80th STC : Technological Innovations and Performance Improvement - AfWA NEWS 123 by AfWA / AAE African Water Association / Association Africaine de l'Eau

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Magazine N°123 Décembre / December 2018

ISSN 2218-225X

P R O V I D I N G P R O F E S S I O N N A L L E A D E R S H I P I N W AT E R , S A N I TAT I O N & E N V I R O N M E N T

80 ÈME CST : Innovations Technologiques et Amélioration des performances 80 th CST : Technological Innovations and Performance Improvement

Echos de la 7ème Semaine Africaine de l’Eau / News from the 7thAfrica Water Week

Le Président de l’AAE élu Gouverneur du Conseil Mondial de l’Eau / The President of AfWA elected Governor of the World Water Council

Les Jeunes Professionnels de l’Eau de RDC au Salon de l’Innovation Technologique de Kivu Young Water and Sanitation Professionals from DRC / GOMA at the KIVU innovation fair

CONTENT / SOMMAIRE EDITORIAL Nous devons tirer profit du vivier de talents des sociétés d’Eau Africaine et profiter du savoir faire des meilleures personnes. P. 4 We need to tap in the think tank of Africa utilities, we need to tap the best people. P. 5 Dr ROSE KAGGWA

Echos du 80ème Conseil Scientifique et Technique

Voeux de nouvel an

P. 12; 14

New year wishes

P. 13; 15

Echos de la Semaine Africaine de l’Eau

P. 16

News from Africa Water Week

P. 17

L’AAE partage son expérience du contrôle de la qualité de l’Eau / AfWA shares its experience on water quality control

P. 20

Cooperation entre ONEE et KPW / Cooperation between ONEE and KPW

P. 21

Seminaire National de capitalisation du Programme APNA / National Seminar to capitalise on the support Programme for the National Sanitation Programme

P. 22

Atelier de formation / Training workshop

P. 26

Dossier / Mali : Projet KABALA

P. 6; 8; 10

Un projet d’acces a l’eau potable a visage humain

P. 32

Report / Mali : KABALA Project A project on access to drinking water with a humane face

P. 33

News from the 80Th Scientific and Technical Council P. 7; 9; 10

Actualité du président de l’ aae

News from the President of afwa

Les Jeunes Professionnels de l’Eau de la Rdc/Goma au Salon d’Innovation du Kivu / Young Water and Sanitation Professionals from DRC / Goma at the Kivu Innovation Fair

P. 34

P. 21

Corporate Members / Membres Actifs Actualité des femmes professionnelles P. 24; 25

News from profesionnal women P. 24; 25

La Ghana GWCL signe un protocole d’accord avec la GVWC de Sierra Leone P. 28

Ghana Water company limited signs an MoU with Guma Valley Water Company of Sierra Leone

P. 29

AMEPA (MAROC / MOROCCO) CAMWATER (CAMEROUN / CAMEROON) CDE (CAMEROUN / CAMEROON) DAWASA (TANZANIE / TANZANIA) DELVIC (SENEGAL) DAWASCO (TANZANIE / TANZANIA) EMAE (SAO TOME) EPAL (ANGOLA) EWSC (RWANDA) FIPAG (MOZAMBIQUE) GWCL (GHANA) SSWUC (SOUTH SOUDAN / SUD SOUDAN) LWB (MALAWI) LWSC (LIBÉRIA) LWSC (ZAMBIE / ZAMBIA) NAMWATER (NAMIBIE / NAMIBIA) NAWEC (GAMBIE / GAMBIA) NCWSC (KENYA) NOPWSD (EGYPTE / EGYPT) NRWB (MALAWI) NWSA (NIGERIA) NWSC (OUGANDA / UGANDA) ONAD ( COTE D’IVOIRE) ONAS (MAURITANIE / MAURITANIA) ONAS (SENEGAL) ONAS (TUNISIE / TUNISIA)

ONEA (BURKINA FASO) ONEAD (DJIBOUTI / DJIBOUTI) ONEE (MAROC / MOROCCO) ONEP (COTE D’IVOIRE) REGIDESO (BURUNDI) REGIDESO (RDC / DRC) SAAWU (AFRIQUE DU SUD / SOUTH AFRICA) SDE (SENEGAL) SEAAL (ALGERIE / ALGERIA) SEEG (GABON) SEG (GUINEE / GUINEA) SNDE (CONGO) SNDE (MAURITANIE / MAURITANIA) SODECA (CENTRAFRIQUE / CENTRAFRICA) SODECI (COTE D’IVOIRE) SOMAGEP (MALI) SOMAPEP (MALI) SONEB (BENIN) SONEDE (TUNISIE / TUNISIA) SONES (SENEGAL) SPEN, SEEN (NIGER) STE (TCHAD / CHAD) SWAZIWATER (SWAZILAND) TDE (TOGO) WASAZA (ZAMBIE / ZAMBIA) WASPA (KENYA) WAZAC (RWANDA)

Magazine de l’Association Africaine de l’Eau (AAE) African Water Association’s (AfWA) news paper

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COMITE EDITORIAL / EDITORIAL MANAGEMENT Directeur de la publication / Editorship : M. ABDERRAHIM EL HAFIDI Rédacteur en Chef/ Senior Editor : Stéphanie NZICKONAN E-mail : snzickonan@afwa-hq.org

Correcteurs/Reviewers • Sylvain USHER, Directeur Exécutif /Executive Director • Aimé DIGBEU, Responsable Marketing/ Marketing Officer • Dr Siméon KENFACK, Directeur des Programmes/ Director of Programs • Département Communication ONEE/ONEE Communication Department • Monique SOBO AVOAKA, Responsable du Suivi & Evaluation / M&E Manager • Sonia TEGANTCHOUANG, Assistante Programmes / Programs Assistant

EDITORIAL « Nous devons tirer profit du vivier de talents des sociétés d’eau africaines, et profiter du savoir des bonnes personnes» assises du CST viennent de s’achever à Djibouti et Let escette fois-ci, elles se sont déroulées de façon différente plus intéressante ; une nouvelle commission a été créée

et sa mise en place permettra de réaliser les objectifs que nous nous sommes fixés pour les deux prochaines années. Nous disposons de plusieurs objectifs clairs, mais nous avons identifié environ 11 ; et chaque groupe a pu y contribuer grâce à la feuille de route que nous avons préparée. Au cours de ce CST, nous avons également réalisé que la façon dont nos travaux sont structurés, est perfectible. Il faudrait envisager la constitution de groupes de travail restreints, susceptibles de rendre les uns et les autres plus productifs, des groupes de travail qui réfléchissent sur les problèmes auxquels l’Afrique est confrontée. Par exemple, nous disposons déjà d’un groupe de travail sur l’Eau Non Facturée qui pourrait être renforcé. Nous pourrions ensuite choisir de renforcer le groupe de travail sur la qualité de l’eau. Nous pourrions également créer un groupe de travail sur les services en faveur des populations défavorisées. En effet, nous constatons que les ODD mettent l’emphase sur les stratégies d’élargissement de l’accès à l’eau et à l’assainissement, et il faudrait peut-être accorder plus d’attention à de tels aspects. Si nous lions l’atteinte de nos objectifs aux séances de travail des commissions spécialisées uniquement, nous perdrons certainement notre dynamisme et l’impact que nous aurions pu avoir. Je pense que la mise en place des groupes de travail spécialisés, permettra d’accroître la participation des membres, au CST. Certaines personnes ne viennent pas aux rencontres, mieux, les Directeurs Généraux des sociétés membres décident de ne pas envoyer plus de participants parce qu’ils n’en voient pas l’importance. Si vous faites un tour dans la salle, vous verrez très peu de spécialistes des finances, pourquoi ? Parce que dans les groupes de travail où ils interviennent, il est question du réseau des jeunes professionnels de l’eau, de réseau des femmes et peut être de la communication. Un spécialiste des finances peut donc à juste titre se poser des questions sur la raison de sa présence ici ; si tel était le cas, il ne reviendra pas aux prochaines assises. C’est pourquoi il faut trouver des sujets d’intérêt qui attirent ces différents spécialistes et les motivent à s’impliquer dans les travaux du CST. De cette sorte, nous pourrions être à mesure de résoudre davantage de problèmes du secteur et en dériver des bons projets à mettre en œuvre. Je pense que nous pouvons en débattre et réfléchir sur la faisabilité. Toutefois, les travaux de groupe, au cours de ces dernières assises ont été plus précis et plus ciblés, et nous avons pu le constater par la qualité des rapports produits. Ce que nous nous efforçons à faire également, c’est d’avoir des livrables de bonne qualité. Un autre point que je voulais souligner concerne le renforcement des capacités. Ce point est très souvent à l’ordre du jour de nos rencontres, nous organisons des formations dans des pays et des sociétés paient le déplacement de leurs employés pour y prendre part, nous

disons que nous avons formé tel nombre de personnes… mais cela ne résout pas vraiment le problème. Par exemple si nous avons des formateurs sur l’eau non facturée, nous devrions être à mesure d’élaborer un manuel de formation des formateurs car nous n’avons pas les ressources suffisantes pour que tous les pays africains envoient des auditeurs en formation. Mais si nous éditons un manuel de formation des formateurs et que nous le mettons à la disposition de nos membres, chaque société sera à même d’assurer elle-même la formation de son personnel. Nous envisageons aussi de tels livrables pour les femmes. Si les réseaux de femmes professionnelles sont correctement formés et que nous prenons la peine d’observer le cadre de mise en place, il sera possible de bien le documenter et le partager avec d’autres personnes Ainsi, Nous pensons pouvoir produire de la valeur ajoutée que l’AAE pourra présenter à ses membres par le biais des groupes de travail. Dans ce contexte, nous estimons pouvoir ajouter de la valeur à la proposition de l’AAE pour ses membres grâce aux groupes de travail, et ceux-ci pourront également tenir de petites rencontres tous les quatre mois par exemple. les produits de connaissance sont l’un des éléments clés de nos livrables au terme des deux années de notre mandat, et c’est cela même que nous pourrons présenter lors de la célébration du 40ème anniversaire de l’AAE, pour montrer tout le chemin parcouru et les résultats solides obtenus. À mon avis, nous pourrions nous rendre beaucoup plus utiles. Nous pourrions ne pas avoir tout ce qu’il faut, mais attirer les bonnes personnes. Nous devons tirer profit du vivier de talents des sociétés d’eau africaines, et profiter du savoir des bonnes personnes. Nous avons besoin de personnes en mesure de faire bouger les choses au sein des sociétés d’eau, d’où l’intérêt de renforcer correctement les différents groupes de travail existant, afin qu’ils réfléchissent sur les problèmes rencontrés dans le secteur et proposent des solutions à implémenter avec l’appui de la science et de la technologie.

