Hyènes, de Djibril Diop Mambéty. Des moments mémorables à le regarder en famille !
8 Votre mot favori ? « Nice ! » Pour donner de l’espoir aux gens, garder le sourire malgré tout.
9 Prodigue ou économe ? Prodigue. Seuls nos actes nous appartiennent, pas l’argent.
10 De jour ou de nuit ? De nuit. J’ai l’inspiration, le silence, j’écris, je prends du temps pour moi.
Sahad
Le guitariste et chanteur sénégalais, fondateur d’un écovillage, signe un NOUVEL ALBUM JUBILATOIRE, Luuma, entre funk, afrobeat et sonorités acoustiques, profondeur spirituelle et critique sociale. propos recueillis par Astrid Krivian
Luuma, Stereo Africa 432.
1 Votre objet fétiche ? Mon couvre-chef. C’est une sorte de protection. Sans lui, je me sens vide, nu. Sur scène, j’arbore un béret, tel un militaire : la musique est une arme.
2 Votre voyage favori ? Un road trip à travers le Sénégal, le Mali, et le Burkina. À Ouagadougou, les gens, la culture, les musiques, l’architecture m’ont beaucoup touché.
3 Le dernier voyage que vous avez fait ? Sur la belle île espagnole des Canaries, Tenerife. Ses habitants ont une culture similaire à celles d’Afrique de l’Ouest. Un peuple très joyeux, festif, amateur de musique.
coup de fil ou lettre ?
Facebook avec les amis et les fans. WhatsApp avec la famille. E-mail pour le boulot.
12 Votre truc pour penser à autre chose, tout oublier ? Je pratique la méditation et le dhikr soufi. Pour vider le mental, les pensées négatives, se reconnecter avec soi. Atteindre une paix de l’âme et de l’esprit.
13 Votre extravagance favorite ? Explorer des techniques de jeu, de multiples formes musicales.
14 Ce que vous rêviez d’être quand vous étiez enfant ? Militaire, pour servir mon pays. Je suis patriote.
15 La dernière rencontre
qui vous a marqué ?
Toute rencontre me marque. Chaque être est un enseignement, une histoire, un miroir de soi-même.
16 Ce à quoi vous êtes incapable de résister ? Une très belle guitare !
17 Votre plus beau souvenir ?
4 Ce que vous emportez toujours
Quand mon groupe a remporté le prix des Journées musicales de Carthage en 2016. Ça a lancé notre carrière à l’international.
Ma guitare. Et un petit carnet où je consigne mes impressions sur le voyage, les rencontres.
Ma maison, mon toit, c’est mon cœur. Je l’illumine. Ainsi, je vais en paix partout dans ce monde.
5 Un morceau de musique ?
19 Votre plus belle déclaration d’amour ?
« Ani Aff », d’Avishai Cohen. Il me transporte dans un autre espace-temps spirituel.
20 Ce que vous aimeriez que l’on retienne
avec vous ?
6 Un livre sur une île déserte ? Le Langage des oiseaux, de Farid-Ud-Din Attar. Une initiation poétique au soufisme, sur le sens de la vie, le langage de l’âme, la vie intérieure. 114
11 Twitter, Facebook, e-mail,
18 L’endroit où vous aimeriez vivre ?
Les mots et les dessins de mes enfants.
de vous au siècle prochain ?
Que j’ai participé à la décolonisation des imaginaires en Afrique de l’Ouest, à cette renaissance, via la musique et la fondation de l’écovillage de Kamyaak. ■ AFRIQUE MAGAZINE
I
426 – MARS 2022
RANDA OSMAN - DR
LES 20 QUESTIONS
7 Un film inoubliable ?