris la route durant l’après-midi. Après un lunch léger, le groupe a quitté le circuit pour parcourir le roadbook de 350 km à destination de Hoeilaart. Un comité d’accueil d’une trentaine d’invités supplémentaires du secteur fleet attendait les motards pour passer une agréable soirée en compagnie des représentants des principales entreprises du secteur. L’expérience a démontré qu’un concept aussi simple que le motocyclisme peut servir de base à un évènement B2B très prisé. Après neuf, c’est dix… Les spéculations relatives à une dixième édition très spéciale de la Touring MOTO Experience vont bon train… Affaire à suivre, bien sûr.
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FISCALITY
LIMITATION DE LA DÉDUCTIBILITÉ FISCALE
la raison l’emporte ?
L
es garagistes et les concessionnaires mettent souvent à la disposition de leurs clients des voitures de remplacement qu’ils prennent eux-mêmes en location auprès d’un distributeur ou autre. Cependant, la déductibilité fiscale des frais de location supportés par les garagistes et les concessionnaires fait débat depuis un certain temps. Mais une jurisprudence récente semble diriger cette discussion dans la direction du contribuable. FRANK VANCAMP PARTNER KPMG • WILLEM VAN DEN DRIESSCHE SENIOR TAX ADVISER KPMG
En vertu de la loi fiscale, certains frais de voiture sont déductibles de manière limitée dans le cadre de l’impôt sur le revenu (en fonction des émissions de CO2 pour les sociétés). Le code fiscal prévoit une exception à ce principe, c’est-à-dire pour les véhicules qui sont donnés exclusivement en location à des tiers. Les frais de ces voitures ne sont donc pas soumis à la limite de la déductibilité. D’autre part, la loi prévoit explicitement que les véhicules qui appartiennent à des tiers restent cependant soumis à la limitation de la déductibilité. Dans plusieurs litiges, le fisc a déduit de ce texte que l’exception à la limitation de la déductibilité pour les frais de voiture ne peut être appliquée que par les garagistes et les concessionnaires dans la mesure où ils sont propriétaires des véhicules qui sont donnés exclusivement en location en tant que voitures de remplacement. Cette interprétation de la loi a
été confirmée par la Cour de cassation en 2012. Cependant, elle entraîne dans de nombreux cas une double imposition lorsque la limitation de déductibilité est appliquée dans le chef du garagiste ou du concessionnaire et, une fois encore, dans le chef de l’utilisateur final. UN NOUVEAU TOURNANT Un arrêt de la Cour constitutionnelle en 2013 a néanmoins donné un nouveau tournant à la discussion. La Cour a vu une discrimination dans l’application de la limitation de la déductibilité aux garagistes qui prennent en location des voitures pour les mettre en location, tandis que les garagistes qui mettent en location des véhicules dont ils sont propriétaires peuvent bénéficier d’une déduction complète des frais de ces voitures. Ce point de vue est également confirmé dans un arrêt de la Cour d’appel de Bruxelles du 11 mars 2015 qui indique
La déductibilité fiscale des frais de location supportés par les garagistes et concessionnaires fait débat depuis un certain temps. que les deux catégories doivent pouvoir bénéficier de la déduction fiscale totale des frais de voiture concernés. Pour pouvoir bénéficier de la déduction complète des frais de location des voitures de remplacement par exemple, il faut en d’autres termes que lesdites voitures de remplacement soient mises à la disposition des tiers exclusivement et à titre onéreux. Elles ne peuvent donc pas être utilisées à d’autres fins ou être mises à disposition gratuitement. La Cour d’appel signale en outre que la perception d’une compensation indirecte d’un distributeur principal ou dans le cadre de contrats de services est considérée comme « location ».
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