News from Kampala STC/ Nouvelles du CST de Kampala - AfWA NEWS N°122

Magazine N°122 Août / August 2018

Website : www.afwa-hq.org

ISSN 2218-225X

P R O V I D I N G P R O F E S S I O N N A L L E A D E R S H I P I N W AT E R , S A N I TAT I O N & E N V I R O N M E N T

Nouvelles du CST de Kampala News from Kampala STC

CST: « Exploiter les Technologies de l’Information et de la Communication pour accélérer l’accès durable à l’eau et à l’assainissement pour tous en Afrique» STC: “Harnessing Information and Communication Technologies to accelerate sustainable access to water and sanitation for all in Africa”.

De nouvelles technologies / New technologies

Rencontre avec... / Meeting with...

Nouvelles technologies du secteur Assainissement / New technologies of Sanitation sector

L’usine de valorisation de déchets Reppie à Addis Abeba (Ethiopie), inaugurée le 19 août 2018 The Reppie Waste Recovery Plant in Addis Ababa (Ethiopia), inaugurated on August 19, 2018

Mr. Mohamed Fouad Abdo Directeur Général de l’ONEAD Managing Director of ONEAD,

SÉNÉGAL : QUAND LES BOUES DE VIDANGE GENERENT DE LA VALEUR

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Magazine Afwa N°122 Août / August 2018

CONTENT / SOMMAIRE Nouvelles du CST de Kampala / News from Kampala STC

EDITORIAL « Des technologies innovantes pour éradiquer les problèmes d’assainissement en Afrique » “Innovative technologies to address sanitation issues in Africa” Madame FAYE LENA TALL

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CST :

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Des technologies innovantes pour accroitre la performance Innovative technologies to increase performance Les recommandations du CST / STC recommendations

GHANA Comment tirer parti de la technologie pour améliorer les services ? l’exemple de la ghana water company leaveraging technology to improve services ghana water company in perspective Nouvelles du secteur de l’eau

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L’Association Africaine de l’Eau (AAE) aux côtés de la Cameroon Water utilities Corporation (CAMWATER) pour renforcer ses Capacités en Gestion de la Qualité de l’Eau. The African Water Association (AAE) alongside the Cameroon Water Utilities Corporation (CAMWATER) to strengthen its Water Quality Management Capacities.

Les Technologies de l’Information et de la Communication comme allié pour améliorer l’accès à l’assainissement et à l’eau pour tous en Afrique.

STC :

SEMAINE MONDIALE DE L’EAU : DES PARTENAIRES ET PARTICIPANTS SÉDUITS PAR LES ACTIONS DE L’AAE

Information and Communication Technologies as an ally to improve access to sanitation and water for all in Africa

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WORLD WATER WEEK: PARTNERS AND PARTICIPANTS SEDUCED BY ACTIONS OF THE AfWA

P. 6

De nouvelles technologies / New technologies L’usine de valorisation de déchets Reppie à Addis Abeba (Ethiopie), inaugurée le 19 août 2018 The Reppie waste recovery plant in Addis Ababa (Ethiopia), inaugurated on august 19, 2018

P. 16

Les réseaux des femmes / Women’s networks Le REMAFPEA sensibilise les lycéennes du Mali aux métiers de l’eau REMAFPEA raises awareness on water professions among high school girls in mali P. 22

SÉNÉGAL : Quand les boues de vidange génerent de la valeur SENEGAL: Adding value to faecal sludge P. 26

Dr. PAPA SAMBA DIOP, STC President Feuille de route 2018-2020 Roadmap 2018-2020 10

Mrs. Alix Lerebours Diagramme de flux de matières fécales Shit Flow Diagram 24

Corporate Members / Membres Actifs AMEPA (MAROC / MOROCCO) CAMWATER (CAMEROUN / CAMEROON) CDE (CAMEROUN) DAWASA (TANZANIE / TANZANIA) DELVIC (SENEGAL) DAWASCO (TANZANIE) EMAE (SAO TOME) EPAL (ANGOLA) EWSC (RWANDA) FIPAG (MOZAMBIQUE) GWCL (GHANA) SSWUC (SOUTH SOUDAN) LWB (MALAWI) LWSC (LIBÉRIA) LWSC (ZAMBIE / ZAMBIA) NAMWATER (NAMIBIE / NAMIBIA) NAWEC (GAMBIE) NCWSC (KENYA) NOPWSD (EGYPTE / EGYPT) NRWB (MALAWI) NWSA (NIGERIA) NWSC (OUGANDA / UGANDA) ONAD ( COTE D’IVOIRE) ONAS (MAURITANIE) ONAS (SENEGAL) ONAS (TUNISIE / TUNISIA)

ONEA (BURKINA FASO) ONEAD (DJIBOUTI / DJIBUTI) ONEE (MAROC / MOROCCO) ONEP (COTE D’IVOIRE) REGIDESO (BURUNDI) REGIDESO (RDC / DRC) SAAWU (AFRIQUE DU SUD / SOUTH AFRICA) SDE (SENEGAL) SEAAL (ALGERIE / ALGERIA) SEEG (GABON) SEG (GUINEE / GUINEA) SNDE (CONGO) SNDE (MAURITANIE / MAURITANIA) SODECA (CENTRAFRIQUE / CENTRAFRICA) SODECI (COTE D’IVOIRE) SOMAGEP (MALI) SOMAPEP (MALI) SONEB (BENIN) SONEDE (TUNISIE / TUNISIA) SONES (SENEGAL) SPEN, SEEN (NIGER) STE (TCHAD / CHAD) SWAZIWATER (SWAZILAND) TDE (TOGO) WASAZA (ZAMBIE / ZAMBIA) WASPA (KENYA) WAZAC (RWANDA)

Magazine de l’Association Africaine de l’Eau (AAE) African Water Association’s (AfWA) news paper

Site Web : www.afwa-hq.org E-mail : contact@afwa-hq.org Facebook : African-Water-Association Twitter : @AfWA_AAE

Siège social / Head office : Riviera Palmeraie, Rond-point de la Renaissance, Immeuble de la SODECI ; 2e étage 25 BP 1174 ABIDJAN 25 Tél. (225) 22 49 96 11 / (225) 22 49 96 18 - Fax (225) 22 49 23 30

COMITE EDITORIAL / EDITORIAL MANAGEMENT Directeur de la publication / Editorship : M. ABDERRAHIM EL HAFIDI Rédacteur en Chef/ Senior Editor : Stéphanie NZICKONAN E-mail : snzickonan@afwa-hq.org

Correcteurs/Reviewers • Sylvain USHER, Directeur Exécutif /Executive Director • Aimé DIGBEU, Responsable Marketing/ Marketing Officer • Dr Siméon KENFACK, Directeur des Programmes/ Director of Programs • Département Communication ONEE/ONEE Communication Department

EDITORIAL « Des technologies innovantes pour éradiquer les problèmes d’assainissement en Afrique » Chers Amis, chers acteurs du l’assainissement, chers partenaires,

secteur

de

Les problèmes d’assainissement se posent avec acuité dans la plupart des pays de notre continent.

Le rapport du Programme commun OMS/UNICEF de suivi intitulé « Progrès en matière d’assainissement et d’eau potable : mise à jour et évaluation des OMD », rapport 2015, affirme qu’un individu sur trois dans le monde, soit 2,4 milliards de personnes (dont près de 700 millions en Afrique subsaharienne), vit toujours sans installations sanitaires améliorées. Le manque d’infrastructures d’assainissement coûte près de 5,5 milliards de dollars par an à 18 pays africains (WSP, Banque mondiale, 2012).

C’est un secret de polichinelle : l’assainissement est le parent pauvre du secteur. « Celui à qui l’on donne peu quand l’essentiel va à la sécurisation de l’eau, au traitement et à la distribution de l’eau potable ».

Pourtant l’assainissement, c’est la santé publique, c’est l’environnement.

Même si les défis sont grands, ils ne sont pas impossibles à relever. Ainsi, pour améliorer cette situation préoccupante, la Société DELVIC a pris une longueur d’avance. Dans le cadre d’un Partenariat Public Privé, DELVIC et l’ONAS (l’Office National de l’Assainissement du Sénégal) conjuguent leurs efforts pour exploiter des technologies innovantes qui font leurs preuves au Sénégal.

De la téléprospection, à la géolocalisation en passant par les toilettes réinventées, le compostage et enfin, la plus grande innovation, l’Omniprocessor, le pays ne lésine sur aucun moyen pour éradiquer les problèmes d’assainissement de son sol.

Si nous voulons vraiment venir à bout des problèmes d’assainissement, il nous revient, à nous, acteurs du secteur de prendre les initiatives. Ne cherchons pas à réinventer la roue ; Cela nous fera perdre énormément de temps. C’est la mondialisation et l’Afrique ne doit pas rester à la traine. Les pays européens ont des modèles très réussis en matière de gestion de l’assainissement et nous devons nous en inspirer. Les bailleurs de fonds sont prêts à financer des projets innovants dans le secteur ; ils n’attendent que nous. Au Sénégal, nous expérimentons ces technologies inédites et lorsque nous en aurons eu la parfaite maitrise, nous les disséminerons à l’échelle continentale. D’ailleurs, avec l’ONAS qui se positionne comment mentor de plusieurs pays en 4

Madame FAYE LENA TALL

Afrique, le partage de bonnes pratiques se fait déjà.

Le niveau de l’assainissement a été relevé dans notre pays car l’État y a investi beaucoup de ressources, réalisé de nombreux ouvrages pour atténuer le problème et ces améliorations sont visibles, non seulement par nous mais aussi et surtout par la population, bénéficiaire finale de nos actions. Les 5 dernières années ont été des années de changement total ; l’assainissement, qu’il soit autonome ou collectif a connu un bel essor.

Aujourd’hui, dix villes du Sénégal bénéficient d’un programme d’assainissement, piloté par l’ONAS qui, à terme, fera en sorte que chaque ville du Sénégal soit dotée d’une station d’épuration, d’une station de boue de vidange, des ouvrages d’assainissement collectifs et ils mettront des toilettes de nouvelles générations pour éradiquer la défécation à l’air libre.

Et ce qui est vrai pour le Sénégal peut l’être pour l’Afrique !

Au regard de ce qui précède j’exhorte les acteurs du secteur à suivre le modèle du Sénégal, à prendre des initiatives pour l’amélioration de l’assainissement dans leurs pays.

Je fais également un plaidoyer à l’endroit des populations pour la bonne gestion des réseaux d’assainissement et la normalisation des fosses septiques, c’est une autre problématique qui doit être mise sur la table : des systèmes d’assainissement normalisés, des fosses septiques qui répondent à des normes parce que beaucoup de problèmes surviennent à ce niveau. Si ce plaidoyer est entendu par les populations, par les politiques et que le secteur privé vient financer les projets d’assainissement de nos villes, d’ici quelques années, le problème de l’assainissement sera totalement éradiqué du continent africain.

Madame FAYE LENA TALL

PCA de DELVIC - PDG de Delta SA

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EDITORIAL “Innovative Technologies to address Sanitation Issues in Africa” Dear friends, Dear sanitation sector’s stakeholders, Dear partners, Sanitation problems are a major concern in most countries of our continent. The WHO/UNICEF Joint Monitoring Program entitled «Progress on Sanitation and Drinking Water: Updating and Assessing the SDGs», Report 2015, argues that one out of three people in the world, representing 2.4 billion people (nearly 700 million in sub-Saharan Africa) still live without improved sanitation facilities. The lack of sanitation infrastructure costs nearly $ 5.5 billion a year to 18 African countries (WSP, World Bank, 2012).

