JEUX OLYMPIQUES DE LA JEUNESSE DAKAR 2026
DAKAR ET LE SÉNÉGAL
ACCUEILLENT LES JOJ
Une candidature historique
La quatrième édition des Jeux olympiques d’été de la jeunesse se déroulera à Dakar, au Sénégal, du 31 octobre au 13 novembre 2026. C’est la première fois qu’une compétition olympique se tient en Afrique. Un événement véritablement historique, à la mesure de l’émergence du continent, en témoignage de la force, du dynamisme et de la foi en l’avenir, de la part de la jeunesse africaine.
50 % des Africains ont moins de 25 ans. Ces Jeux seront les leurs !
Retour en arrière, le 8 octobre 2018, à Buenos Aires, lors de la 133e session du Comité international olympique (CIO). Dakar est choisie comme ville hôte pour les Jeux en 2022. L’impact mondial du Covid-19, les conséquences opérationnelles et financières de la pandémie, le bouleversement du calendrier olympique avec le report des Jeux de Tokyo d’un an, mèneront à une nouvelle date, en 2026.
Ce décalage a été mis à profit par toutes les parties prenantes, le CIO, le COJOJ Dakar 2026, l’État du Sénégal, les Comités nationaux olympiques et les Fédérations internationales, pour s’engager à organiser des Jeux exceptionnels. Le plan d’édition pour Dakar 2026, feuille de route pour la livraison des Jeux, a été repensé et élaboré, dans une démarche de cocréation entre le COJOJ et le CIO.
Ce travail concerté a permis d’introduire des idées innovantes et des solutions adaptées, de tenir compte des spécificités du terrain. Une expérience particulièrement enrichissante pour le CIO, pour le Sénégal, mais aussi pour les futurs pays hôtes des Jeux olympiques. Après l’élection à la présidence de la République de Bassirou Diomaye Diakhar Faye en mars 2024, l’État du Sénégal a confirmé son engagement et sa mobilisation pour la réussite des Jeux en 2026.
Le compte à rebours est bien lancé !
Le chef d’État Bassirou Diomaye Faye.
Le président du CIO, Thomas Bach, en visite à Dakar, avec de futurs judokas.
Concourir, apprendre et partager
Les Jeux olympiques de la jeunesse sont une compétition multisport réservée aux jeunes athlètes âgés de 15 à 18 ans venant du monde entier. L’ambition des JOJ est de contribuer à promouvoir l’idéal et les valeurs olympiques, d’inciter au partage et à l’échange. Sur les terrains de compétition et en dehors, les athlètes vont à la rencontre de la jeunesse du pays hôte dans une ambiance festive.
Le programme sportif s’appuie principalement sur celui des Jeux olympiques, avec des adaptations au contexte local, notamment l’introduction de nouvelles disciplines. Aux compétitions, s’ajoutent des activités culturelles et éducatives. C’est une occasion unique pour les jeunes sportifs de découvrir d’autres cultures, d’améliorer leurs méthodes d’entraînement – et leurs performances –par un partage d’expérience, et de devenir les meilleurs ambassadeurs de leur sport.
Les JOJ rassemblent également des jeunes journalistes formés spécialement pour l’événement, des ambassadeurs des JOJ et des athlètes modèles sélectionnés, stars sportives de différentes nationalités partageant leur expérience.
La jeunesse est au stade et arbore fièrement les T-shirts conçus pour les JOJ 2026.
DAKAR 2026 UNE DYNAMIQUE DE TRANSFORMATION
Au Sénégal, l’âge moyen est de 18 ans.
Le Sénégal a une tradition, celle de la Teranga : l’hospitalité, l’accueil et l’ouverture à l’autre.
Avec Dakar 2026, on entre à la fois dans l’héritage et le changement, dans cette formidable dualité africaine. Ici, la culture, l’échange et la pratique sportive sont ancrés dans l’histoire et dans la modernité.
Des investissements importants sont réalisés dans les infrastructures sportives, les transports, le tourisme et la formation, stimulant ainsi la croissance économique. De plus, des programmes éducatifs et de sensibilisation sont mis en place pour promouvoir les valeurs olympiques – « Excellence, Amitié, Respect » –, mais également l’inclusion.
Avec Dakar 2026, les Jeux sont placés au cœur de la transformation du Sénégal, de cette transformation portée par la jeunesse. Les JOJ ne seront pas seulement une célébration sportive ; ils se veulent aussi un catalyseur pour le développement du Sénégal. Il faudra parler aux nouvelles générations, laisser un héritage positif qui perdurera bien après les Jeux.