Dr ROSE KAGGWA 2ème Présidente du CST

Magazine Afwa N°123 Décembre 2018

EDITORIAL «We need to tap in the think tank of Africa utilities, we need to tap the best people»

he STC meeting has just ended in Djibouti and this time it was held differently With bigger better focus, we have new commission that has been set and put through what we want to do in the next 2 years. We have clear goals, but we documented, about 11 of them. and in each group, they were able to assist through the road map we prepared. We also realized that there is still room for improvement in term of the way we are structured, how do we set up smaller working groups that can make people more productive and for example: highlighting the issues that Africa is dealing with. We already have a group of non-revenue water and that could be reinforced. Then we could pick a working group on water quality and reinforce it. We could have a working group on pro-poor services. Because we look at the SDGs, the focus is on how we increase asset and maybe, more attention should be paid to these aspects. If we just bind our aim under the specialized committee we will lose the momentum and impact that we could have, also in my opinion the working group will draw in more members into the STC overall. Some of the people don’t come or you think we don’t send more people because they don’t see the value. So, if you move around the room you will see a very few finance people, why? because you go to their group and the are talking about young water professional, they are talking about women and then may be communication. So, a finance person may wonder what am I doing here? so, they don’t come back again. But if we have aspects that can help draw in these different players that we have in the activities, then maybe we could even address more issues and also be able to come up with good project. So, I feel that this is something we can debate and think about and see how it is done. But this time the groups were much focused and we could see that in the quality of the reports that are being generated. What we are pushing ourselves to do is also to have very clear delivables. Many times we talk about capacity building and we say that we went and trained a number of people and we hold that session in this country, but that does not really cut it. We must be able to say for example if we have non-revenue water auditors trainers and we have a couple of trainings, can we develop a Manual of training for trainers? We will not be able to go round all the African countries to bring in auditors because we don’t have the money; but if we have the training or trainer Manual, this can be shared with member utilities and they can begin using it to even start their own training and develop auditors . So, we are looking Magazine Afwa N°123 Décembre 2018

at such deliverables for women. If we have the network properly formed and we look at the framework, we can document the framework very well and begin to share this out with other people. so, we feel that we can add the value proposition that AfWA will then have for its members through the working group and these working groups can also begin to have their own smaller sections that they can do every four-month. So, the knowledge product is one of the key focuses on what product can we have at the end of the 2 years. What product can we show when we have the 40 years anniversary to show that AfWA has come a long way? And we have clear products out there. For me personally, I think we could be much more useful, we may not have a real product but attract some time even the right people; and we need to tap in the think tank of Africa utilities, we need to tap the best people. We need to get people who can move things within the utilities and for me that will be the delight of having this various group properly strengthened so that people will think about the issue we are facing and come up with solutions and then of course link them to science and technology.

Dr ROSE KAGGWA 2nd President of STC

Echos des 80èmes assises du Conseil Scientifique et Technique Du 19 au 23 Novembre 2018, se sont déroulées, à l’hôtel Kempinski de Djibouti, les 80èmes assises du Conseil Scientifique et Technique de l’Association Africaine de l’Eau. 120 délégués venus des sociétés membres de l’Association, ainsi que des prestataires de services d’eau et d’assainissement se sont donné rendez-vous dans la capitale Djiboutienne pour discuter de la problématique de l’eau et de l’assainissement du continent et proposer des solutions.

a cérémonie d’ouverture a été marquée par les allocutions et mots de bienvenue aux délégués. D’abord le Directeur Général de l’ONEAD, Monsieur Mohamed FOUAD ABDO, ensuite Monsieur Sylvain USHER, Directeur Exécutif de l’AAE suivi de Dr. Papa SAMBA DIOP, Président du CST, enfin l’invité d’honneur, le Ministre Djiboutien de l’agriculture, de l’eau, de la pêche, de l’élevage et des ressources halieutiques, Monsieur Mohamed AHMED AWALEH. Ce dernier a déclaré ouverte la 80ème session du Conseil Scientifique et Technique de l’AAE et a procédé à l’inauguration de l’exposition.

Technique de l’AAE se sont refermées avec la réunion du Comité de Direction, instance suprême de l’Association, ainsi que les visites techniques. Rendez-vous est pris pour la 81ème session du

Pour marquer un point d’honneur sur le thème de ces assises, un panel de haut niveau a été organisé sur les innovations technologiques au service de l’amélioration des performances et des rendements des opérateurs d’eau et d’assainissement. Ce panel visait à éclairer la lanterne des participants sur toutes les questions sous-jacentes aux innovations technologiques et leur importance pour les sociétés d’eau et d’assainissement, face aux défis du secteur WASH. Des observations, questions et commentaires ont mis fin à cette session. Les jours suivants ont été consacré aux travaux des comités spécialisés (CS) à savoir : Comité Spécialisé 1 : Management et administration ; Comité Spécialisé 2 : Gestion technique de l’eau ; et Comité Spécialisé 3 : Assainissement. Pendant ces travaux, des réflexions ont été menées sur les orientations à donner aux activités de l’AAE. Après d’intenses travaux en comités spécialisés, et pour permettre aux délégués de se recréer, un diner gala a été organisé. Les invités ont pu se délecter de la musique et des danses somaliennes et Ethiopiennes. Les 80èmes assises du Conseil Scientifique et

CST avec plus d’ambitions, de défis, de travaux à accomplir pour placer l’avenir de l’AAE sous d’heureux auspices.

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News from the 80th Scientific and Technical Council meetings From November 19 to 23, 2018, the 80th meetings of the Scientific and Technical Council of the African Water Association were held at the Kempinski Hotel in Djibouti. 120 delegates from the Association’s member utilities and water and sanitation service providers arrived in the Djibouti capital to discuss the continent’s water and sanitation issues and propose solutions.

he opening ceremony was marked by speeches and welcome addresses to delegates. First the Managing Director of ONEAD,

and finally the address by the guest of honor, the Minister of Agriculture, Water, Fisheries, Livestock and Fisheries Resources, Mr. Mohamed AHMED AWALEH, who closed the series of speeches and declared open the 80th session of the AfWA Scientific and Technical Council. To mark a highlight on the theme of this conference, a high-level panel was organized on technological innovations to improve the performance and efficiency of water and sanitation operators. This panel aimed to shed light on all the issues underlying technological innovations and their importance for water and sanitation utilities in addressing the challenges of the WASH sector. Observations, questions and comments closed this session. In addition, the sessions of the specialized committees, Specialized Committee 1, Management and Administration, Specialized Committee 2, Techniques and Specialized Committee 3, Sanitation, were among the various components of this meeting. Reflections were carried out on the orientations to be given to the activities of AfWA during the sessions. Furthermore, after intense work by the specialized committees, a gala dinner provided delegates with an opportunity to entertain themselves, have a good time and enjoy a show of Somali and Ethiopian songs and dances.

Mr. Mohamed FOUAD ABDO, then Mr. Sylvain USHER, Executive Director of AfWA, followed by Dr. Papa SAMBA DIOP, President of the STC,

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The meeting closed with the meeting of the Executive Board, the highest body of AfWA, and the technical tours. Everybody agreed for the organization of the 81st session of the STC with more ambitions, challenges and work to be done to place the future of AfWA under positive auspices.

Echos des 80èmes assises du Conseil Scientifique et Technique

LES RECOMMANDATIONS Les assises du Conseil Scientifique et Technique de l’AAE se sont déroulées du 19 au 24 novembre 2018 à l’hôtel Kempinski de Djibouti sous le thème « Innovations technologiques au service de l’amélioration des performances et des rendements des opérateurs d’eau et d’assainissement en Afrique. »

près la cérémonie d’ouverture et les différentes conférences techniques du 1er jour, les jours suivants ont été consacrés au travaux de groupes. Les 120 délégués, en fonction de leurs spécialités se sont répartis dans les 4 comités spécialisés pour discuter des sujets contenus dans leurs différentes feuilles de route. À l’issu de leurs travaux, ils ont formulé des recommandations dont les principales ont été présentées, par le Président du CST, au Comité de Direction. Il s’agit entre autre de :  L’allégement de la cérémonie d’ouverture, en la limitant à trois allocutions (société hôte, AfWA, officiel du pays hôte) et à l’inauguration de la Journée Portes Ouvertes ;  La production d’un communiqué de presse après la clôture des travaux ;  La limitation à 4 du nombre de Conférences Techniques payantes le 1er jour des travaux ;  L’alternance (1 CST sur 2) entre le panel de haut niveau, et une activité de benchmarking axée sur le partage d’expériences innovantes d’une ou de plusieurs sociétés membres sur un domaine (RH, Finances, Gestion Clientèle...), qui n’est pas forcément en lien direct avec le thème du CST.  La consécration de 2 jours pleins aux travaux des CS ;

 Le maintien de la structure actuelle du CST : 3 CS et des Task-forces créées au besoin ;  La création d’un créneau formel d’interaction entre exposants et délégués (1h/ jour - après la pause déjeuner) Des recommandations d’ordre général ont été formulées pour garantir la bonne tenue et la productivité des CS. Il s’agit de :  Veiller aux dispositions logistiques idoines (enregistrement, transport ...) ;  Faire un sondage pour évaluer les attentes des sociétés membres afin de dégager des thématiques ;  Instaurer un prix annuel autour d’un thème identifié chaque année, sur la base de critères définis en début d’année. Un guide cadrera le processus  Faire le plaidoyer auprès des DG pour désigner des délégués par CS sur une période minimale de 2 ans (5 CST consécutifs) ;  Entériner l’externalisation de l’activité Exposition pour garantir un minimum de ressources à l’AAE ;  Standardiser le format des rapports des CS.

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News from the 80th Scientific and Technical Council meetings

RECOMMENDATIONS The meeting of AfWA’s Scientific and Technical Council was held from November 19 to 24, 2018 at the Kempinski Hotel in Djibouti on the theme «Technological innovations to improve the performance and efficiency of water and sanitation operators in Africa».

fter the opening ceremony and the various technical conferences on the first day, the following days were devoted to group work. According to their specialties, the 120 delegates were divided into the 4 specialized committees to discuss subjects in their different roadmaps.

the SCs;  Maintaining the current structure of STC: 3 SCs and Task Forces created as required;  The creation of a formal slot for interaction between exhibitors and delegates (1h/day after lunch break).

At the end of their work, they made recommendations, the main ones being presented by the President of the STC to the Executive Board. These are among other recommendations:

General recommendations were also made to ensure the good performance and productivity of the SCs. These recommendations are about:

 Streamlining the opening ceremony by limiting it to three speeches (host company, AfWA, host country official) and the inauguration of the Open Day;  The production of a press release at the end of the meeting;  The limitation to 4 of the number of paid Technical Conferences on the 1st day of the meeting;  The alternating (1 STC out of 2) between the high-level panel, and a benchmarking activity focused on sharing innovative experiences of one or more member utilities in a given field (HR, Finance, Customer Management...), which is not necessarily directly related to the STC theme.  The dedication of 2 days to the sessions of

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 Ensuring the appropriate logistics arrangements (registration, transport, etc.);  Conducting a survey to assess member utilities’ expectations in order to identify topics for discussions ;  Establishing an annual prize on a theme defined each year, based on criteria defined at the beginning of the year. A guideline will guide the process ;  Appealing to the MDs to appoint delegates members of each SC for a minimum period of 2 years (5 consecutive STCs);  Endorsing the outsourcing of the Exhibition activity to ensure a minimum of resources for AfWA;  Standardizing the template of SC reports.

