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REGARD Pour la liberté
l naît en 1944 dans le Baloutchistan iranien. Puis émigre et s’installe en Algérie, où il sera témoin de la guerre d’indépendance. Mais c’est à la Nouvelle-Orléans, aux États-Unis, que Abbas, 24 ans et journaliste, troque la plume pour l’objectif. Jusqu’à son décès en 2018, il promène un œil exceptionnel sur le monde. L’Afrique, l’Amérique latine, le Viêt Nam… et l’Iran, toujours. La guerre, la folie humaine, les souffrances, mais aussi l’espoir, le combat des femmes, les rires d’enfants… Abbas disait : « C’est parce que le monde est en couleurs que je photographie en noir et blanc. » L’association Reporters sans frontières consacre son dernier album – dont le produit de la vente sert intégralement sa lutte pour la liberté de la presse et des médias –à ce photographe hors normes, en publiant 100 de ses clichés les plus forts, les plus libres. Et terriblement d’actualité.
Bangui, Centrafrique, 4 décembre 1977.
Jean-Bedel Bokassa est couronné empereur sous le nom de Bokassa 1er.
Le Caire, Égypte, 1er octobre 1970. Une famille pleure la mort du président Gamal Abdel Nasser.
Téhéran, Iran, 11 février 1979. Un mollah dans une berline le jour de l’avènement de la révolution islamique.
Téhéran, Iran, 11 février 1980. Lors des célébrations du premier anniversaire de la révolution islamique, un jeune homme s’est évanoui dans la foule dense.
Pristina, Kosovo, 1999.
Un jeune Kosovar fume parmi les ruines causées par les bombardements de l’OTAN, qui ont forcé le régime serbe de Slobodan Molosevic à évacuer la province.
Interview
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