Le Sénégal s’engage à organiser des Jeux responsables en minimisant leur empreinte écologique. Des initiatives, telles que la réduction des déchets avec la stratégie « zéro déchet », l’utilisation d’énergies renouvelables et la protection des écosystèmes locaux, seront mises en œuvre pour préserver l’environnement et promouvoir la conscience écologique.
Des investissements importants ont permis la construction ou la rénovation de nombreuses infrastructures. Ici, le complexe Tour de l’œuf, avec la piscine olympique.
L’économie circulaire sera mise en valeur grâce au développement, impulsé par l’entrepreneuriat, de chaînes de valeur à partir des matières recyclables et recyclées.
Dakar 2026, ce seront aussi les Jeux de la parité. Pour la première fois dans l’histoire des Jeux olympiques, il y aura le même nombre d’athlètes femmes et hommes, mais aussi un nombre identique d’épreuves par genre.
Dakar 2026 sera une source d’inspiration pour la jeunesse sénégalaise, africaine et mondiale.
Les JOJ Dakar 2026, c’est :
Environ 3 000 athlètes
206 comités nationaux olympiques
8 000 volontaires
35 sports, dont 25 en compétition et 10 en engagement
Une parité parfaite filles/garçons à 50/50
3 villes : Dakar - Saly - Diamniadio
Le COJOJ / Dakar 2026
DU 31 OCTOBRE
AU 13 NOVEMBRE 2026
Date de création : 28 février 2020
Membres fondateurs : État du Sénégal – Ville de Dakar – CNOSS – CIO
Membres associés : Commune de Diamniadio – Commune de Saly
Président : Mamadou Diagna Ndiaye
Coordonnateur général : Ibrahima Wade
1ersJOJd’étéSingapour1ersJOJd’hiverInnsbruck(Autriche) Nanjing(Chine) Lillehammer(Norvège) BuenosAires(Argentine) Lausanne(Suisse) Gangwon(Corée) Dakar (Sénégal)
Mamadou Diagna Ndiaye, président du CNOSS et du COJOJ.
BIENVENUE À DAKAR
Dakar, ville ouverte
L’origine du nom se perd dans les légendes de cette presqu’île du Cap-Vert. Il apparaît pour la première fois en 1750, sur une carte établie par un botaniste français. Un nom peut-être dérivé du terme wolof dakhar, qui désigne le tamarinier, un arbre très présent sur cette côte d’Afrique.
Aujourd’hui, Dakar, c’est la capitale du Sénégal indépendant, le cœur d’une région urbaine de près de quatre millions d’habitants, et cinq millions anticipés à l’horizon 2030. Avec quatre grands arrondissements et dix-neuf communes d’arrondissements. Métropole maritime, elle s’appuie sur son hinterland sahélien. Elle cultive les paradoxes et les passages entre hier, aujourd’hui et demain. À l’horizon proche, à quelques encablures, se distingue la célèbre île de Gorée, avec ses vieilles maisons coloniales. Une île qui fut surtout l’un des points de passage de la traite négrière. La porte de la maison des esclaves est toujours là, symbolique, comme pour rappeler aux nouvelles générations la tragédie de l’esclavage, mais aussi la résilience et la force de l’Afrique.
Le Palais de la présidence, protégé par sa fameuse garde rouge et par ses lions de marbre, marque l’extrémité du boulevard de la République, tout en faisant face à la mer. Le siège de la BCEAO (Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest) s’impose, lui, sur la ligne d’horizon du Plateau. Nous sommes ici au cœur d’un écosystème d’entreprises et d’entrepreneurs, grands et petits, formels et informels. Au cœur de la seconde économie de la zone UEMOA (Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest).
Les tours du Plateau surplombent la médina et son plan traditionnel. En prenant la route de la corniche, le long de l’océan, on longe l’université Cheikh Anta Diop, les belles résidences ombragées, avant de toucher à la douceur du quartier des Almadies. L’autoroute, de l’autre côté de la ville, nous entraîne vers ces immenses banlieues, qui font aussi l’âme de la ville, dont les noms résonnent dans l’imaginaire collectif : Guédiawaye, Pikine, Rufisque, Thiaroye… On pense au film d’Ousmane Sembène, Camp de Thiaroye, sur le destin tragique des tirailleurs revenus de la guerre. Plus loin, de l’autre côté de l’autoroute qui fonce vers le nouvel aéroport international Blaise Diagne, avec son architecture fluide et élégante, on voit les buildings audacieux de Diamniadio, cette ambition de ville nouvelle et futuriste. Avec son nouveau stade Abdoulaye Wade, avec la Dakar Arena aussi, salle multisport de dernière génération.