Echos des 80èmes assises du Conseil Scientifique et Technique / News from the 80th Scientific and Technical Council meetings DJIBOUTI’S WATER AND SANITATION CORPORATION INAUGURATES ITS FIRST DUMPING AND TREATMENT CENTER FOR HUMAN WASTES

n the sidelines of the 80th session of the Scientific and Technical Council of AfWA, ONEAD (Djibouti’s Water and Sanitation Corporation) inaugurated, on Tuesday, November 20, 2018, its first unloading and treatment center for human wastes. ‘‘Thanks to the WATA SANITATION SYSTEM solution developed by Valterra Environnement, this centre welcomes emptying trucks that unload their cargoes. A screening is carried out to separate the human waste from any solid elements that may be present and then these wastes are stored in a tank or buffer container where an agitator homogenizes them and prevents the release of odors. It is then simply pumped into a container that contains a screw press that mechanically separates water from suspended solids, becoming quasi-solid sludge that is ejected into a mobile bucket. As for the treated water, which is almost transparent, final treatment solutions are proposed depending on the configuration of the selected site and

L’OFFICE NATIONAL DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT DE DJIBOUTI INAUGURE SON PREMIER CENTRE DE DÉPOTAGE ET DE TRAITEMENT DES MATIÈRES DE VIDANGE.

n marge des travaux de la 80ème session du Conseil Scientifique et Technique de l’AAE, l’ONEAD (l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement de Djibouti a procédé à l’inauguration, le mardi 20 novembre 2018, de son premier centre de dépotage et de traitement des produits de vidange. «Grâce à la solution WATA SANITATION SYSTEM développée par Valterra Environnement, ce centre, accueille les camions de vidange qui déchargent leurs cargaisons. Un dégrillage est effectué pour séparer les matières de vidange d’éléments solides qui peuvent être présents, puis ces matières sont stockées dans un bassin ou un container-tampon où un agitateur les homogénéise et empêche le dégagement d’odeurs. Il suffit ensuite de les pomper vers un container qui contient une presse à vis qui sépare mécaniquement l’eau des matières en suspension devenant ainsi des

the discharge standards to be applied.’’ said M. Pierre Terrier, Managing Director of Valterra Environnement. From a regulatory point of view, ‘‘what comes out of our units is considered as waste that we must finish treating or recovering. Sludge mixed with green waste can become products of agricultural interest and can be used as organic compost. Water can also be treated according to its desired use and become an irrigation product. For this purpose, downstream of our system, we can also provide a containerized solution that works like a WWTP and completes the total purification of water. In absolute terms, we could even make drinking water, but that would be a little complicated from a social acceptance point of view!’’ Thus, with this center, ONEAD has just equipped itself with a system for treating urban effluents that are collected from pits and not connected to collective sanitation systems.

boues quasi-solides qui sont éjectées dans une benne mobile. En ce qui concerne l’eau épurée et qui ressort quasi transparente, des solutions de traitement final sont proposées en fonction de la configuration du site retenu et des normes de rejet à appliquer.» explique Monsieur Pierre Terrier, Directeur Général de Valterra Environnement. D’un point de vue règlementaire, poursuit-il « ce qui sort de nos unités est considéré comme déchets qu’il faut finir de traiter ou de valoriser. Les boues mélangées à des déchets verts peuvent devenir des produits d’intérêt agronomique et peuvent être utilisés comme amendements organiques. L’eau peut également être traitée en fonction de son utilisation souhaitée et devenir un produit d’irrigation. Pour cela, en aval de notre système, nous pouvons également fournir une solution containerisée qui fonctionne comme une STEP et qui achève de dépolluer totalement l’eau. Dans l’absolu, nous pourrions même fabriquer de l’eau potable, mais cela serait un peu compliqué d’un point de vue de l’acceptation sociale !» Ainsi, avec ce centre, l’ONEAD vient de se doter d’un système de traitement des effluents urbains qui sont collectés dans les fosses et qui ne sont pas connectés à l’assainissement collectif.

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VOEUX DE NOUVEL AN

u seuil de ce nouvel an 2019, il m’est agréable, à ma qualité de Président du Conseil Scientifique et Technique (CST) de l’association africaine de l’eau (AAE), d’adresser mes meilleurs vœux de bonne et heureuse année à toute la communauté internationale, et particulièrement aux membres de l’AAE, ma famille naturelle. Assurément, ce mandat dont le contenu est décliné en activités à travers une feuille de route vise à contribuer significativement à l’amélioration de l’accès des populations aux services d’eau et d’assainissement, En effet, les taux d’accès sont loin d’être satisfaisants et présentent des contrastes notoires à travers le continent africain. Au-delà de réaliser les infrastructures nécessaires, il s’agira de satisfaire et de garantir des services aux populations conformément aux objectifs de développement durables (ODD6). Un défi majeur. En effet, la recherche de solutions est le quotidien de l’AAE pour trouver le financement durable à l’investissement et à l’exploitation avec un souci permanent d’amélioration des performances de tout ordre. La garantie de la qualité de l’eau de boisson et le traitement idoine des eaux usées pour protéger notre écosystème constitue un focus dans cette dynamique. Toutefois, ces solutions devant être adaptées, l’expertise africaine doit en être le premier rempart et les compétences avérées de notre association devraient être concernées principalement. Pour ce faire, le CST a créé les meilleures conditions d’expression de ce potentiel de savoirs de son renforcement grâce à l’expertise l’internationale. A ce propos, nos membres affiliés jouent un rôle inestimable avec leur savoir-faire qui donne des raccourcis, tant souhaités, pour que nos recherches et idées débouchent sur des outils innovants et performants. Plus que par le passé, le CST, en parfaite intelligence avec la Direction Exécutive (DEx) et le Comité de

Dr Papa Samba DIOP Président du CST

direction (CD), va œuvrer pour que cette nouvelle année 2019 soit le déclic d’idées nouvelles et d’innovations technologiques à partager sous forme de publications par nos imminents experts au bénéfice de nos sociétés membres. Mention spéciale aux réseaux des jeunes et des femmes pour leur disponibilité et grande capacité de mobilisation. Tous engagés pour la réussite du Faecal Sludge Management (FSM 5) et du Forum Mondial de l’eau (FME), deux (2) évènements majeurs dont l’organisation est prévue, respectivement en 2019 et en 2021, en terre africaine. Meilleurs Vœux !

hers membres de l’AAE et particulièrement ceux du secteur C Assainissement et Environnement, grâce à vos engagements et vos fructueuses contributions aux activités du CS3, le défi de la fidélisation des participations aux assises du CST est relevé. Avec cet acquis, ensemble travaillons pour l’atteinte de nos objectifs en cours de réalisation qui sont entre autres (i) la création de quatre (4) Associations Nationales des Toilettes (ANT), (ii) l’élaboration de l’annuaire des experts en assainissement-environnement, (iii) l’évaluation des performances des structures d’assainissementenvironnement via des indicateurs, (iv) l’animation continue des quatre (4) groupes de travail du CS3.

Dr André N’Guessan Président du CS3

Pour vous, vos familles, vos collègues et tous vos Chers, je formule une BONNE, HEUREUSE, PROSPERE ET SAINTE ANNEE 2019.

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NEW YEAR WISHES

n the eve of this New Year 2019, it is a pleasure for me, as President of the Scientific and Technical Council (STC) of the African Water Association (AfWA), to extend my best wishes to the entire international community, and particularly to AfWA members, my natural family. Undoubtedly, this mandate, the content of which is broken down into activities through a roadmap aims to make a significant contribution to improving people’s access to water and sanitation services. Indeed, access rates are far from satisfactory and present noticeable contrasts across the African continent. In addition to making the necessary infrastructure available, the goal will be to satisfy and guarantee services to populations in accordance with the Sustainable Development Goals (SDG6) which is a major challenge. In fact, the search for solutions is the daily activity of AfWA, notably the search for sustainable financing for investment and running with a constant concern to improve performance at all levels. The guarantee of the quality of drinking water and the proper treatment of wastewater to protect our ecosystem is key in this dynamic.

Dr Papa Samba DIOP STC President

However, as these solutions must be adapted, African expertise must be called upon and the proven skills of our Association should be the main focus. To this end, the STC has created the best conditions for expressing this knowledge potential. In this regard, our affiliate members play an invaluable role with their know-how which provides much-needed shortcuts to ensure that our research and ideas lead to innovative and effective tools.

Let us all be committed to the success of Faecal Sludge Management (FSM 5) and the World Water Forum (WWF), two (2) major events scheduled to take place in 2019 and 2021 respectively in Africa. Best wishes !

More than ever, the STC, in perfect cooperation with the Executive Office and the Executive Board (EB), will work to ensure that this New Year 2019 be the trigger for new ideas and technological innovations to share in the form of publications by our eminent experts for the benefit of our member utilities. Sincere thanks to the youth and women’s networks for their availability and great capacity of mobilization.

ear members of AfWA, and particularly those of the Sanitation and D Environment Sector, thanks to your commitments and fruitful contributions to SC3 activities, the challenge of securing the participation of members in

STC’s meetings has been met. With this vital again in hand, we are working together to achieve our objectives, which are currently being achieved, including (i) the creation of four (4) National Toilet Associations (NTAs), (ii) the development of the directory of experts in sanitation and environment, (iii) the evaluation of the performance of sanitation and environment structures using indicators, (iv) the ongoing coordination of the four (4) working groups of the SC3. For you, your families, your colleagues and all your Dear Ones, I formulate a GOOD, HAPPY, PROSPEROUS AND HOLY YEAR 2019.

Magazine Afwa N°123 Décembre 2018

Dr André N’Guessan President of SC3

VOEUX DE NOUVEL AN

l’orée de la nouvelle année, il m’est agréable de vous souhaiter à tous, une Bonne et Heureuse Année 2019. Grâce à votre engagement, le bureau du CST en général et celui de notre CS en particulier, a pu mener à bien les actions que nous nous étions fixés conformément à notre feuille de route 2018 - 2020. En effet, nous avons : • Achevé la formation des nouveaux experts de la Task force sur l’eau non facturée, • Rédigé une note conceptuelle à l’intention des bailleurs en vue de la recherche de financement pour le second programme de réduction de l’eau non facturée, • Poursuivi l’audit des laboratoires dans le cadre du projet Africap.

M. LOUKOU Aimé - Président du CS2

D’autres défis nous attendent pour l’année à venir, et je prie le Tout Puissant pour qu’Il nous accorde la Force, la Santé et la Ferveur du travail pour qu’ensemble nous puissions les relever.

Il s’agit essentiellement de : • L’organisation du symposium international sur la qualité de l’eau, • La mise en place d’un groupe d’expert sur le changement climatique, • La mise en place d’un groupe de travail sur l’introduction des NTIC dans le processus d’exploitation et de commercialisation de l’eau potable. lors que se pointe à l’horizon l’Année 2019, voici venue A l’heure des bilans, le temps des nécessaires évaluations. 2018 s’était levée sur la mise en place d’un nouveau bureau du Conseil Scientifique et Technique (CST) et par conséquent du Comité Spécialisé N°1. Des ambitions nouvelles ont éclos et derrière une feuille de route, déclinée en plan d’action.

Ces derniers mois, les groupes de travail mis en place au sein du CS1 se sont voués à la tâche dans le but de renforcer la communication, la gestion et le partage des connaissances entre les sociétés d’eau et d’assainissement membres de l’AAE et d’explorer et saisir toutes les opportunités de renforcement des capacités. Nombre d’idées nouvelles ont germé. Elles concernent les programmes en cours, la gestion et le partage des connaissances, l’appui aux réseaux des femmes et des jeunes professionnels. Mieux, des réflexions sont amorcées pour rendre les services de l’AAE à ses membres plus en accord avec les attentes, pour revoir le format des Journées Portes Ouvertes et des Assises du CST… L’engouement est là et le travail se poursuit. Toutes choses qui augurent de fort intéressantes perspectives pour 2019. Il est notamment question de concrétiser les actions envisagées dans la feuille de route. Notre ambition pour l’année nouvelle est de mettre l’accent sur les livrables : les comités de partage AAE dans les sociétés d’eau, la plateforme de gestion et de partage de connaissance électronique fonctionnelle, des produits de connaissance édités et diffusés pour renforcer la notoriété de l’AAE comme organisation leader en matière d’eau et d’assainissement en Afrique. Des livres blancs sont attendus. Des MasterClasses programmées viendront compléter ce beau tableau. Sans compter les nouveaux programmes annoncés par la Direction Exécutive… 2019 sera en outre l’année préparatoire du prochain congrès

Mme Géraldine MPOUMA LOGMO - Présidente du CS1

de l’AAE, le vingtième, et celle qui verra notre Organisation lancer le début des célébrations de ses 40 ans, l’âge de la maturité. Cette année nouvelle sera assurément riche de nouveautés pour l’AAE, le CST et le CS1 en prendra sa part. Dans cette attente, le bureau du CS1 vous présente ses vœux ardents de santé et de prospérité pour 2019 !