This is a well-known secret: sanitation has been sidelined in the sector. “It is given little attention while securing water, treating and distributing drinking water has been cherished”. Yet sanitation is public health, it is the environment.

Although challenges are significant, they are not impossible to meet. Thus, to improve this alarming situation, DELVIC has taken a step forward. As part of a Public-Private Partnership, DELVIC and ONAS (Senegal’s National Office for Sanitation) are joining efforts to harness innovative technologies that are proven to be effective in Senegal.

From teleprospecting, and geolocation to reinvented toilets, composting and lastly, the greatest innovation - Omniprocessor - the country does not spare any expense in addressing its sanitation issues.

If we really want to resolve sanitation related issues, it is up to us, actors in the sector to take initiatives.

Let us not try to reinvent the wheel; this will waste a lot of time. This is globalization and Africa must not be left behind. European countries have very successful models of sanitation management and we need to learn from them. Donors are ready to finance innovative projects in the sector; they are expecting us. In Senegal, we are experimenting with these new technologies and when we have mastered them perfectly, we will disseminate them on a continental scale. Moreover, with ONAS which

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Mrs. FAYE LENA TALL

is acting as a mentor for several countries in Africa, sharing good practices is already happening.

The quality of sanitation has been improved in our country because the Government has invested a lot of money, built many facilities to mitigate the issue and these improvements are visible, not only by us but also and especially by the population, the end beneficiary of our actions. The last 5 years have been years of total change; sanitation, whether nonsewer or collective, has experienced a significant increase. Today, ten cities in Senegal benefit from a sanitation program, led by ONAS, which will ultimately ensure that each city in Senegal has a wastewater treatment plant, a sewage sludge plant and a collective sanitation and they will install newgeneration toilets to eliminate open defecation.

And what is true for Senegal can be true for Africa!

In view of the aforementioned, I urge the sector’s player to follow Senegal’s model and take initiatives to improve sanitation in their countries.

Furthermore, I call upon the population for the proper management of sanitation networks and standardization of septic tanks. This is another problem that must be put on the table: standardized sanitation systems, septic tanks that meet standards because many issues arise in this regard. If this advocacy is heard by the people, by political decision-makers and if the private sector comes to finance the sanitation projects of our cities, in a few years, sanitation related problems will be fully addressed on the African continent.

Mrs. FAYE LENA TALL

DELVIC Chairperson of the Board of Directors, CEO of Delta SA

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Nouvelles du CST de Kampala

CST : Les Technologies de l’Information et de la

Communication comme allié pour améliorer l’accès à l’assainissement et à l’eau pour tous en Afrique. par Stéphanie NZICKONAN

Les 79èmes assises du Conseil Scientifique et Technique de l’AAE se sont déroulées du 16 au 20 juillet 2018 à Kampala en Ouganda sous le thème « Exploiter les Technologies de l’Information et de la Communication pour accélérer l’accès durable à l’eau et à l’assainissement pour tous en Afrique».

120 délégués en provenance de 22 pays d’Afrique et d’Europe ont pris part aux travaux.

La cérémonie d’ouverture, présidée par le Ministre d’Etat Ougandais de l’Eau et de l’Environnement, Honorable Ronald KIBUULE a été marquée par plusieurs allocutions. D’abord celle du Directeur Exécutif de l’AAE, M Sylvain USHER qui s’est réjoui de l’essor que prend l’Association, de la confiance qu’elle inspire aux partenaires et aux acteurs du secteur de l’eau et de l’assainissement ; ceci se traduit par le nombre élevé de participants au CST, à l’adhésion de nouveaux membres et aussi aux nouveaux projets financés par les partenaires. À la suite du Directeur Exécutif, le Président du CST, Dr Papa Samba DIOP, a réitéré sa gratitude aux délégués qui lui ont accordé leur suffrage au cours des élections de novembre 2017. Il a félicité le bureau sortant conduit par Monsieur Gosso Olivier, pour tout le travail abattu avant de lever un coin de voile sur la feuille de route de son mandat.

Une feuille de route qui «s’inscrit dans la continuité, pour consolider des acquis et dispositions fixées à travers les deux précédents mandats» a-t-il affirmé. (la feuille de route est à consulter sur le site internet de l’AAE). En abordant le thème du CST, Dr Papa Samba DIOP a déclaré « (…) Les TICs s’imposent aujourd’hui dans le débat pour l’accès à l’eau et à l’assainissement. C’est un très bon allié au regard de la vitesse exponentielle avec laquelle ce secteur évolue (…). Dans ce combat, aucun allié n’est de trop ! Je souhaite donc que ce CST nous permette de 6

partager et de découvrir de nouvelles expériences qui nous aideront à gagner le combat du millénaire, le combat de l’accès à l’eau et à l’assainissement pour tous ».

A son tour, Dr Eng. Silver MUGISHA, Directeur Général de la National Water and Sewerage Corporation (NWSC), la société hôte, a invité les participants à se servir du thème du CST comme d’un guide pour orienter leurs actions. Il les a encouragés à adopter les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication et à les adapter aux contextes de leurs pays respectifs pour améliorer l’accès durable à l’eau et à l’assainissement. Il a également souhaité que les bonnes pratiques mais aussi et surtout les échecs soient partagés.

Le Président du Conseil d’Administration de la NWSC, Dr Eng Chris EBAL a quant à lui, invité l’assemblée à être moins théorique et plus pratique.

Il a demandé aux experts, ingénieurs présents de rechercher et de trouver des solutions concrètes aux problèmes d’accès à l’assainissement et à l’eau auquel le continent est confronté ; des solutions qui permettront à l’Afrique d’atteindre les Objectifs de Développement Durable.

Enfin pour clore la série des allocutions, l’Honorable Ronald KIBUULE, Ministre d’Etat Ougandais de l’Eau et de l’Environnement, a lancé un appel aux participants ; celui de la distribution équitable du service de l’eau à toutes les populations, en tenant compte des pauvres.

La cérémonie d’ouverture s’est achevée par l’inauguration de l’Exposition et la visite des 27 stands par le Ministre, sa délégation ainsi que les participants du CST. Magazine Afwa N°122 Août / August 2018

News from Kampala STC

STC :

Information and Communication Technologies as an ally to improve access to sanitation and water for all in Africa

by Stéphanie NZICKONAN

The 79th meetings of the Scientific and Technical Council of AfWA took place from July 16 to 20, 2018, in Kampala, Uganda under the theme “Harnessing Information and Communication Technologies to accelerate sustainable access to water and sanitation for all in Africa”. The meeting was attended by 120 delegates from 22 countries in Africa and Europe.

The opening ceremony, chaired by the Ugandan Minister of State for Water and the Environment, Honorable Ronald KIBUULE, was marked by several speeches. First, that of the Executive Director of the AfWA, Mr. Sylvain USHER who expressed his satisfaction with the Association development and the confidence it instills in partners and stakeholders in the water and sanitation sector. This was translated into the large number of STC participants, the membership of new members and also new projects funded by partners.

Following the Executive Director, STC Chairman, Dr. Papa Samba DIOP, reiterated his gratitude to the delegates who had given him their votes during the November 2017 elections. He congratulated the outgoing office led by Mr. Gosso Olivier for all the work done before announcing the roadmap for his mandate. A roadmap that “is part of continuity, to consolidate achievements and terms set through the two previous mandates”, he said (the roadmap is available on AfWA website). In discussing the STC theme, Dr. Papa Samba DIOP said “(...) ICTs are emerging in the debate over access to water and sanitation today. It is a very good ally considering the exponential speed with which this sector evolves

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(...). In this battle, no ally is too much! I hope that this STC will enable us to share and discover new experiences that will help us win the millennium fight, the battle of access to water and sanitation for all”.

In his turn, Dr. Eng. Silver MUGISHA, Managing Director of the National Water and Sewerage Corporation (NWSC), the host company, invited participants to use the STC theme as a blueprint to guide their actions.

He encouraged them to adopt the New Information and Communication Technologies and adapt them to the contexts of their countries to improve sustainable access to water and sanitation. Dr. MUGISHA also expressed the wish that good practices but also and above all failures should be shared.

The Chariman of the NWSC Board of Directors, Dr. Eng Chris EBAL called on participants for the meeting to be less theoretical and more practical.

He asked the experts, engineers in attendance to seek and find concrete solutions to the issues of access to sanitation and water that the continent is facing; solutions that will enable Africa to meet the Sustainable Development Goals.

Finally, to close the round of addresses, Hon. Ronald KIBUULE, Ugandan Minister of State for Water and the Environment, appealed to the participants to ensure the equitable distribution of the water service to all populations, including the poor.

The opening ceremony ended with the inauguration of the Exhibition and a visit to the 27 stands by the Minister, his delegation and the STC participants.

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Nouvelles du CST de Kampala DES TECHNOLOGIES INNOVANTES POUR ACCROITRE LA PERFORMANCE Le CST de KAMPALA a été une belle occasion de partage d’expérience sur les nouvelles solutions TICs pour accélérer l’accès à l’assainissement et à l’eau en Afrique. Nous vous proposons un gros plan sur l’une de ces nouvelles technologies ; notamment le Centre de Gestion Intégrée des Opérations (CGIO) de la SODECI- Côte d’Ivoire. par Stéphane AGGREY

Le Centre de Gestion Intégrée des Opérations (CGIO) de la SODECI-Côte d’Ivoire est un système de Supervision Centralisée (Télé-contrôle) des installations et des opérations (terrain) d’eau potable et d’assainissement, associé à un Centre d’Ordonnancement et un Centre de Relation Clientèle.

- Le Centre de Relation Clientèle (CRC) Avec une capacité de vingt-une (21) positions (téléconseillers), il assure le captage et le traitement des appels clients.

- Le Centre d’Ordonnancement (CO) Avec une capacité de neuf (9) positions (ordonnanceurs) , ce centre est chargé de l’affectation et du suivi des demandes d’intervention auprès des équipes de terrain.

- Le Centre de Télé Contrôle (CTC) Il supervise à distance l’ensemble des installations d’eau potable et d’assainissement (ouvrages et réseaux) ; il collecte et traite les données de fonctionnement qu’il met à disposition des structures opérationnelles.

WORKFLOW : Les sollicitations des clients sont captées et enregistrées au CRC qui en fait un tri au fur et à mesure qu’elles arrivent. Il traite directement celles qui ne nécessitent pas d’intervention de terrain (informations commerciales, demandes d’abonnement etc…) et transfert les autres demandes au CO.

Schéma du workflow du CGIO

Le CO se charge d’affecter les demandes d’intervention reçues, aux équipes de terrain (de façon automatique / GMAO embarquée), en fonction de leur position géographique et de leur disponibilité; il suit l’exécution des tâches affectées et apporte si besoin un appui à distance aux équipes ; les équipes d’intervention disposent d’informatique embarqué (type tablette) ; l’ensemble des échanges est dématérialisé (affectation d’une tâche / Traçabilité

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de l’exécution / retour d’information / vérification auprès du client du traitement de la réclamation / fermeture du dossier / rattachement au SIG).

A chaque niveau du traitement des demandes d’intervention, les informations restent visibles pour le CRC, ce qui lui permet de tenir informé le client.

