Passion Provence 5

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N°

5

Un magazine contemporain sur la Provence et ses secrets…

Le magazine incontournable pour votre séjour en Provence !

L'Isle-sur-la-Sorgue Venise en Provence

Lacoste Du marquis de Sade à Pierre Cardin

À proximité Montpellier la renversante

été 2011

30

bons plans pour l’été NATURE - CULTURE - GASTRONOMIE - DÉCORATION - BIEN-ÊTRE - HÔTELS - ART - IMMOBILIER

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passion provence édito

C’est l’été en Provence !

Tous les plaisirs simples sont réunis et même si pour vivre heureux, on prétend ici qu’il faut rester caché… chacun s’attelle à se montrer. Du dernier concert des Chorégies au vernissage d’une exposition, jusqu’au dîner chez l’hôte incontournable, les occasions ne manquent pas. Comment d’ailleurs une région de tradition encore rurale a-t-elle pu attirer une telle population cosmopolite, souvent urbaine ?

Certains y voient des allures de la divine Toscane ; d’autres y puisent l’inspiration dans ses couleurs allant du bleu au rouge, en passant par le vert, au gré des saisons ; ils ont encore remarqué la lumière incomparable d’une puissance contrastée dont on se cache aux heures de sieste ; la quiétude et la douceur d’une vie aux saveurs préservées. C’est une terre bénie des Dieux !

Passion Provence - Schleich

Une terre qui attire ceux dont la richesse est aussi intérieure, ceux qui ont parfois vécu dix vies malgré leur jeune âge, avant d’arriver ici. Ceux dont le quotidien est comblé de fantastique, ceux dont l’imagination et la créativité nous ont touchés. Ils incarnent la Provence d’aujourd’hui, se transmettent des savoirs ancestraux, animent une entreprise qu’ils se refusent à déraciner tout en exportant leurs talents… Passion Provence ne cessera jamais de vous les présenter.

Et si nous parlions à présent de vous ? Quel lecteur êtes-vous ? Où nous lisez-vous ?

Afin de mieux vous cerner et pour mieux vous répondre encore, écrivez-nous à : laurence@passionprovence.fr La toile intitulée « Passion Provence » et réalisée par l’artiste peintre Gérard Schleich est déjà réservée pour le 1000e d’entre vous !

Mais puisque nous sommes entre nous, il nous reste à vous souhaiter à tous, une agréable lecture !

Laurence Belvisi

Passion Provence est édité par Active s.a.

Researchpark 20 1731 Zellik Belgique Tél +32 (0)2 467 61 50 Fax +32 (0)2 467 61 62 info@activemail.be www.activeonline.be Régie France: ITO Laurence Belvisi laurence@passionprovence.fr

Régie Belgique: Effective Media Patrick Quatennens patrick@passionprovence.be www.effectivemedia.be

Active ne peut être tenu pour responsable d’éventuelles dénominations erronées ou fautes d’impression. L’utilisation d’articles, photographies ou illustrations, même partielle, est interdite, sauf sur autorisation écrite préalable de l’éditeur.

<<< Photo en couverture : © ........

LES ‘PASSIONNÉS’ dgàd, de haut en bas : Laurence Belvisi, Isabelle Vandiest, Kate Janssen, Stefanie Holvoet, Alain Vandersande Gregory Livis Philip De Paepe Patrick Quatennens Peter Meyskens Philippe Quatennens José Nicolas André Matthijssen

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Composition Philippe Quatennens - Laurence Belvisi Rédacteur en chef Alain Vandersande Rédaction Laurence Belvisi, Stefanie Holvoet, Gregory Livis, Philip De Paepe Coordination Kate Janssen / Traduction Isabelle Vandiest, Kate Janssen Art Director Peter Meyskens Photographie André Matthijssen, José Nicolas Imprimerie Drukkerij Daneels

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passion provence 34

Sommaire

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Infos 19 21 23 28

Les marchés Agenda estival L’actualité 30 secrets de la Provence

Culture 34 37

Soirées d’été de Gordes Balade en musique entre Ventoux et Luberon

Focus 44

L’Isle-sur-la-Sorgue – Une cité bénie des eaux

Visite 54

Lacoste – Un village suspendu dans le temps

54

Gastronomie 61 65

Le Fournil – Jeu de contrastes Le Jardin du Quai – Daniel Hebet est un homme de goût

Séjour 69 73

La Prévoté - Un cloître devenu chambre d’hôtes L’Artishow – Archi frais !

65

73 87

Loisirs & Savoir-faire 80 87

Brun de Vian-Tiran – Un peu de douceur dans la vigueur des flots La pétanque – Une affaire qui roule depuis les Romains !

Portraits 91 93 95 97

Eric Verdier rend justice au bon Marie-Alexandra Milliez, bercée par l’élégance Le feu sacré de Julien Cambier Olivier Baussan : un joli bouquet d’arômes

100

À proximité 100 Montpellier, une ville chavirante

Déco & Immobilier 109 Rénovation – De l'art d'accommoder les restes

Loisirs 114 Hissez haut pour le Rallye des Voiles

Shopping & Mode 119 Beauté(s) sous le soleil

119 114

www.passionprovence.fr

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marchés

passion provence

Plongez-vous dans les couleurs et les parfums des marchés provençaux, animés mais conviviaux, et découvrez-y les spécialités de la région.

Lundi Arles, Bédoin, Cavaillon, Mazan, Nîmes, Saint-Saturnin-Les-Avignon, ...

Mardi Apt, Aix-en-Provence, Avignon, Beaumes de Venise, Bonnieux, Cucuron, Gordes, La Tour d’Aigues, Lacoste, Richerenches (nocturne de 17 à 21h, d’avril à octobre), Tarascon, Vaison-laRomaine (grand marché provençal de la région d’Avignon), ...

Mercredi Arles, Avignon, Coustellet (à partir de 17h), Gargas, Le Thor, Mérindol, Pertuis, Saint-Rémy-de-Provence, Uzès, Velleron, ...

Jeudi Avignon, Les Beaumettes, Cairanne, La Tour d’Aigues, L’Isle sur la Sorgue, Ménerbes (nocturne), Orange, Robion, Roussillon, Vacqueyras, Vaison-la-Romaine (nocturne), ...

Vendredi Avignon, Bonnieux, Carpentras, Châteauneuf du Pape, Eygalières, Cucuron, Lagnes, Lourmarin, Pertuis, Tarascon (produits bio), Visan, ...

Samedi Aix-en-Provence, Apt, Arles, Cadenet, Cheval Blanc, Le Thor, Nîmes, Oppède, Villeneuve les Avignon (produits bio), ...

Dimanche Avignon, Coustellet, L’Isle sur la Sorgue, Salon de Provence, ...

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agenda Expos, festivals, balades, événements culturels, gastronomiques, musicaux, … Passion Provence vous propose un aperçu des événements qui vont ponctuer l'été de la région.

Juillet 8-15-21 juillet & 3-12 août – Forcalquier Festival Double Sens. Dans le cloître du couvent des Cordeliers, sous l’égide de l’Université Européenne des Senteurs & des Saveurs, un festival dédié aux senteurs et aux saveurs : expositions, films en odorama et dégustations.

Du 9 juillet au 2 août 2011 - Orange Les Chorégies d'Orange. Les grands noms de l'Art Lyrique et des orchestres de haut niveau se produisent sur une des plus belles scènes d'Europe. Le théâtre antique d'Orange construit par les romains est classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco.

Du 14 au 23 juillet 2011 - Robion 15e Festival des Musiques du Monde. Théâtre de Verdure Des rythmes envoûtants et puissants à partager. +33(0)490765900 Jusqu’au 26 Juillet 2011 – Vaison la Romaine Festival Vaison Danses. Le grand rendez-vous du Théâtre Antique de Vaison la Romaine Jusqu’au 26 juillet – Avignon Festival d’Avignon. Fondé en 1947 par Jean Vilar, le Festival d'Avignon est aujourd'hui l'une des plus importantes manifestations internationales du spectacle vivant contemporain. Chaque année, en juillet, Avignon devient une ville-théâtre, transformant son patrimoine architectural en divers lieux de représentation, majestueux ou étonnants. www.festival-avignon.com 28 juillet 2011 – Gordes Les Chants d’Amour de Mireille, spectacle musical d’après le poème de Frédéric Mistral Jusqu’au 30 juillet – Sorgues Camille Claudel – L’Exposition Evénement « Entre ombre et Lumière ».

Le Pôle Culturel de Sorgues rend hommage à cette femme exceptionnelle, aujourd’hui reconnue comme l’égale de Rodin, son illustre maître et amant. www.sorgues.fr/pole_culturel Jusqu’au 15 août 2011 - Valréas et toute l'Enclave des Papes Le Festival des Nuits de l'Enclave offre un foisonnement de spectacles entre théâtre, littérature, musique et arts plastiques.

Jusqu’au 17 août 2011 – Alpilles Festival international d’art contemporain Apart Un rendez-vous incontournable de l’art contemporain, gratuit en tout lieux, qui favorise la pluralité des disciplines, et privilégie les échanges entre les artistes et le public.

Jusqu’au 31 août - Aix-en-Provence Exposition "Interférences" à la Fondation Vasarely. Mikäel Fagerlund, Miriam Prantl & Wolfram Ullrich : trois plasticiens confrontés aux événements planétaires www.fondationvasarely.fr

Fondation Vasarely

Plus d’infos sur www.passionprovence.fr

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agenda

passion provence

Jusqu’au 18 septembre – Aix-en-Provence La Galerie d’art d’Aix-en-Provence (Conseil Général des Bouches-du-Rhône) vous emmène pour un « Voyage à Rome ». Vous partirez sur les traces des artistes de l’Académie française qui ont perfectionné leur art sous le ciel romain de la Villa Médicis. Datant du XVIIIe siècle à nos jours les œuvres démontrent la fécondité d’un voyage initiatique dans le berceau de l’art. Infos : +33 (0)4 42 93 03 67 Jusqu’au 18 septembre 2011 – Gordes Exposition de Jean Deyrolle à l’Espace Simiane. Peintures et tapisseries – jalons d’une création. Infos : +33 (0)4 90 72 98 64 Jusqu’au 2 octobre 2011 – Sète Le MIAM (Musée International des Arts Modestes) présente l’exposition « Les Territoires de l’Art Modeste ». Douze expositions en une, qui ouvrent un panorama sur presque tous les champs de la création explorés par le MIAM depuis 10 ans. www.miam.org Jusqu'au 8 octobre 2011 - Apt La ville inspire l'imaginaire des artistes de la Fondation Blachère Sculptures, vidéos, peintures, photographies, installations autour des paysages urbains et sous l'oeil de créateurs africains Fondation Blachère. www.fondationblachere.org +33(0)432520615

Aoû

Août Août – Avignon Palais des Papes. Balade, concert et dîner nocturne entre le Palais des Papes et le Pont d'Avignon. www.avignon-tourisme.com Août 2011 – Cavaillon 8e Rencontres Cinématographiques. Le cinéma à l’honneur au travers de projections, d’expositions, d’ateliers, de rencontres, de conférences...

Infos : +33 (0)6 26 78 44 07 Du 2 au 7 août 2011 – Avignon Tremplin Jazz d'Avignon, XXe édition. Année après année, le Tremplin Jazz d'Avignon est devenu un passage incontournable pour les musiciens de jazz.

Du 2 au 11 août 2011 – Gordes Festival « Les Soirées d’été de Gordes ». A découvrir par ailleurs dans ce magazine.

Du 5 au 7 août 2011 – Pernes les Fontaines Font'Arts. Funambules, marionnettistes, cracheurs de feu, acrobates, humoristes et clowns... ! Toutes les formes d'Art de la rue transforment la ville en une vaste scène à ciel ouvert.

7 août – Saint-Rémy de Provence Route des Artistes. Une sélection d’œuvres et d’artistes qui exposent et vendent leurs œuvres sur les boulevards du centre-ville.

Animations et performances exceptionnelles autour de l’art lors de chaque manifestation.

Jusqu’au 28 août – Marseille Centre de la Vieille Charité. L’Orientalisme en Europe, de Delacroix à Matisse avec plus de 120 œuvres.

Plus d’infos sur www.passionprovence.fr 020 // 021

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agenda 12, 13 & 14 août 2011 Oppède 3e édition de l'Oppède Festival.

12 août 2011 à 21h30 : Michel Leeb dans Hilarmonic Show 13 août 2011 à 21h30 : Hugues Aufray 14 août 2011 à 21h30 : François Xavier Demaison Renseignements à la Mairie d'Oppède : +33(0)490769006 Du 12 au 15 août 2011 – L’Isle sur la Sorgue Foire Internationale Antiquité & Brocante 2011 Du 12 août au 4 septembre – Ménerbes Exposition « Un Petit Safari » - Galerie Pascal Lainé www.galerie-pascal-laine.com

passion provence 20 & 24 août 2011 – Gordes Festival de Quatuors à Cordes du Luberon au Théâtre des Terrasses Jusqu’au 18 septembre – Avignon Degas, Bonnard, Vuilard…

Le Musée Angladon présente une exposition de 80 photographies réalisées par ces 3 grands noms de la peinture, peu connus pour leurs œuvres photographiques. www.angladon.com Jusqu’au 2 octobre – Aix-en-Provence L’exemple de Cézanne – Collection Planque. Musée Granet.

Le musée propose près de 150 chefs-d’œuvre d’une collection inestimable. L’événement majeur de l’été 2011.

Jusqu’au 14 novembre - Avignon Fastueuse Egypte – Musée Calvet.

L’exposition se déroule sur 5 salles du musée en un parcours thématique et chronologique. www.musee-calvet-avignon.com Jusqu’au 29 février 2012 Orange Exposition au Musée d’Art et d’Histoire d’Orange. « Un siècle de spectacles pour célébrer les 40 ans des nouvelles Chorégies. » www.theatre-antique.com

14 août 2011 – Rasteau Nuit du Vin. Fête traditionnelle et provençale qui célèbre les Côtes-du-Rhône et le vin doux naturel, spécialité de Rasteau.

Lundi 15 août 2011 – Sault Fête de la Lavande, à partir de 10 heures. Une féérie de couleurs, d'odeurs et de saveurs pour fêter la fleur de Provence, la lavande.

Théatre antique d’Orange

Septembre Du 8 au 11 septembre 2011 – Lourmarin 7e Journées du Livre ancien et de la Bibliophilie - 130 professionnels du Livre venus de toute l'Europe En partenariat avec le chef Eric Sapet, de la Petite Maison de Cucuron. Infos : +33 (0)6 33 86 40 50

Plus d’infos sur www.passionprovence.fr

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Actualités en provence

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Demandez, vous êtes

servis !

Ici, il n'est pas question d'épreuve sportive mais bien de balade, au rythme de l'eau. Les communes baignées par la Sorgue ont mis en place un menu à la carte pour qui souhaite visiter les villes et villages à l'ombre fraîche des arbres qui bordent la rivière. Entre vélo ou canoé, ce sont les jardins, vergers, vignobles et même grottes qui vous seront contés. Une jolie idée pour donner de l'air à ses vacances ! contact@oti-delasorgue.fr Tel : (0033)4 90 38 04 78

Un coup de jeune !

La vue sur la vallée du Luberon est ici immuable et ce n'est pas la table pour deux coincée au bout de la terrasse qui s'en plaindra... Les chambres, quant à elles, ont bien changées... elles se sont parées des teintes actuelles, des beiges au prune en passant par le cuivre et le chocolat; les terrasses frémissent des bulles d'un jacuzzi et les toiles ou sculptures modernes sont un clin d'oeil coloré à ce lifting réussi !

Le Mas des Herbes Blanches - Joucas Tel: (+33) 4 90 05 79 79 www.herbesblanches.com

Cours de cuisine & cie Voilà un concept à la mode : coiffer la toque d'un chef le temps d'un cours de cuisine !

Les ateliers des chefs de Provence s'ouvrent de plus en plus aux néophytes. En effet, de grands restaurateurs proposent de partager leur passion pour l'art culinaire, leur savoir-faire voire leurs techniques en créant avec leurs élèves des mets et plats typiques. Un moment de convivialité où l'école des gourmets ne sert pas des notes trop salées ! Un plaisir inoubliable pour petits et grands.

Ils vous attendent devant leurs fourneaux : Daniel Hebet, Jean-Jacques Prévot, Reine Sammut, Eric Sapet, entre autres.

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Un artiste attachant !

