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LE PLUS BEL ORNEMENT
À la kasbah des Oudayas, à Rabat, un NOUVEAU MUSÉE dédié aux bijoux du royaume chérifien.
DIADÈME EN OR, pierres précieuses et perles, poignards de type Koummya en argent, cuivre, verroterie et émail, ou encore caftan en velours et fils d’or… Chaque pièce présentée dans le nouveau Musée national de la Parure (qui a ouvert en janvier) rend compte non seulement de l’identité régionale et culturelle du pays, mais également de la diversité des techniques de fabrication. Confectionnés à la main en utilisant les savoir-faire ancestraux, les 800 objets exposés, dont plus de la moitié provient de la collection personnelle de bijoux amazighs du roi Mohammed VI, rendent hommage au travail ingénieux des maâlems et des artisans marocains. La scénographie, quant à elle, situe les grands centres de production dans le pays : Essaouira, Marrakech, Fès et Tétouan pour les bijoux citadins, principalement réalisés en or ; Ighrem, Tiznit, Ida et Nadif pour les ruraux, exclusivement produits en argent. Le musée s’inscrivant dans un écrin historique, l’ancien palais du sultan Moulay Ismail, datant du XVIIe siècle, et son jardin andalou, inspiré de l’Alhambra, entièrement restaurés. ■ C.F. MUSÉE NATIONAL DE LA PARURE, kasbah des Oudayas, Rabat (Maroc).
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