Magazine Afwa N°123 Décembre 2018

NEW YEAR WISHES

t the beginning of the New Year, it’s a pleasure to wish you all a Happy New Year 2019. Thanks to your commitment, the STC office in general and our SC in particular, has led the actions we had set ourselves in accordance with our 2018-2020 roadmap. Indeed, we have: • Completed the training of the new experts of the Task Force on non-revenue water, • Drafted a concept note for donors to seek funding for the second non-revenue water reduction program, • Continued the audit of the laboratories within the AfriCap project. Other challenges await us for the coming year, and I pray the Almighty to grant us the Strength, the Health and the Fervor of Work so that together we can meet them. It is essentially: • The organization of the international symposium on water quality, • The establishment of an expert group on climate change, • Establishment of a working group on the introduction of ICT in the process of exploitation and marketing of drinking water.

Mr. LOUKOU Aimé - President of SC2

s the year 2019 approaches, it is time for assessments, A time for the necessary evaluations. 2018 had risen on the setting up of the Scientific and Technical Council’s (STC) new Bureau and consequently the Specialised Committee N°1. New ambitions have emerged and behind a roadmap, translated into an action plan.

In recent months, the working groups set up within SC1 have been dedicated to the task of strengthening communication, management and knowledge sharing among the water and sanitation utilities members of AfWA, and to exploring and seizing all opportunities for capacity building. Many new ideas have sprouted. They concern ongoing programmes, knowledge management and sharing, support for women’s and young professionals’ networks. Better still, reflections are underway to make AfWA’ services to its members more in line with expectations, to review STC’ s Open Days and Meetings format... The enthusiasm is there and the work is continuing. All of which augurs very interesting prospects for 2019. In particular, it is a question of implementing the actions envisaged in the roadmap. Our ambition for the new year is to focus on deliverables: AfWA sharing committees within utilities, the functional electronic knowledge management and sharing platform, knowledge products published and disseminated to strengthen AfWA’s reputation as a leading organization in water and sanitation in Africa. White papers are expected. Scheduled MasterClass will complete this beautiful overview. Not to mention the new programs announced by the Executive Office....

Mrs Géraldine MPOUMA LOGMO - President of SC1

of maturity. This new year will undoubtedly be full of new developments for AfWA, the STC and the SC1 will play their role. In the meantime, the SC1 bureau wishes you all the best for a healthy and prosperous 2019!

2019 will also be the preparatory year for the next AfWA Congress, the twentieth, and the year in which our Organisation will start celebrating its 40th anniversary celebrations, the age

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ECHOS DE LA 7ÈME SEMAINE AFRICAINE DE L’EAU SEMAINE AFRICAINE DE L’EAU : LES TRAVAUX ONT PRIS FIN SUR DES NOTES D’ESPOIR POUR L’AVENIR DE L’EAU SUR LE CONTINENT 2030, selon l’Objectif six de Développement Durable Eenn(ODD) formulé par les Nations unies en 2015 et entré vigueur en 2016, l’accès de tous à l’eau et toutes les

commodités qui sous-entendent la question doivent être garanti aux populations de la planète. Trois années plus tard, la problématique d’accès des populations à l’eau potable demeure encore une question complexe sur le continent africain. En effet, selon le Groupe intergouvernemental des experts du climat (Giec), environ 320 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable en Afrique subsaharienne. Globalement 50% de la population du continent serait menacée par la difficulté d’accès à l’eau potable.

• Inviter les états membres à améliorer les systèmes opérationnels visant à assurer la qualité de l’eau pour la mise à disposition de bases scientifiques et de laboratoires pour contrôler l’efficacité des services de traitement de l’eau et de distribution de l’eau ; • Exhorter les partenaires de l’AMCOW à développer

C’est pour échanger sur cette problématique d’intérêt continental et trouver des palliatifs, que le Conseil des Ministres Africains en Charge de l’Eau (AMCOW) a organisé la 7ème Semaine Africaine de l’Eau, du 29 octobre au 2 novembre 2019 à Libreville au Gabon, autour du thème «vers la réalisation de la sécurité de l’eau et de l’assainissement gérés de manière sûre pour toute l’Afrique. » Pendant 5 jours, les partenaires au développement, les entreprises, les organismes internationaux et les acteurs du secteur de l’eau dont l’Association Africaine de l’Eau, ont partagé leurs expériences et proposer leurs solutions à la problématique. Au terme de leurs travaux les principales parties prenantes et les participants se sont engagé à prendre les résolutions suivantes, qui devraient être soumise pour adoption, au Conseil des Ministres de l’AMCOW : • Appeler l’Union Africaine à faire de 2021, l’année de l’eau et de l’assainissement conformément au forum mondial de l’eau qui se tiendra à Dakar en 2021 ; • Appeler les gouvernements à mettre en place un environnement favorable, y compris des mécanismes pour assurer la participation des citoyens, la transparence, l’intégrité et la responsabilité des interventions bien ciblées en matière d’eau et d’assainissement ; • Exhorter les états membres à renforcer les partenariats avec le secteur privé et d’autres acteurs non étatiques afin d’accroitre les investissements dans le secteur de l’eau à l’échelle de l’Afrique, grâce aux mécanismes et sources existants et novateurs, visant à la fois à combler le déficit d’infrastructures hydraulique et à promouvoir l’accès aux technologies innovantes, pour créer des moyens de vie plus résistants et durables ; • Appeler à mettre davantage l’accent sur le manque de ressources humaines et la détérioration des réseaux de surveillance des données qui entrave la disponibilité des données en quantité et en qualité suffisante sur les ressources en eau de surface et souterraine ; • Donner la priorité à l’eau potable salubre et abordable pour les pauvres et les marginalisés y compris les femmes et les enfants dans le cadre d’une plannification sectorielle et d’allocation budgétaire commune en accordant une attention particulière aux communautés péri urbaines et rurales ; • Inviter les états membres à honorer leur engagement en matière d’assainissement géré de manière sûre, afin de maximiser les bénéficies pour la santé, l’éducation, l’égalité des sexes, le développement socio-économique et le bien-être environnemental ; 16

davantage d’initiatives pour la sécurité de l’eau en Afrique, une plateforme de partage de données et d’informations facilement utilisables pour soutenir la prise de décision ; • D’appeler la Banque Africaine de Développement, l’Union Africaine et l’AMCOW ainsi que les autres partenaires concernés à institutionnaliser une plateforme d’interaction régulière entre les ministres des fiances et leurs homologues, les ministres de l’eau et de l’assainissement en marge de l’assemblée générale annuelles de la Banque Africaine de Développement ; Notons qu’au cours de cette rencontre de haut niveau, l’AAE a animé des sessions notamment sur la présentation des principaux résultats de ses programmes RASOP et AfriCap ainsi que sur le projet afriAlliance. Quant au Directeur Exécutif de l’AAE, il a été panéliste dans plusieurs autres sessions.

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NEWS FROM THE 7TH AFRICA WATER WEEK AFRICAN WATER WEEK: THE MEETING ENDED WITH NOTES OF HOPE FOR THE FUTURE OF WATER ON THE CONTINENT

ccording to the Sustainable Development Goal 6 (SDG), formulated by the United Nations in 2015 and in force since 2016, In 2030, the access to water for all and all the amenities that underlie the issue must be guaranteed to the world’s populations. Three years later, the issue of access to drinking water for the population still remains a complex issue on the

African continent. Indeed, according to the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), about 320 million people in sub-Saharan Africa do not have access to safe drinking water. Overall, 50% of the continent’s population is threatened by the difficulty of access to drinking water. To discuss this issue of continental interest and find interim answers, the African Ministers’ Council on Water (AMCOW) organized the 7th African Water Week, from October 29 to November 2, 2018 in Libreville, Gabon, on the theme «Towards achieving safely managed water and sanitation and water and sanitation security for all Africa”.

proposed solutions to the problem. At the end of their work, the main stakeholders and participants undertook to adopt the following resolutions, which should be submitted to the AMCOW Council of Ministers for adoption: • Call on the African Union to make 2021 the year of water and sanitation in accordance with the World Water Forum to be held in Dakar in 2021; • Call on governments to create an enabling environment, including mechanisms to ensure citizen participation, transparency, integrity and accountability in well-targeted water and sanitation interventions; • Urge Member States to strengthen partnerships with the private sector and other non-state actors to increase investment in the water sector across Africa, through existing and innovative mechanisms and sources, aimed both at closing the water infrastructure gap and promoting access to innovative technologies, to create more resilient and sustainable livelihoods; • Call for greater emphasis on the lack of human resources and the deterioration of data monitoring networks that hinders the availability of sufficient quantity and quality data on surface and groundwater resources; • Prioritize safe and affordable drinking water for the poor and marginalized, including women and children, through joint sectoral planning and budget allocation, with particular attention to peri-urban and rural communities; • Invite Member States to honor their commitment to safely managed sanitation in order to maximize benefits for health, education, gender equality, socio-economic development and environmental well-being; • Invite Member States to improve operational systems to ensure water quality for the provision of scientific bases and laboratories to monitor the effectiveness of water treatment and distribution services; • Urge AMCOW partners to develop more initiatives for water security in Africa, a platform for sharing data and information that can be easily used to support decisionmaking; • call on the African Development Bank, the African Union and AMCOW as well as other relevant partners to institutionalize a platform for regular interaction between Ministers of Finance and their counterparts, Ministers of Water and Sanitation on the sidelines of the African Development Bank’s Annual General Assembly; It should be noted that during this high-level meeting, AfWA facilitated sessions on the presentation of the main results of its RASOP and AfriCap programs as well as on the AfriAlliance project. As for the Executive Director of AfWA, he was a panelist in several other sessions.

For 5 days, development partners, companies, international organizations and stakeholders in the water sector, including the African Water Association, shared their experiences and

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ECHOS DE LA 7ÈME SEMAINE AFRICAINE DE L’EAU / NEWS FROM THE 7TH AFRICA WATER WEEK

7ème Semaine Africaine de l’Eau : L’Association Africaine de l’Eau (AAE) partage son expérience sur le controle de la qualité de l’eau. n marge des travaux de la 7e semaine africaine de l’eau et de la 11e session ordinaire de El’Assemblée générale du Conseil des Ministres Africains en charge de l’eau, (AMCOW), l’AAE a organisé le jeudi 1er novembre 2018, à Libreville, au Gabon, un événement parallèle sur la qualité de l’eau avec pour thème : Programme sur la qualité de l’eau : leçons apprises et partage des connaissances. L’objectif de cet atelier était de partager les résultats de la composante sur la qualité de l’eau du programme de renforcement des capacités de l’AAE (AfriCap) sous financement de l’USAID et de promouvoir les efforts de plaidoyer sur la qualité de l’eau. Une vingtaine de participants issus d’organisations du secteur de l’eau ont pris part à cet atelier facilité par M. Sylvain Usher, Directeur Exécutif de l’AAE. Les présentations suivantes ont été effectuées : - Renforcement des capacités des laboratoires des services publics d’eau en Afrique à travers les Partenariats des Opérateurs de Laboratoires francophones : * Partage d’expérience entre les laboratoires de l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA, Burkina Faso) et

l’Office National de l’Eau Potable (ONEP, Côte d’Ivoire). Présenté par le Dr Stéphane J. Claon (ONEP) ; - Renforcement des capacités des laboratoires des services publics d’eau en Afrique à travers les Partenariats des Opérateurs de Laboratoires Anglophones : * Cas du laboratoire de la Compagnie des Eaux du Ghana (Ghana Water Company Limited) et des Compagnies d’eau de l’état d’Ogun et d’Abuja. Présenté par Mme Margaret N. M. Macauley et M. Mark T. Ayertey (GWCL) ; * Cas du laboratoire de l’état d’Ogun. Présenté par Engr. Francis O. Umemezia (AAE). Ces présentations ont donné lieu par la suite à une séance de questions/réponses entre les participants et les présentateurs. A la fin de cet atelier, l’occasion a été saisie pour informer les participants de l’organisation dans les prochains mois d’un symposium sur la qualité de l’eau. Une annonce sera publiée sur cet évènement.