Parce qu'il a ce goût du bonheur et cette envie de le communiquer, Gérard Schleich est un artiste attachant. Cette année, il nous surprend avec deux nouveaux univers à découvrir dans sa galerie de Roussillon • "Urban graffiti" un mélange de collages et de peintures, en rupture avec son travail connu. Le monde de ses pensées et tendres coups de gueule.

• "Les reflets", univers épuré et zen. Généralement sur toile de lin, couleurs vives et ambiance à interpréter au gré de l'imagination. Il nous prépare même une toile intitulée ... Passion Provence !

Le restaurant Prévot fête ses 30 ans d'existence...

À découvrir jusqu'au 30 septembre à Roussillon et sur www.dje.fr

Les Reflets

Urban graffiti

La douceur d'un bonbon... À en croire la vitrine, vous imaginerez sûrement que c'est un truc de filles !

Et ce n'est pas faux... Dans la boutique, on se retrouve dans un univers de poupées où les fauteuils se couvrent de velours fuchsia, les lustres à pampilles éclairent le satin des rubans et les tables se font baroques pour accueillir les tasses argentées.

C'est surtout le fruit de l'imagination d'une jeune et jolie maman talentueuse qui entre les cup cakes aux glaçages flashy et la tendresse de la guimauve invite dans un univers sucré. Un vrai poème que les messieurs aussi pourront savourer en commandant les gâteaux qui sont ici confectionnés.

La Vie en Rose - Coustellet - +33(0)490721285

Les 7 roses d’Aix : accueil d’artistes !

On ne cessait de la complimenter sur son goût et son talent de peintre et décoratrice, Martine s'est donc lancée et a créé sa chambre d'hôtes... Amoureuse du principe d'un accueil de qualité à la maison, c'est avec son mari Didier qu'elle accueille ses hôtes dans un décor coloré à l'image de ses toiles. À proximité du coeur d'Aix, c'est pourtant au calme et dans un environnement verdoyant qu'elle soigne ceux qui apprécieront notamment ses savoureux petits-déjeuners. Recommandez-vous de Passion Provence et vous bénéficierez de votre cadeau de bienvenue.

Le Cap d'Agde 0 % de matières grasses, 100 % love Petite échappée au Cap d'Agde à quelques encablures de Montpellier... balade sur le port, et là, face aux yachts... Yogoot!!!

Yogoot propose des yaourt glacés à 0% de matières grasses, que l'on peut agrémenter de fruits frais ou de toppings gourmands en fonction de ses envies !

Bye bye les glaces italiennes et à l'américaine..., avec ses 50 calories le yaourt glacé Yogoot vous réconcilie avec le plaisir et Monsieur Dukan.

Et si on vous disait aussi qu'ils proposent des macarons sans matières grasses...!?

Nous on a adoré, et notre bikini aussi. À découvrir au Cap et ailleurs.

Yogoot Quai de la Trinquette-centre port (près de l'office du tourisme) Le Cap D'agde 06 19 56 02 46 Facebook: Yogoot Cap d'Agde helloyogoot@gmail.com

les7rosesdaix@gmail.com Martine et Didier - +33 (0)6 16 27 41 09 024 // 025

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p u b l i r e p o r t a g e

Assistance routière VAB

Partir l’esprit apaisé Alain Vandersande

haque année, des milliers de Belges partent en voiture vers la Provence pour des vacances bien méritées. Une assistance routière qui ne couvre pas seulement les pannes mais qui propose aussi une couverture personnelle constitue une garantie pour des vacances qui se terminent bien.

C

« Les vacances commencent dès que vous montez dans la voiture pour rejoindre votre lieu de villégiature ». C’est un cliché mais de nombreux vacanciers partagent bel et bien ce sentiment. Il est évidemment possible de compter sur la chance, mais si quoi que ce soit tourne mal, ces vacances tant attendues peuvent vite se transformer en cauchemar.

Ivo Bonte travaille comme coordinateur réseau au sein de la centrale des appels d’urgence de VAB. Il est donc quotidiennement en contact avec des voyageurs qui ont besoin d’une assistance soit technique soit personnelle. Il confirme que l’assurance assistance ne constitue certainement pas un luxe : « Toutes les pannes et incidents subis en Belgique peuvent tout aussi bien se produire à l’étranger : pneus crevés, mauvais ravitaillement, problème de batterie, joint de culasse défaillant, perte de puissance, perte des clés, etc. L’assuré appelle alors la centrale où un opérateur va essayer, par le biais d’un questionnaire, de poser un premier diagnostic. S’il s’agit d’un problème dont on suppose qu’il n’est pas ‘immobilisant’ – comme par exemple un voyant qui reste allumé -, nous transférons alors le client à notre helpdesk qui va tenter de définir le problème à distance. Ensuite, un choix est fait entre le dépannage ou le déplacement vers le garage le plus proche. De cette manière, on évite les dépannages inutiles tout en veillant à ce que le client reprenne la route le plus rapidement possible. Si la voiture ne peut être réparée dans un délai bref, une voiture de remplacement – en fonction de la formule d’assistance choisie – est prévue pour poursuivre le voyage. » Assistance individuelle VAB propose également une assistance individuelle, en ce compris une assistance médicale. Mais ne s’agit-il pas là d’une double couverture ? Finalement, tout qui est affilié à une mutuelle est automatiquement assuré.

Ivo Bonte : « Autrefois, cela s’appelait Eurocross, mais c’est aujourd’hui remplacé par MUTAS et Mediphone Assist. Nous avons passé un gentleman’s agreement avec toutes les centrales d’appel de Belgique selon lequel en cas de double couverture, la première centrale contactée prend le dossier en charge tout en contactant l’autre et en le mettant au courant. Il ne faut pas non plus oublier que les modalités de la couverture peuvent différer. VAB couvre par exemple les coûts médicaux pour un montant de 1.000.000 €. Si une chose est couverte par l’un et pas par l’autre, c’est automatiquement complété par l’assureur qui offre la couverture la plus large. »

Actualités en provence

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Qu’il est bon d’avoir le vertige !

Entre la cabane d'enfant et les rêveries d'adultes, le Domaine des Andéols a su innover et oser le pari romantique d'inviter ses hôtes à 7 m de hauteur. terrasse perchée avec, pour 45m2 de témoins, l'arbre, les oiseaux et la cuisine imaginée par Guy Martin, délicieux complice de ces moments hors du temps. Pour une occasion pareille, il est bon d'avoir le vertige ! www.domainedesandeols.com +33(0)490755063

Coup de coeur Pauline, « fille » de Gainsbourg Originaire d'un village perché, véritable vivier d'artistes, Pauline vit aujourd'hui à Paris. Y compris dans la capitale, elle s'est faite remarquer pour son talent à part, sa technique bien à elle, qu'elle a la chance d'exposer cet été dans le cadre du Festival de son Lacoste natal. Pauline Fillioux aurait sans doute fait chavirer le coeur d'un Gainsbourg qu'elle a scotché sur toile car c'est ainsi qu'elle reproduit le visage de ses idoles. À découvrir d'urgence ! www.paulinefillioux.com

L’école qu’on aime Reine Sammut, ce n'est pas seulement une toque indémodable, c'est aussi un sourire, une bonne humeur et une femme chef telle qu'on les aime.

Pour être encore plus proche de ses clients et partager un peu de ses secrets, elle a décidé de dévoiler à travers 12 cours de cuisine ses produits fétiches. Menus autour de l’asperge, des seiches, des poulpes et encornets, des épices, des tomates... autant de moments d'exception à vivre comme si on y était !

Mes cours de cuisine, Reine Sammut. Éditions du Chêne.

29,90€.

256 pages.

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secrets de Provence Le bon goût à la portée de tous ! par Gregory Livis

et XVIIIe siècles, ique ayant vécu à cheval sur les XVIIe icolas Boileau, poète, écrivain et crit ». Nous avons pris mieux le souffrir que de le dévoiler a écrit à propos du secret qu’« il vaut de la Provence sagesse. C’est que les secrets de famille le contre-pied de ces mots emplis de beaux pour ne pas être partagés… nous brûlent les lèvres. Et sont trop

IDEES SAVEURS

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L'Arôme

Rendez-vous à Bonnieux sous des voûtes du XIVe siècle pour une rencontre romantique avec Clara et Jean-Michel… Aux beaux jours, la terrasse au bout d’une ruelle étroite a déjà de quoi ouvrir l’appétit. Passion et générosité sont les maîtres-mots de la cuisine de Jean-Michel, une cuisine qui chante le terroir.

2, Rue Lucien Blanc - 84480 Bonnieux Tél : +33 (0)4 90 75 88 62 www.larome-restaurant.com

L’Estellan

03 Ô Caprices de Mathias

02

Valérie et Mathias Henkème vous font Au milieu du Parc Naturel des Alpilles, offre jour après jour, ces fruits et nous re partager les richesses que la natu ux. és sur les étals des marchés provença légumes gorgés de soleil sélectionn ! ias Math de ime « Défendre le terroir » : voilà la max Domaine de Métifiot 13210 Saint-Rémy-de-Provence Chemin de la Croix des Vertus :www.caprices-mathias.com URL 00 00 62 32 (0)4 +33 Tél :

L’Eloge 04

Montée de Gordes – Les Imberts 84220 Gordes Tél : +33 (0)4 90 72 04 90 www.restaurant-estellan.com

Troc Café Ne vous fiez pas aux apparences; ici, on ne vous propose pas de troquer un moulin à café contre un petit noir mais plutôt de prendre place en terrasse ou en salle dans un décor brocante et une ambiance bon enfant. Dans une rue qui se fait parfois piétonne, prenez le temps de vous asseoir et de planifier la visite des boutiques alentour.

Auxerrois d’origine, Denis Moreau, membre de l’Association des Maîtres Cuisiniers ainsi que de la Gilde des Sommeliers de Belgique, a déposé ses batteries à l’Eloge – qui a récemment décroché un Bib Gourmand au Michelin - où il signe une carte ingénieuse et authentique. Ce cuisinier est l’artisan d’un moment de plaisir. Il sublime la matière première en exacerbant les saveurs d’un geste assuré.

Espace des Vignerons de Caractère Route de Vaison-la-Romaine BP-1 - 84190 Vacqueyras Tél : +33 (0) 90 62 64 81 - www.restaurant-leloge.fr

Dans la circulation menant à Gordes, petite pause dans cet espace aménagé dans un mas en pierre du pays. Au programme : cadre provençal sobre, cuisine authentique, accueil sympathique. Profitez aussi de la terrasse ombragée offrant une vue bucolique sur le magnifique jardin.

05

L’Eloge

38, Rue de la République 84800 Isle sur la Sorgue 0490382957

Les deux frères

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rafOlivier et Stéphane Benchérif surprennent tant par leur cuisine méditerranéenne ça, de au-delà Bien t. restauran leur de épuré et reposant décor le par finée que quartier d’un cœur au Installé yeux. les c’est tout un concept qui nous fait écarquiller qui perrésidentiel verdoyant, l’endroit accueille en son centre un écran translucide A vivre ! met aux convives de suivre en temps réel la préparation des plats en cuisine. res Les deux frè

4, Avenue Reine Astrid - 13090 Aix-en-Provence Tél : +33 (0)4 42 27 90 32 - www.les2freres.com

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Le 75 07

Cette belle demeure du XIXe siècle a été rénovée en un restaurant aux couleurs flamboyantes. Dès les premiers beaux jours, le jardin vous accueille à l’ombre de ses arbres centenaires. La fontaine rafraîchissante prolonge vos soirées d’été. C’est la ville, comme à la campagne !

Rue Guillaume Puy - 84000 Avignon Tél : +33 (0)4 90 27 16 00 - www.numero75.com

Le Riviera

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C’est dans ce très beau restaurant de l’hôtel Le Pigonnet que mûrit la cuisine d’un jeune chef, Mathieu Durand. Formé aux côtés de Thierry Marx, chef étoilé et membre du jury de l’émission télévisée « Top Chef », Mathieu Durand n’hésite pas à associer les produits de sa Gironde natale aux saveurs provençales prononcées. Il ose beaucoup de mariages étonnants. Avec succès !

and Mathieu Dur

5, Avenue du Pigonnet - 13090 Aix-en-Provence Tél : +33 (0)4 42 59 02 90 - www.hotelpigonnet.com

IDEES DÉTENTE

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La Maison du Village

Au Vieux Panier Cette vieille bâtisse du XVIIème, et ancienne épicerie Corse, abrite aujourd’hui une maison d’hôtes urbaine en plein cœur du centre historique de Marseille. Cinq chambres élégantes et raffinées, chacune investie par des créateurs talentueux aux styles variés, expriment l’art de vivre tout en liberté.

13, Rue du Panier - 13002 Marseille Tél : +33 (0) 4 91 91 23 72 - www.auvieuxpanier.com

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Cette demeure bourgeoise du XVIIIe siècle ouvre ses portes tout au long de l’année dans une atmosphère chic et raffinée. Un moment de repos dans le salon qui s’ouvre sur le jardin s’impose pour profiter des parfums de jasmin et de roses. Pour retrouver cette ambiance chez vous, après votre passage, la boutique de la maison d’hôtes propose les produits Diptyque et des bougies.

10, Rue du 8 mai 1945 - 13210 Saint-Rémy-de-Provence Tél : +33 (0)4 32 60 68 20 - www.lamaisonduvillage.com

Domaine Les Roullets 12

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Mas dei Faggella Un condensé de Provence à réserver d'avance !

C'est le coup de coeur assuré, le lieu de villégiature rêvé, le petit coin d'un paradis que sont allés dénicher deux amoureux de la région. Situé dans l'Enclave des Papes, séjourner dans le Mas permet de sillonner dans une partie du Vaucluse riche de saveurs gourmandes. Ici, rien ne viendra troubler la lumière des étoiles. www.provence-masdeifaggella.com

Le bâtiment du XVIIIe siècle, situé à proximité des villages idylliques de Ménerbes et d’Oppède, a été restauré de fond en comble par Thomas et Rudolph. L’aménagement témoigne d’une interprétation contemporaine du style provençal : un sentiment intime de luxe, sans excès, avec une attention accordée aux moindres détails. Les espaces aérés ainsi que la piscine offrent la fraîcheur nécessaire lors des chaudes journées estivales. Les terrasses s’ouvrent sur un domaine vinicole de six hectares, véritable invitation à la promenade et à goûter à un vin rouge bio vinifié par les propriétaires des lieux. Les olives et fruits du verger sont transformés en huile et confitures qui surprennent agréablement les papilles dès le petit-déjeuner…

305 A, Chemin de Fontdrèche - 84580 Oppède Tél : +33 (0)4 90 71 21 88 - www.lesroullets.com

Domaine Le s Roullets

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14 Le Jardin d’Ivana Ivan et Nadine forment un couple de bons vivants. Ils invitent en toute simplicité à la détente dans leur jardin, au bord de la piscine, à déguster une cuisine provençale traditionnelle préparée par Nadine. Mais le Jardin d’Ivana, c’est avant tout une maison d’hôtes située face au site classé d’Oppède le Vieux où vous goûterez à l’ambiance familiale et franchement conviviale de la Provence.

La Maison sur la Sorgue

13 Après avoir admiré et rêvé de cette maison, dont la loggia domine la place du marché de l’Isle sur la Sorgue, Frédéric et Marie-Claude l’ont acquise en juillet 2002 pour en faire un hôtel particulier. L’entrée ouvre sur une enfilade de pièces sombres et fraîches qui laissent discerner, au fond et par transparence, un jardin verdoyant et un bassin de nage en bordure de rivière, sous un majestueux platane. Amoureux de la lecture, des voyages et des saveurs, les propriétaires tentent de partager leurs passions, que ce soit dans les chambres ou en cuisine.

Chemin des Sablières - 84580 Oppède Tél : +33 (0)4 90 76 95 67 - www.lejardindivana.fr

Hôtel Gounod

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6, Rue Rose Goudard - 84800 L’Isle sur la Sorgue Tél : +33 (0)6 87 32 58 68 www.lamaisonsurlasorgue.com

IDEES DÉLICES

Les Navettes des Accoules

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Le compositeur Charles Gounod se sentait très bien à Saint-Rémy-deProvence. Aujourd’hui un charmant hôtel porte son nom, en plein centre ville. Jadis relais de poste où aimait également séjourner Vincent Van Gogh, cette maison trois étoiles est le plus ancien hôtel de la ville.

L’opéra Mireille y résonne un peu partout.

