LES EAUX MINÉRALES
ET LEURS VERTUS FACE À LEUR VARIÉTÉ, COMMENT CHOISIR CELLE QUI NOUS CONVIENT LE MIEUX ? À LA DIFFÉRENCE DES EAUX DE SOURCE, les eaux minérales bénéficient des bienfaits d’une teneur stable en minéraux. Autrefois, celles-ci étaient d’ailleurs vendues en pharmacie. Panorama des différents types d’eaux minérales pour choisir la mieux adaptée à ses besoins. • Les eaux dites peu minéralisées : adaptées à une consommation courante, elles conviennent aux bébés et aux jeunes enfants. Diurétiques, elles peuvent être un atout en cas d’œdèmes ou de cellulite.
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• Les eaux minérales riches en calcium (plus de 500 mg/l) : elles sont à privilégier si l’on consomme
peu de lait, de yaourt ou de fromage. Il est en effet démontré que le calcium des eaux est bien absorbé par l’organisme. Et il est important pour aider à préserver de la déminéralisation des os, et donc de l’ostéoporose. • Les eaux minérales riches en magnésium : ce sel minéral est indispensable au bon fonctionnement des muscles, des artères, mais il est également essentiel en cas de mode de vie stressant (qui en augmente les besoins). D’autre part, une eau riche en magnésium peut être utilisée ponctuellement pour combattre un épisode de constipation. • Les eaux minérales gazeuses : on leur prête des bienfaits notamment en matière de digestion. Et c’est justifié ! Grâce à leurs bulles, et plus spécifiquement au CO2, elles contribuent à une meilleure évacuation de l’estomac, et donc à une digestion facilitée. Elles favorisent également un meilleur transit. Les eaux gazeuses ne sont pas toutes très salées, mais cela est à vérifier sur les étiquettes : celles riches en sodium sont en effet à éviter notamment en cas d’hypertension artérielle et de rétention d’eau. ■ J.G. AFRIQUE MAGAZINE
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426 – MARS 2022
LE SILICONE, ENNEMI DE NOS CHEVEUX ? CET INGRÉDIENT EST OMNIPRÉSENT DANS LES SHAMPOOINGS ET APRÈS-SHAMPOOINGS. MÊME SI L’ON NE TROUVE PAS forcément le mot « silicone » dans la liste des ingrédients des produits pour cheveux, en général, tout ce qui se termine par « cone » est une forme de silicone. Et plus la substance en question figure en tête de liste, plus le produit en contient un pourcentage élevé. Pour Robert Nahmani, diplômé de la faculté de pharmacie de Paris, « le silicone a des inconvénients, mais n’est pas un produit chimique toxique et dangereux. Ce qu’il peut affecter, c’est la force et l’apparence des cheveux : sensation de lourdeur, sécheresse, dépôts difficiles à enlever sont des ennuis courants ». On peut limiter ces problèmes en utilisant une petite quantité de produit à la fois, ou en réduisant la fréquence d’emploi des soins. Certains silicones sont plus légers, donc meilleurs pour les cheveux, tandis que d’autres sont lourds, plus susceptibles de s’accumuler, et par conséquent plus nocifs. Recherchez un silicone « respirant » tel que le cyclométhicone : il est léger et soluble dans l’eau, ce qui permet de l’éliminer facilement au lavage. L’amodiméthicone et la diméthicone, très courants, sont en revanche plus épais et peuvent alourdir les cheveux. Autre option, se tourner vers des soins capillaires sans cette substance, comme des shampooings doux, sans sulfates ni parfum, telle la gamme Caditar Zéro. Et pour ne pas perdre en hydratation ou en contrôle des frisottis, des produits nourrissants à base d’huile de jojoba, d’aloe vera ou de beurre de karité existent. ■ A.B. 113