Le CTC assure la surveillance des installations connectées au CGIO et informe les structures concernées en cas de dysfonctionnement (alarme / dépassement de consigne / anomalie…). Il alerte le CO en cas de besoin d’intervention sur site (notamment sur les réseaux).

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News from Kampala STC INNOVATIVE TECHNOLOGIES TO INCREASE PERFORMANCE The KAMPALA STC was a great opportunity to share experience on new ICT solutions to accelerate access to sanitation and water in Africa. Here is a zoom on one of these new technologies; notably The Integrated Management Center for Opérations (CGIO) of SODECI-Côte d’Ivoire.

by Stéphane AGGREY

- The Remote Control Center (RTC) It remotely supervises all drinking water and sanitation facilities (structures and networks); it collects and processes operating data that it provides to operational structures.

WORKFLOW: Customer inquiries are captured and recorded at the CRC, which sorts them as they arrive. It directly processes those that do not require field intervention (commercial information, subscription requests, etc.) and transfers the other requests to the CO. The CO assigns the intervention requests received to the field teams (automatically / GMAO is activated), according to their geographical position and their availability; it follows the execution of the assigned tasks and provides remote support to the teams if necessary; the intervention teams Diagram of the CGIO workflow have in-vehicle information technology (Ipad type); all The Integrated Operations Management Center exchanges are dematerialized (assignment of a task (CGIO) is a Centralized Supervision System (Tele- / traceability of the execution / feedback / information control) of facilities and operations (field) of drinking verification with the customer on claim processing / water and sanitation, combined with a Scheduling closure of the file / attachment to the SIG).

Center and a Customer Relation Center.

At each level of the processing of the intervention - The Customer Relations Center (CRC) requests, the information remains visible to the CRC, With a capacity of twenty-one (21) positions which enable it to keep the customer informed. (call center operators), the CRC ensures the recording and processing of customer calls.

The RTC monitors the facilities connected to the CGIO and informs the concerned structures in the - The Scheduling Center (CO) event of a malfunction (alarm / overrun / anomaly ...).

With a capacity of nine (9) positions (schedulers), It alerts the CO in case of need for on-site intervention this center handles the assignment and follow- (particularly on networks). up of interventions requests with field teams.

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Nouvelles du CST de Kampala Le CST de Kampala marquait le début des activités du nouveau bureau mis en place en février 2018 au Mali. Pour ce faire, le Président de Conseil Scientifique et Technique, Dr Papa Samba Diop à saisi le cadre de la rencontre pour présenter la feuille de route de son mandat (2018-2020).

La rédaction de AAE a choisi de présenter l’un des aspects de cette feuille de route, notamment, le chapitre consacré à l’identification des défis majeurs.

La version complète de la feuille de route est en téléchargement libre sur le site internet de l’AAE www.afwa-hq.org. par Dr Papa Samba DIOP

Ces défis, résumés en termes d’atteinte des ODD et plus précisément dans l’axe 6, ne sauraient être relevés sans une adaptation de notre système de fonctionnement qui passe par une maîtrise certaine de nos activités des environnements tant sur le plan interne que sur le plan externe.

Nous pouvons retenir trois (3) niveaux essentiels : Ø Interne au CST : Certaines activités proposées par les CS pour l’atteinte des objectifs spécifiques font apparaître une nécessité de collaboration surtout pour le volet management (un jeu de questions-réponses pour savoir ce que l’on doit faire pour accompagner l’activité d’un autre CS peut permettre de les identifier). On peut retenir :

Le CST devra contribuer d’avantage au renforcement de la position stratégique de l’association dans le cercle mondial et d’entité incontournable pour régler les problèmes du secteur de l’eau et de l’assainissement en Afrique en trouvant des réponses aux questions stratégiques et tactiques qui suivent : Ø Comment donner plus de visibilité à l’association à travers toutes ces représentations et particulièrement au niveau des partenariats et réseaux institutionnels ? Ø Comment trouver des mécanismes innovants de financements (et/ou de gestion) et les mettre en œuvre efficacement avec un renforcement efficient des compétences ? Ø Comment assurer une bonne communication et partage des connaissances ? Ø Quel nouveau changement de paradigmes pour un accès à l’assainissement partout et pour tous ? Ø Comment rendre plus attractif les manifestations de l’association et le congrès en particulier ?

A ces défis d’ordre managérial, peuvent s’ajouter d’autres qui sont spécifiques au sous-secteur de l’eau potable d’une part et d’autres qui concernent l’assainissement avec une prise en compte du volet environnement et changements climatiques.

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Ø Au niveau du CD : Il s’agit pour l’essentiel de recommandations faites à la suite de l’identification des menaces et faiblesses, pour améliorer la gouvernance. On peut rappeler, entre autres : o La révision du mode de délégation du pouvoir du Président en évitant que l’exécutif soit son propre mandataire ; o L’application des textes et la prise de mesures conservatoires en cas de non-respect ou manquements ; o La sensibilisation permanente des différents responsables de sociétés opératrices sur la nécessité de participer aux différentes assises ; o L’exigence d’avoir des rapports détaillés de la part de la DEx et du CST ; o La proposition d’une révision des textes durant l’année 2018 pour corriger les incohérences et vides juridiques et administratives ; Ø Externe à l’association : Ils se résument en des actes de collaboration avec les autres organismes et à la représentativité de l’association aux différentes manifestations. A ce propos, un accent particulier doit être mis sur les relations de travail entre l’association et l’AMCOW, d’où la nécessité de renforcer le plaidoyer pour une meilleure sensibilisation des autorités politiques des pays africains.

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News from Kampala STC The STC of Kampala marked the beginning of the activities of the new bureau set up in February 2018 in Mali. To do this, the President of Scientific and Technical Council, Dr. Papa Samba Diop seized the framework of the meeting to present the roadmap of its mandate (2018-2020) The AfWA editorial team has chosen to present one aspect of this roadmap, including the chapter on identifying major challenges.

The full version of the roadmap is available for free download on the AfWA website www.afwa-hq.org.

by Dr Papa Samba DIOP

The STC should increase its contribution to the reinforcement of the strategic position of the association in the global arena as a vital actor in the resolution of water and sanitation issues in Africa by answering the following strategic and tactical questions:

to achieving specific goals require cooperation, particularly in terms of management (these can be identified using questions and answers to determine what can be done to support activities led by other SCs).

These include:

Ø How can we increase the visibility of the association though these representations, particularly in institutional networks and partnerships? Ø How can we devise innovative financing (and/ or management) mechanisms and effectively implement them while effectively building capacities? Ø How can we ensure strong communication and information sharing? Ø What paradigm shift can ensure access to sanitation for everyone, everywhere? Ø How can we make the events organised by the association, particularly the congresses, more attractive? In addition to these managerial challenges, there are other challenges that are unique to either the drinking water or sanitation sub-sector, the latter including environmental and climate change components.

These challenges, summarised in terms of achieving SDGs and more specifically Goal 6, can only be met by changing our operating system through better control over our internal and external environment activities.

This takes place on three (3) main levels: Ø In the STC: Certain activities put forward by the SCs with a view

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Ø In the EB: These essentially include recommendations made following the identification of threats and weaknesses, with a view to improving governance.

They notably include: o Reviewing the procedure for delegating the power of the Chair so as to avoid situations where the executive is its own representative; o Enforcing rules and regulations and implementing provisional measures in case of non-compliance or breaches; o Ongoing activities aimed at raising awareness in officials from management companies on the importance of attending the different sessions; o The need for detailed reports from Executive Director and the STC; o A review of the rules and regulations in 2018 to correct inconsistencies and legal or administrative voids; Ø Outside the Association: These can be summed up by collaboration with other bodies and representing the association at various events. In this regard, a particular focus should be placed on the working relationship between the association and AMCOW, hence the need to strengthen advocacy to raise awareness in the political authorities in African countries.

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Nouvelles du CST de Kampala À l’issue des travaux de groupes organisés lors du CST, les trois comités spécialisés ont produit les recommandations suivantes : par Stéphanie NZICKONAN CS1 : MANAGEMENT Communication • Dissoudre la task force communication et la remplacer par le réseau des communicateurs de l’AAE. • Actualiser la liste des membres du réseau des communicateurs et dynamiser son fonctionnement • Confectionner des supports de visibilité de l’AAE à utiliser par chaque société membre (tableau, drapeau…)

• Inviter les réseaux professionnels à associer le logo de l’AAE dans toutes leurs activités • Proposer un plan de communication spécifique pour les 40 ans de l’AAE • Présenter un rapport de réactivité des points focaux à chaque CS • Organiser l’accueil des nouveaux membres (présentation de l’AAE, remise de kit de bienvenue, orientation dans les CS…) Plateforme de Gestion et partage de connaissance • Associer les présidents de CS2 et CS3 à la validation des documents afin de recueillir leurs approbations sur la pertinence des produits de connaissances à publier.

• Mettre en place un outil de partage de connaissances dont les logiciels de veille • Mettre en place des comités de partage AAE dans les sociétés ; Master Class

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• Mettre en place une convention d’organisation de Master Class entre l’AAE et la Société membre, six mois avant la tenue de la formation • Concernant l’attractivité du contenu de la formation, il a été suggéré de le traiter avec la gestion des compétences (ROSTER) • Concernant le cout de formation pour les participants, il a été suggéré de revoir le plafond à la hausse : de 500$ à 600$ pour les membres de l’AAE, et de 700$ à 800$ pour les autres.

Gestion des compétences (ROSTER) et nomenclature des métiers • Envoyer une lettre aux Directeurs des sociétés pour identifier leurs collaborateurs pouvant assurer des formations (le tableau de collecte en PJ).

Les arguments sont : o Organisation des masters class o Minimisation des couts o Mise en valeur des potentiels intervenants • Autoriser la participation d’une représentante des femmes membres du réseau, au CD. • Inviter les DG des sociétés d’eau et d’assainissement à encourager la participation des femmes au 3ème forum du réseau des femmes de l’AAE de 2020.

• Encourager les femmes à participer activement aux activités des différents CS.

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Nouvelles du CST de Kampala

by Stéphanie NZICKONAN

CS 2 : TECHNIQUE

lecture.

Groupe de travail sur l’eau non facturée (ENF)

OU doivent avoir au moins 10 ans d’expérience de travail dans le domaine de la qualité de l’eau et de la gestion de laboratoire.

• Recruter un comité pour rédiger une note conceptuelle afin de chercher des fonds pour les projets et permettre aux auditeurs d’effectuer des audits (à financer par la BAD).

• Mettre à jour la liste d’experts • Rédiger des lettres de rappel aux directeurs généraux pour amener les membres à s’engager envers les programmes et envoyer les experts aux réunions du CST. • Gilles et Koulemou devront coordonner la formation pratique qui aura lieu entre septembre et octobre 2018 ; les pays anglophones seront formés à Lilongwe Malawi et les pays francophones à Bamako, Mali.

• La suggestion de former des groupes WhatsApp et d’organiser des activités en dehors du CST et des courriels dépend des supérieurs hiérarchiques - il revient au directeur général de prendre les décisions.

• Le nouveau groupe de travail d’ENF a été sélectionné avec comme président QUO QUO KOULEMAU et Vice-Président MICHEAL NYOAGDA

Les membres extérieurs doivent avoir publié au moins cinq articles sur des sujets similaires dans une revue à comité de lecture.