C’est là en effet que Gounod composa cette œuvre. Un petit passage par le salon de thé de l’hôtel, « En attendant od Hôtel Goun Gounod » s’impose également.

Place de la République 13210 Saint-Rémy-de-Provence Tél : +33 (0)4 90 92 06 14 - www.hotel-gounod.com

La Navette marseillaise est un biscuit confectionné sans levure. Il se savoure et se conserve tout au long de l'année. Passé les premiers jours, il suffit de le réchauffer légèrement pour que la Navette retrouveson délicat parfum de fleur d'oranger et sa souplesse.Ces Navettes évoquent la barque miraculée « La nave » qui aurait amené Marie-Madeleine, Marie Salomé, Marthe et Lazare depuis la Terre Sainte jusqu’au large de Marseille.

68, rue Caisserie - 13002 Marseille le Panier Tél : +33 (0)4 91 90 99 42 - www.les-navettes-des-accoules.fr

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se Mas de la Ro

Kookabarra Juice Jérémie Marcuccilli approvisionne en jus de fruits frais tous les établissements haut de gamme de la région(et au-delà). La Coquillade, le Mas des Herbes Blanches, l'Hôtel de l'Europe, les brasseries de Paul Bocuse... Autant de références qui témoignent du succès de l’entreprise qui a réussi à mettre au point un procédé qui permet de tenir un jus de fruits frais durant 14 jours au lieu de 4 jours… Jérémie invente même des jus, par exemple pour la Petite Maison du Cucuron. Ses jus se retrouvent également dans les rayons des épiceries Fauchon.

Château La Verrerie 16

Avant de renouer avec la culture de la vigne, ce Château fut une fabrique de verre. Epris de cette terre privilégiée, dont les vignes s’étendent sur 30 hectares, Jean-Louis Descours y construit une cave dans les années 80, avec l’aide de son fils Gérard et de Jean-Jacques Coll.

Depuis 2006, le domaine – qui compte aujourd’hui 60 hectares – est dirigé par l’œnologue Olivier Adnot. Rigueur et qualité traditionnelle sont les moteurs de La Verrerie. Laissez-vous tenter par le Château La Verrerie blanc, aux arômes d’aubépines et d’acacias, laisse ressortir un goût confit et mielleux. Il s’avère divin en accompagnement de « poissons puissants », de volailles et de viandes blanches. Exquis !

84360 Puget-sur-Durance Tél : +33 (0)4 90 08 32 98 www.chateau-la-verrerie.fr

135, Avenue Pierre Sémard - 84000 Avignon Tél : +33 (0)4 32 70 20 69 - www.kookabarra-juice.com

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La Maison du Pastis

Les Cookies de Céline 19

Une boutique ? Oui, mais pas seulement ! Cette Maison marseillaise produit et distribue plus de 75 pastis et absinthes différents. Chaque jour, ces professionnels du pastis tentent de réunir un maximum de produits de bouche pour l’apéro, autour de l’anis et des images provençale et marseillaise, mais aussi d’objets neufs tels que verres, carafes, bouteilles millésimées, etc.

Chocolat noir, chocolat blanc, chocolat au lait, chocolat au caramel, chocolat à la noisette, pralin, noix de pécan…

Autant de recettes de cookies que Céline Dessaivre prépare avec amour chez elle, de manière artisanale. Et la liste n’est pas exhaustive, car Céline recherche sans cesse de nouvelles recettes…

108, Quai du Port - 13002 Marseille Tél. : +33 (0)491908677 www.lamaisondupastis.com

118, Rue des Remparts 34400 Lunel Tél : +33 (0)6 08 89 18 06 www.les-cookies-de-celine.sitew.com

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Domaine Saint André de Figuière Ce domaine propose plusieurs cuvées propres : les Confidentielles, les Vieilles Vignes et le Réserve. Depuis peu, Saint André de Figuière ajoute des bulles au rosé avec sa toute nouvelle cuvée Atmosphère. Issu d’un subtil assemblage de grenache et de cinsault, cet effervescent révèle un nez est marqué par des notes d’abricot et de fruits rouges. Idéal avec des certaines charcuteries, mais aussi des salades de fruits ou des poissons à chair blanche.

Domaine Saint André de Figuière - BP47 - 83250 La Londe les Maures Tél : +33 (0)4 94 00 44 70 - www.figuiere-provence.com

IDEES DECO

Françoise Poiron Décoration Du simple conseil à une mission complète de relooking de votre intérier, Françoise Poiron arrive à surprendre ses clients – tout en respectant leurs choix et leur personnalité – de par le jeu de couleurs, de papier-peints ou de par l’aménagement d’une pièce ou d’une maison. Dans son showroom, la décoratrice propose du mobilier (de l’antiquité au design) et un grand choix de tissus tendance (Casamance, Kenzo, Lelièvre, Tassinari&Chatel, Jasper Conran ou encore Ralph Lauren). Sa vitrine est presque devenue une attraction touristique tellement elle y ose le mélange des genres !

61, Rue des Fourbisseurs - 84000 Avignon Téléphone : +33 (0)4 90 85 58 62 - www.francoisepoiron.com

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Au détour d'une promenade Corinne et Roland Massetouvrent les portes de leur boutique où les styles et époques s’entrechoquent sur fond de patine pastel. Dans leur boutique-atelier aux murs vieillis par leurs soins, mais qui semble encore dans son jus, s’entassent des meubles anciens auxquels ils donnent une nouvelle vie grâce à de subtiles teintes crème ou grisées. Ne ratez pas le mobilier en fer forgé, ni la collection de fauteuils de style Louis XV et XVI.

tion iron Décora Françoise Po

Rue de la Gare - 84480 Bonnieux Tél : +33 (0)6 86 55 13 71 - www.antiqueluberon.com

IDEES BEAUTE

Christine coiffure

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Christine, c’est un peu la rockeuse de diamants ! Une rockeuse aux mèches blondes, aux oreilles percées de brillants, au look assumé… Cette coiffeuse hors normes qui préfère le rap aux chansons faciles, a trouvé dans son salon, au cœur du village d’Oppède, une clientèle qui apprécie la qualité de ses coupes, de ses produits et la chaleur de son accueil.

385, Rue des Poulivets - 84580 Oppède - Tél : +33 (0)4 90 76 81 41

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Gibson Girl

Cette boutique est spécialisée de vêtements rétro et pin-up.Les années 50 sont à nouveau à nos portes. Une mode sexy, séduisante et sensuelle pour faire sortir la femme glamour qui est en vous. En rayon : robes, jupes, tops, lingerie, pantalons, collants, etc Mais aussi des sacs et des chaussures dans un décor original !

4, Rue Rose Goudard - 84800 L’Isle sur la Sorgue Tél : +33 (0)4 90 38 08 03

L’Ancienne Librairie

Il ne ressemble à aucun autre; il n’est jamais vraiment le même ! Ce salon a bien un truc en plus... Ce décor blanc pur varie au gré des saisons; les miroirs eux restent ! On peut d’aileurs y lire les mêmes sourires. On y retrouve des visages familiers et détendus venus croiser Gilles, Eric, Joëlle et l’équipe au complet d’un salon plaisir, complice et zen.

Nathalie

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L’enseigne ne le suggère pas du tout : il s’agit d’une boutique de vêtements essentiellement pour dames. Des marques françaises et italiennes y côtoient des créations ethniques en provenance d’Inde ou de Chine. Dans une ambiance cosy, les femmes peuvent y retrouver des marques peu répandues, voire des pièces quasiment uniques.

Ici, la soie, le coton et le cachemire règnent en maîtres !

315, Cours Bournissac 84300 Cavaillon Tél : +33 (0)8 99 78 91 08

53, Cours Victor Hugo 84300 Cavaillon Tél : +33 (0)4 90 04 76 16

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olas aussi ! ort ? Nathalie M Vous aimez le sp coach perliers étudiés à de devenir votre s cours particu le ab rit Elle se propose vé faire de e ore et anim Son objectif : de vos envies. sonnel. Elle élab et s re é… rit itè cr cu s sé opre ir et en partir de vos pr nté tout en plais rps et votre sa co tre vo r ue ol év Blanc 84460 Cheval de Pertuis 2234, Route 13 65 49 35 Tél : +33 (0)6

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MadMuseum Collectionneur à la recherche de l’objet rare ? MadMuseum propose une collection de plusieurs milliers d'affiches, photos, dessins, livres, revues, journaux, disques vinyls 33 tours et 45 tours ainsi que des 78 tours. MadMuseum ne propose que des originaux !

32, Rue Carnot - 84800 L'Isle sur la Sorgue Tél : +33 (0)4 90 38 56 82 - www.mad-museum.com

IDEES LOISIRS

Road2luxe Majestueuse, imposante, superbe et luxueuse : la fameuse Honda Goldwing est définitivement une moto à part. Road2Luxe, spécialiste de la location de Goldwing 1800, s’allie avec le voyagiste haut de gamme France On Wheels pour faire découvrir la Provence, la Côte d’Azur, les Alpes ou même l’Italie à travers un parcours jalonné de dépaysement, tout en garantissant un voyage en et de première classe.

24-26, Avenue de Bruxelles - ZI Les Estroublancs - 13127 Vitrolles Tél : +33 (0)6 9929 26 04 - www.road2luxe.com

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Culture

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ans un décor minéral dominant le point de vue exceptionnel qu’offre le village, le Théâtre des Terrasses accueille les soirées d’été de Gordes. Depuis sa création en 1984, ce festival généraliste renouvelle sa programmation pour le plaisir des estivants et des connaisseurs qui n’hésitent pas à descendre les ruelles étroites et caladées vers ce lieu à part.

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Les Soirées d’été de Gordes Laurence Belvisi

Les Soirées d’été de Gordes, c’est dans ce superbe décor suspendu dans le vide qu’elles se déroulent.

« Sublime » est le mot qui vient d’abord à la bouche lorsque l’on découvre ce décor vissé à un contrefort rocheux et adossé au vide… Il faut le voir de loin pour comprendre. En suivant les spectateurs, souvent de lin blanc estival vêtus, on arrive sur la scène car ici, nulle fosse… la scène est au même niveau que l’auditoire et cette proximité fait la force de ces soirées.

Le public a déjà vibré avec la puissance du zoulou blanc Johnny Clegg, dansé la salsa avec le latin Yuri Buenaventura, entonné « Carmen » avec Julia Migenes et tremblé d’émotions lorsque Jean-Louis Trintignant lui a fait la lecture.

Pour cette année 2011, musique et théâtre sont à l’honneur : de la guitare de Yaël Naïm à l’énergie communicative de Michel Fugain ; des musiciens belges loufoques de la Framboise Frivole à la pièce « Les 39 marches » adaptée d’un film à suspense et mise en scène par un Eric Métayer toujours aussi inventif ; de la voix chaude de Davy Sicard à la douce soprano Nathalie Dessay accompagnée par un compositeur que l’on ne présente plus, Michel Legrand…

Entre le 2 et le 11 août et pour les 500 places assises, il va falloir réserver et… attendre sous le ciel étoilé, que les cigales se taisent et que la lune accueille avec joie les applaudissements qui crépitent.

Informations et réservations : http://www.soireesdegordes.fr/ Bureau du Festival : +33(0)490720535

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Mardi 2 août : Yael Naïm Jeudi 4 août : Framboise Frivole Samedi 6 août : Les 39 Marches Lundi 8 août : Davy Sicard Mercredi 10 août : Michel Fugain Jeudi 11 août : Nathalie Dessay & Michel Legrand 500 places assises pour des Michel Fugain, Yaêl Naïm ou encore Nathalie Dessay…

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Culture

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Balade en musique entre Ventoux et Luberon ozart, Beethoven, Liszt, Chopin, Schubert, Brahms... Les grands compositeurs du patrimoine musical international sont convoqués dans les magnifiques décors naturels de la Provence : les parcs des châteaux viticoles, les somptueuses carrières d'ocres, le parvis des églises ou, plus modestement, les places des charmants villages du sud.

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©BriceToul

Par Malika delAmo

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©BriceToul

La musique classique sous toutes ses formes : une tradition en Provence !

En Provence, la musique classique est affaire de tradition, le moindre petit village est doté de son école de musique. Quoi de plus naturel que d'inviter sous le ciel étoilé, les virtuoses du monde entier pour répondre au chant lancinant des cigales ? Outre les célèbres Chorégies d'Orange dans le majestueux théâtre antique ou le Festival lyrique d'Aix en Provence, Musiques dans les vignes, Liszt en Provence, Musique aux étoiles, les Musicales du Luberon, les Floraisons musicales, le Festival de quatuors à cordes du Luberon, les Musiques d'été du château de Lourmarin, le Festival de piano de la Roque d'Anthéron... sont autant de manifestations qui invitent à une balade provençale riche en notes.

En Provence, les virtuoses du monde entiers répondent au chant lancinant des cigales.

Les floraisons musicales Nées en 1997 à Châteauneuf du Pape, les Floraisons sont devenues un festival itinérant qui parcourt toute la Provence en quête de décors d'exception pour y faire entendre des artistes reconnus ou les jeunes talents de demain. Le festival explore sans cesse de nouvelles formules. Ainsi cette année le programme invite notamment à des déambulations gourmandes et musicales à la découverte des grands crus de Châteauneuf suivi d'un repas provençal. Allier la magie d'un lieu, l'exception d'un terroir, la virtuosité des artistes invités et combler tous les sens, c'est le but des Floraisons

« Liszt en Provence » C'est sur la terrasse du château de Saint Estève qui domine la plaine d'Orange que les amateurs de musique romantique et de piano se retrouvent pour une soirée harmonieuse. On fête cette année le bicentenaire de Franz Liszt et il est au programme de la plupart des festivals. A Saint Estève, les dix concerts comprendront une œuvre de Liszt associée à des œuvres de compositeurs amis (Berlioz, Chopin, Schumann, Brahms, Wagner, Saint-Saëns), ou qui l'ont influencé (Bach, Beethoven, Weber, Schubert, Paganini). Chacun des concerts est suivi d'un buffet dans le parc pour échanger avec les artistes.

Musique dans les vignes L'association est née en 1994 au cours d'un repas arrosé où Daniel Ceccaldi et Guy Penne lançaient le défi d'organiser chaque été un festival associant leurs deux passions, la "Grande" musique et le bon vin. L'idée était de promouvoir à la fois de jeunes talents et des artistes confirmés, un patrimoine majestueux et la production vinicole du haut Vaucluse. Un viticulteur s'associe à chaque concert pour faire déguster aux mélomanes ses produits. Le programme est constitué de cinq soirées.

Musique aux Etoiles L'association est née il y a trois ans avec pour but de faire partager les œuvres de prestigieux compositeurs au plus grand nombre. Les musiciens quittent les ors des opéras et s'installent sur les belles places de Carpentras ou de Saint Didier. La magie opère devant la magnifique cathédrale Saint Siffrein dont la construction a duré plus d'un siècle de 1405 à 1531 ou le somptueux Palais de Justice, ancien palais épiscopal construit au XVII ème. Les concerts sont pour la plupart gratuits permettant à des néophytes de comprendre que Schubert, Liszt, Chopin, Brahms ou Mozart sont accessibles à tous. Une subtile alchimie se crée, dont les ingrédients sont la richesse du décor, la virtuosité des interprètes, l'âme des compositeurs et le ciel étoilé des nuits comtadines ©BriceToul

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© Festival de Lacoste

En marge des incontournables rendez-vous provençaux dédiés à la musique classique, le Festival de Lacoste célèbre le mariage de l’art lyrique et du théâtre.

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©Musique aux Étoiles

©Philippe Gromelle, Orange

Les Musicales du Luberon Les ors de la Chapelle Saint-Luc de Ménerbes et les admirables carrières de Lacoste accueillent ce festival qui se place sous l'égide de Jean Vilar et de sa volonté d'une « élite pour tous ». Voici plus de 23 ans que les Musicales respectent le principe d'un programme de haut niveau à des tarifs abordables. Schubert, Monteverdi ou Purcell feront de cette édition une symphonie fantastique.

Festival de quatuors à cordes du Luberon La musique classique regorge d'oeuvres écrites spécialement pour un quatuor à cordes (deux violons, un alto et un violoncelle). Il était tout naturel qu'un festival soit entièrement consacré à cette formation. Le festival reçoit des quatuors de renommée mondiale mais aussi les jeunes lauréats des concours internationaux. Parallèlement se déroule une académie pour de jeunes étudiants de quatuor. L'attrait du festival vient également des lieux magiques qu'il anime : l'abbaye de Silvacane, les petites églises du Luberon (Goult, Roussillon, Cabrières), le théâtre des Terrasses à Gordes.