Dakar, c’est aussi une capitale culturelle. La ville de la Biennale, du Musée des civilisations noires (MCN), c’est la ville de Léopold Sédar Senghor et du sculpteur Ousmane Sow, c’est la ville du rap et du mbalax, la ville de Youssou N’Dour. Dans les galeries et les ateliers, les cultures urbaines, la créativité contemporaine rencontrent les arts traditionnels.
Vu de l’île de Gorée, le skyline ensoleillé de la capitale.
Des infrastructures nouvelles
et essentielles pour la réalisation des Jeux
AIBD
Avec son architecture résolument contemporaine, l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a été inauguré le 7 décembre 2017. Situé à 47 kilomètres de Dakar, il est relié directement à la capitale par une autoroute passant par Diamniadio, en attendant la très prochaine mise en service de la gare du TER (train express régional). Maison de la compagnie nationale Air Sénégal, desservi par plus de 30 compagnies internationales, passagers et cargo, AIBD offre une capacité de 3 millions de voyageurs et s’impose comme l’un des hubs majeurs du continent. Et le point principal d’entrée des athlètes en 2026.
BRT
Le Bus Rapid Transit (BRT) est l’autre projet transport particulièrement novateur pour faire face aux légendaires embouteillages de la capitale. Il a été inauguré en janvier 2024 et a pour objectif de transformer la fluidité et la connectivité grâce à la mise en place de quatre voies/couloirs de bus dédiés, tous à propulsion électrique, le plus long reliant le centre de Dakar à Guédiawaye. Avec 18 kilomètres de voies et une capacité de 30 000 passagers par jour, le BRT s’inscrit aussi dans les schémas de développement durable, avec un gain prévisible de 60 000 tonnes de CO2 par an. Le réseau est intégré aux stations TER de Dakar, offrant une connexion directe entre Diamniadio et les sites de Dakar 2026.
TER
Le train express régional (TER), projet particulièrement ambitieux, a été inauguré en janvier 2022. Avec 14 stations sur 55 kilomètres, il relie Dakar à l’aéroport Blaise Diagne, en passant par les grandes banlieues de la capitale et la ville nouvelle de Diamniadio. Avec son alimentation électrique par caténaire et ses rames modernes, le réseau propose une capacité de plus de 100 000 passagers par jour. Le TER sera l’un des axes principaux du transport lors des JOJ de Dakar 2026. Les temps de trajet de Dakar à Diamniadio sont d’environ 35 minutes, et de Diamniadio à l’AIBD d’environ 10 minutes.
L’aéroport international Blaise Diagne, inauguré en 2017.
Le TER est capable d’accueillir un total de 100 000 passagers par jour
Fruit d’une technologie avancée, le BRT promet une fluidité de déplacement.
Diamniadio
En érigeant cette cité nouvelle, l’État du Sénégal a voulu désengorger Dakar et ouvrir une vaste zone de développement. Implantée à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Dakar, assise sur près de 2 000 hectares, Diamniadio est desservie par l’autoroute qui connecte les grandes banlieues ouest et file vers Kaolack. La ville nouvelle est située à 20 kilomètres de l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD), et y sera bientôt reliée grâce au train express régional (TER). Les travaux ont commencé en 2014, avec la construction en un temps record du Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD).
Malgré les obstacles, en dix ans, beaucoup a été fait. Une quinzaine de ministères et une dizaine de milliers de fonctionnaires ont ainsi, depuis quelques années, établi leurs quartiers au sein des « sphères administratives ». Les hôtels, les entreprises suivent, un projet de zone franche industrielle est à l’œuvre.
Diamniadio est aussi un véritable hub sportif. Avec le stade Abdoulaye Wade, 50 000 places, inauguré en mars 2022, devenu le nouvel antre des Lions de la Teranga, la sélection nationale de football. Et de l’autre côté de l’autoroute, le Dakar Arena, un complexe sportif omnisports à la pointe de la technologie. Conçu pour accueillir plus de 15 000 spectateurs, il a notamment abrité une Coupe d’Afrique des nations de basket, quatre éditions de la Basketball Africa League (BAL), et de grands spectacles de stars musicales comme Youssou N’Dour.