7th Africa Water Week: The African Water Association (AfWA) shares its experience on water quality control. n the sidelines of the 7th African Water Week and the 11th Ordinary Session of the General O Assembly of the African Ministers Council on Water

(AMCOW), AfWA organized a side event on water quality on Thursday, November 1st, 2018, in Libreville, Gabon, under the theme: Water Quality Programme: Lessons Learned and Knowledge Shared. The objective of this workshop was to share the results of the water quality component of the USAIDfunded AfriCap program and to promote advocacy efforts on water quality. About twenty participants from water sector organizations took part in this workshop facilitated by Mr. Sylvain Usher, Executive Director of AfWA. The following presentations were made: - Capacity building of public water utility laboratories in Africa through the Partnerships of French-speaking Laboratory Operators: * Sharing of experience between the laboratories of the National Office for Water and Sanitation (ONEA, Burkina Faso) and the National Office for Drinking Water (ONEP, Côte d’Ivoire). Presented by Dr Stéphane J. Claon (ONEP); 20

- Capacity building of public water utility laboratories in Africa through the Partnerships of English-speaking Laboratory Operators: * Case study of the Ghana Water Company Limited’s laboratory and the Water Companies of Ogun and Abuja State. Presented by Mrs Margaret N. , Mr. Macauley and Mr. Mark T. Ayertey (GWCL); * Case study of the Ogun State Laboratory. Presented by Engr. Francis O. Umemezia (AfWA). These presentations were followed by a question and answer session between participants and presenters. At the end of this workshop, the opportunity was taken to inform the participants of the organization in the coming months of a symposium on water quality. An announcement will be published on this event.

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ACTUALITÉ DES MEMBRES : ONEE Maroc / NEWS FROM MEMBERS : ONEE Morocco

COOPERATION ENTRE ONEE ET KPW

COOPERATION BETWEEN ONEE AND KPW

e lundi 17 décembre 2018, l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) et la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW) ont procédé à la signature de conventions de financement, d’un montant global de 69,5 millions d’euros.

La cérémonie de signature a eu lieu en présence de Monsieur Abderrahim EL HAFIDI, Directeur Général de l’ONEE, M. Faschina Markus, Directeur du bureau de la KfW au Maroc et M. Jorg Dux, Chef de Division Secteur Eau , Afrique du Nord.

The signing ceremony took place in the presence of Mr Abderrahim EL HAFIDI, Managing Director of ONEE, Mr Faschina Markus, Director of KfW’s office in Morocco and Mr Jorg Dux, Head of Division Water Sector, North Africa.

Ces financements concernent les programmes suivants : - Alimentation en eau potable de Sidi Ifni et de sa zone littorale par dessalement d’eau de mer et de Tlat Lakhssas et rural avoisinant à partir du barrage Youssef ben Tachfine. Ce projet d’un montant de financement de 30 Millions EUR permettra d’accompagner le développement socioéconomique des villes et localités concernées, tout en assurant une gestion intégrée des ressources en eau. Le recours au dessalement d’eau de mer étant dicté par la limitation des ressources en eau conventionnelles. - Programme d’Alimentation en Eau Potable des petits et moyens centres (composante1 - AEP de cinq centres) d’un montant de 27 Millions EUR. Ce programme consiste à réaliser des mesures d’extension de cinq systèmes d’AEP déjà existants à travers notamment des mesures d’augmentation de la production, de pompage et de transport d’eau potable pour couvrir les besoins futures des zones desservies (Kelâa des Sraghnas, Salé, Sidi Bettache, Berkane, Taounate) - Programme d’Alimentation en Eau Potable des zones périurbaines relevant des centres de l’ONEE d’un montant de financement de 12,5 Millions EUR. Le groupe cible de ce programme concerne environ 460 quartiers potentiels pour lesquels il est prévu des raccordements aux réseaux d’eau potable.

Le Président de l’AAE élu Gouverneur du CME

n Monday 17 December 2018, the Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) of Morocco and the Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW) signed financing agreements for a total amount of 69.5 million euros.

These funds target the following programmes: - Drinking water supply of Sidi Ifni and its littoral zone by desalination of sea water and Tlat Lakhssas and neighbouring rural areas from the Youssef ben Tachfine dam. This project, with a funding amount of € 30 million, will support the socio-economic development of the cities and towns concerned, while ensuring integrated water resources management. The use of seawater desalination is dictated by the limitation of conventional water resources. - Drinking Water Supply Programme for Small and Medium-sized Centres (component 1 - DWS of five centres) for an amount of € 27 million. This programme consists in implementing measures to extend five existing water supply systems, in particular by increasing the production, pumping and transport of drinking water to meet the future needs of the areas served (Kelâa des Sraghnas, Salé, Sidi Bettache, Berkane, Taounate) - Drinking Water Supply Programme for peri-urban areas in ONEE centres with a funding amount of EUR 12.5 million. The target group of this programme is about 460 potential districts for which connections to drinking water networks are planned.

The President of AfWA elected Governor of WWC

onsieur Abderrahim El Hafidi, Directeur Général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) a été élu Gouverneur du Conseil Mondial de l’Eau (CME) et ce, à l’occasion de la 8ème Assemblée Générale du CME qui s’est tenue à Marseille le vendredi 30 novembre 2018.

Monsieur El Hafidi a été élu à ce poste pour la période 2019-2021 à l’issue du vote des membres du Conseil Mondial de l’Eau qui représentent plus de 50 pays.

Mr. El Hafidi has been elected to this position for the period 2019-2021 after the vote of the members of the World Water Council, who represent more than 50 countries.

Magazine Afwa N°123 Décembre 2018

r. Abderrahim El Hafidi, Managing Director of the National Office of Electricity and Drinking Water (ONEE) was elected Governor of the World Water Council (WWC) on the occasion of the 8th General Assembly Meeting of the WWC held in Marseille on Friday, November 30, 2018.

ACTUALITÉ DES MEMBRES : ONEE Maroc / NEWS FROM MEMBERS : ONEE Morocco

ONEE MOROC : Seminaire National de capitalisation du Programme APNA

Le mardi 18 décembre 2018, l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) du Maroc et l’Agence Belge de Développement (Enabel) ont organisé un séminaire national de capitalisation du Programme d’Appui au Programme National de l’Assainissement (APNA).

’ouverture du séminaire a été présidée par Monsieur Abderrahim EL HAFIDI, Directeur Général de l’ONEE et Son Excellence Marc TRENTESEAU Ambassadeur du Royaume de Belgique au Maroc. Cet évènement a connu la participation des représentants des départements ministériels, des communes rurales concernées par le projet, des bailleurs de fonds et plusieurs organismes opérant dans le secteur de l’eau et de l’assainissement au niveau national et international. Intervenant majeur dans le Programme National d’Assainissement (PNA), l’ONEE est fortement engagé dans la réalisation d’un programme ambitieux d’assainissement liquide en partenariat avec le Ministère de l’Intérieur, le Secrétariat d’Etat auprès du Ministère de l’Energie, des Mines et du Développement Durable, chargé du Développement Durable et le Ministère de l’Economie et des Finances. Pour accompagner la réalisation des projets d’assainissement et dans le cadre de la Phase I du

cofinancement européen, un programme d’appui au PNA (APNA) a été mis en place en 2013 par l’ONEE et ses partenaires. Ce programme innovant comprend une mise en place, pour la première fois au Maroc, d’une approche intégrée de communication et de sensibilisation pour accompagner la réalisation des projets d’assainissement et ce, pour permettre l’appropriation de ces projets par la population et d’assurer leur durabilité. La mise en œuvre de ce programme de communication a conduit à une accélération dans la réalisation des projets d’assainissement et par conséquent dans l’atteinte des objectifs du PNA. Ainsi, le séminaire a permis de relater les avancées et les expériences marquantes et d’échanger autour des aspects importants de la mise en œuvre du programme APNA tant au niveau technique, financier que de communication.

ONEE MOROCCO : National Seminar to capitalise on the support Programme for the National Sanitation Programme On Tuesday 18 December 2018, the Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) of Morocco and the Belgian Development Agency (Enabel) organised a national seminar to capitalise on the Support Programme for the National Sanitation Programme (APNA).

he opening of the seminar was chaired by Mr Abderrahim EL HAFIDI, Managing Director of ONEE and His Excellency Marc TRENTESEAU Ambassador of the Kingdom of Belgium to Morocco.

To support the implementation of sanitation projects and as part of Phase I of European co-financing, a PAN support programme (APNA) was set up in 2013 by ONEE and its partners.

This event was attended by representatives of the ministerial departments, the rural municipalities concerned by the project, donors and several organizations operating in the water and sanitation sector at the national and international levels.

This innovative programme includes an integrated communication and awareness-raising approach for the first time in Morocco to support sanitation projects implementation, to ensure public ownership and sustainability.

As a major player in the National Sanitation Programme (PNA), ONEE is strongly involved in the implementation of an ambitious liquid sanitation programme in partnership with the Ministry of the Interior, the State Secretariat to the Ministry of Energy, Mines and Sustainable Development, responsible for Sustainable Development and the Ministry of the Economy and Finance.

The implementation of this communication program has led to an acceleration in the implementation of sanitation projects and consequently in the achievement of the objectives of the PNA.

Thus, the seminar provided an opportunity to report on progress and significant experiences and to discuss important aspects of APNA programme implementation at the technical, financial and communication levels.