© Festival de Lacoste

... Mais aussi la Roque d'Anthéron, Les Chorégies d'Orange, les Choralies de Vaison La Romaine, le festival d'Aix... pour des mélodies merveilleuses et mirifiques. Vous l'aurez compris, la Provence se raconte en musique. En noires et blanches, en croches sans anicroche, elle résonne de concertos, de sonates, de lieds, de choeurs célestes et offre en prime, les fragrances de ses paysages et la beauté de ses monuments au visiteur raffiné.

>> Marie-Claude Pietragalla (Festival de Lacoste)

Les floraisons musicales Du 29 juin au 16 octobre Les Floraisons Musicales 51, rue Eugène Martel 84500 Bollène 04 90 303 600 « Liszt en Provence » Du 26 Juin au 19 Août Liszt en Provence, Château Saint Estève 84100 Uchaux 04 90 40 60 94 Musique dans les vignes Du 13 juillet au 6 août Association Musiques dans les Vignes 32 cours Maurice Trintignant 84290 Sainte-Cécile-les-Vignes 04 90 30 90 78 Musique aux Etoiles Du 19 au 24 juillet Musique aux étoiles Mas du Mûrier 1807 chemin Traversier 84380 Mazan 06 11 44 77 81 Les Musicales du Luberon Les 24, 28, 31 juillet et 5 août Les Musicales du Luberon rue Kléber Guendon 84560 Ménerbes Festival de quatuors à cordes du Luberon Du 14 au 28 août Les amis de la Musique du Luberon 1271 Chemin du Pied Marin n°1 84380 Mazan 07 77 34 42 25

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Focus

L’Isle-sur-la-Sorgue Une cité bénie des eaux Par Alain Vandersande

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Focus Le plus vieux café de L’Isle (1903). Il est classé parmi les « Cafés historiques et patrimoniaux de France ».

’est une histoire écrite au bord de l’eau.

Celle d’une cité sur pilotis, qui puise la force de son destin dans les flots tantôt tranquilles, tantôt impétueux, de la rivière qui lui prête son nom… Cette rivière qui lui a tant donné : sa prospérité, sa sérénité, jusqu’à la fraîcheur de ses étés.

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A 25 kilomètres de là, l’Avignon du 13e siècle est une ville d’une puanteur exécrable, presque insalubre en été. Les Papes, qui y ont élu domicile, n’y demeurent guère durant la saison chaude. Ils viennent se réfugier dans ce qui deviendra le Luberon, avec leurs cohortes de légats et vice légats, qui très tôt, contribueront à l’essor des petites cités qu’ils traversent, celles du Comtat Venaissin. Parmi celles-là, une petite bourgade de pêcheurs : l’Isle-sur-la-Sorgue. De cette époque lointaine, la ville conserve encore quelques beaux témoignages…

Une bourgade de pêcheurs Petite église devenue collégiale, Notre-Dame-des-Anges est aujourd’hui la gardienne d’une mémoire qu’elle célèbre de part en part, dans son style baroque, dans ses décors, ses boiseries, ses statues, ses toiles de maître, jusqu’à son fronton où l’on peut encore lire l’inscription « Liberté, Egalité, Fraternité », sculptée durant la révolution française, quand l’édifice religieux devint fief de la mairie. Entre la porte monumentale et le clocher se superposent encore une horloge et un cadran lunaire d’une grande rareté, mesure précieuse du temps qui passe, et qui renseignait semeurs et pêcheurs sur l’arrivée des chaleurs et des grands froids. Des pêcheurs qui ont permis l’émergence de cette cité et qui ont laissé leur empreinte jusque dans la nef de l’édifice, dont la première construction remonte au 12e siècle. >>> suite en page 48

Jusqu’au 18e siècle, on sortait de la Sorgue jusqu’à 15.000 écrevisses par jour !

L’eau, à toutes les sauces…

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Aux 19e et 20e siècles, le moteur remplace progressivement l’hydraulique. L’industrie lainière déserte l’Isle-sur-la-Sorgue.

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Focus Dans la très baroque Collégiale Notre-Dame-des-Anges : onze petites chapelles…

A l’origine, c’était une basilique. Plus tard, elle deviendra Collégiale, de ces collèges de chanoines qui géraient l’argent de l’Eglise sous la direction d’un prévôt, pour d’éventuels travaux. En 1643, la nef va d’ailleurs être agrandie selon un « plan jésuite », avec une partie centrale et des chapelles latérales. On en dénombre onze, dans lesquelles se sont installées des confréries de métiers. Chacune d’elles disposait d’un Saint Patron. La confrérie des pêcheurs, elle, avait sa Sainte Patronne, Notre Dame de la Sorguette. Aujourd’hui encore, on la sort de l’Eglise une fois l’an pour un tour de ville à l’occasion de la Pêche d’Antan, procession durant laquelle sont bénis les produits de la rivière.

Mémoire de la rivière A l’Isle-sur-la-Sorgue, les mois d’été sont toujours ponctués de nombreuses manifestations sur l’eau, marché flottant, joutes ou courses de nego chins, ces petites embarcations à fonds plats qu’on dirige à l’aide d’une grande perche de bois, façon gondole vénitienne.

Et même si les professionnels de la pêche ont aujourd’hui fait place aux amateurs, les ombres, les truites et les écrevisses continuent de peupler les eaux de la rivière, mémoire et patrimoine de la ville, ces eaux puissantes d’une grande pureté qui permirent jadis le déploiement d’une autre activité : l’artisanat textile.

Sur les traces des artisans d’hier, on rejoint le quartier industriel en empruntant la rue Danton. Situé à l’ouest de la collégiale, à quelques encablures seulement de la Place de la Liberté, ce quartier a compté jusqu’à 17 manufactures et a conservé les grandes roues à aubes qui témoignent de la présence passée d’une activité florissante. La Sorgue, encore elle, prêtait alors la force motrice de ses courants et l’eau nécessaire au travail de la laine, qui était ensuite vendue sur des foires, à Beaucaire, à Arles, à Avignon, et sur les bâteaux qui partaient par-delà les mers. Ce travail, c’était celui de ceux qu’on appelait alors « les juifs du pape ». Persécutés et chassés du Royaume de France, les juifs du Comtat Venaissin jouissaient d’une relative tolérance de la part des Papes qui leur permettaient de vivre du commerce et les logeait des « carrières ».

Celle de l’Isle-sur-la-Sorgue, l’une des plus importantes de la région, était d’ailleurs située dans le prolongement direct du quartier industriel. Place de la Juiverie, on peut encore découvrir une grande maison construite en hauteur, sorte de HLM

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Le Nego Chin Petite embarcation à fond plat, le Nego Chin est véritablement l’un des symboles de la ville. Une association de pêcheurs lislois continue à en construire et à enseigner la maniement de cette barque très instable. En provençal, Nego Chin signifie d’ailleurs « le chien qui se noit »… L’embarcation se manie comme une gondole vénitienne, avec une grande perche en bois. Les moteurs sont en effet proscrits sur cette rivière très propre, de première catégorie, et pour cause puisqu’elle prend sa source en amont à 5 km de là, à Fontaine de Vaucluse.

Aujourd’hui, la mairie contrôle la qualité des eaux de la Sorgue et veille à son entretien ainsi qu’à celui des roues à aubes qui la jalonnent. Elle se charge aussi de protèger ses espèces, sa faune et de mettre en place des sentiers d’interprétation. Il est d’ailleurs possible de descendre la Sorgue en canoë depuis Fontaine de Vaucluse jusque l’Isle. Une descente qu’on dit mémorable, surtout si vous venez à tomber à l’eau, à 13° toute l’année !

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Focus

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Focus

Autrefois cité de pêcheurs, l’histoire de L’Isle-sur-la-Sorgue s’est écrite au bord de l’eau…

avant l’heure permettant d’exploiter pleinement l’espace de cette rue qui leur était réservée, tel un enclos fermé de part et d’autre par des portails.

Place aux antiquaires Aux 19e et 20e siècles, le moteur remplace progressivement l’hydraulique. L’industrie lainière déserte l’Isle-sur-la-Sorgue. La ville s’ouvre alors au tourisme. Elle accueillera ses premiers antiquaires dès 1965. C’est en quittant la Place de la Juiverie par le Sud-Est qu’on rejoint leur quartier. Cette nouvelle activité sera l’occasion de réhabiliter des pans entiers du patrimoine industriel de la ville. Car très vite, ces marchands de passé et d’authentique vont se rassembler, souvent par spécialités, dans ce qu’on appelle des « villages ». Aujourd’hui, ils sont au nombre de douze, réunissant près de 400 antiquaires !

Chaque année à mêmes époques, à Pâques et au 15 août, la ville accueille ses deux foires internationales avec des vendeurs venus des quatre coins d’Europe. Ils attireront à leur tour une clientèle de connaisseurs, d’amateurs ou de simples promeneurs. En déambulant en bord de Sorgue, sur les trottoirs de l’Avenue de la Libération, on atteint bientôt la place principale de la ville, l’Esplanade Robert Vasse, du nom du maire qui l’a rouverte. La perspective offerte aux visiteurs y est magique et c’est de là qu’il appréciera pleinement les manifestations qui ponctuent les chaudes journées d’été.

Moulin à garance A l’Isle-sur-la-Sorgue, on trouvait aussi des moulins à garance, cette plante dont on écrasait les racines pour en extraire une teinture rouge, celle-là même qui allait donner sa couleur aux pantalons des soldats durant la première guerre mondiale.

En remontant vers le Nord, on atteint bientôt le quartier des pêcheurs.

C’est là, sur la vase, la boue et les roseaux qu’ils ont construit leur ville.

Rendus aisés par la grâce d’une pêche miraculeuse (jusqu’au 18e, on sortait de la Sorgue jusqu’à 15000 écrevisses par jour !), ils s’aménagèrent un quartier agréable et donnèrent à chaque rue un nom

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Demeure du XVIIIe siècle, l’hôtel Donadéï de Campredon abrite désormais le Musée Campredon où se tiennent des expositions variées.

Le Musée Campredon

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Focus

L’Hôtel Dongier, l’un des 12 « villages » d’antiquaires de la cité.

d’animal : loutre, anguille, écrevisse. Jadis, toutes les petites maisons sises ici disposaient d’un petit embarcadère et d’un lavoir à même la rivière. Les pêcheurs amarraient leur nego chin et abandonnaient leurs nasses tout près de là, au fameux « partage de eaux », aujourd’hui surmonté du Pont de Bouïgas, cet endroit où la Sorgue se coupe en deux pour ceindre la ville moyenâgeuse jusqu’au Pont des Cinq Eaux. C’est d’ici que les pêcheurs remontaient le courant vers Fontaine de Vaucluse pour une longue journée de labeur. En bifurcant sur la gauche, on longe ce qui leur servait jadis de petits jardins, situés hors de l’enceinte de la ville, sur le bien nommé Chemin des Hors. Par une belle matinée de printemps, on mesure le privilège qu’il devait y avoir à demeurer ici, en ces temps où la vie était si rude…

« Un dépôt de mémoire » « L’antiquité, c’est davantage que du mobilier d’exception. C’est l’évocation du passé, l’acquisition et la transmission d’un savoir. » Ces mots sont ceux de Patrick Cordes, antiquaire depuis près de 40 ans. Amoureux du beau et de l’authentique, il a posé ses valises à l’Hôtel Dongier, face à la Sorgue et à l’Esplanade Robert Vasse. Anciennement connue sous l’enseigne « Auberge de Saint Martin », cette bâtisse du 17e siècle est aujourd’hui l’un des douze villages d’antiquaires présents à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Une activité née ici courant des années 60 lorsque trois antiquaires de la ville eurent l’idée un jour d’organiser une foire à la brocante. Ils mirent sur la rue quelques objets, une cage à oiseaux, une panetière, quelques vieux fauteuils. Tout parti en moins de trois heures ! Très vite, l’engouement pris.

D’autres antiquaires et brocanteurs virent s’installer. En 1975, le village de la gare, premier village d’antiquaires de la ville, ouvre ses portes. D’autres suivirent, avec chacun leur particularité, leur spécialité.

A l’Hôtel Dongier, on ne fait pas dans la brocante. « Nous jouons la carte de l’antiquité dans le sens strict du terme », insiste Mme XX, propriétaire des lieux. « Vous ne trouverez pas de vendeurs de meubles et d’objets d’occasion ici. Pour nous, il importe de distinguer la brocante de l’antiquité. » Légalement, l’antiquité en France a plus de 100 ans. Mais Patrick Cordes estime que la véritable antiquité s’arrête à Napoléon III. « Au-delà, vous tombez sur les premiers meubles de fabrication industriel. L’antiquité est un meuble précieux. Certains le sont à l’origine, d’autres le deviennent par leur rareté ou leur ancienneté. Prenez un meuble de campagne du 17e. A la base, c’est quelque chose d’assez rustique, mais il est devient précieux pour avoir traversé les siècles. L’essentiel, c’est l’origine, la provenance, autant d’éléments qui contribuent à la valeur d’un objet. » Retracer le parcours d’un meuble ancien impliquera souvent un travail important de recherche et de documentation. « Chaque pièce est l’occasion d’apprendre quelque chose. Quand vous achetez une antiquité, vous n’achetez pas un objet mais une histoire ! », conclut encore notre interlocuteur, les coudes appuyés sur un bureau espagnol à six tiroirs du 17e à la patine inimitable. « Le noyer dont il est fait a germé il y à 1000 ans ! Cela remet les choses en perspective… »

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Visite

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Lacoste

Un village suspendu dans le temps Alain Vandersande

lanqué sur le versant Nord d’un contrefort rocheux du petit Luberon, Lacoste est de ces lieux que les artistes ne peuvent se résoudre à oublier. De crainte, peut-être, qu’en le laissant sommeiller, il ne se meure…

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Visite

Des murs de pierre, comme si Lacoste voulait empêcher son visiteur de tomber dans le vide…

De petites ruelles escarpées qui serpentent entre des murs de vieilles pierres offertes au mistral… C’est ce que Lacoste donne à voir et à sentir au visiteur pressé. La sérénité que suscite de prime abord ce petit village suspendu dans le temps et accroché à la colline ne laisse rien deviner des passions qu’il déchaîne chez ceux qu’il inspire. De ces hommes à l’inspiration facile, sans doute, mais qui ont suffisamment usé leurs semelles sur les chemins du monde pour ne se laisser émouvoir par le romantisme facile d’un paysage de carte postale…

L’artiste face à son oeuvre Ainsi de tout temps, Lacoste a su retenir les artistes qui passaient par là. A l’aube des années 70 déjà, le peintre américain Bernard Pfriem, tombé amoureux du village, décide d’y fonder son école d’art, la « Lacoste School of the Arts ». Très vite, le charisme et les connexions de l’artiste lui permettent d’attirer des personnalités au rayonnement international : des Ernst, Cartier-Bresson, Dali.

A l’époque, le village est délaissé. Les jeunes qui y sont nés préfèrent acheter dans la vallée, moins chère et plus pratique. Bernard Pfriem, lui, rachète de nombreux bâtiments, souvent pour une bouchée de pain. Puis monte son projet, de manière un peu informelle, dans une optique d’un romantisme et d’une candeur aujourd’hui désuète, amoureux de l’art et d’une certaine conception de l’artiste reclus, seul face à son œuvre. Perpétuée à partir de 2001 par le Savannah College of Art and Design, une école d'arts américaine, le rêve du peintre aura traversé les décennies. En 40 ans, plus de 2500 étudiants ont découvert le charme intemporel de ces lieux qui restent, aujourd’hui encore, propices à l’isolement.

Choc de cultures Pour la plupart américains, les étudiants du Savannah College auront ainsi l’opportunité de passer un trimestre ici durant leur cursus. Les matières enseignées changent chaque saison : bande dessinée, architecture, décor d’intérieur, mode, cinéma, dessin, photographie… Le système semble désormais bien rodé.

Lacoste, enchevêtrement de ruelles escarpées… >>> suite en page 58

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Lacoste a toujours su retenir les artistes de passage.

Aujourd’hui, elle les initie au Savannah College of Art and Design.

Faire ici étalage de tous les atouts et secrets touristiques de Saint-Rémy-de-Provence serait vraiment fastidieux. On n’en finit jamais avec les charmes de la cité des Alpilles.