Saly
Située à 26 kilomètres de l’aéroport Blaise Diagne et à 80 kilomètres de Dakar, nichée sur la Petite Côte, la station balnéaire sera le théâtre des compétitions nautiques de Dakar 2026.
Athlètes, participants accrédités, journalistes, spectateurs pourront profiter à la fois des compétitions et d’un décor de plages de sable blanc à perte de vue.
Saly se présente comme la première station balnéaire de l’Afrique de l’Ouest.
Le Palais des sports de Diamniadio, autrement appelé Dakar Arena.
Le stade Abdoulaye Wade, à Diamniadio.
Saly et ses plages paradisiaques.
Une hospitalité légendaire
Le Sénégal et Dakar peuvent s’enorgueillir d’une longue tradition d’accueil. Le tourisme représente l’un des secteurs les plus importants de l’économie nationale, avec la pêche, l’agriculture et bientôt l’énergie. Cérémonies d’ouverture spectaculaires, manifestations culturelles, concerts, fêtes, chaque moment sera imprégné de la convivialité et de l’enthousiasme made in Senegal et made in Africa.
Les rues animées de la capitale résonneront des langues et des cultures du monde entier, alors que les voyageurs exploreront ses marchés colorés, goûteront aux mille aspects de la cuisine nationale de renommée internationale.
Pour Dakar 2026, les infrastructures hôtelières, modernes et accueillantes, pourront proposer 3 800 chambres.
Des établissements haut de gamme aux lodges de campagne, chaque visiteur pourra trouver un hébergement répondant à ses envies et son budget. Certaines structures seront rénovées, et de nouveaux projets sont en cours de réalisation.
Le voyage pour les JOJ Dakar 2026 est aussi l’occasion de prendre son temps et de partir à la découverte des richesses du pays.
De faire une halte à Saint-Louis, à Kédougou et sa belle région naturelle, dans les méandres du Sine Saloum, ou encore sur une plage de la verte Casamance.
Des infrastructures de santé adaptées pour les athlètes et les visiteurs
Tout sera fait pour assurer la santé et la sécurité des athlètes et des visiteurs des JOJ Dakar 2026. La clinique médicale du village olympique de la jeunesse permettra d’offrir les premiers soins et de la physiothérapie ; elle disposera d’une pharmacie et d’une unité d’urgence. Les aires de compétition seront dotées d’équipes médicales, conformément aux exigences du niveau d’une compétition olympique, d’un poste médical pour les athlètes et les spectateurs et d’un service d’ambulance.
Les hôpitaux publics et cliniques privées identifiés pour les JOJ seront mobilisés pour des soins médicaux à l’ensemble des personnes accréditées, comme prévu dans le contrat d’hôte. Les services médicaux à la population seront organisés afin de ne pas être affectés par l’augmentation des besoins provoquée par les Jeux.
D’autres paramètres de santé publique sont déjà pris en compte, comme la qualité de l’eau et de l’air, ou encore celle de l’eau de mer. Sur la corniche de Dakar, avec le Palais présidentiel.
LES SITES ET LES SPORTS
Les principaux sites des compétitions
des Jeux.
Les équipes du Comité d’organisation de Dakar 2026.
Le programme sportif
Tous les sports des Jeux de Tokyo 2020 et de Paris 2024 sont au programme de Dakar 2026, soit en mode compétition ou engagement.
Compétition
Les sports inscrits au programme des compétitions ont été passés en revue par les FI qui les régissent, en coopération avec les autorités locales, ainsi que les fédérations sportives au Sénégal et en Afrique, et ce afin que les sports et les disciplines retenus correspondent bien aux filières d’élite dans chaque sport.
Pour Dakar 2026, ces sports sont :
Athlétisme, aviron, badminton, base-ball, basket-ball, boxe, breaking, cyclisme, escrime, football, gymnastique, handball, judo, lutte, rugby, skateboard, sports aquatiques, sports équestres, taekwondo, tennis de table, tir à l’arc, triathlon, voile, volley-ball et wushu.
Engagement
Les sports figurant au programme d’engagement auront également la possibilité de se distinguer aux JOJ à travers les diverses activités proposées sur place et sur les différentes plates-formes olympiques en ligne, qui en assureront la promotion en tant que membres à part entière des JOJ de Dakar 2026.
Pour Dakar 2026, ces sports sont :
Canoë, escalade, golf, haltérophilie, hockey, karaté, pentathlon moderne, surf, tennis et tir.
Des plans en matière d’héritage sportif et d’impact pour les 35 sports seront élaborés : ils formeront un cadre intégré pour les JOJ au Sénégal et en Afrique.