•

Rédiger des lettres de rappel aux Directeurs Généraux pour amener les membres à s’engager envers les programmes d’audit des laboratoires • Suggestion de former des groupes WhatsApp et d’organiser des activités en dehors du CST • Un nouveau groupe de travail sur la qualité de l’eau a été constitué avec comme Présidente, Aminata Mbaye et Vice-Présidente, Margaret Wacouley Autres activités Master Classes • Solliciter des fonds pour l’organisation des master classes.

• Présenter les bonnes pratiques et les défis dans les sociétés et obtenir des solutions à partager • Les membres affiliés peuvent être proposés pour participer à la formation.

• Valider la feuille de route pour 2018 à 2020

Qualité de l’eau : Discussion et perspectives convenues •

Convenir qu’un comité scientifique soit mis en place pour examiner les articles avant le symposium. Le symposium devrait être programmé en décembre 2018 si tous les participants sont financés ou en février 2018 si aucun fonds n’est disponible. Les critères de sélection d’un comité scientifique chargé d’examiner les articles pour le symposium ont été établis comme suit.

Groupe de travail sur les TIC

- 4 membres du Groupe de Travail sur la Qualité de l’Eau et de 3 membres extérieurs dont un camerounais et des hôtes Les membres issus du CST de l’AAE doivent avoir publié au moins trois articles dans une revue à comité de

• Le comité du groupe de travail a été constitué • Comité chargé d’identifier et de définir le rôle des groupes de travail.

• Suggestion de proposer des WOPs, pour que les entreprises apprennent les unes des autres.

• Proposer des moyens de partager l’information entre les membres.

• La présentation sur les TIC peut être intégrée dans les petits groupes.

CS3 : ASSAINISSEMENT ET ENVIRONNEMENT • Le CS3 demande à l’AAE d’accorder deux jours de travail aux CS, • Le CS3 demande à l’AAE de mener un plaidoyer auprès des sociétés pour une participation effective et régulière aux assises du CST ; • Le CS3 demande à l’AAE de sponsoriser la prise en charge de 15 membres du CS3 et de mener un plaidoyer auprès des sociétés membres pour une participation massive à FSM 5 et à AFRICASAN 5 ; • Le CS3 recommande au président du CST en rapport avec le DEx de l’AAE de désigner le président du CS3 comme point focal de la task force assainissement de l’AMCOW ; • Dissocier l’heure de la tenue des réunions des CS, de celle du Comité Programme

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News from Kampala STC As a result of the work group organized during the STC, the three specialized committees recommended the following: par Stéphanie NZICKONAN CS1 : MANAGEMENT Communication - Dissolve the communication task force and have it replaced by the network of AfWA communication officers; - Update the list of the communication network members and revitalize its operation; - Prepare material to make AfWA more visible. This material is to be used by each member utility (tables, flags...); - Invite professional networks to associate AfWA’s logo to all their activities; - Propose a specific communication plan for the 40th anniversary of AfWA - Present a report on the reaction of the focal points at each SC; - Organize an induction session for new members (presentation of AfWA, distribution of welcome kits, guidance in the SCs...).

Knowledge Management and Sharing Platform - Get SC2 and SC3 Chairs involved in the validation in order to obtain their approvals on the relevance of the knowledge products to be published.

- Set up a knowledge sharing tool including monitoring software - Establish AfWA sharing committees in the utilities;

Optimization of the Master Classes - Regarding the relationship with the host

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company, it was suggested to set up a Master Class organization agreement (AfWA/Member Utility), six before the training (AfWA Training Officer; STC deadline: Nov 18).

- Regarding the attractiveness of the training content, it was suggested to deal with it using Skills Management (ROSTER) - Regarding the training cost for participants, it was suggested that the ceiling be increased: from $500 to $600 for AfWA Members, and from $700 to $800 for others.

Skills Management (ROSTER) and nomenclature of jobs - Send a letter to the Directors of the utilities to identify their employees who can provide training (the collection table in attachments).

The arguments are: - Organization of master classes - Cost minimization, - Development of potential stakeholders

Women’s Network -

Authorize the participation of a representative of women members of the network on the EB; - Invite the DGs of water and sanitation utilities to encourage women’s participation in the 3rd Forum of AfWA Women’s Network 2020; - Encourage women to take an active part in the activities of the various SCs.

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News from Kampala STC

by Stéphanie NZICKONAN

CS 2: TECHNICAL

Members from AfWA STC

Task Force on Non revenue Water (NRW) 1) • Recruit a committee to write a concept note to Look for funds for Projects to enable auditors go do auditing (ADB to fund) • Need to Update the list of experts Update a list of experts • Write reminder letters to Managing Directors to commit members towards the programs and send the experts to STC meetings • Gilles and Koulemou to co-ordinate the practical training which will take place between September and October 2018; Anglophone countries would be trained in Lilongwe Malawi and the Francophone in Bamako, Mali • Suggestion to form watsup groups and to run activities outside STC and emails depends on superiors –managing director takes decisions • New NRW task force was selected and the heads of the committees are shown below Chairman: Quo Quo Koulemau Vice Chairman: Micheal Nyoagda Water Quality 3.2 Discussion and Agreed Way forward • Agree that a scientific committee be put in place to review papers before the symposium. The symposium should be scheduled in December 2018 if all participants are funded of February 2018 if no funds are available.

• Criteria for selection of appointed a scientific committee to review papers for the symposium was set as below.

-Scientific committee to consist of 4 members from the WQTF and 3 from external including one from Cameroon, the hosts

Should have published at least three papers in a peer reviewed journal OR

2)

Should have at least 10 years of working experience in the water quality and Laboratory management External Members

1)

Should have published at least Five papers in similar topics in a peer reviewed journal

Other Tasks Master Classes • Solicit for funding for conducting master class • Present good practices and challenges in utilities and get solutions to share for • Affiliated members can be suggested to attend the training • Validating road map for 2018 to 2020 • Other tasks of the STC2 include coordination of the Master classes, and formulating Task force towards ICT and Climate change resilience initiatives.

ICT Task force • The task force committee was formulated as below • Committee to identify and define the role of the task forces • Suggestion to propose WOPs, for companies to learn from each other • Propose to ways in which information can be shared between members • Presentation had on ICT can be integrated into the small groups

CS3: SANITATION AND ENVIRONMENT • SC3 asks AfWA to grant two working days to the SCS; • SC3 asks AfWA to advocate with companies for effective and regular participation in STC meetings; • CS3 asks AfWA to sponsor the support of 15 CS3 members and to advocate to member companies for massive participation in FSM 5 and AFRICASAN 5; • SC3 recommends the STC Chair, in relation to AfWA’s DEX, to designate the Chair of SC3 as the focal point of the AMCOW Sanitation Task Force; • Separate the time of the SC meetings from those of the Program Committee.

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De nouvelles technologies / New technologies L’usine de valorisation de déchets Reppie à Addis Abeba (Ethiopie), inaugurée le 19 août 2018 Une usine de valorisation des déchets et de production d’électricité a été inaugurée le 19 août 2018 à Addis Abeba. Juste à côté de cette installation, dans la principale décharge à ciel ouvert de la capitale éthiopienne, un éboulement avait fait plus de 110 morts en 2017. L’Ethiopie a lancé un vaste plan visant à quadrupler sa production énergétique d’ici 2020. sur le net

Cette nouvelle usine, baptisée Reppie Waste to Energy Facility (installation de valorisation des déchets en énergie), est la première du genre en Afrique, selon l’entreprise britannique Cambridge Industries qui l’a construite. L’installation a également été développée par la Chine National Electrical Engineering Company, rappelle La Tribune Afrique.

Reppie, dont la construction avait débuté en 2014, a coûté environ 118 millions de dollars, entièrement financés par les autorités éthiopiennes. Elle est située juste à côté de la décharge de Koshe, qui s’étend sur 5,3 ha. Le nom Koshe signifie «sale» en argot amharique, principale langue du pays.

Reppie devrait permettre d’incinérer 1400 tonnes de déchets solides par jour. La vapeur, dégagée par la combustion des déchets, devrait aussi permettre de faire tourner des turbines de production d’électricité

pour une puissance affichée de 25 mégawatts.

De l’énergie, oui, mais verte !

«L’Ethiopie a investi massivement dans l’hydroélectrique, la géothermie, l’éolien et à présent la biomasse pour soutenir (le développement de) son secteur manufacturier avec une énergie verte et renouvelable», s’est félicité le président éthiopien Mulatu Teshome.

«Le gouvernement éthiopien espère qu’avec ce projet, il pourra transformer la menace croissante des déchets en milieu urbain en une aubaine économique», a-t-il ajouté.

The Reppie Waste Recovery Plant in Addis Ababa (Ethiopia), inaugurated on August 19, 2018 On August 19, 2018, a waste valorisation and energy production plant was inaugurated in Addis Ababa. Just next to this facility, in the main open air dumpsite of the Ethiopian capital, a landslide killed more than 110 people in 2017. Ethiopia has launched a large-scale plan to quadruple its energy production by 2020. from the web The new plant, called the Reppie Waste to Energy Facility, is the first of its kind in Africa, according to the British company Cambridge Industries, the builder. The plan was also developed by the China National Electrical Engineering Company, said La Tribune Afrique.

Reppie, which construction began in 2014, cost about $ 118 million was fully funded by the Ethiopian authorities. It is located right next to the Koshe landfill, which covers 5.3 hectares. The name Koshe means «dirty» in Amharic slang, the main language of the country.

Reppie is expected to incinerate 1,400 tonnes of solid waste per day. The steam, released by the combustion of the waste, should also be used to run power production turbines with a power output of 25 megawatts.

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Energy, yes, but green!

«Ethiopia has heavily invested in hydropower, geothermal energy, wind power and now biomass to support (the development of) its manufacturing sector with green and renewable energy,» said Ethiopian President Mulatu Teshome. «The Ethiopian government hopes that with this project it will be able to turn the growing threat of urban waste into an economic opportunity,» he added.

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DES SYSTEMES DE COMMUNICATION MULTIPLES MULTIPLE COMMUNICATION SYSTEMS

Relève rapide en véhicule Drive-By reading

Relève piétonne Walk By reading RELEVE MOBILE MOBILE DATA COLLECTION WIFI 3G/4G

Analyse des données Data analysis

Facturation Billing

GSM/GPRS

RELEVE FIXE GPRS FIXED DATA COLLECTION BY GPRS

GSM

PORTAIL SERVICE CLIENT Données de consommation CUSTOMER SERVICE GATEWAY Consumption data

RELEVE FIXE GSM FIXED DATA COLLECTION BY GSM

Le savoir-faire d’Itron réside dans la mesure, la collecte, la gestion et l’analyse des données afin d’aider les distributeurs d’eau à anticiper leurs besoins, à optimiser leur production et réduire les pertes d’eau. Itron propose des solutions multiples de communication, adaptées à chaque besoin offrant aux compagnies d’eau un meilleur rendement de leurs opérations et l’opportunité de développer de nouveaux services à leurs abonnés.

Itron’s expertise is to measure, collect, manage, and analyze data to help water utilities anticipate their needs, optimize their production and reduce water losses. Itron offers multiple data colltections systems, tailored to each need offering water companies a better return on their operations and the opportunity to develop new services for their subscribers. www.itron.com

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Rencontre avec...