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Visite

La force des pierres du Château du Marquis de Sade se prête à l’univers puissant de l’art lyrique, à l’honneur lors du Festival de Lacoste.

Festival de Lacoste du 15 juillet au 5 août

Le Château du Marquis de Sade appartient aujourd’hui au couturier Pierre Cardin.

Pierre Cardin a depuis 11 ans, donné une nouvelle vie aux Carrières du Château du Marquis de Sade à Lacoste. Ce grand mécène, amoureux des arts, a réhabilité ce lieu, pour créer une salle de spectacle, devenue aujourd’hui l’un des endroits les plus courus des soirées d’été du Luberon. La force des pierres se prête à l’univers puissant de l’art lyrique. L’édition 2011 attend, elle encore, des artistes de renommée internationale, mais aussi de plus jeunes talents. C’est d’abord Eve Ruggieri, marraine fidèle et productrice de spectacles qui débutera la saison. Elle y sera la conteuse des textes moyenâgeux du « Carmina Burana » de Carl Orff dans une version chorégraphiée avec 200 danseurs. Puis, « Chico et son groupe » imposera le rythme de sa guitare légendaire. Des spectacles musicaux suivront avec à l’honneur « Sarah Bernhardt », ou « Cocteau Guitry chez Maxim’s » ; le théâtre encore avec notamment les textes de Voltaire … Les Musicales du Luberon présenteront elles, les partitions de « La Symphonie Fantastique » et « The FairyQueen ».Gainsbourg deviendra le poète de jeunes admirateurs. Enfin, Marie-Claude Pietragalla affirmera sa féminité dans la « Tentation d’Eve ».

Réservation : +33 (0)4 90 75 93 12 - www.festivaldelacoste.com

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Avec, en prime, l’ambiance inimitable d’un environnement figé dans le temps. Imaginez un instant le choc, pour un jeune qui n’a jamais vu de pierres plus vieilles que celles du Capitole de Washington ou des Maisons victoriennes de San Fransisco…

En 10 ans, l’école est devenue l’un des principaux propriétaires fonciers du village. Une situation qui ne fait pas que des heureux dans ce petit bourg de 400 âmes. La barrière de la langue, sans doute, mais aussi la peur de l’étranger… Et la crainte que ce qui est vécu par certains comme un envahissement, sinon une invasion, ne vienne dénaturer cette si douce vie de village ou corrompre son patrimoine.

Lacoste, un petit coin d’Italie ?

Une mémoire respectée L’école, bien sûr, s’en défend. Elle emploie, il est vrai, une vingtaine de français à l’année et entretient des contacts avec les artistes et les entrepreneurs locaux. Des entrepreneurs qui sont d’ailleurs appelés à participer à un travail de restauration minutieux et respectueux de la mémoire des lieux. Ici, une bibliothèque sur trois étages a investi une ancienne boulangerie qui a conservé son four à pain. Là, une artillerie reconvertie prête ses murs à une salle de concert. Plus loin, en contrebas, une vieille ferme qu’on appelle maison basse est sur le point d’être rénovée. Elle aurait appartenu au Marquis de Sade, à l’instar du château qui a laissé ses majestueux vestiges sur les hauteurs du village.

Magique à toute heure du jour, il offre une vue imprenable sur le village de Bonnieux et sur les Monts de Vaucluse, jusqu’aux Alpes et au Mont Ventoux. Erigé au 11e siècle mais largement modifié par la suite, il fut l’une des trois résidences du « Divin Marquis » en Vaucluse. Celui-ci y aurait séjourné à plusieurs reprises, de 1769 à 1772, entre les fameux scandales d'Arcueil et de Marseille, puis plus tard, jusqu'à son incarcération au donjon de Vincennes en 1777, dont il s’évadera pour retrouver une dernière fois son doux village de La Coste.

Sur les traces du Marquis de Sade Aujourd’hui, le château appartient au richissime couturier Pierre Cardin, tombé sous le charme des lieux il y a déjà 10 ans. « La première fois que je suis venu à Lacoste, le ciel était sombre. Le vent, la pluie, la ruine… Je n’ai pas aimé. Puis, j’y suis revenu une seconde fois. Je me souviens d’un instant ma-gique, presque émouvant, avec une lumière magnifique. » Adopté à près de 80 ans par cette région qui lui fait tant pensé à son Italie natale, Pierre Cardin se lance alors à corps perdu dans la restauration de ce qui n’était plus qu’un amoncellement de pierres. Soucieux d’en préserver l’âme et l’esprit, il s’oppose au projet que lui soumet son architecte. « Il voulait y intégrer du verre et des éléments plus contemporain.

J’étais furieux. Je n’ai jamais eu besoin de personne pour faire du moderne !»

Un festival éponyme Dans les carrières situées à l’ouest du Château, il fit construire un amphithéâtre où se tient chaque année un festival dédié à l’art lyrique et au théâtre. « Je reste un homme de spectacle. Toute ma vie, j’ai eu la nostalgie de ne pas être acteur, ce métier qui me faisait tant rêver lorsque j’étais jeune. Pour moi, c’était un moyen de paraître, une façon d’exister. » L’homme empruntera finalement d’autres chemins, ce que lui avait très tôt prédit une diseuse de bonne aventure lorsqu’il séjournait à Vichy durant la guerre. « Je vois pour vous un destin extraordinaire. Vous allez rencontrer une personne qui vous ouvrira les portes d’une grande maison de couture. » Bientôt, il arrive à Paris. « Je n’y connaissais personne. Il faisait froid, j’avais des semelles en bois et de la neige sous les pieds. J’emprunte la rue Faubourg-Saint-Honoré et là, j’aperçois un homme à qui je demande si le numéro 82 est encore loin ? » « Qui cherchez-vous à cette adresse, me répond-il ? » « Monsieur Waltener. » « Je suis Monsieur Waltener. Et vous, vous êtes un menteur car je ne vous connais pas. Mais nous allons faire connaissance. » Et nous tous, connaissons la suite… « Je vois un arbre, des fleurs et des fruits, à l’infini… ». C’était le destin de Pierre Cardin. C’est aussi, à sa manière, l’histoire du village qui l’a conquis. > Lacoste et Pierre Cardin, ce ne fut pas le coup de foudre immédiat.

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Gastronomie

Le Fournil

Jeu de contrastes iché dans le creux d’un des rochers du pittoresque village de Bonnieux, le restaurant Le Fournil a trouvé refuge dans l’ex-boulangerie de la localité. Guy Malbec et JeanChristophe Leche ont conquis les cœurs des touristes comme des résidents avec une cuisine méditerranéenne contemporaine.

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Gastronomie Imaginez : un soir d’été dans le village provençal de Bonnieux perché sur les rochers ; au cœur du village, une terrasse à l’ombre de deux platanes majestueux près d’une fontaine du 12e siècle. Rien d’étonnant que Guy Malbec ait emmené son amoureux au cœur de ses racines et qu’il y ait créé son propre restaurant.

Le chef du Fournil est né et a grandi à Bonnieux dans une famille nombreuse dont la maman ne faisait quasiment rien d’autre que cuisiner pour ses rejetons. Enfant déjà, impossible d’éloigner Guy de ses marmites. Sa mère a allumé la mèche de sa passion culinaire et celle-ci brûle toujours avec intensité aujourd’hui. Lorsqu’il y a trois ans, il a dû subir une transplantation du foie, le médecin lui a prescrit 8 mois de repos. « Il a trouvé cela insupportable », explique Jean-Christophe Leche, qui partage sa vie depuis 25 ans, et pâtissier maison.

Guy Malbec a affiné son art culinaire plus tard dans l’école d’hôtellerie d’Avignon et a ensuite rayonné dans tout le pays. A Paris tout d’abord, mais aussi dans des restaurants renommés de la Côte d’Azur, l’Ile d’Oléron et Tigne.

Dans son tour de France des fourneaux, il a rapidement maîtrisé la spécificité culinaire de chaque région.

Ces expériences aux quatre coins de l’hexagone se fondent aujourd’hui harmonieusement dans la cuisine méditerranéenne du Fournil.

Concrètement, Guy Malbec part de son propre répertoire pour réinterpréter les classiques de la cuisine italienne, espagnole, marocaine et grecque. Pour cela, il n’utilise que des produits frais de saison et des légumes locaux de cultivateurs de la région. « Nous travaillons avec certains marchands de légumes depuis 19 ans déjà, depuis le tout début donc », assure Jean-Christophe Leche.

Guy Malbec aime jouer, dans l’assiette, avec des textures contrastées : du croquant avec du confit, du granuleux avec de l’onctueux. La lotte grillée sur lit de purée de pommes de terre à l’huile d’olive est un des plats les plus populaires du Fournil. « S’il se trouve sur le menu, c’est le début de la fin », raconte Jean-Christophe Leche. « Guy fulmine alors dans sa cuisine : ‘Comment est-ce possible, les gens ne peuvent-ils vraiment pas commander autre chose ?’ Il peut vraiment se montrer râleur », affirme son ami en riant, « mais cela fait partie du stress et des délais dans la cuisine. » Jean-Christophe Leche essaie, de son côté, de raviver des souvenirs d’enfance dans ses desserts. Une tarte au chocolat qui fait penser, dès la première bouchée, à sa grand-mère par exemple. J’ai remarqué que les gens y sont très sensibles et j’essaie de traduire cela dans mes créations. » Les deux chefs sont ouverts aux nouvelles influences, à d’autres combinaisons. Depuis quelques années, ils sont particulièrement impressionnés par William Ledeuil de Ze Kitchen Galerie à Paris. Dans ce restaurant, les saveurs des cuisines asiatique et française se croisent et maintiennent un équilibre subtil entre elles. « De tels tours de force fascinent et alimentent notre inspiration », proclame JeanChristophe. Et en effet, les habitués le savent, la cuisine du Fournil n’est pas rigide, mais constamment soumise à la créativité qui génère toujours des surprises.

Jean-Christophe et Guy sont ouverts aux nouvelles influences et aux combinaisons alternatives.

Le Fournil, à l’ombre de deux platanes, près d’une fontaine du 12e siècle…

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Infos Le Fournil 5 place carnot 84480 Bonnieux TĂŠl. : +33 (0)4 90 75 83 62 www.lefournil-bonnieux.com

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Gastronomie

Jardin du Quai Un homme de goût

’Isle-sur-la-Sorgue invite à flâner le long de ses canaux et à chiner dans les nombreuses boutiques d’antiquités.Une balade qui ouvrira certainement les appétits... Ca tombe bien, Le Jardin du Quai est de ces endroits où il fait bon passer des heures à table. Aux fourneaux, le chef Daniel Hebet.

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par Stefanie Holvoet - photos : © Daniel Hebet

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Gastronomie

Un homme de goût, ce Daniel Hebet. Et ce goût, il sait en faire profiterses plats de manière convaincante. L’aménagement du Jardin du Quai témoigne d’une classe intemporelle et de l’amour pour les belles choses, pour les objets avec une histoire. La terrasse entourée de vieux arbres et buissons d’un vert luxuriant font penser au jardin caché du célèbre livre pour enfant de l’écrivain britannique Frances Hodgson Burnett.

Daniel Hebet a grandi à La Rochelle, où le vent salé a réveillé sa passion pour la voile et l’aventure. Mais il est apparu très vite qu’il ne pourrait faire de la voile son métier. En 1986, à l’âge de 16 ans, il se présente à l’école d’hôtellerie de La Rochelle.

Il se rend ensuite à Paris, où il apprend le métier à La Table d’Anvers avec les frères Conticini, deux chefs qui influenceront sa carrière. En 1997, il laisse tout ce qui lui est familier derrière lui et déménage au Pérou. Il y participe à des émissions de télévision et donne des cours de cuisine, tant à l’élite de la ville qu’aux enfants les plus pauvres des favellas. Il ne se rendra compte qu’à son retour, un an après, à quel point cette aventure a été une école de vie. Les nouvelles saveurs et les épices qu’il a apprises à connaître là-bas l’inspireront encore des années plus tard.

De retour en France, il se fixe à Avignon, à La Mirande, où il opère d’emblée comme chef coq. Un an plus tard, en 1999, il empoche sa première étoile.

Une étoile Michelin, mais pas deux.

D’où une grande liberté dans la cuisine d’inspiration méditerranéenne.

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Avec le goût salé des Charentes dans les gènes, Daniel Hebet aime les fruits de mer et le poisson, souvent préparés entiers avec des petits légumes.

Cinq années plus tard, il se fait sa propre place au soleil avec l’ouverture du Jardin du Quai à L’Isle-sur-la-Sorgue. Pas de carte classique ici, mais un bistrot jovial. Le fait qu’il ne brigue pas d’étoile supplémentaire lui garantit une grande liberté dans sa cuisine, une cuisine d’inspiration méditerranéenne et qui danse au rythme des saisons.

Chaque matin, Daniel Hebet fait son marché. Il inspecte les légumes, sent le poisson et demande aux marchands ce qu’ils ont à proposer. Il connaît comme personne les produits et constitue ainsi peu à peu son menu du jour, sur base des ingrédients les meilleurs et les plus frais.

Vous ne trouverez pas de carte au Jardin du Quai, mais bien un menu différent chaque jour, simple et raffiné à midi et gastronomique le soir. C’est un peu comme aller manger chez de bons amis, où le maître des lieux propose son propre menu. Ceci vaut aussi pour l’atmosphère ‘comme à la maison’ et l’accueil chaleureux de la maîtresse de maison.

Avec le goût salé des Charentes dans les gènes, Daniel Hebet aime les fruits de mer et le poisson, souvent préparé entier avec des petits légumes. Si vous en avez l’occasion, goûtez son ceviche de langoustines au gingembre et lait de coco, un plat qu’il a découvert au cours de son voyage au Pérou. Le respect de la saveur pure de chaque produit, tel est le fil rouge de la cuisine de Daniel Hebet.

Infos Le Jardin du Quai 91 Avenue Julien Guigne 84800 L’Isle sur la Sorgue Tél. +33(0)4 90 20 14 98 www.danielhebet.com

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La Prévôté Prévôte Entre gastronomie et séjour

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ous les arcades de la ville antique de L’Isle-sur-la -Sorgue, dans un cloître du 17e siècle, se niche une adresse débordant de charme : La Prévoté, une demeure d’hôtes avec 5 chambres dans un style provençal classique et un restaurant gastronomique réputé.

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Stefanie Holvoet

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Séverine reçoit les invités avec style dans le restaurant et la demeure d’hôtes ; Jean-Marie s’affaire en cuisine.

Toutes les heures, les cloches de l’église du coin résonnent dans la cour ombragée. La Sorgue, la rivière qui coule le long du restaurant, apporte une fraîcheur agréable dans la chaleur estivale. Avec ses murs bruts, sa palette de couleurs claires et son mobilier provençal typique, la Prévoté respire la Provence dans toutes ses facettes.

Jean-Marie Alloin et son épouse Séverine sont les inspirateurs de ce lieu depuis 2003. Un concours de circonstances et un coup de cœur ont lié leur sort à La Prévoté. Elle reçoit les invités avec style dans le restaurant et la demeure d’hôtes ; il s’affaire en cuisine.

Sa passion et l’ambition d’apprendre le métier de chef, sont nées à l’Oursinade, le restaurant de son oncle René Alloin à Marseille. S’ensuit alors un parcours traditionnel : école d’hôtellerie, suivie par une première, mais déterminante expérience, dans le restaurant 2 étoiles L’Albert 1er à Chamonix, sous la houlette du chef coq Pierre Carrier. « Dans mes plats, vous reconnaissez surtout sa patte », dit Jean-Marie Alloin avec conviction. Après, il est parti pour l’Angleterre pour apprendre la langue de Shakespeare, avant de rallier Cassis.

La Prévoté vous propose une cuisine méditerranéenne traditionnelle, basée sur une palette de goûts moderne et une structure légère. JeanMarie Alloin aime travailler les coquilles Saint-Jacques. Son plat préféré sur la carte est d’ailleurs Coquilles Saint-Jacques et son cappucino crémeux aux crustacés. Mais le foie gras est également une constante dans son œuvre et ceci sous toutes ses formes et tous ses aspects (crème brûlée, parmentière, ravioles, mi-cuit, poêlé). En été, Jean-Marie Alloin expérimente des mets à base de fleur de courgette. La Fleur de courgette sur son risotto de petit épeautre farcie aux champignons et truffes d’été est un plat de saison auquel personne ne peut résister.