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ACTUALITÉ DES FEMMES PROFESSIONNELLES / NEWS FROM PROFESSIONAL WOMEN

LE RESEAU BENINOIS DES FEMMES PROFESSIONNELLES DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT EXHORTE LES JEUNES BACHELIERES A ORIENTER LEURS ETUDES DANS LE SECTEUR DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

e Réseau béninois des femmes professionnelles de Lmercredi l’Eau et de l’Assainissement (RBFPEA) a organisé, 3 octobre 2018, en partenariat avec l’Institut National de l’Eau (INE), avec l’appui de la GIZ, une campagne de sensibilisation en vue de l’inscription des jeunes bachelières dans les formations universitaires du secteur de l’eau et de l’assainissement au Bénin. Les travaux se sont déroulés dans l’Amphi Houdégbé de l’Université d’Abomey-Calavi. L’initiative vise à faire découvrir aux jeunes bachelières, les métiers de l’eau et de l’assainissement, des métiers dits généralement masculins et énergiques. Pour la présidente du RBFPEA, Mouminatou Adjibi, avant d’être un problème technique, l’eau est d’abord une question

sociale, politique, économique et environnementale. Et à l’en croire, les femmes mieux que personne, se retrouvent au cœur des solutions liées à ces questions. Elle a donc exhorté les participantes à orienter leur choix vers les métiers de l’eau et de l’assainissement. Elle a fini ses propos en exprimant sa reconnaissance à tous les partenaires qui ont œuvré à l’aboutissement de l’initiative. « Bien que la gent féminine soit très mobilisée autour des questions de l’eau comparée aux hommes, elle reste pourtant sous représentée dans les instances de prise de décisions », a déploré le Directeur Général de l’INE, Daouda Mama, pour sa part. Il a pour ce faire, invité les nouvelles bachelières à servir de relai pour l’information, en vue d’un regain d’intérêt pour le secteur de l’eau. Il en est de même du représentant de la GIZ, Binec Nangbé, qui lui a invité les uns et les autres à renverser la tendance, en vue de la promotion du genre dans le secteur. Et aux dires de la représentante de la vice-recteur, chargée de la coopération interuniversitaire, des partenariats et de l’insertion professionnelle, Karima Sylla, les jeunes bacheliers sont dépourvus de toute boussole dans le choix de leur filière. Ainsi, tout en saluant l’initiative, elle a exhorté les participantes à saisir les opportunités liées au secteur de l’eau. Elle a fini ses propos en appelant elle aussi à œuvrer pour l’approche genre dans le secteur. Plusieurs communications ont permis de nourrir le débat, à la satisfaction générale des participantes. L’une d’entre elles en l’occurrence Nawal Alidou, se fait désormais une idée claire des opportunités que revêt l’inscription dans les filières liées à l’eau.

THE NETWORK OF BENINESE PROFESSIONAL WOMEN IN WATER AND SANITATION URGES THE YOUNG BACCALAUREATE GRADUATE TO ORIENTATE THEIR STUDIES IN THE WATER AND SANITATION SECTOR he Network of Beninese Professional Women in the Water and Sanitation sector (RBFPEA) organized, on T Wednesday, October 3, 2018, in partnership with the

National Water Institute (INE), with the support of GIZ, an awareness raising campaign to enroll young women with a high school diploma in University training in the water and sanitation sector in Benin. The work took place in the Houdégbé Amphi of the University of Abomey-Calavi. The initiative aims to introduce young women with a high school diploma to the professions of water and sanitation, which are generally considered to be male and energetic. For the president of the RBFPEA, Mouminatou Adjibi, before being a technical problem, water is first and foremost a social, political, economic and environmental issue. In her view, women, better than anyone, are at the heart of solutions related to these issues. She therefore urged participants to focus their choices on water and sanitation occupations. She concluded by expressing her gratitude to all the partners who had worked to bring the initiative to

fruition. «Although women are strongly mobilized around water issues than men, they remain under-represented in decision-making bodies» lamented Daouda Mama, Managing Director of INE. To this end, he called upon the new graduates to serve as relays for information, with a view to reviving interest in the water sector. The same is true of the GIZ representative, Binec Nangbé, who invited everyone to reverse the trend, with a view to promoting gender in the sector. According to Karima Sylla, the vice-rector’s representative in charge of inter-university cooperation, partnerships and professional integration, the young graduates have no guidance in their choice of study path. Thus, while welcoming the initiative, she urged participants to seize opportunities related to the water sector. She ended her remarks by also calling for work on the gender approach in the sector. Several papers contributed to the debate, to the general satisfaction of the participants. One of them, Nawal Alidou, now has a clear idea of the opportunities that registration in waterrelated sectors offers.

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ACTUALITÉ DES FEMMES PROFESSIONNELLES / NEWS FROM PROFESSIONAL WOMEN

Le Réseau Malien des Femmes Professionnelles de l’Eau et de l’Assainissement (REMAFPEA) reçu en audience par le Nouveau Ministre Malien de l’Energie et de l’Eau

e nouveau ministre Malien de l’Energie et de l’Eau Monsieur Sambou Wagué, a reçu en audience, le Vendredi 12 Octobre dernier, quelques membres du bureau du REMAFPEA. L’objectif de la rencontre était, selon la Présidente, Madame Konaré Kadiatou Malinké, de réitérer leurs félicitations au Ministre après sa nomination et de lui présenter par la même occasion leur Réseau. La rencontre s’est déroulée dans une atmosphère conviviale. « Nous vous remercions très sincèrement, Monsieur le Ministre de nous avoir reçu, malgré vos multiples occupations ; cela dénote de l’intérêt que vous portez au secteur de l’eau. » a dit Madame Konaré à l’entame des échanges. « Nous sommes là pour vous féliciter de vive voix, vous présenter le réseau et vous rassurer de notre disponibilité à œuvrer avec vous pour l’amélioration des conditions de vie des populations maliennes en matière d’eau et d’assainissement. » a-t-elle poursuivi. A sa suite, Madame Sinenta Tiguida Diakité secrétaire aux projets et programmes, a présenté le planning des activités 2018-2020, tout en précisant que la principale source de financement du Réseau repose sur les frais d’adhésion, les cotisations, l’appui des

Directions Générales des membres, et la bonne volonté de quelques donateurs. S’adressant à son tour à ses hôtes, le Ministre les a vivement félicitées pour leur initiative et s’est dit très heureux de l’existence d’un groupe de Femmes qui prend à bras le corps la problématique du secteur de l’eau et de l’assainissement. Il a dit être conscient des difficultés que peuvent rencontrer les associations ; « les bonnes volontés, il n’y en a pas beaucoup » dixit le Ministre. C’est pourquoi il les a assurées de son soutien indéfectible à les accompagner dans l’atteinte de leurs objectifs et les a invitées à ne pas hésiter à le solliciter en cas de besoin. Enfin, Monsieur Sambou Wagué leur a prodigué des conseils en termes de solidarité, de travail en équipe, mais aussi en termes d’extension du bureau du Réseau par la création d’antennes REMAFPEA dans les différentes régions du Mali. Une photo de famille du REMAFPEA avec le Ministre a couronné la fin de la rencontre.

THE MALIAN NETWORK OF PROFESSIONAL WOMEN IN WATER AND SANITATION (REMAFPEA) RECEIVED IN AUDIENCE BY THE NEW MALIAN MINISTER OF ENERGY AND WATER

he new Malian Minister of Energy and Water, Mr. Sambou Wagué, received in audience, on Friday, October 12, some members of the REMAFPEA board. The purpose of the meeting was, according to the President, Mrs. Konaré Kadiatou Malinké, to reiterate their congratulations to the Minister after his appointment and at the same time to present their network to him. The meeting took place in a friendly atmosphere. «We thank you most sincerely, Minister, for having received us, in spite of your busy schedules; this reflects your interest in the water sector.» said Mrs. Konaré at the beginning of the exchanges. «We are here to congratulate you in person, introduce the network to you and reassure you of our willingness to work with you to improve the living conditions of Malian populations in terms of water and sanitation.» she continued. Following this, Mrs. Sinenta Tiguida Diakité, Secretary for Projects and Programmes, presented the planning of activities for 2018-2020, while specifying that the main source of funding for the Network is based on membership fees, contributions, support from the members’ General Directorates, and the goodwill from some donors.

Magazine Afwa N°123 Décembre 2018

Addressing his hosts, the Minister warmly congratulated them on their initiative and said he was very happy about the existence of a group of women who are taking up the challenge of the water and sanitation sector. He said he was aware of the difficulties that associations can encounter; «there are not many good wills,» the Minister said. That is why he assured them of his unwavering support in helping them achieve their objectives and invited them not to hesitate to contact him if necessary. Finally, Mr. Sambou Wagué gave them advices in terms of solidarity, teamwork, and also in terms of extending the Network’s office by creating REMAFPEA branches in the different regions of Mali. A group photo of REMAFPEA with the Minister ended the meeting.

ATELIER DE FORMATION / TRAINING WORKSHOP L’AAE renforce les capacités des experts pour une meilleure prise en charge des Eaux Non Facturées (ENF) dans les Sociétés d’Eau en Afrique Anglophone. émarrée le lundi 29 Octobre 2018 à Lilongwe, Malawi, la Formation des Experts anglophones en Audit D de l’eau Non Facturée (ENF) dans les Sociétés d’Eau

d’Afrique s’est achevée le mercredi 31 Octobre 2018. Cette formation pratique, initiée par l’Association Africaine de l’Eau (AAE) et qui vise la réduction de l’ENF a pu se tenir grâce à l’appui de l’USAID et de Lilongwe Water Board (LWB), la société d’eau locale de Lilongwe, capitale du Malawi, membre de l’AAE et partenaires dans le cadre de la mise en œuvre du Programme AfriCap (Programme de Renforcement des Capacités de l’AAE). Cette session pratique intervient après que les participants aient été formés aux outils théoriques sur l’ENF à Abidjan, Côte d’Ivoire du 23 au 27 Octobre 2017 avec l’appui de la Société de Distribution d’Eau de Côte d’Ivoire (SODECI) et l’USAID. L’objectif global de la session était de former les participants afin qu’ils soient en mesure de mener des audits en ENF dans les Sociétés d’Eau Africaines et d’appuyer celles-ci à développer des plans d’Amélioration de leur Performance contribuant ainsi à la performance globale de l’opérateur d’eau. Le premier jour, a débuté par la cérémonie d’ouverture de l’atelier qui fut marquée par des allocutions de Mme Monique AVOAKA, Responsable du Suivi et Evaluation et représentante de l’AAE, et par les facilitateurs M. Sonko Kiwanuka, Consultant et Dr. Frank Kizito, Asset Management Director à National Water and Sewerage

Corporation (NWSC) de l’Ouganda. Après cette séance, les travaux ont démarré et ont permis de revoir et de familiariser les treize (13) participants, issus des sociétés d’eau anglophones d’Afrique, aux outils de diagnostic ENF. Le second jour a été dédié aux visites de terrain pour la conduite de l’audit ENF dans les zones sud centre et nord de la ville de Lilongwe. La troisième journée a porté sur l’analyse, par groupe de travail, des données recueillies, la préparation de balance en eau, d’un tableau récapitulatif des principaux résultats du diagnostic et l’ébauche d’un plan d’action par zone. Au cours de la cérémonie de clôture, les participants ont pu partager, en présence du Direceteur Général (DG) de Lilongwe Water Board, Eng. Alfonso Chikuni, et de certains membres de l’unité ENF de LWB, les principaux résultats de l’audit ENF conduite dans les différentes zones de la ville. Les ébauches de plans d’actions pour réduire l’ENF dans chaque zone ont également été présentées par les groupes de travail. Au terme de cette session, les participants, édifiés par l’expertise et l’expérience des formateurs ont exprimé leur satisfaction quant à la bonne tenue des travaux puis ont reçu leurs certificats des mains du DG, qui a par la suite clôturé l’atelier. Notons que cette formation des Experts anglophones a été également organisée pour les Experts francophones du 6 au 8 novembre 2018 au Centre des Métiers de l’Eau du Burkina Faso.