L’Office National de l’Eau et de l’Assainissement de Djibouti (ONEAD) se prépare à accueillir les membres de l’Association Africaine de l’Eau dans le cadre des 80èmes assises du Conseil Scientifique et Technique. En prélude à cette importante rencontre, la rédaction de AfWA news s’est entretenue avec le Directeur Général de l’ONEAD, Monsieur Mohamed FOUAD ABDO. Il est question dans cette interview des préparatifs du CST et de la situation de l’accès à l’assainissement et l’eau à Djibouti. interview réalisée par Stéphanie NZICKONAN avec la collaboration de Kadidja ALI

Monsieur le Directeur Pouvezvous nous présenter l’ONEAD ?

L’Office National de l’Eau et de l ’A s s a i n i s s e m e n t de Djibouti est une Entreprise Publique à caractère Industriel et Commercial qui fêtera ses 70 ans d’existence en 2019.

Nous avons été tour à tour un service des eaux crée avec le chemin de fer Franco-Ethiopien, puis Régie des Eaux en 1949, Office National des Eaux en 1970 et, enfin, ONEAD en 2007 né de la fusion de l’ex ONED et de la Direction de l’Assainissement.

Aujourd’hui, l’Office est en pleine mutation et doit relever des défis majeurs, compte tenu de la position géostratégique de notre jeune République, faisant d’elle un hub régional, le développement exponentiel de l’urbanisation et les phénomènes climatiques. Djibouti s’est tourné vers son voisin avec lequel elle entretient des relations séculaires pour pallier au le stress hydrique quasi invariable que nous connaissons, en initiant un projet d’aqueduc transfrontalier pour l’acheminement de l’eau potable depuis l’Ethiopie. Ce sont ainsi quelques 358 km de réseau qui ont été posés permettant de disposer à terme d’un volume supplémentaire de 100 000 m3/j.

Avec le concours de l’Union Européenne, c’est une usine de dessalement avec une capacité de 22 500 m3 qui sera opérationnelle en 2020.

L’ONEAD c’est aussi l’assainissement ; un autre challenge à relever avec la topographie atypique de notre pays. Des solutions sont préconisées, le doublement de la capacité de la STEP (actuellement de 40 000 EH), la construction d’une seconde station d’épuration à Balbala, et les projets pilotes d’assainissement avec des technologies innovantes.

Les 80èmes assises du Conseil Scientifique et Technique et Exposition de l’AAE se tiennent du 19 au 23 novembre prochain à Djibouti. Comment l’ONEAD prépare un tel événement ?

Nous avons déjà l’expérience de l’organisation d’un précédent CST en 2008 qui a été un succès.

C’est la même équipe qui est en charge des préparatifs de l’événement : je ne mets pas en doute la réussite de cette manifestation. Sont au programme de cet événement des conférences, des ateliers thématiques, projections, ainsi qu’une foire où des professionnels du secteur de l’eau et de l’assainissement exposeront leurs produits ou dernières avancées technologiques relevant 18

de ce secteur-ci. Nos partenaires publics, locaux et internationaux sont également conviés à cet événement et beaucoup nous ont déjà assurés de leur participation. On qualifie souvent Djibouti de terre d’accueil et d’échanges, on tâchera de ne point fausser l’esprit de cette maxime et par la même de ne pas décevoir nos convives grâce à l’hospitalité avec laquelle nous les honorerons.

Le thème proposé par l’ONEAD et le CST est «Innovation technologique au service de l’amélioration des performances et des rendements des opérateurs d’eau et d’assainissement en Afrique» Qu’est-ce qui motive le choix d’un tel thème ? Quelles expériences avez-vous à partager sur le sujet ?

Nous initions des technologies innovantes. Dans le domaine de l’eau avec les sondes Kapta de Neroxis Véolia pour la surveillance en temps réel et la sécurisation des réseaux d’eau potable.

Cette technologie a été utilisée pour la première fois lors de la COP21. Sur l’aspect assainissement, nous expérimenterons incessamment sous peu la technique de l’assainissement sous vide dans une zone résidentielle de la capitale et comptons l’étendre, à termes, à d’autres quartiers de la ville.

Nous développerons également le projet Nadiff center avec Valterra International, proposant une solution dénommée WATA SANITATION SYSTEM, permettant aux opérateurs privés et publics d’assurer le dépotage et le traitement des matières de vidange en milieu urbain, dans des conditions d’impact environnemental optimales.

Quelle est la situation de l’accès à l’assainissement et à l’eau dans le pays et comment l’ONEAD contribue-t-il à son amélioration et à l’atteinte de l’objectif 6 des ODD ?

Nous sommes à pied d’œuvre dans l’atteinte des objectifs de l’ODD 6 avec, notamment, le soutien de nos partenaires au développement.

Pour cela, nous favorisons l’accès aux services de l’eau et de l’assainissement avec l’application des politiques tarifaires préférentiels et sociaux en faveur des ménages à faibles revenus. Nous travaillons également avec la société civile en vue de démocratiser l’accès à ces services de base. S’agissant de l’aspect sensibilisation, nous collaborons avec la municipalité de Djibouti pour la tenue d’ateliers de formation pour les élus sur les rôles qu’ils doivent tenir auprès de la société civile et des collectivités locales. Dans ces ateliers, nous avons été un partenaire avec l’Institut National de l’Administration Publique (INAP) sur la problématique eau et assainissement à Djibouti. Egalement, le REDFEPEA (Réseau Djiboutien des Femmes Professionnelles de l’Eau et de l’Assainissement) a organisé en juillet dernier une journée portes ouvertes dans les installations d’eau et d’assainissement afin de sensibiliser sur le travail quotidien qu’accomplit un distributeur d’eau.

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Meeting with...

The Djibuti National Corporation for Water and Sanitation is preparing to welcome the members of the African Water Association as part of the 80th meeting of the Scientific and Technical Council. As a prelude to this important meeting, the editorial staff of AfWA news spoke with the Managing Director of ONEAD, Mr. Mohamed FOUAD ABDO. This interview discusses preparations for the STC and the situation of access to sanitation and water in Djibuti. interview conducted by Stéphanie NZICKONAN with the support of Kadidja ALI

Could you introduce us to ONEAD? The Djibuti National Corporation for Water and Sanitation is a public company of an industrial and commercial character which will celebrate its 70 years of existence in 2019. We were in turn a service of the waters created with the railway FrancoEthiopian, then Régie des Eaux in 1949, Office National des Eaux in 1970 and, finally, ONEAD in 2007 born of the merger of former ONED and the Directorate of Sanitation.

Today, the Corporation is undergoing major changes and faces major challenges, given the geostrategic position of our young Republic, making it a regional hub, the exponential development of urbanization and climatic phenomena. Djibouti has turned to its neighbor with whom it maintains secular relations to alleviate the almost invariable water stress that we know, by initiating a crossborder aqueduct project for the delivery of drinking water from Ethiopia. In this way, some 358 km of network have been installed, making it possible to eventually dispose of an additional volume of 100,000 m3 / d. With the help of the European Union, a desalination plant with a capacity of 22,500 m3 will be operational in 2020. ONEAD is also sanitation; another challenge to take up with the atypical topography of our country. Solutions are recommended, the doubling of the capacity of the STEP (currently 40 000 pe), the construction of a second purification plant in Balbala, and the sanitation pilot projects with innovative technologies.

The 80th meeting of the Scientific and Technical Council and Exhibition of the EFA will be held from November 19 to 23 in Djibouti. How does ONEAD prepare for such an event?

The theme proposed by ONEAD and STC is «Technology innovations to improve the performance and performance of water and sanitation operators in Africa» ​​ What motivates the choice of such a theme? what experiences do you have to share on the subject?

We are introducing innovative technologies. In the field of water with Kapta probes from Neroxis Veolia for realtime monitoring and securing drinking water networks.

This technology was used for the first time at COP21. as regard sanitation, we will soon be experimenting with the technique of vacuum sanitation in a residential area of ​​the capital and plan to extend it later, to other areas of the city. We will also develop the Nadiff center project with Valterra International proposing a solution called WATA SANITATION SYSTEM allowing private and public operators to ensure the emptying and treatment of waste materials in urban areas under conditions of optimal environmental impact.

What is the situation of access to sanitation and water in the country and how does ONEAD contribute to its improvement and the achievement of Goal 6 of the SDGs? We are working hard to achieve the objectives of SDG 6, including the support of our development partners. For this, we promote access to water and sanitation services through the application of preferential and social tariff policies for low-income households. We are also working with civil society to democratize access to these basic services. With regard to the awareness aspect, we are working with the municipality of Djibuti to hold training workshops for elected officials on the roles they should play with civil society and local communities. In these workshops, we partnered with the National Institute of Public Administration (INAP) on water and sanitation issues in Djibuti. Also, the REDFEPEA (Professional Network of Professional Women in Water and Sanitation) organized last July an open day in the water and sanitation facilities to raise awareness about the daily work that a water supplier.

We already have the experience of organizing a STC precedent in 2008 that has been a success. The same team is in charge of the preparations for the event: I do not question the success of this event. On the program of this event are conferences, thematic workshops, screenings, as well as a fair where professionals from the water and sanitation sector will exhibit their products or latest technological advances in this sector. Our public, local and international partners are also invited to this event and many have already assured us of their participation.

Djibuti is often called land of welcome and exchange, we will try not to distort the spirit of this maxim and by the same not to disappoint our guests thanks to the hospitality with which we honor them.

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Pose de la première pierre par le Président de la République SEM. Ismael Omar Guelleh et l’Ambassadeur de la Délégation de l’Union Européenne SEM.Adam Kulach.

18 Janvier 2018 - Doraleh

Djibouti, une ressource confortée

Inauguration du projet transfrontalier Ethiopie-Djibouti 19 Janvier 2017 - Ali Sabieh 20

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Les réseaux des femmes / Women’s networks

Le REMAFPEA sensibilise les lycéennes du Mali aux métiers de l’eau par Fatim Hélène TRAORE La dimension genre est pertinente dans le secteur eau et assainissement, dans la mesure où ce sont majoritairement les femmes et les jeunes filles à qui incombent les tâches liées à l’exhaure, au transport, au stockage et à l’usage de l’eau. Toutefois, si le rôle d’usagères leur est largement reconnu, les femmes demeurent insuffisamment associées aux processus de décision et de gestion des ouvrages. Ainsi, il apparait indispensable de promouvoir leur pleine participation aux projets d’eau et d’assainissement, et cela commence par la formation. Dans le souci de contribuer à l’épanouissement et à la promotion du genre, le Réseau Malien des Femmes Professionnelles de l’Eau et de l’Assainissement (REMAFPEA) entend organiser des activités de sensibilisation sur les métiers de l’eau et la visite d’infrastructures de production d’eau potable à l’attention des jeunes filles.

C’est dans ce cadre que le réseau a organisé, le samedi 21 avril 2018, une visite guidée de la station de Djicoroni Para, suivie d’une séance de sensibilisation aux métiers de l’Eau. Et ce sont les jeunes filles de 10ème année du lycée Notre Dame du Niger de Bamako qui ont bénéficié de cette action.

L’objectif principal de cette activité était de faire découvrir

le processus de production de l’eau potable ; de faire connaitre les débouchés et opportunités professionnels dans le secteur de l’eau ; d’interagir avec l’ensemble des participants, de partager leurs impressions, de répondre à leurs questions et attentes etc....

C’est avec grand émerveillement que les jeunes filles ont découvert le processus de production de l’eau.