Infos & réservations : La Prévoté 4 rue Jean Jacques Rousseau, F84800 L'Isle sur la Sorgue Tel: +33(0)4 90 38 57 29

« Dans notre restaurant, ma femme et moi souhaitons créer une atmosphère joviale et pleine de vie, où les hôtes se sentent comme chez eux », raconte Jean-Marie Alloin. « Je déteste les établissements guindés où les convives doivent murmurer et se déplacer sans faire de bruit. De plus en plus de restaurants sont exploités par des hommes d’affaires qui ont un tout autre objectif que les chefs qui exercent leur profession par passion. » Jean-Marie Alloin est clairement taillé dans le bon bois. Lorsque sa tâche est accomplie en cuisine, il passe invariablement faire causette en salle ou boire un digestif avec les hôtes. « Nos habitués nous disent régulièrement qu’ils apprécient le fait de ne pas être ici qu’un numéro de table. »

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Séjour

l’ombre de la Collégiale NotreDame-des-Anges, à l’Isle sur la Sorgue, gisait à l’abandon depuis plusieurs années une demeure construite aux XIIe et XIIIe siècles. Remanié aux XIVe et XVe siècles, cette bâtisse aux façades Renaissance fut durant près de quatre siècles (de 1557 à 1917) le plus grand relais de voyageurs de la commune. Son nom : l’Auberge du Cheval Blanc. En 2010, Yves de Montigny, marchand d’art, tombe sous le charme de ces lieux et se lance dans un réaménagement complet de l’endroit.

Ce faisant, il crée un hôtel particulier confortable, mais surtout luxueux : L’Artishow, ouvert depuis avril dernier.

Artishow : un nom qui, à défaut de révéler une essence typiquement provençale, s’avère très évocateur…

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par Grégory Livis >>> suite en page 074

Artishow

L’

Archi frais !

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Fraîcheur et harmonie : deux maîtres-mots à l’Artishow.

Aujourd’hui, il ne faut plus hésiter une seule seconde à s’engouffrer dans l’impasse du 9, rue Denfert Rochereau, à Isle sur la Sorgue. Un grand portail s’ouvre sur la modernité de ce lieu pourtant si ancien. Immédiatement, malgré la chaleur qui règne à Isle sur la Sorgue, L’Artishow surprend par sa fraîcheur. C’est qu’il est arrosé, en façade sud, par l’Arquet, un bras de la Sorgue.

Un escalier à vis, en pierre, guident les hôtes vers de grandes suites de luxe de 55 à 85 m², chacune portant le nom d’un artiste. Cézanne, Vasarely ou encore Mondrian. Un appartement porte le nom de Prével, sans doute l’artiste le moins réputé. Il s’agit simplement d’un clin d’œil à un artiste local, ami du propriétaire.

Si la dénomination des chambres fait référence à l’art, c’est aussi parce qu’elles abritent des oeuvres, essentiellement d’artistes contemporains. Rappelons que la création de L’Artishow a été guidée par l’amour pour l’art de la part du propriétaire, Yves de Montigny, lui-même étant très impliqué professionnellement dans ce secteur.

Les amoureux de la couleur se sentiront en harmonie dans la chambre Mondrian, au 1er étage. Sur le même palier, la suite Cézanne arbore des rideaux tout droit venus de la salle de bal de l’hôtel Plazza de New York. La montagne Sainte-Victoire y domine, dépeinte par Tony Ramos. Le 2e étage lève le voile sur la chambre Vasarely, aux sols blancs et murs blancs et bleus Klein avec des motifs inspirés de Vasarely. Le plus grand hébergement se trouve également à ce deuxième étage. Il s’agit de l’appartement Prével. >>> suite en page 76

L’Artishow donne libre cours à l’expression artistique à tous les étages.

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L’Artishow donne libre cours à l’expression artistique à tous les étages.

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La magie des terrasses Les valises déposées, deux choix s’offrent aux pensionnaires : continuer à monter cet escalier tournoyant ou redescendre, pour visiter le reste du « bed & breakfast ».

Dans le premier cas, l’escalier mène à une porte en fer, passeport pour deux terrasses surprenantes. L’une d’elle est vaste. Elle accueille un coin salle à manger sous une pergola et des chaises longues au milieu de lauriers roses. Sous une véranda, un large jacuzzi en appelle de toutes ses bulles à la détente des convives. L’autre terrasse, un solarium, surplombe une tour. Pour y accéder, il faut encore gravir une échelle meunière en fer. Là-haut, difficile de savoir où donner de la tête et des yeux : la vue panoramique est incomparable. Au nord, les Dentelles de Montmirail et le Mont Ventoux ; à l’est, les plateaux du Vaucluse, la Collégiale Notre-Dame-des-Anges et le Luberon ; au sud, les Alpilles et à l’ouest, la plaine de la vallée du Rhône… Le soir, le spectacle du soleil couchant y est magique !

En choisissant de redescendre, halte curieuse à la salle à manger. Au centre de la pièce, une table d’hôte de quatre mètres attend les 14 convives que peut accueillir cette antre luxueuse. Un lustre unique en son genre, chic et contemporain, illumine la pièce. Le long des murs, les tableaux d’art côtoient des vitrines contenant une collection pour le moins étonnante : des boules d’escalier. Oui, oui, des boules d’escalier… Ces objets originaux apportent tout en discrétion une touche colorée à la pièce.

Dans la salle à manger, des vitrines apportent une touche colorée grâce à une collection originale de boules d’escalier.

Infos & réservations L’Artishow 9, Rue Denfert Rochereau 84800 L’Isle sur la Sorgue Tél : +33 (0)4 32 61 07 95 info@artishow-bedandbreakfast.com www.artishow-bedandbreakfast.com

Histoires d’eau Entre la salle à manger et la cuisine, une autre curiosité : une passerelle, véritable œuvre d’art qui invite à s’y arrêter de longs instants pour profiter du doux ruissellement de l’Arquet. Des canards sauvages survolent paisiblement des truites, ombles et sandres. Et si l’on y prenait un petitdéjeuner sur la table bistro ?

A moins de préférer, pour ce premier repas de la journée - où peuvent se mélanger saveurs locales, parisiennes et américaines -, la table ronde en pierre signée Karl Springer dans une cour carrelée elle aussi de pierres. Ici, c’est la végétation et les plantes aromatiques, dominée par un olivier centenaire, qui prévalent… Ici aussi, l’eau est au rendez-vous grâce à une fontaine bordée de jasmins, de deux grands camélias, de deux cyprès et d’hortensias.

De l’eau encore et toujours avec le bassin-piscine, chauffé hiver comme été et couvert aux deux tiers. Il est intégré dans les vieux murs de pierre pour un heureux mariage entre les plaisirs actuels et les charmes d’autrefois. Les nageurs y trouveront le plaisir d’un contre-courant artificiel.

Ceux qui préfèrent patauger en guise de rafraichissement y trouvent aussi leur compte. A noter que, même au bord de la piscine, L’Artishow donne libre cours à l’expression artistique… La boucle est bouclée ! // 077 073

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p u b l i r e p o r t a g e

Sublimer le reflet d’un terroir

©Mary-Laëtitia Gerval

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En véritables élixirs, les huiles du Château d’Estoublon se pareront de flaconnage couture ou de couleurs étincelantes, pour séduire la clientèle la plus exigeante et préparer, déjà, les Fêtes de Fin d’Année 2011.

Il faut rappeler que les huiles d’olive du Château d’Estoublon sont 100% naturelles : aucun arôme n’est ajouté. Leurs goûts inimitables sont autant de cadeaux de la nature et ils reflètent toutes les typicités des olives de la Vallée des Baux. Vous pouvez les retrouver : •

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Dans les 5 huiles monovariétales extra vierge produites par le Château d’Estoublon : l’ardence de la picholine, l’onctuosité et la douceur de la grossane, la saveur extraordinaire d’amande fraîche ou de jeune noisette de la béruguette, la fraîcheur de la salonenque ou la puissance de la bouteillan, aux notes d’herbe fraîche et de banane verte.

Dans l’huile AOP Vallée des Baux de Provence du Château d’Estoublon : un fruité vert unique qui conjugue l’ensemble de cette palette aromatique, grâce au savoir-faire et aux secrets de l’assemblage des cuves.

Dans la Cuvée HO du Château d’Estoublon : une huile AOP issue exclusivement de la récolte des oliviers centenaires du domaine.

Lors de cette dernière récolte 2010, les huiles du Château d’Estoublon ont été filtrées, pour éliminer toutes les particules qui seraient susceptibles de rester en suspension ou de se déposer au fond des bouteilles ou des luxueux flacons. Ce geste d’élégance permet d’obtenir des huiles claires et limpides, en accord avec les exigences des acheteurs, à la recherche d’un produit « Haut de Gamme ».

C’est ainsi qu’au sein d’une même variété les huiles du Château d’Estoublon peuvent présenter des différences en fonction des récoltes : toujours magnifiques et fabriquées avec le plus grand soin, dans un esprit de perfection, elles sont le reflet de la nature et des secrets millénaires de l’olivier.

©Mary-Laëtitia Gerval

Toujours magnifiques et fabriquées avec le plus grand soin, dans un esprit de perfection, elles sont le reflet de la nature et des secrets millénaires de l’olivier.

©Mary-Laëtitia Gerval

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Brun de Vian-Tiran

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Loisirs et tourisme

douceur dans la vigueur des flots Un peu de

Par Alain Vandersande

On devine chez lui la sérénité de ceux qui sont arrivés à bon port après un long voyage…

Cheveux longs, barbe de trois jours, Jean-Louis Brun de Vian-Tiran est revenu sur les bords de sa Sorgue natale perpétuer l’héritage qui est le sien : le travail de cette fibre lainière qu’ont transformée avant lui sept générations de couverturiers.

Sur les traces de ses ancêtres, Jean-Louis Brun de Vian-Tiran a retrouvé le fil de son enfance, celui qui a longtemps fait la prospérité d’un petit coin de fraîcheur ceinturé et irrigué par ses multiples canaux. Ville d’eau, enclave pontificale au sein du Royaume de France, l’Isle-sur-la-Sorgue profite dès le 14e siècle d’une situation propice au déploiement de l’artisanat textile. « Les papes toléraient ce qui était interdit par les Rois de France, comme l’impression sur tissus », commente notre interlocuteur, intarissable sur le sujet. « A l’époque déjà, on trouve dans la région des races de moutons réputées pour la finesse de leur laine, remarquable pour la France sans qu’elle ne parvienne à égaler celle des troupeaux qu’on rencontre par delà les Pyrénées. »

Des 200 manufactures lainières du 19e siècle à L’Isle, il ne reste aujourd’hui que Brun de Vian-Tiran.

La nature environnante offre encore aux lainiers les cardères, ces fameux chardons qui servent à gratter le tissu pour en faire sortir le poil, la garance, cultivée pour ses racines dont on extrayait une teinture rouge, et la terre à foulon, argile utilisée comme lubrifiant et dégraissant dans les foulons mécaniques qui battaient l’étoffe. » Reste qu’à l’époque déjà, pas d’étoffe sans eau. Cette eau prêtait sa substance et sa force aux exploitants d’hier, tributaires du débit de la Sorgue qui, depuis des millénaires, prend sa source à la Fontaine de Vaucluse, deuxième résurgence du monde, première d’Europe. En ces temps bénis, le marché textile n’est pas question de demande mais bien d’offre. « Le problème d’alors n’était pas de savoir si l’on pourrait vendre mais consistait à trouver les moyens de produire. Et pour ça, il fallait être bien placé… » Survivance…

En 1808, Charles Tiran et son gendre Pierre-Laurent Vian créent un "moulin paroir" pour fouler les étoffes. Ils reconvertissent une taillanderie (*) en bord de Sorgue, à hauteur de la fameuse roue de la Porte d’Avignon. « Une roue, qu’alors déjà, on arrête à la main. En quête d’un débit plus important, ils acquièrent dès 1830 un droit d’eau sur la Grande Sorgue, là où ses cinq bras se réunissent pour n’en faire qu’un.

Près de deux siècles ont passé et c’est toujours là que la famille Brun de Vian-Tiran exerce son art. « A l’époque, il devait y avoir près de 200 manufactures lainières à l’Isle>>> suite en page 83

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Ce qui n’était jadis qu’un bien d’équipement, peut aujourd’hui valoir plusieurs centaines d’euros.

Jean-Louis Brun

Les ateliers Brun de Vian Tiran travaillent une quinzaine de fibres différentes.

sur-la-Sorgue. Nous sommes aujourd’hui les derniers. » Sa survivance, le savoir-faire familial la doit au flair ou à la chance, qui sait, de ces entrepreneurs insensibles aux sirènes de la grande distribution. « Les promesses de volumes laissaient mon père et mon grand-père indifférents. Ils n’étaient pas à la recherche de croissance. Ce n’est pas dans la culture d’une entreprise familiale. » … et résistance A la fin des années 70, la spirale de la grande distribution conduit en effet les producteurs à considérer leur travail sous le seul angle des prix de revient et de vente. La qualité des produits s’en ressent. Sous-traitance, délocalisation, les petits artisans se meurent.

L’embarcation des Brun de Vian-Tiran, elle, brave la tempête. Et tient bon la barre sur les bords de sa Sorgue. Dans un secteur à la dérive, l’entreprise familiale met le cap sur le haut de gamme, avec des couvertures en laine naturelle qui font figure de curiosité sur un marché dominé par le synthétique. Rapidement, le petit poucet se retrouve à la tête d’une niche, certes marginale, mais manifestement insensible à la concurrence de ceux que notre couverturier aime à appeler « les vendeurs de sacs plastiques ». Une niche de l’excellence et de l’exigence qui repose sur les attentes d’une clientèle aisée, susceptible de débourser plusieurs centaines d’euros pour ce qui n’était jadis qu’un bien d’équipement. « Au début des années 60, mon grand-père est le premier sur le continent à lancer une couverture en mohair. Aujourd’hui, c’est une fibre d’entrée de luxe.

C’est doux, léger et transparent, soit tout le contraire de ce que devait être à l’époque une bonne couverture. » Les années passent et la famille poursuit sa route en solitaire. A l’aube des années 80, Louis Brun de Vian-Tiran visite le Japon. Il découvre des fibres que l’on ne trouve pas chez nous. Du chameau, de l’alpaca, des cachemires…

30 ans plus tard, les ateliers Brun de Vian-Tiran travaillent une quinzaine de fibres différentes, Mérinos de France, d'Australie, d'Amérique du Sud, Chameau d'Asie, Alpaca du Pérou, Lama de Bolivie, Yack, Cachemires d'Iran, >>> suite en page 84

> Il ne fait pas partie de la culture de Brun de Vian-Tiran de penser à la croissance de l’entreprise.

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Loisirs & Tourisme La sélection rigoureuse de la matière première, c’est primordial !

de Chine et de Mongolie, avec pour chacune d’elles un processus de fabrication spécifique et souvent lourd qu’il a fallu mettre au point. Il y a 15 ans, la famille a même retrouvé le Mérinos d'Arles Antique, la laine la plus fine d'Europe. « On doit sa préservation à des éleveurs qui n’ont pas croisé leurs bêtes depuis 70 ans, ce qui est rarissime en France où l’on considère la laine comme un sous-produit qui ne paie même pas la tonde. Pour les éleveurs, la laine est presque une maladie du mouton. Heureusement, certains ont refusé de croiser leurs bêtes avec des animaux énormes qui n’ont d’autres destination que la boucherie… » Un savoir-faire, une marque Œnologue de formation, Jean-Louis Brun de Vian-Tiran connaît l’importance d’une sélection rigoureuse de la matière première. « C’est tout un métier ! Mon père est tombé dans la marmite tout petit déjà.

Moi je suis pour ainsi dire né dedans. Nous disposons également d’un chef de fabrication dont c’est la spécialité. Car se tromper sur l’origine d’une prétendue fibre de bouquetin sibérien peut vous coûter cher, très cher, jusqu’à 500 dollars le kilo ! » L’essentiel de ce travail de sélection se fait au toucher. Certaines analyses complémentaires, dont des analyses ADN, ne servent qu’à contrôler ce qui n’est pas humainement décelable. Mais la machine ne se révèle d’aucune aide lorsqu’il s’agit d’évaluer la qualité.