Experts’ Capacity Building for a better Management of Non-Revenue Water (NRW) within Water Utilities in English-speaking Africa

tarted on Monday, October 29, 2018 in Lilongwe, Malawi, the training of English-speaking Experts in Non-Revenue Water Audit (NRW) in the African Water Companies ended on Wednesday, October 31, 2018. This practical training, initiated by the African Water Association (AfWA) aimed at reducing NRW. It was made possible thanks to the support of USAID and Lilongwe Water Board (LWB), the local water utility in Lilongwe, member of AfWA and partners in the implementation of AfriCap Program (AfWA Capacity Building Program). This workshop was scheduled after the participants were trained in the theoretical tools on NRW in Abidjan, Côte d’Ivoire from October 23 to 27, 2017 with the support of the Water Distribution Company of Côte d’Ivoire (SODECI) and USAID. The overall objective of the session was to train participants to be able to conduct NRW audits in African Water utilities and support them in developing their Performance Improvement Plans (PIP) that contribute to the overall performance of water utility. The first day began with the opening ceremony of the workshop which was marked by speeches from Mrs. Monique AVOAKA, Monitoring and Evaluation Manager and representative of AfWA, and by the facilitators Mr. Sonko Kiwanuka, Consultant and Dr. Frank Kizito, Asset Management Director at Uganda National Water and Sewerage Corporation (NWSC). Following this session, the works started and enabled the thirteen participants 26

from English-speaking water utilities in Africa to review and familiarize themselves with NRW diagnostic tools. The second day was dedicated to field visits for the NRW audit process in the southern, central and northern areas of the Lilongwe city. The last day focused on the analysis, per working group, of the data collected, the preparation of a water balance, a table summarizing the main results of the diagnosis and the drafting of an action plan for each area. During the closing ceremony, the participants were able to share, in the presence of the Chief Executive Officer (CEO) of Lilongwe Water Board, Eng. Alfonso Chikuni, and some members of the LWB NRW unit, the main findings of the NRW audit conducted in different areas of the city. Draft action plans to reduce NRW in each area were also presented by work teams. At the end of the workshop, the attendees, whose capacity was developed by the expertise and experience of the trainers, expressed their satisfaction as regard the successful completion of the work and then received their certificates from the CEO, who then closed the workshop. . It should be noted that this training of Anglophone Experts in Non-Revenue Water Audit (NRW) in African Water Utilities, was also conducted for Francophone experts from November 06 to 08, 2018 at the Centre des Métiers de l’Eau – CEMEAU (Center for Water Professions) of Ouagadougou Burkina Faso.

Magazine Afwa N°123 Décembre 2018

DES SYSTEMES DE COMMUNICATION MULTIPLES MULTIPLE COMMUNICATION SYSTEMS

Relève rapide en véhicule Drive-By reading

Relève piétonne Walk By reading RELEVE MOBILE MOBILE DATA COLLECTION WIFI 3G/4G

Analyse des données Data analysis

Facturation Billing

GSM/GPRS

RELEVE FIXE GPRS FIXED DATA COLLECTION BY GPRS

GSM

PORTAIL SERVICE CLIENT Données de consommation CUSTOMER SERVICE GATEWAY Consumption data

RELEVE FIXE GSM FIXED DATA COLLECTION BY GSM

Le savoir-faire d’Itron réside dans la mesure, la collecte, la gestion et l’analyse des données afin d’aider les distributeurs d’eau à anticiper leurs besoins, à optimiser leur production et réduire les pertes d’eau. Itron propose des solutions multiples de communication, adaptées à chaque besoin offrant aux compagnies d’eau un meilleur rendement de leurs opérations et l’opportunité de développer de nouveaux services à leurs abonnés. Itron’s expertise is to measure, collect, manage, and analyze data to help water utilities anticipate their needs, optimize their production and reduce water losses. Itron offers multiple data colltections systems, tailored to each need offering water companies a better return on their operations and the opportunity to develop new services for their subscribers. www.itron.com

ACTUALITÉ DES MEMBRES / GWLC GHANA GHANA WATER COMPANY LIMITED SIGNE UN PROTOCOLE D’ACCORD AVEC LA GUMA VALLEY WATER COMPANY DE SIERRA LEONE La Ghana Water Company Limited a signé le 5 décembre 2018 un protocole d’accord avec la Guma Valley Water Company (GVWC) de Sierra Leone pour un accord de formation et de jumelage entre les deux sociétés. e protocole d’accord signé le 5 décembre 2018, C durera 2 ans et prendra fin le 4 décembre 2020. Les deux parties peuvent convenir d’un renouvellement

La GVWC fait actuellement face à des défis opérationnels critiques, notamment le vieillissement de l’infrastructure, tacite après un examen ou une évaluation de la période. la faiblesse des revenus et le manque d’investissements importants pour la réhabilitation et l’expansion de son L’objectif majeur de cet accord est le renforcement des capacités organisationnelles. Ainsi, la Ghana Water Company Limited soutiendra la Guma Valley Water Company par le transfert de compétences et de connaissances, l’échange de visites, le détachement à court et à long terme d’experts (personnel des services publics), la participation à des cours à l’école de formation sur l’eau du Ghana à Weija, des stages et des affectations de jeunes diplômés et techniciens. Les résultats escomptés comprennent l’obtention d’une appréciation des politiques et de l’orientation stratégique de la GWCL en vigueur, une vison claire de la façon dont le conseil d’administration et la direction ont pu atteindre le stade actuel de croissance, y compris les succès et les défis de la GWCL. La GVWC devrait également comprendre comment la GWCL a utilisé la technologie et les TIC pour améliorer le comptage, la gestion commerciale et la gestion de la clientèle, et réduire l’eau non facturée, entre autres. Les principaux domaines de ce programme sont les suivants : Gestion des services publics d’eau, donc, les opérations techniques qui comprennent les ressources en eau et la protection des bassins versants, la planification et le développement de l’eau et des infrastructures auxiliaires, la gestion des ouvrages, la production et la distribution de l’eau aux clients, le commerce et le service à la clientèle, les solutions informatiques, la gestion du rendement et les services des systèmes informatiques de gestion aux communautés à faible revenu, les ressources humaines et l’administration et le développement des capacités. Les deux parties ont mis sur pied un comité permanent composé de représentants des deux sociétés pour superviser la mise en œuvre et veiller à la réussite de cet accord. Le comité est coprésidé par les chefs des deux institutions. Le protocole d’accord qui a été signé par le Directeur Général de la GWCL et le Président du Conseil d’Administration de la GVWC, entre dans le cadre de la 4ème conférence nationale WASH de Sierra Leone, où le président, S.E. Julius Maada Bio, a prononcé le discours liminaire. La Guma Valley Water Company (GVWC) a été créée en 1961 en tant qu’entité privée, actuellement détenue à 100 % par l’État, et a la responsabilité principale de fournir des services d’approvisionnement en eau à Freetown et ses environs en Sierra Leone, à une population estimée à 1,5 million d’habitants.

infrastructure vieillissante. Elle manque également de ressources pour investir dans son capital humain, ce qui a entraîné de graves inconvénients pour la prestation de ses services. Par ailleurs, la GWCL est une société d’état à part entière responsable de l’approvisionnement en eau potable de toutes les communautés urbaines du Ghana. Au cours des dernières années, la GWCL a connu une amélioration considérable de ses performances, basée essentiellement sur des réformes internes. Au nombre de ses atouts, la GWCL compte une école de formation technique qui offre une formation professionnelle et technique, tant résidentielle que non résidentielle, à ses employés permanents, apprentis et autres personnes intéressées.

Magazine Afwa N°123 Décembre 2018

NEWS FROM MEMBERS / GWLC GHANA

GHANA WATER COMPANY LIMITED SIGNS AN MoU WITH GUMA VALLEY WATER COMPANY OF SIERRA LEONE Ghana Water Company Limited (GWCL) signed on the 5th December, 2018, a memorandum of understanding (MoU) with Guma Valley Water Company (GVWC) of Sierra Leone for a peer-to-peer partnership between the two companies. he main objective of this partnership is Organizational Capacity Building. Thus, Ghana The major areas for this program are: water utility Water Company Limited will support Guma Valley management, thus, technical operations which includes Water Company by the transfer of skills and water resources and catchment protection, planning knowledge through exchange of visits, short and & development of water and ancillary infrastructure, asset management, production & distribution of water to customers, commercial & customer care, IT based solutions, performance management & management information systems services to low income communities, human resources & administration and capacity development.

The two parties have established a standing committee made up of representation from the two utilities to oversee the successful implementation of this partnership. The committee is co-chaired by the heads of both institutions. The MoU was signed by the Managing Director of GWCL and the Board Chair of GVWC as part of the 4th National WASH Conference of Sierra Leone, where the President, H.E. Julius Maada Bio delivered the keynote address. Guma Valley Water Company (GVWC) was established in 1961 as a private entity, currently fully owned by the state, and has the primary responsibility for providing water services to Freetown and its environs in Sierra Leone with a population estimated at 1.5 million residents. GVWC currently faces critical operational challenges including aging infrastructure, low revenues, and lack of significant investments for rehabilitation & expansion of its aged infrastructure. It also lacks resources to invest in its human capital which has posed serious drawbacks to its service delivery.

long term placement of experts (Staff of the utilities), participation in courses at the Ghana Water Training School in Weija, Internship and attachments of young graduates and technicians. The expected outcomes of the partnership includes obtaining an appreciation of GWCL’s policies and strategic direction in force, how the Governing Board and Management have been able to reach its current stage of growth, including GWCL’s successes and challenges. The GVWC is also expected to understand how GWCL has used technology and ICT to improve on metering, commercial and customer management, and the reduction of non-revenue-water among others. Magazine Afwa N°123 Décembre 2018

On the other hand, GWCL is a fully state-owned utility responsible for potable water supply to all urban communities in Ghana. GWCL has over the past few years undergone tremendous improvement in its performance, based essentially on internally driven reforms. Among its several assets, GWCL has a technical training school which provides both residential and non-residential vocational and technical training to its permanent employees, apprentices and other interested persons.

DOSSIER / MALI : PROJET KABALA

UN PROJET D’ACCES A L’EAU POTABLE A VISAGE HUMAIN ’eau c’est la vie, a-t-on coutume de dire. Ce dicton, plus qu’un adage simpliste, revêt le caractère humain Lqu’on a le devoir d’offrir à tous. L’initiative du grand Projet

d’alimentation en eau potable de la ville de Bamako à partir de la localité de Kabala, communément appelé « Projet d’eau potable de Kabala », s’inscrit dans cette logique. Ce projet est inédit, tant par son envergure que par sa structuration et son architecture financières : plus de 172 Milliards de FCFA mobilisés par plus d’une dizaine de bailleurs de fonds pour son financement !

réseaux (primaires, tertiaires ou secondaires), qui pour construire les ouvrages de production et de stockage. Chacune d’elles y trouvent son compte… Du transfert de compétences SUD-SUD et NORD-SUD par le billet de la formation de nos ingénieurs et techniciens à la gestion des grands projets. Et les populations aussi au bénéfice desquelles plusieurs centaines d’emplois sont créés. « C’est l’une des exigences contractuelles qui lient les entreprises à la SOMAPEP-SA, à savoir puiser la main