Elles ont également prêté une attention particulière au message de sensibilisation de leurs ainées. Les nombreuses questions qu’elles posaient, démontraient tout leur intérêt qu’elles accordaient au sujet. Les femmes du REMAFPEA quant à elles, espèrent qu’à l’issue de cette séance les jeunes filles auront gagné l’envie de consacrer leurs études et leurs carrières professionnelles au secteur de l’eau.

Notons pour finir que la visite guidée est organisée avec le concours de la SOMAGEP-SA.

REMAFPEA raises Awareness on Water Professions among High School Girls in Mali

by Fatim Hélène TRAORE

The gender issue is relevant in the water and sanitation sector, as women and girls are mainly responsible for the tasks related to extraction, transport, storage and use of water. However, while they are widely known as users, women are not yet properly involved in decision-making and management processes. Therefore, it appears essential to promote their full participation in water and sanitation projects, and this starts with training. In order to contribute to the development and promotion of gender, the Malian Network of Professional Women in Water and Sanitation (REMAFPEA) intended to organize awarenessraising activities on the water professions and the visit of drinking water infrastructure for young girls.

To this end, on Saturday, April 21, 2018, the network

undertook a guided tour of the Djicoroni Para station, followed by a sensitization session on water professions.

And it was the girls of the form 4 of Notre Dame du Niger High School in Bamako who benefited from this activity.

The main objective of this program was to introduce drinking water producing process; to share professional opportunities in the water sector; to interact with all the participants, to give their point of view, to answer their questions and expectations etc.

The girls were amazed to discover water production process. They also listened carefully to the awareness raising message from their elders. By asking many questions, they demonstrated their interest for the subject.

REMAFPEA women, for their part, hoped that at the end of the session the girls would have had the desire to dedicate their studies and professional careers to the water sector.

Finally, it is worth noting that the guided tour was organized with the support of SOMAGEP-SA.

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Nouvelles technologies du secteur Assainissement Savoir plus : Le Diagramme de flux de matières fécales commence à faire parler de lui dans le domaine de l’assainissement. C’est un outil qui pourrait orienter les décideurs dans leur plannification de la gestion de l’Assainissement. Il a été développé par des membres de plusieurs organisations qui ont collaboré depuis 2015 pour développer la méthodologie et les outils de support pour la production du Diagramme.

Pour en savoir plus sur cet nouvel outil, nous avons interrogé Madame Alix Lerebours. Elle est Directrice de projet au Centre de l’Eau, de l’ingénierie et du Développement de l’Université de Loughborough en Angleterre interview réalisée par Ives Magloire KENGNE Qu’est-ce que le Diagramme de flux de matières fécales ?

Un diagramme de flux des matières fécales (ou SFD, de l’acronyme anglais Shit Flow Diagram) est un outil de plaidoyer et d’aide à la décision facilement compréhensible comprenant un rapport (le rapport SFD) et un graphique (le graphique SFD).

Un SFD présente un état des lieux des services d’assainissement en termes de flux et le devenir des excréments dans les zones urbaines.

Les diagrammes de flux des matières fécales représentent graphiquement la proportion d’excréta qui sont gérés de manière adéquate ou non, tout au long de la chaîne d’assainissement.

Ils sont un outil permettant d’illustrer et de présenter une photographie de la situation de l’assainissement et de la gestion des excréments le long de la chaîne de l’assainissement.

Qui l’a développé ? pour quelles raisons a-t-il été développé ?

L’équipe de l’initiative de promotion des SFD regroupe les membres de plusieurs organisations qui ont collaboré depuis 2015 pour développer la méthodologie et les outils de support pour la production de SFD. Le SFD est une représentation simple des matières fécales produites au sein d’une ville et leurs chemins vers leurs destinations finales. C’est un outil de communication et de plaidoyer à destination des ingénieurs, parties prenantes et décideurs de l’assainissement. Il a été développé pour rapidement circonscrire les éléments de la chaine de valeur de gestion des boues de vidange nécessitant une intervention des pouvoirs publics et autres structures en charge de l’assainissement dans les villes.

Quelles sont les conditions de son utilisation ?

Le processus d’élaboration des rapports SFD commence par une compréhension générale de la situation urbaine et par l’évaluation de l’environnement favorable à l’assainissement dans la ville où le SFD est développé (et dans le pays, lorsque les politiques et la législation nationales ont une influence sur les services d’assainissement).

Le processus se concentre sur la collecte des données nécessaires à l’élaboration du rapport SFD par le biais d’une analyse de chaque étape de la chaîne de services d’assainissement. Il existe souvent des différences régionales pour décrire les technologies d’assainissement ; c’est pourquoi il est important d’utiliser la terminologie développée dans le chapitre 2 du manuel d’élaboration des SFD. De plus, il est nécessaire de mentionner les sources de données utilisées et d’expliquer soigneusement les hypothèses formulées afin de pourvoir reproduire et compléter le SFD lorsque de nouvelles données sont disponibles ou que des données deviennent obsolètes.

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L’ensemble de ces aspects est essentiel pour assurer la qualité des rapports élaborés à l’aide de la méthodologie de l’initiative de promotion des SFD La participation des parties prenantes est un élément essentiel du processus car elle facilite l’acceptation du diagnostic et le soutien des intervenants. L’expérience a montré que plus la participation des parties prenantes est élevée, plus les décideurs sont à même d’avaliser le rapport et le graphique sur le SFD et de les utiliser par la suite.

Qui peut l’utiliser ?

Un SFD est un outil de plaidoyer et de communication destiné aux acteurs techniques et non techniques. C’est un outil de support décisionnel de planification et de programmation de l’assainissement urbain.

Les outils et méthodes présentés dans ce cours permettent aux acteurs de la ville, aux chercheurs, aux agences de développement et aux organisations non gouvernementales (ONG) d’élaborer des SFD en utilisant une méthodologie standardisée.

Comment l’utiliser ?

Le graphique SFD est une représentation visuelle qui permet aux parties prenantes d’obtenir un état des lieux des services d’assainissement en termes des flux et du devenir des excréments produits par la population. Les excréments qui sont gérés de façon adéquate et se déplacent le long de la chaine d’assainissement sont représentés par des flèches vertes allant de gauche à droite dans le graphique, tandis que les excréments qui ne sont pas gérés de façon adéquate sont représentés par des flèches rouges. Les flux gérés de façon adéquate et qui sont rejetés dans l’environnement sont représentés par des flèches rouges qui se dirigent vers le bas du graphique. La largeur de chaque flèche est proportionnelle au pourcentage de la population dont les excréments alimentent ce flux. Notons que le SFD n’est pas un outil de planification détaillé, ni un outil de quantification fournissant des volumes précis de boues de vidange et d’eaux usées. Le SFD ne permet pas non plus d’évaluer la performance du traitement.

A-t-il déjà été utilisé ? si oui, quel feed-back avez-vous reçu ?

Oui, de nombreuses fois. Nous sommes en train de réaliser de petites études d’impact pour des SFDs préparés au cours des 4 dernières années. L’impact va de la concertation d’acteurs à la validation de plans d’investissement, en passant par le plaidoyer, la communication etc.

Ici, un exemple en Indonésie https://www.youtube.com/ watch?v=mprk0laAvC4 Ici, l’exemple de Nairobi https:// www.the-star.co.ke/news/2018/07/06/most-human-wasteuntreated-posing-health-dangers-report_c1782597 https://www.the-star.co.ke/news/2018/07/05/where-doesyour-shit-go-66-of-nairobi-human-waste-unaccountedfor_c1782731 Magazine Afwa N°122 Août / August 2018

New technologies of Sanitation sector Learn more: The Shit Flow Diagram is becoming an important tool in the field of sanitation. This is a tool that could guide decision-makers in their planning of sanitation management. It was designed by members of several organizations that have collaborated since 2015 to develop the methodology and supporting tools of the diagram.

To learn more about this new tool, we interviewed Mrs. Alix Lerebours. She is Project Officer at Water, Engineering and Development Center of the University of Loughborough in England interview conducted by Ives Magloire KENGNE

What is the Shit Flow Diagram?

A shit flow diagram (or SFD) is an easily understandable advocacy and decision-making tool that includes a report (the SFD report) and a graphic (the SFD graphic). An SFD provides an inventory of sanitation services in terms of the flow and outcomes of excreta in urban areas.

The shit flow diagrams graphically represent the proportion of excreta that are adequately managed or not, throughout the sanitation chain. They are a tool to illustrate and present a picture of the sanitation and excreta management situation along the sanitation chain.

Who developed it? Why was it developed?

The SFD Promotion Initiative team brings together members from several organizations that worked together since 2015 to develop the methodology and support tools for SFD creation.

The SFD is a simple representation of faeces produced within a city and their paths to their final destinations. It is a communication and advocacy tool for sanitation engineers, stakeholders and decision-makers. It has been developed to quickly identify the elements of the fecal sludge management value chain that require intervention from public authorities and other entities in charge of sanitation in cities.

What are the conditions for its use?

The SFD reporting process begins with a general understanding of the urban situation and an assessment of the enabling environment for sanitation in the city where the SFD is developed (and in the country, where policies and national legislation have an influence on sanitation services).

The process focuses on collecting the data needed to develop the SFD report through an analysis of each stage of the sanitation service chain. There are often regional differences in describing sanitation technologies; therefore, it is important to use the terminology developed in Chapter 2 of the SFD Development Manual. In addition, it is necessary to mention the sources of data used and to carefully explain the assumptions made in order to be able to replicate and complete the SFD when new data become available or data become obsolete. All of these elements are essential to ensure the quality of the reports developed using the DFS promotion initiative methodology.

Stakeholder participation is an essential part of the process as it facilitates diagnostic acceptance and stakeholder support. Experience has shown that the higher the level

of stakeholders’ participation, the more likely decisionmakers are able to endorse the report and graphic on the SFD and use them in the future.

Who can use it?

An SFD is an advocacy and communication tool for technical and non-technical actors. It is a decisionmaking support tool for urban sanitation planning and programming.

The tools and methods discussed in this course allow city actors, researchers, development agencies and nongovernmental organizations (NGOs) to develop SFDs using a standardized methodology.

How to use it?

The SFD graphic is a visual representation that allows stakeholders to obtain an overview of sanitation services in terms of the flow and outcomes of feces produced by the population. Feces that are properly managed and move along the sanitation chain are represented by green arrows going from left to right in the graphic, while feces that are not adequately managed are represented by red arrows. Properly managed flows that are released into the environment are represented by red arrows pointing down the graphic. The width of each arrow is proportional to the percentage of the population whose excrement feeds this flow. It should be noted that the SFD is not a detailed planning tool, nor a quantification tool that provides accurate volumes of fecal sludge and wastewater. The SFD also does not enable to assess the performance of the treatment.

Has it ever been used? If so, what feedback did you receive?

Yes, many times. We are currently carrying out small impact studies for SFDs prepared over the last 4 years.

The impact ranges from stakeholders’ consultation to the validation of investment plans, through advocacy, communication and so on.