Pionnière de la couverture de luxe en France, la famille Brun de VianTiran a opéré un autre choix ô combien stratégique : celui de poursuivre la distribution en son nom propre quand d’autres préfèrent vendre leur savoir-faire à de grandes enseignes. « Nous nous sommes toujours refusés à franchir ce pas, car qui sait si demain nous ne serons pas remplacés par des Turcs ou des Chinois… » (*) Maison où l’on fabrique et commercialise des couteaux et autres produits propres à tailler, à couper.

La famille Brun de Vian-Tiran préfère poursuivre la distribution de son savoir-faire en son nom propre.

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Contact Brun de Vian-Tiran 2, Cours Victor Hugo 84800 L’Isle-sur-la-Sorgue Tél : +33 (0)4 90 38 22 81 084 // 085

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Loisirs & Tourisme

La pĂŠtanque !

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Une affa re qu roule ! par Gregory Livis

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u’il est bon de se rassembler avec quelques amis sur la place du village pour jouer à la pétanque sur le boulodrome parfois improvisé à l’ombre d’un platane et bordé de vieux bancs qui fleurent bon l’odeur du pastis. Ajoutez à cela la célèbre expression « Tu pointes ou tu tires ? », si savoureuse quand elle est soulignée du doux accent provençal, et le cliché est complet ! Ainsi dépeint, le jeu de boules a de quoi faire sourire. Et pourtant…

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par Gregory Livis

Sport à part entière, la pétanque est profondément enracinée dans l’histoire occidentale. Les grecs anciens et les romains s’adonnaient déjà à une activité proche de ce jeu. Jusqu’au début du XXe siècle, la seule différence avec le jeu de boules que l’on connaît aujourd’hui ne porte quasiment que sur l’élan que prenaient les joueurs avant de lancer la boule. Il faut attendre 1907 pour que naisse le jeu sans élan, la véritable pétanque, du Provençal « pèd tanco » qui signifie « pieds joints ».

Dès 1908, le premier concours officiel voit le jour à La Ciotat, petite ville à l’ouest de Marseille.

Pourtant, un certain Félix Rofritsch, un capitaine au long cours, avait anticipé le triomphe de la petite sphère dans la région. C’était en 1904. Refusant de rentrer dans son Alsace natale, aux mains des Allemands, il s'installe dans la cité phocéenne. Il y crée une boutique d’« articles de Paris », tout en fabriquant un article typiquement marseillais : des boules !

Elles sont en bois et recouvertes de clous que Félix pose luimême un à un. Il en fabrique seulement deux paires par jour.

Les boulodromes ne désemplissent pas. L’artisanat de Félix grandit encore et encore. Au fil du temps, de nombreux champions préfèrent la production de la famille Rofritsch à d’autres marques. Il faut dire que les boules bleues sont les seules à être garanties cinq ans et qu'elles donnent la gagne, tant aux grands joueurs qu’aux débutants du monde entier.

>>> découvrez

La pétanque se joue « Pèd tanco » (pieds joints) en Provence…

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Loisirs & Tourisme

Quatrième génération Plus d’un siècle après les premiers pas de Félix, la famille Rofritsch demeure à la tête d’une véritable usine – toujours à Marseille – de production de boules de pétanque : La Boule Bleue, du nom de la première boule en acier suédois au carbone trempé, boule aux reflets bleutés créée en 1947.

Aujourd'hui, c’est Hervé Rofritsch, quatrième génération, qui est à la tête de l'entreprise. « Les boules bleues sont les seules à être fabriquées à Marseille, dans l'usine familiale. Notre fabrication est artisanale pour une qualité traditionnelle », insiste-t-il. « Nous proposons deux aciers : un acier traditionnel au carbone et l’acier inox. Le premier a tendance à noircir naturellement. Poreux, il accroche bien en main et au sol. Il est souvent préféré des pointeurs ou des tireurs qui souhaitent garder le contact avec la boule le plus longtemps possible.

A l’inverse, l’acier inoxydable, d’un lâcher plutôt fuyant pour des boules fusant au sol, est souvent préféré par les tireurs. » Les non-initiés éprouveront sans doute beaucoup de difficultés à le croire : la gamme de La Boule Bleue comprend six modèles différents... qui peuvent être personnalisés à souhaits.

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Parlez le petanqu ste !

Si la pétanque est sujette à tant de clichés, c’est sans doute, entre autres, parce qu’elle se veut très folklorique. Notamment de par son jargon… Pot pourri d’expressions !

• Ajouter. Votre adversaire n’a plus de boules à jouer. Il vous en reste et vous pouvez grossir votre score.

• Biberon. Lorsqu’une boule vient se coller au but (ou cochonnet), vous venez de faire un biberon, « un bibe » ou encore un « têtard ».

• Carreau. C’est le tir parfait. Votre boule de tir a touché la bonne boule, l’a chassée et a pris exactement sa place.

• Donnée. Une donnée est l’endroit exact et idéal où doit atterrir votre boule sur le terrain, avant de rouler.

Effet rentrant/sortant. Un effet rentrant revient à donner un effet à la boule. Elle tourne sur elle-même et a tendance à aller à gauche (pour un droitier). L’effet sortant, c’est l’inverse.

• Faire un trou. C’est tirer à côté de la boule.

• Faire une sautée. Il s’agit d’un tir délicat car la boule à déloger se trouve derrière une autre boule.

• Faire Fanny (ou Embrasser Fanny). Remporter une partie sur le score de 13-0.

• Se mélanger. Pointer vos boules de manière à les coller à celles de l’adversaire (devant, derrière ou sur les côtés).

• Plomber. Cela consiste à pointer haut la boule de manière à ce qu’elle tombe près du but. Le choc de la boule est amorti par sa chute ; la boule s’immobilise aussitôt ou presque.

• Rouler. Action de pointer une boule pour que celle-ci roule sur la quasi-totalité de la distance entre le rond de lancer et le but.

• Tirer au biseau. Tirer deux boules simultanément.

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Portrait

Eric Verdier, Un homme de goût par Alain Vandersande

Point besoin d’un long tarin pour avoir du nez. Juste un brin d’expérience, beaucoup de rigueur et d’humilité. Hypertrophié du goût, Eric Verdier a très tôt flairé les limites de l’analyse sensorielle. Armé d’une méthodologie nouvelle, il s’est mis au service d’un sacerdoce : rendre justice au bon. Son métier : dégustateur.

Second sommelier à 17 ans, chef sommelier à 18, entrepreneur à 21, Eric Verdier est une anomalie du système. C’est lui qui le dit. Voilà ce qui arrive à trop sniffer de kérosène quand on est gamin. « Sur le Vieux Port, je notais les odeurs des bateaux qui dégazaient. Ca puait mais j’aimais ça. C’était mon shoot à moi… » A l’époque, la famille Verdier habite Marseille. Amoureuse de l’Italie, la maman d’Eric l’emmène souvent dans les collines d’Arezzo. « Ma mère était très sensuelle, très féminine. Et, ce qui ne gâche rien, cuisinait divinement bien. Une cuisine méditerranéenne, savoureuse, parfumée. Ces odeurs ont bercé mon enfance. » A l’école du sensoriel, le jeune Eric découvre aussi les plaisirs de l’huile, « un produit magique, enivrant. » Mais c’est à l’univers des vins qu’il doit sa reconnaissance précoce. Ancien Directeur de Château Latour, Jean-Paul Gardère repère très vite « ce dégustateur né » à qui il ouvre son domaine. « Imaginez ! Je n’avais ni bagage technique, ni formation ad hoc. Je n’étais même pas passé par l’école hôtelière. » Un quart de siècle plus tard, Eric Verdier est considéré comme l’un des tout grands dégustateurs de son temps. Son truc ? L’analyse qualitative comparée. En 1987, il fonde son entreprise, Eric Verdier Diffusion, bien décidé à mettre des mots sur ses perceptions. Il rédige des centaines de cahiers de charges et de fiches d’identité produits sur base d’une méthodologie précise. Il ne se limite plus aux vins et commence à goûter de tout. Des cafés, des huiles, des Grands Crus, on va même jusqu’à lui commander des tests pour de l’eau minérale. « Il existe un fond commun du goût. C’est le monde des arômes. » Très attaché à la protection des consommateurs, Eric Verdier n’a pas fait le choix de l’argent, lui préférant celui de l’éthique. On l’imagine d’ailleurs incapable de tricher, lui qui aime tant rendre hommage au travail des artisans. « Mon métier, c’est l’étalonnage, ce à quoi je crois, ce à quoi je veux sensibiliser les producteurs. » Pour ça, Eric Verdier a très tôt appris à s’étalonner lui-même. A s’entretenir aussi. Son hygiène de vie est irréprochable, l’acuité de sa sphère ORL obsessionnellement contrôlée. « Pour faire tout ça, il faut être un peu égocentrique, un peu paranoïaque… », avoue-t-il, pénétré d’une seule certitude : « la grandeur d’un homme se mesure à la maîtrise de ses sens. »

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Portrait

Marie-Alexandra Milliez Bercée par l’élégance par Gregory Livis

La destinée humaine est parfois bien étrange.

Brillante sur la scène de la communication durant des décennies, c’est pourtant dans les coulisses de la décoration et de la tapisserie que MarieAlexandra Milliez excelle désormais. Une femme de goût, tout simplement…

« Quand j’étais jeune, je voulais effectuer un travail manuel.

La pression de mes parents fut plus forte : je me suis lancée dans de longues études. » C’est non sans un zeste de regret que Marie-Alexandra Milliez s’est lancée dans un doctorat dans la communication. Elle a d’ailleurs mené une brillante carrière internationale dans ce secteur. Et ce, durant plus de 25 ans. « J’ai connu un métier épanouissant. Mais aujourd’hui, je vis ma vraie passion. » Sa passion, la tapissière décoratrice en a bien cerné l’origine : « Mon arrière-grand-père était tapissier et décorateur. Je ne l’ai pas connu, mais j’ai toujours vu de beaux ‘restes’ de ses réalisations. En outre, je descend d’une lignée de femmes bercées par l’élégance. Des femmes animées par la beauté des tissus et des coupes, mais aussi parfois par les décalages. C’est précisément cela la décoration : suivre la mode, mais aussi l’anticiper ! » C’est donc cet amour du beau et ce sens inné de la créativité manuelle qui ont conduit Marie-Alexandra à faire cap, à l’âge de 54 ans, sur la décoration et la tapisserie. « Je ne connaissais pas du tout la tapisserie. Avant de me lancer, je voulais m’appuyer sur une vraie base technique et un savoir-faire. Il faut savoir faire les choses, avant de demander à autrui de les faire. » La fortune des rencontres à fait le reste. Son nouveau métier, Marie-Alexandra l’a appris avec un meilleur ouvrier de France, Franck Pothier. « Je viens de l’ouest de la France. Franck était, pour ainsi dire, un voisin de mes parents. Il ne m’a pas pris sous son aile parce qu’il me connaissait. J’ai commencé chez lui à l’essai. C’est un bosseur très exigeant. Franck n’a pas beaucoup d’états d’âme, ce en quoi il a raison. Mais j’ai vraiment beaucoup appris avec lui. » Aujourd’hui, les tissus, les styles et la mode n’ont plus aucun secret pour MarieAlexandra qui définit son métier avec cette expression qu’elle ne trouve néanmoins pas très belle : « Un décorateur tapissier est un faiseur de bien et de beau. » C’est que Marie-Alexandra, qui a ouvert une enseigne Franck Pothier à L’Isle sur la Sorgue, entre dans l’intimité de ses clients pour leur proposer un décor dans lequel ils se sentiront bien. Toute une philosophie !

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Portrait

Loïc Clément d’Armont

Julien Cambier Le feu sacré par Gregory Livis

Quand Julien Cambier naît et grandit à Renaix, en Belgique, il est à mille lieues d’imaginer que son destin le conduira tout droit dans le joli village d’Eygalières, en Provence. Aujourd’hui, à 31 ans, Julien redonne vie à des cheminées anciennes.

Ou plutôt, antiques. Un métier aussi passionnant que rare qu’il apprend encore actuellement auprès de son maître octogénaire, Loïc Clément d’Armont.

Né d’un père industriel dans le textile, Julien Cambier ne trouve pas vraiment son bonheur dans sa scolarité. Oh, bien sûr, il tentera bien d’aller au bout d’études artistiques, à Tournai. En vain. Ce qui passionne Julien, c’est le travail manuel, l’artisanat, les vieux outils. Le travail du bois et de la pierre. En 1998, son destin bascule. Sans le savoir, encore. En vacances en Provence, ses parents tombent sous le charme d’une maison en Provence et s’y installent. A deux pas de là, un vieux monsieur, Loïc Clément d’Armont, ouvre son petit atelier aux passants en quête d’antiquités. Une espèce de boutique improvisée, sans grande ambition. « Loïc avait l’habitude de dire, à l’époque, que ma mère était sa meilleure cliente », se souvient Julien. « Il est vrai qu’elle allait régulièrement y chiner l’une ou l’autre pièce. » Dans le jardin des Cambier gisait une énorme pierre. Il prend l’envie à Julien d’en faire un banc sculpté. Le hic, c’est qu’il fallait déplacer cette pierre. « Il me semblait impossible de déplacer cette pierre à la main. C’est alors qu’est intervenu Loïc pour qui impossible n’est pas Français.

De fait, ensemble, nous avons réussi à charger ce gros caillou à la main dans un camion. » Cette première collaboration fructueuse allait littéralement façonner l’avenir de Julien. Voilà en effet cinq ans que Loïc et Julien ont uni leurs forces dans une entreprise commune : La Ventado.

Désormais, les deux hommes chinent aux quatre coins de la France, à la recherche de pépites d’or. Ces pépites ne sont rien d’autre que des cheminées antiques. « Les cheminées de feux ouverts existent depuis environ 1.200 ans. Elles étaient fabriquées par les Compagnons des Devoirs, ceux-là même qui construisaient les cathédrales. Depuis la Révolution française et la dissolution des corporations, les cheminées s’avèrent souvent moins esthétiques, moins raffinées. » Les perles rares dénichées, il ne reste plus aux deux hommes qu’à les démonter et à essayer de comprendre leur histoire, tels des archéologues, avant de les remonter à l’identique pour les revendre dans la grange de La Ventado, à Eygalières.

Même après cinq ans d’expérience, le jeune autodidacte apprend encore son métier auprès de Loïc, 80 ans, « qui travaillera jusqu’à son dernier souffle », selon le Belge. « Tout comme au premier jour, Loïc me montre encore quotidiennement qu’impossible n’est décidément pas Français… »

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Portrait

Olivier Baussan Joli bouquet d’arômes par Gregory Livis

Derrière les belles marques se cachent toujours de belles personnes, des hommes et des femmes qui en font ce qu’ils sont. Pétri d’humanité, d’amour pour la Provence sauvage et de poésie, Olivier Baussan a eu le nez fin . En effet, en mariant les fragrances de son enfance à celles glanées outre-Méditerranée, il mène aujourd’hui une entreprise qui sent bon la réussite internationale : L’Occitane.

Haut comme trois pommes, Olivier Baussan était déjà sensible aux bonheurs olfactifs. « Lorsque je pense à mon enfance, c’est l’odeur du chèvrefeuille qui me revient en premier », se souvient-il. « Elle m’accompagnait tout au long du chemin qui menait de la ferme de mes parents à l’école. Ces trois kilomètres étaient également rythmés du chant des paysans ramassant la lavande en été ou cueillant les olives dès les premiers flocons. » Après le Bac et la Fac des Lettres, Olivier Baussan achète un vieil alambic, par amour des odeurs et des gestes d’antan. Il y produit de l’huile essentielle de romarin qu’il revend sur les marchés. L’Occitane était née. C’était en 1976, dans le petit village de Volx.

Si Olivier Baussan réalise un rêve d’enfant, la nostalgie ne l’abandonne pas de si tôt : la fabrication du savon de Marseille, qu’il avait utilisé toute son enfance, était en train de disparaître. « Alors que je me demandais comment conserver cette tradition, j’ai eu la chance de rencontrer un vieux savonnier, Jacques Remy, à Pantin. Il me fit cadeau de l’ensemble de ses machines. » L’Occitane allait pouvoir réaliser ses premiers savons aux huiles essentielles.