Construction de châteaux et de réservoirs d’eau, pose de canalisation et de conduite de transfert, densification du réseau hydraulique à travers la ville de Bamako et les communes environnantes, telles sont entre autres composantes autour desquelles s’articule le Projet d’eau potable de Kabala. Quid de la grande station de pompage d’une capacité de production de 300 Millions de litres d’eau par jour ? Si ce n’est qu’elle permettra d’offrir de l’eau potable à un million deux cent mille personnes… « Ce projet c’est tout l’espoir de Bamako. S’il n’existait pas, il aurait fallu le créer », confiait un responsable du département de l’Énergie et de l’Eau, lors d’un passage du ministre sur les chantiers à Kabala. En effet, c’est tout Bamako et environ qui seront maillés à travers la pose de plusieurs dizaines de kilomètres de réseaux aussi bien primaires, secondaires que tertiaires. Un tel projet ne peut se faire sans l’adhésion des populations pour qui connait l’urbanisation de la ville de Bamako ces 20 dernières années. Cela est d’autant plus important que les travaux de mise en œuvre du Projet vont nécessiter des impacts tant sur le plan social qu’économique. Et oui, le revers de la médaille est aussi non négligeable : relocalisation et réinsertion, déplacement des commerces ou autres sites utilitaires, font également parti des impacts du Projet. Inutile de souligner que ces aspects du projet ne vont pas sans grincement de dents, comme c’est le cas à Missira. Qu’à cela ne tienne, l’effet nocif sur le quotidien des populations n’a d’égal à l’impact positif sur le bien-être dans les communes couvertes par le projet. Car au-delà de l’amélioration de l’accès à l’eau potable, le projet d’eau potable de Kabala permettra de recoudre un tissu social fragilisé par le manque d’eau. « L’impact du Projet d’eau potable de Kabala est incommensurable. Imaginez un peu la quantité d’eau potable qui va être produite : environ 300 Millions de litre d’eau par jour. C’est énorme pour une ville comme Bamako qui ne dispose que d’environ 250 Millions de litres actuellement. Donc c’est dire combien ce projet va révolutionner le secteur de l’hydraulique urbaine dans notre capitale », confie le Coordinateur du Projet de Kabala, Mr Bakary Coulibaly. Autre facteur important, c’est la création de l’emploi. Les chantiers du Projet d’eau potable de Kabala constituent un véritable melting-pot où se côtoient Français, Espagnoles, Chinois, Américains, Maliens, Burkinabés, Ivoiriens, Togolais pour ne citer que ces différentes nationalités… Un très bon outil d’intégration, mais aussi et surtout une vitrine pour notre pays, le Mali, concède encore une fois, le Coordinateur du Projet d’eau potable de Kabala. En effet, ce sont plus d’une dizaine d’entreprises étrangères et locales qui se partagent les travaux du Projet d’eau potable de Kabala. Qui pour réaliser les 32

d’œuvre dans le vivier local. Ce qui est jusqu’ici respecté par les entreprises dont la collaboration avec les usagers riverains est très convivial », se réjouit Monsieur Coulibaly. (...) SOUTIEN SANS FAILLE. Pour l’adjoint au maire de la commune VI, Abdallah Diarra, le Projet de Kabala constitue une initiative qui fera date dans les annales de notre pays. Cet avis est partagé par le secrétaire général de la mairie de Sangarébougou, Boubou Danthioko, qui soutient que le Projet d’eau potable de Kabala est le seul du genre dans le secteur de l’hydraulique urbaine ces 20 dernières années. Ainsi dans les différentes zones, les habitants et les responsables communaux n’ont pas caché leur soutien sans faille au projet. Si le maire de Sangarébougou, Kassim Sidibé, a promis de s’investir pleinement pour recevoir les entreprises et leur faciliter le travail, son homologue de la commune I, Daouda Simpara, a soutenu que sa circonscription sera première dans la mobilisation sociale pour le projet. « La commune I occupe toujours les premières places pour les causes publiques. Il en sera de même pour le projet de Kabala », a-t-il dit. Même assurance du côté de l’adjoint au maire de la commune IV, Adama Konaté, pour qui le Projet de Kabala est celui de la commune IV. Il a assuré que tous les canaux (mosquées, églises, marchés), seront mis à contribution pour sensibiliser et informer les populations sur le projet. Des assurances qui ont mis du baume au cœur des responsables de la SOMAPEP-SA.

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REPORT REPORT//MALI MALI::KABALA KABALAPROJECT PROJECT A PROJECT ON ACCESS TO DRINKING WATER WITH A HUMANE FACE More than a tool to promote drinking water services, «Kabala» is also a social regulator ater is life, it is often said. This saying which is more than a simplistic adage, points to humanity and as W such, we have a duty to offer water to all. The initiative

of the major drinking water supply project in the city of Bamako from Kabala, commonly known as the ‘‘Kabala Drinking Water Project’’, is a step in that direction. This project is unprecedented, both in terms of its scope and its

financial structure and architecture: more than 172 billion CFA francs mobilized by more than a dozen donors for its financing! The components around which the Kabala Drinking Water Project is built include; construction of water towers and reservoirs, laying of pipelines and transfer pipes, densification of the hydraulic network through the city of Bamako and surrounding communities, among others. What about the large pumping station with a production capacity of 300 million liters of water per day? It will make the supply of drinking water to more than one million inhabitants possible: 1,200,000 people to be precise.... ‘‘This project is all Bamako’s hope. If it did not exist, it would have had to be created,’’ said a director of the Department of Energy and Water, during the Minister’s visit to the construction sites in Kabala. Indeed, it is all of Bamako and surrounding areas that will be connected through the installation of several tens of kilometers of primary, secondary and tertiary networks. Such a project cannot be carried out without the support of the populations for whom the urbanization of the city of Bamako has been taking place over the past 20 years. This is all the more important as the work to implement the Project will require both social and economic impacts. And yes, the other side of the coin is also relevant: relocation and reintegration, displacement of businesses or other utility sites, are parts of the impacts of the Project as well. Needless to say, these aspects of the project do not go without teeth grinding, as in the Missira case.

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Nevertheless, the harmful effect on people’s daily lives is not equal to the positive impact on well-being in the communes covered by the project. This is owing to the fact that beyond improving access to drinking water, Kabala’s drinking water project will make it possible to rebuild a social fabric weakened by the lack of water. ‘‘The impact of the Kabala Drinking Water Project is immeasurable. Imagine the amount of drinking water that will be produced: about 300 million liters of water per day. This is huge for a city like Bamako, which currently has only about 250 million liters. Thus, it is to say how much this project will revolutionize the urban water sector in our capital city’’ said the Kabala Project Coordinator, Mr. Bakary Coulibaly. Another important factor is job creation. The building sites for the Kabala Drinking Water Project are a real melting pot where French, Spanish, Chinese, Americans, Malians, Burkinabes, Ivorians, Togolese, to name but a few rub shoulders with each other... A very good integration tool, but also and above all a showcase for our country, Mali. The Coordinator of the Kabala Drinking Water Project added. Indeed, work related to the Kabala Drinking Water Project is divided among more than ten (10) foreign and local companies. Some of them are in charge of building the networks (primary, tertiary or secondary), while others are working on the production and storage facilities. Each of them has its own benefit... From the transfer of SOUTH-SOUTH and NORTH-SOUTH skills through the training of our engineers and technicians in the management of major projects. The populations also benefit from this project, as several hundreds of jobs are created. ‘‘This is one of the contractual requirements that bind involved companies to SOMAPEP-SA, namely to draw labour from the local pool. This has so far been respected by companies whose collaboration with residents is very friendly’’ says Mr. Coulibaly. (...) UNFAILING SUPPORT. For the Deputy Mayor of Municipality VI, Abdallah Diarra, the Kabala Project is an initiative that will be a landmark in the annals of our country. This view is shared by the Secretary General of Sangarébougou City Hall, Boubou Danthioko, who maintains that the Kabala Drinking Water Project is the only one of its kind in the urban water sector over the past 20 years. Thus, in the different areas, the inhabitants and municipal leaders did not hide their unfailing support for the project. While the mayor of Sangarébougou, Kassim Sidibé, promised to fully invest himself to receive the companies and facilitate their work, his counterpart in commune I, Daouda Simpara, maintained that his district will be first in social mobilization for the project. ‘‘Commune I always occupies the first places for public causes. The same will apply to the Kabala project,’’ he said. The same assurance was given by the Deputy Mayor of Commune IV, Adama Konaté, for whom the Kabala Project is that of Commune IV. He assured that all channels (mosques, churches, markets) will be used to raise awareness and inform the population about the project. These assurances have lifted the spirits of SOMAPEP-SA’s managers. 33

ACTUALITÉ DES JEUNES PROFESSIONNELS

NEWS FROM YOUNG PROFESSIONALS

LES JEUNES PROFESSIONNELS DE L’EAU DE LA RDC/GOMA AU SALON D’INNOVATION DU KIVU

e salon d’innovation du Kivu, une organisation de Kivu Là Goma, Entrepreneur, s’est tenu du 28 au 30 novembre 2018 en République Démocratique du Congo (RDC). Pendant 3 jours, plus de 400 personnes, en majorité des jeunes venus de toute la région du Kivu ainsi que des autres provinces du pays ont pris part à cet évènement placé sous le thème de ‘’l’Innovation pour des entreprises émergentes‘’. Ce salon a pour but de rassembler sur un même espace les entrepreneurs du Kivu et les bailleurs financiers pour plus d’opportunités de financement. Ce grand salon qui a mis la question de l’innovation au centre des préoccupations dans la région s’est déroulé en 6 conférences et 6 ateliers y compris un atelier sur la santé et l’environnement.

L’Association des Jeunes Professionnels de l’Eau et de l’Assainissement (AJPEA) RDC/Goma représentée au Salon par une équipe de trois personnes (Caleb lwimbo, Serge Bashonga et Jonh Milano) a eu l’honneur de présider l’atelier Santé et Environnement où il a été question de relever différentes difficultés dont fait face

le secteur dans la région, puis présenter des solutions innovantes. Au nombre des points majeurs sur lesquels se sont axés les débats, l’on note : (1) L’évacuation et traitement des déchets ; (2) La gestion des boues de fécales ; (3) L’automédication ; (4) L’accès à l’eau potable ; (5) La pollution ; (6) Le commerce non hygiénique et (7) Le problème de santé au travail. A l’atelier Santé Environnement, les propositions faites par les participants pouvant faire l’objet de projets sont notamment : (1) la technologie du Biogaz pour les déchets biodégradables, (2) la valorisation des déchets plastiques en pavés ou en sacs à main, (3) la conception des robinets avec filtre, (4) la sensibilisation de la population, (5) l’organisation d’un forum sur la santé et la sécurité sociale, (6) l’organisation de session de plaidoyers, etc. Ce salon a été une occasion de promouvoir l’AJPEA RDC/ Goma auprès des autres structures, puis de promouvoir ses activités et savoir-faire en matière de Santé & Environnement.

YOUNG WATER AND SANITATION PROFESSIONALS FROM DRC / GOMA AT THE KIVU INNOVATION FAIR he Kivu innovation fair, an organization of Kivu T Entrepreneur, was held from 28 to 30 November 2018 in Goma, Democratic Republic of Congo (DRC) . For 3 days, more than 400 people, mostly young people from all over the Kivu region as well as other provinces of the country took part in this event under the theme of «Innovation for emerging companies». The aim of this fair is to bring together Kivu entrepreneurs and donors on the same platform for more financing opportunities. This major event, which put the issue of innovation at the center of the region’s concerns, took place in 6 conferences and 6 workshops including a workshop on Health and Environment. The Young Water and Sanitation Professionals Association (AJPEA) DRC / Goma represented at this Fair by a team of three people (Caleb lwimbo, Serge Bashonga and Jonh Milano) had the honor of chairing the Health and Environment workshop where it was

discussed to identify various challenges that face the sector in the region, then present innovative solutions. Such major points on which the discussions have focused are: (1) waste disposal and treatment; (2) faecal sludge management; (3) self-medication; (4) access to drinking water; (5) pollution; (6) unhygienic trade and (7) occupational health. At the Health and Environment workshop, the proposals made by the participants that can be the subject of projects include: (1) biogas technology for biodegradable waste, (2) recovery of plastic waste in paving stones or handbags (3) design of faucets with filter, (4) awareness, (5) organization of a forum on health and social security, (6) organization of advocacy sessions, etc. . This fair was an opportunity to introduce AJPEA DRC / Goma to other structures, then to promote its activities and know-how in Health & Environment.

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