Here, an example in Indonesia https://www.youtube.com/ watch?v=mprk0laAvC4 Here, the example of Nairobi https://www.the-star.co.ke/ news/2018/07/06/most-human-waste-untreated-posinghealth-dangers-report_c1782597 https://www.the-star.co.ke/news/2018/07/05/where-doesyour-shit-go-66-of-nairobi-human-waste-unaccountedfor_c1782731

Achievements - Integration of different tools in citywide FSM planning

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Nouvelles technologies du secteur Assainissement SÉNÉGAL : QUAND LES BOUES DE VIDANGE GENERENT DE LA VALEUR par Stéphanie NZICKONAN et Mme FAYE LENA TALL

Notons que l’Omniprocessor peut, au-delà de toute considération, rendre un grand service à l’humanité et sauver des millions de vies humaines. En effet, le manque d »assainissement auquel près de 4 milliards de personnes, soit un tiers de la population mondiale, sont confrontées, pourrait trouver une voie de solution.

Pour en savoir plus sur l’Omniprocessor : https://www. geoado.com/actus/omniprocessor-la-machine-quichange-le-caca-en-eau-potable-13341/ Pour en savoir plus sur la société Delvic : http://delvic-si. com/a-propos-de-nous.html Depuis 5 ans, la Société DELVIC SA en partenariat avec l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) et la fondation Bill et Melinda Gates (BMGF) expérimente une technologie révolutionnaire dans le domaine de la valorisation des boues de vidange. Il s’agit de l’OMNIPROCESSOR : c’est une première mondiale ; une machine qui permet transformer les boues de vidange en eau potable, en fertilisants, en cendres et en électricité. L’Omniprocessor version pilote est un don de la Fondation Bill et Melinda Gates à l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), pour contribuer à l’amélioration de l’assainissement dans le pays.

La phase pilote du projet, qui arrive bientôt à son terme, a fini de démontrer le succès de la technologie.

Ainsi, DELVIC SA en partenariat avec l’ONAS dont les ingénieurs ont acquis toute l’expertise et l’expérience nécessaires à l’exploitation de la version pilote de l’Omniprocessor, ambitionnent d’acheter la première version commerciale de la machine, afin de l’exploiter au niveau de l’une des stations de traitement de boues de vidange de Dakar et d’en commercialiser les produits. En ce qui concerne la qualité des produits issus de l’Omniprocessor, notamment l’eau, Madame Faye Lena Tall, Présidente du Conseil d’administration de DELVIC SA, se veut rassurante. « L’eau produite par l’Omniprocessor, est d’excellente qualité ; elle a subi tous les tests requis auprès des meilleurs laboratoires du Sénégal. Cette eau peut servir à divers usages agricoles et industriels ; elle répond également aux recommandations de l’OMS pour l’eau destinée à la boisson humaine ». Toutefois, Madame FAYE reconnait les préjugés qui pourraient entourer sa consommation, même si Bill Gates en a bu et a trouvé que c’est bien de l’eau ! C’est la raison pour laquelle, indique-t-elle : « le projet de DELVIC SA centré autour de l’Omniprocessor prévoit d’autres utilisations pour cette eau, entre autres, dans le secteur de l’automobile.

DELVIC SA entend conquérir l’Afrique avec l’Omniprocessor pour régler de façon significative les problèmes d’assainissement qui se posent avec acuité sur le continent.

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L’OMNIPROCESSEUR : COMMENT FONCTIONNE LA MACHINE QUI TRANSFORME LE CACA EN EAU POTABLE ?

Le principe très simple. En chauffant à très haute température (plus de 1 000° C) la boue des égouts, cette mini-station de traitement des déchets produit 2 choses : d’un côté, des cendres (qui pourront servir d’engrais ou de matériau de construction) et de l’autre, de la vapeur d’eau. Au passage, les microbes et les odeurs sont éliminés. La vapeur actionne des turbines, ce qui génère de l’électricité.

Et cette vapeur est ensuite recueillie sous forme de gouttelettes… c’est à dire d’eau liquide, nettoyée de toute impureté. Selon ses concepteurs, la machine pourrait ainsi produire environ 10 800 litres d’eau potable par jour. Et elle serait triplement rentable, car elle permettrait d’obtenir 3 “produits” essentiels à partir d’un seul (plutôt facile à se procurer, celuilà…). Mais qui voudrait boire de l’eau obtenue de cette manière ? Pour prouver qu’il n’y a aucun risque, Bill Gates en personne en boit un verre dans la vidéo de présentation dont le lien se trouve cidessous (en anglais) avant de confirmer : “It’s water !” (C’est de l’eau !”). Si c’est l’homme le plus riche du monde qui le dit…

En savoir plus : https://www.geoado.com/actus/ omniprocessor-la-machine-qui-change-le-caca-eneau-potable-13341/ Magazine Afwa N°122 Août / August 2018

New technologies of Sanitation sector SENEGAL: ADDING VALUE TO FAECAL SLUDGE

by Stéphanie NZICKONAN and Mrs. FAYE LENA TALL

For five years now, DELVIC SA, in partnership with Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), the National Office for Sanitation of Senegal and the Bill and Melinda Gates Foundation (BMGF), has been experimenting a revolutionary faecal sludge processing technology known as the OMNIPROCESSOR. It is the first machine in the world that transforms faecal sludge into potable water, fertilizers, ashes and electricity. The OMNIPROCESSOR pilot plant is a donation by the BMGF to the ONAS, to help improve sanitation in the country.

The pilot phase of the project, which is soon coming to an end, has shown that this technology is viable.

Therefore, DELVIC SA, in partnership with ONAS, whose engineers have acquired the expertise and experience necessary to operate the Omniprocessor pilot plant, intend to buy and operate the first commercial version of the machine, at one of the faecal sludge processing plants in Dakar, and to market the products. Mrs. Faye Lena Tall, chairperson of the board of directors of DELVIC SA is certain about the Omniprocessor product quality, especially water. According to Mrs. Tall, «The quality of water produced by the Omniprocessor is excellent; it has undergone all the required tests in the best laboratories in Senegal. This water can be used for various agricultural and industrial purposes; it also meets WHO potable water standards.» However, Mrs. Faye acknowledges the prejudices that could surround the consumption of this water, though Bill Gates drank and confirmed that it is indeed water! This is why, according to her, «The DELVIC SA Omniprocessor project provides water for other uses including in the automobile sector.”

DELVIC SA intends to popularize the Omniprocessor in Africa in order to significantly solve the acute sanitation problems on the continent.

The Omniprocessor can, beyond all considerations, render a great service to humanity and save millions of

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lives. The Omniprocessor could be a solution to the lack of sanitation that about four billion people or a third of the world’s population is facing.

For more on the Omniprocessor, go to: https://www. geoado.com/actus/omniprocessor-la-machine-quichange-le-caca-en-eau-potable-13341/ For more on Delvic, go to: http://delvic-si.com/a-proposde-nous.html THE OMNIPROCESSOR: HOW DOES THE MACHINE THAT TRANSACTS THE CACA TO DRINKING WATER WORK? The very simple principle. By heating the sewage sludge at a very high temperature (more than 1000 ° C), this mini waste treatment station produces two things: on the one hand, ashes (which can be used as fertilizer or building material) ) and on the other hand, water vapor. By the way, microbes and odors are eliminated. Steam drives turbines, which generates electricity. And this vapor is then collected in the form of droplets ... that is to say liquid water, cleaned of any impurity. According to its designers, the machine could produce about 10,800 liters of drinking water a day. And it would be triply profitable, because it would obtain 3 «essential» products from one (rather easy to get, that one ...).

But who would like to drink water obtained in this way? To prove that there is no risk, Bill Gates himself drank a glass in the video presentation link below (in English) before confirming: «It’s water!» some water !»). If it’s the richest man in the world who says it ...

Learn more: https://www.geoado.com/actus/ omniprocessor-machine-qui-change-the-caca-inwater-potable-13341/

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NATIONAL WATER AND SEWERAGE CORPORATION Background The National Water and Sewerage Corporation (NWSC) is a public utility, 100% owned by the Government of Uganda and established under the National Water & Sewerage Corporation Act Cap 317, Laws of Uganda.

Our Vision To be The Leading Customer Service Oriented Utility in the World.

Corporate Mission To Sustainably and Equitably Provide Cost Effective Quality Water and Sewerage Services to the Delight of All Stakeholders while Conserving the Environment Our Strategic Direction: In line with the overall National Strategic Framework, the NWSC Five Year Strategic Direction 2013 – 2018 was rolled over to the period 2016-2021 to take care of new government priorities aligned to the Sustainable Development Goals (SDG no 6).

The Strategic Direction 2016 -2021 is aligned to four Strategic Priority Areas that include: a) b) c) d)

Smart systems, business continuity and infrastructure growth Financial growth and sustainability Customer and stakeholder delight Productivity and capacity development

Our commitment 1. 100% service coverage – We will reach everyone with clean safe water within a radius of 200 meters in all the towns and urban centres entrusted to us.

2. Geographical expansion - We will expand and reach every corner of the country.

3. Innovative Managerial Solutions – We will innovate and manage our business prudently on a sound, commercial and viable basis to the delight of our Customers.

4. Deeper Stakeholder engagement – Our commitment to serve our people is total. We work with our customers and local communities through the NWSC Water Community Communications Clubs (WACOCO). School Water and Sanitation Clubs (SWAS) are our latest frontier in engaging young school going children.

5. Infrastructure Service Delivery Plans - We will expand our service delivery network. We currently extend over 2,000km per annum. This is phenomenal considering that we used to extend only 80kms every year.

6. Our People – Creative and innovative staff – Our people are our biggest asset. We are fully committed to a workforce that is productive, creative, engaged and delivers service delivery solutions to our customers.

7. Our Customer. The Customer is the reason we exist. We do everything to the delight of our customer.

8. Quality Statement - NWSC is committed to providing water of good quality.

9. Water Supply Reliability - As we expand to cover more towns and extend the piped water network, we are committed to water service reliability.

10. Big Projects - We will close the water supply gaps and move ahead of the demand curve by implementing large infrastructure service delivery projects.

NWSC is committed to water for all for a delighted customer by a delighted workforce. info@nwsc.co.ug ;

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www.nwsc.co.ug

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GHANA COMMENT TIRER PARTI DE LA TECHNOLOGIE POUR AMÉLIORER LES SERVICES ? L’EXEMPLE DE LA GHANA WATER COMPANY LIMITED (GWCL) par Stanley MARTEY

La Société d’eau du Ghana (GWCL) a pour mission de fournir de l’eau potable à tous les habitants des villes du pays. Elle est, à cet effet, responsable du traitement, du transport et de la distribution de l’eau potable aux populations, ainsi que de l’émission des factures et du paiement de celles-ci par les consommateurs. La GWCL compte aujourd’hui environ 600 000 clients répartis dans treize régions administratives du Ghana.

Plus d’un demi-million de clients sont facturés mensuellement à l’aide d’Utility 2000, un système (logiciel) de gestion des informations clients. Ce système de facturation est confronté à un certain nombre de défis, à savoir : des retards dans l’émission de factures (minimum 28 jours), des points d’entrée manuels et multiples de recueillement d’indice, la non-facturation, des coûts élevés relatifs à l’entretien du personnel uniquement pour la saisie des données et l’émission des factures et des difficultés relatives à la surveillance des releveurs d’indice de compteurs. Ces obstacles rendent le système et le processus de facturation actuels inefficaces, augmentent la quantité d’eau non facturée et ne projettent pas une image fidèle et précise des niveaux et des habitudes de consommation des clients. C’est ainsi que la facturation électronique a été introduite en vue de surmonter de manière efficace tous les problèmes susmentionnés.