Pour épouser le succès que l’enseigne L’Occitane connaît aujourd’hui au travers du millier de boutiques sur les cinq continents, il fallait diversifier l’offre. « Comme la Durance qui descend vers Marseille pour se jeter dans la mer, je me suis rendu dans la cité phocéenne, aux portes de la Méditerranée. C’est de là que je suis parti pour l’Afrique, à la recherche de matières premières qui entrent dans la composition des savons, comme l’huile de palme. » Olivier Baussan y découvre aussi le karité, mais aussi le respect de l’autre et de sa différence. « Ce sont ces valeurs qui m’ont poussé à engager L’Occitane dans des actions comme le commerce durable. » Pionnier d’une écologie soucieuse de la terre, du devenir de la planète, du respect des savoir-faire et de leur transmission aux générations qui se succèdent, Olivier Baussan et son entreprise sise à Manosque se dressent en quelque sorte aujourd’hui en patrimoines d’un certain art de vivre à la Française avec une ouverture sur le monde enracinée dans le meilleur des terres d’Occitanie, d’Afrique et de Méditerranée…

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A proximité

Montpellier Une ville chavirante où s’entrechoquent les siècles et les plaisirs par Laurence Belvisi

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Convaincus de la splendeur de nos cieux provençaux, nous n'en sommes pas moins curieux des beautés qui nous entourent. Cap sur ces villes vibrantes, sur ces destinations phare qui ne demandent qu'à se dévoiler le temps d'un week-end ou d'une soirée improvisée. Passion Provence vous autorise là quelques infidélités...

’est la 8e métropole française ! C’est une ville au cœur battant, en pleine expansion, jeune, dynamique et follement attractive…

Montpellier combine les atouts culturels des grandes villes à la douceur de vivre méditerranéenne. Son identité languedocienne, la richesse de son patrimoine et sa proximité avec les stations balnéaires comme la Grande-Motte, font de cette destination un choix rêvé pour un week-end estival et festif en dehors des terres provençales.

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A proximité Louis XIV trône fièrement au centre de la promenade royale du Peyrou.

La ville, tout d’abord Exemple d’urbanisme maîtrisé, Montpellier s‘est construite avec les plus grands architectes internationaux. Elle s’articule autour d’un centre historique au caractère fort pour s’étendre en direction de la mer, jusqu’aux quartiers nouveaux.

L’Écusson, c’est son nom, est un cœur de ville riche de 1000 ans d’histoire. Il est aussi l’un des plus vastes ensembles piétonniers d’Europe. On y observe encore les lanternes d’autrefois, accrochées aux façades, les hôtels particuliers dont les élégantes cours intérieures se cachent derrière d’immenses portes cochères, … et les plafonds voûtés des échoppes ou galeries d’art.

La Rue de l’Ancien Courrier, jolie ruelle étroite, est d’ailleurs l’une des plus authentiques. De son lointain passé, elle chérit notamment des anneaux de fer qui servaient à attacher les ânes lorsque les paysans venaient vendre leurs proÀ voir duits à la ville. De puissantes familles y bâtirent également leurs • Musée Fabre, des toiles de Gustave demeures dont la splendeur Coubet notamment ont résidence dans gothique porte le sceau d’un temps où la ville prospérait du commerce ce musée d’exception. des marchands (doreurs, orfèvres, drapiers…). Entre Italie et Espagne, museefabre.montpellier-agglo.com c’était déjà un pôle d’affaires cosmopolite qui après être devenu espagnol, revient finalement aux mains des français.

• Arc de Triomphe, imitation de la porte parisienne La Rue Jacques Cœur, du nom d’un grand argentier du royaume, accueille aujourd’hui des boutiques chics que l’on découvre en arpentant un dédale • Les 3 Grâces, face à l’Opéra amusant de rues pavées débouchant sur de charmantes placettes aniComédie mées ou cette magnifique et incontournable Place de la Comédie qui déborde de l’énergie des artistes de rues et des badauds.

• La Lutherie, de nombreux artisans fabriquent encore les instruments précieux Grâce à la richesse de leurs vignobles, la culture du vin est presque inscrite dans les gênes des Montpelliérains. Et c’est ainsi que par les chaudes • Les Rives du Lez et le Jardin des soirées d’été, sortent tables et tabourets des bars ; on s’y assoit alors Plantes, poumons de la ville sans réfléchir pour déguster les crus locaux. Une effervescence humaine, joyeuse.

• Le MIAM, Musée International d’Art Modeste d’Hervé di Rosa Sète >>> suite en page 104 www.miam.org/

Place de Saint-Roch

© OT Montpellier - Elohim Carrau

OT Montpellier Cecil Mathieu

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Haut perchées sur leur fontaine, les 3 grâces (Aglaé, Euphrosine et Thalie) font face à l’Opéra Comédie, à nouveau dans l’entrée…

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A proximité

Montpellier, c’est aussi cette jeune surdouée qui conjugue son avenir au présent. Les fameux architectes Jean Nouvel et François Fontès sont d’ailleurs des artisans de cette modernité puisqu’ils ont notamment conçu cet immense parallélépipède de couleur bleue qui abri-tera le futur hôtel de ville. Quant aux quartiers Antigone et Odysseum, d’architecture néoclassique ou futuriste, ils sont le visage nouveau du Mont pelé et d’un aménagement urbain, chargé d’intégrer au mieux les priorités d’une ville référence universitaire, active, tournée vers la mer.

La mer, enfin En quittant la ville en direction du littoral, le paysage se fait plus sauvage.

Les étangs bordés par les marais, sont une véritable réserve naturelle où de nombreuses espèces viennent y vivre : poissons comme les loups et les daurades, fruits de mer comme les huîtres ou moules de Bouzigues ou oiseaux comme les hérons, mouettes, cormorans ou flamands roses…

Le bord de mer qui s’est développé dans les années 60, s’étire sur une centaine de kilomètres de plages de sable fin. Il accueille treize stations touristiques protégées par les étangs. Depuis une dizaine d’années, le renouveau de certaines stations fait monter en qualité le tourisme local. La Grande Motte, le Cap d’Agde … deviennent des destinations prisées pour des vacances en famille ou des soirées d’été plus endiablées.

Entre restaurants, hôtels, casinos, ports de plaisance ou plages privées, tout est prévu pour des loisirs de vacances en bord de mer.

Quant à l’architecture particulière de La GrandeMotte avec ses bâtiments en forme de pyramide pensés par Jean Balladur, elle continue d’étonner et d’attirer ceux qui ont compris que la ville a su se renouveler. Autrefois vieillissante, elle travaille aujourd’hui à son renouveau. De très nombreux espaces verts y ont notamment été créés. Quant au front de mer long de plus de 6km, il compte des éta-blissements soignés, aux décors tendance sur une plage qui bat Pavillon Bleu !

© OT Montpellier - Fish Eye

Les yeux rivés sur la Méditerranée, le soleil au zénith, un matelas posé sur le sable, il suffit de travailler son bronzage… Par contre, lorsque le soleil se couche, l’ambiance bascule vers une atmosphère « caliente » où les meilleurs DJ s’invitent parfois pour des soirées branchées chics !

Pour partager des moments de détente ou de fêtes, Montpellier et sa région regorge de trésors comme les adresses que nous avons sélectionnées.

Loisirs intellectuels ou sportifs : Montpellier marie les genres.

© OT Montpellier

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A proximité

Se restaurer, se reposer • • • • • •

La Réserve Rimbaud, vous serez surpris par un lieu insoupçonnable au cœur de la ville Montpellier - www.reserve-rimbaud.com/ Domaine de Verchant, l’un de ses châteaux aux abords de la ville Montpellier www.verchant.com/ Le Yacht Club, un panorama exceptionnel depuis le port de plaisance La Grande Motte - www.leyachtclub.fr/ Le Jardin des Sens, le restaurant des frères Pourcel - www.jardindessens.com/ Le Prose, restaurant – Hôtel Méditerranée, ambiance musicale, chambres à thèmes et cuisine soignée - La Grande Motte - www.hotellemediterranee.com/ Le Dit-Vin, une ambiance folle dans une ville camarguaise typique Aigues-Mortes - +33(0)466535276

Les plages • • •

La Paillotte Bambou – Le Grand Travers, La Grande Motte -+33(0)467567380 YachtClubBeach – Le Grand Travers, La Grande Motte - +33(0)467292929 Plage L’Effet-Mer – Le Grand Travers, La Grande Motte - +33(0)467560214

Curiosités • • •

La Cave de Péché Divin, 600 références pour les amateurs de vin d’ici ou d’ailleurs Jacou - +33(0)467868411 - lacave@pechedivin.fr Yogoot, 0% de matières grasses 100% love - Près de l’office de tourisme, Le Cap D'Agde - +33(0)619560246 - helloyogoot@gmail.com Jardin d’Arums, créatrice d’ambiances florales La Grande Motte www.jardin-arums.fr La Cave de Péché Divin

Le bord de mer s’est développé dans les années 60.

Aujourd’hui, treize stations accueillent les touristes.

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Déco & immobilier

L’art d’accommoder les restes ’est un projet d’envergure, une restauration audacieuse, véritable cuisine experte dans l’art d’accommoder les restes d’un bâtiment. Il a marqué les esprits de ses acteurs et force toujours l’admiration même si sa réalisation date d’une dizaine d’années. Cette œuvre est celle d’une équipe capable d’emmener leur client vers des chemins qu’il n’avait pas toujours envisagés.

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par Laurence Belvisi

Avant restauration

©Andreas von Einsiedel Interiors

©Lafourcade

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©Andreas von Einsiedel Interiors

Après...

©Andreas von Einsiedel Interiors

Déco & immobilier

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©Andreas von Einsiedel Interiors

L’imagination et le talent sont ici à l’ouvrage Comme dans toute histoire, l’aventure commence par une rencontre. Une cliente et son époux sillonnent la Provence à la recherche d’une maison qui doit devenir leur petit paradis. Leurs vœux se résument ainsi : des vues imprenables, un emplacement idéal, une grande maison de caractère authentique du XVIIIème, type bastide… un bien d’exception. Tellement exceptionnel qu’il n’existe pas… au départ… C’est là qu’interviennent le talent et l’imagination d’un homme et de son équipe. Ils conduiront notre couple à adopter une solution qu’il ne regrettera pas.

Les spécialistes vous le diront : l’important, c’est l’endroit, la situation. Un bâti se transforme, l’environnement pas. On ne peut déroger à cette règle. Le lieu idéal trouvé : un terrain de plusieurs hectares adossé au rocher surplombant un espace préservé, dégagé, encore à modeler… les regards se tournent vers la maison de mille mètres carrés.

La ferme, quasi abandonnée, d’un aspect un peu ingrat, date du XIXème siècle. Son propriétaire y vit encore, très modestement, dans une pièce au décor spartiate et deux chambres, à l’étage. Bruno Lafourcade, maître d’oeuvre installé à Saint-Rémy de Provence, est convaincu ! Il va alors conter à ses clients l’histoire future de ce qui deviendra leur maison de famille.

L’enjeu est de conférer au bien le caractère élégant du siècle passé. Seuls les pigeonniers, la toiture, la terrasse et les murs sont conservés. Inspiré par sa culture, une riche documentation, et des relevés pris en interne sur des chantiers précédents ou des biens préservés, Bruno Lafourcade va oser… avec une contrainte particulière imposée à tous ses chantiers : livrer le projet achevé au bout d’un an. « Quelque soit l’âge, on a envie de profiter de son jouet au plus vite. » Attendre une telle maison, c’est un peu comme attendre les cadeaux du Père Noël.

© Claude Almodovar

La cliente attentive s’imagine déjà au balcon La profondeur est parfaite, 8m au moins ; l’escalier devient central et surtout magistral par le volume qu’il occupe; les fenêtres sont agrandies pour laisser pénétrer cette si belle lumière ; la circulation intérieure travaillée…, la respiration y est, et la complicité comme le plaisir avec les clients ne se démentent pas.

Bruno Lafourcade et son fils Alexandre

©Andreas von Einsiedel Interiors

www.architecture-lafourcade.com

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Loisirs

Le Rallye des

Voiles Hissez hautâ&#x20AC;Ś Gregory Livis

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a Provence et ses routes ensoleillées ne sont jamais aussi belles que durant l’été indien.

Sublimez-les d’un flot d’évasion, d’un clapotis de glamour et d’une bonne trombe de découvertes épicuriennes, le tout submergé du plaisir de conduire des voitures tout à fait exclusives, et vous aurez la recette du Rallye des Voiles 2011, organisé par l’équipe des 1000 virages.

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Loisirs

Le deuxième Rallye des Voiles largue les amarres le 28 septembre prochain au pied du Mont Ventoux pour faire cap le 30 septembre sur Saint-Tropez, source d’inspiration de ce rallye automobile. En effet, les participants qui le souhaitent peuvent ensuite prolonger leur week-end sur la Côte d’Azur pour y vivre la fin des festivités des Voiles, rassemblement époustouflant de plusieurs centaines de voiliers modernes et de tradition. Le samedi est en effet réputé pour être la dernière et plus belle journée de régate de l’événement. La cerise sur le gâteau, en quelque sorte.

Avant de goûter à ces joies de la mer, les matelots du rallye devront d’abord s’enivrer d’un programme qui ferait bleuir de jalousie la Méditerranée. Deux cols mythiques (le Mont Ventoux et le Col du Turini) ; deux circuits d’exception, celui du Castellet (Paul Ricard) et du Luc (dans le Var) ; une traversée de la Provence par les lacs et les plus belles routes du sud de la France ; une soirée de charme dans un vignoble de Bandol ; une étape gourmande étoilée ; une Soirée Blanche et une nuit à Monaco : que demander de plus avant d’arriver sur les superbes plages de Pampelonne ? De belles voitures, peut-être… Mieux : des carrosseries tout à fait exclusives.

Jeunes et moins jeunes dames, mais toutes respectables !

Au total, 60 « coques » de rêve accosteront au large de Saint-Tropez. Jugez par vous-même : Aston Martin Vantage, Ford GT, BMW 640i, de véritables flottilles d’Audi R8 et de Porsche (911, 997, etc), des Ferrari… pour ce qui est des voitures modernes. Mais les « Voiles » ouvrent aussi leurs cales aux voitures plus âgées. Des exemples ? BMW 113 GTS, Corvette Grand-Sport Cabrio, Ferrari Mondial T, Jaguar XK120 ou encore Porsche Targa. Autant dire que, outre les belles carrosseries, il y aura des milliers de chevaux sur la route…

Le Rallye des Voiles, à l’instar de tous les événements organisés par les 1000 virages, plaît aux participants de par ses particularités. D’abord, le stress du chrono est totalement absent. Logique, puisqu’il n’y a pas de chrono ! Ensuite, les équipiers/équipières peuvent éluder les « régates » sur circuit, tout en profitant de la beauté du parcours, des hôtels de luxe et de l’ambiance épicurienne du soir. Enfin, le Rallye des Voiles propose deux navigations parallèles sur certains tronçons : une première pour les GT et un second pour les vaisseaux les plus âgés, tout en gardant des points de ralliements communs.

Pour vivre (activement ou passivement) cette aventure, notez bien le rendezvous : le Rallye des Voiles prend la mer du 28 au 30 septembre prochains !

Au total, 60 « coques » de rêve accosteront sur les plages de Pampelonne, avec des milliers de chevaux au programme !

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L'itinéraire • 28 septembre Etape 1 : Ascension du Mont Ventoux Etape 2 : Direction Le Castellet Etape 3 : Circuit Paul Ricard Soirée vigneronne au Domaine de la Bégude Hôtel Formula 1*** • 29 septembre Etape 4 : Traversée de la Provence par la route des lacs Etape 5 : Sur les traces des F1 à Monaco Soirée Blanche au Zélos Hôtel Columbus**** • 30 septembre Etapes 6/7 : Direction Gonfaron – Circuit du Luc (possibilité de profiter de la matinée à Monaco) Déjeuner de clôture à la plage des Jumeaux à Pampelonne Les voitures éligibles Seules les voitures ancêtres de type sport ou les voitures modernes de grand tourisme, toutes conformes aux codes de la route français, belge et allemand, seront admises.

Pas de classement L’itinéraire du road book doit être respecté. Les participants doivent appliquer le Code de la route du pays dans lequel ils circulent. Il n’y a aucune contrainte de vitesse, ni de moyenne. Aucun classement basé sur la vitesse, la régularité ou le temps imparti ne sera établi.

Et si l’on prolongeait le Rallye des Voiles en participant à la dernière régate des festivités des Voiles à Saint-Tropez ?

Infos PME sprl 33, Rue du Try Bara B - 1380 Lasne (Ohain) Tel +32 (0)2 633 22 52 Mob +32 (0)478 920 719 E-mail: virginie@1000virages.com Internet : www.1000virages.com

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