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LES CHEMINS DE VINCENT MICHÉA
Avec un NOUVEAU SOLO kaléidoscopique à la galerie Cécile Fakhoury, à Paris.
DU PHOTOMONTAGE à la peinture, en passant par la photographie et l’objet imprimé, Vincent Michéa n’a de cesse de nous conter Dakar, sa ville de cœur. Surtout son ciel, toujours bleu, et son esthétique, à la croisée des mondes modernistes et vernaculaires. Dans la nouvelle exposition qui lui est consacrée par la galeriste franco-ivoirienne Cécile Fakhoury, à Paris, une sélection de ses portraits se répond et s’articule autour de la capitale sénégalaise, dont l’architecture le fascine. Bien connu de la scène ouest-africaine et occidentale, cet artiste du réalisme et du symbolique, de la liberté et de l’émotion, vit entre Paris et Dakar depuis le milieu des années 1980. À la fois irrévérencieux, joyeux et mélancolique, son travail échafaude une passerelle entre les deux cités qu’il habite, et qui l’habitent. Un rôle de passeur et de transmetteur, qui s’accorde à la philosophie des talents représentés par la galeriste, dont le langage plastique s’affranchit des frontières et refuse la stigmatisation géographique. ■ Catherine Faye
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