Avantages de l’E-billing (Facturation électronique) Avec le temps, les améliorations permettront, plus particulièrement, de :

• réduire de manière importante le temps entre le relevé du compteur du client et l’émission de la facture de celui-ci • mettre fin au relevé des compteurs « de salon » • réduire de façon efficace les erreurs humaines inhérentes au système de facturation actuel, en particulier la saisie des données • établir un lien entre la facture des clients et l’adresse de ceux-ci • permettre le paiement de factures partout dans le monde • faciliter la connexion à l’application de service en ligne et améliorer efficacement le temps de connexion des nouveaux services Concept et approche Le passage à l’e-billing s’articule autour des éléments suivants : • Software as a Service (SaaS) (Logiciel de service) • Système de facturation en mode cloud (SMS et Emails) • Applications pour collecter les indices et surveiller les compteurs • Gestion du centre d’appels • Application client/utilisateur • Application point de vente

LEAVERAGING TECHNOLOGY TO IMPROVE SERVICES GHANA WATER COMPANY LIMITED (GWCL) IN PERSPECTIVE

by Stanley MARTEY

Ghana Water Company Limited (GWCL) is mandated to supply potable water to all urban dwellers in Ghana. The company is therefore responsible for the treatment, transport, and distribution of potable water to urban dwellers and the resultant billing and collection of revenues from its consumers. It currently has about 600,000 customers spread across thirteen administrative regions in Ghana.

More than half a million customers are billed monthly with the help of Utility 2000; a customer information management system (software). This billing system is fraught with a number of challenges namely: delays in billing (minimum 28 days), manual and multiple entry points for reading, non-billing, high cost of maintaining staff purely for data entry and bill generation and difficulty in monitoring meter readers. These challenges render the current billing system/process ineffective, increases non-revenue water, and does not give a true and accurate picture of consumption levels and patterns among consumers. Electronic billing was therefore introduced to effectively deal with all of the challenges mentioned.

• drastically reduce the time between customer meter reading and customer billing • eliminate arm-chair meter reading • reduce effectively the human errors that are inherent in the current billing system especially data entry • link customer billing to customer location • allow for bill payment anywhere in the world • enable online service connection application and effectively improve new service connection time Concept and Approach The transition to e-bills hinges on the following: • • • • • •

Software as a Service (SaaS) Cloud based billing System (SMS and Emails) Meter reading and monitoring applications Call Centre Management Customer/user application Point of Sale application

For detailed information, visit ww.gwcl.com.gh

By Stanley Martey, GWCL

Advantages of E-billing Specifically, the improvements, with time, will:

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GHANA

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Nouvelles du secteur de l’eau / News from water sector

L’Association Africaine de l’Eau (AAE) aux côtés de la Cameroon Water Utilities Corporation (CAMWATER) pour renforcer ses Capacités en Gestion de la Qualité de l’Eau. par Gilles DJAGOUN

Du 26 au 27 juin 2018, Monsieur Gervais Bolenga, Directeur Général de la CAMWATER et Vice-Président Région Afrique Centrale de l’AAE avec à ses côtés plusieurs de ses collaborateurs a reçu au Siège de la société basée à Douala, Cameroun, une forte délégation de l’AAE conduite par le Directeur des Programmes à l’AAE : Dr Siméon Kenfack, accompagné de Messieurs Gilles Djagoun, Coordonnateur du Programme AfriCap, Francis D. Kéré et Pr. Aw Sadat, tous deux experts du projet sur la qualité de l’eau de l’AAE et cadres respectifs de l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) du Burkina Faso et de la Société de Distribution des Eaux (SODECI), de Côte d’Ivoire.

Cette mission faisait suite à la reprise depuis le 1er mai 2018 des actifs de la Camerounaise des Eaux (CDE), initialement partenaire du programme, par la CAMWATER. Après un accueil chaleureux et très

enthousiaste de la délégation par le Directeur Général de la CAMWATER les travaux entre les experts ont pu se dérouler en toute sérénité pendant deux jours à l’issue desquels les participants ont pu s’enquérir: i) du projet de Renforcement des Capacités des Opérateurs africains de l’Eau en Gestion de la Qualité de l’Eau à travers les Partenariats Par Pairs du programme AfriCap, ii) des résultats majeurs du projet dont le Plan d’Amélioration des Performances (PAP) du laboratoire de la CAMWATER et iii) du Partenariat ONEA-CAMWATER-AAE en cours.

A la fin de la mission, le Directeur Général satisfait des activités menées dans le cadre du projet a marqué sa détermination à poursuivre sans relâche les activités du projet. Il a reconduit comme point focal M. Soule Nkouandou, Directeur de la Qualité de l’Eau et initialement déjà impliqué dans le projet.

The African Water Association (AfWA) alongside the Cameroon Water Utilities Corporation (CAMWATER) to strengthen its Water Quality Management Capacities.

From June 26 to 27, 2018, Mr. Gervais Bolenga, Managing Director of CAMWATER and AfWA VicePresident for Central African Region of the AfWA with several of his collaborators received at the headquarters of the company based in Douala, Cameroon, a strong AfWA delegation led by the Director of Programs: Dr. Siméon Kenfack, Messrs. Gilles Djagoun, AfriCap Program Coordinator, Francis D. Kéré and Pr. Aw Sadat, both experts on the AfWA water quality project and respective executives of Burkina Faso National Office for Water and Sanitation (ONEA) and SODECI Côte d’Ivoire.

by Gilles DJAGOUN

CAMWATER Laboratory and iii) the ongoing partnership between ONEA-CAMWATER-AfWA. At the end of the mission, the Managing Director, satisfied with the activities carried out in the framework of the project, marked his determination to continue the activities of the project. Thus he renewing as focal point Mr. Soule Nkouandou, Director of Water Quality and initially already involved in the project.

This mission followed the resumption since May 1, 2018 of the Cameroonaise Des Eaux (CDE), initially partner of the program, by CAMWATER. After a warm and very enthusiastic welcome by the CAMWATER’s Managing Director, the work between the experts was carried out with confidence for two days, after which the participants were able to inquire about: Capacity Building of African Water Operators in Water Quality Management through AfriCap Peer Partnerships, ii) The projects major results including the Performance Improvement Plan (PIP) of the

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Nouvelles du secteur de l’eau / News from water sector SEMAINE MONDIALE DE L’EAU : DES PARTENAIRES ET PARTICIPANTS SÉDUITS PAR LES ACTIONS DE L’AAE par Stéphanie NZICKONAN La semaine mondiale de l’eau s’est tenue à Stockholm, en Suède, du 26 au 31 août 2018 sur le thème : Eau, Écosystèmes et Développement Humain. Environ 3500 participants venus de plus de 130 pays et représentants des gouvernements, le secteur privé, des organisations multilatérales, la société civile, les jeunes issus des quatre coins du monde ainsi que des universités, se sont réunis dans la capitale Suédoise pour rechercher des solutions au défi mondial de l’eau. L’Association Africaine de l’Eau (AAE) y était représentée par quatre délégués de la Direction Exécutive conduits par le Directeur Exécutif Monsieur Sylvain Usher. Outre leur participation à des sessions de haute valeur scientifique et technique pour le secteur de l’eau, l’équipe de l’AAE a saisi l’opportunité de cet événement pour tenir des réunions B to B avec des partenaires dont ceux de la Fondation Bill et Melinda Gates (FBMG), du National Institute of Urban Affairs (NIUA) de l’Inde, de l’AMCOW, de la Swiss Water Partnerships, de Water Integrity Network, de la Nature Conservancy Funds pour ne citer que ceux-là…. Un vrai voyage autour du monde en un seul point : Stockholm.

L’issue heureuse et immédiate de ces rencontres pour l’Association Africaine de l’Eau a été la signature d’un mémorandum d’entente liant l’AAE et l’organisation THE NATURE CONSERVANCY dans lequel les deux parties s’engagent à promouvoir la protection des champs de captage des sociétés d’eau et une gestion améliorée des bassins versants qui alimentent les villes

et les principales communes du continent africain.

Cela impliquera de mobiliser les gouvernements, les organismes, les donateurs et les acteurs du secteur privé afin de réunir les ressources nécessaires pour assurer le succès du travail souhaité, à travers la mise en place de Fonds de l’Eau (Water Funds) Au plan scientifique et technique, la participation de l’AAE à cet événement mondial s’est manifestée par la participation du Directeur des Programmes, Dr KENFACK à trois sessions organisés par TNC et le consortium AfriAlliance et l’AMCOW sur le mouvement AfricaSan. Au cours de ces sessions Dr KENFACK a présenté les activités de l’Association en tant que membre de l’International Task Force de AfricanSan avec un focus sur le RASOP-Africa d’une part et l’intérêt de l’AAE en matière de protection des ressources en eaux dans le cadre de son partenariat avec TNC d’autre part.

De part et d’autre, les différentes assemblées ont pu découvrir comment l’AAE, à travers son programme de Renforcement des Capacités des Opérateurs Africains d’Assainissement par des Partenariats d’Apprentissage par Pairs (RASOP), contribue à améliorer les conditions de vie et l’environnement de millions de personnes en Afrique.

Pour conclure disons que la participation de l’AAE à la semaine mondiale de l’eau est un succès et augure un avenir prometteur pour l’association panafricaine.

WORLD WATER WEEK: PARTNERS AND PARTICIPANTS IMPRESSED BY ACTIONS OF THE AfWA World Water Week was held in Stockholm, Sweden from 26 to 31 August 2018 on the theme of Water, Ecosystems and Human Development. Around 3,500 participants from over 130 countries and government representatives, the private sector, multilateral organizations, civil society, young people from around the world and universities gathered in the Swedish capital to seek solutions the global challenge of water.

The African Water Association (AfWA) was represented by four delegates of the Executive Directorate led by Executive Director Mr. Sylvain Usher. In addition to participating in sessions of high scientific and technical value for the water sector, the AfWA team seized the opportunity of this event to hold B to B meetings with partners including those of the Foundation. Bill and Melinda Gates (FBMG), India’s National Institute of Urban Affairs (NIUA), AMCOW, Swiss Water Partnerships, Water Integrity Network, Nature Conservancy Funds to name just a few .... A real trip around the world in one point: Stockholm.

The happy and immediate outcome of these meetings for the African Water Association was the signing of a memorandum of understanding between the AfWA and the organization THE NATURE CONSERVANCY in which both parties pledge to promote the protection of catchment fields of water companies and improved 34

by Stéphanie NZICKONAN

watershed management that feed cities and main towns on the African continent. This will involve mobilizing governments, agencies, donors and private sector actors to raise the necessary resources to ensure the success of the desired work through the establishment of Water Funds.

At the scientific and technical level, the participation of the AfWA in this global event was manifested by the participation of the Director of Programs, Dr KENFACK in three sessions organized by TNC and the AfriAlliance consortium and AMCOW on the AfricaSan movement.

During these sessions Dr KENFACK presented the activities of the Association as a member of the AfricanSan International Task Force with a focus on RASOP-Africa on the one hand and the AfWA’s interest in protection of water resources as part of its partnership with TNC. On both sides, the various assemblies were able to discover how the AfWA, through its Capacity Building Program for African Sanitation Operators through Peer Learning Partnerships (RASOP), is helping to improve the conditions of life and the environment of millions of people in Africa.

In conclusion, let’s say that the participation of the AfWA in World Water Week is a success and augurs a promising future for the Pan-African Association.

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