Le programme définitif des épreuves sportives et les quotas d’athlètes seront arrêtés à l’occasion de l’une des prochaines réunions de la commission exécutive cette année.
Dakar 2026 présentera donc la palette la plus large de disciplines sportives lors d’un événement olympique.
Les fédérations internationales se sont engagées avec un agenda de visites de préparation chargé : cinq visites en 2022, six visites en 2023, et un rythme de visites officielles qui continue à être soutenu jusqu’en 2026.
LA MONTÉE VERS LES JEUX
En projetant les Jeux, le COJOJ et l’État du Sénégal se sont engagés dans plusieurs événements sportifs et citoyens. La mobilisation a commencé dès 2022, date initiale des Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026.
Avec, tout d’abord, le festival Dakar en Jeux, joyeux mélange de sport et de culture ! La première édition a eu lieu en octobre 2022. C’est un rendez-vous annuel jusqu’en 2026. Et chaque année porte une thématique. Il s’agit de parler à l’Afrique et au monde, de monter en puissance jusqu’au Jeux. Un melting-pot de compétitions, concerts et célébrations culturelles. Le festival est conçu pour initier les jeunes Sénégalais à la pratique des disciplines olympiques, mais aussi pour faire découvrir des sports nouveaux, « lointains », dont le public sénégalais ignore à peu près tout. La dernière édition, qui s’est tenue du 31 octobre au 4 novembre 2023, a permis aux sports tels que la lutte de plage, l’athlétisme et le futsal de se positionner et d’offrir à Dakar 2026 la possibilité de partenariats avec les IF/NF, à côté d’autres disciplines comme le hockey sur gazon, le badminton, le tennis de table, le BMX freestyle, le beach handball, le breakdance.
Le COJOJ lance également un vaste programme d’éducation axé sur les valeurs olympiques, avec l’objectif d’atteindre le plus grand nombre de participants parmi les 900 000 enfants de 9 à 15 ans dans 11 000 écoles du Sénégal d’ici à 2026. Les participants à ce programme auront ainsi l’opportunité d’être volontaires pendant les Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026.
D’autres rendez-vous tout aussi importants rythment la montée vers les Jeux.
Jeunes nageurs et nageuses se préparent à la compétition.
Échauffement avant l’épreuve.
Lors de la Journée olympique, un escrimeur pointe avec sa lame.
Avec un lancement spectaculaire du compte à rebours vers l’ouverture des Jeux.
Kids Olympic Skills
24 h du sport féminin
Journées de promotion du sport féminin, avec des animations et activités autour de la santé, de la pratique sportive des femmes, etc.
Le Brevet olympique civique et sportif
Sessions de formation et d’initiation aux valeurs olympiques dans les écoles du pays, qui seront progressivement élargies à d’autres secteurs.
Le programme Kids Olympic Skills permet de promouvoir l’éducation et l’engagement de la jeunesse à travers la pratique du sport. Ce projet national veut donner la chance aux enfants âgés de 6 à 18 ans d’essayer différentes disciplines en amont des Jeux olympiques de la jeunesse.
La Journée olympique
Organisée tous les 23 juin de chaque année, elle permet, à travers de nombreuses activités d’animations culturelles et sportives, de célébrer l’olympisme à travers la mobilisation du mouvement olympique national et de ses partenaires.
Impact 52 Fitness
Projet itinérant qui a pour objectif d’aller au contact des populations sénégalaises et de promouvoir la santé physique et mentale par le sport à travers les activités de fitness (52 semaines, toute l’année).
LES PARTENAIRES
Avec le décalage, Dakar bénéficiera de l’expérience de Paris 2024.
Un partenariat formel, l’Alliance Dioko, a été établi entre les comités organisateurs des deux événements, auxquels s’ajoutent l’Agence française de développement (AFD), la ville de Paris, la région Île-de-France, l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP), et d’autres encore.
L’Agence française de développement (AFD) et l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP) s’engagent à accompagner le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) dans la formation des jeunes athlètes sénégalais. Un accord de financement signé à Dakar en novembre 2022 prévoit également la réhabilitation d’infrastructures sportives à Dakar, comme le stade Iba Mar Diop et la piscine olympique du Point E.
Les Jeux olympiques de la jeunesse représentent aussi une formidable opportunité pour les grandes entreprises de parler et de dialoguer avec la jeunesse sénégalaise et africaine.
Rendez-vous dans deux ans à Dakar.
Et « vive le sport, vive l’olympisme, cap sur la jeunesse » !
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